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Crédit Agricole Mutuel du Languedoc

Annual / Quarterly Financial Statement Mar 28, 2014

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Annual / Quarterly Financial Statement

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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC

COMPTES INDIVIDUELS AU 31/12/13

Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc en date du 31 janvier 2014 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale Mixte en date du 31 mars 2014.

BILAN AU 31 DECEMBRE 2013 4
HORS-BILAN AU 31 DECEMBRE 20135
COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 20136
NOTE 1 CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER ET FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE 7
NOTE 2 PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES 13
NOTE 3 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT – ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE 28
NOTE 4 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 29
NOTE 5
TITRES DE TRANSACTION, DE PLACEMENT, D'INVESTISSEMENT ET TITRES DE L'ACTIVITE DE
PORTEFEUILLE 31
NOTE 6 TITRES DE PARTICIPATION ET DE FILIALES 35
NOTE 7 VARIATION DE L'ACTIF IMMOBILISE 37
NOTE 8 ACTIONS PROPRES 38
NOTE 9 COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 39
NOTE 10 DEPRECIATIONS INSCRITES EN DEDUCTION DE L'ACTIF 39
NOTE 11 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE 40
NOTE 12 COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE 41
NOTE 13 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 42
NOTE 14 COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS 42
NOTE 15 PROVISIONS 43
NOTE 16 EPARGNE LOGEMENT 44
NOTE 17 ENGAGEMENTS SOCIAUX : AVANTAGES POSTERIEURS A L'EMPLOI, REGIMES A PREST. DEFINIES 45
NOTE 18 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX 47
NOTE 19 DETTES SUBORDONNEES : ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE 48
NOTE 20 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (avant répartition) 49
NOTE 21 COMPOSITION DES FONDS PROPRES 50
NOTE 22 OPERATIONS EFFECTUEES AVEC LES ENTREPRISES LIEES ET LES PARTICIPATIONS 50
NOTE 23 TRANSACTIONS EFFECTUEES AVEC LES PARTIES LIEES 50
NOTE 24 OPERATIONS EFFECTUEES EN DEVISES 51
NOTE 25 OPERATIONS DE CHANGE, EMPRUNTS ET PRETS EN DEVISES 51
NOTE 26 OPERATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME 52
NOTE 27 INFORMATIONS RELATIVES AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR PRODUITS DERIVES 55
NOTE 28 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES 56
NOTE 29 ACTIFS DONNES ET REÇUS EN GARANTIE 56
NOTE 30 ENGAGEMENTS DONNES AUX ENTREPRISES LIEES 56
NOTE 31 ENGAGEMENTS DE CREDIT BAIL 57
NOTE 32 OPERATIONS DE DESENDETTEMENT DE FAIT ET DE TITRISATION 57
NOTE 33 PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES 57
NOTE 34 REVENUS DES TITRES 58
NOTE 35 PRODUIT NET DES COMMISSIONS 58
NOTE 36 GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION 58
NOTE 37 GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES 59
NOTE 38 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 59
NOTE 39 CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 60
NOTE 40 COUT DU RISQUE 61
NOTE 41 RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES 62
NOTE 42 CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS 62
NOTE 43 IMPOT SUR LES BENEFICES 63
NOTE 44 INFORMATIONS RELATIVES AUX RESULTATS DES ACTIVITES BANCAIRES 63
NOTE 45 EXEMPTION D'ETABLIR DES COMPTES CONSOLIDES 65
NOTE 46 EVEN. POSTER. A LA CLOTURE SUSCEPTIBLES DE REMETTRE EN CAUSE LA CONTINUITE DE
L'EXPLOITATION 65
NOTE 47 AFFECTATION DES RESULTATS 65
NOTE 48 IMPLANTATION DANS DES ETATS OU TERRITOIRES NON COOPERATIFS 65
NOTE 49 PUBLICITE DES HONORAIRES DE COMMISSAIRES AUX COMPTES 66
NOTE 50 RESULTAT DES CINQ DERNIERS EXERCICES 66

BILAN au 31 décembre 2013

ACTIF

Notes 31/12/2013 31/12/2012
773 532 703 676
103 284 112 381
618 962 530 124
51 286 61 172
900 652 1 107 629
16 392 625 16 899 878
360 257 409 960
308 496 326 565
51 761 83 394
915 722 900 388
817 583 814 028
33 102 20 563
12 587 13 044
52 450 52 752
3 472 3 460
533 028 768 374
223 125 238 193
309 903 530 181
19 879 287 20 793 366
5
3
3
4
5
5
6,7
6,7
7
7
8
9
9

BILAN au 31 décembre 2013

PASSIF

Notes 31/12/2013 31/12/2012
2 141 927
11 2 141 927
11 11 016 584 12 024 191
12 5 610 337 5 428 275
13 1 5 002
460 481 678 901
14 136 760 155 003
14 323 721 523 898
387 622 386 769
15,16,17 387 618 376 637
19 5 10 133
18 20 000 20 000
20 2 382 121 2 249 301
201 080 201 834
1 179 410 1 181 162
844 565 700 788
20 395
157 046 165 122
19 879 287 20 793 366

HORS-BILAN au 31 décembre 2013

(en milliers d'euros) Notes 31/12/2013 31/12/2012
ENGAGEMENTS DONNÉS 2 807 721 2 634 892
Engagements de financement 28 1 734 117 1 499 349
Engagements de garantie 28 1 071 992 1 133 681
Engagements sur titres 28 1 611 1 863
(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
ENGAGEMENTS REÇUS 5 989 394 6 512 437
Engagements de financement
28
1 584 152 1 812 152
Engagements de garantie
28
4 403 631 4 698 422
Engagements sur titres
28
1 611 1 863

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

  • opérations de change au comptant et à terme : note 25

  • opérations sur instruments financiers à terme : note 26

COMPTE DE RESULTAT au 31 décembre 2013

Notes 31/12/2013 31/12/2012
33, 34 713 330 766 429
33 (381 274) (409 130)
34 7 655 7 398
35 291 222 288 156
35 (37 002) (38 154)
36 790 736
37 15 448 17 476
38 2 675 2 729
38 (1 940) (2 236)
610 904 633 404
39 (284 179) (282 982)
(8 944) (9 549)
317 781 340 872
40 (70 137) (83 129)
247 644 257 744
41 (1 096) (2 882)
246 548 254 862
42
43 (89 502) (89 740)
157 046 165 122

NOTE 1 CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER ET FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE

1.1 Cadre juridique et financier

(Paragraphe IV.2 de l'annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)

La Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

Sont rattachées à la Caisse régionale du Languedoc, 105 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse régionale du Languedoc est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

Au 31 décembre 2013, la Caisse régionale du Languedoc fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56.18 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,58 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 6 022 703 actions propres au 31 décembre 2013, soit 0.24% de son capital, contre 7 319 186 actions propres au 31 décembre 2012.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme des Certificats Coopératifs d'Associés émis par la Caisse régionale.

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

1.2 Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

L'appartenance de la Caisse régionale du Languedoc au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires.

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en Comptes créditeurs de la clientèle.

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites avances-miroir (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er Janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques Opérations internes au Crédit Agricole.

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en Dettes représentées par un titre ou Provisions et dettes subordonnées.

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRLBS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'Organe Central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

Il permet le transfert des exigences prudentielles s'appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A., sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des certificats coopératifs d'investissement et des certificats coopératifs d'associés (CCI/CCA) émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l'origine de l'opération.

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu'une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A. de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l'accord préalable de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de résolution.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole S.A.. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en Produit net bancaire dans la marge d'intérêt. En cas d'exercice de la garantie, l'indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales en résultat dans l'agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleure fortune fait naître une provision dans les comptes de Crédit Agricole S.A. dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

Par avenant signé le 19 décembre 2013, Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales ont décidé d'étendre l'assiette des garanties déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s'appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels

Dans ce contexte, les dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. ont été complétés en date du 2 janvier 2014. Les dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

L'échéance des garanties globales reste identique (1er mars 2027).

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l'opération, et le traitement comptable reste inchangé.

1.3. - Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2013

Gestion du risque crédit

Dans le contexte économique toujours tendu de l'année 2013, la Caisse régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent (dont provisionnement spécifique de certaines filières économiques élargi cette année à un nouveau secteur d'activité).

Au 31 décembre 2013, les provisions individuelles pour créances douteuses ou litigieuses s'élèvent ainsi à 596,9 M€, couvrant les encours douteux à hauteur de 82 %.

L'encours des provisions sectorielles sur les filières déjà présentes en 2012 s'établit respectivement au 31 décembre 2013 à 44,0 millions d'euros pour la viticulture/viniculture, 22,3 millions d'euros pour les professionnels de l'immobilier, 8,3 millions d'euros pour la filière LBO, 50,4 millions d'euros pour les acquéreurs immobiliers, 19,5 millions d'euros pour la filière Cafés/Hôtels/Restaurants, 27,5 millions d'euros pour la filière Construction/BTP, 7,8 millions d'euros pour la filière Automobile et 2,6 millions d'euros pour la filière Boulangerie/Pâtisserie. La filière Production végétale a été dotée pour la première fois en 2013, à hauteur de 4,5 millions d'euros. Au total, le montant des provisions sur les filières spécifiquement identifiées s'établit à 186,8 millions d'euros (contre 172,5 millions d'euros au 31/12/2012).

Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 93,5 millions d'euros au 31 décembre 2013 (contre 99,6 millions d'euros au 31/12/2012).

Gestion du risque opérationnel

Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 35,9 millions d'euros au 31 décembre 2013, stable par rapport à celle du 31 décembre 2012.

Relations internes au Groupe

La SACAM International est détenue par 38 Caisses régionales (4% de détention pour la Caisse régionale du Languedoc) et détient les entités Cariparma (filiale italienne) et ACBA (filiale arménienne).

Les titres n'étant pas cotés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.

Au 31/03/2013, la valeur du titre a été ramenée de 9,30 € à 8,75 €, un complément de dépréciation durable a donc été doté au 1er trimestre à hauteur de 1,3 M€ dans les comptes de la Caisse régionale du Languedoc.

La SACAM Développement est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales (4,04% de détention pour la Caisse régionale du Languedoc) et par SACAM Participations ; elle détient des participations dans Amundi (1,38 %), LCL (4,90 %), et CACIB (2,23 %).

Les titres n'étant pas cotés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation. Au 30/06/2013, la valeur du titre a été ramenée de 39,93 € à 38,08 € ; la Caisse régionale du Languedoc a constaté une dépréciation pour un montant de 169 K€.

Il n'était pas intervenu de modification dans la méthode de valorisation des titres de la SAS La Boetie dans les comptes sociaux de la Caisse régionale : maintient de la valeur d'utilité, déterminée selon la méthode de l'actif net réévalué de CA.SA ; au 31 décembre 2013, elle s'établit à 17,85 € contre 19,11 € au 31/12/2012 (pour un prix de revient de 13,75€).

Impacts 2013 des nouvelles mesures fiscales

  • Le taux de la contribution exceptionnelle à l'Impôt sur les sociétés a été porté de 5 % à 10,7 % (art 235 ter ZAA CGI).

Cette disposition concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires excède 250 M€ ; elle est applicable aux exercices clos à compter du 31.12.2013.

Le taux d'IS (majoré des contributions additionnelles) s'élève donc à 38 %.

Pour la Caisse régionale, le coût supplémentaire d'IS s'élève à 4,5 M€.

  • Il a été instauré un Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

  • Assiette égale à la masse salariale brute (hors cotisations patronales) inférieure à 2,5 fois le SMIC (les salaires excédant ce montant sont exclus pour leur totalité),

  • Taux égal à 4 % au titre des rémunérations versées en 2013, puis 6 % à compter de 2014

Pour la Caisse régionale, le crédit d'impôt comptabilisé en 2013 s'élève à 3,1 M€.

1.4. - Evénements postérieurs à l'exercice 2013

Néant.

NOTE 2 PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES

Les états financiers de la Caisse régionale du Languedoc sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale du Languedoc publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

La présentation des états financiers de la Caisse régionale du Languedoc est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :

Règlements Date de
publication par
l'Etat français
Date de 1ere
application :
exercices
ouverts à
compter du
Applicable
dans la Caisse
régionale du
Languedoc
Règlement ANC modifiant l'article
380-1 du règlement CRC n°99-03 sur
les ventes en l'état futur d'achèvement
28 décembre
2012
N° 2012-05
1er janvier
2013
Oui
Recommandation ANC Relative aux
règles d'évaluation et de
comptabilisation des engagements de
retraite et avantages similaires pour les
comptes annuels et les comptes
consolidés établis selon les normes
comptables françaises
07 novembre
2013
N° 2013-02
1er janvier
2014
ou par
anticipation au
1er janvier
2013
Oui

L'application de ces nouveaux règlements n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de l'Entité sur la période.

2.1 Créances et engagements par signature

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du Groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

  • les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit
  • les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,
  • les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

Le règlement CRC 2009-03 prévoit que les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés soit étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné.

Ce règlement ne trouve cependant pas à s'appliquer à la Caisse régionale du Languedoc compte tenu de son impact non significatif sur ses comptes.

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

L'application du règlement CRC 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :

  • la valeur nominale du prêt ;

  • et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).

La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.

Les crédits restructurés sortent des créances douteuses. Ils font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont reclassés en créances douteuses dès le premier impayé.

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse régionale du Languedoc s'élève à 19 441 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 41 307 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

La Caisse régionale du Languedoc a comptabilisé une décote sur les crédits restructurés de 25 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

  • il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements, sur des preneurs de crédit-bail immobilier, sur les créances des collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits).

  • la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,

  • il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.

Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limité fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

Parmi les encours douteux, la Caisse régionale du Languedoc distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

  • Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

  • Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Pour les créances douteuses l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale du Languedoc par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Traitement comptable des décotes et dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l'amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt.

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse régionale du Languedoc a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement tels que les provisions sectorielles ou des provisions collectives calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

Risques-pays

La Caisse régionale du Languedoc ne présente pas d'exposition directe dans les pays autre que la France et en particulier, n'est pas exposée directement sur le Portugal, l'Irlande, l'Italie, la Grèce et l'Espagne.

2.2 Portefeuille Titres

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l'origine, sont

  • soit acquis ou vendus avec l'intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

  • soit détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sont également considérés comme des titres de transaction :

  • les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme, - les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé.

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant les intérêts courus.

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant et enregistré dans la rubrique "Solde des opérations des portefeuilles de négociation".

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : "Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe".

Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique "Revenus des titres à revenu variable".

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

  • s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale du Languedoc dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée.

  • s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf note 2 - créances et engagements par signature - dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique "Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés" du compte de résultat.

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse régionale du Languedoc dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus.

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une

dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit; elle est enregistrée dans la rubrique "Coût du risque".

En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

Titres de l'activité de portefeuille

La Caisse régionale du Languedoc n'a aucun titre issu de l'activité de portefeuille au 31/12/2013.

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

  • Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

  • Les titres de participation sont des titres (autres que les parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.

  • Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus .

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.

Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes.

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique "Résultat net sur actifs immobilisés".

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

  • les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

  • si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse régionale du Languedoc détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse régionale du Languedoc utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

Dates d'enregistrement

La Caisse régionale du Languedoc enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

Pensions livrées

La Caisse régionale du Languedoc n'a aucun titre en pensions livrées au 31/12/2013.

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :

  • du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance

  • du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

la Caisse régionale du Languedoc n'a pas opéré, en 2013, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17

Rachat des titres de capital

Les titres de capital rachetés par la Caisse régionale du Languedoc sont enregistrés à l'actif du bilan dans une rubrique spécifique, selon la nature des titres (titres de transactions ou autres immobilisations financières).

Ils font l'objet, le cas échéant d'une dépréciation si la valeur d'inventaire est inférieure au prix d'achat.

2.3 Immobilisations

La Caisse régionale du Languedoc applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.

Par conséquent, la Caisse régionale du Languedoc applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale du Languedoc suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que les durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

Composant Durée d'amortissement
Foncier Non amortissable
Immeubles 20 ans
Agencements 5 à 8 ans
Matériel informatique 3 à 6 ans (dégressif ou linéaire)
Matériel spécialisé 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse régionale du Languedoc sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

  • dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

  • comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

  • comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle ci inclut notamment la clientèle financière).

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.5 Dettes représentées par un titre

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif Dettes subordonnées.

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

2.6 Provisions

La Caisse régionale du Languedoc applique le règlement du CRC 2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l'évaluation des provisions entrant dans le champ d'application de ce règlement.

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

  • le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

  • la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007- 01 du 14 décembre 2007.

Provision pour risques sur GIE d'investissement

La Caisse régionale du Languedoc n'a plus de participation dans des GIE d'investissement au 31/12/2013.

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse régionale du Languedoc à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

Le fonds pour risques bancaires généraux de la Caisse régionale du Languedoc est de 20 millions d'euros au 31 décembre 2013.

2.8 Opérations sur instruments financiers à terme et conditionnels

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifié et de l'instruction 94-04 modifiée de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de résolution(ex Commission Bancaire).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

2.9 Opérations en devises

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres de placement, d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Seul l'effet de change constaté sur les titres de placement est enregistré en compte de résultat.

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89-01, la Caisse régionale du Languedoc a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse régionale du Languedoc est détaillé dans la note 25.

2.10 Intégration de succursales à l'étranger

La Caisse régionale du Languedoc n'est pas concernée.

2.11 Engagements Hors-bilan

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse régionale du Languedoc.

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe, aux notes 25 et 26.

2.12 Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement

La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

L'intéressement est couvert par l'accord du 27 juin 2013, complété d'un avenant du 20 décembre 2013..

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel» (note 39).

2.13 Avantages au personnel postérieurs à l'emploi

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière - régime à prestations définies :

La Caisse régionale du Languedoc applique à compter du 1er janvier 2013 la recommandation 2013- 02 de l'Autorité des normes comptables du 7 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

En application de cette recommandation, la Caisse régionale du Languedoc provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

La Caisse régionale du Languedoc a opté pour la méthode 2 de la recommandation 2013-02 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

La recommandation autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

La Caisse régionale du Languedoc a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

  • la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

  • majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

  • diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficie l'ensemble de ses salariés :

  • -1 Convention d'assurance collective d'indemnités de fin de carrière pour les salariés avec Prédica.
  • -2 Convention d'assurance collective de retraite complémentaire des cadres de direction avec Adicam
  • -3 Convention d'assurance collective de retraite des élus avec Adicam.

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse régionale du Languedoc n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

2.14 Souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise

Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

2.15 Charges et produits exceptionnels

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse régionale du Languedoc.

2.16 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3% ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10.7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d'euros.

Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

La Caisse régionale du Languedoc a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.

En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse régionale du Languedoc a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.

NOTE 3 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT – ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE

Note 3

Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle

31/12/2013 31/12/2012
> 3mois > 1an Total en Créances
(en milliers d'euros) <= 3mois <= 1an <= 5ans > 5ans principal rattachées Total Total
Etablissements de crédit
Comptes et prêts :
à vue 40 138 40 138 2 40 140 40 086
à terme 10 450 10 450 10 450 20 230
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés 692 692 5 697 856
Total 50 587 692 51 279 7 51 286 61 172
Dépréciations
VALEUR NETTE AU BILAN 51 286 61 172
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires 39 443 39 443 19 39 462 12 744
Comptes et avances à terme 47 082 120 957 294 533 347 961 810 532 6 242 816 775 1 050 471
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnées 44 400 44 400 16 44 416 44 414
Total 86 525 120 957 294 533 392 361 894 375 6 276 900 652 1 107 629
Dépréciations
VALEUR NETTE AU BILAN 900 652 1 107 629
TOTAL 951 938 1 168 801

Commentaires:

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 45 113 milliers d'euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 4 734 milliers d'euros.

Aucune créance sur les établissements de crédit n'est éligible au refinancement de la banque centrale.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

NOTE 4 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE

Note 4.1

Opérations avec la clientèle - Analyse par durée résiduelle

31/12/2013 31/12/2012
> 3 mois > 1an Total en Créances
(en milliers d'euros) <= 3 mois <= 1 an <= 5ans > 5ans principal rattachées Total Total
Créances commerciales 37 968 658 38 626 9 38 634 51 057
Autres concours à la clientèle 995 135 1 396 175 5 045 663 9 227 498 16 664 471 125 524 16 789 995 17 316 102
Valeurs reçues en pension livrée
Comptes ordinaires débiteurs 160 105 160 105 749 160 854 96 479
Dépréciations (596 858) (563 760)
VALEUR NETTE AU BILAN 16 392 625 16 899 878

Commentaires:

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 22 250 milliers d'euros.

Parmi les créances sur la clientèle 4 160 millions d'euros sont éligibles au refinancement de la Banque Centrale au 31 décembre 2013 contre 4 163 millions d'euros au 31 décembre 2012.

Les encours restructurés sains au 31 décembre 2013 s'élèvent à 19 441 milliers d'euros.

Note 4.2 Opérations avec la clientèle - analyse par zone géographique

L'activité de la Caisse Régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France Métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.

Note 4.3 Opérations avec la clientèle - encours douteux et dépréciations par zone géographique

Idem note 4.2.

Note 4.4

Opérations avec la clientèle - Analyse par agent économique

31/12/2012
(en milliers d'euros) Encours bruts Dont encours douteux 31/12/2013
douteux compromis
Dont encours
Dépreciations des
encours douteux
encours douteux compromis
Dépreciations des
Encours bruts Dont encours douteux douteux compromis
Dont encours
Dépreciations des
encours douteux
encours douteux compromis
Dépreciations des
Particuliers 7 410 903 231 512 74 716 (171 370) (72 288) 7 492 484 208 165 107 718 (156 374) (82 005)
Agriculteurs 1 253 508 87 822 43 421 (75 916) (42 225) 1 285 085 93 820 69 774 (79 344) (61 259)
Autres professionnels 3 516 642 247 021 117 776 (207 747) (117 162) 3 746 994 208 828 109 579 (176 522) (94 831)
Clientèle financière 226 253 11 762 4 596 (9 596) (4 596) 226 284 10 742 1 591 (9 075) (1 591)
Entreprises 2 360 027 146 543 80 621 (129 438) (79 851) 2 474 954 159 792 85 671 (137 957) (76 233)
Collectivités
publiques
2 139 474 2 165 188
Autres agents
économiques
TOTAL
82 676
16 989 484
2 895
727 555
2 508
323 639
(2 792)
(596 858)
(2 508)
(318 632)
72 649
17 463 638
6 255
687 601
2 220 (4 488)
376 554 (563 760)
(2 220)
(318 139)

NOTE 5 TITRES DE TRANSACTION, DE PLACEMENT, D'INVESTISSEMENT ET TITRES DE L'ACTIVITE DE PORTEFEUILLE

Note 5

Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille

31/12/2013 31/12/2012
Titres de
l'activité de Inves-
(en milliers d'euros) Transaction Placement portefeuille tissement TOTAL TOTAL
Effets publics et valeurs assimilées : 611 290 611 290 523 294
dont surcote restant à amortir
dont décote restant à amortir
Créances rattachées 7 673 7 673 6 830
Dépréciations
VALEUR NETTE AU BILAN 618 962 618 962 530 124
Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :
Emis par organismes publics 71 565 71 565 51 702
Autres émetteurs 56 618 176 086 232 704 267 630
dont surcote restant à amortir
dont décote restant à amortir
Créances rattachées 42 5 399 5 441 8 667
Dépréciations (1 215) (1 215) (1 434)
VALEUR NETTE AU BILAN 55 445 253 050 308 496 326 565
Actions et autres titres à revenu variable 51 768 51 768 83 399
Créances rattachées
Dépréciations (7) (7) (5)
VALEUR NETTE AU BILAN 51 761 51 761 83 394
TOTAL 107 206 872 013 979 219 940 083
Valeurs estimatives 160 283 919 891 1 080 175 1 066 347
  • (1): Dont 4 734 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2013, et 9 949 milliers d'euros au 31 décembre 2012.
  • (2) titres de placement ; dont :
  • titres négociables sur un marché actif : 103 423 milliers d'euros
  • autres : 3 783 milliers d'euros

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 53 119 milliers d'euros au 31/12/2013, contre 68 167 milliers d'euros au 31/12/2012.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse 2013 connu au 31/12/2013.

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 60 950 milliers d'euros au 31/12/2013, contre une plus-value latente de 74 057 milliers d'euros au 31/12/2012.

Note 5.1

Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) - Ventilation par grandes catégories de contrepartie

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Administrations et banques centrales (y compris Etats) 65 688 51 702
Etablissements de crédit 132 674 121 579
Clientèle financière 62 865 96 485
Collectivités locales 5 877
Entreprises, assurances et autres clientèles 88 934 132 965
Divers et non ventilés
Total en principal 356 038 402 731
Créances rattachées 5 441 8 667
Dépréciations (1 222) (1 439)
VALEUR NETTE AU BILAN 360 257 409 960

Note 5.2

Ventilations des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable
31/12/2013 31/12/2012
Obligations Effets Actions et Obligations Effets Actions et
et autres publics et autres titres et autres publics et autres titres
titres à valeurs à revenu titres à valeurs à revenu
(en milliers d'euros) revenu fixe assimilées variable TOTAL revenu fixe assimilées variable TOTAL
Titres à revenu fixe ou variable: 304 270 611 290 51 768 967 327 319 333 523 294 83 399 926 025
dont titres cotés 247 651 611 290 858 941 251 788 523 294 7 775 089
dont titres non cotés (1) 56 618 51 768 108 386 67 544 83 392 150 936
Créances rattachées 5 441 7 673 13 114 8 667 6 830 15 497
Dépréciations (1 215) (7) (1 222) (1 434) (5) (1 439)
VALEUR NETTE AU BILAN 308 496 618 962 51 761 979 219 326 565 530 124 83 394 940 083
(en milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative
OPCVM monétaires 1 001 1 007
OPCVM obligataires 50 652 83 346
OPCVM actions 208 1 120
OPCVM autres 25 20
TOTAL 51 886 85 493

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 51 613 milliers d'euros

dont OPCVM français de capitalisation 51 613 milliers d'euros

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 884 milliers d'euros. Leur valeur s'élève 1 010 milliers d'euros.

Note 5.3

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe - Analyse par durée résiduelle

31/12/2013 31/12/2012
> 3mois > 1an Total en Créances
(en milliers d'euros) <= 3mois <= 1an <= 5ans > 5ans principal rattachées TOTAL TOTAL
Obligations et autres titres à revenu fixe
Valeur Brute 18 226 49 070 164 332 72 642 304 270 5 441 309 711 328 000
Dépréciations (1 215) (1 434)
VALEUR NETTE AU BILAN 308 496 326 565
Effets publics et valeurs assimilées
Valeur Brute 40 421 360 817 210 052 611 290 7 673 618 962 530 124
Dépréciations
VALEUR NETTE AU BILAN 618 962 530 124

Note 5.4 Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique

La Caisse régionale détient un portefeuille d'effets publics émis en quasi exclusivité par l'Etat français.

Note 6.1

Valeur estimative des titres de participation

31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative
Parts dans les entreprises liées
Titres non cotés 29 638 34 160 19 441 23 164
Titres cotés
Avances consolidables 3 355 3 355 1 119 1 119
Créances rattachées 109 30
Dépréciations (27)
VALEUR NETTE AU BILAN 33 102 37 515 20 563 24 283
Titres de participation et autres titres détenus à long terme
Titres de participation
Titres non cotés 779 184 969 839 772 508 1 028 267
Titres cotés
Avances consolidables 52 908 52 894 54 181 54 168
Créances rattachées 206 208
Dépréciations (19 025) (17 179)
SOUS-TOTAL TITRES DE PARTICIPATION 813 273 1 022 733 809 718 1 082 435
Autres titres détenus à long terme
Titres non cotés 4 310 4 310 4 310 4 310
Titres cotés
Avances consolidables
Créances rattachées
Dépréciations
Sous-total autres titres détenus à long terme 4 310 4 310 4 310 4 310
VALEUR NETTE AU BILAN 817 583 1 027 043 814 028 1 086 745
TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION 850 685 1 064 558 834 592 1 111 028
31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative
Total valeurs brutes
Titres non cotés 813 132 1 010 309 796 260 1 055 741
Titres cotés
TOTAL 813 132 1 010 309 796 260 1 055 741

Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

NOTE 7 VARIATION DE L'ACTIF IMMOBILISE

Immobilisations financières

Diminutions
Augmentations (cessions) Autres
01/01/2013 (Acquisitions) (échéance) mouvements 31/12/2013
10 196 29 638
5 357 (3 121) 3 355
888 (809) 109
27
16 441 (3 903) 33 102
6 816 (140) 779 184
(1 274) 52 067
25 578 (25 579) 206
(1 946) 100 (19 025)
34 341 (26 894) 760 365
4 310
4 310
34 341 (26 894) 817 583
50 782 (30 797) 850 685
19 441
1 119
30
(27)
20 563
772 508
54 181
208
(17 179)
809 718
4 310
4 310
814 028
834 592
1

Immobilisations corporelles et incorporelles

Diminutions
Augmentations (cessions) Autres
(en milliers d'euros) 01/01/2013 (Acquisitions) (échéance) mouvements 31/12/2013
Immobilisations corporelles
Valeurs brutes 250 078 17 554 (11 231) (1) 256 400
Amortissements et dépréciations (197 325) (8 639) 2 013 (203 951)
VALEUR NETTE AU BILAN 52 752 8 915 (11 231) 2 013 52 450
Immobilisations incorporelles
Valeurs brutes 85 455 14 (166) (1) 85 303
Amortissements et dépréciations (72 411) (305) (72 716)
VALEUR NETTE AU BILAN 13 044 291 (166) 12 587
TOTAL 65 797 8 624 (11 397) 2 013 65 037

La valeur d'achat des fonds commerciaux s'élève à 9 488 milliers d'euros et celle des immobilisations hors exploitation s'élève à 12 711 milliers d'euros.

  • Conformément au paragraphe III.1.4 du règlement CRC 2000-03 du 04 juillet 2000, le montant des terrains et construction d'exploitation s'élève à 76 411 milliers d'euros et hors exploitation à 11 429 milliers d'euros.

  • Conformément à l'article 531-2/2 du PCG, le montant des dépenses comptabilisées au titre des immobilisations corporelles en cours de production s'élève à 3 684 milliers d'euros.

NOTE 8 ACTIONS PROPRES

Actions propres

31/12/2012
(en milliers d'euros) Titres de
transaction
Titres de
placement
Valeurs
immobilisées
Total Total
Nombre 17 898 61 265 79 163 103 424
Valeurs comptables 947 2 525 3 472 3 460
Valeurs de marché 947 3 241 4 187 3 526

Valeur nominale de l'action : 10 euros

Les actions propres enregistrées dans la catégorie Titres de transaction concernent les flux réalisés dans le contrat de liquidité. Les actions propres enregistrées dans la catégorie Valeurs immobilisées concernent les actions détenues en vue d'une annulation.

NOTE 9 COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS

Comptes de régularisation et actifs divers

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Autres actifs (1)
Instruments conditionnels achetés 48 56
Comptes de stock et emplois divers 220 220
Débiteurs divers 221 864 237 457
Gestion collective des titres Livret de développement durable
Comptes de règlement 993 460
VALEUR NETTE AU BILAN 223 125 238 193
Comptes de régularisation
Comptes d'encaissement et de transfert 81 949 144 382
Comptes d'ajustement et comptes d'écart 2 6
Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers 78 560 216 360
Charges constatées d'avance 385 363
Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 63 731 68 603
Autres produits à recevoir 69 412 69 717
Charges à répartir
Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires
Autres comptes de régularisation 15 864 30 749
VALEUR NETTE AU BILAN 309 903 530 181
TOTAL 533 028 768 374

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

NOTE 10 DEPRECIATIONS INSCRITES EN DEDUCTION DE L'ACTIF

Dépréciations inscrites en déduction de l'actif

Reprises Dés- Autres
Solde au Dotations et utili- actuali- mouve- Solde au
(en milliers d'euros) 01/01/2013 sations sation ments 31/12/2013
Sur opérations interbancaires et assimilées
Sur créances clientèle 563 760 206 866 (169 239) (4 528) 596 858
Sur opérations sur titres 1 439 1 134 (1 351) 1 222
Sur valeurs immobilisées 17 331 2 216 (126) 19 421
Sur autres actifs 39 (6) 33
TOTAL 582 569 210 216 (170 722) (4 528) 617 534

NOTE 11 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE

31/12/2013 31/12/2012
> 3mois > 1an Total en Dettes
(en milliers d'euros) <= 3mois <= 1an <= 5ans > 5ans principal rattachées Total Total
Etablissements de crédit
Comptes et emprunts :
à vue 1 1 3 4 5
à terme 692 692 1 445 2 137 922
Valeurs données en pension
Titres donnés en pension livrée
VALEUR AU BILAN 1 692 693 1 448 2 141 927
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires 157 151 157 151 3 157 154 255 416
Comptes et avances à terme 2 120 189 2 959 811 3 084 529 2 635 302 10 799 831 59 599 10 859 430 11 768 775
Titres reçus en pension livrée
VALEUR AU BILAN 2 277 341 2 959 811 3 084 529 2 635 302 10 956 982 59 602 11 016 584 12 024 191
TOTAL 2 277 342 2 959 811 3 084 529 2 635 994 10 957 676 61 050 11 018 725 12 025 118

Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).

NOTE 12 COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE

Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle

31/12/2013 31/12/2012
> 3mois > 1an Total en Dettes
(en milliers d'euros) <= 3mois <= 1an <= 5ans > 5ans principal rattachées Total Total
Comptes ordinaires créditeurs 3 090 673 3 090 673 45 3 090 718 2 753 364
Comptes d'épargne à régime spécial : 46 850 46 850 46 850 46 877
à vue 46 850 46 850 46 850 46 877
à terme
Autres dettes envers la clientèle 245 130 635 517 1 359 775 154 620 2 395 043 77 725 2 472 768 2 628 034
à vue 23 994 23 994 23 994 21 565
à terme 221 136 635 517 1 359 775 154 620 2 371 049 77 725 2 448 774 2 606 468
Valeurs données en pension livrée
VALEUR AU BILAN 3 382 653 635 517 1 359 775 154 620 5 532 566 77 771 5 610 337 5 428 275

Note 12.2 Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par zone géographique

L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.

Note 12.3

Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par agent économique

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Particuliers 2 468 545 2 496 049
Agriculteurs 403 594 377 957
Autres professionnels 434 500 440 783
Clientèle financière 29 343 33 888
Entreprises 1 858 915 1 701 472
Collectivités publiques 26 795 39 937
Autres agents économiques 310 875 282 069
Total en principal 5 532 566 5 372 154
Dettes rattachées 77 771 56 121
VALEUR AU BILAN 5 610 337 5 428 275

NOTE 13 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE

Note 13.1

Dettes représentées par un titre - Analyse par durée résiduelle

31/12/2013
> 3mois > 1an Total en Dettes
(en milliers d'euros) <= 3mois <= 1an <= 5ans > 5ans principal rattachées Total Total
Bons de caisse
Titres du marché interbancaire
Titres de créances négociables (1) 1 1 5 002
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
VALEUR AU BILAN 1 1 5 002

(1) La caisse régionale du Languedoc n'a pas de Titres de créances négociables à l'étranger.

Note 13.2 Emprunts obligataires

La caisse régionale du Languedoc n'a pas émis d'emprunts obligataires en 2013.

NOTE 14 COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS

Comptes de régularisation et passifs divers

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Autres passifs (1)
Opérations de contrepartie (titres de transaction)
Dettes représentatives de titres empruntés
Instruments conditionnels vendus 48 56
Comptes de règlement et de négociation
Créditeurs divers 130 019 152 755
Versements restant à effectuer sur titres 6 693 2 192
VALEUR AU BILAN 136 760 155 003
Comptes de régularisation
Comptes d'encaissement et de transfert 10 142 17 223
Comptes d'ajustement et comptes d'écart 0
Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 174 460
Produits constatés d'avance 84 546 91 012
Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à terme 79 254 84 278
Autres charges à payer 131 021 134 698
Autres comptes de régularisation 18 758 22 228
VALEUR AU BILAN 323 721 523 898
TOTAL 460 481 678 901

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

NOTE 15 PROVISIONS

Provisions

Reprises Autres
Solde au Reprises non mouve- Solde au
(en milliers d'euros) 01/01/2013 Dotations utilisées utilisées ments 31/12/2013
Provisions pour engagements de retraite et assimilés 751 (768) 277 260
Provisions pour autres engagements sociaux 2 821 2 933 (2 821) 2 933
Provisions pour risques d'exécution des engagements par signature 7 027 3 250 (390) (1 244) 8 643
Provisions pour litiges fiscaux (1) 21 119 (21) 119
Provisions pour autres litiges 33 795 8 212 (1 355) (7 504) 33 148
Provision pour risques pays
Provisions pour risques de crédit (2) 272 164 15 842 (7 721) (1) 280 284
Provisions pour restructurations
Provisions pour impôts
Provisions sur participations
Provisions pour risques opérationnels (3) 35 902 449 (442) 35 909
Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4) 7 531 4 803 (2 090) 1 10 245
Autres provisions (5) 16 625 19 670 (3635) (16 584) 16 076
VALEUR AU BILAN 376 637 55 279 (5 380) (39 195) 277 387 618

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. Y sont notamment comptabilisés les provisions ASP et les provisions SGFGAS.

(4) Voir note 16 ci-après.

(5) Y compris les provisions pour risques des dépôts à terme à taux progressifs pour 14 727 milliers d'euros.

Note 15.1 Droit individuel à la formation

Le cumul d'heures non consommées depuis le 07 mai 2004 jusqu'au 31 décembre 2013 relatif au droit individuel à la formation s'élève à 223 035 heures.

NOTE 16 EPARGNE LOGEMENT

Epargne logement

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Plans d'épargne-logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 562 870 587 668
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 583 410 467 872
Ancienneté de plus de 10 ans 997 300 986 311
Total plans d'épargne-logement 2 143 580 2 041 852
Total comptes épargne-logement 330 081 297 539
TOTAL ENCOURS COLLECTÉS AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE-LOGEMENT 2 473 661 2 339 391

L'ancienneté est déterminée conformément au réglement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

Encours de crédits octroyés en vie au titre des comptes et plans d'épargne-logement

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Plans d'épargne-logement 14 856 19 434
Comptes épargne-logement 35 697 43 358
TOTAL ENCOURS DE CRÉDIT EN VIE OCTROYÉS AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE
LOGEMENT 50 553 62 792

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Plans d'épargne-logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 106
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 161 435
Ancienneté de plus de 10 ans 7 978 7 097
Total plans d'épargne-logement 10 245 7 532
Total comptes épargne-logement
TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE-LOGEMENT 10 245 7 532

L'ancienneté est déterminée conformément au réglement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

(en milliers d'euros) 01/01/2013 Dotations Reprises 31/12/2013
Plans d'épargne-logement 7 532 4 803 (2 090) 10 245
Comptes d'épargne-logement
TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE
LOGEMENT 7 532 4 803 (2 090) 10 245

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2013 est liée à l'actualisation du modèle de calcul.

Les principales évolutions du modèle concernent des lois d'écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l'intégration d'une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.

NOTE 17 ENGAGEMENTS SOCIAUX : AVANTAGES POSTERIEURS A L'EMPLOI, REGIMES A PRESTATIONS DEFINIES

Définitions

Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies.

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice ou les exercices antérieurs.

Note 17

Engagements sociaux - Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

Variations de la dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012 Dette actuarielle au 31/12/2012 35 364 30 568 Coût des services rendus sur l'excercice 2 415 2 016 Coût financier 1 010 1 474 Cotisations employés Modifications, réductions et liquidations de régime Variation de périmètre (28) 354 Indemnités de cessation d'activité Prestations versées (obligatoire) (1 691) (1 001) (Gains) / pertes actuariels 423 1 953 DETTE ACTUARIELLE AU 31/12/2013 37 505 35 364

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Coûts des services rendus 2 415 2 016
Coût financier 1 010 1 474
Rendement attendu des actifs (976) (1 025)
Coût des services passés 34
Almortissement des (Gains) / pertes actuariels net (1)
(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes
(Gains) /pertes du(e)s au changement de limitation d'actif
CHARGE NETTE COMPTABILISEE AU COMPTE DE RESULTAT 2 449 2 499

(1)Les écarts actuariels jusqu'au 31 décembre 2012 ont été comptabilisé immédiatement en résultat. Depuis le 1er janvier 2013 ils sont enregistrés au cours de l'exercice suivant leur détermination de façon étalée sur la durée de vie active résiduelle moyenne.

Variations de juste valeur des actifs des régimes

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2012 34 354 31 566
Rendement attendu des actifs 976 1 025
Gains / (pertes) actuariels (1) (2 189)
Cotisations payées par l'employeur 3 332 4 598
Cotisations payées par les employés
Modifications, réductions et liquidations de régime
Variation de périmètre (28) 355
Indemnités de cessation d'activité
Prestations payées par le fonds (1 691) (1 001)
JUSTE VALEUR DES ACTIFS / DROITS A REMBOURSEMENT AU 31/12/2013 36 942 34 354

Variations de la provision

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Dette actuarielle au 31/12/2013 37 505 35 364
Impact de la limitation d'actifs (277)
Gains et (pertes) actuariels restant à étaler (1) 424
Juste valeur des actifs fin de période
36 942 34 354)
POSITION NETTE (PASSIF) /ACTIF au 31/12/2013 (242) (733)

(1)Les écarts actuariels jusqu'au 31 décembre 2012 ont été comptabilisé immédiatement en résultat. Depuis le 1er janvier 2013 ils sont enregistrés au cours de l'exercice suivant leur détermination de façon étalée sur la durée de vie active résiduelle moyenne.

Composition des actifs des régimes

La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficient l'ensemble de ses salariés :

  • Convention d'assurance collective d' indemnités de fin de carrière pour les salariés avec Prédica.

  • Convention d'assurance collective de retraite complémentaire des cadres de direction avec Adicam

  • Convention d'assurance collective de retraite des élus avec Adicam.

Rendement des actifs des régimes

Le rendement attendu des actifs des régimes pour l'année 2013 s'élève à :

  • -1 Retraite chapeau : 2.85 %
  • -2 IFC Cadres de Direction : 2.85 %
  • -3 Fomugei : 2.80 %
  • -4 IFC Prédica : 2.85%

Hypothèses actuarielles utilisées

Les taux d'actualisation utilisés (taux OAT + marge déterminée en fonction de la durée de l'engagement) sont :

  • -1 Retraite chapeau : 3.05 %
  • -2 IFC prédica : 3.05 %
  • -3 Fomugei : 2.09 %
  • -4 IFC Cadres de Direction : 3.05%

Note 18

Fonds pour risques bancaires généraux

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Fonds pour risques bancaires généraux 20 000 20 000
VALEUR AU BILAN 20 000 20 000

NOTE 19 DETTES SUBORDONNEES : ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE

Dettes subordonnées - Analyse par durée résiduelle

31/12/2013 31/12/2012
> 3mois > 1an Total en Dettes
(en milliers d'euros) <= <= 1an <= 5ans > 5ans principal rattachées TOTAL TOTAL
Dettes subordonnées à terme 3
i
10 128
Euro 10 128
Autres devises de l'UE
Dollar
Franc suisse
Yen
Autres
Titres et emprunts participatifs
Autres emprunts subordonnés à terme
Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)
Euro
Dollar
Autres
C/C bloqués des Caisses Locales
Dépôts de garantie à caractère mutuel 5 5 5 5
VALEUR AU BILAN 5 5 5 10 133

Commentaires :

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 178 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 485 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

NOTE 20 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (avant répartition)

Variation des capitaux propres (avant répartition)

Primes, autres Provisions
Capital Réserve Réserve réserves et Ecarts réglementées Résultat Total des
(1) (2) légale statutaire report à subventions capitaux
(en milliers d'euros) (3) réévaluation d'investisseme propres
Solde au 31 décembre 2011 202 748 410 903 136 968 1 183 805 176 709 2 111 132
Dividendes ou intérêts aux parts
versés au titre de 2011
Variation de capital (6) (914) (914)
Variation des primes et réserves 114 688 38 229 (2 643) 150 274
Affectation du résultat social 2011 (176 709 (176 709)
Report à nouveau débiteur 395 395
Résultat de l"exercice 2012 165 122 165 122
Autres variations
Solde au 31 décembre 2012 201 834 525 591 175 197 1 181 557 165 122 2 249 301
Dividendes ou intérêts aux parts
versés au titre de 2012
Variation de capital (754) (754)
Variation des primes et réserves 107 833 35 944 (1 752) 142 025
Affectation du résultat social 2012 (165 122 (165 122)
Report à nouveau débiteur (375) (375)
Résultat de l"exercice 2013 157 046 157 046
Autres variations
Solde au 31 décembre 2013 201 080 633 424 211 141 1 179 430 157 046 2 382 121

(1) CCI autodétenus : 792 milliers d'euros

  • (2) Le montant des CCI échangés pendant l'exercice est de 9 971 milliers d'euros.
  • (3) Dont 1 179 410 milliers d'euros de primes de fusion

COMPOSITION DU CAPITAL (Caisse régionale)

Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de
titres au
01/01/2013
Nombre
de titres
émis
Nombre de
titres
remboursés
Nombre de
titres au
31/12/2013
% du
capital
% des
droits de
vote
Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 2 303 860 0 75 471 2 228 389 11,08 0,00
Dont part du Public 2 200 436 51 210 2 149 226 10,69
Dont part Crédit Agricole S.A.
Dont part Auto-détenue 103 424 24 261 79 163 0,39
Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 5 105 397 0 0 5 105 397 25,39 0,00
Dont part du Public
Dont part Crédit Agricole S.A. 5 105 397 25,39
Parts sociales 12 774 184 0 0 12 774 184 63,53 100,00
Dont 105 Caisses Locales 12 774 043 12 774 043 63,53 97,52
Dont 28 Administrateurs de la CR 140 140 2,39
Dont Crédit Agricole S.A. 1 1 0,09
Total 20 183 441 0 75 471 20 107 970 100 100

NOTE 21 COMPOSITION DES FONDS PROPRES

Composition des fonds propres

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Capitaux propres 2 382 121 2 249 301
Fonds pour risques bancaires généraux 20 000 20 000
Dettes subordonnées et titres participatifs 10 128
Dépôts de garantie à caractère mutuel 5 5
TOTAL DES FONDS PROPRES 2 402 126 2 279 434

NOTE 22 OPERATIONS EFFECTUEES AVEC LES ENTREPRISES LIEES ET LES PARTICIPATIONS

Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les Opérations avec les
entreprises liées entreprises liées
(en milliers d'euros) et les participations 2013 et les participations 2012
Créances 905 799 1 120 026
Sur les établissements de crédit et institutions financières 901 319 1 110 345
Sur la clientèle
Obligations et autres titres à revenu fixe 4 480 9 681
Dettes 11 016 584 12 034 319
Sur les établissements de crédits et institutions financières 11 016 584 12 024 191
Sur la clientèle
Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 0 10 128
Engagements donnés 623 230 623 230
Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit
Engagements de financement en faveur de la clientèle
Garanties données à des établissements de crédit 623 230 623 230
Garanties données à la clientèle
Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise
Autres engagements donnés

NOTE 23 TRANSACTIONS EFFECTUEES AVEC LES PARTIES LIEES

La Caisse régionale n'a pas effectué de transaction avec les parties liées à des conditions anormales de marché.

NOTE 24 OPERATIONS EFFECTUEES EN DEVISES

Contributions par devise au bilan

Les opérations réalisées dans une monnaie autre que l'euro ne sont pas significatives au regard du total du bilan.

NOTE 25 OPERATIONS DE CHANGE, PRETS ET EMPRUNTS EN DEVISES

Opérations de change, prêts et emprunts en devises

31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) A recevoir A livrer A recevoir A livrer
Opérations de change au comptant
Devises
Euros
Opérations de change à terme 34 219 34 163 71 749 71 709
Devises 16 912 16 912 35 601 35 601
Euros 17 307 17 251 36 148 36 108
Prêts et emprunts en devises
Prêts et emprunts en devises
TOTAL 34 219 34 163 71 749 71 709

NOTE 26 OPERATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME

Opérations sur instruments financiers à terme

31/12/2013
(en milliers d'euros) Opérations Opérations autres Total 31/12/2012
Total
de couverture que de couverture
Opérations fermes 11 002 291 400 142 11 402 433 11 749 802
Opérations sur marchés organisés (1)
Contrats à terme de taux d'intérêt
Contrats à terme de change
Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers
Autres contrats à terme 11 402 433 11 749 802
Opérations de gré à gré (1) 11 002 291 400 142 11 402 433 11 749 802
Swaps de taux d'intérêt 11 002 291 400 142
Autres contrats à terme de taux d'intérêt
Contrats à terme de change
F.R.A.
Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers
Autres contrats à terme
Opérations conditionnelles 30 945
Opérations sur marchés organisés
Instruments de taux d'intérêt à terme
Achetés
Vendus
Instruments sur actions et indices boursiers à terme
Achetés
Vendus
Instruments de taux de change à terme
Achetés
Vendus
Autres instruments à terme
Achetés
Vendus
Opérations de gré à gré 30 945 30 945 38 119
Options de swap de taux
Achetées 3 600 3 600 4 500
Vendues 3 600 3 600 4 500
Instruments de taux d'intérêt à terme
Achetés 11 872 11 872 13 410
Vendus 11 872 11 872 13 410
Instruments de taux de change à terme
Achetés 1 150
Vendus 1 150
Instruments sur actions et indices boursiers à terme
Achetés
Vendus
Autres instruments à terme conditionnels
Achetés
Vendus
Dérivés de Crédit
Contrats de dérivés de crédit
Achetés
Vendus
TOTAL 11 002 291 431 087 11 433 378 11 787 921

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses

(swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

Ne figurent pas sur cette note, les engagements en devises (change à terme et swaps de devises). Les informations relatives à ces instruments sont présentées dans les notes 24 et 25.

Note 26.1

Encours notionnels par durée résiduelle

Total
31/12/2013
Dont opérations
effectuées de gré à gré
Dont opérations sur
marchés organisés
et assimilés
de 1 à de 1 à de 1 à
(en milliers d'euros) <= 1 an 5 ans > 5 ans <= 1 an 5 ans > 5 ans <= 1 an 5 ans > 5 ans
Futures
Options de change
Options de taux 7 200 7 200
Opérations fermes en devise sur marchés organisés
F.R.A.
Swaps de taux d'intérêt 1 819 667 3 889 455 5 693 311 1 819 667 3 889 455 5 693 311
Caps, Floors, Collars 2 317 21 428 2 317 21 428
Forward taux
Opérations fermes sur actions et indices
Opérations conditionnelles sur actions et indices
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux
Dérivés de crédit
Sous total 1 826 867 3 891 772 5 714 739 1 826 867 3 891 772 5 714 739
Swaps de devises
Opérations de change à terme 68 382 68 382
Sous total 68 382 68 382
TOTAL 1 895 249 3 891 772 5 714 739 1 895 249 3 891 772 5 714 739
Dont opérations sur
Total Dont opérations marchés organisés
31/12/2012 effectuées de gré à gré et assimilés
de 1 à de 1 à de 1 à
(en milliers d'euros) <= 1 an 5 ans > 5 ans <= 1 an 5 ans > 5 ans <= 1 an 5 ans > 5 ans
Futures
Options de change 2 300 2 300
Options de taux 1 800 7 200 1 800 7 200
Opérations fermes en devise sur marchés organisés
F.R.A.
Swaps de taux d'intérêt 2 110 424 3 729 629 5 909 749 2 110 424 3 729 629 5 909 749
Caps, Floors, Collars 1 041 2 687 23 091 1 041 2 687 23 091
Forward taux
Opérations fermes sur actions et indices
Opérations conditionnelles sur actions et indices
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux
Dérivés de crédit
Sous total 2 115 565 3 739 517 5 932 840 2 115 565 3 739 517 5 932 840
Swaps de devises
Opérations de change à terme 143 459 143 459
Sous total 143 459 143 459
TOTAL 2 259 024 3 739 517 5 932 840 2 259 024 3 739 517 5 932 840

Note 26.2

Opérations sur instruments financiers à terme - Juste valeur

31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) Total juste valeurEncours notionnel Total juste valeur Encours
notionnel
Futures
Options de change 2 300
Opérations fermes en devise sur marchés organisés
Options de taux 7 200 9 000
F.R.A.
Swaps de taux d'intérêt (164 007) 11 402 433 (209 264) 11 749 802
Forward taux
Caps, Floors, Collars 23 745 26 819
Opérations fermes sur actions et indices
Opérations conditionnelles sur actions et indices
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux
Dérivés de crédit
Sous Total (164 007) 11 433 378 (96 246) 11 787 921
Swaps de devises
Opérations de change à terme 68 382 143 459
TOTAL 11 501 760 11 931 380

Note 26.3

Informations sur les SWAPS

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises

Position Micro- Macro- Swaps de
(en milliers d'euros) ouverte isolée couverture couverture transaction
Contrats d'échange de taux 407 342 174 427 10 828
Contrats assimilés (1)

(1) La Caisse Régionale n'a pas de contrat assimilé.

NOTE 27 INFORMATIONS RELATIVES AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR PRODUITS DERIVES

La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur :

  • une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale.
  • les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s'appliquant aux divers opérateurs de l'établissement. Ce principe de fixation d'une limite d'engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n'appartenant pas à l'OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d'opérations et d'interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement.
  • des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d'une limite maximale d'engagement incluant l'ensemble des opérations.

L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.

Au 31 décembre 2013, la valeur de marché de ces instruments, après prise en compte des effets de la compensation et de la collatéralisation, s'élève à -164 007 milliers d'euros. Elle se décompose de la façon suivante par types de contreparties :

  • gouvernements et banques centrales de l'OCDE : 0 milliers d'euros.
  • établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés : -176 147 milliers d'euros
  • autres contreparties : 12 140 milliers d'euros.

Le risque de crédit potentiel estimé sur la base des facteurs de majoration réglementaires s'élève à 472 126 milliers d'euros répartit de la façon suivante sur les différents types de contreparties :

  • gouvernements et banques centrales de l'OCDE : 0 milliers d'euros
  • établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés : 456 872 milliers d'euros
  • autres contreparties : 15 254 milliers d'euros

NOTE 28 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES

Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Engagements donnés 2 807 721 2 634 892
Engagements de financement 1 734 117 1 499 349
Engagements en faveur d'établissements de crédit 212 086
Engagements en faveur de la clientèle 1 522 032 1 499 349
Ouverture de crédits confirmés 898 559 1 178 847
- Ouverture de crédits documentaires 7 743 8 575
- Autres ouvertures de crédits confirmés 890 816 1 170 271
Autres engagements en faveur de la clientèle 623 473 320 502
Engagements de garantie 1 071 992 1 133 681
Engagements d'ordre d'établissements de crédit 623 230 623 230
Confirmations d'ouverture de crédits documentaires
Autres garanties (1) 623 230 623 230
Engagements d'ordre de la clientèle 448 762 510 451
Cautions immobilières 87 902 242 244
Autres garanties d'ordre de la clientèle 360 860 268 207
Engagements sur titres 1 611 1 863
Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise
Autres engagements à donner 1 611 1 863
Engagements reçus 5 989 394 6 512 437
Engagements de financement 1 584 152 1 812 152
Engagements reçus d'établissements de crédit 1 584 152 1 812 152
Engagements reçus de la clientèle
Engagements de garantie 4 403 631 4 698 422
Engagements reçus d'établissements de crédit 437 941 460 092
Engagements reçus de la clientèle 3 965 690 4 238 330
Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 621 730 852 397
Autres garanties reçues 3 343 960 3 385 933
Engagements sur titres 1 611 1 863
Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise
Autres engagements reçus 1 611 1 863

(1) Le montant relatif aux engagements des garanties Switch au 31 décembre 2013 s'élève à 623 230 milliers d'euros.

NOTE 29 ACTIFS DONNES ET REÇUS EN GARANTIE

Concernant les actifs donnés en garantie, le solde des ouvertures en crédit Dailly au 31 décembre 2013 est de 816 milliers d'euros.

NOTE 30 ENGAGEMENTS DONNES AUX ENTREPRISES LIEES

La Caisse régionale a donné une lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. pour un montant de 2 084 179 milliers d'euros en 2012 et 143 382 milliers d'euros en 2013 soit un total de 2 227 562 milliers d'euros.

NOTE 31 ENGAGEMENTS DE CREDIT BAIL

La Caisse régionale du Languedoc n'a pas pris d'engagements de crédit bail en 2013.

NOTE 32 OPERATIONS DE DESENDETTEMENT DE FAIT ET DE TITRISATION

La Caisse régionale du Languedoc n'a pas effectué d'opérations de désendettement de fait ni de titrisation en 2013.

NOTE 33 PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES

Produits nets d'intérêts et revenus assimilés

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Sur opérations avec les établissements de crédit 3 736 4 815
Sur opérations internes au Crédit Agricole 46 381 53 753
Sur opérations avec la clientèle 634 195 684 816
Sur obligations et autres titres à revenu fixe 28 585 22 637
Produit net sur opérations de macro-couverture
Sur dettes représentées par un titre 0 0
Autres intérêts et produits assimilés 434 407
Intérêts et produits assimilés 713 330 766 429
Sur opérations avec les établissements de crédit (3 405) (4 136)
Sur opérations internes au Crédit Agricole (228 488) (279 330)
Sur opérations avec la clientèle (100 443) (97 878)
Sur obligations et autres titres à revenu fixe (2 453) (1 574)
Charge nette sur opérations de macro-couverture (46 228) (24 682)
Sur dettes représentées par un titre (49) (808)
Autres intérêts et charges assimilées (209) (721)
Intérêts et charges assimilées (381 274) (409 130)
TOTAL PRODUITS NETS D'INTÉRÊTS ET REVENUS ASSIMILÉS 332 055 357 299

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

NOTE 34 REVENUS DES TITRES

Revenus des titres

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Titres de placement 5 155 721
Livret développement durable
Titres d'investissement 19 128 18 450
Opérations diverses sur titres 4 302 3 467
Revenus des titres à revenus fixes 28 585 22 637
Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 7 129 7 205
Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 527 193
Opérations diverses sur titres
Revenus des titres à revenus variables 7 655 7 398
TOTAL DES REVENUS DES TITRES 36 240 30 035

NOTE 35 PRODUIT NET DES COMMISSIONS

Produit net des commissions

31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) Produits Charges Net Produits Charges Net
Sur opérations avec les établissements de crédit 301 (122) 179 465 (33) 432
Sur opérations internes au Crédit Agricole 27 201 (18 857) 8 343 29 037 (18 470) 10 567
Sur opérations avec la clientèle 79 340 (1 117) 78 223 70 206 (1 854) 68 351
Sur opérations sur titres (36) (36) (38) (38)
Sur opérations de change 181 181 184 184
Sur opérations sur instruments financiers à terme et
autres opérations de hors-bilan 482 (66) 416 502 502
Sur prestations de services financiers (1) 182 615 (15 856) 166 758 186 793 (16 757) 170 036
Provisions pour risques de commissions 1 103 (946) 157 969 (1 002) (33)
TOTAL PRODUIT NET DES COMMISSIONS 291 222 (37 002) 254 220 288 156 (38 154) 250 002

(1) dont prestations d'assurance-vie : 27 189 milliers d'euros

NOTE 36 GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION

Gains ou pertes des opérations de portefeuilles de négociations

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Solde des opérations sur titres de transaction 422 80
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 611 655
Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme (243) 1
GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATIONS 790 736

NOTE 37 GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Titres de placement
Dotations aux dépréciations (1 134) (112)
Reprises de dépréciations 1 351 652
Dotation ou reprise nette aux dépréciations 217 540
Plus-values de cession réalisées 15 278 16 959
Moins-values de cession réalisées (47) (24)
Solde des plus et moins-values de cession realisées 15 231 16 935
SOLDE DES OPERATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT 15 448 17 476
Titres de l'activité de portefeuille
Dotations aux dépréciations
Reprises de dépréciations
Dotation ou reprise nette aux dépréciations
Plus-values de cession réalisées
Moins-values de cession réalisées
Solde des plus et moins-values de cession realisées
SOLDE DES OPERATIONS SUR TITRES DE L'ACTIVITE DE PORTEFEUILLE
GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS
DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES 15 448 17 476

NOTE 38 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Produits divers 2 653 2 729
Quote part des opérations faites en commun 22
Refacturation et transfert de charges
Reprises de provisions
Autres produits d'exploitation bancaire 2 675 2 729
Charges diverses (1 072) (1 177)
Quote part des opérations faites en commun (866) (1 059)
Refacturation et transfert de charges
Dotations de provisions (2)
Autres charges d'exploitation bancaire (1 940) (2 236)
TOTAL AUTRES PRODUITS ET CHARGES D"EXPLOITATION BANCAIRE 735 494

NOTE 39 CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION

Note 39

Charges générales d'exploitation

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Frais de personnel:
Salaires et traitements (97 497) (94 910)
Charges sociales (50 041) (52 748)
- Dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cot. définies 13 077 14 193
Intéressement et participation (23 552) (24 816)
Impôts et taxes sur rémunérations (16 677) (15 981)
Total des charges de personnel (187 767) (188 455)
Refacturation et transferts de charges de personnel 7 507 7 929
Frais de personnel nets (180 260) (180 527)
Frais administratifs:
Impôts et taxes (15 482) (16 718)
Services extérieurs et autres frais administratifs (90 691) (88 409)
Total des charges administratives (106 173) (105 127)
Refacturation et transferts de charges administratives 2 254 2 671
Frais administratifs nets (103 919) (102 456)
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION (284 179) (282 982)

Note 39.1

Effectif

Catégorie de personnel 31/12/2013 31/12/2012
Cadres 549 530
Non cadres 2 066 1 886
TOTAL 2 615 2 416
Dont: France 2 615 2 416
Etranger
Dont: Personnel mis à disposition 35

Suite à la mise en place du Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (conformément à l'article 244 quater C du Code général des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse régionale du Languedoc a constaté en déduction de ses charges de frais de personnel, au niveau de la rubrique « Charges sociales » un montant de 3 080 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

Le montant du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi restant à employer est de 3 080 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

Il est envisagé d'utiliser notamment le CICE 2013 pour :

  • des investissements sur le réseau de nos agences,
  • des investissements en termes d'innovation et d'études organisationnelles,
  • des investissements en ressources humaines pour développer le fonds de commerce et accompagner les clients en cas de coups durs.

Le montant global des rémunérations perçues en 2013 par les Cadres de direction est de 2 312 milliers d'euros.

Le montant global des indemnités perçues en 2013 par les Administrateurs est de 244 milliers d'euros.

Le montant des crédits réalisés pour le compte des Cadres de direction durant l'exercice 2013 est de 376 milliers d'euros.

Le montant des crédits réalisés pour le compte des Administrateurs durant l'exercice 2013 est de 2 783 milliers d'euros.

NOTE 40 COUT DU RISQUE

Note 40

Coût du risque

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Dotations aux provisions et dépréciations (206 355) (236 754)
Dépréciations sur créances douteuses (179 037) (168 627)
Autres provisions et dépréciations (27 318) (68 127)
Reprises des provisions et dépréciations 171 679 195 917
Reprises des dépréciations de créances douteuses (1) 153 823 137 015
Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 17 856 58 902
Variation des provisions et dépréciations (34 676) (40 837)
Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) (934) (1 029)
Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) (36 832) (44 328)
Décote sur prêts restructurés (79) (110)
Récupérations sur créances amorties 2 384 3 175
Autres pertes
COÛT DU RISQUE (70 137) (83 129)

(1) Dont 28 301 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

Dont 6 790 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises

(2) Dont 1 741 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 201 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 28 301 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

NOTE 41 RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES

Résultat net sur actifs immobilisés

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Immobilisations financières
Dotations aux dépréciations (1 946) (14 463)
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme (1 946) (14 463)
Reprises des dépréciations 126 11 144
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 126 11 144
Dotation ou reprise nette aux dépréciations (1 819) (3 319)
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme (1 819) (3 319)
Plus-values de cession réalisées 19 0
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 19 0
Moins-values de cession réalisées (5)
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme (5)
Pertes sur créances liées à des titres de participation
Solde des plus et moins-values de cession 19 (5)
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 19 (5)
Solde en perte ou en bénéfice (1 800) (3 324)
Immobilisations corporelles et incorporelles
Plus-values de cessions 711 543
Moins-values de cessions (7) (101)
Solde en perte ou en bénéfice 704 442
RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES (1 096) (2 882)

NOTE 42 CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS

La Caisse régionale n'a pas comptabilisé en 2013 de charge ou produit exceptionnel.

NOTE 43 IMPOT SUR LES BENEFICES

VENTILATION DE L'IMPOT
(En milliers d'euros) 2013 2012
Partie afférente au résultat ordinaire 89 502 89 740
Charge d'impôt différé 0 0
Partie afférente aux plus values exceptionnelles de
l'exercice
0 0
TOTAL 89 502 89 740

En 2013, le taux de l'impôt sur les sociétés s'élève à 38 % (y compris la cotisation sociale sur les bénéfices).

NOTE 44 INFORMATIONS RELATIVES AUX RESULTATS DES ACTIVITES BANCAIRES

Note 44.1

Formation du produit net bancaire par secteur d'activité

Au 31 décembre 2013
SECTEUR D'ACTIVITE Banque
FORMATION DU PNB Banque Gestion de finance-
de Services privée ment et Banque Activités Ensemble
proximité financiers de d'invest- de proximité hors des
en à
(en milliers d'euros) France spécialisés l'épargne issement l'internationnal métiers métiers
Produits nets d'intérêts 332 055 332 055
Revenus des titres à revenus variables 7 655 7 655
Produits nets des commissions 254 220 254 220
Produits nets sur opérations financières 16 239 16 239
Autres produits nets d'exploitation 735 735
PRODUIT NET BANCAIRE 587 010 23 894 610 904

Au 31 décembre 2012

SECTEUR D'ACTIVITE Banque
FORMATION DU PNB Banque
de
proximité
en
Services
financiers
Gestion
privée
de
de finance-
ment et
d'invest-
Banque
de proximité
à
Activités
hors
Ensemble
des
(en milliers d'euros) France spécialisés l'épargne issement l'internationnal métiers métiers
Produits nets d'intérêts 357 299 357 299
Revenus des titres à revenus variables 7 398 7 398
Produits nets des commissions 250 002 250 002
Produits nets sur opérations financières 18 212 18 212
Autres produits nets d'exploitation 494 494
PRODUIT NET BANCAIRE 607 794 25 610 633 404

Note 44.2

Produit net bancaire par secteur d'activité et par zone géographique au 31 décembre 2013

Non significatif.

L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.

Note 44.3

Résultat courant par secteur d'activité

Au 31 décembre 2013
31/12/2013
Banque de Services Gestion Banque de Banque Activités Ensemble
proximité en financiers privée financement et de proximité hors des
France spécialisés de d'investissement à
l'internationnal
métiers métiers
(en milliers d'euros) l'épargne
Produit net bancaire 587 010 23 894 610 904
Charges d'exploitation (284 179) (284 179)
Dotations aux (8 944) (8 944)
Résultat brut 293 887 23 894 317 781
Coût du risque (70 137) (70 137)
Résultat d'exploitation 223 750 23 894 247 644
Résultat net sur actifs 1 096 (1 096)
RÉSULTAT COURANT
AVANT IMPÔT
224 847 23 894 246 548

Au 31 décembre 2012

31/12/2012
Banque de
proximité en
France
Services
financiers
spécialisés
Gestion
privée
de
Banque de
financement et
d'investissement
Banque
de proximité
à
l'internationnal
Activités
hors
métiers
Ensemble
des
métiers
(en milliers d'euros) l'épargne
Produit net bancaire 607 794 25 610 633 404
Charges d'exploitation (282 982) 282 982
Dotations aux (9 549) (9 549)
Résultat brut 315 263 25 610 340 872
Coût du risque (83 129) (83 129)
Résultat d'exploitation 232 134 25 610 257 744
Résultat net sur actifs (2 882) (2 882)
RÉSULTAT COURANT 229 252 25 610 254 862

44.4 Résultat courant par zone géographique

Non significatif.

L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.

NOTE 45 EXEMPTION D'ETABLIR DES COMPTES CONSOLIDES

La Caisse régionale du Languedoc établit des comptes consolidés et un rapport de gestion globalisé (individuel et consolidé).

NOTE 46 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE SUSCEPTIBLES DE REMETTRE EN CAUSE LA CONTINUITE DE L'EXPLOITATION

Il n'y a pas eu d'événements n'ayant aucun lien direct prépondérant avec une situation existante à la clôture de l'exercice, intervenant entre la date de clôture et la date d'établissement des comptes susceptibles, par leurs influences sur le patrimoine et la situation financière de l'établissement, de remettre en cause la continuité de l'exploitation.

NOTE 47 AFFECTATION DES RESULTATS

La Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc prévoit l'affectation du résultat de 157 046 milliers d'euros et 21 milliers d'euros de report à nouveau au 31/12/2013 par :

    1. le versement d'intérêts aux parts sociales de la CR pour 3 066 milliers d'euros,
    1. le versement d'intérêts aux CCI pour 5 214 milliers d'euros,
    1. le versement d'intérêts aux CCA pour 11 947 milliers d'euros,
    1. la dotation à la réserve légale pour 102 630 milliers d'euros,
    1. la dotation aux autres réserves pour 34 210 milliers d'euros.

NOTE 48 IMPLANTATION DANS DES ETATS OU TERRITOIRES NON COOPERATIFS

La Caisse régionale du Languedoc ne dispose d'aucune implantation directe ou indirecte détenue dans les Etats ou territoires n'ayant pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative permettant l'accès aux renseignements bancaires : succursales, filiales (y compris entités ad hoc) et participations dans d'autres entités faisant l'objet d'un contrôle exclusif ou conjoint (ou de fait) au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts.

NOTE 49 PUBLICITE DES HONORAIRES DE COMMISSAIRES AUX COMPTES

Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

(en milliers d'euros) 2013 % 2012 %
Audit
Commissariat aux comptes, certification, examen 220 100 220 100
des comptes individuels et consolidés (1)
Missions accessoires
Sous-Total
Autres prestations
Juridique, fiscal et social
Technologie de l'information
Audit interne
Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit
Sous-Total 220 100 220 100
TOTAL 220 100 220 100

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux certification des comptes

Cabinet Ernst & Young : honoraires versés 128 milliers d'euros au titre de l'année 2013. Cabinet Ifec : honoraires versés 92 milliers d'euros au titre de l'année 2013.

NOTE 50 RESULTAT DES 5 DERNIERS EXERCICES

(en milliers d'euros)
2013 2012 2011 2010 2009
Capital social 201 080 201 834 202 748 202 748 204 216
Produit Net Bancaire 610 904 633 404 661 702 659 556 651 719
Résultat Brut d'Exploitation 317 781 340 872 386 418 394 514 390 552
Résultat courant avant impôts 246 548 254 862 277 764 263 490 249 200
Résultat après impôts 157 046 165 122 176 709 171 300 161 521
Montant de la masse salariale 98 154 93 659 91 145 86 966 83 549

Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc

COMPTES CONSOLIDES AU 31/12/2013

Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse de Crédit Agricole du Languedoc en date du 31 Janvier 2014 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 31 Mars 2014.

PRESENTATION JURIDIQUE DE L'ENTITE 4
ORGANIGRAMME SIMPLIFIE DU CREDIT AGRICOLE 4
RELATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE 7
ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 11
COMPTE DE RESULTAT 11
RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 12
BILAN ACTIF 15
BILAN PASSIF 16
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 17
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 18
NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS 20
1. PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISES 20
1.1. Normes applicables et comparabilité 20
1.2. Format de présentation des états financiers 24
1.3. Principes et méthodes comptables 24
1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31) 49
2. INFORMATIONS SIGNIFICATIVES DE L'EXERCICE 52
2.1 Événements significatifs de la période 52
2.2 Principales opérations externes réalisées au cours de l'exercice 54
2.3 Participations dans les entreprises mises en équivalence 54
2.4 Opérations de titrisation et fonds dédiés 54
2.5 Participations non consolidées 54
2.6 Ecarts d'acquisition 55
3. GESTION FINANCIERE, EXPOSITION AUX RISQUES ET POLITIQUE DE COUVERTURE 55
3.1. Risque de crédit 55
3.2. Risque de marché 62
3.3. Risque de liquidité et de financement 66
3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêts et de change 68
3.5. Risques opérationnels 69
3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires 69
4. NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RESULTAT 71
4.1. Produits et charges d'intérêts 71
4.2. Commissions nettes 71
4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 72
4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 73
4.5. Produits et charges nets des autres activités 73
4.6. Charges générales d'exploitation 73
4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles . 74
4.8. Coût du risque 74
4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs 75
4.10. Impôts 75
4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 77
5. INFORMATIONS SECTORIELLES 79
5.1. Information par secteur opérationnel 79
5.2. Information sectorielle par zone géographique 79
6. NOTES RELATIVES AU BILAN 79
6.1. Caisse, banques centrales 79
6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat 79
6.3. Instruments dérivés de couverture 81
6.4. Actifs financiers disponibles à la vente 81
6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 82
6.6. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptablisés avec implication continue 83
6.7. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers 84
6.8. Exposition au risque souverain et non souverain sur les pays européens sous surveillance (si l'entité est
concernée) 84
6.9. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle 85
6.10. Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 85
6.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 86
6.12. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers 87
6.13. Actifs et passifs d'impôts courants et différés 89
6.14. Comptes de régularisation actif, passif et divers 90
6.15. Actifs et passifs liés aux actifs non courants destinés à être cédés 91
6.16. Immeubles de placement 91
6.17. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition) 92
6.18. Provisions techniques des contrats d'assurance 93
6.19. Provisions 93
6.20. Capitaux propres 95
6.21. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle 98
7. AVANTAGES AU PERSONNEL ET AUTRES REMUNERATIONS 99
7.1. Détail des charges de personnel 99
7.2. Effectif fin de période 99
7.3. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies 99
7.4. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies 100
7.5. Autres avantages sociaux 102
7.6. Paiements à base d'actions 102
7.7. Rémunérations de dirigeants 102
8. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES 103
9. RECLASSEMENTS D'INSTRUMENTS FINANCIERS 105
10. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS 105
10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût 106
10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur 108
11. ÉVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE 112
12. PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 31 DECEMBRE 2013 112

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers

CADRE GENERAL

Présentation juridique de l'entité

Dénomination sociale : Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc

Appellation Commerciale : CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC

Siège social : Avenue de Montpelliéret – MAURIN - 34977 LATTES CEDEX

Code NAF : 6419Z

Numéro SIRET : 492 826 417 000 15

Numéro SIREN : 492 826 417 RCS MONTPELLIER

Lieu de Cotation : EURONEXT PARIS

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par les dispositions des articles L 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la réglementation bancaire contenue dans les articles L 511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.

En outre, elle est soumise aux dispositions légales ou règlementaires contenues dans :

  • la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, modifiée par la loi du 13 juillet 1992 relative à la modernisation des entreprises coopératives,
  • les dispositions non abrogées de l'ancien livre V du Code Rural,
  • les articles L 231-1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable.

La Caisse régionale a été constituée par acte sous seing privé en date du 26 Avril 2007 entre les personnes visées à l'article 512-22 du Code Monétaire et Financier, et inscrite sur la liste des établissements de crédit agréés en qualité de banque mutualiste et coopérative avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affectées.

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

Un Groupe bancaire d'essence mutualiste

L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 7,4 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 921 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients.

Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses régionales.

Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l'article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d'intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

Relations internes au Crédit agricole

Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

Crédit Agricole S.A. consolide par mise en équivalence ses participations dans les Caisses régionales. Ces participations sont des risques pondérés à 290% (CCI) ou 370% (CCA) dans le ratio de solvabilité de Crédit Agricole S.A.

A travers le dispositif Switch, les Caisses régionales s'engagent à supporter les exigences en Fonds Propres et les risques économiques associés sous forme d'indemnisation le cas échéant.

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d'un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A.

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. dès lors qu'une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

En conséquence, sur le plan prudentiel :

  • Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses Régionales;
  • Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l'allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.

Ce contrat s'analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25 % de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, et par conséquent il est lié à l'influence notable que Crédit Agricole S.A. exerce sur les Caisses régionales.

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l'accord préalable de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l'analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l'indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s'analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A., compte tenu de l'influence notable exercée par Crédit Agricole S.A. . Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole S.A. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en Produit net bancaire, à l'exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des entreprises mises en équivalence chez Crédit Agricole S.A.

Par avenant signé le 19 décembre 2013, Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales ont décidé d'étendre l'assiette des garanties déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA).

Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s'appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

Dans ce contexte, les dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. ont été complétés en date du 2 janvier 2014. Les dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

L'échéancier des garanties globales reste identique (1er mars 2027).

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l'opération, mais la substance du contrat s'analyse désormais comme un contrat d'assurance du fait de l'existence d'un risque global d'assurance au sens de la norme IFRS 4.

Informations relatives aux parties liées

  • La Caisse régionale du Languedoc compte 105 Caisses locales.

Les Caisses locales détiennent 12 774 043 parts sociales de la Caisse régionale du Languedoc. Elles détiennent 88 644k€ de bons de Caisse régionale au 31 décembre 2013.

  • La Caisse régionale détient un fonds dédié au 31 décembre 2013 : Force Languedoc

Le fonds Force Languedoc est implanté en France, consolidé selon la méthode de l'intégration globale, contrôlé à 100% par la Caisse régionale qui détient 98,05% d'intérêts.

  • En dehors des avantages au personnel et autres éléments de rémunération et à l'exclusion d'éventuelles opérations de crédits conclues à des conditions de marché ou aux conditions offertes à l'ensemble du personnel de la Caisse régionale, aucune transaction n'a eu lieu entre les entités du groupe Caisse régionale du Languedoc et les dirigeants de la Caisse régionale.

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

COMPTE DE RESULTAT

Notes 31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros)
Intérêts et charges assimilées 4.1 339 027 364 847
Commissions (produits) 4.2 291 223 288 157
Commissions (charges) 4.2 -37 002 -38 230
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste
valeur par résultat 4.3 902 -781
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la
vente 4.4-6.4 16 035 -473
Produits des autres activités 4.5 3 099 3 126
Charges des autres activités 4.5 -2 633 -3 456
PRODUIT NET BANCAIRE 610 651 613 190
Charges générales d'exploitation 4.6-7.1-7.4-7.6 -284 252 -279 267
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des
immobilisations incorporelles et corporelles 4.7 -8 427 -9 025
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 317 972 324 898
Coût du risque 4.8 -70 140 -83 130
RESULTAT D'EXPLOITATION 247 832 241 768
Quote-part
du
résultat
net
des
entreprises
mises
en
équivalence 2.3
Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.9 567 442
Variations de valeur des écarts d'acquisition 2.6
RESULTAT AVANT IMPOT 248 399 242 210
Impôts sur les bénéfices 4.10 -90 293 -90 082
Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de
cession
RESULTAT NET 158 106 152 128
Participations ne donnant pas le contrôle 2
RESULTAT NET – PART DU GROUPE 158 104 152 128

RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

(en milliers d'euros) Notes 31/12/2013 31/12/2012
Résultat net 158 106 152 128
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 162 -4 142
Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables, hors entités mises en équivalence
162 -4 142
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables, des entités mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables hors entités mises en -56 1 426
équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres
et non recyclables ultérieurement en résultat 106 -2 716
Gains et pertes sur écarts de conversion 0 2
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente -17 388 19 034
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 1 730 -1 494
Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables, hors entités mises en équivalence -15 658 17 542
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux
propres
recyclables
part
du
Groupe,
des
entités
mises
en
équivalence
sur
gains
et
pertes
comptabilisés
directement
en
Impôts
les
capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence
5 150 -5 488
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres
et recyclables ultérieurement en résultat -10 508 12 054
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.11 -10 402 9 338
net
et
gains
et
pertes
comptabilisés
directement
en
Résultat
capitaux propres 147 704 161 466
Dont participations ne donnant pas le contrôle 2 1
Dont part du Groupe 147 702 161 465

Les montants sont présentés nets d'impôts.

L'ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres non cotés SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui devrait s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales ou lors des augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

Au plan comptable, les titres SAS Rue La Boétie sont classés en titres disponibles à la vente (AFS) et doivent être valorisés à leur juste valeur dans les comptes des Caisses régionales. Dans la mesure où ces titres ne sont pas côtés sur un marché actif, cette juste valeur doit être établie sur la base de techniques de valorisation. Si aucune juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable, la norme prévoit que les titres soient maintenus à leur prix de revient. Jusqu'en 2012 et pour refléter les spécificités des titres SAS Rue La Boétie, la valeur retenue pour l'établissement des comptes consolidés des Caisses régionales a été alignée sur la convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui doit s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales. Ce prix de référence est déterminé par une formule qui intègre trois composantes : le cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A., le coût de revient de l'action Crédit Agricole S.A. dans les comptes de la SAS Rue La Boétie et l'actif net consolidé par action de Crédit Agricole S.A.

Toutefois, dans un contexte de marché dégradé, la baisse du cours de l'action Crédit Agricole S.A. s'est traduit par un écart croissant constaté durablement entre le cours de l'action Crédit Agricole S.A. et le prix de l'action SAS Rue La Boétie fixé par la convention de liquidité. En l'absence de transaction sur le titre entre les Caisses régionales, ce prix fixé par la convention n'a plus semblé pouvoir être considéré comme une référence de prix représentative de leur juste valeur au sens de la norme IAS 39.

La mise en œuvre d'une valorisation qui permettrait de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie soulève de nombreuses incertitudes, en particulier en ce qui concerne la valorisation d'éléments intangibles et incessibles comme :

  • La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d'assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,
  • La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,
  • Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,
  • La mise en commun de moyens et,
  • La valorisation, le développement et l'utilisation de la marque Crédit Agricole,

En conséquence, et comme le prévoit la norme IAS 39 dès lors que le recours à un modèle de valorisation ne permet pas d'établir une valorisation fiable, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût depuis le 31 décembre 2012. En cas de cession ou de dépréciation, les gains et pertes latents précédemment constatés en gains et pertes directement en capitaux propres sont transférés en résultat. En cas d'indication objective de perte de valeur les titres sont dépréciés dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère basée sur la valeur de marché des différentes activités de Crédit Agricole S.A. Ainsi, les travaux de valorisation, réalisés par un expert externe, s'appuient sur une approche fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

Ainsi, depuis le 31 décembre 2012, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués à leur coût. Ce dernier correspondait à la juste valeur des titres au 30 septembre 2012, soit 14 euros. La valeur fondée sur des paramètres de marché et déterminée pour le test de dépréciation selon la méthodologie décrite ci-avant ressortait à 13,64 euros au 31 décembre 2012.

En conséquence, les impacts en 2012 pour la Caisse régionale du languedoc ont été les suivants :

  • Constatation d'une dépréciation de 17 841 milliers d'euros déterminée à partir de la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 soit 14 euros par action et la valeur déterminée pour le test de dépréciation soit 13,64 euros par action.

  • Reclassement partiel en résultat des gains latents constatés en capitaux propres pour 12 591 milliers d'euros, montant correspondant à la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 et la valeur des titres servant de base au calcul de la dépréciation au 31 décembre 2012 soit 13,64 euros par titre.

Soit un impact global sur le résultat consolidé au 31 décembre 2012 de - 5 250 milliers d'euros.

Au 31 décembre 2013, les titres SAS Rue La Boétie ont fait l'objet de test de dépréciation, il en résulte que la valeur de l'action SAS Rue La Boétie est estimée à 17,56 euros à fin 2013, contre 13,64 euros à fin 2012. Dès lors, aucune dépréciation complémentaire n'a été à constater.

BILAN ACTIF

Notes 31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros)
Caisse, banques centrales 6.1 103 284 112 381
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2-6.8 13 531 28 120
Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 354 573 556 111
Actifs financiers disponibles à la vente 6.4-6.6-6.7-6.8 1 080 127 1 127 076
Prêts et créances sur les établissements de crédit 3.1-3.3-6.5-6.7-6.8 922 097 1 149 977
Prêts et créances sur la clientèle 3.1-3.3-6.5-6.7-6.8 16 206 095 16 703 973
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 389 269 629 329
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 6.7-6.8 - 6.10 771 757 688 063
Actifs d'impôts courants et différés 6.13 164 380 151 155
Comptes de régularisation et actifs divers 6.14 449 846 688 823
Actifs non courants destinés à être cédés 6.15
Participation aux bénéfices différée 6.18
Participations dans les entreprises mises en équivalence 2.3
Immeubles de placement 6.16 7 699 8 217
Immobilisations corporelles 6.17 44 750 44 535
Immobilisations incorporelles 6.17 4 463 4 755
Ecarts d'acquisition 2.6
TOTAL DE L'ACTIF 20 511 871 21 892 515

BILAN PASSIF

Notes 31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros)
Banques centrales 6.1
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 16 283 24 493
Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 516 059 761 488
Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.9 10 920 276 11 946 930
Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.9 5 610 336 5 428 275
Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.11 1 5 002
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 255 275 454 841
Passifs d'impôts courants et différés 6.13 0
Comptes de régularisation et passifs divers 6.14 381 199 594 599
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 6.15
Provisions techniques des contrats d'assurance 6.18
Provisions 6.19 107 090 104 473
Dettes subordonnées 3.2-3.3-6.11 5 10 133
TOTAL DETTES 17 806 524 19 330 234
CAPITAUX PROPRES 2 705 347 2 562 281
Capitaux propres - part du Groupe 2 705 293 2 562 262
Capital et réserves liées 1 417 256 1 400 262
Réserves consolidées 1 079 557 949 095
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux 50 376 60 778
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur actifs non courants destinés à être cédés
Résultat de l'exercice 158 104 152 128
Participations ne donnant pas le contrôle 54 19
TOTAL DU PASSIF 20 511 871 21 892 515
Part du Groupe Participations ne donnant pas le
contrôle
(en milliers d'Euros) Capital et réserves liées Gains et pertes
comptabilisés
directement en
capitaux propres
Gains et pertes
comptabilisés
directement en
capitaux propres
(en milliers d'euros) Résultat
Capitaux
Gains et
Gains et
net
propres
pertes
pertes
comptabil
compta
Primes et
isés
bilisés
Elimination
Total
Réserves
directeme
directe
des titres
Capital et
Capital
consolidées
nt en
ment en
auto
Réserves
liées au
capitaux
capitau
detenus
consolidées
capital (1)
propres
x
non
propres
recyclable
recycla
s
bles
Capital
réserve
s
consoli
dées et
résultat
Gains et
pertes
compta
bilisés
directe
ment en
capitau
x
propres
non
recycla
bles
Gains et
pertes
compta
bilisés
directe
ment en
capitau
x
propres
recycla
bles
Capi
taux
pro
pres
Capitaux
propres
consolidés
201 653 2 156 329 -5 136 2 352 846 1 349 50 093 2 404 13 13 2 404 301
Capitaux propres au 1er janvier 2012 288
21 518
Augmentation de capital 21 518
-914
-2 332 1 617 21 518
-1 629
-1 629 0
0
21 518
-1 629
Variation des titres auto détenus
Dividendes versés en 2012
-23 375 -23 375 -23 375 0 -23 375
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales 0 0 0 0
Effet des acquisitions / cessions sur les participations
ne donnant pas le contrôle
0 0 6 6 6
Mouvements liés aux stock options 0 0 0 0
Mouvements liés aux opérations avec les
actionnaires
20 604 -25 707 1 617 -3 486 0 0 0 -3 486 6 0 0 6 -3 480
Variation des gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres
0 -2 716 12 053 9 337 0 9 337
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres
des entreprises mises en équivalence
0 0 0 0
Résultat au 31/12/2012 0 152 128 152 128 0 152 128
Autres variations -4 -4 -4 0 -4
Capitaux propres au 31 décembre 2012 222 257 2 130 618 -3 519 2 349 356 -1 367 62 146 152 128 2 562
263
19 0 0 19 2 562 282
Affectation du résultat 2012 152 128 152 128 -152 128 0 0
Capitaux propres au 1er janvier 2013 222 257 2 282 746 -3 519 2 501 484 -1 367 62 146 0 2 562
263
19 0 0 19 2 562 282
Augmentation de capital 19 215 19 215 19 215 0 19 215
Variation des titres auto détenus -754 -1 838 285 -2 307 -2 307 0 -2 307
Dividendes versés en 2013 -21 406 -21 406 -21 406 0 -21 406
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales 0 0 0 0 0
Effet des acquisitions / cessions sur les participations
ne donnant pas le contrôle
0
0
0
0
0
0
33 33
0
33
0
Mouvements liés aux stock options
Mouvements liés aux opérations avec les
actionnaires
18 461 -23 244 285 -4 498 0 0 0 -4 498 33 0 0 33 -4 465
Variation des gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres
0 106 -10 509 -10 403 0 -10 403
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres
des entreprises mises en équivalence
0 0 0 0 0
Résultat au 31/12/2013 0 158 104 158 104 2 2 158 106
Autres variations -173 -173 -173 0 -173
CAPITAUX PROPRES AU 31 DECEMBRE 2013 240 718 2 259 329 -3 234 2 496 813 -1 261 51 637 158 104 2 705
293
54 0 0 54 2 705 347

(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse régionale y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.

Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Résultat avant impôts 248 399 244 764
Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations 8 427 9 025
corporelles et incorporelles
Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 85 424 123 159
Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence
Résultat net des activités d'investissement -586 -437
Résultat net des activités de financement 178 485
Autres mouvements -20 981 -18 248
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant 72 462 113 984
impôts et des autres ajustements
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -685 460 -393 276
Flux liés aux opérations avec la clientèle 596 915 96 037
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -32 189 -31 024
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 31 104 -63 308
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence
Impôts versés -98 457 -98 759
Diminution/(augmentation)
nette
des
actifs
et
passifs
provenant
des
activités opérationnelles
-188 087 -490 330
Flux provenant des activités abandonnées
TOTAL Flux net de trésorerie généré par l'activité OPERATIONNELLE (A) 132 774 -131 582
Flux liés aux participations -12 353 -125
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -7 783 -5 963
Flux provenant des activités abandonnées
TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations d'INVESTISSEMENT (B) -20 136 -6 088
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1) -4 441 -4 907
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (2) -10 306 -2 012
Flux provenant des activités abandonnées
TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations de FINANCEMENT (C ) -14 747 -6 919
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de
trésorerie (D)
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de 97 891 -144 589
trésorerie (A + B + C + D)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture -92 227 52 362
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 112 329 108 285
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de -204 556 -55 923
crédit **
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 5 664 -92 227
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 103 270 112 329
Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de
crédit **
-97 606 -204 556
VARIATION
DE
LA
TRESORERIE
NETTE
ET
DES
EQUIVALENTS
DE
TRESORERIE
97 891 -144 589

* composé du solde net des postes "Caisses et Banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.9. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

  • (1) dont 21406 milliers d'euros de paiement de dividendes versées par la caisse régionale à ses actionnaires pour l'année 2013, et dont 19215 milliers d'euros d'émission de parts sociales de Caisses locales
  • (2) au cours de l'année 2013, les remboursements nets de dettes subordonnées s'élèvent à 10000 milliers d'euros.

NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

1.1. Normes applicables et comparabilité

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2013 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2012.

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2013 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2013. Celles-ci portent sur :

Normes, Amendements ou
Interprétations
Date de
publication par
l'Union
européenne
Date de 1ère
application :
exercices
ouverts à
Applicable dans
le Groupe
compter du
Amendement de la norme IAS 1,
relatif à la présentation des autres
éléments du résultat global, nouvelle
décomposition des autres capitaux
05 juin 2012
(UE n°475/2012)
er janvier 2013
1
Oui
Amendement de la norme IAS 19
relatif aux engagements de retraite
(régimes à prestations définies)
05 juin 2012
(UE n°475/2012)
er janvier 2013
1
Oui
Norme IFRS 13 relative à l'évaluation
de la juste valeur
11 décembre
2012
(UE n° 1255/12)
er janvier 2013
1
Oui
Amendement de la norme IAS 12 sur
les impôts différés – Recouvrement
des actifs sous-jacents
11 décembre
2012
(UE n° 1255/12)
er janvier 2013
1
Non
Interprétation IFRIC 20 sur les frais de
déblaiement
engagés
pendant
la
phase de production d'une mine à ciel
ouvert
11 décembre
2012
(UE n° 1255/12)
er janvier 2013
1
Non
Amendement
d'IFRS
1
sur
l'hyperinflation grave
11 décembre
2012
(UE n° 1255/12)
er janvier 2013
1
Non
Amendements
d'IFRS
7
sur
les
informations à fournir au titre des
compensations d'actifs financiers et
des passifs financiers
13 décembre
2012
(UE n° 1256/12)
er janvier 2013
1
Oui
Amendement de la norme IFRS 1
(prêts publics)
04 mars 2013
(UE n°183/2013)
er janvier 2013
1
Non
Amendements
portant
sur
les
améliorations
annuelles
des
IFRS,
cycle 2009-2011 modifiant les normes
suivantes : IFRS 1, IAS 1, IAS 16, IAS
32, IAS 34, IFRIC 2
27 mars 2013
(UE n°301/2013)
er janvier 2013
1
Oui

La norme IFRS 13 donne un cadre général à l'évaluation de la juste valeur, en s'appuyant sur une nouvelle définition basée sur un prix de sortie et prévoit des informations supplémentaires à communiquer en annexe sur les évaluations à la juste valeur.

La principale portée de cette norme est la prise en compte du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Value Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre), et selon une approche symétrique à l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Value Adjustment ou CVA).

L'impact de la première application d'IFRS 13 au sein de la Caisse Régionale s'élève à -231 milliers d'euros en Produit net bancaire (CVA = -243 milliers d'euros/DVA = 12 milliers d'euros).

L'application des autres nouveaux textes du référentiel IFRS n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

En effet :

  • L'amendement de la norme IAS 1 prévoit, au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la distinction des éléments recyclables/non recyclables. La mise en œuvre de cet amendement se résume à un impact de présentation.
  • L'amendement de la norme IAS 19 prévoit principalement l'obligation d'enregistrer les écarts actuariels, relatifs aux régimes à prestations définies, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Cette méthode étant déjà appliquée par le Groupe (optionnelle dans la version précédente d'IAS 19), les effets de cet amendement sont très limités et non significatifs (enregistrement en capitaux propres dans les comptes au 31 décembre 2013).
  • L'amendement d'IFRS 7 qui vise à réconcilier les règles de compensation IFRS telles que définies dans IAS 32, avec les règles de compensations américaines selon le référentiel US Gaap, prévoit que soient mentionnés les effets des accords de compensation sur les actifs et les passifs financiers. La traduction de cet amendement est l'intégration d'une note complémentaire (note 6.12 « Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers ») au niveau des notes annexes des états financiers au 31 décembre 2013.

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

Ceci concerne en particulier :

Date de Date de 1ère Applicable
Normes, Amendements ou
Interprétations
publication par
l'Union
application
obligatoire :
ultérieurement
dans le Groupe
européenne exercices
ouverts à
compter du
Norme
IFRS
10
sur
les
états
financiers consolidés
11 décembre
2012 (UE n°
1254/12)
er janvier 2014
1
Oui
Norme IFRS 11 sur les partenariats 11 décembre
2012 (UE n°
1254/12)
er janvier 2014
1
Oui
Norme IFRS 12 sur les informations à
fournir sur les intérêts détenus dans
d'autres entités
11 décembre
2012 (UE n°
1254/12)
er janvier 2014
1
Oui
Norme IAS 27 modifiée sur les états
financiers individuels
11 décembre
2012 (UE n°
1254/12)
er janvier 2014
1
Non
Norme
IAS
28
modifiée
sur
les
participations dans des entreprises
associées et des coentreprises
11 décembre
2012 (UE n°
1254/12)
er janvier 2014
1
Oui
Amendement
d'IAS
32
sur
la
présentation
des
compensations
d'actifs
financiers
et
des
passifs
financiers
13 décembre
2012
(UE n° 1256/12)
er janvier 2014
1
Oui
Amendements
relatifs
aux
dispositions
transitoires
pour
les
normes IFRS 10 : Consolidation des
états financiers, IFRS 11 : Partenariat
et IFRS 12 : Informations à fournir sur
les intérêts détenus dans d'autres
entités
04 avril 2013
(UE
n°313/2013)05
er janvier 2014
1
Oui
Amendement des normes IFRS 10 et
12
par
rapport
aux
entreprises
d'investissement
20 novembre
2013
(UE n° 1174/
2013)
er janvier 2014
1
Non
Amendement de la norme IAS 36 sur
les informations à fournir sur la valeur
recouvrable des actifs non financiers
19 décembre
2013
(UE n°
1374/2013)
er janvier 2014
1
Oui
Amendements de la norme IAS 39 sur
les instruments financiers, par rapport
à la comptabilisation et l'évaluation de
la novation de dérivés et le maintien
de la comptabilité de couverture
19 décembre
2013
(UE n°
1375/2013)
er janvier 2014
1
Oui

La Caisse régionale n'attend pas d'effet significatif de ces applications sur son résultat et ses capitaux propres.

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l'IASB mais non encore adoptées par l'Union européenne n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2013.

1.2. Format de présentation des états financiers

En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse régionale du Languedoc utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

1.3. Principes et méthodes comptables

Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

  • les activités des marchés nationaux et internationaux ;
  • les fluctuations des taux d'intérêt et de change ;
  • la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d'activité ou pays ;
  • les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n'est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

  • les instruments financiers évalués à la juste valeur ;
  • les participations non consolidées ;
  • les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;
  • les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d'actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance;
  • les dépréciations des créances irrécouvrables ;
  • les provisions ;
  • les actifs d'impôts différés ;
  • la participation aux bénéfices différés

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.

Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.

!Titres à l'actif

Classification des titres à l'actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

  • actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;
  • actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance ;
  • prêts et créances ;
  • actifs financiers disponibles à la vente.
  • o Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse régionale du Languedoc.

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.

La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur.

Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d'évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

o Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance" (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse régionale du Languedoc a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :

  • ceux que la Caisse régionale a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;
  • ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu'à l'échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

o Prêts et créances

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif corrigé d'éventuelles dépréciations.

Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

o Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

L'amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

L'ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

  • La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d'assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,
  • La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,
  • Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,
  • La mise en commun de moyens et,
  • La valorisation, le développement et l'utilisation de la marque Crédit Agricole,

En conséquence, et en application de l'exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l'objet d'un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d'indice de pertes de valeur (cf partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse régionale utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse régionale prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme etc.

Au-delà de ces critères, la Caisse régionale constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l'objet d'un test de dépréciation annuel et en cas d'indices de pertes de valeurs.

A titres d'exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

  • Annonce d'un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

  • Baisse du cours de l'action Crédit Agricole S.A.,

  • Diminution de l'actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,
  • Constatation d'un résultat net déficitaire,
  • Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.

La constatation de cette dépréciation se fait :

  • pour les titres évalués au coût amorti via l'utilisation d'un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d'amélioration ultérieure,
  • pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d'amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

Date d'enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

!Reclassements d'actifs financiers

La Caisse régionale n'a pas opéré de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS39, au cours des trois derniers exercices

! Acquisition et cession temporaire de titres

La Caisse régionale n'est pas concernée.

!Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-tomarket.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Dépréciations de créances

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu'elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

  • des difficultés financières importantes du débiteur ;
  • une rupture de contrat telle qu'un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;
  • l'octroi par le prêteur à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une facilité que le prêteur n'aurait pas envisagée dans d'autres circonstances (restructuration de prêts) ;
  • une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l'emprunteur.

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.

L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

o Dépréciations sur base individuelle

Le risque de perte avéré est tout d'abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

o Dépréciations sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse régionale du Languedoc a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives . Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

Dépréciations calculées à partir de modèles Bâle 2.

Dans le cadre de la règlementation Bâle 2, la Caisse régionale détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d'un an, en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.

L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l'application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles Bâle 2, d'un coefficient de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu'au terme du contrat

  • Autres dépréciations sur base collective :

Par ailleurs, la Caisse régionale a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. Les provisions sectorielles recensées en décembre 2013, par la Caisse régionale portent sur les marchés identifiés comme porteurs de risques spécifiques : la viticulture, la promotion immobilière, la construction/BTP, l'acquisition immobilière, l'activité de LBO, les cafés/hôtels/restaurants, l'automobile, la filière Production végétale, la boulangerie/pâtisserie du fait de la situation économique locale spécifique et l'exposition de la Caisse régionale sur ces secteurs.

Restructurations de créances

Les créances restructurées pour cause de défaillance du client sont des créances classées en défaut au moment de la restructuration pour lesquelles l'entité a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances.

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :

  • la valeur nominale du prêt ;
  • et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).

La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.

Les crédits restructurés font l'objet d'un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement dès le premier impayé.

Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

!Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

  • les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;
  • les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;
  • les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

  • Titres au passif
  • o Distinction dettes capitaux propres

Un instrument de dettes ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

  • de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;
  • d'échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

o Rachat d'actions propres

Les actions propres rachetées par la Caisse régionale ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.

!Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18.

!Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

La comptabilité de couverture

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d'un investissement réalisé à l'étranger dans une monnaie autre que l'euro.

Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

  • éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;
  • documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;
  • démonstration de l'efficacité de la couverture, à l'origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.

La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.

L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

  • couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l'élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n'apparaît, en net en résultat, que l'éventuelle inefficacité de la couverture ;
  • couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d'un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;
  • couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d'un compte d'écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

  • couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

  • couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

  • couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

  • le contrat hybride n'est pas évalué à la juste valeur par résultat ;
  • séparé du contrat hôte, l'élément incorporé possède les caractéristiques d'un dérivé ;
  • les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

!Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d'entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13 .

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.

La juste valeur s'applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permettent et font l'objet d'une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu'un groupe d'actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C'est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

La Caisse régionale considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

Juste valeur des émissions structurées

La Caisse régionale n'est pas concernée par les émissions structurées.

Juste valeur des dérivés

La Caisse régionale intègre dans la juste valeur l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée repose sur des paramètres de marché lorsque la contrepartie dispose d'un CDS coté directement ou indirectement observable (Credit Default Swap) ou des paramètres historiques de défaut pour les autres contreparties.

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l'observabilité des données d'entrée utilisées dans l'évaluation

o Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques auxquels l'entité peut avoir accès à la date d'évaluation. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse régionale retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.

o Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

Sont présentés en niveau 2 :

  • les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d'actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;
  • les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l'aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d'intérêt est généralement déterminée à l'aide de courbes de taux fondées sur les taux d'intérêt du marché observés à la date d'arrêté.

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.

o Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d'observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d'un instrument de capitaux propres.

Conformément aux principes d'IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale du Languedoc cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d'une juste valeur fiable est difficile.

!Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

  • les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

  • les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;
  • les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;
  • les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

  • les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

  • les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

!Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, La Caisse régionale compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s'il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.

!Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

  • celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou
  • le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

!Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

  • lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu'ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,
  • lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse régionale identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un événement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse régionale du Languedoc a constitué des provisions qui couvrent notamment :

  • les risques opérationnels ;
  • les avantages au personnel ;
  • les risques d'exécution des engagements par signature ;
  • les litiges et garanties de passif ;
  • les risques fiscaux ;
  • les risques liés à l'épargne logement.

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

  • le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d'évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;
  • l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d'observations historiques de longue période ;
  • la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :

  • la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l'objet d'un recensement des risques avérés, l'appréciation de la fréquence de l'incident et le montant de l'impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;
  • les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d'arrêté des comptes.

Des informations détaillées sont fournies au point 6.19.

Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

  • les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participation et primes dont leur règlement intégral est attendu dans les douze mois qui suivent la fin de l'exercice au cours duquel les membres du personnel ont rendu les services correspondants;
  • les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l'exercice) ;
  • les indemnités de fin de contrat de travail ;
  • les avantages postérieurs à l'emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ciaprès : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

!Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l'exercice au cours duquel elles ont été acquises, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

! Avantages postérieurs à l'emploi

Régimes à prestations définies

La Caisse régionale détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'està-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d'actualisation retenus pour évaluer l'obligation au titre de prestations définies.

Le montant de la provision est égal à :

  • la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;
  • diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale du Languedoc a souscrit des assurances auprès de Prédica et d'ADICAM.

Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique "Provisions". Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de Caisse régionale, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.

L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

  • la comptabilisation initiale de l'écart d'acquisition ;
  • la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés.

Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par l'entité au titre de ces plus-values ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quote-part.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

  • soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;
  • soit par un regroupement d'entreprises.

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

  • l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et
  • les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :
  • a) soit sur la même entité imposable,
  • b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

Les crédits d'impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

Cependant, en raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse régionale a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.

Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d'entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

Composant Durée d'amortissement
Foncier Non amortissable
Immeuble 20 ans
Agencements 5 à 8 ans
Matériel informatique 3 à 6 ans (linéaire ou dégressif)
Matériel spécialisé 3 à 5 ans (linéaire ou dégressif)

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse régionale sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

  • sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;
  • les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

  • les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;
  • les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

  • en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat ;
  • en capitaux propres si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

  • les commissions qui font partie intégrante du rendement d'un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d'intérêt effectif ;
  • lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :
  • a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d'un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l'ensemble des conditions suivantes sont respectées :
    • i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,
    • ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l'entreprise,
    • iii) le degré d'avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;
  • b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

Activités d'assurance (IFRS 4)

Néant

Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :

  • constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;
  • décomposer les loyers entre, d'une part les intérêts et, d'autre part l'amortissement du capital, appelé amortissement financier ;
  • constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :
  • a) l'encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l'exercice,
  • b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,
  • c) la provision pour impôts différés.

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celuici.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d'être amortis à compter de leur déclassement.

Si la juste valeur du groupe d'actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d'actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

  • elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;
  • elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,
  • elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

  • le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu'à la date de cession ;
  • le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l'évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale du Languedoc et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse régionale dispose d'un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

! Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole du Languedoc représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale du Languedoc et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

! Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse régionale détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s'exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

! Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d'opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12 (Standing Interpretations Committee).

En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu'elle est en substance contrôlée par la Caisse régionale, même en l'absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

La détermination du contrôle s'apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

  • les activités de l'entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse régionale selon ses besoins opérationnels spécifiques de façon à ce que la Caisse régionale obtienne des avantages de l'activité de l'entité ad hoc ;
  • la Caisse régionale a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l'entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme «de pilotage automatique », la Caisse régionale a délégué ses pouvoirs de décision ;
  • la Caisse régionale a le droit d'obtenir la majorité des avantages de l'entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l'entité ad hoc ; ou,
  • la Caisse régionale conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l'entité ad hoc ou à ses actifs afin d'obtenir des avantages de ses activités.

! Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 1 et IAS 31 § 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse régionale sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :

  • l'intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse régionale;
  • l'intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse régionale;
  • la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quotepart de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

L'intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l'évolution de l'écart d'acquisition.

Lors d'acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l'influence notable la Caisse régionale constate :

  • en cas d'augmentation du pourcentage d'intérêts, un « écart d'acquisition » complémentaire,
  • en cas de diminution du pourcentage d'intérêts, une plus ou moins-value de cession / dilution en résultat.

Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s'ils sont jugés non significatifs.

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.

Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21)

La Caisse régionale n'a pas de filiales à l'étranger.

Regroupements d'entreprises – Ecarts d'acquisition

Aucun regroupement d'entreprise n'est intervenu au cours de l'exercice .

2. Informations significatives de l'exercice

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2013 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 «Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013 ».

2.1 Événements significatifs de la période

Gestion du risque crédit

Dans le contexte économique toujours tendu de l'année 2013, la Caisse régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent (dont provisionnement spécifique de certaines filières économiques élargi cette année à un nouveau secteur d'activité).

Au 31 décembre 2013, les provisions individuelles pour créances douteuses ou litigieuses s'élèvent ainsi à 596,9 M€, couvrant les encours douteux à hauteur de 82 %.

L'encours des provisions sectorielles sur les filières déjà présentes en 2012 s'établit respectivement au 31 décembre 2013 à 44,0 millions d'euros pour la viticulture/viniculture, 22,3 millions d'euros pour les professionnels de l'immobilier, 8,3 millions d'euros pour la filière LBO, 50,4 millions d'euros pour les acquéreurs immobiliers, 19,5 millions d'euros pour la filière Cafés/Hôtels/Restaurants, 27,5 millions d'euros pour la filière Construction/BTP, 7,8 millions d'euros pour la filière Automobile et 2,6 millions d'euros pour la filière Boulangerie/Pâtisserie. La filière Production végétale a été dotée pour la première fois en 2013, à hauteur de 4,5 millions d'euros. Au total, le montant des provisions sur les filières spécifiquement identifiées s'établit à 186,8 millions d'euros (contre 172,5 millions d'euros au 31/12/2012).

Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 93,5 millions d'euros au 31 décembre 2013 (contre 99,6 millions d'euros au 31/12/2012).

Gestion du risque opérationnel

Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 35,9 millions d'euros au 31 décembre 2013, stable par rapport à celle du 31 décembre 2012.

Relations internes au Groupe

La SACAM International est détenue par 38 Caisses régionales (4% de détention pour la Caisse régionale du Languedoc) et détient les entités Cariparma (filiale italienne) et ACBA (filiale arménienne).

Les titres n'étant pas cotés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.

Au 31/03/2013, la valeur du titre a été ramenée de 9,30 € à 8,75 €, un complément de dépréciation durable a donc été doté au 1er trimestre à hauteur de 1,3 M€ dans les comptes de la Caisse régionale du Languedoc.

Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation depuis cette date.

La SACAM Développement est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales (4,04% de détention pour la Caisse régionale du Languedoc) et par SACAM Participations ; elle détient des participations dans Amundi (1,38 %), LCL (4,90 %), et CACIB (2,23 %).

Les titres n'étant pas cotés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.

Au 30/06/2013, la valeur du titre a été ramenée de 39,93 € à 38,08 € ; la Caisse régionale du Languedoc a constaté une dépréciation temporaire (retraitée en capitaux propres dans les comptes consolidés) pour un montant de 169 K€.

Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation depuis cette date.

Depuis le 31 décembre 2012, étant donné la difficulté de valoriser de manière fiable l'investissement pérenne des Caisses régionales ainsi que l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La BOETIE, les titres détenus dans la SAS La BOETIE sont désormais comptabilisés au coût en application du paragraphe 46 de la norme IAS 39.

Le coût retenu correspond à la juste valeur des titres au dernier arrêté comptable, soit 14 euros par titre, valeur au 30 septembre 2012.

La valorisation des titres SAS Rue La BOETIE résulte de la valorisation des titres de Crédit Agricole SA obtenue par une approche multicritères :

  • Une méthode patrimoniale
  • La méthode du Discount Dividend Model (cash flow actualisés)
  • Le cours de bourse + prime de contrôle

Au 31 décembre 2012, cette valeur s'établissait à 13,64 euros par titre.

En comptabilité consolidée, la Caisse régionale avait recyclé en résultat la réserve positive liée à l'écart entre 13,75 euros (prix de revient des titres) et 14,00 euros par titre générant ainsi un produit de 12,6 M€ et constaté une dépréciation consécutive à la valorisation des titres à 13,64 €, pour un montant de 17,8 M€ ;

Au 31 décembre 2013, un test de dépréciation a été effectué dans le cadre de l'arrêté des comptes consolidé 2013 sur la valeur de l'action SAS Rue de La Boétie.

La valorisation de l'action Crédit Agricole SA effectuée dans ce cadre, en appliquant les mêmes méthodes qu'au 31/12/2012, a abouti à une valeur de 15,5 € contre 12 € l'an passé.

Il en résulte que la valeur de l'action SAS Rue de la Boétie est estimée à 17,56€ contre 13,64 € au 31/12/2012.

Dès lors aucune dépréciation complémentaire n'est à constater par la Caisse régionale dans ses comptes consolidés.

Par ailleurs, compte tenu du mode de comptabilisation adopté en 2012, aucune reprise des dépréciations constatées en 2012 ne doit être effectuée, ni par résultat, ni par fonds propres.

Impacts 2013 des nouvelles mesures fiscales

  • Le taux de la contribution exceptionnelle à l'Impôt sur les sociétés a été porté de 5 % à 10,7 % (art 235 ter ZAA CGI).

Cette disposition concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires excède 250 M€ ; elle est applicable aux exercices clos à compter du 31.12.2013.

Le taux d'IS (majoré des contributions additionnelles) s'élève donc à 38 %.

Pour la Caisse régionale, le coût supplémentaire d'IS s'élève à 4,5 M€.

  • Il a été instauré un Crédit d'Impôt pour la Compétitivité des Entreprises (CICE), dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

  • Assiette égale à la masse salariale brute (hors cotisations patronales) inférieure à 2,5 fois le SMIC (les salaires excédant ce montant sont exclus pour leur totalité),

  • Taux égal à 4 % au titre des rémunérations versées en 2013, puis 6 % à compter de 2014

Pour la Caisse régionale, le crédit d'impôt comptabilisé en 2013 s'élève à 3,1 M€.

2.2 Principales opérations externes réalisées au cours de l'exercice

Néant

2.3 Participations dans les entreprises mises en équivalence

Néant

2.4 Opérations de titrisation et fonds dédiés

La Caisse Régionale détient au 31 décembre 2013 un fonds dédié : « Force Languedoc »

2.5 Participations non consolidées

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

Au 31 décembre 2013, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

Sociétés Montant
de
la
participation
Taux
de
détention
CALEN 5 000 K€ 100%
CALI 5 015 K€ 100%
SOFILARO 17 494 K€ 89,11%
VALCOMEDIA IMMOBILIER 2 129 K€ 50%
VALCOMEDIA SERVICE 30 K€ 30%
CMM 5 K€ 22,22%
SAFER LANGUEDOC ROUSSILLON 901 K€ 22,46%

2.6 Ecarts d'acquisition

Néant

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale du Languedoc est assurée par la direction des risques et du contrôle qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d'assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels.

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

3.1. Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion (partie gestion des risques)

Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu'il contrôle, un fonds d'investissement ou une personne physique.

L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d'un système sécurisé de règlement.

Exposition maximale au risque de crédit

L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable 13 531 28 120
et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)
Instruments dérivés de couverture 354 573 556 111
Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) 279 319 331 383
Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) 56 751 61 247
Prêts et créances sur la clientèle 16 305 367 16 703 973
Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance 771 757 688 063
Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) 17 781 298 18 368 897
Engagements de financement donnés (hors opérations internes) 1 522 031 1 499 348
Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) 442 415 495 936
Provisions - Engagements par signature -8 643 -7 027
Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) 1 955 803 1 988 257
Exposition maximale au risque de crédit 19 737 101 20 357 154

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) 0
Prêts et créances sur la clientèle 4 110 167 4 395 762

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques

Concentrations par agent économique de l'activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

31/12/2013
(en milliers d'euros) Encours bruts dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administrations centrales 0 0
Banques centrales 0 0
Etablissements de crédit 922 097 922 097
Institutions non établissements de 2 361 787 11 761 9 595 2 352 192
Grandes entreprises 2 419 898 144 447 135 413 70 694 2 213 791
Clientèle de détail 12 301 567 571 360 451 864 209 591 11 640 112
Total * Prêts et créances sur les
établissements de crédit et sur 18 005 349 727 568 596 872 280 285 17 128 192
la clientèle

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 19 441 milliers d'euros

31/12/2012
(en milliers d'euros) Encours bruts dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administrations centrales 5 624 5 624
Banques centrales 0 0
Etablissements de crédit 1 149 977 1 149 977
Institutions non établissements de 2 358 696 9 442 7 775 2 350 921
Grandes entreprises 2 545 415 158 528 136 896 75 827 2 332 692
Clientèle de détail 12 630 173 519 642 419 101 196 336 12 014 736
Total * Prêts et créances sur les
établissements de crédit et sur
la clientèle
18 689 885 687 612 563 772 272 163 17 853 950

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 41 159 milliers d'euros

Prêts et créances à la juste valeur par le biais du compte de résultat sur option

31/12/2013
Montant cumulé
(en milliers d'euros) Valeur
comptable
des variations de
juste valeur
résultant des
variations du
risque de crédit *
Administrations centrales
Banques centrales
Etablissements de crédit 0 -7054
Institutions non établissements de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
Total Prêts et créances à la juste valeur 0 7054
Valeurs comptables des dérivés de crédit et assimilés limitant
l'exposition au risque

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Engagements de financement en faveur de la clientèle
Administrations centrales
Etablissements de crédit
Institutions non établissements de crédit 246 070 200 254
Grandes entreprises 361 891 278 025
Clientèle de détail 914 070 1 021 069
Total Engagements de financement 1 522 031 1 499 348
Engagements de garantie en faveur de la clientèle
Administrations centrales 280
Etablissements de crédit 623 230 623 230
Institutions non établissements de crédit 65 665 62 058
Grandes entreprises 277 818 362 097
Clientèle de détail 105 279 86 017
Total Engagements de garantie 1 071 992 1 133 682

Dettes envers la clientèle par agent économique

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Administrations centrales 4
Etablissements de crédits
Institutions non établissements de crédit 27 179 40 297
Grandes entreprises 1 907 019 1 763 193
Clientèle de détail 3 676 138 3 624 781
Total Dettes envers la clientèle 5 610 336 5 428 275

Concentrations par zone géographique de l'activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

31/12/2013
(en milliers d'euros) Encours bruts dont encours bruts
dépréciés sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
France (y compris DOM-TOM) 17 875 794 716 429 589 687 280 285 17 005 822
Autres pays de l'UE 74 557 9 721 6 106 68 451
Autres pays d'Europe 9 292 309 215 9 077
Amérique du Nord 10 419 303 239 10 180
Amériques Centrale et du Sud 5 167 111 111 5 056
Afrique et Moyen Orient 17 992 14 12 17 980
Asie et Océanie (hors Japon) 11 836 681 502 11 334
Japon 292 0 0 292
Organismes supranationaux 0
Total * Prêts et créances sur les
établissements de crédit et sur la
clientèle
18 005 349 727 568 596 872 280 285 17 128 192

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 19 441 milliers d'euros

31/12/2012
(en milliers d'euros) Encours bruts dont encours bruts
dépréciés sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
France (y compris DOM-TOM) 18 531 252 662 258 543 211 272 163 17 715 878
Autres pays de l'UE 99 128 24 474 19 882 79 246
Autres pays d'Europe 10 681 55 32 10 649
Amérique du Nord 10 477 285 215 10 262
Amériques Centrale et du Sud 5 660 109 111 5 549
Afrique et Moyen Orient 20 054 11 11 20 043
Asie et Océanie (hors Japon) 12 326 420 310 12 016
Japon 307 307
Organismes supranationaux 0
Total * Prêts et créances sur les
établissements de crédit et sur la
clientèle
18 689 885 687 612 563 772 272 163 17 853 950

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 41 159 milliers d'euros

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Engagements de financement en faveur de la clientèle
France (y compris DOM-TOM) 1 516 894 1 494 445
Autres pays de l'UE 3 127 3 444
Autres pays d'Europe 595 599
Amérique du Nord 239 463
Amériques Centrale et du Sud 52 34
Afrique et Moyen Orient 241 263
Asie et Océanie (hors Japon) 4 95
Japon 879 5
Total Engagements de financement 1 522 031 1 499 348
Engagements de garantie en faveur de la clientèle
France (y compris DOM-TOM) 445 081 506 350
Autres pays de l'UE 1 935 1 992
Autres pays d'Europe 1 713 2 059
Amérique du Nord 0 0
Amériques Centrale et du Sud 0 0
Afrique et Moyen Orient 24 24
Asie et Océanie (hors Japon) 9 27
Japon 0 0
448 762 510 452

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

Dettes envers la clientèle par zone géographique

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
France (y compris DOM-TOM) 5 551 585 5 362 188
Autres pays de l'UE 35 533 38 507
Autres pays d'Europe 8 186 8 870
Amérique du Nord 5 882 6 658
Amériques Centrale et du Sud 1 222 1 474
Afrique et Moyen Orient 4 816 7 213
Asie et Océanie (hors Japon) 184 3 188
Japon 2 928 177
Organismes supra-nationaux
Total Dettes envers la clientèle 5 610 336 5 428 275

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

31/12/2013
Ventilation par ancienneté 31/12/2013
d'impayé des encours en
(en milliers d'euros) 90 jours 180jours
> 90 jours
1an
> 180 jours
> 1an des actifs financiers
Valeur comptable
en souffrance
Valeur nette comptable
des actifs dépréciés
individuellement
Dépréciations d'actifs collectivement testés
individuellement et
financiers
Instruments de capitaux propres 706 112 37 465
Instruments de dette 0 0 0 0 0 0 0
Administrations centrales 0
Banques centrales 0
Etablissements de crédit 0
Institutions non établissements de crédit 0
Grandes entreprises 0
Clientèle de détail 0
Prêts et avances 554 331 5 296 2 0 559 629 130 696 877 157
Administrations centrales -1 -1
Banques centrales 0
Etablissements de crédit 0
Institutions non établissements de crédit 156 185 156 185 2 166 9 595
Grandes entreprises 150 673 859 2 151 534 9 034 206 107
Clientèle de détail 247 474 4 437 251 911 119 496 661 455
Total Actifs financiers en souffrance ou
dépréciés individuellement
554 331 5 296 2 0 559 629 836 808 914 622

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

31/12/2012 31/12/2012
Ventilation par ancienneté
d'impayé des encours en
(en milliers d'euros) 90 jours 180jours
> 90 jours
1an
> 180 jours
> 1an des actifs financiers
Valeur comptable
en souffrance
Valeur nette comptable
des actifs dépréciés
individuellement
Dépréciations d'actifs
collectivement testés
individuellement et
financiers
Instruments de capitaux propres 707 350 36 019
Instruments de dette 0 0 0 0 0 0 0
Administrations centrales 0
Banques centrales 0
Etablissements de crédit 0
Institutions non établissements de crédit 0
Grandes entreprises 0
Clientèle de détail 0
Prêts et avances 667 948 3 401 3 406 0 674 755 123 840 835 935
Administrations centrales 3 3
Banques centrales 0
Etablissements de crédit 0
Institutions non établissements de crédit 286 562 2 926 289 488 1 667 7 775
Grandes entreprises 174 232 450 480 175 162 21 632 212 723
Clientèle de détail 207 151 2 951 210 102 100 541 615 437
Total Actifs financiers en souffrance ou 667 948 3 401 3 406 0 674 755 831 190 871 954
dépréciés individuellement

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion (partie risques de marchés)

Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

  • les taux d'intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêt ;

  • les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise ;

  • les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

31/12/2013 31/12/2012
Opérations sur Marchés
Organisés
Opérations de gré à gré Total en Total en
(en milliers d'euros) 1 an > 1 an
5
ans
> 5 ans 1 an > 1 an
5
ans
> 5 ans valeur de
marché
valeur de
marché
Instruments de taux d'intérêt : 0 0 0 15 158 94 715 244 700 354 573 556 111
. Futures
. FRA
. Swaps de taux d'intérêts
. Options de taux
. Caps-floors-collars
. Autres instruments conditionnels
15 158 94 715 244 700 354 573 556 111
Instruments de devises et or :
. Opérations fermes de change
. Options de change
0 0 0 0 0 0 0 0
Autres instruments :
. Dérivés sur actions & indices boursiers
. Dérivés sur métaux précieux
. Dérivés sur produits de base
. Dérivés de crédits
. Autres
0 0 0 0 0 0 0 0
Sous total 0 0 0 15 158 94 715 244 700 354 573 556 111
. Opérations de change à terme
Total Juste valeur des instruments
dérivés de couverture - Actif
0 0 0 15 158 94 715 244 700 354 573 556 111

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

31/12/2012
Opérations sur Marchés
Organisés
Opérations de gré à gré Total en
valeur de
Total en
valeur de
(en milliers d'euros) 1 an > 1 an
5
ans
> 5 ans 1 an > 1 an
5
ans
> 5 ans marché marché
Instruments de taux d'intérêt : 0 0 0 12 354 162 415 341 290 516 059 761 488
. Futures
. FRA
. Swaps de taux d'intérêts 12 354 162 415 341 290 516 059 761 488
. Options de taux
. Caps-floors-collars
. Autres instruments conditionnels
Instruments de devises et or : 0 0 0 0 0 0 0 0
. Opérations fermes de change
. Options de change
Autres instruments : 0 0 0 0 0 0 0 0
. Dérivés sur actions & indices boursiers
. Dérivés sur métaux précieux
. Dérivés sur produits de base
. Dérivés de crédits
. Autres
Sous total 0 0 0 12 354 162 415 341 290 516 059 761 488
. Opérations de change à terme
Total Juste valeur des instruments
dérivés de couverture - Passif 0 0 0 12 354 162 415 341 290 516 059 761 488

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

31/12/2012
Opérations sur Marchés
Organisés
Opérations de gré à gré Total en Total en
(en milliers d'euros) 1 an > 1 an
5
ans
> 5 ans 1 an > 1 an
5
ans
> 5 ans valeur de
marché
valeur de
marché
Instruments de taux d'intérêt : 0 0 0 249 439 12 493 13 181 20 248
. Futures
. FRA
. Swaps de taux d'intérêts 249 428 12 038 12 715 19 590
. Options de taux
. Caps-floors-collars 11 455 466 658
. Autres instruments conditionnels
Instruments de devises et or : 0 0 0 0 0 0 0 0
. Opérations fermes de change
. Options de change
Autres instruments : 0 0 0 12 0 0 12 0
. Dérivés sur actions & indices boursiers
. Dérivés sur métaux précieux
. Dérivés sur produits de base
. Dérivés de crédits
. Autres 12 12
Sous total 0 0 0 261 439 12 493 13 193 20 248
. Opérations de change à terme 338 338 355
Total Juste valeur des instruments
dérivés de transaction - Actif 0 0 0 599 439 12 493 13 531 20 603

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

31/12/2013 31/12/2012
Opérations sur Marchés
Organisés
Opérations de gré à gré Total en Total en
(en milliers d'euros) 1 an > 1 an
5
ans
> 5 ans 1 an > 1 an
5
ans
> 5 ans valeur de
marché
valeur de
marché
Instruments de taux d'intérêt : 0 0 0 299 721 14 682 15 702 24 138
. Futures 4
. FRA
. Swaps de taux d'intérêts 299 710 14 227 15 236 23 476
. Options de taux
. Caps-floors-collars 11 455 466 658
. Autres instruments conditionnels
Instruments de devises et or : 0 0 0 0 0 0 0 0
. Opérations fermes de change
. Options de change
Autres instruments : 0 0 0 243 0 0 243 0
. Dérivés sur actions & indices boursiers
. Dérivés sur métaux précieux
. Dérivés sur produits de base
. Dérivés de crédits
. Autres 243 243
Sous total 0 0 0 542 721 14 682 15 945 24 138
. Opérations de change à terme 338 355
Total Juste valeur des instruments
dérivés de transaction - Passif 0 0 0 542 721 14 682 16 283 24 493

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

31/12/2013 31/12/2012
Total encours Total encours
(en milliers d'euros) notionnel notionnel
Instruments de taux d'intérêt : 11 433 382 11 788 306
. Futures 5 2 684
. FRA
. Swaps de taux d'intérêts 11 402 433 11 749 802
. Options de taux 7 200 9 000
. Caps-floors-collars 23 744 26 820
. Autres instruments conditionnels
Instruments de devises et or : 0 2 300
. Opérations fermes de change
. Options de change 2 300
Autres instruments : 0 0
. Dérivés sur actions & indices boursiers
. Dérivés sur métaux précieux
. Dérivés sur produits de base
. Dérivés de crédits
. Autres
Sous total 11 433 382 11 790 606
. Opérations de change à terme 68 382 143 458
Total Notionnels 11 501 764 11 934 064

Risque de change

(cf. Rapport de gestion (partie risque de change)

Contribution des différentes devises au bilan consolidé

31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) Actif Passif Actif Passif
EUR 20 494 976 20 494 674 21 991 242 21 991 225
Autres devises de l'UE 1 1 14 914 14 955
USD 14 877 15 180 21 273 21 252
JPY 1 172 1 171 1 141 1 138
Autres devises 845 845 804 804
Total bilan 20 511 871 20 511 871 22 029 374 22 029 374

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission

31/12/2013 31/12/2012
Dettes Dettes Dettes Dettes
Emprunts subordonnées subordonnées Emprunts subordonnées subordonnées
(en milliers obligataires à durée à durée obligataires à durée à durée
d'euros) déterminée indéterminée déterminée indéterminée
EUR 0 0 0 0 10 133 0
Autres devises 0 0 0 0
de l'UE 0 0
USD 0 0 0 0 0 0
JPY 0 0 0 0 0 0
Autres devises 0 0 0 0 0 0
Total (1) 0 0 0 0 10 133 0

(1)Total en principal , hors dettes rattachées non ventilables)

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion (partie risque de liquidité et de financement)

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun ou de renouveler ses emprunts à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placement.

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

31/12/2013
(en milliers d'euros) 3 mois > 3 mois
à
1 an
> 1 an
à
5 ans
> 5 ans Indéterminé Total
Prêts et créances émis sur les
établissements de crédit (y compris
opérations internes au Crédit Agricole) 113 554 120 958 294 533 393 052 922 097
Prêts et créances émis sur la clientèle 1 410 184 1 396 862 5 054 832 9 221 374 17 083 252
Total 1 523 738 1 517 820 5 349 365 9 614 426 0 18 005 349
Dépréciations -877 157
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 17 128 192
31/12/2012
(en milliers d'euros) 3 mois > 3 mois
à
1 an
> 1 an
à
5 ans
> 5 ans Indéterminé Total
Prêts et créances émis sur les
établissements de crédit (y compris
opérations internes au Crédit Agricole) 112 272 313 578 410 817 313 310 1 149 977
Prêts et créances émis sur la clientèle 1 937 484 1 517 005 5 105 557 8 979 862 17 539 908
Total 2 049 756 1 830 583 5 516 374 9 293 172 0 18 689 885
Dépréciations -835 935
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 17 853 950

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

31/12/2013
(en milliers d'euros) 3 mois > 3 mois
à
1 an
> 1 an
à
5 ans
> 5 ans Indéterminé Total
Dettes envers les établissements de crédit
(y compris
opérations
internes
au
Crédit
2 324 008 2 874 301 3 084 529 2 637 438 10 920 276
Agricole)
Dettes envers la clientèle 3 460 423 635 518 1 359 775 154 620 5 610 336
Total Dettes envers les établissements
de crédit et la clientèle 5 784 431 3 509 819 4 444 304 2 792 058 0 16 530 612
31/12/2012
(en milliers d'euros) 3 mois > 3 mois
à
1 an
> 1 an
à
5 ans
> 5 ans Indéterminé Total
Dettes envers les établissements de crédit
(y compris
opérations
internes
au
Crédit
3 608 650 2 472 791 2 918 227 2 947 263 11 946 930
Agricole)
Dettes envers la clientèle 2 913 480 69 647 2 279 473 165 675 5 428 275
Total Dettes envers les établissements
de crédit et la clientèle 6 522 130 2 542 438 5 197 700 3 112 938 0 17 375 205

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

31/12/2013
(en milliers d'euros) 3 mois > 3 mois
à
1 an
> 1 an
à
5 ans
> 5 ans Indéterminé Total
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse 0
Titres du marché interbancaire 0
Titres de créances négociables : 1 1
Emprunts obligataires 0
Autres dettes représentées par un titre 0
Total Dettes représentées par un titre 1 0 0 0 0 1
Dettes subordonnées
Dettes subordonnées à durée déterminée 0
Dettes subordonnées à durée indéterminée 0
Dépôt de garantie à caractère mutuel 5 5
Titres et emprunts participatifs 0
Total Dettes subordonnées 5 0 0 0 0 5
31/12/2012
(en milliers d'euros) 3 mois > 3 mois
à
1 an
> 1 an
à
5 ans
> 5 ans Indéterminé Total
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse 0
Titres du marché interbancaire 0
Titres de créances négociables : 2 5 000 5 002
Emprunts obligataires 0
Autres dettes représentées par un titre 0
Total Dettes représentées par un titre 2 5 000 0 0 0 5 002
Dettes subordonnées
Dettes subordonnées à durée déterminée 5 128 5 000 10 128
Dettes subordonnées à durée indéterminée 0
Dépôt de garantie à caractère mutuel 5 5
Titres et emprunts participatifs 0
Total Dettes subordonnées 5 5 128 0 0 5 000 10 133

Garanties financières en risque données par maturité attendue

Les montants présentés correspondent au montant attendu d'appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l'objet de provision ou qui sont sous surveillance.

31/12/2013
(en milliers d'euros) 3 mois > 3 mois
> 1 an
> 5 ans
Total
Indéterminé
à
1 an
à
5 ans
Garanties financières
données
NEANT
31/12/2012
> 3 mois
> 1 an
3 mois
> 5 ans
Indéterminé Total
(en milliers d'euros) à
1 an
à
5 ans
Garanties financières
données NEANT

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion (partie risque de taux d'intérêt))

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d'une relation de couverture sont désignés en fonction de l'objectif poursuivi

  • de couverture de valeur,
  • de couverture de résultats futurs,
  • de couverture d'un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l'objet d'une documentation formelle décrivant la stratégie, l'instrument couvert et l'instrument de couverture ainsi que la méthodologie d'appréciation de l'efficacité.

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

Couverture d'un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devises étrangères.

Instruments dérivés de couverture

31/12/2013 31/12/2012
Valeur marché Montant Valeur marché Montant
(en milliers d'euros) positive négative Notionnel positive négative Notionnel
Couverture de juste valeur 354 477 508 083 10 853 245 555 023 750 793 11 179 093
Taux d'intérêt 354 477 508 083 10 853 245 555 023 750 793 11 179 093
Capitaux propres
Change
Crédit
Matières premières
Autres
Couverture de flux de trésorerie 96 7 976 100 000 1 088 10 695 110 000
Taux d'intérêt 96 7 976 100 000 1 088 10 695 110 000
Capitaux propres
Change
Crédit
Matières premières
Autres
Couverture d'investissements nets dans
une activité à l'étranger
Total Instruments dérivés de couverture 354 573 516 059 10 953 245 556 111 761 488 11 289 093

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion (partie risques opérationnels))

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d'un processus interne défaillant ou d'un système inadéquat, d'une erreur humaine ou d'un événement externe qui n'est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

L'amendement de la norme IAS 1 adopté par l'Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L'objectif de l'amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l'émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l'entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d'obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse régionale est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

La gestion des fonds propres de la Caisse régionale est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

L'arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse régionale a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

Toutefois, le régulateur a maintenu jusqu'au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux plancher (l'exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80 % de l'exigence Bâle 1). En 2012, le niveau plancher a été supprimé cependant l'information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire.

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

  • les fonds propres durs (Tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,
  • les fonds propres complémentaires (Tier 2), limités à 100 % du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,
  • les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (Tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

Les déductions relatives notamment aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent désormais directement sur les montants du Tier 1 et du Tier 2, conformément à la réglementation.

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :
(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Fonds propres de base (Tier 1) 2 606 276 2 451 510
Fonds propres complémentaires (Tier 2) 34 915 41 406
Fonds propres surcomplémentaires (Tier 3) -585 017 -602 777
Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d'assurance 0 0
Total des fonds propres prudentiels 2 056 174 1 890 139

En application de la réglementation, la Caisse régionale doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité de 8 %. En 2013 comme en 2012, la Caisse Régionale a répondu aux exigences réglementaires.

4. Notes relatives au compte de résultat

4.1. Produits et charges d'intérêts

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Sur opérations avec les établissements de crédit 3 736 4 815
Sur opérations internes au Crédit Agricole 46 380 53 753
Sur opérations avec la clientèle 638 074 687 588
Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la
vente 6 351 1 856
Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à
l'échéance 17 732 17 059
Intérêts courus et échus des instruments de couverture 139 835 190 619
Sur opérations de location-financement
Autres intérêts et produits assimilés
Produits d'intérêts (1) (2) 852 108 955 690
Sur opérations avec les établissements de crédit -3 405 -4 136
Sur opérations internes au Crédit Agricole -226 935 -278 052
Sur opérations avec la clientèle -97 363 -93 139
Sur dettes représentées par un titre -49 -808
Sur dettes subordonnées -178 -485
Intérêts courus et échus des instruments de couverture -185 115 -214 191
Sur opérations de location-financement
Autres intérêts et charges assimilées -36 -32
Charges d'intérêts -513 081 -590 843

(1) dont 31 376 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2013 contre 32 746 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

(2) dont 1 675 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2013 contre 1 849 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

4.2. Commissions nettes

31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) Produits Charges Net Produits Charges Net
Sur opérations avec les établissements de crédit 301 -122 179 465 -33 432
Sur opérations internes au Crédit Agricole 27 201 -18 857 8 344 29 037 -18 470 10 567
Sur opérations avec la clientèle 80 443 -2 063 78 380 71 175 -2 850 68 325
Sur opérations sur titres -38 -38 -57 -57
Sur opérations de change 181 181 184 184
Sur opérations sur instruments dérivés et autres
opérations de hors bilan
482 -66 416 502 502
Sur moyens de paiement et autres prestations de
services bancaires et financiers 178 400 -15 792 162 608 182 291 -16 713 165 578
Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 4 215 -64 4 151 4 503 -107 4 396
Produits nets des commissions 291 223 -37 002 254 221 288 157 -38 230 249 927

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Dividendes reçus
Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste
valeur par résultat par nature 265 -1473
Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste
valeur par résultat par option 31 35
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés
(hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à
l'étranger) 606 657
Résultat de la comptabilité de couverture
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur
par résultat
902 -781

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

(en milliers d'euros) Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur 8 518 -8 518 0
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 3 463 -5 055 -1 592
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de
couvertures)
5 055 -3 463 1 592
Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace
Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un 1 897 119 -1 897 119 0
portefeuille d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts 928 313 -968 806 -40 493
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 968 806 -928 313 40 493
Couvertures
de
l'exposition
des
flux
de
trésorerie
d'un
portefeuille
0 0 0
d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace
Total Résultat de la comptabilité de couverture 1 905 637 -1 905 637 0
31/12/2012
(en milliers d'euros) Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur 8 690 -8 690 0
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 5 055 -3 635 1 420
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de
couvertures)
3 635 -5 055 -1 420
Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace
Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace (1)
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un 1 859 573 -1 859 573 0
portefeuille d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts 982 532 -877 041 105 491
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 877 041 -982 532 -105 491
de
l'exposition
des
flux
de
trésorerie
d'un
portefeuille
Couvertures
0 0 0
d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace
Total Résultat de la comptabilité de couverture 1 868 263 -1 868 263 0

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Dividendes reçus 2 971 2 754
Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers
disponibles à la vente * 14 511 28 360
Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux
propres)(1)
-1 447 -31 587
Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers
détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 16 035 -473

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

(1) dont 1 319 K€ de dépréciation durable sur les titres SACAM International

4.5. Produits et charges nets des autres activités

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation
Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats
d'assurance
Autres produits nets de l'activité d'assurance
Variation des provisions techniques des contrats d'assurance
Produits nets des immeubles de placement -518 -524
Autres produits (charges) nets 984 194
Produits (charges) des autres activités 466 -330

4.6. Charges générales d'exploitation

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Charges de personnel 180 260 176 386
Impôts et taxes 15 486 16 722
Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation 88 506 86 159
Charges générales d'exploitation 284 252 279 267

Honoraires des commissaires aux comptes

Le montant des charges générales d'exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse régionale.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2013 est donnée ci-dessous :

2013 2012
Ernst & IFEC Total Total
(en milliers d'euros hors taxe) Young
Commissaires
aux
comptes,
certification,
examen
des
comptes individuels et consolidés
Autres
diligences
et
prestations
directement
liées
à la
mission du Commissariat aux comptes
128 92 220 220
Total Honoraires des commissaires aux comptes 128 92 220 220

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Dotations aux amortissements -8 156 -9 024
- immobilisations corporelles -8 121 -8 985
- immobilisations incorporelles -35 -39
Dotations aux dépréciations -271 -1
- immobilisations corporelles -1 -1
- immobilisations incorporelles -270 0
Dotations aux amortissements et aux
dépréciations des immobilisations -8 427 -9 025
incorporelles et corporelles

4.8. Coût du risque

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Dotations aux provisions et aux dépréciations -206 356 -236 755
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe
Prêts et créances -194 880 -221 191
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
Autres actifs
Engagements par signature -3 250 -2 249
Risques et charges -8 226 -13 315
Reprises de provisions et de dépréciations 134 845 151 589
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe
Prêts et créances 126 453 138 903
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
Autres actifs 6
Engagements par signature 1 244 912
Risques et charges 7 142 11 774
Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -71 511 -85 166
Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers
disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -934 -1 029
Récupérations sur prêts et créances amortis 2 384 3 175
Décotes sur crédits restructurés -79 -110
Pertes sur engagements par signature
Autres pertes
Coût du risque -70 140 -83 130

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Immobilisations corporelles et incorporelles
d'exploitation 567 442
Plus-values de cession 574 543
Moins-values de cession -7 -101
Titres de capitaux propres consolidés 0 0
Plus-values de cession
Moins-values de cession
Produits (charges) nets sur opérations de
regroupement
Gains ou pertes nets sur autres actifs 567 442

4.10. Impôts

Charge d'impôt :

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Charge d'impôt courant -94 336 -92 658
Charge d'impôt différé 4 043 2 576
Charge d'impôt de la période -90 293 -90 082

Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté

Au 31 décembre 2013

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
Résultat
avant
impôt,
dépréciations
d'écarts
d'acquisitions,
activités
abandonnées
et
résultats
des sociétés mises en équivalence
248 399 38,00% 94 392
Effet des différences permanentes
Effet des différences de taux d'imposition des entités
-1 658
étrangères
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des
0
reports déficitaires et des différences temporaires
Effet de l'imposition à taux réduit
2
-33
Effet des autres éléments -2 410
Taux et charge effectifs d'impôt 36,35% 90 293

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2013.

Au 31 décembre 2012

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
Résultat
avant
impôt,
dépréciations
d'écarts
d'acquisitions,
activités
abandonnées
et
résultats
des sociétés mises en équivalence
242 210 36,10% 87 438
Effet des différences permanentes
Effet des différences de taux d'imposition des entités
6 217
étrangères
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des
0
reports déficitaires et des différences temporaires
Effet de l'imposition à taux réduit
Effet des autres éléments
-465
-33
-3 075
Taux et charge effectifs d'impôt 37,19% 90 082

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période,

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en
résultat
Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0
Ecart de réévaluation de la période
Transferts en résultat
Autres reclassifications
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente -17 388 19 035
Ecart de réévaluation de la période -2 876 18 831
Transfert en résultat -14 512 204
Autres reclassifications
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 1 730 -1 494
Ecart de réévaluation de la période 1 730 -1 494
Transferts en résultat
Autres reclassifications
Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés 0 0
Ecart de réévaluation de la période
Transferts en résultat
Autres reclassifications
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
des entités mises en équivalence
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
hors entités mises en équivalence 5 150 -5 488
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
des entités mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables
ultérieurement en résultat -10 508 12 053
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en
résultat
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 162 -4 142
Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non
recyclables des entités mises en équivalence
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non
recyclables hors entités mises en équivalence
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non
recyclables des entités mises en équivalence -56 1 426
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non
recyclables en résultat 106 -2 716
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -10 402 9 338
Dont part Groupe -10402 9337
Dont participations ne donnant pas le contrôle

Détail des effets d'impôt relatifs aux gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

31/12/2012 Variation 31/12/2013
Brut Impôt Net
d'impôt
Net dont
part
Brut Impôt Net
d'impôt
Net dont
part
Brut Impôt Net
d'impôt
Net dont
part
(en milliers d'euros) Groupe Groupe Groupe
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat
Gains et pertes sur
écarts de conversion 2 2 2 0 2 0 0
Gains et pertes sur
actifs disponibles à la
vente 19 034 -6 002 13 032 36 372 -11 748 24 624 -17 338 5 746 -11 592
Gains et pertes sur
instruments dérivés de
couverture -1 494 514 -980 -3 224 1 110 -2 114 1 730 -596 1 134
Gains et pertes sur
actifs non courants
destinés à être cédés 0 0 0
Gains et pertes nets
comptabilisés
directement
en
capitaux
propres
recyclables,
hors
entités
mises
en
équivalence 17 542 -5 488 12 054 0 33 150 -10 638 22 512 0 -15 608 5 150 -10 458 0
Gains et pertes nets
comptabilisés
directement
en
capitaux
propres
recyclables des entités
mises en équivalence 0 0 0
Gains et pertes nets
comptabilisés
directement
en
capitaux propres et
recyclables
ultérieurement
en
résultat 17 542 -5 488 12 054 0 33 150 -10 638 22 512 0 -15 608 5 150 -10 458 0
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat
Gains
et
pertes
actuariels
sur
avantages post emploi -4 142 -4 142 -4 304 56 -4 248 162 -56 106
Gains et pertes sur
actifs non courants
destinés à être cédés 0 0 0
Gains et pertes nets
comptabilisés
directement
en
capitaux propres non
recyclables,
hors
entités
mises
en
équivalence -4 142 0 -4 142 0 -4 304 56 -4 248 0 162 -56 106 0
Gains et pertes nets
comptabilisés
directement
en
capitaux propres non
recyclables des entités
mises en équivalence 0 0 0
Gains et pertes nets
comptabilisés
directement
en
capitaux propres et
non
recyclables
en
résultat -4 142 0 -4 142 0 -4 304 56 -4 248 0 162 -56 106 0
Gains
et
pertes
comptabilisés
directement
en
capitaux propres 13 400 -5 488 7 912 0 28 846 -10 582 18 264 0 -15 446 5 094 -10 352 0

5. Informations sectorielles

Définition des secteurs opérationnels

5.1. Information par secteur opérationnel

L'information financière fournie dans les reportings internes de la Caisse régionale concerne l'activité bancaire dans son intégralité.

5.2. Information sectorielle par zone géographique

L'analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d'enregistrement comptable des activités.

La Caisse régionale du Languedoc enregistre comptablement ses activités en France.

6. Notes relatives au bilan

6.1. Caisse, banques centrales

31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) Actif Passif Actif Passif
Caisse 76 723 87 725
Banques centrales 26 561 24 656
Valeur au bilan 103 284 0 112 381 0

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 13 531 21 066
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 7 054
Valeur au bilan 13 531 28 120
Dont Titres prêtés

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Titres reçus en pension livrée
Titres détenus à des fins de transaction 0 463
- Effets publics et valeurs assimilées
- Obligations et autres titres à revenu fixe 0 463
- Actions et autres titres à revenu variable 0 0
Instruments dérivés 13 531 20 603
Valeur au bilan 13 531 21 066

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que la Caisse régionale est autorisée à redonner en garantie.

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Créances sur la clientèle 0 7 054
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte
Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0
- Effets publics et valeurs assimilées
- Obligations et autres titres à revenu fixe
- Actions et autres titres à revenu variable
Valeur au bilan 0 7 054

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 16 283 24 493
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Valeur au bilan 16 283 24 493

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Titres vendus à découvert
Titres donnés en pension livrée
Dettes représentées par un titre
Dettes envers la clientèle
Dettes envers les établissements de crédit
Instruments dérivés 16 283 24 493
Valeur au bilan 16 283 24 493
31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) Juste valeur au
bilan
Différence
entre valeur
Juste valeur au
comptable et
bilan
montant dû à
l'échéance
Différence
entre valeur
comptable et
montant dû à
l'échéance
Dépôts d'établissements de crédit
Autres dépôts
Titres de dette
Passifs subordonnés
Autres passifs financiers
non concerné non concerné
Total Passifs financiers à la juste
valeur
0 0 0 0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d'intérêt

6.3. Instruments dérivés de couverture

L'information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêt et de change.

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

31/12/2013 31/12/2012
(en milliers d'euros) Valeur
comptable
Gains
comptabilisés
directement en
capitaux
propres
Pertes
comptabilisées
directement en
capitaux
propres
Valeur
comptable
Gains
comptabilisés
directement en
capitaux
propres
Pertes
comptabilisées
directement en
capitaux propres
Effets publics et valeurs assimilées 117 222 16 963 119 951 19 866
Obligations et autres titres à revenu fixe 162 097 54 165 -1 130 211 432 65 929 -1 335
Actions et autres titres à revenu
variable
5 451 915 -7 15 346 3 426 -7
Titres de participation non consolidés 795 357 12 844 -1 433 780 347 12 554 -729
Total des titres disponibles à la
vente
1 080 127 84 887 -2 570 1 127 076 101 775 -2 071
Créances disponibles à la vente
Total des créances disponibles à la
vente
0 0 0 0 0 0
Valeur au bilan des actifs financiers
disponibles à la vente (1)
1 080 127 84 887 -2 570 1 127 076 101 775 -2 071
Impôts -25 336 391 -31 150 463
et
pertes
comptabilisés
Gains
directement en capitaux propres sur
financiers
disponibles
à la
actifs
vente (net d'impôts)
59 551 -2 179 70 625 -1 608

(1) dont 37 465 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31/12/2013 contre (36 021) millers d'euros au 31/12/2012

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

Prêts et créances sur les établissements de crédit
(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Etablissements de crédit
Comptes et prêts 50 608 60 391
dont comptes ordinaires débiteurs sains 40 158 40 161
dont comptes et prêts au jour le jour sains
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés 697 856
Titres non cotés sur un marché actif
Autres prêts et créances
Valeur brute 51 305 61 247
Dépréciations
Valeur nette des prêts et créances auprès des
établissements de crédit 51 305 61 247
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires 9 602 930
Comptes et avances à terme 816 774 1 043 386
Prêts subordonnés 44 416 44 414
Titres non cotés sur un marché actif
Valeur brute 870 792 1 088 730
Dépréciations
Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit
Agricole 870 792 1 088 730
Valeur au bilan 922 097 1 149 977

Prêts et créances sur la clientèle

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Opérations avec la clientèle
Créances commerciales 38 634 51 056
Autres concours à la clientèle 16 771 209 17 298 907
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés 22 250 22 250
Titres non cotés sur un marché actif 3 868 3 868
Créances nées d'opérations d'assurance directe
Créances nées d'opérations de réassurance
Avances en comptes courants d'associés 56 576 55 534
Comptes ordinaires débiteurs 190 715 108 293
Valeur brute 17 083 252 17 539 908
Dépréciations -877 157 -835 935
Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 16 206 095 16 703 973
Opérations de location financement
Location-financement immobilier
Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées
Valeur brute 0 0
Dépréciations
Valeur nette des opérations de location financement 0 0
Valeur au bilan 16 206 095 16 703 973

6.6. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptablisés avec implication continue

Néant

Actifs transférés non décomptabilisés intégralement

Néant

Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement

Néant

6.7. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

(en milliers d'euros) 31/12/2012 Variation de
périmètre
Dotations Reprises et
utilisations
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2013
Créances sur les établissements de
crédit 0
Créances sur la clientèle -835 935 -222 709 181 488 -1 -877 157
dont dépréciations collectives -99 641 -1 215 7 357 -93 499
dont dépréciations pour risques sectoriels -172 522 -14 627 364 -186 785
Opérations de location financement 0
Titres détenus jusqu'à l'échéance 0
Actifs disponibles à la vente -36 019 -1 446 0 -37 465
Autres actifs financiers -39 6 -33
Total Dépréciations des actifs financiers -871 993 0 -224 155 181 494 -1 0 -914 655
(en milliers d'euros) 31/12/2011 Variation de
périmètre
Dotations Reprises et
utilisations
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2012
Créances sur les établissements de
crédit
0
Créances sur la clientèle -791 756 -248 162 203 981 2 -835 935
dont dépréciations collectives -131 558 31 917 -99 641
dont dépréciations pour risques sectoriels -133 687 -52 563 13 728 -172 522
Opérations de location financement 0
Titres détenus jusqu'à l'échéance 0
Actifs disponibles à la vente (1) -4 436 -31 587 4 -36 019
Autres actifs financiers -39 -39
Total Dépréciations des actifs financiers -796 231 0 -279 749 203 981 6 0 -871 993

(1) dont dépréciation de 17 841k€ des titres détenus dans la SAS Rue la Boétie suite à la modification de la méthode de valorisation comptable de ces titres

6.8. Exposition au risque souverain et non souverain sur les pays européens sous surveillance

Dettes souveraines Expositions nettes

La caisse régionale n'a pas de créances envers la Grèce, L'Irlande, le Portugal, L'Italie, L'Espagne, Chypre et la Hongrie.

Dettes souveraines brutes de couverture activités banque et assurance– Maturité

La caisse régionale n'a pas de créances envers la Grèce, L'Irlande, le Portugal, L'Italie, L'Espagne, Chypre et la Hongrie.

6.9. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Etablissements de crédit
Comptes et emprunts 2 142 927
dont comptes ordinaires créditeurs 4 3
dont comptes et emprunts au jour le jour
Valeurs données en pension
Titres donnés en pension livrée
Total 2 142 927
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires créditeurs 147 348 245 652
Comptes et avances à terme 10 770 786 11 700 351
Total 10 918 134 11 946 003
Valeur au bilan 10 920 276 11 946 930

Dettes envers les établissements de crédit

Dettes envers la clientèle

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Comptes ordinaires créditeurs 3 090 718 2 753 364
Comptes d'épargne à régime spécial 46 850 46 877
Autres dettes envers la clientèle 2 472 768 2 628 034
Titres donnés en pension livrée
Dettes nées d'opérations d'assurance directe
Dettes nées d'opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des
cessionnaires et rétrocessionnaires en
représentation d'engagements techniques
Valeur au bilan 5 610 336 5 428 275

6.10. Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Effets publics et valeurs assimilées 518 706 430 041
Obligations et autres titres à revenu fixe 253 051 258 022
Total 771 757 688 063
Dépréciations
Valeur au bilan 771 757 688 063

6.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse
Titres du marché interbancaire
Titres de créances négociables : 1 5 002
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
Valeur au bilan 1 5 002
Dettes subordonnées
Dettes subordonnées à durée déterminée 10 128
Dettes subordonnées à durée indéterminée
Dépôt de garantie à caractère mutuel 5 5
Titres et emprunts participatifs
Valeur au bilan 5 10 133

ÉMISSIONS DE DETTES SUBORDONNÉES

L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse régionale.

La Caisse Régionale n'a pas émis de dettes subordonnées au cours de l'exercice 2013.

6.12. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

Compensation – Actifs financiers

31/12/2013 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords
similaires
Montants bruts des Montants bruts des
passifs
Montants net des Autres montants compensables sous
conditions
Montant net
Nature des
opérations
actifs comptabilisés
avant tout effet de
compensation
effectivement
compensés
comptablement
actifs financiers
présentés dans les
états de synthèse
Montants bruts des
passifs financiers
relevant de
convention cadre de
compensation
Montants des autres
instruments
financiers reçus en
garantie, dont dépôt
de garantie
après l'ensemble
des effets de
compensation
(en milliers d'euros) (a) (b) (c)=(a)-(b) (d) (e)=(c)-(d)
Dérivés 368 104 368 104 355 278 12 826
Prises en pension
de titres
0 0
Prêts de titres 0 0
Autres instruments
financiers
0 0
Total des actifs
financiers soumis à
compensation
368 104 0 368 104 355 278 0 12 826
31/12/2012 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords
similaires
Montants bruts des Autres montants compensables sous
conditions
Nature des
opérations
Montants bruts des
actifs comptabilisés
avant tout effet de
compensation
passifs
effectivement
compensés
comptablement
Montants net des
actifs financiers
présentés dans les
états de synthèse
Montants bruts des
passifs financiers
relevant de
convention cadre de
compensation
Montants des autres
instruments
financiers reçus en
garantie, dont dépôt
de garantie
Montant net
après l'ensemble
des effets de
compensation
(en milliers d'euros) (a) (b) (c)=(a)-(b) (d) (e)=(c)-(d)
Dérivés 576 714 576 714 576 714 0
Prises en pension
de titres
0 0
Prêts de titres 0 0
Autres instruments
financiers
0 0
Total des actifs
financiers soumis à
compensation
576 714 0 576 714 576 714 0 0

Compensation – Passifs financiers

Autres montants compensables
sous conditions
Montants
bruts des
Montants net
Montants bruts
des passifs
passifs
des actifs
Montants des
Nature des
comptabilisé
financiers
Montants bruts
effectivement
autres
opérations
s avant tout
présentés
des actifs
compensés
instruments
effet de
dans les états
financiers
comptablement
financiers
compensatio
de synthèse
relevant de
donnés en
n
convention
garantie, dont
cadre de
dépôt de
compensation
garantie
(en milliers
(d)
(a)
(b)
(c)=(a)-(b)
d'euros)
Dérivés
532 342
532 342
355 278
76 176
Mises en
pension de titres
0
Emprunts de
titres
0
Autres
instruments
financiers
0
31/12/2013 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation
et autres accords similaires
Montant net
après l'ensemble
des effets de
compensation
(e)=(c)-(d)
100 888
0
0
0
Total des passifs
financiers
soumis à
compensation
532 342
0
532 342
355 278
76 176
100 888
Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation
et autres accords similaires
31/12/2012
Montants Autres montants compensables
sous conditions
Montants des
Montants bruts
autres
des actifs
instruments
financiers
financiers
relevant de
donnés en
convention
garantie, dont
cadre de
dépôt de
compensation
garantie
(d)
Nature des
opérations
bruts des
passifs
comptabilisé
s avant tout
effet de
compensatio
n
Montants bruts
des actifs
effectivement
compensés
comptablement
Montants net
des passifs
financiers
présentés
dans les états
de synthèse
Montant net
après l'ensemble
des effets de
compensation
(en milliers
d'euros)
(a) (b) (c)=(a)-(b) (e)=(c)-(d)
Dérivés 785 977 785 977 576 714
41 900
167 363
Mises en
pension de titres
0 0
Emprunts de
titres
0 0
Autres
instruments
financiers
0 0
Total des passifs
financiers
soumis à
compensation
785 977 0 785 977 576 714 41 900 167 363
6.13. Actifs et passifs d'impôts courants et différés
------------------------------------------------------- -- -- -- -- -- -- --
(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Impôts courants
Impôts différés
19 438
144 942
10 708
140 447
Total Actifs d'impôts courants et différés 164 380 151 155
Impôts courants
Impôts différés
Total Passifs d'impôts courants et différés 0 0

Le net des actifs et passifs d'impôts différés se décompose comme suit :

31/12/2013 31/12/2012
Impôts Impôts Impôts Impôts
différés différés différés différés
(en milliers d'euros) Actif Passif Actif Passif
Décalages temporaires comptables-fiscaux 148 557 0 144 007 0
Charges à payer non déductibles 2 580 3 330
Provisions pour risques et charges non
déductibles 114 352 111 947
Autres différences temporaires (1) 31 625 28 730
Impots différés / Réserves latentes -10 371 0 -11 018 0
Actifs disponibles à la vente -13 327 -14 877
Couvertures de Flux de Trésorerie 3 011 3 607
Gains et pertes / Ecarts actuariels -55 252
Impots différés / Résultat 6 757 7 459
Total Impôts différés 144 942 0 140 447 0

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

6.14. Comptes de régularisation actif, passif et divers

Comptes de régularisation et actifs divers

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Autres actifs 282 057 443 605
Comptes de stocks et emplois divers 220 220
Gestion collective des titres Livret développement durable
Débiteurs divers 280 844 442 925
Comptes de règlements 993 460
Capital souscrit non versé
Autres actifs d'assurance
Parts des réassureurs dans les provisions techniques
Comptes de régularisation 167 789 245 218
Comptes d'encaissement et de transfert 81 949 144 383
Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 2 6
Produits à recevoir 69 412 69 717
Charges constatées d'avance 546 363
Autres comptes de régularisation 15 880 30 749
Valeur au bilan 449 846 688 823

Comptes de régularisation et passifs divers

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Autres passifs (1) 136 734 329 438
Comptes de règlements
Créditeurs divers 130 041 327 245
Versement restant à effectuer sur titres 6 693 2 193
Autres passifs d'assurance
Autres
Comptes de régularisation 244 465 265 161
Comptes d'encaissement et de transfert (2) 10 142 17 223
Comptes d'ajustement et comptes d'écarts
Produits constatés d'avance 84 546 91 012
Charges à payer 131 021 134 698
Autres comptes de régularisation 18 756 22 228
Valeur au bilan 381 199 594 599

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net

6.15. Actifs et passifs liés aux actifs non courants destinés à être cédés

Néant

6.16. Immeubles de placement

(en milliers d'euros) 31/12/2012 Variations
de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/2013
Valeur brute 12 711 12 711
Amortissements et
dépréciations
-4 494 -518 -5 012
Valeur au bilan (1) 8 217 0 -518 0 0 0 7 699

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

(en milliers d'euros) 31/12/2011 Variations
de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/2012
Valeur brute 12 484 227 12 711
Amortissements et
dépréciations
-3 970 -524 -4 494
Valeur au bilan (1) 8 514 0 -297 0 0 0 8 217

La valeur des immeubles de placement est estimée "à dire d'expert".

La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d'expert », s'élève à 7 699 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 8 217 milliers d'euros au 31 décembre 2012

Juste valeur des immeubles de placement par modèle de valorisation

(en milliers d'euros) Valeur de
marché
estimée au
31/12/2013
Prix cotés sur des
marchés actifs
pour des
instruments
identiques : Niveau
1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Immeubles de placement non évalués à la
Juste valeur au bilan
Immeubles de placement 13 226 13 226
Total Immeubles de placement dont la
juste valeur est indiquée 13 226 0 13 226 0

6.17. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition)

(en milliers d'euros) 31/12/2012 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions,
regroupements
d'entreprises
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/2013
Immobilisations corporelles d'exploitation
Valeur brute 237 389 17 553 -11 231 243 711
Amortissements et
dépréciations (1)
-192 854 -8 121 2 014 -198 961
Valeur au bilan 44 535 0 9 432 -9 217 0 0 44 750
Immobilisations incorporelles
Valeur brute 77 165 14 77 179
Amortissements et
dépréciations -72 410 -305 -72 716
Valeur au bilan 4 755 0 -291 0 0 0 4 463

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

(en milliers d'euros) 31/12/2011 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions,
regroupements
d'entreprises
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/2012
Immobilisations corporelles d'exploitation
Valeur brute 232 686 12 994 -8 291 237 389
Amortissements et
dépréciations (1)
-185 093 -8 986 1 225 -192 854
Valeur au bilan 47 593 0 4 008 -7 066 0 0 44 535
Immobilisations incorporelles
Valeur brute 76 688 477 77 165
Amortissements et
dépréciations -72 371 -39 -72 410
Valeur au bilan 4 317 0 438 0 0 0 4 755

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

6.18. Provisions techniques des contrats d'assurance

Néant

6.19. Provisions

(en milliers d'euros) 31/12/2012 Variations
de
périmètre
Dotations Reprises
utilisées
Reprises non
utilisées
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2013
Risques sur les produits épargne
logement
7 531 4 803 -2 090 1 10 245
Risques d'exécution des engagements
par signature
7 027 3 250 -390 -1 244 8 643
Risques opérationnels
Engagements sociaux (retraites) et
35 902
3 572
449 -442 35 909
assimilés (1)
Litiges divers
33 816 2 933
8 331
-1 355 -2 857
-7 525
-455 3 193
33 267
Participations
Restructurations
0
0
Autres risques (2) 16 625 19 427 -3 635 -16 584 15 833
Total 104 473 0 39 193 -5 380 -30 742 1 -455 107 090

(1) dont 2 933 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

(2) dont 14 727 milliers d'euros au titre de la provision pour lissage des DAT à taux progressifs.

(en milliers d'euros) 31/12/2011 Variations
de
périmètre
Dotations Reprises
utilisées
Reprises non
utilisées
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2012
Risques sur les produits épargne
logement
11 400 2 225 -6 092 -2 7 531
Risques d'exécution des engagements
par signature
6 082 2 249 -393 -912 1 7 027
Risques opérationnels 36 129 812 -1 039 35 902
Engagements sociaux (retraites) et
assimilés (1)
2 480 433 -73 732 3 572
Litiges divers 31 739 14 127 -438 -11 612 33 816
Participations 0
Restructurations 0
Autres risques (2) 16 090 17 768 -910 -16 323 16 625
Total 103 920 0 37 614 -1 741 -36 051 -1 732 104 473

(1) dont 2 821 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

(2) dont 15 808 milliers d'euros au titre de la provision pour lissage des DAT à taux progressifs.

Provision épargne-logement :

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Plans d'épargne-logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 562 869 587 668
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 583 411 467 872
Ancienneté de plus de 10 ans 997 304 986 311
Total plans d'épargne-logement 2 143 584 2 041 851
Total comptes épargne-logement 330 081 297 539
Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 473 665 2 339 390

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2013 pour les données au 31 décembre 2013 et à fin novembre 2012 pour les données au 31 décembre 2012 et hors prime d'Etat ;

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Plans d'épargne-logement : 14 856 19 434
Comptes épargne-logement : 35 697 43 358
Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne
logement
50 553 62 792

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Plans d'épargne-logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 106 0
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 161 435
Ancienneté de plus de 10 ans 7 978 7 097
Total plans d'épargne-logement 10 245 7 532
Total comptes épargne-logement 0 0
Total Provision au titre des contrats épargne-logement 10 245 7 532

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

(en milliers d'euros) 31/12/2012 Dotations Reprises Autres
mouvements
31/12/2013
Plans d'épargne-logement : 7 532 4 803 2 090 10 245
Comptes épargne-logement : 0 0 0 0
Total Provision au titre des
contrats épargne-logement 7 532 4 803 2 090 0 10 245

L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

6.20. Capitaux propres

Composition du capital au 31 décembre 2013

La Caisse régionale du Languedoc est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.

Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du conseil d'administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.

Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de
titres au
01/01/2013
Nombre
de titres
émis
Nombre de
titres
remboursés
Nombre de
titres au
31/12/2013
% du
capital
% des
droits de
vote
Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 2 303 860 0 75 471 2 228 389 11,08 0,00
Dont part du Public 2 200 436 51 210 2 149 226 10,69
Dont part Crédit Agricole S.A.
Dont part Auto-détenue 103 424 24 261 79 163 0,39
Certificats Coopératifs d'associés (CCA)
Dont part du Public
5 105 397 0 0 5 105 397 25,39 0,00
Dont part Crédit Agricole S.A. 5 105 397 25,39
Parts sociales 12 774 184 0 0 12 774 184 63,53 100,00
Dont 105 Caisses Locales 12 774 043 12 774 043 63,53 97,52
Dont 28 Administrateurs de la CR 140 140 2,39
Dont Crédit Agricole S.A. 1 1 0,09
Total 20 183 441 0 75 471 20 107 970 100 100

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 201 834 410 €

Actions de préférences

Néant

Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de ... sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.

Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.

La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l'assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

Dividendes

Dividendes

Année de
rattachement du
Par CCI Par CCA Par Part
Sociale
dividende Montant Net Montant Net Montant Net
2010 2,53 2,53 0,33
2011 2,61 2,61 0,33
2012 2,46 2,46 0,28
Prévu 2013 2,34 2,34 0,24

Dividendes payés au cours de l'exercice :

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s'élèvent à 21 406 milliers d'euros en 2013.

Affectations du résultat et fixation du dividende 2013

L'affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2013 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d'administration à l'Assemblée générale de la Caisse régionale du Languedoc du 31 mars 2014.

Le texte de la résolution est le suivant :

L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2013, correspondant au résultat net social de 157 046 346,47 €, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.

Elle constate par ailleurs le report à nouveau créditeur au bilan du 31 décembre 2013 pour 20 474,62 €.

Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :

  • 3 065 804,16 € pour l'intérêt à payer aux porteurs de parts sociales, correspondant à un taux fixé à 2,40 %,
  • 5 214 430,26 € destinés au dividende à verser aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Investissement, représentant un dividende de 2,34 € net par titre,
  • 11 946 628,98 € représentant le dividende à verser au porteur de Certificats Coopératifs d'Associés, soit un dividende de 2,34 € net par titre.

Lors de la mise en paiement des dividendes/intérêts, si la Caisse Régionale détient certaines de ses actions, le bénéfice correspondant aux dividendes non versés en raison de ces actions sera affecté au report à nouveau.

Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 136 839 957,69 €.

Les trois quarts de ce résultat doivent obligatoirement être affectés à la réserve légale, soit 102 629 968,27 €.

Le Conseil d'Administration propose d'affecter le quart disponible à la réserve facultative, soit 34 209 989,42 €.

6.21. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle.

L'échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l'absence de maturité définie.

31/12/2013
(en milliers d'euros) 3 mois > 3 mois
à
1 an
> 1 an
à
5 ans
> 5 ans Indeterminé Total
Caisse, banques centrales 103 284 103 284
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 385 214 439 12 493 13 531
Instruments dérivés de couverture 7 246 7 912 94 715 244 700 354 573
Actifs financiers disponibles à la vente 19 532 158 747 112 257 808 572 1 080 127
Prêts et créances sur les établissements de crédit 113 554 120 958 294 533 393 052 922 097
Prêts et créances sur la clientèle 1 143 872 1 324 280 4 836 171 8 901 772 16 206 095
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 389 269 389 269
Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance 21 490 98 767 396 792 254 708 771 757
Total Actifs financiers par échéance 1 389 850 1 552 663 5 781 397 9 918 982 1 197 841 19 840 733
Banques centrales 0
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 645 235 721 14 682 16 283
Instruments dérivés de couverture 5 636 6 718 162 415 341 290 516 059
Dettes envers les établissements de crédit 2 324 008 2 874 301 3 084 529 2 637 438 10 920 276
Dettes envers la clientèle 3 460 423 635 518 1 359 775 154 620 5 610 336
Dettes représentées par un titre 1 1
Dettes subordonnées 5 5
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 255 275 255 275
Total Passifs financiers par échéance 5 790 718 3 516 772 4 607 440 255 275 17 318 235
31/12/2012
(en milliers d'euros) 3 mois > 3 mois
à
1 an
> 1 an
à
5 ans
> 5 ans Indeterminé Total
Caisse, banques centrales 112 381 112 381
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 7 059 1 074 19 987 28 120
Instruments dérivés de couverture 7 577 135 303 413 231 556 111
Actifs financiers disponibles à la vente 16 426 529 91 342 97 306 924 422 1 130 025
Prêts et créances sur les établissements de crédit 112 272 313 578 410 817 313 310 1 149 977
Prêts et créances sur la clientèle 1 664 016 1 444 490 4 905 224 8 690 243 16 703 973
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 629 329 629 329
Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance 11 749 77 280 390 423 208 612 688 064
Total Actifs financiers par échéance 1 923 903 1 843 454 5 934 183 9 742 689 1 553 751 20 997 980
Banques centrales 0
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 59 183 1 794 22 458 24 494
Instruments dérivés de couverture 3 410 11 600 160 920 585 558 761 488
Dettes envers les établissements de crédit 3 608 650 2 472 791 2 918 227 2 947 263 11 946 931
Dettes envers la clientèle 2 913 480 69 647 2 279 473 165 675 5 428 275
Dettes représentées par un titre 2 5 000 5 002
Dettes subordonnées 5 5 128 5 000 10 133
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 454 841 454 841
Total Passifs financiers par échéance 6 525 606 2 564 349 5 360 414 3 725 954 454 841 18 631 164

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

7.1. Détail des charges de personnel

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Salaires et traitements (1) (2) 90 722 86 429
Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 9 828 10 326
Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 2 517 458
Autres charges sociales 36 964 38 555
Intéressement et participation 23 552 24 817
Impôts et taxes sur rémunération 16 677 15 981
Total Charges de personnel 180 260 176 566

(1) dont indemnités liées à la retraite pour 761milliers d'euros au 31/12/2013 contre 369 milliers d'euros au 31/12/2012

(2) dont médailles du travail pour 103 miliiers d'euros au 31/12/2013 contre 102 milliers d'euros au 31/12/2012

Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE)

Suite à la mise en place du Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (conformément à l'article 244 quater C du Code générale des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale a constaté en déduction de ses charges générales d'exploitation, au niveau de la rubrique « Autres charges sociales » un montant de 3 080 K€ d'euros au 31 décembre 2013.

7.2. Effectif fin de période

Effectifs 31/12/2013 31/12/2012
France 2 827 2 818
Etranger 0 0
Total 2 827 2 818

7.3. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

Euro zone Hors euro
zone
Toutes
zones
Toutes
zones
(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2012
Variation dette actuarielle
Dette actuarielle au 31/12/N-1 35 385 0 0 30 589
Ecart de change
Coût des services rendus sur l'exercice 2 415 2 016
Coût financier 1 010 1 474
Cotisations employés
Modifications, réductions et liquidations de régime
Variation de périmètre -28 354
Prestations versées (obligatoire) -1 759 -1 001
Taxes, charges administratives et primes
(Gains) / pertes actuariels * liés aux hypothèses démographiques -265
(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières 1 953
Dette actuarielle au 31/12/N 36 758 0 0 35 385

7.4. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2012
Détail de la charge comptabilisée au résultat
Coût des services 2 415 2 016
Charge / produit d'intérêt net 31 449
Impact en compte de résultat au 31/12/N 2 446 0 0 2 465
(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2012
Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables
Réévaluation du passif (de l'actif) net
Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du
résultat global non recyclables au 31/12/N-1 2 084 -2 058
Ecart de change 0 0
Gains/(pertes) actuariels sur l'actif 104 2 189
Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques* -782
Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières* 517 1 953
Ajustement de la limitation d'actifs
Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du
résultat global au 31/12/N 1 923 0 0 2 084

*dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2012
Variation de juste valeur des actifs
Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 34 354 0 0 31 568
Ecart de change
Intérêt sur l'actif (produit) 979 1 025
Gains / (pertes) actuariels -104 -2 189
Cotisations payées par l'employeur 3 226 4 597
Cotisations payées par les employés
Modifications, réductions et liquidations de régime
Variation de périmètre -28 354
Taxes, charges administratives et primes
Prestations payées par le fonds -1 756 -1 001
Juste valeur des actifs au 31/12/N 36 671 0 0 34 354
(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2012
Variation de juste valeur des droits à remboursement
Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1 0 0 0 0
Ecart de change
Intérêts sur les droits à remboursement (produit)
Gains / (pertes) actuariels
Cotisations payées par l'employeur
Cotisations payées par les employés
Modifications, réductions et liquidations de régime
Variation de périmètre
Taxes, charges administratives et primes
Prestations payées par le fonds
Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N 0 0 0 0
(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2013 31/12/2012
Position nette
Dette actuarielle fin de période 36 758 35 385
Impact de la limitation d'actifs
Juste valeur des actifs fin de période -36 671 -34 354
Position nette (passif) / actif fin de période 87 0 0 1 031
Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus
Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/2012 1 031
Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles 31/12/2013 31/12/2012
Taux d'actualisation (1) 2,09% 2,80% à 2,85%
Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à
remboursement 2,80% 3,50% à 3,60%
Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 2,00% 3,00%
Taux d'évolution des coûts médicaux
Autres (à détailler)

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

Euro zone Hors euro zone Toutes zones
Information sur les actifs des
régimes Allocations d'actifs
En % en montant dont coté en montant dont coté En % en montant dont coté
Actions 7,9% 0 Y % 0
Obligations 86,1% 0 Y % 0
Immobiliers 0 Y % 0
Autres actifs 6,00% 0 Y % 0

7.5. Autres avantages sociaux

Les provisions constituées par la Caisse régionale du Languedoc au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 2 933 milliers euros à la fin de l'exercice 2013.

7.6. Paiements à base d'actions

La Caisse régionale du Languedoc n'a pas procédé à des paiements fondés sur des actions.

7.7. Rémunérations de dirigeants

Le montant global des rémunérations perçues en 2013 par les Cadres de direction est de 2 312 milliers d'euros.

Le montant global des indemnités perçues en 2013 par les Administrateurs est de 244 milliers d'euros.

Le montant des crédits réalisés pour le compte des Cadres de direction durant l'exercice 2013 est de 375 milliers d'euros.

Le montant des crédits réalisés pour le compte des Administrateurs durant l'exercice 2013 est de 2 783 milliers d'euros.

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Engagements donnés
Engagements de financement 1 734 117 1 499 348
. Engagements en faveur d'établissements de crédit 212 086
. Engagements en faveur de la clientèle 1 522 031 1 499 348
Ouverture de crédits confirmés 898 559 1 178 846
- Ouverture de crédits documentaires 7 743 8 575
- Autres ouvertures de crédits confirmés 890 816 1 170 271
Autres engagements en faveur de la clientèle 623 472 320 502
Engagements de garantie 1 071 992 1 133 682
. Engagements d'ordre d'établissement de crédit 623 230 623 230
Confirmations d'ouverture de crédits documentaires
Autres garanties 623 230 623 230
. Engagements d'ordre de la clientèle 448 762 510 452
Cautions immobilières 87 902 242 244
Autres garanties d'ordre de la clientèle 360 860 268 208
Engagements reçus
Engagements de financement 1 584 152 1 812 152
. Engagements reçus d'établissements de crédit 1 584 152 1 812 152
. Engagements reçus de la clientèle
Engagements de garantie 4 148 220 4 436 904
. Engagements reçus d'établissements de crédit 182 530 198 574
. Engagements reçus de la clientèle 3 965 690 4 238 330
Garanties reçues des administrations publiques et 621 730 852 397
Autres garanties reçues 3 343 960 3 385 933

En décembre 2011, la Caisse régionale du Languedoc a accordé conjointement et sans solidarité avec les autres Caisses régionales une garantie à Crédit Agricole S.A portant sur la valeur de mise en équivalence des participations détenues par Crédit Agricole S.A sous forme de CCI et de CCA dans le capital des Caisses régionales.

Le montant plafond garanti individuel par la Caisse régionale à Crédit Agricole S.A est égal à 623,2 millions d'euros au 31 décembre 2013.

Instruments financiers remis et reçus en garantie

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie
(1) (dont actifs transférés)
Titres et créances apportées en garanties des dispositifs
de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)
Titres prêtés
6 801 103 6 766 244
Dépôts de garantie sur opérations de marché 5
Titres et valeurs donnés en pension
Total de la valeur comptable des actifs financiers remis 6 801 103 6 766 249
en garantie
Juste
valeur
des
instruments
reçus
en
garantie
réutilisables et réutilisés (2)
Titres empruntés
Titres & valeurs reçus en pension
Titres vendus à découvert
Total Juste valeur des instruments reçus en garantie 0 0
réutilisables et réutilisés

Créances apportées en garantie :

Au cours de l'année 2013, la Caisse régionale a apporté 6 801 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 6 766 milliers d'euros en 2012.

En particulier, la Caisse régionale a apporté :

  • 4 145 M€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 4 458 M€ en 2012

  • 349 M€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 356 M€ en 2012

  • 818 M€ de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 832 M€ en 2012;

  • 1 489 M€ de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 120 M€ en 2012.

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis

Les garanties détenues par la Caisse régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de Caisse régionale.

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

Au cours de la période, les actifs que la Caisse régionale a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s'élèvent à 253 milliers d'euros, selon la répartition suivante :

(en milliers d'euros) 31/12/2013 31/12/2012
Actifs non courants détenus en vue de la vente
Immobilisations corporelles
Immeubles de placement
Instruments de capitaux propres et de dettes
Autres
253 259
Total Actifs obtenus par prise de possession de
garantie
253 259

9. Reclassements d'instruments financiers

Principes retenus par le Groupe

Les reclassements hors de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et de la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

Reclassements effectués par la Caisse régionale

Comme les exercices précédents, la Caisse régionale n'a pas opéré en 2013 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.

10. Juste valeur des instruments financiers

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des participants de marché à la date d'évaluation.

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d'exit price).

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

(en milliers d'euros) Juste valeur
au 31
décembre
2013
Prix côté sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur
des données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables
Niveau 3
Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au
Bilan
Prêts et Créances 18 028 536 0 1 309 394 16 719 142
Créances sur les établissements de crédit (1 1 075 332 0 1 075 332 0
Comptes ordinaires & prêts JJ 59 544 59 544
Comptes et prêts à terme 970 696 970 696
Valeurs reçues en pension 0
Titres reçus en pension livrée 0
Prêts subordonnés 45 092 45 092
Titres non cotés sur un marché actif 0
Autres prêts et créances 0
Créances sur la clientèle 16 953 204 0 234 062 16 719 142
Créances commerciales 38 625 38 625
Autres concours à la clientèle 16 642 247 16 642 247
Titres reçus en pension livrée 0
Prêts subordonnés 22 250 22 250
Titres non cotés sur un marché actif 3 840 3 840
Créances nées d'opérations d'assurance directe 0
Créances nées d'opérations de réassurance
Avances en comptes courants d'associés
0
56 276
18 006 38 270
Comptes ordinaires débiteurs 189 966 189 966
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 803 197 0
Effets publics et valeurs assimilées 542 564
Obligations et autres titres à revenu fixe 260 633
Total actifs financiers dont la juste valeur est
indiquée 18 028 536 0 2 112 591 16 719 142

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d'observabilité des données d'entrées utilisées dans l'évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

Le niveau 1 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

Le niveau 2 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s'agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de CDS. Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n'existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s'agit des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé, ou des paramètres de risque de taux lorsque les taux sont réglementés.

(en milliers d'euros) Juste valeur
au 31
décembre
2013
Prix côté sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur
des données
non
observables
Niveau 3
Passifs financiers non évalués à la Juste
Valeur au Bilan
Dettes envers les établissements de crédi
Comptes ordinaires & emprunts JJ
Comptes et emprunts à terme
Valeurs données en pension
11 212 780 0 11 212 780
147 345
11 065 435
0
Titres donnés en pension livrée 0
Dettes envers la clientèle
Comptes ordinaires créditeurs
Comptes d'épargne à régime spécial
Autres dettes envers la clientèle
5 532 566 0 5 532 566
3 090 673
46 850
2 395 043
0
Titres donnés en pension livrée
Dettes nées d'opérations d'assurance directe
Dettes nées d'opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des
cessionnaires et rétrocessionnaires en
0
représentation d'engagements techniques 0 0
Dettes représentées par un titre
Dettes subordonnées
0
5
0
5
Total passifs financiers dont la juste
valeur est indiquée
16 745 351 0 16 745 351 0

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d'observabilité des données d'entrées utilisées dans l'évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

Le niveau 1 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

Le niveau 2 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s'agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de CDS.

Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n'existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s'agit des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé, ou des paramètres de risque de taux lorsque les taux sont réglementés.

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :

  • des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d'intérêts n'ont pas d'influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s'ajustent fréquemment aux taux de marché ;
  • des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;
  • des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l'épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;
  • des actifs ou passifs exigibles à vue.
  • des opérations pour lesquelles il n'existe pas de données fiables observables.

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

La Caisse régionale intègre dans la juste valeur l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre),

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée repose sur des paramètres de marché lorsque la contrepartie dispose d'un CDS coté directement ou indirectement observable (Credit Default Swap) ou des paramètres historiques de défaut pour les autres contreparties.

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

L'impact de la première application d'IFRS 13 au sein de [l'entité] s'élève à -231 milliers d'euros en Produit net bancaire (CVA = -243 milliers d'euros/DVA = 12 milliers d'euros)

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

Total
31/12/2013
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
13 531 12 13 519 0
0
0
0
0 0
0
0
0
13 531 12 13 519
0 0
0
0
0 0
0
0
0
404 143 49 404 094 0
117 222 117 222
162 097 49 162 048
124 824 124 824
0
354 573 354 573
772 247 61 772 186 0
0
0 0
0
0
0
0
0
0

(1) la valorisation des « actions et autres titres à revenu variable » de niveau 2 n'inclut pas la valorisation des titres détenus dans la SAS rue de la Boétie pour 675 984 milliers d'euros

(en milliers d'euros) Total
31/12/2012
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 21 066 0 21 066 0
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 0
Titres reçus en pension livrée 0
Titres détenus à des fins de transaction 463 0 463 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 463 463
Actions et autres titres à revenu variable 0
Instruments dérivés 20 603 20 603
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 7 054 0 7 054 0
Créances sur la clientèle 7 054 7 054
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0
Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Actifs financiers disponibles à la vente 1 127 082 59 451 039 0
Effets publics et valeurs assimilées 119 951 119 951
Obligations et autres titres à revenu fixe 211 438 59 211 379
Actions et autres titres à revenu variable (1) 795 693 119 709
Créances disponibles à la vente 0
Instruments dérivés de couverture 556 111 556 111
Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 711 313 59 1 035 270 0
Transfert issus du Niveau 1
Transfert issus du Niveau 2
Transfert issus du Niveau 3
Total des transferts vers chacun des niveaux
0 0 0

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

(en milliers d'euros) Total
31/12/2013
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 16 283 243 16 040 0
Titres vendus à découvert 0
Titres donnés en pension livrée 0
Dettes représentées par un titre 0
Dettes envers les établissements de crédit 0
Dettes envers la clientèle 0
Instruments dérivés 16 283 243 16 040
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0
Instruments dérivés de couverture 516 059 516 059
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 532 342 243 532 099 0
Transfert issus du Niveau 1
Transfert issus du Niveau 2
Transfert issus du Niveau 3
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0
(en milliers d'euros) Total
31/12/2012
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 24 493 0 24 493 0
Titres vendus à découvert 0
Titres donnés en pension livrée 0
Dettes représentées par un titre 0
Dettes envers les établissements de crédit 0
Dettes envers la clientèle 0
Instruments dérivés 24 493 24 493
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0
Instruments dérivés de couverture 761 488 761 488
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 785 981 0 785 981 0
Transfert issus du Niveau 1
Transfert issus du Niveau 2
Transfert issus du Niveau 3
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0

Changements de modèles de valorisation

Néant

Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3 Néant

Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Néant

Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Néant

11. Événements postérieurs à la clôture

Néant

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013

Méthode au 31
décembre
2013
% de contrôle % d'intérêt
Liste des filiales, coentreprises
et entreprises associées
Implantation Evolution du
périmètre
31/12/2013 31/12/2012 31/12/2013 31/12/2012
Caisse Régionale du Languedoc France Néant Mère 100 100 100 100
Caisses Locales France Néant Globale 100 100 100 100
Force Languedoc France Néant Globale 100 100 98,65 99,84

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC COMPTES ANNUELS 2013

TEXTE DES RESOLUTIONS A L'AGE DU 31 MARS 2014

RESOLUTIONS A TITRE ORDINAIRE

PREMIERE RESOLUTION : APPROBATION DES COMPTES SOCIAUX ET QUITUS AUX ADMINISTRATEURS

L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport général des Commissaires aux Comptes, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2013, tels qu'ils sont présentés.

Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports, ainsi que les actes de gestion accomplis par le Conseil au cours de l'exercice écoulé.

Elle donne en conséquence quitus aux membres du Conseil d'Administration pour leur gestion et l'exécution de leurs mandats au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2013.

DEUXIEME RESOLUTION : APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDES ET QUITUS AUX ADMINISTRATEURS

L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport des Commissaires aux Comptes relatif aux comptes consolidés, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2013, tels qu'ils sont présentés.

Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports, ainsi que les actes de gestion accomplis par le Conseil au cours de l'exercice écoulé.

Elle donne en conséquence quitus aux membres du Conseil d'Administration pour leur gestion et l'exécution de leurs mandats au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2013.

TROISIEME RESOLUTION : APPROBATION DU RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, prévu par l'article 225-40 du Code de Commerce sur les conventions visées aux articles 225-38 et suivants dudit code, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve les conclusions qui y sont mentionnées. Elle donne en tant que de besoin quitus aux Administrateurs à cet égard.

QUATRIEME RESOLUTION : DISTRIBUTION DES RESULTATS

L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2013, correspondant au résultat net social de 157 046 346,47 €, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.

Elle constate par ailleurs le report à nouveau créditeur au bilan du 31 décembre 2013 pour 20 474,62 €.

Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :

  • 3 065 804,16 € pour l'intérêt à payer aux porteurs de parts sociales, correspondant à un taux fixé à 2,40 %,
  • 5 214 430,26 € destinés au dividende à verser aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Investissement, représentant un dividende de 2,34 € net par titre,
  • 11 946 628,98 € représentant le dividende à verser au porteur de Certificats Coopératifs d'Associés, soit un dividende de 2,34 € net par titre.

Lors de la mise en paiement des dividendes/intérêts, si la Caisse Régionale détient certaines de ses actions, le bénéfice correspondant aux dividendes non versés en raison de ces actions sera affecté au report à nouveau.

CINQUIEME RESOLUTION : AFFECTATION DU RESULTAT DISPONIBLE

Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 136 839 957,69 €.

Les trois quarts de ce résultat doivent obligatoirement être affectés à la réserve légale, soit 102 629 968,27 €.

Le Conseil d'Administration propose d'affecter le quart disponible à la réserve facultative, soit 34 209 989,42 €.

SIXIEME RESOLUTION : FIXATION DU MONTANT DE L'INDEMNITE COMPENSATRICE DE TEMPS PASSE DU PRESIDENT ET DES PRESIDENTS DES CONSEILS DEPARTEMENTAUX AU TITRE DE L'EXERCICE 2014

L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration et en application des dispositions de l'article L. 512-36 du Code monétaire et financier, décide de fixer au titre de l'exercice 2014 le montant de l'indemnité compensatrice de temps passé du Président et des Présidents des Conseils Départementaux chargés d'exercer la surveillance effective de la marche de la Société, conformément aux recommandations de la FNCA.

SEPTIEME RESOLUTION : VOTE CONSULTATIF SUR LES ELEMENTS FIXES ET VARIABLES DE LA REMUNERATION DUS OU ATTRIBUES AU DIRECTEUR GENERAL EN 2013

L'assemblée générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'Administration, émet dans le cadre de sa consultation un avis favorable relatif aux éléments fixes et variables de la rémunération dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2013 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil d'administration et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.

HUITIEME RESOLUTION : VOTE CONSULTATIF SUR LES ELEMENTS DE L'INDEMNISATION DU PRESIDENT EN 2013

L'assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, émet un avis favorable relatif aux éléments d'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2013 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.

NEUVIEME RESOLUTION : VOTE CONSULTATIF SUR L'ENVELOPPE GLOBALE DES REMUNERATIONS OU INDEMNISATIONS VERSEES EN 2013 AU PRESIDENT, AU DIRECTEUR GENERAL ET AUX MEMBRES DU COMITE DE DIRECTION DE LA CAISSE REGIONALE

L'assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, émet un avis favorable relatif à l'enveloppe globale de rémunérations ou indemnisations versées au Président, au Directeur général et aux membres du Comité de direction à hauteur d'un montant égal à 2 379 333,62 € au titre de l'exercice 2013.

DIXIEME RESOLUTION : AUTORISATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION D'OPERER SUR LES CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT DE LA CAISSE REGIONALE

L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, autorise le Conseil d'Administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du Code de commerce et du Règlement 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003.

La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'Assemblée Générale mixte du 10 avril 2013, est donnée au Conseil d'Administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine Assemblée Générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit (18) mois à compter de la date de la présente assemblée.

Les achats de certificats coopératifs d'investissement de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de dix pour cent (10 %) des certificats coopératifs d'investissement représentatifs de son capital social. Toutefois, le nombre de certificats coopératifs d'investissement acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5 % du nombre de CCI composant le capital de la Caisse Régionale.

Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c'est-à-dire sur le marché ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le Conseil d'Administration ou la personne qui agira sur la délégation du Conseil d'Administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.

Les achats pourront porter sur un nombre de certificats coopératifs d'investissement qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, ce qui à ce jour correspond à un nombre maximal de 222 839 certificats coopératifs d'investissement, et le nombre maximal de certificats coopératifs d'investissement détenus après ces achats ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social.

L'acquisition des certificats coopératifs d'investissement ne pourra être effectuée à un prix supérieur à quatre-vingt (80) euros.

Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses certificats coopératifs d'investissement en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :

  • 1) de conserver les certificats coopératifs d'investissement de la Caisse Régionale qui auront été achetées en vue de leur remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'éventuelles opérations de croissance externe ;
  • 2) d'assurer la couverture de valeurs mobilières donnant accès au capital social de la Caisse Régionale ;
  • 3) d'assurer l'animation du marché des certificats coopératifs d'investissement par un prestataire de services d'investissement dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AFEI ;

4) de procéder à l'annulation des certificats coopératifs d'investissement acquis, sous réserve dans ce dernier cas de l'adoption de la 13ème résolution.

Les opérations effectuées par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment pendant la durée de validité du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement.

La Caisse Régionale pourra également utiliser la présente résolution et poursuivre l'exécution de son programme de rachat dans le respect des dispositions légales et réglementaires et notamment les dispositions des articles 231-1 et suivants du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, en période d'offre publique d'achat ou d'échange initiée par la Caisse Régionale.

L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.

ONZIEME RESOLUTION : RENOUVELLEMENT DES ADMINISTRATEURS SORTANTS

    1. Sont sortants, rééligibles, et candidats pour un nouveau mandat
  • Pour l'Aude : Pierre Bories et Jean-François Gleizes
  • Pour le Gard : Pierre André et Dominique Demouy
  • Pour l'Hérault : Yves Gouze de Saint-Martin, Evelyne Laborde et Gérard Ollier
  • Pour la Lozère : Bernard Chapon

Membres Complémentaires

  • Pour l'Aude : Jean-François Metge
  • Pour l'Hérault : Michel Esteban et Jean-Louis Gazel
  • Pour la Lozère : Michel Brugeron

2. Sont atteints par la limite d'âge

  • Pour le Gard : Jean-Marc Floutier
  • Pour la Lozère : Bernard Etienne
    1. Candidatures

Est candidat, pour remplacer Jean-Marc Floutier : Bernard Angelras Est candidat, pour remplacer Bernard Etienne : François Viallon

Est candidat, pour remplacer Bernard Angelras (membre complémentaire Gard) : Jean-Luc Evesque

DOUZIEME RESOLUTION : ACCOMPLISSEMENT DES FORMALITES LEGALES

L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'un extrait ou d'une copie du procès-verbal de l'Assemblée pour l'accomplissement des formalités légales de dépôt et de publicité relatives ou consécutives aux décisions prises aux termes des résolutions qui précèdent.

RESOLUTIONS A TITRE EXTRAORDINAIRE

TREIZIEME RESOLUTION : AUTORISATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION A L'EFFET DE REDUIRE LE CAPITAL SOCIAL PAR VOIE D'ANNULATION DE CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT

L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'Administration, conformément à l'article L. 225-209 du Code de commerce :

    1. A annuler, en une ou plusieurs fois, sur ses seules décisions, tout ou partie des certificats coopératifs d'investissement acquis par la Caisse Régionale en vertu de l'autorisation de rachat par la Caisse Régionale de ses propres certificats coopératifs d'investissement faisant l'objet de la 10ème résolution ou d'autorisations ultérieures, dans la limite de 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social par période de vingt-quatre (24) mois à compter de la présente assemblée ;
    1. A réduire corrélativement le capital social en imputant la différence entre la valeur de rachat des certificats coopératifs d'investissement annulés et leur valeur nominale sur les primes et réserves disponibles de son choix.

La présente autorisation est donnée pour une durée de vingt-quatre (24) mois à compter de ce jour au Conseil d'Administration, avec faculté de délégation, à l'effet d'accomplir tous actes, formalités ou déclarations en vue d'annuler les certificats coopératifs d'investissement, de rendre définitives la (ou les) réduction(s) de capital, d'en constater la réalisation, de procéder à la modification corrélative des statuts et, généralement, de faire le nécessaire.

QUATORZIEME RESOLUTION : ACCOMPLISSEMENT DES FORMALITES LEGALES

L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'un extrait ou d'une copie du procès-verbal de l'Assemblée pour l'accomplissement des formalités légales de dépôt et de publicité relatives ou consécutives aux décisions prises aux termes des résolutions à titre extraordinaire.

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