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Christian Dior SE

Interim / Quarterly Report Mar 13, 2015

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Interim / Quarterly Report

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Rapport financier semestriel au 31 décembre 2014

Sommaire

Commentaires
Christian Dior au 31 décembre 2014 3
sur
l'activité
et
les
comptes semestriels du groupe
Comptes semestriels consolidés résumés au 31 décembre 2014 15
Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information financière
semestrielle du 1er juillet au 31 décembre 2014 52
Déclaration du Responsable du Rapport financier semestriel 53

Commentaires sur l'activité et les comptes semestriels du groupe Christian Dior au 31 décembre 2014.

1- Résultats consolidés

Ventes par groupe d'activités

(en millions d'euros et en pourcentage) 31 décembre 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (a)
(12 mois)
31 déc. 2013 (a)
(6 mois)
Christian Dior Couture 854 1 501 756
Vins et Spiritueux 2 296 4 055 2 378
Mode et Maroquinerie 5 798 10 202 5 172
Parfums et Cosmétiques 2 077 3 752 1 913
Montres et Joaillerie 1 516 2 688 1 422
Distribution sélective 5 152 9 087 4 705
Autres activités et éliminations (220) (418) (221)
TOTAL 17 473 30 867 16 125

Résultat opérationnel courant par groupe d'activités

30 juin 2014 (a) 31 déc. 2013 (a)
31 décembre 2014 (12 mois) (6 mois)
(en millions d'euros et en pourcentage) (6 mois)
Christian Dior Couture 120 192 108
Vins et Spiritueux 686 1 289 828
Mode et Maroquinerie 1 702 3 129 1 642
Parfums et Cosmétiques 211 418 214
Montres et Joaillerie 176 319 212
Distribution sélective 484 894 496
Autres activités et éliminations (132) (190) (101)
TOTAL 3 247 6 051 3 399

(a) Les comptes de résultat aux 30 juin 2014 et 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats, rétrospectivement au 1er juillet 2013.

(en pourcentage) 31 décembre 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (a)
(12 mois)
31 décembre 2013 (a)
(6 mois)
France 11 11 11
Europe (hors France) 20 19 20
États-Unis 24 22 22
Japon 6 7 7
Asie (hors Japon) 27 30 29
Autres marchés 12 11 11
TOTAL 100 100 100

Ventes par zone géographique de destination

(a) Les comptes de résultat aux 30 juin 2014 et 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats, rétrospectivement au 1er juillet 2013.

Au 31 décembre 2014, le groupe Christian Dior enregistre des ventes consolidées de 17 473 millions d'euros.

Depuis le 1er juillet 2013, le périmètre des activités consolidées a enregistré les évolutions suivantes : dans les Vins & Spiritueux, en avril 2014, le Groupe a acquis la totalité du Domaine du Clos du Lambrays (Grand cru de la côte de Nuits) ; dans la Mode et Maroquinerie, acquisition de 52 % du chausseur britannique Nicholas Kirkwood en septembre 2013 et de 80 % de Loro Piana le 5 décembre 2013 ; dans les autres Activités, acquisitions en juin 2013 de 80 % de la pâtisserie Cova basée à Milan et de l'Hôtel Saint Barth Isle de France en septembre 2013.

Par zone géographique de destination et par rapport au premier semestre de l'exercice 2013/2014, on constate une baisse de 2 points du poids relatif de l'Asie (hors Japon) dans les ventes du Groupe et de 1 point du Japon pour s'établir respectivement à 27 % et 6 %. Le poids des Etats-Unis augmente de 2 points à 24 %. Le poids de la France et de l'Europe reste stable respectivement à 11 % et 20 % et celui des autres marchés augmente de 1 point à 12 %.

Par groupe d'activités et par rapport à l'exercice clos au 30 juin 2014, la répartition des ventes du Groupe n'évolue pas : les parts de Christian Dior Couture, Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, et Distribution sélective restent stables, respectivement à 5 %, 13 %, 33 %,12 %, 9 % et 29 %.

La marge brute du Groupe s'élève à 11 276 millions d'euros, en hausse de 6,5 % par rapport au premier semestre de l'exercice 2013/2014. Le taux de marge brute sur les ventes s'élève à 65%, en baisse de 1 point par rapport au premier semestre 2013/2014.

Les charges commerciales s'élèvent à 6 713 millions d'euros, en hausse de 12 % par rapport au premier semestre 2013/2014. Cette augmentation correspond essentiellement au renforcement des investissements en communication des principales marques et au développement des réseaux de distribution. Néanmoins, le niveau de ces charges ne progresse que de 1 point en pourcentage des ventes et s'établit à 38 %.

Les charges administratives s'élèvent à 1 317 millions d'euros. Elles représentent 8 % des ventes, en hausse de 1 point par rapport au premier semestre de l'exercice 2013/2014.

Le résultat opérationnel courant du Groupe s'élève à 3 247 millions d'euros, en baisse de 4 % par rapport au premier semestre de l'exercice 2013/2014. Le taux de marge opérationnelle sur ventes s'établit à 19 %.

Le montant des autres produits et charges opérationnels est une charge nette de 236 millions d'euros au 31 décembre 2014. Ce montant comprend principalement des amortissements et des dépréciations de marques et d'écarts d'acquisition, ainsi que des frais relatifs aux acquisitions réalisées au cours du semestre et aux réorganisations industrielles et commerciales décidées sur la période.

Le résultat opérationnel du Groupe s'élève à 3 011 millions d'euros, en baisse de 9 %.

Le résultat financier est positif de 2 969 millions d'euros ; il était négatif de 152 millions d'euros au premier semestre de l'exercice 2013/2014. Il est constitué du coût global de la dette financière nette qui s'élève à 91 millions d'euros ainsi que des autres produits et charges financiers, positifs de 3 060 millions d'euros, contre une charge de 81 millions d'euros au premier semestre 2013/2014. Ce résultat positif est essentiellement constitué de la plus-value de 3,2 milliards d'euros réalisée suite aux distributions en nature des titres Hermès.

Le résultat net du semestre s'élève à 4 385 millions d'euros, contre 2 161 millions d'euros au 31 décembre 2013.

La part des intérêts minoritaires dans le résultat est de 2 681 millions d'euros. Il s'agit principalement des intérêts minoritaires dans les résultats de LVMH SA, de Moët Hennessy et de DFS.

Au 31 décembre 2014, le résultat net, part du Groupe s'élève à 1 704 millions d'euros.

2- Données par groupe d'activités

Par rapport à la même période de 2013, l'évolution des ventes des groupes d'activités est la suivante :

2.1. CHRISTIAN DIOR COUTURE

Christian Dior Couture enregistre sur la période du 1er juillet au 31 décembre 2014 des ventes de 854 millions d'euros, en hausse de 13 % à taux courants et de 11 % à taux constants. L'excellence du savoir-faire et le dynamisme de la Maison Dior se reflètent dans les succès de sa Maroquinerie, de ses collections de Prêt-à-porter, Accessoires et Joaillerie. Les ventes de détail générées par le réseau de boutiques augmentent de 15 % à taux courants. Toutes les régions participent à cette croissance soutenue. Le résultat opérationnel courant de Christian Dior Couture s'élève à 120 millions d'euros sur la période, en progression de 11 %.

2.2 VINS ET SPIRITUEUX

Les ventes du groupe d'activités Vins et Spiritueux sont en baisse de 3% en données publiées et à taux de change et périmètre comparables. La baisse significative des volumes en Chine n'a pas été compensée par les effets positifs de la politique soutenue de hausses de prix. La Chine reste toutefois le deuxième marché du groupe d'activités Vins et Spiritueux.

Faits marquants

Excellence et innovation, fermeté des prix, communication soutenue : dans un marché contrasté et marqué par une forte pression concurrentielle, le groupe Vins et Spiritueux maintient les axes de sa stratégie de valeur. Dans un contexte d'incertitudes persistantes en Europe, l'activité a tiré parti de la forte dynamique du marché américain. La demande soutenue pour nos marques sur les marchés et segments porteurs et la réactivité du réseau de distribution de Moët Hennessy permettent de compenser partiellement le ralentissement des ventes de cognac en Chine, dû au déstockage des distributeurs.

Les volumes de champagne sont en hausse de 4%. Reflétant la stratégie de valeur des Maisons, les cuvées de prestige enregistrent de solides progressions. Moët & Chandon renforce son image à travers le monde. La marque réalise une croissance significative aux États-Unis grâce à son plan d'investissements ciblant les villes clés. Elle confirme sa réussite au Japon, désormais son deuxième marché, tandis que des relais de croissance apparaissent en Afrique. Dom Pérignon déploie sa nouvelle gamme à travers le monde et bénéficie des bonnes performances de Dom Pérignon Rosé. Mercier affirme sa nouvelle identité et élargit son offre. Ruinart, toujours orienté sur les cuvées premium, renforce encore ses positions en France et accélère son développement à l'international, notamment dans ses nouveaux marchés. Veuve Clicquot connaît un bon semestre avec une croissance soutenue, un positionnement prix élevé, un mix produits amélioré. Constamment portée par l'innovation, la marque renforce son leadership aux États-Unis, maintient une forte dynamique en Asie-Pacifique et progresse solidement au Royaume-Uni. Krug développe sa notoriété et s'appuie sur la musique comme nouveau territoire de communication. Outre d'excellentes performances enregistrées au Japon et en Asie-Pacifique, une dynamique très positive s'installe aux États-Unis.

Au sein d'Estates & Wines, la marque Chandon renforce ses positions sur ses marchés domestiques et engage avec succès son ouverture à l'exportation. Les domaines établis récemment, Chandon India et Chandon China dans la province chinoise du Ningxia, progressent de façon prometteuse. Une baisse de l'activité des vins d'exception a pesé sur le résultat du segment des Vins.

Face au contexte de déstockage de la distribution en Chine, Hennessy s'appuie sur sa présence mondiale et l'étendue de son portefeuille. La Maison enregistre une hausse de 5% de ses volumes grâce au vif succès du cognac Hennessy Very Special sur ses marchés historiques et sur tous les pays relais de croissance. Aux États-Unis, son dynamisme s'accentue encore avec le soutien de la plate-forme de communication dédiée à Very Special, qui bénéficie à l'ensemble de la gamme. La marque se renforce en Europe de l'Est ainsi qu'à Taïwan, en Malaisie et au Vietnam. Des pays prometteurs comme l'Inde ou les Philippines connaissent un développement rapide et Hennessy enregistre une croissance continue dans les circuits du travel retail.

Les whiskies Glenmorangie et Ardbeg et la vodka Belvedere poursuivent leur croissance, soutenue par leur politique d'innovation, leur notoriété grandissante et de nombreuses récompenses à l'échelon international.

2.3. MODE ET MAROQUINERIE

Les ventes du groupe d'activités Mode et Maroquinerie sont en hausse de 3 % à taux de change et périmètre comparables et de 12% en données publiées. La performance de ce groupe d'activités bénéficie toujours de la solide performance de Louis Vuitton. Céline, Kenzo, Givenchy et Berluti confirment leur potentiel et réalisent sur la période des croissances à deux chiffres.

Faits marquants

Louis Vuitton a placé le semestre écoulé sous le signe d'une forte dynamique créative. Deux temps forts au cours de la période : le défilé à la Fondation Louis Vuitton qui vient d'ouvrir ses portes et la célébration du Monogram avec le concours de six grands créateurs qui revisitent l'icône de la Maison, donnant naissance à une édition limitée (« Celebrating Monogram »). Aux côtés du Capucines, toujours plébiscité par la clientèle, d'autres modèles, comme les nouveaux Lockit et Montaigne, sont très demandés. Les pièces de maroquinerie créées pour les défilés reçoivent aussi un formidable accueil. Louis Vuitton poursuit le développement qualitatif de son réseau de magasins, une démarche illustrée notamment par la réouverture du magasin de l'avenue Montaigne à Paris.

À l'issue de sa première année au sein du Groupe, Loro Piana accomplit de belles performances. Forte de la rareté et du caractère précieux de ses matières naturelles, portée par son offre de vêtements, souliers et accessoires dédiés à une clientèle exigeante et fidèle, la Maison bénéficie aussi de ses ouvertures de boutiques au Japon, aux États-Unis et à Paris. La collection Gift of Kings réalisée dans la laine la plus fine au monde, nouvelle illustration d'un savoir-faire inégalé, reçoit un excellent accueil à l'occasion de son lancement.

Fendi continue d'améliorer son réseau de distribution pour mettre en valeur son offre de produits de très haute qualité et réalise des avancées sur tous ses marchés. La croissance de la maroquinerie est portée par les lignes iconiques. La fourrure bénéficie d'une visibilité accrue en magasin. Une exposition des plus belles pièces créées depuis 1965 a été présentée à Hong Kong.

Céline poursuit sa progression soutenue. Maroquinerie, souliers et prêt-à-porter connaissent un développement particulièrement remarquable.

Givenchy, Kenzo, Berluti accélèrent leur progression, confirmant le succès de leurs stratégies. Les avancées de Givenchy sont particulièrement rapides en Europe, aux États-Unis et en Asie. Kenzo renforce son image autour d'un positionnement unique alliant créativité et fonctionnalité. Berluti achève le déploiement de son nouveau concept de boutiques. Les autres Maisons continuent de consolider leur organisation. Pour Loewe, ce semestre est marqué par le bon accueil du premier défilé féminin de son nouveau Directeur artistique, Jonathan Anderson, qui rejoint le jury du Prix LVMH pour les jeunes créateurs de mode. En phase de renforcement créatif, Donna Karan et Marc Jacobs investissent sélectivement : Marc Jacobs se concentre sur ses catégories clés de produits et Donna Karan sur le développement des collections emblématiques de son identité new-yorkaise. Thomas Pink, en pointe dans le domaine des ventes en ligne, continue de perfectionner son site. Pucci ouvre son nouveau magasin à Milan.

2.4. PARFUMS ET COSMETIQUES

Les ventes des Parfums et Cosmétiques sont en hausse de 8% à taux de change et périmètre comparables et de 9% en données publiées. Cette performance confirme l'efficacité de la stratégie de valeur fermement maintenue par les marques du Groupe face aux tensions concurrentielles. Le groupe d'activités Parfums et Cosmétiques a sensiblement augmenté son chiffre d'affaires aux Etats-Unis et en Asie.

Faits marquants

Les Maisons du groupe d'activités continuent de gagner des parts de marché au sein d'un secteur très concurrentiel. Les trois axes, parfums, maquillage et soin, sont en croissance. L'image des marques, l'excellence et la créativité des produits, l'attention portée à leur distribution et les investissements publicitaires soutenus sont les vecteurs de cette performance.

Parfums Christian Dior progresse et augmente ses parts de marché dans tous les pays clés. La dynamique des parfums continue avec le développement de ses trois piliers : J'adore poursuit sa conquête de leadership mondial grâce au succès du chapitre ouvert par la nouvelle communication mettant en scène Charlize Theron ; Miss Dior bénéficie du déploiement de sa version Blooming Bouquet ; Dior Homme maintient une progression forte et conquiert de nouveaux marchés comme la Chine et les États-Unis. L'arrivée de Peter Philips en qualité de Directeur de la création du maquillage a insufflé un élan majeur aux collections en renforçant leur créativité et leurs liens avec la Maison de Couture. À noter des lancements très innovants dans le domaine du teint et du rouge à lèvres. Dior consolide son leadership du maquillage et connaît en Asie une croissance très forte. Le soin poursuit sa croissance, notamment en Asie, sa zone prioritaire. Capture Totale renforce ses positions grâce au succès mondial de Dreamskin.

Guerlain réalise un bon premier semestre avec une croissance profitable et gagne des parts de marché en France et en Chine, deux pays stratégiques. Le parfum La Petite Robe Noire est désormais solidement installé, tandis que le lancement remarqué de L'Homme Idéal lui permet de se hisser en bonne place dans les principaux marchés. La gamme de maquillage KissKiss et les soins Orchidée Impériale et Abeille Royale se renforcent notablement. Le nouveau site de production dédié au maquillage et soin, baptisé La Ruche en hommage à l'abeille emblème de la Maison, est inauguré à Chartres et inscrit

dans la durée l'engagement de Guerlain pour l'excellence, l'innovation et la pérennité des savoir-faire au cœur de la « Cosmetic Valley ».

Les ventes de Parfums Givenchy sont soutenues par le déploiement du parfum Gentlemen Only et le lancement de Dahlia Divin, incarné par son égérie Alicia Keys. La ligne de cosmétiques est en forte progression. Kenzo Parfums bénéficie du succès de son nouvel opus Jeu d'Amour tout en consolidant les positions de son pilier historique Flower. Benefit confirme sa dynamique et se classe numéro 1 du maquillage au Royaume-Uni. Le succès considérable de son eyeliner They're Real! et le lancement d'un nouveau concept de Bar à sourcils ont marqué le semestre. La marque continue par ailleurs d'illustrer son expertise et sa démarche innovante dans le domaine digital. Pour son 30e anniversaire, Make Up For Ever continue de gagner des parts de marché dans toutes les régions, soutenu par le développement de ses gammes phares Aqua, Artist et High Definition. Fresh s'appuie sur le succès mondial de sa ligne Black Tea et sur le déploiement de ses nouvelles gammes à base de lotus et de pivoine.

2.5. MONTRES ET JOAILLERIE

Les ventes du groupe d'activités Montres et Joaillerie sont en hausse de 5% à taux de change et périmètre comparables et de 7% en données publiées. L'environnement économique incertain et le marché fortement concurrentiel ont provoqué un ralentissement des achats des détaillants horlogers multimarques. Le Japon constitue, pour l'ensemble des marques, la région la plus dynamique.

Faits marquants

Au second semestre 2014, tandis que les ventes de joaillerie font preuve d'une remarquable dynamique, l'activité des montres est ralentie par la prudence d'achat des détaillants horlogers multimarques dans un contexte d'incertitudes économiques persistantes. La créativité des produits, la maîtrise des savoir-faire et l'efficacité accrue de la distribution soutiennent l'activité des marques du groupe d'activités et servent leurs objectifs de gains de parts de marché : les boutiques en propre réalisent de bonnes performances tant en joaillerie qu'en horlogerie. Tout en maintenant une gestion prudente, les Maisons continuent à renforcer leur image et à investir sélectivement dans leur réseau de distribution et leurs capacités de fabrication.

Bvlgari poursuit une forte croissance, avec une performance particulièrement remarquable en joaillerie et au sein de ses propres magasins. La joaillerie est portée par le succès des lignes iconiques Bvlgari-Bvlgari, B Zero 1 et Serpenti et l'extension de la récente collection Diva. Le segment des montres, où Bvlgari gagne des parts de marché, a vu le lancement de nouvelles déclinaisons du modèle masculin Octo et des lignes féminines très prometteuses, Lucea et Diva, vainqueur du Grand Prix d'Horlogerie de Genève. Le savoir-faire de la Maison en Haute Joaillerie et sa maîtrise inégalée de la combinaison des pierres de couleur sont mis en valeur à l'occasion de plusieurs expositions à travers le monde. La dynamique du réseau de boutiques est amplifiée par le déploiement d'un ambitieux programme d'embellissement et par des ouvertures sélectives.

TAG Heuer se recentre sur l'offre de son cœur de gamme et adapte son organisation à cette stratégie. De nombreuses nouveautés viennent enrichir ses lignes iconiques Formula 1 Automatic, Aquaracer Lady ou Carrera. Ces créations, alliées à une communication dynamique en direction des publics cibles, permettent d'affirmer le positionnement de la marque et visent à augmenter ses perspectives de gain de parts de marché. Le dispositif industriel est revu dans un souci d'optimisation et d'amélioration de la performance des sites. La Maison met aussi l'accent sur l'efficacité de ses filiales de distribution. L'activité des magasins en propre est soutenue.

Hublot poursuit sa forte croissance, nourrie particulièrement par la ligne Classic Fusion qui se développe rapidement à côté de l'emblématique Big Bang. La marque continue d'affirmer sa créativité et sa stratégie de montée en gamme via la conception de modèles de Haute Horlogerie et de joaillerie féminine. Le succès de la montre LaFerrari est l'un des faits marquants de la période. Hublot démontre sa maîtrise industrielle avec ses chronographes de manufacture UNICO et ses complications à forte valeur ajoutée.

Zenith continue à développer ses collections, en particulier l'emblématique El Primero dont la communication est renforcée avec le partenariat conclu avec les Rolling Stones. Une nouvelle boutique a été ouverte à Singapour.

Chaumet poursuit sa progression dans son réseau de boutiques en propre avec un succès particulier en Haute Joaillerie. La collection Hortensia s'enrichit de nouvelles déclinaisons. Les Montres Dior et les joailliers De Beers et Fred présentent de nouvelles créations et renforcent leurs lignes iconiques.

2.6. DISTRIBUTION SELECTIVE

La croissance des ventes des activités de Distribution sélective est de 10% en données publiées et de 8 % à taux de change et périmètre comparables. La performance est tirée à la fois par Sephora dont les ventes progressent sensiblement dans toutes les régions du monde et, dans une moindre mesure, par DFS qui réalise une bonne progression grâce au développement des aéroports nord-américains rénovés fin 2013.

Faits marquants

Au cours de cette période, face à une situation particulièrement complexe en Asie, liée notamment à l'évolution des devises et aux événements politiques dans la région, DFS s'est concentré sur ce qui fait sa force : l'excellence et l'innovation dans l'offre et les services proposés aux voyageurs internationaux. La conversion des magasins de centre-ville à sa nouvelle marque T Galleria se poursuit, tandis que les concessions d'aéroport récemment rénovées de Hong Kong et d'Amérique du Nord réalisent de fortes performances. Le nouveau programme de fidélisation «Loyal T» entame avec succès son déploiement mondial. Des travaux sont engagés pour la concession des vins et spiritueux renouvelée à l'aéroport de Changi à Singapour. L'annonce du projet d'ouverture du premier magasin européen de DFS dans le Fondaco dei Tedeschi, au cœur de Venise, constitue l'un des temps forts de la période. Ce bâtiment historique, auquel DFS veut redonner son lustre, sera un lieu de commerce et de culture à la fois pour les Vénitiens et les voyageurs. Un cadre idéal pour déployer le savoir-faire des équipes de DFS, un nouveau jalon de son expansion au sein des destinations les plus recherchées à travers le monde.

La croissance de Starboard Cruise Services s'appuie sur le développement et la bonne dynamique des itinéraires de croisière en Asie. Maintenant sa stratégie d'innovation et de différenciation de ses offres en fonction des lignes de croisière, la Maison a signé de nombreux contrats nouveaux avec différentes compagnies, portant la flotte où elle opère à une centaine de navires à la fin du semestre.

Sephora gagne des parts de marché partout dans le monde et continue d'enregistrer une croissance à deux chiffres de ses ventes, avec des performances particulièrement remarquables en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie. Au cours de la période, l'enseigne a ouvert plus de soixante magasins et inauguré sa présence en Indonésie et en Australie. Plusieurs magasins phares, comme ceux des Champs-Élysées et de Dubai Mall, ont été rénovés pour offrir à leur clientèle une expérience toujours plus qualitative. Les ventes en ligne sont en forte croissance, avec une offre mobile novatrice, conçue dans le cadre d'une véritable stratégie multicanale. Le nouveau concept de shopping sur les réseaux sociaux, le Beauty Board, permet de partager conseils et photos autour de la beauté et affiche des liens directs avec le site de l'enseigne. L'offre se veut toujours plus innovante et unique. Le succès de la marque Sephora se poursuit avec le lancement de la gamme de rouges à lèvres Rouge Infusion. Sephora s'attache à entretenir une relation unique avec sa clientèle en développant des programmes de fidélité très attractifs et des services que l'on ne trouve nulle part ailleurs. L'engagement des équipes est soutenu par un effort de formation toujours renouvelé afin que l'accueil et le conseil soient en permanence au meilleur niveau.

Le Bon Marché bénéficie de l'ouverture de son nouvel espace Maison, dédié à l'art de vivre et de recevoir, et d'une nouvelle dynamique commerciale insufflée à La Grande Épicerie de Paris grâce à sa rénovation. L'activité est aussi portée par le secteur de la Mode Femme, la Beauté et les Accessoires de luxe, notamment l'horlogerie et la joaillerie. Le Bon Marché continue par ailleurs d'illustrer sa vocation culturelle avec l'exposition « Le Japon Rive Gauche » organisée à l'automne. La clientèle étrangère, de plus en plus séduite par l'esprit du Bon Marché, apporte aussi une contribution significative au développement de son activité.

Commentaires sur les notions de périmètre et taux de change constants

Les effets de l'évolution des parités monétaires sont déterminés par conversion des comptes de la période des filiales ayant une monnaie fonctionnelle autre que l'euro aux taux de change de la période comparable précédente à l'exclusion de tout autre retraitement. Les effets des variations de périmètre sont déterminés en déduisant :

  • pour les acquisitions du semestre, les ventes réalisées durant le semestre par les entités acquises, à compter de leur entrée en consolidation ;
  • pour les acquisitions de la période comparable précédente, les ventes du semestre réalisées au cours des mois durant lesquels les entités acquises n'étaient pas consolidées lors de la période comparable précédente.
  • Et en ajoutant :
  • pour les cessions du semestre, les ventes de la période comparable précédente réalisées au cours des mois durant lesquels les entités cédées ne sont plus consolidées durant le semestre ;
  • pour les cessions de la période comparable précédente, les ventes réalisées durant la période comparable précédente par les entités cédées.

3- Commentaires sur le bilan consolidé

(en milliards d'euros) 31 décembre 2014 30 juin 2014(a) Variation
Immobilisations corporelles et incorporelles 36,2 35,5 + 0,7
Autres actifs non courants 3,2 9,3 - 6,1
Actifs non courants 39,4 44,8 - 5,4
Stocks 9,8 9,6 + 0,2
Autres actifs courants 9,0 6,7 + 2,3
Actifs courants 18,8 16,3 + 2,5
ACTIF 58,2 61,1 - 2,9
(en milliards d'euros) 31 décembre 2014 30 juin 2014(a) Variation
Capitaux propres 24,7 30,3 - 5,6
Dette financière à plus d'un an 6,3 4,4 + 1,9
Autres passifs non courants 14,1 13,3 + 0,8
Capitaux permanents 45,1 48,0 - 2,9
Dette financière à moins d'un an 4,7 6,4 - 1,7
Autres passifs courants 8,4 6,7 + 1,7
Passifs courants 13,1 13,1 0,0
PASSIF 58,2 61,1 - 2,9

(a) Le bilan au 30 juin 2014 a été retraité des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats, rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2 de l'annexe aux comptes consolidés semestriels.

Le total du bilan consolidé du groupe Christian Dior à fin 2014 s'élève à 58,2 milliards d'euros, en diminution de 5 % par rapport au 30 juin 2014. Les actifs non courants, en baisse de 5,4 milliards d'euros, représentent 68 % du total du bilan, contre 73 % au 30 juin 2014.

Les immobilisations corporelles et incorporelles progressent de 0,7 milliard d'euros. Les investissements du semestre, nets des dotations aux amortissements et des cessions, représentent une augmentation de 0,4 milliard d'euros ; ils sont commentés dans le cadre des analyses de variations de trésorerie. L'évolution des parités monétaires entraîne une hausse additionnelle de 0,6 milliard d'euros de la valeur des immobilisations corporelles et incorporelles. Le montant des écarts d'acquisition nets est en baisse de 0,2 milliard d'euros sur le semestre.

La forte réduction des autres actifs non courants de 6,1 milliards d'euros résulte des distributions en nature des actions Hermès aux actionnaires de LVMH et de Christian Dior (voir Note 8 de l'annexe aux comptes consolidés semestriels pour les détails de cette transaction). A la clôture, la participation résiduelle dans Hermès, après déduction des titres distribués aux actionnaires début janvier 2015, représente un montant de 0,1 milliard d'euros. Elle correspond à des actions non distribuées du fait de l'existence de droits formant rompus. Cette participation sera cédée courant 2015, conformément aux termes du protocole transactionnel conclu avec Hermès.

Les stocks progressent de 0,2 milliard d'euros par rapport au 30 juin 2014. Leur évolution est commentée dans le cadre des analyses de variations de trésorerie.

Les autres actifs courants sont en hausse de 2,3 milliards d'euros, s'expliquant principalement par la hausse de 1,7 milliard d'euros du niveau de la trésorerie et celle de 0,3 milliard d'euros des créances clients.

Les passifs non courants, à 14,1 milliards d'euros, augmentent de 0,8 milliard d'euros sous l'effet, principalement, de la progression des provisions pour risques et charges à hauteur de 0,5 milliard d'euros.

Les autres passifs courants augmentent de 1,7 milliard d'euros sur le semestre, à 8,4 milliards d'euros, dont principalement 0,6 milliard d'euros lié à la hausse des dettes envers les fournisseurs, 0,6 milliard d'euros à la progression des dettes fiscales et sociales, et 0,2 milliard lié à la progression de la valeur de marché des instruments dérivés.

Dette financière nette et capitaux propres

(en milliards d'euros) 31 décembre 2014 30 juin 2014 Variation
Dette financière à plus d'un an 6,3 4,4 + 1,9
Dette financière à moins d'un an et instruments
dérivés
4,6 6,4 - 1,8
Dette financière brute après effet des instruments
dérivés
10,9 10,8 + 0,1
Trésorerie et équivalents de trésorerie,
et placements financiers
4,6 2,9 + 1,7
Dette financière nette 6,3 7,9 - 1,6
Capitaux propres 24,7 30,3 - 5,6
Ratio dette financière nette / capitaux propres 25,6 % 26,1 % - 0,5 pt

Le ratio dette financière nette sur capitaux propres, de 25,6 % au 31 décembre 2014, diminue de 0,5 point par rapport au 30 juin 2014, sous l'effet de deux facteurs : l'effet de la baisse de la dette nette résultant de la forte progression de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et placements financiers l'emporte sur celui de la réduction des capitaux propres du fait des distributions en nature des titres Hermès.

Le total des capitaux propres s'établit à 24,7 milliards d'euros à fin 2014, en baisse de 5,6 milliards d'euros par rapport au 30 juin 2014. Cette variation reflète en premier lieu les effets des distributions exceptionnelles en nature de titres Hermès International, à hauteur de 7,0 milliards d'euros (voir Note 8 de l'annexe aux comptes consolidés semestriels concernant les détails de cette transaction). Elle a été partiellement compensée par les résultats semestriels du Groupe (hors effets de la transaction Hermès sur le résultat) qui, nets des dividendes distribués en numéraire, apportent une progression de 1,0 milliard d'euros. S'y ajoute l'effet de l'évolution des parités monétaires sur les réserves des entités en devises, principalement en dollar US et Hong Kong dollar, positif de 0,5 milliard d'euros.

Au 31 décembre 2014, le total des capitaux propres représente 42 % du total du bilan, contre 50 % au 30 juin 2014.

La dette financière brute après effet des instruments dérivés s'élève à fin 2014 à 10,9 milliards d'euros, en augmentation de 0,1 milliard par rapport au 30 juin 2014.

Les émissions et souscriptions d'emprunts se sont élevées à 2,4 milliards d'euros sur la période. Durant ce semestre, LVMH SE a procédé à quatre émissions obligataires, qui ont représenté un financement total de 1,7 milliard d'euros. Le solde de 0,7 milliard d'euros correspond à la souscription de dettes bancaires par les sociétés du Groupe.

A l'inverse, les remboursements de dette financière se sont élevés à 2,2 milliards d'euros. En particulier, l'encours de billets de trésorerie de LVMH a diminué de 0,8 milliard d'euros sur le semestre et Christian Dior a procédé au remboursement d'un emprunt obligataire de 0,4 milliard d'euros.

La trésorerie et équivalents de trésorerie, et les placements financiers s'élèvent en fin d'exercice à 4,6 milliards d'euros, supérieurs de 1,7 milliard d'euros aux 2,9 milliards atteints au 30 juin 2014.

Au 31 décembre 2014, le montant disponible de lignes de crédit confirmées non tirées est de 4,9 milliards d'euros, et couvre largement le programme de billets de trésorerie, dont l'encours atteint 2,0 milliards d'euros.

4- Commentaires sur la variation de la trésorerie consolidée

Le tableau de variation de la trésorerie consolidée, présenté dans les comptes consolidés, détaille les principaux flux financiers des périodes présentées.

(en millions d'euros) 31 décembre 2014
(6 mois)
31 déc. 2013 (1)(2)
(6 mois)
Variation
Capacité d'autofinancement générée par l'activité 4 106 4 210 (104)
Coût de la dette financière nette : intérêts payés (85) (74) (11)
Impôts payés (742) (908) 166
Capacité d'autofinancement après intérêts financiers et impôt 3 279 3 228 51
Variation du besoin en fonds de roulement 540 338 202
Investissements d'exploitation (1 014) (1 007) (7)
Cash-flow disponible 2 805 2 559 246
Investissements financiers (153) (2 151) 1 998
Opérations en capital (886) (1 012) 126
Variation de la trésorerie avant opérations de financement 1 766 (604) 2 370

(1) Après modification de la présentation des dividendes reçus et de l'impôt payé à partir de 2014.

(2) Les états financiers au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats, rétrospectivement au 1er juillet 2013.

La capacité d'autofinancement générée par l'activité s'élève à 4 106 millions d'euros sur la période, en baisse de 2 % par rapport aux 4 210 millions d'euros enregistrés sur le premier semestre de l'exercice 2013/2014. Après paiement des intérêts financiers et de l'impôt, la capacité d'autofinancement atteint 3 279 millions d'euros, en progression de 2 % par rapport au premier semestre de l'exercice 2013/2014.

Les intérêts payés s'élèvent à 85 millions d'euros sur la période, en légère hausse par rapport au premier semestre de l'exercice 2013/2014. L'effet de la progression de l'encours moyen de la dette par rapport au 31 décembre 2013 a été partiellement compensé par les effets combinés de la baisse des taux des emprunts et d'une meilleure rémunération de la trésorerie disponible.

Les impôts payés liés à l'exploitation atteignent 742 millions d'euros sur la période, contre 908 millions d'euros au premier semestre 2013/2014.

La variation du besoin en fonds de roulement génère une ressource de trésorerie de 540 millions d'euros. Si la variation des stocks, principalement dans le Champagne, la Mode et Maroquinerie et chez Sephora, ainsi que la variation des créances clients, essentiellement dans les Vins et Spiritueux et les Parfums et Cosmétiques, génèrent des besoins de trésorerie s'élevant à 54 et 303 millions, la hausse des postes fournisseurs ainsi que des autres créances et dettes génèrent respectivement des ressources de 512 et 385 millions d'euros. Ces variations reflètent la saisonnalité des activités du Groupe dans le cadre de la spécificité des modes de distribution des différents groupes d'activités.

Les investissements d'exploitation, nets des cessions, représentent sur le semestre un débours de trésorerie de 1 014 millions d'euros. Ils sont constitués principalement des investissements de Louis Vuitton, Christian Dior Couture, Sephora, DFS, Bulgari et Berluti dans leurs réseaux de distribution, ceux de Parfums Christian Dior dans de nouveaux comptoirs, ainsi que ceux des marques de champagne dans leur outil de production et les effets des investissements immobiliers affectés à l'exploitation administrative, commerciale ou locative.

Ainsi, la variation de la trésorerie issue des opérations et des investissements d'exploitation (cash-flow disponible) progresse de 10 % et atteint 2 805 millions d'euros sur le premier semestre de l'exercice 2014/2015 contre 2 559 millions d'euros au 31 décembre 2013.

Sur le semestre, 153 millions d'euros ont été consacrés aux investissements financiers et acquisitions de titres consolidés. Au sein de ceux-ci, les impôts payés liés aux investissements financiers représentent un décaissement de 237 millions d'euros et sont principalement liés aux opérations de distributions de titres Hermès. Les acquisitions de titres consolidés représentent un débours de trésorerie de 28 millions d'euros. Les cessions nettes d'investissements financiers s'élèvent à 112 millions d'euros et incluent notamment la cession de la participation de LVMH dans ST Lonia.

La variation de la trésorerie issue des opérations en capital représente un débours de 886 millions d'euros. Ce montant correspond à hauteur de 834 millions d'euros aux dividendes versés, dont 340 millions d'euros au titre du solde du dividende en numéraire versé par Christian Dior, le reste étant constitué des dividendes versés aux minoritaires du Groupe. Les impôts payés relatifs aux dividendes versés représentent 50 millions d'euros sur la période. Les levées d'options d'achat d'actions Christian Dior, nettes des achats, ont généré une ressource de 10 millions d'euros. Les augmentations de capital souscrites par les minoritaires des filiales consolidées ont apporté 4 millions d'euros de trésorerie, tandis que les acquisitions et cessions d'intérêts minoritaires, y compris les levées d'options de souscription LVMH et les acquisitions d'actions LVMH, se sont traduites par un décaissement net de 16 millions d'euros sur la période.

Après toutes les opérations d'exploitation, d'investissement et en capital, la variation de la trésorerie s'est ainsi élevée à 1 766 millions d'euros. Au 31 décembre 2013, le besoin en trésorerie était de 604 millions d'euros. Il incluait l'acquisition de 80 % de Loro Piana pour un montant de 1 982 millions d'euros.

L'apport de trésorerie au titre des opérations de financement s'est élevé à 60 millions d'euros et l'effet des variations des écarts de conversion a été positif de 17 millions d'euros. Le niveau de trésorerie en fin de période est en hausse de 1 843 millions d'euros par rapport au premier semestre de l'exercice 2013/2014.

Comptes semestriels consolidés résumés

au 31 décembre 2014

Chiffres clés

Principales données consolidées

(en millions d'euros et en pourcentage) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014
(1)
(12 mois)
31 déc. 2013
(1) (2)
(6 mois)
Ventes 17 473 30 867 16 125
Résultat opérationnel courant 3 247 6 051 3 399
Résultat net 4 385 (a) 3 892 2 161
Résultat net, part du Groupe 1 704 1 425 794
Capacité d'autofinancement générée par l'activité (b) 4 106 7 472 4 210
Investissements d'exploitation issus de la variation de trésorerie 1 014 1 953 1 007
Cash-flow disponible (c) 2 805 2 537 2 559
Capitaux propres (d) 24 662 30 337 29 409
Dette financière nette (e) 6 318 7 920 6 862
Ratio Dette financière nette / Capitaux propres 26% 26% 23%

(a) Dont 2 621 millions d'euros résultant des distributions des titres Hermès.

(b) Avant paiement de l'impôt et des frais financiers.

(c) Variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d'exploitation.

(d) Y compris intérêts minoritaires.

(e) La dette financière nette exclut les engagements d'achat de titres de minoritaires, classés en « Autres passifs non courants ». Voir analyse en Note 20 de l'annexe aux comptes consolidés résumés.

Données par action

(en euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014
(12 mois)
31 déc. 2013
(6 mois)
Résultats consolidés par action
Résultat net, part du Groupe 9,53 (h) 7,97 4,45
Résultat net, part du Groupe après dilution 9,44 (h) 7,90 4,41
Dividende en numéraire par action
Acompte décidé en numéraire 1,25 1,20 1,20
Solde décidé en numéraire - 1,90 -
Montant brut global décidé au titre de la période (f) (g) 1,25 3,10 1,20

(f) Pour l'exercice 2014/2015, montant approuvé par le Conseil d'administration le 12 février 2015 et versement le 23 avril 2015.

(g) Avant effets de la réglementation fiscale applicable aux bénéficiaires.

(h) Dont 6,07 euros par action avant dilution (6,01 euros par action après dilution) résultant des distributions des titres Hermès.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats, rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

Compte de résultat consolidé

(en millions d'euros, sauf résultats par action) Notes 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1)
(6 mois)
Ventes 23 17 473 30 867 16 125
Coût des ventes (6 197) (10 558) (5 535)
Marge brute 11 276 20 309 10 590
Charges commerciales (6 713) (11 884) (5 990)
Charges administratives (1 317) (2 365) (1 189)
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 7 1 (9) (12)
Résultat opérationnel courant 23-24 3 247 6 051 3 399
Autres produits et charges opérationnels 25 (236) (153) (90)
Résultat opérationnel 3 011 5 898 3 309
Coût de la dette financière nette (91) (148) (71)
Autres produits et charges financiers 3 060 (83) (81)
Résultat financier 26 2 969 (231) (152)
Impôts sur les bénéfices 27 (1 595) (1 775) (996)
Résultat net avant part des minoritaires 4 385 3 892 2 161
Part des minoritaires 17 2 681 2 467 1 367
Résultat net, part du Groupe 1 704 1 425 794
Résultat net, part du Groupe par action (en euros) 28 9,53 7,97 4,45
Nombre d'actions retenu pour le calcul 178 744 103 178 762 208 178 597 020
Résultat net, part du Groupe par action après dilution (en euros) 28 9,44 7,90 4,41
Nombre d'actions retenu pour le calcul 179 604 149 179 594 236 179 663 779

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

Etat global des gains et pertes consolidés

(en millions d'euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1)
(6 mois)
Résultat net avant part des minoritaires 4 385 3 892 2 161
Variation du montant des écarts de conversion
Effets d'impôt
457
90
547
(125)
(28)
(153)
(229)
(39)
(268)
Variation de valeur des investissements et placements financiers
Montants transférés en résultat
Effets d'impôt
373
(3 317)
191
(2 753)
553
(16)
(12)
525
430
(7)
(3)
420
Variation de valeur des couvertures de flux de trésorerie futurs en devises
Montants transférés en résultat
Effets d'impôt
(10)
(11)
15
(6)
205
(302)
26
(71)
225
(149)
(20)
56
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres, transférables en compte de résultat (2 212) 301 208
Variation de valeur des terres à vigne
Montants transférés en réserves consolidées
Effets d'impôt
Engagements envers le personnel : variation de valeur liée aux écarts actuariels
(20)
-
10
(10)
(147)
370
(10)
(127)
233
17
369
-
(127)
242
34
Effets d'impôt 47
(100)
(4)
13
(9)
25
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres, non transférables en compte de résultat (110) 246 267
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres (2 322) 547 475
Résultat global 2 063 4 439 2 636
Part des minoritaires 1 353 2 789 1 648
RESULTAT GLOBAL, PART DU GROUPE 710 1 650 988

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

Bilan consolidé

ACTIF
(en millions d'euros) Notes 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Marques et autres immobilisations incorporelles 15 731 15 363 15 288
Ecarts d'acquisition 3
4
9 449 9 626 9 696
Immobilisations corporelles 6 11 038 10 501 10 178
Participations mises en équivalence 7 514 497 482
Investissements financiers 8 590 7 200 7 089
Autres actifs non courants 9 532 515 481
Impôts différés 1 504 1 077 957
Actifs non courants 39 358 44 779 44 171
Stocks et en-cours 10 9 757 9 593 8 721
Créances clients et comptes rattachés 11 2 355 2 008 2 231
Impôts sur les résultats 366 346 238
Autres actifs courants 12 2 004 1 695 1 898
Trésorerie et équivalents de trésorerie 14 4 332 2 638 3 380
Actifs courants 18 814 16 280 16 468
TOTAL DE L'ACTIF 58 172 61 059 60 639
PASSIF ET CAPITAUX PROPRES
(en millions d'euros) Notes 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Capital 15.1 363 363 363
Primes 15.1 357 2 205 2 205
Actions auto-détenues Christian Dior 15.2 (278) (288) (305)
Ecarts de conversion 15.4 223 37 (7)
Ecarts de réévaluation 432 1 613 1 630
Autres réserves 6 700 6 615 6 827
Résultat net, part du Groupe 1 704 1 425 794
Capitaux propres, part du Groupe 9 501 11 970 11 507
Intérêts minoritaires 17 15 161 18 367 17 902
Capitaux propres 24 662 30 337 29 409
Dette financière à plus d'un an 18 6 339 4 390 5 066
Provisions à plus d'un an 19 2 311 1 827 1 799
Impôts différés 5 307 5 194 5 195
Autres passifs non courants 20 6 451 6 275 6 401
Passifs non courants 20 408 17 686 18 461
Dette financière à moins d'un an 4 671 6 416 5 465
Fournisseurs et comptes rattachés 18 3 780 3 164 3 381
Impôts sur les résultats 640 358 387
Provisions à moins d'un an 19 349 331 354
Autres passifs courants 21 3 662 2 767 3 182
Passifs courants 13 102 13 036 12 769
TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES 58 172 61 059 60 639

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

Ecarts de réévaluation Total des capitaux propres
(en millions d'euros) Capital:
Nombre
d'actions
Capital Primes Actions auto
détenues
Christian Dior
Ecarts de
conversion
Invest. et
placements
financiers
Couverture de
flux de
trésorerie
futurs en
devises
Terres à
vignes
Engagements
envers
le personnel
Résultat et
autres
réserves
Part du
Groupe
Intérêts
minoritaires
Total
Notes 15.1 15.1 15.2 15.4 17
Au 30 juin 2013 181 727 048 363 2 205 (252) 82 1 010 34 315 (12) 7 268 11 013 17 093 28 106
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
Résultat net
(45) 218 (28) 76 4 225 - 322 547
Résultat global (45) 218 (28) 76 4 1 425
1 425
1 425
1 650
2 467
2 789
3 892
4 439
Charges liées aux
plans d'options
(Acquisitions) / cessions d'actions auto
détenues Christian Dior
(36) - - - - 25
(4)
25
(40)
25
-
50
(40)
Augmentations de capital des filiales
Dividendes et acomptes versés - - 9 9
(536) (536) (1 231) (1 767)
Prise de contrôle Loro Piana (1)
Prises et pertes de contrôle dans les
entités consolidées
- -
-
235
2
235
2
Acquisitions et cessions de parts
d'intérêts minoritaires
- (2) - (1) (1) (42) (46) 13 (33)
Engagements
d'achat de titres de minoritaires (1)
(96) (96) (568) (664)
Au 30 juin 2014 181 727 048 363 2 205 (288) 37 1 226 6 390 (9) 8 040 11 970 18 367 30 337
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
186 (1 138) (3) (3) (36) - (994) (1 328) (2 322)
Résultat net
Résultat global
186 (1 138) (3) (3) (36) 1 704
1 704
1 704
710
2 681
1 353
4 385
2 063
Charges liées aux
plans d'options
(Acquisitions) / cessions d'actions auto
12 12 12 24
détenues Christian Dior 10 - - 10 - 10
Augmentations de capital des filiales - - 4 4
Dividendes et acomptes versés (340) (340) (433) (773)
Distribution en nature des titres
Hermès. Voir note 8.
(1 848) (991) (2 839) (4 016) (6 855)
Prises et pertes de contrôle dans les
entités consolidées
(2) (2) 7 5
Acquisitions et cessions de parts
d'intérêts minoritaires
- - (1) - - - (3) (4) 4 -
Engagements
d'achat de titres de minoritaires
(16) (16) (137) (153)
Au 31 décembre 2014 181 727 048 363 357 (278) 223 87 3 387 (45) 8 404 9 501 15 161 24 662

Tableau de variation des capitaux propres consolidés

Ecarts de réévaluation Total des capitaux propres
Capital:
Nombre
Actions
auto
détenues
Christian
Ecarts de Invest. et
placements
Couverture
de flux de
trésorerie
futurs en
Terres à Engagements
envers
Résultat et Part du Intérêts
(en millions d'euros)
Notes
d'actions Capital 15.1 Primes
15.1
Dior
15.2
conversion
15.4
financiers devises vignes le personnel autres réserves Groupe minoritaires
17
Total
Au 30 juin 2013 181 727 048 363 2 205 (252) 82 1 010 34 315 (12) 7 268 11 013 17 093 28 106
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
(89) 176 21 78 8 194 - 281 475
Résultat net 794 794 1 367 2 161
Résultat global (89) 176 21 78 8 794 988 1 648 2 636
Charges liées aux
plans d'options
13 13 14 27
(Acquisitions) / cessions d'actions auto
détenues Christian Dior
(53) - (53) - (53)
Augmentations de capital des filiales - - 8 8
Dividendes et acomptes versés (321) (321) (407) (728)
Prise de contrôle Loro Piana (1) - - 235 235
Prises et pertes de contrôle dans les
entités consolidées
- - - -
Acquisitions et cessions de parts
d'intérêts minoritaires
- - - - - (40) (40) (87) (127)
Engagements
d'achat de titres de minoritaires (1)
(93) (93) (602) (695)
Au 31 décembre 2013 181 727 048 363 2 205 (305) (7) 1 186 55 393 (4) 7 621 11 507 17 902 29 409

(1) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

I
OPERATIONS ET INVESTISSEMENTS D'EXPLOITATION
3 011
5 898
3 309
Résultat opérationnel
Neutralisation de la part dans le résultat et les dividendes reçus des sociétés mises en équivalence (a)
10
39
32
1 244
1 622
853
Dotations nettes aux amortissements et provisions
(120)
(5)
50
Autres charges calculées
(39)
(82)
(34)
Autres retraitements
Capacité d'autofinancement générée par l'activité
4 106
7 472
4 210
Coût de la dette financière nette : intérêts payés
(85)
(159)
(74)
Impôts payés (a)
(742)
(1 847)
(908)
Capacité d'autofinancement après intérêts financiers et impôt
3 279
5 466
3 228
Variation du besoin en fonds de roulement
540
(976)
338
14.1
Variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation
3 819
4 490
3 566
Investissements d'exploitation
14.2
(1 014)
(1 953)
(1 007)
Variation de la trésorerie issue des opérations et investissements d'exploitation
(cash-flow disponible)
2 805
2 537
2 559
II INVESTISSEMENTS FINANCIERS
(27)
(72)
(68)
Acquisitions d'investissements financiers
Cessions d'investissements financiers
139
38
17
Dividendes reçus (a)
-
79
5
Impôt relatif aux investissements financiers (a)
(237)
(11)
(11)
Incidences des acquisitions et cessions de titres consolidés
(28)
(2 262)
(2 094)
Variation de la trésorerie issue des investissements financiers
(153)
(2 228)
(2 151)
III OPERATIONS EN CAPITAL
4
6
7
Augmentations de capital des filiales souscrites par les minoritaires
15.2
10
(40)
(53)
Acquisitions et cessions d'actions Christian Dior
(348) (b)
(536)
(321)
Dividendes et acomptes versés par la société Christian Dior
Impôt payé relatif aux dividendes et acomptes versés par les sociétés du Groupe (a)
(50)
(164)
(114)
(486) (b)
(1 224)
(398)
Dividendes et acomptes versés aux minoritaires des filiales consolidées
(16)
(46)
(133)
Acquisitions et cessions d'intérêts minoritaires
Variation de la trésorerie issue des opérations en capital
(886)
(2 004)
(1 012)
IV OPERATIONS DE FINANCEMENT
Emissions ou souscriptions d'emprunts et dettes financières
2 357
4 203
2 432
Remboursements d'emprunts et dettes financières
(2 171)
(2 242)
(626)
Acquisitions et cessions de placements financiers
13
(126)
114
93
Variation de la trésorerie issue des opérations de financement
60
2 075
1 899
V
INCIDENCE DES ECARTS DE CONVERSION
17
31
6
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (I+II+III+IV+V)
1 843
411
1 301
TRESORERIE NETTE A L'OUVERTURE
14
2 063
1 652
1 652
TRESORERIE NETTE A LA CLOTURE
14
3 906
2 063
2 953
TOTAL DE L'IMPOT PAYE (a)
(1 029)
(2 022)
(1 033)
Opérations comprises dans le tableau ci-dessus, sans incidence sur la variation de la trésorerie :
- investissements en location-financement
4
2
7
(en millions d'euros) Notes 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (a) (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (a) (1)
(6 mois)

Tableau de variation de la trésorerie consolidée

(a) Après modifications de la présentation des dividendes reçus et de l'impôt payé. Voir Note 1.3.

(b) Les distributions en nature des actions Hermès n'ont pas eu d'effet sur la trésorerie, hors effet impôts. Voir Note 8.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

1. Principes comptables 23
2. Variations de pourcentage d'intérêt dans les entités consolidées 25
3. Marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles 26
4. Écarts d'acquisition 27
5. Evaluation des actifs incorporels à durée de vie indéfinie 27
6. Immobilisations corporelles 28
7. Participations mises en équivalence 29
8. Investissements financiers 30
9. Autres actifs non courants 31
10. Stocks et en-cours 32
11. Clients 33
12. Autres actifs courants 34
13. Placements financiers 34
14. Trésorerie et équivalents de trésorerie 35
15. Capitaux propres 36
16. Plans d'options et assimilés 38
17. Intérêts minoritaires 39
18. Emprunts et dettes financières 40
19. Provisions 41
20. Autres passifs non courants 42
21. Autres passifs courants 43
22. Instruments financiers et gestion des risques de marché 43
23. Information sectorielle 46
24. Charges par nature 48
25. Autres produits et charges opérationnels 49
26. Résultat financier 49
27. Impôts sur les résultats 50
28. Résultats par action 50
29. Engagements hors bilan 51
30. Faits exceptionnels et litiges 51
31. Événements postérieurs à la clôture 51

1. PRINCIPES COMPTABLES

1.1. Cadre général et environnement

Les comptes consolidés résumés du 1er semestre de l'exercice social 2014/2015 couvrant la période du 1er juillet 2014 au 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Conseil d'administration le 12 février 2015.

La comparabilité des comptes semestriels et annuels peut être affectée par la nature saisonnière des activités du Groupe qui réalise sur la seconde partie de l'année calendaire un volume d'affaires supérieur à celui des six premiers mois.

Ces comptes sont établis en conformité avec la norme IAS 34 sur l'établissement des comptes semestriels, ainsi que les normes et interprétations comptables internationales (IAS/IFRS) adoptées par l'Union européenne en vigueur au 31 décembre 2014 ; ces normes et interprétations sont appliquées de façon constante sur les périodes présentées. Les comptes semestriels sont préparés selon les mêmes règles et méthodes que celles retenues pour la préparation des comptes annuels.

1.2. Évolutions du référentiel comptable applicable au Groupe

Normes, amendements et interprétations dont l'application est obligatoire à compter du 1er juillet 2014

Les normes applicables au Groupe à compter du 1er juillet 2014 sont principalement les normes IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12 sur la consolidation. Celles-ci redéfinissent la notion de contrôle exercé sur une entité, suppriment la possibilité d'utiliser l'intégration proportionnelle pour la consolidation des entités sous contrôle conjoint, seule la méthode de consolidation par mise en équivalence étant admise, et complètent les informations requises dans l'annexe aux comptes consolidés.

L'application de ces textes n'a pas eu d'impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe, les entités consolidées selon la méthode de l'intégration proportionnelle représentant une contribution peu importante aux comptes du Groupe.

Ces entités, bien que sous contrôle conjoint, étant pleinement intégrées aux activités opérationnelles du Groupe, le groupe Christian Dior présente désormais leur résultat net, ainsi que celui des autres sociétés mises en équivalence lors des clôtures précédentes (voir Note 7), sur une ligne distincte du résultat opérationnel courant.

La méthode de consolidation des filiales de distribution des Vins & Spiritueux détenues en commun avec le groupe Diageo n'a pas été affectée.

La norme IFRS 11 a été appliquée rétrospectivement depuis le 1er juillet 2013. Les tableaux suivants présentent les effets de cette application sur le compte de résultat et le bilan du Groupe au 31 décembre 2013 et au 30 juin 2014.

Effets sur le compte de résultat

31 déc. 2013 30 juin 2014
(en millions d'euros) (6 mois) (12 mois)
Ventes (62) (117)
Coût des ventes 28 49
Marge brute (34) (68)
Charges commerciales 34 67
Charges administratives 7 11
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence (12) (9)
Résultat opérationnel courant (5) 1
Autres produits et charges opérationnels 8 8
Résultat opérationnel 3 9
Résultat financier - -
Impôts sur les bénéfices (1) -
Part dans les résultats des sociétés mises en équivalence (2) (9)
Résultat net, part du Groupe - -

Effets sur le bilan

ACTIF (en millions d'euros) 30-juin-13 31-déc-13 30-juin-14 PASSIF (en millions d'euros) 30-juin-13 31-déc-13 30-juin-14
Immobilisation corp. et incorp. (346) (346) (345) Capitaux propres - - -
Participations mises en équivalence 358 327 342 Dettes financières à plus d'un an (11) (10) (10)
Autres (3) (1) (2) Provisions à plus d'un an et impôts différés (57) (70) (56)
Actifs non courants 9 (20) (5) Capitaux permanents (68) (80) (66)
Stocks (81) (75) (77) Dettes financières à moins d'un an (4) (5) (5)
Autres (28) (27) (20) Autres (28) (37) (31)
Actifs courants (109) (102) (97) Passifs courants (32) (42) (36)
T otal de l'actif (100) (122) (102) T otal du passif (100) (122) (102)

Normes, amendements et interprétations dont l'application sera obligatoire à partir du 1er juillet 2015

A compter du 1er juillet 2015, Christian Dior devra appliquer l'amendement d'IAS 19 relatif à la comptabilisation des contributions des employés aux régimes post-emploi. L'application de cette norme n'aura pas d'impact significatif sur les comptes du Groupe.

Autres évolutions normatives

Le Groupe est informé de l'évolution des discussions en cours de l'IFRIC et de l'IASB relatives à la comptabilisation des engagements d'achat de titres de minoritaires et des variations de leurs montants. Voir Note 1.11 des comptes consolidés au 30 juin 2014, concernant le mode de comptabilisation de ces engagements par Christian Dior.

Le Groupe suit également l'évolution du projet de norme relatif à la comptabilisation des contrats de location.

Les effets de l'application de la norme IFRS 15 sur la comptabilisation du chiffre d'affaires, à partir des exercices ouverts le 1er janvier 2017 (sous réserve d'adoption de la norme par l'Union Européenne), sont en cours d'analyse. Ceux-ci devraient être peu significatifs étant donné la nature des activités du Groupe.

1.3. Présentation des états financiers

Tableau de variation de trésorerie

La variation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation est déterminée sur la base du résultat opérationnel, qui est ajusté des transactions n'ayant aucun effet sur la trésorerie.

En outre, à partir du 31 décembre 2014 :

  • les dividendes reçus sont présentés en fonction de la nature des participations concernées, soit, pour les sociétés consolidées par mise en équivalence, au sein de la Variation de trésorerie issue des opérations d'exploitation et, pour les sociétés non consolidées, au sein de la Variation de trésorerie issue des investissements financiers ;
  • l'impôt payé est présenté en fonction de la nature des transactions dont il est issu : au sein de la Variation de trésorerie issue des opérations d'exploitation pour la part relative aux opérations d'exploitation, au sein de la Variation de trésorerie issue des investissements financiers pour la part relative aux transactions sur investissements et placements financiers, en particulier l'impôt payé sur les résultats de cession, au sein de la Variation de trésorerie issue des opérations en capital pour la part relative aux transactions sur les capitaux propres, en particulier les impôts de distribution liés aux versements de dividendes.

Les tableaux de trésorerie aux 30 juin 2014 et 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de cette nouvelle présentation des dividendes reçus et de l'impôt payé (précédemment présentés au sein de la Variation de trésorerie issue des opérations d'exploitation).

2. VARIATIONS DE POURCENTAGE D'INTERET DANS LES ENTITES CONSOLIDEES

2.1. Mode et Maroquinerie

En juillet 2013, LVMH a signé un protocole d'accord portant sur l'acquisition de 80 % du capital de la Maison italienne Loro Piana, fabricant et distributeur de tissus, de vêtements et d'accessoires de luxe.

Le 5 décembre 2013, en application de ce protocole, LVMH a acquis 80 % de Loro Piana pour 1 987 millions d'euros. Loro Piana a été consolidé par intégration globale à compter du 5 décembre 2013. Le capital non acquis, soit 20 %, fait l'objet de promesses croisées de vente et d'achat, exerçables au plus tard trois ans suivant le 5 décembre 2013. La différence entre la valeur de l'engagement d'achat (enregistré en Autres passifs non courants, voir Note 20) et les intérêts minoritaires, soit 244 millions d'euros, a été portée en déduction des réserves consolidées.

Le tableau suivant présente les modalités définitives d'allocation du prix payé par LVMH au 5 décembre 2013, date de prise de contrôle :

Allocation Allocation
(en millions d'euros) provisoire Variations définitive
Marque - 1 300 1 300
Autres immobilisations incorporelles, et immobilisations corporelles, nettes 159 39 198
Autres actifs non courants 11 26 37
Provisions à plus d'un an (18) (21) (39)
Actifs circulants 382 (39) 343
Passifs circulants (203) 19 (184)
Dette financière nette (127) 13 (114)
Impôts différés 49 (415) (366)
Actif net acquis 253 922 1 175
Intérêts minoritaires (20 %) (51) (184) (235)
Actif net, part du groupe chez LVMH (80 %) 202 738 940
Ecart d'acquisition 1 785 (738) 1 047
Valeur comptable de la participation au 5 décembre 2013 1 987 - 1 987

La marque Loro Piana, de 1 300 millions d'euros, a été évaluée selon la méthode des royalties, corroborée par la méthode des flux de trésorerie prévisionnels. L'écart d'acquisition, de 1 047 millions d'euros, est représentatif de la maîtrise dans l'approvisionnement en fibres naturelles de haute qualité ainsi que de l'expertise et du savoir-faire artisanal développé dans l'élaboration de produits issus de ces matières d'exception. Les frais d'acquisition de Loro Piana ont été enregistrés en Autres produits et charges opérationnels ; ils représentaient un montant de 9 millions d'euros au 31 décembre 2013, voir Note 25. En 2013, l'acquisition de Loro Piana a généré un décaissement de 1 982 millions d'euros, net de la trésorerie acquise de 5 millions d'euros.

2.2. Distribution Sélective

Au deuxième semestre 2014, LVMH a acquis une participation complémentaire de 30 % dans Sephora Brazil (anciennement Sack's), portant son pourcentage de détention à 100 %. La différence entre le prix d'acquisition et les intérêts minoritaires a été enregistrée en déduction des capitaux propres.

3. MARQUES, ENSEIGNES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

31 décembre 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
(en millions d'euros) Brut Amortissements
et dépréciations
Net Net Net
Marques 13 182 (573) 12 609 12 535 12 526
Enseignes 3 651 (1 496) 2 155 1 948 1 933
Licences de distribution 23 (22) 1 1 -
Droits au bail 740 (343) 397 389 358
Logiciels, sites Internet 1 078 (793) 285 241 240
Autres 624 (340) 284 249 231
T OT AL 19 298 (3 567) 15 731 15 363 15 288
Dont :
Immobilisations en location-financement 14 (14) - - -

La variation du solde net des marques, enseignes et autres immobilisations incorporelles au cours du semestre est constituée des éléments suivants :

Autres
Valeur brute Logiciels, Droits immobilisations
(en millions d'euros) Marques Enseignes sites Internet au bail incorporelles T OT AL
Au 30 juin 2014 (1) 13 078
-
3 285
-
977 718 591
-
18 649
Acquisitions - - 75 32 99 206
Cessions, mises hors service - - (20) (2) (35) (57)
Effets des variations de périmètre - - - - 1 1
Effets des variations de change 103 366 24 7 10 510
Autres mouvements, y compris transferts 1 - 22 (15) (19) (11)
AU 31 DECEMBRE 2014 13 182 3 651 1 078 740 647 19 298
Amortissements et dépréciations
(en millions d'euros)
Marques Enseignes Log iciels,
sites Internet
Droits
au bail
Autres
immobilisations
incorporelles
T OT AL
Au 30 juin 2014 (1) (543) (1 337) (736) (329) (341) (3 286)
Amortissements (9) - (65) (20) (42) (136)
Dépréciations (3) - - - (1) (4)
Cessions, mises hors serv ice - - 20 2 29 51
Effets des v ariations de périmètre - - - - - -
Effets des v ariations de change (17) (159) (15) (1) (5) (197)
Autres mouv ements, y compris transferts (1) - 3 5 (2) 5
AU 31 DECEMBRE 2014 (573) (1 496) (793) (343) (362) (3 567)
Valeur nette au 31 décembre 2014 12 609 2 155 285 397 285 15 731

Les effets des variations de change proviennent principalement des valeurs incorporelles comptabilisées en dollars US, en raison de l'évolution de la parité de cette devise vis-à-vis de l'euro au cours du semestre. Il s'agit notamment de l'enseigne DFS Galleria et de la marque Donna Karan.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

4. ÉCARTS D'ACQUISITION

31 décembre 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
Ecarts d'acquisition sur titres consolidés
Ecarts d'acquisition sur engagements
8 279 (1 521) 6 758 6 887 6 837
d'achat de titres de minoritaires 2 691 - 2 691 2 739 2 859
T OT AL 10 970 (1 521) 9 449 9 626 9 696

Les variations sur les périodes présentées du solde net des écarts d'acquisition s'analysent de la façon suivante :

31 décembre 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1) (2)
(6 mois)
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
A l'ouverture 10 884 (1 258) 9 626 8 584 8 584
Effets des variations de périmètre (Voir Note 2)
Variation des engagements d'achat
23 - 23 1 103 1 043
de titres de minoritaires (49) 3 (46) 24 139
Variation des dépréciations - (179) (179) (76) (37)
Effets des variations de change 112 (87) 25 (9) (26)
Reclassements - - - - (7)
A LA CLOT URE 10 970 (1 521) 9 449 9 626 9 696

Les effets des variations de périmètre du premier semestre de l'exercice 2014/2015 correspondent principalement à l'acquisition complémentaire de 30 % dans Sephora Brazil, portant son pourcentage de détention à 100 %. Voir Note 2.

Les effets des variations de périmètre de l'exercice 2013/2014 correspondaient principalement à l'écart d'acquisition de Loro Piana pour 1 047 millions d'euros, le solde correspondant aux écarts d'acquisition provisoires liés à la consolidation du Clos des Lambrays, d'Hôtel Saint Barth Isle de France, de Nicholas Kirkwood et de la Pâtisserie Cova.

Voir également Note 20 pour les écarts d'acquisition provenant d'engagements d'achat de titres de minoritaires.

5. EVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS A DUREE DE VIE INDEFINIE

Les marques, enseignes et autres actifs incorporels à durée de vie indéfinie ainsi que les écarts d'acquisition ont fait l'objet d'un test de perte de valeur au 31 décembre 2014, qui n'a pas révélé de risque de dépréciation significatif. Voir Note 25 concernant les dépréciations et amortissements enregistrés au cours du semestre.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

31 décembre 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
(en millions d'euros) Brut Amortissements
et dépréciations
Net Net Net
Terrains 1 372 (68) 1 304 1 263 1 234
Terres à v ignes et v ignobles 2 455 (91) 2 364 2 369 2 294
Constructions 2 883 (1 379) 1 504 1 449 1 446
Immeubles locatifs 681 (47) 634 619 608
Agencements, matériels et installations 9 000 (5 725) 3 275 2 952 2 741
Immobilisations en-cours 743 (4) 739 901 814
Autres immobilisations corporelles 1 685 (467) 1 218 948 1 041
T OT AL 18 819 (7 781) 11 038 10 501 10 178
Dont :
Immobilisations en location-financement 303 (203) 100 100 105
Coût historique des terres à v ignes et v ignobles 722 (91) 631 624 537

La variation des immobilisations corporelles au cours du semestre s'analyse de la façon suivante :

Agencements, matériels
et installations
Valeur brute
(en millions d'euros)
T erres à
vignes et
vignobles
T errains et
constructions
Immeubles
locatifs
Magasins Production,
logistique
Autres Immobilisations
en-cours
Autres
immobilisations
corporelles
T OT AL
Au 30 juin 2014 (1) 2 456 4 066 664 5 066 1 94 3 1 206 901 1 372 17 674
Acquisitions 2 91 19 320 63 62 305 92 954
Variation de la v aleur de marché des terres à v ignes (20) - - - - - - - (20)
Cessions, mises hors serv ice - (28) (9) (174) (37) (71) (1) (12) (332)
Effets des v ariations de périmètre - - - (3) - (1) (6) 2 (8)
Effets des v ariations de change 9 110 8 289 12 44 35 34 541
Autres mouv ements, y compris transferts 8 16 (1) 208 32 41 (491) 197 10
AU 31 DECEMBRE 2014 2 455 4 255 681 5 706 2 013 1 281 743 1 685 18 819
Ag encements, matériels
et installations
T erres à Autres
Amortissements et dépréciations vig nes et T errains et Immeubles Production, Immobilisations immobilisations
(en millions d'euros) vig nobles constructions locatifs Mag asins log istique Autres en-cours corporelles T OT AL
Au 30 juin 2014 (1) (87) (1 354) (45) (3 118) (1 324) (821) - (424) (7 173)
Amortissements (3) (68) (2) (397) (75) (66) - (31) (642)
Dépreciations - (14) (2) 14 - - (5) - (7)
Cessions, mises hors serv ice - 23 2 174 36 69 1 12 317
Effets des v ariations de périmètre - 1 - 2 - 1 - (1) 3
Effets des v ariations de change (1) (37) - (180) (7) (30) - (24) (279)
Autres mouv ements, y compris transferts - 2 - (5) 2 - - 1 -
AU 31 DECEMBRE 2014 (91) (1 447) (47) (3 510) (1 368) (847) (4) (467) (7 781)
Valeur nette au 31 décembre 2014 2 364 2 808 634 2 196 645 434 739 1 218 11 038

L'effet de la réévaluation à valeur de marché sur le montant des terres à vignes s'élève à 1 733 millions d'euros au 31 décembre 2014 (1 745 millions d'euros au 30 juin 2014, 1 757 millions d'euros au 31 décembre 2013).

La valeur de marché des immeubles locatifs, selon les expertises réalisées par des tiers indépendants, s'élève à environ 1 milliard d'euros au 31 décembre 2014. Les méthodes d'évaluation employées reposent sur les données de marché.

Les acquisitions d'immobilisations corporelles incluent les investissements de Louis Vuitton, Christian Dior Couture, Sephora, DFS et Bulgari dans leurs réseaux de distribution, ceux de Parfums Christian Dior dans de nouveaux comptoirs, ainsi que ceux des marques de champagne dans leur outil de production et les effets des investissements immobiliers affectés à l'exploitation administrative, commerciale ou locative.

Les effets des variations de change proviennent principalement des immobilisations corporelles comptabilisées en dollar US, en raison de l'évolution de la parité de cette devise vis-à-vis de l'euro depuis le 30 juin 2014.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

7. PARTICIPATIONS MISES EN EQUIVALENCE

31 décembre 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 décembre 2013 (1)
(6 mois)
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Dont
activités en
partenariat (2)
Net Dont
activités en
partenariat (2)
Net Dont
activités en
partenariat (2)
Part dans l'actif net des participations mises en
équivalence à l'ouverture 497 - 497 342 523 357 523 357
Part dans le résultat de la période 1 - 1 (2) (9) (18) (12) (15)
Div idendes versés (11) - (11) (5) (30) (11) (20) (11)
Effets des v ariations de périmètre 7 - 7 - 6 - 6 -
Effets des souscriptions aux augmentations de capital 12 - 12 7 7 7 3 3
Effets des v ariations de change 7 - 7 4 (11) (1) (13) (1)
Autres, y compris transferts 1 - 1 (3) 11 8 (5) (6)
PART DANS L'ACT IF NET
DES PART ICIPAT IONS MISES
EN EQUIVALENCE A LA CLOT URE 514 - 514 343 497 342 482 327

Au 31 décembre 2014, les titres mis en équivalence comprennent principalement :

Pour les activités en partenariat :

− une participation de 50 % dans le domaine viticole de Château Cheval Blanc (Gironde, France), producteur du Saint-Emilion Grand cru classé A du même nom ;

− une participation de 50 % dans De Beers Diamond Jewellers, disposant d'un réseau de boutiques au sein desquelles sont commercialisés des bijoux sous la marque De Beers.

Pour les autres sociétés :

− une participation de 40 % dans Mongoual SA, société immobilière propriétaire d'un immeuble de bureaux à Paris (France), siège social de la société LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton ;

− une participation de 46 % dans JW Anderson, marque londonienne de prêt-à-porter, acquise en septembre 2013 ;

− une participation de 45 % dans PT. Sona Topas Tourism Industry Tbk (STTI), société de distribution indonésienne, titulaire notamment de licences de ventes en duty-free dans les aéroports.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Activités consolidées selon la méthode de l'intégration proportionnelle précédemment à la mise en œuvre d'IFRS 11. Voir Note 1.2.

8. INVESTISSEMENTS FINANCIERS

31 décembre 2014 30 juin 2014 31 déc. 2013
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
T OT AL 764 (174) 590 7 200 7 089

Les investissements financiers ont évolué de la façon suivante au cours des périodes présentées :

31 décembre 2014
(6 mois)
31 décembre 2013
(6 mois)
(en millions d'euros) T otal dont Hermès
A l'ouverture 7 200 6 595 6 665
-
6 665
-
Acquisitions 20 1 93 68
Cessions à v aleur de v ente (139) - (38) (17)
Distribution en nature des actions Hermès (6 785) (6 785) - -
Variations de v aleur de marché 347 259 527 419
Variation du montant des dépréciations (10) - (5) (3)
Effets des v ariations de périmètre - - 1 3
Effets des v ariations de change 32 - (11) (14)
Reclassements (75) (70) (32) (32)
A LA CLOT URE 590 - 7 200 7 089

Au 30 juin 2014, les investissements financiers incluaient principalement une participation dans Hermès International SCA (« Hermès ») d'un montant brut et net de 6 595 millions d'euros (6 437 millions d'euros au 31 décembre 2013). Cette participation a été distribuée aux actionnaires de LVMH SE et de Christian Dior au cours du semestre, dans les conditions décrites ci-dessous.

Le 2 septembre 2014, sous l'égide du Président du Tribunal de Commerce de Paris, d'une part la société Hermès International et d'autre part les sociétés LVMH, Christian Dior et Financière Jean Goujon ont conclu un protocole transactionnel (le « Protocole ») selon les termes duquel :

• LVMH s'est engagée à distribuer à ses actionnaires la totalité des actions Hermès qu'elle détenait, soit 24 473 545 actions représentant 23,18 % du capital social et 16,56 % des droits de vote d'Hermès. Christian Dior, qui détenait au jour de la distribution 40,9 % du capital de LVMH par l'intermédiaire de la société Financière Jean Goujon dont elle détient la totalité des actions, s'est également engagée à distribuer à ses actionnaires les actions Hermès reçues de LVMH ;

• Les sociétés LVMH, Financière Jean Goujon, Christian Dior et Monsieur Bernard Arnault se sont engagés à ne pas acquérir d'actions Hermès pendant une durée de 5 ans.

Conformément aux termes du Protocole, LVMH et Christian Dior ont procédé à la distribution des actions Hermès à leurs actionnaires le 17 décembre 2014, sous la forme de distributions exceptionnelles en nature. La société LVMH a décidé d'une distribution en nature à raison de 2 actions Hermès pour 41 actions LVMH lors de son Assemblée générale mixte du 25 novembre 2014. Christian Dior a décidé d'une distribution en nature à raison d'une action Hermès pour 24 actions Christian Dior lors de son Assemblée générale mixte du 9 décembre 2014 et d'un acompte sur dividende en nature à raison de 3 actions Hermès pour 200 actions Christian Dior lors du Conseil d'administration du 11 décembre 2014.

Le montant des distributions en nature effectuées par le Groupe, de 6,9 milliards d'euros, a été valorisé en retenant le cours de bourse d'ouverture de l'action Hermès le 17 décembre 2014, soit 280,10 euros. Les droits formant rompus n'étant ni négociables ni cessibles, les actionnaires, lorsque l'application de la parité ne donnait pas un nombre entier d'actions Hermès, ont reçu le nombre d'actions Hermès immédiatement inférieur, complété d'une soulte en espèces.

A l'issue des distributions des titres Hermès aux actionnaires, la participation du Groupe dans Hermès s'élève à 73 millions d'euros, correspondant à des actions non distribuées du fait de l'existence de reliquats et de droits formant rompus. Aux termes du Protocole, les sociétés du Groupe se sont engagées à céder ces actions au plus tard le 2 septembre 2015. Le cours de l'action Hermès retenu pour la valorisation de la participation s'élève à 294,80 euros au 31 décembre 2014 (269,50 euros au 30 juin 2014, 263,50 euros au 31 décembre 2013). Ces titres sont présentés en Placements financiers au 31 décembre 2014 (voir Note 13).

Les effets de la distribution des actions Hermès sur les capitaux propres consolidés au 31 décembre 2014 sont les suivants :

Effets sur les capitaux propres dont :
-- ---------------------------------------- -- --
Ecarts
de réévaluation
Autres Part du Part des
au 30 juin 2014 Résultat réserves T otal Groupe minoritaires
Distributions en nature des actions Hermès (2 948) 3 189 (a) (6 855) (6 614) (2 740) (3 874)
Impôt afférent (b) 191 (568) - (377) (156) (221)
Net (2 757) 2 621 (6 855) (6 991) (2 896) (4 095)

(a) Voir également Note 26.

(b) Y compris effets de la taxe à 3 % sur les dividendes versés par les sociétés du Groupe.

L'effet net sur les capitaux propres consolidés, négatif de 7,0 milliards d'euros, correspond à la valeur de la participation dans Hermès au 30 juin 2014 augmentée des effets d'impôts liés à cette distribution. Le gain (hors effet d'impôt) enregistré en résultat, de 3,2 milliards d'euros, correspond à la différence entre la participation valorisée au cours d'ouverture de l'action Hermès le 17 décembre 2014, soit 6,9 milliards d'euros, et son prix de revient comptable global de 3,7 milliards d'euros (2,7 milliards en trésorerie après déduction du gain comptabilisé en 2010, lors du dénouement d'equity linked swaps portant sur 12,8 millions de titres).

Voir Note 16 concernant les effets de la distribution des titres Hermès sur les plans d'options et assimilés.

Au cours du premier semestre de l'exercice 2014/2015, la participation dans Sociedad Textil Lonia SA a été cédée.

9. AUTRES ACTIFS NON COURANTS

(en millions d'euros) 31 déc . 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc . 2013 (1) (2)
Dépôts de garantie 274 281 247
Instrum ents dérivés (Voir Note 22) 75 51 68
Créances et prêts 161 162 150
Autres 22 21 16
T OT AL 532 515 481

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

10. STOCKS ET EN-COURS

31 décembre 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
Vins et eaux-de-vie en cours de v ieillissement 4 018 (16) 4 002 3 835 3 717
Autres matières premières et en-cours 1 667 (357) 1 310 1 377 1 193
5 685 (373) 5 312 5 212 4 910
Marchandises 1 489 (153) 1 336 1 291 1 176
Produits finis 3 873 (764) 3 109 3 090 2 635
5 362 (917) 4 445 4 381 3 811
T OT AL 11 047 (1 290) 9 757 9 593 8 721

La variation du stock net au cours des périodes présentées provient des éléments suivants :

31 décembre 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1) (2)
(6 mois)
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
A l'ouverture 10 791 (1 198) 9 593 8 713 8 713
Variation du stock brut (a) 64 - 64 1 032 94
Effets de la mise à valeur de marché des v endanges (9) - (9) 2 1
Variation de la provision pour dépréciation - (193) (193) (287) (146)
Effets des v ariations de périmètre (4) - (4) 280 266
Effets des v ariations de change 351 (46) 305 (153) (208)
Autres, y compris reclassements (146) 147 1 6 1
A LA CLOT URE 11 047 (1 290) 9 757 9 593 8 721

(a) Y compris effet des retours.

Les incidences des variations de périmètre de l'exercice 2013/2014 étaient essentiellement liées à l'intégration de Loro Piana.

Les effets de la mise à valeur de marché des vendanges sur le coût des ventes et sur la valeur des stocks des activités Vins et Spiritueux sont les suivants sur les périodes présentées :

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 31 déc. 2013
(6 mois) (12 mois) (6 mois)
Mise à v aleur de marché de la récolte de la période 11 35 23
Effets des sorties de stocks de la période (20) (33) (22)
INCIDENCE NET T E SUR LE COUT DES VENT ES DE LA PERIODE (9) 2 1
INCIDENCE NET T E SUR LA VALEUR DES ST OCKS A LA CLOT URE 166 175 173

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

11. CLIENTS

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Créances à v aleur nominale 2 636 2 239 2 478
Prov ision pour dépréciation (73) (70) (72)
Prov ision pour retours et reprises de produits (208)
-
(161) (175)
MONT ANT NET 2 355 2 008 2 231

La variation des créances clients au cours des périodes présentées provient des éléments suivants :

31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1) (2)
(6 mois)
(en millions d'euros) Brut Dépréciations Net Net Net
A l'ouverture 2 240 (232) 2 008 1 829 1 829
Variation des créances brutes 325 - 325 204 477
Variation de la prov ision pour dépréciation - (10) (10) (2) (4)
Variation de la prov ision pour retours
et reprises de produits - (41) (41) (3) (17)
Effets des v ariations de périmètre 5 - 5 55 54
Effets des v ariations de change 57 (6) 51 (96) (109)
Reclassements 9 8 17 21 1
A LA CLOT URE 2 636 (281) 2 355 2 008 2 231

Le solde clients est constitué essentiellement d'encours sur des clients grossistes ou des agents, en nombre limité et avec lesquels le Groupe entretient des relations le plus souvent continues. Au 31 décembre 2014, la majeure partie des créances clients ont fait l'objet de couvertures de crédit client auprès des assureurs.

Au 31 décembre 2014, la ventilation de la valeur brute et de la provision pour dépréciation des créances clients, en fonction de l'ancienneté des créances, s'analyse de la façon suivante :

(en millions d'euros) Valeur brute des
c réanc es
Dépréc iations Valeur nette des
c réanc es
Non échues : - moins de 3 mois 2 162 (14) 2 148
- plus de 3 mois 104 (7) 97
2 266 (21) 2 245
Echues : - moins de 3 mois 235 (6) 229
- plus de 3 mois 135 (46) 89
370 (52) 318
T OT AL 2 636 (73) 2 563

Au cours de chacun des exercices présentés, aucun client n'a représenté un montant de chiffres d'affaires excédant 10 % du chiffre d'affaires consolidé du Groupe.

La valeur actuelle des créances clients n'est pas différente de leur valeur comptable.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

12. AUTRES ACTIFS COURANTS

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Placements financiers 266 184 171
Instruments dériv és (v oir Note 22) 304 251 495
Créances d'impôts et taxes, hors impôts sur les résultats 479 408 389
F ournisseurs : av ances et acomptes 168 154 184
Charges constatées d'avance 330 355 300
Autres créances 457 343 359
T OT AL 2 004 1 695 1 898

La valeur actuelle des autres actifs courants n'est pas différente de leur valeur comptable.

Voir également Note 13 Placements financiers et Note 22 Instruments financiers et gestion des risques de marché.

13. PLACEMENTS FINANCIERS

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 31 déc. 2013
Valeurs mobilières de placement non cotées, parts de SICAV
et de fonds non monétaires
- 12 12
Valeurs mobilières de placement cotées 266 172 159
T OT AL 266 184 171
Dont coût historique des placements financiers 192 136 136

La valeur nette des placements financiers a évolué de la façon suivante au cours des périodes présentées :

31 déc . 2014 30 juin 2014 31 déc . 2013
(en millions d'euros) (6 mois) (12 mois) (6 mois)
A l'ouverture 184 187 187
Acquisitions - - -
Cessions à valeur de vente (15) (27) (27)
Variations de valeur de marché 27 25 12
Variations du montant des dépreciations - - -
Effets des variations de change - - -
Reclassements (a) 70 (1) (1)
A LA C LOT URE 266 184 171

(a) Voir note 8.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

14. TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Dépôts à terme à moins de trois mois 1 270 728 811
Parts de SICAV et F CP monétaires 784 109 537
Comptes bancaires 2 278 1 801 2 032
T RESORERIE ET EQUIVALENT S DE T RESORERIE
AU BILAN 4 332 2 638 3 380

Le rapprochement entre le montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie apparaissant au bilan et le montant de la trésorerie nette figurant dans le tableau de variation de trésorerie s'établit de la façon suivante :

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Trésorerie et équiv alents de trésorerie
Découv erts bancaires
4 332
(426)
2 638
(575)
3 380
(427)
T RESORERIE NET T E DU T ABLEAU DE VARIAT ION
DE T RESORERIE
3 906 2 063 2 953

14.1. Variation du besoin en fonds de roulement

La variation du besoin en fonds de roulement au cours des périodes présentées s'analyse de la façon suivante :

31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
(en millions d'euros) (6 mois) (12 mois) (6 mois)
Variation des stocks et en-cours (54) (1 030) (89)
Variation des créances clients et comptes rattachés (303) (198) (461)
Variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés 512 115 431
Variation des autres créances et dettes 385 137 457
VARIAT ION DU BESOIN EN F ONDS DE ROULEMENT (a) 540 (976) 338

(a) Augmentation/(Diminution) de la trésorerie.

14.2. Investissements d'exploitation

Les investissements d'exploitation au cours des périodes présentées sont constitués des éléments suivants :

(en millions d'euros) Notes 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1) (2)
(6 mois)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles 3 (206) (293) (148)
Acquisitions d'immobilisations corporelles 6 (954) (1 744) (976)
Variation des dettes env ers les fournisseurs d'immobilisations 163 67 129
Effet sur la trésorerie des acquisitions d'immobilisations (a) (997) (1 970) (995)
Effet sur la trésorerie des cessions d'immobilisations 5 41 2
Dépôts de garantie v ersés et autres flux d'inv estissements d'exploitation (22) (24) (14)
INVEST ISSEMENT S D'EXPLOIT AT ION (a) (1 014) (1 953) (1 007)

(a) Augmentation/(Diminution) de la trésorerie.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

15. CAPITAUX PROPRES

15.1. Capital social et primes

Au 31 décembre 2014, le capital est constitué de 181 727 048 actions (181 727 048 au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013), entièrement libérées, au nominal de 2 euros ; 126 051 763 actions bénéficient d'un droit de vote double, accordé aux actions détenues sous forme nominative depuis plus de trois ans (123 296 342 au 30 juin 2014 et 123 298 097 au 31 décembre 2013).

Les variations du capital social et des primes, en nombre d'actions et en valeur, s'analysent de la façon suivante :

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 31 déc. 2013
Nombre d'actions Valeur Valeur Valeur
Capital Primes T otal
A l'ouverture 181 727 048 363 2 205 2 568 2 568 2 568
Distributions en nature des actions Hermès (a) - - (1 848) (1 848) - -
Annulations d'actions - - - - -
A la clôture 181 727 048 363 357 720 2 568 2 568

(a) Voir Note 8.

15.2. Actions Christian Dior

Le portefeuille d'actions Christian Dior, ainsi que leur affectation, s'analysent de la façon suivante :

31 décembre 2014 30 juin 2014 31 déc. 2013
(en millions d'euros) Nombre Valeur Valeur Valeur
Plans d'options d'achat 1 300 428 84 94 111
Plans d'attribution d'actions gratuites 275 743 26 16 20
Plans à v enir 52 706 3 13 9
Autres 19 532 1 1 1
Actions destinées à être annulées 1 200 000 164 164 164
ACT IONS CHRIST IAN DIOR 2 848 409 278 288 305

Au 31 décembre 2014, la valeur boursière des autres actions Christian Dior est de 2,8 millions d'euros.

Au cours du premier semestre de l'exercice 2014/2015, les mouvements de portefeuille d'actions Christian Dior ont été les suivants :

(en millions d'euros) Nombre
d'actions
Valeur Effet sur la
trésorerie
Au 1er juillet 2014 2 978 431 288
Achats d'actions
Exercices d'options d'achat
Attribution définitive d'actions gratuites et de performance
-
(128 022)
(2 000)
-
(10)
-
-
10
-
AU 31 DECEMBRE 2014 2 848 409 278 10

15.3. Dividendes versés en numéraire par la société mère Christian Dior

(en millions d'euros, sauf données par action, en euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014
(12 mois)
31 déc. 2013
(6 mois)
Acompte au titre de l'exercice en cours
(30 juin 2014 : 1,20 euro)
- 218 -
Effet des actions auto-détenues - (3) -
- 215 -
Solde au titre des exercices précédents
(30 juin 2014 : 1,90 euro ; 30 avril 2013 1,80 euro)
345 327 327
Effet des actions auto-détenues (5) (6) (6)
340 321 321
Montant brut total versé au cours de la période (a) 340 536 321

(a) Avant effets de la réglementation fiscale applicable au bénéficiaire.

Le solde du dividende pour l'exercice clôturant le 30 juin 2014 a été versé le 15 décembre 2014, conformément aux résolutions de l'Assemblée générale du 9 décembre 2014, soit un montant total de 345 millions d'euros avant déduction du montant correspondant aux actions auto-détenues à la date du décaissement. Le Conseil d'administration du 12 février 2015 a approuvé la mise en paiement le 23 avril 2015 d'un acompte sur dividende au titre de l'exercice 2014/2015 de 1,25 euro par action.

15.4. Ecarts de conversion

La variation du montant des écarts de conversion inscrits dans les capitaux propres, part du Groupe et le solde de clôture, y compris les effets de couverture des actifs nets en devises, s'analysent par devise de la façon suivante :

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 Variation 30 juin 2014 31 déc. 2013
Dollar US 55 129 (74) (86)
F ranc suisse 187 9 178 174
Yen japonais 14 (4) 18 15
Hong Kong dollar 104 105 (1) (9)
Liv re sterling - 8 (8) (23)
Autres devises (13) (25) 12 (23)
Couv ertures d'actifs nets en devises (124) (36) (88) (55)
T OT AL, PART DU GROUPE 223 186 37 (7)

16. PLANS D'OPTIONS ET ASSIMILES

Effets des distributions en nature d'actions Hermès sur les plans d'options et assimilés

Afin de protéger les bénéficiaires d'options d'achat et d'actions gratuites, les actionnaires de Christian Dior, lors de l'Assemblée générale du 9 décembre 2014, ont autorisé le Conseil d'administration à ajuster le nombre et le prix d'exercice des options d'achat n'ayant pas été exercées avant le 17 décembre 2014, ainsi que le nombre d'actions gratuites et d'actions de performance en cours d'acquisition à cette date.

Par conséquent pour Christian Dior, les quantités d'options d'achat et d'actions gratuites concernées ont été augmentées de 8,8 %, tandis que le prix d'exercice de ces options a été réduit de 8,1 %.

Ces ajustements n'ayant pour objectif que de maintenir le gain obtenu par les bénéficiaires au niveau atteint avant la distribution, ils n'ont eu aucun effet sur les états financiers consolidés.

16.1. Plans d'options d'achat d'actions

Pour l'ensemble des plans, la parité est d'une action pour une option attribuée.

Le nombre d'options non exercées, dans le cadre des plans restant ouverts au 31 décembre 2014, provient des évolutions détaillées ci-dessous :

31 décembre 2014
(6 mois)
Nombre Prix d'exercice
moy en pondéré
(en euros)
Options d'achat restant à exercer au 1er juillet 2014 1 428 450 69,22
Attributions - -
Options devenues caduques - -
Ajustements effectués du fait des distributions en nature d'actions Hermès (a) 114 671 (5,56)
Options exercées (128 022)
-
75,41
-
OPT IONS D'ACHAT REST ANT A EXERCER AU 31 DECEMBRE 2014 1 415 099 63,06

(a) Voir Note 8.

16.2. Plans d'attribution d'actions gratuites et d'actions de performance

(en nombre d'actions) 31 décembre 2014
(6 mois)
Attributions provisoires au 1er juillet 2014 184 039
Attributions provisoires de l'exercice 95 185
Ajustements effectués du fait des distributions en nature d'actions Hermès (a) 24 379
Attributions devenues définitives (2 000)
Attributions devenues caduques (1 481)
ATTRIBUTIONS PROVISOIRES AU 31 DECEMBRE 2014 300 122

(a) Voir Note 8.

Un plan d'attribution d'actions gratuites et d'actions de performance a été mis en place le 16 octobre 2014, portant sur 95 185 actions avant ajustement consécutif aux distributions en nature de titres Hermès. Voir Note 8.

16.3. Charge de la période

(en m illions d'euros) 31 déc . 2014
(6 mois)
30 juin 2014
(12 mois)
31 déc . 2013
(6 mois)
P lans d'attribution d'actions gratuites Christian Dior 4 9 5
P lans d'options de souscription et d'attribution d'actions gratuites L VMH 20 41 22
C HAR G E DE LA PE R IODE 24 50 27

Pour les besoins de la détermination de la charge comptabilisée au cours du semestre, les données suivantes ont été retenues :

Pour LVMH

Le cours de bourse de l'action LVMH la veille de la date d'attribution des plans était de 139,80 euros pour le plan du 24 juillet 2014, et de 127,05 euros pour le plan du 23 octobre 2014.

La valeur unitaire moyenne des attributions provisoires d'actions gratuites au premier semestre de l'exercice 2014/2015 était, lors de ces attributions, de 115,06 euros pour les bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France et de 116,39 euros pour les bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France.

Pour Christian Dior

Le cours de bourse de l'action Christian Dior la veille de la date d'attribution du plan du 16 octobre 2014 était de 129,25 euros.

La valeur unitaire moyenne des attributions provisoires d'actions gratuites sur la période est de 116,48 euros pour les bénéficiaires ayant leur résidence fiscale en France et de 112,87 euros pour les bénéficiaires ayant leur résidence fiscale hors de France.

17. INTERETS MINORITAIRES

(en millions d'euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014
(12 mois)
31 déc. 2013 (1)
(6 mois)
A l'ouverture 18 367 17 093 17 093
Part des minoritaires dans le résultat 2 681 2 467 1 367
Div idendes versés aux minoritaires (433) (1 231) (407)
Distributions en nature d'actions Hermès (4 016) - -
Effets des prises et pertes de contrôle dans les entités consolidées :
consolidation de Loro Piana - 235 235
autres mouv ements 7 2 -
Effets des acquisitions et cessions de titres de minoritaires :
mouv ements sur le capital et l'autodétention de LVMH SE 13 16 (41)
autres mouv ements (9) (3) (46)
T otal des effets des variations de pourcentag e d'intérêt dans les entités consolidées 11 250 148
Augmentations de capital souscrites par les minoritaires 4 9 8
Part des minoritaires dans les gains et pertes enregistrés en capitaux propres (1 328) 322 281
Part des minoritaires dans les charges liées aux plans d'options 12 25 14
Effets des v ariations des intérêts minoritaires bénéficiant d'engagements d'achat (137) (568) (602)
A LA CLOT URE 15 161 18 367 17 902

(1) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

L'évolution de la part des intérêts minoritaires dans les gains et pertes enregistrés en capitaux propres se décompose ainsi :

Ecarts de
Investissements Couverture de réévaluation des Total
Ecarts de et placements flux de trésorerie Terres avantages au part des
(en millions d'euros) conversion financiers futurs en devises à vignes personnel minoritaires
Au 30 juin 2014 (11) 1 734 12 764 (19) 2 480
Gains et pertes enregistrés en capitaux propres 360 (1 615) (3) (7) (63) (1 328)
Variations dues aux titres autodétenus et assimilés - 1 - - - 1
AU 31 DECEMBRE 2014 349 120 9 757 (82) 1 153

Les intérêts minoritaires sont essentiellement constitués des minoritaires de LVMH SE ne contrôlant pas la société (59%).

Les intérêts minoritaires sont également constitués des 34 % détenus par Diageo dans Moët Hennessy. Les intérêts de Diageo dans Moët Hennessy peuvent être évalués à travers les ventes, le résultat opérationnel et les principaux actifs de l'activité Vins et Spiritueux, qui sont présentés en Note 23. Les 34 % détenus par Diageo dans Moët Hennessy faisant l'objet d'un engagement d'achat, ils sont reclassés à la clôture en Autres passifs non courants, et sont donc exclus du total des intérêts minoritaires à la date de clôture. Voir Note 20.

Les intérêts minoritaires sont également constitués des 39 % détenus par M. Miller dans DFS, qui fait partie du groupe d'activités Distribution sélective, et dont les droits ne sont pas susceptibles d'entraver la mise en œuvre de la stratégie du Groupe dans DFS.

18. EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES

18.1. Dette financière nette

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Emprunts obligataires et Euro Medium Term Notes (EMTN) 5 590 3 739 4 165
Emprunts bancaires et crédit-bail 749 651 901
Dette financière à plus d'un an 6 339 4 390 5 066
Emprunts obligataires et Euro Medium Term Notes (EMTN) 925 1 281 1 363
Billets de trésorerie 2 004 2 766 2 348
Découv erts bancaires 426 575 427
Autres dettes financières à moins d'un an 1 316 1 794 1 327
Dette financière à moins d'un an 4 671 6 416 5 465
Dette financière brute 11 010 10 806 10 531
Instruments dériv és liés au risque de taux d'intérêt (94) (64) (118)
Dette financière brute après effet des instruments dérivés 10 916 10 742 10 413
Placements financiers (266) (184) (171)
Trésorerie et équiv alents de trésorerie (4 332) (2 638) (3 380)
Dette financière nette 6 318 7 920 6 862

La dette financière nette n'inclut pas les engagements d'achat de titres de minoritaires, classés en « Autres passifs non courants » (voir Note 20).

LVMH a réalisé au cours du premier semestre de l'exercice 2014/2015 trois émissions obligataires à taux fixe, de 350 millions de livres sterling, 650 millions d'euros et 150 millions de dollars australiens, remboursables in fine au pair en 2017, 2021 et 2019, respectivement. Ces emprunts ont fait l'objet de swaps à l'émission, les convertissant en financements à taux variables. Les émissions en devises ont été intégralement swappées en euros à l'émission.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

LVMH a également procédé à une émission obligataire à taux variable pour un montant de 300 millions d'euros, d'échéance 2019, et à l'abondement à hauteur de 150 millions d'euros et de 100 millions d'euros de ses emprunts obligataires d'échéance 2016 et 2019.

La société Christian Dior a procédé en septembre 2014 au remboursement de l'emprunt obligataire de 350 millions d'euros émis en 2009.

18.2. Analyse de la dette financière brute par échéance et par nature de taux après effets des instruments dérivés

Dette financière brute aprè s effets
Dette financiè re brute Effets des instruments dérivés des instruments dé rivé s
Taux Taux Taux Taux Taux Taux
(en millions d'euros) fixe variable Total fixe variable Total fixe variable Total
Échéance 31 décembre 2015 3 709 962 4 671 (678) 649 (29) 3 031 1 611 4 642
31 décembre 2016 314 761 1 075 - (4) (4) 314 757 1 071
31 décembre 2017 1 387 - 1 387 (1 299) 1 268 (31) 88 1 268 1 356
31 décembre 2018 517 305 822 - (5) (5) 517 300 817
31 décembre 2019 1 210 471 1 681 (351) 340 (11) 859 811 1 670
31 décembre 2020 598 12 610 - - - 598 12 610
Au-delà 764 - 764 (651) 637 (14) 113 637 750
TOTAL 8 499 2 511 11 010 (2 979) 2 885 (94) 5 520 5 396 10 916

Voir Note 22.3 concernant les valeurs de marché des instruments de taux d'intérêt.

18.3. Analyse de la dette financière brute par devise après effets des instruments dérivés

(en millions d'euros) 31 déc . 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc . 2013 (1) (2)
Euro 8 361 8 355 8 213
Dollar US 319 157 173
F ranc suisse 1 015 1 007 989
Yen japonais 338 286 306
Autres devises 883 937 732
T otal 10 916 10 742 10 413

La dette en devises a le plus souvent pour objet de couvrir les actifs nets en devises de sociétés consolidées situées hors zone euro.

19. PROVISIONS

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Prov isions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés 653 491 461
Prov isions pour risques et charges 1 625 1 325 1 325
Prov isions pour réorganisation 33 11 13
Part à plus d'un an 2 311 1 827 1 799
Prov isions pour retraites, frais médicaux et engagements assimilés 4 4 5
Prov isions pour risques et charges 328 302 320
Prov isions pour réorganisation 17 25 29
Part à moins d'un an 349 331 354
T OT AL 2 660 2 158 2 153

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

Résultat opérationnel courant

Résultat financier Autres

Dont :

Autres (dont
effets des
Variations de variations de
(en millions d'euros) 30 juin 2014 (1) Dotations Utilisations Reprises périmètre change) 31 déc. 2014
Provisions pour retraites, frais
médicaux et engagements assimilés 495 47 (51) - - 166 657
Provisions pour risques
et charges 1 627 440 (100) (61) - 47 1 953
Provisions pour réorganisation 36 31 (6) (1) - (10) 50

Au cours de la période, les soldes des provisions ont évolué de la façon suivante :

Les provisions pour risques et charges correspondent à l'estimation des effets patrimoniaux des risques, litiges, situations contentieuses réalisés ou probables, qui résultent des activités du Groupe : ces activités sont en effet menées dans le contexte d'un cadre réglementaire international souvent imprécis, évoluant selon les pays et dans le temps, et s'appliquant à des domaines aussi variés que la composition des produits ou le calcul de l'impôt.

TOT AL 2 158 518 (157) (62) - 203 2 660

(119) (35) 180 - 6 - (38) (27) 332

En particulier, les entités du Groupe en France et à l'étranger peuvent faire l'objet de contrôles fiscaux et, le cas échéant, de demandes de rectification de la part des administrations locales. Ces demandes de rectification, ainsi que les positions fiscales incertaines identifiées non encore redressées, font l'objet de provisions appropriées dont le montant est revu régulièrement conformément aux critères des normes IAS 37 Provisions et IAS 12 Impôts.

20. AUTRES PASSIFS NON COURANTS

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Engagements d'achat de titres de minoritaires 6 008 5 889 6 035
Instruments dérivés (v oir Note 22) 16 32 51
Participation du personnel aux résultats 88 82 85
Autres dettes 339 272 230
T OT AL 6 451 6 275 6 401

Moët Hennessy SNC et Moët Hennessy International SAS (« Moët Hennessy ») détiennent les participations Vins et Spiritueux du groupe LVMH, à l'exception des participations dans Château d'Yquem, Château Cheval Blanc, Clos des Lambrays et à l'exception de certains vignobles champenois.

Sur les périodes présentées, les engagements d'achat de titres de minoritaires sont constitués, à titre principal, de l'engagement de LVMH vis-à-vis de Diageo plc pour la reprise de sa participation de 34 % dans Moët Hennessy, avec un préavis de six mois, pour un montant égal à 80 % de la juste valeur de Moët Hennessy à la date d'exercice de la promesse. Dans le calcul de l'engagement, la juste valeur est déterminée par référence aux multiples boursiers de sociétés comparables, appliqués aux données opérationnelles consolidées de Moët Hennessy.

Les engagements d'achat de titres de minoritaires incluent en outre l'engagement relatif aux minoritaires de Loro Piana (20 %, voir Note 2), d'Ile de Beauté (35 %), de Heng Long (35 %) ainsi que de filiales de distribution dans différents pays, principalement au Moyen-Orient.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

21. AUTRES PASSIFS COURANTS

(en millions d'euros) 31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1) (2)
Instruments dérivés (v oir Note 22) 274 117 76
Personnel et organismes sociaux 1 174 970 1 067
Participation du personnel aux résultats 75 49 84
Etats et collectiv ités locales : impôts et taxes, hors impôt sur les résultats 476 316 417
Clients : avances et acomptes v ersés 202 188 169
Différé de règlement d'immobilisations corporelles ou financières 458 341 424
Produits constatés d'av ance 190 166 156
Autres dettes 813 620 789
T OT AL 3 662 2 767 3 182

La valeur actuelle des autres passifs courants n'est pas différente de leur valeur comptable.

22. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DES RISQUES DE MARCHE

22.1. Organisation de la gestion des risques de change, de taux et des marchés actions

Les instruments financiers utilisés par le Groupe ont principalement pour objet la couverture des risques liés à son activité et à son patrimoine.

La gestion des risques de change, de taux et les transactions sur actions et instruments financiers sont effectuées de façon centralisée au niveau de chaque palier.

Le Groupe a mis en place une politique, des règles et des procédures strictes pour gérer, mesurer et contrôler ces risques de marché.

L'organisation de ces activités repose sur la séparation des fonctions de mise en œuvre des opérations (front office), de gestion administrative (back office) et de contrôle financier.

Cette organisation s'appuie sur des systèmes d'information qui permettent un contrôle rapide des opérations.

Les décisions de couverture sont prises selon un processus clairement établi qui comprend des présentations régulières aux organes de direction concernés, et font l'objet d'une documentation détaillée.

Les contreparties sont retenues notamment en fonction de leur notation et selon une approche de diversification des risques.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

22.2. Synthèse des instruments dérivés

Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan dans les rubriques et pour les montants suivants :

(en millions d'euros) Notes 31 déc. 2014 30 juin 2014 31 déc. 2013
Risque de taux d'intérêt
Actifs : non courants 61 41 67
courants 42 32 69
Passifs : non courants (3) (1) (9)
courants (6) (8) (9)
22.3 94 64 118
Risque de change
Actifs : non courants 14 10 1
courants 217 180 389
Passifs : non courants (13) (31) (42)
courants (268) (109) (60)
22.4 (50) 50 288
Autres risques
Actifs : non courants - - -
courants 45 39 37
Passifs : non courants - - -
courants - - (7)
T otal 45 39 30
Actifs : non courants 9 75 51 68
courants 12 304 251 495
Passifs : non courants 20 (16) (32) (51)
courants 21 (274) (117) (76)
89 153 436

22.3. Instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux d'intérêt

L'objectif de la politique de gestion menée est d'adapter le profil de la dette au profil des actifs, de contenir les frais financiers, et de prémunir le résultat contre une variation sensible des taux d'intérêt.

Dans ce cadre, le Groupe utilise des instruments dérivés de taux à nature ferme (swaps) ou conditionnelle (options).

Montants nominaux par échéance Valeur de marché (a)
D'un à Couverture
de juste
Non
(en millions d'euros) A un an cinq ans Au-delà T otal valeur affectés T otal
Sw aps de taux en euros : payeur de taux v ariable 750
-
400
-
650
-
1 800 80
-
-
-
80
Sw aps de dev ises 72 2 773 - 2 845 14
-
- 14
Autres dériv és de taux - 500 - 500 - - -
T OT AL 94 - 94

Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de taux en vie au 31 décembre 2014 sont les suivants :

(a) Gain / (Perte).

22.4. Instruments dérivés liés à la gestion du risque de change

Une part importante des ventes faites par les sociétés du Groupe, à leurs clients ou à leurs propres filiales de distribution, ainsi que certains de leurs achats, sont effectués en devises différentes de leur monnaie fonctionnelle ; ces flux en devises sont constitués principalement de flux intra-groupe. Les instruments de couverture utilisés ont pour objet de réduire les risques de change issus des variations de parité de ces devises par rapport à la monnaie fonctionnelle des sociétés exportatrices ou importatrices, et sont affectés soit aux créances ou dettes commerciales de l'exercice (couverture de juste valeur), soit aux transactions prévisionnelles des exercices suivants (couverture des flux de trésorerie futurs).

Les flux futurs de devises font l'objet de prévisions détaillées dans le cadre du processus budgétaire, et sont couverts progressivement, dans la limite d'un horizon qui n'excède un an que dans les cas où les probabilités de réalisation le justifient. Dans ce cadre, et selon les évolutions de marché, les risques de change identifiés sont couverts par des contrats à terme ou des instruments de nature optionnelle.

En outre, le Groupe peut couvrir les situations nettes de ses filiales situées hors zone euro, par des instruments appropriés ayant pour objet de limiter l'effet sur ses capitaux propres consolidés des variations de parité des devises concernées contre l'euro.

Les instruments dérivés liés à la gestion du risque de change en vie au 31 décembre 2014 sont les suivants :

Montants nominaux par période d'affectation Valeur de marché (a)
(en millions d'euros) 2014 2015 Au-delà T otal Couverture
de juste
valeur
Couverture
de flux de
trésorerie
futurs
Couverture
d'actifs nets
en devises
Non
affectés
T OT AL
Options achetées
Put USD 325 1 335 - 1 660 - 2 - - 2
Put JPY 30 13 - 43 1 - - - 1
Put GB P 2 12 - 14 - - - - -
Autres 6 - - 6 1 - - 1 2
363 1 360 - 1 723 2 2 - 1 5
T unnels
Vendeur USD 17 2 781 357 3 155 - (40) - - (40)
Vendeur JPY 14 609 - 623 - 34 - - 34
Vendeur autres 25 226 - 251 - - - - -
56 3 616 357 4 029 - (6) - - (6)
Contrats à terme (b)
USD 175 (32) - 143 (2) 4 - - 2
CHF 68 309 - 377 - 2 - - 2
GBP 9 28 - 37 - (1) - - (1)
Autres 32 (16) - 16 7 2 - 1 10
284 289 - 573 5 7 - 1 13
Swaps cambistes (b)
USD 3 346 (63) - 3 283 (67) - (41) 24 (84)
CHF 402 - - 402 - - (7) - (7)
GBP 174 (5) - 169 (1) - - 10 9
JPY 297 - - 297 2 - (1) - 1
HKD 73 - - 73 33 - (38) - (5)
Autres 217 (19) 43 241 10 - - 14 24
4 509 (87) 43 4 465 (23) - (87) 48 (62)
T OT AL (16) 3 (87) 50 (50)

(a) Gain / (Perte).

(b) Vente / (Achat).

22.5. Instruments financiers liés à la gestion des autres risques

La politique d'investissement et de placement du Groupe s'inscrit dans la durée. Occasionnellement, le Groupe peut investir dans des instruments financiers à composante action ayant pour objectif de dynamiser la gestion de son portefeuille de placements.

Le Groupe est exposé aux risques de variation de cours des actions soit directement, en raison de la détention de participations ou de placements financiers, soit indirectement du fait de la détention de fonds eux-mêmes investis partiellement en actions.

Le Groupe peut utiliser des instruments dérivés sur actions ayant pour objet de construire synthétiquement une exposition économique à des actifs particuliers, ou de couvrir les plans de rémunérations liées au cours de l'action LVMH. La valeur comptable retenue pour ces instruments, qui ne font pas l'objet d'une cotation, correspond à l'estimation, fournie par la contrepartie, de la valorisation à la date de clôture. La valorisation des instruments tient compte de paramètres de marché tels les taux d'intérêts et le cours de bourse. Au 31 décembre 2014, les instruments dérivés liés à la gestion du risque actions ayant un impact sur le résultat net du Groupe ont une valeur de marché positive de 44 millions d'euros. D'un montant nominal de 20 millions d'euros, ces instruments financiers auraient, en cas de variation uniforme de 1 % des cours de leurs sous-jacents au 31 décembre 2014, un effet net sur le résultat du Groupe inférieur à 0,4 million d'euros. Ces instruments sont à échéance 2015.

Le Groupe, essentiellement à travers son activité Montres et Joaillerie, peut être exposé à la variation du prix de certains métaux précieux, notamment l'or. Dans certains cas, afin de sécuriser le coût de production, des couvertures peuvent être mises en place, soit en négociant le prix de livraisons prévisionnelles d'alliages avec des affineurs, ou le prix de produits semi-finis avec des producteurs, soit en direct par l'achat de couvertures auprès de banques de première catégorie. Dans ce dernier cas, ces couvertures consistent à acheter de l'or auprès de banques ou à contracter des instruments fermes ou optionnels avec livraison physique de l'or. Les instruments dérivés liés à la couverture du prix des métaux précieux en vie au 31 décembre 2014 ont une valeur de marché positive de 1,1 million d'euros. D'un montant nominal de 51 millions d'euros, ces instruments financiers auraient, en cas de variation uniforme de 1 % des cours de leurs sous-jacents au 31 décembre 2014, un effet net sur les réserves consolidées du Groupe inférieur à 0,5 million d'euros. Ces instruments sont à échéances 2015 et 2016.

23. INFORMATION SECTORIELLE

Les marques et enseignes du Groupe sont organisées en sept groupes d'activités. Cinq groupes d'activités : Christian Dior Couture, Vins et Spiritueux, Mode et Maroquinerie, Parfums et Cosmétiques, Montres et Joaillerie, regroupent les marques de produits de même nature, ayant des modes de production et de distribution similaires ainsi qu'une équipe de direction spécifique. Le groupe d'activités Distribution sélective regroupe les activités de distribution sous enseigne. Le groupe Autres et Holdings réunit les marques et activités ne relevant pas des groupes précités, le plus souvent les activités nouvelles pour le Groupe ainsi que l'activité des sociétés holdings ou immobilières.

23.1. Informations par groupe d'activités

31 décembre 2014 (6 mois)

Christian
Dior Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Eliminations et
(en millions d'euros) Couture Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) T OT AL
Ventes hors Groupe 851 2 280 5 784 1 786 1 480 5 134 158 - 17 473
Ventes intra-groupe 3 16 14 291 36 18 18 (396) -
T OT AL DES VENT ES 854 2 296 5 798 2 077 1 516 5 152 176 (396) 17 473
Résultat opérationnel courant 120 686 1 702 211 176 484 (115) (17) 3 247
Autres produits et charges
opérationnels
- (28) (90) (15) 1 (71) (33) - (236)
Charges d'amortissement (53) (64) (312) (83) (90) (160) (16) - (778)
Charges de dépréciation - (21) (47) (9) (1) (82) (30) - (190)
Immobilisations incorporelles
et écarts d'acquisition (b)
137 5 789 7 313 1 902 5 646 3 161 1 232 - 25 180
Immobilisations corporelles 622 2 339 2 165 477 425 1 415 3 595 - 11 038
Stocks 279 4 567 1 561 398 1 240 1 668 239 (195) 9 757
Autres actifs opérationnels 210 1 340 781 659 632 668 601 (c)
7 306
12 197
T OT AL ACT IF 1 248 14 035 11 820 3 436 7 943 6 912 5 667 7 111 58 172
Capitaux propres - - - - - - - 24 662 24 662
Passifs 368 1 461 2 265 1 310 741 2 053 956 (d)
24 356
33 510
T OT AL PASSIF
ET CAPIT AUX PROPRES 368 1 461 2 265 1 310 741 2 053 956 49 018 58 172
Inv estissements d'exploitation (e) (88) (102) (311) (129) (98) (212) (74) - (1 014)

46 Rapport financier semestriel

30 juin 2014 (12 mois)

Christian
Dior Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Eliminations et
(en millions d'euros) Couture Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) T OT AL
Ventes hors Groupe 1 499 4 028 10 160 3 238 2 625 9 055 262 - 30 867
Ventes intra-groupe 2 27 42 514 63 32 51 (731) -
T OT AL DES VENT ES (1) 1 501 4 055 10 202 3 752 2 688 9 087 313 (731) 30 867
Résultat opérationnel courant (1) 192 1 289 3 129 418 319 894 (181) (9) 6 051
Autres produits et charges
opérationnels (1)
(10) (12) (66) (5) (13) (5) (42) - (153)
Charges d'amortissement (1) 90 116 466 136 159 285 40 - 1 292
Charges de dépréciation (1) 13 - 70 - - 8 10 - 101
Immobilisations incorporelles
et écarts d'acquisition (b) (1)
139 5 906 7 342 1 786 5 634 3 010 1 172 - 24 989
Immobilisations corporelles (1) 554 2 286 2 047 421 403 1 294 3 496 - 10 501
Stocks (1) 270 4 508 1 539 407 1 271 1 572 203 (177) 9 593
Autres actifs opérationnels (1) 185 1 103 654 564 639 575 740 (c)
11 516
15 976
T OT AL ACT IF 1 148 13 803 11 582 3 178 7 947 6 451 5 611 11 339 61 059
Capitaux propres - - - - - - - 30 337 30 337
Passifs (1) 350 1 059 2 072 1 082 780 1 603 643 (d)
23 133
30 722
T OT AL PASSIF
ET CAPIT AUX PROPRES 350 1 059 2 072 1 082 780 1 603 643 53 470 61 059
Inv estissements d'exploitation (e) (1) (260) (158) (600) (232) (183) (388) (132) - (1 953)

31 décembre 2013 (6 mois)

Christian
Dior Vins et Mode et Parfums et Montres et Distribution Autres et Eliminations et
(en millions d'euros) Couture Spiritueux Maroquinerie Cosmétiques Joaillerie sélective Holdings non affecté (a) T OT AL
Ventes hors Groupe 756 2 363 5 149 1 659 1 391 4 690 117 - 16 125
Ventes intra-groupe - 15 23 254 31 15 28 (366) -
T OT AL DES VENT ES (1) 756 2 378 5 172 1 913 1 422 4 705 145 (366) 16 125
Résultat opérationnel courant (1) 108 828 1 642 214 212 496 (114) 13 3 399
Autres produits et charges
opérationnels (1)
- (6) (46) (6) (9) (1) (22) - (90)
Charges d'amortissement (1) 43 57 237 70 76 139 20 - 642
Charges de dépréciation (1) - - 46 1 - 5 4 - 56
Immobilisations incorporelles
et écarts d'acquisition (b) (1) (2)
123 5 977 7 284 1 787 5 583 2 989 1 241 - 24 984
Immobilisations corporelles (1) (2) 528 2 182 2 031 404 390 1 313 3 330 - 10 178
Stocks (1) (2) 230 4 242 1 371 356 1 079 1 438 159 (154) 8 721
Autres actifs opérationnels (1) (2) 183 1 384 738 590 650 552 661 (c)
11 998
16 756
T OT AL ACT IF 1 064 13 785 11 424 3 137 7 702 6 292 5 391 11 844 60 639
Capitaux propres (2) - - - - - - - 29 409 29 409
Passifs (1)(2) 312 1 296 2 128 1 130 713 1 814 735 (d)
23 102
31 230
T OT AL PASSIF
ET CAPIT AUX PROPRES 312 1 296 2 128 1 130 713 1 814 735 52 511 60 639
Investissements d'exploitation (e) (1) (162) (108) (326) (140) (90) (211) 30 - (1 007)

(a) Les éliminations portent sur les ventes entre groupes d'activités ; il s'agit le plus souvent de ventes des groupes d'activités hors Distribution sélective à ce dernier. Les prix de cession entre les différents groupes d'activités correspondent aux prix habituellement utilisés pour des ventes à des grossistes ou à des détaillants hors Groupe.

(b) Les immobilisations incorporelles et écarts d'acquisition sont constitués des montants nets figurant en Notes 3 et 4.

(c) Les actifs non affectés incluent les investissements et placements financiers, les autres actifs à caractère financier et les créances d'impôt sur les sociétés. Au 30 juin 2014, ils incluaient notamment la participation de 23,2 % dans Hermès International soit 6 595 millions d'euros (6 437 millions d'euros au 31 décembre 2013. Les titres Hermès ont fait l'objet de distributions exceptionnelles le 17 décembre 2014), voir Note 8.

(d) Les passifs non affectés incluent les dettes financières et la dette d'impôt courant et différé.

(e) Augmentation / (Diminution) de la trésorerie.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

(2) Le bilan au 31 décembre 2013 a été retraité des effets de la finalisation de l'allocation du prix d'acquisition de Loro Piana. Voir Note 2.

23.2. Informations par zone géographique

La répartition des ventes par zone géographique de destination est la suivante :

(en millions d'euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1)
(6 mois)
F rance 1 896 3 338 1 798
Europe (hors F rance) 3 488 5 909 3 215
Etats-Unis 4 187 6 869 3 626
Japon 1 119 2 141 1 079
Asie (hors Japon) 4 761 9 227 4 670
Autres pay s 2 022 3 383 1 737
VENT ES 17 473 30 867 16 125

La répartition des investissements d'exploitation par zone géographique se présente ainsi :

(en millions d'euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1)
(6 mois)
F rance 307 713 336
Europe (hors F rance) 188 426 243
Etats-Unis 169 245 141
Japon 39 24 3
Asie (hors Japon) 238 437 220
Autres pay s 73 108 64
INVEST ISSEMENT S D'EXPLOIT AT ION 1 014 1 953 1 007

Il n'est pas présenté de répartition des actifs sectoriels par zone géographique dans la mesure où une part significative de ces actifs est constituée de marques et écarts d'acquisition, qui doivent être analysés sur la base du chiffre d'affaires que ceux-ci réalisent par région, et non en fonction de la région de leur détention juridique.

23.3. Informations trimestrielles

La répartition des ventes par groupe d'activités et par trimestre au cours du semestre est la suivante :

Christian
Dior
Vins et Mode et
Maro
Parfums et
Cosmé
Montres
et
Distri
bution
Autres et Elimi
(en millions d'euros) Couture Spiritueux quinerie tiques Joaillerie sélective Holding s nations T OT AL
Premier trimestre (juil.-sept 2014) 417 948 2 647 961 706 2 234 74 (188) 7 799
Deuxième trimestre (oct.-déc. 2014) 437 1 348 3 151 1 116 810 2 918 102 (208) 9 674
T OT AL PREMIER SEMEST RE 2014/2015 854 2 296 5 798 2 077 1 516 5 152 176 (396) 17 473
Christian Mode et Parfums et Montres Distri
Dior Vins et Maro Cosmé et bution Autres et Elimi
(en millions d'euros) Couture Spiritueux quinerie tiques Joaillerie sélective Holding s nations T OT AL
Premier trimestre (juil.-sept 2013) 368 1 032 2 428 879 655 2 093 67 (170) 7 352
Deuxième trimestre (oct.-déc. 2013) 388 1 346 2 744 1 034 767 2 612 78 (196) 8 773
T OT AL PREMIER SEMEST RE 2013/2014 756 2 378 5 172 1 913 1 422 4 705 145 (366) 16 125
Troisième trimestre (jan.-mars 2014) 356 888 2 639 941 607 2 222 84 (181) 7 556
Quatrième trimestre (av ril - juin 2014) 389 789 2 391 898 659 2 160 84 (184) 7 186
T OT AL DEUXIEME SEMEST RE 2013/2014 745 1 677 5 030 1 839 1 266 4 382 168 (365) 14 742
T OT AL EXERCICE 2013/2014 1 501 4 055 10 202 3 752 2 688 9 087 313 (731) 30 867

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

24. CHARGES PAR NATURE

Le résultat opérationnel courant inclut notamment les charges suivantes :

(en millions d'euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1)
(6 mois)
F rais de publicité et de promotion 1 981 3 580 1 844
Loy ers commerciaux 1 546 2 762 1 360
Charges de personnel 3 023 5 554 2 670
Dépenses de recherche et dév eloppement 42 72 35

25. AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPERATIONNELS

(en millions d'euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1)
(6 mois)
Résultat de cessions 1 2 2
Réorganisations (38) (19) (13)
F rais liés aux acquisitions de sociétés consolidées
Dépréciation ou amortissement des marques, enseignes,
- (29) (21)
écarts d'acquisition et autres actifs immobilisés (205) (106) (56)
Autres, nets 6 (1) (2)
AUT RES PRODUIT S ET CHARGES OPERAT IONNELS (236) (153) (90)

Les dépréciations ou amortissements enregistrés au 31 décembre 2014 et au 30 juin 2014 portent essentiellement sur des marques et écarts d'acquisition.

26. RESULTAT FINANCIER

(en millions d'euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1)
(6 mois)
Coût de la dette financière brute (101) (196) (101)
Produits de la trésorerie et des placements financiers
Effets des réév aluations de la dette financière
15 33 19
et instruments de taux (5) 15 11
Coût de la dette financière nette (91) (148) (71)
Div idendes reçus au titre des inv estissements financiers - 79 5
Part inefficace des dériv és de change
Résultat relatif aux inv estissements, placements
(173) (144) (77)
et autres instruments financiers 3 256 16 9
Autres, nets (23) (34) (18)
Autres produits et charg es financiers 3 060 (83) (81)
RESULT AT F INANCIER 2 969 (231) (152)

En 2014, le résultat relatif aux investissements, placements et autres instruments financiers correspond principalement à la plus-value avant impôts de 3 189 millions d'euros comptabilisée suite aux distributions exceptionnelles en nature d'actions Hermès. Voir Note 8.

Au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013, le résultat relatif aux investissements, placements et autres instruments financiers provenait de l'évolution des marchés ainsi que des charges de dépréciation d'investissements et de placements financiers.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

27. IMPOTS SUR LES RESULTATS

(en millions d'euros) 31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014 (1)
(12 mois)
31 déc. 2013 (1)
(6 mois)
Impôt courant de la période
Impôt courant relatif aux périodes antérieures
(1 691)
30
(2 039)
18
(1 148)
18
Impôt courant (1 661) (2 021) (1 130)
Variation des impôts différés
Effet des changements de taux d'impôt sur les impôts différés
85
(19)
218
28
127
7
Impôts différés 66 246 134
CHARGE T OT ALE D'IMPOT AU COMPT E DE RESULT AT (1 595) (1 775) (996)
IMPOT S SUR ELEMENT S COMPT ABILISES
EN CAPIT AUX PROPRES
352 (145) (198)

En 2014, la charge d'impôt courant inclut, pour 568 millions d'euros, l'impôt relatif à la distribution des actions Hermès sous la forme de distributions exceptionnelles de dividende en nature et d'acompte sur dividende en nature. Voir Note 8.

Le taux d'imposition effectif s'établit comme suit :

31 déc. 2014 30 juin 2014 (1) 31 déc. 2013 (1)
(en millions d'euros) (6 mois) (12 mois) (6 mois)
Résultat av ant impôt 5 980 5 667 3 157
Charge totale d'impôt (1 595) (1 775) (996)
T AUX D'IMPOSIT ION EF F ECT IF 26,7% 31,9% 31,5%

28. RESULTATS PAR ACTION

31 déc. 2014
(6 mois)
30 juin 2014
(12 mois)
31 déc. 2013
(6 mois)
Résultat net, part du Groupe (en millions d'euros) 1 704 1 425 794
Impact des instruments dilutifs sur les filiales (en millions d'euros) (8) (6) (2)
RESULT AT NET , PART DU GROUPE DILUE (en millions d'euros) 1 696 1 419 792
Nombre moy en d'actions en circulation sur la période 181 727 048 181 727 048 181 727 048
Nombre moy en d'actions Christian Dior auto-détenues sur la période (2 982 945) (2 964 840) (3 130 028)
Nombre moy en d'actions pris en compte pour le calcul avant dilution 178 744 103 178 762 208 178 597 020
RESULT AT NET , PART DU GROUPE PAR ACT ION (en euros) 9,53 7,97 4,45
Nombre moy en d'actions en circulation pris en compte ci-dessus 178 744 103 178 762 208 178 597 020
Effets de dilution des plans d'options 860 046 832 028 1 066 759
NOMBRE MOYEN D'ACT IONS EN CIRCULAT ION APRES EF F ET S DILUT IF S 179 604 149 179 594 236 179 663 779
RESULT AT NET , PART DU GROUPE PAR ACT ION APRES DILUTION (en euros) 9,44 7,90 4,41

L'effet sur le résultat net, part du Groupe, des distributions en nature d'actions Hermès (voir Note 8) est de 1 085 millions d'euros, soit 6,07 euros par action (6,01 euros après dilution).

Aucun événement de nature à modifier significativement le nombre d'actions en circulation ou le nombre d'actions potentielles n'est intervenu entre le 31 décembre et la date d'arrêté des comptes.

(1) Les états financiers au 30 juin 2014 et au 31 décembre 2013 ont été retraités des effets de l'application d'IFRS 11 Partenariats rétrospectivement au 1er juillet 2013. Voir Note 1.2.

29. ENGAGEMENTS HORS BILAN

Au cours du semestre, les engagements hors bilan du Groupe se sont accrus essentiellement en raison des engagements donnés au titre des achats de raisins et vins ainsi que des locations simples et concessions, qui ont progressé d'environ 0,5 milliard d'euros.

30. FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES

Dans le cadre de la gestion de ses activités courantes, le Groupe est partie à diverses procédures concernant le droit des marques, la protection des droits de propriété intellectuelle, la protection des réseaux de distribution sélective, les contrats de licence, les relations avec ses salariés, le contrôle des déclarations fiscales et toutes autres matières inhérentes à ses activités. Le Groupe estime que les provisions constituées au bilan, au titre de ces risques, litiges ou situations contentieuses connus ou en cours à la date de clôture, sont d'un montant suffisant pour que la situation financière consolidée ne soit pas affectée de façon significative en cas d'issue défavorable.

Depuis 2006, plusieurs procédures contentieuses opposaient des filiales de LVMH à eBay pour atteinte à leurs réseaux de distribution sélective et commercialisation de produits de contrefaçon. Après que plusieurs décisions ont confirmé que l'activité d'eBay relève du courtage et non du seul hébergement, LVMH et eBay ont annoncé en juillet 2014 avoir mis fin aux procédures en cours et conclu un accord de coopération afin de protéger les droits de propriété intellectuelle et de combattre la vente de contrefaçons en ligne.

Le 2 septembre 2014, les sociétés LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton (« LVMH ») et Hermès International (« Hermès ») ont conclu, sous l'égide du Président du Tribunal de commerce de Paris, un protocole transactionnel visant à mettre un terme définitif aux procédures contentieuses auxquelles avait donné lieu la prise de participation de LVMH dans le capital d'Hermès et à rétablir entre elles un climat de relations positives. Conformément aux termes de ce protocole, (i) en décembre 2014, LVMH a distribué à ses actionnaires la totalité des actions Hermès détenues par le groupe LVMH, et la société Christian Dior, qui détenait à cette date 40,9 % du capital de LVMH par l'intermédiaire de la société Financière Jean Goujon, a distribué les actions Hermès reçues de LVMH (indirectement, via Financière Jean Goujon) à ses propres actionnaires et (ii) LVMH et Hermès se sont désistées de toutes instances et actions engagées l'une envers l'autre. Voir Note 8 concernant les effets de cette transaction sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2014.

Le projet architectural portant sur la restructuration et la reconstruction des anciens magasins 2 (îlot Seine) et 4 (îlot Rivoli) de la Samaritaine a été autorisé par deux permis de construire distincts délivrés par le Maire de Paris le 17 décembre 2012, qui ont tous deux fait l'objet de recours en annulation devant le Tribunal administratif de Paris. Le 11 avril 2014, le Tribunal administratif de Paris a rejeté le recours en annulation dirigé contre le permis de construire autorisant la restructuration de l'ancien magasin 2, bâtiment inscrit au titre des Monuments Historiques (îlot Seine). Le 13 mai 2014, le Tribunal administratif de Paris a annulé l'arrêté de permis de construire autorisant la démolition partielle de l'ancien magasin 4 et la reconstruction d'un bâtiment contemporain conçu par l'agence d'architecture SANAA (îlot Rivoli). La société Grands Magasins de la Samaritaine et la Ville de Paris ont fait appel et demandé le sursis à exécution de ce jugement. Le 16 octobre 2014, la Cour administrative d'appel de Paris a ordonné sursis à exécution de ce jugement jusqu'à ce qu'il ait été statué sur la requête de fond. Le 5 janvier 2015, sur le fond, la Cour administrative d'appel de Paris a rejeté la requête et condamné La Samaritaine à payer 1 500 euros au titre de l'article 761-1 du code de justice administrative. La société Grands Magasins de la Samaritaine et la Ville de Paris ont formé un pourvoi en cassation devant le Conseil d'Etat.

Il n'existe pas de procédure administrative, judiciaire et d'arbitrage dont la Société a connaissance, qui soit en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d'avoir ou ayant eu au cours des six derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe.

31. ÉVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLÔTURE

Aucun événement significatif n'est intervenu entre le 31 décembre 2014 et la date d'arrêté des comptes par le Conseil d'administration, le 12 février 2015.

Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle du 1er juillet au 31 décembre 2014

MAZARS Tour Exaltis 61, rue Henri-Regnault 92400 Courbevoie – Paris-La Défense 1 S.A. au capital de 8.320.000 euros

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles

ERNST & YOUNG et Autres 1/2, place des Saisons 92400 Courbevoie – Paris-La Défense 1 S.A.S. à capital variable

Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles

Aux Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :

  • l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société Christian Dior, relatifs à la période du 1 er juillet au 31 décembre 2014, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité de votre Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

1. Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur :

  • la note 1.2 de l'annexe qui expose le changement de présentation du résultat des sociétés mises en équivalence, désormais présenté au sein du résultat opérationnel courant ;
  • la note 1.3 de l'annexe qui expose le changement de présentation au sein du tableau de variation de trésorerie des dividendes reçus, désormais présentés en fonction de la nature des participations concernées, et de l'impôt payé, désormais présenté en fonction de la nature des transactions dont il est issu.

2. Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Paris-La Défense, le 11 mars 2015

Les Commissaires aux comptes

MAZARS Denis Grison ERNST & YOUNG et Autres Jeanne Boillet Benoit Schumacher

Déclaration du Responsable du Rapport financier semestriel

Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité figurant en page 3 présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales transactions entre parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.

Paris, le 12 mars 2015

Par délégation du Directeur général

Florian Ollivier Directeur financier

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