Annual Report • Nov 19, 2013
Annual Report
Open in ViewerOpens in native device viewer
II.3.2. BILAN CONSOLIDE
II.6.2. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS REGLEMENTES
II.6.3. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ETABLI EN APPLICATION DE L'ARTICLE L.225- 235 DU CODE DE COMMERCE SUR LE RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA SOCIETE GASCOGNE SA
II.6.4. ATTESTATION DE PRESENCE ET RAPPORT D'ASSURANCE MODERE DE L'UN DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR UNE SELECTION DE DONNEES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES SUR UN PERIMETRE France
II.6.5. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LA REDUCTION DE CAPITAL
II.10. ORGANIGRAMME DU GROUPE
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion ci-joint présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Saint Paul lès Dax, le 3 mai 2013
Frédéric DOULCET Président-Directeur Général
. KPMG AUDIT IS SAS 3 cours du Triangle 92939 LA DEFENSE CEDEX Représenté par M. Eric JUNIERES Mandat attribué le 2 juin 2010 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2015. . Deloitte et Associés 185 avenue Charles de Gaulle 92200 NEUILLY SUR SEINE Représenté par M. Emmanuel GADRET Mandat attribué le 2 juin 2010 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2015.
. KPMG AUDIT ID SAS 3 cours du Triangle 92939 LA DEFENSE CEDEX Mandat attribué le 2 juin 2010 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2015. . BEAS 7-9 Villa Houssay 92200 NEUILLY SUR SEINE Mandat attribué le 2 juin 2010 et expirant lors de l'AGO statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31/12/2015.
Responsable de l'information financière : Monsieur Patrick Bordessoule Téléphone : 05 58 56 54 00 - Fax : 05 58 74 55 48 Email : [email protected]
| (En milliers d'euros) | 2012 global (1) |
2011 global (1) |
2012 activités poursuivies (2) |
2011 activités poursuivies (2) |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 464 574 | 493 359 | 419 693 | 430 519 |
| Taux du chiffre d'affaires à l'international | 51,8% | 51,4% | 52,7% | 51,9% |
| EBITDA | 16 488 | 19 098 | 18 480 | 21 674 |
| Marge d'EBITDA (EBITDA/Chiffre d'affaires) | 3,5% | 3,9% | 4,4% | 5,0% |
| Résultat courant opérationnel | (3 092) | (5 395) | (1 202) | (75) |
| Résultat net (part du groupe) | (91 286) | (32 567) | (78 672) | (26 237) |
| Résultat net par action (€) | (47,01) | (16,78) | (40,52) | (13,72) |
| Capitaux propres (part du groupe) | 60 726 | 153 694 | 60 726 | 153 694 |
| Capitaux propres par action (€) | 30 | 77 | 30 | 77 |
| Effectifs à la clôture | 2 125 | 2 294 | 2 045 | 2 079 |
| Endettement net | 99 545 | 100 829 | ||
| Besoins en Fonds de Roulement d'Exploitation (BFRE) | 71 428 | 92 056 | ||
| Cash-flow d'exploitation | 17 076 | 10 630 | ||
| Investissements | (25 486) | (21 858) | ||
| Cessions | 13 536 | 1 745 | ||
| Cash-flow financement | (13 989) | (20 561) | ||
| Cash-flow (variation de trésorerie) | (8 863) | (30 044) |
(1) Activités cédées/en cours de cession incluses
(2) Données en application de la norme IFRS 5 c'est-à-dire hors activités cédées/en cours de cession (activités de Gascogne Laminates Switzerland, Mupa et Jarnac)
Lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration incluant le rapport de gestion sur l'activité et la situation de la société et du Groupe durant l'exercice 2012, et sur les comptes sociaux et consolidés dudit exercice.
Lecture du rapport du Président du Conseil d'administration prévu par l'article L. 225-37 du Code de commerce.
Lecture du rapport du Commissaire aux comptes sur le rapport du Président du Conseil d'administration prévu par l'article L. 225-37 du Code de commerce
Lecture des rapports des commissaires aux comptes sur l'exécution de leur mission et sur les conventions visées à l'article L225-38 du Code de Commerce.
Approbation des dites conventions ainsi que des comptes annuels et des comptes consolidés et autres opérations de l'exercice clos le 31 décembre 2012.
Affectation du résultat de l'exercice de l'exercice clos le 31 décembre 2012.
Jetons de présence.
Autorisation à consentir au Conseil d'administration à l'effet de procéder à l'achat par la Société de ses propres actions.
Réduction de la valeur nominale de l'action de 5 € à 1 €, d'un montant de 7 975 852 euros, motivée par des pertes antérieures, par diminution de la valeur nominale des actions conformément à l'article L. 225-204 du Code de commerce et modification corrélative de l'article 6 des statuts de la Société.
Pouvoirs pour formalités.
Le Groupe a signé un accord de conciliation (« Protocole ») le 13 juillet 2012 avec ses banques et son actionnaire EEM. Cet accord a été homologué par décision du Tribunal de Commerce de Dax en date du 18 juillet 2012. Les principales dispositions du Protocole sont les suivantes :
a. Les crédits syndiqués (crédit de refinancement et crédit revolving) dont l'encours s'établit à 70 M€ ont été rééchelonnés et leur marge renégociée.
Le nouvel échéancier de remboursement du crédit de refinancement de 53 M€ est le suivant :
Le crédit revolving de 17 M€ sera remboursé au plus tard le 31 juillet 2018.
Le Groupe Gascogne a remboursé, comme prévu dans le Protocole, une tranche de 7,4 M€ sur les prêts bancaires et avances actionnaires mis à sa disposition au 1er semestre 2012.
Au 31 décembre 2012, le Groupe n'a pas respecté les covenants du contrat syndiqué et du protocole de conciliation. En 2013, le Groupe a obtenu :
En date du 3 mai, le Groupe a obtenu de l'ensemble de ses partenaires une prorogation de ces accords jusqu'au 30 septembre 2013.
Le Groupe poursuit ses discussions avec l'ensemble de ses partenaires financiers afin de renforcer sa structure financière à moyen terme avec pour objectif la finalisation d'un nouvel accord au cours de l'année 2013.
Au 4ième trimestre, une revue stratégique complète a été menée sur l'ensemble des activités du Groupe. Sur la base de ces conclusions, le Conseil d'administration a pris la décision, de conserver dans le périmètre du groupe les sites principaux de la division Complexes1 situés à Dax et Linnich (Allemagne), compte tenu de leur potentiel de croissance à court et moyen terme.
Le Groupe a, en revanche, poursuivi le processus de cession des autres sites industriels de la division. Après la cession début septembre des actifs de la filiale Suisse Gascogne Laminates Switzerland à la société UPM AG, Gascogne a finalisé en janvier 2013 la cession de sa filiale déficitaire MUPA Emballages (6,5 M€ de CA en 2012) et le 1er mars 2013 la cession du site de Jarnac (12,2 M€ de CA en 2012) qui fait partie de la filiale Gascogne Laminates
Dans une conjoncture économique toujours difficile, le chiffre d'affaires des activités poursuivies se monte à 419,7 M€, en retrait de 2,5% par rapport à 2011. En particulier, après 3 trimestres consécutifs de baisse, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires quasi-stable au 4ème trimestre 2012 par rapport au 4ème trimestre 2011.
Contexte activités :
L'endettement autorisé et non tiré s'élève à 11,6 M€ au 31 décembre 2012 dont 3,4 M€ pour lesquels le tirage est soumis à conditions.
Les opérations de factoring ont également été poursuivies (montant net de 34,2M€ au 31 décembre 2012).
1 Conformément à la norme IFRS 5 (Actifs non courants détenus en vue de la vente), en 2011, la branche Complexes avait été désignée en « activités en cours de cession ».
Compte tenu de l'arrêt du projet de cession des sites de Dax (principal établissement de la société Gascogne Laminates) et de Linnich (société Gascogne Laminates Germany), en 2012, les activités en cours de cession/cédées ne désignent plus que les sociétés Gascogne Laminates Switzerland, Mupa et le site de Jarnac (établissement de la société Gascogne Laminates)
2 EBITDA : Résultat opérationnel courant + dotations nettes aux amortissements + dotations nettes aux provisions et dépréciations d'exploitation
Les autres produits et charges opérationnels présentent un solde net négatif de -67,2M€ principalement constitué des éléments suivants :
Le résultat opérationnel ressort à -68,3M€ contre -27,9M€ au 31 décembre 2011.
Le résultat financier s'élève à -9,4M€, en dégradation de -2,3 M€ par rapport à 2011(-7,1 M€) du fait de frais financiers plus élevés (+ 0,9 M€) et d'une forte dégradation de -1,4 M€ du résultat de change (-0,9 M€ en 2012 vs + 0,4 M€ en 2011).
L'impôt sur les sociétés ressort à -1,1 M€ du fait de la non activation des reports déficitaires de l'intégration fiscale des sociétés françaises générés en 2012 et d'une dépréciation à hauteur de 1,3 M€ des déficits antérieurement activés ; les modifications des règles d'utilisation des déficits réduisant les possibilités d'utilisation au cours des 5 prochaines années.
Le résultat net des activités poursuivies ressort à -78,7M€ contre -26,2M€ en 2011 à données comparables.
Le chiffre d'affaires de la branche Bois recule de 5,4% à 81,2M€ conséquence de la contraction des ventes enregistrée sur les marchés Industrie et Décoration (-7% chacun), malgré la poursuite du développement de l'activité Murs Ossature Bois (+70%).
Cette baisse des volumes a été particulièrement sensible en début d'année en raison de pertes de production liées aux intempéries (ayant entrainé des arrêts dans les scieries), mais aussi du ralentissement des ventes en décoration lié aux déstockages importants de nos clients GSB et Négoces au cours du premier semestre.
Le résultat opérationnel courant qui s'établit à -4,1M€ contre -2,2M€ au 31 décembre 2011 est impacté par une baisse de la marge sur coûts variables de -5.6 M€ (dont -2.5M€ d'effet prix de vente facturés et +0,3 M€ d'effet coût matière net des reprises de subventions) que ne compensent que partiellement l'amélioration des coûts fixes (+1.7 M€) et la baisse des dotations aux amortissements et aux provisions (+2.1 M€).
L'année 2012 est également marquée par l'utilisation, à hauteur de 15,4M€, du Bois sous aspersion stocké au cours des années antérieures.
Compte tenu de ces éléments, la branche Bois a généré en 2012 un cash-flow d'exploitation3 de +10,3 M€ et un cashflow d'investissement de -3 M€.
La branche Bois affiche une légère progression de son chiffre d'affaires de 0,7% sur le1er trimestre 2013, cette évolution étant poussée par des gains de part de marché sur le segment de la décoration, grâce à la redynamisation commerciale opérée depuis plusieurs mois. Par ailleurs, les mauvaises conditions climatiques ont eu un impact défavorable sur l'activité de sciage.
3 Cash-flow d'exploitation : correspond à la ligne 'Flux généré par l'activité' du tableau de flux de trésorerie
Le chiffre d'affaires enregistre une légère hausse de 100,6 M€ à 101,0 M€ (+0,4%) et ce malgré l'arrêt usine programmé de 15 jours qui a eu lieu au cours du mois d'avril 2012. L'activité de l'année a été marquée par les éléments suivants :
Le résultat opérationnel courant s'établit à -0,7M€, contre +2,8 M€ au 31 décembre 2011, principalement impacté par le différentiel de coût lié à l'arrêt usine plus important en 2012 de 2 M€, une baisse des volumes et des prix de ventes (- 6,7 M€) partiellement compensée par une baisse des prix d'achats matière (+1,2 M€) liée notamment à un bon niveau de siccité du bois, une baisse des coûts fixes (+2,2 M€) et des amortissements en diminution suite à la comptabilisation des provisions pour impairment fin 2011.
La branche Papier a généré en 2012 un cash-flow d'exploitation de 7,2 M€ et un cash-flow d'investissement de -7,5 M€.
Le 1er trimestre 2013 présente un chiffre d'affaires en progression de 1,4% conforté par un contexte prix de vente robuste. L'absence d'arrêt usine sur le second semestre et la validation d'une hausse des prix à partir du 1er mai va venir renforcer la bonne évolution de l'activité.
L'année 2012 présente un chiffre d'affaires quasi-stable à 121,3 M€ contre 121,9 M€ en 2011 mais une forte amélioration de la rentabilité avec une hausse du résultat opérationnel courant de 3,3 M€ (3,6 M€ contre 0,3 M€ en 2011 qui s'explique par :
Les évolutions du résultat opérationnel courant sont les suivantes pour chacun des sites :
La branche Sacs a généré en 2012 un cash-flow d'exploitation de 7,5 M€ et un cash-flow d'investissement de -2,7 M€. Le 1er trimestre 2013 présente un chiffre d'affaires en recul de 3,5%. Cela est principalement le fait de la morosité enregistrée sur les marchés de l'agro-alimentaire et de l'aliment du bétail. Stabilité des prix du lait, crise sur le marché de la viande, baisse de la consommation sont autant de paramètres défavorables qui, conjugués à des conditions climatiques difficiles, ont joué sur le volume d'activité de cette division sur le début de l'année 2013. La bonne résistance sur les sacs « pet food » en France et sur les activités « sacs pour matériaux de constructions » de nos filiales étrangères ont limité l'impact de la baisse
Le chiffre d'affaires de l'activité Complexes (sociétés conservées) s'établit à 115,7 M€ contre 121,5 M€ en 2011 soit une baisse de 4,8% pour un résultat opérationnel courant à 2,4 M€ contre 2,8 M€ en 2011.
L'année 2012 a été une année de changements significatifs pour cette activité, qui a vu sortir de son périmètre les foyers de perte qu'étaient Gascogne Laminates Switzerland et Mupa Emballages, dont le résultat opérationnel courant 2012 s'établit respectivement à -0,7M€ et -0.8M€ , et la mise en place d'investissements conséquents sur le site de Dax.
D'une manière générale, Gascogne Laminates continue son repositionnement sur ses segments stratégiques.
Plus spécifiquement, l'évolution des ventes a été favorable dans les secteurs de pointe comme l'aéronautique et le médical, et impactée par la conjoncture en Europe du Sud dans l'isolation bâtiment, ou par la réduction ponctuelle de capacité de l'usine de Dax dans l'emballage flexible liée à l'immobilisation pour « revamping » d'une ligne d'extrusion.
Pour le périmètre restant et par rapport à 2011, le repli du chiffre d'affaires, et la volonté forte de baisser les niveaux de stocks (-4M€) ont impacté le résultat opérationnel courant à hauteur de -2.7M€. Ces effets ont largement été compensés par une bonne gestion de la marge brute dans un contexte de baisse des prix matières, des progrès de productivité significatifs sur le site de Linnich, et une baisse des coûts de structure qui ont ensemble contribué à hauteur de 3.2M€ sur le résultat opérationnel courant.
Après cette année de restructuration et de mise en place d'investissements qui vont commencer à produire leurs effets en 2013, les perspectives sont très prometteuses, et conformes au plan de développement de l'activité
Les activités poursuivies de la branche Complexes ont généré en 2012 un cash-flow d'exploitation de 4,8 M€ et un cash- flow d'investissement de -10,2 M€.
Les activités cédées et en cours de cession de la branche Complexes ont généré en 2012 un cash-flow d'exploitation de -1,4 M€ et un cash-flow d'investissement net de -0,2 M€ après prise en compte du produit de cession.
L'activité du 1er trimestre est stable. La baisse enregistrée tout au long de l'année 2012 a été enraillée sur le 1er trimestre 2013. La confiance retrouvée des clients confortés par les nouvelles orientations stratégiques de cette division, associé à la montée en puissance de sa nouvelle ligne de production de papiers et films siliconés sur le site de Dax a permis à cette division de retrouver une orientation plus positive de son activité.
Le chiffre d'affaires social de Gascogne SA, essentiellement composé des prestations facturées à ses filiales au titre de l'assistance technique, du contrôle et de la coordination des activités, s'établit à 5,3M€, contre 7,2M€ en 2011. Cet écart s'explique par le rattachement de certains dirigeants aux branches (auparavant salariés de la holding) et par la diminution de diverses refacturations.
Le résultat d'exploitation est négatif à -5,5M€ contre un résultat négatif de -4,4M€ en 2011. Cette diminution de 1,1M€ provient principalement de :
Le résultat financier net est de -73,5M€, contre -15,3M€ en 2011. Il est composé pour l'essentiel des éléments suivants :
Provision sur les actions auto-détenues 0,6 M€ contre une reprise de 0,8 M€ en 2011,
Provision nette pour dépréciation des titres de participation à hauteur de 62,7 M€,
Le résultat courant est de -79M€ contre -19,7M€ en 2011.
Le résultat exceptionnel est de -1,3M€ en 2012 contre -0,2M€ en 2011 soit une variation de 1.1M€ liée à la cession du site de Lahoussaye en Brie (-0.6M€) et .aux provisions pour litige pour la différence.
Le résultat net est de -80,3M€, contre -19,9M€ en 2011.
La structure du bilan enregistre les principales variations suivantes :
Le nombre d'actions auto-détenues au 31 décembre 2012 est de 52 245, dont 12 039 actions au travers du contrat de liquidité.
Les dettes fournisseurs de Gascogne SA s'élèvent à 1 550 K€ dont 664 K€ correspondant à des factures reçues qui se décomposent par échéance comme suit :
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Factures non échues |
Factures échues | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| < 30 jours | 30 - 60 jours | 60-90 jours | > 90 jours | ||||||
| Fournisseurs français | 529 | 87 | 371 | 42 | 12 | 16 | |||
| Fournisseurs étrangers | 4 | 0 | 0 | 4 | 0 | 0 | |||
| Factures en litiges | 46 | 0 | 0 | 0 | 0 | 46 | |||
| Total fournisseurs hors groupe (a) |
579 | 87 | 371 | 46 | 12 | 62 | |||
| Fournisseurs groupe (b) | 86 | 11 | 42 | 33 | 0 | 0 | |||
| Total fournisseurs (factures reçues) (a) + (b) |
665 | 98 | 414 | 79 | 12 | 62 |
| En milliers d'euros | Exercice 2011 | Factures non échues |
Factures échues | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| < 30 jours | 30 - 60 jours | 60-90 jours | > 90 jours | |||||
| Fournisseurs français | 350 | 190 | 164 | -1 | -3 | 0 | ||
| Fournisseurs étrangers | 32 | 0 | 32 | 0 | 0 | 0 | ||
| Factures en litiges | 73 | 3 | 43 | 0 | 0 | 27 | ||
| Total fournisseurs hors groupe (a) |
454 | 193 | 239 | -1 | -3 | 27 | ||
| Fournisseurs groupe (b) | 137 | 120 | 12 | 0 | 0 | 5 | ||
| Total fournisseurs (factures reçues) (a) + (b) |
591 | 313 | 251 | -1 | -3 | 31 |
Suite aux procédures engagées par Gascogne SA et Sachsa Verpackung (devenue Gascogne Sack Deutschland) devant le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes pour faire appel de l'amende de 13,2M€ infligée par la Commission Européenne, les audiences de plaidoiries ont eu lieu le 2 février 2011.
Par une décision du 16 novembre 2011, le Tribunal de l'Union Européenne a rejeté le recours en annulation.
Les sociétés ont décidé d'intenter un pourvoi devant la Cour de Justice Européenne, pour demander l'annulation de l'arrêt du Tribunal et à titre subsidiaire, la baisse du montant de la sanction.
L'audience s'est tenue le 5 février 2013, l'arrêt de la Cour est attendu pour l'été 2013.
Ce litige fait l'objet d'une provision de 13,2 M€ (constituée fin 2005) et d'intérêts courus pour 3,6 M€.
La société Forestière de Gascogne, dans le cadre d'un litige avec le client Landes Wood Trading, a été condamnée en date du 19 août 2011 par le Tribunal de Commerce de Mont de Marsan à verser à Landes Wood Trading des dommages et intérêts de 4.425 K€ avec demande d'exécution provisoire.
La société Forestière de Gascogne a fait appel du jugement sur le fond et obtenu en référé la suspension de l'exécution provisoire.
La Cour d'Appel de Pau a ramené la condamnation à 900 K€ par décision du 9 novembre 2012, intégralement provisionné à fin Décembre 2012. La société s'est acquittée de sa condamnation début 2013. La partie adverse s'est pourvue en cassation le 11 février 2013.
A fin 2012, 64 salariés de la société Gascogne Paper ont déposé un dossier auprès de la Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM), pour reconnaissance du caractère professionnel de la maladie liée à l'exposition à l'amiante. 56 dossiers ont été reconnus en maladie professionnelle, 6 refusés et 2 mis à l'étude.
Parmi les 56 dossiers reconnus en maladie professionnelle, 49 salariés ont déposé une assignation devant le Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS), afin de faire reconnaître la responsabilité de l'employeur au titre de la faute inexcusable, et d'obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d'Assurance Maladie. Sur les 49 dossiers :
Aucun élément nouveau n'est intervenu au cours de l'année 2012. 2 dossiers de demande de reconnaissance du caractère professionnel de la maladie ont été déposés en 2008 et reconnus comme tels.
A fin 2012, le montant des indemnités versées par Gascogne Paper sur les 36 dossiers jugés s'élève à 0,7 M€ et le montant de la provision sur les 15 dossiers non encore jugés s'élève à 1,6 M€.
A la suite de l'annonce de la fermeture du site de Givet, 55 salariés ont intenté des actions individuelles afin d'obtenir des primes supra légales supplémentaires à celles déjà versées.
Le Conseil des Prud'hommes de Charleville-Mézières a condamné le 16 mai 2011 Gascogne Laminates à verser à ses anciens salariés des indemnités et des salaires pour un montant total de 930 K€ avec demande d'exécution provisoire. La société a obtenu en référé la suspension de l'exécution provisoire et a fait appel de cette décision sur le fond. L'audience de la cour est programmée en juin 2013.
Une provision est constituée pour le montant de la condamnation soit 930 K€.
L'ancien dirigeant de la Branche Bois, a contesté son licenciement pour faute grave le 17 octobre 2011 et réclamé des dommages et intérêts à Gascogne SA.
Le Conseil des Prud'hommes de Bergerac a condamné le 28 juin 2012 Gascogne SA à verser des indemnités et des dommages et intérêts à hauteur des réclamations soit 312 K€ avec demande d'exécution provisoire.
La société a fait appel de cette décision sur le fond, mais a d'ores et déjà payer 200 K€.
Par ailleurs, la société MEYSSET DEVELOPPEMENT (dont le représentant légal est l'ancien dirigeant de la Branche Bois) a assigné, Gascogne SA et Gascogne Wood Products, le 28 février 2012, auprès du Tribunal de Commerce de Dax et réclame 1,5 M€ de dommages et intérêts en réparation du caractère brutal, et abusif de la révocation de son mandat de Président de Gascogne Wood Products en octobre 2011. L'audience du Tribunal de commerce s'est tenue en Décembre 2012 et le jugement a été mis en délibéré.
A la date de rédaction de ce document, MEYSSET DEVELOPPEMENT et son représentant légal ont été condamnés à verser 10 000 € au titre de l'article 700 du Code de procédure civile.
Deux autres anciens dirigeants du Groupe intentent également des procédures devant le Conseil des Prud'hommes, réclamant au total 1,2 M€.
Concernant l'ensemble de ses litiges, la société a constitué une provision de 0,6 M€.
A la suite de l'annonce de la fermeture du site de Givet fin 2008, le Conseil Général des Ardennes a réclamé la restitution d'une subvention de 1,5 M€ qui avait été accordée en 2006. Estimant que cette demande était infondée, la société avait introduit un recours début 2009 afin de la faire annuler.
Le Tribunal Administratif de Chalons a rejeté ce recours par décision du 26 octobre 2012. La société a fait appel en décembre 2012.
Au 31 décembre 2012, aucun montant n'a été payé, la société a constitué une provision de 1,5 M€.
La recherche et développement est conduite au sein des activités du Groupe.
Les dépenses de recherche et développement identifiées dans le cadre du dispositif du Crédit Impôt Recherche en France pour l'exercice 2012 s'élèvent à 1 299 K€ et sont comptabilisées en charges.
Plusieurs projets, relais de croissance très prometteurs, ont été développés jusqu'à aujourd'hui, tous leviers de création de valeur et inscrits dans une démarche de Développement Durable :
Par ailleurs, toutes les activités ont développé des solutions vertes ou des produits éco-novateurs :
K'Ite System : 1ère solution d'isolation thermique par l'extérieur avec bardage bois rapporté développée en partenariat avec Isover.
Papiers couchés : séparateur de stratifié / lamifié, antiglisse, d'impression, ignifugé, ingraissable, antimicrobien, de paillage (en substitution des films plastiques).
. Marché des matériaux de construction :
Sac à valve de petite contenance Easy Flow muni d'une poignée renforcée et d'un système verseur ;
Sac poignées pour portage facile jusqu'à 40kg.
. Marché des matériaux de construction, alimentation animale et chimie :
Gamme GascoGreen®, gamme de sacs papier « bio », avec le sac GascoGreen® Biofilm (film issu de matières renouvelables biodégradables) certifié OK compost et le sac GascoGreen® Natura (sans film avec enduction) certifié OK compost, OK compost HOME, OK biodégradable SOIL. Le GascoGreen® Natura fait l'objet d'un dépôt de brevet en cours auprès de l'INPI4.
. Marché alimentation animale :
Sac papier bio aux composants 100% biodégradables « Bio by Gascogne Sack ».
Sac single layer avec top-slider et poignées de transport,
Sac PE multicouche pour le marché allemand,
Sac single layer remplissage par le fond,
Sac avec poignée adhésive dans le soufflet,
Sac préformé plastique bio « GreenLandes » : fabriqué avec des matériaux biocompostables, qui répondent à la norme NF EN 13432 (exigences relatives aux emballages valorisables par compostage et biodégradation), encres à l'eau, colles sans solvant. Cette innovation est brevetée.
L'innovation des produits Gascogne Sack a été une nouvelle fois récompensée en 2012. Gascogne Sack a remporté un Flexostar OR dans la catégorie « Films complexes pour sacherie – toutes contenances ». L'ensemble de la chaîne graphique Gascogne Sack (impression et gravure) a été primée.
Marché des enveloppes de protection :
4 INPI : Institut National de la Propriété Industrielle
Gamme Gascofil, l'enveloppe de protection intelligente ; l'enveloppe Gascofil® Soft fait l'objet d'un brevet en cours d'enregistrement à l'INPI.
1er complexe pour enveloppe renforcée homologuée « Paper by Nature » (UE).
Marché des composites :
Matériaux siliconés anti-adhérents, résistants et légers pour l'aéronautique (avions, hélicoptère), le sport (raquettes de tennis, clubs de golf), l'énergie (éolienne).
Marché alimentaire :
Membrane pour capsule de café biodégradable et compostable : une alternative écologique aux capsules en aluminium.
Nouveau complexe sachet potage
Le management est pleinement mobilisé et engagé sur l'exécution et le suivi de son plan d'actions visant à consolider ses positions sur ses principaux marchés. L'année 2013 sera notamment marquée par :
Par ailleurs, le Groupe Gascogne entamera de nouvelles discussions sur la dette du Groupe avec ses créanciers afin de finaliser un nouvel accord au cours de l'année 2013.
La cession du site de Mupa a été finalisée courant janvier 2013 et la cession du site de Jarnac a été finalisée le 1er mars 2013.
Comme cela est indiqué dans le paragraphe II.2.2.1. Faits marquants, le Groupe avait obtenu en 2013 :
En date du 3 mai, le Groupe a obtenu de l'ensemble de ses partenaires une prorogation de ces accords jusqu'au 30 septembre 2013.
En application de l'article 11 des statuts, le Conseil d'administration est composé d'un minimum de 5 membres et d'un maximum de douze.
Les administrateurs ont été nommés, conformément à la loi, lors de l'Assemblée générale du 28 juin 2011 pour une période de six ans, soit jusqu'à l'Assemblée générale annuelle de 2017 statuant sur les comptes de l'exercice 2016.
. Références professionnelles : Directeur Commercial de SIGA SA, charpentes et maisons ossatures bois de 1983 à 1985 Fondateur et PDG de MIX agence conseil en communication 1985 à 1995 CO-FONDATEUR & PRESIDENT DU DIRECTOIRE DE TELEPERFORMANCE SA de 1987 à 2008 Vice-président du conseil de surveillance de EFE SA janvier 2011
. Activités professionnelles au cours des cinq dernières années : TELEPERFORMANCE SA Président du Directoire jusqu'en 2008 (1,5 Milliard €) SBF120 EFE SA : Vice-président du conseil de surveillance (institut de formation 50 M€) Vignobles Allard SAS:Président-Directeur General (Château Sigognac Médoc) Boomerang SAS: Président-Directeur Général (Holding personnelle) Akoa SA: Actionnaire majoritaire & Administrateur (Web Agency) Build up SAS : Actionnaire Avanquest SA : Administrateur (7éme Editeur mondial de logiciel Grand public IOOM€ SRD)
. Mandats sociaux : Vice-Président du Conseil de Surveillance de ABILWAYS SA (ex EFE) Président-Directeur Général de Vignobles ALLARD SAS Président-Directeur Général de Boomerang SAS Administrateur de AKOA SA
Titulaire de 100 titres au nominatif au 28 février 2013
Giselin BRUNEL, Cadre chef de projet Gascogne Paper
.Président de l'Association des Salariés et Retraités Actionnaires de Gascogne : ASRAG (94 465 actions comprenant les 90 470 du fonds Gascogne Investissement)
.Président du Conseil de Surveillance du Fond Commun de Placement « Gascogne Epargne » composé essentiellement d'obligations privées Gascogne.
.Membre Représentant les salariés au Conseil de Surveillance du Fond Commun de Placement « Gascogne Investissement » composé pour au moins 70% d'actions Gascogne.
. Administrateur représentant les actionnaires salariés,
Titulaire de 101 titres au nominatif au 28 février 2013
Victoire BOISSIER, Directeur financier (CFO)
. Activités professionnelles au cours des cinq dernières années : CFO (Directeurfinancier) de Yum France Vice-Président Finance de LOUVRE HOTEL
Titulaire de 100 titres au nominatif au 28 février 2013
.Activités professionnelles au cours des cinq dernières années : .Dirigeant de sociétés spécialisées dans des activités industrielles, financières, immobilières, de loisirs et d'aquaculture. . Mandats sociaux : Gérant de : F.D. CONSEILS et PARTICIPATIONS SARL - SCI BOBRIS - SCI HOCHE - Administrateur de REACT
Titulaire de 500 titres au nominatif au 28 février 2013
. Références professionnelles : Administrateur de la société industrielle OBER Administrateur de la société Electricité et Eaux de Madagascar 15 ans dans différents groupes bancaires et financiers dont 10 ans au sein de la banque KBL France et 3 ans dans l'équipe M&A de Marceau Finance.
. Activités professionnelles au cours des cinq dernières années : Banquier Privé au sein de KBL France Administrateur de la société industrielle OBER Administrateur de la société Electricité et Eaux de Madagascar Dirigeants de deux agences immobilières
. Mandats sociaux : Gérant de KALITEA Immobilier Résidentiel, de KALITEA Gestion Immobilière, de la société LPP et de l'Agence des Passages Administrateur des sociétés EEM et OBER.
Titulaire de 100 titres au nominatif au 28 février 2013
. Références professionnelles :
Carrière successivement de consultant (SEMA puis NATEL du groupe BNP), contrôleur de gestion (TRAILOR),directeur financier (FRAIKIN),directeur administratif et financier puis membre du directoire et Président du directoire (groupe POMONA)
Expérience dans des entreprises de conseil, industrielle, de service, et de distribution BtoB
. Activités professionnelles au cours des cinq dernières années : Vice-Président du Conseil de Surveillance du groupe POMONA Administrateur de I'ODEADOM Président de France Filière Pêche Administrateur et président du comité de stratégie de GASCOGNE
. Mandats sociaux : Vice-Président du Conseil de Surveillance de POMONA SA, Co Gérant de FIBAHI Société Civile Administrateur de SALVEPAR
Titulaire de100 titres au nominatif au 28 février 2013
. Activités professionnelles au cours des cinq dernières années: Directeur Administratif & Financier de SECHlLIENNE-SIDEC de 2009 à 2012 Directeur Financier de POWEO de 2007 à 2009
. Mandats sociaux : Administrateur de LUCIBEL SA Membre du Conseil de Surveillance de PRET D'UNION
Titulaire de 100 titres au nominatif au 28 février 2013
. Références professionnelles : Expert-Comptable Commissaire aux Comptes
. Activités professionnelles au cours des cinq dernières années: Gérant de la société d'expertise comptable C.M.A. et Associés à Bordeaux Gérant du Groupement forestier du Pont de Bern
. Mandat social : Gérant de CHRISTIAN MARTIN ET ASSOCIES SARL.
Titulaire de 247 titres au nominatif au 28 février 2013
Les mandats sociaux indiqués ci-dessus sont exercés à l'extérieur des sociétés du Groupe Gascogne.
Les membres du Conseil d'administration détiennent ensemble 1 348 actions au nominatif au 28 février 2013.
Le 28 septembre 2012, Frédéric DOULCET, Président-Directeur Général a signé un contrat d'assistance opérationnelle avec DIRIGEANTS et INVESTISSEURS. Ce contrat a pris effet au 1er octobre 2012 pour une durée non définie. Cette mission a été confiée à Patrick BORDESSOULE nommé DIRECTEUR GENERAL OPERATIONNEL du Groupe. Outre la direction financière, il est le manager des activités.
Son expérience dans la gestion de situations complexes lui permet d'assurer le suivi et le développement des actions visant à améliorer les performances opérationnelles du Groupe.
Depuis son arrivée, il réunit mensuellement un Comité exécutif composé des Directeurs opérationnels des trois activités du groupe : Bois – Papier/Sacs – Complexes, et du contrôleur financier groupe.
Ponctuellement d'autres responsables du Groupe peuvent participer aux réflexions/décisions (par exemple, les Directeurs des ressources humaines).
A la connaissance de la société, depuis leur nomination :
A la connaissance de la société, un administrateur en nom propre est commun avec le Conseil d'administration de la société EEM, actionnaire principal. Cet administrateur s'est d'ailleurs déclaré non-indépendant.
Si lors d'une décision au Conseil d'administration de Gascogne, un conflit d'intérêt pouvait naître, l'administrateur concerné ne prendrait pas part au vote.
Au 31 décembre 2012, le capital social est composé de 1 993 963 actions de 5 € de nominal. A cette même date, l'autocontrôle est de 40 206 actions.
Ci-dessous évolution du capital social :
| Exercice | Opérations en euros | Capital social en euros |
Nombre d'actions de 15 € de |
Droits de vote double |
||
|---|---|---|---|---|---|---|
| nominal | ||||||
| Nature | Montants | |||||
| 01/01/2007 | 29 255 670 | 1 950 378 | ||||
| levées d'options | Augmentation de capital | 647 400,00 | 43 160 | |||
| prime d'émission | 2 196 040,40 | |||||
| 31/12/2007 | 29 903 070 | 1 993 538 | 594 345 | |||
| levées d'options | Augmentation de capital | 6 375,00 | 425 | |||
| prime d'émission | 21 615,50 | |||||
| 29 909 445 | 1 993 963 | |||||
| 31/12/2008 | 29 909 445 | 1 993 963 | 587 179 | |||
| 31/12/2009 | 29 909 445 | 1 993 963 | 901 738 | |||
| 31/12/2010 | 29 909 445 | 1 993 963 | 1 172 033 | |||
| 31/12/2011 | 29 909 445 | 1 993 963 | 1 089 153 | |||
| 05/06/2012 | réduction de la valeur nominale de 15 € à 5 € | 19 939 630,00 | 9 969 815 | 1 993 963 | ||
| 31/12/2012 | 9 969 815 | 1 993 963 | 634 607 |
Conformément à la décision de l'Assemblée générale du 5 juin 2012, la valeur nominale des actions a été réduite de 15 à 5 €, modifiant ainsi le capital social de 29 909 445 € à 9 969 815 €.
Le montant de cette réduction de 19 939 630 € a été affecté à un compte prime d'émission.
Il n'existe plus d'options de souscription d'actions ou d'actions gratuites susceptibles de modifier le capital social.
Au 31 décembre 2012, le capital de la société était composé de 1 993 963 actions au nominal de 5 € et de 2 628 570 droits de vote.
A la date de rédaction du présent rapport, le nombre d'actions composant le capital est de 1 993 963. Compte tenu de l'existence du droit de vote double pour les actions détenues en compte nominatif depuis plus de 3 ans (article 13 des statuts), le nombre total de droits de vote théorique s'établit à 2 524 553 au 28 février 2013. Le nombre de droits de vote réel est de 2 484 347 compte tenu de l'autocontrôle qui s'établit à 40 206 titres.
| 28 février 2013 | 28 février 2012 | 28 février 2011 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actionnaires | Nombre d'actions |
% du capital |
droits de vote |
% des DV |
Nombre d'actions |
% du capital |
droits de vote |
% des DV |
Nombre d'actions |
% du capital |
droits de vote |
% des DV |
| EEM | 575 412 | 28,86% | 756 412 | 29,96% | 575 617 | 28,87% | 860 617 | 29,76% | 536 806 | 26,92% | 1 048 612 |
33,12% |
| Groupe BNP | 145 265 | 7,29% | 145 265 | 5,75% | 145 265 | 7,29% | 266 528 | 9,22% | 121 263 | 6,08% | 277 104 | 8,75% |
| Meysset Developpement | 103 193 | 5,18% | 206 386 | 8,18% | 103 193 | 5,18% | 206 386 | 7,14% | 103 193 | 5,18% | 205 693 | 6,50% |
| Groupe Société Générale |
102 645 | 5,15% | 205 290 | 8,13% | 102 645 | 5,15% | 205 290 | 7,10% | 102 645 | 5,15% | 205 290 | 6,48% |
| Tocqueville Finances | 0 | 0 | 168 823 | 8,47% | 303 753 | 10,50% | 205 323 | 10,30% | 369 342 | 11,67% | ||
| Echiquier | 0 | 0 | 36 241 | 1,82% | 36 241 | 1,25% | 109 000 | 5,47% | 109 000 | 3,44% | ||
| FCPE GASCOGNE INVESTISSEMENT |
90 470 | 4,54% | 161 970 | 6,42% | 72 000 | 3,61% | 143 500 | 4,96% | 72 600 | 3,64% | 145 200 | 4,59% |
| WYSER PRATTE (*) | 88 785 | 4,45% | 72 321 | 2,86% | 38 175 | 1,91% | 38 175 | 1,32% | 49 850 | 2,50% | 49 850 | 1,57% |
| SIS SEGAINTERSETTLE AG - OLTEN - SUISSE |
65 067 | 3,26% | 65 067 | 2,58% | 38 400 | 1,93% | 38 400 | 1,33% | 24 202 | 1,21% | 24 202 | 0,76% |
| DRT | 45 126 | 2,26% | 90 252 | 3,57% | 45 126 | 2,26% | 90 252 | 3,12% | 45 126 | 2,26% | 90 252 | 2,85% |
Identité des principaux actionnaires connus :
(*)le bureau de l'Assemblée générale du 5 juin 2012 a décidé de limiter les droits de vote à 72 321 jusqu'au 5 juin 2014 compte tenu des déclarations de franchissement de seuil non effectuées
| Seuils | Capital | Droits de vote |
|---|---|---|
| Plus de 5% | Compagnie d'Investissement de Paris | Compagnie d'Investissement de Paris |
| Société Générale | Société Générale | |
| Meysset Développement | Meysset Développement | |
| FCPE Gascogne Investissement | ||
| Plus de 10% | ||
| Plus de 20% | ||
| Plus de 25% | Electricité et Eaux de Madagascar | Electricité et Eaux de Madagascar |
| Plus de 30% |
| Seuils | Capital | Droits de vote |
|---|---|---|
| Moins de 5% | Tocqueville Finances | Tocqueville Finances |
| Moins de 10% | Tocqueville Finances | |
| Moins de 20% | ||
| Moins de 25% | ||
| Moins de 30% | Electricité et Eaux de Madagascar |
Au 31 décembre 2012, la société détenait 52 245 actions Gascogne SA de valeur nominale 5 € et représentant une valeur brute de 283 691 €, dont 12 039 actions consacrées à la liquidité des actions au travers du contrat de liquidité. Aucune action d'autocontrôle n'a été achetée ou vendue hors du contrat de liquidité.
Les objectifs du programme de rachat d'actions en cours sont rappelés ci-dessous :
A la connaissance de la société au 28 février 2013, aucun pacte d'actionnaires n'est actuellement en cours et aucun actionnaire, autre que ceux mentionnés ci-dessus, ne détient plus de 2,5 % du capital ou des droits de vote.
L'Assemblée générale du 5 juin 2012 a autorisé les rachats d'actions mais à la date de rédaction du présent rapport, cette autorisation n'a pas été utilisée. Au 28 février 2013, l'autocontrôle représente 40 206 actions, hors contrat de liquidité, soit 2,02 % du capital.
Les augmentations de capital et les émissions d'obligations autorisées en cours figurent dans le tableau ci-après :
| A.G. du | Compétence | Délégation | Durée |
|---|---|---|---|
| 28 juin 2011 | Ordinaire | Emission d'obligations privées réservées au personnel par l'intermédiaire des FCP (5 000 000 €) |
2 ans |
Cette autorisation n'a pas été utilisée à la date de rédaction du présent rapport.
L'Assemblée générale du 5 juin 2012 a autorisé, dans sa huitième résolution, le Conseil d'administration a procédé à une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription pour une période de 26 mois. Le montant maximal autorisé a été fixé à vingt millions d'euros.
Le capital social peut être augmenté, réduit ou amorti dans les conditions prévues par la loi.
Au 31 décembre 2012, le Conseil n'a pas utilisé cette autorisation.
En 2012, les titres Gascogne SA , code EUROCLEAR FR0000000124414 sont référencés sur l'Eurolist d'Euronext compartiment C.
| Nombre de titres | Capitaux | Cours extrêmes | ||
|---|---|---|---|---|
| Mois | échangés | (millions d'euros) | plus haut (euros) | plus bas (euros) |
| 2012 | ||||
| Janvier | 37 936 | 0,89 | 24,50 | 21,56 |
| Février | 27 734 | 0,58 | 22,23 | 19,50 |
| Mars | 26 515 | 0,51 | 22,00 | 18,22 |
| Avril | 23 753 | 0,44 | 19,09 | 17,13 |
| Mai | 9 995 | 0,15 | 17,20 | 14,00 |
| Juin | 19 407 | 0,26 | 16,20 | 11,12 |
| Juillet | 37 434 | 0,37 | 11,89 | 7,86 |
| Août | 61 771 | 0,43 | 8,40 | 6,31 |
| Septembre | 61 335 | 0,37 | 6,66 | 4,50 |
| Octobre | 185 585 | 0,78 | 5,12 | 3,32 |
| Novembre | 462 419 | 1,99 | 6,19 | 2,50 |
| Décembre | 176 574 | 0,97 | 5,84 | 5,06 |
| 2013 | ||||
| Janvier | 115 007 | 0,58 | 5,35 | 4,75 |
| Février | 77 257 | 0,30 | 4,87 | 3,32 |
| Mars | 78 110 | 0,27 | 3,59 | 3,14 |
Cours de clôture au 31 décembre 2012 : 5,34 €
Conformément aux dispositions de la loi NRE, nous portons à votre connaissance les informations relatives aux salariés et mandataires sociaux du Groupe Gascogne, bénéficiaires d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice 2012 (il n'existe pas actuellement d'options d'achat d'actions) :
Aucun salarié ni aucun mandataire social n'a bénéficié d'attribution d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice,
Aucun salarié ni aucun mandataire social n'a levé d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice.
Il n'y a pas eu d'attribution d'actions gratuites au cours de l'exercice.
Le reporting social vise à collecter les informations sociales dans chacune des entités afin de les consolider au niveau de chaque branche puis au niveau du Groupe.
L'exercice de reporting répond à un double objectif de pilotage interne et de communication externe, l'objectif principal restant l'obtention rapide d'informations fiables et pertinentes sur les indicateurs sociaux du Groupe.
La communication et la diffusion des informations sociales s'inscrit dans le contexte réglementaire de la loi NRE (Nouvelles Régulations Economiques) et la loi Grenelle 2.
En 2012, le Groupe a choisi de faire vérifier par l'un de ses Commissaires aux comptes, KPMG Audit, une sélection d'indicateurs sociaux sur le périmètre France à un niveau d'assurance modéré5 . Ces indicateurs sont identifiés par le signe dans les tableaux figurant des pages 24 à 28 du présent rapport. La nature des travaux réalisés et les conclusions de ces travaux sont présentées dans le rapport d'examen figurant en page 140.
Le périmètre de consolidation du reporting social englobe toutes les sociétés consolidées au 31/12, dès lors qu'elles sont détenues à plus de 50% par le Groupe.
L'année 2012 a été marquée par la cession de Gascogne Laminates Switzerland. Ainsi selon les règles de reporting définies par le Groupe, cette société n'est pas prise en compte pour l'année 2012 dans le périmètre de consolidation.
Toutes les entités consolidées sont inclues dans le périmètre de reporting social 2012. Les données 2011 des tableaux d'indicateurs sociaux sont communiquées sur un périmètre comparable à 2012.
La période retenue pour le reporting annuel est l'année civile (du 1er janvier au 31 décembre).
Un correspondant social est désigné dans chacune des branches du Groupe. Il a pour mission d'organiser la collecte d'informations dans chaque entité, de centraliser et de consolider les données collectées au niveau de la branche. Il est responsable de la fiabilité et de la justesse des données transmises au Groupe.
Au niveau Groupe, un coordinateur et un contrôleur interne sont en charge de l'animation du réseau, du suivi du reporting et de la consolidation des informations.
Afin d'harmoniser la remontée et la consolidation d'information, le reporting repose sur une matrice commune à l'ensemble des branches du Groupe. Cette matrice, partagée par l'ensemble des correspondants sociaux, est disponible sous tableau Excel. Exhaustive et détaillée, elle répond à l'ensemble des besoins en informations sociales du Groupe et sert de Rapport annuel unique pour tout échange Groupe/Filiales.
Le reporting social au niveau Groupe existe depuis 2002.
Certains indicateurs ont été revus en 2012 afin de répondre aux exigences de la loi Grenelle 2.
A l'exception des indicateurs relatifs aux effectifs, les informations relatives aux effectifs étrangers de la branche Papier et de la société Kris Duff Management ne sont pas consolidées car non disponibles.
Le périmètre des indicateurs mentionnés ci-après se limite à la France en raison des obligations d'enregistrement légales différentes à l'étranger :
Organisation du temps de travail,
5 Les travaux d'examen ont été menés conformément à la norme ISAE 3000 (International Standards for Assurance Engagements), spécifique à la vérification des données extra-financières.
Le processus de collecte des données relatives aux entités situées à l'international est en cours de fiabilisation.
L'objectif de cet indicateur est d'avoir une information exhaustive, détaillée, fiable et homogène des effectifs au niveau du Groupe.
Sont comptabilisés les effectifs en CDD et CDI. Les intérimaires, stagiaires et absences longues durées ne sont pas pris en compte dans cet indicateur.
Les salariés expatriés sont pris en compte dans les effectifs de la société d'accueil.
Mouvements du personnel
Il s'agit de présenter le nombre d'entrées et sorties au niveau français.
On comptabilise 3 sortes d'entrées différentes : les embauches, les arrivées suite à des mutations entre les filiales du Groupe et le changement de nature de contrat comme par exemple la titularisation de contrats à durée déterminée en contrats à durée indéterminée.
Les embauches CDI et CDD concernent l'intégration à l'effectif de toute personne ne bénéficiant pas d'un contrat de travail préalable ni avec la société considérée ni avec d'autres sociétés du Groupe.
On comptabilise 5 sortes de sorties différentes : les démissions, les licenciements, les départs en retraite, les départs suite à des mutations entre les filiales du Groupe et le changement de nature. Les ruptures conventionnelles sont comptabilisées en tant que licenciements.
Taux d'absentéisme (motifs d'absence, calcul des heures théoriques)
L'objectif de cet indicateur est de présenter le taux d'absentéisme des effectifs.
Le taux d'absentéisme est obtenu en appliquant la formule suivante :
Total Heures d'absence / Heures théoriquement travaillées hors Congés Payés.
Le « Total Heures d'absence » recouvre les heures d'absence maladie, les heures d'absence liées aux accidents du travail et accidents de trajet, ainsi que les heures d'absence « non autorisées ».
Les « Heures théoriquement travaillées hors Congés Payés » correspondent à la définition suivante :
Heures théoriquement travaillées sur la période considérée moyenne annuelle de travail effectif.
La moyenne annuelle de travail effectif prend en compte la moyenne de jours de congés payés annuels par individu. Cette valeur ne se calcule pas par individu mais doit être déterminée pour l'ensemble des salariés, entre 25 et 27 jours par an en fonction des jours de fractionnement (selon les entités et les conventions collectives de chacune des branches).
Ces indicateurs ont pour objectif de rendre compte de la sécurité dans les différentes entités du Groupe. Seuls les effectifs inscrits sont concernés par ce reporting sécurité. La prise en charge des accidents concernant des effectifs extérieurs est assurée par l'organisme prestataire (agences d'intérim ou écoles) et n'est donc pas reportée.
Sont pris en compte les accidents de travail avec arrêt supérieur à 24 heures. Les accidents mortels sont inclus.
Les journées perdues pour cause d'accident sont comptabilisées en jours calendaires.
Le taux de gravité exprime le nombre de journées perdues pour cause d'accident pour 1000 heures de travail réalisées. Le taux de fréquence des accidents du travail exprime le rapport entre le nombre d'accidents avec arrêt et le temps de travail réel en million d'heures.
Des contrôles mensuels et annuels sont réalisés dans le but de s'assurer de la cohérence et de l'intégrité des données reportées par les différentes entités.
Les données vérifiées en 2012 par KPMG en assurance modérée sont signalées par le signe dans les tableaux suivants.
| CDD | CDI | TOTAL | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | ||||
| Société mère France | 2 | 1 | | 28 | 24 | | 30 | 25 | |
| Total Société mère | 2 | 1 | 28 | 24 | 30 | 25 | |||
| Activité Bois France | 18 | 8 | | 544 | 552 | | 562 | 560 | |
| Activité Bois Etranger | 0 | 7 | 7 | 7 | 7 | ||||
| Total Activité Bois | 18 | 8 | 551 | 559 | 569 | 567 | |||
| Activité Papier France | 8 | 14 | | 502 | 489 | | 510 | 503 | |
| Activité Papier Etranger | 0 | 5 | 4 | 5 | 4 | ||||
| Total Activité Papier | 8 | 14 | 507 | 493 | 515 | 507 | |||
| Activité Sacs France | 5 | 8 | | 317 | 337 | | 322 | 345 | |
| Activité Sacs Etranger | 16 | 16 | 207 | 170 | 223 | 186 | |||
| Total Activité Sacs | 21 | 24 | 524 | 507 | 545 | 531 | |||
| Activité Complexes France | 9 | 10 | | 350 | 345 | | 359 | 355 | |
| Activité Complexes Etranger | 14 | 2 | 130 | 138 | 144 | 140 | |||
| Total Activité Complexes | 23 | 12 | 480 | 483 | 503 | 495 | |||
| Total Groupe France | 42 | 41 | | 1 741 | 1 747 | | 1 783 | 1 788 | |
| Total Groupe Etranger | 30 | 18 | 349 | 319 | 379 | 337 | |||
| Total Groupe | 72 | 59 | 2 090 | 2 066 | 2 162 | 2 125 |
| HOMMES | FEMMES | TOTAL | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | ||||
| Société mère France | 16 | 14 | | 14 | 11 | | 30 | 25 | |
| Total Société mère | 16 | 14 | 14 | 11 | 30 | 25 | |||
| Activité Bois France | 420 | 420 | | 142 | 140 | | 562 | 560 | |
| Activité Bois Etranger | 6 | 6 | 1 | 1 | 7 | 7 | |||
| Total Activité Bois | 426 | 426 | 143 | 141 | 569 | 567 | |||
| Activité Papier France | 452 | 450 | | 58 | 53 | | 510 | 503 | |
| Activité Papier Etranger | 2 | 2 | 3 | 2 | 5 | 4 | |||
| Total Activité Papier | 454 | 452 | 61 | 55 | 515 | 507 | |||
| Activité Sacs France | 278 | 302 | | 44 | 43 | | 322 | 345 | |
| Activité Sacs Etranger | 184 | 160 | 39 | 26 | 223 | 186 | |||
| Total Activité Sacs | 462 | 462 | 83 | 69 | 545 | 531 | |||
| Activité Complexes France | 293 | 288 | | 66 | 67 | | 359 | 355 | |
| Activité Complexes Etranger | 113 | 114 | 31 | 26 | 144 | 140 | |||
| Total Activité Complexes | 406 | 402 | 97 | 93 | 503 | 495 | |||
| Total Groupe France | 1 459 | 1 474 | | 324 | 314 | | 1 783 | 1 788 | |
| Total Groupe Etranger | 305 | 282 | 74 | 55 | 379 | 337 | |||
| Total Groupe | 1 764 | 1 756 | 398 | 369 | 2 162 | 2 125 |
6 Les données 2011 des indicateurs sociaux sont communiquées sur un périmètre comparable à 2012, soit hors Gascogne Laminates Switzerland.
| HOMMES | FEMMES | TOTAL | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | ||||
| Société mère France | 16 | 14 | | 14 | 11 | | 30 | 25 | |
| Total Société mère | 16 | 14 | 14 | 11 | 30 | 25 | |||
| Activité Bois France | 420 | 420 | | 142 | 140 | | 562 | 560 | |
| Activité Bois Etranger | 6 | 6 | 1 | 1 | 7 | 7 | |||
| Total Activité Bois | 426 | 426 | 143 | 141 | 569 | 567 | |||
| Activité Papier France | 452 | 450 | | 58 | 53 | | 510 | 503 | |
| Activité Papier Etranger | 2 | 2 | 3 | 2 | 5 | 4 | |||
| Total Activité Papier | 454 | 452 | 61 | 55 | 515 | 507 | |||
| Activité Sacs France | 278 | 302 | | 44 | 43 | | 322 | 345 | |
| Activité Sacs Etranger | 184 | 160 | 39 | 26 | 223 | 186 | |||
| Total Activité Sacs | 462 | 462 | 83 | 69 | 545 | 531 | |||
| Activité Complexes France | 293 | 288 | | 66 | 67 | | 359 | 355 | |
| Activité Complexes Etranger | 113 | 114 | 31 | 26 | 144 | 140 | |||
| Total Activité Complexes | 406 | 402 | 97 | 93 | 503 | 495 | |||
| Total Groupe France | 1 459 | 1 474 | | 324 | 314 | | 1 783 | 1 788 | |
| Total Groupe Etranger | 305 | 282 | 74 | 55 | 379 | 337 | |||
| Total Groupe | 1 764 | 1 756 | 398 | 369 | 2 162 | 2 125 |
| Moins de 25 | De 25 à 34 | De 35 à 44 | De 45 à 54 | De 55 à 64 | De 65 à 74 | Total | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ans | ans | ans | ans | ans | ans | |||||||||
| H | F | H | F | H | F | H | F | H | F | H | F | H | F | |
| Société mère | 1 | 3 | 3 | 3 | 3 | 4 | 4 | 3 | 1 | 13 | 12 | |||
| Activité Bois | 16 | 2 | 51 | 17 | 115 | 39 | 189 | 52 | 48 | 30 | 1 | 420 | 140 | |
| Activité Papier (*) | 22 | 71 | 8 | 140 | 9 | 145 | 13 | 61 | 10 | 439 | 40 | |||
| Activité Sacs | 14 | 1 | 91 | 8 | 99 | 15 | 73 | 12 | 25 | 7 | 302 | 43 | ||
| Activité Complexes | 12 | 4 | 74 | 15 | 81 | 12 | 98 | 25 | 23 | 11 | 288 | 67 | ||
| Total Groupe France |
64 | 8 | 290 | 51 | 438 | 78 | 509 | 106 | 160 | 59 | 1 | 1 462 | 302 |
(*) Les informations du site de production Depland (24 salariés) étant indisponibles, elles ne sont pas consolidées dans ce tableau. Le processus de collecte des données "répartition par effectifs par tranche d'âge et par sexe" pour cette entité de la branche Papier est en cours de fiabilisation
| De 0 à 10 ans | De 11 à 20 ans | De 21 à 30 ans | Plus de 30 ans | TOTAL | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | |
| Société mère France | 19 | 12 | 5 | 7 | 4 | 4 | 2 | 2 | 30 | 25 |
| Total Société mère | 19 | 12 | 5 | 7 | 4 | 4 | 2 | 2 | 30 | 25 |
| Activité Bois France | 201 | 208 | 131 | 116 | 163 | 165 | 67 | 71 | 562 | 560 |
| Activité Bois Etranger | 4 | 4 | 3 | 3 | 7 | 7 | ||||
| Total Activité Bois | 205 | 212 | 134 | 119 | 163 | 165 | 67 | 71 | 569 | 567 |
| Activité Papier France | 194 | 192 | 111 | 113 | 147 | 141 | 58 | 57 | 510 | 503 |
| Activité Papier Etranger | 5 | 4 | 5 | 4 | ||||||
| Total Activité Papier | 199 | 196 | 111 | 113 | 147 | 141 | 58 | 57 | 515 | 507 |
| Activité Sacs France | 167 | 190 | 74 | 75 | 54 | 59 | 27 | 21 | 322 | 345 |
| Activité Sacs Etranger | 86 | 79 | 18 | 21 | 82 | 60 | 37 | 26 | 223 | 186 |
| Total Activité Sacs | 253 | 269 | 92 | 96 | 136 | 119 | 64 | 47 | 545 | 531 |
| Activité Complexes France | 197 | 186 | 50 | 59 | 74 | 74 | 38 | 36 | 359 | 355 |
| Activité Complexes | ||||||||||
| Etranger (hors KDM) | 47 | 42 | 40 | 31 | 50 | 49 | 7 | 18 | 144 | 140 |
| Total Activité Complexes | 244 | 228 | 90 | 90 | 124 | 123 | 45 | 54 | 503 | 495 |
| Total Groupe France | 778 | 788 | 371 | 370 | 442 | 443 | 192 | 187 | 1 783 | 1 788 |
| Total Groupe Etranger | 142 | 129 | 61 | 55 | 132 | 109 | 44 | 44 | 379 | 337 |
| Total Groupe | 920 | 917 | 432 | 425 | 574 | 552 | 236 | 231 | 2 162 | 2 125 |
| Taux d'emploi des travailleurs handicapés 2012 |
|
|---|---|
| Société mère | 1,84% |
| Activité Bois | 6,00% |
| Activité Papier | 6,25% |
| Activité Sacs | 1,61% |
| Activité Complexes | 5,95% |
| Embauches 2012 |
Licenciements 2012 |
|
|---|---|---|
| Société mère | 1 | 1 |
| Activité Bois | 69 | 15 |
| Activité Papier | 39 | 3 |
| Activité Sacs | 52 | 6 |
| Activité Complexes | 19 | |
| Total Groupe France | 180 | 25 |
| Pourcentage de salariés en cycles 2012 |
|
|---|---|
| Activité Bois | 39,00% |
| Activité Papier | 60,00% |
| Activité Sacs | 53,00% |
| Activité Complexes | 64,00% |
Ces résultats sont la preuve du caractère industriel des métiers de Gascogne. Les salariés de la société mère sont tous à la journée.
| 2011 | 2012 | |||
|---|---|---|---|---|
| Société mère France | 1,47 | 3,12 |
||
| Société mère | 1,47 | 3,12 | ||
| Activité Bois France | 6,57 | 5,69 |
||
| Activité Bois Etranger | 4,62 | 4,05 | ||
| Activité Bois | 6,55 | 5,75 | ||
| Activité Papier France | 5,00 | 5,03 |
||
| Activité Papier Etranger | Informations non disponibles | |||
| Activité Papier | 5,00 | 5,03 | ||
| Activité Sacs France | 4,52 | 5,01 |
||
| Activité Sacs Etranger | 4,48 | 4,80 | ||
| Activité Sacs | 4,50 | 4,93 | ||
| Activité Complexes France | 5,79 | 5,40 |
||
| Activité Complexes Etranger (hors KDM) | 7,08 | 7,91 | ||
| Activité Complexes | 6,17 | 6,08 | ||
| Groupe France | 5,57 | 5,34 |
||
| Groupe Etranger | 6,38 | 6,31 | ||
| Groupe | 5,49 | 5,41 |
| 2011 | 2012 | |
|---|---|---|
| Société mère France | ||
| Total Société mère | ||
| Activité Bois France | 25 | 23 |
| Activité Bois Etranger | ||
| Total Activité Bois | 25 | 23 |
| Activité Papier France | 18 | 14 |
| Activité Papier Etranger | Informations non disponibles |
|
| Total Activité Papier | 18 | 14 |
| Activité Sacs France | 11 | 21 |
| Activité Sacs Etranger | 5 | 4 |
| Total Activité Sacs | 16 | 25 |
| Activité Complexes France | 17 | 7 |
| Activité Complexes Etranger (hors KDM) | 2 | 2 |
| Total Activité Complexes | 19 | 9 |
| Total Groupe France | 71 | 65 |
| Total Groupe Etranger | 7 | 6 |
| Total Groupe | 78 | 71 |
(*) La société mère n'ayant enregistré aucun accident en 2012, elle n'est pas incluse dans le périmètre de ces indicateurs.
Au début des années 20, quelques grands investisseurs envisagent de transformer l'économie forestière grâce à l'implantation de papeteries. A cette époque, le massif forestier landais a atteint sa maturité et les ressources en bois sont immenses. La disparition des anciens débouchés tels que les produits résineux, les poteaux de mines, les traverses de chemin de fer entraîne la nécessité d'en trouver des nouveaux. Des sylviculteurs s'associent alors et créent en 1925 au cœur du massif landais Papeteries de Gascogne (Mimizan - 40).
Aujourd'hui le Groupe reste très attaché à ses racines forestières. Pour preuve, près de 2 salariés sur 3 travaillent dans le département des Landes.
Au 31 décembre 2012, le Groupe est présent dans 7 pays, 84% de ses effectifs sont en France et répartis dans 5 régions et 8 départements. La région Aquitaine concentre à elle seule près de 75% des salariés de Gascogne.
7 : Donnée vérifiée en 2012 par KPMG (assurance modérée).
En 2012, le Groupe a perdu près de 150 emplois en lien avec la cession de Gascogne Laminates Switzerland (111 emplois) et la réduction des effectifs de Gascogne Sack Deutschland.
Après plusieurs années d'amélioration des résultats sécurité, l'année 2012 est endeuillée par un accident mortel sur le site de Gascogne Paper et deux accidents graves sur le site de Gascogne Sack Mimizan.
La sécurité est plus que jamais un axe de travail prioritaire pour les équipes de Gascogne. Le caractère industriel et fortement accidentogène des métiers du Groupe incite les équipes à améliorer de façon continue les démarches sécurité.
La politique Sécurité du Groupe, en place depuis 2007, repose sur l'implication de tous (encadrement, opérateurs, animateurs et responsables sécurité, représentants du personnel, institutions), le travail de groupe (inter et intra activités), des visites hiérarchiques de sécurité, des observations sécurité et des audits internes. De plus, chaque nouveau salarié bénéficie d'un accueil sécurité adapté à ses missions.
En matière de Santé-Sécurité-Environnement, le Groupe agit durablement pour prévenir les risques professionnels et notamment les troubles musculo-squelettiques liés au caractère industriel des métiers Gascogne. Des actions ont été mises en place dans les différents sites de production : des travaux ont été menés avec des ergonomes, des postes de travail ont été adaptés et des formations Gestes et Postures sont régulièrement proposées aux salariés.
Le système d'évaluation des risques professionnels est actualisé annuellement par les responsables sécurité.
Au cours des deux dernières années, chaque branche du Groupe s'est dotée d'un « Plan en faveur de la Prévention de la Pénibilité ».
Ce dossier, traité de façon participative, a permis de valoriser l'existant et de donner des axes de travail pour les années à venir. Un plan d'actions ou un accord d'entreprise « Pénibilité » a été défini pour une période de 3 ans. Ce document, articulé autour d'un plan d'actions et de moyens clairement définis, a fait l'objet d'une consultation des CHSCT8 et CE9 avec avis favorables de la plupart des instances.
Les résultats des contrats Santé et Prévoyance ont été présentés en 2012 à l'ensemble des organisations syndicales des différentes branches de Gascogne, dont les représentants composent la Commission de Suivi de la Prévoyance Santé (CSPS) au niveau du Groupe.
Au vu du déséquilibre des contrats, la CSPS a confié à un spécialiste un appel d'offres dans le but de rechercher les meilleures conditions de renouvellement des couvertures accordées au personnel.
Finalement, à l'automne 2012, et suite à des enquêtes de satisfaction attestant de la qualité du service rendu, les contrats et le gestionnaire ont été maintenus : les garanties pour le personnel sont préservées et les tarifs subissent une hausse raisonnable pour compenser en particulier les taxes nouvelles de l'état.
Ce projet a permis de rappeler l'importance de la responsabilité de chacun dans l'équilibre des régimes collectifs. Les débats ont mis en évidence la difficulté et le coût additionnel du risque en cas de changement de gestion et/ou de dénonciation de contrat.
Le développement des compétences et leur reconnaissance s'inscrivent dans une politique globale du travail qui permet autant d'assurer la contribution des salariés aux résultats des entreprises que leur développement et intérêt personnel au travail.
Les différentes branches du Groupe s'inscrivent dans des démarches volontaristes, dans un souci d'harmonisation des pratiques et de développement des compétences afin de favoriser l'employabilité des collaborateurs.
En 2012, la démarche GPEC s'est poursuivie avec notamment la définition des référentiels et compétences relatifs aux métiers de l'Informatique et de la Qualité-Hygiène-Sécurité-Environnement.
Parallèlement, les entretiens professionnels et outils associés ont été déployés dans les différentes branches du Groupe.
8 Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail
9 Comité d'Entreprise
La négociation triennale menée cette année avec les partenaires sociaux sur la GPEC a permis de :
La formation se déploie dans les activités dans le cadre de leur plan de formation et comprend notamment des formations techniques métiers et le recours aux périodes de professionnalisation.
Les partenaires sociaux sont consultés lors de l'établissement des orientations formation. L'élaboration du plan de formation donne lieu à des discussions lors des commissions Emploi Formation et lors de réunions des CE.
Sur l'année 2012, les salariés français ont suivi un total de 27 085 heures de formation.
| Périmètre France | Nombre total d'heures de formation suivies en 2012 |
||
|---|---|---|---|
| Activité Bois | 507 | ||
| Activité Papier | 9 885 | ||
| Activité Sacs | 4 346 | ||
| Activités Complexes | 12 347 | ||
| Total | 27 085 |
Le site de Gascogne Laminates Dax a construit un plan de formation d'une ampleur sans précédent pour le personnel de production et de maintenance amené à travailler sur la nouvelle machine M02. Ce plan représente près de 9000 heures de formation et est financé aux 2/3 par le Conseil Régional d'Aquitaine et l'Organisme Mutualisateur de la Branche Professionnelle.
Des formations techniques et pratiques seront dispensées à l'issue desquelles, les stagiaires passeront un CQP (Certificat de Qualification Professionnelle), diplôme de conducteur d'équipement de transformation reconnu au niveau de la branche d'activité.
Les contrats de professionnalisation et d'apprentissage sont pour Gascogne un véritable atout. Ils permettent l'intégration de nouveaux collaborateurs tout en assurant le transfert des compétences et la transmission des savoirs.
| Salaire / Chiffre d'affaires | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2011 2012 |
||||||
| Activité Bois | 16,3% | 17,7% | ||||
| Activité Papier | 21,2% 21,8% |
|||||
| Activité Sacs | 20,6% | 19,4% | ||||
| Activités Complexes | 17,5% | 18,5% |
Ces éléments montrent que le rapport Salaire sur Chiffre d'Affaires est resté globalement stable, et ce malgré les baisses conséquentes constatées dans les entreprises ayant été restructurées.
La société attache une attention particulière à la qualité des relations sociales et au développement du dialogue avec les partenaires sociaux. Lorsque des opérations de réorganisation pouvant avoir une conséquence sur les effectifs sont envisagées, les solutions à mettre en œuvre sont étudiées en concertation avec les syndicats et représentants du personnel, en conformité avec les dispositions légales. Des dispositifs adaptés sont prévus afin de favoriser les reclassements des salariés concernés au sein ou en dehors du Groupe.
En 2012, plusieurs accords ont été signés dans chacune des branches du Groupe :
| NAO10 | Pénibilité | Egalité hommes/femmes |
Intéressement | Polyvalence | |
|---|---|---|---|---|---|
| Branche Bois France | | | | | |
| Gascogne Paper | | | | | |
| Feutres Depland | | | |||
| Gascogne Sack Mimizan | | | | ||
| Gascogne Sack St-Herblain | | | | ||
| Gascogne Laminates Dax | Accord partiel |
Egalité de traitement – Promotion et respect des stipulations des conventions de l'OIT11
Le groupe Gascogne a adopté en 2005 une charte éthique diffusée à toutes ses entités.
Ce document, traduit en français, anglais et allemand est affiché dans toutes les unités du Groupe et est accessible sur l'intranet.
Gascogne s'engage à se « développer de manière rentable, au niveau mondial, en concentrant ses efforts sur la satisfaction de ses clients et sur le développement de son personnel. ». Les valeurs et principes qui animent le Groupe sont détaillés dans ce document.
La charte éthique est davantage considérée comme un guide plutôt qu'une déclaration de principe. En effet, chacun s'y réfère pour conduire le changement avec un comportement intègre et citoyen.
Le Groupe a également formalisé ses engagements en terme de développement durable : « Assurer le développement économique en préservant l'environnement et le progrès social ».
Par sa déontologie, son ouverture sociale, son implication et son investissement au niveau local, Gascogne s'attache à être un acteur économique exemplaire dans ses pratiques comme dans son comportement industriel et environnemental.
Enfin, le Groupe n'est pas implanté dans des zones à risque concernant le travail forcé ou le travail des enfants.
Créé en 1925 au cœur de la forêt landaise, le groupe Gascogne s'est développé et est aujourd'hui un acteur et employeur local français de premier ordre.
Fortement implanté en Aquitaine, avec près de 75% de ses effectifs, le Groupe s'attache à instaurer un dialogue régulier avec ses parties prenantes locales et mène des actions de sensibilisation envers tous les publics.
Le Groupe incite, au travers de relations avec le monde scolaire et étudiant, à la découverte de ses métiers et au partage de ses savoirs.
Leader sur ses marchés, Gascogne est un membre actif de nombreuses associations professionnelles.
Le site industriel de Mimizan, regroupant la papeterie de Gascogne Paper et la principale sacherie de Gascogne Sack, s'attache à dialoguer avec ses parties prenantes locales.
Un groupe de liaison, composé de représentants de la mairie, de l'Office de Tourisme de Mimizan ainsi que des associations locales de protection de l'environnement et d'utilisateurs de l'espace (surfeurs, chasseurs …) et un médecin se réunit 3 fois par an pour échanger avec des interlocuteurs de Gascogne Paper et Gascogne Sack sur des sujets environnementaux relatifs au site industriel de Mimizan.
De plus, les sites de production n'hésitent pas à ouvrir leurs portes, à l'instar de la papeterie de Mimizan qui organise de façon hebdomadaire durant la période estivale des visites guidées.
En 2011, Forestière de Gascogne a permis à des sylviculteurs de découvrir le site de Gascogne Wood Products Marmande spécialisé dans la construction Bois. Gascogne Paper et Gascogne Sack ont également accueilli familles et amis de salariés.
En 2012, dans le cadre des Journées du Patrimoine, le site Feutres Depland a ouvert ses portes aux populations et sociétés locales, aux fournisseurs, aux clients. Les salariés ont ainsi eu l'occasion de faire découvrir leur lieu de travail, leur métier et de mettre en avant leur expertise.
10 Négociations Annuelles Obligatoires : les NAO ont pour objectif de rechercher tous les ans un accord avec les représentants du personnel sur l'organisation du temps de travail et les augmentations salariales.
11 Organisation Internationale du Travail
Le Groupe est représenté dans de nombreuses organisations professionnelles et joue un rôle actif dans celles liées à la filière Bois Papier Emballage.
Forestière de Gascogne, membre de l'association PEFC Aquitaine, dont elle occupe la présidence depuis 2012, est un acteur engagé dans la gestion durable des forêts.
Elle participe au renforcement ainsi qu'à l'adaptation aux réalités forestières locales des règles de gestion forestière durable. De ces actions découlent la rédaction de chartes d'engagement pour la gestion forestière durable, que les propriétaires et exploitants forestiers adhérents s'engagent à respecter.
En tant que membre actif de l'association Paper Mail (association de droit français), Gascogne Paper contribue à favoriser la production et l'utilisation d'enveloppes répondant aux exigences de l'écolabel NF Environnement.
Gascogne Paper participe également aux campagnes d'image de la Copacel pour mieux informer les leaders d'opinion de la réalité de l'industrie papetière et de son comportement environnemental.
En tant que leaders sur leurs marchés, Gascogne Sack et Gascogne Laminates participent activement dans des associations professionnelles en lien avec leurs métiers respectifs (Eurosac, Elipso …).
Des campagnes de sensibilisation sont menées par Gascogne. Le Groupe, soucieux de transmettre son savoir et sa passion prend part à des démarches pédagogiques. Ainsi les branches du Groupe participent à des salons étudiants afin de présenter et promouvoir les métiers Gascogne. Régulièrement des stagiaires et enseignants sont accueillis sur les sites de production. Des écoles sollicitent les différentes activités du groupe Gascogne pour des interventions, des visites, le plus souvent en lien avec des questions environnementales ou encore sur les débouchés de la forêt.
Gascogne Paper et Gascogne Sack Mimizan participent tous les ans à l'opération « Emballage Papier Carton en fête » organisée par Cofepac12 et distribuent aux écoles et collectivités locales du papier, nécessaire notamment à leurs ateliers de création et travaux d'arts plastiques.
Avec la participation à des démarches de communication ciblées, Gascogne souhaite sensibiliser le public au rôle prépondérant de la forêt pour l'homme.
Fidèle à ses racines forestières, Gascogne a participé à la création en 2005 au musée Graine de Forêt à Garein (40) au cœur des Landes. Destiné à un jeune public, le musée plonge les visiteurs dans l'univers de la forêt et de ses métiers.
A la suite de la tempête Klaus du 24 janvier 2009, Gascogne a lancé l'opération « Ensemble, replantons la forêt ». Cette opération se poursuit aujourd'hui et des replantations sont programmées en 2014 avec des clients de Gascogne Paper.
En 2012, Gascogne a collaboré à l'opération « Printemps des Landes » sur le thème de la forêt enchantée organisée par le Comité Départemental du Tourisme des Landes. Des conférences, expositions, démonstrations et ateliers pour enfants et adultes étaient organisés. A cette occasion, les participants se sont vus remettre des plants de pins, accompagnés d'une notice explicative sur la préservation du massif forestier, offerts par Gascogne.
L'année 2012 a également été marquée par le soutien de Gascogne à l'opération Initiatives Océanes « Rise Above Plastics13 » de Surfrider Foundation Europe.
La charte éthique adoptée par le Groupe en 2005 a permis de formaliser la vision et les valeurs de Gascogne. Le client, l'esprit d'entreprise, la sécurité et la santé, l'équité, l'environnement, le comportement citoyen, l'intégrité, les actionnaires sont autant de sujets clés qui ont fait l'objet d'engagements au niveau Groupe.
Gascogne s'engage ainsi, dans tous les pays où il exerce ses activités, à respecter les lois en vigueur et leur esprit. Ceci s'applique en particulier aux lois régissant la concurrence, la corruption, le travail et l'emploi. La signature d'un code de bonne conduite scelle l'engagement des membres de l'encadrement à respecter les règles de concurrence.
La prise en compte de la santé et la sécurité des consommateurs a conduit les sites de production à mettre en place des démarches actives de certifications (cf. partie environnement – Certifications et Démarches d'Amélioration Continue).
12 Comité français de l'Emballage Papier Carton
13 Réduisons notre empreinte plastique
Un des atouts de Gascogne est son intégration : cette particularité permet entre autre de sécuriser les approvisionnements du Groupe.
Lorsque les approvisionnements se font à l'extérieur du Groupe, Gascogne s'assure du respect par ses fournisseurs de règles environnementales et sociales. Des systèmes de cotation des fournisseurs sont en place dans chacune des branches, des audits peuvent également être menés.
Par ailleurs, le Groupe est très attaché à la certification PEFC.
La branche Bois s'assure du respect du cahier des charges PEFC par les exploitants de travaux forestiers, via notamment des visites sur chantiers. L'activité Sac s'assure quant à elle de l'origine non controversée du bois/papier grâce à la certification PEFC ou, le cas échéant, à travers la signature par les fournisseurs non PEFC d'une lettre d'engagement.
Toutes les options de souscriptions d'actions émises ces dernières années sont échues au 31 décembre 2012. Au cours de l'exercice, aucune option ni action gratuite n'ont été attribuées.
Au 31 décembre 2012, la participation des salariés dans le capital de la société se monte à 90 470 actions détenues par le Fonds Commun de Placement Gascogne Investissement, soit 4,54 % du capital et 6,16% des droits de vote.
Dans un souci de transparence envers ses parties prenantes et conformément à la réglementation, le groupe Gascogne a mis en place un processus de contrôle interne en vue d'assurer une gestion rigoureuse et efficace du Groupe. Le Conseil d'administration est composé, au 31 décembre 2012, de huit membres dont cinq sont indépendants. Les cinq administrateurs sur huit qui se sont déclarés indépendants, selon le rapport AFEP-MEDEF auquel le Conseil d'administration a décidé d'adhérer, sont :
Christophe ALLARD, Victoire BOISSIER, Gérard HIGUINEN, Eléonore JODER-TRETZ, Christian MARTIN.
Le Conseil d'administration compte deux femmes et six hommes.
Hormis l'administrateur représentant les actionnaires salariés, la proportion de deux femmes sur sept, est supérieur à l'objectif de 20% fixé par la loi.
Tous les administrateurs ont signé le règlement intérieur du Conseil.
Les trois Comités spécialisés : Comité de Stratégie, Comité des Comptes et Comité des Rémunérations et des Nominations, se réunissent régulièrement pour préparer les dossiers soumis au Conseil d'administration. Leurs rôles, extraits du règlement intérieur du Conseil d'administration, sont rappelés ci-dessous :
Il examine la stratégie du Groupe, la position de ses activités sur leur marché, étudie ses opportunités d'investissement interne et externe. Il est consulté sur tout projet d'acquisition ou de désinvestissement requérant l'accord du Conseil d'administration.
Ce Comité est composé de 5 membres : M. Christophe ALLARD, Mme Victoire BOISSIER, M. Gérard HIGUINEN, Mme Eléonore JODER-TRETZ, M. Christian MARTIN.
Le Président du Comité de Stratégie est M. Gérard HIGUINEN.
Une charte du Comité des Comptes définit son fonctionnement.
Le Comité des Comptes ne peut comprendre que les membres du Conseil d'administration, à l'exclusion de ceux exerçant des fonctions de direction. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières en matière financière ou comptable et être indépendant au regard des critères précisés et rendus publics par le Conseil d'administration. Le Président du Comité doit être un administrateur indépendant.
Le Comité des Comptes doit s'assurer que la Direction Générale dispose des moyens lui permettant d'identifier et de gérer les risques d'ordre économique, financier et juridique auxquels le Groupe, en France et à l'étranger, est confronté dans le cadre de ses opérations courantes ou exceptionnelles.
Il doit également s'assurer :
du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les Commissaires aux comptes,
de l'indépendance des Commissaires aux comptes.
Ce Comité, est composé de 3 membres : Mme Victoire BOISSIER, Mme Eléonore JODER-TRETZ, M. Christian MARTIN.
Le Président du Comité des Comptes est M. Christian. MARTIN, expert-comptable.
Une charte du Comité des Rémunérations et des Nominations définit son fonctionnement.
.Les plans de succession pour la Direction du Groupe,
.L'évolution de l'organisation de la Direction Générale,
.La fixation du montant des jetons de présence.
Il est informé de la politique de rémunération des principaux dirigeants non-mandataires sociaux.
Il peut être consulté sur toutes questions concernant le recrutement ou la promotion interne de cadres Il participe au processus de sélection des candidats Administrateurs en les rencontrant préalablement à leur nomination.
Ce Comité est composé de 3 membres : M. Christophe ALLARD, M. Jean DUCROQUET, M. Gérard HIGUINEN.
Le Président du Comité des Rémunérations et des Nominations est M. Christophe ALLARD.
Le Conseil d'administration s'est réuni treize fois au cours de l'exercice 2012, le Comité de Stratégie deux fois, le Comité des Comptes six fois et le Comité des Rémunérations et des Nominations deux fois.
Les rémunérations brutes versées aux cinq personnes les mieux rémunérées au cours de l'exercice 2012 s'élèvent à 881 323 €.
Les jetons de présence servis au titre de l'exercice 2012 au Conseil d'administration se sont élevés à 160 000 € dont 38 250 € pour la participation aux Comités spécialisés.
| François VITTOZ - Président Directeur Général jusqu'au 28 juin 2011 |
Montants au titre de l'exercice N | Montants au titre de l'exercice N-1 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| dus | versés | dus | versés | ||
| Rémunération fixe | 391 128 | 391 128 | |||
| Rémunération variable | 8 080 | 38 080 | |||
| Rémunération exceptionnelle | 376 974 | 376 974 | |||
| Jetons de présence | 0 | 0 | |||
| Avantages en nature (GSC) | 1 819 | 1 819 | |||
| Total | 778 001 | 808 001 |
La rémunération exceptionnelle versée en 2011 correspond aux indemnités de licenciement, conformément au contrat de travail de M. Vittoz
Aucune option ou aucune action n'a été attribuée aux mandataires sociaux au cours de l'exercice 2012.
| Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Frédéric DOULCET - Président-Directeur Général | l'exercice N | Montants au titre de | Montants au titre de l'exercice N-1 |
|||
| depuis le 29 juin 2011 | dus versés |
dus | versés | |||
| Rémunération fixe brute | 300 000 | 300 000 | 150 000 | 150 000 | ||
| Rémunération variable | 0 | 0 | ||||
| Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | ||||
| Jetons de présence | 0 | 0 | 10 818 | 10 818 | ||
| Avantages en nature (véhicule) | 4 128 | 4 128 | 1 204 | 1 204 | ||
| Avantages en nature (GSC) | 8 811 | 8 811 | 2 590 | |||
| Total | 312 939 | 312 939 | 164 612 | 164 612 |
| Giselin BRUNEL - Chef de projet Gascogne Paper, | l'exercice N | Montants au titre de | Montants au titre de l'exercice N-1 |
||
|---|---|---|---|---|---|
| administrateur représentant les actionnaires salariés depuis le 29 juin 2011 |
dus | versés | dus | versés | |
| Rémunération fixe brute | 58 529 | 58 529 | 31 611 | 31 611 | |
| Rémunération variable | 2 293 | 1 977 | 1 977 | ||
| Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | |||
| Jetons de présence (*) | 18 032 | 14 245 | 11 105 | 11 105 | |
| Avantages en nature (véhicule) | 0 0 |
0 | |||
| Total | 78 854 | 72 774 | 44 693 | 44 693 |
(*) les jetons de présence de l'exercice N sont payés en janvier de N+1
les jetons de présence 2012 versés en janvier 2013 tiennent compte de l'impôt à la source (21%) conformément à la loi de finances
publiée en janvier 2013
Aucune option ou aucune action n'a été attribuée aux mandataires sociaux au cours de l'exercice 2012.
Les mandataires sociaux non-salariés perçoivent des jetons de présence.
Les objectifs définis par le Conseil d'administration n'ont pas permis de donner une rémunération variable au Président.
| Membres du Conseil (hors | Jetons de présence | Jetons de présence | Jetons de présence | Jetons de présence |
|---|---|---|---|---|
| dirigeants mandataires sociaux) | dus en N -1 (€) | versés en N -1 (€) | dus en N (€) | versés (1) en N (€) |
| M. Christophe ALLARD | 12 884 | 12 884 | 21 509 | 16 992 |
| Mme Victoire BOISSIER | 12 812 | 12 812 | 21 228 | 16 770 |
| M. Jean DUCROQUET | 10 144 | 10 144 | 22 188 | 17 529 |
| Mme Eléonore JODER-TRETZ | 12 812 | 12 812 | 19 589 | 15 475 |
| M. Jean-Luc IMBERTY | 10 144 | 10 144 | ||
| M. Yves-Claude ABESCAT | 1 851 | 1 851 | ||
| M. Jean-Laurent GRANIER | 1 851 | 1 851 | ||
| M. Gérard HIGUINEN | 20 144 | 20 144 | 25 947 | 20 498 |
| M. Christian MARTIN | 28 033 | 28 033 | 31 506 | 24 890 |
| M. Gunther MAUERHOFER | 8 149 | 8 149 | ||
| M. Vincent ROUXEL | 4 591 | 4 591 | ||
| M. Jean-François SAGLIO | 5 481 | 5 481 | ||
| M. Pierre VERKHOVSKOY | 5 481 | 5 481 | ||
| Total | 134 377 | 134 377 | 141 967 | 112 154 |
(1) Les jetons de présence 2012 versés en janvier 2013 tiennent compte de l'impôt à la source conformément à la loi de finances publiée en janvier 2013.
Aucune autre rémunération que celle indiquée ci-dessus n'est versée à ces mandataires sociaux par d'autres sociétés du Groupe.
Au 31 décembre 2012, la société n'a pas d'engagement vis-à-vis de son Président-Directeur Général en matière d'indemnité de départ (golden parachute).
| Contrat de travail Régime de retraite supplémentaire |
Indemnités ou avantages dûs à la cessation du changement de fonction |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dirigeant mandataire social | oui | non | oui | non | oui | non | ||
| Frédéric DOULCET date début mandat : 29 juin 2011 |
X | X | X |
La société n'a pas été informée par les mandataires sociaux ou les dirigeants d'opérations sur titres au cours de l'exercice 2012.
Le reporting visant à collecter les données environnementales dans les sites et filiales, dans le but de les consolider au niveau Groupe, répond à un double objectif de pilotage interne et de communication interne.
Par ailleurs, communiquer ces informations, les diffuser et les rendre accessibles à tous s'inscrit dans le contexte réglementaire de la loi NRE (Nouvelles Régulations Economiques) et la loi Grenelle 2.
En 2012, le Groupe a choisi de faire vérifier par l'un de ses Commissaires aux comptes, KPMG Audit, une sélection d'indicateurs environnementaux sur le périmètre France à un niveau d'assurance modéré14. Ces indicateurs sont identifiés par le signe dans le tableau à la page 38 du présent rapport. La nature des travaux réalisés et les conclusions de ces travaux sont présentées dans le rapport d'examen en page 140.
Le reporting environnement concerne les sites de production et logistique dès lors que les conditions suivantes sont respectées : société détenue à plus de 50% par le groupe Gascogne au 31/12 de chaque exercice et ayant réalisé un exercice complet (du 1er janvier au 31 décembre) au sein du Groupe.
14 Les travaux d'examen ont été menés conformément à la norme ISAE 3000 (International Standards for Assurance Engagements), spécifique à la vérification des données extra-financières.
L'année 2012 a été marquée par la cession des actifs de Gascogne Laminates Switzerland. Ainsi selon les règles de reporting définies par le Groupe, cette société n'est pas prise en compte pour l'année 2012 dans le périmètre de consolidation.
De plus, en janvier 2013, les actifs de Mupa Emballages ont été cédés à leur tour. Du fait de l'indisponibilité des informations environnementales pour ce site de production, ce dernier n'est pas consolidé dans le reporting environnemental.
Ainsi, le périmètre de reporting 2012 couvre 98,8% du chiffre d'affaires du Groupe.
Les données 2011 du tableau des indicateurs environnementaux sont communiquées sur un périmètre comparable à 2012.
La période retenue pour le reporting annuel est l'année civile (du 1er janvier au 31 décembre).
Les responsables environnement de chacune des branches sont mis à contribution. En effet, ils ont pour mission d'organiser la collecte d'informations dans chaque filiale, de centraliser et de consolider les données collectées au niveau de la branche. Au niveau Groupe, un coordinateur est responsable de l'animation du réseau, du suivi global du reporting et de la consolidation des informations.
Afin d'harmoniser la remontée et la consolidation d'information, le reporting repose sur une matrice commune à l'ensemble des branches, filiales et sites du Groupe.
Cette matrice est accompagnée d'un guide de reporting dans lequel chaque indicateur est clairement défini et la méthode de calcul à appliquer est indiquée. Cet outil assure l'homogénéité et la cohérence des informations fournies dans la matrice par chacune des filiales.
Le reporting environnement est réalisé une fois par an.
Sur le plan qualitatif, les bonnes pratiques sont communiquées lors d'entrevues entre les responsables environnement et le coordinateur Groupe.
Le reporting environnement au niveau Groupe existe depuis 2002.
Pour chacune des grandes thématiques environnementales (eau, air, énergie, ressources, déchets), le Groupe a choisi ses indicateurs selon plusieurs critères. En effet, ils devaient être représentatifs et rendre compte de l'impact environnemental de l'activité.
Certains indicateurs ont été revus en 2012 afin de répondre à la loi Grenelle 2.
Consommation d'énergie
Il s'agit de mesurer et d'exprimer la consommation en électricité en Mégawatt-heure sur l'année.
Par cohérence avec la déclaration annuelle des rejets polluants GEREP15, l'électricité autoproduite par Gascogne Paper est exclue du périmètre (site soumis au PNAQ16).
Il s'agit de mesurer et d'exprimer la consommation en gaz (gaz naturel et gaz industriel) en Mégawatt-heure sur l'année.
Par cohérence avec la déclaration GEREP, le GPL utilisé pour les chariots sur le site de Gascogne Paper n'est pas comptabilisé (site soumis au PNAQ).
Les émissions de CO2 reportées pour le site Gascogne Paper sont celles reportées dans le cadre du PNAQ.
Les émissions de composés organiques volatils (COV), dues à l'utilisation de solvants organiques, sont indiquées en tonnes. Sont exclus du périmètre la quantité de produits solvantés détruits.
Consommation de matières premières
Il s'agit de mesurer et d'exprimer en tonnes la quantité de bois consommée en tant que matière première.
15 Gestion Electronique du Registre des Emissions Polluantes
16 Plan National d'Allocation des Quotas
Sont comptabilisés uniquement les bois rentrant dans le process de fabrication. Notamment, les palettes ne sont pas comptabilisées ici car elles ne sont pas considérées comme des matières premières.
Des contrôles de cohérences sont mis en place au niveau du Groupe afin de s'assurer de la cohérence des données reportées par les différentes entités.
| 2012 | 2011 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Indicateur | France | Groupe | France (hors Mupa) |
Groupe (Hors GLSwitzerland et Mupa) |
|
| REJETS DANS L'EAU | |||||
| DBO (tonnes) | 941 | 941 | 1 103 | 1 103 | |
| DCO (tonnes) | 5 654 | | 5 654 | 5 496 | 5 496 |
| MES (tonnes) | 1 961 | 1 961 | 1 805 | 1 805 | |
| REJETS DANS L'AIR | |||||
| CO2 fossile (tonnes) | 65 748 | | 68 206 | 66 605 | 69 362 |
| COV (tonnes) | 398 | | 424 | 456 | 456 |
| GESTION DES DECHETS | |||||
| Quantité totale de déchets (tonnes) | 43 978 | | 47 168 | 39 425 | 43 138 |
| Part de déchets dangereux | 3,6% | | 3,5% | 3,7% | 3,9% |
| Part de déchets valorisés | 67,4% | | 63,3% | Données non disponibles | |
| CONSOMMATION D'EAU | |||||
| Consommation d'eau (m3) | 13 307 129 | | 13 323 010 | 13 747 741 | 13 763 151 |
| CONSOMMATION DE MATIERES PREMIERES |
|||||
| Quantité de bois achetée (tonnes) | 1 181 446 | 1 181 446 | 1 162 059 | 1 162 059 | |
| % de bois PEFC | > 75% | | > 75% | Données non disponibles | |
| Quantité de papier consommé (tonnes) | 68 781 | 92 048 | 70 736 | 96 928 | |
| % de papier PEFC | > 35% | > 25% | Données non disponibles | ||
| CONSOMMATION D'ENERGIE | |||||
| Electricité (Mwh) | 220 186 | | 229 637 | 212 601 | 223 372 |
| Gaz (Mwh) | 42 339 | | 52 161 | 43 629 | 55 048 |
| Fuel (Mwh) | 198 369 | | 199 943 | 200 469 | 201 941 |
| Biomasse (Mwh) | 1 058 530 | | 1 058 530 | 1 003 477 | 1 003 477 |
Données vérifiées par KPMG en 2012 (assurance modérée)
Le groupe Gascogne, soucieux de l'impact environnemental de ses activités, a développé, au fil des années, une politique environnementale rigoureuse et volontariste.
Les sites de production implantés dans des zones d'activité ne sont pas directement concernés par les problématiques de bruit, odeurs, … Les sites en zone urbaine, tels que Gascogne Paper Mimizan, s'attachent quant à eux à communiquer en toute transparence avec l'ensemble des parties prenantes, par le biais de comités de liaison.
De plus, l'Office de Tourisme de Mimizan informe Gascogne Paper des remarques et réclamations, notamment au sujet des nuisances olfactives (liées à la cuisson du bois), faites par les riverains, estivants...
La qualité de l'air est un axe prioritaire pour Gascogne Paper Mimizan, et afin de limiter les émissions atmosphériques le site s'est équipé en électrofiltres.
Les services environnement de chacune des branches du Groupe ont pour mission de piloter et mettre en œuvre les politiques environnementales définies par les Directions et portées par chacune d'entre elles.
Le Groupe s'engage en permanence pour une gestion durable des forêts, intensifie ses actions dans ce sens et multiplie les initiatives en faveur d'un management responsable.
La limitation des émissions dans l'air et dans l'eau des activités est également un enjeu majeur pour le Groupe. L'utilisation de produits à base aqueuse, la réalisation des Bilan Carbone® des principaux sites de production et la mise en place d'actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont autant de preuves de cet engagement. Enfin, le Groupe s'inscrit dans une démarche globale de Progrès Continu en étendant ses certifications, en développant des groupes de travail dans un souci d'amélioration continue ainsi qu'en favorisant l'innovation et le développement d'écoproduits.
Créé en 1925 au cœur de la forêt des Landes par des sylviculteurs, Gascogne est aujourd'hui composé de 4 branches d'activités - Bois, Papier, Sacs, Complexes - dont les principaux sites de production sont tous implantés dans le massif forestier landais.
Cette implantation répond à des préoccupations environnementales et logistiques :
Gascogne, du fait de son histoire et de ses implantations, s'est engagé en faveur d'un sourcing responsable. Le Groupe privilégie l'utilisation de matières premières certifiées PEFC17,Gascogne Wood Products consomme plus de 85% de bois d'œuvre certifié et Gascogne Paper achète plus de 90% de bois d'industrie PEFC.
Gascogne répond ainsi à un enjeu de traçabilité, agit notamment contre le commerce de bois illégal et contribue à la prospérité des forêts bien gérées ainsi qu'à la lutte contre le réchauffement climatique.
En utilisant des matières premières PEFC, Gascogne répond à un enjeu de préservation de la biodiversité et de protection des sols. En effet, ces thématiques sont traitées dans le cadre de la certification PEFC.
Chaînes de contrôle certifiées PEFC Promotion et/ou utilisation Principale certification forestière à travers le monde, PEFC s'efforce de promouvoir des pratiques de gestion durable compatibles avec la protection des ressources naturelles et le bien-être économique et social des populations concernées.
17 PEFC : Program for the Endorsement of Forest Certification Scheme
De plus, dans le cadre d'un approvisionnement responsable, Gascogne privilégie l'utilisation d'encres, vernis et colles à base aqueuse, ce qui améliore entre autres la qualité des rejets atmosphériques par rapport à l'utilisation de produits à base solvant.
Cas des produits de construction et de décoration
Depuis le début de l'année 2012, les produits de décoration et de construction doivent être munis d'une étiquette qui indique le niveau d'émissivité en COV (composés organiques volatils) à travers une note allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions).
Gascogne Wood Products franchit cette étape avec succès et obtient un A+.
Grâce à cette nouvelle étiquette, les consommateurs disposent d'une information supplémentaire pour les aider à mieux faire leur choix. L'écologie et le bien-être entrant de plus en plus dans les préoccupations des français, cette information constitue un nouveau critère de sélection.
Les produits concernés par cette nouvelle règlementation sont les produits de construction ou de revêtements de parois amenés à être utilisés à l'intérieur des locaux, ainsi que les produits utilisés pour leur incorporation ou leur application. Sont ainsi concernés les parquets, lambris, cloisons, revêtements de sols, isolants, peintures, vernis, colles, adhésifs, etc. dans la mesure où ceux-ci sont destinés à un usage intérieur.
Cet engagement incite les équipes innovation et développement à trouver des alternatives toujours plus respectueuses de l'environnement tout en répondant aux exigences techniques requises par les clients.
Les principaux sites de production du groupe Gascogne, soit Gascogne Wood Products Castets, Gascogne Paper Mimizan, Gascogne Sack Mimizan et Nantes, Gascogne Laminates Dax, ont réalisé entre 2009 et 2010 leur Bilan Carbone® selon la méthode développée par l'Ademe18 .
Ce travail a permis à ces sites de comptabiliser la totalité des émissions de CO2 générées directement et indirectement, mettre en exergue les principaux postes émetteurs de GES, proposer des actions de réduction des émissions de CO2, mettre en place un plan d'actions et enfin déterminer l'Empreinte Carbone des grandes familles des produits Gascogne.
18 Ademe : Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie
Quelques actions de réduction des émissions de GES
Des projets de nouvelles installations sont à l'étude ou en cours sur le site de Gascogne Paper Mimizan. Ces projets visent à réduire la consommation de combustibles d'origine fossile au profit de combustibles d'origine biomasse. Ces développements ont notamment pour objectif la diminution des émissions de GES sur le site de Gascogne Paper et par voie de conséquence une diminution de l'Empreinte Carbone des produits Gascogne Paper, Gascogne Sack et Gascogne Laminates.
Par ailleurs, Gascogne Sack a travaillé sur la réduction de l'épaisseur des matières permettant ainsi une diminution de plus de 10% de l'Empreinte Carbone de certains produits.
En 2012, Gascogne Wood Products a établi pour ses 7 sites de production son bilan des émissions de Gaz à Effet de Serre. Ce bilan calculé sur l'année 2011 est accompagné d'un plan de réduction des émissions.
Ainsi, la branche Bois a émis en 2011 3 747 T eqCO2 et s'est fixé un objectif de 6% de réduction de ses émissions directes de GES et indirectes associées à l'énergie d'ici 3 ans.
Par ailleurs, en 2012 le site Gascogne Wood Products de Castets s'est équipé d'une chaudière biomasse en fonctionnement dès 2013.
Gestion des déchets
La gestion des déchets est une thématique forte chez Gascogne.
Gascogne Paper valorise les matières issues de son process, récupère et recycle les papiers non conformes, Gascogne Sack a mis en place un système de récupération et recyclage des encres/eaux de lavage, enfin Gascogne Laminates Dax ne cesse, depuis plusieurs années maintenant, d'augmenter sa part de déchets valorisés, jusqu'à atteindre 97% de déchets valorisés en 2012.
De plus, ce sujet fait l'objet de groupes de travail dans le cadre des démarches d'amélioration continue initiées depuis 2009 chez Gascogne.
La gestion des déchets est abordée lors de formations et/ou sensibilisations dans la plupart des sites de production du Groupe. Par ailleurs, les usines certifiées ISO 14001 ont mis en place des formations environnement pour leurs salariés, formations au cours desquelles la thématique « déchets » est un sujet clé.
▪ Consommation d'eau & Rejets dans l'eau
Les impacts environnementaux liés à l'eau (consommation et rejets) du groupe Gascogne se situent essentiellement au niveau de l'activité Papier. En effet, la consommation d'eau de la branche Papier représente près de 90% de la consommation totale d'eau du Groupe.
L'augmentation constatée en 2011 est en partie liée à une reprise d'activité et donc une augmentation de la production. En 2012, on note une diminution de la consommation d'eau et des rejets qui s'explique notamment par l'arrêt technique de la papeterie en cours d'année.
Le Groupe mène une politique active de certification et démarche qualité pour l'ensemble de ses activités.
| Bois | Papier | Sacs | Complexes (*) | |
|---|---|---|---|---|
| ISO 14001 - Environnement | 1 site | 2 sites | ||
| ISO 9001 - Qualité | 1 site | Tous les sites | Tous les sites | |
| ISO 22000 - Management sécurité des aliments | 2 sites | Tous les sites | ||
| BRC/IoP - Hygiène des emballages | 1 site | |||
| Transport des matières dangereuses | 3 sites | |||
| Label RHP - Risque hautement protégé | 1 site | 2 sites |
(*) Complexes: sont appliquées les règles du reporting environnement (cf. note méthodologique environnement - le périmètre de reporting)
Le site Gascogne Laminates Dax a été certifié ISO 14001 en 2012. Cette norme est la preuve de la maîtrise par l'entreprise de ses impacts environnementaux.
Par ailleurs, le site dacquois a choisi d'aller plus loin encore dans le cadre de sa certification ISO 14001 en l'étendant à la conception même de ses produits. Ainsi, lors de la mise au point d'un nouveau produit, une Analyse du Cycle de Vie (ACV) est réalisée et les matières bio-sourcées sont identifiées.
De plus, après la sacherie de Nantes, le pôle industriel de Mimizan, regroupant Gascogne Paper et Gascogne Sack, s'est vu décerner en avril 2012 le label RHP, saluant ainsi la bonne prise en compte des risques naturels, incendie, bris de machines par ces sociétés.
L'année 2012 a également été marquée par le lancement et/ou la poursuite des démarches d'Amélioration Continue dans les différentes branches d'activité du Groupe.
Ces démarches, qui reposent sur le travail de groupe, les échanges et la complémentarité interservices, ont pour objectif de mener les sites industriels vers l'amélioration de la performance globale et l'excellence industrielle.
La démarche, initiée en 2011 chez Gascogne Paper, est déjà un succès. Elle représente environ 300 participants, une vingtaine de réunions mensuelles et un bilan économique de plus de 2 millions d'euros.
En 2012, Gascogne Sack Mimizan s'est engagé à son tour dans une démarche d'Amélioration Continue. Plusieurs groupes de travail ont été créés, différentes thématiques ont été abordées et au bout de quelques mois de démarche, les premiers résultats ont été constatés avec la mise en place de nouveaux indicateurs, d'actions matérielles, de standards de réglage machine, … Les groupes de travail, aussi bien chez Gascogne Paper que chez Gascogne Sack portent sur différents sujets comme l'environnement, la vitesse, la sécurité …
La branche Complexes a mis en place sa démarche d'Amélioration Continue GL+ sur son site de Dax en 2009 et l'a étendue à tous ses sites de production en 2011.
C'est aujourd'hui un outil de travail pérenne et adopté par tous.
La remise en état du site de Gascogne Paper nécessite principalement la mise en conformité de l'ancienne décharge interne. La société a ainsi enregistré une provision de 1,3 M€ (cf. paragraphe II.3.2.4.16.1).
Cette partie décrit les risques dont Gascogne estime que la réalisation pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le Groupe, son activité, sa situation financière, ses résultats ou son développement. Il peut exister d'autres risques qui n'ont pour l'instant pas été identifiés ou dont la survenance n'est pas considérée comme pouvant avoir de tels effets négatifs à la date du présent Rapport annuel.
Le Groupe met en œuvre un certain nombre de mesures afin de contrôler ses risques et en améliorer la gestion qui sont décrites dans le rapport du Président sur le contrôle interne. Une cartographie des risques est notamment en cours de mise à jour régulièrement. Pour les risques les plus importants et lorsque cela est possible, des assurances sont souscrites pour couvrir tout ou partie de ces risques.
Le Groupe assume ses responsabilités industrielles en cherchant quotidiennement à améliorer ses produits et process et à limiter ses impacts sur l'environnement. Ceci se traduit par la mise en place d'actions de prévention et de protection/prévention.
Ainsi les sociétés du Groupe se sont engagées dans des démarches de certifications et d'amélioration continue. De plus, des contrôles et audits internes permettent d'identifier les risques et de mettre en place les actions nécessaires. Enfin en cas de situation d'urgence, des fiches de gestion de crise ont été créées. Certaines usines disposent également d'un Plan d'Opération Interne (POI) et réalisent des exercices de mise en situation
Selon l'analyse conduite par le Groupe, les principaux risques environnementaux se situent au niveau de l'activité de la papeterie de Gascogne Paper à Mimizan.
La gestion des risques liés à la fabrication du papier repose sur le respect des réglementations en vigueur et sur des efforts constants visant à optimiser les consommations et limiter les émissions.
Par ailleurs, la force de Gascogne Paper est de produire une pâte à papier non blanchie selon un procédé de fabrication intégré et bouclé. La teinte naturelle du bois est ainsi conservée, le traitement chimique est limité, une part de l'énergie nécessaire à l'activité de Gascogne Paper est autoproduite et enfin les produits chimiques utilisés lors de la fabrication de la pâte sont régénérés.
L'efficacité et le mix énergétique sont les deux axes de la politique énergétique de Gascogne Paper.
Une papeterie a besoin de beaucoup d'énergie (près de 70% des coûts d'énergie du Groupe). En effet, de l'électricité est nécessaire pour faire tourner les machines et de la vapeur pour cuire le bois et sécher le papier. La force de Gascogne Paper réside notamment dans son procédé de fabrication parfaitement bouclé, couramment appelé « Boucle Kraft », qui lui permet de produire une partie de sa propre énergie à partir de ressources renouvelables.
Le procédé Kraft se caractérise par un recyclage des produits chimiques mis en jeu ainsi que par l'utilisation optimale du bois. Outre la pâte, il fournit à l'usine 50% de ses besoins en électricité et 90% de ses besoins en énergie thermique.
L'efficacité énergétique est assurée en partie par des travaux de maintenance et d'entretien des installations en vue de diminuer la consommation énergétique. De plus, en 2012, dans le cadre des démarches d'amélioration continue initiées en 2011 sur le site de Gascogne Paper, la priorité a été donnée à la chasse au gaspillage et donc aux actions d'économie d'énergie.
Le contexte économique et l'impact environnemental lié à l'utilisation d'énergies fossiles incitent les équipes de la papeterie à mettre en place des actions de substitution, à l'image du travail réalisé sur le four à chaux pour lequel les particules de bois sont venues remplacer en partie les combustibles fossiles.
Cette réflexion a également conduit Gascogne Paper à développer avec un partenaire un projet d'une nouvelle chaudière biomasse19 qui présente de nombreux avantages :
Dans ce projet, le partenaire finance la chaudière qui produit de la vapeur et de l'électricité, Gascogne Paper achète la vapeur et le partenaire revend l'électricité à EDF.
Ainsi la modernisation à court terme et le remplacement à long terme de la chaudière mixte ne seraient plus à prévoir.
Ce projet, agréé par la CRE en janvier 2010 n'a pas encore vu le jour compte tenu de sa complexité et de la situation financière de Gascogne depuis 18 mois.
Les risques liés à l'utilisation de l'eau reposent sur les volumes prélevés et la qualité des rejets.
Les impacts environnementaux liés à l'eau du groupe Gascogne se situent essentiellement au niveau de l'activité papier. En effet, la quantité d'eau prélevée pour le process de Gascogne Paper représente près de 90% de la quantité totale d'eau utilisée par le Groupe.
Réduire les volumes prélevés est un axe de travail prioritaire pour Gascogne Paper. Depuis les années 1970, les volumes d'eau ont diminué de près de 80%.
Des contrôles rigoureux de l'eau sont réalisés tout au long du processus et les rejets dans le milieu naturel font l'objet d'une surveillance stricte par des organismes indépendants.
Par ailleurs, des investissements sur les dernières années, notamment au niveau des presses laveuses, ont permis d'améliorer de façon significative la qualité des rejets.
La production de papier nécessite d'importants volumes d'eau essentiellement pour le lavage de la pâte. Cependant, la quantité consommée par Gascogne Paper est quasi-nulle : en effet, la quasi-totalité de l'eau prélevée est rejetée dans le milieu naturel.
En France, 8 sites du groupe sont soumis à la réglementation liée aux Installations Classées pour la Protection de l'Environnement car considérés comme susceptibles de générer des risques ou des dangers potentiels pour le voisinage ou l'environnement. Ces installations sont régies par le livre V Titre 1er du Code de l'Environnement.
Les risques réglementaires du Groupe sont principalement concentrés sur le renouvellement de l'autorisation préfectorale d'exploitation du site de Gascogne Paper à Mimizan. Le dernier renouvellement, en date de février 2011, détaille des points de mise en conformité - relatifs aux rejets atmosphériques et aqueux - à mener. Les délais de mise en conformité varient suivant les sujets cependant, ils sont fortement impactés par la mise en service de la nouvelle chaudière biomasse et la sortie du prochain BREF (Best References) papetier.
Nécessité d'investissement dans une station biologique destinée à traiter les rejets de déchets organiques dans l'océan. Le Groupe est dans l'attente de la publication du nouveau BREF (Best References) papetier, prévu mi2014, définissant les règles relatives aux quantités et natures des effluents à retraiter pour lancer cet investissement qui représentera plusieurs millions d'euros. Le délai de mise en conformité par rapport à la publication du BREF sera de l'ordre de 4 ans, soit 2018.
Limitation des émissions de poussières de la chaudière à écorces en fin de vie.
Le projet chaudière biomasse (voir le paragraphe « risques liés à l'utilisation de l'énergie ») comprend un traitement des fumées aux normes en vigueur. En cas de non réalisation de ce projet, le Groupe devra investir dans des électrofiltres dès 2014 pour se mettre en conformité.
Nécessité de lavage des fumées sur le four à chaux.
19 Projet avec la société Bioere dans le cadre de l'appel d'offre CRE3
Une étude technico-économique est en cours. La société attend l'évolution de la réglementation pour statuer sur la mise en place éventuelle d'un laveur de gaz du four à chaux.
Enfin, la remise en état du site de la papeterie nécessite principalement la mise en conformité de l'ancienne décharge interne. Les travaux devraient s'étaler jusqu'à 2017, selon un cahier des charges défini par arrêté préfectoral. La solution technique est toujours à l'étude : Gascogne a enregistré à ce titre une provision de 1,3M€.
Les équipements de production industrielle du groupe Gascogne ainsi que les produits utilisés dans les procédés de transformation présentent un certain nombre de risques pour les personnes impliquées. Ces risques sont de plusieurs ordres :
Ainsi, dans un passé récent, la papeterie de Mimizan a eu à déplorer un accident mortel fin décembre 2012.
Il est donc de la responsabilité de Gascogne de mettre en place et de veiller à l'application la plus rigoureuse possible de normes strictes garantissant la sécurité de ses employés et de vérifier et corriger régulièrement sa politique dans ce domaine. Ces normes sont mises en œuvre par le biais d'audits réguliers, d'une analyse de chaque incident ou accident et du respect de la réglementation. Gascogne organise également des formations systématiques lors de l'accueil de chaque salarié et entreprise extérieure avant leur entrée en poste ainsi que des campagnes de sensibilisation régulières.
Une coordination avec les instances représentatives du personnel (ex. CHSCT en France) est établie afin de prendre en compte les attentes des salariés et d'élaborer avec le personnel concerné des approches de sensibilisation et de formation visant à réduire les risques dans les usines et les entrepôts. Le personnel est également impliqué lors de la mise en place des actions correctives et préventives.
En outre, afin de prévenir les accidents corporels et, d'une manière générale, d'assurer de bonnes conditions de sécurité sur les lieux de travail, la sécurité des outils industriels est progressivement renforcée sur chaque site de production par des investissements et un contrôle de conformité des moyens de production ainsi que leur système de sécurité.
Des statistiques sur les accidents du travail, la description de la politique sécurité et des risques professionnels sont également développés dans le Rapport Social et Environnemental (Chapitre 17 du présent Document).
Le risque incendie est le principal risque auquel les sites sont exposés.
Le risque de départ et de propagation d'incendie est un risque inhérent à l'activité industrielle et en particulier concernant le Groupe Gascogne :
Dans un passé récent, le Groupe a eu à faire face à des incendies conséquents sur plusieurs sites :
Afin de limiter le risque d'incendie, les sociétés du Groupe mettent en place :
Ainsi, lors du dernier incendie qui s'est produit en février 2013 dans l'entrepôt de stockage des solvants et des encres du site de Linnich en Allemagne, les systèmes de protection (bâtiment de stockage séparé, présence de sprinklers, murs épais porte coupe-feu) conjugué à l'intervention rapide des pompiers ont permis de circonscrire l'incendie à cette seule zone de stockage.
Bien que toutes les mesures de maintenance et de sécurité des équipements soient mises en œuvre, le Groupe ne peut exclure que d'éventuelles défaillances techniques imprévisibles puissent entraîner des dommages sur les personnes et sur les biens.
Dans le Groupe, la défaillance technique qui serait la plus dommageable concerne la papeterie de Mimizan, exposée à des risques tels que l'explosion de la chaudière de régénération, d'un cylindre frictionneur ou l'arrêt de la chaudière mixte. La survenance d'un tel sinistre est peu probable mais les conséquences économiques (voire humaines dans le cas d'une explosion) seraient très importantes avec un arrêt probable de la production pendant plusieurs semaines sans qu'il soit pour autant possible de les évaluer précisément.
Les actions mises en place consistent à réduire la probabilité de survenance du sinistre, par :
la mise en place d'un Service d'Inspection Reconnu pour l'analyse des installations sous pression, accrédité par l'Administration.
La gestion des risques incendie et de défaillance des équipements sont effectuées par le biais d'une revue annuelle des risques menée avec la compagnie d'assurance du groupe.
L'expert de l'assurance évalue chaque année le niveau de risques de chacun des sites par rapport aux pratiques du secteur, constate les plans de progrès mis en place et émet des recommandations d'améliorations.
Enfin, il est à noter qu'aucun site du Groupe n'est classé 'Seveso', c'est-à-dire qu'aucun n'est considéré comme un établissement industriel présentant des risques d'accidents majeurs.
Le Groupe a signé un accord de conciliation (« Protocole ») le 13 juillet 2012 avec ses banques et son actionnaire EEM. Cet accord a été homologué par décision du Tribunal de Commerce de Dax en date du 18 juillet 2012. En application de ce protocole, les échéances de remboursement de la dette du Groupe se présentent comme suit :
| En millions d'euros | Montant au 31.12.12 |
Maximum autorisé |
Echéancier de remboursement (1) | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |||
| Crédit de refinancement | 52.9 | 52.9 | 8.0 | 8.0 | 8.0 | 8.0 | 20.9 | |
| Crédit revolving | 13.6 | 17.0 | 13.6 | |||||
| Nouveau crédit | 6.7 | 6.7 | 6.7 | |||||
| Avance actionnaire | 3.5 | 3.5 | 3.5 | |||||
| Total dettes financières échéancées | 76.7 | 80.1 | 10.2 | 8.0 | 8.0 | 8.0 | 8.0 | 34.5 |
| Lignes bilatérales | 12.8 | 21.0 | Maintien intégral des lignes jusqu'en février 2014 - modalités de | |||||
| remboursement examinées en septembre 2013 | ||||||||
| Affacturage filiales françaises | 34.2 | 40.0 | Maintien de la ligne jusqu'en juillet 2014 | |||||
| Total dettes protocolées | 123.7 | 141.1 | 10.2 | 8.0 | 8.0 | 8.0 | 8.0 | 34.5 |
| Prêts tempête | 8.2 | 8.2 | 5.2 | 2.7 | 0.3 | |||
| Emprunt moyen long terme | 1.4 | 1.4 | 0.4 | 0.4 | 0.4 | 0.2 | ||
| Obligations FCP | 1.8 | 1.8 | 0.4 | 0.0 | 0.4 | 0.5 | 0.5 | |
| Location financement | 3.3 | 3.3 | 1.2 | 0.5 | 0.5 | 0.5 | 0.5 | |
| Affacturage filiales étrangères | 3.6 | 4.0 | ||||||
| Divers | 2.2 | |||||||
| Total dettes non protocolées | 20.4 | 18.6 | 7.2 | 3.6 | 1.6 | 1.2 | 1.0 | 0.0 |
| Total dettes financières brutes | 144.0 | 159.7 | 17.4 | 11.6 | 9.6 | 9.2 | 9.0 | 34.5 |
(1) Pour les dettes protocolées, ils 'agit de l'échéancier de remboursement prévu au protocole
En application des normes IFRS, la dette est classée en passif courant dans les comptes consolidés
Le Protocole prévoit notamment la transmission et le respect d'un niveau trimestriel d'EBITDA et de trésorerie à compter du 30 septembre 2012. Le non-respect de ces agrégats fait partie des clauses de défaut au Protocole, susceptibles d'entraîner l'exigibilité anticipée des dettes financières.
Le Groupe Gascogne a remboursé, comme prévu dans le Protocole, une tranche de 7,4 M€ sur les prêts bancaires et avances actionnaires mis à sa disposition au 1er semestre 2012.
Au 31 décembre 2012, le Groupe n'a pas respecté les covenants du contrat syndiqué et du protocole de conciliation. En 2013, le Groupe a obtenu :
En date du 3 mai, le Groupe a obtenu de l'ensemble de ses partenaires une prorogation de ces accords jusqu'au 30 septembre 2013.
Le Groupe poursuit ses discussions avec l'ensemble de ses partenaires financiers afin de renforcer sa structure financière à moyen terme avec pour objectif la finalisation d'un nouvel accord au cours de l'année 2013.
Le Groupe est exposé aux hausses de taux d'intérêts, l'essentiel de ses financements étant à taux variable (86% de la dette brute totale au 31 décembre 2012), et pour la plus grande part indexés sur l'Euribor 3 mois (92% de la dette à taux variable au 31 décembre 2012).
Afin de se couvrir contre le risque de hausse des taux, le Groupe a recours à des swaps receveur taux variable/payeur taux fixe pour un total de 77 M€ à maturité fin 2013. Ainsi, la dette à taux variable est couverte à 84% au 31 décembre 2012.
La matérialisation de ce risque, la valorisation à la juste valeur des instruments de couverture du risque de taux et des analyses de sensibilité sont détaillées dans les annexes aux comptes consolidés (paragraphe II.3.2.4.14.3).
Le risque de change du Groupe est relativement limité. En effet, si près de 52% du chiffre d'affaires est réalisé à l'export (soit 241 M€), seulement 29 M€ sont réalisés en devises étrangères dont principalement en dollars américains (87%), soit 6% du chiffre d'affaires total du Groupe, dont une partie (5 M€) est naturellement couverte par des achats en dollars.
Néanmoins, le Groupe a toujours mené une politique de couverture du risque de change avec des instruments financiers dérivés (principalement des contrats à terme et des contrats participatifs).
A fin 2012, compte tenu de sa situation financière, le Groupe n'a pas pu souscrire de nouvelles couvertures pour l'année 2013. Compte tenu des prévisions de ventes en dollars et de la parité euro/dollars retenue, une baisse de 10% de la parité euro-dollars aurait un impact négatif de 2,2 M€ sur le chiffre d'affaires par rapport au budget établi.
Cette politique ainsi que d'autres analyses de sensibilité requises par les normes IFRS sont détaillées dans les notes annexes aux comptes consolidés (paragraphe IV.14).
Le risque de contrepartie dans le Groupe est limité. Aucun client ne représente plus de 5 % du chiffre d'affaires du groupe : le 1er client représente 3,9 % du chiffre d'affaires et les 5 premiers clients représentent 13,9% du chiffre d'affaires.
Le Groupe Gascogne est exposé :
A l'exception du cas spécifique du bois (voir ci-dessous), ces variations peuvent être significatives du fait des conditions de marché et d'autres facteurs sur lesquels le Groupe n'a pas d'influence.
Afin de limiter ces risques, la politique générale est de s'efforcer d'avoir au moins 3 fournisseurs agréés pour chaque type de matière afin de limiter la dépendance à un fournisseur en particulier.
Dans l'environnement concurrentiel dans lequel Gascogne intervient, l'évolution des prix de vente relève essentiellement de l'évolution de l'offre et de la demande. Les équipes commerciales sont mobilisées en permanence pour répercuter au maximum les hausses de coûts matière et énergie mais les situations sont très variées suivant les activités et les typologies de client, et il n'est pas toujours possible de les répercuter immédiatement et dans les mêmes proportions. Néanmoins, avec certains clients importants, des clauses d'indexation de prix liées à certaines matières premières tendent à se développer.
En 2012, les achats de matières premières ont représenté 37 % du chiffre d'affaires et les achats d'énergie 6,4 % du CA.
A l'exception du fuel, le Groupe n'a pas recours à des opérations de couverture.
A fin 2012, compte tenu de sa situation financière, le Groupe n'a pas pu souscrire de nouvelles couvertures de fuel pour l'année 2013.
Ci-dessous, la proportion représentée par les principales familles d'achat (en % du total des achats externes).
| 2012 | 2011 | |
|---|---|---|
| Papier | 32% | 31% |
| Bois | 15% | 21% |
| Polyéthylène | 11% | 11% |
| Films plastiques | 9% | 7% |
| Produits chimiques | 10% | 8% |
| Aluminium | 6% | 6% |
| Colles | 3% | 2% |
| Encres | 4% | 4% |
| Autres | 10% | 10% |
| Matières premières | 100% | 100% |
| Electricité | 48% | 51% |
| Fuel | 42% | 36% |
| Autres | 11% | 13% |
| Energie | 100% | 100% |
Les papiers sont la première famille d'achat de matières premières du Groupe mais regroupent des sortes très variées de papier avec des situations concurrentielles différentes selon les papiers.
Le Groupe diversifie au maximum ses sources d'approvisionnement, le 1er fournisseur représente de l'ordre de 17% des achats de papier et les 5 premiers de l'ordre de 50% des achats de papier.
Globalement, le marché du papier suit le cours de la pâte à papier, mais les prix sont surtout impactés par l'équilibre entre l'offre et la demande.
Les achats de bois sont concentrés sur le massif landais et la Dordogne et réalisés par la société Forestière de Gascogne pour le compte de ses deux principaux clients : la papeterie de Gascogne Paper et les scieries de Gascogne Wood Products.
Le massif landais est très morcelé, il n'y a pas de marché organisé, ni de cours du bois et à l'exception des ventes aux enchères réalisées par l'ONF, il s'agit de négociations de gré à gré avec des propriétaires sylviculteurs individuels.
Les prix du bois sont relativement stables depuis 20 ans en dehors des accidents climatiques de décembre 1999 et janvier 2009 qui ont fait chuter les cours pendant plusieurs années. En 2012, les prix d'avant tempête de 2009 n'ont toujours pas été atteints de nouveau. A plus long terme, avec d'une part la baisse de la ressource consécutive à la tempête de 2009 et les maladies phytosanitaires qui s'en sont suivies et d'autre part l'utilisation du bois comme combustible pour les chaudières biomasse, le Groupe s'attend à une hausse des prix sans qu'il soit possible de déterminer dans quelle proportion. Par ailleurs, il convient de noter que Gascogne a une place significative sur le massif : c'est le seul acteur industriel à utiliser la totalité des bois issus de la coupe d'un arbre pour ses besoins propres et il achète une part très significative des bois vendus sur une année sur le massif.
Le pétrole est une ressource énergétique dont les prix fluctuent et sont sur une tendance haussière sur le long terme. Afin de limiter le risque de hausse, depuis plusieurs années le Groupe a eu recourt à des instruments de couverture (il n'y en n'a pas en 2013 compte tenu de la situation du Groupe). Par ailleurs, afin de limiter sa dépendance au fuel, le Groupe s'est engagé dans un projet de chaudière biomasse pour le site de Mimizan.
Enfin, compte tenu de la situation géographique enclavée du site de Mimizan, principal consommateur du Groupe, Gascogne est très dépendant d'une grande compagnie pétrolière française.
Afin de limiter ses coûts d'achat d'électricité sur le site de Mimizan, outre la recherche de la meilleure efficacité énergétique, la société a mis en place plusieurs dispositifs ces dernières années :
Le Groupe veille au respect de toutes les dispositions légales et réglementaires applicables dans ses relations avec l'ensemble de ses partenaires.
Le Groupe est engagé dans un certain nombre de procès ou de litiges, dont les plus importants sont décrits dans les notes annexes aux comptes consolidées (paragraphe IV.16.2.) :
Tous ces litiges sont provisionnés dans les comptes au mieux de la connaissance du Groupe, pour un montant global de 18,9 M€ dont 13,2 M€ (hors intérêts) pour le seul litige avec la Commission de Bruxelles.
Le Groupe fait l'objet de contrôles fiscaux réguliers réalisés par les autorités fiscales des pays dans lesquels il est présent. Le Groupe travaille en collaboration avec des cabinets spécialisés afin de s'assurer du respect des lois et règlementations fiscales dans chacune de ses filiales.
Le Groupe a mis en place des programmes d'assurance auprès de compagnies de premier plan pour couvrir les principaux risques de Dommages/Pertes d'exploitation, Responsabilité Civile avant et après livraison. Ces programmes assurent à l'ensemble des filiales du Groupe des garanties et limites adaptées à leurs besoins. Dans le cadre des programmes d'assurance Responsabilité Civile (avant et après livraison) sont notamment couverts, sous réserve des franchises exclusions et limites de couvertures usuelles, les dommages corporels, les dommages matériels et immatériels. Depuis le 1er Janvier 2009, la garantie a été étendue à la Responsabilité professionnelle. Ce programme composé d'une police « Master » souscrite par Gascogne SA regroupe la totalité des sociétés du Groupe ayant leur siège en France, avec extension de garantie en différences de conditions et différences de limites (DIC, DIL) pour toutes les sociétés ayant leur siège à l'étranger qui bénéficient de polices locales.
Dans le cadre du programme d'assurance Dommages/Pertes d'exploitation, sont notamment couverts, sous réserve des franchises, exclusions et limites de couverture usuelles, les dommages corporels et matériels, la perte d'exploitation pour les principaux sites du Groupe consécutifs à tout événement d'origine soudaine et accidentelle (tel qu'incendie, tempête, explosion, dommage électrique, vol…). Ce programme est composé d'une police mère adaptée à chacune des activités pour les sites français, et de polices locales dans les sites hors de France.
| CAPITAUX (M€) | FRANCHISES (K€) | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| BRANCHE | Responsabilité Civile | |||||
| Avant Livraison |
Après Livraison |
Dom aux Biens | Pertes d'Exploitation | Dom aux Biens | Pertes d'Exploitation | |
| Bois | 20 | 20 | 218 | 33 | 500 (1) | |
| Papier | 20 | 20 | 553 | 56 | 250 | 500 (2) |
| Sacs | 20 | 20 | 257 | 45 | 50 | 200 |
| Complexes | 20 | 20 | 198 | 43 | 50 | 200 |
NB (1) Franchise 500 K€ toute garantie combinée RD/PE
(2) la franchise de 500 K€ pour la Branche Papier (GP) est une franchise générale. Des franchises différentes existent pour la chaudière de récupération chimique
Le résultat net comptable à prendre en considération pour l'affectation du résultat est de -80 315 841 €. Ce résultat minoré du report à nouveau de 1 480 012 € s'élève donc à -78 835 829 €. Nous vous proposons d'affecter cette somme au compte de report à nouveau.
Il est rappelé qu'au cours des trois derniers exercices aucun dividende n'a été distribué.
L'autorisation d'acheter des actions Gascogne donnée par l'Assemblée générale du 5 juin 2012 va expirer le 4 décembre 2013.
Nous vous informons qu'au 28 février 2013, votre société détient 40 206 actions Gascogne SA acquises pour un prix total de 143 K€.
Nous vous demandons d'autoriser le Conseil d'administration à opérer en bourse pour :
assurer la liquidité de l'action par l'intermédiaire d'un prestataire de service d'investissement au travers d'un contrat de liquidité,
consentir des actions gratuites à certaines catégories de salariés,
remettre les actions en échange ou en paiement dans le cadre d'opérations de croissance externe.
Ces achats s'effectueront sur le maximum de titres permis par la loi dont le prix d'achat unitaire ne devra pas excéder 30 €.
Cette autorisation expirera 18 mois après la date de la présente assemblée.
Afin de prendre en compte l'évolution du cours de bourse et pour permettre au Conseil d'administration, si celui-ci le décide, d'exercer les délégations de compétence actuellement à sa disposition, nous vous proposons de décider de la réduction de capital destinée à réduire la valeur nominale de l'action.
La réduction de la valeur nominale de l'action à un montant inférieur doit permettre d'ajuster au mieux cette valeur nominale d'une action de la Société par rapport notamment à son cours de bourse.
Il vous est donc proposé de décider une réduction du capital social de 7 975 852 € en réduisant le montant nominal de l'action de 5 € à 1 €.
Le montant de la réduction de capital sera affecté à au compte « report à nouveau ».
Cette opération ne modifiera en rien le montant de nos capitaux propres qui demeurera inchangé.
Ce projet de réduction de capital ainsi motivée par des pertes a été, conformément aux dispositions des articles L. 225- 204 et R. 225-150 du Code de commerce, communiqué aux Commissaires aux comptes avant la date prévue pour l'Assemblée Générale dans les délais légaux.
Le rapport du Commissaire aux Comptes contenant ses appréciations sur les causes et les conditions de l'opération, ainsi que le présent rapport du Conseil d'Administration et tous autres documents s'y rapportant ont été mis à votre disposition au siège social dans les conditions et délais prévus par la loi, afin que vous puissiez en prendre connaissance.
Conformément à la loi, il vous sera présenté le rapport spécial des Commissaires aux Comptes contenant leur avis sur cette opération.
Nous vous demanderons d'approuver par votre vote les résolutions que nous vous soumettrons lors de votre Assemblée Générale statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales extraordinaires.
Nous vous demandons de statuer sur le montant des jetons de présence alloués à votre Conseil d'administration, y compris pour la participation aux Comités spécialisés, que nous vous proposons de fixer à un montant maximal de 130 000 €
La structure du capital est détaillée au paragraphe II.2.2.8 du rapport de gestion de l'exercice.
Les actionnaires au nominatif sont convoqués par courrier au moins quinze jours avant l'Assemblée générale. Ils participent sans autres formalités.
Les actionnaires au porteur doivent adresser au siège social de la société au plus tard trois jours avant l'Assemblée générale une attestation d'enregistrement des titres signée d'un établissement bancaire ou financier teneur de comptes.
Pour plus de détails sur les modalités de vote en Assemblée générale, se reporter aux dispositions prévues à l'article 13 des statuts et aux informations diffusées sur le site internet www.groupe-gascogne.com.
La rémunération fixe du Président-Directeur Général s'établit à 300 000€ brut annuel. Il ne perçoit pas de jeton de présence.
Sa rémunération variable est assise sur des objectifs définis par le Comité des rémunérations.
Il n'y a plus d'autorisation en cours permettant au Conseil d'administration d'attribuer des actions gratuites.
L'Assemblée générale autorise chaque année le montant global des jetons de présence pour l'exercice en cours. Comme les années précédentes, le Conseil d'administration a décidé de les répartir pour ¾ en rémunération de la participation effective des Administrateurs au Conseil d'administration et pour ¼ pour leur participation aux différents Comités.
Chers Actionnaires,
Conformément à la loi, je viens vous rendre compte des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'administration, ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société.
Ce rapport a été approuvé par le Conseil d'administration du 18 avril 2013.
Lors de l'Assemblée générale du 28 juin 2011, les administrateurs ont été nommés pour une période de six ans, soit jusqu'à l'Assemblée générale Annuelle de 2017.
Au 31 décembre 2012, le Conseil d'administration compte huit membres, tous de nationalité française :
Christian MARTIN, Expert-Comptable, 66 ans
Le Conseil d'administration considère que le code AFEP-MEDEF est celui auquel se réfère la société, en ce compris les règles de déontologie qu'il a décidé de suivre, également reprises dans son règlement intérieur.
Le calendrier des réunions du Conseil est fixé pour l'exercice suivant lors de l'avant-dernière réunion de l'exercice. Des réunions supplémentaires ont lieu si nécessaire.
Au cours de l'exercice écoulé il y a eu treize réunions du Conseil dont six téléphoniques.
Les convocations aux réunions du Conseil sont envoyées quinze jours à l'avance, sauf exceptions justifiées par une urgence ponctuelle.
Le taux de présence aux réunions du Conseil est de 80%.
Les Commissaires aux comptes participent aux réunions du Conseil qui arrêtent les comptes annuels et les comptes semestriels.
Au cours de l'exercice, le Conseil a travaillé à partir des dossiers préparés par les différents Comités : Stratégie, Comptes, Rémunérations et Nominations. Le taux de présence des administrateurs à ces Comités est de 85 %. En 2012, le Conseil a organisé une nouvelle évaluation de son fonctionnement.
A partir d'un questionnaire élaboré par le Comité des rémunérations et des nominations, les administrateurs ont été sollicités sur le fonctionnement du Conseil avec trois objectifs :
Monsieur Christophe Allard, mandaté par le Conseil d'administration, a envoyé un questionnaire à tous les membres du Conseil d'administration à l'exception de Monsieur Frédéric Doulcet, Président.
Sur sept questionnaires envoyés, cinq ont été remplis et retournés dans les délais.
Les réponses montrent que les administrateurs sont globalement satisfaits du fonctionnement du conseil et des comités. Les Procès-verbaux de conseil et des comités reflètent justement les débats.
Quelques réserves sont à noter sur l'exposé préalable des questions à traiter qui ne correspond pas toujours aux attentes des administrateurs. Par ailleurs quelques administrateurs regrettent qu'une synthèse faite par le président en fin de conseil ne soit pas systématique.
Enfin quelques administrateurs souhaiteraient recevoir un calendrier des comités plus en amont.
Globalement les questions importantes sont aux yeux des administrateurs traitées et débattues correctement.
En ce qui concerne la composition du conseil et des comités, l'ensemble des répondants s'accorde sur le fait que, tant en termes de quantités, que de compétences, le Conseil et les comités semblent parfaitement adaptés à la bonne conduite des discussions.
Conformément à la décision de l'Assemblée généralee du 5 juillet 2005, le Directeur Général doit obtenir l'autorisation du Conseil d'administration dans les cas suivants :
Ce rapport est le résultat d'un recueil d'informations et d'analyses réalisées en collaboration avec les différents acteurs du contrôle interne au sein de Gascogne et de ses filiales, aboutissant à la description factuelle de l'environnement de contrôle et des procédures en place.
Le contrôle interne est défini comme un processus mis en œuvre par la direction et le personnel sous le contrôle du Comité des Comptes, en vue d'assurer une gestion rigoureuse et efficace du Groupe.
Cette définition implique notamment :
En ce sens, le contrôle interne doit contribuer également à la maîtrise des activités, à l'efficacité des opérations et à l'utilisation efficiente des ressources de la Société. Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs et à la maîtrise globale des risques auxquels le Groupe peut être confronté.
Le groupe Gascogne inscrit sa démarche dans une perspective dynamique d'adaptation en continu de son dispositif de contrôle interne à la nature de ses activités.
Le Groupe a, par ailleurs, mis en place :
Le Groupe est organisé en quatre activités dans plusieurs pays, renforcées par des fonctions transversales. Le contrôle interne repose sur :
Parmi les dispositifs généraux de contrôle interne, le Groupe dispose d'un auditeur interne en charge de développer et structurer les procédures au niveau de la société mère et ses filiales et s'assurer de leur respect, ainsi que d'un contrôleur financier qui doit notamment veiller au renforcement des procédures de contrôle interne et optimiser la coordination pour la production du reporting et des comptes consolidés.
Le contrôle et la coordination de l'activité des Branches reposent principalement sur le Comité Exécutif (Comex) du Groupe :
Il est présidé par le PDG du Groupe et regroupe le Directeur Général Opérationnel du Groupe, les Directeurs généraux des activités et le Directeur Financier.
Il se réunit deux fois par mois pour :
La Direction « Trésorerie » gère de façon centralisée la trésorerie du Groupe. Dans un souci de contrôle des risques, des procédures Groupe ont été mises en place, notamment pour la gestion de change, le cash pooling et le netting.
Un important travail de développement de la culture de management par le cash a été entrepris au cours de ces dernières années, principalement au niveau des managers. L'objectif est de sensibiliser les décideurs à l'importance du cash, et de leur donner les moyens d'adapter leur gestion à la situation financière de leur unité.
La Direction du Groupe dispose d'un outil de prévision de trésorerie quotidienne à horizon 6 semaines, mis à jour chaque semaine pour piloter la trésorerie du Groupe. Un nouvel outil de prévision hebdomadaires à horizon 13 semaines glissantes est en cours de mise en place. De plus, dans le contexte de trésorerie tendue que connait le Groupe depuis plusieurs mois, les procédures d'autorisation de règlement des fournisseurs par l'équipe centrale ont été renforcées afin d'optimiser la gestion des liquidités.
Par ailleurs, suite à la découverte fin 2010 d'actes frauduleux pour des montants significatifs dans une filiale étrangère, la sécurité des moyens de paiement a été revue dans l'ensemble des filiales et les procédures ont été renforcées avec notamment la généralisation de la double signature pour tous les règlements et un renforcement de la ségrégation des tâches partout où cela est nécessaire.
En 2013, avec la mise en place d'EBICS TS, les protocoles de signature électronique vont être déployés dans l'ensemble des sociétés françaises du Groupe, ce qui va renforcer encore la sécurité des moyens de paiement.
Le Groupe a mis en place des Centres de Services Partagés (CSP) sur le périmètre des sociétés françaises afin de favoriser le développement de compétences transverses pour améliorer l'efficacité des processus concernés et renforcer le contrôle interne.
Le CSP Ressources Humaines gère les paies et l'établissement des déclarations sociales des sociétés françaises.
Le Système d'Informations Ressources Humaines (SIRH) commun à toutes les activités du Groupe permet désormais de disposer de tableaux de bord par société, activité, service, équipe, emplois.
Un choix d'indicateurs, définis lors de tables rondes, permet aux activités de gérer au plus près des équipes les risques psychosociaux.
Le SIRH calcule chaque année, pour les activités, les informations nécessaires au suivi des engagements pris dans le cadre des accords seniors négociés avec les partenaires sociaux.
Le CSP Ressources Humaines a complété, en 2011, la mise en place d'outils communs, en étendant aux salariés noncadres l'accès au portail permettant de gérer les entretiens professionnels.
Chaque manager peut ainsi mesurer les compétences de ses collaborateurs par rapport aux compétences attendues de l'emploi.
Le CSP Client gère l'enregistrement des règlements clients de toutes les sociétés françaises, une partie du recouvrement (soit en direct, soit via un prestataire externe) et la gestion du risque client. Il s'appuie sur un outil informatique dédié performant et des procédures de gestion des risques et de recouvrement. Parmi les procédures de gestion du risque, a notamment été mis en place un suivi spécifique des dépassements d'encours clients par rapport aux limites assurées.
En terme d'environnement de contrôle, et sans avoir un lien direct avec les aspects comptables et financiers, d'autres actions mises en place concourent également à créer un contrôle de proximité dans les différentes activités, notamment :
un dispositif de délégations de pouvoirs, qui détermine les conditions et limites de l'exercice des responsabilités et les pouvoirs d'engagement des responsables de différents niveaux,
les revues annuelles d'évaluation des performances des principaux responsables opérationnels et fonctionnels
La validation avant signature par le service juridique ou les conseils juridiques du Groupe de tous les contrats importants ou aspects juridiques nécessitant une expertise ou une consultation spécifique. La démarche qualité sur l'ensemble des sites industriels constitue également un élément important du contrôle interne global.
Des procédures ont été mises en place afin de se prémunir contre les principaux risques identifiés (voir § II.2.2.14 « Informations sur les risques » dans le rapport de gestion). La Direction Financière du Groupe a notamment mis en place des procédures liées au risque de change et au risque de taux avec les objectifs suivants : maîtriser ces risques dans le Groupe, préserver les marges commerciales et maîtriser le niveau des frais financiers. Cette politique s'inscrit dans un cadre de gestion applicable au Groupe qui définit les cours ou les taux à protéger, la stratégie à adopter et les règles prudentielles à appliquer.
En octobre 2008, le Groupe avait décidé de formaliser son processus de gestion des risques, avec comme première étape l'établissement d'une cartographie des risques couvrant tous les domaines : industriels, environnementaux, commerciaux, technologiques, juridiques, financiers et sociaux.
La cartographie des risques consiste à recenser les risques potentiels qui menacent l'atteinte des objectifs du Groupe, et à les hiérarchiser en fonction de leur impact financier et de leur probabilité de survenance.
La cartographie a été déroulée selon la méthodologie suivante : définition d'une échelle d'évaluation des risques comprise entre 1 et 5, de critères d'impact quantitatifs et qualitatifs, et de l'appétence du Groupe au risque. Dans le cadre de cette démarche, 25 entretiens ont été réalisés auprès des membres du Comex du Groupe (dont le Président), et des membres des Comités de direction des Branches.
A l'issue de ce premier exercice, des risques de nature stratégique ont été confirmés (déjà connus), et il n'a été recensé aucun risque opérationnel majeur susceptible de menacer l'atteinte des objectifs du Groupe. Le cas échéant, des plans d'actions ont été formalisés.
Cette cartographie a été mise à jour une première fois en 2010 et présentée au Comité des Comptes et au Conseil d'administration au cours du 1er semestre 2011. Sa remise à jour a débutée fin 2012.
Les systèmes de contrôle interne doivent eux-mêmes faire l'objet de contrôle par des instances indépendantes : le Comité des Comptes et l'Audit Interne.
Le Conseil d'administration du Groupe s'est doté d'un Comité des Comptes dont les principales missions, et le nombre de réunions sont décrites dans le chapitre « Gouvernement d'entreprise ». Il joue un rôle important dans le pilotage du contrôle interne puisqu'il a notamment pour mission :
La fonction d'Audit Interne du Groupe a pour mission de contrôler la bonne application des procédures, reporte à la Direction Financière, ainsi qu'au Comité des Comptes. Elle s'appuie également sur les travaux et rapports des Commissaires aux comptes dans le cadre de leurs travaux sur la certification des comptes.
Au cours des dernières années, l'Auditeur Interne a revu au moins une fois l'ensemble des cycles opérationnels ainsi que les cycles transverses (ressources humaines/paie, immobilisations notamment) des sociétés françaises.
Le résultat de ses travaux ainsi que les plans d'actions correctifs sont centralisés dans une base de données intranet alimentée et enrichie par tous les acteurs du contrôle interne (Contrôleur Financier Groupe, Contrôleurs Financiers Branche, Auditeur Interne…) ainsi qu'avec les recommandations des Commissaires aux comptes et le suivi de leur résolution. Cette base doit devenir l'outil de référence du Groupe en matière de bonnes pratiques liées aux procédures de contrôle interne qui doivent permettre notamment d'assurer la fiabilité de l'organisation comptable, du reporting et des états financiers au regard des objectifs suivants :
réalité des transactions,
respect des dates d'enregistrement des transactions,
En 2011, ces revues ont été étendues aux principales sociétés étrangères.
Gascogne se montre particulièrement sensible aux enjeux du contrôle interne, notamment dans les domaines comptable et financier, où la fiabilité des informations revêt une importance majeure.
Les logiciels métiers sont propres à chaque activité.
Les sociétés françaises et la société Suisse utilisent le même logiciel comptable (Anaël) et toutes les sociétés du Groupe utilisent le même logiciel (E-Report de Sage) pour le budget, le reporting et la consolidation.
Ces logiciels communs ont pour objectif de remonter, au travers d'une liasse de reporting standard, les informations comptables et financières de façon homogène nécessaires à l'action de la Direction Générale et à l'information du public.
La procédure budgétaire est un outil essentiel dans la responsabilisation des directeurs de Branches et de leurs équipes.
Toutes les sociétés établissent un budget détaillé annuel et mensualisé comprenant :
Le budget fait l'objet d'une revue et d'une approbation par la Direction Générale du Groupe.
Par ailleurs, les activités établissent trois fois par an des prévisions de résultats annuels actualisés, systématiquement comparés aux budgets établis en début de période.
Le reporting est mensuel et comprend tous les éléments suivis lors des budgets avec une comparaison par rapport au budget et à l'année N-1. Il comprend notamment un compte de résultat établi avec le même outil et dans le même référentiel comptable (normes IFRS) que les comptes consolidés. Les consolidations annuelle et semestrielle ne sont ainsi qu'un approfondissement du reporting, ce qui assure un contrôle permanent du processus de production de l'information financière.
Les résultats mensuels de chaque Branche font l'objet d'une note de commentaires rédigée sous la responsabilité du Directeur Général de la Branche et sont examinés chaque mois dans le cadre du Comex.
Les procédures budgétaires et de reporting sont établies avec des outils communs, des règles comptables et financières homogènes à l'ensemble du Groupe, permettant ainsi une uniformisation des données de gestion et de pilotage.
Les outils et processus en amont des arrêtés des comptes veillent à garantir la traduction comptable des événements intervenus selon les principes de réalité, d'exhaustivité ainsi que du correct rattachement comptable à l'exercice de leur réalisation.
Les comptes de Gascogne SA et de ses filiales dotées d'un Commissaire aux comptes font l'objet d'un audit complet par les Commissaires aux comptes lors de la clôture annuelle au 31 décembre et d'un examen limité lors de la clôture semestrielle au 30 juin. Les Commissaires aux comptes interviennent également lors des pré-clôtures à fin mai et à fin octobre.
Le Comité des Comptes examine, avant présentation au Conseil d'administration, les comptes consolidés et se voit présenter les conclusions des Commissaires aux comptes. Par la suite, les comptes du Groupe sont présentés et arrêtés par le Conseil d'administration.
L'information financière publiée est gérée par le Président-Directeur Général et le Directeur Financier avec l'appui d'une Agence de Communication. Les informations financières sont communiquées au travers :
Conformément à son principe d'amélioration continue, l'année 2013 devra constituer pour Gascogne une nouvelle étape dans l'optimisation de ses processus. Ainsi, le plan d'actions 2013 sera essentiellement axé sur les éléments suivants :
Ces objectifs seront conduits avec le souci de préserver une vision dynamique du contrôle interne, en s'appuyant avant tout sur les compétences, le sens des responsabilités et l'implication de l'ensemble de ses collaborateurs.
| (En milliers d'euros) | Notes | Exercice 2012 |
Exercice 2011 |
|---|---|---|---|
| ACTIVITES POURSUIVIES | |||
| Chiffre d'affaires | V.1 | 419 693 | 430 519 |
| Variation des stocks des produits en cours et produits finis | V.2 | (16 778) | 6 172 |
| Achats consommés | V.3 | (179 727) | (195 359) |
| Charges externes | (98 785) | (110 270) | |
| Frais de personnel | V.4 | (98 903) | (101 447) |
| Impôts et taxes | (7 831) | (7 827) | |
| Dotations aux amortissements | (19 983) | (22 692) | |
| (Dotations) Reprises de provisions | V.5 | (105) | (404) |
| Autres produits et charges d'exploitation | V.6 | 1 217 | 1 233 |
| Résultat opérationnel courant | (1 202) | (75) | |
| Autres produits et charges opérationnels | V.7 | (67 168) | (27 843) |
| Résultat opérationnel | (68 370) | (27 918) | |
| Coût de l'endettement financier net | (7 219) | (6 295) | |
| Autres produits et charges financiers | (2 225) | (801) | |
| Charges financières | V.8 | (9 444) | (7 096) |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | V.9 | 236 | 74 |
| Résultat avant impôt | (77 578) | (34 940) | |
| Impôt sur le résultat | V.10 | (1 095) | 8 703 |
| Résultat net des activités poursuivies | (78 673) | (26 237) | |
| attribuable à: | |||
| . actionnaires de Gascogne SA | (78 672) | (26 240) | |
| . intérêts non contrôlés | (1) | 3 | |
| Variation des écarts de conversion | (292) | (24) | |
| Variation de juste valeur des instruments financiers | 691 | (1 484) | |
| Variation des écarts actuariels sur les régimes de retraite | (2 913) | (453) | |
| Impôts sur les opérations en autres éléments du résultat global | 674 | 705 | |
| Produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global | (1 840) | (1 256) | |
| Résultat global des activités poursuivies | V.12 | (80 513) | (27 493) |
| ACTIVITES EN COURS DE CESSION / CEDEE Résultat net des activités en cours de cession/cédée net d'impôt |
(12 615) | (6 327) | |
| attribuable à: | |||
| . actionnaires de Gascogne SA | (12 615) | (6 327) | |
| . intérêts non contrôlés | |||
| Produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global | (4) | 241 | |
| Résultat global des activités en cours de cession/cédée net d'impôt | V.12 | (12 619) | (6 086) |
| RESULTAT DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE | |||
| Résultat net de l'ensemble consolidé net d'impôt | (91 288) | (32 564) | |
| attribuable à: | |||
| . actionnaires de Gascogne SA | (91 287) | (32 567) | |
| . intérêts non contrôlés | (1) | 3 | |
| Produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global | (1 844) | (1 015) | |
| Résultat global de l'ensemble consolidé net d'impôt | V.12 | (93 132) | (33 579) |
| attribuable à: | |||
| . actionnaires de Gascogne SA | (93 131) | (33 582) | |
| . intérêts non contrôlés | (1) | 3 | |
| Résultat net par action de l'ensemble consolidé | |||
| Résultat de base par action (en €) | V.11 | (47.01) | (16.78) |
| Résultat dilué par action (en €) | V.11 | (47.01) | (16.78) |
| Résultat net par action des activités poursuivies | |||
| Résultat de base par action (en €) | V.11 | (40.52) | (13.52) |
| Résultat dilué par action (en €) | V.11 | (40.52) | (13.52) |
| (En milliers d'euros) | Notes | Exercice 2012 |
Exercice 2011 |
|---|---|---|---|
| Actif | |||
| Immobilisations incorporelles | IV.2 | 6 754 | 13 216 |
| Immobilisations corporelles | IV.3 | 111 027 | 136 039 |
| Titres mis en équivalence | IV.4 | 2 831 | 2 595 |
| Actifs financiers non courants | IV.5 | 15 048 | 13 436 |
| Impôts différés actifs | IV.6 | 4 059 | 2 719 |
| Actif non courant | 139 719 | 168 005 | |
| Stocks | IV.7 | 107 821 | 106 482 |
| Clients et autres débiteurs | IV.8 | 53 489 | 39 465 |
| Autres actifs courants | IV.9 | 650 | 926 |
| Impôt sur les bénéfices à récupérer | IV.19 | 1 549 | 1 399 |
| Actifs financiers courants | IV.5 | 150 | 346 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | IV.12 | 5 058 | 5 111 |
| Actif courant | 168 717 | 153 729 | |
| Activités en cours de cession | II.4 | 7 947 | 118 045 |
| Total de l'actif | 316 383 | 439 779 |
| Capitaux propres et passif | Notes | Exercice 2012 |
Exercice 2011 |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres | IV.10 | ||
| Capital | 9 970 | 29 909 | |
| Primes d'émission, de fusion, d'apport | 64 500 | 44 561 | |
| Réserves consolidées | 85 504 | 118 232 | |
| Réserves liées à la variation de juste valeur | |||
| des instruments financiers | (1 373) | (1 833) | |
| Réserves liées aux gains et pertes actuariels | (3 184) | (1 144) | |
| Actions propres | (3 044) | (3 368) | |
| Ecarts de conversion | (360) | (96) | |
| Résultat consolidé Capitaux propres, part du groupe |
(91 287) 60 726 |
(32 567) 153 694 |
|
| Intérêts minoritaires Total des capitaux propres consolidés |
33 60 759 |
34 153 728 |
|
| Passif | |||
| Emprunts et dettes financières, part à plus d'un an | IV.12 | 7 591 | 11 829 |
| Engagements de retraite et autres avantages | IV.15 | 18 024 | 10 285 |
| Provisions, part à plus d'un an | IV.16 | 15 207 | 16 682 |
| Autres passifs non courants | IV.18 | 4 025 | 3 473 |
| Impôts différés passifs | IV.6 | 878 | 449 |
| Passif non courant | 45 725 | 42 718 | |
| Emprunts et dettes financières, part à moins d'un an (*) | IV.12 | 98 605 | 88 770 |
| Provisions, part à moins d'un an | IV.16 | 6 104 | 2 026 |
| Fournisseurs et autres créditeurs | IV17 | 90 323 | 77 545 |
| Autres passifs courants | IV.18 | 8 811 | 8 236 |
| Impôt sur les bénéfices à payer | IV.19 | 896 | 7 556 |
| Passif courant | 204 739 | 184 133 | |
| Activités en cours de cession | II.4 | 5 160 | 59 200 |
| Total du passif | 255 624 | 286 051 | |
| Total du passif et des capitaux propres | 316 383 | 439 779 | |
| (*) Dont concours bancaires et soldes créditeurs de banque | 38 165 | 22 587 |
| (En milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Résultat net de l'ensemble consolidé | (91 288) | (32 564) |
| Charge d'impôt | 468 | (8 294) |
| Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | (236) | (74) |
| Charges financières | 9 863 | 7 561 |
| Dotations aux amortissements | 19 983 | 24 536 |
| Dotations (reprises) aux provisions | 67 583 | 27 326 |
| Pertes (profits) sur cessions d'actifs immobilisés | 4 541 | 441 |
| Autres charges (produits) non générateurs de flux | (1 017) | (1 302) |
| Capacité d'autofinancement opérationnelle | 9 897 | 17 630 |
| Variation des stocks | 25 989 | (9 198) |
| Variation des clients et autres débiteurs | 9 138 | 15 304 |
| Variation des fournisseurs et autres créditeurs | (19 709) | (7 289) |
| Variation des autres créances et dettes | 542 | 449 |
| Flux générés par l'activité | 25 857 | 16 896 |
| Intérêts payés | (8 441) | (6 097) |
| Impôts payés | (338) | (169) |
| Flux de trésorerie opérationnels | 17 078 | 10 630 |
| dont activités en cours de cession/cédée | (1 680) | (2 972) |
| Acquisitions d'immobilisations | (25 487) | (21 858) |
| Cessions d'immobilisations | 13 536 | 1 745 |
| Flux de trésorerie d'investissement | (11 951) | (20 113) |
| dont activités en cours de cession/cédée | 9 899 | (898) |
| Excédent (besoin) de financement | 5 127 | (9 483) |
| Subventions d'investissement reçues | 110 | 19 |
| Augmentation des dettes financières | 855 | 4 008 |
| (Diminution) des dettes financières | (16 583) | (24 588) |
| Flux de trésorerie de financement | (15 618) | (20 561) |
| dont activités en cours de cession/cédée | (7 583) | 2 715 |
| Variation de la trésorerie nette | (10 491) | (30 044) |
| dont activités en cours de cession/cédée | 636 | (1 155) |
| Autres mouvements | (5) | 30 |
| dont activités en cours de cession/cédée | 10 | 48 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | (20 712) | 9 302 |
| dont activités en cours de cession/cédée | 1 286 | 2 393 |
| Variation de la trésorerie nette | (10 491) | (30 044) |
| dont activités en cours de cession/cédée | 636 | (1 155) |
| Autres mouvements (dont variation de change) | (5) | 30 |
| dont activités en cours de cession/cédée | 10 | 48 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | (31 208) | (20 712) |
| dont activités en cours de cession/cédée | 1 932 | 1 286 |
| (En milliers d'euros) | Capital | Primes d'émission de fusion d'apport |
Réserves et résultat consolidé s |
Réserves liées aux gains et pertes actuariels |
Réserves liées à la variation de juste valeur des instrumen ts financiers |
Actions propres |
Ecarts de conversio n |
Capitaux propres part du Groupe |
Minorita ires |
Capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Situation au 31/12/2010 | 29 909 | 44 561 | 118 243 | (988) | (844) | (3 113) | (226) | 187 542 | 32 | 187 574 |
| Autres éléments du | (156) | (989) | 130 | (1 015) | (1 015) | |||||
| résultat global Résultat net de la période |
(32 567) | (32 567) | 2 | (32 565) | ||||||
| Total des produits et des charges comptabilisés au titre de la période Augmentation de capital |
(32 567) | (156) | (989) | 130 | (33 582) | 2 | (33 580) | |||
| Dividende distribué | ||||||||||
| Paiements fondés sur des actions Autocontrôle |
(11) | (255) | (266) | (266) | ||||||
| Autres éléments comptabilisés en capitaux propres | ||||||||||
| Situation au 31/12/2011 Autres éléments du |
29 909 | 44 561 | 85 665 | (1 144) | (1 833) | (3 368) | (96) | 153 694 | 34 | 153 728 |
| résultat global | (2 040) | 460 | (264) | (1 844) | (1 844) | |||||
| Résultat net de la période |
(91 287) | (91 287) | (1) | (91 288) | ||||||
| Total des produits et des charges comptabilisés au titre de la période |
(91 287) | (2 040) | 460 | (264) | (93 131) | (1) | (93 132) | |||
| Réduction du capital (*) Dividende distribué |
(19 939) | 19 939 | ||||||||
| Paiements fondés sur des actions Autocontrôle |
(439) | 324 | (115) | (115) | ||||||
| Autres éléments comptabilisés en capitaux propres | 278 | 278 | 278 | |||||||
| Situation au 31/12/2012 | 9 970 | 64 500 | (5 783) | (3 184) | (1 373) | (3 044) | (360) | 60 726 | 33 | 60 759 |
(*) La valeur de l'action est passée de 15€ à 5€ suite à la décision de l'AG du 5 juin 2012.
Gascogne SA est une entreprise domiciliée en France. Le siège social de la société est situé 650, avenue Pierre Benoit, 40990, Saint Paul lès Dax. Les états financiers consolidés de Gascogne SA pour l'exercice clos le 31 décembre 2012 comprennent la société consolidante et ses filiales (l'ensemble désigné comme le « Groupe » ou « Gascogne ») et la quote-part du Groupe dans les entreprises associées. Les principales activités de Gascogne sont la transformation du bois, la production de papier, de sacs et de complexes.
Les états financiers consolidés du Groupe pour l'exercice clos le 31 décembre 2011, ainsi que les états financiers consolidés intermédiaires résumés pour les 6 mois écoulés au 30 juin 2012, sont disponibles sur demande au siège social ou sur www.groupe-gascogne.com.
En application du règlement n°1606/2002 du 19 juillet 2002 modifié par le règlement européen n°297/2008 du 11 mars 2008, les états financiers consolidés au titre de l'exercice 2012 sont établis conformément aux normes IFRS (International Financial Reporting Standards) telles qu'adoptées par l'Union Européenne et conformément aux normes IFRS telles que publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB). Ces normes sont disponibles sur le site Internet de l'Union Européenne à l'adresse : http://ec.europa.eu/internal\_market/accounting/ias/index\_fr.htm.
Les états financiers ont été arrêtés par le Conseil d'administration le 18 avril 2013 et seront soumis pour approbation à la prochaine Assemblée générale Mixte du 20 juin 2013.
Les états financiers sont établis selon la convention du coût historique à l'exception des instruments financiers dérivés qui sont évalués à leur juste valeur et des passifs résultant de transactions dont le paiement est fondé sur des actions évaluées à la juste valeur.
Les résultats déficitaires en 2011 associés à la progression de l'endettement net avaient eu pour conséquence de contraindre Gascogne à entamer début 2012 des discussions avec l'ensemble de ses partenaires bancaires afin de pérenniser la structure de son financement.
Dans ce cadre,
Depuis la signature de cet accord, les actions suivantes ont été menées:
o Lancement d'une série d'actions à court terme pour diminuer le BFRE, en particulier les stocks et limiter ou différer les dépenses d'investissements
o Réalisation d'un audit stratégique et financier au cours du dernier trimestre 2012
Le Groupe poursuit ses discussions avec l'ensemble de ses partenaires financiers afin de renforcer sa structure financière à moyen terme et est confiant sur le fait qu'un nouvel accord soit signé au cours de l'année 2013.
Sur cette base, les comptes consolidés ont été établis en appliquant le principe de continuité d'exploitation.
Toutefois, même si la Direction a retenu comme hypothèse la plus probable la réussite des discussions avec les banques, il existe de fait une incertitude quant à leur issue et, en cas d'issue défavorable, l'application des principes comptables généralement admis dans un contexte normal de continuité de l'exploitation, concernant notamment l'évaluation des actifs et des passifs, pourrait s'avérer non appropriée.
Le Groupe a appliqué à ses comptes consolidés les amendements de normes et les interprétations entrés en vigueur au 31 décembre 2012 et adoptés par l'union Européenne.
Le seul nouveau texte applicable obligatoirement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012 est l'amendement d'IFRS 7 – Informations à fournir en annexe sur les transferts d'actifs financiers.
Ce texte a été appliqué et a conduit à compléter l'information en annexe relative aux opérations d'affacturage. (Voir note IV.14.2)
Le groupe n'a pas opté pour une application anticipée des textes publiés par l'IASB et dont l'application était possible au 1er janvier 2012 :
Les impacts éventuels de ce texte sont limités pour le Groupe : la suppression de la méthode du « corridor » n'ayant pas d'incidence pour le Groupe, dans la mesure où les écarts actuariels sont déjà comptabilisés intégralement en autres éléments du résultat global.
De même, les impacts des autres nouveaux textes publiés mais non encore entrés en vigueur et notamment les impacts des normes sur la consolidation IFRS 10, IFRS 11, IFRS 12 et les amendements à la norme IAS 28 R applicables à compter du 1er janvier 2014 et adoptées par l'Union Européenne fin décembre 2012 devraient être limitées pour le Groupe.
L'activité cédée est constituée des actifs de la société Gascogne Laminates Switzerland qui ont été cédés à UPM le 30 août 2012.
L'activité en cours de cession est constituée des actifs de la société Mupa qui ont été cédés au 1er janvier 2013 et des actifs du site de Jarnac (partie de la société Gascogne Laminates) qui ont été cédés le 1er mars 2013.
Les deux autres sociétés de la branche Complexes, les sociétés Gascogne Laminates (hors site de Jarnac) et Gascogne Laminates Germany ont été reclassées en activités poursuivies suite à la décision prise en décembre 2012 de stopper le processus de cession de ces entités.
En termes de présentation, les positions suivantes ont été retenues :
En 2012 : 8 mois d'activité et le résultat de cession de Gascogne Laminates Switzerland cédée le 30 août 2012 et 12 mois d'activités de Mupa et de Jarnac.
En 2011 : 12 mois d'activité de Gascogne Laminates Switzerland, Mupa et de Jarnac.
| (En milliers d'euros) | Exercice 2012 (*) | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 44 881 | 62 840 |
| Variation des stocks des produits en cours et produits finis | (2 117) | (797) |
| Achats consommés | (27 592) | (41 864) |
| Charges externes | (6 993) | (11 285) |
| Frais de personnel | (8 705) | (11 182) |
| Impôts et taxes | (402) | (348) |
| Dotations aux amortissements | (1 844) | |
| (Dotations) Reprises de provisions | 44 | (38) |
| Autres produits et charges d'exploitation | (1 007) | (802) |
| Résultat opérationnel courant | (1 891) | (5 320) |
| Autres produits et charges opérationnels | (10 932) | (133) |
| Résultat opérationnel | (12 823) | (5 453) |
| Coût de l'endettement financier net | (450) | (489) |
| Autres produits et charges financiers | 31 | 24 |
| Charges financières | (419) | (465) |
| Résultat avant impôt | (13 242) | (5 918) |
| Impôt sur le résultat | 627 | (409) |
| Résultat net des activités en cours de cession/cédée | (12 615) | (6 327) |
(*) dont 8 mois d'activité de Gascogne Laminates Switzerland
Les autres produits et charges opérationnelles comprennent le résultat de cession de l'activité de Gascogne Laminates Switzerland (-1,8 M€), et des provisions sur les moins-values attendues sur les cessions d'actifs de Mupa (-5,7 M€) et de Jarnac (-3,4 M€).
| (En milliers d'euros) | Exercice |
|---|---|
| 2012 | |
| Immobilisations incorporelles | 10 |
| Immobilisations corporelles | 313 |
| Actifs financiers non courants | 2 |
| Impôts différés actif | 6 |
| Actif non courant | 331 |
| Stocks | 1 686 |
| Clients et autres débiteurs | 2 419 |
| Autres actifs courants | 831 |
| Impôt sur les bénéfices à récupérer | 748 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 1 932 |
| Actif courant | 7 616 |
| Total actifs d'activités en cours de cession/cédées | 7 947 |
| Emprunts et dettes financières, part à plus d'un an | 240 |
| Engagements de retraite et autres avantages | 560 |
| Provisions, part à plus d'un an | 13 |
| Passif non courant | 813 |
| Emprunts et dettes financières, part à moins d'un an (*) | 99 |
| Fournisseurs et autres créditeurs | 3 651 |
| Autres passifs courants | 597 |
| Passif courant | 4 347 |
| Total passifs d'activités en cours de cession/cédées | 5 160 |
| Actifs & passifs nets en cours de cession/cédées | 2 787 |
| (En milliers d'euros) | Exercice 2012 |
Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Flux de trésorerie opérationnel | (1 680) | (2 972) |
| Flux de trésorerie d'investissement | 9 899 | (898) |
| Flux de trésorerie de financement | (7 583) | 2 715 |
| Flux de trésorerie nets de l'exercice | 636 | (1 155) |
Les états financiers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de Gascogne. Toutes les données financières présentées en euro sont arrondies au millier d'euros le plus proche.
L'établissement des comptes consolidés, conformément aux règles édictées par les IFRS, implique que la direction procède à un certain nombre d'estimations et retienne certaines hypothèses qui ont une incidence sur les montants portés à l'actif et au passif, tels que les amortissements et les provisions, sur l'information financière relative aux actifs et passifs éventuels à la date d'arrêté des comptes consolidés et sur les montants portés aux comptes de produits et de charges au cours de l'exercice. Ces estimations sont fondées sur l'hypothèse de la continuité d'exploitation et sont établies en fonction des informations disponibles lors de leur établissement. Les estimations peuvent être révisées si les circonstances sur lesquelles elles étaient fondées évoluent ou à la suite de nouvelles informations. Les résultats réels peuvent être différents de ces estimations.
Les principales estimations faites par la direction lors de l'établissement des états financiers portent principalement sur les hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite, des pertes de valeur d'actifs, et des provisions.
Les principaux retraitements lors du passage aux IFRS à la date de transition au 1er janvier 2004 et qui continuent à produire leurs effets postérieurement à cette date concerne l'application des normes IAS 16 Immobilisations corporelles, IAS 38 Immobilisations incorporelles d'une part et la norme IAS 36 Dépréciation d'actifs d'autre part.
Conformément à l'option offerte par IFRS 1, le Groupe a choisi de ne pas réévaluer à leur juste valeur les immobilisations corporelles dans le bilan d'ouverture, mais d'appliquer la méthode du coût historique amorti. Le Groupe a appliqué rétrospectivement au 1er janvier 2004 la norme IAS16 à l'ensemble de ses immobilisations corporelles, ce qui l'a conduit à revoir les durées d'utilité et à appliquer une approche par composants.
Cela a eu pour effet d'allonger dans beaucoup de cas les durées d'utilité retenues par rapport aux anciennes durées de vie en vigueur. En conséquence, les valeurs brutes étant inchangées, les amortissements cumulés ont été réduits et les dotations aux amortissements réduites.
Au bilan d'ouverture du 1er janvier 2004, les immobilisations corporelles et incorporelles nettes ont été augmentées (diminution des amortissements cumulés). En contrepartie, les capitaux propres et l'impôt différé net passif ont été augmentés.
Au total, ce retraitement a conduit à augmenter les capitaux propres au 1° janvier 2004 pour 50 M€.
Les actifs (goodwills, immobilisations incorporelles et corporelles) sont testés suivant les modalités définies par la norme et décrites dans la note III.9.
Au bilan d'ouverture du 1er janvier 2004, les goodwills, immobilisations incorporelles et corporelles nettes ont été diminués. En contrepartie, les capitaux propres et l'impôt différé net passif ont été diminués.
Au total, ce retraitement a diminué les capitaux propres au 1° janvier 2004 pour 45 M€.
Cette note détaille les principes comptables retenus par le Groupe, en accord avec les IFRS.
Les méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées de façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés.
Une filiale est une entité contrôlée par le Groupe. Le contrôle s'entend comme le pouvoir de diriger les politiques opérationnelles et financières d'une entreprise afin d'obtenir des avantages de ses activités. Pour apprécier le contrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en considération.
Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de la date à laquelle le contrôle est obtenu jusqu'à la date à laquelle le contrôle cesse.
Le cas échéant, des retraitements sont effectués sur les états financiers des filiales pour aligner les principes comptables utilisés avec ceux des autres entreprises du périmètre de consolidation. Toutes les transactions et soldes intragroupe sont éliminés.
La mise en équivalence s'applique à toutes les entreprises associées dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable, laquelle est présumée lorsque le pourcentage de droits de vote détenus est supérieur ou égal à 20 %.
Sociétés consolidées au 31 décembre 2012 :
| Sociétés | Siège social | N° de SIREN | % de contrôle | % d'intérêt |
|---|---|---|---|---|
| FINANCIER | ||||
| Gascogne | 40990 F-Saint Paul lès Dax | 895 750 412 | ||
| Aquitaine Landes Industries | 40990 F-Saint Paul lès Dax | 421 228 545 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Deutschland | Wieda (Allemagne) | HRB54618 | 100.00 | 100.00 |
| ACTIVITE BOIS | ||||
| Foresco | 40210 F-Escource | 388 628 166 | 100.00 | 100.00 |
| Forestière de Gascogne | 40210 F-Escource | 323 491 662 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Habitat Bois | 47200 F-Marmande | 421 228 701 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Wood Products | 40210 F-Escource | 501719413 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Wood Products Iberica | San Sebastian (Espagne) | M.09.112.929 | 100.00 | 100.00 |
| Allwood France | 65300 F-Campistrou | 349772624 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne All Wood | Liège (Belgique) | BE-425608482 | 99.33 | 99.33 |
| ACTIVITE PAPIER | ||||
| Gascogne Paper | 40200 F-Mimizan | 334612967 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Paper Germany | Münster (Allemagne) | HRB1009 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Spain | Barcelone (Espagne) | 29487F141B152448 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Italia | Milan (Italie) | M3090005/7762/5 | 51.00 | 51.00 |
| Gascogne USA | Atlanta (USA) | CBP-2.953.531 | 100.00 | 100.00 |
| Depland | 87200 F-Saint Junien | 760500587 | 100.00 | 100.00 |
| ACTIVITE SACS | ||||
| Gascogne Sack | 40200 F-Mimizan | 493467989 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Sack Deutschland | Wieda (Allemagne) | HRB 1200 55 | 100.00 | 100.00 |
| Aigis | Chalkida (Grèce) | 13138/12/B/86/11 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Sack Tunisia | Radès (Tunisie) | B0233542005 | 99.99 | 99.99 |
| ACTIVITE COMPLEXES | ||||
| Gascogne Laminates | 40100 F-Dax | 312757347 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Laminates Switzerland (*) | Martigny (Suisse) | CH-621.3.0001.891-1 | 100.00 | 100.00 |
| Gascogne Laminates Germany | Düren (Allemagne) | HRB3891 | 100.00 | 100.00 |
| Kris Duff Management | Sacramento (USA) | EIN 68-0416774 | 100.00 | 100.00 |
| Mupa Emballages (**) | 40100 F-Dax | 389613498 | 100.00 | 100.00 |
| (*) Société ayant cédé ses actifs | ||||
| (**) Société en cours de cession | ||||
| Sociétés comptabilisées par mises en équivalence : | ||||
| Sociétés | Siège social | N° de SIREN | % de contrôle | % d'intérêt |
| ACTIVITE SACS | ||||
| Sacchificio Veneto | Grezzana (Italie) | V4720 | 40,00 | 40,00 |
Il n'y a pas de société comptabilisée par intégration proportionnelle.
Les états financiers de Gascogne sont présentés suivant les principes de la norme IAS1 "Présentation des états financiers". Ils sont constitués du compte de résultat global consolidé, du bilan consolidé, du tableau de variation des capitaux propres consolidé, du tableau des flux de trésorerie consolidé et des notes annexes.
Le Groupe a opté pour la méthode de présentation des charges par nature qui consiste à regrouper les charges du compte de résultat selon leur nature.
Les actifs et passifs liés au cycle d'exploitation et ceux ayant une maturité de moins de douze mois à compter de l'arrêté des comptes de la période sont classés en courant. Les autres actifs et passifs ainsi que les impôts différés réputés non courants sont classés en non courant.
III.2.3.. Variation des capitaux propres.
Le tableau de variation des capitaux propres présente :
Pour l'établissement du tableau de flux de trésorerie, le Groupe a opté pour la méthode indirecte suivant les dispositions de la norme IAS 7 "Tableau de flux de trésorerie". La méthode indirecte consiste à déterminer les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles en partant du résultat qui est ajusté :
Conformément à la norme IFRS 8 "Secteurs opérationnels", et compte tenu de l'organisation interne du Groupe en terme de management et de reporting, le Groupe présente une information sectorielle par secteur d'activité.
Le Principal Décideur Opérationnel (PDO) est le Président-Directeur Général du Groupe.
Le Groupe dispose de 4 secteurs, comme décrit ci-après, qui correspondent aux unités opérationnelles stratégiques du Groupe. Les dirigeants des branches sont des segments managers au sens de la norme IFRS 8 et ils reportent au Président-Directeur Général.
Les unités opérationnelles stratégiques du Groupe offrent des produits et des services distincts et sont dirigées séparément dans la mesure où elles nécessitent la mise en œuvre de stratégies technologiques et commerciales différentes. Les opérations réalisées dans chacun des secteurs du Groupe sont résumées ainsi :
L'information sectorielle du Groupe est préparée conformément aux méthodes comptables appliquées pour établir et présenter les états financiers.
III.4.1.. Transactions en monnaie étrangère.
La comptabilisation et l'évaluation des opérations libellées en monnaies étrangères sont définies par la norme IAS 21 "Effets des variations des cours des monnaies étrangères".
Les transactions libellées en monnaies étrangères sont converties au taux de change en vigueur au moment de la transaction. En fin d'exercice, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis au taux de change de la clôture. Les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en pertes et profits de change dans le résultat financier.
III.4.2. Les états financiers des activités à l'étranger.
Les comptes des filiales étrangères du Groupe sont tenus dans leur monnaie fonctionnelle. Le bilan des sociétés dont la monnaie fonctionnelle n'est pas l'euro est converti en euros au cours de clôture, sauf les capitaux propres qui sont convertis au cours historique. Le compte de résultat est converti au cours approchant le cours à la date de transaction. Le tableau de flux de trésorerie est converti au cours moyen, à l'exception de la trésorerie qui est convertie au cours de clôture.
Les différences de conversion du bilan sont enregistrées distinctement au poste "Ecarts de conversion" dans les capitaux propres et comprennent l'incidence de la variation des taux de change sur les actifs et sur les passifs.
Le principe de couverture consiste à neutraliser l'effet économique d'une exposition à un risque particulier (risque de change, de taux, de crédit, …) présent ou futur, en concluant un contrat dont l'exposition au même risque induit un effet économique opposé.
La couverture assure que les effets économiques de l'exposition au risque en question se compenseront en variant symétriquement.
La norme IAS 39 "Instruments financiers : comptabilisation et évaluation" reconnaît trois catégories de couvertures possibles :
III.5.2. Eligibilité à la comptabilité de couverture.
Pour qu'une opération de couverture soit éligible à la comptabilité de couverture, il faut que :
III.5.3. Comptabilisation des instruments de couverture.
Les instruments de couverture sont évalués à leur juste valeur. Les sociétés concernées évaluent l'efficacité, ou l'inefficacité des instruments de couverture à compenser l'exposition de l'élément couvert aux variations de juste valeur ou de flux de trésorerie attribuables au risque couvert.
Les variations de juste valeur de ces instruments sont traitées suivant les modalités suivantes :
Si la couverture est éligible à la comptabilité de couverture, le profit ou la perte résultant de la réévaluation de l'instrument de couverture à la juste valeur est comptabilisé en résultat. Par ailleurs, le profit ou la perte de l'élément couvert attribuable au risque couvert est également comptabilisé en résultat.
Si la couverture est éligible à la comptabilité de couverture, le profit ou la perte résultant de la réévaluation de l'instrument de couverture à la juste valeur est comptabilisé comme suit :
La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger est comptabilisée selon les mêmes modalités qu'une couverture de flux de trésorerie ; en conséquence :
la partie du profit ou de la perte qui est considérée constitue une couverture efficace est comptabilisée directement en autres éléments du résultat global,
la partie inefficace est immédiatement comptabilisée en résultat.
Les dérivés contractés à des fins de couverture économique mais qui ne respectent pas les exigences de la comptabilité de couverture d'IAS 39 sont comptabilisés à la juste valeur par le résultat.
Les normes applicables en matière de comptabilisation du goodwill et des autres immobilisations corporelles sont IAS 38 "Immobilisations incorporelles", IAS 36 "Dépréciation d'actifs" et IFRS 3 "Regroupements d'entreprises". Conformément à la norme IAS 38, seuls les éléments contrôlés par l'entreprise pour lesquels il est probable que les avantages économiques futurs bénéficieront au Groupe et dont le coût peut être déterminé de manière fiable, sont comptabilisés en immobilisations incorporelles. Les immobilisations incorporelles comprennent les catégories suivantes : brevets et licences, logiciels, droits au bail, frais de développement de nouveaux produits ou de logiciels internes.
Tous les regroupements d'entreprise sont comptabilisés en appliquant la méthode de l'acquisition.
Les regroupements d'entreprises sont évalués et comptabilisés conformément aux dispositions de la norme IFRS 3 révisée : la contrepartie transférée (coût d'acquisition) est évaluée à la juste valeur des actifs remis, capitaux propres émis et passifs encourus à la date de l'échange. Les actifs et passifs identifiables de l'entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date de l'acquisition. Les coûts directement attribuables à l'acquisition sont comptabilisés en charge.
Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote-part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l'entreprise acquise donne lieu à la comptabilisation d'un goodwill.
Chaque goodwill est rattaché à une unité génératrice de trésorerie (UGT) du Groupe.
Conformément à la norme IFRS 3, les goodwills ne sont pas amortis. Ils font l'objet d'un test de dépréciation dès l'apparition d'indices de perte de valeur et au moins une fois par an. Les pertes de valeur de goodwill sont irréversibles. Le profit résultant d'une acquisition à des conditions avantageuses est comptabilisé immédiatement en résultat.
III.6.2. Brevets et licences.
Les brevets et licences sont amortis linéairement sur la durée de la période de leur protection juridique. Les logiciels informatiques sont amortis linéairement sur leur durée d'utilité qui s'établit entre 1 et 10 ans.
III.6.3. Frais de développement.
Selon la norme IAS 38 "Immobilisations incorporelles", les frais de développement sont immobilisés dès que l'entreprise peut démontrer :
Les frais de recherche et de développement qui ne satisfont pas les critères ci-dessus sont enregistrés en charges de l'exercice au cours duquel ils sont encourus. Les frais de développement capitalisés, qui satisfont les critères ci-dessus, sont immobilisés à l'actif du bilan. Ils sont amortis linéairement sur leur durée d'utilité.
Les dépenses ainsi portées à l'actif comprennent de la main d'œuvre directe et une quote-part appropriée des frais généraux.
Les dépenses de développement portées à l'actif sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
III.6.4. Dépenses ultérieures.
Les dépenses ultérieures relatives aux immobilisations incorporelles sont activées uniquement si elles satisfont aux conditions définies par la norme IAS 38 et exposées ci-dessus. Les autres dépenses sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.
Conformément à la norme IAS 16 "Immobilisations corporelles", seuls les éléments contrôlés par l'entreprise, dont le coût peut être déterminé de façon fiable, pour lesquels il est probable que des avantages économiques futurs bénéficieront au Groupe et qui sont utilisés sur une durée supérieure à un exercice sont comptabilisés en immobilisations corporelles. Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût historique d'acquisition, diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeurs constatées. Les amortissements sont évalués en fonction des rythmes de consommation des avantages économiques attendus par catégorie d'élément d'actif, sur la base du coût d'acquisition. Le Groupe n'a pas retenu de valeur résiduelle pour ses immobilisations. En effet, la plupart des actifs industriels du Groupe sont destinés à être utilisés jusqu'à la fin de leur durée de vie et il n'est, en règle générale, pas envisagé de les céder.
Par ailleurs, le Groupe a analysé l'ensemble de ses processus industriels et a ainsi isolé parmi ses équipements industriels les composants majeurs devant faire l'objet d'un plan d'amortissement spécifique et dans ce cadre, les durées d'utilité effectives des actifs industriels ont été revues. Cette approche dite "par composant" a été également appliquée aux bâtiments.
Dans ce cadre, il n'y a plus lieu de constater de provisions pour gros entretien. Les grosses réparations sont désormais traitées comme un composant constitutif de la valeur de l'actif.
Les immobilisations sont amorties linéairement sur la durée d'utilité prévue pour chaque type de bien ou de composant. Les durées retenues sont :
Coûts ultérieurs :
Le Groupe enregistre dans la valeur comptable d'une immobilisation corporelle le coût de remplacement d'un composant de cette immobilisation corporelle au moment où ce coût est encouru, s'il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront au Groupe et son coût peut être évalué de façon fiable. Tous les coûts d'entretien courant et de maintenance sont comptabilisés en charges au moment où ils sont encourus.
Conformément à la norme IAS 17 « Contrats de location-financement », les contrats de location sont classés en contrats de location-financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance au preneur la quasitotalité des risques et avantages inhérents à la propriété. Tous les autres contrats de location sont classés en location simple.
Les contrats de location-financement sont comptabilisés dans les immobilisations au plus faible de la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location et de leur juste valeur en contrepartie d'une dette financière. Ces actifs sont amortis sur leur durée d'utilité attendue sur la même base que les actifs détenus ou, lorsqu'elle est plus courte, sur la durée du contrat de location correspondant.
Les charges de loyers en vertu d'un contrat de location simple sont comptabilisées en charge dans le compte de résultat de façon linéaire sur la durée du contrat de location.
Conformément à la norme IAS 36 "Dépréciation d'actifs", les immobilisations incorporelles à durée d'utilité indéfinie et les immobilisations incorporelles qui ne sont pas encore prêtes à être mises en service sont soumises à un test de dépréciation à chaque clôture annuelle et à chaque fois qu'il existe un indice quelconque montrant qu'elles ont pu perdre notablement de leur valeur. Les valeurs comptables des autres actifs : les immobilisations incorporelles à durées d'utilité définies – essentiellement les brevets et logiciels – ainsi que les immobilisations corporelles font également l'objet d'un test de dépréciation, lorsque des événements ou modifications d'environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur de ces immobilisations.
S'il existe un indice indiquant qu'un actif a pu perdre de sa valeur, la valeur recouvrable de l'actif pris individuellement doit être estimée. S'il n'est pas possible d'estimer la valeur recouvrable de l'actif pris individuellement, on détermine la valeur recouvrable de l'Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) à laquelle l'actif appartient. Une UGT est définie comme étant le plus petit groupe identifiable d'actifs dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs. Les UGT relatives à un actif ou à un groupe d'actifs doivent être identifiées de façon permanente d'un exercice à l'autre sauf si ce changement est justifié.
Le Groupe a regroupé ses actifs au sein de 7 Unités Génératrices de Trésorerie :
Le test de dépréciation consiste à déterminer si la valeur nette comptable de l'actif testé est inférieure à sa valeur recouvrable, cette valeur étant définie comme la plus élevée de la juste valeur nette des frais de cession et de la valeur d'utilité. Dans le cas où la valeur recouvrable de l'actif est inférieure à sa valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée sous forme de dépréciation pour la différence entre ces deux montants. Cette perte de valeur est enregistrée en "Autres produits et charges opérationnels" et est imputée en priorité aux goodwills. Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles et incorporelles à durée de vie définies (telles que brevets ou logiciels) sont réversibles et peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient supérieure à la valeur nette comptable (dans la limite de la perte de valeur initialement comptabilisée). Les pertes de valeur relatives aux goodwills sont irréversibles. Après imputation sur le goodwill, les pertes de valeurs résiduelles s'imputent sur la valeur nette des
immobilisations corporelles et incorporelles au prorata de la valeur comptable de chaque actif de l'unité. Cette imputation a pour effet de diminuer la base amortissable et donc de réduire le montant de la dotation aux amortissements des exercices suivants.
En l'absence de juste valeur résultant de prix constatés sur un marché, la valeur recouvrable des actifs est déterminée sur la base de la valeur d'utilité. Celle-ci correspond à la valeur des avantages économiques futurs attendus de leur utilisation et de leur cession. En pratique cette valeur d'utilité est déterminée comme étant la somme des flux de trésorerie futurs actualisés générés par l'actif testé, avec prise en compte d'une valeur terminale basée sur un taux de croissance à long terme de ces flux de trésorerie. Les projections sont basées sur une durée de 5 ans et résultent des "business plans" construits sur les hypothèses économiques et les conditions prévisionnelles retenues par la Direction.
L'évaluation et la comptabilisation des actifs et passifs financiers sont définies par la norme IAS 39 "Instruments financiers : comptabilisation et évaluation", par la norme IAS 32 "Instruments financiers : Présentation" et par la norme IFRS 7 « Instruments financiers – informations à fournir ».
Les actifs financiers comprennent les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat à des fins de transaction, les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat sur option, les actifs disponibles à la vente, les instruments dérivés actifs, et les prêts et créances.
Initialement, les actifs financiers sont évalués à leur juste valeur majorée des coûts de transaction lorsque les actifs concernés ne sont pas évalués ultérieurement à leur juste valeur par le résultat. Pour les actifs évalués à leur juste valeur par le résultat, les coûts de transaction sont enregistrés directement en résultat. Ces actifs financiers sont valorisés à la juste valeur hormis les prêts et créances valorisés au coût amorti.
Les titres des sociétés non consolidées sont évalués à leur juste valeur.
La perte de valeur d'un actif financier évalué au coût amorti correspond à la différence entre sa valeur comptable et la valeur des flux de trésorerie futurs estimés, actualisée au taux d'intérêt effectif d'origine de l'actif. Les pertes sont comptabilisées en résultat et enregistrées dans un compte de dépréciation en déduction des prêts et créances ou des placements détenus jusqu'à échéance. Les intérêts sur un actif déprécié continuent d'être comptabilisés. Lorsqu'un événement survient après la constatation de la dépréciation, et que celui-ci a pour conséquence de diminuer le montant de la perte de valeur, la réduction de la perte de valeur est reprise en résultat.
Les créances clients sont dépréciées au cas par cas en fonction de leur antériorité.
Le Groupe décomptabilise un actif financier lorsque les droits contractuels aux flux de trésorerie générés par l'actif expirent, ou lorsqu'il transfère les droits à recevoir les flux de trésorerie contractuels sur l'actif financier dans une transaction dans laquelle la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l'actif financier sont transférés.
Les passifs financiers comprennent les emprunts, les autres financements et découverts bancaires et les instruments dérivés passifs.
Les emprunts et autres passifs financiers sont évalués au coût amorti, les instruments dérivés (actif et passif) à leur juste valeur diminuée des coûts de transaction, puis au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les fonds en caisse, les dépôts à vue et les SICAV monétaires qui constituent un placement à court terme, très liquide, facilement convertible en un montant connu de trésorerie et soumis à un risque négligeable de changement de valeur.
Un actif immobilisé ou un groupe d'actifs est considéré et classé comme "Activités en cours de cession et cédées » dans la mesure où sa valeur comptable sera recouvrée principalement, non pas par son utilisation continue mais par le biais d'une vente. Pour qu'un actif soit éligible à la catégorie "Actif non courant destiné à être cédé", il doit être
effectivement disponible en vue de sa vente immédiate et sa vente doit être hautement probable. Ces actifs ou groupes d'actifs sont présentés séparément des autres actifs dès lors que leur valeur est significative. Ces actifs ou groupes d'actifs sont mesurés au plus bas de la valeur comptable ou du prix de cession estimé, net des coûts relatifs à la cession.
Les actions propres qui sont les titres d'autocontrôle possédés par le Groupe sont enregistrées à leur coût d'acquisition et viennent en diminution des capitaux propres. Les résultats de cession de ces titres sont imputés directement aux capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de l'exercice.
Conformément à la norme IAS 37 "Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels", des provisions sont comptabilisées lorsque, à la clôture de l'exercice, il existe une obligation du Groupe à l'égard d'un tiers dont il est probable qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, non représentative d'avantages économiques futurs pour le Groupe.
Cette obligation peut être d'ordre légal, réglementaire ou contractuel. Elle peut également découler de pratiques du Groupe ou d'engagements publics ayant créé une attente légitime des tiers concernés sur le fait que le Groupe assumera certaines responsabilités.
L'estimation du montant figurant en provision correspond à la sortie de ressources qu'il est probable que le Groupe devra supporter pour éteindre son obligation. Si aucune évaluation fiable de ce montant ne peut être réalisée, aucune provision n'est comptabilisée et une information est fournie en annexe.
Les passifs éventuels correspondent à :
Dans le cas de restructurations, une obligation est constituée dès lors que la restructuration a fait l'objet d'une annonce et d'un plan détaillé ou d'un début d'exécution avant la date de la clôture.
Les provisions sont actualisées lorsque l'effet de l'actualisation est significatif.
Les stocks sont évalués à leur coût de revient en utilisant la méthode du coût moyen pondéré ou à leur valeur nette probable de réalisation si celle-ci est inférieure. Si la valeur nette probable de réalisation des stocks est inférieure à leur coût de revient, ce montant est ramené à la valeur nette probable de réalisation par le biais d'une dépréciation des stocks. Le coût de revient correspond au coût d'acquisition ou au coût de production.
Les coûts indirects pris en compte dans la valorisation des stocks de produits finis et d'encours de production ne comprennent que les coûts liés à la production.
Il s'agit principalement des engagements de retraites – à prestations définies ou à cotisations définies –, des indemnités de fin de carrière et des médailles du travail.
Dans le cadre des régimes à cotisations définies, le Groupe n'a pas d'autre obligation que le paiement de cotisations et la charge qui correspond aux cotisations versées est prise en compte dans le résultat de l'exercice.
Conformément à la norme IAS 19 "Avantages au personnel", les régimes à prestations définies font l'objet d'une évaluation actuarielle suivant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chacune de ces unités est évaluée séparément pour valoriser l'obligation finale. Cette obligation finale est ensuite actualisée.
Ces calculs actuariels intègrent différentes hypothèses pour chaque entité (en France et à l'étranger) et en considérant leur contexte macro-économique et social :
Les calculs actuariels des avantages postérieurs à l'emploi sont effectués par un actuaire indépendant et sont comptabilisés de la manière suivante :
Le montant comptabilisé au passif au titre des prestations définies apparaît au passif sous la rubrique "Engagements de retraites et autres avantages" et est égal à :
La société n'ayant pas opté pour la méthode du corridor, les écarts actuariels sont comptabilisés en totalité dans les autres éléments du résultat global.
Les autres composantes de variation de la provision sont comptabilisées dans les rubriques suivantes du compte de résultat :
Le chiffre d'affaires est évalué à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir au titre des biens et services vendus dans le cadre des activités du Groupe : il est comptabilisé net, après déduction des éventuels escomptes, rabais et ristournes offerts aux clients.
Le chiffre d'affaires comprend les ventes de produits finis et de prestations de services attachées à ces produits, les ventes de déchets, les ventes de marchandises et les frais de transport facturés.
Pour les ventes de biens et marchandises (qui constituent la plus grande part du chiffre d'affaires), le produit est comptabilisé en chiffre d'affaires lorsque les risques et avantages inhérents à la propriété des biens, ainsi que le contrôle, ont été transférés à l'acquéreur. Ce transfert des risques et avantages dépend des incoterms : s'agissant des clients français, en général, le transfert est effectif en sortie d'usine et s'agissant des clients export et grand export, le transfert est effectif à la livraison des produits chez le client.
Pour les prestations de services (part marginale du chiffre d'affaires), la comptabilisation est réalisée en fonction de l'avancement de la transaction à la date de clôture, évaluée sur la base des travaux exécutés.
Les autres produits et charges opérationnels correspondent aux charges et produits hors gestion courante du Groupe. Ils se caractérisent essentiellement par leur nature inhabituelle et par leur montant significatif.
Ces autres produits et charges opérationnels comprennent les éléments suivants :
le résultat des cessions d'immobilisations,
Le résultat opérationnel correspond au résultat d'exploitation avant prise en compte du résultat financier, des impôts et de la part des intérêts ne conférant pas le contrôle.
Le résultat financier net comprend les intérêts à payer sur emprunts calculés en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif, les intérêts à recevoir sur les placements, les profits et pertes de change et les profits et pertes sur les instruments de couverture qui sont comptabilisés dans le compte de résultat (voir méthode comptable décrite en note III.5).
Les produits provenant des intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat dès que le Groupe acquiert le droit à percevoir les paiements.
La charge d'intérêt comprise dans les paiements effectués au titre d'un contrat de location financement est comptabilisée en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
Les impôts différés sont calculés sur les différences temporelles existant entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales. Les actifs et passifs d'impôt différé sont évalués selon la méthode du report variable, c'est-à-dire en utilisant le taux d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au cours duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d'impôt et de la réglementation fiscale qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de la clôture.
Les éléments suivants ne donnent pas lieu à la constatation d'impôts différés :
Conformément à la norme IAS 12 "Impôt sur le résultat", le Groupe présente les impôts différés dans le bilan consolidé séparément des autres actifs et passifs. Des actifs d'impôt différé sont inscrits au bilan dans la mesure où il est probable qu'ils pourront être récupérés au cours des années ultérieures. Les actifs et passifs d'impôt différé ne sont pas actualisés. Pour apprécier la capacité du Groupe à récupérer ces actifs, il est notamment tenu compte des éléments suivants :
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés lorsqu'il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôts exigibles, et lorsqu'ils concernent des impôts sur le résultat prélevés par une même autorité fiscale et que le Groupe a l'intention de régler sur la base de leur montant net.
Le Groupe présente le Crédit Impôt Recherche en diminution des frais de personnel qui représentent l'essentiel des dépenses de recherche et développement financées par le Crédit Impôt Recherche.
Le résultat par action est calculé suivant les principes de la norme IAS 33 "Résultat par action".
Le résultat net de base par action est calculé en divisant le résultat net de l'exercice attribuable aux actions ordinaires par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation au cours de l'exercice en excluant les actions détenues par Gascogne SA (auto-détention) qui sont déduites des capitaux propres.
Le résultat net dilué par action correspond au rapport entre le résultat net et le nombre moyen pondéré dilué d'actions en circulation au cours de l'exercice en excluant les actions détenues par Gascogne SA (auto-détention) qui sont déduites des capitaux propres et en tenant compte de l'effet dilutif généré par les options de souscription et d'achat d'actions et les attributions d'actions gratuites.
Le nombre moyen pondéré d'actions dilué est calculé selon la méthode de calcul du rachat d'actions prévu par la norme IAS 33. Les fonds qui seraient recueillis à l'occasion des droits rattachés aux instruments dilutifs sont supposés être affectés au rachat d'actions au prix moyen du marché sur la période de référence. Le nombre d'actions ainsi obtenu vient en diminution du nombre total des actions résultant de l'exercice des droits.
Les subventions reçues sont exclusivement des subventions d'investissement et sont classées en "Autres passifs" (courants et non courants). Elles sont ensuite reprises en résultat en "Autres produits et charges d'exploitation" en étalant linéairement leur montant sur la durée d'utilité de l'immobilisation concernée.
Dans l'activité Papier, le Groupe s'est vu attribuer un quota d'émission de gaz à effet de serre.
Dans l'attente d'un amendement de norme et/ou d'interprétation définitive publiée par l'IASB/IFRIC, le Groupe a opté pour la comptabilisation d'un actif incorporel et d'une subvention publique évalués pour leur montant initial à la valeur de marché.
Les quotas sont alloués annuellement et à titre gratuit, ils sont valables pendant toute la période de référence tant qu'ils ne sont pas utilisés.
Au fur et à mesure des émissions de gaz, le Groupe constate un passif correspondant aux quotas d'émission à restituer à l'Etat. Ce passif est comptabilisé par la contrepartie d'une charge représentative des émissions de gaz constatées au cours de la période.
Ce passif est évalué sur la base de la valeur d'entrée des quotas alloués qui sont détenus à la clôture ou, le cas échéant, pour la partie excédant les quotas détenus, à la valeur de marché à la clôture de la période.
Le poste de subvention publique initialement mouvementé lors de la délivrance des quotas par l'Etat est repris à hauteur du passif constaté par la contrepartie d'un produit.
A la date de clôture, un test de dépréciation est réalisé sur les quotas d'émission figurant à l'actif. Lorsqu'une provision pour dépréciation à l'actif est comptabilisée, la subvention publique figurant au passif est reprise pour le même montant. Ainsi l'impact net sur le résultat est nul.
Les produits de cession de quotas d'émission sont enregistrés en autres produits.
Les achats de quotas d'émission sur le marché sont enregistrés en autres charges.
Une provision est comptabilisée s'il est probable que le Groupe aura des émissions réelles supérieures au nombre de quotas détenus.
Au 31 décembre 2012, aucun impact net n'a été enregistré au compte de résultat. Les mouvements ayant affecté les quotas sont repris dans la note IV.2 (Immobilisations incorporelles). Par ailleurs à cette date, les estimations d'émissions sont inférieures aux droits alloués à ce jour.
La seule modification de périmètre intervenue au cours de l'exercice 2012 concerne la sortie de l'entité Gascogne UK, liquidée fin 2012.
La société Gascogne Laminates Switzerland est encore dans le périmètre à fin 2012 car c'est uniquement l'activité qui a été cédée au 30 août 2012, elle sera liquidée en 2013.
| En milliers d'euros | Goodwills | Frais de développe ments brevets acquis |
Logiciels et développem ents progiciels |
Autres immobilisati ons incorporelle s |
Ajustemen ts amortisse ments liés à IAS36 |
Dépréciation s d'actifs incorporels (hors goodwills) |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur Brute au 1/1/2011 | 27 173 | 44 | 8 674 | 2 046 | 37 937 | ||
| Variation de périmètre | |||||||
| Acquisitions | 587 | 61 | 648 | ||||
| Cessions | (268) | (268) | |||||
| Ecart de conversion | 12 | 12 | |||||
| Autres | 345 | (128) | 217 | ||||
| Activités en cours de cession | (6 102) | (44) | (1 019) | (153) | (7 318) | ||
| Valeur Brute au 31/12/2011 | 21 083 | 8 319 | 1 826 | 31 228 | |||
| Valeur Brute au 1/1/2012 | 21 083 | 8 319 | 1 826 | 31 228 | |||
| Variation de périmètre | |||||||
| Acquisitions | 29 | 299 | 77 | 405 | |||
| Cessions | (203) | (203) | |||||
| Ecart de conversion | (150) | (2) | (152) | ||||
| Autres | 344 | 198 | (388) | 154 | |||
| Activités réintégrées | 5 340 | 44 | 873 | 152 | 6 409 | ||
| Activités en cours de cession | |||||||
| Valeur Brute au 31/12/2012 | 26 617 | 73 | 9 484 | 1 667 | 37 841 | ||
| Amortissements cumulés au 1/1/2011 |
(16 644) | (44) | (5 562) | (263) | 34 | (199) | (22 678) |
| Variation de périmètre | |||||||
| Dotations aux amortissements | (985) | (45) | (1 030) | ||||
| Diminutions d'amortissements | 248 | 248 | |||||
| Dépréciations des actifs incorporels | |||||||
| Ecart de conversion | |||||||
| Autres mouvements (*) | (174) | (34) | 199 | (9) | |||
| Activités en cours de cession | 4 584 | 44 | 676 | 153 | 5 457 | ||
| Amortissements cumulés au | (12 060) | (5 797) | (155) | (18 012) | |||
| 31/12/2011 | |||||||
| Amortissements cumulés au | (12 060) | (5 797) | (155) | (18 012) | |||
| 1/1/2012 | |||||||
| Variation de périmètre | |||||||
| Dotations aux amortissements | (6) | (1 113) | (45) | (1 164) | |||
| Diminutions d'amortissements | 202 | 202 | |||||
| Dépréciations des actifs | (6 992) | (6 992) | |||||
| incorporels | |||||||
| Ecart de conversion | 2 | 2 | |||||
| Autres mouvements | |||||||
| Activités réintégrées | (4 279) | (44) | (648) | (152) | (5 123) | ||
| Activités en cours de cession | |||||||
| Amortissements cumulés au | (23 331) | (50) | (7 354) | (352) | (31 087) | ||
| 31/12/2012 | |||||||
| Valeur Nette au 31 décembre | 9 023 | 2 522 | 1 671 | 13 216 | |||
| 2011 | |||||||
| Valeur Nette au 31 décembre 2012 |
3 286 | 23 | 2 130 | 1 315 | 6 754 |
(*) L'impact des dépréciations d'actifs a été affecté aux immobilisations concernées
La variation des immobilisations incorporelles liée aux mouvements des quotas d'émission de gaz à effet de serre est la suivante :
| En milliers d'euros | Exercice 2011 | Attribution annuelle |
Restitution | Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 1 334 | 580 | (771) | 1 143 |
| Dépréciation | ||||
| Montant en fin de période | 1 334 | 580 | (771) | 1 143 |
Comme décrit au paragraphe « Principes comptables et méthodes d'évaluation » (note III.25), le Groupe a opté pour la comptabilisation d'un actif incorporel et d'une subvention publique évalués pour leur montant initial à la valeur de marché.
Depuis 2009, le Groupe n'enregistre que l'attribution annuelle au cours du jour de l'inscription Seringas, soit 580 k€ au titre de l'exercice clos.
Au 31 décembre 2012, a été constatée une restitution de quota utilisés pour 771 k€.
La contrepartie figure dans les autres passifs non courants et courants (cf. note IV.18).
Le détail des goodwills nets par unité génératrice de trésorerie est donné dans le tableau ci-dessous :
| En milliers d'euros | Exercice 2011 | Activités réintégrées |
Augmentation (Diminution) |
Variations de change |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|---|
| UGT BOIS | 6 648 | (6 648) | |||
| UGT GST | 2 375 | (129) | 2 246 | ||
| UGT COMPLEXES | 1 061 | (21) | 1 040 | ||
| Montant en fin de période | 9 023 | 1 061 | (6 648) | (150) | 3 286 |
| Terrains | Construc | Matériel | Autres | Immobilisat | Ajustemen | Dépréciati | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| tions | et | immobilisa | ions en | ts | ons | |||
| outillage | tions corporelles |
cours | amortisse ments liés |
d'actifs corporels |
||||
| à IAS36 | ||||||||
| Valeur Brute au 1/1/2011 | 16 762 | 93 373 | 437 754 | 22 510 | 5 865 | 576 264 | ||
| Variation de périmètre | ||||||||
| Acquisitions | 218 | 1 653 | 7 549 | 1 850 | 8 770 | 20 040 | ||
| Cessions | (185) | (2 617) | (2 234) | (112) | (5 148) | |||
| Ecart de conversion | (3) | 206 | 543 | 93 | 12 | 851 | ||
| Autres | 376 | 1 162 | 5 556 | (4) | (6 181) | 909 | ||
| Activités en cours de cession | (1 743) | (23 167) | (102 | (5 351) | (2 924) | (135 351) | ||
| Valeur Brute au 31/12/2011 | 15 610 | 73 042 | 166) 346 619 |
16 864 | 5 430 | 457 565 | ||
| Valeur Brute au 1/1/2012 | 15 610 | 73 042 | 346 619 | 16 864 | 5 430 | 457 565 | ||
| Variation de périmètre | ||||||||
| Acquisitions | 45 | 1 347 | 5 998 | 2 563 | 18 370 | 28 323 | ||
| Cessions | (211) | (3 550) | (1 473) | (1 953) | (205) | (7 392) | ||
| Ecart de conversion | (18) | (26) | (195) | (32) | (1) | (272) | ||
| Autres | 132 | 597 | 9 578 | 97 | (9 889) | 515 | ||
| Activités réintégrées | 1 220 | 11 924 | 68 549 | 1 403 | 2 419 | 85 515 | ||
| Activités en cours de cession | ||||||||
| Valeur Brute au 31/12/2012 | 16 778 | 83 334 | 429 076 | 18 942 | 16 124 | 564 254 | ||
| Amortissements cumulés au | (3 847) | (51 175) | (298 | (17 471) | (309) | 18 934 | (23 271) | (375 507) |
| 1/1/2011 | 368) | |||||||
| Variation de périmètre | ||||||||
| Dotations aux amortissements | (923) | (3 087) | (18 001) | (1 982) | (23 993) | |||
| Diminutions d'amortissements | 223 | 2 282 | 1 624 | 4 129 | ||||
| Dépréciations des actifs | (1 270) | (2 421) | (19 343) | (308) | (23 342) | |||
| corporels | ||||||||
| Ecart de conversion | (135) | (442) | (80) | (657) | ||||
| Autres mouvements (*) | (1 771) | (137) | (2 389) | (53) | (18 934) | 23 271 | (13) | |
| Activités en cours de cession | 149 | 14 160 | 79 119 | 4 429 | 97 857 | |||
| Amortissements cumulés au 31/12/2011 |
(7 662) | (42 572) | (257 142) |
(13 841) | (309) | (419 383) | ||
| Amortissements cumulés au | (7 662) | (42 572) | (257 | (13 841) | (309) | (321 526) | ||
| 1/1/2012 | 142) | |||||||
| Variation de périmètre | ||||||||
| Dotations aux amortissements | (1 123) | (2 395) | (14 322) | (1 468) | (19 308) | |||
| Diminutions d'amortissements | 82 | 796 | 1 995 | 892 | 309 | 4 074 | ||
| Dépréciations des actifs | (4 111) | (12 443) | (35 806) | (530) | (52 890) | |||
| corporels | ||||||||
| Ecart de conversion | 4 | 149 | 14 | 167 | ||||
| Autres mouvements | 10 | (10) | ||||||
| Activités réintégrées | (149) | (7 664) | (54 877) | (1 054) | (63 744) | |||
| Activités en cours de cession | ||||||||
| Amortissements cumulés au | (12 953) | (64 284) | (360 | (15 987) | (453 227) | |||
| 31/12/2012 | 003) | |||||||
| Valeur Nette au 31 décembre 2011 |
7 948 | 30 470 | 89 477 | 3 023 | 5 121 | 136 039 | ||
| Valeur Nette au 31 décembre 2012 |
3 825 | 19 050 | 69 073 | 2 955 | 16 124 | 111 027 |
(*) L'impact des dépréciations d'actifs a été affecté aux immobilisations concernées
Les immobilisations liées aux location-financements sont les suivantes :
| En milliers d'euros | Immobilisations incorporelles |
Terrains | Constructions | Matériel et outillage |
Autres immobilisations corporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur Brute au 31 décembre 2011 | 77 | 366 | 1 616 | 2 553 | 8 055 | 12 667 |
| Amortissements et provisions | (77) | (233) | (1 686) | (5 844) | (7 840) | |
| Valeur Nette au 31 décembre 2011 | 366 | 1 383 | 867 | 2 211 | 4 827 | |
| Activités en cours de cession (net) | (366) | (1 383) | (135) | (477) | (2 361) | |
| Valeur Nette au 31 décembre 2011 | 732 | 1 734 | 2 466 | |||
| Valeur Brute au 31 décembre 2012 | 77 | 2 532 | 7 650 | 10 259 | ||
| Amortissements et provisions | (77) | (1 230) | (6 041) | (7 348) | ||
| Valeur Nette au 31 décembre 2012 | 1 302 | 1 609 | 2 911 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| A moins d'un an | 1 157 | 1 105 |
| De deux à cinq ans | 2 093 | 1 714 |
| A plus de cinq ans | ||
| Total | 3 250 | 2 819 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| A un an | 1 962 | 1 670 |
| De deux à cinq ans | 2 933 | 3 030 |
| A plus de 5 ans | 4 908 | 6 126 |
| Total | 9 803 | 10 826 |
Le montant des paiements au titre des locations simples enregistré en charge de l'exercice s'établit à 2 944 K€.
| En milliers d'euros | Sacchificio Veneto |
|---|---|
| Pourcentage de détention | 40% |
| Valeur d'équivalence au 31 décembre 2010 | 2 521 |
| Résultat | 74 |
| Valeur d'équivalence au 31 décembre 2011 | 2 595 |
| Résultat | 236 |
| Valeur d'équivalence au 31 décembre 2012 | 2 831 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Sacchificio Veneto (*) |
Sacchificio Veneto |
|
| Total bilan | 20 087 | 20 229 |
| Capitaux propres | 10 220 | 8 706 |
| Chiffre d'affaires | 17 523 | 17 235 |
| Résultat net | 588 | 185 |
(*) Non audité
La société Sacchificio Veneto, sacherie implantée au nord de l'Italie, s'est approvisionnée en papier auprès du Groupe au cours de l'exercice.
Les principales transactions réalisées avec les parties liées (sociétés mises en équivalence), ainsi que les créances vis-àvis de ces dernières, sont reprises ci-après:
| (En milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Bilan | ||
| Clients et autres débiteurs | 176 | |
| Fournisseurs et autres créditeurs | ||
| Compte de résultat | ||
| Chiffre d'affaires | 34 | 507 |
| Prestations de services | ||
| Achats |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS | ||
| Prêts (part à long terme) | 1 549 | 1 568 |
| Garanties factoring | 5 880 | 4 602 |
| Autres | 7 619 | 7 266 |
| TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS | 15 048 | 13 436 |
| ACTIFS FINANCIERS COURANTS | ||
| Prêts (part à court terme) | 150 | 118 |
| Instruments dérivés | 228 | |
| TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS COURANTS | 150 | 346 |
| TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS | 15 198 | 13 782 |
Les « Prêts » sont principalement représentés par les prêts à la construction dont le montant s'élève à 1 514 K€.
La rubrique « Autres » comprend les dépôts de garantie et cautions pour 6 374 K€, dont 6 150 K€ de valeurs mobilières de placement constituant un instrument de gage financier, qui sont classés en actifs financiers à la juste valeur sur option car le Groupe gère la performance de ce portefeuille sur la base de sa juste valeur.
Ces valeurs mobilières de placement sont des SICAV vendues et rachetées la veille de la clôture. Cet achat-revente a généré un gain de 47 K€ en 2011 et de 56 en 2012.)
La ligne « Garanties factoring » comprend les dépôts versés dans le cadre des contrats d'affacturage. Ces dépôts couvrent les litiges commerciaux qui seraient susceptibles de remettre en cause l'existence des factures cédées. (cf. note IV.14.2).
Le montant des créances cédées au 31 décembre 2012 s'élève à 40,2 M€.
Les instruments dérivés sont des dérivés de taux et de change utilisés comme des instruments de couverture. (cf. note IV.13).
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Impôts différés actifs | 4 059 | 2 719 |
| Impôts différés passifs | (878) | (449) |
| Impôts différés actifs (passifs) nets | 3 181 | 2 270 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Montant en début de période | 2 270 | (6 541) |
| Impact activités réintégrées | 995 | |
| Impact sur les réserves | 562 | 633 |
| Impact sur les résultats | (650) | 9 700 |
| Impact des écarts de change | 4 | |
| Impact activités en cours de cession | (1 522) | |
| Montant en fin de période | 3 181 | 2 270 |
| En milliers d'euros | Exercice 2011 |
Réserves | Activités réintégrées |
Résultat | Variation de change |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Décalages fiscaux | 2 308 | 385 | (398) | 2 295 | ||
| Activation des déficits fiscaux | 3 958 | 1 579 | (1 200) | 4 337 | ||
| Provisions règlementées | (2 414) | 337 | (2 077) | |||
| Autres | (367) | (463) | 64 | (766) | ||
| IAS 01 Présentation des états financiers | 55 | 55 | ||||
| IAS 02 Stocks | (84) | 5 | 59 | (20) | ||
| IAS 16 Immobilisations corporelles | (18 899) | (97) | (1 386) | 297 | 4 | (20 081) |
| IAS 17 Contrats de location-financements | 134 | 40 | (23) | 151 | ||
| IAS 18 Produits des activités ordinaires | 4 | (3) | 1 | |||
| IAS 19 Avantages au personnel | 2 762 | 905 | 807 | 95 | 4 569 | |
| IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques |
545 | (52) | 493 | |||
| IAS 21 Effets de la variation des monnaies étrangères |
79 | (7) | 31 | 103 | ||
| IAS 36 Dépréciation d'actifs | 13 217 | 90 | 13 307 | |||
| IAS 37 Provisions passifs éventuels | (107) | (16) | 122 | (1) | ||
| IAS 32 & 39 Instruments financiers | 961 | (230) | (69) | 662 | ||
| IFRS 3 - Regroupement d'entreprises | 118 | 35 | 153 | |||
| Total | 2 270 | 562 | 995 | (650) | 4 | 3 181 |
Les déficits fiscaux du groupe d'intégration fiscal français dont la tête de groupe est Gascogne SA n'ont pas été activés en 2012 en raison de perspectives de résultat qui ne permettraient pas de les utiliser.
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Matières premières et approvisionnements | 37 137 | 39 300 |
| En cours de production : biens | 20 848 | 27 901 |
| Produits intermédiaires et finis | 40 850 | 32 820 |
| Marchandises | 8 986 | 6 461 |
| Total | 107 821 | 106 482 |
| En milliers d'euros | Exercice 2011 | augmentation | diminution | Activités réintégrées |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|---|
| Matières premières et approvisionnements | 3 196 | 2 680 | (2 551) | 946 | 4 271 |
| En cours de production : biens | 1 000 | 619 | (903) | 716 | |
| Produits intermédiaires et finis | 3 605 | 3 376 | (3 359) | 86 | 3 708 |
| Marchandises | 601 | 239 | (378) | 554 | 1 016 |
| Total | 8 402 | 6 914 | (7 191) | 1 586 | 9 711 |
Les reprises de provisions au cours de l'exercice résultent essentiellement de sorties de stocks dépréciés à la clôture de l'exercice précédent.
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Clients et comptes rattachés | 44 058 | 32 424 |
| Créances à recevoir des parties liées | 0 | 176 |
| Paiements d'avance | 94 | 85 |
| Autres montants d'exploitation | 9 337 | 6 780 |
| Total clients et autres débiteurs | 53 489 | 39 465 |
| En milliers d'euros | Exercice 2011 | augmentation | diminution | Variation de change |
Activités réintégrées |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Clients et comptes rattachés | 935 | 230 | (272) | (1) | 187 | 1 079 |
| Autres créances exploitation | 207 | (2) | 205 | |||
| Total | 1 142 | 230 | ( 274) | (1) | 187 | 1 284 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 | ||
|---|---|---|---|---|
| Créances sur immobilisations | ||||
| Créances diverses | 650 | 926 | ||
| Total des autres actifs courants | 650 | 926 |
| En milliers d'euros | Capital | Prime d'émission | Total | Nombre de titres (action) |
|---|---|---|---|---|
| Total au 31 décembre 2011 | 29 909 | 44 561 | 74 470 | 1 993 963 |
| Réduction de capital | (19 939) | 19 939 | ||
| Total au 31 décembre 2012 | 9 970 | 64 500 | 74 470 | 1 993 963 |
La réduction de capital a pour origine la diminution de la valeur nominale de l'action, qui passe de 15€ à 5€, suite à la décision de l'Assemblée générale du 5 juin 2012.
Au 31 décembre 2012, le capital est constitué de 1 993 963 actions dont la valeur nominale s'établit à 5 €. Toutes les actions sont entièrement libérées.
Les actions auto-détenues font l'objet d'un retraitement explicité dans la note III.13.
| Autocontrôle Hors contrat de liquidité |
Autocontrôle Contrat de liquidité |
Nombre total des titres d'autocontrôle |
Valeur brute (K€) | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Total au 31 décembre 2011 | 40 206 | 12 648 | 52 854 | 3 368 | |
| Variations de l'exercice | (609) | (609) | (324) | ||
| Total au 31 Décembre 2012 | 40 206 | 12 039 | 52 245 | 3 044 |
Au 31 décembre 2012, le nombre d'actions auto-détenues par Gascogne SA s'élève à 52.245 actions, représentant 2,62 % du capital.
L'Assemblée générale Mixte des actionnaires du 5 juin 2012 a décidé d'affecter au report à nouveau le résultat 2011, report à nouveau qui s'élève au 31 décembre 2012 à 1 480 K€.
Le tableau ci-dessous détaille les écarts de conversion inscrits en capitaux propres :
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Montant en début de période | (96) | (226) |
| Gascogne Laminates Switzerland | 28 | 153 |
| Gascogne Sack Tunisia | (269) | (36) |
| Autres | (23) | 13 |
| Montant en fin de période | (360) | (96) |
Les derniers plans se sont éteints en 2012, il n'y a plus de plan d'options d'achat d'actions ou d'attributions gratuites actifs à fin 2012.
| En milliers d'euros | Exercice 2011 |
Variation de change |
Augmentation | Diminutio n |
Variation de la trésorerie |
Autres mouvements |
Activités réintégrées |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Emprunts et dettes financières, part à plus d'un an |
||||||||
| Emprunts obligataires | 2 200 | 500 | (930) | (400) | 1 370 | |||
| Emprunts auprès d'établissements de crédit |
7 494 | 25 | (477) | (3 246) | 3 796 | |||
| Emprunts relatifs aux location financements |
1 714 | 1 773 | (1 581) | 187 | 2 093 | |||
| Autres dettes financières | 421 | (56) | (33) | 332 | ||||
| Total | 11 829 | 2 298 | (1 463) | (5 260) | 187 | 7 591 | ||
| Emprunts et dettes financières, part à moins d'un an |
||||||||
| Emprunts obligataires | 430 | (430) | 400 | 400 | ||||
| Emprunts auprès d'établissements de crédit |
64 030 | 300 | (9 569) | 3 246 | 58 007 | |||
| Emprunts relatifs aux location financements |
1 105 | (1 773) | 1 581 | 245 | 1 158 | |||
| Autres dettes financières | 500 | 30 | 530 | |||||
| Intérêts courus sur emprunts et dettes financières |
118 | 208 | 326 | |||||
| Soldes créditeurs auprès des banques | 22 587 | (5) | 6 649 | 2 | 8 933 | 38 166 | ||
| Intérêts courus | (19) | 37 | 18 | |||||
| Total | 88 770 | (5) | 330 | (11 772) | 6 649 | 5 418 | 9 215 | 98 605 |
| Total des emprunts et dettes financières |
100 599 | (5) | 2 628 | (13 235) | 6 649 | 158 | 9 402 | 106 196 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie Valeurs mobilières |
||||||||
| Disponibilités | 4 895 | (23) | (4 411) | (7) | 4 462 | 4 916 | ||
| Intérêts courus | 50 | (18) | 32 | |||||
| Autres | 166 | (67) | 11 | 110 | ||||
| Total | 5 111 | (23) | (4 478) | (14) | 4 462 | 5 058 | ||
| Endettement Net | 95 488 | 18 | 2 628 | (13 235) | 11 127 | 172 | 4 940 | 101 138 |
Le poste « Soldes créditeurs auprès des banques et intérêts courus » comprend la ligne du crédit Revolving du contrat syndiqué pour un montant de 13,6 M€ et le solde du crédit de New Money (banques, actionnaire et Etat) pour 10,2 M€.
Compte-tenu du non-respect des ratios financiers du contrat syndiqué et du protocole de conciliation, la part des crédits long et moyen terme de la dette syndiquée au 31 décembre 2012, s'élevant à 52,9 M€, a été classée en dettes financières à moins d'un an.
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Emprunts à taux fixe | 14 892 | 14,0% | 23 592 | 23,5% | |
| Emprunts à taux variable | 91 304 | 86,0% | 76,5% | ||
| TOTAL | 106 196 | 100,0% | 100 599 | 100,0% |
Les emprunts à taux variable sont principalement indexés sur l'Euribor 3 mois.
Les emprunts à taux fixe sont principalement constitués des prêts tempêtes à 1,5% accordés à la Forestière de Gascogne suite à la tempête Klaus de janvier 2009
| Exercice 2012 | Exercice 2011 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Activités poursuivies |
Activités en cours de cession |
Flux de trésorerie |
Flux de trésorerie |
|
| Soldes créditeurs auprès des banques | 38 166 | 38 166 | 31 523 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie actifs | 5 026 | 1 932 | 6 958 | 10 811 | |
| Total | 33 140 | (1 932) | 31 208 | 20 712 |
(*) Les intérêts courus sont des charges calculées, non
représentatives de flux de trésorerie
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Emprunts obligataires non convertibles à long terme | 1 370 | 1 230 |
| Emprunts obligataires non convertibles à court terme | 400 | 1 500 |
| Total des activités poursuivies | 1 770 | 2 730 |
Les emprunts obligataires représentent les obligations portées par le Fonds Commun de Placement Gascogne Epargne réservé aux salariés.
L'endettement net en devises est quasi-nul au 31 décembre 2012 et au 31 décembre 2011.
Les actifs et passifs financiers présentés selon les catégories comptables définies par IAS39 sont ventilés dans le tableau suivant :
| Exercice 2012 (en milliers d'euros) |
Actifs et passifs financiers à la juste valeur par le résultat sur option |
Actifs et passifs financiers à la juste valeur à des fins de transaction |
Actifs (prêts & créances) et passifs évalués au coût amorti |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Dérivés qualifiés de couverture |
Total valeur nette comptab le des actifs et passifs financier s |
Instrumen ts non financiers (*) |
Total valeur nette comptable |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prêts (part à long terme) | 1 550 | 1 550 | 1 550 | |||||
| Autres | 6 150 | 6 103 | 1 245 | 13 498 | 13 498 | |||
| Actifs non courants | 6 150 | 7 653 | 1 245 | 15 048 | 15 048 | |||
| Clients et autres débiteurs | 44 058 | 44 058 | 44 058 | |||||
| Autres actifs courants | 10 080 | 10 080 | 10 080 | |||||
| Prêts (part à court terme) | 151 | 151 | 151 | |||||
| Dérivés de taux et de | ||||||||
| change | ||||||||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie |
5 058 | 5 058 | 5 058 | |||||
| Actifs courants | 59 347 | 59 347 | 59 347 | |||||
| TOTAL ACTIFS | 6 150 | 67 000 | 1 245 | 74 395 | 74 395 | |||
| Emprunts et dettes financières, part à plus d'un an |
7 592 | 7 592 | 7 592 | |||||
| Passifs non courants | 7 592 | 7 592 | 7 592 | |||||
| Emprunts et dettes | 98 604 | 98 604 | 98 604 | |||||
| financières, part à moins | ||||||||
| d'un an | ||||||||
| Fournisseurs et autres | 61 532 | 61 532 | 28 792 | 90 324 | ||||
| créditeurs Dérivés de taux, de change |
307 | 2 099 | 2 406 | 2 406 | ||||
| et sur matières premières | ||||||||
| Autres passifs courants | 3 643 | 3 643 | 2 761 | 6 404 | ||||
| Passifs courants | 307 | 163 779 | 2 099 | 166 185 | 31 553 | 197 738 | ||
| TOTAL PASSIFS | 307 | 171 371 | 2 099 | 173 777 | 31 553 | 205 330 |
(*) Dettes au personnel et charges sociales, quota de gaz
| Exercice 2011 (en milliers d'euros) |
Actifs et passifs financiers à la juste valeur par le résultat sur option |
Actifs et passifs financiers à la juste valeur à des fins de transaction |
Actifs (prêts & créances) et passifs évalués au coût amorti |
Actifs et passifs financiers disponibles à la vente |
Dérivés qualifiés de couvertur e |
Total valeur nette comptable des actifs et passifs financiers |
Instruments non financiers (*) |
Total valeur nette comptable |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Prêts (part à long terme) | 1 568 | 1 568 | 1 568 | |||||
| Autres | 5 788 | 4 744 | 1 336 | 11 868 | 11 868 | |||
| Actifs non courants | 5 788 | 6 312 | 1 336 | 13 436 | 13 436 | |||
| Clients et autres débiteurs |
39 465 | 39 465 | 39 465 | |||||
| Autres actifs courants | 926 | 926 | 926 | |||||
| Prêts (part à court terme) | 118 | 118 | 118 | |||||
| Dérivés de taux, de change et sur matières premières | 228 | 228 | 228 | |||||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 5 111 | 5 111 | 5 111 | |||||
| Actifs courants | 45 620 | 228 | 45 848 | 45 848 | ||||
| Total actifs | 5 788 | 51 932 | 1 336 | 228 | 59 284 | 59 284 | ||
| Emprunts et dettes financières, part à plus d'un an | 11 829 | 11 829 | 11 829 | |||||
| Passifs non courants | 11 829 | 11 829 | 11 829 | |||||
| Emprunts et dettes financières, part à moins d'un an | 88 770 | 88 770 | 88 770 | |||||
| Fournisseurs et autres créditeurs |
60 933 | 60 933 | 16 612 | 77 545 | ||||
| Dérivés de taux, de change et sur matières premières |
317 | 3 117 | 3 434 | 3 434 | ||||
| Autres passifs courants | 1 496 | 1 496 | 3 306 | 4 802 | ||||
| Passifs courants | 317 | 151 199 | 3 117 | 154 633 | 19 918 | 174 551 | ||
| Total passifs | 317 | 163 028 | 3 117 | 166 462 | 19 918 | 186 380 |
(*) Dettes au personnel et charges
sociales
Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par le résultat sur option sont décrits dans la note IV.5.
La présentation des gains et pertes par catégorie comptable d'actif et passif financier concernant les exercices 2011 et 2012 sont ventilés dans les tableaux suivants :
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Produits d'intérêt sur trésorerie et équivalent de trésorerie (*) | 101 | 104 |
| Dividendes perçus au titre des actifs disponibles à la vente | ||
| Part inefficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie | ||
| Gain net de change | 417 | |
| Autres | 45 | |
| Produits financiers | 146 | 521 |
| Charges d'intérêt sur les passifs financiers évalués au coût amorti | 7 327 | 6 118 |
| Part inefficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie | 95 | 266 |
| Perte nette de change | 800 | |
| Charges de désactualisation (IAS19) | 642 | 648 |
| Autres (**) | 725 | 585 |
| Charges financières | 9 589 | 7 617 |
| Charges financières nettes | (9 443) | (7 096) |
| (*) Actifs financiers à la juste valeur par le résultat |
(**) Dont intérêts liés à l'amende de Bruxelles pour 594k€
Le tableau suivant indique la juste valeur des actifs et passifs financiers, ainsi que leur valeur comptable au bilan :
| Exercice 2012 | Exercice 2011 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur nette comptable |
Juste valeur | Valeur nette comptable |
Juste valeur | |
| Prêts | 1 700 | 1 700 | 1 686 | 1 686 | |
| Clients et autres débiteurs | 59 369 | 59 369 | 44 067 | 44 067 | |
| Autres actifs | 8 268 | 8 268 | 8 192 | 8 192 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 5 058 | 5 058 | 5 111 | 5 111 | |
| Dérivés de taux | |||||
| Actifs | |||||
| Passifs | (2 406) | (2 406) | (2 537) | (2 537) | |
| Dérivés de change | |||||
| Actifs | 11 | 11 | |||
| Passifs | (801) | (801) | |||
| Dérivés de marchandises | |||||
| Actifs | 217 | 217 | |||
| Passifs | (96) | (96) | |||
| Emprunts à taux fixe | (11 642) | (10 821) | (20 773) | (19 757) | |
| Emprunts à taux variable | (54 548) | (54 548) | (54 420) | (54 420) | |
| Emprunts location-financement | (3 250) | (3 250) | (2 819) | (2 819) | |
| Crédits bancaires | (39 283) | (39 283) | (22 587) | (22 587) | |
| Fournisseurs et autres créditeurs | (61 532) | (61 532) | (60 933) | (60 933) | |
| Autres passifs | (3 643) | (3 643) | (1 496) | (1 496) | |
| TOTAL | (101 909) | (101 088) | (107 178) | (106 162) |
La juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente est déterminée par référence à leur cours coté sur un marché actif en date de clôture. S'il n'existe pas de marché actif et que la juste valeur ne peut être estimée de manière fiable au moyen de méthodes d'évaluation, ces titres sont évalués à leur coût d'acquisition, diminué de toute dépréciation cumulée.
La juste valeur des créances client et prêts est considérée égale à leur valeur comptable dans la mesure où ces actifs financiers sont majoritairement porteurs d'un risque de crédit qui est pris en compte via les dépréciations et que le risque de taux est limité.
La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, des contrats de change à terme et des options repose sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le Groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps et les contrats de change à terme par l'actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Scholes).
La juste valeur correspond à la valeur des flux de trésorerie futurs générés par le remboursement du principal et des intérêts, actualisés aux taux d'intérêt du marché à la date de la clôture ajusté du spread de crédit défini par le Groupe. La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.
Les instruments financiers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :
Au 31 décembre 2012, la classification des instruments financiers à la juste valeur est la suivante :
| Exercice 2012 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 |
| Actifs financiers non courants | 6 150 | 1 245 | |
| Dérivés de change | |||
| Dérivés sur matières premières | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | |||
| Actifs | 6 150 | 1 245 | |
| Dérivés de taux | 2 406 | ||
| Dérivés de change | |||
| Dérivés sur matières premières | |||
| Passifs | 2 406 | ||
| Exercice 2011 | |||
| (en milliers d'euros) | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 |
| Actifs financiers non courants | 5 788 | 1 336 | |
| Dérivés de change | 11 | ||
| Dérivés sur matières premières | 217 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | |||
| Actifs | 5 788 | 228 | 1 336 |
| Dérivés de taux | 2 537 | ||
| Dérivés de change | 801 | ||
| Dérivés sur matières premières | 96 | ||
| Passifs | 3 433 |
Les actifs financiers non courants classés en niveau 3 correspondent à la prise de participation en 2010 par Gascogne Paper dans la société Exeltium, consortium qui regroupe 26 industriels grands consommateurs d'électricité et dont l'objet est de négocier avec les producteurs d'énergie des tarifs d'électricité avantageux pour ses clients-actionnaires.
Le Groupe détient au 31 décembre 2012 des instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie. Au 31 décembre 2012, la juste valeur des instruments dérivés inscrits au bilan se présente comme suit :
| En milliers d'euros | ||
|---|---|---|
| Actifs | Passifs | |
| Contrats à terme | ||
| Options | ||
| Instruments de couverture de change | ||
| Options | ||
| Swaps | 2 099 | |
| Instruments de couverture de taux | 2 099 | |
| Instruments de couverture de prix sur matières premières | ||
| Total des instruments financiers | 2 099 |
Conformément à IAS 39, les variations de juste valeur considérées comme efficaces sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat global et la part inefficace des variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat de la période.
Les variations de la réserve de couverture sont présentées dans le tableau suivant :
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Au 1° janvier | (1 833) | (844) |
| Sorti des capitaux propres | 2 | 701 |
| Inscrit en capitaux propres | 458 | (1 690) |
| Au 31 décembre | (1 373) | (1 833) |
Les flux contractuels associés aux swaps de taux sont payés de façon simultanée aux flux contractuels des emprunts à taux variable et le montant différé en capitaux propres est reconnu en résultat sur la période où le flux d'intérêt de la dette impacte le résultat.
Le montant différé en capitaux propres au titre des couvertures de change et de prix sur matières premières est transféré en résultat à la date où la transaction commerciale couverte est comptabilisée en résultat. Les instruments dérivés de couverture de change et de prix sur matières premières sont conclus dans le cadre de couverture d'un budget annuel et ont donc des maturités inférieures à un an.
Un swap de taux de 10M€ souscrit courant 2011 et démarrant début 2012 n'était pas éligible à la comptabilité de couverture compte tenu d'une insuffisance de sous-jacent à couvrir au 31 décembre 2012, aussi la variation de sa juste valeur au 31 décembre 2012 a été comptabilisée directement en charges financières pour 9K€.
La gestion des risques de marché financier et de financement sont exposés dans le rapport de gestion au paragraphe II.2.2.14.7.
Toutes les couvertures sont effectuées auprès d'établissements bancaires de premier plan. Le Groupe n'a pas de placement significatif et n'est donc pas exposé à un risque de contrepartie significatif. S'agissant du risque de crédit, des programmes d'assurance SFAC et COFACE ont été mis en place, couvrant les principales sociétés contre les risques de non-paiement pour des motifs financiers ou politiques. Par ailleurs, le Groupe considère qu'il n'existe pas de concentration particulière de risque de crédit avec une seule contrepartie.
La valeur comptable des actifs financiers, qui représente l'exposition maximale au risque de crédit, est la suivante à la clôture de l'exercice :
| (En milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Prêts | 1 700 | 1 686 |
| Clients et autres débiteurs | 59 369 | 44 067 |
| Autres actifs | 8 268 | 8 192 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 9 434 | 5 111 |
| Dérivés de taux actifs | ||
| Dérivés de change actifs | 11 | |
| Dérivés sur matières premières | 217 | |
| TOTAL | 78 771 | 59 284 |
L'antériorité des comptes clients et comptes rattachés (cf. note IV.8) s'analyse comme suit :
| Exercices | Non échus |
Echus depuis 90 jours au plus |
Echus depuis plus de 90 jours |
Clients et comptes rattachés |
|
|---|---|---|---|---|---|
| 2012 | Brut Dépréciation |
37 112 (9) |
5 720 (39) |
2 305 (1 031) |
45 137 (1 079) |
| Net | 37 103 | 5 681 | 1 274 | 44 058 | |
| 2011 | Brut | 24 449 | 5 974 | 2 936 | 33 359 |
| Dépréciation | (3) | (108) | (824) | (935) | |
| Net | 24 446 | 5 866 | 2 112 | 32 424 |
Les dépréciations de créances commerciales ont évolué de la façon suivante au cours de l'exercice :
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 |
Exercice 2011 |
|---|---|---|
| 1° Janvier | 935 | 4 933 |
| Dépréciations | (43) | (842) |
| Ecart de conversion | 0 | (1) |
| Activités réintégrées | 187 | (3 155) |
| Total | 1 079 | 935 |
Le financement du Groupe repose principalement sur :
Il existe également des contrats de crédit-bail et de location longue durée pour quelques actifs immobiliers, des équipements et du matériel roulant, qui reprennent les dispositions classiques de ce type de financement.
Le Groupe a signé un accord de conciliation (« Protocole ») le 13 juillet 2012 avec ses banques et son actionnaire EEM. Cet accord a été homologué par décision du Tribunal de Commerce de Dax en date du 18 juillet 2012.
Les résultats déficitaires enregistrés en 2011 associés à la progression de l'endettement net ont eu pour conséquence de contraindre Gascogne à renégocier avec son pool bancaire son crédit syndiqué. Les covenants n'étant pas respectés au 31 décembre 2011, les banques avaient la possibilité de demander son remboursement anticipé et l'encours était classé, conformément aux normes IFRS, en dettes à court terme au 31 décembre 2011. Le Groupe utilisait à cette date un montant de 70 M€ sur un total de 78 M€ autorisé.
Les banques ont accepté pendant la phase de discussion de ne pas demander de remboursement anticipé, de reporter l'échéance de principal de fin mars, et de maintenir des lignes bilatérales. Les banques ont également mis à disposition de la société Gascogne en date du 20 février 2012 un prêt relais de 11,6 M€ à échéance de juillet 2012 et l'Etat français a mis à la disposition de la société le 12 avril 2012 un prêt d'un montant de 1,93 M€ qui a été affecté au remboursement partiel du prêt relais, réduisant ainsi l'encours de ce dernier à 9,66 M€ (ces deux prêts forment ensemble le « Nouveau Crédit »).
Les principales dispositions du Protocole sont les suivantes :
a. Les crédits syndiqués (crédit de refinancement et crédit revolving) dont l'encours s'établit à 70 M€ ont été rééchelonnés et leur marge renégociée.
Le nouvel échéancier de remboursement du crédit de refinancement de 53 M€ est le suivant :
Le crédit revolving de 17 M€ sera remboursé au plus tard le 31 juillet 2018.
Le Groupe Gascogne a remboursé, comme prévu dans le protocole, une tranche de 7,4 M€ sur les prêts bancaires et avances actionnaires mis à sa disposition au 1er semestre 2012.
Au 31 décembre 2012, le Groupe n'a pas respecté les covenants du contrat syndiqué et du protocole de conciliation. En 2013, le Groupe a obtenu :
Le Groupe poursuit ses discussions avec l'ensemble de ses partenaires financiers afin de renforcer sa structure financière à moyen terme. avec pour objectif la finalisation d'un nouvel accord au cours de l'année 2013.L'endettement autorisé et non tiré s'élève à 11,6 M€ au 31 décembre 2012 dont 3,4 M€ pour lesquels le tirage est soumis à conditions (crédit revolving) :
| En millions d'euros | Lignes ouvertes | Utilisations | Utilisations non tirées |
|---|---|---|---|
| Crédit revolving - contrat syndiqué | 17.5 | 13.6 | 3.4 |
| Billets de trésorerie | 3.5 | 3.5 | |
| Découverts autorisés | 17.0 | 8.8 | 8.2 |
| Total | 38.0 | 25.9 | 11.6 |
Par ailleurs, le Groupe a recours à des opérations d'affacturage pour un montant global de 37,8 M€ pour un montant maximal de financement de 44 M€. La plus grande partie de ces opérations sont réalisées par les sociétés françaises (40 M€ sur les 44 M€) pour lesquelles le factor s'est engagé à maintenir les lignes jusqu'en juillet 2014 dans le cadre du protocole de conciliation signé en juillet 2012.
Les créances sont cédées au fil de l'eau au rythme de 2 à 3 cessions par mois.
Ces créances sont décomptabilisées car la quasi-totalité des risques sont transférés au factor.
Le Groupe conserve au bilan les dépôts de garantie pour 5,9 M€, comptabilisés en actifs financiers non courants.
Les cash-flows prévisionnels présentés dans le tableau ci-dessous sont le reflet du protocole de Conciliation de juillet 2012 (y compris les paiements d'intérêts) sans prendre en compte les cas de défaut:
Au 31 décembre 2012 :
| Valeur comptable |
Cash flows | 2012 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | prévisionnels | Moins de 1 an |
1 à 5 ans | Plus de 5 ans | |
| Emprunts taux fixe | 11 642 | 12 171 | 6 780 | 5 335 | 56 |
| Emprunts taux variable | 93 831 | 171 071 | 44 652 | 126 419 | - |
| Emprunts bancaires et autres dettes financières | 54 548 | 65 894 | 2 685 | 63 209 | - |
| . Dont crédit syndiqué moyen long terme | 52 871 | 64 178 | 1 993 | 62 185 | |
| . Dont autres | 1 677 | 1 716 | 691 | 1 025 | |
| Crédits bancaires | 39 283 | 39 283 | 39 283 | - | - |
| . Dont crédit syndiqué revolving | 13 600 | 13 600 | 13 600 | ||
| . Dont crédit de New Money | 10 200 | 10 200 | 10 200 | ||
| . Dont découverts | 11 983 | 11 983 | 11 983 | ||
| . Dont billets de trésorerie | 3 500 | 3 500 | 3 500 | ||
| Emprunts location financement | 3 250 | 3 250 | 1 157 | 2 093 | - |
| Instruments dérivés | 2 406 | 1 879 | 1 759 | 120 | - |
| Dérivés de taux | 2 406 | 1 879 | 1 759 | 120 | |
| Dérivés de change | - | - | - | ||
| Dérivés sur matières premières | - | - | - | ||
| TOTAL | 111 129 | 188 371 | 54 348 | 133 967 | 56 |
| Valeur | Cash flows | 2011 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | comptable | prévisionnels | Moins de 1 an |
1 à 5 ans | Plus de 5 ans |
|
| Emprunts taux fixe | 20 774 | 21 444 | 11 370 | 9 990 | 83 | |
| Emprunts taux variable | 77 007 | 78 412 | 78 412 | - | - | |
| Emprunts bancaires et autres dettes financières | 53 919 | 55 324 | 55 324 | - | - | |
| Crédits bancaires | 23 088 | 23 088 | 23 088 | - | - | |
| Emprunts location financement | 2 818 | 4 636 | 1 105 | 1 713 | - | |
| Instruments dérivés | 3 434 | 3 593 | 2 246 | 1 347 | - | |
| Dérivés de taux | 2 537 | 2 696 | 1 349 | 1 347 | ||
| Dérivés de change | 801 | 801 | 801 | |||
| Dérivés sur matières premières | 96 | 96 | 96 | |||
| TOTAL | 104 033 | 108 085 | 93 133 | 13 050 | 83 |
Les couvertures de taux sont centralisées au niveau de la société mère et réalisées au cas par cas par la Direction Financière. Dans le cadre de son financement, le Groupe a conclu des emprunts à moyen terme à taux variable. Afin de se couvrir contre le risque de hausse des taux relatif à ses emprunts, il a été mis en place des swaps receveur taux variable/payeur taux fixe.
| Instrument utilisé | Elément couvert | Couverture (k€) | Taux fixe (*) | Durée restante |
|---|---|---|---|---|
| SWAP | Crédit moyen terme | 20 000 | 2,66% | 1 an |
| SWAP | Crédit moyen terme | 15 000 | 2,70% | 1 an |
| SWAP | Crédit moyen terme | 10 000 | 2,67% | 1 an |
| SWAP | Crédit moyen terme | 10 000 | 2,70% | 1 an |
| SWAP | Crédit court terme | 10 000 | 2,80% | 1 an |
| SWAP | Crédit moyen terme | 5 000 | 2,65% | 1 an |
| SWAP | Crédit moyen terme | 5 000 | 2,78% | 1 an |
| SWAP | Crédit moyen terme | 2 143 | 3,78% | 1 an |
| Total des couvertures | 77 143 | |||
| Dettes couvertes | 81 324 |
Les principaux instruments de couverture de risque de taux utilisés au 31 décembre 2012 sont les suivants :
(*) Taux fixe contre EURIBOR 3 mois
Une variation de 100 points de base des taux d'intérêts à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse (diminution) des capitaux propres et du résultat à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les cours de change, sont supposées rester constantes.
L'analyse a porté en 2012 sur 6,7 M€ d'endettement net variable non couvert pour les charges d'intérêt nettes et sur la variation de juste valeur pour les swaps de taux :
| Exercice 2012 | Compte de résultat | Capitaux propres | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Choc de +100bpss | Choc de -100bps | Choc de +100bps | Choc de -100bps | |
| Charges d'intérêt nettes | (118,4) | 52,1 | |||
| Swaps de taux d'intérêt en couverture de | 129,6 | (120,1) | 865,7 | (791,9) | |
| flux de trésorerie | |||||
| Options de taux d'intérêt en couverture de | 0,0 | 0,0 | |||
| flux de trésorerie | |||||
| Total | 11,2 | (68,0) | 865,7 | (791,9) |
| Exercice 2011 | Compte de résultat | Capitaux propres | ||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Choc de +100bps | Choc de -100bps | Choc de +100bps | Choc de -100bps |
| Charges d'intérêt nettes | (79,2) | 56,5 | ||
| Swaps de taux d'intérêt en couverture de flux de trésorerie |
197,2 | (207,1) | 1 325,9 | (1392,2) |
| Total | 118,0 | (150,5) | 1 325,9 | (1392,2) |
En matière commerciale, la politique du Groupe est, sauf cas particulier, de couvrir un budget annuel. Les sociétés Gascogne Paper et Gascogne Laminates prévoient de recevoir un chiffre d'affaires de 32 MUSD suite aux ventes effectuées à l'étranger.
Le Groupe est principalement exposé sur le change euro/dollar. Ces risques sont couverts par un système de netting qui permet à la société mère de centraliser des couvertures sur l'exposition de ses filiales, en utilisant principalement des contrats à terme et des options de change. Elles sont effectuées dans le cadre de procédures strictes en relation avec la Direction Générale.
La situation financière particulière du Groupe en 2012 ne lui a pas permis de souscrire de nouvelles couvertures pour l'année 2013.
Une variation de 10% de l'euro à la date de clôture aurait eu pour conséquence une hausse (diminution) des capitaux propres et du résultat à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêts, sont supposés rester constantes.
L'analyse de sensibilité en 2012 sur les positions bilancielles non couvertes soit 0,9 MUSD et 0,4 MGBP :
| Exercice 2012 | Compte de résultat (*) | Capitaux propres (*) | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Choc de +10% | Choc de -10% | Choc de -10% | ||
| Contrats à terme | |||||
| Option de change | |||||
| Positions bilancielles non couvertes | (61,3) | 74,9 | 0,0 | 0,0 | |
| Total | (61,3) | 74,9 | 0,0 | 0,0 |
| Exercice 2011 | Compte de résultat | Capitaux propres | |||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Choc de +10% | Choc de -10% | Choc de +10% | Choc de -10% | |
| Contrats à terme | 242,2 | (296,0) | 879,1 | (1 073,7) | |
| Option de change | 33,5 | (38,7) | 0,0 | 0,0 | |
| Positions bilancielles non couvertes | (145,6) | 178,0 | 0,0 | 0,0 | |
| Total | 130,0 | (156,7) | 879,1 | (1 073,7) |
Le Groupe n'a pas conclu de contrats de couvertures sur matières premières au 31 décembre 2012.
La variation des principaux avantages au cours de l'exercice 2012 est la suivante :
| En milliers d'euros | Exercice 2011 |
Variation de change |
Coûts de services rendus |
Charges (produits) d'intérêts d'actualisat ion |
Gains (pertes) actuariel s |
Dotations aux provisions |
Reprises de provision s |
Activité s réintég rées |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour indemnités de départ à la retraite |
10 278 | (2) | (203) | 645 | 2 537 | 0 | 0 | 4 169 | 17 424 |
| Provisions pour retraite par capitalisation | (589) | 0 | 27 | (16) | 377 | 0 | 0 | 0 | (201) |
| Provisions pour autres engagements de fin de carrière |
203 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | (23) | 0 | 180 |
| Provisions pour retraites & indemnités assimilées, autres avantages postérieurs à l'emploi |
9 892 | (2) | (176) | 629 | 2 914 | 0 | (23) | 4 169 | 17 403 |
| Provisions pour médailles du travail | 393 | 1 | (3) | 23 | 0 | 0 | 0 | 207 | 621 |
| Total | 10 285 | (1) | (179) | 652 | 2 914 | 0 | (23) | 4 376 | 18 024 |
Un test de sensibilité a été réalisé sur le taux d'actualisation retenu pour le calcul des obligations sur la base d'une variation du taux d'actualisation de +/- 0,50 point : l'obligation, et donc le passif, augmenteraient de +/-1,2 M€.
Les salariés du Groupe bénéficient d'avantages à court terme (congés payés, congés maladie, participation aux bénéfices), d'avantages à long terme (médaille du travail, primes d'ancienneté) et d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies ou à prestations définies (indemnités de fin de carrière).
Les avantages à court terme sont comptabilisés en dettes des différentes entités du Groupe qui les accordent.
Les avantages à long terme sont attribués soit par des régimes de retraite à cotisations définies soit par des régimes de retraite à prestations définies.
Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l'employeur de toute obligation ultérieure, l'organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régime vieillesse de base de la Sécurité Sociale, régimes complémentaires de retraite ARRCO et AGIRC, fonds de pension à cotisations définies dans certaines filiales étrangères).
Les paiements du Groupe sont constatés en charge de la période comme suit : En milliers d'euros Exercice 2012 Exercice 2011
| Cotisations de retraite | 10 196 | 11 099 |
|---|---|---|
Le Groupe offre à certaines catégories de salariés différents avantages à prestations définies. Ces régimes se caractérisent par une obligation de l'employeur vis à vis des salariés. S'ils ne sont pas entièrement financés, ces régimes donnent lieu à la constitution d'une provision.
L'engagement actualisé - l'obligation – est calculé suivant la méthode des unités de crédit projetées en tenant compte des hypothèses :
Ces hypothèses prennent en compte les conditions particulières notamment macro-économiques des différents pays dans lesquels le Groupe opère.
Les modifications d'hypothèses actuarielles, ou la différence entre ces hypothèses et la réalité donnent lieu à des écarts actuariels qui sont constatés en capitaux propres de l'exercice lors de leur survenance conformément aux principes comptables du Groupe.
Les régimes à prestations définies du Groupe concernent principalement :
Les évaluations actuarielles dépendent d'un certain nombre d'hypothèses à long terme. Ces hypothèses, revues annuellement, sont les suivantes :
| 2012 | 2011 | |
|---|---|---|
| France | ||
| Age de départ à la retraite | 65 ans | 65 ans |
| Taux d'actualisation IFC/MdT | 3,00% | 4,25% |
| Taux d'augmentation des salaires (*) | 2,00% | 2,00% |
| Allemagne | ||
| Age de départ à la retraite | 65 ans | 65 ans |
| Taux d'actualisation | 3,00% | 4,25% |
| Taux d'augmentation des salaires (*) | 3,00% | 3,00% |
| Grèce | ||
| Age de départ à la retraite | 65 ans | 65 ans |
| Taux d'actualisation | 2,25% | 4,25% |
| Taux d'augmentation des salaires (*) | 2,50% | 2,40% |
| Tunisie | ||
| Age de départ à la retraite | 60 ans | 60 ans |
| Taux d'actualisation | 7,00% | 7,00% |
| Taux d'augmentation des salaires (*) | 5,00% | 5,00% |
(*) Taux d'inflation inclus
La composition des actifs du régime et le taux de rendement attendu sont les suivants :
| Sociétés françaises | |
|---|---|
| Obligations | 85% |
| Actions | 7% |
| Immobilier | 3% |
| Autres actifs | 1% |
| Liquidités | 4% |
| Taux de rendement attendu | 3,50% |
Les régimes non financés, ainsi que les régimes financés partiellement ou intégralement, se ventilent de la manière suivante :
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Valeur actualisée des obligations non financées | 7 724 | 3 594 |
| Valeur actualisée des obligations partiellement ou intégralement financées | 13 012 | 9 474 |
| Total des valeurs actualisées des obligations | 20 736 | 13 068 |
| Juste valeur des actifs du régime | 2 712 | 2 783 |
| Passif comptabilisé au titre des prestations définies | 18 024 | 10 285 |
Le tableau ci-dessous présente la réconciliation des engagements de retraite et indemnités assimilées et autres avantages postérieurs à l'emploi toutes activités confondues (poursuivies et en cours de cession) en début et en fin de période et détaille la charge de l'exercice. Il présente également le rapprochement des actifs affectés aux plans en début et en fin de période et donne le détail de la variation de l'actif au cours de la période.
| En milliers d'euros |
Retraites & indemnités assimilées | Autres avantages postérieurs à l'emploi |
Total | ||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 | |
| EVALUATION DES | |||||||||||||||
| ENGAGEMENTS BRUTS EN DEBUT DE PERIODE |
22 144 | 21 320 | 19 557 | 18 326 | 18 448 | 452 | 431 | 400 | 359 | 324 | 22 596 | 21 751 | 19 957 | 18 685 | 18 772 |
| Coûts des services |
799 | 950 | 1 133 | 1 098 | 947 | 5 | 8 | 21 | 17 | 21 | 804 | 958 | 1 154 | 1 115 | 968 |
| rendus Charges d'intérêts |
794 | 877 | 990 | 946 | 1 076 | 16 | 13 | 20 | 22 | 17 | 810 | 890 | 1 010 | 968 | 1 093 |
| Versements Cessions Autres |
(737) (31) |
83 (33) |
(433) 146 |
(622) | (494) | (737) (31) |
83 (33) |
(433) 146 |
(622) | (494) 0 0 |
|||||
| mouvements Perte (gain) |
4 | (190) | (1 810) | 2 | (3) | 4 | (188) | (1 813) | |||||||
| actuariel CHARGES DE |
825 | 1 881 | 1 836 | 1 232 | (281) | 21 | 21 | 41 | 41 | 35 | 846 | 1 902 | 1 877 | 1 273 | (246) |
| L'EXERCICE Variation de |
(346) | (2 071) | (1) | (346) | (2 071) | (1) | |||||||||
| périmètre Variation de change |
4 | 142 | 773 | (1) | 58 | 4 | 142 | 773 | (1) | 58 | |||||
| Perte (gain) actuariel |
3 253 | 326 | 1 041 | 60 | (10) | 3 313 | 326 | 1 031 | 0 | ||||||
| Autres Reclassement s cpte à cpte (Actif/passif) |
(974) | (1 525) | (2 665) | 103 | (49) | (1 023) | (1 525) | (2 665) | 0 103 |
||||||
| Reclassement s cpte à cpte (Passif/passif) |
2 849 | (1) | 2 849 | (1) | |||||||||||
| EN FIN DE PERIODE |
24 906 | 22 144 | 21 320 | 19 557 | 18 326 | 484 | 452 | 431 | 400 | 359 | 25 390 | 22 596 | 21 751 | 19 957 | 18 685 |
| VALEUR DE MARCHE DES ACTIFS | AFFECTES AUX PLANS | ||||||||||||||
| EN DEBUT DE PERIODE |
7 314 | 7 186 | 4 802 | 4 121 | 3 390 | 7 314 | 7 186 | 4 802 | 4 121 | 3 390 | |||||
| Rendement des actifs Contribution |
153 | 223 | 269 | 240 460 |
265 319 |
153 | 223 | 269 | 240 460 |
265 319 |
|||||
| de l'employeur Versements |
938 | 1 365 | 1 302 | (327) | (53) | 49 | 987 | 1 365 | 1 302 | (327) | (53) | ||||
| Autres mouvements |
1 | 1 | 0 | ||||||||||||
| Perte (gain) actuariel PRODUITS |
1 091 | 1 1 590 |
1 1 572 |
308 681 |
200 731 |
0 49 |
1 140 | 1 1 590 |
1 1 572 |
308 681 |
200 731 |
||||
| DE L'EXERCICE |
|||||||||||||||
| Variation de change |
123 | 659 | 123 | 659 | 0 | ||||||||||
| Perte (gain) actuariel Autres |
12 (974) |
(60) (1 525) |
(31) (2 665) |
(49) | (1 023) | (60) (1 525) |
(31) (2 665) |
0 0 |
|||||||
| Reclassement s |
2 849 | 2 849 | 0 | ||||||||||||
| EN FIN DE PERIODE |
7 443 | 7 314 | 7 186 | 4 802 | 4 121 | 7 443 | 7 314 | 7 186 | 4 802 | 4 121 | |||||
| PROVISION NETTE AU BILAN POUR RETRAITES ET AUTRES AVANTAGES |
17 463 | 14 830 | 14 134 | 14 755 | 14 205 | 484 | 452 | 431 | 400 | 359 | 17 947 | 15 282 | 14 565 | 15 155 | 14 564 |
| En milliers d'euros | Exercice 2011 |
Variation de |
Dotations globales |
Reprises globales |
Autres Mouvement |
Activités réintégrées |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| change | s | ||||||
| Provisions pour litiges | 15 346 | 908 | (86) | (2 199) | 13 969 | ||
| Provisions pour impôt | 19 | (6) | 13 | ||||
| Provisions pour restructurations et départs | |||||||
| Provisions environnementales | 1 270 | 70 | (115) | 1 225 | |||
| Divers | 47 | (47) | |||||
| Provisions pour risques et charges à long | 16 682 | 978 | (201) | (2 252) | 15 207 | ||
| terme | |||||||
| Provisions pour litiges | 547 | 1 088 | (262) | 2 424 | 1 093 | 4 890 | |
| Provisions pour impôt | 6 | (6) | 6 | 6 | |||
| Provisions pour pertes / contrats déficitaires | 10 | (37) | 37 | 10 | |||
| Provisions pour restructurations et départs | 1 100 | (1 100) | (224)(*) | 224 | |||
| Provisions environnementales | |||||||
| Divers | 373 | 1 124 | (555) | 256 | 1 198 | ||
| Provisions pour risques et charges à court terme |
2 026 | 2 222 | (1 960) | 2 206 | 1 610 | 6 104 | |
| Engagements de retraite et autres avantages |
10 285 | (1) | (23) | 3 387 | 4.376 | 18 024 | |
| Total | 28 993 | (1) | 3 200 | (2 184) | 3 341 | 5 986 | 39 335 |
(*) Reclassement dans la rubrique 'litiges'
La distinction entre les montants repris utilisés et non utilisés au cours de la période est présentée dans la note V.5.
| En milliers d'euros | Exercice 2011 |
Dotations globales |
Reprises globales |
Mouvements | Activités réintégrés |
Exercice 2012 Activités poursuivies |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Litige Commission de Bruxelles | 13 200 | 13 200 | ||||
| Litiges liés à l'amiante | 1 311 | 280 | (40) | 1 551 | ||
| Litiges ancien site de Givet | 556 | 930 | 1 486 | |||
| Litige NCC | 792 | 792 | ||||
| Litige Landes Wood Trading | 100 | (100) | ||||
| Litiges anciens dirigeants | 611 | 611 | ||||
| Divers | 490 | 549 | (208) | 224(*) | 163 | 1 219 |
| Total | 15 893 | 1 996 | (348) | 224 | 1 093 | 18 859 |
(*) Reclassement de la rubrique 'provisions pour restructurations et départs'
Au cours de l'exercice 2002, la Commission Européenne (Direction Générale de la Concurrence – Service Cartels) a diligenté une enquête approfondie auprès des producteurs de sacs en plastique membres de l'association Valveplast, afin de rechercher l'existence d'un éventuel cartel entre ces producteurs. Notre filiale Sachsa Verpackung (devenue Gascogne Sack Deutschland), qui, à titre accessoire produit ce type de sacs (chiffre d'affaires de l'ordre de 5 M€ sur un total de 21 M€), a été concernée par cette enquête.
Par décision de la Commission Européenne du 30 novembre 2005, notre filiale Sachsa Verpackung a été condamnée au titre de cette enquête, à une amende de 13,2 M€, à laquelle la société Gascogne SA a été tenue conjointement et solidairement à hauteur de 9,9 M€. Cette décision a été notifiée à la société le 15 décembre 2005.
Face à cette situation, le Groupe a introduit le 23 février 2006 un recours en appel devant le Tribunal de Première Instance (TPI) des Communautés Européennes. Par ailleurs, une garantie bancaire a été produite au profit du Groupe au titre du paiement de l'amende.
La saisine du TPI, ainsi que l'obtention d'une garantie bancaire, permettent de bénéficier d'une suspension de paiement de l'amende, tant que l'affaire restera pendante devant cette juridiction. En revanche, des intérêts au taux global de 3,56% par an se sont rajoutés au montant en principal de l'amende à partir du 15 mars 2006 (date de recouvrement initiale), jusqu'à l'expiration des procédures de recours.
Des mémoires en défense ont été déposés par la Commission Européenne au cours du mois d'août 2006. Les sociétés ont adressé des mémoires en réplique au TPI en date du 27 octobre 2006.
Les audiences de plaidoiries ont eu lieu le 2 février 2011.
Par une décision du 16 novembre 2011, le Tribunal de l'Union Européenne a rejeté le recours en annulation.
Les sociétés ont décidé d'intenter un pourvoi devant la Cour de Justice Européenne, pour demander l'annulation de l'arrêt du Tribunal et à titre subsidiaire, la baisse du montant de la sanction.
L'audience s'est tenue le 5 février 2013, l'arrêt de la Cour est attendu pour l'été 2013.
Ce litige fait l'objet d'une provision de 13,2 M€ (constituée fin 2005) et d'intérêts courus pour 3,6 M€.
A fin 2012, 64 salariés de la société Gascogne Paper ont déposé un dossier auprès de la Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM), pour reconnaissance du caractère professionnel de la maladie liée à l'exposition à l'amiante. 56 dossiers ont été reconnus en maladie professionnelle, 6 refusés et 2 mis à l'étude.
Parmi les 56 dossiers reconnus en maladie professionnelle, 49 salariés ont déposé une assignation devant le Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS), afin de faire reconnaître la responsabilité de l'employeur au titre de la faute inexcusable, et d'obtenir une indemnisation complémentaire à la prise en charge par les Caisses d'Assurance Maladie. Sur les 49 dossiers :
Aucun élément nouveau n'est intervenu au cours de l'année 2012. 2 dossiers de demande de reconnaissance du caractère professionnel de la maladie ont été déposés en 2008 et reconnus comme tels.
A fin 2012, le montant des indemnités versées par Gascogne Paper sur les 36 dossiers jugés s'élève à 0,7 M€ et le montant de la provision sur les 15 dossiers non encore jugés s'élève à 1,6 M€.
A la suite de l'annonce de la fermeture du site de Givet fin 2008, 55 salariés ont intenté des actions individuelles afin d'obtenir des primes supra légales supplémentaires à celles déjà versées.
Le Conseil des Prud'hommes de Charleville-Mézières a condamné le 16 mai 2011 Gascogne Laminates à verser à ses anciens salariés des indemnités et des salaires pour un montant total de 930 K€ avec demande d'exécution provisoire. La société a fait appel de cette décision sur le fond et obtenu en référé la suspension de l'exécution provisoire. L'audience de la Cour est programmée en juin 2013.
Une provision a été constituée pour le montant de la condamnation soit 930 K€.
A la suite de l'annonce de la fermeture du site de Givet fin 2008, le Conseil Général des Ardennes a réclamé la restitution d'une subvention de 1,5 M€ qui avait été accordée en 2006. Estimant que cette demande était infondée, la société avait introduit un recours début 2009 afin de la faire annuler.
Le Tribunal Administratif de Chalons a rejeté ce recours par décision du 26 octobre 2012. La société a fait appel en décembre 2012.
Au 31 décembre 2012, aucun montant n'a été payé, la société a constitué une provision de 1,5 M€.
Les provisions pour litiges comprennent notamment une provision de 792 K€ (datant de l'exercice 2003), destinée à couvrir le risque de condamnation au paiement de dommages et intérêts à NCC, client égyptien de Gascogne Paper. La revendication porte sur des aspects techniques et commerciaux (non-respect allégué de qualités et de quantités contractuelles). La demande, libellée en plusieurs monnaies, est de l'ordre de 3,5 M€. Le Groupe, après avoir consulté ses avocats en charge du dossier, estime que le montant provisionné est suffisant pour couvrir le montant maximum des indemnités que Gascogne Paper pourrait être éventuellement condamnée à payer.
Aucun élément nouveau n'est à signaler sur ce dossier à ce jour.
La société Forestière de Gascogne, dans le cadre d'un litige avec le client Landes Wood Trading, a été condamnée en date du 19 août 2011 par le Tribunal de Commerce de Mont de Marsan à verser à Landes Wood Trading des dommages-intérêts de 4.425 K€ avec demande d'exécution provisoire.
La société Forestière de Gascogne a fait appel du jugement sur le fond et obtenu en référé la suspension de l'exécution provisoire.
La Cour d'Appel de Pau a ramené la condamnation à 900 K€ par décision du 9 novembre 2012. Au 31 décembre 2012, la provision constituée fin 2011 (100 K€) a été reprise et la condamnation a été constatée en dette pour 0,9 M€. La société s'est acquittée de sa condamnation début 2013.
La partie adverse s'est pourvue en cassation le 11 février 2013.
L'ancien dirigeant de la Branche Bois, a contesté son licenciement pour faute grave le 17 octobre 2011 auprès du Conseil des Prud'hommes de Bergerac et réclamé des dommages et intérêts à Gascogne SA pour 0,3 M€.
Le Conseil des Prud'hommes de Bergerac a condamné le 28 juin 2012 Gascogne SA à verser des indemnités et des dommages et intérêts à hauteur des réclamations soit 312 K€ avec demande d'exécution provisoire.
La société a fait appel de cette décision sur le fond, mais a d'ores et déjà payé 200 K€.
Par ailleurs, la société MEYSSET DEVELOPPEMENT (dont le représentant légal est l'ancien dirigeant de la branche Bois) a assigné, Gascogne SA et Gascogne Wood Products, le 28 février 2012, auprès du Tribunal de Commerce de Dax et réclame 1,5 M€ de dommages et intérêts en réparation du caractère brutal, et abusif de la révocation de son mandat de Président de Gascogne Wood Products en octobre 2011. L'audience du Tribunal de commerce s'est tenue en Décembre 2012 et le jugement a été mis en délibéré.
A la date de rédaction de ce document, MEYSSET DEVELOPPEMENT et son représentant légal ont été condamnés à verser 10 K€ au titre de l'article 700 du Code de procédure civile.
Deux autres anciens dirigeants du Groupe intentent également des procédures devant le Conseil des Prud'hommes, réclamant au total 1,2 M€.
Concernant l'ensemble de ces litiges, la société a constitué une provision de 0,6 M€.
Au 31 décembre 2012, des contrôles fiscaux sont en cours dans les sociétés Gascogne Wood Products et Gascogne Sack Deutschland.
A la connaissance de la société, il n'existe pas d'autres litiges pouvant avoir ou ayant eu dans un passé récent, une incidence significative sur l'activité, les résultats, la situation financière ou le patrimoine du Groupe.
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Dettes fournisseurs et autres créditeurs | ||
| Fournisseurs et comptes rattachés | 46 859 | 51 850 |
| Autres dettes d'exploitation | 43 464 | 25 695 |
| Total | 90 323 | 77 545 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Autres passifs non courants | ||
| Subventions d'équipements | 3 598 | 2 908 |
| Quotas d'émission de gaz à effet de serre | 427 | 565 |
| Total des autres passifs non courants | 4 025 | 3 473 |
| Autres passifs courants | ||
| Subventions d'équipements | 835 | 1 296 |
| Participation des salariés | 0 | 13 |
| Dettes sur immobilisations | 3 643 | 1 496 |
| Quotas d'émission de gaz à effet de serre | 716 | 769 |
| Dettes diverses | 1 210 | 1 228 |
| Instruments dérivés | 2 407 | 3 434 |
| Total des autres passifs courants | 8 811 | 8 236 |
| Total des autres passifs | 12 836 | 11 709 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Impôts sur les bénéfices à récupérer | 1 549 | 1 399 |
| Impôts sur les bénéfices à payer | 896 | 7 556 |
| Impôt sur les bénéfices net - Actif (Passif) | 653 | (6 157) |
Les impôts sur les bénéfices à récupérer sont principalement constitués des créances du crédit d'impôt recherche.
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 | |
|---|---|---|---|
| Ventes de biens | 412 999 | 421 080 | |
| Prestations de services | 6 695 | 9 439 | |
| Chiffre d'affaires | 419 693 | 430 519 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Variation de stocks bruts | (17 045) | 7 123 |
| Reprise de provisions sur stocks de produits finis et en-cours | 4 262 | 3 528 |
| Dotation aux provisions sur stocks de produits finis et en-cours | (3 995) | (4 479) |
| Variation des stocks de produits et en-cours | (16 778) | 6 172 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Achats de marchandises et de matières premières | (173 983) | (199 092) |
| Variation des stocks de marchandises et de matières premières | (5 754) | 3 053 |
| Reprise de provisions sur stocks de marchandises et matières premières | 2 929 | 3 947 |
| Dotation aux provisions sur stocks de marchandises et matières premières | (2 919) | (3 267) |
| Achats consommés | (179 727) | (195 359) |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements | (68 718) | (71 433) |
| Charges sociales | (29 136) | (29 086) |
| Participation des salariés | (388) | (173) |
| Coûts des services rendus | (661) | (755) |
| Frais de personnel | (98 903) | (101 447) |
Les cotisations aux régimes de retraite inclus dans les charges sociales représentent 10,2M€ contre 11,1 M€ en 2011.
| 31 décembre 2012 | (Dotations) | Reprises | Net |
|---|---|---|---|
| Provisions dans le résultat courant opérationnel | (834) | 729 | (105) |
| Provisions dans les autres produits et charges opérationnels | (2 366) | 1 454 | (912) |
| Provisions dans le résultat opérationnel | (3 200) | 2 183 | (1 017) |
Les charges financières n'incluent pas de provisions pour risques à caractère financier.
| 31 décembre 2011 | (Dotations) | Reprises | Net |
|---|---|---|---|
| Provisions dans le résultat courant opérationnel | (945) | 541 | (404) |
| Provisions dans les autres produits et charges opérationnels | (3 755) | 353 | (3 402) |
| Provisions dans le résultat opérationnel | (4 700) | 894 | (3 806) |
| 31 Décembre 2012 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Engagements | Restructurations | ||||
| En milliers d'euros | de retraite | Litiges | et départs | Divers | Total |
| Dotations | |||||
| Résultat courant opérationnel | (442) | (392) | (834) | ||
| Autres produits et charges opérationnels | (1 554) | (812) | (2 366) | ||
| Total des dotations | (1 996) | (1 204) | (3 200) | ||
| Reprises | |||||
| Résultat courant opérationnel | 23 | 112 | 594 | 729 | |
| Autres produits et charges opérationnels | 140 | 1 195 | 119 | 1 454 | |
| Total des reprises | 23 | 252 | 1 195 | 713 | 2 183 |
| Net | |||||
| Résultat courant opérationnel | 23 | (330) | 202 | (105) | |
| Autres produits et charges opérationnels | (1 414) | 1 195 | (693) | (912) | |
| Total Net | 23 | (1 744) | 1 195 | (491) | (1 017) |
| 31 Décembre 2011 En milliers d'euros |
Engagements de retraite |
Litiges | Restructurations et départs |
Divers | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Dotations | |||||
| Résultat courant opérationnel | (316) | (54) | (575) | (945) | |
| Autres produits et charges opérationnels | (2 538) | (1 100) | (117) | (3 755) | |
| Total des dotations | (2 854) | (1 154) | (692) | (4 700) | |
| Reprises | |||||
| Résultat courant opérationnel | 72 | 4 | 100 | 365 | 541 |
| Autres produits et charges opérationnels | 290 | 63 | 353 | ||
| Total des reprises | 72 | 294 | 163 | 365 | 894 |
| Net | |||||
| Résultat courant opérationnel | 72 | (312) | 46 | (210) | (404) |
| Autres produits et charges opérationnels | (2 248) | (1 037) | (117) | (3 402) | |
| Total Net | 72 | (2 560) | (991) | (327) | (3 806) |
Le tableau ci-dessous ventile les reprises de provisions imputées et les reprises pour non utilisation :
| En milliers d'euros | Reprises globales |
Provisions utilisées = Charges imputées |
Reprises provisions non utilisées |
|---|---|---|---|
| Engagements de retraite et autres avantages | 23 | 23 | |
| Provisions pour litiges | 252 | 229 | 23 |
| Provisions pour départs du personnel et restructurations | 1 195 | 1 195 | |
| Divers | 713 | 679 | 34 |
| Total Reprises des provisions au 31 décembre 2012 | 2 183 | 2 126 | 57 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Autres produits courants | 2 037 | 2 153 |
| Subventions d'investissement virées au résultat | 898 | 995 |
| Autres charges courantes | (1 762) | (3 534) |
| (Dotations) Reprises provisions clients, autres créances et actifs courants | 44 | 1 619 |
| Autres produits et (charges d'exploitation) | 1 217 | 1 233 |
Les subventions d'investissement virées au résultat comprennent notamment les subventions relatives à la tempête « Klaus ».
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| (Dotations) de provision pour dépréciation des actifs | (60 246) | (23 483) |
| Reprises de provision pour dépréciation des actifs | 110 | |
| (Dotations) / Reprises de provisions environnementales | 45 | (70) |
| (Dotations) / Reprises de provision pour restructuration et litiges | (2 157) | (3 333) |
| Charges de restructuration et litiges | (4 890) | (642) |
| Plus-values, Moins-values nettes sur cession d'actifs | (30) | (315) |
| Autres produits et charges opérationnels | (67 168) | (27 843) |
Ce poste comprend les dépréciations des actifs suite au test d'impairment de l'UGT Papier pour 23 M€ et de l'UGT Bois pour 37 M€ (voir paragraphe sur les tests d'impairment et pertes de valeur).
Ce poste est composé de provisions pour litiges sociaux pour 0,8 M€ et de provisions pour 1,3 M€ concernant divers litiges.
Ce poste est principalement composé de :
Des tests de perte de valeur ont été réalisés pour chacune des Unités Génératrices de Trésorerie au 31 décembre 2012 selon la méthodologie suivante :
| UGT | Taux 2012 | Taux 2011 |
|---|---|---|
| Bois | 8,2% | 8,2% |
| Papier | 8,2% | 8,2% |
| Gascogne Sack | 8,2% | 8,2% |
| Gascogne Sack Deutschland | 8,2% | 8,2% |
| Aigis | 15,0% | 8,2% |
| Gascogne Sack Tunisie | 10,5% | 8,2% |
| Complexes | 8,2% | 8,2% |
le taux de croissance utilisé pour extrapoler les projections de flux de trésorerie au-delà de la période de 5 ans couverte par les prévisions s'élève à 2% pour l'ensemble des UGT
Les business plans du management ont fait l'objet d'une revue stratégique par un cabinet externe au cours du dernier trimestre 2012. Ce sont les business plans revus et amendés suite à cette revue qui ont été utilisés pour les tests de perte de valeur.
Nous mesurons principalement la rentabilité par le ratio EBE /CA. Les UGT qui présentent des évolutions significatives sont les suivantes :
Pour l'UGT Laminates, ce ratio progresse de 45% entre 2012 et 2017 grâce à un important investissement industriel réalisé en 2012 sur le site de Dax, qui va permettre d'accéder à de nouveaux marchés en forte croissance tels que les marchés des composites de plus en plus utilisés dans l'aéronautique. Par ailleurs, la cession de la société Mupa qui était incluse dans l'UGT et qui présentait une rentabilité négative contribue également à améliorer la rentabilité de l'UGT. Pour l'UGT Gascogne Sack Deutschland, ce ratio, négatif en 2012 devrait retrouver un niveau plus conforme à la moyenne du secteur grâce au succès attendu du plan de retournement mis en œuvre en 2012 avec le plan de restructuration.
Concernant les UGT Bois et Papier qui font l'objet de comptabilisation de pertes de valeurs en 2012, voir les commentaires dans le paragraphe suivant.
Les pertes de valeur comptabilisées au 31 décembre 2012 s'analysent de la manière suivante :
| Activités | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Exercice 2011 | Dotations | Reprises | réintégrées | Exercice 2012 |
| Goodwill | 2 547 | 6 988 | 9 535 | ||
| Immobilisations corporelles | 3 239 | 30 000 | 33 239 | ||
| UGT BOIS | 5 786 | 36 988 | 0 | 0 | 42 774 |
| Goodwill | 186 | 186 | |||
| Immobilisations incorporelles | 199 | 199 | |||
| Immobilisations corporelles | 35 250 | 23 000 | 58 250 | ||
| UGT PAPIER | 35 635 | 23 000 | 0 | 0 | 58 635 |
| Immobilisations corporelles | 2 022 | 2 022 | |||
| UGT Gascogne Sack Deutschland | 2 022 | 0 | 0 | 0 | 2 022 |
| Goodwill | 1 323 | 1 323 | |||
| Immobilisations corporelles | 6 102 | (110) | 5 992 | ||
| UGT AIGIS | 7 425 | 0 | (110) | 0 | 7 315 |
| Goodwill | 0 | 353 | 353 | ||
| UGT COMPLEXES (*) | 0 | 0 | 0 | 353 | 353 |
| Goodwill | 4 056 | 6 988 | 0 | 353 | 11 397 |
| Immobilisations incorporelles | 199 | 0 | 0 | 0 | 199 |
| Immobilisations corporelles | 46 613 | 53 000 | (110) | 0 | 99 503 |
| TOTAL | 50 868 | 59 988 | (110) | 353 | 111 099 |
(*) Activité Complexes hors Gascogne Laminates Switzerland
Aucune perte de valeur n'a jamais été comptabilisée sur les 2 autres UGT : Gascogne Sack (France), Gascogne Sack Tunisia.
L'UGT Papier, spécialisée dans la fabrication de papier kraft naturel et kraft naturel pour sacs a été amenée à enregistrer une dépréciation des immobilisations à hauteur de 23 M€ au cours de l'exercice dans la mesure où la valeur recouvrable de l'UGT Papier, déterminée sur la base de sa valeur d'utilité est inférieure à sa valeur comptable à la clôture. Le goodwill étant déjà totalement déprécié, cette perte de valeur a été affectée en totalité aux immobilisations corporelles et incorporelles. Cette perte de valeur complémentaire de 23 M€ à celle déjà comptabilisée en 2011 pour 19 M€ est liée à deux éléments nouveaux pris en compte en 2012 : un investissement dans une station d'épuration compte tenu des évolutions réglementaires dans un horizon au-delà du business plan et des investissements de maintenance normatifs plus élevés.
L'UGT Bois, spécialisée dans la production de bois d'œuvre et de trituration, de bois bruts pour l'industrie (bois pour palettes…), et de bois pour la décoration (parquets, lambris, moulures…) a été amenée à enregistrer une dépréciation des immobilisations à hauteur de 37 M€ au cours de l'exercice dans la mesure où la valeur recouvrable de l'UGT Bois, déterminée sur la base de sa valeur d'utilité est inférieure à sa valeur comptable à la clôture. Cette perte de valeur a été affectée au goodwill et aux immobilisations corporelles et incorporelles.
En effet, l'effondrement des résultats en 2012 associé à une revue stratégique démontrant des difficultés structurelles durables sur les marchés actuels dans lesquels opère l'UGT ont conduit à revoir les business plans à la baisse ainsi que le ratio EBE /CA en année terminale du business plan, certes en progression par rapport à celui de 2012 mais très en deçà des rentabilités observées au cours des années précédentes.
Ce test a conduit à déprécier la quasi-totalité des actifs immobilisés de l'UGT, il a été conservé une valeur résiduelle de 3,8 M€ correspondant à la valeur vénale de deux sites.
En application des normes IFRS, est présentée la sensibilité de la valorisation des UGT lorsqu'un changement raisonnablement possible d'une hypothèse clé pourrait conduire à ce que la valeur comptable de l'UGT excède sa valeur recouvrable.
Les chiffres indiqués ci-dessous représentent l'écart entre la valeur recouvrable et la valeur comptable de l'UGT (après dépréciations comptabilisées à fin 2012) dans le cas de la variation de +/- 10% de chaque hypothèse clé. Un chiffre négatif indique une dépréciation.
| En millions d'euros |
Calcul valeur recouvrable | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation des flux de trésorerie | Taux de croissance à l'infini | Taux de EBE/CA (flux terminal) | ||||
| 10% :- 0,82% |
+10% : + 0,82% | -10% :- 0,2% | + 10% :+ 0,2% | - 10% taux EBE/CA |
+ 10% taux EBE/CA |
|
| UGT Papier | 8,2 | -6,2 | -1,3 | 1,4 | -7,0 | 7,0 |
Pour les UGT Bois et Aigis, les tests de sensibilité ne permettent pas d'envisager une dépréciation moins importante en 2012 pour l'UGT Bois ou une reprise des dépréciations antérieures pour l'UGT Aigis avec des valeurs raisonnables d'hypothèse clés.
Ces tests de sensibilité sur la variation de +/- 10% de chaque hypothèse clé ont également été réalisés sur les UGT Gascogne Sack, Gascogne Sack Tunisia, Gascogne Sack Deutschland et Laminates : ils ne font pas apparaître de risque de dépréciation. Aussi, en complément, pour ces 4 UGT, il a été calculé comment les hypothèses clés devaient varier (à la hausse pour le taux d'actualisation, à la baisse pour le taux de croissance à l'infini et le taux d'EBE/CA du flux terminal) pour que la valeur recouvrable soit égale à la valeur comptable.
| Taux d'actualisation | Taux de croissance à l'infini | Taux EBE/CA flux terminal |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| UGT | Taux retenu (en %) |
Augmentation nécessaire afin que la valeur recouvrable soit égale à la valeur comptable (en % de taux d'actualisation supplémentaire) |
Taux retenu (en %) |
Diminution nécessaire afin que la valeur recouvrable soit égale à la valeur comptable (en % de taux de croissance en moins) |
Diminution nécessaire afin que la valeur recouvrable soit égale à la valeur comptable (en % de diminution du taux d'EBE/CA retenu) |
||
| Gascogne Sack | 8,20% | +3,2% (1) | 2% | na (2) | -31,7% | ||
| Gascogne Sack Deustchland | 8,20% | +1,1% | 2% | -1,6% | -14% | ||
| Gascogne Sack Tunisia | 10,50% | +8,5% | 2% | na (1) | -58,5% | ||
| Laminates | 8,20% | +2,5% | 2% | na (1) | -33,5% |
(1) Cela signifie que le taux d'actualisation doit être porté de 8,2% à 11,4% pour que la valeur recouvrable soit égale à la valeur comptable (2) L'écart entre la valeur recouvrable et la valeur comptable de ces UGT est suffisamment important pour qu'aucune diminution du taux de croissance à l'infini (jusqu'à un taux de croissance nul au plus bas) n'entraîne une diminution de la valeur recouvrable au niveau de la valeur comptable de l'UGT
La ventilation des produits et charges financiers par nature est la suivante :
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Produits d'intérêts et assimilés | 714 | 457 |
| Charges d'intérêts et assimilés | (7 933) | (6 752) |
| Coût de l'endettement net | (7 219) | (6 295) |
| Produits (Charge) de change | (908) | 424 |
| Produits financiers des participations non consolidées | ||
| (Charges) produits d'actualisation | (653) | (650) |
| Produits (charges) autres | (664) | (575) |
| Autres produits et charges financiers | (2 225) | (801) |
| Charges financières nettes | (9 444) | (7 096) |
La présentation des gains et pertes par catégorie comptable d'actif et passif financier est reprise dans la note IV.13. L'évolution des charges financières est commentée dans le rapport de gestion (note II.2.2.).
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Sacchificio Veneto | 236 | 74 |
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| (Charges) Produits d'impôt exigible | (445) | (448) |
| (Charges) Produits d'impôt différé | (650) | 9 151 |
| Impôt sur le résultat | (1 095) | 8 703 |
La loi de finances pour 2010, votée le 30 décembre 2009, a supprimé l'assujettissement des entités fiscales françaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l'a remplacé par la Contribution Economique Territoriale (C.E.T) qui comprend la Cotisation Foncière des Entreprises (C.F.E) et la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A .E).
Concernant la qualification comptable de la CVAE, le Groupe a considéré, d'une part que la valeur ajoutée est un niveau intermédiaire de résultat dont le montant est significativement différent de celui soumis à l'impôt sur les sociétés, d'autre part qu'en substance la CET est une nouvelle taxe instituée dans le prolongement de la taxe professionnelle à laquelle elle se substitue. En conséquence, le Groupe a décidé de ne pas qualifier la CVAE d'impôt sur le résultat et a opté pour enregistrer, à compter du 1er janvier 2010, la CVAE en charge opérationnelle.
| (En milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Résultat net de l'ensemble consolidé | (91 288) | (32 564) |
| (-) quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence | 236 | 74 |
| Résultat net des entreprises intégrées | (91 524) | (32 638) |
| Charges (produits) Impôts sur les sociétés (a) | 467 | (8 294) |
| Charge (produits) d'impôts théorique, au taux en vigueur dans chaque pays (b) | (30 267) | (12 381) |
| Ecart (a) - (b) | 30 734 | 4 087 |
| Analyse de l'écart: | ||
| Impact des décalages permanents | 573 | 264 |
| Impact des déficits nets fiscaux non activés | 9 706 | 2 559 |
| Impact de la différence entre le taux d'impôt exigible et le taux d'impôt différé | 257 | (308) |
| Impact des retraitements de consolidation hors impôt | (105) | 152 |
| Impact des tests d'impairment | 20 908 | 1 001 |
| Impact des autres retraitements de consolidation | (605) | 307 |
| Impact lié à la fiscalité de groupe | 112 | |
| Total | 30 734 | 4 087 |
Le Groupe intégré fiscalement comprend en 2012 les sociétés suivantes : Gascogne SA, Forestière de Gascogne, Gascogne Wood Products, Allwood France, Gascogne Paper, Depland, Gascogne Sack, Gascogne Laminates, Mupa Emballages, Gascogne Habitat Bois et Aquitaine Landes Industries.
Les déficits reportables de nos filiales Aigis (Grèce), Gascogne All Wood (Belgique), Gascogne Laminates Germany et Gascogne Sack Deutschland n'ont pas donné lieu à la comptabilisation d'un impôt différé actif dans la mesure où les perspectives de résultat à court terme des sociétés concernées ne permettent pas d'envisager l'utilisation de ces reports avec suffisamment de certitudes.
Les déficits non activés s'élèvent au 31 décembre 2012 à 48,5M€.
| Exercice 2012 | Exercice 2011 | |
|---|---|---|
| Résultat net (part du groupe) (k€) | (91 287) | (32 567) |
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation | 1 941 718 | 1 941 109 |
| Résultat de base par action (en euros) | (47,01) | (16,78) |
| Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|
| (78 672) | (26 240) |
| 1 941 718 | 1 941 109 |
| (40,52) | (13,52) |
En l'absence d'instruments de capitaux dilutifs ou relutifs, le résultat net dilué par action est égal au résultat net par action.
| (En milliers d'euros) | Exercice 2012 Exercice 2011 |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Brut | Impôt | Net | Brut | Impôt | Net | |
| Résultat net des activités poursuivies | (78 673) | (26 237) | ||||
| Variation des écarts de conversion | (292) | 0 | (292) | (24) | 0 | (24) |
| Variation de juste valeur des instruments financiers |
691 | (231) | 460 | (1 484) | 495 | (989) |
| Variation des écarts actuariels sur les régimes de retraite |
(2 913) | 905 | (2 008) | (453) | 210 | (243) |
| Produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global |
(2 514) | 674 | (1 840) | (1 961) | 705 | (1 256) |
| Résultat global des activités poursuivies | (80 513) | (27 493) | ||||
| Résultat net des activités en cours de cession/cédée |
(12 615) | (6 327) | ||||
| Variation des écarts de conversion | 28 | 0 | 28 | 154 | 0 | 154 |
| Variation de juste valeur des instruments financiers |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Variation des écarts actuariels sur les régimes de retraite |
(41) | 9 | (32) | 68 | 19 | 87 |
| Produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global |
(13) | 9 | (4) | 222 | 19 | 241 |
| Résultat global des activités en cours de cession/cédée |
(12 619) | (6 086) | ||||
| Résultat net de l'ensemble consolidé net d'impôt |
(91 288) | (32 564) | ||||
| Variation des écarts de conversion | (264) | 0 | (264) | 130 | 0 | 130 |
| Variation de juste valeur des instruments financiers |
691 | (231) | 460 | (1 484) | 495 | (989) |
| Variation des écarts actuariels sur les régimes de retraite |
(2 954) | 914 | (2 040) | (385) | 229 | (156) |
| Produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global |
(2 527) | 683 | (1 844) | (1 739) | 724 | (1 015) |
| Résultat global de l'ensemble consolidé net d'impôt |
(93 132) | (33 579) |
| 31 décembre 2012 |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Bois | Papier | Sacs | Complexes | Holding | Total Activités poursuivies |
Activités en cours de cession |
Total Groupe |
| Chiffre d'affaires | ||||||||
| . de l'activité | 132 020 | 126 548 | 121 343 | 118 144 | 5 350 | 503 405 | 46 072 | 549 477 |
| . intragroupe | 50 833 | 25 318 | 70 | 2 485 | 5 006 | 83 712 | 1 189 | 84 901 |
| . chiffre d'affaires net | 81 187 | 101 230 | 121 273 | 115 659 | 344 | 419 693 | 44 883 | 464 576 |
| Résultat opérationnel courant | (4 132) | (750) | 3 637 | 2 528 | (2 485) | (1 202) | (1 891) | (3 093) |
| Résultat opérationnel | (42 270) | (24 260) | 3 086 | 1 463 | (6 389) | (68 370) | (12 822) | (81 192) |
| Résultat des équivalences | 236 | 236 | 236 | |||||
| Dotations aux amortissements (Dotations) reprises de |
(4 858) | (6 743) | (4 456) | (2 593) | (1 333) | (19 983) | (19 983) | |
| provisions pour dépréciations d'actif Autres produits (charges) du |
(36 992) | (22 691) | 110 | 44 | 555 | (58 974) | (8 382) | (67 356) |
| résultat opérationnel sans contrepartie de trésorerie |
(7 337) | (444) | 1 090 | (824) | (729) | (8 244) | 1 023 | (7 221) |
| Investissements industriels | 3 018 | 7 206 | 2 689 | 13 071 | 272 | 26 256 | 108 | 26 364 |
| Effectifs | 567 | 507 | 531 | 415 | 25 | 2 045 | 80 | 2 125 |
| Immobilisations incorporelles et corporelles |
6 877 | 36 370 | 36 396 | 34 234 | 3 904 | 117 781 | 117 781 | |
| Titres mis en équivalence | 2 831 | 2 831 | 2 831 | |||||
| Actifs sectoriels | 60 658 | 31 513 | 30 359 | 37 579 | 1 201 | 161 310 | 161 310 | |
| Autres actifs | 26 514 | 26 514 | ||||||
| Actifs en cours de cession | 7 947 | 7 947 | ||||||
| Total de l'actif | 308 436 | 7 947 | 316 383 | |||||
| Passifs sectoriels | 21 078 | 24 632 | 18 872 | 18 822 | 6 919 | 90 323 | 90 323 | |
| Autres passifs | 160 141 | 160 141 | ||||||
| Passifs en cours de cession | 8 949 | 8 949 | ||||||
| Total du passif | 250 464 | 8 949 | 259 413 |
| 31 décembre 2011 |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Bois | Papier | Sacs | Complexes | Holding | Total Activités poursuivies |
Activités en cours de cession |
Total Groupe |
| Chiffre d'affaires | ||||||||
| . de l'activité | 143 184 | 129 741 | 122 437 | 123 365 | 7 320 | 526 047 | 64 565 | 590 612 |
| . intragroupe | 57 348 | 29 142 | 448 | 1 868 | 6 722 | 95 528 | 1 725 | 97 253 |
| . chiffre d'affaires net | 85 836 | 100 599 | 121 989 | 121 497 | 598 | 430 519 | 62 840 | 493 359 |
| Résultat opérationnel courant | (2 241) | 2 762 | 271 | 2 874 | (3 741) | (75) | (5 321) | (5 396) |
| Résultat opérationnel | (2 470) | (17 777) | (4 954) | 1 751 | (4 468) | (27 918) | (5 454) | (33 372) |
| Résultat des équivalences | 74 | 74 | 74 | |||||
| Dotations aux amortissements (Dotations) reprises de provisions pour |
(5 051) | (8 731) | (4 856) | (2 616) | (1 438) | (22 692) | (1 844) | (24 536) |
| dépréciations d'actif Autres produits (charges) du résultat opérationnel sans |
(19 073) | (4 269) | 109 | (250) | (23 483) | (23 483) | ||
| contrepartie de trésorerie | (587) | (1 036) | (1 044) | (1 039) | (100) | (3 806) | (38) | (3 844) |
| Investissements industriels | 1 774 | 7 115 | 4 292 | 335 | 13 516 | 5 225 | 18 741 | |
| Effectifs | 569 | 515 | 545 | 30 | 1 659 | 635 | 2 294 | |
| Immobilisations incorporelles et corporelles |
44 583 | 58 780 | 38 345 | 7 547 | 149 255 | 149 255 | ||
| Titres mis en équivalence | 2 595 | 2 595 | 2 595 | |||||
| Actifs sectoriels | 77 565 | 35 175 | 32 073 | 1 134 | 145 947 | 145 947 | ||
| Autres actifs | 23 937 | 23 937 | ||||||
| Actifs en cours de cession | 118 045 | 118 045 | ||||||
| Total de l'actif | 321 734 | 118 045 | 439 779 | |||||
| Passifs sectoriels | 27 274 | 24 739 | 20 104 | 5 428 | 77 545 | 77 545 | ||
| Autres passifs | 149 306 | 149 306 | ||||||
| Passifs en cours de cession | 59 200 | 59 200 | ||||||
| Total du passif | 226 851 | 59 200 | 286 051 |
Il s'agit d'une part des prestations de service et de la mise à disposition des dirigeants facturées par la société mère aux filiales et d'autre part d'avances en compte courant consenties à ou par certaines filiales qui donnent lieu à facturation d'intérêts financiers. Par ailleurs, l'ensemble des sociétés françaises font partie d'un groupe d'intégration fiscale dont Gascogne SA est la société mère. (Voir le §V.10.).
Gascogne SA n'a entretenu, en 2012, aucune relation de quelque nature que ce soit avec les dirigeants (autre que les émoluments ou jetons de présence).
La société Electricité et Eaux de Madagascar, qui détient plus de 25 % du capital et des droits de vote a fait une avance en compte courant de 6 M€ en juillet 2012, dont 2,5 M€ ont été remboursés par Gascogne dans le cadre du remboursement du crédit de New Money et de l'avance actionnaire de 7,4 M€ en septembre 2012. Cette avance bénéficie des mêmes conditions que le Crédit de New Money : taux de rémunération, garanties, échéancier de remboursement.
Par ailleurs, il n'existe pas d'autres transactions entre les parties liées qui soient significatives et/ou conclues à des conditions qui ne seraient pas des conditions de marché.
Les rémunérations et avantages octroyés aux dirigeants au titre des exercices 2011 et 2012 sont les suivants :
| En milliers d'euros | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Avantages court terme | 1 136 | 1 541 |
| Avantages postérieurs à l'emploi (*) | 151 | 123 |
| Indemnités de fin de contrat de travail versées | 0 | 918 |
| Paiements fondés sur des actions | ||
| Total | 1 287 | 2 582 |
(*) Variation de l'engagement sur l'exercice
Les rémunérations et avantages présentés dans le tableau ci-dessus comprennent 5 dirigeants à fin 2011 et 6 dirigeants à fin 2012.
Les avantages postérieurs à l'emploi comprennent principalement le contrat encore en cours de retraite par capitalisation de l'ancien Président-Directeur Général François Vittoz.
Au 31 décembre 2012, la société n'a pas d'engagement vis-à-vis de son Président-Directeur Général Frédéric Doulcet en matière d'avantages postérieurs à l'emploi (contrat de capitalisation ou golden parachute).
Les jetons de présence servis au titre de l'exercice 2012 au Conseil d'administration se sont élevés à 160K€ dont 38K € pour la participation aux Comités spécialisés.
Il est rappelé que le Conseil d'administration du 18 décembre 2008 a décidé d'adhérer, par principe, aux recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008 sauf pour des engagements antérieurs à cette date.
Aucune option ou aucune action n'a été attribuée aux mandataires sociaux au cours de l'exercice 2012.
Les informations relatives aux sociétés consolidées selon la méthode de mise en équivalence figurent en Note IV.4.
L'évolution des engagements hors bilan est donnée dans le tableau ci-dessous :
| En milliers d'euros | Exercice 2012 |
Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Avals, cautions, garanties donnés | 8 425 | 8 400 |
| Avals, cautions, garanties reçus | 898 | 704 |
| Hypothèques, gages & nantissements donnés | 20 494 | 26 957 |
| Nature | Objet | Montant (K€) | |
|---|---|---|---|
| Aval, Cautions, Garanties donnés | |||
| Garantie de passif | sur cession de filiale | 4 000 | |
| Caution solidaire | litige - au profit de Landes Wood Trading | 4 425 | |
| Total | 8 425 | ||
| Hypothèques, gages et nantissements donnés | |||
| Gage | sur stocks de bois au profit des banques | 6 894 | |
| Cession Dailly | sur créances cédées au profit des banques | 13 600 | |
| Total | 20 494 | ||
| Aval, Cautions, Garanties reçus | |||
| Caution bancaire | sur emprunts bancaires liés à des investissements | 398 | |
| Caution bancaire | sur cession de filiale | 500 | |
| Total | 898 |
Dans le cadre du contrat de crédit syndiqué, les banques bénéficient d'un gage de compte d'instruments financiers de premier rang portant sur l'intégralité des actions détenues par Gascogne SA sur ses principales filiales. De plus, Gascogne SA est caution personnelle, solidaire et indivisible de ses filiales portant sur le remboursement de la ligne de crédit revolving.
Par ailleurs, toujours dans le cadre du contrat de crédit syndiqué, les crédits revolving, s'élevant à 13,6 M€ au 31 décembre 2012, sont garantis à due concurrence par des créances commerciales dans le cadre de cessions Dailly.
Dans le cadre des opérations exceptionnelles de mobilisation et de stockage de bois suite à la tempête Klaus, le Groupe a sollicité et obtenu via sa filiale Forestière de Gascogne 5 prêts bonifiés au taux de 1,5% pour un montant global de 22,5M€. Le capital restant dû à la clôture de l'exercice s'élève à 8,2 M€ ventilés de la façon suivante :
Concernant les deux prêts 'stockage', les banques bénéficient d'un gage portant sur les stocks.
Le crédit de New Money de 11,6 M€ octroyé par les banques et l'Etat en février 2012 et l'avance en compte courant de 6 M€ octroyée en juillet 2012 par l'actionnaire Eaux et Electricité de Madagascar dont le solde global à fin 2012 est de 10,2 M€ bénéficient d'un privilège de « New Money » conformément aux dispositions de l'article L.611-11 du Code de Commerce. Cela signifie qu'en cas de procédure collective, les bénéficiaires de ce privilège sont remboursés par privilège avant toutes les autres créances.
Dans le cadre de la demande de la suspension de l'exécution provisoire de la condamnation de la société Forestière de Gascogne dans le litige l'opposant à la société Landes Wood Trading, Gascogne SA s'est portée caution solidaire de sa filiale pour le paiement du montant de la condamnation soit 4,4 M€ si elle devait être amenée à régler cette somme à l'issue des procédures en cours. Forestière de Gascogne a été condamnée en appel en novembre 2012 à verser 0,9 M€ et s'est acquittée de sa condamnation début 2013.
Dans le cadre de la cession de Cenpac, Gascogne SA a accordé une garantie de passif à l'acquéreur Raja, pour un montant maximal de 4 M€ jusqu'au 31 décembre 2013 sauf en matière fiscale (31 janvier 2014). En contrepartie, Gascogne SA a reçu une caution de la Société Générale à hauteur de 1 M€ jusqu'au 31 décembre 2011, puis 0,5 M€ jusqu'au 31 janvier 2014.
Les hypothèques, nantissements et gages donnés portent sur les postes suivants:
| En milliers d'euros |
Date de départ |
Date d'échéance |
Montant des garanties |
Valeur nette des actifs apportés en garantie |
Total au bilan |
% du total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Stocks de bois | 2011 | 2014/2015 | 6 894 | 6 894 | 107 821 | 6,4% |
| Créances clients | 2008 | 2018 | 13 600 | 13 600 | 44 058 | 30,9% |
La cession du site de Mupa a été finalisée courant janvier 2013 et la cession du site de Jarnac a été finalisée le 1er mars 2013.
Comme cela est indiqué dans le paragraphe II.2. Bases d'évaluation, le Groupe avait obtenu en 2013 :
En date du 3 mai, le Groupe a obtenu de l'ensemble de ses partenaires une prorogation de ces accords jusqu'au 30 septembre 2013.
Exercice clos le 31 décembre 2012
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012 sur :
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur l'incertitude relative à la continuité de l'exploitation exposée dans les notes « II.2. Bases d'évaluation. » et « VI.4. Evénements postérieurs à la clôture de l'exercice. » de l'annexe aux états financiers consolidés.
En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Comme indiqué dans la première partie de ce rapport, les notes «II.2. Bases d'évaluation. » et « VI.4. Evénements postérieurs à la clôture de l'exercice. » de l'annexe aux états financiers consolidés font état des incertitudes pesant sur la continuité d'exploitation.
Nous avons été conduits à examiner les dispositions envisagées à cet égard.
Sur la base de nos travaux et des informations qui nous ont été communiquées à ce jour, et dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre société, nous estimons que les notes « II.2. Bases d'évaluation. » et « VI.4. Evénements postérieurs à la clôture de l'exercice. » de l'annexe aux états financiers consolidés donnent une information appropriée sur la situation de la société au regard de l'incertitude pesant sur la continuité de l'exploitation, mentionnée ci-dessus.
La société procède, à chaque clôture, à un test de dépréciation des goodwills et des actifs à durée d'utilité indéfinie et évalue également s'il existe un indice de perte de valeur des immobilisations incorporelles à durée d'utilité définie et des immobilisations corporelles, selon les modalités décrites dans les notes « III.9. Dépréciation des actifs corporels, incorporels et des goodwills. » et « V.7. Autres produits et charges opérationnels. » de l'annexe aux états financiers consolidés. Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations retenues pour ce test de dépréciation, à revoir les calculs effectués par la société, à examiner les procédures d'approbation de ces estimations par la direction et à vérifier que les notes « III.9. Dépréciation des actifs corporels, incorporels et des goodwills. » et « V.7. Autres produits et charges opérationnels. » de l'annexe aux états financiers consolidés donnent une information appropriée.
Nous rappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par nature un caractère incertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière significative, des prévisions.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Les Commissaires aux comptes
Mérignac, le 3 mai 2013 Bordeaux, le 3 mai 2013
KPMG Audit IS Deloitte & Associés
Associé Associé
Eric Junières Emmanuel Gadret
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Produits d'exploitation | 7 429 | 7 578 |
| Ventes de biens | ||
| Prestations de services | 5 329 | 7 206 |
| Autres produits | 2 100 | 372 |
| Charges d'exploitation | (12 935) | (11 962) |
| Achats de matières premières et approvisionnements | ||
| Variation de stocks (matières premières et approvisionnements) | (55) | |
| Autres achats et charges externes | (7 716) | (4 722) |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (255) | (407) |
| Salaires et traitements | (2 210) | (3 905) |
| Charges sociales | (1 028) | (1 508) |
| Dotations aux amortissements | (1 402) | (1 205) |
| Dotations aux provisions pour risques et charges | (100) | (51) |
| Autres charges | (169) | (164) |
| Résultat d'exploitation | (5 506) | (4 384) |
| Produits financiers | 6 567 | 5 143 |
| Dividendes perçus | 2 056 | 1 762 |
| Produits financiers filiales | 3 520 | 3 151 |
| Produits financiers de trésorerie | 107 | 186 |
| Reprises sur provisions et transferts de charges | 884 | 44 |
| Charges financières | (80 101) | (20 500) |
| Dotations financières aux provisions | (73 434) | (15 880) |
| Frais financiers divers | (6 667) | (4 620) |
| Résultat financier | (73 534) | (15 357) |
| Résultat courant avant impôts | (79 040) | (19 741) |
| Produits exceptionnels | 3 722 | 683 |
| Produits exceptionnels sur opérations en capital | 2 552 | 200 |
| Reprises sur provisions et transferts de charges | 1 170 | 483 |
| Charges exceptionnelles | (5 051) | (888) |
| Charges exceptionnelles sur opérations en capital | (4 324) | (302) |
| Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions | (727) | (586) |
| Résultat exceptionnel | (1 329) | (205) |
| Participation des salariés aux résultats de l'entreprise | ||
| Impôts sur les bénéfices | 53 | 25 |
| Résultat net de l'exercice | (80 316) | (19 921) |
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 | ||
|---|---|---|---|---|
| Montants | Amortissements | Montants | Montants | |
| Bruts | et Provisions | Nets | Nets | |
| Actif immobilisé | 155 683 | 86 223 | 69 460 | 136 029 |
| Immobilisations incorporelles | 3 534 | 2 358 | 1 176 | 1 683 |
| Immobilisations corporelles | 4 648 | 2 509 | 2 139 | 5 073 |
| Terrains forestiers | 79 | 79 | 103 | |
| Autres terrains | 1 267 | 125 | 1 142 | 1 151 |
| Constructions | 2 937 | 2 156 | 781 | 3 663 |
| Autres immobilisations corporelles | 365 | 228 | 137 | 134 |
| Avances et acomptes | 22 | |||
| Immobilisations financières | 147 501 | 81 356 | 66 145 | 129 273 |
| Participations | 138 218 | 78 595 | 59 623 | 122 311 |
| Créances rattachées à des participations | ||||
| Autres titres de participations | 51 | 51 | 51 | |
| Prêts et autres immobilisations financières | 9 232 | 2 761 | 6 471 | 6 911 |
| Actif circulant | 109 345 | 10 766 | 98 579 | 97 694 |
| Stocks | 233 | 159 | 74 | 129 |
| Matières premières, approvisionnements | 74 | 74 | 129 | |
| Marchandises | 159 | 159 | ||
| Créances | 107 801 | 10 607 | 97 194 | 95 718 |
| Avances et acomptes sur commandes | 13 | 13 | 14 | |
| Clients et comptes rattachés | 3 270 | 50 | 3 220 | 2 713 |
| Autres créances | 104 518 | 10 557 | 93 961 | 92 991 |
| Trésorerie Actif | 1 311 | 1 311 | 1 847 | |
| Valeurs mobilières de placement | ||||
| Disponibilités | 1 311 | 1 311 | 1 847 | |
| Charges comptabilisées d'avance | 2 474 | 2 474 | 989 | |
| Ecart de conversion actif | 2 | 2 | 26 | |
| Total de l'actif | 267 504 | 96 989 | 170 515 | 234 738 |
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 | ||
|---|---|---|---|---|
| Avant répartition |
(*) Après répartition |
Avant répartition |
Après répartition |
|
| Capitaux propres | 40 135 | 40 135 | 120 903 | 120 903 |
| Capital social | 9 970 | 9 970 | 29 909 | 29 909 |
| Prime d'émission | 64 500 | 64 500 | 44 561 | 44 561 |
| Réserve légale | 2 990 | 2 990 | 2 990 | 2 990 |
| Réserve facultative | 35 477 | 35 477 | 35 477 | 35 477 |
| Autres réserves | 4 874 | 4 874 | 4 874 | 4 874 |
| Report à nouveau | 1 480 | 1 480 | 21 401 | 21 401 |
| Résultat de l'exercice | (80 316) | (80 316) | (19 921) | (19 921) |
| Provisions règlementées | 1 160 | 1 160 | 1 612 | 1 612 |
| Provisions pour risques et charges | 12 271 | 12 271 | 11 585 | 11 585 |
| Dettes | 118 109 | 118 109 | 102 250 | 102 250 |
| Emprunts & dettes auprès Ets de crédit | 72 881 | 72 881 | 66 479 | 66 479 |
| Autres dettes financières diverses | 17 253 | 17 253 | 14 172 | 14 172 |
| Dettes fournisseurs, comptes rattachés | 1 551 | 1 551 | 898 | 898 |
| Dettes sociales et fiscales | 1 326 | 1 326 | 1 043 | 1 043 |
| Autres dettes | 25 098 | 25 098 | 19 658 | 19 658 |
| Ecarts de conversion passif | ||||
| Total du passif | 170 515 | 170 515 | 234 738 | 234 738 |
(*) en fonction du projet d'affectation
Les comptes de bilan et de résultat 2012 sont établis suivant les principes comptables en vigueur dans le respect des règles d'image fidèle et de prudence, selon les hypothèses suivantes :
Les résultats déficitaires en 2011 associés à la progression de l'endettement net avaient eu pour conséquence de contraindre Gascogne à entamer début 2012 des discussions avec l'ensemble de ses partenaires bancaires afin de pérenniser la structure de son financement.
Dans ce cadre,
Depuis la signature de cet accord, les actions suivantes ont été menées:
Le Groupe poursuit ses discussions avec l'ensemble de ses partenaires financiers afin de renforcer sa structure financière à moyen terme et est confiant sur le fait qu'un nouvel accord soit signé au cours de l'année 2013. Sur cette base, les comptes annuels ont été établis en appliquant le principe de continuité d'exploitation.
Toutefois, même si la Direction a retenu comme hypothèse la plus probable la réussite des discussions avec les banques, il existe de fait une incertitude quant à leur issue et, en cas d'issue défavorable, l'application des principes comptables généralement admis dans un contexte normal de continuité de l'exploitation, concernant notamment l'évaluation des actifs et des passifs, pourrait s'avérer non appropriée.
La société a opté pour la comptabilisation d'amortissements dérogatoires afin de neutraliser fiscalement l'impact de l'application du règlement CRC 2002-10 à compter du 1er janvier 2005. Au 31 décembre 2012, le montant des amortissements dérogatoires s'établit à 1 160 K€ après une reprise nette de l'exercice de 429 K€.
| (en milliers d'euros) | Exercice 2011 | Acquisitions | Cessions Diminutions |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|
| Immobilisations incorporelles | 3 315 | 219 | 3 534 | |
| Terrains | 1 370 | (24) | 1 346 | |
| Constructions | 6 385 | 51 | (3 499) | 2 937 |
| Autres immobilisations corporelles | 340 | 25 | 365 | |
| Avances et acomptes | 22 | (22) | ||
| Total | 11 432 | 295 | (3 545) | 8 182 |
| (en milliers d'euros) | Exercice 2011 | Dotations | Cessions Reprises |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|
| Immobilisations incorporelles | 1 632 | 726 | 2 358 | |
| Terrains | 116 | 9 | 125 | |
| Constructions | 2 722 | 74 | (640) | 2 156 |
| Autres immobilisations corporelles | 206 | 22 | 228 | |
| Total | 4 676 | 831 | (640) | 4 867 |
La société a retenu le mode d'amortissement linéaire.
Les durées d'amortissement pratiquées sont les suivantes :
Les titres de participation figurent au bilan pour leur prix d'acquisition, hors frais (comptabilisés en charges) et sont dépréciés lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à leur coût d'acquisition. La valeur d'inventaire est déterminée en fonction d'une évaluation fondée sur les perspectives de rentabilité future : il s'agit d'une valeur dite d'utilité ou économique.
| (en milliers d'euros) | |
|---|---|
| Valeur brute au 31 décembre 2011 | 138 218 |
| Acquisitions | |
| Cessions | |
| Valeur brute au 31 décembre 2012 | 138 218 |
| Dépréciations au 31 décembre 2011 | (15 907) |
| Dotations | (62 889) |
| Reprises | 201 |
| Dépréciations au 31 décembre 2012 | (78 595) |
| Valeur nette au 31 décembre 2012 | 59 623 |
Des provisions pour dépréciation des titres ont été comptabilisées en 2012 pour un montant net de 62 688 K€ compte tenu des perspectives de rentabilité future : 305 K€ pour Aigis, 19 594 K€ pour Gascogne Paper, 2 949 K€ pour Gascogne Laminates Switzerland, 2 860 K€ pour Gascogne Deutschland, 37 128 K€ pour Gascogne Wood Products, 40 K€ pour Gascogne Habitat Bois, 12 K€ pour Aquitaine Landes Industries et une reprise de 201 K€ pour Gascogne Sack Deutschland.
II.3.2. Prêts et autres immobilisations financières
| (en milliers d'euros) | Dépôts | Titres autocontrôle |
Contrat liquidité | Dépôts et cautionnements |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 31 décembre 2011 | 3 | 2 979 | 541 | 5 635 | 9 158 |
| Augmentations | 64 | 515 | 579 | ||
| Diminutions | (3) | (502) | (505) | ||
| Valeur brute au 31 décembre 2012 | 2 979 | 103 | 6 150 | 9 232 | |
| Dépréciations au 31 décembre 2011 | (2 127) | (120) | (2 247) | ||
| Dotations | (634) | (634) | |||
| Reprises | 120 | 120 | |||
| Dépréciations au 31 décembre 2012 | (2 761) | (2 761) | |||
| Valeur nette au 31 décembre 2012 | 218 | 103 | 6 150 | 6 471 |
Gascogne SA détient, au 31 décembre 2012, 40 206 de ses propres actions (hors contrat de liquidité). A la date de clôture, le dernier cours coté est de 5,34 €.
Une provision pour dépréciation sur les titres Gascogne SA a été comptabilisée pour un montant total de 634 K€ ; en conséquence, la provision au 31 décembre 2012 s'élève à 2 761 K€, en prenant comme référence le cours moyen du mois de décembre 2012 soit 5,43 €.
Au 31 décembre 2012, la société dispose de réserves, autres que la réserve légale d'un montant au moins égal à la valeur de l'ensemble des actions propres qu'elle possède.
Dans le cadre d'un contrat de liquidité, Gascogne SA a confié à un intermédiaire de gestion l'achat et la vente de titres de Gascogne SA dont le montant s'élève à 103 K€ dont 64 K€ de titres et 39 K€ de fonds disponibles.
Il s'agit des SICAV souscrites au profit de la Banque BNP pour contre garantir la caution accordée dans le cadre de l'amende de la Commission Européenne.
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Stocks de bois sur pieds sur terrains forestiers | 74 | 129 |
| Marchandises | 159 | 159 |
| Valeur brute | 233 | 288 |
| Dépréciations des marchandises | (159) | (159) |
| Valeur nette | 74 | 129 |
Les stocks de bois représentent les plantations forestières, dont les entrées sont valorisées au coût des frais de plantation ou d'acquisition des parcelles.
Une provision pour dépréciation des stocks est constatée lorsque la valeur comptable devient inférieure à la valeur de réalisation.
Elles sont toutes à moins d'un an.
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Clients et comptes rattachés | 3 220 | 2 713 |
| Solde dû par les filiales : Impôt société | 654 | 317 |
| Compte-courant Cash-Pooling Groupe | 101 892 | 92 656 |
| Dépréciation sur compte courant Groupe | (10 557) | (1 174) |
| Etat, TVA | 1 952 | 1 141 |
| Autres créances | 33 | 65 |
| Total | 97 194 | 95 718 |
Les avances en compte-courant faites aux filiales et sous-filiales sont dépréciées lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à leur valeur nominale. La valeur d'inventaire est déterminée en fonction d'une évaluation fondée sur les perspectives de rentabilité future des filiales et sous-filiales.
Des provisions pour dépréciation des avances en compte-courant ont été comptabilisées en 2012 pour un montant net de 9 908 K€ compte tenu des perspectives de rentabilité future : 2 880 K€ concernant Gascogne Paper, 2 711 K€ concernant Mupa Emballages, 3 401 K€ concernant Gascogne Habitat Bois, 554 K€ concernant Aigis, 362 K€ concernant Gascogne Deutschland.
Ce poste comprend essentiellement les frais d'émission du crédit syndiqué étalés sur la durée du contrat.
L'Assemblée générale du 5 juin 2012 a décidé une réduction de capital de 29 909 K€ à 9 970 K€ par une diminution de la valeur nominale de 15 euros à 5 euros.
Au 31 décembre 2012, le capital est composé de 1.993 963 actions de nominal 5 euros. Toutes les actions sont entièrement libérées.
La variation des capitaux propres se résume comme suit :
| (en milliers d'euros) | |
|---|---|
| Situation nette au 1er janvier 2012 | 120 903 |
| Augmentation des autres capitaux propres-primes d'émission | |
| Résultat net | (80 316) |
| Provisions réglementées | (452) |
| Situation nette au 31 décembre 2012 | 40 135 |
| (en milliers d'euros) | Exercice 2011 | Dotations | Reprises utilisées | Reprises non utilisées |
Exercice 2012 |
|---|---|---|---|---|---|
| Litige Commission de Bruxelles | 11 000 | 11 000 | |||
| Litiges anciens dirigeants | 0 | 611 | 611 | ||
| Médaille du travail | 142 | (9) | 133 | ||
| Swap de taux | 317 | (9) | 308 | ||
| Autres | 126 | 118 | (25) | 219 | |
| Total | 11 585 | 729 | (43) | 12 271 |
Au cours de l'exercice 2002, la Commission Européenne (Direction Générale de la Concurrence – Service Cartels) a diligenté une enquête approfondie auprès des producteurs de sacs en plastique membres de l'association Valveplast, afin de rechercher l'existence d'un éventuel cartel entre ces producteurs. Notre filiale Sachsa Verpackung (devenue Gascogne Sack Deutschland), qui, à titre accessoire produit ce type de sacs (chiffre d'affaires de l'ordre de 5 M€ sur un total de 21 M€), a été concernée par cette enquête.
Par décision de la Commission Européenne du 30 novembre 2005, notre filiale Sachsa Verpackung a été condamnée au titre de cette enquête, à une amende de 13,2 M€, à laquelle la société Gascogne SA a été tenue conjointement et solidairement à hauteur de 9,9 M€. Cette décision a été notifiée à la société le 15 décembre 2005.
Face à cette situation, le Groupe a introduit le 23 février 2006 un recours en appel devant le Tribunal de Première Instance (TPI) des Communautés Européennes. Par ailleurs, une garantie bancaire a été produite au profit du Groupe au titre du paiement de l'amende.
La saisine du TPI, ainsi que l'obtention d'une garantie bancaire, permettent de bénéficier d'une suspension de paiement de l'amende, tant que l'affaire restera pendante devant cette juridiction. En revanche, des intérêts au taux global de 3,56% par an se sont rajoutés au montant en principal de l'amende à partir du 15 mars 2006 (date de recouvrement initiale), jusqu'à l'expiration des procédures de recours.
Des mémoires en défense ont été déposés par la Commission Européenne au cours du mois d'août 2006. Les sociétés ont adressé des mémoires en réplique au TPI en date du 27 octobre 2006.
Les audiences de plaidoiries ont eu lieu le 2 février 2011.
Par une décision du 16 novembre 2011, le Tribunal de l'Union Européenne a rejeté le recours en annulation.
Les sociétés ont décidé d'intenter un pourvoi devant la Cour de Justice Européenne, pour demander l'annulation de l'arrêt du Tribunal et à titre subsidiaire, la baisse du montant de la sanction.
L'audience s'est tenue le 5 février 2013, l'arrêt de la Cour est attendu pour l'été 2013.
Ce litige fait l'objet d'une provision de 13,2 M€ (constituée fin 2005) dont 11 M€ dans les comptes de Gascogne SA et 2,2 M€ dans les comptes de Gascogne Sack Deutschland et d'intérêts courus pour 3,6 M€ provisionnés en autres dettes dans les comptes de Gascogne SA.
L'ancien dirigeant de la Branche Bois, a contesté son licenciement pour faute grave le 17 octobre 2011 auprès du Conseil des Prud'hommes de Bergerac et réclamé des dommages et intérêts à Gascogne SA pour 0,3 M€.
Le Conseil des Prud'hommes de Bergerac a condamné le 28 juin 2012 Gascogne SA à verser des indemnités et des dommages et intérêts à hauteur des réclamations soit 312 K€ avec demande d'exécution provisoire.
La société a fait appel de cette décision sur le fond, mais a d'ores et déjà payer 200 K€.
Par ailleurs, la société MEYSSET DEVELOPPEMENT (dont le représentant légal est 'l'ancien dirigeant de la Branche Bois) a assigné, Gascogne SA et Gascogne Wood Products, le 28 février 2012, auprès du Tribunal de Commerce de Dax et réclame 1,5 M€ de dommages et intérêts en réparation du caractère brutal, et abusif de la révocation de son mandat de Président de Gascogne Wood Products en octobre 2011. L'audience du Tribunal de commerce s'est tenue en Décembre 2012 et le jugement a été mis en délibéré.
A la date de rédaction de ce document, MEYSSET DEVELOPPEMENT et son représentant légal ont été condamnés à verser 10 000 € au titre de l'article 700 du Code de procédure civile.
Deux autres anciens dirigeants du Groupe intentent également des procédures devant le Conseil des Prud'hommes, réclamant au total 1,2 M€.
Concernant l'ensemble de ses litiges, la société a constitué une provision de 0,6 M€.
Des swaps de taux ont été souscrits en 2011 pour couvrir les emprunts à taux variable. Le caractère de couverture comptable n'a pas pu être démontré pour un swap, aussi les pertes latentes de ce swap sont provisionnées pour 307 K€.
Variation des emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
| (en milliers d'euros) | |
|---|---|
| Solde au 1er janvier 2012 | 66 479 |
| Crédit de New Money (février 2012) | 11 600 |
| Remboursement crédit de New Money | (4 877) |
| Autres remboursements | (400) |
| Variation des découverts | 80 |
| Solde au 31 décembre 2012 | 72 881 |
Analyse par nature et par échéance
| (en milliers d'euros) | moins d'un an | de un à cinq ans | plus de cinq ans | Total |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts | 63 526 | 63 526 | ||
| Découverts utilisés dans le cadre | ||||
| du cash pooling | 9 355 | 9 355 | ||
| Total | 72 881 | 72 881 |
Compte-tenu du non-respect des ratios financiers du contrat syndiqué et du protocole de conciliation, la part des crédits long et moyen terme de la dette syndiquée au 31 décembre 2012, s'élevant à 52,9 M€, a été classée en dettes financières à moins d'un an.
Le Groupe a signé un accord de conciliation (« Protocole ») le 13 juillet 2012 avec ses banques et son actionnaire EEM. Cet accord a été homologué par décision du Tribunal de Commerce de Dax en date du 18 juillet 2012.
Les résultats déficitaires enregistrés en 2011 associés à la progression de l'endettement net ont eu pour conséquence de contraindre Gascogne à renégocier avec son pool bancaire son crédit syndiqué. Les covenants n'étant pas respectés au 31 décembre 2011, les banques avaient la possibilité de demander son remboursement anticipé et l'encours était classé, conformément aux normes IFRS, en dettes à court terme au 31 décembre 2011. Le Groupe utilisait à cette date un montant de 70 M€ sur un total de 78 M€ autorisé.
Les banques ont accepté pendant la phase de discussion de ne pas demander de remboursement anticipé, de reporter l'échéance de principal de fin mars, et de maintenir des lignes bilatérales. Les banques ont également mis à disposition de la société Gascogne en date du 20 février 2012 un prêt relais de 11,6 M€ à échéance de juillet 2012 et l'Etat français a mis à la disposition de la société le 12 avril 2012 un prêt d'un montant de 1,93 M€ qui a été affecté au remboursement partiel du prêt relais, réduisant ainsi l'encours de ce dernier à 9,66 M€ (ces deux prêts forment ensemble le « Nouveau Crédit »).
Les principales dispositions du Protocole sont les suivantes :
a. Les crédits syndiqués (crédit de refinancement et crédit revolving) dont l'encours s'établit à 70 M€ ont été rééchelonnés et leur marge renégociée.
Le nouvel échéancier de remboursement du crédit de refinancement de 53 M€ est le suivant :
Le crédit revolving de 17 M€ sera remboursé au plus tard le 31 juillet 2018.
Différents engagements ont été pris par Gascogne, dont la transmission selon une périodicité trimestrielle à compter du 30 septembre 2012 d'agrégats financiers tels que l'EBITDA et la trésorerie. Le non-respect de ces agrégats fait partie des cas d'exigibilité anticipée prévue au Protocole.
Le Groupe Gascogne a remboursé, comme prévu dans le protocole, une tranche de 7,4 M€ sur les prêts bancaires et avances actionnaires mis à sa disposition au 1er semestre 2012.
Au 31 décembre 2012, le Groupe n'a pas respecté les covenants du contrat syndiqué et du protocole de conciliation.
En 2013, le Groupe a obtenu :
Le Groupe poursuit ses discussions avec l'ensemble de ses partenaires financiers afin de renforcer sa structure financière à moyen terme. avec pour objectif la finalisation d'un nouvel accord au cours de l'année 2013.
| Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|
| 7 100 | 4 500 |
| 7 410 | 6 420 |
| 727 | 536 |
| 1 770 | 2 630 |
| 246 | 86 |
| 17 253 | 14 172 |
Les emprunts auprès des Fonds Communs de Placements du personnel se décomposent en obligations non convertibles :
| Date Emission | Date Échéance |
Nombre Obligations |
Nominal de l'obligation (en €) |
Total emprunt (en K€) |
|---|---|---|---|---|
| avril-08 | avril-13 | 40 000 | 10 | 400 |
| avril-10 | avril-15 | 40 000 | 10 | 400 |
| avril-11 | avril-16 | 47 000 | 10 | 470 |
| avril-12 | avril-17 | 50 000 | 10 | 500 |
| Total | 1 770 |
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Intérêts courus sur dettes financières | 245 | 85 |
| Fournisseurs | 886 | 307 |
| Dettes fiscales et sociales | 614 | 560 |
| Autres dettes | 3 693 | 2 988 |
| Total | 5 438 | 3 940 |
Les autres dettes sont constituées des intérêts courus provisionnés au titre du litige avec la Commission de Bruxelles.
Dans le cadre du protocole de conciliation de juillet 2012, l'actionnaire Eaux et Electricité de Madagascar a apporté une avance en compte courant de 6 M€ dont 2,5 M€ lui ont été remboursés lors du remboursement de 7,4 M€ du Crédit de New Money et de l'avance actionnaire en septembre 2012.
Le Groupe intégré fiscalement comprend les sociétés suivantes : Gascogne SA, Forestière de Gascogne, Gascogne Wood Products, Gascogne Paper, Depland, Gascogne Sack, Gascogne Laminates, Mupa Emballages, Aquitaine Landes Industries, Gascogne Habitat Bois, Allwood France.
Les filiales calculent leur charge d'impôt comme si elles étaient imposables séparément et s'acquittent des acomptes et soldes d'impôt auprès de la tête du groupe, Gascogne SA.
Dans le bilan l'intégration fiscale fait apparaître :
A l'actif, une créance de 654 K€ correspondant à l'impôt dû par les filiales à la société mère ainsi que le solde d'impôt société dû par l'état de 1 388 K€.
Au passif, une dette correspondant au solde dû par la société mère à certaines filiales, soit 911 K€ et à l'économie d'impôt accumulée au 31 décembre 2012, soit 17 510 K€.
Les accroissements et allègements de la dette future d'impôt provenant des décalages dans le temps entre le régime fiscal et le traitement comptable des produits ou des charges sont les suivants :
| (En milliers d'euros) | Exercice 2011 | Variations | Exercice 2012 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| NATURE | ACTIF | PASSIF | ACTIF | PASSIF | ACTIF | PASSIF |
| Décalages certains ou éventuels | ||||||
| - Amortissements dérogatoires | (531) | 78 | (453) | |||
| - Provisions réglementées | ||||||
| - Provisions pour investissement | (14) | 14 | ||||
| - Charges non déductibles temporairement | ||||||
| à déduire l'année suivante : | ||||||
| - Congés payés (ancien régime) | 60 | (13) | 47 | |||
| - Frais acquisition titres | ||||||
| - Autres | 22 | (8) | (5) | 8 | 17 | |
| TOTAL | 82 | (553) | 74 | 8 | 64 | (453) |
Ils se composent essentiellement de prestations de services aux filiales, de produits financiers et de dividendes.
| Moyenne | Exercice 2012 | |
|---|---|---|
| Cadres | 13 | 11 |
| Agents de maîtrise | 4 | 4 |
| Techniciens | 5 | 5 |
| Employés | 6 | 5 |
| Total | 28 | 25 |
III.3. Rémunérations des dirigeants.
Les rémunérations brutes versées aux cinq personnes les mieux rémunérées au cours de l'exercice 2012 s'élèvent à 881 K€.
Les jetons de présence servis au titre de l'exercice 2012 au Conseil d'administration se sont élevés à 160 K€ dont 38 K€ pour la participation aux Comités spécialisés.
III.4. Intéressement du personnel.
Un accord d'intéressement a été signé pour les exercices 2011-2012-2013.
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Dividendes filiales | 2 056 | 1 762 |
| Reprises (dotations) de provisions comptes courants filiales | (9 863) | (2 278) |
| Reprises (dotations) provisions titres filiales | (62 688) | (13 557) |
| Produits intérêts sur prêts aux filiales et autres | 3 520 | 3 151 |
| Plus-value de cession de valeurs mobilières de placement | 56 | 46 |
| Impact intérêts financiers sur instruments dérivés | (1 562) | (1 251) |
| Gains (pertes) de change | (322) | 104 |
| Intérêts pénalités amende Commission européenne | (594) | (552) |
| Intérêts sur emprunts | (2 443) | (2 169) |
| Intérêts bancaires | (719) | (359) |
| Charges intérêts sur prêts des filiales | (431) | (254) |
| Perte sur créances (GUK) | (544) | |
| Total | (73 534) | (15 357) |
Le résultat exceptionnel s'analyse comme suit :
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Résultat net sur cession d'immobilisations corporelles | (1 134) | (90) |
| Reprise/provision d'immobilisations corporelles | 619 | (250) |
| Résultat net sur cession de titres Gascogne SA | (439) | (11) |
| Provision pour litige | (826) | (100) |
| Provisions réglementées | 451 | 246 |
| Total | (1 329) | (205) |
| (en milliers d'euros) | Résultat courant | Résultat exceptionnel | Total |
|---|---|---|---|
| Résultat avant Impôts | (79 041) | (1 329) | (80 370) |
| Retraitements fiscaux | (1 283) | (1 283) | |
| Résultat fiscal avant impôt | (80 324) | (1 329) | (81 653) |
| Impôt sociétés théorique | (26 775) | (443) | (27 218) |
| Compensation | |||
| Imputation Impôt sociétés déficits antérieurs | 26 775 | 443 | 27 218 |
| Impôt sociétés intégration fiscale | 53 | 53 | |
| Total impôt sociétés | 53 | 53 | |
| Résultat net comptable | (79 041) | (1 276) | (80 317) |
Analyse de l'impôt créditeur
| (en milliers d'euros) | |
|---|---|
| Crédit d'impôt recherche | |
| Carry-back | |
| Divers : intégration fiscale | 53 |
| Total | 53 |
Informations sur les entreprises liées
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 | Exercice 2011 |
|---|---|---|
| Immobilisations financières | ||
| Participations | 138 218 | 138 218 |
| Créances et comptes rattachés | ||
| Clients et comptes rattachés et créances diverses | 2 970 | 2 084 |
| Comptes courants (solde impôt filiales) | 655 | 318 |
| Compte courants (avance de trésorerie) | 101 879 | 92 655 |
| Dettes | ||
| Fournisseurs et comptes rattachés | 86 | 106 |
| Comptes courants filiales | 14 326 | 10 920 |
| Compte Courant Eaux et Electricité de Madagascar | 3 477 | 0 |
| Comptes courants (solde impôt filiales) | 911 | 536 |
| Charges d'exploitation | ||
| Autres services | ||
| extérieurs | 31 | 219 |
| Chiffre d'affaires H.T. | ||
| Prestations de services à l'égard des filiales | 5 103 | 6 608 |
| Produits financiers | ||
| Intérêts des comptes courants | 3 516 | 3 151 |
| Produits financiers de participations | 2 056 | 1 762 |
| Charges financières | ||
| Intérêts des comptes courants | 431 | 255 |
Engagements en matière d'indemnités de fin de carrière et de retraite.
L'entreprise applique les dispositions de la Convention Collective. A ce titre, les engagements y afférents ont été évalués en prenant comme base les rémunérations de l'entreprise et en les pondérant d'un coefficient tenant compte de l'ancienneté et de la durée probable de carrière jusqu'à l'âge légal de la retraite.
Les engagements actualisés sont calculés selon la méthode des unités de crédit projetées avec les hypothèses suivantes :
Au 31 décembre 2012, les engagements en matière d'indemnité de fin de carrière s'élèvent à 371 K€ et sont intégralement couverts par des versements capitalisés qui représentent une somme de 735 K€ à la clôture de l'exercice.
Par ailleurs, il existe, au 31 décembre 2011, des contrats de retraite par capitalisation pour l'ensemble des cadres de Gascogne SA. Parmi ces cadres, un groupe fermé bénéficie d'un régime à prestations définies dont les engagements s'élèvent à 1 127 K€ et sont couverts par des versements capitalisés s'élevant à la même date à 1 120 K€.
| Volume d'heures de formation cumulé correspondant aux droits acquis | 2 413 |
|---|---|
| Volume d'heures n'ayant pas donné lieu à demande | 2 413 |
Dans le cadre de la condamnation en novembre 2005 par la Commission Européenne de la filiale Gascogne Sack Deutschland (ex Sachsa) à une amende de 13,2 M€, Gascogne SA est tenue conjointement et solidairement à hauteur de 9,9 M€, Gascogne SA s'est engagée auprès de Gascogne Sack Deutschland à prendre en charge le paiement de tout montant en amende et intérêts dus par la filiale excédant 2,2 M€.
Dans le cadre du contrat de crédits syndiqués, les banques bénéficient d'un gage de compte d'instruments financiers de premier rang portant sur l'intégralité des actions détenues par Gascogne SA sur ses principales filiales. De plus, Gascogne SA est caution personnelle, solidaire et indivisible de ses filiales portant sur le remboursement de la ligne de crédit revolving.
Dans le cadre du financement de ses filiales, Gascogne SA a émis des lettres de soutien auprès de deux d'entre elles Aigis et Gascogne Allwood.
Dans le cadre des opérations exceptionnelles de mobilisation et de stockage de bois suite à la tempête Klaus, le Groupe a sollicité et obtenu via sa filiale Forestière de Gascogne 5 prêts bonifiés à 1,5% pour un montant global de 22,5 M€. Gascogne SA est caution solidaire de sa filiale pour le remboursement de ces 5 prêts dont 3 ne sont pas encore soldés au 31 décembre 2012 pour un montant de 8,2 M€.
Le crédit de New Money de 11,6 M€ octroyé par les banques et l'Etat en février 2012 et l'avance en compte courant de 6 M€ octroyée en juillet 2012 par l'actionnaire Eaux et Electricité de Madagascar dont le solde global à fin 2012 est de 10,2 M€ bénéficient d'un privilège de « New Money » conformément aux dispositions de l'article L.611-11 du Code de Commerce. Cela signifie qu'en cas de procédure collective, les bénéficiaires de ce privilège sont remboursés par privilège avant toutes les autres créances.
Dans le cadre de la cession de Cenpac, Gascogne SA a accordé une garantie de passif à l'acquéreur Raja, pour un montant maximal de 4 M€ jusqu'au 31 décembre 2013 sauf en matière fiscale (31 janvier 2014). En contrepartie, Gascogne SA a reçu une caution de la Société Générale à hauteur de 1 M€ jusqu'au 31 décembre 2011, puis 0,5 M€ jusqu'au 31 janvier 2014.
Dans le cadre du contrat d'achat d'électricité par Gascogne Paper au consortium Exeltium, Gascogne SA est caution solidaire de Gascogne Paper dans l'exécution de ses obligations de paiement pendant la durée du contrat.
Dans le cadre de la demande de la suspension de l'exécution provisoire de la condamnation de la société Forestière de Gascogne dans le litige l'opposant à la société Landes Wood Trading, Gascogne SA s'est portée caution solidaire de sa filiale pour le paiement du montant de la condamnation soit 4,4 M€ si elle devait être amenée à régler cette somme à l'issue des procédures en cours. Forestière de Gascogne a été condamnée en appel en novembre 2012 à verser 0,9 M€ et s'est acquittée de sa condamnation début 2013.
La société emprunte à taux variable. Afin de se couvrir contre le risque de hausse de taux, Gascogne SA a mis en place pour elle et pour les sociétés du Groupe, des SWAP de taux Euribor 3 mois contre un taux fixe. Le montant global de ces couvertures pour le Groupe s'élève à 77,1 M€ à un taux moyen de 2,75%.
| (en milliers d'euros) | Exercice 2012 |
|---|---|
| Honoraires au titre du contrôle légal des comptes Honoraires au titre des conseils et prestations de services entrant |
276 |
| dans les diligences directement liées à la mission de contrôle légal des comptes |
43 |
| Total | 319 |
Gascogne a finalisé en janvier 2013 la cession de sa filiale déficitaire MUPA Emballages et le 1er mars 2013 la cession du site de Jarnac.
Comme cela est indiqué dans le paragraphe I. Principes,règles et méthodes comptables, le Groupe avait obtenu en 2013 :
En date du 3 mai, le Groupe a obtenu de l'ensemble de ses partenaires une prorogation de ces accords jusqu'au 30 septembre 2013.
| Sociétés ou groupes de sociétés (en milliers d'euros) A-Renseignements détaillés sur les participations dont la valeur brute excède |
Capital | Capitaux propres autres que le capital |
Quote part de capital détenue en % |
Valeur comptable des titres Brute |
Valeur comptable des titres Nette |
Prêts et avances consentis par la société non encore remboursés |
C.A.H.T. dernier exercice écoulé |
Bénéfice ou perte de dernier exercice clos |
Dividendes encaissés par la société en 2012 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1% du capital de Gascogne SA | |||||||||
| 1-Filiales détenues à plus de 50% | |||||||||
| - Gascogne Wood Products (Escource) | 24 327 | (15 860) | 100 | 44 764 | 7 637 | 6 158 | 81 366 | (27 572) | |
| - Gascogne Sack (Mimizan) | 22 958 | 9 907 | 100 | 14 869 | 14 869 | 89 338 | 2 618 | 1 644 | |
| - Gascogne Paper(Mimizan) | 16 000 | (21 625) | 100 | 19 594 | 36 698 | 130 066 | (32 976) | ||
| - Gascogne Laminates (Dax) | 12 081 | (1 097) | 100 | 31 940 | 31 940 | 11 378 | 96 633 | (3 676) | |
| - Mupa Emballages (Dax) | 2 882 | (5 582) | 3 857 | 4 082 | 6 561 | (5 001) | |||
| - Gascogne Deutschland (Allemagne) | 1 227 | 422 | 100 | 2 860 | 9 100 | (243) | |||
| - Aigis (Grèce) | 3 408 | (369) | 100 | 7 017 | 2 000 | 8 863 | (584) | ||
| - Gascogne Laminates Switzerland (Suisse) | 9 940 | (10 172) | 100 | 7 830 | 26 773 | (1 717) | |||
| - Gascogne Sack Tunisia (Tunisie) | 3 351 | 528 | 100 | 4 569 | 4 569 | 9 | 8 245 | 437 | 412 |
| 2-Participations détenues entre 10% et 50% | |||||||||
| - Gascogne Sack Deutschland (Allemagne) | 6 136 | 3 340 | 10 | 835 | 577 | 14 967 | (2 647) | ||
| B-Renseignements détaillés sur les participations dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de Gascogne SA |
|||||||||
| 1- Filiales françaises | |||||||||
| - Forestière de Gascogne (Escource) | 80 | 455 | 1 | 1 | 1 | 23 745 | 42 551 | 216 | |
| - Gascogne Habitat Bois (Marmande) - Aquitaine Landes Industries (Saint Paul lès |
40 | (4 745) | 100 | 40 | 4 796 | 4 088 | (1 518) | ||
| Dax) | 40 | (8) | 42 | 30 | (2) | ||||
| 2- Filiales étrangères | |||||||||
| C-Renseignements globaux sur tous les titres | |||||||||
| 1- Filiales françaises | 78 408 | (38 555) | 115 107 | 54 477 | 86 857 | 450 603 | (67 911) | 1 644 | |
| 2- Filiales étrangères | 24 062 | (6 252) | 23 111 | 5 146 | 11 109 | 58 848 | (4 754) | 412 | |
| TOTAL | 102 470 | (44 807) | 138 218 | 59 623 | 97 966 | 509 451 | (72 665) | 2 056 |
Exercice clos le 31 décembre 2012
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur l'incertitude relative à la continuité de l'exploitation exposée dans les notes « I. Principes, règles et méthodes comptables. » et « VII. Evénements postérieurs à la clôture. » de l'annexe aux comptes annuels.
En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Comme indiqué dans la première partie de ce rapport, les notes « I. Principes, règles et méthodes comptables. » et « VII. Evénements postérieurs à la clôture. » de l'annexe aux comptes annuels font état des incertitudes pesant sur la continuité d'exploitation.
Nous avons été conduits à examiner les dispositions envisagées à cet égard.
Sur la base de nos travaux et des informations qui nous ont été communiquées à ce jour, et dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre société, nous estimons que les notes « I. Principes, règles et méthodes comptables. » et « VII. Evénements postérieurs à la clôture. » de l'annexe aux comptes annuels donnent une information appropriée sur la situation de la société au regard de l'incertitude pesant sur la continuité d'exploitation, mentionnée ci-dessus.
• Votre société constitue des provisions pour dépréciation des titres de participation et des avances en comptescourants afin de prendre en compte les pertes de valeur de certaines filiales. Ces provisions sont évaluées tel que décrit dans les notes « II.3. Immobilisations financières » et « II.5. Créances » de l'annexe aux comptes annuels. Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations retenues pour évaluer la valeur d'utilité des titres de participation et des avances en comptescourants, à revoir les calculs effectués par la société, à examiner les procédures d'approbation de ces estimations par la direction et à vérifier que les notes « II.3. Immobilisations financières » et « II.5. Créances » de l'annexe aux comptes annuels donnent une information appropriée. Nous rappelons toutefois que, ces
estimations étant fondées sur des prévisions présentant par nature un caractère incertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière significative, des prévisions.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Mérignac, le 3 mai 2013 Bordeaux, le 3 mai 2013
KPMG Audit IS Deloitte & Associés
Associé Associé
Eric Junières Emmanuel Gadret
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 225-31 du code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'Assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
En application de l'article L. 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'administration.
1) Convention d'« Avance en compte courant » (ou « Prêt d'actionnaire ») consentie par Electricité des Eaux de Madagascar
Nature et objet :
Electricité des Eaux de Madagascar a consenti à votre société une Avance en compte courant d'un montant de 6 000 000 € en date du 13 juillet 2012.
L'Avance en compte courant est rémunérée selon le même taux que les crédits syndiqués.
Le solde de l'Avance en compte courant s'établit à 3 477 272,73 € au profit de la société Electricité des Eaux de Madagascar au 31 décembre 2012.
Les intérêts comptabilisés en charges dans le cadre de cette convention se sont élevés à 80 090,16 € au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2012 et sont enregistrés au bilan en dettes au 31 décembre 2012
2) Convention de nantissement du compte courant de Gascogne Laminates Switzerland
Convention de nantissement de premier rang par votre société de son compte courant avec Gascogne Laminates Switzerland en garantie des obligations de paiements et de remboursement des sommes dues par votre société au titre de l'Avance en compte courant.
Cette garantie s'inscrit dans le cadre du nantissement du compte courant de votre société avec Gascogne Laminates Switzerland qui a été consenti le 24 février 2012 en garantie du Contrat de Crédit consenti par les banques du groupe pour 11 600 000 € en février 2012.
Modalités :
Le compte courant de votre société avec Gascogne Laminates Switzerland présente un solde nul au 31 décembre 2012.
3) Conclusion d'un accord de conciliation
Nature et objet :
Votre société a signé un accord de conciliation (« Protocole ») le 13 juillet 2012 avec ses banques et son actionnaire principal Electricité des Eaux de Madagascar qui a été homologué par décision du Tribunal de Commerce de Dax en date du 18 juillet 2012.
Modalités :
Les principales dispositions du Protocole sont les suivantes :
a.Les crédits syndiqués (crédit de refinancement et crédit revolving) dont l'encours s'établit à 70 M€ ont été rééchelonnés et leur marge renégociée.
Le nouvel échéancier de remboursement du crédit de refinancement de 53 M€ est le suivant :
franchise des échéances de remboursement du principal jusqu'au 30 mars 2014 ;
18 échéances trimestrielles d'un montant de 2 M€ à compter du 30 mars 2014 ;
le solde de 16,9 M€ le 31 juillet 2018.
Le crédit revolving de 17 M€ sera ramené à 10,5 M€ à la cession de Gascogne Laminates et le solde sera remboursé au plus tard le 31 juillet 2018.
b.Les lignes bilatérales s'établissant à 17,5 M€ sont maintenues intégralement jusqu'en février 2014 pour les mêmes montants et dans les mêmes conditions financières qu'antérieurement. Les modalités de remboursement des lignes bilatérales seront examinées en septembre 2013.
c.L'actionnaire principal Electricité des Eaux de Madagascar a effectué un apport en compte courant de 6 M€ à la signature du Protocole.
d.Le Nouveau Crédit dont l'encours s'élève à 11,6 M€ et l'avance en compte courant d'actionnaire dont le montant en principal s'élève à 6 M€, seront remboursés proportionnellement au montant de leurs encours, à hauteur d'un montant de 7,4 M€ au plus tard le 31 décembre 2012 et par tranches de 1,7 M€ de janvier à juin 2013.
e.Le maintien jusqu'en juillet 2014 des contrats d'affacturage avec les sociétés françaises du Groupe pour une enveloppe globale nette de 40 M€.
Différents engagements ont été pris par Gascogne, dont la transmission selon une périodicité trimestrielle à compter du 30 septembre 2012 d'agrégats financiers tels que l'EBITDA et la trésorerie. Le non-respect de ces agrégats fait partie des cas d'exigibilité anticipée prévue au Protocole.
Personne concernée par ces conventions : Electricité des Eaux de Madagascar, actionnaire détenant plus de 10% des droits de vote de votre société.
Ces conventions ont été autorisées par décision du Conseil d'administration du 13 juillet 2012.
En application de l'article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'Assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
1) Convention de prestations financières
Les conventions de prestations financières concernent des mises à disposition de fonds sous forme d'avances en compte courant aux différentes sociétés du groupe Gascogne. Elles tiennent compte des modifications apportées au contrat syndiqué par l'avenant conclu le 17 juillet 2009.
Les intérêts sur comptes courants sont facturés sur la base d'un taux moyen pondéré résultant du coût des différentes sources de financement.
Votre société a facturé les montants suivants à ses filiales au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2012 :
| (En euros) | |
|---|---|
| Gascogne Paper | 1 273 515 |
| Gascogne Wood Products | 369 900 |
| Forestière de Gascogne | 715 262 |
| Gascogne Laminates | 260 283 |
| Gascogne Laminates Switzerland | 164 588 |
| Gascogne Deutschland | 249 959 |
| Mupa Emballages | 134 163 |
| Aigis | 68 899 |
| Gascogne Laminates Germany | 8 904 |
| Gascogne Habitat Bois | 134 787 |
| Allwood Belgique | 59 965 |
| Depland | 69 258 |
| Gascogne UK | 6 367 |
| Gascogne Sack Tunisia | 326 |
| Gascogne Sack | 0 |
| Total | 3 516 176 |
2) Convention de prestations de services
Nature et objet :
Les charges de fonctionnement de votre société sont facturées aux filiales en fonction de la contribution de chacune à la valeur ajoutée produite au cours de l'exercice considéré.
Votre société a facturé les montants suivants à ses filiales au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2012 :
| (En euros) | |
|---|---|
| Gascogne Paper | 1 384 695 |
| Gascogne Sack | 1 086 164 |
| Gascogne Laminates | 894 597 |
| Gascogne Wood Products | 1 079 140 |
| Forestière de Gascogne | 147 097 |
| Gascogne Laminates Switzerland | 105 920 |
| Gascogne Laminates Germany | 219 684 |
| Gascogne Sack Deutschland | 83 808 |
| Aigis | 48 636 |
| Gascogne Sack Tunisia | 41 052 |
| Mupa Emballages | 12 216 |
| Total | 5 103 009 |
Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'Assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, qui n'ont pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice écoulé.
1) Convention avec Gascogne Sack Deutschland
Personnes concernées : Gascogne détenant le contrôle de Gascogne Sack Deutschland
Convention de prise en charge par votre société d'une partie de l'amende et des intérêts dus par Gascogne Sack Deutschland au titre du litige avec la Commission Européenne.
Cette convention a été autorisée par décision du Conseil d'administration du 15 décembre 2011.
A la suite de l'enquête menée par la Direction Générale de la Concurrence de la Commission Européenne, la société Gascogne Sack Deutschland a été condamnée le 30 septembre 2005 à verser une amende de 13,2 M€, à laquelle votre société a été tenue conjointement et solidairement à hauteur de 9,9 M€.
Par cette convention votre société s'engage à prendre à sa charge le paiement de l'amende et des intérêts dus par Gascogne Sack Deutschland au-delà de 2,2 M€.
Cette convention n'a pas produit d'effet au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2012 ; aucun paiement n'ayant été effectué au titre de cette amende au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2012.
Mérignac et Bordeaux, le 3 mai 2013 Les Commissaires aux comptes
KPMG Audit IS
Deloitte & Associés
Eric JUNIERES
Emmanuel GADRET
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société GASCOGNE et en application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2012.
Il appartient au président d'établir et de soumettre à l'approbation du Conseil d'administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce, relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Il nous appartient :
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du Conseil d'administration, établi en application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce.
Nous attestons que le rapport du président du Conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 225-37 du Code de commerce
Mérignac et Bordeaux, le 3 mai 2013 Les Commissaires aux comptes
KPMG Audit IS
Deloitte & Associés
Eric JUNIERES Associé
Emmanuel GADRET Associé
A l'attention de la direction générale,
A la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de Commissaire aux comptes de Gascogne S.A., nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales sur un périmètre France présentées dans le rapport de gestion établi au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2012 en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du code du commerce.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées prévues à l'article R. 225-105-1 du code de commerce (ci-après les « Informations »), établies conformément aux référentiels utilisés (le « Référentiel ») par la société et disponibles auprès de la Direction de la Communication du groupe Gascogne (le « Groupe ») et dont un résumé figure dans le rapport de gestion en pages 27 (partie sociale) et 41 (partie environnementale).
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L. 822-11 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer la conformité avec les règles déontologiques, les normes d'exercice professionnel et les textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
d'attester que les Informations requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l'objet, en cas d'omission, d'une explication en application du troisième alinéa de l'article R. 225-105 du code de commerce et du décret n°2012- 557 du 24 avril 2012 (Attestation de présence) ;
d'exprimer une conclusion d'assurance modérée sur le fait que les données20 sélectionnées par le Groupe identifiées par le signe sur un périmètre France (les « Données ») sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au Référentiel retenu (Rapport d'assurance modérée sur une sélection de Données).
Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en responsabilité sociétale.
Nous avons conduit les travaux suivants conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Nous avons comparé les Informations présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R. 225- 105-1 du code du commerce ;
Nous avons vérifié que les Informations couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L. 233-1 et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233-3 du code de commerce, avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée en pages 25 (partie sociale) et 39 (partie environnementale) du rapport de gestion ;
En cas d'omission de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions du décret n° 2012-557 du 24 avril 2012.
Sur la base de ces travaux, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations requises.
20 Indicateurs sociaux : Effectif total (CDD, CDI, répartition par sexe et par zone géographique), Embauches et licenciements, Taux d'absentéisme, Taux de fréquence des accidents du travail et Taux de gravité des accidents du travail.
Indicateurs environnementaux : Consommation d'énergie (électricité, combustibles fossiles, biomasse), Emissions de CO2 , Consommation d'eau, Quantité de déchets (quantité totale, dont déchets dangereux, part de déchets valorisés), Demande chimique en oxygène, Emissions de COV, Pourcentage de bois certifié PEFC.
Nous avons effectué nos travaux conformément à la norme ISAE 3000 (International Standard on Assurance Engagements) et à la doctrine professionnelle applicable en France. Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes conduisant à obtenir une assurance modérée sur le fait que les Données identifiées par le signe ne comportent pas d'anomalies significatives de nature à remettre en cause leur conformité, dans tous leurs aspects significatifs, au Référentiel. Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
Nous avons effectué les travaux suivants :
Nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa neutralité, sa clarté et sa fiabilité, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur.
Nous avons vérifié la mise en place dans le Groupe d'un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l'exhaustivité et à la cohérence des données. Nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration des données.
Nous avons mené des entretiens auprès des personnes responsables du reporting social et environnemental et mis en œuvre des tests de détail sur la base de sondages sur l'application du Référentiel au niveau de certaines entités21 (« les Entités »).
Et mené des tests de cohérence sur la consolidation de ces Données.
La contribution des Entités sur lesquelles ont porté nos travaux représente 27% des effectifs et entre 47% et 95% des Données environnementales sélectionnées sur un périmètre France.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Données sélectionnées, identifiées par le signe ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au Référentiel.
Paris La Défense, le 3 mai 2013
KPMG Audit IS Département de KPMG S.A
Associé Responsable du Département Changement Climatique & Développement Durable
Associé
21 Gascogne Paper Mimizan et Gascogne Laminates Dax.
Assemblée générale du 20 juin 2013 – Résolution n°10
Aux actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue à l'article L. 225- 204 du code de commerce en cas de réduction du capital, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.
Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée sont régulières. Nos travaux ont consisté notamment à vérifier que la réduction du capital envisagée ne ramène pas le montant du capital à des chiffres inférieurs au minimum légal et qu'elle ne peut porter atteinte à l'égalité des actionnaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de cette opération qui réduira le capital de votre société de 9 969 815 euros à 1 993 963 euros.
Mérignac et Bordeaux, le 3 mai 2013 Les Commissaires aux Comptes
KPMG Audit IS
Deloitte & Associés
Eric JUNIERES
Emmanuel GADRET
| (en milliers d'euros) | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 |
|---|---|---|---|---|---|
| I - Capital en fin d'exercice | |||||
| a. Capital social (en K€) | 9 970 1 993 |
29 909 1 993 |
29 909 1 993 |
29 909 1 993 |
29 909 1 993 |
| b. Nombre d'actions émises | 963 | 963 | 963 | 963 | 963 |
| c. Nombre d'actions détenues par la société (hors contrat de liquidité) | 40 206 | 40 206 | 40 206 | 40 206 | 41 818 |
| II - Opérations et résultats exercice (en K€) | |||||
| a. Chiffre d'affaires hors taxes b. Résultat avant impôt, participation des salariés, amortissements et |
5 329 | 7 206 | 7 119 | 8 484 | 8 832 |
| provisions | (6 769) | (2 812) | 20 021 | (1 977) | 6 984 |
| c. Impôts sur les bénéfices | 53 | 25 | (36) | (44) | (593) |
| d. Participation des salariés due au titre de l'exercice d. Résultat après impôt, participation des salariés, amortissements et provisions |
(80 316) | (19 921) | 16 195 | (2 828) | 7 897 |
| e. Résultat distribué au titre de l'exercice | |||||
| III - Résultat par action (en euros) a. Résultat après impôt participation des salariés mais avant amortissements et provisions |
-3,42 | -1,42 | 10,06 | -0,97 | 3,80 |
| b. Résultat après impôt, amortissements et provisions | -40,28 | -9,99 | 8,12 | -1,42 | 3,96 |
| c. Dividende net distribué par action | |||||
| IV - Personnel | |||||
| a. Effectif moyen des salariés de l'exercice | 28 | 35 | 27 | 26 | 25 |
| b. Montant masse salariale de l'exercice (en K€) | 2 210 | 3 905 | 3 260 | 2 928 | 2 788 |
| c. Montant versé pour avantages sociaux (en K€) | 1 028 | 1 508 | 1 325 | 1 207 | 1 083 |
* Soumis à l'approbation de l'Assemblée générale 2013
| (en milliers d'euros) | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre | Nature | % | Sociétés | Valeur | Valeur | |
| d'Acquisition | Dépréciation | Nette | ||||
| Actions de Participation | 138 218 | 78 594 | 59 624 | |||
| 2 432 744 |
A | 100,00% | Gascogne Wood Products | 44 765 | 37 128 | 7 637 |
| 10 | A | 0,20% | Forestière de Gascogne | |||
| 2 295 801 |
A | 100,00% | Gascogne Sack | 14 869 | 14 869 | |
| 1 000 000 |
A | 100,00% | Gascogne Paper | 19 594 | 19 594 | |
| 322 162 | A | 100,00% | Gascogne Laminates France | 31 940 | 31 940 | |
| 2 500 | A | 100,00% | Gascogne Habitat Bois | 40 | 40 | |
| 2 500 | A | 100,00% | Aquitaine Landes Industries | 42 | 12 | 30 |
| 189 068 | A | 100,00% | Mupa Emballages | 3 857 | 3 857 | |
| 1 | P | 10,00% | Gascogne Sack Deutschland | 835 | 256 | 579 |
| 1 | P | 100,00% | Gascogne Deutschland | 2 860 | 2 860 | |
| 37 000 | A | 100,00% | Aigis | 7 017 | 7 017 | |
| 194 280 | A | 100,00% | Gascogne Laminates Switzerland | 7 830 | 7 830 | |
| 686 000 | A | 99,99% | Gascogne Sack Tunisia | 4 569 | 4 569 | |
| Autres titres hors participation | 52 | 52 | ||||
| 2 050 | P | Caisse Régionale Crédit Agricole | 3 | 3 | ||
| 1 | P | 0,01% | Compagnie des Landes | 1 | 1 | |
| 1 | P | 0,01% | Coop. Agr. Forestière Sud-Atlantique | |||
| 20 | A | 0,40% | Sté Développement Economie Forestière |
3 | 3 | |
| 299 | A | 1,30% | Aquitaine Création Innovation | 45 | 45 | |
| 12 | A | 0,03% | Cofogar | |||
| TOTAL | 138 270 | 78 594 | 59 676 |
A : Actions
P : Parts sociales
| (En milliers d'euros) | KPMG | DELOITTE | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant HT | % | Montant | % | |||||
| 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | |
| Audit | ||||||||
| . Commissariat aux comptes, | ||||||||
| certification, examen des comptes | ||||||||
| individuels et consolidés | ||||||||
| Gascogne SA | 152 | 92 | 124 | 94 | ||||
| Filiales intégrées globalement | 188 | 195 | 241 | 224 | ||||
| . Autres diligences et prestations | ||||||||
| directement liées à la mission des | ||||||||
| commissaires aux comptes | ||||||||
| Gascogne SA | ||||||||
| Filiales intégrées globalement | ||||||||
| Sous-total | 340 | 287 | 82,3% | 98,6% | 365 | 318 | 96,8% | |
| Autres prestations rendues par | ||||||||
| les réseaux aux filiales intégrées | ||||||||
| globalement | ||||||||
| . Juridique, fiscal, social | ||||||||
| . Autres (à préciser si > 10% des | ||||||||
| honoraires d'audit) | 73 | 4 | 12 | 47 | ||||
| Sous-total | 73 | 4 | 17,7% | 1,4% | 12 | 47 | 3,2% | |
| TOTAL | 413 | 291 | 377 | 365 |
Première résolution (Examen et approbation des comptes sociaux de l'exercice clos le 31 décembre 2012).--- L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance (i) du rapport de gestion du Conseil d'Administration sur l'activité et la situation de la société pendant l'exercice clos le 31 décembre 2012 et sur les comptes annuels sociaux dudit exercice, (ii) du rapport du Président du Conseil d'Administration prévu par l'article L. 225-37 alinéa 6 du Code de Commerce, et (iii) du rapport des commissaires aux comptes sur l'exécution de leur mission au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2012,
. approuve les comptes annuels sociaux se soldant par une perte de 80 315 841 € tels qu'ils lui sont présentés ;
. approuve également les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports.
L'Assemblée Générale donne, en conséquence, quitus aux Administrateurs et aux Commissaires aux comptes pour l'exécution de leur mandat pour ledit exercice.
L'Assemblée prend acte de ce qu'aucune dépense ou charge visée à l'article 39-4 du Code Général des Impôts n'a été engagée par la Société au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2012.
Deuxième résolution (Examen et approbation des comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2012).--- L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration et du rapport des Commissaires aux comptes relatifs aux comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2012,
. approuve le rapport du Conseil d'Administration ainsi que les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2012 tels qu'ils lui sont présentés, se soldant par une perte de 91 288 000 €. Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans les rapports qui lui sont présentés.
L'Assemblée Générale donne, en conséquence, quitus aux Administrateurs et aux Commissaires aux comptes pour l'exécution de leur mandat.
Troisième résolution (Affectation du résultat).--- L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, sur proposition du Conseil d'administration,
. décide d'affecter la perte de l'exercice clos le 31 décembre 2012 de - 80 315 841 € au débit du compte « Report à nouveau », qui sera ainsi porté de 1 480 012 € à - 78 835 829 €.
L'Assemblée Générale prend acte qu'au titre des trois exercices précédents, il n'a été distribué aucun dividende.
Quatrième résolution (Approbation des conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce et du rapport spécial des commissaires aux comptes).--- Le Président rappelle à l'assemblée que la liste des conventions visées à l'article L.225-38 du Code de commerce a été transmise aux commissaires aux comptes en vue de l'établissement de leur rapport. Il présente alors ledit rapport et les conventions qui y sont visées.
L'Assemblée Générale, connaissance prise des opérations traduites dans ce rapport, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, prend acte des conclusions de ce rapport et en approuve les termes et les conventions qui y sont mentionnées, sauf en ce qui concerne celles visées aux 5e, 6e et 7e résolutions.
Cinquième résolution (Approbation d'une convention soumise aux dispositions des articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce, conclue par la Société avec E.E.M. (Electricité et Eaux de Madagascar).--- L'Assemblée Générale statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, prend acte du rapport établi par les Commissaires aux Comptes en application de l'article L 225-38 du Code de Commerce et approuve la convention concernant le prêt consenti par l'actionnaire principal : E.E.M. (Electricité et Eaux de Madagascar) autorisée par le Conseil d'Administration au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2012 et dont il est fait état dans ce rapport.
Sixième résolution (Approbation d'une convention soumise aux dispositions des articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce, conclue par la Société avec E.E.M. (Electricité et Eaux de Madagascar).--- L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, prend acte du rapport établi par les Commissaires aux Comptes en application de l'article L 225-38 du Code de Commerce et approuve l'avenant à la convention concernant le nantissement du compte courant dans la société Gascogne Laminates Switzerland étendant le nantissement du compte courant au profit d'E.E.M. (Electricité et Eaux de Madagascar)
autorisé par le Conseil d'Administration au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2012 et dont il est fait état dans ce rapport.
Septième résolution (Approbation d'une convention soumise aux dispositions des articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce, conclue par la Société avec E.E.M. (Electricité et Eaux de Madagascar).--- L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, prend acte du rapport établi par les Commissaires aux Comptes en application de l'article L 225-38 du Code de Commerce et approuve le protocole de conciliation conclu avec l'actionnaire principal : E.E.M. (Electricité et Eaux de Madagascar) autorisé par le Conseil d'Administration au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2012 et dont il est fait état dans ce rapport.
Huitième résolution (Autorisation à consentir au Conseil d'administration à l'effet de procéder à l'achat par la Société de ses propres actions).--- L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d'Administration,
autorise ce dernier, conformément aux articles L. 225-209 et suivants du Code de Commerce et au règlement européen n°2273/2003 du 22 décembre 2003, à acheter ou faire acheter les actions de la Société, en une ou plusieurs fois aux époques qu'il déterminera, dans la limite de 10 % du nombre d'actions composant le capital social, soit sur la base du capital actuel, un nombre maximal de titres de 199.396 actions.
Les acquisitions pourront être effectuées, si besoin est, en vue de :
. assurer l'animation du marché secondaire ou la liquidité de l'action Gascogne SA par l'intermédiaire d'un prestataire de service d'investissement au travers d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AFEI admise par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF),
. assurer la couverture de plans d'options d'achat d'actions et autres formes d'allocations d'actions à des salariés et/ou mandataires sociaux du Groupe dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment au titre de la participation aux résultats de l'entreprise, au titre du plan d'épargne d'entreprise ou par attribution d'actions gratuites.
. conserver les actions achetées et les remettre ultérieurement à l'échange ou en paiement dans le cadre d'opérations éventuelles de croissance externe en tant que pratique admise par l'AMF, étant précisé que les actions acquises à cet effet pour être remises en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peuvent excéder 5 % du capital de la Société.
Ces achats d'actions pourront être opérés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres, et aux époques que le Conseil d'Administration appréciera, y compris en période d'offre publique, sous réserve des périodes d'abstention prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Toutefois, la Société n'entend pas recourir à des produits dérivés.
Le prix maximum d'achat est fixé à 30 € par action. En cas d'opération sur le capital notamment de division ou de regroupement des actions ou d'attribution d'actions gratuites, le montant sus-indiqué sera ajusté dans les mêmes proportions (par l'application d'un coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre d'actions composant le capital avant l'opération et le nombre d'actions après l'opération).
Le montant maximal de l'opération est ainsi fixé à 5 981 880 €.
L'Assemblée Générale confère au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions prévues par la loi, tous pouvoirs nécessaires à l'effet de :
. de décider la mise en œuvre de la présente autorisation ;
. de passer tous ordres de bourse, conclure tous accords en vue, notamment de la tenue des registres d'achats et de ventes d'actions, conformément à la réglementation en vigueur ;
. d'effectuer toutes déclarations et de remplir toutes autres formalités et de manière générale, faire ce qui sera nécessaire.
Le Conseil d'administration informera les actionnaires réunis en assemblée générale ordinaire annuelle de toutes les opérations réalisées en application de la présente résolution.
Cette autorisation est donnée pour une période de 18 mois à compter de la date de l'Assemblée Générale. Elle annule et remplace l'autorisation antérieurement consentie sous la sixième résolution de l'assemblée générale du 5 juin 2012.
Neuvième résolution (Jetons de présence des administrateurs).--- L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, fixe à la somme de 130 000 €, en diminution de 18%, le montant des jetons de présence susceptible d'être versés au Conseil d'Administration au titre de l'exercice 2013.
Dixième résolution (Réduction de capital d'un montant de 7 975 852 euros, motivée par des pertes antérieures, par diminution de la valeur nominale des actions conformément à l'article L. 225-204 du Code de commerce et modification corrélative des statuts de la Société).--- L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales extraordinaires, connaissance prise (i) du rapport du Conseil d'Administration, (ii) du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, et (iii) des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2012 approuvés à la troisième résolution ci-avant qui font apparaître une perte d'un montant de (80 315 841) euros, et un report à nouveau négatif de (78 835 829) euros,
. décide, conformément aux dispositions de l'article L 225-204 du Code de commerce de réduire avec effet immédiat, le capital social d'un montant de 7 975 852 euros par voie de diminution de la valeur nominale des actions de la Société qui sera ramenée de 5 euros à 1 euros ;
. décide d'imputer la totalité de cette réduction de capital, soit 7 975 852 euros au compte « Report à nouveau » dont le montant se trouve ainsi ramené de (78 835 829) euros à (70.859.977) euros L'Assemblée Générale constate alors que suite à sa décision le capital social qui était de 9 969 815 € divisé en 1 993 963 actions de 5 € chacune de valeur nominale, se trouve ramené à 1 993 963 € divisé en 1 993 963 actions de 1 € de valeur nominale l'une.
L'Assemblée Générale décide de modifier en conséquence l'article 6 des statuts qui devient :
« Article 6 – capital social
Le capital social est fixé à 1 993 963 €.
Il est divisé en 1 993 963 actions d'une seule catégorie de 1 € de valeur nominale l'une entièrement libérées. »
Onzième résolution.--- L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait des présentes à l'effet d'effectuer toutes les formalités nécessaires.
Les sociétés dont les actifs sont cédés (Gascogne Laminates Switzerland) ou en cours de cession (Mupa) ne figurent pas dans cet organigramme.
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.