Annual Report • Mar 17, 2015
Annual Report
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| 1. | Rapport de gestion 1.1 Information RSE 1.2 Activité et résultats 1.3 Gestion des risques |
1 2 77 91 |
|---|---|---|
| 2. | Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion |
127 |
| 3. | Rapport du Président 132 | |
| 4. | Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du Président 170 | |
| 5. | Présentation des comptes individuels et annexes 173 | |
| 6. | Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels 239 | |
| 7. | Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés 243 |
|
| 8. | Présentation des Comptes consolidés et annexes 248 | |
| 9. | Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés 369 | |
| 10.Déclaration des personnes physiques 373 | ||
| 11.Texte des résolutions à l'Assemblée Générale 374 | ||
| 12.Rapport des commissaires aux comptes sur la réduction de capital par annulation de titres de capital achetés 380 |


| 1.1 Information RSE 2 |
|
|---|---|
| 1.2Activité et résultats 77 |
|
| 1.3 Gestion des risques 91 |

| Message du Président et du Directeur Général 4 | ||
|---|---|---|
| A. | Le Conseil d'Administration 5 | |
| B. | Le Comité de Direction 6 |
| 1- L'excellence de la relation avec nos clients au cœur de « Préférence 2016 » 16 |
|---|
| ------------------------------------------------------------------------------------ |
| A. | Etre toujours au plus près de nos clients 16 | |
|---|---|---|
| a) | Bénéficier des services de sa banque à tout endroit 16 | |
| b) | Bénéficier de nos services à tout moment grâce à notre présence digitale 18 | |
| B. | Apporter un service de qualité à nos clients 20 | |
| a) | Adapter nos offres aux besoins de nos clients 20 | |
| b) | Accorder de l'attention à l'activité professionnelle de nos clients 21 | |
| c) | S'entourer de personnes expertes sur la question 22 | |
| C. | Etablir une relation gagnant-gagnant et responsable avec nos clients 23 | |
| a) | De nouveaux engagements relationnels 23 | |
| b) | Des enquêtes réalisées pour évaluer l'efficacité de notre démarche qualité 24 | |
| c) | Les réclamations clients nous font progresser au quotidien 25 | |
| d) | L'éthique de nos collaborateurs est essentielle 26 |
| 2 - Le développement économique de nos territoires : un moteur pour notre entreprise 28 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| A. | Etre l'acteur économique de premier plan sur le territoire 28 | |||||
| a) | Des résultats financiers solides 28 | |||||
| b) | Nos impôts viennent soutenir le développement de notre région 29 | |||||
| c) | Une épargne utile au développement local 29 | |||||
| B. | Croire et investir dans notre région 29 | |||||
| a) | L'intégration d'une dimension RSE dans notre poltique fournisseurs 29 | |||||
| b) | Une collaboration étroite avec des entreprises spécialisées 29 | |||||
| c) | La création et le développement des entreprises locales 30 | |||||
| d) | L'innovation de la région soutenue ! 31 | |||||
| C. | Œuvrer pour limiter l'impact sur le changement climatique 38 | |||||
| a) | Le Bilan Carbone guide nos actions 39 | |||||
| b) | La sensibilisation des salariés aux enjeux du développement durable 41 | |||||
| c) | Le déploiement de produits estampillés RSE auprès de nos clients 41 |
| différenciation bancaire 44 | |||
|---|---|---|---|
| A. | Associer les sociétaires aux décisions de la banque 44 | ||
| a) | « 1 homme = 1 voix », un principe fondateur 44 | ||
| b) | Les hommes et femmes d'ici sont au cœur des décisions 45 | ||
| c) | Les grands projets de mécénat de la Caisse Régionale du Languedoc sont choisis par ses administrateurs 46 |
||
| B. | Réserver des produits et services à nos sociétaires 47 | ||
| a) | Nous accueillons et formons nos administrateurs 47 | ||
| b) | Nous rémunérons les parts sociales souscrites par nos sociétaires au maximum légal 48 |
||
| c) | Des offres spécifiques aux sociétaires 48 | ||
| 4- Nos pratiques RH et sociales 51 | |||
| A. | Accompagner nos salariés tout au long de leur carrière 51 | ||
| a) | Une offre de formation vaste et adaptée 51 | ||
| b) | Des métiers accessibles par l'apprentissage et l'alternance 52 | ||
| c) | La validation d'acquis encouragée 53 | ||
| B. | Encourager le développement de carrière de tous nos salariés 54 | ||
| a) | La diversité de nos collaborateurs 54 | ||
| b) | Des entretiens essentiels à l'évolution de carrière 55 | ||
| c) | Viser la performance des collaborateurs 55 | ||
| d) | Un recrutement dynamique de nos collaborateurs 56 | ||
| e) | Le handicap considéré 56 | ||
| C. | Etre attentif à notre personnel 59 | ||
| a) | L'organisation du travail 59 | ||
| b) | L'égalité homme-femme 59 | ||
| c) | Veiller à la santé de nos collaborateurs 59 | ||
| d) | Assurer la sécurité au travail 60 | ||
| e) | Comprendre et limiter l'absentéisme 60 | ||
| f) | Encourager les partenaires sociaux à dialoguer 60 | ||
| 5- Notre responsabilité sociétale sur les territoires 63 | |||
| A. | Soutenir les jeunes de notre territoire 63 | ||
| B. | Faciliter l'accès à la propriété individuelle de nos clients 63 | ||
| C. | Prévenir et accompagner les personnes fragilisées 64 | ||
| D. | Accompagner des initiatives locales 64 | ||
| E. | Placer les sociétaires au cœur du choix des projets à soutenir 66 | ||
| F. | Contribuer à la valorisation du patrimoine culturel et architectural 66 | ||
| Table de correspondance avec le code du commerce et le GRI 68 |
3- Le mutualisme qui est la base de notre gouvernance coopérative, est un facteur de


Voilà trois ans que nous publions notre rapport sur la politique de « Responsabilité Sociale d'Entreprise » (RSE) conduite par la Caisse Régionale du Languedoc. Au-delà de l'obligation légale imposée par « Grenelle 2 », ce rapport associé aux bilans financiers annuels, récapitule notre démarche en matière de développement durable : vous le verrez, la Caisse Régionale est un acteur socialement responsable sur son territoire.
Nos valeurs sont fondées sur notre statut coopératif et mutualiste. Ancrée dans nos quatre départements, notre volonté est d'être utile en accompagnant l'économie réelle au cœur de nos régions. Nous démontrons une nouvelle fois en 2014 que nous sommes un pilier important de l'économie locale, en apportant un service bancaire et d'assurances au plus près de nos 992 388 clients et de nos 270 000 sociétaires. Les exemples concrets ne manquent pas : la « banque mobile » en Lozère, la solidarité avec les sinistrés des inondations de l'Hérault et du Gard et avec les agriculteurs victimes de la grêle, la création de l'unité « Coups durs », la mise en place prochaine d'une nouvelle organisation commerciale dans nos agences pour une meilleure qualité de service et de conseil à nos clients, la rénovation de nos agences et le renouvellement de nos distributeurs de billets adaptés à présent aux malvoyants……
Nous montrons que nous sommes une banque régionale différente :
Ce pacte coopératif et territorial est une démarche naturelle pour nous. Il lie notre entreprise avec ses clients, ses sociétaires, ses collaborateurs mais aussi avec les acteurs économiques locaux. Cette démarche RSE est intégrée dans notre projet d'entreprise « Préférence 2016 » où nous affirmons notre volonté « d'être la banque préférée et choisie des Languedociens ». Ce n'est pas quelque chose que nous faisons en plus : cette démarche fait partie de nous, tout simplement.
Le Président Jacques Boyer Le Directeur Général Véronique Flachaire
Composé de 28 membres, le Conseil d'Administration de la CR respecte une représentation équilibrée de son territoire : 5 administrateurs émanent du département de l'Aude, 9 administrateurs de celui du Gard, 10 administrateurs de l'Hérault et 3 administrateurs de la Lozère. Le Président, Monsieur Jacques Boyer, est issu du département de l'Hérault. Il est viticulteur dans la région de Béziers.
Les 28 membres du Conseil d'Administration (à l'issue de l'Assemblée Générale du 31 mars 2014) sont :
Jacques BOYER Bernard ANGELRAS Pierre ANDRE Pierre BORIES Bernard CHAPON Daniel CONNART Jean-Marie CONSTANS Olivier COZON Jean DAURAT-FORT Dominique DEMOUY
Alain EGEA Michel ESTEBAN Jacques FOURNIER Jean-François GLEIZES Yves GOUZE de SAINT MARTIN Claude GUIGUE Xavier JEAN Pascal JULIEN Evelyne LABORDE
Jean-Claude LIMOUZY Gérard OLLIER Jean-Marc RIBES Brigitte ROBERT Jacqueline TACUSSEL Martine VERDALE Denis VERDIER Philippe VERDIER François VIALLON
Suite au décès de Jacqueline TACUSSEL en juin 2014, le Conseil d'Administration a validé la nomination provisoire de Jean-Luc EVESQUE en qualité d'Administrateur titulaire jusqu'à la prochaine Assemblée générale de la Caisse Régionale.
Les membres du Conseil d'Administration en quelques chiffres :
Le Conseil d'Administration se réunit mensuellement. Il est assisté dans une partie de ses travaux par le Comité d'Audit qui se réunit trimestriellement, avant chaque arrêté des comptes sociaux et consolidés. Ses missions sont d'examiner le dispositif de contrôle interne, de suivre les travaux des Commissaires aux comptes, d'examiner les projets de comptes de la CR,…
Le Bureau du Conseil, composé de 15 membres issus respectivement des 4 départements, se réunit régulièrement pour examiner des sujets spécifiques et approfondit certaines questions le nécessitant.
La CR assure une formation spécifique de ses Administrateurs afin que ceux-ci disposent des connaissances requises pour l'exercice de leurs missions.
Dans ce cadre, l'ensemble des administrateurs de la caisse régionale a suivi le séminaire de formation Stratégica (animé par l'IFCAM - l'Institut de Formation du Crédit Agricole), dont l'objectif est notamment de développer une vision stratégique de la gestion d'une Caisse Régionale et de découvrir les contributions croisées et les interdépendances des principales fonctions de l'entreprise.
Par ailleurs, les membres du Comité d'Audit ont été formés aux concepts bâlois. Enfin, les membres des Comités d'Escompte Départementaux ont été formés à l'analyse financière et aux prises de garantie.
A noter en 2014, la création de 2 Commissions d'Elus en charge des sujets mutualistes de la CR :
Ces 2 Commissions soumettent au Conseil d'Administration diverses propositions émanant de leur domaine d'investigation.
Le Directeur Général est nommé par le Conseil d'Administration qui lui confère l'ensemble de ses pouvoirs de gestion. Celui-ci est assisté de 2 Directeurs généraux adjoints ainsi que d'une équipe de Directeurs répartis sur les 4 départements.
Ce Conseil de Direction est composé 2 femmes et 11 hommes (au 31/12/2014) :
Les décisions engageant la Caisse Régionale sont prises grâce à l'action de plusieurs Comités spécialisés présidés par le Directeur Général ou un Directeur Général Adjoint. Toute la Comitologie* de la Caisse Régionale a été revue dans l'objectif d'être à la fois plus efficace et plus réactive. L'information sur ces évolutions a été l'occasion de :
* terme employé à la CR du Languedoc pour définir l'ensemble des règles de fonctionnement qui régissent les Comités décisionnels de l'entreprise.
Les 8 Comités décisionnels au sens où ils engagent la Caisse Régionale sont :






La région Languedoc-Roussillon a franchi la barre des 2,7 millions d'habitants et devrait atteindre 3 millions d'habitants d'ici 10 ans. C'est la 2ème région au plus fort taux de croissance démographique entre 2007 et 2012. Avec une croissance annuelle à plus de 1%, le Languedoc-Roussillon se situe à un rythme moyen 2 fois plus élevé que le national. Cet essor démographique est surtout tiré par l'Hérault et le Gard. La métropole régionale, Montpellier, explose et enregistre le 2ème plus fort gain net d'habitants par an sur la période 2007/2012, derrière Lyon et devant Toulouse. C'est l'un des atouts de la région, avec le tourisme, l'agro-alimentaire et les nouvelles technologies.
Selon le Directeur Régional de l'Insee, un certain nombre de freins se sont desserrés en fin d'année : la dépréciation de l'euro qui favorise les entreprises exportatrices ; la baisse du cours du pétrole qui redonne du pouvoir d'achat et allège les charges des entreprises ; l'arrêt de l'augmentation de la pression fiscale.
Le taux de chômage régional creuse l'écart avec le national à 13,9% et le nombre de demandeurs d'emplois augmente de 5,6% sur le 1er semestre de l'année par rapport à la même période de 2013. Indicateur des difficultés sociales des habitants de la région : 43 900 dossiers de surendettement sont dénombrés en Languedoc-Roussillon qui est la région métropolitaine la plus touchée. La création d'entreprises hors autoentrepreneurs marque aussi le pas avec une baisse de 1,7%.
Bâtiments : la situation est très tendue avec des niveaux de construction historiquement bas (16 000 mises en chantier de logements alors que le besoin serait de 21 500). La baisse des ventes des logements collectifs sur les 9 premiers mois s'établit à 8%. Les mises en vente reculent de 7%.
Travaux publics : du fait de la baisse des budgets d'investissement et de fonctionnement des collectivités publics, ce secteur enregistre lui-même une baisse d'activité. Dans l'Hérault, sur les 3 premiers trimestres de 2014, le montant d'appels d'offres publics a chuté de 40%. Les 2 gros chantiers permettent de limiter les effets, mais ne compensent pas.
Tourisme : le Languedoc-Roussillon est la quatrième région touristique de France, après l'Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes. C'est la première « industrie » régionale qui génère 7 Md€ de recettes (15 % du PIB régional), 7 % de l'emploi total (60 000 emplois et 20 000 entreprises) et 15 millions de touristes pour 100 millions de nuitées/ an. La saison touristique 2014 est en recul par rapport à 2013 à l'image de la météo, plutôt mitigée. Le mauvais temps de cet été serait, à lui seul, responsable d'une perte de 800 M€ pour le secteur. S'ils ne sont pas les seuls coupables, le temps pluvieux et les températures bien en-dessous des normales saisonnières ont fait mal. On peut s'attendre en 2015 à ce que la région continue de bénéficier du transfert de touristes des destinations de l'Afrique vers notre région.
A noter : le site du Pont du Gard bat un record de fréquentation avec 1,5 million de visiteurs.
Santé : le secteur public poursuit ses efforts de rationalisation et de réduction des déficits. La région a la chance aussi de disposer de nombreux fleurons dans le secteur de l'hospitalisation privée. Ce secteur connait un besoin croissant de main d'œuvre pour faire face à d'importants départs à la retraite.
Commerce : les enseignes régionales poursuivent leur progression malgré un contexte des affaires plus tendu. Le développement des surfaces commerciales se poursuit avec plusieurs projets significatifs ce qui ravive les tensions entre commerces des centres villes et commerces périphériques. La grande distribution consolide ses positions à coup de nouvelles structures.
Agro-alimentaire : la filière s'inquiète de la guerre des prix de plus en plus rude imposée par la grande distribution. Avec le rapprochement des enseignes, 4 centrales se partagent aujourd'hui 90% du marché de l'agro-alimentaire. Les PME du secteur subissent les effets de la négociation sur les prix.
► Inondations : entre mi-septembre et fin novembre, 14 évènements pluvioorageux s'abattent sur les régions du sud de la France. Plusieurs morts sont dénombrés, des milliers de sinistrés sont touchés et les dégâts sont importants : plus de 50 M€ pour les collectivités du seul département de l'Hérault.
Le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier transformé en LGV mobilise 4 000 personnes. 200 M€ de travaux sont confiés à des PME/PMI et il entrera en vigueur fin 2017. La future gare TGV de Montpellier sera livrée fin 2017 pour un investissement de 145 M€.
Le plus gros chantier autoroutier de France visant à décongestionner la métropole de Montpellier sera mis en service fin 2017. Il représente 800 M€ d'investissement.
La grande réussite du Languedoc Roussillon repose sur l'IGP « Pays d'Oc » qui représente 70 % des vins à IGP en L-R, avec une valorisation entre 77 et 78€/hl en moyenne contre moins de 65 €/hl pour les IGP départementales. A l'échelle nationale, l'IGP Pays d'Oc représente 68 % de l'offre nationale des vins à IGP et 93 % de l'offre nationale de vins de cépages.
Les AOC du Languedoc poursuivent également leur phase ascendante. En 5 ans, leur chiffre d'affaires a augmenté de 33%, porté par + 37% de réévaluation de leurs cours.
Par contre, avec 12,2 millions d'hectolitres, la production est en diminution de 10% par rapport à 2013 et de 5% par rapport à la moyenne quinquennale. Elle subit les effets d'une grêle dévastatrice lors de l'été.
► La « French Tech » : le label obtenu par Montpellier en fin d'année couronne la mobilisation de la filière et son dynamisme. Ce label devrait permettre encore de franchir un palier, dans le secteur de l'économie numérique notamment. Il reconnait le potentiel économique de cet écosystème de start-up, grands groupes et PME.
Premier partenaire financier de son territoire, la Caisse Régionale du Languedoc ambitionne l'excellence dans sa relation client, en étant aussi partenaire des besoins et des projets de tous.
Chez nous, l'épargne est collectée localement et contribue directement aux crédits de nos clients. Cette année encore, les clients nous ont renouvelé leur confiance : nos encours d'épargne ont progressé de 1,8%, s'élevant à 23,8 Md€.
| Encours collecte | Valeur en 2014 en Md€ |
Evolution par rapport à 2013 |
|---|---|---|
| Ressources monétaires (Dépôts à vue, dépôts à terme) | 5,3 | -4,8% |
| Epargne CA (livrets, épargne logement,…) | 10,1 | +4,4% |
| Epargne hors CA (valeurs mobilières assurance-vie) | 8,4 | +3,2% |

Malgré un contexte de faible demande de crédit, ce sont 2,4 Md€ qui ont été débloqués, dont plus de 50% pour le financement de l'habitat. Quant au crédit à la consommation, ce sont 172 M€ qui ont été distribués en 2014.
Les crédits d'investissement se sont élevés cette année à 936 M€ et ont concerné aussi bien les clients professionnels (entreprises, artisans, commerçants, professions libérales, agriculteurs) que les collectivités publiques.
Les encours de crédit s'établissent à 17 Md€, en progression de 0,9% par rapport à 2013.
| Encours crédit | Valeur en 2014 En Md€ |
Evolution par rapport à 2013 |
|---|---|---|
| Habitat | 9,8 | +1,4% |
| Equipement | 6,3 | -0,2% |
| Conso | 0,4 | -3,2% |
| DAV débiteurs, OC, divers | 0,5 | +6,4% |
En réponse aux besoins de protection de nos clients, nous apportons des conseils pertinents, des offres de premier plan fournies par les filiales du groupe CA PACIFICA et PREDICA, ainsi qu'une organisation à la Caisse Régionale dédiée à l'assurance pour ses clients professionnels et agriculteurs.
480 777 contrats d'assurances des biens et des personnes 30 186 automobiles et 111 265 habitations assurées par Pacifica
43 987 assurances des PRO et des AGRI 264 727 contrats d'assurances des personnes



En perpétuelle évolution, les attentes de nos clients nous poussent à toujours revoir notre politique qualité dans le cadre de la relation client. C'est un domaine sur lequel nous voulons exceller. Nous travaillons dans ce sens pour l'amélioration continue de nos pratiques.
Proximité, expertise et innovation : autant de valeurs qui nous guident pour répondre au mieux aux nouvelles exigences de nos clients.
Afin de permettre à nos clients de bénéficier des services de leur banque partout, nous avons tissé un maillage très fin sur tout le territoire. Avec ses 225 points de vente, le Crédit Agricole du Languedoc est présent dans les grandes agglomérations et les communes rurales de son territoire : c'est le maillage bancaire le plus fort dans la région.
Par ailleurs, pour être toujours plus disponible pour nos clients et de la façon dont chacun le souhaite, nous avons développé de nombreux autres moyens permettant d'être en relation avec la banque :

► le téléphone : en complément des contacts directs par téléphone des agences et des conseillers, un centre de contacts est disponible sur des horaires élargis ainsi que le samedi.
A noter que toute la téléphonie de la CR a basculé « TOIP » en 2014, ce qui permet à un conseiller « nomade » d'être joignable sur son propre numéro quelle que soit l'agence où il se trouve.
Forte de son réseau de 225 agences, de 23 bureaux périodiques, de 66 GLS répartis sur les 4 départements, la Caisse Régionale (CR) est en mesure de proposer à l'ensemble de ses clients un conseil de qualité et de proximité. De nouvelles agences sont chaque année totalement rénovées. C'est le cas cette année de notre agence de Palavas-les-Flots, grande station balnéaire de notre région.
A noter que la CR dispose également d'une agence commerciale à Paris intramuros permettant d'offrir un service aux clients installés dans la capitale.
Ce réseau d'agences est complété par un ensemble de 211 « points verts », qui, situés chez des commerçants partenaires, permettent de maintenir des services de base dans des zones plus reculées.
Nous disposons aussi de 462 distributeurs automatiques de billets (DAB), répartis sur l'ensemble de nos départements. Ce chiffre tend à se stabiliser avec les années.
Ce solide réseau permet à nos clients de bénéficier des services de notre établissement à tout endroit. Cette notion de proximité est primordiale car elle fait partie de l'essence-même de notre banque mutualiste et concrétise notre signature : « être proche de nos clients ». 90% de notre clientèle dispose d'une agence du CAL à moins de 10 km de son domicile. Parce que nous sommes présents sur tous nos territoires avec un maillage complet, nous sommes à même de comprendre la diversité de ceux-ci et donc de mieux nous adapter aux attentes très diverses de nos clients, comme le montre le déploiement de notre Agence Mobile en Lozère.
Alors que certaines banques se désengagent du milieu rural, la CR renforce sa présence dans des villages et innove en lançant « la banque Mobile », un concept
original qui permet d'aller à la rencontre de ses clients et surtout au plus près des habitants dans les régions particulièrement rurales comme en Lozère.
Ainsi, une agence itinérante offrant les mêmes services qu'une véritable agence, équipée des dernières technologiques de l'information et de la

télécommunication, a sillonné dès le début du mois de Juin 2014 les routes de la Lozère pour permettre à la CR de maintenir un service de proximité dans les zones reculées. Ce camion aux couleurs de la CR réalise chaque semaine une tournée dans 12 communes du département de la Lozère.
De plus, nous avons rénové 43 de nos points de vente, choisis prioritairement pour leur forte fréquentation. 2 M€/an ont été alloués pour ces travaux qui s'étendent de 2013 à 2015. Cela permet notamment d'accueillir au mieux nos clients, d'améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs et enfin de garantir l'accessibilité des agences aux personnes en situation d'handicap. Cette dernière adaptation sera complétée en 2015 par un diagnostic d'accessibilité aux personnes handicapées sur l'ensemble de des bâtiments recevant du public conformément à la règlementation en vigueur.
Les DAB sont eux-aussi remplacés au fur et à mesure : 193 ayant été concernés en 2014. Les nouveaux systèmes permettent de faciliter les opérations des malvoyants et des malentendants. Notons aussi que les nouveaux appareils sont équipés de systèmes qui permettent de limiter la fraude sur les retraits effectués par les clients.
Dans le cadre de notre projet d'entreprise « Préférence 2016 », une refonte de nos concepts d'agence est en cours. A travers ce projet, la Caisse Régionale a souhaité définir un nouveau parcours clients basé :
Sur une zone Libre-Service Bancaire enrichie avec par exemple une borne de remise de chèques.
Une organisation commerciale de l'agence facilitant le conseil et la montée en compétence des conseillers, avec des possibilités de réaliser des entretiens commerciaux avec l'appui d'experts dans certains domaines
Une agence sous ce nouveau format a été ouverte à Roquemaure en décembre 2014 et une nouvelle vient d'ouvrir ses portes à Marguerittes Capitelles depuis janvier 2015.


Parce qu'il est aussi important de pouvoir bénéficier des services de sa banque à tout endroit et à tout moment, nous avons investi dans la téléphonie et le numérique pour faire rayonner autrement nos services auprès de nos clients.
Nous disposons d'une équipe de 85 collaborateurs au sein de la Banque à Accès Multiple (BAM) qui propose :
Afin de mieux satisfaire nos clients professionnels et agriculteurs, un « service aux professionnels » sera mis en place à compter de fin janvier 2015. 4 télé-assistants Pro et 3 Conseillers Pros répondront du lundi au vendredi aux appels téléphoniques de clients professionnels. Ce service vient en complément des conseillers Pro en agence qui resteront les interlocuteurs privilégiés de nos clients.
Le site Internet www.ca-languedoc.fr permet d'accéder à des informations sur toutes les prestations proposées par notre établissement, ainsi que bon nombre de simulateurs en ligne de crédit ou encore des devis d'assurance. De plus en plus digitaux, nos clients peuvent aussi accéder à leurs comptes en ligne et à l'ensemble de leurs contrats (comptes, crédits, épargne, assurance), via notre site Internet.
Nous croyons en effet qu'il s'agit là d'une étape capitale pour parvenir à créer une nouvelle relation avec le client qui accorde de plus en plus d'importance au digital. C'est aussi l'occasion pour nous de développer l'accès multicanal à nos services.
Depuis 2014, le Crédit Agricole propose une nouvelle version de son application mobile « Ma Banque » disponible sur tablettes et smartphones.
Mon Budget devient Ma banque ! Nouveau nom, nouveau logo, nouveau design : l'application mobile Ma Banque du Crédit Agricole fait peau
neuve pour répondre aux attentes de simplicité et de modernité de ses clients. Avec son nouveau graphisme et une meilleure ergonomie, les clients accèdent à toutes leurs informations utiles en un coup d'œil : comptes favoris, suivi des dernières opérations et opérations bancaires effectuées directement depuis les raccourcis ! Le nouveau menu de l'application permet de naviguer plus rapidement entre les fonctionnalités. Les informations bancaires sont enrichies : visualisation des encours et plafonds cartes, découverts autorisés, synthèses des compte-titres, assurances-vie, crédits en cours et intérêts des comptes d'épargne. Pour rester en contact avec la CR du Languedoc, les coordonnées et horaires d'ouverture de l'agence du client sont affichés dans l'application et il est également possible de contacter son conseiller par mail ou téléphone. Il sera prochainement

possible de prendre un rendez-vous dans l'agenda de son conseiller directement depuis l'application (tests en cours).
L'application mobile « Ma Banque » connaît une croissance des utilisateurs de plus de 50% sur l'année. Cette nouvelle version plus ergonomique sera enrichie régulièrement de nouvelles fonctionnalités.
Une communication bancaire au choix du client et de plus en plus dématérialisée : dans la mesure du possible et selon les règles de conformité, nous communiquons avec nos clients selon le canal qu'il choisit : par e-mail aux clients ayant opté gratuitement à notre service e-relevés (économie de papiers, rapidité de l'envoi ou encore classement/archivage plus facile). De plus ces communications dématérialisées permettent d'avoir un contenu enrichi grâce aux articles ou compléments d'informations issus de notre site Internet www.calanguedoc.fr ou encore de sites partenaires.
Nous intégrons le digital dans notre organisation puisque nous sommes en phase de tests sur l'utilisation de tablettes en agence pour signer les actes courants (remise de chéquiers, d'espèce, etc) mais aussi les conditions générales et conditions particulières des différents contrats de base que propose la banque (compte courant, livret d'épargne, QCE, etc.). La dématérialisation de ces procédures très consommatrices de papier permet un gain conséquent de papier et ainsi de réduire l'empreinte carbone de l'entreprise tout en valorisant l'image auprès des clients. La généralisation des tablettes numériques dans l'ensemble des points de vente de la CR du Languedoc est prévue en 2015. A l'échelle de la CR, ce sont plus d'1 million d'opérations bancaires qui seront dématérialisées chaque année.
Une communication commerciale et informative dématérialisée est en test également dans certaines agences, des écrans numériques permettant de diffuser des supports digitaux dans les espaces d'attente. Ceci doit permettre une meilleure visibilité par les clients, une plus grande réactivité, une économie de papier et la centralisation du contenu de l'information.
Notre objectif : répondre au mieux à nos clients avec des offres toujours adaptées. Pour cela, nous avons formé tous nos collaborateurs à l'écoute active. Bien connaitre nos clients, les laisser s'exprimer sur leurs priorités, préoccupations de tous les jours… nous permet d'adapter nos solutions aux besoins spécifiques de chacun d'entre eux.
A titre professionnel, les besoins de nos clients sont extrêmement divers. Afin d'accorder de l'attention à l'activité professionnelle de chacun, des conseillers spécifiques sont à leur service. Ces conseillers leur sont entièrement dédiés, ce qui leur permet de les accompagner de façon personnalisée.
Pour renforcer nos compétences dans les domaines les plus variés, nous nous entourons de personnes expertes ; Pour cela, nous nous appuyons sur des services spécialisés en interne (Assurances Agri/Pro, Epargne Salariale, Pôle Santé, Pôle Energies Nouvelles, ….), mais aussi sur des filiales de l'entreprise et du Groupe que nous pouvons mobiliser sur des thématiques précises (Amundi, Indosuez, Consumer Finance…)
Parce que les besoins de nos clients sont tous aussi importants, nous avons développé des gammes multiples de produits adaptés et pertinents. En voici quelques exemples, pour les particuliers :

La refonte de l'offre santé est due à un changement réglementaire majeur : l'Accord National Interprofessionnel qui généralise la complémentaire santé à tous les salariés. C'est une offre qui est construite autour du socle ANI avec 3 niveaux de formules et qui est modulaire pour s'adapter aux besoins et aux changements de vie de nos clients.
Un vrai atout : l'offre santé individuelle vient en complément de la santé collective pour les salariés qui souhaitent bénéficier d'une couverture supérieure à celle prévue par leur employeur : la surcomplémentaire.


Nous accompagnons au quotidien les jeunes de moins de 25 ans qui nous rejoignent. Nous leurs offrons des avantages tarifaires sur nos produits principaux en plus de notre expertise et nos conseils.
Les clients détenteurs d'une carte de la gamme MOZAIC M6 bénéficient depuis le mois de novembre 2014 d'un tarif plus avantageux : 12.00€ par an quel que soit le type de carte détenue (de retrait, de paiement,…) entre 12 et 25 ans.
Le domaine des Assurances est aussi couvert par ces avantages avec notamment des promotions sur les assurances des biens et des personnes.
Afin d'accompagner nos clients et prospects de 18 à 30 ans dans leurs études ou dans leur entrée dans la vie active, une offre de prêt à 1% leur a été proposée sur la période de mai à octobre 2014. Les prêts étudiants, Auto ou installation, étaient concernés.
En dehors de cette période, des taux privilégiés sont proposés à nos clients et prospects.
Nous proposons toute une gamme de produits qui permet de soutenir nos clients dans leurs projets à court et long terme. Des solutions d'épargne aux crédits habitat ou professionnel, nous avons toujours une réponse à apporter aux besoins de nos clients.
Alors que des études montrent que les français sont de plus en plus préoccupés par leur retraite, nous avons développé à la CR Languedoc une offre pour préparer au mieux ce changement de vie. Anticipation de la baisse de revenus, solution d'Epargne-Retraite, placement immobilier… Tous les sujets sont abordés par nos conseillers avec les clients concernés par un départ prochain en retraite.
Nous sommes aussi présents pour accompagner nos clients professionnels qui œuvrent dans des structures et des domaines très différents. Nous avons développé au fil du temps une réelle expertise très appréciée sur le marché, notamment dans 4 domaines, piliers de notre réputation :
Au quotidien, nous sommes amenés à traiter avec des structures, de type et de taille très variables. Des entreprises classiques aux Collectivités Publiques, en passant par les Associations et les Entreprises, nous sommes en mesure de répondre à toutes les attentes et ce notamment grâce à l'expertise d'équipes spécialisées au sein de notre établissement.
Le Crédit Agricole cherche toujours à apporter à ses clients des réponses adaptées et personnalisées. Pour cela, nous comptons sur des services spécialisés que l'on développe en interne, mais aussi sur des filiales de l'entreprise et du groupe que nous pouvons mobiliser sur des thématiques précises.
Notre territoire compte plus de 21 000 professionnels de la santé particulièrement concentrés sur Montpellier. Consciente de l'enjeu lié à ce secteur d'activité, la CR en a fait un secteur phare de son développement avec la volonté affirmée dans son projet d'entreprise de se positionner comme la banque de référence de ces professionnels.
Pour cela, l'agence Montpellier-Lyre, proche du CHU de Montpellier, a vu son organisation repensée en 2014, avec notamment l'installation du « Pôle Santé » organisé autour d'une équipe dédiée et spécialisée pour les professionnels de santé. Cette agence spécialisée permet de faire rayonner, directement sur un lieu stratégique, l'expertise du CA sur l'accompagnement au quotidien des professionnels de santé aussi bien sur la partie professionnelle que sur la partie privée. Cela permet d'approcher les acteurs importants du secteur et notamment nous positionner auprès d'eux comme l'établissement « banque et assurance » spécialiste.
Pour apporter des conseils encore plus personnalisés et pointus à sa clientèle
patrimoniale, la CR s'est dotée d'un nouveau service lancé en Avril 2014 dénommé « CA Languedoc Gestion Conseillée ». Ce service est assuré par une nouvelle équipe dédiée (création de 2 postes à ce stade) chargée d'apporter à chaque client y ayant souscrit un conseil personnalisé d'investissement par téléphone, parmi une centaine d'OPCVM sélectionnée, encadré par le profil de risque propre à chacun.
Les OPCVM sélectionnés permettent d'accéder à tous les marchés financiers ; Ils sont issus aussi bien d'AMUNDI, filiale de gestion d'actif du Groupe Crédit Agricole que d'autres organismes de gestion parmi les plus réputés comme DNCA, Fidelity…

Ce nouveau service permet donc de répondre à une attente forte de la clientèle d'être accompagnée dans ses décisions d'investissement sur les marchés financiers, de diversifier son épargne et ainsi en améliorer le rendement dans un contexte d'érosion marquée des taux d'intérêt.


Nos clients sont parfois confrontés à des situations de vie
difficiles : séparation, perte d'emploi, maladie, décès du conjoint, …. et nos conseillers en agence peuvent être démunis pour répondre « bancairement » à ces évènements. Afin de renforcer notre accompagnement dans ces « événements de vie », nous avons mis en place une unité spéciale, appelée « Cellule Coups Durs ». Il s'agit de 3 personnes qui viennent appuyer nos collaborateurs en leur apportant leurs compétences sur la question. Elles sont alors en mesure de proposer des solutions financières des plus adaptées à la situation particulière du client considéré, tout en renforçant l'empathie et l'écoute de nos clients. 290 clients ont ainsi été accompagnés en 2014.
En perpétuelle démarche de progrès, notre établissement a fait de la satisfaction de ses clients le pilier de son projet d'entreprise « Préférence 2016 ». Nos fondements coopératifs et mutualistes, ainsi que l'évolution des attentes de nos clients, expliquent cette attention toute particulière.
La Caisse Régionale a mis le client au centre de la relation. Les clients se voient proposer des produits adaptés à leur situation financière, leurs objectifs de placements et leur appétence/aversion au risque après un diagnostic épargne complet et un entretien conseil. Cette démarche est le gage d'un conseil adapté et sur mesure auprès de chacun de nos clients.
Nous voulons que chaque client soit convaincu d'avoir reçu le conseil le plus pertinent pour lui. Pour cela, nous formalisons nos engagements relationnels avec nos clients et nous travaillons sur une meilleure perception de la qualité de nos services. De façon à répondre au plus juste aux attentes en mutation de nos clients, nous développons l'écoute de nos collaborateurs et accordons une attention toute particulière aux réclamations enregistrées.
En 2014, la CR a continué le déploiement du projet national « Relation Client 2.0 », qui décline nos valeurs phares : écoute, loyauté et proximité. Il se base essentiellement sur :

Nous mesurons la satisfaction de nos clients au travers d'enquêtes que nous réalisons régulièrement. Tous les 15 jours, tous nos clients ayant eu un contact avec nous, ainsi qu'un échantillon de clients n'ayant eu aucun contact dans les 12 derniers mois, sont interrogés. En parallèle, nous sollicitons les clients qui ont décidé de nous rejoindre ou de nous quitter, afin de comprendre leurs motivations.
D'autres enquêtes plus spécifiques ciblent des catégories de clients particuliers et permettent d'analyser leurs retours sur notre démarche qualité. Par exemple, en 2014, nous avons interrogé nos clients sur notre nouvelle organisation autour du téléphone en agence.
De plus, nous confions chaque année à un cabinet extérieur le soin de réaliser des études dites « clients mystères ». Il s'agit d'enquêtes réalisées sous couvert d'anonymat dans nos agences permettant ainsi d'avoir un témoin objectif de la qualité produite par nos collaborateurs. En 2014, 354 visites mystères ont été organisées : 83% des agences ont été conformes à nos engagements d'excellence relationnelle, notamment au niveau de l'accueil des clients en agence.
L'Indice de Recommandation Client est une donnée annuelle que le Groupe Crédit Agricole nous propose. Elle permet de connaître la position de la Caisse Régionale sur le thème de la satisfaction client par rapport à ses 3 principaux concurrents mais aussi de se comparer aux autres Caisses Régionales.

Plus exactement, cet indicateur s'appuie sur la note que les clients accordent à la question « Indiquez sur une échelle de 0 à 10 à quel point vous recommanderiez votre banque principale à vos proches ». On soustrait le pourcentage de personnes ayant accordé une note comprise entre 0 et 6 au pourcentage de personnes ayant accordé une note de 9 ou 10.
| 2012 | 2013 | 2014 | |
|---|---|---|---|
| IRC Client | -25 | -25 | -16 |
| Rang de la CR par rapport à ses 3 concurrents |
4e | 4e | 4e |
Cette progression est encourageante et montre que les premiers efforts entrepris semblent être ressentis par les clients. Il convient à présent de poursuivre et d'intensifier les actions afin que cet IRC devienne positif.
Ces outils de mesures permettent de bâtir localement dans chaque agence mais aussi globalement pour la Caisse Régionale des plans d'amélioration permettant de tendre vers l'ambition de notre projet d'entreprise : Etre la banque préférée et choisie des Languedociens.
En complément de la prise en charge sous 48 heures d'une réclamation client et afin de transformer la démarche réclamation pour en faire un levier de satisfaction, la CR a mis en œuvre en 2013 et amplifiée en 2014 l'approche « le client a raison a priori ». Ainsi, il est demandé à chaque collaborateur d'accueillir positivement les réclamations de tous nos clients.
A noter que 80 % des réclamations sont traitées sans délai, c'est-à-dire en direct par les agents au contact du client : à cet effet tous les agents des réseaux d'agence disposent de délégations commerciales de 1er niveau permettant de répondre aux attentes de nos clients.
Lorsque la réponse n'est pas disponible ou nécessite l'intervention d'un tiers ou des services du siège, la demande est enregistrée, saisie dans l'outil intégré au poste de travail et adressée automatiquement au bon interlocuteur en fonction de sa nature. Un accusé de réception mentionnant les délais de traitement est remis immédiatement à notre client. Ce dispositif est piloté par le Service Clients de la CR.
Des indicateurs mensuels de volume et délais nous permettent de repérer les dysfonctionnements récurrents. Ils permettent aussi aux parties prenantes internes de piloter les délais de réponse (agences et service).
Les réclamations et les dysfonctionnements clientèle font ainsi l'objet d'un 2nd regard et de plan d'actions correctif pour éviter que les incidents passés ne se reproduisent.
Au-delà de cette prise en charge en proximité de nos clients
L'ensemble du dispositif est porté à la connaissance des clients sur le site internet CR, sur les plaquettes tarifaires adressées annuellement aux clients et disponibles en agence et sur les documents contractuels concernés.
Enfin, des actions de formation permanentes sont réalisées à l'attention des nouveaux entrants et dans le cadre de parcours de formation interne. En 2014, ce sont plus de 200 collaborateurs qui ont été formés.
| Chiffres clés 2014 | Évolution /2013 | |
|---|---|---|
| Réclamations | 23.609 | ND |
| Réclamations de second niveau | 1.534 | 1.963 soit - 22% |
| Dont Service Client | 1.271 | |
| Dont Médiations | 263 |
Parce que tous nos collaborateurs exercent leur métier au sein d'un secteur réglementé, la Banque, tous doivent se conformer à un ensemble de règles déterminant leur comportement professionnel et personnel.
Ces règles découlent des nombreux textes applicables à la profession auxquels s'ajoutent, pour la Caisse Régionale du Languedoc, certaines dispositions de la Convention Collective Nationale ou des Accords Locaux, le Règlement Intérieur, et plus largement les notes d'informations et d'instructions.
Tous nos salariés sont ainsi formés à ces règles, et notamment sur la lutte contre le blanchiment, la lutte contre la fraude, le comportement professionnel des collaborateurs et le dispositif de déontologie, la gestion des réclamations, le devoir de conseil, la corruption ou encore le devoir du secret professionnel et la remontée des dysfonctionnements et des conflits d'intérêts.
La Caisse Régionale a déployé un dispositif permanent de formation de ses collaborateurs. Au 31 décembre 2014, 99,1% des collaborateurs ont été formés aux règles de conformité, 96,3% à la lutte contre la fraude, 99,1 % à la lutte anti blanchiment et financement du terrorisme.
225 Agences et 23 bureaux périodiques 211 Points verts 462 DAB 992 388 Clients + 5908 nouveaux clients en net 83% de satisfaction client -16 en IRC Client 23 609 réclamations traitées 99,1% collaborateurs formés aux règles de conformité 96,3% à la lutte contre la fraude, 99,1 % à la lutte anti blanchiment


Les résultats financiers que nous dégageons témoignent de la viabilité et de la pérennité de notre entreprise.
Le Produit Net Bancaire 2014 s'établit à 582 M€, en recul de 4,7% / 2013. Il enregistre des éléments exceptionnels, notamment des provisions réglementaires telles que celle relative à l'épargne logement. Il bénéficie de la bonne activité commerciale de Caisse régionale, mais est fortement pénalisé par la baisse des taux de marge sur la collecte, par l'effet des renégociations des taux de crédit et par l'encadrement réglementaire de la facturation.
La valeur économique directe créée par notre établissement au travers de son PNB est utilisée selon la répartition ci-dessous.
| Salaires, intéressement et participation | 28,7% |
|---|---|
| Renforcement des Fonds Propres pour la poursuite de l'action de la Caisse Régionale |
26,3% |
| Investissements sur le territoire, achats et autres charges | 14,6% |
| Impôts, taxes dont TVA, IS | 20,7% |
| Coût du risque et FRBG | 9,6% |
| 100,0 % |
Après couverture des charges liées aux ressources humaines, aux investissements, au fonctionnement, à la couverture prudentielle du risque, et aux impôts et taxes, un résultat net de 153 M€ est dégagé, représentant 26% du PNB. Ce montant vient renforcer les fonds propres de la CR, et donc sa solidité et sa capacité à poursuivre son projet de développement.
La solidité financière de la CR se traduit également dans son ratio de solvabilité Bâle III, très largement supérieur au minimum réglementaire de 8% : sur le périmètre Full Bâle III (ratio cible selon la nouvelle réglementation européenne CRD4), il s'établit à 18,3%, et le montant des fonds propres s'élèvent à 2,2 Md€.
A la vue de l'ensemble de ces données, la CR a les moyens d'assumer son rôle de premier partenaire financier de l'économie régionale avec :
Globalement les contributions fiscales de la Caisse régionale s'élèvent à 120 M€, ce qui représente 21% du chiffre d'affaires.
Une partie de ces contributions vient soutenir directement le fonctionnement et le développement de notre région. C'est le cas de la Cotisation Economique Territoriale (CET) et des taxes foncières, mais aussi de la taxe d'apprentissage qui irrigue les établissements locaux d'enseignement.
* Impôts sur les sociétés (vers les communes) et taxe d'apprentissage (vers les établissements locaux d'enseignement)
L'épargne directement collectée par la CR est utilisée en totalité pour financer les projets de nos clients. La CR a aussi fait le choix de se réserver ses capacités de financements aux projets localisés sur son territoire : par exemple, la CR ne finance pas de collectivités publiques hors de la région.
Les différents fournisseurs avec qui nous travaillons sont dans l'obligation règlementaire de nous fournir des informations sur leur activité en rapport avec nous. Cela nous permet d'étudier leur dépendance avec la CR, notamment au niveau du chiffre d'affaires qu'ils réalisent avec notre établissement et de la limiter éventuellement lors d'un renouvellement de contrat.
Nous en profitons aussi pour demander à nos différents fournisseurs un état des lieux de leur démarche Développement Durable au sein de leur établissement. Nous leur demandons par exemple s'ils réalisent un Bilan Carbone ou non.
Dans l'optique de réaliser des économies d'échelle, la CR a confié le traitement de certaines de ses activités à des filiales du Groupe (par exemple CA Tech et CA Service, CA Titres et CA-CP).
Nous sous-traitons aussi des activités à des entreprises externes au Groupe qui sont spécialisées dans une activité donnée.

Nous nous efforçons de travailler au maximum avec des entreprises implantées sur notre territoire de façon à soutenir l'économie locale. Cela concerne essentiellement les travaux de ménage (Sud Service Nettoyage), les espaces verts (Pousse Clanet), JF Imprimerie (Impression), Germain (Traiteur), Bibal (Café), Edokial (Editique)….
Sur cette fin d'année 2014, la CR est très fière de compter parmi ses partenaires une entreprise dont la fabrication est locale et cliente de la CR : c'est l'Entreprise INNOTEC. INNOTEC est fabriquant recycleur de cartouches laser remanufacturées. L'usine est basée à Lunel sur le territoire de la CR. Cette PME a fait le choix de maintenir une production en France mais a surtout fait le choix de mettre l'humain au cœur de son bâtiment. INNOTEC est le seul fabricant à assurer la totalité de sa production sur le territoire et à être responsable à 100% des déchets générés en privilégiant leur revalorisation. INNOTEC a reçu en 2013 le trophée du « Projet RSE le plus innovant d'une PME » lors de la 1ère nuit de l'Entreprise Solidaire et Responsable ». Les cartouches INNOTEC vont être déployées courant 2015 sur le parc d'imprimantes de la CR.
En 2013, 29 122 nouvelles entreprises ont été créées en Languedoc-Roussillon (soit 805 de moins que l'année précédente), un recul de -2,7% essentiellement imputable à la baisse des créations sous le statut d'auto-entrepreneur (-8,7%) dont la part ne cesse de s'amenuiser depuis 2011.
La région LR conserve le taux de création le plus élevé du territoire (16,2%), toujours nettement supérieur à la moyenne nationale (14,4%).
Le Crédit Agricole du Languedoc entend conserver et développer sa place de leader sur ce marché et accroitre sa présence sur le sous-segment des Jeunes Entreprises Innovantes.
En 2014 la Caisse Régionale a su attirer 15% des créateurs de Jeunes Entreprises Innovantes.
Un chiffre identique à la performance 2013, mais supérieur à notre Part de Marché cumulée sur ce sous-segment (13%) ce qui traduit une dynamique que nous entendons amplifier en 2015.
Filiale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc, Sofilaro est une société de capital investissement, qui accompagne les entrepreneurs de la région dans leurs projets de création, de développement ou, de transmission. Créée en 1983, elle dispose de 20 M€ d'actifs sous gestion, et s'est installée comme l'un des acteurs majeurs du financement en Fonds Propres de l'économie régionale.
L'année 2014 est à nouveau une année de consolidation des exploitations agricoles : les filières viticulture, céréales et élevage (qui représentent 73% du chiffre d'affaires de la ferme Languedocienne) ont connu une année favorable.
Les filières arboriculture et maraîchage, par contre, ont connu des fortunes plus compliquées et diverses.
La Caisse Régionale a accompagné le développement des structures de la filière (caves coopératives, caves particulières, éleveurs, céréaliers) par le déblocage de 169 M€ de financements agricoles, dont 82,7 M€ de financements Agilor, ce qui constitue un record historique, tant en montant (+19% par rapport à 2013) qu'en nombre de dossiers (5 118, soit +13%).
C'est la troisième année consécutive que les financements à l'agriculture sont en progression.
Des mesures spécifiques ont été mises en place pour accompagner nos clients agriculteurs que ce soit sur des investissements productifs ou dans le cadre d'aides suite à des calamités diverses :
Dans le prolongement du partenariat national signé entre Crédit Agricole SA et Bienvenue à la Ferme le 16/10/2013, la Caisse Régionale a signé en 2014 une convention avec la Chambre d'Agriculture du Languedoc Roussillon pour sa mise en œuvre au niveau régional. La signature a eu lieu au salon VINISUD. La Caisse régionale était représentée par le Président Jacques Boyer et la Chambre Régionale d'Agriculture par Denis Carretier, son président.

Le Crédit Agricole et l'Assemblée permanente des Chambres d'agriculture ont signé un partenariat commercial pour une offre monétique personnalisée à destination des agriculteurs qui vise notamment à proposer des avantages tarifaires aux adhérents du réseau sur les offres TPE et e-transactions. Engagée dans ce partenariat, la Caisse Régionale a souhaité bonifier les conditions préférentielles de la Convention cadre national : tous les agriculteurs exploitants bénéficient des meilleurs tarifs sans distinction ! Le partenariat repose également sur des opérations de communication communes (intervention des Chargés d'Affaires Agri lors de formations e-commerce, réunions d'information, dépliants de présentation, etc.) entre les Caisses régionales de Crédit Agricole et les Chambres d'agriculture.
Le groupe a développé le site Winealley.com qui permet aux vignerons, vignerons-négociants et coopératives viti-vinicoles d'exposer leur production dans le but de développer leurs contacts commerciaux avec les acheteurs professionnels de vins et spiritueux.
Parce que nous sommes de fait un acteur majeur dans le monde agricole et que nous voulons dans le cadre de notre projet d'entreprise Préférence 2016 réaffirmer notre leadership, nous nouons avec nos différents partenaires de solides relations, qui nous amènent chaque année à revoir nos accords commerciaux.
Quatrième édition en 2014 : L'objectif du « Défi terroir » est de valoriser les initiatives en faveur de l'accueil des touristes, favoriser les échanges d'expériences et améliorer la professionnalisation de ces activités. Innovation, originalité, dynamisme d'un projet, sont les critères de sélection du jury.
Les Défis Terroirs 2014 ont récompensé les initiatives dans 4 catégories :
La CR a souhaité s'associer à ce concours pour témoigner de son rôle de partenaire de référence des agriculteurs et de la Chambre d'agriculture LR.
Le Crédit Agricole, en partenariat avec le Bottin Gourmand, est partenaire de la 2ème édition des Talents Gourmands. Le concours est organisé dans 29 terroirs de France avec pour objectif la mise à

l'honneur de l'ensemble de la filière gastronomique. Agriculteurs , artisans des métiers de bouche et restaurateurs avaient jusqu'au 20 décembre 2014 pour s'inscrire gratuitement sur le site www.talents-gourmands.fr
La CR a participé pour la première fois au concours national de la race Aubrac en partenariat avec les Caisses Régionale Nord-Midi-Pyrénées, Centre France et Loire-Haute Loire. La CR a participé à la signature de la convention de partenariat lors du concours qui a eu lieu pendant le sommet de l'élevage du 1er au 3 octobre 2014 à Clermont Ferrand. Le sommet de l'élevage est le 1er salon européen de l'élevage avec 1 270 exposants pour 73 000 m2 de stands, 85 000 visiteurs, pas moins de 2 000 animaux de haute valeur génétiques. La race Aubrac a investi en nombre les travées du salon pour son concours national avec près de 400 animaux.
Cette année, de nombreux clients éleveurs lozériens ont été primés. C'est donc avec plaisir que le président François Viallon, accompagné des équipes Agri, ont pu les féliciter à cette occasion.
En participant à ce salon, vitrine exceptionnelle de l'élevage français, la Caisse Régionale a valorisé son engagement auprès des agriculteurs et éleveurs.
La Caisse Régionale a renouvelé pour la 21ème année consécutive son partenariat avec l'association des vins primeurs des Côtes-du-rhône Gardoise : 1 cave coopérative et 16 domaines ou châteaux ont participé cette année à l'organisation de cette manifestation à l'occasion de la sortie du vin Primeur. Cette manifestation réunit habituellement plus de 50 000 visiteurs en un seul week-end et 60 000 bouteilles de vins sont vendues à cette occasion. Cette balade du primeur est un bel exemple de coopération aboutie, mettant en valeur à la fois une manifestation historique, une appellation, la proximité du Crédit Agricole ainsi que son soutien à la viticulture dans son ensemble.
La CR a été partenaire pour la troisième année consécutive du Coup de Cœur des Femmes Journalistes organisé par Coop de France Languedoc-Roussillon qui représente 205 caves coopératives et 65 % de la production régionale. Un jury de femmes journalistes a dégusté des vins et vins doux (déjà médaillés d'or) de caves coopératives régionales. Pour les lauréats, ce trophée engendre un retour commercial important, car, une fois revenues dans leur rédaction, les journalistes parlent des vins qu'elles ont aimés avec des mots simples et leur assurent ainsi de la publicité au niveau national et international.
En signant un partenariat avec SUD'INNOV, la CR répond à 2 ambitions fortes de Préférence 2016 : affirmer son leadership sur le marché de l'agriculture de l'agroalimentaire et se positionner comme le 1er partenaire de l'innovation. Sud'Innov est LE concours régional de l'Innovation Agroalimentaire en Languedoc Roussillon. Il a été organisé pour sa 3ème édition par

Coop de France LR et LRIA (Languedoc-Roussillon Industries Agroalimentaires). Son objectif ? Stimuler une culture de l'innovation et favoriser les partenariats. Il récompense et valorise les industries agroalimentaires, les coopératives … engagées dans un processus d'innovation qui ont un site dans la région LR.
Ce partenariat s'est imposé comme une évidence : la CR y retrouve nombre de ses clients, qu'ils interviennent en soutien du concours ou y participent.
Il s'agit enfin d'une belle opération de communication qui contribue à confirmer la dynamique de la CR pour l'émergence de projets innovants et son ancrage dans le secteur agroalimentaire.
Pour sa 3ème édition, le concours régional de l'Innovation Agrolimentaire Sud'INNOV enregistre une forte participation : pas moins de 19 candidats se sont mis en lice pour concourir à Sud'INNOV 2014. Les lauréats ont été récompensés le 11 décembre dernier à l'aquarium Mare Nostrum à Odysseum.


La charte stratégique « PADH 2020 » est l'œuvre commune des organisations professionnelles agricoles, des collectivités territoriales et des pouvoirs publics du département de l'Hérault. Elle a été élaborée sur la base des travaux de 19 ateliers par filières et thèmes transversaux et de 5 ateliers territoriaux qui se sont réunis entre 11/2013 et 12/2014. Cette charte fixe les objectifs et les plans d'actions des acteurs de l'agriculture héraultaise. La CR a souhaité tout naturellement, tant à être partenaire de ce travail que de participer aux différents ateliers de travaux.
Dans le domaine des énergies renouvelables, la CR s'est dotée d'une équipe de spécialistes experts pour accompagner le développement de ces activités par le crédit et d'une filiale dédiée aux investissements pour intervenir en capitaux propres sur des structures de ce secteur : « CALEN », Crédit Agricole Languedoc Energies Nouvelles. Cette initiative permet de développer des synergies permanentes entre nos filiales (CALEN, SOFILARO, CACIB, AMUNDI, CA LEASING) pour accompagner le développement de ce secteur et des entreprises languedociennes.
En 2013, la réussite de ce positionnement a nécessité l'injection de 5 M€ supplémentaires par la CR dans CALEN afin de conforter les fonds propres de la structure pour réaliser de nouveaux investissements spécifiques à ce secteur.
Au total, le pôle énergies renouvelables a accordé, en 2014, 49 dossiers de financements « professionnels » pour le compte des producteurs d'électricité verte prescrit par notre réseau d'agences pour un montant total de 52 M€. Les financements en 2014 sont en croissance en montant de 20% par rapport à ceux de 2013 en raison des succès aux appels d'offres nationaux de nos opérateurs régionaux (photovoltaïque) et du redémarrage des financements de parcs éoliens suite à la levée de l'incertitude tarifaire.
Belvézet : un parc de 32 hectares produit de l'électricité verte
Un parc de trois centrales photovoltaïques au sol va être mis en service cet été à Belvézet, dans le Gard. Construites dans le respect de la biodiversité et financées par Crédit Agricole Leasing & Factoring et le Crédit Agricole du Languedoc, elles produiront l'équivalent de la consommation annuelle en électricité de 20 000 habitants.

La région, très ensoleillée, s'est tournée naturellement vers les énergies renouvelables. C'est un grand projet de développement durable, accueilli par la toute petite mais dynamique commune de Belvézet, dans le Gard. Ses quelques 200 habitants vont assister à la mise en service, sur leur territoire, de trois grandes centrales photovoltaïques, soit un parc capable de produire l'équivalent de la consommation annuelle en électricité de 20 000 habitants ! C'est l'un des plus importants sites de centrales photovoltaïques au sol que nous ayons accompagné sur le territoire.
Le projet, d'un investissement total de 23 M€, a été financé — aux côtés de Bpifrance — par Crédit Agricole Leasing & factoring, via sa filiale Auxifip, et la Caisse régionale pour 10 M€. Portées par Altergie et Ténergie, entreprises spécialisées dans le développement et l'exploitation de centrales de production d'énergie renouvelable, les trois centrales baptisées Belvesol A, B et C sont équipées de 78 700 panneaux solaires, répartis sur un parc de 32 hectares. La totalité de l'électricité verte produite alimentera le réseau de distribution d'EDF.
Implantées en pleine garrigue, les centrales ont été installées dans le plus grand respect de la faune et de la flore locales. Des études d'impact sur la biodiversité ont été menées et le site bénéficie d'un suivi écologique. La région, particulièrement propice à la production d'électricité solaire grâce à son ensoleillement généreux, s'est tournée naturellement vers les énergies renouvelables : éolien, biomasse et hydroélectricité. C'est un des grands secteurs économiques de notre région. C'est pour cette raison que nous avons créé, en 2009, un pôle dédié dans notre Caisse, afin d'accompagner au mieux les projets d'énergie verte.
La CR a participé au financement de 2 projets de méthanisation à la ferme en Lozère, 2 projets qui lui ont permis de s'illustrer à 2 titres : d'abord parce que ce sont les 2 seuls projets de méthanisation à la ferme existants sur notre territoire et également parce qu'ils ont permis d'illustrer une fois de plus la synergie entre ses réseaux. Ce sont deux agences de Lozère (Marvejols et le Malzieu) qui ont été sollicitées pour accompagner le projet de méthanisation.
Dans les 2 cas, 2 clients historiques de la CR, à titre professionnel comme privé, qui sont venus naturellement demander à leur agence de les accompagner dans le financement de leur projet.
Les agences ont ainsi fait appel au pôle ENR de la CR qui s'est déplacé à plusieurs reprises avant de confirmer la faisabilité des projets.
La méthanisation est, pour le client, une suite logique de son exploitation car elle permet de produire chaleur et électricité avec des effluents de sa ferme et surtout gagner en autonomie énergétique et d'engrais.
C'est un bel exemple pour la CR de son engagement en matière de développement durable.
Les bénéfices de ce procédé font largement consensus : production d'énergie sous forme de biogaz et d'électricité issue de la co-génération, contribution à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) des élevages, valorisation des effluents agricoles, projets territorialisés associant des collectivités et des industries pour le traitement de leurs déchets. Malgré cela, seule une trentaine d'unités de méthanisation agricole sont en fonctionnement en France contre plusieurs milliers en Allemagne.
Dans son projet d'entreprise Préférence 2016, la CR a pour objectif de devenir la banque de référence du secteur de la santé.
Nous avons pour cela mis en place toute une équipe consacrée entièrement à l'accompagnement des professionnels de la santé. A ce titre, en 2014, nous comptons parmi nos clients 5 606 professionnels de la santé.
De plus, nous apportons une attention toute particulière aux projets relatifs à la santé, et ce notamment via le financement des collectivités locales et publiques, ou encore d'associations. A ce titre, nous avons accordé 22 M€ au secteur hospitalier public via des enveloppes spécifiques de la BEI.
En 2014 nous avons financé 4 projets de Centres Hospitaliers (CHRU Montpellier, CHU Nîmes, CH Alès et le CH François Tosquelles en Lozère) à hauteur de 22 M€ grâce à l'enveloppe BEI Hôpitaux, ressource permettant de préserver la liquidité de la CR.
Nous avons financé le CHU de Nîmes pour la construction de l'Institut de Cancérologie du Gard, projet de 42 M€. Ce chantier a vu le jour grâce à la mise en place d'un partenariat public-privé pour la création d'un pôle d'expertise et de référence dans le traitement du cancer dans tous ses aspects : prévention, recherche, soins et accompagnement. Il rassemblera en un même lieu les praticiens hospitaliers officiant au sein du CHRU de Nîmes et leurs confrères du secteur privé pour une expertise renforcée par les rencontres et échanges de chacun, la pluridisciplinarité.
La CR se positionne par là même comme un partenaire-clé dans le domaine de la santé sur un projet ambitieux auprès d'un centre hospitalier dynamique qui a lancé en 2014 nombre de chantiers (extension du bloc opératoire, lancement du projet de neurochirurgie…) et entend bien confirmer l'excellence du pôle médical du territoire nîmois.
Nous entretenons un partenariat de longue date avec le CHRU de Montpellier, qui, en plus d'être le premier employeur public de la Région avec 11 000 salariés, se distingue de par son excellence dans la prise en charge de ses patients.

Cette année encore, nous avons renouvelé notre accompagnement de la structure dans ses investissements annuels. Ainsi, 70 M€ ont été mobilisés pour le financement de travaux, de matériel médical et d'un nouveau système d'information.
Le centre géronto-psychiatrique Les Jardins de Sophia à Castelnau-le-Lez accueille depuis maintenant 20 ans des patients atteints de pathologies neurodégénératives et de la maladie d'Alzheimer en particulier. Cette structure a développé au fil du temps un savoir-faire et un savoir-être uniques qui permettent d'envisager autrement la maladie d'Alzheimer. De nombreuses stimulations (cognitives, psychosociales, sensorielles, etc.) permettent en effet de limiter la dépendance des différents patients.
Le Crédit Agricole du Languedoc s'est aligné depuis les années 2000 aux côtés de cet établissement. Grâce à toute une gamme de produits que nous proposons à ce centre, notamment autour du financement des infrastructures qui accueillent ces thérapies non-médicamenteuses, nous sommes devenus en 2014 leur établissement bancaire référent. Ce partenariat de longue date nous place comme un acteur de premier plan dans le domaine de la santé en Languedoc.
(recettes courantes atones, effets de la baisse des dotations de l'Etat, etc.)
La CR, banque des territoires, continue de participer au financement de l'économie en accompagnant les collectivités publiques du Languedoc. Elle travaille sur une base de 2 000 clients dont 1 400 ont un prêt à la CR du Languedoc.
Sur l'année 2014, nous avons traité 750 demandes de financements sur les 4 départements de la Caisse Régionale.
Il a été mis en place :
| MT/CT | OC | |||
|---|---|---|---|---|
| Nombre de dossiers |
Montant en M€ |
Nombre de dossiers |
Montant en M€ |
|
| Aude | 103 | 16 | 53 | 13 |
| Gard | 64 | 32 | 38 | 9 |
| Hérault | 94 | 32 | 88 | 32 |
| Lozère | 37 | 13 | 53 | 17 |
| TOTAL | 298 | 93 | 232 | 71 |
85% des dossiers sont inférieurs à 500 K€ destinés à des collectivités publiques de taille petite et moyenne.
Au global, au 31 décembre 2014, les encours de crédit sur le marché des Collectivités Publiques d'établissent à 2 Md€ en recul de 1,7%.
Cette variation de production s'explique principalement par :
« Préférence 2016 » a été l'occasion pour la CR de faire de son impact sur l'environnement un indicateur clé de son développement.
Nous nous appuyons pour cela sur le Bilan Carbone que nous réalisons chaque année, et qui permet d'estimer notre avancée sur ce sujet.
Le calcul du Bilan Carbone a été fait à partir du logiciel agréé de l'association Bilan Carbone®. L'exercice considéré est celui de l'année civile 2013 et est comparé avec l'exercice de 2012 pour lequel la même méthodologie a été employée.
Plusieurs postes sont étudiés, par exemple les consommations en énergie, les consommations d'intrants, les déplacements, etc.
De façon générale, nous comptabilisons 12 271 tonnes équivalent CO2 au 31/12/13, soit une diminution de 6% par rapport à 2012.
Notre objectif est d'atteindre, en 2016 (dernière année de notre projet d'entreprise), une diminution de 10% par rapport à l'année de référence 2012. Avec cette première diminution conséquente, nous sommes en bonne voie pour atteindre cet objectif.
Sur l'exercice 2014, pour lequel nous avons effectué un bilan des émissions associées aux consommations d'énergie primaire et d'électricité, nous comptabilisons 373 tonnes équivalent CO2 générées par les consommations d'énergie primaire des bâtiments (fioul domestique et gaz naturel) et 1270 tonnes équivalent CO2 générées indirectement par les consommations d'électricité.
Pour chaque poste consommateur de carbone, nous mettons en place un plan d'actions, qui fixe des objectifs et les actions concrètes, qui, au quotidien, permettent d'atteindre ces objectifs. Les voici déclinés selon les postes d'émission, selon leur ordre d'importance décroissante.
Le bilan carbone des données 2013 nous a permis de dresser la typologie de nos émissions de la façon suivante :
Il s'agit aussi bien des déplacements domicile-travail des collaborateurs que des déplacements professionnels.
Représentant 51% du Bilan Carbone total, il s'élève cette année à 6 224 Tonnes équivalent Carbone (Tec), soit une baisse de 12% par rapport à 2012 liée à une diminution des kilomètres parcourus par nos salariés pour se rendre sur leur lieu de travail. Cette évolution s'explique par une décision de l'entreprise de rapprocher, chaque fois que possible, les collaborateurs de leur lieu de travail.
Ce poste recouvre les investissements dans des biens durables (ceux qui font l'objet d'un amortissement comptable), dont la fabrication engendre des émissions de gaz à effet de serre comme pour toute production matérielle. On considère ici le patrimoine immobilier de la Caisse Régionale, ainsi que son parc automobile.
Représentant 18% du Bilan Carbone total, il s'élève cette année à 2 217 Tonnes équivalent Carbone (Tec). Il accuse une hausse de 3% en raison de la mise à jour progressive de nos données de surface ainsi que par l'ouverture de nouveaux espaces de ventes
Il comprend les consommations d'électricité, gaz, fioul et gaz pour climatiseurs.
Ce poste s'élève à 2 046 Tonnes équivalent Carbone, soit 17% du bilan total. Ce poste accuse une baisse de 2%, qui s'explique par un programme de rénovation lancé depuis 2008 des installations de chauffage et de climatisations, dans tous les locaux (agences et sièges). Les chaudières à fioul et gaz sont progressivement remplacées par des pompes à chaleur qui utilisent l'électricité. Ce programme de rénovation devrait se maintenir pour les années à venir, de façon à éliminer progressivement toutes les chaudières restantes.
Le suivi des différentes consommations (eau et énergie) permet de vérifier l'efficacité des mesures du plan d'action mis en place et de le faire évoluer si besoin.
| Consommation d'énergie | Consommation d'eau |
||||
|---|---|---|---|---|---|
| Electricité (kWh) | Fioul (L) | Gaz (kWh) | m3 | ||
| 2012 | 17 740 165 | 104 486 | 1 145 823 | 32 899 | |
| 2013 | 17 564 882 | 92 152 | 1 183 509 | 26 209 | |
| 2014 | 16 282 814 | 55 649 | 1 106 081 | 27 603 | |
| Evolution 2013/2014 |
-7.3% | -40% | -6.5% | +5.3% |
La diminution générale de la consommation d'énergie s'explique par un effort de réduction des consommations, mais aussi par la mise en place progressive de systèmes plus efficients (éclairage Led, programmation du chauffage). Quant à la consommation d'eau, elle accuse une hausse qui s'explique par la découverte d'importantes fuites dans plusieurs de nos différents locaux.
Le climat 2014 a été doux ce qui explique aussi la baisse de consommation en Electricité, Fioul et Gaz.
Enfin, la volonté de la Caisse Régionale est de supprimer les chaudières Fioul ou Gaz au profit d'énergie renouvelable, les pompes à chaleur.
Il comprend les consommations de plastiques, papiers, fourniture, matériels informatiques et le recours à des services dits fortement matériels (entretien espaces verts, ménages, etc.).
Ce poste s'élève à 1 359 Tonnes équivalent Carbone, soit 11% du bilan total. Ce poste accuse une hausse de 7% par rapport à l'an dernier expliquée notamment par l'acquisition de nouveaux systèmes informatiques et téléphoniques.
Il comprend les déchets papier et cartons recyclés ainsi que les ordures ménagères.
Représentant un part négligeable du Bilan Carbone il s'élève cette année à 34 Tonnes équivalent Carbone (Tec), soit une baisse de 19% par rapport à 2012. Cette évolution s'explique notamment par une baisse significative des ordures ménagères.
Nous disposons en interne d'un blog que nous alimentons régulièrement. En plus de faire état de l'actualité de l'entreprise, nous utilisons ce canal de communication pour sensibiliser nos collaborateurs aux enjeux du développement durable.
Par exemple, nous publions notre Bilan Carbone de l'année et l'analysons au regard des différents postes d'émissions. C'est l'occasion pour nous d'informer nos collaborateurs sur les petits gestes que tout un chacun peut faire et qui contribuent à diminuer notre empreinte carbone. Nous invitons aussi nos collaborateurs à réaliser le bilan carbone de leur foyer, grâce au site Internet coachcarbone.org.
Nous avons aussi cette année abordé la « pollution » liée à notre utilisation d'Internet et notamment de l'envoi quasi intempestifs de mails au quotidien au travail. Nous avons proposé un ensemble de gestes quotidiens, utiles pour faire baisser notre facture énergétique, mais aussi à la base d'une relation plus conviviale au sein même de nos services.
Avec des mesures simples, nous invitons ainsi nos collaborateurs à mieux agir pour l'environnement.
Parce qu'il est important que nous innovions aussi sur les services que nous proposons à nos clients, nous avons développé toute une gamme de produits, qui, respectueux de l'environnement et du lien social, s'insèrent entièrement dans notre démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises.
Le Groupe Crédit Agricole décline sa politique développement durable de façon innovante sur un objet symbolique de la relation entre la banque et le client : la carte bancaire.
Depuis juin 2013, les cartes sont progressivement fabriquées à base de résine végétale et d'amidon de maïs. Elles sont aussi désormais collectées et recyclées lorsqu'elles arrivent à échéance selon un circuit déterminé
Le client rapporte se carte périmée dans son agence. L'ensemble des cartes est ensuite collecté en toute sécurité, puis acheminé vers le site de recyclage. Le recycleur traite et valorise les composants des cartes pour recycler les métaux (or, argent, nickel et cuivre notamment). Les métaux récupérés pourront être réutilisés par

d'autres entreprises pour fabriquer de nouveaux produits, assurant une deuxième vie aux métaux.
585 kg de cartes ont été collectés, représentant un total de 112 596 cartes.
La CR propose une large offre de prêts destinée à financer les investissements environnementaux sur tous les marchés (particuliers, professionnels, agriculteurs, entreprises et collectivités publiques).
Pour les particuliers, elle distribue les éco-prêts à taux zéro résultant des dispositions de la loi Grenelle de l'environnement. En complément, elle propose le prêt Economie d'Energie destiné aux travaux dans les logements de plus de 2 ans.
Sur les autres marchés, elle finance les investissements des énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, méthanisation, solaire thermique, etc).
Cette solution d'épargne pour les Particuliers permet le financement du logement social, des travaux d'économie d'énergie et des investissements des PME. A la fin 2014, les encours du livret Développement Durable s'élèvent à 1,2 Md€.
La CR propose les solutions ISR d'Amundi, filiale de Crédit Agricole S.A. Cette épargne solidaire permet d'investir autrement, avec un double objectif : un rendement financier et un impact social. En effet, en souscrivant des placements d'épargne solidaire, les clients font le choix d'investir tout ou partie de leur épargne dans des activités à forte utilité sociale.
582 M€ de PNB Bancaire 2,4 Md€ de Fonds Propre 153 M€ de résultat net 35,4% PDM Crédits 112 596 cartes recyclées 15% PDM des jeunes entreprises innovantes 169 M€ de crédits Agri 52 M€ de Crédits énergies renouvelables 129M€ de crédits aux collectivités publics -6% Emissions de CO2


Parce que le mutualisme est l'esprit coopératif qui nous définit, nous lui accordons beaucoup d'importance, notamment grâce au mode de gouvernance qui nous est propre.
Le principe coopératif « une personne, une voix » est à la base de notre gouvernance. C'est bien la qualité de sociétaire et non le montant de capital détenu qui détermine le poids d'un vote.
Cette année, nous comptons 267 481 sociétaires, soit presque 27% du total de nos clients totaux. Ce chiffre est en hausse constante depuis 2012 : +2.3% en 2013 et +6,6% en 2014.
Nous avons l'objectif d'augmenter d'un tiers le nombre de sociétaires d'ici 2016, 2012 étant la base de calcul. En plus d'apporter de nouvelles parts sociales à l'entreprise, les sociétaires amènent avec eux une certaine connaissance de leur territoire qui valorise le pouvoir qui leur est accordé.
En effet, réunis en Assemblée Générale, ce sont les sociétaires qui désignent tous les ans les administrateurs de leur Caisse Locale. Ces AG sont aussi l'occasion pour les sociétaires de prendre connaissance d'actions menées par la Caisse Régionale. Par exemple, la politique Handicap de la Caisse Régionale. En 2014, 5% de nos sociétaires y ont participé, soit +0,4% par rapport à l'an dernier : cette participation est en hausse depuis 2012, en raison notamment d'une meilleure communication sur ces évènements.
Les Administrateurs sont par la suite amenés à animer la Caisse Locale. Un tiers de leur effectif est renouvelable chaque année. Quant aux présidents des Caisses Locales, ils participent tous ensemble à l'AG de la CR et à un évènement majeur (en 2014, la remise du chèque Canal du Midi et une session commune de formation). Ils sont également 3 fois par an conviés aux Assemblées Départementales qui constituent pour le Groupe et la Caisse Régionale un moment important de diffusion d'informations. L'intervention d'experts permet aussi l'approfondissement de certains sujets phares.
Au niveau régional, les Présidents des Caisses Locales sont réunis tous les ans lors de l'Assemblée Générale de la Caisse Régionale. C'est alors qu'ils désignent leurs représentants au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale. Comme au niveau local, le Conseil d'Administration de la CR élit le Bureau du Conseil, mais aussi le Comité d'Audit et le Comité d'Escompte Régional.
Le Conseil d'Administration respecte une représentation équilibrée du territoire de la Caisse Régionale du Languedoc : 5 administrateurs émanent du département de l'Aude, 9 de celui du Gard, 10 de l'Hérault et 3 de la Lozère.
Le Conseil d'Administration se réunit mensuellement. Il est assisté dans une partie de ses travaux par un Comité d'Audit qui se réunit trimestriellement, avant chaque arrêté des comptes sociaux et consolidés. En 2014, l'ensemble des administrateurs, membres du Conseil d'Administration ou du Comité d'Audit, ont suivi des formations adaptées pour les accompagner dans la réalisation de leurs missions.
Chaque année, nous étudions le profil de nos administrateurs. La prédominance historique du secteur agricole dans nos conseils d'administration est indéniable. Toutefois, depuis 2009, nous avons initié un mouvement de renouvellement des Conseils d'Administrations des Caisses Locales. L'objectif est de rapprocher le profil des administrateurs de celui des sociétaires et clients : mouvement de féminisation, rajeunissement et ouverture à des catégories socio-professionnelles jusqu'ici moins représentées.
| Valeur en 2014 |
Evolution de 2013 à 2014 |
|
|---|---|---|
| Age moyen des administrateurs | 52 | +0,74 |
| Pourcentage de femmes parmi les administrateurs |
18,3% | 9% |
| Pourcentage d'administrateurs non-agricoles |
34,6% | - |


Nous testons depuis Janvier 2014 la mise en place d'un dispositif « Points Passerelle », en complément du service Client Coups Durs de la Caisse Régionale.
Il s'agit d'élus de Caisse Locales et d'anciens salariés de la Caisse Régionale à la retraite qui viennent directement aider au quotidien et bénévolement des personnes clientes victimes d'un accident de la vie (décès, divorce, maladie...).
c) Les grands projets de mécénat de la Caisse Régionale du Languedoc sont choisis par ses administrateurs
Pour faire plus rayonner nos Caisses Locales sur leur territoire, nous avons notamment dès 2013, réalisé une enquête auprès de nos 1 700 administrateurs de Caisses Locales afin qu'un thème porteur soit défini, thème sur lequel toutes nos Caisses Locales sont intervenues de façon concernée.
Le thème 2013-2014 a été la replantation d'arbres sur le Canal du Midi, qui souffrent actuellement d'une maladie nécessitant leur abattage. Ce site est emblématique des territoires de la CR car il est classé au patrimoine mondial de l'Unesco et accueille chaque année plusieurs centaines de milliers de visiteurs. L'action des Caisses Locales du Languedoc a eu un impact important puisqu'à travers cette mobilisation, nous sommes devenus le premier mécène du Canal du Midi à travers un don dépassant les 100 000 €.
En 2014-2015, les Administrateurs de Caisses Locales ont choisi de retenir le domaine de la Santé, thématique importante de notre région. Nous avons ciblé 4 structures pour lesquelles le Crédit Agricole du Languedoc pourrait être mécène, via ses caisses locales en partie. Tous ont été retenus par le vote des Administrateurs et la participation sera fonction de l'implication variable des 104 caisses locales.

Pour 2014/2015, Cette même somme devrait être réunie pour nos partenaires SANTE.
Ce thème a été choisi pour plusieurs raisons :

lien également avec certaines de nos offres qui apportent de vraies réponses : prévoyance, dépendance, garantie des accidents de la vie, coups durs, .......
‐ Nous sommes, qui plus est, une région dont c'est historiquement l'un des domaines de pointe avec de vrais experts et spécialistes, une forte densité de professionnels et des entreprises innovantes/start up.
Nos 4 Partenaires :
Notre souhait de dynamiser et développer le mutualisme passe également par la nécessité de favoriser l'engagement de nos élus.
Dès le lancement de « Préférence 2016 », nous avons décidé de réaliser un IRC Elus, et ce à travers 2 indices de recommandation : « Recommanderiez-vous de devenir client/sociétaire ? » et « Recommanderiez-vous de devenir administrateur ? ». On soustrait le pourcentage de personnes ayant accordé une note comprise entre 0 et 6 au pourcentage de personnes ayant accordé une note de 9 ou 10. Cet indice est une donnée annuelle produite par la Caisse Régionale qui permet de mesurer la satisfaction des administrateurs et d'analyser leur propension à recommander aux autres sociétaires et plus généralement à leurs proches, de devenir administrateur de la Caisse Régionale du Languedoc.
| Valeur en 2014 | Evolution de 2013 à 2014 |
||
|---|---|---|---|
| IRC Elus | +15 | + 27 |
Cette enquête a été le point de départ d'un vaste plan de formation. Des membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aux Administrateurs de nos Caisses Locales, tous nos élus en ont bénéficié. L'IFCAM (Institut de Formation du Crédit Agricole) est ainsi intervenu cette année sur le thème de la banque de demain auprès de l'ensemble des Présidents de Caisse Locale, ou encore sur une formation dispensée au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, sur la vision stratégique de la gestion d'une Caisse Régionale.
Un dispositif de formation d'une ampleur inédite a été bâti pour proposer à chacun de nos 1700 élus, en fonction de leur mandat (administrateur de la caisse régionale, membre du comité d'audit, membre du comité d'escompte départemental, président de Caisse Locale, administrateur de Caisse Locale), la formation adaptée à leurs responsabilités.
L'ensemble des Administrateurs de la caisse régionale a suivi le séminaire de formation Stratégica (animé par le Cabinet Genesia, via l'IFCAM), dont l'objectif est notamment de développer une vision stratégique de la gestion d'une Caisse Régionale et de découvrir les contributions croisées et les interdépendances des principales fonctions de l'entreprise.
Les membres du Comité d'Audit ont été formés aux concepts bâlois.
Les membres des Comités d'Escompte Départementaux ont été formés à l'analyse financière et aux prises de garantie.
Pour les Présidents de Caisse Locale, en sus du dispositif les accompagnants
dans leur prise de fonction (présentation et rôles de la caisse régionale et des caisses locales, prise de parole et animation du conseil d'administration et de l'Assemblée Générale de la Caisse Locale), tous ont été sensibilisés par l'IFCAM à appréhender ce que sera la banque de demain.
Pour les Administrateurs de Caisse Locale, en sus du dispositif les accompagnants dans leur prise de fonction (« Etre administrateur de Caisse Locale à la caisse régionale du Languedoc »), tous ont été formés sur le thème « le Crédit Agricole, du local au national ».

Nous favorisons également les échanges entre les élus, qui eux-mêmes s'engagent sur le terrain auprès des sociétaires. Cette année par exemple, nous avons reconduit l'organisation des « réunions de nouveaux sociétaires », lors desquelles le Président de la Caisse Locale, accompagné d'administrateurs et des Directeurs de Secteur et d'Agence, viennent à leur rencontre et les accueillir.
En 2014, la Caisse Régionale a actualisé la charte mutualiste, qui définit les rôles des acteurs, élus et collaborateurs, mais aussi l'organisation mutualiste à la caisse régionale et pose les bases d'un mutualisme moderne conciliant coopération avec efficacité économique, développement, rigueur de gestion, proximité et volonté d'adaptation.
b) Nous rémunérons les parts sociales souscrites par nos sociétaires au maximum légal
Comme tous les produits d'épargne, le taux de rémunération est en baisse depuis la crise des années 2000. Les intérêts aux parts sociales ont été respectivement de :
Le taux de 1,89 % pour 2014 sera proposé au vote des sociétaires lors des AGs de leur Caisse Locale.
c) Des offres spécifiques aux sociétaires
Etre sociétaire, c'est également profiter d'offres et de services spécifiques comme le Livret Sociétaire, solution d'épargne dédiée aux seuls sociétaires et rémunérée à un taux attractif. Au 31/12/14, ce taux est de 1,25%, soit plus de 2 fois le taux de rémunération des Comptes sur livrets classiques.
Nous proposons aussi une Carte Bancaire dite « Sociétaires ». Pour chaque paiement auprès d'un commerçant ou retrait dans nos distributeurs de billets et auprès des Points Verts, la Caisse Régionale du Languedoc verse 2 centimes d'Euros à un Fonds Solidaire. Ce fonds dit « mutualiste » accompagne des actions locales de solidarité dont les projets que financent les Caisses Locales autour du Canal du Midi et de la Santé.
Au 30/11/2014, 17,6% de nos sociétaires sont équipés de cette carte bancaire.
Un site Internet « Espace Sociétaires » permet de relayer l'action des Caisses Locales sur notre territoire. Chaque semaine, un à deux articles sont publiés et tous les sociétaires de la Caisse Locale concernée sont informés par mail de la mise en ligne de ce nouvel article. Un compte Twitter permet aussi ce relais.

267 481 clients sociétaires 27% sociétaires/clients Age moyen sociétaire : 52 ans 12 646 participants aux Assemblées Générales IRC élus : +15 18,3% de femmes administrateurs 34,6% d'administrateurs non agri


La CR se situe parmi les plus importants employeurs privés de la région du Languedoc. Voilà pourquoi nous déployons depuis des années une politique des ressources humaines qui nous est propre et qui favorise le développement de l'employabilité, des compétences de tous les salariés et l'évolution professionnelle.
La CR a mis en place une offre de formation vaste et adaptée aux différentes étapes de la vie professionnelle.
Dès l'entrée du collaborateur dans l'entreprise, tout un parcours de formation lui est proposé.
Ces actions mixent des formations e.learning, présentielles et l'accompagnement de la mise en œuvre sur le terrain (monitorat des chargés de développement, accompagnement managérial)
Dans le cadre du plan de formation 2014, nous avons entrepris des actions dans les domaines suivants :

L'ensemble de ces formations a représenté, en 2014, près de 16 600 J de formation, en baisse par rapport à 2013 (21 461J) qui fut une année exceptionnelle du fait de la formation d'adaptation à notre nouveau système d'information NICE (11 595 J consacrés à cette formation). Cependant, le plan de formation 2014 est au-delà des plans de formation antérieurs. (2011 : 14 132 J et 2012 : 13 361 J)
| 2013 | 2014 | |
|---|---|---|
| Nombre de jours de formation /an / salarié (EMU) |
8,7 J | 6,7 J |
Cet investissement (7,59% de la masse salariale en 2013 *) bien au-delà des obligations réglementaires (1,6%) démontre notre attachement au développement des compétences ainsi qu'aux évolutions professionnelles des collaborateurs et de leur employabilité à long terme.
(*) : Chiffres 2014 non arrêtés à ce jour.
La Caisse Régionale du Languedoc entretient depuis une vingtaine d'années des partenariats avec les écoles et universités qui ont fait la renommée académique de la région : L'IUT de Montpellier, l'ISEM, et l'IAE de Montpellier, L'Université de Montpellier I, Montpellier Business School de Montpellier, Polytech Montpellier ainsi que l'école de Purpan à Toulouse :
Ces partenariats s'expriment en particulier sous la forme de contrats d'apprentissage ou de professionnalisation avec ces écoles.
Pour l'année 2013/2014, nous avons accueilli 48 nouveaux contrats en alternance répartis comme suit :
Ainsi au 1er janvier 2014, la Caisse Régionale comptait 56 contrats d'alternance en cours au sein de l'Entreprise. Ces dispositifs d'apprentissage, essentiels dans la formation des étudiants, permettent d'appréhender la réalité de l'Entreprise et d'être confronté à des situations professionnelles concrètes. Ces dispositifs constituent une source importante de notre recrutement en CDI : par exemple, en 2014, sur 44 apprentis sortants, 21 embauches ont été réalisées en CDI, soit un taux de 48 % de recrutement. Ce taux est stable par rapport à 2013 où 50 % avaient été recrutés en CDI (l'écart s'explique par le fait, qu'en 2014, 1 apprenti a été recruté par une autre Caisse Régionale et n'est pas comptabilisé comme une embauche, bien qu'il reste dans le Groupe).
La Caisse Régionale du Languedoc du Crédit Agricole a noué depuis des années des partenariats assez étroits avec certaines écoles de la région, et notamment Montpellier SupAgro, école d'ingénieurs en agronomie. Cette année encore, nous avons participé au Forum Emploi/Entreprises qui s'y déroulait. En plus de présenter nos métiers aux étudiants, nous avons eu l'occasion de présenter plusieurs stages que nous proposons dans notre structure.

Nous incitons nos différents salariés à faire valider leurs acquis d'expérience (VAE) pour l'obtention d'un diplôme.
Sur l'année 2013/2014, 3 collaborateurs ont démarré une démarche de VAE de niveau Master, parallèlement à leur activité professionnelle et l'un d'entre eux, a terminé cette démarche et obtenu, en bout de parcours, le diplôme Grande Ecole du Groupe Sup de Co de Montpellier avec qui nous sommes partenaire.
L'effectif payé à décembre 2014 est de 2 611,7 ETP, soit une hausse de 4,7 ETP par rapport à 2013 (+0,2%), dont 1 436,8 ETP femmes et 1 174,9 ETP hommes.
En 2013, un accord relatif au Contrat de Génération a été signé avec l'ensemble des organisations syndicales, portant sur la période 2013-2015 et portant sur plusieurs catégories de nos collaborateurs. Sur cette même année, elle a enregistré les résultats suivants :
| Effectif à fin d'année | 2012 | 2013 | 2014 |
|---|---|---|---|
| par sexe/âge | |||
| Femmes | 1577 | 1596 | 1572 |
| Hommes | 1241 | 1233 | 1222 |
| Total | 2818 | 2829 | 2794 |
| Moins de 30 ans | 564 | 582 | 569 |
| 30-40 ans | 836 | 839 | 756 |
| 40-50 ans | 548 | 577 | 853 |
| Plus de 50 ans | 870 | 831 | 616 |
| Age moyen | 41,7 | 41 | 40,8 |
L'effectif total de la CR au 31/12/2014 se répartit comme suit :


Nous proposons à nos salariés de faire le point avec eux sur leur carrière et son évolution à venir. En tout, en 2014, 553 collaborateurs ont été reçus.
Ces entretiens peuvent être à l'initiative des salariés lors d'un point professionnel, d'une demande d'évolution professionnelle, de mobilité géographique ou de candidatures à des offres d'emploi interne. Certaines de ces demandes sont réalisées à la demande du salarié, à travers le processus d'appréciation qui conduit à un entretien annuel avec son hiérarchique, et concerne l'ensemble des salariés présents. A leur demande, 98 collaborateurs ont été reçus en 2014 à l'issue de ce point.
Ces entretiens de carrière peuvent être demandés par la DRH lors d'un bilan professionnel avec les chargés d'emploi ou lors d'un point dans le cadre d'une filière de formation professionnelle. Des entretiens sont également tenus dans le cadre de politiques RH ciblées : à titre d'exemple, 29 rendez-vous ont été réalisés dans le cadre d'entretiens avec les « séniors » en 2014.
L'essentiel des postes d'expertise et de responsabilité ouverts dans l'entreprise sont pourvus par promotion interne : cela responsabilise, donne des perspectives d'évolution de carrière aux entrants et renforce la culture d'entreprise.
Cette politique se traduit par des recrutements de collaborateurs à potentiel élevé : 59% de Bac +4/5 en 2014, et les autres 41% au niveau Bac+2/3.
Par ailleurs, la CR réalise des promotions internes nombreuses : 10% de l'effectif a connu une promotion sur un métier de compétence et de rémunération supérieure en 2013, et 35% a bénéficié d'augmentations individuelles de salaire.
De plus, nous veillons à accroître la qualification générale des salariés, en
privilégiant les postes de techniciens et de cadres (c'est-à-dire les Classes 2 et 3 au sens de la convention collective) qui sont des postes plus qualifiés et plus adaptés aux évolutions rapides de l'environnement professionnel bancaire. Ainsi, la part des salariés de Classe 1 parmi les contrats en CDI (agents d'application – employés) est seulement de 18% à décembre 2013, pour 60,5% de Classe 2 (Techniciens – Maîtrise) et 21,5% de Classes 3 (Cadres).

Enfin, les barèmes de rémunération ont bénéficié en 2014 d'une augmentation générale de 0,8%. A cette augmentation générale s'ajoutent les augmentations individuelles qui ont représenté une enveloppe de 1,7% de la rémunération de la classification des salariés de l'entreprise.
En complément de la rémunération fixe, les collaborateurs de l'entreprise bénéficient d'une rémunération variable. Elle est fonction de l'atteinte de leurs objectifs, et se base sur deux principes clé :
la part principale de la rémunération variable, soit 60%, est liée à la performance de l'équipe, les 40% restants étant individualisés. [exception pour les managers, pour lesquels 70% du variable est lié à la performance de la CR et de leurs unités, et 30% à leur qualité individuelle de management]. Ainsi, la CR valorise en priorité la cohésion de l'équipe et l'efficacité collective.
Par ailleurs, dans un souci de répondre au besoin de ses clients, le dispositif de rémunération n'intéresse pas les collaborateurs à vendre un produit plutôt qu'un autre : les objectifs commerciaux s'attachent prioritairement à l'élargissement du périmètre de la relation client, à sa fidélisation, et à la qualité de la relation. Et il n'y a donc pas de rémunération à l'acte ou au produit vendu.
Le développement pérenne des emplois au service des clients est l'une de nos priorités. L'entreprise a recruté en moyenne plus de 130 collaborateurs par an en CDI sur les 4 dernières années.
| RECRUTEMENTS CDI | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 |
|---|---|---|---|---|
| Nombre | 197 | 147 | 75 | 135 |
En 2014, avec 135 recrutements en CDI, nous poursuivons cette politique d'emplois pérennes, dans un contexte de remplacement de stabilisation global des effectifs de l'entreprise. Ce chiffre, en hausse sensible par rapport à 2013 (année atypique), est à inscrire dans un contexte de stabilisation des effectifs de l'entreprise.
| Départs CDI | 2011 | 2012 | 2013 |
|---|---|---|---|
| Total | 134 | 109 | 123 |
| Retraites | 42 | 29 | 58 |
| Démissions | 55 | 36 | 29 |
| Licenciements | 12 | 18 | 18 |
| Fin de contrats | 23 | 23 | 16 |
| Autres | 2 | 3 | 2 |
En 2014, 137 départs de CDI ont été enregistrés dans l'entreprise.
La Caisse Régionale du Languedoc a mis en place une politique volontariste et pérenne en faveur du handicap. A la suite de l'accord national du 21 décembre 2010, agréé par le Ministère de l'Emploi du 17 Mai 2011, la CR a exprimé sa volonté d'appliquer une politique proactive, novatrice et durable en faveur des personnes en situation de handicap au moyen de mesures concrètes.
Pour cela, une personne à temps plein, déléguée par HECA (Handicap et Emploi au Crédit Agricole, association montée par le groupe CA) travaille au quotidien sur ces problématiques.
Le taux d'emploi de personnes handicapées de la CR progresse depuis 2006 pour atteindre à ce jour 4,25% de travailleurs handicapés, en progression de plus de 57,5% en 4 ans.
| Valeur en 2014 | Evolution de 2013 à 2014 |
|
|---|---|---|
| % de travailleurs handicapés | 4,25% | +6,25% |
Cette hausse s'explique par la politique de notre établissement en faveur des personnes handicapées déclinée en 3 points :
La CR agit en tant qu'acteur réel de l'emploi dans le monde du handicap. En 2014, elle a participé à une dizaine de forum organisés sur la région tels que : Rencontres CAP LR, Handicafé, Handijob, Speed Dating organisé par Cap Emploi, etc…
A noter un partenariat spécifique avec une contribution de 5 000€ de la CR pour l'organisation de la journée Handi-job de CAP Emploi en Novembre 2014.
Une cellule interne a été mise en place afin d'identifier les besoins internes pouvant faire appel au milieu adapté. Des activités ont été cernées (ex : livraison de plateaux repas, mise sous enveloppe de plis, etc.) et des Établissements et service d'aide par le travail (ESAT) et des Entreprises Adaptées (EA) ont pu être contactées pour intervenir à nos côtés. Ainsi, les Unités Bénéficiaires (équivalent temps plein) liées à l'activité proposée au milieu protégé sont passées de 1,27 à 3,6 depuis 2011.
Un second partenariat a été formalisé avec l'ARESAT (Association Régionale des ESAT du Languedoc Roussillon) avec une participation de 5 000€ en avril 2014. A cela s'est ajouter la réalisation d'un film financé par la CR à hauteur de 3 276€ afin d'aider à la promotion de l'ensemble des offres de ces différents ESAT et à leur développement.
Toutes ces actions s'accompagnent d'une sensibilisation et d'une communication importante, aussi bien en interne que sur le territoire. Voici plusieurs exemples de nos actions :
Ces partenariats renforcent nos capacités de sourcing et font de la Caisse Régionale un interlocuteur privilégié du développement de la politique en faveur des personnes en situation de handicap reconnu aujourd'hui par nos différents partenaires :
L'ensemble de ces différentes actions fait du Crédit Agricole du Languedoc, un acteur important dans le cadre de la politique du Handicap au service de son territoire.
L'organisation du temps de travail résulte de l'accord national de branche du 13 janvier 2000, repris dans la Convention Collective Nationale en Annexe II-Chapitre 1, et qui prévoit une durée hebdomadaire du travail de 35 heures en moyenne sur l'année, soient 1 599 heures (plus la journée de solidarité).
Pour les responsables d'activité qui bénéficient d'un degré d'autonomie élevé dans l'organisation de leur temps de travail, la durée conventionnelle du travail s'exprime en jours sur l'année dans le cadre d'une convention de forfait, soit une durée de 205 jours plus la journée de solidarité.
En application des accords d'entreprise sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, le CR réserve une part de l'enveloppe des augmentations individuelles à la réduction des écarts de salaires constatés entre hommes et femmes. Ce montant a été défini pour permettre de combler tous les écarts de plus de 2% constatés sur la rémunération de base de populations de salariés hommes et femmes d'ancienneté et de position de classification identiques. Cela s'est traduit par des augmentations individuelles complémentaires attribuées aux populations féminines concernées.
Les efforts permanents consentis depuis 2009 sur ce sujet ont porté leur fruit dans la structure des rémunérations : en 2014, les écarts constatés ont été sensiblement plus faibles que les années précédentes : les catégories en écart supérieur à 2 %, avant compensation, étaient au nombre de 2, contre 10 en 2012.
Le besoin étant particulièrement faible, l'entreprise a décidé de doubler le montant de l'enveloppe lié à l'application de l'accord, pour amplifier le mouvement de rapprochement des rémunérations et l'a portée à 3,5% de l'enveloppe des augmentations individuelles de 1,7% des pesées décrite plus haut.
Par ailleurs, la caisse régionale a mis en place des indicateurs lui permettant de suivre les écarts de traitement entre populations féminines et masculines sur des évènements importants de leurs parcours professionnels : la formation, les promotions et le recrutement. En 2013, les femmes ont représenté 53,8% des promotions, 53,7% des jours de formation, et 54,3% des embauches sur des postes qualifiés (Techniciens et cadres), soit une contribution très proche de leur part dans l'effectif de l'entreprise qui est de 56%, et que les travaux en cours visent à réduire encore.
L'entreprise met à disposition de ses collaborateurs des équipements qui concourent à leur de sécurité : détecteurs de perte de verticalité dans les agences de moins de 3 salariés (travailleurs isolés), 5 défibrillateurs cardiaques installés sur ses plus grands sites, formations des salariés secouristes,…
49 accidents du travail sont survenus en 2014, (chiffre identique à celui de 2013), dont 22 accidents sur le trajet domicile- travail (19 en 2013). Ils ont conduit à 994 jours d'arrêt de travail (dont 174 pour les accidents du trajet)
La montée des comportements agressifs d'une minorité de nos clients, constatée depuis les années 2010-2011 nous avait conduit à protéger toujours plus nos salariés. Pour cela, l'entreprise a poursuivi ses actions de prévention (formation spécifique à la gestion de l'agressivité des nouveaux entrants) et curatives : clôture systématique des comptes de l'agresseur, dépôts de plainte auprès des forces de police ou gendarmerie ou signalement au Procureur de la République, accompagnement psychologique du collaborateur par un médecin référencé par l'entreprise.
Cette année, nous avons enregistré un taux d'absentéisme de 4,16%, en baisse par rapport à 2013 (à 4,39%).
Cette évolution favorable s'explique notamment par des facteurs conjoncturels (évènement grippal moindre qu'en 2013 par exemple).
Cette année, la CR a réalisé la 2ième enquête « Indice de recommandation clients » auprès de ses 2 700 collaborateurs. Cette enquête est réalisée grâce à un questionnaire envoyé par mail et traitée par une société extérieure.
L'Indice de Recommandation Collaborateur est une donnée annuelle produite par la Caisse Régionale. Elle permet à la Caisse Régionale de mesurer la satisfaction de ses collaborateurs.
L'IRC s'appuie sur la note que les collaborateurs accordent à la question « Aujourd'hui, recommanderiez-vous à l'une de vos relations de devenir salarié(e) du Crédit Agricole du Languedoc, sur une échelle de 0 à 10 ?».
On soustrait le pourcentage de personnes ayant accordé une note comprise entre 0 et 6 au pourcentage de personnes ayant accordé une note de 9 ou 10. Pour 2014, le taux de retour des questionnaires est de 71% et l'Indice de Recommandation Collaborateurs est égale à 0 (+18 points par rapport à 2013).
Le dialogue social est un élément de la vie de l'entreprise que nous cherchons à préserver. Il est basé sur les échanges et négociations réalisés avec les partenaires sociaux de l'entreprise.
| 2012 | 2013 | 2014 | |
|---|---|---|---|
| Nombre de réunions avec les partenaires sociaux |
47 | 52 | 60 |
| Nombre d'accords signés | 6 | 7 | 4 |
Ces partenaires sont constitués d'élus des salariés: 18 élus au Comité d'entreprise (9 titulaires, 9 suppléants), 13 élus au Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail où siègent également des médecins de la MSA et l'inspecteur du travail ainsi que 40 délégués du Personnel (20 titulaires et 20 suppléants).
Les salariés sont également représentés par 34 délégués syndicaux (17 titulaires et 17 suppléants) désignés par les syndicats représentatifs de la CR et avec lesquels la Direction procède aux négociations annuelles.
Dans le cadre de la loi de la sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013, et son décret d'application 2013-1305 du 27/12/2014, l'entreprise a conclu en juin 2014 un accord avec le Comité d'entreprise sur les délais de consultation de l'instance.
Cet accord a conduit notamment à allonger certains délais de consultation. En particulier, présenter en réunion plénière du C.E. du mois M-1 les dossiers dont l'avis sera requis au mois M, accordant ainsi de fait aux élus un délai d'environ un mois pour étudier les dossiers, au lieu des 15 jours de la procédure antérieure. Cette procédure vaut pour tous les dossiers, sauf caractère d'urgence avérée et validée par les élus du Comité d'Entreprise eux-mêmes.
Dans le cas où l'avis du CHSCT est requis en préalable à celui du Comité d'entreprise sur un même dossier, l'accord prévoit également un délai rallongé à 22 jours, au lieu de 15 jours, pour que le CHSCT donne son avis après la remise du dossier.
Ainsi, les partenaires sociaux disposent de délais accrus pour prendre connaissance et se prononcer sur les dossiers de l'entreprise qui les impliquent.
Effectif moyen payé : 2611,7 ETP Taux travailleurs handicapés : 4,25% Absentéisme : 4,16% 56% de femmes 21,5% de cadres Taux de promotion : 10% 16 600 jours de formations soit 6,7 J par Collaborateur 135 recrutements en CDI 137 départs en CDI 49 accidents du travail Pas de maladie professionnelle en 2014 IRC collaborateurs : 0
5

La CR, parce qu'elle est une banque mutualiste est fortement engagée sur son territoire : c'est l'une de ses principales raisons d'exister. Voulue par ses Elus, décliner par ses collaborateurs, cette responsabilité est réelle et souvent ressentie comme telle par les acteurs socio-économiques des 4 départements.
Parce que les jeunes sont un atout fort de notre territoire, nous les accompagnons au mieux au travers d'offres qui leur sont spécifiques. Par exemple :
Pour la 3e année consécutive, le secteur de Montpellier Facultés a participé au salon « J.A.D.E.) (Journée de l'Après Diplôme d'Etat). Il est organisé à l'intention des étudiants kiné à la fin de leur cursus universitaire pour les informer et les sensibiliser aux problématiques liées à l'entrée dans la vie active. Il s'agissait d'une part d'initier un contact avec les nouveaux diplômés et également de présenter aux professionnels de la santé l'offre dédiée du Crédit Agricole, ainsi que son Pôle Santé innovant.
Le logement est considéré comme un enjeu majeur pour le Groupe qui ambitionne d'être la « première banque de logement des français ». Aussi, la Caisse Régionale du Languedoc a mis en place une organisation dédiée intégrant tous les maillons de la chaîne au-delà des agences commerciales traditionnelles.
A ce titre, nous avons réalisé, en 2014, 1,25 Md€ de crédit habitat, pour un encours total de 9,8 Md€.
Avec le Groupe CA, la Caisse Régionale du Languedoc a mis en place dès 2013 une solution nouvelle « e-immo » qui permet de dénouer par Internet l'intégralité d'un crédit habitat. En quelques clics seulement, une demande de financement est effectuée. Une réponse de principe est disponible immédiatement. Ensuite, nos conseillers sont réactifs puisqu'en 24 heures ouvrées ils rappellent le client, discutent du projet immobilier et prennent un rendez-vous sous cinq jours ouvrés dans l'agence du client.

Pour être au plus proche des personnes qui sont en situation difficile temporaire, le Crédit Agricole privilégie des solutions individuelles et donc mieux adaptées avec :
Les actions mutualistes et de mécénat de la Caisse Régionale du Languedoc et des Caisses Locales font chaque année l'objet de dotations financières. Ce « dividende mutualiste », qui participe à l'animation du territoire, est la traduction concrète de nos engagements envers nos territoires.
Pour cela, nous soutenons chaque année des associations, des fondations ou encore des organismes d'intérêt général. Voici plusieurs exemples :
Projet mutualiste phare de l'année 2014, la CR et ses caisses locales ont organisé une manifestation rassemblant de nombreuses personnalités engagées dans la lutte pour sauver le Canal du Midi contre ce fléau qui a déjà tué 42 000 arbres de Sète à Toulouse : le chancre coloré, un champignon qui s'attaque aux platanes et oblige à leur abattage. Jacques

Boyer et Véronique Flachaire ont remis à l'Association Voies Navigables de France un chèque de 100 K€ qui fait de la Caisse Régionale du Languedoc l'un des premiers et plus importants mécènes privés de la Région.
La CR a signé une convention de partenariat avec l'association Forces Femmes, association qui a pour vocation de soutenir les femmes de plus de 45 ans dans leurs démarches de recherche d'emploi ou de création de leur propre activité.
Par ailleurs, la CR parraine de nombreux festivals : phares ou plus intimes, aux programmations de grande qualité, éclectiques et originales… autant d'occasions pour la CR de participer à la vie sociale, et culturelle d'une ville ou d'un village, de soutenir les associations organisatrices. (par exemple : le festival de Carcassonne, le festival Radio France, l'Eté musical des causses, le Festival de Jazz de Junas…)
Nous soutenons aussi des projets en lien avec le monde agricole. Nous sommes amenés à financer par exemple des évènements agricoles, mais aussi à accompagner de façon innovante certaines structures du monde agricole.
Ces 3 exemples ne sont qu'un échantillon des multiples évènements pour lesquels la Caisse régionale est partenaire. Nous pourrions citer également : La Fête de la Transhumance à L'Espérou ; Toques et Clochers avec l'AOC Costières de Nîmes, « Toutes caves ouvertes à Montpeyroux, « Les vignes toquées » … et bien d'autres… En participant à ces manifestations, la Caisse Régionale valorise son engagement auprès des agriculteurs, viticulteurs et éleveurs.
Les Coopératives d'Utilisation de Matériel Agricole de la région, dont 90% sont gérées par le Crédit Agricole du Languedoc, regroupent 8150 agriculteurs répartis sur nos 4 départements. Les CUMA permettent notamment de mutualiser les coûts des matériels et ainsi de diminuer les charges d'exploitation.
Depuis 3 ans, la Fédération Régionale des CUMA organise une journée évènement autour des CUMA de la région, pendant laquelle des tables rondes et des démonstrations de matériel sont organisées. Seule banque ayant été sollicitée pour l'organisation de cet évènement, nous avons participé à hauteur de 1500€.
Reconnue par les pouvoirs publics comme organisation professionnelle agricole et organisation employeur au titre des professions agricoles, la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles (CNMCCA) participe à la représentation des intérêts des entreprises mutualistes et coopératives agricoles françaises. Par leur implantation sur tout le territoire et leur poids économique et social, les entreprises mutualistes et coopératives agricoles, dont nous faisons partie, sont des acteurs majeurs du monde agricole, agro-alimentaire et rural.
C'est Jacques Boyer, Président de la Caisse Régionale du Languedoc, élu en 2014, qui est Président de la CNMCCA au plan régional, pour une durée indéterminée.
Dans le cadre de Préférence 2016, nous avons choisi de mettre les sociétaires au cœur du processus de décision d'attribution des dotations annuelles. Aussi, nous avons défini un thème porteur, la santé ; thème sur lequel toutes les caisses locales sont intervenues de façon concertée. Chaque Caisse Locale reste libre d'être mécène ou non de l'un des quatre projets autour de la santé que la Caisse Régionale a retenu.
Le fonds mutualiste, alimenté grâce aux 2 centimes mis de côté à chaque paiement avec la carte mutualiste, a été ainsi mis à contribution pour financer ces différents projets autour de la santé. Cette année, le fonds a permis de récolter près de 100 000 €, qui ont été réutilisés directement sur le territoire.
Ainsi, en 2014 ce sont plus 75 actions qui ont été menées conjointement par les Caisses Locales et la CR, et qui ont mobilisé plus de 74 500 € pour aider à la réalisation de projets sur l'ensemble du territoire du Languedoc. Les CL ont également contribué à une action régionale en complément de 100 000 € en faveur de la sauvegarde du Canal Midi.
Depuis 1979, la Fondation Crédit Agricole-Pays de France s'engage avec les Caisses régionales de Crédit Agricole auprès des collectivités locales, des associations et de tous ceux qui agissent pour valoriser le patrimoine architectural, culturel et naturel des régions françaises.
Par cet intermédiaire, la CR et ses Caisses interviennent directement dans des opérations de réhabilitation du patrimoine en assurant une animation culturelle permanente, contribuant ainsi à la sauvegarde du patrimoine local. En Languedoc, la vocation de la Fondation du Crédit agricole et l'engagement de la CR se sont pleinement exercés, notamment en 2014 avec :
La CR a participé, en partenariat avec la Fondation Crédit Agricole Pays de France, à un projet qui favorise à la fois le patrimoine architectural et culturel de la Région : la création de l'Académie internationale de musique française Michel Plasson.
"La musique française est avant tout un esprit et un style, si vulnérables, que nous devons jalousement protéger et L'Académie internationale Michel Plasson a élu domicile à Régismont-le-Haut, situé au bord du canal du Midi à une quinzaine de kilomètres de Béziers, dans un ancien et magnifique domaine viticole classé aux Monuments historiques comme site archéologique.
" Ce credo, Michel Plasson, 80 ans, chef d'orchestre français sollicité par les plus grands orchestres et opéra du monde entier, entend le mettre en œuvre dans son Académie qui accueillera chaque année deux sessions de perfectionnement pour les jeunes chanteurs et musiciens de toutes nationalités afin d'"approfondir leur connaissance de l'art musical et du style français, et de favoriser ainsi la diffusion de notre riche patrimoine, insuffisamment valorisé dans le monde ".
Le Jardin des Plantes de Montpellier, jardin botanique historique, est un site classé, déclaré monument historique depuis 1992. Il a bénéficié du mécénat du Crédit Agricole lors de son réaménagement en 1994, mais des investissements se sont avérés encore nécessaires pour la restauration de la serre Martins qu'il a fallu équiper de vitrines pour abriter les végétaux rares. La CR a participé, en partenariat avec la Fondation, à l'acquisition de 2 de ces vitrines. Ce jardin botanique historique entend concilier sa dimension patrimoniale exceptionnelle avec sa vocation scientifique et pédagogique et son rôle de centre d'éducation à l'environnement pour le grand public.
La CR a participé, aux côtés de la Fondation Crédit Agricole Pays de France, à la
rénovation des salles d'accueil et la création d'une infirmerie à l'abbaye de Lagrasse, l'une des plus grands abbayes de l'Aude, classée au titre des monuments historiques depuis 1923.Une fierté d'autant plus grande que l'abbaye de Lagrasse a remporté le grand trophée 2014 de la plus belle réussite !

1,251 Md€ de Crédits immobilier 9,799 Md€ d'Encours habitat 100 000 € sur le fonds mutualiste 75 Actions menées par les Caisses Locales
| 1 ) Le in fo t ion ia les s rm a s s oc |
é ér f ie R l G t en R I |
In d ica te urs |
Pa g es |
|
|---|---|---|---|---|
| ) Em lo i a p |
f fe i f l e la i ion de lar i L'e t to ta t ép t t és c r ar s s a âg t p p ar se xe , p ar e e ar zo ne h iq éo g g ra p ue |
L A 1 L A 1 3 |
f fe i f m E t é e 2 0 1 4 = c oy en p ay n 2 6 1 1, 7 E T P |
5 4 p. |
| Le ba he t les l ice iem ts s e m uc s e nc en |
L A 2 |
Re te t C D I 2 0 1 4 = 1 3 5 cr u me n D ép t C D I 2 0 1 4 = 1 3 7 ar |
5 6- 5 7 p. |
|
| Le ion leu lu ion ém ér t t év t s r un a s e r o |
L A L A E C 3 1 2 1 C E 5 |
Ta de ion % t 2 0 1 3 : 1 0 ux p ro mo |
5 5 p. |
|
| b ) Or isa t ion du tra i l g an va |
L'o isa t ion du te de tra i l rg an m p s va |
De ip t ion du d isp i t i f sc r os |
5 9- 6 0 p. |
|
| L'a bs ism t é en e |
L A 7 |
Ta d' bs ism 4, 1 6 % t é ux a en e = |
6 0 p. |
|
| C Co l la bo I R te 2 0 1 4 ra urs |
0 | 6 0 p. |
||
| ) la t ion ia les Re c s s oc |
L'o isa ion du d ia log ia l, t rg an ue so c les du d' in fo ion ta t é t t no m me n p roc res rm a e de l ion du l e de ta t t c on su p er so nn e ia ion lu i-c i ég t n oc a ve c c e |
L A 4 |
No br de ion les éu m e r n a ve c ire iau 6 0 te p ar na s s oc x = No br d' ds 4 m e ac co r = |
6 0 p. |
| Le b i lan de ds l lec i fs t s a cc or c o |
L A 5 |
De ip ion d isp i i f t t sc r os |
0- 6 6 1 p. |
|
| é e éc é d ) Sa t t s i t n ur |
d i ion de de i du Le t t é e t éc t é s c on s sa n s ur i l tra va |
L A 6 L A 9 |
ip ion d isp i i f De t t sc r os |
5 9- 6 0 p. |
| Le b i lan de ds ig és les s a cc or s n a ve c isa ion d ica les Le t or g an s s y n o u s és du l e i èr de ta ts t re p r en n p er so nn e n m a e de i i l t é e t éc t é a tra sa n s ur u va |
L A 9 |
/ N A |
7 4 p. |
|
| Le i de du i l, n leu ts tra ta t s a cc n va o m me n r fr leu i ins i q les éq t t é, ue nc e e r g rav a ue la d ies fe ion l les ma p ro ss ne |
L A 7 |
En 2 0 1 4, 4 9 c l la bo te t o ra urs o n d lar i de du i l éc é t tra un a cc n va Au la d ie fe ion l le cu ne m a p ro ss ne |
6 0 p. |
|
| ) ion Fo t e rm a |
Le l i iq ise i de t t èr s p o ue s m s e n œ uv re en m a e fo ion t rm a |
L A 1 1 |
P lan de fo ion t rm a |
5 1- 5 2 p. |
| Le br to ta l de j de fo t ion n om e ou rs rm a |
L A 1 0 |
En 2 0 1 4 : 1 6 6 0 0 j ou rs /c 6, 7 j l la bo te ou rs o ra urs |
5 2 p. |
| é f ) i i Eg l t de tra te t a me n |
Le ise fa de l' l i ég t é s m es ure s p r s e n ve ur a les fe les ho tre t en m me s e m me s |
L A 1 4 |
De ip ion du d isp i i f t t sc r os |
9 5 p. |
|---|---|---|---|---|
| ise fa de l'e lo i e Le t s m es ure s p r s e n ve ur m p de l' ins t ion de ha d ica ée er s p er so nn es n p s |
L A 1 3 |
% de l la bo 4, 2 5 te c o ra urs ha d ica és n p |
5 6- 5 8 p. |
|
| La l i iq de lu Le t t te tre p o ue co n s d isc im ina ion t r s |
L A 1 3 |
Po l i iq R H d ive i de t t é ue rs n os : l la bo le ha d ica te co ra urs n p , i d l' l i fe ion l le ér é, ég t é co ns a p ro ss ne ho -fe m me m me s |
5 4- 5 9 p. |
|
| ) Pro t ion t re t de t ip la t ion g mo e sp ec s s u s de t ion fo da ta les de l 'O I T s c on ve n s n me n |
de la l i be d' ia ion du Au t t é t t re sp ec r as so c e dr i de ia ion l lec ive t ég t t o n oc c o |
H R 5 L A 4 L A 5 |
l i iq Po t R H ue |
6 0 - 6 1 p. |
| À l' é l im ina ion de d isc im ina ion t t s r s e n i d' lo i e de fe ion t èr t ma e em p p ro ss |
H R 4 L A 1 3 L A 1 4 |
Po l i iq R H t ue |
5 4- 5 9 p. |
|
| À l' l im ina ion du i l fo b l ig ire é t tra é o to va rc u o a |
H R 6 H R 7 |
/ N A |
7 4 p. |
|
| À l'a bo l i t ion f fe t ive du tra i l de fa ts e c va s e n n |
H R 6 |
/ N A |
7 4 p. |
| ) in fo ion iro 2 Le t ta les s rm a s e nv nn em en |
||||
|---|---|---|---|---|
| én ér èr ) Po l i t iq le t i a ue g a en m a e iro ta le en v nn em en |
isa ion de la i dr L'o t é t é rg an so c p ou r p re n e e n les ion iro les te t ta t, co m p q ue s s e nv nn em en e le h les d he d' lua ion éc éa t, ém év t ca s n ar c s a de i f ica ion i t t t èr ou c er e n m a e d' iro t en v nn em en |
S E N 1 6 E N 1 7 F 8 |
ig ion d' b le S D és t R E na un re sp on sa |
3 9- 4 2 p. |
| Le t ion de fo t ion t d' in fo t ion de s a c s rm a e rm a s lar i i de ion de és ée t èr te t sa m en s e n m a e p ro c l'e iro t nv nn em en |
F S 4 |
D ive t ic les b l i és da rs a r p u ns l' in de la C R tra t ne |
4 1 p. |
|
| Le La ion de és à év t s m oy en s c on sa cr p r en s isq iro de l lu ion ta t t r ue s e nv nn em en ux e s p o s |
D i f f ion l les le ér te t te en s a c s q ue lag ier l ho t é ép rec y c e p ap s, ne b le, ba ire ta te p or c ar nc a … |
7 4 p. |
||
| Le de is ion ies ta t t g t m on n s p rov s e ar an p ou r isq i d' iro t èr t, s r ue s e n m a e en v nn em en ou s in fo ion i de és t te t t p r erv e q ue c e rm a n e s o as j d ice ieu la tu à é ér à na re ca us er un p r u s x i da l i ig é t é t so c ns un e e n c ou rs |
N / A |
7 4 p. |
||
| éc b ) l lu t ion t g t ion de d he ts Po e es s |
Le de év t ion de é du t ion s m es ure s p r en r c o u , de ép t ion de j ts da l'a ir, l'e t le r ar a re e ns au e l a f fe l'e iro ta t g t t so c n rav em en nv nn em en |
E N 2 2 |
Vo ir Ra t B i lan Ca bo p p or r nn e |
3 9- 4 2 p. |
| Le de ion de lag év t t s m es ure s p r en re cy c e e , d' l im ina ion de d he é t éc ts s |
E N 2 2 |
Vo ir Ra B i lan Ca bo t p p or r nn e |
3 9- 4 2 p. |
|
| La ise de isa te t p r e n c om p s n u nc es so no res e de fo de l lu ion i f iq to te tre t éc u au rm e p o sp ue iv i à t t é un e a c |
N / A |
7 4 p. |
||
| ) U t i l isa t ion du b le de c ra s r es so urc es |
ion d' La t t c on so m ma ea u e l'a is ion fo ion de t e t p p rov ne me n n e au e n nc s tra in te loc les co n s a |
E N 8 |
2 7 6 0 3 m 3 |
4 0 p. |
| La ion de i èr i èr t t t c on so m ma s m a es p re m es e les ise é l ior l'e f f ica i é t m es ure s p r s p ou r a m er c da leu i l isa ion t t ns r u |
E N 1 E N 2 |
3 9- 4 0 p. |
||
| La ion d' ie, les t én c on so m ma er g m es ure s ise l ior l'e f f ica i iq é t é én é t p r s p ou r a m er c er g ue le ies la b les t én e rec ou rs au x er g re no uv e |
E N 3 |
E lec ic i 1 6 2 8 2 8 1 4 k W h tr t é = F iou l = 5 5 6 4 9 L Ga 0 0 8 k W h 1 1 6 1 z = |
4 0 p. |
|
| L'u i l isa ion de ls t t s s o |
E N 1 1 |
N / A |
7 4 p. |
| d ) C ha l im iq t c t ng em en a ue |
Le j de f fe de ts à t s r e e g az e se rre |
E N 1 6 E N 1 7 E N 1 8 E N 1 9 |
3 9- 4 1 p. |
|
|---|---|---|---|---|
| da ion du L'a ta t éq p a ux c on s ue nc es |
E N 1 6 E N 1 7 E N 1 8 E N 1 9 |
/ N A |
7 4 p. |
|
| ha l im iq t c t c ng em en a ue |
||||
| é ) te t ion de la b io d ive i t Pro e c rs |
Le ise és s m es ure s p r s p ou r p r erv er ou |
/ N A |
7 4 p. |
|
| d lop la b io d ive i év t é e p er rs |
||||
| é 3 ) Le in fo t ion i ta les s rm a s s oc |
||||
|---|---|---|---|---|
| éc ) i ia l, iq ia l Im t te to t s a p ac rr r on om ue e oc é é é de l 'ac iv i de la i t t t so c |
En i d' lo i e de d lop t èr t év t m a e em p e p em en ion l ég r a |
E C 1 |
En Co l lec 2 3, 8 M d € te co urs = (+ ) 1, 8 % En Cr d i 1 7 M d € é ts co urs = (+ ) 0, 8 % |
1 3, 2 8, 3 0- 3 4, 3 7- 3 8 p. |
| i du Co ia l De t é R és ns ea u m me rc |
2 2 5 a 2 3 B P ; 2 1 1 P V g en ce s; t 4 6 2 D A B e |
1 6- 1 7 p. |
||
| Su les la ion ive ine loc les t r p op s r ra s o a u u |
F S 1 3 F S 1 4 |
R l isa ion Cr d i Ag icu l éa t é t tu r re (+ ) 9 M € % 1 6 1 5 = R l isa ion Cr d i Ha b i éa t é t ta t : |
3 1- 3 4 p. 6 3 p. |
|
| 9 9 9 M € 7 |
||||
| b ) la t ion tre te les Re s e n nu es a ve c ér ée les isa t ion in t p er so nn es o u o rg an s es s s é é é, l 'ac iv i de la i les t t t ta t p ar so c no m me n |
Le d i ion du d ia log t s c on s ue a ve c c es isa ion t p er so nn es o u o rg an s |
F S 5 |
No ig i f ica i f t n s n |
1 6- 2 5 p. |
| é ia ion d 'in ion les b l iss t t ta ts as so c s se r em en , d 'en ig les ia ion de t, t se ne me n a sso c s é d fe de l 'en iro les t, ns e v nn em en ia ion t de te as so c s c on so m ma ur |
Le ion de ia de t te t o éc én t s a c s p ar na r m a u Fo ds Mu l is tua te n |
E C 1 |
Do ion 2 0 1 4 du fo ds ta t n = 1 0 0 0 0 0 € |
4 6- 4 7, 6 4- 6 7 p. |
| ) i fo iss So -tr ta t c us a nc e e urn eu rs |
La ise da la l i iq d' ha te t t p r e n c om p ns p o ue ac de j iau iro t e ta s e n eu x s oc x e nv nn em en ux |
H R 2 |
Pr ise lus te e n c om p p fo l is ir ée à v rm a en |
2 9- 3 0 p. |
| L' im ta de la -tra i ta t la ise p or nc e so us nc e e p r da te les la t ion les en c om p ns re s a ve c fo iss t les -tra i ta ts de leu urn eu rs e so us n r b i l i t é s ia le t e iro ta le res p on sa oc e nv nn em en |
H R 2 |
Pr ise te lus e n c om p p fo l is ée à v ir rm a en |
2 9- 3 0 p. |
|
| é d ) t de t iq Lo y au s p ra ue s |
Le ion ée év ir la t s a c s e ng ag s p ou r p r en ion t co rru p |
S O 2 S O 3 S O 4 |
Fo ion l la bo t te rm a c o ra urs |
2 6 p. |
| Le ise fa de la de t é e t s m es ure s p r s e n ve ur sa n la i de éc t é te s ur s c on so m ma urs |
P R 5 F S 3 F S 1 5 F S 1 6 |
In ion de ire te t te rve n p ar na s de lor de As b l t é ée sa n s s se m s G les de Ca iss én ér a es Lo les 2 0 2 0 1 4- 1 5 ca |
2 3 p. |
|
| ée ) Le tre t ion t i tre du e s a u s a c s e ng ag s, au p |
és t 3 ), fa de dr i ts de l 'ho r en en ve ur s o m me |
7 4 p. |
| ém fo ion l ire lon les l ig d ire ice du G In t ta tr R I rm a s c om p en s s e ne s c s |
||||
|---|---|---|---|---|
| é ) i ico Le ts du Cr d t Ag le a s e ng ag em en g ro up e r |
N / A |
|||
| b ) La Go uv er na nc e |
Co i t ion de de t m p os s o rg an es g ou ve rna nc e e fo t ion t nc ne me n |
L A 1 3 F S 1 |
De ip t ion du d isp i t i f sc r os |
5- 7 p. 4 4- 4 9 p. |
| Le br de i é ta ire no m e so c s |
2 6 7 4 8 1 So i é ta ire c s |
|||
| No br de t ic ip ts As b l ée m e p ar an au x se m s |
1 2 6 4 6 Pa t ic ip ts A G r an au |
|||
| G les de Ca iss Lo les én ér a es ca |
||||
| F ém in isa ion de dm in is t tra te s a urs |
1 8, 3 % de t so n s |
|||
| Ag de dm in is tra te e s a urs |
dm in is ice tra tr a s |
|||
| E lar iss de ies io- fe ion l les t t ég g em en s c a or so c p ro ss ne |
5 2 a de d' âg ns m oy en ne e 6 5, 4 0 % de icu l t te so n s a g r urs |
|||
| L'e de E lus t ng ag em en s |
de i ico les tra t és ou s r e a g r I R C E lus 1 5 : |
|||
| Po l i iq inc lua les l iro t t é ém ts ta ue n en en v nn em en ux iau t s e oc x |
F S 1 |
De ip ion du d isp i i f t t sc r os |
4 1- 4 2 p. |
Certains indicateurs de l'article 225 de la loi Grenelle II ne sont pas évoqués dans le Pacte coopératif et territorial 2014 du Crédit Agricole Languedoc. Ces indicateurs sont en effet jugés non-pertinents par rapport à l'activité de la Caisse régionale. Ce sont les domaines suivants :
La présente note résume les principaux aspects méthodologique ayant permis la réalisation de ce rapport RSE :
Les éléments environnementaux : les chiffres sont calculés à partir du suivi des factures reçues avec une estimation faite de l'année N-1 par rapport aux consommations de l'année N-2.
page 77 -

| 1. | Présentation des états de synthèse3 1.1 L'activité 3 1.2 Les résultats financiers 3 |
|---|---|
| 2. | Information sur les délais de paiement5 |
| 3. | Le capital social et sa rémunération6 |
| 4. | Événements significatifs de l'exercice 6 4.1 Gestion du risque crédit 6 4.2 Convergence des Créances Douteuses et Litigieuses et du Défaut 7 4.3 Gestion du risque opérationnel 7 4.4 Relations internes au Groupe 7 4.5 Dotation au FRBG (comptabilité sociale) 8 4.6 Impacts 2014 des nouvelles mesures fiscales 8 |
| 5. | Information spécifique sur les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de CCI autorisé par l'Assemblée Générale du 31 mars 2014 (article L. 225-211 du Code de Commerce)9 |
| 6. | Liste des principaux mandats des administrateurs de la Caisse régionale 10 |
| 7. | Tableau des résultats des cinq derniers exercices 11 |
| 8. | Les comptes consolidés 11 |
| 9. | Perspectives 2015 12 |
| 10. | Événements postérieurs à la clôture 12 |
En 2014, première année de mise en œuvre de son projet de développement «Préférence 2016 », la Caisse Régionale du Languedoc enregistre des résultats commerciaux favorables. Ses actions au service de la qualité de la relation et de la satisfaction de ses clients, associées à la mobilisation de toutes ses équipes, permettent de belles avancées commerciales.
La Caisse Régionale a ainsi élargi sa clientèle, avec la conquête de plus de 42 000 nouveaux clients en 2014, et renforcé son engagement mutualiste avec près de 268 000 clients sociétaires à fin décembre (+16 500 sociétaires en net sur l'exercice).
L'activité a été intense en matière de collecte où la Caisse régionale a conseillé ses clients dans la constitution de leur épargne et la réorientation de placements échus. Les encours de collecte gérés par la Caisse Régionale s'élèvent à 23,8 Md€, en progression de 1,8 % sur un an. Cette progression est portée par les dépôts à vue, par une collecte soutenue sur les livrets, sur l'épargne logement et l'assurance-vie.
Les liquidités sur les dépôts à vue de nos clients, en position au 31 décembre, sont en augmentation de 3,6%, tandis que les encours de Dépôts à Terme et Certificats de Dépôts Négociables sont en recul sensible de 15,9%, dans un contexte de rémunération faible et de concurrence forte.
La part de marché de collecte bilan ressort à 30,6% au 30/11/2014.
Dans un contexte économique toujours incertain, la Caisse Régionale s'est encore affirmée comme le premier financeur de son territoire, avec 2,4 Md€ de crédits débloqués sur l'année, en progression de 20% par rapport à 2013.
Au global, les encours de crédits s'établissent à 17 Md€ à fin décembre 2014 (+0,8% / décembre 2013) avec une part de marché de 35,4% (à fin novembre).
Le crédit à la consommation connait une reprise, au niveau de la demande et grâce à une évolution des outils de distribution dans les agences : les déblocages se sont élevés à 172 M€ en 2014, en progression de +43%.
La volonté de la Caisse régionale de développer son fonds de commerce se traduit dans l'équipement de ses clients en services bancaires et produits d'assurances, qui couvrent toujours plus efficacement leurs besoins.
Il bénéficie de la reprise du versement de dividendes par Crédit Agricole SA, mais est pénalisé par le contexte de taux historiquement bas, la baisse des commissions sous l'effet des contraintes réglementaires et par des éléments exceptionnels relatifs notamment à la provision épargne logement.

Elle est en recul de 11,6%.
Des événements exceptionnels expliquent une partie de cette évolution :
Hors impact des éléments particuliers mentionnés ci-dessus, la marge d'intermédiation affiche un repli de 6,3%. L'exercice enregistre les effets du contexte de taux historiquement bas : baisse de la marge sur les produits de collecte et impacts des renégociations des taux des prêts.
→ Les commissions sur ventes de services s'élèvent à 137 M€ (-7,9%)
Malgré une activité de bon niveau, les commissions sur ventes de services sont fortement pénalisées par les contraintes réglementaires sur les facturations liées aux dysfonctionnements.
→ Les commissions sur produits d'assurances s'affichent à 62,4 M€ (-5,6%).
Les revenus tirés de l'assurance décès invalidité liée aux crédits s'affichent en repli et la contribution des assurances des biens, malgré de bonnes performances commerciales, a subi en 2014 l'impact des sinistres enregistrés lors des graves événements climatiques qui ont touché la région au 2ème semestre 2014.
→ Les commissions liées à la collecte tiers atteignent 34,4€ (+7,9%) Ces commissions bénéficient d'une distribution dynamique dans les domaines de l'assurance et des emprunts obligataires, et de la reprise de l'activité sur les OPCVM.
La hausse de 29,6% par rapport à 2013 s'explique principalement par le versement de dividendes par la SAS La Boétie, suite aux dividendes distribués par Crédit Agricole SA.

→ Les autres charges de fonctionnement s'élèvent à 91 M€, soit -6,5 % par rapport à 2013. L'élément majeur de cette baisse est la réduction du budget informatique (Ca-Technologie et CA-Service) de 7,1 M€ par rapport à 2013, suite attendue des investissements réalisés les années précédentes pour migrer vers le système d'information unique NICE.
La maîtrise des charges permet d'afficher un coefficient d'exploitation de 49,8% parmi les meilleurs des Caisses Régionales.
♦ Le résultat brut d'exploitation s'établit à 292,3 M€ sur l'exercice 2014.

Malgré un environnement économique qui reste tendu, les encours de créances douteuses et litigieuses sont en diminution de 1,5% (-11 M€ à 717 M€). Le taux de créances douteuses et litigieuses ressort à 4,19%, en recul de 0,10 pt par rapport au 31/12/2013.
La Caisse Régionale maintient son effort de provisionnement avec un niveau de couverture de ces créances risquées à 81,7%.
Globalement, le coût du risque s'élève à - 44,7 M€, en recul de 36,2% par rapport au 31 décembre 2013, témoignant des efforts entrepris dans la maîtrise des risques.

Après une charge fiscale de 83,3 M€ et une dotation de 11,4M€ au Fonds pour Risques Bancaires Généraux, le résultat net des comptes individuels s'établit à 153,4 M€ (-2,3%).
Son solde net des versements d'intérêts aux parts sociales et rémunération des Certificats coopératifs d'associés et Certificats coopératifs d'Intérêts viendra renforcer les fonds propres de la Caisse régionale.
La loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie dite loi « LME », complétée par le décret n° 2008-1492 du 30 décembre 2008, a introduit de nouvelles obligations en matière de délais de paiement. Ces deux textes ont été repris dans l'article L.441-6-1 alinéa 1 du code de commerce.
La Caisse régionale du Languedoc respecte les obligations introduites par la loi dite « LME » en matière de délais de paiement. Au 31 décembre 2014, le solde des dettes à l'égard des fournisseurs s'élevait à 802 milliers d'euros (833 k€ de factures et 31k€ d'avoirs); ces factures datées presque exclusivement de novembre ou décembre 2014, ont été réglées dans leur majorité en janvier 2015 (806 milliers d'euros, dont 816k€ de factures et


7k€ d'avoirs), le reliquat étant réglé en février ou à l'échéance (8 k€ de factures et 24k€ d'avoirs) ou constituant des factures en litige (9 milliers d'euros).
Au 31 décembre 2013, le solde des dettes à l'égard des fournisseurs s'élevait à 1 213 milliers d'euros ; ces factures datées presque exclusivement de novembre ou décembre 2013, ont été réglées dans leur majorité en janvier 2014 (1 202 milliers d'euros), le reliquat étant réglé en février ou à l'échéance (3 milliers d'euros) ou constituant des factures en litige (8 milliers d'euros).
Elles représentent 63,72 % du capital et détiennent 100% des voix en Assemblée Générale. Le Conseil d'Administration a décidé de proposer à l'Assemblée Générale de rémunérer les parts sociales au taux de 1,89% pour l'exercice 2014.
La rémunération du CCI est calculée sur la base de 30% du résultat, proraté au poids des CCI dans le capital (10,81%).
Le dividende unitaire sera, cette année de 2,30 €, représentant un rendement de 4,4 % par rapport au cours du 31 décembre 2014.
Le dividende unitaire servi aux CCA est identique à celui versé aux détenteurs de CCI, soit 2,30 € par titre.
Il est rappelé que ces titres, qui représentent 25,47 % du capital, sont exclusivement détenus par Crédit Agricole S.A.
Dans le contexte économique toujours incertain de l'année 2014, la Caisse régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent (dont provisionnement spécifique de certaines filières économiques élargi cette année à un nouveau secteur d'activité).
Au 31 décembre 2014, les provisions individuelles pour créances douteuses ou litigieuses s'élèvent ainsi à 585,3 M€, couvrant les encours douteux à hauteur de 81,7 %.
L'encours des provisions sectorielles sur les filières déjà présentes en 2013 s'établit respectivement au 31 décembre 2014 à 36,6 millions d'euros pour la viticulture/viniculture, 28,0 millions d'euros pour les professionnels de l'immobilier, 7,6 millions d'euros pour la filière LBO, 43,3 millions d'euros pour les acquéreurs immobiliers, 34,0 millions d'euros pour la filière Cafés/Hôtels/Restaurants, 36,6 millions d'euros pour la filière Construction/BTP, 7,0 millions d'euros pour la filière Automobile, 2,0 millions d'euros pour la filière Boulangerie/Pâtisserie et 3,5 millions d'euros pour la filière Production végétale. La filière Pharmacie a été dotée pour la première fois en 2014, pour un montant qui s'élève à 16,4 millions d'euros au 31 décembre 2014. Au total, le montant des provisions sur les filières spécifiquement identifiées s'établit à 214,9 millions d'euros (contre 186,8 millions d'euros au 31/12/2013).
Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 66,2 millions d'euros au 31 décembre 2014 (contre 93,5 millions d'euros au 31/12/2013).
La convergence du douteux vers le défaut a fait l'objet d'un vaste projet du Groupe Crédit Agricole avec des répercussions sur les outils de notation. Des principes cibles ont été définis pour le traitement normatif des encours en risque :
La Caisse Régionale du Languedoc a appliqué les règles de basculement des créances en CDL sur la base des critères de défaut en novembre 2014. Ce nouveau traitement a généré une hausse de 6,5M€ des encours douteux et une reprise nette de provisions de +0,8M€.
Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 35,9 millions d'euros au 31 décembre 2014, stable par rapport à celle du 31 décembre 2013.
La SACAM International est détenue par 38 Caisses régionales (4% de détention pour la Caisse régionale du Languedoc) et détient les entités Cariparma (filiale italienne) et ACBA (filiale arménienne).
Les titres n'étant pas cotés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2014, la valeur du titre a été réévaluée de 8,75 € à 9,29 €, ce qui a conduit à une reprise de provision en comptabilité sociale de 1,3 M€; Le titre étant déprécié durablement en IFRS, cela s'est traduit par une amélioration de juste valeur passant par les capitaux propres dans les comptes consolidés de la Caisse régionale pour un montant de 1,3 M€.
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2014 depuis cette date.
La SACAM Développement est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales (4,04% de détention pour la Caisse régionale du Languedoc) et par SACAM Participations ; elle détient des participations dans Amundi (1,38 %), LCL (4,90 %), et CACIB (2,23 %). Les titres n'étant pas cotés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2014, la valeur du titre a été réévaluée de 38,08 € à 38,09 €, ce qui a conduit à
une reprise de provision temporaire dans les comptes sociaux, retraitée en capitaux propres dans les comptes consolidés pour un montant de 7,7 K€.
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2014 depuis cette date.
Depuis le 31 décembre 2012, étant donné la difficulté de valoriser de manière fiable l'investissement pérenne des Caisses régionales ainsi que l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La BOETIE, les titres détenus dans la SAS La BOETIE sont désormais comptabilisés au coût en application du paragraphe 46 de la norme IAS 39.
Le coût retenu correspond à la juste valeur des titres au dernier arrêté comptable, soit 14 euros par titre, valeur au 30 septembre 2012.
La valorisation des titres SAS Rue La BOETIE résulte de la valorisation des titres de Crédit Agricole SA obtenue par une approche multicritères :
Au 31 décembre 2012, cette valeur s'établissait à 13,64 euros par titre.
Au 31 décembre 2014, un test de dépréciation a été effectué dans le cadre de l'arrêté des comptes consolidé 2014 sur la valeur de l'action SAS Rue de La Boétie.
La valorisation de l'action Crédit Agricole SA effectuée dans ce cadre, en appliquant les mêmes méthodes qu'au 31/12/2013, a abouti à une valeur de 16,2 € contre 15,5 € l'an passé.
Il en résulte que la valeur de l'action SAS Rue de la Boétie est estimée à 18,48€ contre 17,56 € au 31/12/2013.
Dès lors aucune dépréciation complémentaire n'a été constatée par la Caisse régionale dans ses comptes consolidés.
Par conséquent, la valeur au bilan consolidé des titres SAS La Boetie est maintenue au coût unitaire de 13,64 €.
Par ailleurs, il n'était pas intervenu de modification dans la méthode de valorisation des titres de la SAS La Boetie dans les comptes sociaux de la Caisse régionale : maintien de la valeur d'utilité, déterminée selon la méthode de l'actif net réévalué de CA.SA ; au 31 décembre 2014, elle s'établit à 18,57 € contre 17,85 € au 31/12/2013 (pour un prix de revient de 13,75€).
La Caisse régionale du Languedoc a doté 11,4 millions d'euros au FRBG au cours de l'exercice 2014. Le montant total du FRBG au 31 décembre 2014 s'élève à 31,4 millions d'euros.
Pour la Caisse régionale, le coût supplémentaire d'IS en 2014 s'élève à 4,5 M€.
Pour la Caisse régionale, le crédit d'impôt comptabilisé en 2014 s'élève à 4,0 M€ ; il a été comptabilisé en déduction des charges de personnel.
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse régionale au 31/12/2013 | 79 163 |
|---|---|
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité |
17 898 |
| Dont autres objectifs (3) | 61 265 |
| Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice 2014 | 78 132 |
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité |
26 860 |
| Dont autres objectifs (3) | 51 272 |
| Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi (1) | 104 646 |
| couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Contrat de liquidité | 53 374 |
| Autres objectifs (3) | 51 272 |
| Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs Cours moyen d'achat des CCI acquis en 2014 |
0 52,33 € |
| Valeur des CCI acquis en 2014 évalués aux cours d'achat | 3 618 808 € |
| Montant des frais de négociation | 6 473 € |
| Nombre de titres cédés au cours de l'exercice 2014 | 26 513 |
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité |
26 513 |
| Cours moyen des CCI cédés en 2014 | 52,27 € |
| Nombre de titres annulés au cours de l'exercice 2014 | 61 265 |
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse régionale au 31/12/2014 | 69 517 |
| Valeur nette comptable unitaire de l'action (2) | 52,45 € |
| CCI acquis en couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité | 52,00 € |
| CCI acquis en vue des autres objectifs (3) | 52,61 € |
| Valeur nette comptable globale des CCI | 3 646 361 € |
| Valeur nominale du CCI | 10 € |
| Pourcentage du capital social détenu par la Caisse régionale au 31/12/2014 | 3,21 % |
(1) Pour le contrat de liquidité, il s'agit des CCI achetés et cédés dans le cadre du contrat sur la période considérée. (2) Les CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité sont comptabilisés en titres de transaction et valorisés à chaque arrêté comptable à la valeur de marché. Les CCI acquis à d'autres fins sont comptabilisés en titres immobilisés et valorisés à leur prix d'achat jusqu'à la
réalisation de l'objectif. (3) Autres objectifs
conserver les CCI en vue de leur remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'éventuelles opérations de croissance externe.
assurer la couverture de valeurs mobilières donnant accès au capital social de la Caisse régionale.
assurer l'animation du marché des CCI par un prestataire de services d'investissement dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AMAFI.
| Administrateurs | Responsabilité professionnelle |
Principaux autres mandats professionnels |
||
|---|---|---|---|---|
| Jacques BOYER | Viticulteur | Syndicat des caves particulières | ||
| Pierre ANDRE | Viticulteur | - | ||
| Bernard ANGELRAS | Viticulteur | Président du syndicat Appellation Costières de Nîmes |
||
| Pierre BORIES | Viticulteur | Président ODG Boutenac - Membre du Bureau ODG Corbières |
||
| Bernard CHAPON | Directeur d'entreprise | - | ||
| Daniel CONNART | Eleveur de poules pondeuses |
- | ||
| Jean-Marie CONSTANS | Agriculteur-éleveur | - | ||
| Olivier COZON | Maraîcher | Adm. Chambre d'Agriculture | ||
| Jean DAURAT-FORT | Commerçant | - | ||
| Dominique DEMOUY | Photographe | - | ||
| Alain EGEA | Dirigeant d'une société de distribution |
Co-dirigeant d'un club sportif | ||
| Michel ESTEBAN | Pépiniériste et viticulteur | - | ||
| Jacques FOURNIER | Directeur cave coopérative |
- | ||
| Jean-Marc GLEIZES | Céréalier | Vice-Président Arterris, Président du conseil de l'ENSAT |
||
| Yves GOUZE de SAINT MARTIN |
Viticulteur | Président LEAP | ||
| Claude GUIGUE | Viticulteur | - | ||
| Xavier JEAN | Viticulteur | Adm coopérative viticole | ||
| Pascal JULIEN | Viticulteur | - | ||
| Evelyne LABORDE | Juriste (n'exerce pas) | |||
| Jean-Claude LIMOUZY | Viticulteur | Adm. Chambre Agriculture | ||
| Gérard OLLIER | Viticulteur | Adm. Chambre Agriculture Hérault | ||
| Jean-Marc RIBES | Maraîcher | - | ||
| Brigitte ROBERT | Viticultrice | - | ||
| Jacqueline TACUSSEL * | Retraitée | - | ||
| Martine VERDALE | Viticultrice | Vice-présidente MSA |
Rapport de gestion : Activité et Résultats 10
| Denis VERDIER | Viticulteur | Membre du Conseil Economique et Social Président de la Fédération départementale des Caves Coopératives |
|
|---|---|---|---|
| Président de la cave Costières et Soleil | |||
| Philippe VERDIER | Viticulteur | - | |
| François VIALLON | Retraité | - | |
| Jean-François METGE (suppl. 11) |
Viticulteur | - | |
| Jean-Luc EVESQUE (suppl. 30) |
Viticulteur | - | |
| Jean-Louis GAZEL (suppl. 34) |
Viticulteur | - | |
| Michel BRUGERON (suppl.48) |
Eleveur | Président Centre économie rurale de la Lozère |
* Suite au décès de Jacqueline Tacussel en juin 2014, le Conseil d'Administration a validé la nomination provisoire de Jean-Luc Evesque en qualité d'Administrateur titulaire jusqu'à la prochaine Assemblée générale de la Caisse Régionale. Le Conseil d'Administration a désigné Chrystelle Paulus pour remplacer Jean-Luc Evesque sur le poste d'Administrateur complémentaire du Gard (art. 29 des statuts de la Caisse Régionale : remplacement d'un administrateur).
Les informations relatives à la rémunération des mandataires sociaux figurent dans le rapport du Président sur les procédures de contrôle interne.
| (en K€) | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | 2010 |
|---|---|---|---|---|---|
| Capital social | 200 467 | 201 080 | 201 834 | 202 748 | 202 748 |
| Produit Net Bancaire | 582 138 | 610 904 | 633 405 | 661 702 | 659 555 |
| Résultat Brut d'Exploitation | 292 263 | 317 781 | 340 873 | 386418 | 394 513 |
| Résultat courant avant impôts |
248 126 | 246 548 | 254 862 | 277 764 | 263 490 |
| Résultat après impôts | 153 416 | 157 046 | 165 122 | 176 709 | 171 300 |
| Montant de la masse salariale | 95 002 | 95 386 | 90 885 | 88 164 | 86 966 |
Les opérations de consolidation des comptes des 105 Caisses locales et du fonds dédié Force Languedoc avec ceux de la Caisse régionale se traduisent par :
→ Un Résultat Brut d'Exploitation (RBE) qui passe de 292,3 millions d'euros en base individuelle à 294,5 millions d'euros en base consolidée.
Le RBE consolidé correspond à la somme du RBE de la Caisse régionale, des Caisses locales et du fonds dédié Force Languedoc, déduction faite :
Le RBE consolidé 2014 intègre notamment les deux éléments suivants :
La Caisse Régionale du Languedoc concrétise dès janvier 2015 un axe majeur de son projet d'entreprise Préférence 2016 : une nouvelle organisation commerciale est mise en place. Cette nouvelle approche place l'agence au cœur de la relation avec les clients, modernise l'accueil physique, développe et organise l'ensemble des canaux de relation (agence, téléphone, mail, internet) et met à disposition de chaque client et sociétaire la compétence adaptée à ses besoins.
La Caisse régionale investit également dans un nouveau format d'agences : ce nouveau concept innove dans le parcours physique du client dans l'agence, dans les espaces de travail, dans les technologies mises à disposition.
Au cours des prochains mois, la Caisse régionale poursuivra ses actions d'amélioration de la satisfaction de ses clients, avec de nouvelles offres et des parcours clients plus fluides.
Forte de la solidité financière, la Caisse régionale concrétise donc en 2015 ces transformations, qui vont lui permettent de porter haut son projet de développement.
Néant

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu'établissement de crédit 492 826 417 RCS Montpellier Siège social : avenue de Montpelliéret – MAURIN 34977 LATTES Cedex Société de Courtage d'Assurance immatriculée sous le numéro ORIAS 07 025 828 Téléphone : 04 27 84 15 00 (prix d'un appel local à partir d'un poste fixe) Adresse internet : www.ca-languedoc.com
| 1. | Risques de crédit 1 |
|
|---|---|---|
| 1.1 | Objectifs et politique 1 | |
| 1.2 | Gestion du risque de crédit 3 | |
| 1.3 | Exposition 11 |
|
| 1.4 | Risque pays 14 |
|
| 2. | Risques de marché 14 |
|
| 2.1 | Objectifs et politique 14 |
|
| 2.2 | Méthodologie de mesure et d'encadrement des risques de marché | 15 |
| 2.3 | Exposition : activités de marché (Value at Risk)18 |
|
| 2.4 | Risque Action 18 |
|
| 2.5 | La gestion du bilan – Les risques financiers structurels18 | |
| 2.6 | Le risque de taux d'intérêt global19 | |
| 2.7 | Le risque de change22 | |
| 2.8 | Les risques de liquidité et de financement23 | |
| 2.9 | Politique de couverture26 | |
| 3. | Risques opérationnels 26 |
|
| 3.1 | Objectifs et politique 26 |
|
| 3.2 | Gestion du risque : organisation, dispositif de surveillance 27 |
|
| 3.3 | Méthodologie 28 |
|
| 3.4 | Exposition 29 |
|
| 3.5 | Assurance et couverture des risques opérationnels29 | |
| 4. | Risques de non-conformité 30 |
|
| 4.1 | La prévention30 | |
| 4.2 | L'adaptation des procédures aux nouveautés réglementaires et au suivi des | |
| risques de non conformité31 | ||
| 4.3 | Les contrôles et les actions correctrices 32 |
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| 4.4 | Le reporting 33 |
|
| 5. | Risques juridiques33 |
Le risque de crédit est le risque de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s'acquitter de toute obligation financière.
La maîtrise permanente des risques est, à ce titre, l'une des missions fondamentales des organes exécutifs des établissements bancaires et financiers.
Au niveau du groupe Crédit Agricole, c'est la ligne Métier Risque et Contrôle permanent qui définit les normes, met en place et diffuse les outils de pilotage permettant d'identifier d'une part et de maîtriser d'autre part le risque inhérent à l'activité.
Au niveau de la Caisse Régionale, la mise en œuvre de ces outils de pilotage du risque relève du Comité de Direction avec l'appui du Responsable Risques et Contrôles Permanents et grâce à une mobilisation effective des différents acteurs concernés.
L'objectif de la Caisse Régionale est de poursuivre son développement tout en veillant à la sécurité et à la régularité des activités déployées pour la mise en œuvre de son Plan de Développement. La sécurisation des crédits est un axe majeur dans la politique menée par la CR.
En 2011, la CR avait complété son dispositif de maîtrise et de prévention du risque crédit avec la création de la Direction des Engagements et d'une filière Risques directement rattachée au Responsable Contrôle Permanent et Risque et indépendante des organes opérationnels.
En 2012, dans un contexte économique et financier difficile, de nouveaux principes ont été établis pour assurer un développement équilibré et sécurisé de la distribution et de la gestion des crédits. Ils ont été formalisés dans la politique de crédit de la Caisse régionale du Languedoc.
L'année 2013 a été marquée par la migration sur le système d'information NICE et la livraison du Nouveau Process d'instruction crédit qui participe à l'amélioration de l'approche commerciale tout en confortant l'approche risque des dossiers de crédit.
L'année 2014 s'inscrit dans la continuité des années précédentes avec une volonté affirmée d'utiliser les notes Bâle II pour piloter le risque de crédit et de capitaliser sur les apports du projet NICE en matière d'instruction crédits pour fluidifier les processus de distribution des crédits tout en sécurisant durablement l'octroi.
La politique crédit, mise à jour chaque année et validée en Conseil d'Administration, rassemble les règles que la CR se fixe en matière de distribution de crédits. Elle est établie par la Direction des Crédits et du Bancaire en concertation avec les Directions concernées et le Contrôle Central des Risques sous le contrôle du Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR).
La politique crédit donne un cadre de fonctionnement aux décideurs de la Caisse régionale en termes de distribution du crédit et sert de référence aux acteurs de la filière crédits. Sa mise à jour annuelle lui permet de s'adapter à l'environnement économique et poursuivre le développement sécurisé de la distribution d'un crédit.
Les règles qui la constituent visent notamment à développer la distribution de crédits de qualité en maîtrisant les risques associés et en limitant le risque de réputation et d'image de la Caisse régionale du Languedoc.
La dernière version de la politique crédit a été validée au Conseil d'Administration du 23 juin 2014.
La politique crédit intègre des règles générales relatives notamment à la territorialité, à la politique de traitement du risque, au schéma délégataire et à la politique de garantie. Elle est complétée de politiques sectorielles spécifiques aux marchés. Y sont également présentés le dispositif de contrôle et les limites d'intervention règlementaires et opérationnelles.
Dans une première partie, la politique crédit se décline autour de principes généraux et rappelle la nécessité de développer l'usage de Bâle II dans la distribution du crédit ainsi que celle d'avoir une approche de développement équilibré du crédit au regard du contexte de liquidité. Plus précisément, cette politique permet de clarifier les règles en matière d'intervention géographique, d'exclusions générales, de processus délégataire, de garanties, de tarification, de limites globales et de seuils d'alerte, de traitement du risque, de règles de provisionnement, d'intervention sur les financements complexes (LBO et syndications), de capital investissement, de prescription, de conflit d'intérêt et de suivi de la mise en œuvre de la politique. Elle précise enfin le dispositif de contrôle.
En 2014, la politique crédit de la Caisse Régionale n'a pas enregistré de changements fondamentaux par rapport à celle de 2013.
Des approfondissements et des précisions ont été apportés sur :
Par ailleurs, des mises à jour ont été réalisées :
Dans une deuxième partie, la politique crédit précise les règles spécifiques aux différents marchés de la Caisse régionale : Particuliers, Professionnels et Associations, Agriculteurs, Entreprises, Coopératives et Sociétés d'économie mixte, Promotion immobilière, Collectivités locales, Energies renouvelables.
En accord avec les principes généraux figurant dans la politique crédit, la Caisse régionale du Languedoc a décliné des règles de délégations crédits par métier, par marché, par type de financement qui évoluent avec la politique crédits et selon les analyses risques réalisées.
Depuis la réforme BALE II, les notes BALE II sont intégrées dans les outils et usages de la Caisse régionale et utilisées par l'ensemble des réseaux commerciaux de la Caisse régionale comme outil de mesure du risque (et donc du niveau de délégation requis) mais aussi comme indicateur alertant sur une dégradation et donc sur un risque potentiel.
Ainsi, les principaux critères de délégations crédit sont :
L'application de ces différents critères de délégation permet d'avoir un « second regard » sur les dossiers présentant une caractéristique « sensible » en termes de risque. Ainsi, les dossiers les plus risqués ou les plus pondéreux relèvent d'une décision « Direction des Crédits » voire d'un Comité d'Escompte (Départemental ou Régional).
En parallèle, un avis risque indépendant est donné par le Contrôle Central du Risque sur des opérations ciblées, indépendamment du schéma délégataire.
Globalement, le dispositif d'analyse et de prise de risque s'articule autour :
degré niveau 2). L'ensemble de ces informations est consolidé par le contrôle permanent et fait l'objet d'une présentation en comité de contrôle interne.
En complément, le dispositif « d'avis risque indépendant » est en place à la Caisse Régionale. Son adaptation régulière, notamment pour prendre en compte les évolutions règlementaires ou les directives de l'inspection générale, contribue à renforcer la sécurité du système.
Depuis fin 2007, la Commission Bancaire a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, les Caisses régionales, à utiliser les systèmes de notation interne au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d'entreprises.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse régionale a la responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse régionale dispose de modèles Groupe pour évaluer le risque. Dans ce contexte, à l'issue de l'exercice annuel de backtesting, le nouveau modèle LUC est entré en vigueur en mai 2014 (recalibrage des probabilités de défaut, grade unique retenu pour le « credit conversion factor » et la LGD).
Depuis 2013, une action – renouvelée en 2014 et programmée en 2015- est menée sur la saisie des liasses fiscales dans ANADEFI afin d'améliorer la notation des professionnels de la banque de détail. La Caisse Régionale fait appel à des intervenants extérieurs (INOVATIC, Jedeclare.com, BATICA) pour l'enregistrement des liasses fiscales dans les dossiers ANADEFI.
La possibilité d'étendre ces accès au périmètre des Entreprises gérées dans le réseau spécialisé a été actée fin 2014.
Sur le périmètre de la clientèle Corporate, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs. Contrairement à la banque de détail, cette notation corporate est réalisée par le gestionnaire.
La fiabilisation des notations fait l'objet d'un process complet comprenant la validation à chaque nouvelle notation et l'intégration dans le process de contrôle permanent. Une procédure de validation indépendante de la notation a également été définie en mars 2013.
Ainsi, le Guide des contrôles permanents a été complété en structurant les contrôles en lien avec la lettre jaune 2010-185 et en exigeant des contrôles sur pièces renforcés.
En 2014, le modèle de notation Entreprise a été validé par l'ACPR. Des pistes d'amélioration mises en évidence par le régulateur tant sur le modèle lui-même que sur l'usage fait en Caisse Régionale ont fait l'objet de la déclinaison d'un plan d'actions national dès le second semestre 2014.
Une mission audit déléguée a confirmé les marges de progrès. Le suivi de la réalisation des recommandations formulées permettra au groupe de répondre aux attentes de la BCE fin 2015.
Les règles de délégation crédits s'appuient sur l'approche en risques liés qui permet de consolider la totalité du risque de contrepartie pris par la Caisse régionale sur un emprunteur à un moment donné.
La notion de Groupe de Risque apportée par la réforme Bâle II a permis d'automatiser ce regroupement des engagements qui est complété, éventuellement, par les gestionnaires qui consolident les engagements :
Sur la clientèle corporate, la Caisse Régionale s'appuie depuis plusieurs années sur le projet national « groupes » qui a permis d'harmoniser la constitution des groupes et l'unicité de notation au niveau de l'ensemble du groupe Crédit Agricole. Le suivi de la mise à jour de l'outil national (workflow) fait l'objet d'une attention particulière de la part du Contrôle Central des Risques et des Chargés d'Affaires.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
La mesure du risque est appréciée au travers du taux de Créances Douteuses et Litigieuses ainsi qu'au travers de différents indicateurs bâlois (taux de défaut et taux de sensible)
En 2014, une nouvelle gestion du « douteux » comptable, asservi au défaut Bâlois a été mise en place
La convergence du douteux vers le défaut a fait l'objet d'un vaste projet du Groupe Crédit Agricole avec des répercussions sur les outils de notation. Des principes cibles ont été définis pour le traitement normatif des encours en risque :
La Caisse Régionale du Languedoc a appliqué les règles de basculement des créances en CDL sur la base des critères de défaut en novembre 2014. Ce nouveau traitement a généré une hausse de 6,5M€ des encours douteux et une reprise nette de provisions de +0,8M€.
Les règles générales d'activation du défaut tiennent compte du nombre de jours consécutifs de retard constaté dans le règlement d'une échéance ou dans l'apurement d'un compte débiteur:
En complément, le pilotage des risques crédit et leur prévention continue de s'effectuer sur la notion de nombre de jours de retard et/ou sur le suivi de la notation.
Ainsi, en 2014, l'outil ATOURISK, disponible sur la plateforme NICE, a été paramétré selon ces indicateurs et en cohérence avec les objectifs risque de la CR.
Les gestionnaires disposent ainsi de la liste des clients de leur portefeuille (actualisée hebdomadairement) répondant aux critères suivants :
De même, les clients en risque fort au sens bâlois (c'est-à-dire notés K ou L) ou en risque avéré sont recensés et détectés dans Atourisk.
Ces différents clignotants permettent aux gestionnaires d'être alertés au plus vite afin de régler le dossier.
De plus, en terme préventif, les revues de portefeuille des différents marchés recensent les clients ayant enregistré une dégradation mensuelle de leur note bâloise.
L'utilisation des concepts Bâle II pour la mesure et le pilotage du risque de crédit s'est encore accentuée en 2014 :
La Caisse Régionale répond strictement aux règles prudentielles fixées par le Comité de la Règlementation Bancaire et Financière (cf règlement CBF 93-05 du 21 décembre 1993 relatif au contrôle des Grands Risques).
Elle respecte ainsi le seuil de 25% de fonds propres que ne doivent pas dépasser les engagements sur un seul bénéficiaire.
La Caisse Régionale procède également aux déclarations périodiques à Crédit Agricole S.A. à destination de l'ACPR : trimestriellement les 20 plus « grands risques » au format CRD4 depuis l'arrêté de mars 2014, et annuellement la liste des 20 plus grands groupes en termes d'engagements nets pondérés (division des risques).
En complément des règles prudentielles fixées par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, la Caisse régionale s'est fixée des règles internes plus contraignantes qui ont vocation à sécuriser les équilibres fondamentaux en cas de
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défaillance des emprunteurs et à assurer un suivi strict des encours importants de la Caisse Régionale.
Ces règles prudentielles sont présentées et validées chaque année par le Conseil d'Administration de la Caisse régionale du Languedoc
En 2014, la Caisse du Languedoc a maintenu la fixation des règles internes suivantes:
1) Des limites d'encours par contrepartie fonction des fonds propres ou du résultat net et différentiées par marché.
| % FP (2046M) | % RN (153M€) | Limites 2014 | |
|---|---|---|---|
| COL. Locales | 10% 204.6M€ | 50% 77M€ | 77M€ |
| ENT/PIM | 2% 40.9M€ | 20% 31M€ | 31M€ |
| ENR1 | 2.5% 51.15M€ | 33% 50.5M€ | 5M€ Corporate 45M€ Projets |
| PART/AGRI/PRO/COOP | 1% 20.5M€ | 10% 15M€ | 15M€ |
1 En 2014, un plafond spécifique pour les ENR a été défini distinguant les encours « projets » des encours « Corporate ».
Tout nouveau financement concernant les contreparties dont les encours liés sont supérieurs aux seuils ci-dessus relève d'une décision en Conseil d'Administration après avis du Comité d'Escompte Régional.
Ce dispositif de limites est complété par la recherche d'un partage des encours par contrepartie au-delà d'un seuil d'encours risques liés défini par marché (à partir de 2,5M€ sur les PART, 5M€ sur les PRO et AGRI, 10M€ sur ENT/COOP/PIM ; sur les COLL PUB, selon la taille de la collectivité, c'est la part de marché financière de la CR qui est plafonnée).
2) Un suivi des risques significatifs qualifiés à partir de la notation BALE II.
Les contreparties dont les encours sont supérieurs aux seuils suivants font l'objet d'une information annuelle en Comité d'Escompte Départemental ou Régional.
| Seuil Probabilité de défaut <5% |
Seuil Probabilité de défaut ≥5% |
|
|---|---|---|
| Collectivités Locales | 16 M€ | Quel que soit le montant |
| Entreprises/SEM /ENR et Promotion Immobilière |
8 M€ | 4 M€ |
| Coopératives | 4 M€ | 2 M€ |
| Agriculteurs, Professionnels et Particuliers |
4 M€ | 2 M€ |
Par ailleurs, le risque de concentration est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 30 juin 2014, la concentration individuelle de la Caisse Régionale est inférieure à la moyenne des Caisses régionales du Groupe.
Afin de suivre le niveau de distribution des crédits sur des activités ou des contreparties jugées sensibles par la CR, 4 secteurs d'activité font l'objet de seuils annuels d'alerte:
En 2014, en raison d'une activité soutenue sur les crédits habitat prescrits et sur les crédits promoteurs, une information a été faite au Conseil d'Administration en juin et octobre, annonçant des prévisions d'atterrissage à la hausse sur ces deux activités.
Ces présentations ont été complétées d'éléments qualitatifs sur les dossiers ayant conduit à ces dépassements.
Dans le cadre des contrôles de 2° degré, des revues de portefeuilles sont réalisées par la Direction des Crédits sur les Secteurs et Agences de proximité. Ces revues de portefeuille s'appuient depuis la bascule NICE sur l'outil Atourisk.
En complément, le Comité Retail, mis en place dès 2012, analyse la situation financière et bancaire des clients sélectionnés. Les critères d'éligibilité reposent sur les dégradations mensuelles de notes bâloises et sur le niveau de perte attendue. Ce comité mensuel est composé de la Direction des Crédits, du RCPR, des Risques et Recouvrement et du Contrôle Central des Risques.
Des revues sont organisées pour les Directions des Réseaux spécialisés à travers les Comités Risques dédiés à ces marchés (CORENT et CORPIM). Les critères d'éligibilité intègrent, en complément des dégradations mensuelles des notes bâloises, celles des cotations BDF.
D'autre part, l'analyse des filières à risque, présentée en Comité Risque et en Conseil d'Administration en septembre 2014, a confirmé les secteurs d'activité déjà identifiés en 2013 :
Ces activités font l'objet de délégations spécifiques afin d'assurer une meilleure maîtrise du Risque.
A ces filières identifiées statistiquement, la Caisse Régionale a également ajouté et mis sous surveillance les LBO et les pharmacies qui font l'objet de revues de portefeuilles régulières.
Enfin, le risque de concentration géo-sectorielle est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 30 juin 2014, la concentration est proche de la moyenne des Caisses Régionales.
Au-delà des revues de portefeuille réalisées dans le cadre des comités usuels, le premier semestre 2014 a été cadencé par la revue des actifs bancaires demandée par la Banque Centrale Européenne (BCE). Cet audit d'une ampleur exceptionnelle mené sur l'ensemble du Groupe Crédit Agricole, au même titre que 12 autres Groupes bancaires sur le territoire national, s'est articulé à la Caisse Régionale autour de deux volets :
Les éléments communiqués par la CR à l'ACPR ont été considérés comme probants et n'ont pas conduit à des modifications de provisionnement.
Ces contreparties sont prises en charge dans un premier temps par les réseaux commerciaux, puis les contreparties défaillantes sont ensuite captées par le Recouvrement Commercial (RCO) selon des modalités qui ont été redéfinies depuis NICE :
Le Recouvrement Contentieux prend le relais pour les dossiers qui n'ont pu être résolus de manière amiable ou pour l'exécution des garanties.
Les responsables du recouvrement réalisent des revues de portefeuille sur les clients gérés afin de s'assurer du respect des procédures internes, de l'efficacité des actions menées et de la couverture des risques avérés et latents.
Deux Comités sont spécifiquement dédiés aux contreparties défaillantes ou sous surveillance :
Le risque crédit, mesuré au regard des paramètres Bâle II, fait l'objet de différents suivis :
o Au niveau du Groupe, un tableau de bord trimestriel présente les indicateurs usuels: taux de défaut, taux de sensible, emplois pondérés rapportés à l'exposition au défaut et perte attendue.
La Caisse Régionale peut ainsi se positionner par rapport à la Caisse Cumul.
o Au niveau de la Caisse Régionale, un point risque est présenté mensuellement en Comité de Direction ou Comité Risque. L'évolution de l'EAD totale, l'EAD en défaut, la part en risque fort est déclinée de niveau Caisse Régionale et par marché. Un focus sur la qualité de la production (Habitat, Professionnels, Agricole) est également intégré. En 2014, la vision flux d'entrées et sorties du défaut par Direction et segment de notation a été rajoutée.
Trimestriellement le tableau de bord décrit plus haut complète la présentation usuelle.
Ces différentes données sont également utilisées pour une présentation semestrielle en Conseil d'Administration.
Dans le cadre du dossier « Pilier 2 de BALE II », l'impact des stress macro-économiques a été décliné et analysé sur le portefeuille de la Caisse régionale au 31/12/2013 selon les scenarii de Crédit Agricole SA. Il a été complété du stress sectoriel et du stress de concentrations individuelles.
L'application des 3 types de stress test retenus par CA.SA (macro économique, sectoriel, concentration individuelle) a conduit aux résultats suivants pour la Caisse :
Les résultats sont concluants: les Fonds Propres de la Caisse régionale permettent d'absorber les effets du stress. Aucun besoin supplémentaire en fonds propres n'est requis.
La garantie doit être considérée comme l'accompagnement normal d'un crédit et à ce titre, elle doit être largement recherchée quelle que soit la note Bâle II du client. L'annexe 4 de la politique de crédit 2014 préconise des types de garanties en fonction de l'investissement.
Le dispositif Bâle II a apporté un complément d'information en matière de valorisation des garanties et ainsi donné une bonne évaluation du risque de pertes attendues sur crédit. La valorisation du stock a été réalisée par règles automatiques sur l'ensemble de la
banque de détail et à dire d'expert pour la banque d'entreprise. Pour la production nouvelle de crédit, la valorisation des garanties est automatique pour
les cautions, les nantissements de comptes-titres Crédit Agricole et les hypothèques de 1° rang et PPD (habitat seulement) depuis décembre 2005.
En complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse régionale a opté pour une couverture de ses grands risques éligibles auprès de FONCARIS à partir de 25 M€ d'encours en risques liés.
Sur les crédits habitat, la garantie caution CAMCA est privilégiée lorsque les conditions d'éligibilité et de qualité clients (prise en compte du score habitat) sont réunies afin d'améliorer le taux de couverture risque.
La Caisse régionale du Languedoc n'utilise pas ce type de contrat
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas recours aux dérivés de crédits dans le cadre de la gestion de son risque de crédit.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2014 | 31.12.2013 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors | 29 213 | 13 531 |
| titres à revenu variable et actifs représentatifs de | ||
| contrat en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 570 231 | 354 573 |
| Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu | 484 571 | 279 319 |
| variable) | ||
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
172 236 | 56 751 |
| (hors opérations internes) | ||
| Prêts et créances sur la clientèle | 16 482 862 |
16 305 367 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 790 283 | 771 757 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de | 18 529 396 |
17 781 298 |
| dépréciation) | ||
| Engagements de financement donnés | 1 478 307 |
1 522 031 |
| Engagements de garantie financière donnés | 506 678 | 442 415 |
| Provisions - Engagements par signature |
- 8 297 |
- 8 643 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de | 1 976 688 |
1 955 803 |
| provisions) | ||
| TOTAL Exposition nette |
20 506 084 |
19 737 101 |
La Caisse régionale exerce son activité en France sur son territoire.
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institution financière, administrations et collectivités publiques). Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse régionale à ses clients sains hors banque de détail, soit 4.54 Milliards d'euros. La répartition par rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.
Répartition des crédits encours clientèle Corporate par plage de notation
| CORPORATE | ||
|---|---|---|
| NOTATIONS | Encours en M€ | % |
| AAA | 666.76 | 14.69% |
| AA | 884.01 | 19.48% |
| A | 755.82 | 16.66% |
| BBB | 608.12 | 13.40% |
| BB | 1205.78 | 26.57% |
| B | 245.21 | 5.40% |
| Sous surveillance | 172.23 | 3.80% |
| TOTAL | 4537.93 | 100% |
Les créances douteuses (en recouvrement ou pas) font l'objet d'une politique de provisions individualisées, affectées et prudentes, qui gradue le niveau de couverture des encours en fonction de la situation financière du client, sa solvabilité et la qualité des garanties détenues.
Une politique de dépréciation est également mise en œuvre en amont par la Direction Financière sous la forme de provisions collectives basées sur les notations Bâle II dégradées. La méthode de calcul de ces provisions est conforme aux normes en vigueur au sein du Groupe Crédit Agricole.
Deux types de provisions collectives sont mises en œuvre :
→ Plus spécifiquement, les encours sains portés sur les secteurs de la viticulture, des professionnels de l'immobilier, des financements LBO, des acquéreurs immobiliers, de la construction/BTP, des cafés-hôtels-restaurants, de l'automobile, de la boulangerie, des productions végétales font l'objet de provisions calculées selon une méthode tenant compte des niveaux de risques propres à ces types de financements. Eu égard au contexte sur le secteur des pharmacies qui présente un risque en augmentation sensible, ce secteur fait l'objet de provisions spécifiques à compter de 2014.
Dans les tableaux ci-dessous, l'exposition au défaut concerne tous les contrats sains par classe de notation ou par filière ayant servi au calcul de la provision.
| Classe de Notation | Exposition au défaut (en M€) |
Provision collective (en M€) |
|---|---|---|
| 1 - DAV Part | 24 | 1,7 |
| 2 - Crédit Habitat | 394 | 23,7 |
| 3 - Crédits consommation | 18 | 1,3 |
| 4 - Revolving | 6 | 0,9 |
| 5 - Autres crédits bilan GR Part | 0 | 0,0 |
| 6 - Engagement hors bilan des part | 3 | 0,1 |
| 7 - Financements pro assoc | 334 | 17,2 |
| 8 - Financements Agri | 60 | 1,6 |
| 9 - Fiancement Asso | 2 | 0,2 |
| 10 - Financement professionnel de l'immobilie | 2 | 0,2 |
| 11 - Financement Coll Pub | 1 | 0,2 |
| 12 - Financement ENT (13-14-18) | 184 | 19,2 |
| 1 026 | 66,2 |
(base provisionnable)
| Filière | Exposition au défaut (en M€) |
Provision collective (en M€) |
|---|---|---|
| Professionnels de l'immobilier | 195 | 28,0 |
| LBO | 46 | 7,6 |
| Viticulture/Viniculture | 240 | 36,6 |
| Acquéreurs immobiliers | 283 | 43,3 |
| Construction/BTP | 296 | 36,6 |
| Cafés/Hôtels/Restaurants | 261 | 34,0 |
| Automobile | 59 | 7,0 |
| Boulangerie/Pâtisserie | 27 | 2,0 |
| Production végétale | 82 | 3,5 |
| Pharmacie | 141 | 16,4 |
| 1 630 | 214,9 |
(base provisionnable)
Les encours de prêts et créances bruts, les encours dépréciés, les dépréciations, le taux de couverture des encours dépréciés par agents économiques figurent dans les notes 3.1 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Le coût du risque au 31 décembre 2014 figure dans la note 4.8 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Le risque pays au 31 décembre 2014 figure dans la note 6.8 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Le risque de marché représente le risque d'incidence négative sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
La Caisse régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole s.a. est structuré sur deux niveaux distincts mais complémentaires
Responsable est nommé par le Directeur Général de la Caisse régionale et lui est directement rattaché.
L'organisation mise en place permet un contrôle indépendant des valorisations.
Dans la suite du document, nous utiliserons le terme Comité Financier pour désigner le CFI ou le COTRE.
L'encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur la combinaison de trois indicateurs de risque, donnant lieu à encadrement par des limites et, ou seuils d'alerte : la Value at Risk, les scénarios de stress, les indicateurs complémentaires (sensibilité aux facteurs de risques).
Par ailleurs :
Ces indicateurs font l'objet d'un suivi par le Contrôle Permanent au travers de contrôles SCOPE.
La VaR peut être définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés.
Sur son portefeuille de titres, la Caisse régionale retient un intervalle de confiance de 99% et un horizon de temps de 1 mois.
Limites du calcul de la VaR :
Les principales limites méthodologiques attachées au modèle de VaR sont les suivantes :
Le calcul de la VAR historique est effectué à partir de la calculette AMUNDI/CACIB (outil groupe). CA-CIB s'efforce d'apporter de constantes évolutions et adaptations de la méthodologie de calcul de VaR. En 2013, CACIB avait apporté des améliorations aux mesures de stress afin d'intégrer le risque souverain.
Des seuils d'alerte et des limites de VaR 1 mois à 99% font l'objet, en cas de dépassement, de déclenchement d'une alerte financière.
La mesure du risque en stress test :
Au 31/12/2014, la perte en cas de scénario catastrophe sur le portefeuille de fonds propres est de 29,0 M€ soit 18,5% du résultat net 2013 et 1,4% des fonds propres CRD du 31/12/2013. Le seuil d'alerte Conseil d'Administration a été atteint. L'atteinte du seuil est liée à l'augmentation sensible du portefeuille LCR sur 2014. Les seuils devront être revus en 2015 pour tenir compte de l'augmentation programmée du portefeuille LCR.
La Caisse régionale a rajouté d'autres indicateurs de risques qui font également l'objet de seuils d'alerte : il s'agit de la perte de valeur mensuelle et annuelle du portefeuille de placement.
Les seuils d'alerte au Comité Financier et au Conseil d'Administration ont été fixés respectivement à :
Sur 2014, le portefeuille de placement de la Caisse régionale a affiché un gain de 4,0 M€. Les seuils d'alerte ne sont pas atteints.
Par ailleurs, la Caisse régionale a mis en place des seuils d'alerte sur le portefeuille de Position Ouverte Isolé. Ce portefeuille contient les opérations de swaps clients et leur adossement.
Les seuils d'alerte sont les suivants :
Au 31/12/2014 :
| Seuil d'alerte CFI |
Seuil d'alerte CA |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en M€) | Décembre | En M€ | En % du RN | En % des FP |
En M€ | En % du RN | En % des FP |
||
| Variation Mensuelle |
RN : | 0,0 M€ | - 2 M€ | 1,3% | 0,1% | - 4 M€ | 2,5% | 0,2% | |
| Variation s/année 2014 |
RN : | - 0,7 M€ | - 3 M€ | 1,9% | 0,1% | - 6 M€ | 3,8% | 0,3% |
Au 31/12/2014, la Caisse régionale ne détient pas de dérivés de crédit. Par ailleurs, la charte de gestion financière de la Caisse régionale exclut ce type de produit.
Nous décomposons la VAR par classe d'actif afin d'indiquer la contribution de chacune au risque du portefeuille. Au 31/12/2014, la décomposition est la suivante :
| Total | Action | Obligations | Monétaire | Diversification |
|---|---|---|---|---|
| 6,2 M€ |
+0,0 M€ | -6,2 M€ | +0,0 M€ | 0,0 M€ |
La juste valeur des instruments dérivés de transaction figure dans les notes 3.2 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
♦ Risque sur actions provenant des activités de trading et d'arbitrage Pas de portefeuille de transaction sur les actions
Le portefeuille d'actions en titres de placement est de 0,1 M€ au 31/12/2014. Il représente 0,0% du portefeuille d'excédent de fonds propres.
Le portefeuille actions est composé de :
→ 0,1 M€ de private equity
La politique de la Caisse régionale exclut désormais le risque actions sur ses flux ; le stock résiduel fait l'objet d'un reporting mensuel en Comité Financier.
La Caisse régionale a mis en place, depuis 2008, un programme de rachat partiel de ses Certificats Coopératifs d'Investissement limité à 10% de l'encours de CCI figurant au capital de la Caisse régionale, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale de la Caisse régionale en date du 28 mars 2008 et renouvelé par les Assemblées Générales de 2009 à 2014.
Par ailleurs, la Caisse régionale délègue auprès de Kepler Cheuvreux la gestion de la liquidité de ses CCI.
Les encours concernés figurent dans la note 6.20 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Les principaux risques financiers issus du bilan de la Caisse régionale sont le risque de taux d'intérêt et le risque de liquidité et de refinancement. Ces risques font l'objet d'un reporting régulier en Comité Financier et en Conseil d'Administration.
Le Conseil d'Administration valide les règles de gestion ainsi que les limites de risque sur proposition du Comité Financier.
Le Risque de Taux est "le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ("trading book")".
La Caisse régionale a pour objectif la couverture de l'intégralité du risque en cas de variation des taux d'intérêt sur l'ensemble de ses produits de bilan et de hors bilan.
La politique de la Caisse régionale consiste à utiliser des instruments de couvertures « vanille » pour couvrir son risque de taux.
Les actifs à taux fixe sont couverts par des swaps emprunteurs de taux fixe contre EUR3M. Les passifs à taux fixe sont couverts par des swaps prêteurs de taux fixe contre EUR3M. Ces 2 types de couvertures sont classés en macro couverture de juste valeur.
Des opérations clientèle particulières présentant un risque de taux pour la Caisse régionale peuvent également faire l'objet d'une couverture spécifique. Le classement de ce type d'instruments est de la micro couverture de juste valeur.
Au 31/12/2014 :
Nous mesurons chaque trimestre un gap de taux statique :
Sur l'impasse taux fixe :
Sur l'impasse inflation :
— La Caisse régionale a ajouté des seuils d'alerte sur l'impasse stock taux fixe et sur l'impasse stock inflation. Les seuils s'appliquent sur le périmètre incluant un écoulement à un jour du portefeuille de placement obligataire. Les seuils d'alerte niveau Comité Financier sont les suivants :
Sur l'impasse taux fixe :
Sur l'impasse inflation :
Les instruments financiers utilisés pour couvrir le risque de taux sont des swaps vanille (taux fixe ou inflation).
Le suivi du risque est effectué mensuellement par le Comité Financier présidé par le Directeur général.
Les limites Groupe sont bien respectées (cf Exposition). En cas de dépassement de cellesci, la Caisse régionale a recours à la souscription de swaps de couverture.
Impact en valeur absolue d'un mouvement de taux de +200 bp sur l'impasse synthétique (sur chiffres au 31/12/2014) :
| Limite nationale | A1 glissante | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gap synthétique | -630 | 61 | 10 | -30 | -92 | -74 | -59 | -23 | 46 | 46 |
| Limites nationales (M€) | 1280 | 1280 | 1024 | 1024 | 1024 | 1024 | 1024 | 1024 | 1024 | 1024 |
| Limites nationales (% PNB) | 5% | 5% | 4% | 4% | 4% | 4% | 4% | 4% | 4% | 4% |
| Impact PNB | 2,46% | 0,24% | 0,04% | 0,12% | 0,36% | 0,29% | 0,23% | 0,09% | 0,18% | 0,18% |
| Respect de la limite | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui |
| Limite opérationnelle | A1 glissante | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
| Gap taux fixe | -783 | -103 | -160 | -214 | -233 | -204 | -171 | -140 | -75 | -43 |
| Limites CR (M€) | 768 | 768 | 512 | 512 | 512 | 512 | 512 | 512 | 512 | 512 |
| Limites CR (% PNB) | 3% | 3% | 2% | 2% | 2% | 2% | 2% | 2% | 2% | 2% |
| Impact PNB | 3,06% | 0,40% | 0,63% | 0,84% | 0,91% | 0,80% | 0,67% | 0,55% | 0,29% | 0,17% |
| Respect de la limite | non | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui |
| Seuil d'alerte | A1 glissante | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
| Gap taux fixe | -783 | -103 | -160 | -214 | -233 | -204 | -171 | -140 | -75 | -43 |
| Limites CR (M€) | 512 | 512 | 256 | 256 | 256 | 256 | 256 | 256 | 256 | 256 |
| Limites CR (% PNB) | 2% | 2% | 1% | 1% | 1% | 1% | 1% | 1% | 1% | 1% |
| Impact PNB | 3,06% | 0,40% | 0,63% | 0,84% | 0,91% | 0,80% | 0,67% | 0,55% | 0,29% | 0,17% |
| Respect de la limite | non | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui |
Impact sur la VAN d'un choc de taux :
L'information financière sur les instruments dérivés figure dans les notes 3.2 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Afin de diminuer le risque de contrepartie sur les instruments dérivés, la Caisse régionale a mis en place des accords de collatérisation avec les banques suivantes : Natixis, Barclays, BNP et Société Générale.
Ces accords permettent d'échanger la valeur de marché des instruments dérivés avec chacune des contreparties au-delà d'un seuil fixé à 1M€. La valorisation des portefeuilles est effectuée quotidiennement par CACEIS pour le compte de la Caisse régionale. Montant de collatéral fin 2014 :
| Contrepartie | Débit | crédit | ||
|---|---|---|---|---|
| Natixis | 73,1 M€ | |||
| Barclays | 16,7 M€ | |||
| Société générale | 3,9 M€ | |||
| BNP | 76,7 M€ | |||
| CACIB | 5,3 M€ | |||
| Total | 159,0 M€ | 16,7 M€ |
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
La Caisse régionale a ajouté en 2014 une limite sur l'exposition au risque de change au travers la détention d'un portefeuille d'OPCVM obligataire.
L'analyse de l'exposition au risque de change est effectuée par transparence du portefeuille. La Caisse régionale a fixé une limite sur l'exposition du portefeuille en devises à 2% des fonds propres CRD de A-1 soit 41M€ pour 2014.
Au 31 décembre 2014, l'exposition en devise sur le portefeuille était de 12,8 M€ soit 0,6% des fonds propres CRD. La limite est bien respectée.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunt et de placement.
La Caisse régionale met en place un dispositif d'identification, de mesure, d'analyse et de gestion du risque de liquidité, tel que défini au point h de l'article 4 du règlement 97- 02. Ce dispositif lui permet de disposer à tout moment des liquidités suffisantes pour honorer ses engagements exigibles.
Crédit Agricole S.A. assure la liquidité des Caisses régionales en leur donnant accès à différents instruments financiers : Compte Courant de Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1 semaine à 10 ans), Avances globales (50% des prêts MLT débloqués), Avances miroirs. Par ailleurs, la Caisse régionale peut émettre des Titres de Créances Négociables (CDN, BMTN soumis à l'autorisation préalable de Crédit Agricole S.A.).
La politique de gestion de la liquidité de la Caisse régionale repose sur l'adossement global des ressources aux actifs à financer en capitaux et en durées. Elle se concrétise, d'une part, par une politique de collecte clientèle et, d'autre part, par une politique de refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. et des marchés financiers pour les TCN interbancaires.
Le pilotage de la liquidité s'appuie sur :
Un reporting mensuel est effectué en Comité Financier. Celui-ci met en place la politique de couverture du risque dans le respect des règles édictées par le Conseil d'Administration.
La crise financière a rendu difficile le refinancement des banques sur les marchés surtout fin 2011. Le marché s'est ré-ouvert en 2012 et les spreads de liquidité se sont détendus suite à la mise en place, par la BCE, des LTRO et de l'OMT. Le spread de liquidité facturé par Crédit Agricole S.A. aux Caisses régionales à 5 ans est passé de 95 bp au 31/12/2013 à 65 bp au 31 décembre 2014.
La Caisse régionale est soumise dans la gestion de sa liquidité :
Crédit Agricole S.A a défini des règles de gestion sur la liquidité afin de prémunir le groupe d'un risque d'illiquidité. Les principes suivants permettent de limiter ce risque :
L'encours de dette à long terme arrivant à échéance sur un semestre doit être au maximum de 1,8% de l'encours des crédits de la Caisse régionale.
A noter la suppression en 2013 de l'indicateur sur le risque de prix en cas de hausse du spread d'émission sur la position de transformation en Liquidité. Un nouvel outil est en cours de préparation basé sur de nouvelles règles d'écoulement jugées plus pertinentes.
La stratégie de la CR consiste à optimiser l'ensemble des contraintes afin de sécuriser le refinancement et de minimiser sur longue période le coût de liquidité.
La politique de gestion de la liquidité de la Caisse régionale se concrétise ainsi par :
Un développement de la collecte clientèle, et un objectif de maitrise du déficit crédit collecte (DCC) :
Au 31 décembre 2014, le déficit crédit collecte (DCC) de la Caisse régionale est de +3,5 Md€ et la dépendance aux marchés financiers (DMF) est de +2,4 Md€.
Un nouvel indicateur est suivi depuis début 2013, il s'agit de la DMF (dépendance aux marchés financiers) qui correspond au DCC retraité :
Une optimisation du refinancement du DCC : cette optimisation passe par :
o Une utilisation du refinancement à court terme (sans dépassement de la limite court terme) sous contrainte d'un lissage de la souscription de dette à moyen long terme et d'une sécurisation du refinancement,
La Caisse régionale cherche à éviter les « murs » de liquidité, c'est-à-dire à se retrouver à devoir souscrire un volume de cash long terme important sur une durée courte. En effet, le risque est de se refinancer de façon significative sur des spreads élevés en raison d'un environnement de marché dégradé.
Ces avances spécifiques versées par Crédit Agricole S.A. sont issues de titrisation de créances du groupe des Caisses régionales. Il s'agit notamment de la CRH ou de CA HL SFH. La Caisse régionale a pour objectif de poursuivre sur 2015 l'amélioration de la qualité du gisement des créances servant de sous jacents aux titrisations de la CRH et de CA HL SFH.
La Caisse régionale a fait le choix de ne plus replacer en blanc auprès de Crédit Agricole S.A. les avances spécifiques reçues de Crédit Agricole S.A. et donc de conserver le cash.
Les programmes de refinancement de liquidité sont présentés mensuellement au Comité Financier/COTRE pour validation et font l'objet d'un reporting trimestriel au conseil d'administration.
Il évalue la couverture des exigibilités à un mois par les liquidités à un mois. Les établissements de crédit doivent présenter à tout moment un coefficient de liquidité >= à 100%.
Au 31/12/2014, le ratio de liquidité de la Caisse régionale était de 117% (contre 143% au 31/12/2013).
La Caisse régionale se prépare à la mise en place du ratio LCR qui s'appliquera aux établissements financiers à partir du 1er octobre 2015.
Le ratio prévoit que les réserves de liquidité (essentiellement des titres d'état) divisées par les sorties nettes à un mois en cas de stress scénario soient supérieures à 60% au 1er octobre 2015 et supérieures à 100% au 1er janvier 2018.
La Caisse régionale a mis en place un programme de souscription de titres d'état (essentiellement des OAT) et de corporate et a atteint le ratio minimum de 66% demandé par Crédit Agricole S.A. au 30 juin 2014. Au 31 décembre 2014, la Caisse régionale avait un ratio LCR de 75%.
Au 31/12/2014, le déficit crédit collecte de la CR s'établit à 3,5 Md€ dont 1,7 Md€ refinancés à court terme (durée initiale <= à 1 an) et 1,8 Md€ refinancés à MLT (durée initiale > 1 an).
Sur 2014, la Caisse régionale a souscrit :
→ 135,5 M€ de TLTRO
→ 34 M€ d'avances spécifiques à prix bonifié (CA HL SFH, BEI, CRH, PLS, PLSA,UC Prédica)
Par ailleurs, la note 3.3 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale présente les prêts et créances par durée résiduelle ainsi que les dettes représentées par un titre par durée résiduelle.
La CR du Languedoc couvre ses positions de taux mesurés par les impasses de taux au travers de swaps de macro couverture de juste valeur. La justification de la macro couverture est effectuée chaque trimestre par l'utilisation de tests rétrospectifs.
Par ailleurs, certains crédits clientèle à taux fixe peuvent avoir fait l'objet d'une couverture spécifique du fait de leur montant. Le swap de couverture est alors classé en micro couverture de juste valeur.
Les crédits structurés sont également couverts pour éviter à la Caisse régionale d'être en risque sur la structure. Dans ce cas, le swap est classé en trading.
Les données chiffrées de la politique de couverture de la Caisse régionale figurent dans les notes 3.2 risque de marché (instruments dérivés de couverture par type d'instrument : valeur de marché) et 3.4 couverture des risques de flux de trésorerie, et couverture de juste valeur (instruments dérivés de couverture : valeur de marché et montants notionnels) du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Au 31 décembre 2014, la Caisse régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devises.
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'événements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l'ensemble du Groupe :
— gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels : supervision du dispositif par la Direction générale (via le volet risques opérationnels du Comité de Contrôle Interne), rôles des Responsables des Contrôles Permanents et des Risques (Crédit Agricole S.A et entités) en matière d'animation du dispositif et de synthèse, responsabilités des entités dans la maîtrise de leurs risques (par l'intermédiaire du réseau des Managers des Risques Opérationnels),
L'organisation de la gestion des risques opérationnels s'intègre dans l'organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe : le responsable des risques opérationnels de la Caisse régionale est rattaché au RCPR (Responsable des Risques et Contrôles Permanents) de la Caisse régionale.
Le Manager du Risque Opérationnel rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d'exposition au risque dans le cadre du Comité de Contrôle Interne réuni trimestriellement dont la Présidence est assurée par la Direction Générale de la Caisse régionale.
L'organe exécutif est par ailleurs informé trimestriellement par un tableau de bord comprenant notamment les dernières collectes des incidents et pertes avérés du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse régionale. Le Contrôle Périodique est destinataire de ces informations.
L'organe délibérant est informé semestriellement sur l'évolution du coût du risque et les événements marquants du dispositif.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse régionale. Les entités CA Technologies – CA Services, CAAGIS et CA TITRES sont dotées de leur propre dispositif de gestion et de surveillance.
Les entités Deltager, Sofilaro, SAFER Languedoc Roussillon, CALI, CALEN, Val Comedia et SCI Sud II compte tenu de leur taille réduite, signifient leurs risques opérationnels éventuels.
Le tableau de bord des risques opérationnels est remonté trimestriellement à Crédit Agricole S.A. qui en fait une consolidation au niveau du pôle Caisse régionale. En interne, un tableau de bord comprenant notamment les dernières collectes des incidents et pertes avérées du risque opérationnel est restitué lors des Comités de Contrôle Interne ; il intègre également des indicateurs avancés de suivi du coût du risque ainsi que des éléments de benchmark.
Compte tenu de la migration sur le système d'information Nice en octobre 2013, impactant notamment des processus de fonctionnement, le Comité de Contrôle Interne avait décidé de ne pas actualiser en 2013 la cartographie des risques opérationnels. En 2014, la majorité des cartographies a été revue, portant sur les processus et les risques majeurs du référentiel Crédit Agricole S.A.
La campagne de cartographie 2014 sera achevée le 20 février 2015, conformément au planning défini avec Crédit Agricole S.A.
La campagne de mise à jour des scénarii majeurs a été réalisée en tenant compte des évolutions de la Caisse régionale et de son contexte.
Pour la Caisse régionale du Languedoc, le périmètre des entités en méthode avancée comprend la Caisse régionale, les Caisses locales et le fonds Force Languedoc. Il n'y a pas d'entité en méthode standard.
La validation de l'ACP pour utiliser la méthode avancée (AMA – Advanced Measurement Approach) a été actée en décembre 2007.
Méthodologie utilisée pour le calcul des exigences de fonds propres : La Caisse régionale met en œuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels.
Le dispositif défini par le Groupe et décliné dans la Caisse régionale vise à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scénarios et de facteurs reflétant l'environnement).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type "Loss Distribution Approach" (LDA) qui est unique au sein du Groupe.
Ce modèle LDA est mis en œuvre d'une part sur les données internes collectées mensuellement dans la Caisse régionale, ce qui constitue son historique de pertes, et d'autre part sur des scénarios majeurs qui permettent d'envisager des situations non observées dans l'entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de l'horizon d'un an. Ce travail d'analyse est mené dans la Caisse régionale à partir d'une liste Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole SA. Cette liste de scénarios majeurs fait l'objet d'une révision annuelle et a pour but de couvrir l'ensemble des catégories de Bâle, ainsi que toutes les zones de risques majeurs susceptibles d'intervenir dans l'activité banque de détail.
Pour les Caisses régionales un principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du calcul de l'Exigence de Fonds Propres pour l'ensemble des Caisses régionales concerne la partie de l' Exigence de Fonds Propres qui dépend de l'historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de l'ensemble des Caisses régionales sont concaténés ce qui permet de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrue et d'un profil de risque plus complet.
La mutualisation des données lors de la détermination de la charge en capital implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse régionale. Ainsi, Crédit Agricole SA utilise une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques de la Caisse régionale (coût du risque et PNB de l'année écoulée).
Un mécanisme de diversification du risque est mise en œuvre dans le modèle LDA du Groupe. Un travail d'experts est mené à Crédit Agricole S.A. afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et entre les scénarios majeurs. Ce travail d'expert a fait l'objet cette année d'une formalisation accrue, visant à structurer l'argumentation autour de différents critères qualitatifs (corrélation conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences historiques, matrice d'incertitude…).
A l'origine, la méthodologie « risques opérationnels » a été présentée et validée en Comité Normes et Méthodes (CNM) le 15 février 2007. Depuis lors, le calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel s'est inscrit dans un procédé industriel de calcul annuel pour le Groupe Crédit Agricole. Pour information, l'ensemble de la méthodologie Risques Opérationnels a été représenté au CNM de décembre 2011.
Répartition des pertes opérationnelles en % par types d'événements (cf. catégories bâloises) pour l'année 2014 :
| Fraude Interne |
Fraude Externe |
Pratiques en matière d'emploi et de sécurité sur le lieu de travail |
Clients, produits et pratiques commercia les |
Dommages occasionnés aux actifs physiques |
Interruptions de l'activité et dysfonction nement des systèmes |
Exécution, livraison et gestion des processus |
TOTAL 2014 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques | ||||||||
| (pur et frontière) | 32,0% | 10,9% | 2,9% | 18,1% | 2,5% | 3,3% | 30,3% | 100,0% |
Les catégories bâloises les plus représentées en montant sont la « Fraude interne », toujours en raison d'anciennes affaires de fraude, l' « Exécution, livraison et gestion des processus » suite notamment à des erreurs dans le suivi des process et des procédures et « Clients, produits et pratiques commerciales » suite aux assignations de montants significatifs pour défaut de conseil/d'informations.
Les risques opérationnels suivants sont couverts par les polices d'assurances (souscrites auprès de la CAMCA) de la Caisse régionale du Languedoc.
— La Caisse régionale possède une assurance globale de banque qui couvre les pertes pécuniaires dues aux escroqueries clients, détournements de fonds par les salariés, vol d'espèces ou destruction d'espèces ou valeurs déposées dans les coffres par les clients.
En méthode avancée, la Caisse régionale peut prendre en compte les effets de l'assurance pour diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20% du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse régionale, l'effet assurance est pris en compte au niveau d'un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l'Exigence en Fonds Propres prenant en compte l'effet réducteur de l'assurance, il est nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés par l'assureur à savoir le taux de couverture, le taux d'assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario majeur de la Caisse régionale et les polices d'assurance susceptibles d'intervenir.
La prise en compte de la part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de pertes, de la part d'exigence en fonds propres relative aux scénarios majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds propres AMA.
Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité vise à prémunir la Caisse régionale des risques liés au non-respect des lois, règlements ou normes professionnelles ainsi que des risques d'image et de réputation.
Le périmètre des contrôles porte notamment sur les réglementations liées aux activités d'investissement, sur les règles de commercialisation, la distribution des produits et services bancaires, la prévention du blanchiment des capitaux , la lutte contre le financement du terrorisme et contre la fraude interne et externe, les règles en matière de protection de la clientèle et sur la loi Informatique et Libertés.
Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre.
Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité s'articule autour de 4 volets :
La formation et la sensibilisation des collaborateurs sont un élément clef du dispositif de prévention des risques de non conformité. Des modules de formation font partie intégrante du plan de formation obligatoire et régulier des collaborateurs. Ces formations concernent notamment :
En 2014, la Caisse régionale a rappelé auprès des collaborateurs le règlement intérieur et la charte de déontologie. Le dispositif de formation et de sensibilisation aux règles de conformité a été renforcé : adaptation du plan de formation et de certification en intermédiation Assurances, intervention systématique auprès de nouveaux embauchés et de mobilités vers des fonctions de conseil, poursuite et actualisation périodique des connaissances en matière de conformité, de prévention de pratiques anti-concurrentielle, de certification AMF des nouveaux vendeurs et de Loi sur les Crédits Consommation et prévention du surendettement.
Le plan de formation au risque de Blanchiment a été renforcé : dorénavant l'ensemble des collaborateurs de la CR doivent suivre cette formation tous les 2 ans : en 2014, 1526 personnes ont été formées (dont les nouveaux entrants). Sur les exercices 2013 et 2014, 100 % des collaborateurs ont suivi cette formation LAB-FT. Des formations ciblées ont également été dispensées aux filiales immobilières ainsi qu'aux collaborateurs de la BCP. En matière de fraudes, 97 % des collaborateurs ont suivi le e-learning proposé par le Groupe.
Avant leur lancement, les nouveaux produits ou activités donnent lieu à un avis préalable du Responsable de la Conformité. L'objectif poursuivi est de vérifier le respect des différentes réglementations et la couverture des éventuelles zones de risques par des procédures ou des contrôles adaptés. 58 avis ont été rendus en 2014 dans ce cadre.
Pour rendre l'avis, les points suivants sont examinés : la finalité économique, les ciblages clientèles et les procédures de commercialisation, l'adéquation produit/client et la MIF, l'avertissement sur les risques, les aspects sécurité financière et fraude, la CNIL, la protection de la clientèle, la documentation à destination du réseau et des clients, les procédures et les points de contrôle interne.
Outre les avis de conformité préalables au lancement des nouveaux produits et activités, on note une sensibilisation accrue à la conformité au travers de l'augmentation des sollicitations et avis des services opérationnels sur des aspects réglementaires, des pratiques commerciales : 62 au titre de l'année 2014.
Par ailleurs, la Caisse régionale a déployé en 2014 des outils et scénarii complémentaires de détection des abus de marché.
En matière de lutte contre la fraude externe, la prévention de la fraude externe a porté en 2014 sur la diffusion régulière, à l'ensemble du personnel, de messages de vigilance (55 au total, le double par rapport à 2013) ainsi que sur l'envoi de courriers de sensibilisation (sur la fraude au Président et les usurpations d'identité des prestataires de la CR) à 2 reprises aux clients entreprises, caves coopératives, promoteurs immobiliers.
La veille réglementaire est conjointement assurée par les services Juridique, Conformité et l'organe central du Groupe Crédit Agricole et les filiales spécialisées du groupe. Les nouveautés ou modifications réglementaires font l'objet de consignes Groupe et d'une transposition dans les processus et les procédures internes de la Caisse régionale.
En 2014, les points majeurs pris en compte ont été la transposition des nouvelles réglementations nationales et internationales et consignes du Groupe en matière de protection de la clientèle. Les principales évolutions ont porté sur la loi de régulation bancaires et financière, droit au compte, clientèle fragile, position AMF sur les abus de marché notamment, certification en matière d'intermédiation d'assurances, FATCA et EMIR, loi HAMON, la commercialisation des parts sociales.
Le dispositif de remontée des dysfonctionnements significatifs et des réclamations contribue également à la détection et à l'amélioration de la couverture des risques.
Entre 2013 et 2014, l'ensemble des procédures portant sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme ont été actualisées. En 2014, un effort particulier a été apporté à la retranscription dans les procédures des dernières recommandations de l'ACPR relatives aux échanges avec les pays à risques ainsi qu'à la gestion de fortune.
Le plan de contrôle des risques de non-conformité est intégré dans le plan de contrôle interne de la Caisse régionale (le dispositif comprend des contrôles de 1er, 2nd et 3ème niveau).
En 2014, la Caisse régionale a mené une action volontariste d'actualisation du plan de contrôle permanent de conformité en analysant avec l'ensemble des unités opérationnelles les risques de non-conformité et en adaptant le dispositif de contrôle aux zones de risques.
Le plan de contrôle permanent de conformité a été enrichi. Il s'articule désormais autour de 6 thèmes de risques de non-conformité, eux-mêmes déclinés en 34 processus et près de 150 points de contrôles de niveau 1, 2.1, 2.2 et 2.2C. Le renforcement des contrôles relatifs à la protection de la clientèle et à la commercialisation est significatif notamment pour le droit au compte, les clôtures de compte, la gestion de la clientèle fragile, les parts sociales, l'épargne réglementée ou encore les couvertures de taux et de change.
Les contrôles permanents de conformité présentant des résultats insuffisants font l'objet de plan d'actions correctives.
En 2014 l'amélioration de la connaissance des clients s'est poursuivie par :
L'ensemble de ces dispositifs et actions font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité et du Responsable des Contrôles Permanents et Risques de la Caisse régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A.
Des axes d'amélioration ont été identifiés :
En 2015, la Caisse Régionale devra :
Les risques clefs de non-conformité font l'objet d'indicateurs suivis par un reporting régulier au RCPR, au Comité de Contrôle Interne et à l'organe délibérant et sont également communiqués trimestriellement à Crédit Agricole S.A.
Ses indicateurs clés définis par le Groupe Crédit Agricole sont :
Le service des Affaires Juridiques de la Caisse régionale poursuit un double objectif à titre principal :
Ce double objectif conditionne et implique l'exercice des missions suivantes :
Nota : Les problématiques liées à la Direction des Ressources Humaines (droit social et droit du travail), au périmètre relevant du Recouvrement amiable et/ou Contentieux (sauf exception cf supra) sont traitées directement par les Unités concernées.
Le risque juridique étant intégré aux risques opérationnels, une cartographie des risques juridiques a été réalisée et est mise à jour annuellement.
Afin de maitriser les risques juridiques, le service des Affaires Juridiques est doté de 5 personnes et d'un budget ad hoc, ainsi que d'une base documentaire et sollicite périodiquement des formations dans le cadre du plan de formation annuel.
En matière de reporting, le service des Affaires Juridiques :
L'année 2014 a été marquée essentiellement par :
Au cours de l'année 2014, la Caisse régionale n'a enregistré aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage ayant eu, ou susceptible d'avoir des effets significatifs sur son activité, son patrimoine, sa situation financière et ses résultats (tout comme ceux de ses filiales).
Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc Exercice clos le 31 décembre 2014
Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
ERNST & YOUNG et Associes

Ernst & Young et Associés Tour First TSA 14444 92037 Paris - La Défense cedex Tél. : +33 (0) 1 46 93 60 00 www.ey.com/fr
Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
En notre qualité d'organisme tiers indépendant accrédité par le numéro 3-1050 et membre du réseau de l'un des commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2014, présentées dans le chapitre 1 du rapport de gestion, ci-après les « Informations RSE », en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce.
Il appartient au conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R. 225-105-1 du Code de commerce, conformément aux référentiels utilisés par la société, composés des fiches de définition des indicateurs RSE 2014 (ci-après les « Référentiels ») dont un résumé figure à la fin du chapitre 1 du rapport de gestion.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le Code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.
1 Portée d'accréditation disponible sur www.cofrac.fr

Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
Nos travaux ont été effectués par une équipe de quatre personnes entre novembre 2014 et la date de signature de notre rapport pour une durée d'environ trois semaines.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission.
Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R. 225-105-1 du Code de commerce.
En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L. 233-1 et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233-3 du Code de commerce avec les limites précisées dans la Note méthodogique présentée au chapitre 1 du rapport de gestion.
Sur la base de ces travaux, et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.

Nous avons mené une dizaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions ressources humaines, vie mutualiste, contrôle de gestion, déontologie et conformité, immobilier, et partenariats et mécénat, en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les Informations RSE que nous considérées les plus importantes :
Au niveau de l'entité consolidante, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions, etc.), nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et mis en œuvre des tests de détail sur la base d'échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion.
Informations environnementales : la consommation d'énergie, les reiets de gaz à effet de serre.
Informations sociétales : les relations avec les parties prenantes notamment dans le cadre de la relation clients, de la gouvernance mutualiste et des actions de partenariat et mécénat, la loyauté des actions engagées pour prévenir la corruption et les mesures prises en faveur de la sécurité des consommateurs, notamment concernant la protection de l'intérêt du client, le soutien aux clients fragiles), l'impact territorial, économique et social (emploi, de main impact sur les populations riveraines ou locales, répartition du Produit Net Bancaire).
Informations sociales : l'emploi (l'effectif total et sa répartition par sexe et par âge, les embauches et les licenciements), les politiques de rémunérations, l'absentéisme, les politiques mises en matière de formation, le nombre total d'heures de formation.

Pour les autres Informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de nondétection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels.
Paris-La Défense, le 5 mars 2015
L'Organisme Tiers Indépendant ERNST & YOUNG et Associés
S .
Eric Duvaud Associé développer ent durable
David Koestner Associé
Au titre de la Loi sur la Sécurité Financière (Code de commerce, art. L 225-37 et L 225-68 ; Code monétaire et financier art. L 621 -18-3)
En complément du rapport annuel et du rapport de gestion établi par le Conseil d'Administration, ce rapport rend compte des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc en 2014.
ll est précisé que le présent rapport a été établi sur la base des travaux des Responsables du Contrôle périodique, du Contrôle permanent, du Contrôle de la conformité, de la Filière « Risques » et de la Direction Financière. Il a été finalisé à partir de la documentation et des reportings disponibles au sein de la Caisse Régionale au titre du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre, des échanges réguliers, portant sur le contrôle interne et les risques de la Caisse Régionale sont intervenus en cours d'exercice, entre le Président du Conseil d'Administration, le Directeur Général et les responsables des fonctions de contrôles, notamment lors de séances du Conseil d'Administration, en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les risques.
Enfin, le projet de rapport a été adressé au Comité d'Audit qui a communiqué au Conseil ses observations sur la base des travaux réalisés dans le cadre de sa mission de suivi de l'efficacité du système de gestion des risques et du contrôle interne.
Le présent rapport a ensuite été présenté pour approbation au Conseil d'Administration le 29 janvier 2015 et sera rendu public.
Les principes de gouvernance de la Caisse Régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de crédit agricole mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
La Caisse Régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport AFEP-MEDEF en raison des spécificités tenant à son organisation ainsi qu'à sa structure, liées à son statut coopératif.
En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel répond à un corps de règles adapté à son double statut de société coopérative et d'établissement de crédit et notamment :
A titre d'exemples :
Ces informations sont communiquées en complément des éléments fournis dans le rapport de gestion conformément à l'article L 225-102-1 du Code de Commerce sur les rémunérations, les mandats et les fonctions des mandataires sociaux.
| PRESIDENT | Jacques BOYER | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| PRESIDENT DELEGUE | Denis VERDIER | |||||
| Jean-Claude LIMOUZY | ||||||
| VICE-PRESIDENTS | Evelyne LABORDE | |||||
| François VIALLON | ||||||
| Pierre ANDRE | ||||||
| Bernard ANGELRAS | ||||||
| Pierre BORIES | ||||||
| Bernard CHAPON | ||||||
| Daniel CONNART | ||||||
| Jean-Marie CONSTANS | ||||||
| Olivier COZON | ||||||
| Jean DAURAT-FORT | ||||||
| Dominique DEMOUY | ||||||
| Alain EGEA | ||||||
| Michel ESTEBAN | ||||||
| ADMINISTRATEURS | Jacques FOURNIER | |||||
| Jean-François GLEIZES | ||||||
| Yves GOUZE DE ST MARTIN | ||||||
| Claude GUIGUE | ||||||
| Xavier JEAN | ||||||
| Pascal JULIEN | ||||||
| Gérard OLLIER | ||||||
| Jean-Marc RIBES | ||||||
| Brigitte ROBERT | ||||||
| Jacqueline TACUSSEL* | ||||||
| Martine VERDALE | ||||||
| Philippe VERDIER | ||||||
| Jean-Louis GAZEL (Hérault) | ||||||
| Michel BRUGERON (Lozère) | ||||||
| ADMINISTRATEURS | Jean-Luc EVESQUE (Gard) | |||||
| COMPLEMENTAIRES | Jean-François METGE (Aude) | |||||
* Suite au décès de Jacqueline Tacussel en juin 2014, le Conseil d'Administration a validé la nomination provisoire de Jean-Luc Evesque en qualité d'Administrateur titulaire jusqu'à la prochaine Assemblée générale de la Caisse Régionale. Le Conseil d'Administration a désigné Chrystelle Paulus pour remplacer Jean-Luc Evesque sur le poste d'administrateur complémentaire du Gard. (art. 29 des statuts de la Caisse Régionale : remplacement d'un administrateur).
Le Conseil d'Administration, conformément à l'article 24 des statuts de la Caisse Régionale du Languedoc, est composé de 28 membres respectant une représentation équilibrée du territoire de la Caisse Régionale :
= 5 Administrateurs émanent du département de l'Aude
Le Président de la Caisse Régionale n'est pas concerné par cette règle de représentation départementale.
Le Conseil d'Administration, composé dans un premier temps de ces 27 Administrateurs, élit en son sein un Président qui sort de la représentation départementale.
En cas de pluralité de candidats au poste de Président, et à défaut de disposer de la majorité absolue des suffrages au premier scrutin, et le cas échéant au second scrutin, l'élection se fera à la majorité relative lors d'un troisième tour (art 24-8 des statuts de la Caisse Régionale).
Conformément aux statuts de la Caisse Régionale et notamment à son article 26, les Administrateurs sont nommés pour 3 ans et ils sont renouvelables par tiers chaque année.
La modification des statuts et la nomination des Administrateurs sont du ressort de l'assemblée générale où chaque sociétaire porteur de parts a un nombre de voix égal que soit le montant de sa souscription. Les titres susceptibles de faire l'objet d'une OPA (CCI) n'ont pas de droit de vote. Une OPA n'aura donc aucune conséquence sur la composition du Conseil.
Par ailleurs, les parts sociales dont la cession est soumise à agrément par le Conseil ne peuvent être acquises dans le cadre d'une OPA.
L'indépendance des Administrateurs de la Caisse Régionale résulte de leur mode d'élection démocratique :
| PRESIDENT | Jacques BOYER |
|---|---|
| PRESIDENT DELEGUE | Denis VERDIER |
| VICE-PRESIDENTS | Jean-Claude LIMOUZY |
| Evelyne LABORDE | |
| François VIALLON | |
| TRESORIER | Daniel CONNART |
| SECRETAIRE | Claude GUIGUE |
| Pierre BORIES | |
| Bernard CHAPON | |
| ADMINISTRATEURS | Dominique DEMOUY |
| Jacques FOURNIER | |
| Jean-François GLEIZES | |
| Yves GOUZE DE ST MARTIN | |
| Gérard OLLIER | |
| Jacqueline TACUSSEL* |
* Suite au décès de Jacqueline Tacussel en juin 2014, le Conseil d'Administration a désigné Philippe Verdier pour la remplacer au bureau du conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
Dans le cadre des délégations consenties par le Conseil d'Administration, le Bureau est investi du pouvoir de décider, en engageant la Caisse Régionale, et de conduire les actions nécessaires à l'exécution de ses décisions (Art. 31 des statuts de la Caisse Régionale). Le Bureau est constitué de 15 membres (Art. 30 - 31 des statuts de la Caisse Régionale) et il se compose :
Comme le prévoit l'article 32 des statuts de la Caisse Régionale, un Comité d'Escompte Régional composé de cinq Administrateurs et de la Direction Générale, agit par délégation du Conseil d'Administration pour examiner les demandes de crédit les plus importantes.
Le Conseil d'Administration, conformément à l'article 34 des statuts de la Caisse Régionale du Languedoc, a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet.
Un règlement intérieur, remis à tout administrateur de la Caisse Régionale, précise les modalités de désignation et le rôle des Administrateurs complémentaires de la Caisse Régionale du Languedoc. Il complète notamment les dispositions des articles 19, 24 et 25 des statuts de la Caisse Régionale relatifs à la composition des Conseils Départementaux, du Conseil d'Administration et du collège des Administrateurs complémentaires de la Caisse Régionale.
La charte mutualiste Languedoc, dont la dernière actualisation avait été faite en 2012, a été revue en 2014 pour s'inscrire dans le cadre du projet d'entreprise Préférences 2016. Elle précise notamment les différents droits et devoirs des Elus ainsi que les principales règles de déontologie bancaire auxquelles ils sont soumis.
Cette charte, validée par le Conseil d'Administration dans sa séance du 29 septembre 2014, sera diffusée début 2015 aux membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, aux Présidents et Administrateurs de Caisses locales ainsi qu'en interne aux collaborateurs de la Caisse Régionale.
Un dispositif de formation, qui s'inscrit dans le plan de formation général des élus mis en œuvre par la caisse régionale en 2014, a été spécifiquement dédié aux administrateurs.
L'ensemble des administrateurs de la Caisse Régionale a suivi le séminaire de formation Stratégica (animé par le Cabinet Genesia, via I'IFCAM), les 20 et 21 novembre 2014, dont l'objectif est notamment de développer une vision stratégique de la gestion d'une Caisse Régionale et de découvrir les contributions croisées et les interdépendances des principales fonctions de l'entreprise.
Les membres du Comité d'Audit ont été formés aux concepts bâlois et les membres des Comités d'Escompte Départementaux à la politique Crédits.
Par ailleurs, deux séminaires destinés aux administrateurs se sont tenus en 2014 sur des sujets complexes et importants pour la Caisse Régionale :
Les Administrateurs de la Caisse Régionale sont considérés comme « personnes sensibles » susceptibles de disposer d'informations confidentielles et non publiques, notamment à travers la connaissance de projets ou des résultats de la Caisse Régionale, de Crédit Agricole SA ou éventuellement d'entreprises clientes cotées. C'est la raison pour laquelle le Responsable du Contrôle des Services d'Investissement (RCSI) interdit d'opérer sur les entreprises clientes cotées et communique trimestriellement un rappel des règles à observer, accompagné des périodes d'autorisation d'opérer, périodes pendant lesquelles il y a présomption d'absence d'informations priviléqiées sur :
" les Certificats Coopératifs d'Investissement de la Caisse Régionale du Languedoc, pour l'ensemble des membres du Conseil d'Administration,
" les actions de Crédit Agricole S.A., pour le Président et les Viceprésidents.
Les règles de déontologie applicables aux Administrateurs sont précisées dans la charte des administrateurs et dans la charte de déontologie des personnes sensibles. Elles sont rappelées trimestriellement pour éviter les éventuels conflits d'intérêt.
Par ailleurs, le RCSI assure un contrôle sur les opérations passées et il effectue un reporting auprès de la Direction générale notamment sur le respect de ces règles par les Administrateurs et les autres personnes considérées comme « personnes sensibles » à la Caisse Régionale.
Il est à noter que 25% des Administrateurs de la Caisse Régionale disposent au 31/12/2014 de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) du Crédit Agricole du Languedoc.
Comme le prévoient les statuts, le Conseil d'Administration a été régulièrement tenu informé au cours de l'exercice 2014 et il s'est prononcé sur :
Le Conseil d'Administration de janvier 2014 a désigné deux nouveaux responsables signataires des sociétés de Commissariat aux comptes (sous réserve de la validation par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution).
La politique Crédits a été actualisée et validée par le Conseil d'Administration de juin 2014.
La politique financière a été actualisée et validée par le Conseil d'Administration de mai 2014.
Le rapport 2013 sur le respect des règles de protection de la clientèle a été validé par le Conseil d'Administration de juin 2014.
La nouvelle charte mutualiste ainsi que la politique de prix ont été approuvées par le Conseil d'Administration de septembre 2014.
Le Conseil d'Administration de décembre 2014 a validé la politique de la filiale Crédit Agricole Languedoc Immobilier (CALI) et de la filière immobilière.
D'autre part, le Conseil d'Administration a reçu des informations sur :
Le tableau ci-dessous détaille la présence des Administrateurs lors des Conseils d'Administration de la Caisse Régionale du Languedoc tenus en 2014.
| Date des CA de 2014 | Nb d'Administrateurs présents y compris avec présence des Administrateurs complémentaires |
Nb d'Administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 31/01/2014 | 25 | 3 | 89% |
| 14/03/2014 | 25 | 3 | 89% |
| 30/04/2014 | 24 | 4 | 86% |
| 28/05/2014 | 25 | 3 | 89% |
| 23/06/2014 | 24 | 4 | 86% |
| 24/07/2014 | 24 | 4 | 86% |
| 29/09/2014 | 24 | 4 | 86% |
| 30/10/2014 | 23 | 5 | 82% |
| 28/11/2014 | 21 | 7 | 75% |
| 19/12/2014 | 26 | 2 | 93% |
| Date des BCA de 2014 | Nb d'Administrateurs présents | Nb d'Administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 14/02/2014 | 14 | 93% | |
| 11/04/2014 | 13 | 2 | 87% |
| 16/05/2014 | 12 | 3 | 80% |
| 10/06/2014 | 12 | 3 | 80% |
| 20/06/2014 | 10 | 5 | 67% |
| 12/09/2014 | 12 | 3 | 80% |
Trois sujets ont été particulièrement suivis lors des réunions 2014 du Bureau du Conseil d'Administration :
1.3.2. Diversité professionnelle et âge des Administrateurs
| Administrateurs | Responsabilité professionnelle |
Age | Principaux autres mandats professionnels |
|---|---|---|---|
| Jacques BOYER | Viliculteur | 61 | Syndicat des caves particulières |
| Pierre ANDRE | Viticulteur | 65 | |
| Bernard ANGELRAS | Viticulteur | 54 | Président du syndicat Appellation Costières de Nîmes |
| Pierre BORIES | Viticulteur | 42 | Président ODG Boutenac - Membre du Bureau ODG Corbières |
| Bernard CHAPON | Directeur d'entreprise | 59 | |
| Daniel CONNART | Eleveur de poules pondeuses |
56 | |
| Jean-Marie CONSTANS | Agriculteur-éleveur | 58 | |
| Olivier COZON | Maraîcher | રેકે | Adm. Chambre d'Agriculture |
| Jean DAURAT-FORT | Commerçant | e4 | |
|---|---|---|---|
| Dominique DEMOUY | Photographe | 60 | |
| Alain EGEA | Dirigeant d'une société de distribution |
28 | Co-dirigeant d'un club sportif |
| Michel ESTEBAN | Pépiniériste et viticulteur | 64 | |
| Jacques FOURNIER | Directeur cave coopérative |
60 | |
| Jean-François GLEIZES | Céréalier | 62 | Vice-Président Arterris, Président du conseil de l'ENSAT |
| Yves GOUZE de SAINT MARTIN | Viticulteur | ર્ભરે રેસ | Président LEAP |
| Claude GUIGUE | Viticulteur | 57 | |
| Xavier JEAN | Viticulteur | 50 | Adm coopérative viticole |
| Pascal JULIEN | Viticulteur | 50 | |
| Evelyne LABORDE | Juriste (n'exerce pas) | 65 | |
| Jean-Claude LiMOUZY | Viticulteur | 57 | Adm. Chambre Agriculture |
| Gérard OLLIER | Viticulteur | 64 | Adm. Chambre Agriculture Hérault |
| Jean-Marc RIBES | Maraîcher | 57 | |
| Brigitte ROBERT | Viticultrice | 57 | |
| Jacqueline TACUSSEL* | Retraitée | 64 | |
| Martine VERDALE | Viticultrice | 61 | Vice- présidente MSA |
| Denis VERDIER | Viticulteur | 63 | Membre du Conseil Economique et Social Président de la Fédération départementale des Caves Coopératives Président de la cave Costières et Soleil |
| Philippe VERDIER | Viticulteur | 60 | |
| François VIALLON | Retraité | 61 | |
| Jean-François METGE (suppl. 11) | Viticulteur | 57 | |
| Jean-Luc EVESQUE (suppl. 30) | Viticulteur | રેક | |
| Jean-Louis GAZEL (suppl. 34) | Viticulteur | 65 | |
| Michel BRUGERON (suppl.48) | Eleveur | 56 | Président Centre économie rurale de la Lozère |
* Suite au décès de Jacqueline Tacussel en juin 2014, le Conseil d'Administration a validé la nomination provisoire de Jean-Luc Evesque en qualité d'Administrateur titulaire jusqu'à la prochaine Assemblée générale de la Caisse Régionale. Le Conseil d'Administration a désigné Chrystelle Paulus pour remplacer Jean-Luc Evesque sur le poste d'administrateur complémentaire du Gard. (art. 29 des statuts de la Caisse Régionale : remplacement d'un administrateur).
La diversité de la représentation professionnelle dont sont issus les Administrateurs de la Caisse Régionale permet d'assurer une couverture satisfaisante des différents secteurs d'activité respectant les équilibres géoéconomiques du territoire de la Caisse Régionale. Une partie des Administrateurs assument des responsabilités professionnelles dans d'autres structures, permettant en cela de faciliter l'implication et le partenariat avec celles-ci, l'autre partie n'ayant quant à elle pas de mandat externe, garantissant ainsi l'autonomie « fonctionnelle » de la Caisse Régionale.
La loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'Administration et de Surveillance, dont le champ d'application se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA, ne s'applique pas à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel qui n'est pas une SA, ni une SCA et elle est donc en dehors du champ d'application de ce texte.
En effet, la modification de l'article L.225-37 du code de commerce a été opérée par la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 re lative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'Administration et de surveillance dont le champ d'application se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA.
Cependant, la Caisse Régionale est sensible à la diversité de représentation de son Conseil d'Administration ; à l'issue de l'assemblée générale du 31 mars 2014. Ia proportion de femmes dans le Conseil d'Administration reste de 14%.
A l'issue de cette même assemblée générale, le Conseil d'Administration a été renouvelé comme suit :
4 personnes, représentants des salariés nommées par le Comité d'entreprise, siègent au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
Les Administrateurs disposent dès la fin de l'année précédente, de l'ensemble des dates de Conseils d'Administration, de Bureaux, de Comités d'Audit et de Comités d'Escompte Régionaux de l'année suivante. Ils sont en outre informés de l'ordre du jour de chaque instance dès que celui-ci est élaboré. Ils disposent enfin avant chaque séance suivante, du procès verbal de chaque Conseil d'Administration, de chaque Bureau et de chaque Comité d'Audit.
Au-delà des approbations réglementaires, les Administrateurs sont régulièrement tenus informés de l'avancement des décisions prises par le Conseil d'Administration.
La Caisse Régionale se conforme strictement aux dispositions légales (articles L.225-38 et suivants du code de commerce) en matière de convention règlementée (qui comprend notamment toute convention intervenant directement ou par personne interposée entre la Caisse Régionale et l'un de ses Administrateurs - art. 35 des statuts de la Caisse Régionale). Ainsi, conformément aux dispositions légales, cette information est transmise aux Commissaires aux Comptes pour la présentation de leur rapport spécial à l'Assemblée Générale.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc, lors de séance du 22 décembre 2008, a adhéré aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008 (Code de Gouvernement d'Entreprise des Sociétés Cotées) relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du Groupe Crédit Agricole.
Le groupe Crédit Agricole est notamment constitué de Caisses Régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale investie de prérogatives d'organe central. En cette qualité, Crédit Agricole S.A. est chargée, entre autres missions, du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué notamment par les Caisses Régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des Directeurs Généraux des Caisses Régionales. Les dirigeants, agréés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution en tant que dirigeants effectifs sont le Président du Conseil d'Administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux Adjoints.
Le capital des Caisses Régionales est majoritairement détenu par les Caisses locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées, ce qui les rend non opéables, et par Crédit Agricole S.A.
Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses Régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des Directeurs Généraux et des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. Ces règles obéissent aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008, relatives aux rémunérations, exception faite de celles expliquées ci-après et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses Régionales de Crédit Agricole, sociétés coopératives.
Le Directeur Général est nommé par le Conseil d'Administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse Régionale ou une autre entité du Groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur Général doit être approuvée par le Conseil d'Administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur Général peut, à tout moment, être révoqué par le Conseil d'Administration de sa Caisse Régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur Général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son Conseil d'Administration.
Le statut de Directeur Général de Caisse Régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur dans l'ensemble des Caisses Régionales.
En cas de révocation, un Directeur Général de Caisse Régionale ne bénéficie d'aucune indemnité au titre de son mandat social.
Le Président de Caisse Régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé sur le fondement du Code monétaire et financier, puis de la loi de 1947 portant statut de la coopération. Cette indemnité est déterminée annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses Régionales. L'indemnité versée au Président en exercice de la Caisse Régionale du Languedoc est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 5660 €. Le Président de Caisse Régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule de fonction.
Le président délégué et les vice-présidents de la Caisse Régionale ont perçu, au titre de l'exercice 2014, une enveloppe globale d'indemnisation de 126 101,22 €.
Lors du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale en date du 30 septembre 2011, le Président a rappelé la règlementation pour les établissements de crédit (article L511-41-1 A du Code monétaire et financier créé par la loi du 22 octobre 2010) obligeant ces derniers à créer un Comité de rémunération.
Dans le souci de prendre en compte :
le Conseil a décidé que la Commission Nationale de Rémunération tienne lieu de Comité de rémunération de la Caisse Régionale, sachant que la composition de cette Commission ainsi que ses missions ont évolué afin de tenir compte de ce dispositif législatif et de la notion d'indépendance de ses membres vis-à-vis des Caisses Régionales.
La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses Régionales est encadrée par des règles collectives communes afin d'assurer leur cohérence. Elle est proposée par le Conseil de la Caisse Régionale et soumise à l'approbation du Directeur Général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération sur leur rémunération fixe et sur leur rémunération variable.
Comme précisé ci-dessus, la composition de cette commission a été modifiée en 2011, elle est désormais composée de trois membres ès qualité représentant le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., dont le Directeur Général Déléqué de Crédit Agricole S.A. en charge des Caisses régionales qui la préside, de trois Présidents de Caisse Régionale et du Directeur Général de la F.N.C.A.
Cette commission donne aussi un avis sur la rémunération fixe des Directeurs Généraux Adjoints de Caisses Régionales.
La rémunération fixe des Directeurs Généraux peut être complétée, comme pour l'ensemble des cadres de direction, d'une rémunération variable comprise, dans le cadre des règles collectives, entre 0 et 45% de sa rémunération fixe annuelle, sur 13 mois, et versée annuellement après l'assemblée générale. Cette rémunération variable, approuvée par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse Régionale, dont les risques. Le détail de ces critères de performance n'est pas publié pour des raisons de confidentialité.
L'approbation par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. de la rémunération variable intervient après celle des comptes individuels des Caisses Régionales et la tenue des assemblées générales ordinaires.
L'application des règles d'encadrement et de plafonnement de ces rémunérations, leur suivi par la Commission Nationale de Rémunération ainsi que leur agrément par l'organe central du groupe Crédit Agricole conduisent à leur modération à la fois dans le temps, mais aussi en valeur absolue.
La rémunération versée en 2014 à Mme Véronique Flachaire, Directeur Général de la Caisse Régionale du Languedoc est de 290 863,69 € au titre de la rémunération fixe et de 114 959,59 € au titre de la rémunération variable versée en 2014 pour l'exercice 2013. En outre, Mme Véronique Flachaire, Directeur Général, a bénéficié d'avantages en nature : un véhicule de fonction et une indemnité logement (1 568 € par mois), soit 20 757 € sur l'exercice 2014.
Le Président et le Directeur Général bénéficient de régimes de retraite supplémentaires souscrits au niveau national, l'un concernant l'ensemble des Présidents et l'autre les Directeurs Généraux, les Directeurs Généraux Adjoints et les Directeurs. Ces régimes prévoient le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le Groupe Crédit Agricole au moment de la liguidation de la retraite. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Président et le Directeur Général doivent justifier d'une ancienneté minimale, respectivement de 12 ans dans sa fonction pour le Président et de 15 ans dans le statut de cadre de direction pour le Directeur Général. En decà de 5 ans d'expérience en tant que cadre de direction, aucun supplément de retraite n'est versé. Entre 5 et 15 ans, un coefficient de réfaction de 1/15e par année manquante est appliqué. Ces dispositions sont plus contraignantes que les dispositions du code AFEP-MEDEF qui préconise simplement un minimum de 2 ans dans la fonction.
La pension des Présidents est calculée au prorata du nombre d'années dans leur fonction avec un minimum de 5 années pleines en decà desquelles aucun montant n'est perçu.
Pour les Directeurs Généraux, les conditions pour bénéficier de ce régime de retraite supplémentaire nécessitent un minimum de 5 années pleines en deçà desquelles aucun montant n'est perçu et de réunir les conditions légales de départ en retraite. Ce régime de retraite spécifique, applicable à l'ensemble des cadres de direction de Caisses Régionales, n'ouvre pas de droit supplémentaire avant l'âge de départ et procure un supplément de pension dans la limite d'un plafond de 70% du revenu de référence. Ce plafond englobe la retraite de base, les retraites complémentaires, toutes autres pensions perçues par ailleurs et le supplément de pension. Ce dernier est ainsi de fait nécessairement inférieur à la limite de 45% du revenu de référence préconisé par le Code AFEP-MEDEF.
Le Président et le Directeur Général de Caisse Régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
| Tableau de synthèse des rémunérations (1) et des oplions et actions attribuées à chaque dhigeant mandataire social |
|||
|---|---|---|---|
| Exercice 2013 | Exercice 2014 | ||
| Président : M. Jacques BOYER | |||
| Rémunérations fixes (1) dues ou titre de l'exercice | 67 080 € | 67 920 € | |
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | Néont | Néant | |
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | |
| Avantage en nature | Néant | 2 391 € | |
| Jetons de présence | Néant | Néont | |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
(1) Indemnité compensatrice du temps passé
| Tableau de synthèse des rémunérations et des oplions et actions altribuées à chaque dirigeant mandataire social |
|||
|---|---|---|---|
| Exercice 2013 | Exercice 2014 | ||
| Directeur Général : Mme Véronique FLACHAIRE | |||
| Rémunérations fixes dues qu titre de l'exercice | 279 163.69 € | 290 863.69 € | |
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice * | 114 959,59 € | ||
| Rémunération exceptionnelle | Néont | Néont | |
| Avantage en noture | 18 552 € | 20 757 € | |
| Jetons de présence | Néont | Néant | |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
* La rémunéralion variable du Directeur Général au tilre de 2014 et payable en 2015 n'est pas disponible à ce jour compte tenu du processus d'approbation de cette rémunération
| Dirigeants mandatalres sociaux |
Contrat de travall |
Régime de retraite Supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à ralson de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnités relatives à une clause de non concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| Président - Jacques BOYER - Date début Mandat : 28/10/2011 - Date de renouvellement du mandat d'Administrateur : mars 2016 |
Non | Qui | Non | Non | ||||
| Directeur Général Véronique FLACHAIRE Date de prise de fonction dans la Caisse Régionale : 05/03/2012 |
Non (2) |
Qui | Non | Non |
(2)Le contrat de travail est suspendu.
En 2009, la Caisse Régionale a mis en place un Comité d'Audit, conformément à l'ordonnance du 8 décembre 2008, transposant la directive 2006/43/CE du 17 mai 2006 relative au contrôle légal des comptes, qui dispose que :
« Au sein des personnes et entités dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, ainsi que dans les établissements de crédit mentionnés à l'article L. 511-1 du code monétaire et financier, les entreprises d'assurances et de réassurances, les mutuelles régies par le livre II du code de la mutualité et les institutions de prévoyance régies par le titre !!! du livre !X du code de la sécurité sociale, un comité spécialisé agissant sous la responsabilité exclusive et collective des membres, selon le cas, de l'organe chargé de l'administration ou de l'organe de surveillance assure le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières. »
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, dans sa séance du 27 juillet 2009 a :
La composition du Comité d'Audit a été revue suite à l'Assemblée Générale 2014 de la Caisse Régionale, afin de prendre en compte les modifications intervenues dans la composition du Conseil d'Administration.
| PRESIDENT | Evelyne LABORDE |
|---|---|
| VICE-PRESIDENTS | Denis VERDIER |
| Jean-Claude LIMOUZY | |
| François VIALLON | |
| Pierre BORIES | |
| Bernard CHAPON | |
| Daniel CONNART | |
| Dominique DEMOUY | |
| ADMINISTRATEURS | Jacques FOURNIER |
| Jean-François GLEIZES | |
| Yves GOUZE SAINT MARTIN | |
| Claude GUIGUE | |
| Gerard OLLIER | |
| Jacqueline TACUSSEL* |
* Suite au décès de Jacqueline Tacussel en juin 2014, le Conseil d'Administration a désigné Philippe Verdier pour la remplacer au Comité d'Audit de la Caisse Régionale.
Les missions légales incombant au Comité d'Audit sont inscrites dans l'article L823-19 du Code de commerce, tel que rapporté littéralement ci-dessous :
« Sans préjudice des compétences des organes chargés de l'administration, de la direction et de la surveillance, ce Comité est notamment chargé d'assurer le suivi :
a) du processus d'élaboration de l'information financière ;
b) de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ;
c) du contrôle légal des comptes annuels et, le cas échéant, des comptes consolidés par les commissaires aux comptes ;
d) de l'indépendance des commissaires aux comptes. Il émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l'assemblée générale ou l'organe exerçant une fonction analogue.
Il rend compte régulièrement à l'organe collégial chargé de l'administration ou à l'organe de surveillance de l'exercice de ses missions et l'informe sans délai de toute difficulté rencontrée. »
Le Comité assure également, en vertu de l'article L 511-46 du Code monétaire et financier, « le suivi de la politique, des procédures et des systèmes de gestion des risques ».
| Date des Comités d'Audit de 2014 |
Nb d'Administrateurs présents | Nb d'Administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 24/01/2014 | 13 | 93% | |
| 25/04/2014 | 12 | 2 | 86% |
| 23/07/2014 | 12 | 2 | 86% |
| 29/10/2014 | 12 | 2 | 86% |
Le Comité d'Audit s'est réuni à quatre reprises en 2014.
Les ordres du jour prévisionnels des Comités d'Audit, établis à partir des recommandations de Crédit Agricole S.A., ont été présentés en Comité d'Audit.
Au cours de l'exercice 2014, conformément aux ordres du jour prévisionnels, le Comité d'Audit a été régulièrement informé :
Les Comités d'Audit des mois de janvier et juillet se sont déroulés en présence des commissaires aux comptes, qui sont eux-mêmes intervenus pour rendre compte de leurs travaux.
Lors du premier Conseil d'Administration suivant le Comité d'Audit, le Président de ce comité rend compte des travaux du comité à l'ensemble des administrateurs.
Par ailleurs, les membres du Comité d'Audit ont bénéficié en octobre d'une formation sur les concepts bâlois.
Le suivi de la distribution du crédit et des prêts en fonction des délégations définies par le Conseil d'Administration est assuré par :
■ un Comité d'escompte régional qui se réunit bi-mensuellement. La composition de ce Comité répond aux conditions statutaires de la Caisse Régionale et ses membres sont élus chaque année par le Conseil d'Administration après l'Assemblée Générale Ordinaire de la Caisse Régionale,
■ des Comités d'escompte départementaux qui se tiennent périodiquement dans chaque département.
Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d'Administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléquer tout ou partie de ses pouvoirs.
Le Conseil d'Administration a conféré en date du 27 janvier 2012 à Mme Véronique Flachaire l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de l'entreprise avec faculté de subdéléguer. Ces pouvoirs sont néanmoins limités dans certains domaines et ils sont consignés notamment dans le recueil des délégations internes de la Caisse Régionale régulièrement mis à jour.
En matière d'octroi de crédit, les pouvoirs accordés à certains collaborateurs de la Caisse Régionale du Languedoc (selon le recueil des délégations internes) sont limités à :
Au-delà de ces plafonds et en fonction de leurs délégations respectives, ce sont soit les Comités d'Escompte départementaux, soit le Comité d'Escompte Régional qui détiennent le pouvoir d'acceptation de ces crédits.
Des limites individuelles de contrepartie sont également définies, au-delà desquelles la décision sur tout nouveau financement relève du Conseil d'Administration après avis du Comité d'Escompte Régional.
En matière de prise de participation, le Directeur Général ne dispose d'aucune délégation. Les décisions relatives aux prises de participation sont prises par le Conseil d'Administration.
Conformément à l'article 34 des statuts de la Caisse Régionale, le Conseil d'Administration délègue au Président tous pouvoirs pour agir au nom de la Caisse et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet en exécution des articles 4 et 13 des statuts.
Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne du fait notamment d'insuffisance de procédures ou de systèmes d'information, de défaillances techniques ou humaines.
Il se caractérise donc par les objectifs qui lui sont assignés :
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif prévoient un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil, à la Direction Générale et au Management. Ces moyens, outils et reportings permettent une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et le contrôle de leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctrices, ... ).
Les effectifs du contrôle interne (Permanent - Contrôle Central des Risques -Conformité et Sécurité Financière - Périodique) s'élèvent à 42,1 etp (équivalent temps plein) au 31 décembre 2014, dont 15,8 etp dédiés au Contrôle périodique.
Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en ceuvre par la Caisse Régionale du Languedoc s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous « références » et déclinés d'une facon adaptée aux différents niveaux du Groupe Crédit Agricole, afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
Références internationales, émises notamment par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire.
■ Code monétaire et financier, arrêté du 03/11/2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (qui remplace le règlement CRBF 97-02 modifié relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d'investissement), l'ensemble des textes réglementaires relatifs à l'exercice des activités bancaires et financières notamment ceux émis par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution ainsi que par l'Autorité des Marchés Financiers.
Les principes d'organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière de :
Ces principes de contrôle sont complétés par :
Par ailleurs, les différents métiers, et par conséquent les objectifs et la stratégie de l'entreprise, sont bien pris en compte dans les évolutions du dispositif de contrôle interne au travers des Comités de Contrôle Interne et des Comités NAP (Nouvelles Activités et nouveaux Produits)].
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc, le dispositif de contrôle interne est organisé autour d'un directeur du Contrôle Général qui, en tant que RCPR (Responsable Contrôles Permanents et Risques), a sous sa responsabilité le Contrôle Permanent, le Contrôle Central des Risques, le contrôle Conformité et la Sécurité Financière et Fraude. Le directeur du Contrôle Général, ainsi que le responsable du Contrôle Périodique sont directement rattachés au Directeur Général de la Caisse Régionale et rapportent notamment au Comité de Contrôle Interne, au Conseil d'Administration et au Comité d'Audit.
Par ailleurs, un responsable de la filière « risques », le directeur du Contrôle Général, a été désigné. Il a notamment vocation à alerter les organes exécutif et délibérant de toute situation pouvant avoir un impact significatif sur la maîtrise des risques.
La cartographie des risques est actualisée annuellement et le document de synthèse 2014 cartographiant l'ensemble des risques de la Caisse Régionale du Languedoc a été présenté au Comité d'Audit en octobre 2014, dans le cadre des travaux du Pilier 2 de Bâle 2.
Les actions réalisées en 2014, suite à la présentation effectuée en 2013, ont porté notamment sur l'évolution du nouveau process crédit, directement intégré dans les outils Nice et de gestion du risque, l'enrichissement du dispositif Bâle 2 et la poursuite des plans de mise en conformité des personnes morales,
L'Organe Délibérant est informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement tenu informé des limites globales fixées comme niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
Le Conseil approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an, par l'Organe Exécutif et par les Responsables des fonctions de contrôles, de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant est le suivant :
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, le Conseil d'Administration et le Comité d'Audit disposent du Rapport Annuel sur le Contrôle Interne qui leur est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du Groupe Crédit Agricole.
Au cours de l'exercice 2014, les réunions du Conseil d'Administration de janvier, mars, avril, mai, juin, juillet, septembre et octobre ont été notamment consacrées en partie au contrôle interne et à la mesure des différents risques : trésorerie et placement des excédents de fonds propres, risque de taux et sa couverture, risques de contreparties et utilisation des limites, évolution de la qualité des risques crédits et risques significatifs, rapport annuel de contrôle interne, mise à jour de la politique Crédit et des limites encadrant ce risque, etc.
Au cours de l'exercice 2014, le Comité d'Audit s'est réuni à quatre reprises. Le contrôle interne et la mesure des différents risques ont été abordés lors de chaque réunion.
Le Rapport Annuel sur le Contrôle Interne relatif à l'exercice 2014 sera :
Une information semestrielle sur le contrôle interne arrêtée à septembre 2014 a été présentée au Comité d'Audit du 23 janvier 2015.
Le Directeur Général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'Organe Délibérant.
Le Directeur Général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, le Directeur Général fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et il lui attribue les moyens adéquats.
Le Directeur Général veille à ce que soient adoptés des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Le Directeur Général s'assure que le dispositif de contrôle interne fasse l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit trimestriellement sous sa présidence.
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités, à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée. Le périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc a été actualisé, avec information au Comité de Contrôle Interne de septembre 2014 et restitué au Comité d'Audit en janvier 2015.
Ainsi, la Caisse Régionale du Languedoc et, le cas échéant les autres Caisses Régionales de Crédit Agricole adhérentes à des filiales ou GIE, s'assurent de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ces filiales porteuses de risques. Le rapport de contrôle interne de ces filiales permet une identification et une surveillance consolidée des activités, des principaux risques et de la qualité des contrôles au sein de ces entités, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières, à savoir les GIE CA Technologies et GIE CA Services, SNC Crédit Agricole Titres, SAS Sofilaro, SA Deltager, SAS Calen, Crédit Agricole Languedoc Immobilier, Valcomedia et Valcomedia Services.
Le périmètre de contrôle interne porte aussi sur l'ensemble des Caisses Locales affiliées, dont une liste nominative figure en annexe au présent rapport. L'organisation et le fonctionnement des Caisses Locales sont étroitement liés à la Caisse Régionale et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse Régionale et des Caisses Locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
La Caisse Régionale du Languedoc met en œuvre des processus et des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels). Ces processus sont adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation, et ils sont intégrés au dispositif de contrôle interne. Ces dispositifs ont été renforcés dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole sur le ratio international de solvabilité Bâle II.
Les principaux facteurs de risques (crédits, financiers, opérationnels, de non conformité) auxquels la Caisse Régionale est exposée ont fait l'objet en 2014 de suivis particuliers par des Comités spécialisés : le Comité mensuel des Risques (risques de contrepartie), le Comité mensuel Financier (risques financiers et de marché), le Comité trimestriel de Contrôle Interne (pour les risques opérationnels et de non-conformité), le Comité mensuel de Restitution des Audits qui présente aux Managers et à la Direction de la Caisse Régionale les comptes-rendus des missions d'audit, et qui permet de suivre la bonne réalisation des plans d'actions définis.
Pour les principaux facteurs de risque, la Caisse Régionale du Languedoc a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner, de mesurer et de maîtriser ces risques. En outre, les principales expositions en matière de risques crédits bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.
Ainsi, pour ces principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :
La Caisse Régionale du Languedoc mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c'est-à-dire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, hors-bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.
Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des « scénarios catastrophes » ou « pertes potentielles maximales », appliqués aux expositions réelles et aux limites des risques de marché et de taux.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus. La CR utilise la méthodologie et les outils du Groupe Crédit Agricole qui font l'objet de back-testing et d'adaptations régulières.
La Caisse Régionale du Languedoc assure continuellement la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par :
L'adéquation du niveau de provisions aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers par la Direction et la Direction Financière en relation avec les Directions de marchés (marchés des particuliers et professionnels et marchés spécialisés des Entreprises, IAA, Agriculture et Collectivités Publiques).
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non-respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux des directions concernées, en particulier à la direction Financière, à la Direction du Contrôle Général et aux Comités spécialisés présidés par la Direction Générale.
Par ailleurs, la Caisse Régionale s'appuie pour mesurer les risques sur un système de contrôle des opérations et des procédures internes qui a pour objectif de vérifier :
Enfin, la Caisse Régionale identifie les incidents significatifs en fonction :
adopté ces seuils et critères. Les seuils ont été actualisés lors du Conseil d'Administration du 14 mars 2014.
L'exposition au risque de liquidité de la Caisse Régionale est mesurée via des ratios réglementaires (coefficient de liquidité et Liquidité Coverage Ratio essentiellement) et des indicateurs de structure de bilan sur la liquidité (Déficit Crédit Collecte, Limite Court Terme, Position en Ressource Stable ... ).
Un dispositif de suivi quotidien est mis en place au niveau de la Direction Financière afin de limiter le déficit à un jour. Par ailleurs, un reporting mensuel en Comité Financier est effectué sur les volumes de déficits historiques et prévisionnels, ainsi que sur les propositions de couverture du déficit (refinancement par des emprunts à CT et LT). Le Conseil d'Administration est également informé chaque trimestre.
Le dispositif de contrôle permanent s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Au sein des Directions, Départements et Services, des guides de procédures décrivent les traitements à réaliser ainsi que les contrôles permanents opérationnels afférents; ces contrôles portent notamment sur le respect des limites, de la politique risques, des règles de délégation, sur la validation des opérations et leur correct dénouement, et sur les principaux contrôles réglementaires.
Par ailleurs, des unités spécialisées de Contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, intervenant sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale du Languedoc, sont regroupées sous l'autorité du Responsable des Contrôles Permanents et Risques. Un Responsable du Contrôle de la Conformité est rattaché à celui-ci.
L'ensemble des agences bancaires et des services de la Caisse Régionale du Languedoc sont couverts par ces procédures qui sont fréquemment actualisées.
Les contrôles de 180 degré sont régulièrement réalisés par les Responsables des Unités opérationnelles elles-mêmes (Agences ou Services), dans le but de vérifier l'application des réglementations et le respect des procédures.
Les contrôles 2600 degré sont, par définition, réalisés par des Services distincts n'ayant pas généré eux-mêmes les opérations: ils concernent le Contrôle Comptable et les principaux départements et services du siège.
Les contrôles permanents sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale du Languedoc sont pilotés par le Responsable Contrôles Permanents et Risques qui est indépendant des unités opérationnelles.
Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé, mis à jour régulièrement sous la responsabilité du Responsable Contrôles Permanents et Risques en collaboration avec les experts métiers.
Lorsqu'ils n'ont pas été intégrés dans les systèmes automatisés de traitement des opérations, les points essentiels à contrôler ont été recensés et sont régulièrement actualisés, en s'appuyant notamment sur la cartographie des risques opérationnels.
Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle informatisées et font l'objet de reportings de synthèse au niveau hiérarchique adéquat et dans les Comités dédiés : Comité de Contrôle Interne et Comité de Restitution des Audits pour les résultats des contrôles permanents et périodiques, la lutte contre le blanchiment, la conformité et la sécurité, et dans le Comité Risques pour les crédits.
Les responsables du Contrôle Périodique, du Contrôle Permanent, du Contrôle Conformité, du Contrôle Central des Risques et de la Sécurité Financière et Fraude sont également destinataires des principaux reportings. Il en est fait un compte rendu dans le Rapport Annuel de Contrôle Interne destiné au Conseil d'Administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires aux Comptes et à l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices.
Dans le cadre de la démarche Groupe, le plan d'action visant à renforcer le dispositif de contrôles permanents de la Caisse Régionale du Languedoc, a été mis en oeuvre.
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses Locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse Régionale du Languedoc sur leur administration et leur gestion, pour vérifier le bon fonctionnement statutaire de la Caisse locale et de son comité d'escompte, l'animation de la vie locale et la souscription de parts sociales.
Les contrôles de premier degré sont assurés par le Directeur de Secteur. Les contrôles de deuxième degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse Régionale du Languedoc et ceux de 30m² degré lors des inspections du Contrôle Périodique.
Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment :
Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en ceuvre : formation du personnel, adoption et diffusion de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, contrôles permanents de conformité sur les zones de risque ... Par ailleurs, le dispositif de remontée des dysfonctionnements significatifs de nonconformité et des réclamations contribue également à l'amélioration de la couverture des risques.
L'année 2014 a été marquée par un renforcement du dispositif, tant sur son volet préventif que sur son volet contrôles et reportings.
Des actions volontaristes ont été menées :
Ce dispositif des risques de non-conformité fait l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité et par le Responsable de la Sécurité financière de la Caisse Régionale du Languedoc, sous le pilotage de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A.
Des axes d'amélioration ont été identifiés en matière de connaissance du client, de traçabilité du conseil donné, de protection de la clientèle et de lutte contre les fraudes. Ils font l'objet de plan d'actions.
En outre, des dispositifs de contrôle interne particuliers recouvrent :
La Direction Comptable et Financière de la Caisse Régionale du Languedoc assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse Régionale du Languedoc se dote, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent de l'information comptable et financière, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le contrôle permanent de dernier niveau de l'information comptable et financière (contrôle 2ème degré 2nd niveau) est assuré par l'équipe contrôle permanent intégrée au Département Contrôle Permanent et Risque, directement rattaché hiérarchiquement au Responsable des Contrôles Permanents et Risques.
La charte du contrôle comptable, actualisée en mars 2014, définit notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse Régionale du Languedoc (Direction Financière, Comptabilité Générale, unités comptables décentralisées), les procédures d'organisation et de fonctionnement des contrôles permanents (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle).
Le dispositif de contrôle permanent de l'information comptable et financière est complété par l'approbation des comptes des Caisses Régionales réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée Générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière est assurée par le livre des procédures comptables de la Caisse Régionale et par la cartographie des processus concourant à la production et au contrôle de l'information comptable et financière (SIR EXA jusqu'octobre 2013 puis SI Nice). La formalisation des procédures relatives à la piste d'audit doit également être réalisée.
L'information financière par la Caisse Régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.
La Caisse Régionale établit des comptes individuels selon les règles comptables françaises et des comptes consolidés selon les normes IFRS, selon les normes comptables du groupe Crédit Agricole diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A.
La Caisse Régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse Régionale du Languedoc font l'objet de la mise en œuvre de contrôles comptables (notamment celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion.
Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Description du dispositif de contrôle permanent de l'information comptable et financière
Les objectifs du contrôle permanent de l'information comptable et financière visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière en termes de :
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse Régionale a décliné les recommandations générales émises par Crédit Agricole SA de déploiement du contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l'information comptable et financière.
Les actions mises en œuvre en 2014 ont porté notamment sur :
Le contrôle permanent de l'information comptable et financière s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Cette évaluation doit permettre au Contrôleur permanent de l'information comptable et financière de la Caisse Régionale du Languedoc de définir un plan de contrôles et la mise en place d'actions correctives afin de sécuriser l'ensemble du dispositif d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière.
Le Contrôleur permanent de l'information comptable et financière rend compte périodiquement au Directeur Général de la Caisse Régionale du Languedoc de l'avancement des travaux du Contrôle permanent de l'information comptable et financière et de l'évaluation de ce dispositif de Contrôle Permanent mis en place dans l'entité.
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :
Dans le cadre de leur mission légale, les commissaires aux comptes présentent au Comité d'Audit et au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale les conclusions de leurs travaux.
Le Département Contrôle Périodique, exerçant exclusivement son rôle de contrôle périodique au 3ème degré, en application de la réglementation en vigueur, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur la Caisse Régionale (siège et réseaux), mais aussi sur toute entité relevant de son périmètre de contrôle interne.
Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan annuel validé par la Direction Générale et le Comité d'Audit. Le plan annuel s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité adaptée au niveau de risque estimé, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne.
L'activité du Département Contrôle Périodique de la Caisse Régionale s'effectue dans le cadre de l'Animation Audit Inspection exercée par l'Inspection Générale Groupe (IGL). De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse Régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux. De plus, la Caisse Régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses, outils d'analyse de données, outil de gestion des missions et des suivis de recommandations).
Les missions visent à s'assurer du respect de la règlementation et des procédures internes, de la maîtrise des risques, de la fiabilité et de l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent en particulier sur les dispositifs de contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
Les missions réalisées par le Département Contrôle Périodique, ainsi que par l'Inspection Générale Groupe ou les autorités de tutelle, font l'objet d'un dispositif formalisé de suivi. Pour chaque recommandation émise par ces missions, ce dispositif permet de s'assurer de l'avancement des actions correctrices programmées selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité. Le responsable du Département Contrôle Périodique effectue les reportings nécessaires aux organes exécutif et délibérant.
Conformément aux modalités d'organisation communes aux entités du Groupe Crédit Agricole, décrites dans ce rapport, et conformément aux dispositifs et procédures existants au sein de la Caisse Régionale du Languedoc, le Conseil d'Administration, le Comité d'Audit, la Direction Générale et les Comités spécialisés sont tenus informés avec précision des résultats du contrôle interne. lls peuvent ainsi mesurer le niveau d'exposition aux risques, ainsi que les éventuels axes de progrès enregistrés en la matière, et l'avancement des mesures correctrices adoptées dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue.
Cette information est retranscrite notamment dans le Rapport Annuel sur le Contrôle Interne et sur la mesure et la surveillance des risques, mais aussi dans tous les reportings réguliers sur l'activité, les risques et les contrôles réalisés auprès des instances.
Le 29 janvier 2015
Le Président du Conseil d'Administration,
Jacques BOYER
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | |
|---|---|---|
| A.O.C DU LITTORAL | 58, avenue Jean Jaures | 11370 LEUCATE |
| AIMARGUES | Avenue des Anciens Combattants | 30470 AlMARGUES |
| ALES | 10, place Henri Barbusse | 30100 ALES |
| ANDUZE | 3, plan de Brie | 30140 ANDUZE |
| ARAMON | 27, boulevard Gambetta | 30390 ARAMON |
| ARGENT DOUBLE (L') | 2, Avenue Victor Hugo | 11700 LA REDORTE |
| BAGNOLS SUR CEZE | 2, cours Ladroit | 30200 BAGNOLS SUR CEZE |
| BALCON DES GARRIGUES | Plan Nourrit | 30310 VERGEZE |
| BARJAC | Rue Saint-Michel | 30430 BARJAC |
| BASSES RIVES DE L'AUDE | 29, Avenue Jean Jaures | 11110 COURSAN |
| BEAUCAIRE | 28, quai Général de Gaulle | 30300 BEAUCAIRE |
| BELCAIRE PAYS DE SAULT | Place de la Liberté | 11340 QUILLAN |
| BELPECH | Route de Mazeres | 11420 BELPECH |
| BERANGE | 3, avenue de la Gare | 34740 VENDARGUES |
| BEZIERS | 39, rue de la Font Neuve | 34500 BEZIERS |
| BENOVIE | Centre Commercial les portes de a mer |
34400 LUNEL |
| CARCASSES | 8, place Carnot | 11000 CARCASSONNE |
| CASTELNAUDARY | 23, cours de la République | 11400 CASTELNAUDARY |
| CAUNES MINERVOIS | 16, lace du Général Bousquet | 11160 CAUNES MINERVOIS |
| CHALABRE | Cours d'Aguesseau | 11230 CHALABRE |
| CHANAC | Place des Cordeliers | 48100 MARVEJOLS |
| CHATEAUNEUF DE RANDON | 2, Boulevard des Capucins | 48300 LANGOGNE |
| CŒUR D'HERAULT | 2, allée Roger Salengro | 34800 CLERMONT L'HERAULT |
| CARCASSONNE PONT ROUGE | 445, rue Magellan | 11000 CARCASSONNE |
| CORBIERES II | 1, avenue Wilson | 11200 LEZIGNAN-CORBIERES |
| COSTIERES-CAMARGUE | Place de la Chicanette | 30800 SAINT GILLES |
| ÇOTEAUX DE LA CITE | 78, avenue Bunau Varilla | 11000 CARCASSONNE |
| CÔTES DE L'ORB | 140, avenue de la Plage | 34410 SERIGNAN |
| COTES DE THONGUE | 28, avenue Jean Moulin | 34290 SERVIAN |
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | ||
|---|---|---|---|
| COUIZA QUILLAN HAUTE VALLEE | 11 Rue Gambetta | 11260 ESPERAZA | |
| DOMITIA-CAPITELLE | Cours Jean Jaures | 30129 MANDUEL | |
| DU FAQU, LOT ET CADES | Place du pré commun | 48500 LA CANOURGUE | |
| ENSERUNE | 2, Avenue de la promenade | 34440 NISSAN Lez Enserune | |
| ETANG DE L'OR | 297,Boulevard de la Démocratie | 34130 MAUGUIO | |
| FLORAC EN CEVENNES | 1, avenue Jean Monestier | 48400 FLORAC | |
| GARRIGUES-GARDONNENQUE | Zac le petit verger | 30190 LA CALMETTE | |
| GRANDRIEU | Place Saint Michel | 48600 GRANDRIEU | |
| HAUT LIBRON | 39, avenue de la Font neuve | 34500 BEZIERS | |
| HAUTE MARGERIDE - AUBRAC | 20, avenue de la République | 48200 SAINT CHELY d'APCHER | |
| HAUTE VALLEE DE L'ORB | 43, rue République | 34600 BEDARIEUX | |
| HAUTES GARRIGUES | 10, avenue Pasteur | 34190 GANGES | |
| HAUTES-CORBIERES 2000 | 1 Chemin de St Just | 11360 DURBAN CORBIERES | |
| LA GRAND'COMBE | 3, rue Saint-Eloi | 30110 LA GRAND'COMBE | |
| LA MARGERIDE | 20, avenue de la République | 48200 SAINT CHELY D APCHER | |
| LA MOSSON | Route de St Georges | 34990 JUVIGNAC | |
| LA VAUNAGE | 1, rue de Plaisance | 30420 CALVISSON | |
| LA VISTRENQUE-MILHAUD | Place Fréderic Mistral | 30540 MILHAUD | |
| L'ALARIC | 7, avenue Louis Pasteur | 11800 TREBES | |
| LANGOGNE | 2, Boulevard des Capucins | 48300 LANGOGNE | |
| LAUDUN | Rue de la République | 30290 LAUDUN | |
| LE BLEYMARD / LE GOULET | 5 bis, bd Théophile Roussel | 48000 MENDE | |
| LE CANAL DU MIDI | ZAE Pôle Méditerranée | 34500 BEZIERS | |
| LE GRAND MINERVOIS | 16, place du Général Bousquet | 11160 RIEUX MINERVOIS | |
| LE VIGAN | Avenue Emmanuel d'Alzon 30120 LE VIGAN |
||
| LEDIGNAN | Rue de Maruejols | 30350 LEDIGNAN | |
| LIBRON | 39, rue de la Font Neuve | 34500 BEZIERS | |
| LIMOUX II | 14, avenue du Pont de France | 11300 LIMOUX | |
| LODEVE | 23, boulevard de la Liberté | 34700 LODEVE | |
| LOU ROC QUE MARCA | 32 bis, route de Montpellier | 34725 ST ANDRE DE SANGOUINS |
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | ||
|---|---|---|---|
| MARVEJOLS | 9, Place des Cordeliers | 48100 MARVEJOLS | |
| MENDE | 5 bis, bd Théophile Roussel | 48000 MENDE | |
| MEYRUEIS | Avenue E.A. Martel | 48150 MEYRUEIS | |
| MINERVOIS | Avenue d'Homps | 34210 OLONZAC | |
| MONTBLANC | 28, Avenue Jean Moulin | 34290 SERVIAN | |
| MONTFRIN | 15, rue Gambetta | 30490 MONTFRIN | |
| MONTPELLIER | 2, rue Jules Ferry | 34011 MONTPELLIER CEDEX | |
| MONTPELLIER-MEDITERRANEE | Place Jacques d'Aragon | 34970 LATTES | |
| MONTS DU HAUT LANGUEDOC | Place du Foirail | 34230 SAINT PONS | |
| MOYENNE VALLEE DE L'HERAULT | 12, Avenue de Verdun | 34530 MONTAGNAC | |
| MURVIEL / SCHISTES ET TAUROU | 1, place J. Durand | 34490 MURVIEL LES BEZIERS | |
| NARBONNE 3000 | 28, rue Aristide Boucicaut - ZAC Bonne Source |
11101 NARBONNE CEDEX | |
| NASBINALS | g, place des Cordeliers | 48100 MARVEJOLS | |
| NIMES | 14, boulevard des Arènes | 30000 NIMES | |
| NIMES-COSTIERES | Place de la Madone | 30230 BOUILLARGUES | |
| QUEST BITERROIS- ST CHRISTOPHE | 6, rue de la république | 34620 PUISSERGUIER | |
| PAYS D'AGDE | 1, rue Richelleu | 34300 AGDE | |
| PAYS DE THAU | 15, Quai de Lattre de Tassigny | 34200 SETE | |
| PIC ST LOUP-HORTUS | 33, Avenue Louis Cancel | 34270 ST MATHIEU DE TREVIERS | |
| blocenois II | 20, avenue du Maréchal Leclerc | 34120 PEZENAS | |
| PONT DU DIABLE II | 29 , boulevard de l'Esplanade | 34150 GIGNAC | |
| PONT SAINT-ESPRIT | Place Saint-Michel | 30130 PONT SAINT ESPRIT | |
| QUISSAC | 40, Avenue des Cévennes | 30260 QUISSAC | |
| RAZES ET PAYS DE PROUILHE | 25, avenue du Général de Gaulle | 11150 BRAM | |
| REMOULINS | Place des Grands Jours | 30210 REMOULINS | |
| RIEUTORT DE RANDON | 5 bis bd Théophile Roussel | 48000 MENDE | |
| ROCQUEVAQUIERE II | 27, boulevard Jean Jaures | 11590 CUXAC-D'AUDE | |
| ROQUEMAURE | 11, place de l'Hotel de Ville | 30150 ROQUEMAURE | |
| SAINT-AMBROIX | Boulevard du Portalet | 30500 SAINT AMBROIX | |
| SAINT-HIPPOLYTE DU FORT | 13, bd des Remparts | 30170 SAINT HIPPOLYTE DU FORT | |
| SAINT-JEAN DU GARD | Avenue René Boudon | 30270 SAINT JEAN DU GARD |
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | ||
|---|---|---|---|
| SAISSAC | 126, Avenue Président F. Roosevelt |
11000 CARCASSONNE | |
| SIGEAN | 10, avenue de Perpignan | 11130 SIGEAN | |
| SOMMERES | 6, place de la République | 30250 SOMMIERES | |
| SAINT CHINIANAIS | 32, Grand rue | 34360 SAINT CHINIAN | |
| TERRE DE CAMARGUE | 6, rue Amiral Courbet | 30220 AIGUES MORTES | |
| TUCHAN | 1, Avenue de Narbonne | 11350 TUCHAN | |
| UZES | 1, avenue de la Libération | 30700 UZES | |
| VAL DE CESSE III | Le Château | 11120 CINESTAS | |
| VAL DE DAGNE | 29, Avenue Louls Pasteur | 11800 TREBES | |
| VALLEE DE L'ORBIEU | 2, Place de la mairle | 11220 SAINT LAURENT de la CABRERISSE |
|
| VAUVERT | 29, rue de la République | 30600 VAUVERT | |
| VIDOURLENQUE | 181, avenue Victor Hugo | 34400 LUNEL | |
| VILLEFORT | Place du Bosquet | 48800 VILLEFORT | |
| VILLENEUVE LES AVIGNON | 15, rue Marcel Fabrigoule | 30400 VILLENEUVE LES AVIGNON |
IFEC
ERNST & YOUNG et Autres
Exercice clos le 31 décembre 2014
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du président du conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
82 bis, rue de Paris 92100 Boulogne-Billancourt ERNST & YOUNG et Autres 1, place Alfonse Jourdain BP 98536 31685 Toulouse Cedex 06
S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
Aux Sociétaires.
En notre qualité de commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre caisse régionale relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2014.
ll appartient au président d'établir un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc et donnant les autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Il nous appartient :
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d'administration.
Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier.
Montpellier et Toulouse, le 5 mars 2015
Exercice clos le 31 décembre 2014
Les Commissaires aux Comptes IFEC Michel Galaine
Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
ERNST & YOUNG et Autres
Frank Astoux
Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc en date du 29 janvier 2015 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale Mixte en date du 30 mars 2015.
| BILAN AU 31 DECEMBRE 2014 | 4 |
|---|---|
| HORS-BILAN AU 31 DECEMBRE 2014 | 5 |
| COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2014 | 6 |
| NOTE 1 CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER ET FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE | 7 |
| NOTE 2 PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES | 13 |
| NOTE 3 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT – ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE | 30 |
| NOTE 4 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE | 31 |
| NOTE 5 TITRES DE TRANSACTION, DE PLACEMENT, D'INVESTISSEMENT ET TITRES DE L'ACTIVITE DE PORTEFEUILLE |
33 |
| NOTE 6 TITRES DE PARTICIPATION ET DE FILIALES | 36 |
| NOTE 7 VARIATION DE L'ACTIF IMMOBILISE | 38 |
| NOTE 8 ACTIONS PROPRES | 39 |
| NOTE 9 COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS | 39 |
| NOTE 10 DEPRECIATIONS INSCRITES EN DEDUCTION DE L'ACTIF | 40 |
| NOTE 11 DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE | 40 |
| NOTE 12 COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE | 41 |
| NOTE 13 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE | 42 |
| NOTE 14 COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS | 42 |
| NOTE 15 PROVISIONS | 43 |
| NOTE 16 EPARGNE LOGEMENT | 44 |
| NOTE 17 ENGAGEMENTS SOCIAUX : AVANTAGES POSTERIEURS A L'EMPLOI, REGIMES A PREST. DEFINIES | 45 |
| NOTE 18 FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX | 47 |
| NOTE 19 DETTES SUBORDONNEES : ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE | 48 |
| NOTE 20 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (avant répartition) | 49 |
| NOTE 21 COMPOSITION DES FONDS PROPRES | 50 |
| NOTE 22 OPERATIONS EFFECTUEES AVEC LES ENTREPRISES LIEES ET LES PARTICIPATIONS | 50 |
| NOTE 23 TRANSACTIONS EFFECTUEES AVEC LES PARTIES LIEES | 50 |
| NOTE 24 OPERATIONS EFFECTUEES EN DEVISES | 51 |
| NOTE 25 OPERATIONS DE CHANGE, EMPRUNTS ET PRETS EN DEVISES | 51 |
| NOTE 26 OPERATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME | 52 |
|---|---|
| NOTE 27 INFORMATIONS RELATIVES AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR PRODUITS DERIVES | 55 |
| NOTE 28 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES | 56 |
| NOTE 29 ACTIFS DONNES ET REÇUS EN GARANTIE | 56 |
| NOTE 30 ENGAGEMENTS DONNES AUX ENTREPRISES LIEES | 57 |
| NOTE 31 ENGAGEMENTS DE CREDIT BAIL | 57 |
| NOTE 32 OPERATIONS DE DESENDETTEMENT DE FAIT ET DE TITRISATION | 57 |
| NOTE 33 PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES | 57 |
| NOTE 34 REVENUS DES TITRES | 58 |
| NOTE 35 PRODUIT NET DES COMMISSIONS | 58 |
| NOTE 36 GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION | 58 |
| NOTE 37 GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES | 59 |
| NOTE 38 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE | 59 |
| NOTE 39 CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION | 60 |
| NOTE 40 COUT DU RISQUE | 61 |
| NOTE 41 RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES | 62 |
| NOTE 42 CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS | 62 |
| NOTE 43 IMPOT SUR LES BENEFICES | 63 |
| NOTE 44 INFORMATIONS RELATIVES AUX RESULTATS DES ACTIVITES BANCAIRES | 63 |
| NOTE 45 EXEMPTION D'ETABLIR DES COMPTES CONSOLIDES | 65 |
| NOTE 46 EVEN. POSTER. A LA CLOTURE SUSCEPTIBLES DE REMETTRE EN CAUSE LA CONTINUITE DE L'EXPLOITATION |
65 |
| NOTE 47 AFFECTATION DES RESULTATS | 65 |
| NOTE 48 IMPLANTATION DANS DES ETATS OU TERRITOIRES NON COOPERATIFS | 65 |
| NOTE 49 PUBLICITE DES HONORAIRES DE COMMISSAIRES AUX COMPTES | 66 |
| NOTE 50 RESULTAT DES CINQ DERNIERS EXERCICES | 66 |
| ACTIF | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 | |
| Opérations interbancaires et assimilées | 784 237 | 773 532 | ||
| Caisse, banques centrales | 118 706 | 103 284 | ||
| Effets publics et valeurs assimilées | 5 | 663 836 | 618 962 | |
| Créances sur les établissements de crédit | 3 | 1 695 | 51 286 | |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 3 | 1 077 320 | 900 652 | |
| Opérations avec la clientèle | 4 | 16 512 226 | 16 392 625 | |
| Opérations sur titres | 562 111 | 360 257 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 5 | 282 396 | 308 496 | |
| Actions et autres titres à revenu variable | 5 | 279 715 | 51 761 | |
| Valeurs immobilisées | 901 193 | 915 722 | ||
| Participations et autres titres détenus à long terme | 6,7 | 800 518 | 817 583 | |
| Parts dans les entreprises liées | 6,7 | 35 534 | 33 102 | |
| Immobilisations incorporelles | 7 | 12 739 | 12 587 | |
| Immobilisations corporelles | 7 | 52 403 | 52 450 | |
| Capital souscrit non versé | ||||
| Actions propres | 8 | 3 646 | 3 472 | |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 611 932 | 533 028 | ||
| Autres actifs | 9 | 429 771 | 223 125 | |
| Comptes de régularisation | 9 | 182 161 | 309 903 | |
| TOTAL ACTIF | 20 452 666 | 19 879 287 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 32 472 | 2 141 | |
| Banques centrales | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 11 | 32 472 | 2 141 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 11 | 11 599 546 | 11 016 584 |
| Comptes créditeurs de la clientèle | 12 | 5 321 469 | 5 610 337 |
| Dettes représentées par un titre | 13 | 1 778 | 1 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 553 389 | 460 481 | |
| Autres passifs | 14 | 220 678 | 136 760 |
| Comptes de régularisation | 14 | 332 711 | 323 721 |
| Provisions et dettes subordonnées | 399 583 | 387 622 | |
| Provisions | 15,16,17 | 399 578 | 387 618 |
| Dettes subordonnées | 19 | 5 | 5 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | 18 | 31 400 | 20 000 |
| Capitaux propres hors FRBG | 20 | 2 513 030 | 2 382 121 |
| Capital souscrit | 200 467 | 201 080 | |
| Primes d'émission | 1 177 497 | 1 179 410 | |
| Réserves | 981 405 | 844 565 | |
| Ecart de réévaluation | |||
| Provisions réglementées et subventions d'investissement | |||
| Report à nouveau | 244 | 20 | |
| Résultat de l'exercice | 153 416 | 157 046 | |
| TOTAL PASSIF | 20 452 666 | 19 879 287 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|
| ENGAGEMENTS DONNÉS | 3 036 856 | 2 807 721 | |
| Engagements de financement | 28 | 1 510 191 | 1 734 117 |
| Engagements de garantie | 28 | 1 524 696 | 1 071 992 |
| Engagements sur titres | 28 | 1 970 | 1 611 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | |
|---|---|---|---|
| ENGAGEMENTS REÇUS | 5 490 522 | 5 989 394 | |
| Engagements de financement | 28 | 1 234 000 | 1 584 152 |
| Engagements de garantie | 28 | 4 254 552 | 4 403 631 |
| Engagements sur titres | 28 | 1 970 | 1 611 |
Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :
opérations de change au comptant et à terme : note 25
opérations sur instruments financiers à terme : note 26
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 33, 34 | 665 867 | 713 330 |
| Intérêts et charges assimilées | 33 | (349 682) | (381 274) |
| Revenus des titres à revenu variable | 34 | 24 614 | 7 655 |
| Commissions (produits) | 35 | 272 963 | 291 222 |
| Commissions (charges) | 35 | (42 039) | (37 002) |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation | 36 | (3 515) | 790 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés | 37 | 13 256 | 15 448 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 38 | 2 567 | 2 675 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | 38 | (1 895) | (1 940) |
| Produit net bancaire | 582 138 | 610 904 | |
| Charges générales d'exploitation | 39 | (281 408) | (284 179) |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations | |||
| incorporelles et corporelles | (8 466) | (8 944) | |
| Résultat brut d'exploitation | 292 264 | 317 781 | |
| Coût du risque | 40 | (44 741) | (70 137) |
| Résultat d'exploitation | 247 523 | 247 644 | |
| Résultat net sur actifs immobilisés | 41 | 604 | (1 096) |
| Résultat courant avant impôt | 248 126 | 246 548 | |
| Résultat exceptionnel | 42 | ||
| Impôt sur les bénéfices | 43 | (83 310) | (89 502) |
| Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées | (11 400) | ||
| RESULTAT NET DE L'EXERCICE | 153 416 | 157 046 |
(Paragraphe IV.2 de l'annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)
La Caisse régionale du Languedoc est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse régionale du Languedoc, 105 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
De par la loi bancaire, la Caisse régionale du Languedoc est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2014, la Caisse régionale du Languedoc fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,46 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43.35 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4 855 393 actions propres au 31 décembre 2014, soit 0,19% de son capital, contre 6 022 703 actions propres au 31 décembre 2013.
Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d'Associés émis par la Caisse régionale.
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.
L'appartenance de la Caisse régionale du Languedoc au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle».
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er Janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRLBS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
Le nouveau dispositif de résolution des crises bancaires introduit par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 n'a pas d'impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R.512-18 de ce même Code. Au titre de ce mécanisme, qui devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, Crédit Agricole S.A., Organe central et membre du Réseau, doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du
réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.
L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leur fonds propres agrégés, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation ou de sa dissolution.
Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve d'une résiliation anticipée totale ou partielle, ou d'une prorogation selon les dispositions prévues au contrat.
A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s'engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d'indemnisation le cas échéant.
Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s'appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurance (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.
La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.
Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.
Dans le contexte économique toujours incertain de l'année 2014, la Caisse régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent (dont provisionnement spécifique de certaines filières économiques élargi cette année à un nouveau secteur d'activité).
Au 31 décembre 2014, les provisions individuelles pour créances douteuses ou litigieuses s'élèvent ainsi à 585,3 M€, couvrant les encours douteux à hauteur de 81,7 %.
L'encours des provisions sectorielles sur les filières déjà présentes en 2013 s'établit respectivement au 31 décembre 2014 à 36,6 millions d'euros pour la viticulture/viniculture, 28,0 millions d'euros pour les professionnels de l'immobilier, 7,6 millions d'euros pour la filière LBO, 43,3 millions d'euros pour les acquéreurs immobiliers, 36,6 millions d'euros pour la filière Cafés/Hôtels/Restaurants, 34,0 millions d'euros pour la filière Construction/BTP, 7,0 millions d'euros pour la filière Automobile, 2,0 millions d'euros pour la filière Boulangerie/Pâtisserie et 3,5 millions d'euros pour la filière Production végétale. La filière Pharmacie a été dotée pour la première fois en 2014, pour un montant qui s'élève à 16,4 millions d'euros au 31 décembre 2014. Au total, le montant des provisions sur les filières spécifiquement identifiées s'établit à 214,9 millions d'euros (contre 186,8 millions d'euros au 31/12/2013).
Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 66,2 millions d'euros au 31 décembre 2014 (contre 93,5 millions d'euros au 31/12/2013).
La convergence du douteux vers le défaut a fait l'objet d'un vaste projet du Groupe Crédit Agricole avec des répercussions sur les outils de notation. Des principes cibles ont été définis pour le traitement normatif des encours en risque :
La Caisse Régionale du Languedoc a appliqué les règles de basculement des créances en CDL sur la base des critères de défaut en novembre 2014. Ce nouveau traitement a généré une hausse de 6,5M€ des encours douteux et une reprise nette de provisions de +0,8M€.
1.3.3 Gestion du risque opérationnel
Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 35,9 millions d'euros au 31 décembre 2014, stable par rapport à celle du 31 décembre 2013.
1.3.4 Relations internes au Groupe
La SACAM International est détenue par 38 Caisses régionales (4% de détention pour la Caisse régionale du Languedoc) et détient les entités Cariparma (filiale italienne) et ACBA (filiale arménienne).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation. Au 31/03/2014, la valeur du titre a été réévaluée de 8,75 € à 9,29 €, ce qui a conduit à une reprise de provision en comptabilité sociale de 1,3 M€;
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2014 depuis cette date.
La SACAM Développement est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales (4,04% de détention pour la Caisse régionale du Languedoc) et par SACAM Participations ; elle détient des participations dans Amundi (1,38 %), LCL (4,90 %), et CACIB (2,23 %).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation. Au 31/03/2014, la valeur du titre a été réévaluée de 38,08 € à 38,09 €, ce qui a conduit à une reprise
de provision dans les comptes sociaux.
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2014 depuis cette date.
La SAS Rue La Boetie est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales. En 2014 comme précédemment, il n'est pas intervenu de modification dans la méthode de valorisation des titres de la SAS La Boetie dans les comptes sociaux de la Caisse régionale : maintien de la valeur d'utilité, déterminée selon la méthode de l'actif net réévalué de CA.SA ; au 31 décembre 2014, elle s'établit à 18,57 € contre 17,85 € au 31/12/2013 (pour un prix de revient de 13,75€).
La Caisse régionale du Languedoc a doté 11,4 millions d'euros au FRBG au cours de l'exercice 2014. Le montant total du FRBG au 31 décembre 2014 s'élève à 31,4 millions d'euros.
1.3.6 Impacts 2014 des nouvelles mesures fiscales
Le taux d'IS (majoré des contributions additionnelles) s'élève donc à 38 %.
Pour la Caisse régionale, le coût supplémentaire d'IS en 2014 s'élève à 4,5 M€.
Pour la Caisse régionale, le crédit d'impôt comptabilisé en 2014 s'élève à 4,0 M€ ; il a été comptabilisé en déduction des charges de personnel.
Néant
Les états financiers de la Caisse régionale du Languedoc sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale du Languedoc publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
La présentation des états financiers de la Caisse régionale du Languedoc est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
| Règlements | Date de publication par l'Etat | Date de 1ere | Applicable dans |
|---|---|---|---|
| français | application : | Caisse régionale | |
| exercices ouverts | du Languedoc | ||
| à compter du | |||
| Règlement ANC relatif au plan | 5 juin 2014 | 16 octobre 2014 | Oui |
| comptable général | N° 2014-03 |
L'application de ces nouveaux règlements n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de l'Entité sur la période.
Les créances sur les établissements de crédit, les entités du Groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;
les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;
les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
L'application du règlement CRC 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.
Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.
Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :
la valeur nominale du prêt ;
et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).
La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés.
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse régionale du Languedoc s'élève à 34 915 milliers d'euros au 31 décembre 2014 contre 19 441 milliers d'euros au 31 décembre 2013. Le montant au 31 décembre 2014 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite ci-dessus.
Sur ces prêts des décotes sont comptabilisées pour un montant de 53 milliers d'euros.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ,
la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,
il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, la Caisse régionale du Languedoc distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Pour les créances douteuses l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.
Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale du Languedoc par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt.
Par ailleurs, la Caisse régionale du Languedoc a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.
La Caisse régionale du Languedoc ne présente pas quasiment pas d'exposition directe dans les pays autre que la France et en particulier, n'est pas exposée directement sur le Portugal, l'Irlande, l'Italie, la Grèce et l'Espagne.
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
Ce sont des titres qui, à l'origine, sont
Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sont également considérés comme des titres de transaction :
Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.
Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.
La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.
A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique "Solde des opérations des portefeuilles de négociation".
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.
Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : "Intérêts et produits assimilés
sur obligations et autres titres à revenu fixe".
Actions et autres titres à revenu variable :
Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : "Revenus des titres à revenu variable".
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.
En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :
s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale du Languedoc dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée.
s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf note 2.1 - Créances et engagements par signature - Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés « du compte de résultat ».
Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.
Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse régionale du Languedoc dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.
Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus.
La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.
Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique "Coût du risque".
En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.
La Caisse régionale du Languedoc n'a aucun titre issu de l'activité de portefeuille au 31/12/2014.
Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable
Les titres de participation sont des titres (autres que les parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.
Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.
Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.
A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.
Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.
L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.
Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».
Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :
les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,
si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse régionale du Languedoc détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse régionale du Languedoc utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
La Caisse régionale du Languedoc enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
La Caisse régionale du Languedoc n'a aucun titre en pensions livrées au 31/12/2014.
Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :
du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance
du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas opéré, en 2014, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.
Les titres de capital rachetés par la Caisse régionale du Languedoc sont enregistrés à l'actif du bilan dans une rubrique spécifique, selon la nature des titres (titres de transactions ou autres immobilisations financières).
Ils font l'objet, le cas échéant d'une dépréciation si la valeur d'inventaire est inférieure au prix d'achat.
La Caisse régionale du Languedoc applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.
Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'està-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.
Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.
A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale du Languedoc suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Immeubles | 20 ans |
| Agencements | 5 à 8 ans |
| Matériel informatique | 3 à 6 ans (dégressif ou linéaire) |
| Matériel spécialisé | 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
Enfin, les éléments dont dispose la Caisse régionale du Languedoc sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.
Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,
comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,
comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles–ci incluent notamment la clientèle financière).
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».
Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».
La Caisse régionale du Languedoc applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions.
Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.
Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007- 01 du 14 décembre 2007.
La Caisse régionale du Languedoc n'a plus de participation dans des GIE d'investissement au 31/12/2014.
Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse régionale du Languedoc à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.
Le fonds pour risques bancaires généraux de la Caisse régionale du Languedoc est de 31,4 millions d'euros au 31 décembre 2014.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements 88-02 et 90-15 modifiés et de l'instruction 94-04 de la Commission Bancaire.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :
Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2.1 du règlement 90-15) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.
Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2.1 du règlement 90-15). sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Les opérations de marché regroupent :
Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2.1 du règlement 90-15)
La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2.1 du règlement 90-15)
Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.
Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.
En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.
En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement.
Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.
Conformément au Règlement 90-15 relatif à la comptabilisation des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devise, la Caisse régionale du Languedoc intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2.1. du Règlement 90-15) font l'objet d'un calcul de CVA.
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse régionale du Languedoc
Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables.
Elle repose :
prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels
en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.
Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan, libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.
Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction.
Une provision peut être constituée lorsque l'on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de la Caisse régionale du Languedoc à l'étranger.
A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».
Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89-01, la Caisse régionale du Languedoc a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse régionale du Languedoc est détaillé dans la note 25.
La Caisse régionale du Languedoc n'est pas concernée.
Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.
Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse régionale du Languedoc.
Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.
Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe, aux notes 25 et 26.
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La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.
L'intéressement est couvert par l'accord du 27 juin 2013, complété d'un avenant du 20 décembre 2013..
La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel» (note 39).
Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière - régime à prestations définies :
La Caisse régionale du Languedoc a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
En application de ce règlement, la Caisse régionale du Languedoc provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
La Caisse régionale du Languedoc a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.
Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.
La Caisse régionale du Languedoc a fait le choix d'étaler les écarts actuariels calculés en N sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime à compter de N+1. Le montant de la provision est égal à :
la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,
diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficie l'ensemble de ses salariés :
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.
Par conséquent, la Caisse régionale du Languedoc n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».
La Caisse régionale n'est pas concernée par la souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise.
Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse régionale du Languedoc.
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3% ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10.7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d'euros.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
La Caisse régionale du Languedoc a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.
En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse régionale du Languedoc a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.
| 31/12/2014 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Créances | 31/12/2013 | ||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Etablissements de crédit | ||||||||
| Comptes et prêts : | ||||||||
| à vue | 350 | 350 | 350 | 40 140 | ||||
| à terme | 653 | 653 | 653 | 10 450 | ||||
| Valeurs reçues en pension | ||||||||
| Titres reçus en pension livrée | ||||||||
| Prêts subordonnés | 692 | 692 | 692 | 697 | ||||
| Total | 1 003 | 692 | 1 695 | 1 695 | 51 286 | |||
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 1 695 | 51 286 | ||||||
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 59 725 | 59 725 | 3 | 59 728 | 39 462 | |||
| Comptes et avances à terme | 186 423 | 11 982 | 312 875 | 456 057 | 967 337 | 5 844 | 973 181 | 816 775 |
| Titres reçus en pension livrée | ||||||||
| Prêts subordonnées | 44 400 | 44 400 | 10 | 44 410 | 44 416 | |||
| Total | 246 148 | 11 982 | 312 875 | 500 457 1 071 462 | 5 858 1 077 320 | 900 652 | ||
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 1 077 320 | 900 652 | ||||||
| TOTAL | 1 079 015 | 951 938 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 45 102 milliers d'euros.
Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 3 840 milliers d'euros.
Aucune créance sur les établissements de crédit n'est éligible au refinancement de la banque centrale.
Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.
| 31/12/2014 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3 mois | > 1an | Total en | Créances | 31/12/2013 | ||||
| (en milliers d'euros) | <= 3 mois | <= 1 an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Créances commerciales | 36 544 | 601 | 27 | 37 171 | 37 171 | 38 634 | ||
| Autres concours à la clientèle | 961 152 1 400 103 5 198 334 | 9 174 396 16 733 986 | 125 651 16 859 636 | 16 789 995 | ||||
| Valeurs reçues en pension livrée | ||||||||
| Comptes ordinaires débiteurs | 200 067 | 200 067 | 653 | 200 720 | 160 854 | |||
| Dépréciations | (585 302) | (596 858) | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 16 512 226 | 16 392 625 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2014 contre 22 250 milliers d'euros au 31 décembre 2013.
Parmi les créances sur la clientèle 3 407 millions d'euros sont éligibles au refinancement de la Banque Centrale au 31 décembre 2014 contre 4 160 millions d'euros au 31 décembre 2013.
Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2014 s'élèvent à 34 915 milliers d'euros contre 19 441 milliers d'euros au 31 décembre 2013. Le montant au 31 décembre 2014 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite dans la note 2 sur les principes et méthodes comptables (non audité par les Commissaires aux comptes).
L'activité de la Caisse Régionale du Languedoc s'exerce uniquement en France métropolitaine.
Idem note 4.2.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | Dont encours douteux | douteux compromis Dont encours |
Dépreciations des encours douteux |
encours douteux compromis Dépreciations des |
Encours bruts | Dont encours douteux | douteux compromis Dont encours |
Dépreciations des encours douteux |
encours douteux compromis Dépreciations des |
| Particuliers | 7 596 757 | 238 217 | 151 484 | (176 489) | (112 340) | 7 410 903 | 231 512 | 74 716 | (171 370) | (72 288) |
| Agriculteurs | 1 211 892 | 79 121 | 65 944 | (69 519) | (59 142) | 1 253 508 | 87 822 | 43 421 | (75 916) | (42 226) |
| Autres professionnels | 3 360 298 | 243 965 | 174 665 | (204 721) | (150 652) | 3 516 642 | 247 021 | 117 776 | (207 747) | (117 162) |
| Clientèle financière | 224 252 | 9 261 | 7 746 | (8 519) | (7 224) | 226 253 | 11 762 | 4 596 | (9 596) | (4 596) |
| Entreprises | 2 475 480 | 145 180 | 117 904 | (125 239) | (104 712) | 2 360 027 | 146 543 | 80 622 | (129 438) | (79 851) |
| Collectivités publiques |
2 137 541 | 0 | (0) | 2 139 474 | ||||||
| Autres agents économiques TOTAL |
91 307 17 097 528 |
815 716 559 |
791 518 534 |
(815) (585 302) |
(791) (434 862) |
82 676 16 989 484 |
2 895 727 555 |
2 508 323 639 |
(2 792) (596 858) |
(2 508) (318 632) |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Titres de | ||||||
| Transaction Placement | l'activité de | Inves- | ||||
| (en milliers d'euros) | (2) | portefeuille | tissement | TOTAL | TOTAL | |
| Effets publics et valeurs assimilées : | 655 684 | 655 684 | 611 290 | |||
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | 8 152 | 8 152 | 7 673 | |||
| Dépréciations | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 663 836 | 663 836 | 618 962 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe (1) : | ||||||
| Emis par organismes publics | 68 515 | 68 515 | 71 565 | |||
| Autres émetteurs | 56 509 | 153 921 | 210 430 | 232 704 | ||
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | 41 | 4 440 | 4 481 | 5 441 | ||
| Dépréciations | (1 030) | (1 030) | (1 215) | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 55 520 | 226 876 | 282 396 | 308 496 | ||
| Actions et autres titres à revenu variable | 279 842 | 279 842 | 51 768 | |||
| Créances rattachées | ||||||
| Dépréciations | (127) | (127) | (7) | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 279 715 | 279 715 | 51 761 | |||
| TOTAL | 335 235 | 890 713 | 1 225 947 | 979 219 | ||
| Valeurs estimatives | 371 191 | 958 266 | 1 329 457 | 1 080 175 |
(1) Dont 3 840 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2014, et 4 734 milliers d'euros au 31 décembre 2013.
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 35 997 milliers d'euros au 31/12/2014, contre 53 119 milliers d'euros au 31/12/2013.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse 2014 connu au 31/12/2014.
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 80 146 milliers d'euros au 31/12/2014, contre une plus-value latente de 60 950 milliers d'euros au 31/12/2013.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Administrations et banques centrales (y compris Etats) | 54 547 | 65 688 |
| Etablissements de crédit | 162 651 | 132 674 |
| Clientèle financière | 279 842 | 62 865 |
| Collectivités locales | 13 968 | 5 877 |
| Entreprises, assurances et autres clientèles | 47 779 | 88 934 |
| Divers et non ventilés | ||
| Total en principal | 558 787 | 356 038 |
| Créances rattachées | 4 481 | 5 441 |
| Dépréciations | (1 157) | (1 222) |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 562 111 | 360 257 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Obligations | Effets | Actions et | Obligations | Effets | Actions et | |||||
| et autres | publics et | autres titres | et autres | publics et | autres titres | |||||
| titres à | valeurs | à revenu | titres à | valeurs | à revenu | |||||
| (en milliers d'euros) | revenu fixe | assimilées | variable | TOTAL | revenu fixe | assimilées | variable | TOTAL | ||
| Titres à revenu fixe ou variable: | 278 945 | 655 684 | 279 842 | 1 214 471 | 304 270 | 611 290 | 51 768 | 967 327 | ||
| dont titres cotés | 222 436 | 655 684 | 878 120 | 247 651 | 611 290 | 858 941 | ||||
| dont titres non cotés (1) | 56 509 | 279 842 | 336 351 | 56 618 | 51 768 | 108 386 | ||||
| Créances rattachées | 4 481 | 8 152 | 12 633 | 5 441 | 7 673 | 13 114 | ||||
| Dépréciations | (1 030) | (127) | (1 157) | (1 215) | (7) | (1 222) | ||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 282 396 | 663 836 | 279 715 | 1 225 947 | 308 496 | 618 962 | 51 761 | 979 219 |
| (en milliers d'euros) | Valeur d'inventaire | Valeur liquidative |
|---|---|---|
| OPCVM monétaires | ||
| OPCVM obligataires | 282 633 | 306 401 |
| OPCVM actions | 127 | 51 |
| OPCVM autres | ||
| TOTAL | 282 760 | 306 452 |
(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :
OPCVM français : 279 715 milliers d'euros, dont OPCVM français de capitalisation 526 759 milliers dont OPCVM français de capitalisation 279 715 milliers d'euros.
Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 250 702 milliers d'euros. Leur valeur s'élève 251 421 milliers d'euros.
| 31/12/2014 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Créances | 31/12/2013 | ||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | TOTAL | TOTAL |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||||||||
| Valeur Brute | 22 025 | 24 728 | 133 854 | 98 339 | 278 945 | 4 481 | 283 426 | 309 711 |
| Dépréciations | (1 030) | (1 215) | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 282 396 | 308 496 | ||||||
| Effets publics et valeurs assimilées | ||||||||
| Valeur Brute | 65 104 | 358 044 | 232 536 | 655 684 | 8 152 | 663 836 | 618 962 | |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 663 836 | 618 962 |
La Caisse régionale détient un portefeuille d'effets publics émis en quasi exclusivité par l'Etat français.
| INFORMATIONS FINANCIERES (En milliers d'euros) FILIALES ET PARTICIPATIONS |
Devise | Capital | Capitaux propres autres que le capital |
Quote-part de capital détenue (en %) |
Valeurs comptables des titres détenus |
Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés |
Montant des cautions et avals donnés par la société |
PNB ou CA HT du dernier exercice écoulé |
Résultat du dernier exercice clos (1) |
Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2013 | 2013 | Brutes | Nettes | 2013 | 2013 | 2 014 | |||||
| PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D'INVENTAIRE EXCEDE 1% DU CAPITAL DE L'ENTITE |
|||||||||||
| - Autres parts dans les entreprises liées |
29 638 | 29 638 | 5 581 | ||||||||
| SAS SOFILARO | EURO | 18 374 | 1 380 | 89,1% | 17 494 | 17 494 | 12 | 280 | 229 | ||
| SAS CA LANGUEDOC IMMOBILIER | EURO | 5 015 | 2 325 | 100,0% | 5 015 | 5 015 | 117 | 46 | 500 | ||
| SAS CALEN | EURO | 5 000 | 158 | 100,0% | 5 000 | 5 000 | 1 200 | 132 | 106 | ||
| SAS VALCOMEDIA IMMOBILIER | EURO | 400 | -33 | 50,0% | 2 129 | 2 129 | 4 369 | -15 | |||
| - Autres titres de participations |
787 951 | 771 418 | 13 797 | ||||||||
| SAS RUE DE LA BOETIE | EURO | 2 480 628 | 14 885 122 | 4,0% | 700 904 | 700 904 | 99 002 | -5 606 | 19 328 | ||
| SAS SACAM INTERNATIONAL | EURO | 522 023 | 80 544 | 4,0% | 35 962 | 22 272 | 80 712 | 1 822 | |||
| SAS SACAM DEVELOPPEMENT | EURO | 725 471 | 12 622 | 4,0% | 29 501 | 29 339 | 13 797 | 11 720 | 462 | ||
| SAS CA GRANDS CRUS | EURO | 189 782 | -4 948 |
3,1% | 6 482 | 5 816 | 98 | -7 453 | |||
| SAS SACAM AVENIR | EURO | 113 464 | -70 | 3,5% | 5 194 | 5 194 | -21 | ||||
| SAS SACAM IMMOBILIER | EURO | 136 759 | -238 | 3,6% | 5 091 | 5 091 | -231 | ||||
| SAS SACAM FIA NET EUROPE | EURO | 47 184 | -21 249 | 4,7% | 2 205 | 190 | -6 932 | ||||
| SAS SACAM PARTICIPATION | EURO | 62 558 | 8 707 | 3,6% | 2 612 | 2 612 | 276 | 1 769 | |||
| PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D'INVENTAIRE EST INFERIEURE A 1% DU CAPITAL DE L'ENTITE - Autres titres de participations |
EURO | 17 031 | 14 502 | 619 | 542 | ||||||
| TOTAL PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES ET PARTICIPATIONS |
834 620 | 815 558 | 19 997 | 0 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan | Valeur estimative | Valeur au bilan | Valeur estimative | |
| Parts dans les entreprises liées | |||||
| Titres non cotés | 29 638 | 34 251 | 29 638 | 34 160 | |
| Titres cotés | |||||
| Avances consolidables | 5 581 | 5 581 | 3 355 | 3 355 | |
| Créances rattachées | 315 | 109 | |||
| Dépréciations | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 35 534 | 39 832 | 33 102 | 37 515 | |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme | |||||
| Titres de participation | |||||
| Titres non cotés | 800 672 | 1 034 142 | 779 184 | 969 839 | |
| Titres cotés | |||||
| Avances consolidables | 14 416 | 14 402 | 52 908 | 52 894 | |
| Créances rattachées | 196 | 206 | |||
| Dépréciations | (19 075) | (19 025) | |||
| SOUS-TOTAL TITRES DE PARTICIPATION | 796 207 | 1 048 544 | 813 273 | 1 022 733 | |
| Autres titres détenus à long terme | |||||
| Titres non cotés | 4 310 | 4 310 | 4 310 | 4 310 | |
| Titres cotés | |||||
| Avances consolidables | |||||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| Sous-total autres titres détenus à long terme | 4 310 | 4 310 | 4 310 | 4 310 | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 800 518 | 1 052 854 | 817 583 | 1 027 043 | |
| TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION | 836 051 | 1 092 686 | 850 685 | 1 064 558 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan | Valeur estimative | Valeur au bilan | Valeur estimative | |
| Total valeurs brutes | |||||
| Titres non cotés | 834 620 | 1 072 703 | 813 132 | 1 010 309 | |
| Titres cotés | |||||
| TOTAL | 834 620 | 1 072 703 | 813 132 | 1 010 309 |
Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.
| Diminutions | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Augmentations | (cessions) | Autres | |||
| (en milliers d'euros) | 01/01/2014 | (Acquisitions) | (échéance) | mouvements | 31/12/2014 |
| Parts dans les entreprises liées : | |||||
| Valeurs brutes | 29 638 | 29 638 | |||
| Avances consolidables | 3 355 | 2 346 | (120) | 5 581 | |
| Créances rattachées | 109 | 3 234 | (3 028) | 315 | |
| Dépréciations | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 33 102 | 5 580 | (3 148) | 35 534 | |
| Titres de participation et autres titres | |||||
| détenus à long terme | |||||
| Titres de participation : | |||||
| Valeurs brutes | 779 184 | 21 563 | (75) | 800 672 | |
| Avances consolidables | 52 908 | 24 700 | (63 191) | 14 416 | |
| Créances rattachées | 206 | 46 888 | (46 898) | 196 | |
| Dépréciations | (19 025) | (2 413) | 2 363 | (19 075) | |
| Sous-total titres de participation | 813 273 | 90 738 | (107 801) | 796 207 | |
| Autres titres détenus à long terme : | |||||
| Valeurs brutes | 4 310 | 4 310 | |||
| Avances consolidables | |||||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| Sous-total autres titres détenus à long terme | 4 310 | 4 310 | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 817 583 | 90 738 | (107 801) | 800 518 | |
| TOTAL | 850 685 | 96 318 | (110 949) | 836 051 |
| Diminutions | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Augmentations | (cessions) | Autres | |||
| (en milliers d'euros) | 01/01/2014 | (Acquisitions) | (échéance) | mouvements | 31/12/2014 |
| Immobilisations corporelles | |||||
| Valeurs brutes | 256 400 | 17 916 | (10 156) | 264 160 | |
| Amortissements et dépréciations | (203 951) | (8 379) | (573) | (211 757) | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 52 450 | 9 537 | (10 156) | (573) | 52 403 |
| Immobilisations incorporelles | |||||
| Valeurs brutes | 85 303 | 321 | (83) | 85 540 | |
| Amortissements et dépréciations | (72 716) | (86) | (72 802) | ||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 12 587 | 235 | (83) | 12 739 | |
| TOTAL | 65 037 | 9 772 | (10 239) | (573) | 65 142 |
| 31/12/2013 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Titres de transaction |
Titres de placement |
Valeurs immobilisées |
Total | Total |
| Nombre | 18 245 | 51 272 | 69 517 | 79 163 | |
| Valeurs comptables | 949 | 2 698 | 3 647 | 3 472 | |
| Valeurs de marché | 949 | 2 666 | 3 615 | 4 187 |
Valeur nominale de l'action : 10 euros
Les actions propres enregistrées dans la catégorie Titres de transaction concernent les flux réalisés dans le contrat de liquidité. Les actions propres enregistrées dans la catégorie Valeurs immobilisées concernent les actions détenues en vue d'une annulation.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Autres actifs (1) | ||
| Instruments conditionnels achetés | 40 | 48 |
| Comptes de stock et emplois divers | 218 | 220 |
| Débiteurs divers | 429 369 | 221 864 |
| Gestion collective des titres Livret de développement durable | ||
| Comptes de règlement | 144 | 993 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 429 771 | 223 125 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 56 460 | 81 949 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 2 | |
| Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers | 78 560 | |
| Charges constatées d'avance | 376 | 385 |
| Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme | 52 520 | 63 731 |
| Autres produits à recevoir | 67 525 | 69 412 |
| Charges à répartir | ||
| Autres comptes de régularisation | 5 281 | 15 864 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 182 161 | 309 903 |
| TOTAL | 611 932 | 533 028 |
(1) Les montants incluent les créances rattachées.
| (en milliers d'euros) | Solde au 01/01/2014 |
Dotations | Reprises et utili- sations |
Dés- actuali- sation |
Autres mouve- ments |
Solde au 31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Sur opérations interbancaires et assimilées | ||||||
| Sur créances clientèle | 596 858 | 161 389 | (168 276) | (4 670) | 1 | 585 302 |
| Sur opérations sur titres | 1 222 | 124 | (189) | 1 157 | ||
| Sur valeurs immobilisées | 19 421 | 2 413 | (2 363) | 1 | 19 472 | |
| Sur autres actifs | 33 | 1 | (1) | 33 | ||
| TOTAL | 617 534 | 163 927 | (170 828) | (4 670) | 1 | 605 963 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Etablissements de crédit | ||||||||
| Comptes et emprunts : | ||||||||
| à vue | 31 284 | 31 284 | 3 | 31 287 | 4 | |||
| à terme | 692 | 692 | 492 | 1 184 | 2 137 | |||
| Valeurs données en pension | ||||||||
| Titres donnés en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 31 284 | 692 | 31 976 | 495 | 32 472 | 2 141 | ||
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 191 876 | 191 876 | 3 | 191 879 | 157 154 | |||
| Comptes et avances à terme | 2 880 369 | 2 899 315 | 3 210 765 | 2 362 859 11 353 308 | 54 358 11 407 667 10 859 430 | |||
| Titres reçus en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 3 072 245 | 2 899 315 | 3 210 765 | 2 362 859 11 545 185 | 54 361 11 599 546 11 016 584 | |||
| TOTAL | 3 103 530 | 2 899 315 | 3 210 765 | 2 363 551 11 577 161 | 54 856 11 632 017 11 018 725 |
Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Comptes ordinaires créditeurs | 3 200 395 | 3 200 395 | 41 3 200 436 | 3 090 718 | ||||
| Comptes d'épargne à régime spécial : | 46 661 | 46 661 | 46 661 | 46 850 | ||||
| à vue | 46 661 | 46 661 | 46 661 | 46 850 | ||||
| à terme | ||||||||
| Autres dettes envers la clientèle | 743 780 | 290 138 | 772 580 | 208 542 2 015 040 | 59 333 2 074 372 | 2 472 768 | ||
| à vue | 24 067 | 24 067 | 24 067 | 23 994 | ||||
| à terme | 719 713 | 290 138 | 772 580 | 208 542 1 990 973 | 59 333 2 050 305 | 2 448 774 | ||
| Valeurs données en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 3 990 836 | 290 138 | 772 580 | 208 542 5 262 096 | 59 373 5 321 469 | 5 610 337 |
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
| (en milliers d'euros) 31/12/2014 31/12/2013 Particuliers 2 107 314 2 468 545 Agriculteurs 399 452 403 594 Autres professionnels 366 765 434 500 Clientèle financière 35 569 29 343 Entreprises 2 070 791 1 858 915 Collectivités publiques 22 375 26 795 Autres agents économiques 259 830 310 875 Total en principal 5 262 096 5 532 566 |
|||
|---|---|---|---|
| Dettes rattachées | 59 373 | 77 771 | |
| VALEUR AU BILAN 5 321 469 5 610 337 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Bons de caisse | ||||||||
| Titres du marché interbancaire | ||||||||
| Titres de créances négociables (1) | 1 778 | 1 778 | 0 | 1 778 | 1 | |||
| Emprunts obligataires | ||||||||
| Autres dettes représentées par un titre | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 1 778 | 1 778 | 0 | 1 778 | 1 |
(1) La caisse régionale du Languedoc n'a pas de Titres de créances négociables à l'étranger.
La caisse régionale du Languedoc n'a pas émis d'emprunts obligataires en 2014.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | ||
| Opérations de contrepartie (titres de transaction) | ||
| Dettes représentatives de titres empruntés | ||
| Instruments conditionnels vendus | 40 | 48 |
| Comptes de règlement et de négociation | ||
| Créditeurs divers | 215 490 | 130 019 |
| Versements restant à effectuer sur titres | 5 148 | 6 693 |
| VALEUR AU BILAN | 220 678 | 136 760 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 35 189 | 10 142 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 4 | |
| Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers | ||
| Produits constatés d'avance | 81 027 | 84 546 |
| Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à terme | 74 086 | 79 254 |
| Autres charges à payer | 127 668 | 131 021 |
| Autres comptes de régularisation | 14 738 | 18 758 |
| VALEUR AU BILAN | 332 711 | 323 721 |
| TOTAL | 553 389 | 460 481 |
(1) Les montants incluent les dettes rattachées.
| Reprises | Autres | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde au | Reprises | non | mouve- | Solde au | ||
| (en milliers d'euros) | 01/01/2014 | Dotations | utilisées | utilisées | ments | 31/12/2014 |
| Provisions pour engagements de retraite et assimilés | 260 | (36) | 224 | |||
| Provisions pour autres engagements sociaux | 2 933 | 1 177 | 4 110 | |||
| Provisions pour risques d'exécution des engagements par signature | 8 643 | 950 | (1 045) | (250) | (1) | 8 297 |
| Provisions pour litiges fiscaux (1) | 119 | 29 | (110) | 38 | ||
| Provisions pour autres litiges | 33 148 | 11 426 | (321) | (9 464) | 34 789 | |
| Provision pour risques pays | ||||||
| Provisions pour risques de crédit (2) | 280 284 | 29 681 | (28 816) | 281 149 | ||
| Provisions pour restructurations | ||||||
| Provisions pour impôts | ||||||
| Provisions sur participations | ||||||
| Provisions pour risques opérationnels (3) | 35 909 | 494 | (3) | (498) | 35 902 | |
| Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4) | 10 245 | 8 126 | (477) | 17 894 | ||
| Autres provisions (5) | 16 076 | 8 255 | (6 702) | (454) | 17 175 | |
| VALEUR AU BILAN | 387 618 | 60 138 | (8 071) | (40 105) | (1) | 399 578 |
(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.
(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.
(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. Y sont notamment comptabilisés les provisions ASP et les provisions SGFGAS.
(4) Voir note 16 ci-après.
(5) Y compris les provisions pour risques des dépôts à terme à taux progressifs pour 11 952 milliers d'euros.
Le cumul d'heures non consommées depuis le 07 mai 2004 jusqu'au 31 décembre 2014 relatif au droit individuel à la formation s'élève à 234 580 heures.
| 31/12/2013 | |
|---|---|
| 764 695 | 562 870 |
| 675 567 | 583 410 |
| 932 239 | 997 300 |
| 2 143 580 | |
| 330 081 | |
| 2 473 661 | |
| Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne 31/12/2014 2 372 501 316 340 2 688 841 |
L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 11 379 | 14 856 |
| Comptes épargne-logement | 28 935 | 35 697 |
| TOTAL ENCOURS DE CRÉDIT EN VIE OCTROYÉS AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE LOGEMENT |
40 314 | 50 553 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 5 137 | 106 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 3 135 | 2 161 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 9 622 | 7 978 |
| Total plans d'épargne-logement | 17 894 | 10 245 |
| Total comptes épargne-logement | ||
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE-LOGEMENT | 17 894 | 10 245 |
L'ancienneté est déterminée conformément au réglement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2014 | Dotations | Reprises | 31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 10 245 | 8 126 | (477) | 17 894 |
| Comptes d'épargne-logement | ||||
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE LOGEMENT |
10 245 | 8 126 | (477) | 17 894 |
Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d'écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l'intégration d'une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.
Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies.
Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice ou les exercices antérieurs.
| Variations de la dette actuarielle | ||
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
| Dette actuarielle au 31/12/2013 | 36 739 | 35 364 |
| Coût des services rendus sur l'exercice | 2 494 | 2 415 |
| Coût financier | 1 110 | 1 010 |
| Cotisations employés | ||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||
| Variation de périmètre | 38 | (28) |
| Indemnités de cessation d'activité | ||
| Prestations versées (obligatoire) | (1867) | (1 756) |
| (Gains) / pertes actuariels | 5 346 | (265) |
| DETTE ACTUARIELLE AU 31/12/2014 | 43 860 | 36 739 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Coûts des services rendus | 2 494 | 2 415 |
| Coût financier | 1 110 | 1 010 |
| Rendement attendu des actifs | (1 106) | (979) |
| Coût des services passés | ||
| Amortissement des (Gains) / pertes actuariels | (4) | 12 |
| (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes | ||
| (Gains) /pertes du(e)s au changement de limitation d'actif | ||
| CHARGE NETTE COMPTABILISEE AU COMPTE DE RESULTAT | 2 495 | 2 458 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2013 | 36 670 | 34 354 |
| Rendement attendu des actifs | ||
| Gains / pertes actuariels | 1 106 | 979 |
| Cotisations payées par l'employeur | (175) | (104) |
| Cotisations payées par les employés | 2 531 | 3 226 |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||
| Variation de périmètre | 38 | (28) |
| Indemnités de cessation d'activité | ||
| Prestations payées par le fonds | (1 867) | (1 756) |
| JUSTE VALEUR DES ACTIFS / DROITS A REMBOURSEMENT AU 31/12/2014 |
38 302 | 36 670 |
La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficient l'ensemble de ses salariés :
Le rendement attendu des actifs des régimes pour l'année 2014 s'élève à :
Les taux d'actualisation utilisés (taux OAT + marge déterminée en fonction de la durée de l'engagement) sont :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Fonds pour risques bancaires généraux | 31 400 | 20 000 |
| VALEUR AU BILAN | 31 400 | 20 000 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= | <= 1an <= 5ans > 5ans | principal | rattachées | TOTAL | TOTAL | ||
| Dettes subordonnées à terme | 3 i |
|||||||
| Euro | ||||||||
| Autres devises de l'UE | ||||||||
| Dollar | ||||||||
| Franc suisse | ||||||||
| Yen | ||||||||
| Autres | ||||||||
| Titres et emprunts participatifs | ||||||||
| Autres emprunts subordonnés à terme | ||||||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||||||||
| Euro | ||||||||
| Dollar | ||||||||
| Autres | ||||||||
| C/C bloqués des Caisses Locales | ||||||||
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 | 5 | 5 | ||||
| VALEUR AU BILAN | 5 | 5 | 5 | 5 |
Il n'y a pas eu de charge relative aux dettes subordonnées au 31 décembre 2014 contre 178 milliers d'euros au 31 décembre 2013.
| Primes, autres | Provisions | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital | Réserve | Réserve | réserves et | Ecarts | réglementées Résultat Total des | |||
| (1) (2) | légale | statutaire | report à | subventions | capitaux | |||
| (en milliers d'euros) | (3) | réévaluatio d'investisseme | propres | |||||
| Solde au 31 décembre 2012 | 201 834 | 525 591 | 175 197 | 1 181 557 | 165 122 | 2 249 301 | ||
| Dividendes ou intérêts aux parts | ||||||||
| versés au titre de 2012 | ||||||||
| Variation de capital | (754) | (754) | ||||||
| Variation des primes et réserves | 107 833 | 35 944 | (1 752) | 142 025 | ||||
| Affectation du résultat social 2012 | (165 122 (165 122) | |||||||
| Report à nouveau débiteur | (375) | (375) | ||||||
| Résultat de l'exercice 2013 | 157 046 | 157 046 | ||||||
| Autres variations | ||||||||
| Solde au 31 décembre 2013 | 201 080 | 633 424 | 211 141 | 1 179 430 | 157 046 2 382 121 | |||
| Dividendes ou intérêts aux parts | ||||||||
| versés au titre de 2013 | ||||||||
| Variation de capital | (613) | (613) | ||||||
| Variation des primes et réserves | 102 630 | 34 210 | (1 913) | 134 927 | ||||
| Affectation du résultat social 2013 | (157 046 (157 046) | |||||||
| Report à nouveau débiteur | 224 | 224 | ||||||
| Résultat de l'exercice 2014 | 153 416 | 153 416 | ||||||
| Autres variations | ||||||||
| Solde au 31 décembre 2014 | 200 467 | 736 054 | 245 351 | 1 177 742 | 153 416 2 513 030 |
(1) CCI autodétenus : 696 milliers d'euros.
(2) Le montant des CCI échangés pendant l'exercice est de 11 276 milliers d'euros.
(3) Dont 1 177 497 milliers d'euros de primes de fusion.
COMPOSITION DU CAPITAL (Caisse régionale)
| Répartition du capital de la Caisse régionale | Nombre de titres au 01/01/2014 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres remboursés |
Nombre de titres au 31/12/2014 |
% du capital |
% des droits de vote |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) | 2 228 389 | 0 | 61 265 | 2 167 124 | 10,81 | 0,00 |
| Dont part du Public | 2 149 226 | 51 619 | 2 097 607 | 10,46 | ||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | ||||||
| Dont part Auto-détenue | 79 163 | 9 646 | 69 517 | 0,35 | ||
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) | 5 105 397 | 0 | 0 | 5 105 397 | 25,47 | 0,00 |
| Dont part du Public | ||||||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 5 105 397 | 5 105 397 | 25,47 | |||
| Parts sociales | 12 774 184 | 0 | 0 | 12 774 184 | 63,72 | 100,00 |
| Dont 104 Caisses Locales | 12 774 043 | 12 774 043 | 63,72 | 97,52 | ||
| Dont 28 administrateurs de la CR | 140 | 140 | 2,39 | |||
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | 1 | 0,09 | |||
| Total | 20 107 970 | 0 | 61 265 | 20 046 705 | 100,00 | 100,00 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 2 513 029 | 2 382 121 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | 31 400 | 20 000 |
| Dettes subordonnées et titres participatifs | ||
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 |
| TOTAL DES FONDS PROPRES | 2 544 434 | 2 402 126 |
| Opérations avec les entreprises liées |
Opérations avec les entreprises liées |
|
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | et les participations 2014 | et les participations 2013 |
| Créances | 1 081 848 | 905 799 |
| Sur les établissements de crédit et institutions financières | 1 078 012 | 901 319 |
| Sur la clientèle | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 3 836 | 4 480 |
| Dettes | 11 599 546 | 11 016 584 |
| Sur les établissements de crédits et institutions financières | 11 599 546 | 11 016 584 |
| Sur la clientèle | ||
| Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées | ||
| Engagements donnés | 1 013 278 | 623 230 |
| Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit | ||
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||
| Garanties données à des établissements de crédit | 1 013 278 | 623 230 |
| Garanties données à la clientèle | ||
| Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise | ||
| Autres engagements donnés |
La Caisse régionale n'a pas effectué de transaction avec les parties liées à des conditions anormales de marché.
Les opérations réalisées dans une monnaie autre que l'euro ne sont pas significatives au regard du total du bilan.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | A recevoir | A livrer | A recevoir | A livrer | |
| Opérations de change au comptant | |||||
| Devises | |||||
| Euros | |||||
| Opérations de change à terme | 16 183 | 16 161 | 34 219 | 34 163 | |
| Devises | 8 294 | 8 294 | 16 912 | 16 912 | |
| Euros | 7 889 | 7 866 | 17 307 | 17 251 | |
| Prêts et emprunts en devises | |||||
| Prêts et emprunts en devises | |||||
| TOTAL | 16 183 | 16 161 | 34 219 | 34 163 |
| 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Opérations | Opérations autres | Total | 31/12/2013 Total |
||
| de couverture | que de couverture | |||||
| Opérations fermes | 10 351 222 | 490 964 | 10 842 186 | 11 402 433 | ||
| Opérations sur marchés organisés (1) | ||||||
| Contrats à terme de taux d'intérêt | ||||||
| Contrats à terme de change | ||||||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | ||||||
| Autres contrats à terme | ||||||
| Opérations de gré à gré (1) | 10 351 222 | 490 964 | 10 842 186 | 11 402 433 | ||
| Swaps de taux d'intérêt | 10 351 222 | 490 964 | 10 842 186 | 11 402 433 | ||
| Autres contrats à terme de taux d'intérêt | ||||||
| Contrats à terme de change | ||||||
| F.R.A. | ||||||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | ||||||
| Autres contrats à terme | ||||||
| Opérations conditionnelles | 21 682 | 21 682 | 30 945 | |||
| Opérations sur marchés organisés | ||||||
| Instruments de taux d'intérêt à terme | ||||||
| Achetés | ||||||
| Vendus | ||||||
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme | ||||||
| Achetés | ||||||
| Vendus | ||||||
| Instruments de taux de change à terme | ||||||
| Achetés | ||||||
| Vendus | ||||||
| Autres instruments à terme | ||||||
| Achetés | ||||||
| Vendus | ||||||
| Opérations de gré à gré | 21 682 | 21 682 | 30 945 | |||
| Options de swap de taux Achetées |
3 600 | |||||
| Vendues | 3 600 | |||||
| Instruments de taux d'intérêt à terme | ||||||
| Achetés | 10 841 | 10 841 | 11 872 | |||
| Vendus | 10 841 | 10 841 | 11 872 | |||
| Instruments de taux de change à terme Achetés |
||||||
| Vendus | ||||||
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme Achetés |
||||||
| Vendus | ||||||
| Autres instruments à terme conditionnels | ||||||
| Achetés | ||||||
| Vendus | ||||||
| Dérivés de Crédit Contrats de dérivés de crédit |
||||||
| Achetés | ||||||
| Vendus | ||||||
| TOTAL | 10 351 222 | 512 647 | 10 863 869 | 11 433 378 |
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses
(swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).
| Total 31/12/2014 |
Dont opérations effectuées de gré à gré |
Dont opérations sur marchés organisés et assimilés |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| de 1 à | de 1 à | de 1 à | |||||||
| (en milliers d'euros) | <= 1 an | 5 ans | > 5 ans | <= 1 an | 5 ans | > 5 ans | <= 1 an 5 ans > 5 ans | ||
| Futures | |||||||||
| Options de change | |||||||||
| Options de taux | |||||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | |||||||||
| F.R.A. | |||||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 1 865 5003 464 8565 511 830 1 865 5003 464 856 | 5 511 830 | |||||||
| Caps, Floors, Collars | 1 946 | 3 364 | 16 372 | 1 946 | 3 364 | 16 372 | |||
| Forward taux | |||||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | |||||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | |||||||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | |||||||||
| Dérivés de crédit | |||||||||
| Sous total | 1 867 4463 468 2205 528 202 1 867 4463 468 220 | 5 528 202 | |||||||
| Swaps de devises | |||||||||
| Opérations de change à terme | 32 344 | 32 344 | |||||||
| Sous total | 32 344 | 32 344 | |||||||
| TOTAL | 1 899 7903 468 2205 528 202 1 899 790 3 468 220 | 5 528 202 |
| Dont opérations sur | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Total 31/12/2013 |
Dont opérations | marchés organisés | |||||||
| effectuées de gré à gré | et assimilés | ||||||||
| de 1 à | de 1 à | de 1 à | |||||||
| (en milliers d'euros) | <= 1 an | 5 ans | > 5 ans | <= 1 an | 5 ans | > 5 ans <= 1 an 5 ans > 5 ans | |||
| Futures | |||||||||
| Options de change | |||||||||
| Options de taux | 7 200 | 7 200 | |||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | |||||||||
| F.R.A. | |||||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 1 819 6673 889 4555 693 311 | 1 819 6673 889 4555 693 311 | |||||||
| Caps, Floors, Collars | 2 317 | 21 428 | 2 317 | 21 428 | |||||
| Forward taux | |||||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | |||||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | |||||||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | |||||||||
| Dérivés de crédit | |||||||||
| Sous total | 1 826 8673 891 7725 714 739 | 1 826 8673 891 7725 714 739 | |||||||
| Swaps de devises | |||||||||
| Opérations de change à terme | 68 382 | 68 382 | |||||||
| Sous total | 68 382 | 68 382 | |||||||
| TOTAL | 1 895 2493 891 7725 714 739 | 1 895 2493 891 7725 714 739 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total juste valeur |
Encours notionnel |
Total juste valeur |
Encours notionnel |
|
| Futures | |||||
| Options de change | |||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | |||||
| Options de taux | 7 200 | ||||
| F.R.A. | |||||
| Swaps de taux d'intérêt | (326 676) | 10 842 186 | (164 007) | 11 402 433 | |
| Forward taux | |||||
| Caps, Floors, Collars | 21 682 | 23 745 | |||
| Opérations fermes sur actions et indices | |||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | |||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | |||||
| Dérivés de crédit | |||||
| Sous Total | (326 676) | 10 863 869 | (164 007) | 11 433 378 | |
| Swaps de devises | |||||
| Opérations de change à terme | 32 344 | 68 382 | |||
| TOTAL | 10 896 213 | 11 501 760 |
| Position | Micro- | Macro- | Swaps de | |
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ouverte isolée | couverture | couverture | transaction |
| Contrats d'échange de taux | 490 964 | 142 748 | 10 208 474 | |
| Contrats assimilés |
La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur :
L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.
Au 31 décembre 2014, la valeur de marché de ces instruments, après prise en compte des effets de la compensation et de la collatéralisation, s'élève à -326 676 milliers d'euros. Elle se décompose de la façon suivante par types de contreparties :
Le risque de crédit potentiel estimé sur la base des facteurs de majoration réglementaires s'élève à 698 705 milliers d'euros répartit de la façon suivante sur les différents types de contreparties :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | 3 036 856 | 2 807 721 |
| Engagements de financement | 1 510 191 | 1 734 117 |
| Engagements en faveur d'établissements de crédit | 31 883 | 212 086 |
| Engagements en faveur de la clientèle | 1 478 307 | 1 522 032 |
| Ouverture de crédits confirmés | 741 950 | 898 559 |
| - Ouverture de crédits documentaires | 12 642 | 7 743 |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 729 308 | 890 816 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 736 357 | 623 473 |
| Engagements de garantie | 1 524 696 | 1 071 992 |
| Engagements d'ordre d'établissements de crédit | 1 024 411 | 623 230 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | 11 132 | |
| Autres garanties (1) | 1 013 278 | 623 230 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 500 286 | 448 762 |
| Cautions immobilières | 168 835 | 87 902 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 331 451 | 360 860 |
| Engagements sur titres | 1 970 | 1 611 |
| Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise | ||
| Autres engagements à donner | 1 970 | 1 611 |
| Engagements reçus | 5 490 522 | 5 989 394 |
| Engagements de financement | 1 234 000 | 1 584 152 |
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 1 234 000 | 1 584 152 |
| Engagements reçus de la clientèle | ||
| Engagements de garantie | 4 254 552 | 4 403 631 |
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 198 329 | 437 941 |
| Engagements reçus de la clientèle | 4 056 223 | 3 965 690 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 662 874 | 621 730 |
| Autres garanties reçues | 3 393 350 | 3 343 960 |
| Engagements sur titres | 1 970 | 1 611 |
| Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise | ||
| Autres engagements reçus | 1 970 | 1 611 |
(1) 390 048 milliers d'euros relatif à la garantie globale (switch) mise en place le 2 janvier 2014, en supplément de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 623 230 milliers d'euros.
Concernant les actifs donnés en garantie, le solde des ouvertures en crédit Dailly au 31 décembre 2014 est de 0 milliers d'euros.
La Caisse régionale a donné une garantie à Crédit Agricole S.A. pour un montant total de 2 361 894 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas pris d'engagements de crédit- bail en 2014.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas effectué d'opérations de désendettement de fait ni de titrisation en 2014
.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 2 091 | 3 736 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 51 153 | 46 381 |
| Sur opérations avec la clientèle | 581 565 | 634 195 |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | 31 058 | 28 585 |
| Produit net sur opérations de macro-couverture | ||
| Sur dettes représentées par un titre | 0 | |
| Autres intérêts et produits assimilés | 434 | |
| Intérêts et produits assimilés | 665 867 | 713 330 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | (1 724) | (3 405) |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | (208 381) | (228 488) |
| Sur opérations avec la clientèle | (82 406) | (100 443) |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | (1 231) | (2 453) |
| Charge nette sur opérations de macro-couverture | (55 865) | (46 228) |
| Sur dettes représentées par un titre | (51) | (49) |
| Autres intérêts et charges assimilées | (24) | (209) |
| Intérêts et charges assimilées | (349 682) | (381 274) |
| TOTAL PRODUITS NETS D'INTÉRÊTS ET REVENUS ASSIMILÉS | 316 185 | 332 055 |
Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Titres de placement | 7 476 | 5 155 |
| Livret développement durable | ||
| Titres d'investissement | 20 367 | 19 128 |
| Opérations diverses sur titres | 3 215 | 4 302 |
| Revenus des titres à revenus fixes | 31 058 | 28 585 |
| Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme | 23 844 | 7 129 |
| Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille | 770 | 527 |
| Opérations diverses sur titres | ||
| Revenus des titres à revenus variables | 24 614 | 7 655 |
| TOTAL DES REVENUS DES TITRES | 55 672 | 36 240 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 354 | (36) | 318 | 301 | (122) | 179 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 22 559 | (23 743) | (1 184) | 27 201 | (18 857) | 8 343 |
| Sur opérations avec la clientèle | 77 332 | (827) | 76 505 | 79 340 | (1 117) | 78 223 |
| Sur opérations sur titres | (25) | (25) | (36) | (36) | ||
| Sur opérations de change | 180 | 180 | 181 | 181 | ||
| Sur opérations sur instruments financiers à terme et | ||||||
| autres opérations de hors-bilan | 608 | (35) | 573 | 482 | (66) | 416 |
| Sur prestations de services financiers (1) | 171 036 | (16 409) | 154 627 | 182 615 | (15 856) | 166 758 |
| Provisions pour risques de commissions | 894 | (963) | (70) | 1 103 | (946) | 157 |
| TOTAL PRODUIT NET DES COMMISSIONS | 272 963 | (42 039) | 230 924 | 291 222 | (37 002) | 254 220 |
(1) dont prestations d'assurance-vie : 28 016 milliers d'euros
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Solde des opérations sur titres de transaction | (5) | 422 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | 713 | 611 |
| Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme | (4 224) | (243) |
| GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATIONS | (3 515) | 790 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Titres de placement | ||
| Dotations aux dépréciations | (124) | (1 134) |
| Reprises de dépréciations | 189 | 1 351 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | 65 | 217 |
| Plus-values de cession réalisées | 13 195 | 15 278 |
| Moins-values de cession réalisées | (4) | (47) |
| Solde des plus et moins-values de cession realisées | 13 191 | 15 231 |
| SOLDE DES OPERATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT | 13 256 | 15 448 |
| Titres de l'activité de portefeuille | ||
| Dotations aux dépréciations | ||
| Reprises de dépréciations | ||
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | ||
| Plus-values de cession réalisées | ||
| Moins-values de cession réalisées | ||
| Solde des plus et moins-values de cession realisées | ||
| SOLDE DES OPERATIONS SUR TITRES DE L'ACTIVITE DE PORTEFEUILLE | ||
| GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS | ||
| DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES | 13 256 | 15 448 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Produits divers | 2 560 | 2 653 |
| Quote part des opérations faites en commun | 22 | |
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Reprises de provisions | 8 | |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 2 567 | 2 675 |
| Charges diverses | (999) | (1 072) |
| Quote part des opérations faites en commun | (881) | (866) |
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Dotations de provisions | (15) | (2) |
| Autres charges d'exploitation bancaire | (1 895) | (1 940) |
| TOTAL AUTRES PRODUITS ET CHARGES D"EXPLOITATION BANCAIRE | 673 | 735 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Frais de personnel: | ||
| Salaires et traitements | (100 963) | (97 497) |
| Charges sociales | (48 549) | (50 041) |
| - Dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies |
||
| Intéressement et participation | (23 477) | (23 552) |
| Impôts et taxes sur rémunérations | (16 413) | (16 677) |
| Total des charges de personnel | (189 403) | (187 767) |
| Refacturation et transferts de charges de personnel | 5 877 | 7 507 |
| Frais de personnel nets | (183 526) | (180 260) |
| Frais administratifs: | ||
| Impôts et taxes | (15 312) | (15 482) |
| Services extérieurs et autres frais administratifs | (85 114) | (90 691) |
| Total des charges administratives | (100 426) | (106 173) |
| Refacturation et transferts de charges administratives | 2 543 | 2 254 |
| Frais administratifs nets | (97 883) | (103 919) |
| CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION | (281 408) | (284 179) |
| Catégorie de personnel | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Cadres | 549 | 549 |
| Non cadres | 2 057 | 2 066 |
| TOTAL | 2 606 | 2 615 |
| Dont: France | 2 606 | 2 615 |
| Etranger | ||
| Dont: Personnel mis à disposition | 32 | 35 |
Au titre de l'exercice 2013, un montant de 3 080 milliers d'euros a été accordé à la Caisse régionale du Languedoc au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé en 2014 pour les dépenses suivantes :
Au titre de l'exercice 2014, un montant de 3 981 milliers d'euros a été accordé à la Caisse régionale du Languedoc au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, utilisable en 2015.
Le montant global des rémunérations perçues en 2014 par le Comité de direction est de 2 444 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités perçues en 2014 par les Administrateurs est de 235 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Cadres de direction durant l'exercice 2014 est de 486 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Administrateurs durant l'exercice 2014 est de 5 001 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | |
|---|---|---|---|
| Dotations aux provisions et dépréciations | (179 800) | (206 355) | |
| Dépréciations sur créances douteuses | (137 721) | (179 037) | |
| Autres provisions et dépréciations | (42 079) | (27 318) | |
| Reprises des provisions et dépréciations | 188 569 | 171 679 | |
| Reprises des dépréciations de créances douteuses (1) | 148 177 | 153 823 | |
| Autres reprises de provisions et dépréciations (2) | 40 391 | 17 856 | |
| Variation des provisions et dépréciations | 8 769 | (34 676) | |
| Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) | (699) | (934) | |
| Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) | (55 267) | (36 832) | |
| Décote sur prêts restructurés | (113) | (79) | |
| Récupérations sur créances amorties | 2 568 | 2 384 | |
| Autres pertes | |||
| Autres produits | |||
| COÛT DU RISQUE | (44 741) | (70 137) |
(1) Dont 41 058 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses compromises
Dont 12 842. milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises
(2) Dont 1 366 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif
(3) Dont 178 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
(4) Dont 41 058 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Immobilisations financières | ||
| Dotations aux dépréciations | (2 413) | (1 946) |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (2 413) | (1 946) |
| Reprises des dépréciations | 2 363 | 126 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 2 363 | 126 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | (50) | (1 819) |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (50) | (1 819) |
| Plus-values de cession réalisées | 38 | 19 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 38 | 19 |
| Moins-values de cession réalisées | (32) | |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (4) | |
| Pertes sur créances liées à des titres de participation | (28) | |
| Solde des plus et moins-values de cession | 5 | 19 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 5 | 19 |
| Solde en perte ou en bénéfice | (45) | (1 800) |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | ||
| Plus-values de cessions | 738 | 711 |
| Moins-values de cessions | (90) | (7) |
| Solde en perte ou en bénéfice | 649 | 704 |
| RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES | 604 | (1 096) |
La Caisse régionale n'a pas comptabilisé en 2014 de charge ou de produit exceptionnel.
| VENTILATION DE L'IMPOT | ||||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | 2014 | 2013 | ||
| Partie afférente au résultat ordinaire | 83 310 | 89 502 | ||
| Charge d'impôt différé | 0 | 0 | ||
| Partie afférente aux plus values exceptionnelles de l'exercice |
0 | 0 | ||
| TOTAL | 83 310 | 89 502 |
En 2014, le taux de l'impôt sur les sociétés s'élève à 38 % (y compris la cotisation sociale sur les bénéfices).
| Au 31 décembre 2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| SECTEUR D'ACTIVITE FORMATION DU PNB |
Banque de proximité en |
Services financiers |
Gestion privée de |
Banque de finance ment et d'invest- |
Banque de proximité à |
hors | Activités Ensemble des |
| (en milliers d'euros) | France | spécialisés l'épargne | issement | l'internationnal | métiers | métiers | |
| Produits nets d'intérêts | 316 185 | 316 185 | |||||
| Revenus des titres à revenus variables | 24 614 | 24 614 | |||||
| Produits nets des commissions | 230 924 | 230 924 | |||||
| Produits nets sur opérations financières | 9 741 | 9 741 | |||||
| Autres produits nets d'exploitation | 673 | 673 | |||||
| PRODUIT NET BANCAIRE | 547 782 | 34 355 | 582 138 |
| SECTEUR D'ACTIVITE | Banque | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| FORMATION DU PNB | Banque de proximité en |
Services financiers |
Gestion privée de |
de finance ment et d'invest- |
Banque de proximité à |
Activités hors |
Ensemble des |
| (en milliers d'euros) | France | spécialisés l'épargne | issement | l'internationna | métiers | métiers | |
| Produits nets d'intérêts | 332 055 | l | 332 055 | ||||
| Revenus des titres à revenus variables | 7 655 | 7 655 | |||||
| Produits nets des commissions | 254 220 | 254 220 | |||||
| Produits nets sur opérations financières | 16 239 | 16 239 | |||||
| Autres produits nets d'exploitation | 735 | 735 | |||||
| PRODUIT NET BANCAIRE | 587 010 | 23 894 | 610 904 |
Produit net bancaire par secteur d'activité et par zone géographique au 31 décembre 2013
Non significatif.
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
Résultat courant par secteur d'activité
| Au 31 décembre 2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2014 | |||||||
| Banque de | Services | Gestion | Banque de | Banque | Activités | Ensemble | |
| proximité en | financiers | privée | financement et | de proximité | hors | des | |
| France | spécialisés | de | d'investissement | à l'internationnal |
métiers | métiers | |
| (en milliers d'euros) | l'épargne | ||||||
| Produit net bancaire | 547 783 | 34 355 | 582 138 | ||||
| Charges d'exploitation | (281 408) | (281 408) | |||||
| Dotations aux amortissements et |
|||||||
| dépréciations | (8 466) | (8 466) | |||||
| Résultat brut | 257 909 | 34 355 | 292 264 | ||||
| Coût du risque | (44 741) | (44 741) | |||||
| Résultat d'exploitation | 213 168 | 34 355 | 247 523 | ||||
| Résultat net sur actifs | 604 | 604 | |||||
| RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT |
213 772 | 34 355 | 248 126 |
| 31/12/2013 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Banque de | Services | Gestion | Banque de | Banque | Activités | Ensemble | ||
| proximité en | financiers | privée | financement et | de proximité | hors | des | ||
| France | spécialisés | d'investissement | à | métiers | ||||
| de | l'internationnal | métiers | ||||||
| (en milliers d'euros) | l'épargne | |||||||
| Produit net bancaire | 587 010 | 23 894 | 610 904 | |||||
| Charges d'exploitation | (284 179) | (284 179) | ||||||
| Dotations aux | (8 944) | (8 944) | ||||||
| Résultat brut | 293 887 | 23 894 | 317 781 | |||||
| Coût du risque | (70 137) | (70 137) | ||||||
| Résultat d'exploitation | 223 750 | 23 894 | 247 644 | |||||
| Résultat net sur actifs | (1 096) | (1 096) | ||||||
| é RÉSULTAT COURANT |
224 847 | 23 894 | 246 548 |
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
La Caisse régionale du Languedoc établit des comptes consolidés et un rapport de gestion globalisé (individuel et consolidé).
Il n'y a pas eu d'événements n'ayant aucun lien direct prépondérant avec une situation existante à la clôture de l'exercice, intervenant entre la date de clôture et la date d'établissement des comptes susceptibles, par leurs influences sur le patrimoine et la situation financière de l'établissement, de remettre en cause la continuité de l'exploitation.
La Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc prévoit l'affectation du résultat de 153 416 milliers d'euros et 244 milliers d'euros de report à nouveau au 31/12/2014 par :
La Caisse régionale du Languedoc ne dispose d'aucune implantation directe ou indirecte détenue dans les Etats ou territoires n'ayant pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative permettant l'accès aux renseignements bancaires : succursales, filiales (y compris entités ad hoc) et participations dans d'autres entités faisant l'objet d'un contrôle exclusif ou conjoint (ou de fait) au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts.
| (en milliers d'euros) | 2014 | % | 2013 | % |
|---|---|---|---|---|
| Audit | ||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen | 220 | 100 | 220 | 100 |
| des comptes individuels et consolidés (1) | ||||
| Missions accessoires | ||||
| Sous-Total | 220 | 100 | 220 | 100 |
| Autres prestations | ||||
| Juridique, fiscal et social | ||||
| Technologie de l'information | ||||
| Audit interne | ||||
| Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit | ||||
| Sous-Total | ||||
| TOTAL | 220 | 100 | 220 | 100 |
(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux certification des comptes
Cabinet Ernst & Young : honoraires versés 128 milliers d'euros au titre de l'année 2014. Cabinet Ifec : honoraires versés 92 milliers d'euros au titre de l'année 2014.
Cette information est disponible dans le rapport de gestion de la Caisse régionale.
Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse de Crédit Agricole du Languedoc en date du 29 janvier 2015 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale mixte en date du 30 mars 2015.
| CADRE GENERAL 4 | |||
|---|---|---|---|
| PRESENTATION JURIDIQUE DE LA CAISSE REGIONALE 4 | |||
| ORGANIGRAMME SIMPLIFIE DU CREDIT AGRICOLE 5 | |||
| RELATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE 7 | |||
| ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 11 | |||
| COMPTE DE RESULTAT 11 | |||
| RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 12 | |||
| BILAN ACTIF 13 | |||
| TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 15 | |||
| TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 15 | |||
| NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS 18 | |||
| 1 | PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISES. 18 | ||
| 1.1 | Normes applicables et comparabilité 18 | ||
| 1.2 | Format de présentation des états financiers 20 | ||
| 1.3 | Principes et méthodes comptables 21 | ||
| 1.4. | Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) 48 | ||
| 2 | PRINCIPALES OPERATIONS DE STRUCTURE ET EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE LA PERIODE 51 | ||
| 2.1 | Ecarts d'acquisition 55 | ||
| 3 | GESTION FINANCIERE, EXPOSITION AUX RISQUES ET POLITIQUE DE COUVERTURE 55 | ||
| 3.1. | Risque de crédit 55 | ||
| 3.2 3.3 |
Risque de marché 61 Risque de liquidité et de financement 65 |
||
| 3.4 | Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêts et de change 67 | ||
| 3.5 | Risques opérationnels 68 | ||
| 3.6 | Gestion du capital et ratios réglementaires 68 | ||
| 4. | NOTES RELATIVES AU RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 70 |
||
| 4.1 | Produits et charges d'intérêts 70 | ||
| 4.2 | Commissions nettes 70 | ||
| 4.3 | Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 71 | ||
| 4.4 | Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 72 | ||
| 4.5 | Produits et charges nets des autres activités 72 | ||
| 4.6 | Charges générales d'exploitation 73 | ||
| 4.7 | Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles . 73 | ||
| 4.8 | Coût du risque 74 | ||
| 4.9 | Gains ou pertes nets sur autres actifs 75 | ||
| 4.10 4.11 |
Impôts 75 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 77 |
||
| 5 | INFORMATIONS SECTORIELLES 79 | ||
| 5.1 | Information sectorielle par zone géographique 79 | ||
| 6 | NOTES RELATIVES AU BILAN 80 | ||
| 6.1 | Caisse, banques centrales 80 | ||
| 6.2 | Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat 80 | ||
| 6.3 | Instruments dérivés de couverture 81 | ||
| 6.4 | Actifs financiers disponibles à la vente 82 | ||
| 6.5 | Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 83 | ||
| 6.6 | Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptablisés avec implication continue 85 | ||
| 6.7 | Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers 85 | ||
| 6.8 | Exposition au risque souverain 86 | ||
| 6.9 | Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle 88 | ||
| 6.10 | Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 88 | ||
| 6.11 | Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 89 |
| 6.12 | Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers 90 | ||
|---|---|---|---|
| 6.13 | Actifs et passifs d'impôts courants et différés 92 | ||
| 6.14 | Comptes de régularisation actif, passif et divers 93 | ||
| 6.15 | Actifs et passifs liés aux actifs non courants destinés à être cédés 94 | ||
| 6.16 | Co-entreprises et entreprises associées 95 | ||
| 6.17 | Immeubles de placement 95 | ||
| 6.18 | Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition) 96 | ||
| 6.19 | Ecarts d'acquisition 97 | ||
| 6.20 | Provisions techniques des contrats d'assurance 97 | ||
| 6.21 | Provisions 97 | ||
| 6.22 | Capitaux propres part du groupe 99 | ||
| 6.23 | Participations ne donnant pas le contrôle 102 | ||
| 6.24 | Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle 103 | ||
| 7 | AVANTAGES AU PERSONNEL ET AUTRES REMUNERATIONS 104 | ||
| 7.1 | Détail des charges de personnel 104 | ||
| 7.2 | Effectif fin de période 104 | ||
| 7.3 | Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies 104 | ||
| 7.4 | Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies 105 | ||
| 7.5 | Autres avantages sociaux 106 | ||
| 7.6 | Paiements à base d'actions 107 | ||
| 7.7 | Rémunérations de dirigeants 107 | ||
| 8 | ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES 108 | ||
| 9 | RECLASSEMENTS D'INSTRUMENTS FINANCIERS 111 | ||
| 10 | JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS 112 | ||
| 10.1 | Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût 112 | ||
| 10.2 | Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur 115 | ||
| 11 | IMPACTS DES EVOLUTIONS COMPTABLES (NOUVELLES NORMES DE CONSOLIDATION) OU AUTRES | ||
| EVENEMENTS (SI LA CAISSE REGIONALE EST CONCERNEE) 120 | |||
| 12 | PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 31 DECEMBRE 2014 120 | ||
| 13 | PARTICIPATIONS ET ENTITES STRUCTUREES NON CONSOLIDEES 120 | ||
| 13.1 | Participations non consolidées 120 | ||
| 13.2 | Entités structurées non consolidées 120 | ||
| 14 | ÉVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE 121 |
Dénomination sociale : Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
Appellation Commerciale : CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC
Siège social : Avenue de Montpelliéret – MAURIN - 34977 LATTES CEDEX
Code NAF : 6419Z
Numéro SIRET : 492 826 417 000 15
Numéro SIREN : 492 826 417 RCS MONTPELLIER
Lieu de Cotation : EURONEXT PARIS
La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par les dispositions des articles L 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la réglementation bancaire contenue dans les articles L 511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.
En outre, elle est soumise aux dispositions légales ou règlementaires contenues dans :
La Caisse régionale a été constituée par acte sous seing privé en date du 26 Avril 2007 entre les personnes visées à l'article 512-22 du Code Monétaire et Financier, et inscrite sur la liste des établissements de crédit agréés en qualité de banque mutualiste et coopérative avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affectées
L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.
Les Caisses locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 8.2 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 500 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.
La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.
La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses régionales.
Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l'article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d'intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01- 453.
Le nouveau dispositif de résolution des crises bancaires introduit par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 n'a pas d'impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R.512-18 de ce même Code. Au titre de ce mécanisme, qui devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, Crédit Agricole S.A., Organe central et membre du Réseau, doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole SA) bénéficie de cette solidarité financière interne.
L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole SA consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leur fonds propres agrégés, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole SA constatée à l'issue de sa liquidation ou de sa dissolution.
Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.
A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s'engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d'indemnisation le cas échéant.
Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s'appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.
La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A, et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.
Sur le plan prudentiel :
Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l'allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.
Comptablement, les garanties s'analysent en substance comme des contrats d'assurance du fait de l'existence d'un risque global d'assurance au sens de la norme IFRS 4.
La norme IFRS 4 permet à l'émetteur d'un contrat d'assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d'effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.
Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d'une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d'hypothèse raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.
Les Caisses locales détiennent 12 774 043 parts sociales de la Caisse Régionale du Languedoc. Elles détiennent 87 496 k€ de bons de Caisse régionale au 31 décembre 2014.
Le fonds Force Languedoc est implanté en France, consolidé selon la méthode de l'intégration globale, contrôlé à 100% par la Caisse régionale qui détient 99,9944% d'intérêts.
| Notes | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | |
| Intérêts et charges assimilées | 4.1 | 319 886 | 339 027 |
| Commissions (produits) | 4.2 | 272 964 | 291 223 |
| Commissions (charges) | 4.2 | -42 268 | -37 002 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste | 4.3 | -4 298 | 902 |
| valeur par résultat | |||
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la | 4.4-6.4 | 37 375 | 16 035 |
| vente | |||
| Produits des autres activités | 4.5 | 3 186 | 3 099 |
| Charges des autres activités | 4.5 | -2 457 | -2 633 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 584 388 | 610 651 | |
| Charges générales d'exploitation | 4.6-7.1-7.4-7.6 | -281 977 | -284 252 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des | 4.7 | -7 928 | -8 427 |
| immobilisations incorporelles et corporelles | |||
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 294 483 | 317 972 | |
| Coût du risque | 4.8 | -44 770 | -70 140 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 249 713 | 247 832 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en |
6.16 | ||
| équivalence | |||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 4.9 | 343 | 567 |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | 6.19 | ||
| RESULTAT AVANT IMPOT | 250 056 | 248 399 | |
| Impôts sur les bénéfices | 4.10 | -83 521 | -90 293 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de | |||
| cession | |||
| RESULTAT NET | 166 535 | 158 106 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 2 | ||
| RESULTAT NET – PART DU GROUPE | 166 535 | 158 104 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|
| Résultat net | 166 535 | 158 106 | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | -5 521 | 162 | |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence |
-5 521 | 162 | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entités mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence |
1 901 | -56 | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence |
|||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | -3 620 | 106 | |
| et non recyclables ultérieurement en résultat Gains et pertes sur écarts de conversion |
0 | 0 | |
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | -19 465 | -17 388 | |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 1 814 | 1 730 | |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables, hors entités mises en équivalence Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entités mises en équivalence |
-17 651 | -15 658 | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence |
7 053 | 5 150 | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | -10 598 | -10 508 | |
| et recyclables ultérieurement en résultat | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | 4.11 | -14 218 | -10 402 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
152 317 | 147 704 | |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | 2 | ||
| Dont part du Groupe | 152 317 | 147 702 |
(1) Les effets du changement de méthode comptable liés aux nouvelles normes de consolidation sont présentés en note 11
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 6.1 | 118 706 | 103 284 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2-6.8 | 29 213 | 13 531 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 570 231 | 354 573 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 6.4-6.6-6.7-6.8 | 1 306 580 | 1 080 127 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 3.1-3.3-6.5-6.7- 6.8 |
1 074 253 | 922 097 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3.1-3.3-6.5-6.7- 6.8 |
16 268 394 | 16 206 095 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 751 778 | 389 269 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 6.7-6.8 - 6.10 | 790 283 | 771 757 |
| Actifs d'impôts courants et différés | 6.13 | 241 008 | 164 380 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 6.14 | 547 218 | 449 846 |
| Actifs non courants destinés à être cédés | 6.15 | ||
| Participation aux bénéfices différée | 6.20 | ||
| Participations dans les entreprises mises en équivalence | 6.16 | ||
| Immeubles de placement | 6.17 | 7 253 | 7 699 |
| Immobilisations corporelles | 6.18 | 45 151 | 44 750 |
| Immobilisations incorporelles | 6.18 | 4 660 | 4 463 |
| Ecarts d'acquisition | 6.19 | ||
| TOTAL DE L'ACTIF | 21 754 728 | 20 511 871 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | 6.1 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2 | 36 618 | 16 283 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 899 733 | 516 059 |
| Dettes envers les établissements de crédit | 3.3-6.9 | 11 534 711 | 10 920 276 |
| Dettes envers la clientèle | 3.1-3.3-6.9 | 5 321 648 | 5 610 336 |
| Dettes représentées par un titre | 3.2-3.3-6.11 | 1 778 | 1 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 461 989 | 255 275 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 6.13 | 74 141 | 0 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 6.14 | 479 277 | 381 199 |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés | 6.15 | ||
| Provisions techniques des contrats d'assurance | 6.20 | ||
| Provisions | 6.21 | 119 315 | 107 090 |
| Dettes subordonnées | 3.2-3.3-6.11 | 5 | 5 |
| TOTAL DETTES | 18 929 215 | 17 806 524 | |
| CAPITAUX PROPRES | 2 825 513 | 2 705 347 | |
| Capitaux propres - part du Groupe | 2 825 499 | 2 705 293 | |
| Capital et réserves liées | 1 405 587 | 1 417 256 | |
| Réserves consolidées | 1 217 219 | 1 079 557 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 36 158 | 50 376 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés |
|||
| Résultat de l'exercice | 166 535 | 158 104 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 14 | 54 | |
| TOTAL DU PASSIF | 21 754 728 | 20 511 871 |
| Part du Groupe | Participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital et réserves liées | Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|||||||||||||
| (en milliers d'euros) | Capital | Primes et Réserves consolidées liées au capital (1) |
Elimination des titres auto detenus |
Total Capital et Réserves consolidées |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Résultat net |
Capitaux propres |
Capital réserves consolidées et résultat |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Capitaux propres |
Capitaux propres consolidés |
| Capitaux propres au 1er janvier 2013 Publié | 222 257 | 2 130 618 | -3 519 | 2 349 356 | -1 367 | 62 146 | 60 779 | 152 128 | 2 562 263 | 19 | 0 | 19 | 2 562 282 | ||
| Impacts nouvelles normes de consolidation (IFRS 10) | 152128 | 152 128 | 0 | -152 128 | 0 | 0 | 0 | 0 | |||||||
| Capitaux propres au 1er janvier 2013 Retraité | 222 257 | 2 282 746 | -3 519 | 2 501 484 | -1 367 | 62 146 | 60 779 | 0 | 2 562 263 | 19 | 0 | 0 0 |
19 | 2 562 282 | |
| Augmentation de capital | 18 461 | 18 461 | 0 | 18 461 | 0 | 0 | 18 461 | ||||||||
| Variation des titres auto détenus | -1 838 | 285 | -1 553 | 0 | -1 553 | 0 | 0 | -1 553 | |||||||
| Dividendes versés en 2013 | -21 406 | -21 406 | 0 | -21 406 | 0 | 0 | -21 406 | ||||||||
| Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas |
0 0 |
0 | 0 0 |
0 | 33 | 0 0 |
0 33 |
0 33 |
|||||||
| le contrôle | |||||||||||||||
| Mouvements liés aux stock options Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires |
18 461 | -23 244 | 285 | 0 -4 498 |
0 | 0 | 0 | 0 0 |
0 -4 498 |
33 | 0 | 0 | 0 0 |
0 33 |
0 -4 465 |
| Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence |
0 0 |
106 | -10 509 | -10 403 | 0 | -10 403 0 0 |
0 0 |
0 0 |
-10 403 0 |
||||||
| Résultat au 31/12/2013 | 0 | 0 | 158 104 | 158 104 | 2 | 0 | 2 | 158 106 | |||||||
| Autres variations | -173 | -173 | 0 | -173 | 0 | 0 | -173 | ||||||||
| Capitaux propres au 31 décembre 2013 Retraité | 240 718 | 2 259 329 | -3 234 | 2 496 813 | -1 261 | 51 637 | 50 376 | 158 104 | 2 705 293 | 54 | 0 | 0 0 |
54 | 2 705 347 | |
| Affectation du résultat 2013 | 158 104 | 158 104 | -158 104 | 0 | |||||||||||
| Capitaux propres au 1er janvier 2014 | 240 718 | 2 417 433 | -3 234 | 2 654 917 | -1 261 | 51 637 | 50 376 | 0 | 2 705 293 | 54 | 0 | 0 0 |
54 | 2 705 347 | |
| Augmentation de capital | -9 402 | -1 913 | -11 315 | 0 0 |
-11 315 | 0 | 0 | -11 315 | |||||||
| Variation des titres auto détenus | -354 | -354 | 0 | 0 -354 |
0 | 0 | -354 | ||||||||
| Dividendes versés en 2014 | -20 483 | -20 483 | 0 0 |
-20 483 | 0 | 0 | -20 483 | ||||||||
| Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||
| Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle |
41 | 41 | 0 | 0 41 |
-40 | 0 | -40 | 1 | |||||||
| Mouvements liés aux stock options | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires | -9 402 | -22 355 | -354 | -32 111 | 0 | 0 | 0 | 0 | -32 111 | -40 | 0 | 0 | 0 | -40 | -32 151 |
| Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises |
0 | -3 620 | -10 598 | -14 218 | 0 | -14 218 | 0 | 0 | -14 218 | ||||||
| mises en équivalence | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||
| Résultat au 31/12/2014 Autres variations |
1 | 0 1 |
0 0 |
166 534 | 166 534 | 1 | 0 0 |
0 0 |
166 534 1 |
||||||
| CAPITAUX PROPRES AU 31 DECEMBRE 2014 | 231 316 | 2 395 079 | -3 588 | 2 622 807 | -4 881 | 41 039 | 36 158 | 166 534 | 2 825 499 | 14 | 0 | 0 0 |
14 | 2 825 513 |
(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle
Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse régionale y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.
Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 250 056 | 248 399 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles | 7 928 | 8 427 |
| et incorporelles | ||
| Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | ||
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 63 352 | 85 424 |
| Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence | ||
| Résultat net des activités d'investissement | -377 | -586 |
| Résultat net des activités de financement | 0 | 178 |
| Autres mouvements | -13 625 | -20 981 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des | 57 278 | 72 462 |
| autres ajustements | ||
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | 362 075 | -685 460 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | -427 265 | 596 915 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers | -218 874 | -32 189 |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | 7 065 | 31 104 |
| Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence | ||
| Impôts versés | -77 136 | -98 457 |
| Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités |
-354 135 | -188 087 |
| opérationnelles | ||
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| TOTAL Flux net de trésorerie généré par l'activité OPERATIONNELLE (A) | -46 801 | 132 774 |
| Flux liés aux participations (3) | -3 329 | -12 353 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -8 502 | -7 783 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations d'INVESTISSEMENT (B) | -11 831 | -20 136 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (4) | -31 365 | -4 441 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement | 0 | -10 306 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations de FINANCEMENT (C ) | -31 365 | -14 747 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie | ||
| (D) | ||
| Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + | -89 997 | 97 891 |
| B + C + D) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 5 664 | -92 227 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1) | 103 270 | 112 329 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2) | -97 606 | -204 556 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | -84 331 | 5 664 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales (1) | 118 704 | 103 270 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (2) | -203 035 | -97 606 |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE | -89 995 | 97 891 |
(1) composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)
(2) composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 5.3 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 5.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)
(3) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l'année 2014, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale s'élève à -3 329 milliers d'euros, portant notamment sur les opérations suivantes : titres Sacam Avenir pour -1 444 milliers d'euros et titres Sacam International pour -1 175 milliers d'euros.
(4) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par le Groupe Caisse Régionale du Languedoc à ses actionnaires, à hauteur de 20 484 milliers d'euros en 2014.
En application du règlement CE n° 1606/2002, les co mptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2014 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macrocouverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2013.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2014 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2014. Celles-ci portent sur :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application : exercices ouverts à |
Applicable dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| compter du | |||
| Norme IFRS 10 sur les états |
11 décembre | er janvier 2014 1 |
Oui |
| financiers consolidés | 2012 (UE n° 1254/2012) |
||
| Norme IFRS 11 sur les partenariats | 11 décembre | er janvier 2014 1 |
Oui |
| 2012 (UE n° | |||
| 1254/2012) | |||
| Norme IFRS 12 sur les informations à | 11 décembre | er janvier 2014 1 |
Oui |
| fournir sur les intérêts détenus dans | 2012 (UE n° | ||
| d'autres entités | 1254/2012) | ||
| Norme IAS 27 modifiée sur les états | 11 décembre | er janvier 2014 1 |
Non |
| financiers individuels | 2012 (UE n° | ||
| 1254/2012) | |||
| Norme IAS 28 modifiée sur les |
11 décembre | er janvier 2014 1 |
Oui |
| participations dans des entreprises | 2012 (UE n° | ||
| associées et des coentreprises | 1254/2012) | ||
| Amendement d'IAS 32 sur la |
13 décembre | er janvier 2014 1 |
Oui |
| présentation des compensations |
2012 | ||
| d'actifs financiers et des passifs |
(UE n° | ||
| financiers | 1256/2012) | ||
| Amendements relatifs aux |
04 avril 2013 | er janvier 2014 1 |
Oui |
| dispositions transitoires pour les |
(UE | ||
| normes IFRS 10 : Consolidation des | n°313/2013)05 | ||
| états financiers, IFRS 11 : |
| Partenariats et IFRS 12 : Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités |
|||
|---|---|---|---|
| Amendement des normes IFRS 10 et | 20 novembre | er janvier 2014 1 |
Non |
| 12 par rapport aux entreprises |
2013 | ||
| d'investissement | (UE n° 1174/ | ||
| 2013) | |||
| Amendement de la norme IAS 36 sur | 19 décembre | er janvier 2014 1 |
Oui |
| les informations à fournir sur la valeur | 2013 | ||
| recouvrable des actifs non financiers | (UE n° | ||
| 1374/2013) | |||
| Amendements de la norme IAS 39 sur | 19 décembre | er janvier 2014 1 |
Oui |
| les instruments financiers, par rapport | 2013 | ||
| à la comptabilisation et l'évaluation de | (UE n° | ||
| la novation de dérivés et le maintien | 1375/2013) | ||
| de la comptabilité de couverture |
Les normes de consolidation, IFRS 10, 11 et 12 et IAS 28 amendée, sont entrées en vigueur au 1er janvier 2014. Elles sont d'application rétrospective. Elles conduisent à revoir la nature des intérêts détenus au regard des nouveaux critères de contrôle, de l'évolution de la méthode de consolidation en cas de contrôle conjoint, et des informations à communiquer en annexe.
La norme IFRS 10 se substitue à IAS 27 et SIC 12 et définit un cadre d'analyse commun du contrôle reposant sur trois critères cumulatifs :
La norme IFRS 11 se substitue à IAS 31 et SIC 13. Elle précise les modalités d'exercice du contrôle conjoint à travers deux formes de partenariat, l'activité conjointe et la co-entreprise.
Dans les activités conjointes, les co-participants ont des droits sur les actifs, et des obligations au titre des passifs de la Caisse Régionale et doivent comptabiliser les actifs, les passifs, les produits et les charges relatifs à leurs intérêts dans l'activité conjointe. A contrario, les co-entreprises dans lesquelles les co-entrepreneurs se partagent les droits sur l'actif net ne sont plus consolidées par intégration proportionnelle, mais sont mises en équivalence conformément à la norme IAS 28 amendée.
L'application des nouvelles dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et les capitaux propres.
L'application des autres dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et les capitaux propres.
Les nouvelles informations à donner au titre d'IFRS 12 sont communiquées au sein des notes annexes suivantes :
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.
Ceci concerne en particulier :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable ultérieurement dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| Interprétation IFRIC 21 sur les droits et taxes |
13 juin 2014 (UE n° 634/2014) |
1er janvier 2015 | Oui |
| Amendement portant sur les améliorations annuelles des IFRS cycle 2011-2013 modifiant les normes suivantes : IFRS 3, IFRS 4 IAS 40 |
21 décembre 2014 (UE 1361/2014) |
1er janvier 2015 | Oui |
L'interprétation d'IFRIC 21 donne des précisions sur la comptabilisation des droits, taxes et autres prélèvements publics qui relèvent d'IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels (hors amendes et pénalités, et hors impôts sur les sociétés régis par IAS 12). Elle permet notamment de clarifier :
Au regard de ces clarifications, la mise en œuvre d'IFRIC 21 pourrait avoir pour effet de changer le fait générateur d'enregistrement de certains droits et taxes (décalage de la date de l'enregistrement d'un exercice à l'autre et/ou fin de l'étalement sur la durée de l'exercice). Ainsi, seront notamment concernées les principales taxes suivantes :
Taxe systémique, taxe ACPR et taxe AMF dont l'étalement sur la période est supprimé
Cotisation solidarité … (C3S) dont le provisionnement au cours de la période d'acquisition de l'assiette est supprimé et l'enregistrement décalé sur l'exercice suivant, sans étalement.
Le recensement des autres droits et taxes susceptibles d'être concernés par l'application d'IFRIC 21 et le chiffrage des impacts sont en cours.
Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l'IASB mais non encore adoptées par l'Union européenne n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2014.
En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.
Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
Cette liste n'est pas exhaustive.
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.
• Classification des titres à l'actif
Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse Régionale.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.
La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d'évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
La Caisse Régionale n'a pas utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.
Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.
o Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
La catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :
Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.
La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Prêts et créances
La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.
Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Actifs financiers disponibles à la vente
La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
L'amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».
L'ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.
La fixation de paramètres permettant de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :
En conséquence, et en application de l'exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l'objet d'un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d'indice de pertes de valeur (cf partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).
• Dépréciation des titres
Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.
Pour les titres de capitaux propres, la Caisse régionale utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme etc.
Au-delà de ces critères, la Caisse régionale constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.
Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l'objet d'un test de dépréciation annuel et en cas d'indices de pertes de valeurs.
A titres d'exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :
Annonce d'un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,
Baisse du cours de l'action Crédit Agricole S.A.,
Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.
La constatation de cette dépréciation se fait :
• Date d'enregistrement des titres
Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
Conformément à IAS 39, il est autorisé d'opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance en cas de changement d'intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.
Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d'opérer les reclassements suivants :
La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l'actif financier reclassé.
Les informations sur les reclassements réalisés par La Caisse Régionale en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d'instruments financiers ».
Au sens de l'IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent pas les conditions de décomptabilisation d'IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.
Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant.
Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.
Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.
Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-tomarket.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
• Dépréciations de créances
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu'elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :
Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.
L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Le risque de perte avéré est tout d'abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.
Dépréciations calculées à partir de modèles Bâlois
Dans le cadre de la règlementation Bâloise, la Caisse Régionale détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d'un an, en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.
L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.
Le montant de cette dépréciation est obtenu par l'application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles Bâlois, d'un coefficient de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu'au terme du contrat
Par ailleurs, la Caisse Régionale a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.
• Restructurations de créances
Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles la Caisse Régionale a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.
Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine.
Elle est égale à l'écart constaté entre :
La perte constatée lors d'une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d'impayés.
Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s'ils étaient en défaut au moment de la restructuration).
• Encours en souffrance
Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
• Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20)
Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.
Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.
La distinction instrument de dette / capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance des termes contractuels.
Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses passifs financiers (actif net) et qui n'est pas qualifié d'instrument de dette.
o Rachat d'actions propres
Les actions propres ou instruments dérivés équivalents telles les options sur actions rachetées par La Caisse Régionale, y compris les actions détenues en couverture des plans de stockoptions, ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.
Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti.
Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 Provisions.
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils entrent dans une relation de couverture.
La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
• La comptabilité de couverture
La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d'un investissement réalisé à l'étranger dans une monnaie autre que l'euro.
Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite « carve out »).
De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.
La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.
L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.
couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.
• Dérivés incorporés :
Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :
La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d'entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
La juste valeur s'applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permettent et font l'objet d'une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu'un groupe d'actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C'est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.
La Caisse Régionale considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.
• Juste valeur des émissions structurées :
La Caisse Régionale n'est pas concernée par les émissions structurées.
• Risque de contrepartie sur les dérivés
La Caisse Régionale intègre dans la juste valeur l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
• Hiérarchie de la juste valeur
La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l'observabilité des données d'entrée utilisées dans l'évaluation
o Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.
Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques auxquels la Caisse Régionale peut avoir accès à la date d'évaluation. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, La Caisse Régionale retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.
o Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à la Caisse Régionale, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.
o Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d'observabilité.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.
Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
Conformément aux principes d'IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale du Languedoc, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d'une juste valeur fiable est difficile.
• Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :
Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.
• Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Conformément à la norme IAS 32, la Caisse régionale compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s'il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.
Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l'objet d'une compensation au bilan.
Cet effet de compensation est présenté dans le tableau 6.12 relatif à l'amendement d'IFRS 7sur les informations à fournir au titre des compensations d'actifs financiers et des passifs financiers.
Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, la Caisse Régionale continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.
Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :
La caisse régionale identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un événement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.
Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la caisse régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées sont fournies en note 6.21 Provisions.
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l'exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.
• Régimes à prestations définies
La Caisse Régionale détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies).
Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'està-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d'actualisation retenus pour évaluer l'obligation au titre de prestations définies.
Le montant de la provision est égal à :
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale du Languedoc a souscrit des assurances auprès de Prédica et d'ADICAM.
Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.
• Régimes à cotisations définies
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Néant
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par la Caisse Régionale peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés.
Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par la Caisse Régionale au titre de ces plusvalues ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.
Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quote-part.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :
Les crédits d'impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Cependant, en raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.
Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d'entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Gros œuvre | 30 à 80 ans |
| Second œuvre | 8 à 40 ans |
| Installations techniques | 5 à 25 ans |
| Agencements | 5 à 15 ans |
| Matériel informatique | 4 à 7 ans |
| Matériel spécialisé | 4 à 5 ans |
Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.
Les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :
Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celuici.
En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.
Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.
Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés.
Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d'être amortis à compter de leur déclassement.
Si la juste valeur du groupe d'actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d'actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.
Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :
Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale dispose d'un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d'une influence notable.
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole du Languedoc représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale du Languedoc et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le contrôle existe sur une entité lorsque la Caisse Régionale est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans la Caisse Régionale et si le pouvoir qu'elle détient sur cette dernière lui permet d'influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de la Caisse Régionale.
Le contrôle d'une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale contrôle généralement la filiale lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf s'il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque La Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seule les activités pertinentes en raison notamment de l'existence d'accords contractuels, de l'importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d'autres faits et circonstances.
Le contrôle d'une entité structurée ne s'apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n'ont, par nature, pas d'incidence sur les rendements de la Caisse Régionale. L'analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l'implication et des décisions de La Caisse Régionale lors de la création de l'entité structurée, des accords conclus à la création et des risques encourus par La Caisse Régionale, des droits résultants d'accords qui confèrent à l'investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l'investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l'entité structurée. Lorsqu'il existe un mandat de gestion, il convient de déterminer si le gérant agit en tant qu'agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l'entité structurée doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité structurée, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affectés la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité structurée et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité structurée.
Le contrôle conjoint s'exerce lorsqu'il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de la Caisse Régionale requièrent l'unanimité des parties partageant le contrôle
Dans les entités traditionnelles, l'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quotepart de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l'évolution de l'écart d'acquisition.
Lors d'acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l'influence notable la Caisse Régionale constate :
-
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :
Aucun regroupement d'entreprise n'est intervenu au cours de l'exercice.
Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2014 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 «Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014 ».
Dans le contexte économique toujours incertain de l'année 2014, la Caisse régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent (dont provisionnement spécifique de certaines filières économiques élargi cette année à un nouveau secteur d'activité).
Au 31 décembre 2014, les provisions individuelles pour créances douteuses ou litigieuses s'élèvent ainsi à 585,3 M€, couvrant les encours douteux à hauteur de 81,7 %.
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L'encours des provisions sectorielles sur les filières déjà présentes en 2013 s'établit respectivement au 31 décembre 2014 à 36,6 millions d'euros pour la viticulture/viniculture, 28,0 millions d'euros pour les professionnels de l'immobilier, 7,6 millions d'euros pour la filière LBO, 43,3 millions d'euros pour les acquéreurs immobiliers, 34,0 millions d'euros pour la filière Cafés/Hôtels/Restaurants, 36,6 millions d'euros pour la filière Construction/BTP, 7,0 millions d'euros pour la filière Automobile, 2,0 millions d'euros pour la filière Boulangerie/Pâtisserie et 3,5 millions d'euros pour la filière Production végétale. La filière Pharmacie a été dotée pour la première fois en 2014, pour un montant qui s'élève à 16,4 millions d'euros au 31 décembre 2014. Au total, le montant des provisions sur les filières spécifiquement identifiées s'établit à 214,9 millions d'euros (contre 186,8 millions d'euros au 31/12/2013).
Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 66,2 millions d'euros au 31 décembre 2014 (contre 93,5 millions d'euros au 31/12/2013).
La convergence du douteux vers le défaut a fait l'objet d'un vaste projet du Groupe Crédit Agricole avec des répercussions sur les outils de notation. Des principes cibles ont été définis pour le traitement normatif des encours en risque :
La Caisse Régionale du Languedoc a appliqué les règles de basculement des créances en CDL sur la base des critères de défaut en novembre 2014. Ce nouveau traitement a généré une hausse de 6,5M€ des encours douteux et une reprise nette de provisions de +0,8M€.
Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 35,9 millions d'euros au 31 décembre 2014, stable par rapport à celle du 31 décembre 2013.
La SACAM International est détenue par 38 Caisses régionales (4% de détention pour la Caisse régionale du Languedoc) et détient les entités Cariparma (filiale italienne) et ACBA (filiale arménienne).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2014, la valeur du titre a été réévaluée de 8,75 € à 9,29 €. Le titre étant déprécié durablement en IFRS, cela s'est traduit par une amélioration de juste valeur dans les comptes consolidés de la Caisse régionale pour un montant de 1,3 M€.
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2014 depuis cette date.
La SACAM Développement est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales (4,04% de
détention pour la Caisse Régionale du Languedoc) et par SACAM.
Participations : elle détient des participations dans Amundi (1,38 %), LCL (4,90 %), et CACIB (2,23 %).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2014, la valeur du titre a été réévaluée de 38,08 € à 38,09 €, ce qui a conduit à une reprise de provision temporaire dans les comptes sociaux, retraitée en capitaux propres dans les comptes consolidés pour un montant de 7,7 K€.
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2014 depuis cette date.
Depuis le 31 décembre 2012, étant donné la difficulté de valoriser de manière fiable l'investissement pérenne des Caisses régionales ainsi que l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La BOETIE, les titres détenus dans la SAS La BOETIE sont désormais comptabilisés au coût en application du paragraphe 46 de la norme IAS 39.
Le coût retenu correspond à la juste valeur des titres au dernier arrêté comptable, soit 14 euros par titre, valeur au 30 septembre 2012.
La valorisation des titres SAS Rue La BOETIE résulte de la valorisation des titres de Crédit Agricole SA obtenue par une approche multicritères :
Au 31 décembre 2012, cette valeur s'établissait à 13,64 euros par titre.
Au 31 décembre 2014, un test de dépréciation a été effectué dans le cadre de l'arrêté des comptes consolidé 2014 sur la valeur de l'action SAS Rue de La Boétie.
La valorisation de l'action Crédit Agricole SA effectuée dans ce cadre, en appliquant les mêmes méthodes qu'au 31/12/2013, a abouti à une valeur de 16,2 € contre 15,5 € l'an passé.
Il en résulte que la valeur de l'action SAS Rue de la Boétie est estimée à 18,48€ contre 17,56 € au 31/12/2013.
Dès lors aucune dépréciation complémentaire n'a été constatée par la Caisse régionale dans ses comptes consolidés.
Par conséquent, la valeur au bilan consolidé des titres SAS La Boetie est maintenue au coût unitaire de 13,64 €.
Impacts 2014 des nouvelles mesures fiscales
Le taux de la contribution exceptionnelle à l'Impôt sur les sociétés avait été porté de 5 % à 10,7 % (art 235 ter ZAA CGI) pour les entreprises dont le chiffre d'affaires excède 250 M€ ; cette disposition a été reconduite pour les exercices clos jusqu'au 31/12/2015.
Le taux d'IS (majoré des contributions additionnelles) s'élève donc à 38 %.
Pour la Caisse Régionale, le coût supplémentaire d'IS en 2014 s'élève à 4,5 M€.
Pour la Caisse Régionale, le crédit d'impôt comptabilisé en 2014 s'élève à 4,0 M€ ; il a été comptabilisé en déduction des charges de personnel.
• Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA (Switch)
Par avenant signé le 19 décembre 2013, la Caisse Régionale du Languedoc, ainsi que les autres Caisses régionales et Crédit Agricole SA ont décidé d'étendre l'assiette des garanties déjà accordées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA).
Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s'appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Le montant garanti par la Caisse Régionale du Languedoc s'élève à 623 230 milliers d'euros de la garantie Switch CCI-CCA] au titre des CCI/CCA et à 390 048 milliers d'euros au titre de Crédit Agricole Assurances (CAA).
En parallèle, le 2 janvier 2014, Crédit Agricole S.A. a remboursé l'intégralité du solde de l'avance d'actionnaires consentie par les Caisses régionales et des titres de capital hybride dits "T3CJ" souscrits par elles, soit un total de 60 520 milliers d'euros pour la Caisse régionale du Languedoc.
À compter du 2 janvier 2014, les garanties transfèrent ainsi aux Caisses régionales le risque de baisse de la valeur de mise en équivalence (VME) des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.
La garantie de la Caisse Régionale de Languedoc couvre un montant fixe de valeur de mise en équivalence de 1 013 278 milliers d'euros.
Cette garantie est assortie d'un dépôt de garantie de 342 164 milliers d'euros qui permet de reconstituer sur le long terme la liquidité remboursée au titre des T3CJ et de l'avance d'actionnaires et de fournir un surcroît de ressources longues.
Les dépôts de garantie versés par l'ensemble des Caisses régionales sont calibrés pour matérialiser l'économie globale de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.
En cas de baisse de la valeur de mise en équivalence globale, la Caisse Régionale du Languedoc supporte une quote-part de la perte de valeur à hauteur de son engagement maximum de 1 013 278 milliers d'euros, avec une clause de retour à meilleure fortune.
Si la garantie est activée, l'indemnisation correspondante est prélevée par Crédit Agricole S.A. sur le dépôt de garantie qui est alors reconstitué par la Caisse Régionale du Languedoc à hauteur d'une quote-part contractuelle de la nouvelle exigence prudentielle globale.
L'échéance des garanties globales reste identique (1er mars 2027), mais certaines facultés de résiliation anticipées totales ou partielles, notamment à la main du bénéficiaire, ont été introduites.
Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l'opération, mais la substance du contrat s'analyse désormais comme un contrat d'assurance du fait de l'existence d'un risque global d'assurance au sens de la norme IFRS 4.
La norme IFRS 4 permet à l'émetteur d'un contrat d'assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d'effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.
Par conséquent, le traitement comptable de la garantie globale est assimilable à celui d'une garantie donnée à première demande et sa rémunération est comptabilisée en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance, après prise en compte d'hypothèses raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d'appel de la garantie globale, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement seront respectivement reconnus en Coût du risque.
Néant
La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale est assurée par la direction des risques qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d'assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels.
La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.
(cf. Rapport de gestion (partie des risques))
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu'il contrôle, un fonds d'investissement ou une personne physique.
L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d'un système sécurisé de règlement.
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable | 29 213 | 13 531 |
| et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 570 231 | 354 573 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) | 484 571 | 279 319 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) | 172 236 | 56 751 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 16 482 862 | 16 305 367 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance | 790 283 | 771 757 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) | 18 529 396 | 17 781 298 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes) | 1 478 307 | 1 522 031 |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) | 506 678 | 442 415 |
| Provisions - Engagements par signature | -8 297 | -8 643 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 1 976 688 | 1 955 803 |
| Exposition maximale au risque de crédit | 20 506 084 | 19 737 101 |
Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) | 147 541 | 144 477 |
| Prêts et créances sur la clientèle Engagements de financement donnés (hors opérations internes) |
4 056 224 | 3 965 690 |
| Engagements de garantie donnés (hors opérations internes) |
La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques
| 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administration générale (2) | 2 136 469 | 414 | 2 136 055 | ||
| Banques centrales | 0 | ||||
| Etablissements de crédit | 1 074 253 | 1 074 253 | |||
| Grandes entreprises | 2 715 130 | 152 336 | 131 520 | 86 602 | 2 497 008 |
| Clientèle de détail | 12 283 261 | 564 238 | 453 796 | 194 134 | 11 635 331 |
| Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
18 209 113 | 716 574 | 585 316 | 281 150 | 17 342 647 |
(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables) pour 34 915 milliers d'euros (non audité par les Commissaires aux comptes)
| 31/12/2013 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administration générale (2) | 2 361 787 | 11 761 | 9 595 | 2 352 192 | |
| Banques centrales | 0 | 0 | |||
| Etablissements de crédit | 922 097 | 922 097 | |||
| Grandes entreprises | 2 419 898 | 144 447 | 135 413 | 70 694 | 2 213 791 |
| Clientèle de détail | 12 301 567 | 571 360 | 451 864 | 209 591 | 11 640 112 |
| Total (1) Prêts et créances sur les | 18 005 349 | 727 568 | 596 872 | 280 285 | 17 128 192 |
| établissements de crédit et sur la clientèle |
(1) Dont encours clientèle sains restructurés pour 19 441 milliers d'euros (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables 2013)
(2) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013
Néant
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | |||||
| Administration générale (1) | 85 704 | 246 070 | |||
| Grandes entreprises | 450 527 | 361 891 | |||
| Clientèle de détail | 942 076 | 914 070 | |||
| Total Engagements de financement | 1 478 307 | 1 522 031 | |||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | |||||
| Administration générale (1) | 1 613 | 65 665 | |||
| Grandes entreprises | 410 378 | 277 818 | |||
| Clientèle de détail | 88 295 | 105 279 | |||
| Total Engagements de garantie | 500 286 | 448 762 |
(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Administration générale (1) | 22 944 | 27 179 |
| Grandes entreprises | 2 122 006 | 1 907 019 |
| Clientèle de détail | 3 176 698 | 3 676 138 |
| Total Dettes envers la clientèle | 5 321 648 | 5 610 336 |
(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013
Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)
| 31/12/2014 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |||
| France (y compris DOM-TOM) | 18 091 098 | 707 692 | 579 417 | 278 700 | 17 232 981 | |||
| Autres pays de l'UE | 67 650 | 7 177 | 4 550 | 1 561 | 61 539 | |||
| Autres pays d'Europe | 6 969 | 298 | 212 | 141 | 6 616 | |||
| Amérique du Nord | 9 642 | 307 | 263 | 63 | 9 316 | |||
| Amériques Centrale et du Sud | 4 962 | 121 | 113 | 7 | 4 842 | |||
| Afrique et Moyen Orient | 17 512 | 411 | 267 | 664 | 16 581 | |||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 11 001 | 568 | 494 | 14 | 10 493 | |||
| Japon | 279 | 279 | ||||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||||
| Total (1) Prêts et créances sur les | ||||||||
| établissements de crédit et sur la | 18 209 113 | 716 574 | 585 316 | 281 150 | 17 342 647 | |||
| clientèle |
(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables) pour 34 915 milliers d'euros (non audité par les commissaires aux comptes)
| 31/12/2013 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |||
| France (y compris DOM-TOM) | 17 875 794 | 716 429 | 589 687 | 280 285 | 17 005 822 | |||
| Autres pays de l'UE | 74 557 | 9 721 | 6 106 | 68 451 | ||||
| Autres pays d'Europe | 9 292 | 309 | 215 | 9 077 | ||||
| Amérique du Nord | 10 419 | 303 | 239 | 10 180 | ||||
| Amériques Centrale et du Sud | 5 167 | 111 | 111 | 5 056 | ||||
| Afrique et Moyen Orient | 17 992 | 14 | 12 | 17 980 | ||||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 11 836 | 681 | 502 | 11 334 | ||||
| Japon | 292 | 0 | 0 | 292 | ||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||||
| Total (1) Prêts et créances sur les | ||||||||
| établissements de crédit et sur la clientèle |
18 005 349 | 727 568 | 596 872 | 280 285 | 17 128 192 |
(1) Dont encours clientèle sains restructurés pour 19 441 milliers d'euros (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables 2013)
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 1 473 343 | 1 516 894 |
| Autres pays de l'UE | 2 627 | 3 127 |
| Autres pays d'Europe | 552 | 595 |
| Amérique du Nord | 226 | 239 |
| Amériques Centrale et du Sud | 59 | 52 |
| Afrique et Moyen Orient | 298 | 241 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 198 | 879 |
| Japon | 4 | 4 |
| Total Engagements de financement | 1 478 307 | 1 522 031 |
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 498 446 | 445 081 |
| Autres pays de l'UE | 359 | 1 935 |
| Autres pays d'Europe | 1 472 | 1 713 |
| Amérique du Nord | 0 | |
| Amériques Centrale et du Sud | 0 | |
| Afrique et Moyen Orient | 24 | |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 9 | 9 |
| Japon | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM-TOM) | 5 267 539 | 5 551 585 |
| Autres pays de l'UE | 31 634 | 35 533 |
| Autres pays d'Europe | 7 754 | 8 186 |
| Amérique du Nord | 5 593 | 5 882 |
| Amériques Centrale et du Sud | 1 376 | 1 222 |
| Afrique et Moyen Orient | 4 798 | 4 816 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 2 781 | 2 928 |
| Japon | 173 | 184 |
| Organismes supra-nationaux | ||
| Total Dettes envers la clientèle | 5 321 648 | 5 610 336 |
| 31/12/2014 | 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en le |
|||||||
| souffrance s b ié |
tifs s t té t e |
||||||
| (en milliers d'euros) | rs u jo 0 ≤ 9 |
rs u jo 0 8 ≤ 1 rs u jo 0 9 > |
n a ≤ 1 rs u jo 0 8 1 > |
n a 1 > |
rs le ie b e c ta c n n a p ffra fin m o u tifs r c o s u c le n a e a s V e d |
ta n c p e ré m m p o lle é c d e tte tifs u id e r n iv c a d u s in le e d a V |
c s 'a t te n e rs d m n s ie lle e n c tio m n e e a u ia tiv fin id c iv c ré lle d p in é o D c |
| Instruments de capitaux propres | 726 937 | 39 387 | |||||
| Instruments de dette | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Administration générale (1) | 0 | ||||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 0 | ||||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||
| Prêts et avances | 376 238 | 5 573 | 408 | 0 | 382 219 | 131 258 | 866 466 |
| Administration générale (1) | 57 040 | 57 040 | 414 | ||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Institutions non établissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 117 431 | 939 | 118 370 | 20 816 | 218 122 | ||
| Clientèle de détail | 201 767 | 4 634 | 408 | 206 809 | 110 442 | 647 930 | |
| Total Actifs financiers en souffrance ou | 376 238 | 5 573 | 408 | 0 | 382 219 | 858 195 | 905 853 |
| dépréciés individuellement |
| 31/12/2013 | 31/12/2013 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en le |
|||||||
| souffrance | tifs s t té |
||||||
| (en milliers d'euros) | rs u jo 0 ≤ 9 |
rs u jo 0 8 ≤ 1 rs u 0 jo 9 > |
n a ≤ 1 rs u jo 0 8 1 > |
an 1 > |
rs le ie b e c ta c n n a p ffra fin m o u tifs r c o s u c le n a e a s V e d |
ié ta t n c p e ré m m p o lle é c d e tte tifs u id e r n iv c a d u s in le e d a V |
t e c s 'a t te n e rs d m n s ie lle e n c tio m n e e a u ia tiv fin id c iv c ré lle d p in é o D c |
| Instruments de capitaux propres | 706 112 | 37 465 | |||||
| Instruments de dette | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Administration générale (1) | 0 | ||||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 0 | ||||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||
| Prêts et avances | 554 331 | 5 296 | 2 | 0 | 559 629 | 130 696 | 877 157 |
| Administration générale (1) | 156 184 | 156 184 | 2 166 | 9 595 | |||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 150 673 | 859 | 2 | 151 534 | 9 034 | 206 107 | |
| Clientèle de détail | 247 474 | 4 437 | 251 911 | 119 496 | 661 455 | ||
| Total Actifs financiers en souffrance ou | 554 331 | 5 296 | 2 | 0 | 559 629 | 836 808 | 914 622 |
| dépréciés individuellement |
(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013
(cf. Rapport de gestion (partie risque de marchés))
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :
les taux d'intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêt ;
les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise ;
les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.
La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | Total en valeur | Total en valeur de marché de marché |
|||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | ||
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 4 828 | 96 432 | 468 971 | 570 231 | 354 573 |
| . Futures . FRA . Swaps de taux d'intérêts . Options de taux . Caps-floors-collars . Autres instruments conditionnels |
4 828 | 96 432 | 468 971 | 570 231 | 354 573 | |||
| Instruments de devises et or : . Opérations fermes de change . Options de change |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres instruments : . Dérivés sur actions & indices boursiers . Dérivés sur métaux précieux . Dérivés sur produits de base . Dérivés de crédits . Autres |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 4 828 | 96 432 | 468 971 | 570 231 | 354 573 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif |
0 | 0 | 0 | 4 828 | 96 432 | 468 971 | 570 231 | 354 573 |
Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :
Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | Total en valeur | Total en valeur | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | de marché | de marché |
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 25 257 | 168 550 | 705 926 | 899 733 | 516 059 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 25 257 | 168 550 | 705 926 | 899 733 | 516 059 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | ||||||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | ||||||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 25 257 | 168 550 | 705 926 | 899 733 | 516 059 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de couverture - Passif | 0 | 0 | 0 | 25 257 | 168 550 | 705 926 | 899 733 | 516 059 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | |||||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en valeur de marché |
Total en valeur de marché |
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 15 | 1 004 | 27 548 | 28 567 | 13 181 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 13 | 922 | 27 060 | 27 995 | 12 715 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | 2 | 82 | 488 | 572 | 466 | |||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 218 | 0 | 0 | 218 | 12 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | 218 | 218 | 12 | |||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 233 | 1 004 | 27 548 | 28 785 | 13 193 |
| . Opérations de change à terme | 428 | 428 | 338 | |||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de transaction - Actif | 0 | 0 | 0 | 661 | 1 004 | 27 548 | 29 213 | 13 531 |
Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | |||||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | Total en valeur de marché |
Total en valeur de marché |
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 19 | 1 345 | 30 383 | 31 747 | 15 702 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 17 | 1 263 | 29 895 | 31 175 | 15 236 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | 2 | 82 | 488 | 572 | 466 | |||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 4 466 | 0 | 0 | 4 466 | 243 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | 4 466 | 4 466 | 243 | |||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 4 485 | 1 345 | 30 383 | 36 213 | 15 945 |
| . Opérations de change à terme | 405 | 405 | 338 | |||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de transaction - Passif | 0 | 0 | 0 | 4 890 | 1 345 | 30 383 | 36 618 | 16 283 |
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |
|---|---|---|
| Total encours | Total encours | |
| (en milliers d'euros) | notionnel | notionnel |
| Instruments de taux d'intérêt : | 10 899 021 | 11 433 382 |
| . Futures | 69 | 5 |
| . FRA | ||
| . Swaps de taux d'intérêts | 10 877 270 | 11 402 433 |
| . Options de taux | 7 200 | |
| . Caps-floors-collars | 21 682 | 23 744 |
| . Autres instruments conditionnels | ||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||
| . Options de change | ||
| Autres instruments : | 0 | 0 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||
| . Dérivés sur produits de base | ||
| . Dérivés de crédits | ||
| . Autres | ||
| Sous total | 10 899 021 | 11 433 382 |
| . Opérations de change à terme | 32 344 | 68 382 |
| Total Notionnels | 10 931 365 | 11 501 764 |
(cf. Rapport de gestion (partie risque de change))
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | ||
| EUR | 21 737 663 | 21 737 661 | 20 494 976 | 20 494 674 | ||
| Autres devises de l'UE | 1 | 1 | 1 | 1 | ||
| USD | 14 390 | 14 391 | 14 877 | 15 180 | ||
| JPY | 1 690 | 1 690 | 1 172 | 1 171 | ||
| Autres devises | 984 | 985 | 845 | 845 | ||
| Total bilan | 21 754 728 | 21 754 728 | 20 511 871 | 20 511 871 |
Néant.
(cf. Rapport de gestion (partie risque de liquidité et de financement))
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun ou de renouveler ses emprunts à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance.
Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placement.
| 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total |
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris | ||||||
| opérations internes au Crédit Agricole) | 248 247 | 11 079 | 313 778 | 501 149 | 1 074 253 | |
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement) | 1 329 440 | 1 390 310 | 5 213 144 | 9 200 895 | 1 071 17 134 860 | |
| Total | 1 577 687 | 1 401 389 | 5 526 922 | 9 702 044 | 1 071 18 209 113 | |
| Dépréciations | -866 466 | |||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
| 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total | |
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris | |||||||
| opérations internes au Crédit Agricole) | 113 554 | 120 958 | 294 533 | 393 052 | 922 097 | ||
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement) | 1 410 184 | 1 396 862 | 5 054 832 | 9 221 374 | 17 083 252 | ||
| Total | 1 523 738 | 1 517 820 | 5 349 365 | 9 614 426 | 0 18 005 349 | ||
| Dépréciations | -877 157 | ||||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
| 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total | |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
3 145 111 | 2 814 792 | 3 210 765 | 2 364 043 | 0 | 11 534 711 | |
| Dettes envers la clientèle | 4 050 210 | 289 235 | 773 661 | 208 542 | 5 321 648 | ||
| Total Dettes envers les établissements de crédit et | |||||||
| la clientèle | 7 195 321 | 3 104 027 | 3 984 426 | 2 572 585 | 0 | 16 856 359 |
| 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total | |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
2 324 008 | 2 874 301 | 3 084 529 | 2 637 438 | 10 920 276 | ||
| Dettes envers la clientèle | 3 460 423 | 635 518 | 1 359 775 | 154 620 | 5 610 336 | ||
| Total Dettes envers les établissements de crédit et | |||||||
| la clientèle | 5 784 431 | 3 509 819 | 4 444 304 | 2 792 058 | 0 | 16 530 612 |
| 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total |
| Dettes représentées par un titre | ||||||
| Bons de caisse | 0 | |||||
| Titres du marché interbancaire | 0 | |||||
| Titres de créances négociables : | 1 778 | 1 778 | ||||
| Emprunts obligataires | 0 | |||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | |||||
| Total Dettes représentées par un titre | 1 778 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 778 |
| Dettes subordonnées | ||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 0 | |||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | |||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 | ||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | |||||
| Total Dettes subordonnées | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 |
| 31/12/2013 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total |
| Dettes représentées par un titre | ||||||
| Bons de caisse | 0 | |||||
| Titres du marché interbancaire | 0 | |||||
| Titres de créances négociables : | 1 | 1 | ||||
| Emprunts obligataires | 0 | |||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | |||||
| Total Dettes représentées par un titre | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
| Dettes subordonnées | ||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 0 | |||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | |||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 | ||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | |||||
| Total Dettes subordonnées | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 |
Les montants présentés correspondent au montant attendu d'appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l'objet de provision ou qui sont sous surveillance.
| 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total | |
| Garanties financières données | NEANT |
| 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total | |
| Garanties financières données | NEANT |
Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».
(cf. Rapport de gestion (partie risque de taux d'intérêts))
Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d'une relation de couverture sont désignés en fonction de l'objectif poursuivi
Chaque relation de couverture fait l'objet d'une documentation formelle décrivant la stratégie, l'instrument couvert et l'instrument de couverture ainsi que la méthodologie d'appréciation de l'efficacité.
Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.
Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
Les couvertures des investissements nets en devise modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangère.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur marché | Montant | Valeur marché | Montant | |||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Notionnel | positive | négative | Notionnel |
| Couverture de juste valeur | 569 443 | 892 877 | 10 267 449 | 354 477 | 508 083 | 10 853 245 |
| Taux d'intérêt | 569 443 | 892 877 | 10 267 449 | 354 477 | 508 083 | 10 853 245 |
| Capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture de flux de trésorerie | 788 | 6 856 | 100 000 | 96 | 7 976 | 100 000 |
| Taux d'intérêt | 788 | 6 856 | 100 000 | 96 | 7 976 | 100 000 |
| Capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger | ||||||
| Total Instruments dérivés de couverture | 570 231 | 899 733 | 10 367 449 | 354 573 | 516 059 | 10 953 245 |
(cf. Rapport de gestion (partie risques opérationnels))
Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d'un processus interne défaillant ou d'un système inadéquat, d'une erreur humaine ou d'un événement externe qui n'est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.
L'amendement de la norme IAS 1 adopté par l'Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L'objectif de l'amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l'émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l'entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d'obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.
Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », La Caisse Régionale est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres de La Caisse Régionale est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la Directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s'appliquent de manière progressive jusqu'au 31 décembre 2017, de même pour l'exigence de coussins en capital.
Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l'exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l'exigence Bâle 1).
Le niveau plancher a été supprimé cependant l'information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévu jusqu'à la fin de la période transitoire.
Les fonds propres sont répartis en trois catégories :
-
les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d'instruments subordonnés ayant une maturité minimale à
Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d'inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l'objet d'une clause de « grand-père » qui s'étale sur 10 ans jusqu'à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.
Les déductions relatives aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent respectivement selon le type de l'instrument sur les montants du CET1, du Tier1 (AT1) et du Tier 2. Elles s'appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l'établissement n'est pas soumis à l'application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d'assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Fonds propres de base de catégorie 1 (CET 1) | 2 128 904 | 2 056 174 |
| Fonds propres de catégorie 1 (Tier 1 = CET1 + AT1)) | 2 128 904 | 2 056 174 |
| Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2) | 32 135 | 0 |
| Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d'assurance (si concerné) | 0 | |
| Total des fonds propres prudentiels | 2 161 039 | 2 056 174 |
Avant toute exigence de coussin de capital, l'exigence minimale de CET1 est de 4 % en 2014, puis sera porté à 4,5 % les années suivantes. De même, l'exigence minimale de Tier 1 est de 5,5 % en 2014, puis sera porté à 6 % les années suivantes. Enfin, l'exigence minimale de fonds propres est de 8 %.
En 2014 comme en 2013 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale a répondu aux exigences réglementaires.
(Données non auditées par les Commissaires aux comptes)
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 2 091 | 3 736 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 51 154 | 46 380 |
| Sur opérations avec la clientèle | 582 093 | 638 074 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la | ||
| vente | 9 436 | 6 351 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à | ||
| l'échéance | 18 966 | 17 732 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 121 352 | 139 835 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et produits assimilés | ||
| Produits d'intérêts (1) (2) | 785 092 | 852 108 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -1 724 | -3 405 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -206 898 | -226 935 |
| Sur opérations avec la clientèle | -80 416 | -97 363 |
| Sur dettes représentées par un titre | -51 | -49 |
| Sur dettes subordonnées | -178 | |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | -176 117 | -185 115 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et charges assimilées | 0 | -36 |
| Charges d'intérêts | -465 206 | -513 081 |
(1) dont 33 118 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2014 contre 31 376 milliers d'euros au 31 décembre 2013.
(2) dont 1 509 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2014 contre 1 675 milliers d'euros au 31 décembre 2013.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 354 | -36 | 318 | 301 | -122 | 179 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 22 559 | -23 743 | -1 184 | 27 201 | -18 857 | 8 344 |
| Sur opérations avec la clientèle | 78 226 | -1 790 | 76 436 | 80 443 | -2 063 | 78 380 |
| Sur opérations sur titres | -255 | -255 | -38 | -38 | ||
| Sur opérations de change | 180 | 180 | 181 | 181 | ||
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
608 | -35 | 573 | 482 | -66 | 416 |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de | ||||||
| services bancaires et financiers | 167 637 | -16 317 | 151 320 | 178 400 | -15 792 | 162 608 |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 3 400 | -92 | 3 308 | 4 215 | -64 | 4 151 |
| Produits nets des commissions | 272 964 | -42 268 | 230 696 | 291 223 | -37 002 | 254 221 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | ||
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat par nature | -5 146 | 265 |
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat par option | 31 | |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | ||
| (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à | ||
| l'étranger) | 740 | 606 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | 108 | |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
-4 298 | 902 |
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 31/12/2014 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 8 897 | -8 897 | 0 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts | 5 434 | -3 463 | 1 971 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) |
3 463 | -5 434 | -1 971 |
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un | 2 063 469 | -2 063 361 | 108 |
| portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 1 109 519 | -953 725 | 155 794 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 953 950 | -1 109 636 | -155 686 |
| de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille Couvertures |
0 | 0 | 0 |
| d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | |||
| Total Résultat de la comptabilité de couverture | 2 072 366 | -2 072 258 | 108 |
| 31/12/2013 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 8 518 | -8 518 | 0 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts | 3 463 | -5 055 | -1 592 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) |
5 055 | -3 463 | 1 592 |
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace (1) | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un | 1 897 119 | -1 897 119 | 0 |
| portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 928 313 | -968 806 | -40 493 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 968 806 | -928 313 | 40 493 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille |
0 | 0 | 0 |
| d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | |||
| Total Résultat de la comptabilité de couverture | 1 905 637 | -1 905 637 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | 23 761 | 2 971 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) | 15 535 | 14 511 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) | -1 921 | -1 447 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et | ||
| sur prêts et créances | ||
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente | 37 375 | 16 035 |
(1) hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | ||
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats | ||
| d'assurance | ||
| Autres produits nets de l'activité d'assurance | ||
| Variation des provisions techniques des contrats d'assurance | ||
| Produits nets des immeubles de placement | -187 | -518 |
| Autres produits (charges) nets | 916 | 984 |
| Produits (charges) des autres activités | 729 | 466 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Charges de personnel | -183 525 | -180 260 |
| Impôts et taxes | -15 346 | -15 486 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation | -83 106 | -88 506 |
| Charges générales d'exploitation | -281 977 | -284 252 |
Honoraires des commissaires aux comptes
Le montant des charges générales d'exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale.
La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2014 est donnée ci-dessous :
| 2014 | 2013 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros hors taxe) | Ernst&Young | IFEC | Total | Total |
| aux comptes, certification, examen des Commissaires |
||||
| comptes individuels et consolidés | 128 | 92 | 220 | 220 |
| diligences et prestations directement liées à la Autres |
||||
| mission du Commissariat aux comptes | ||||
| Total Honoraires des commissaires aux comptes | 128 | 92 | 220 | 220 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | -7 928 | -8 156 |
| - immobilisations corporelles | -7 842 | -8 121 |
| - immobilisations incorporelles | -86 | -35 |
| Dotations aux dépréciations | 0 | -271 |
| - immobilisations corporelles | -1 | |
| - immobilisations incorporelles | -270 | |
| Dotations aux amortissements et aux | ||
| dépréciations des immobilisations | -7 928 | -8 427 |
| incorporelles et corporelles |
| 31/12/2013 | ||
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | Retraité |
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -179 800 | -206 356 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances | -167 402 | -194 880 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | -1 | |
| Engagements par signature | -950 | -3 250 |
| Risques et charges | -11 447 | -8 226 |
| Reprises de provisions et de dépréciations | 133 302 | 134 845 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances | 123 093 | 126 453 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | 6 | |
| Engagements par signature | 250 | 1 244 |
| Risques et charges | 9 959 | 7 142 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | -46 498 | -71 511 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers | ||
| disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés | ||
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -727 | -934 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 2 568 | 2 384 |
| Décotes sur crédits restructurés | -113 | -79 |
| Pertes sur engagements par signature | ||
| Autres pertes | ||
| Autres produits | ||
| Coût du risque | -44 770 | -70 140 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation Plus-values de cession |
343 387 |
567 574 |
| Moins-values de cession Titres de capitaux propres consolidés |
-44 0 |
-7 0 |
| Plus-values de cession Moins-values de cession |
||
| Produits (charges) nets sur opérations de regroupement | ||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 343 | 567 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | -86 896 | -94 336 |
| Charge d'impôt différé | 3 375 | 4 043 |
| Charge d'impôt de la période | -83 521 | -90 293 |
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence |
250 056 | 38,00% | 95 021 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités |
-889 | ||
| étrangères Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des |
0 | ||
| reports déficitaires et des différences temporaires Effet de l'imposition à taux réduit |
1 217 671 |
||
| Effet des autres éléments | -12 499 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 33,40% | 83 521 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2014.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence |
248 399 | 38,00% | 94 392 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires Effet de l'imposition à taux réduit Effet des autres éléments |
-1 658 0 2 -33 -2 410 |
||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 36,35% | 90 293 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2013.
Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période,
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat Gains et pertes sur écarts de conversion 0 Ecart de réévaluation de la période |
0 |
|---|---|
| Transferts en résultat | |
| Autres reclassifications | |
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente -19 465 |
-17 388 |
| Ecart de réévaluation de la période -5 945 |
-2 876 |
| -13 520 Transfert en résultat |
-14 512 |
| Autres reclassifications | |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 1 814 |
1 730 |
| Ecart de réévaluation de la période 1 814 |
1 730 |
| Transferts en résultat | |
| Autres reclassifications | |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés 0 |
0 |
| Ecart de réévaluation de la période | |
| Transferts en résultat | |
| Autres reclassifications | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des | |
| entités mises en équivalence | |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors | |
| entités mises en équivalence 7 053 |
5 150 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des | |
| entités mises en équivalence | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables | |
| ultérieurement en résultat -10 598 |
-10 508 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -5 521 |
162 |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des | |
| entités mises en équivalence | |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | |
| hors entités mises en équivalence 1 901 |
-56 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | |
| des entités mises en équivalence | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables | |
| en résultat -3 620 |
106 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -14 218 |
-10 402 |
| Dont part Groupe -14 218 |
-10 402 |
| 0 Dont participations ne donnant pas le contrôle |
0 |
| 31/12/2013 | Variation | 31/12/2014 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Brut | Impôt | Net d'impôt Net dont part Groupe |
Brut | Impôt | Net d'impôt Net dont part Groupe |
Brut | Impôt | Net d'impôt Net dont part Groupe |
|||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat | ||||||||||||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | -17 388 | 5 746 | -11 642 | -11 642 | -2 077 | 1 931 | -146 | -146 | -19 465 | 7 677 | -11 788 | -11 788 |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 1 730 | -596 | 1 134 | 1 134 | 84 | -28 | 56 56 |
1 814 | -624 | 1 190 | 1 190 | |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | 0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités | ||||||||||||
| mises en équivalence | -15 658 | 5 150 | -10 508 | -10 508 | -1 993 | 1 903 | -90 | -90 | -17 651 | 7 053 | -10 598 | -10 598 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités | ||||||||||||
| mises en équivalence | 0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables | ||||||||||||
| ultérieurement en résultat | -15 658 | 5 150 | -10 508 | -10 508 | -1 993 | 1 903 | -90 | -90 | -17 651 | 7 053 | -10 598 | -10 598 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat | ||||||||||||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | 162 | -56 | 106 | 106 | -5 683 | 1 957 | -3 726 | -3 726 | -5 521 | 1 901 | -3 620 | -3 620 |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | 0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors | ||||||||||||
| entités mises en équivalence | 162 | -56 | 106 | 106 | -5 683 | 1 957 | -3 726 | -3 726 | -5 521 | 1 901 | -3 620 | -3 620 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités | ||||||||||||
| mises en équivalence | 0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables | ||||||||||||
| en résultat | 162 | -56 | 106 | 106 | -5 683 | 1 957 | -3 726 | -3 726 | -5 521 | 1 901 | -3 620 | -3 620 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | -15 496 | 5 094 | -10 402 | -10 402 | -7 676 | 3 860 | -3 816 | -3 816 | -23 172 | 8 954 | -14 218 | -14 218 |
L'information financière fournie dans les reportings internes de la Caisse régionale concerne l'activité bancaire dans son intégralité.
L'analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d'enregistrement comptable des activités.
La Caisse Régionale du Languedoc enregistre comptablement ses activités en France.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | ||
| Caisse | 92 605 | 76 723 | ||||
| Banques centrales | 26 101 | 26 561 | ||||
| Valeur au bilan | 118 706 | 0 | 103 284 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 29 213 | 13 531 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |
| Valeur au bilan | 29 213 | 13 531 |
| Dont Titres prêtés |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Intruments de capitaux propres | 0 | 0 |
| - Actions et autres titres à revenu variable | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | ||
| Prêts et avances | 0 | 0 |
| - Créances sur la clientèle | ||
| - Créances sur les établissements de crédit | ||
| - Titres reçus en pension livrée | ||
| - Valeurs reçues en pension | ||
| Instruments dérivés | 29 213 | 13 531 |
| Valeur au bilan | 29 213 | 13 531 |
Néant
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 36 618 | 16 283 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||
| Valeur au bilan | 36 618 | 16 283 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes représentées par un titre | ||
| Dettes envers la clientèle | ||
| Dettes envers les établissements de crédit | ||
| Instruments dérivés | 36 618 | 16 283 |
| Valeur au bilan | 36 618 | 16 283 |
Néant
L'information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêt et de change.
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable |
Gains latents | Pertes latentes | Valeur comptable |
Gains latents | Pertes latentes | |
| Effets publics et valeurs assimilées | 115 099 | 14 663 | 117 222 | 16 963 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 369 472 | 35 139 | -1 009 | 162 097 | 54 165 | -1 130 | |
| Actions et autres titres à revenu variable | 4 362 | 51 | -127 | 5 451 | 915 | -7 | |
| Titres de participation non consolidés (2) | 817 647 | 14 630 | -501 | 795 357 | 12 844 | -1 433 | |
| Total des titres disponibles à la vente | 1 306 580 | 64 483 | -1 637 | 1 080 127 | 84 887 | -2 570 | |
| Créances disponibles à la vente | |||||||
| Total des créances disponibles à la vente | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) |
1 306 580 | 64 483 | -1 637 | 1 080 127 | 84 887 | -2 570 | |
| Impôts | -17 659 | 392 | -25 336 | 391 | |||
| Gains et pertes comptabilisés directement en |
|||||||
| capitaux propres sur actifs financiers disponibles à | |||||||
| la vente (net d'impôts) | 46 824 | -1 245 | 59 551 | -2 179 |
(1) dont 39 387 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31/12/2014 contre 37 465 milliers d'euros au 31/12/2013
Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 17 841 milliers d'euros au 31 décembre 2014 et 17 841 milliers d'euros au 31/12/2013
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| - Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Prêts et avances | 4 459 | 51 305 |
| - Comptes et prêts | 3 767 | 50 608 |
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | 3 114 | 40 158 |
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | ||
| - Valeurs reçues en pension | ||
| - Titres reçus en pension livrée | ||
| - Prêts subordonnés | 692 | 697 |
| - Autres prêts et créances | ||
| Valeur brute | 4 459 | 51 305 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette des prêts et créances auprès des | 4 459 | 51 305 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| - Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Prêts et avances | 1 069 794 | 870792 |
| - Comptes ordinaires | 7 203 | 9 602 |
| - Comptes et avances à terme | 1 018 181 | 816 774 |
| - Prêts subordonnés | 44 410 | 44 416 |
| Valeur brute | 1 069 794 | 870 792 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit | 1 069 794 | 870 792 |
| Valeur au bilan | 1 074 253 | 922 097 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Titres de dettes | 3 868 | 3 868 |
| - Titres non cotés sur un marché actif | 3 868 | 3 868 |
| Prêts et avances | 17 130 992 | 17 079 384 |
| - Créances commerciales | 37 172 | 38 634 |
| - Autres concours à la clientèle | 16 865 069 | 16 771 209 |
| - Titres reçus en pension livrée | ||
| - Prêts subordonnés | 22 250 | |
| - Créances nées d'opérations d'assurance directe | ||
| - Créances nées d'opérations de réassurance | ||
| - Avances en comptes courants d'associés | 20 506 | 56 576 |
| - Comptes ordinaires débiteurs | 208 245 | 190 715 |
| Valeur brute | 17 134 860 | 17 083 252 |
| Dépréciations | -866 466 | -877 157 |
| Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle | 16 268 394 | 16 206 095 |
| Opérations de location financement | ||
| Location-financement immobilier | ||
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées | ||
| Valeur brute | 0 | 0 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette des opérations de location financement | 0 | 0 |
| Valeur au bilan | 16 268 394 | 16 206 095 |
Néant
Néant
Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2013
Néant
| (en milliers d'euros) | 31/12/2013 Retraité |
Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| 0 | |||||||
| Créances sur la clientèle | -877 157 | -191 071 | 201 764 | -2 | -866 466 | ||
| dont dépréciations collectives | -280 285 | -29 681 | 28 816 | -281 150 | |||
| Opérations de location financement | 0 | ||||||
| Titres détenus jusqu'à l'échéance | 0 | ||||||
| Actifs disponibles à la vente | -37 465 | -1 921 | -1 | -39 387 | |||
| Autres actifs financiers | -33 | -1 | -34 | ||||
| Total Dépréciations des actifs financiers | -914 655 | 0 | -192 993 | 201 764 | 0 | -3 | -905 887 |
| (en milliers d'euros) | 01/01/2013 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| Créances sur la clientèle dont dépréciations collectives |
-835 935 -99 641 |
-222 709 -1 215 |
181 488 7 357 |
-1 | -877 157 -93 499 |
||
| Opérations de location financement | -14 627 | 364 | 0 | ||||
| Titres détenus jusqu'à l'échéance | 0 | ||||||
| Actifs disponibles à la vente | -36 019 | -1 446 | -37 465 | ||||
| Autres actifs financiers | -39 | 6 | -33 | ||||
| Total Dépréciations des actifs financiers | -871 993 | 0 | -224 155 | 181 494 | -1 | 0 | -914 655 |
Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l'État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.
L'exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.
| 31/12/2014 | Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations NEANT | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dont portefeuille bancaire | Couvertures Actifs | Total Activité | ||||||
| (en milliers d'euros) | Actifs à la juste valeur par résultat |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Prêts et créances (1) | Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) |
Total activité banque Brut de couvertures |
financiers disponibles à la vente (2) |
Banque Net de couverture |
| Allemagne | ||||||||
| Belgique | ||||||||
| Espagne | ||||||||
| Etats Unis | ||||||||
| France | 115 099 | 542 192 | ||||||
| Grèce | ||||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Japon | ||||||||
| Portugal | ||||||||
| Total | 0 | 115 099 | 0 | 542 192 | 0 | 0 | 0 | 0 |
(1) Hors créances d'impôts différés
(2) Pas de couverture sur les actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur le trading
| 31/12/2013 | Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dont portefeuille bancaire | Couvertures Actifs | Total Activité Banque Net de couverture |
||||||
| (en milliers d'euros) | Actifs à la juste valeur par résultat |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Prêts et créances * (1) |
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) |
Total activité banque Brut de couvertures |
financiers disponibles à la vente (2) |
|
| Allemagne | ||||||||
| Belgique | ||||||||
| Espagne | ||||||||
| Etats Unis | ||||||||
| France | 117 222 | 497 280 | ||||||
| Grèce | ||||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Japon | ||||||||
| Portugal | ||||||||
| Total | 0 | 117 222 | 0 | 497 280 | 0 | 0 | 0 | 0 |
(1) Hors créances d'impôts différés
(2) Pas de couverture sur les actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur le trading
| Variation des expositions brutes de couverture (en milliers d'euros) |
Solde au 31 décembre 2013 |
Variation de juste valeur |
Recyclage des réserves AFS |
Créances rattachées | Tombées d'échéance |
Cessions nettes de reprises de provisions |
Acquisitions | Solde au 31 décembre 2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 0 | |||||||
| Grèce | ||||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 497 280 | 0 | 476 | -40 000 | 84 436 | 542 192 | ||
| Grèce | ||||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Portugal | ||||||||
| Espagne | 0 | |||||||
| Actifs financiers disponibles à la vente |
497 280 | 0 | 0 | 476 | -40 000 | 0 | 84 436 | 542 192 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 117 222 | -2 300 | 2 | 175 | 115 099 | |||
| Grèce | ||||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Prêts et créances | 117 222 | -2 300 | 0 | 2 | 0 | 0 | 175 | 115 099 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France Grèce |
0 | |||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Portefeuille de négociation (hors | ||||||||
| dérivés) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total Activité Banque | 614 502 | -2 300 | 0 | 478 | -40 000 | 0 | 84 611 | 657 291 |
| Cessions nettes de | ||||||||
| Variation des expositions brutes de couverture |
Solde au 1er janvier | Variation de juste | Recyclage des | Créances rattachées | Tombées | reprises de | Acquisitions | Solde au 31 |
| (en milliers d'euros) | 2013 | valeur | réserves AFS | d'échéance | provisions | décembre 2013 | ||
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 404 338 | 6 580 | -10 000 | 96 362 | 497 280 | |||
| Grèce | ||||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Portugal | ||||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à | 404 338 | 0 | 0 | 6 580 | -10 000 | 0 | 96 362 | |
| l'échéance | ||||||||
| Espagne | 0 497 280 0 |
|||||||
| France Grèce |
119 348 | -2 902 | 532 | 244 | 117 222 | |||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Portugal | ||||||||
| Actifs financiers disponibles à la | 119 348 | -2 902 | 0 | 532 | 0 | 0 | 244 | |
| vente | 0 117 222 |
|||||||
| Espagne | 0 | |||||||
| France | ||||||||
| Grèce | ||||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | ||||||||
| Portugal | ||||||||
| Prêts et créances | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Espagne | ||||||||
| France Grèce |
||||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Portugal | ||||||||
| Portefeuille de négociation (hors | ||||||||
| dérivés) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 0 0 0 0 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et emprunts | 32 471 | 2 142 |
| dont comptes ordinaires créditeurs | 31 285 | 4 |
| dont comptes et emprunts au jour le jour | ||
| Valeurs données en pension | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Total | 32 471 | 2 142 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | 182 070 | 147 348 |
| Comptes et avances à terme | 11 320 170 | 10 770 786 |
| Total | 11 502 240 | 10 918 134 |
| Valeur au bilan | 11 534 711 | 10 920 276 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 3 200 436 | 3 090 718 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 46 661 | 46 850 |
| Autres dettes envers la clientèle | 2 074 551 | 2 472 768 |
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | ||
| Dettes nées d'opérations de réassurance | ||
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des | ||
| cessionnaires et rétrocessionnaires en | ||
| représentation d'engagements techniques | ||
| Valeur au bilan | 5 321 648 | 5 610 336 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | 563 407 | 518 706 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 226 876 | 253 051 |
| Total | 790 283 | 771 757 |
| Dépréciations | ||
| Valeur au bilan | 790 283 | 771 757 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Dettes représentées par un titre | ||
| Bons de caisse | ||
| Titres du marché interbancaire | ||
| Titres de créances négociables : | 1 778 | 1 |
| Emprunts obligataires | ||
| Autres dettes représentées par un titre | ||
| Valeur au bilan | 1 778 | 1 |
| Dettes subordonnées | ||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | ||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 |
| Titres et emprunts participatifs | ||
| Valeur au bilan | 5 | 5 |
L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.
Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale.
La Caisse Régionale n'a pas émis de dettes subordonnées au cours de l'exercice 2014.
| 31/12/2014 | Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nature des opérations | Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement |
Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après | ||
| Montants bruts des passifs financiers relevant de |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, |
l'ensemble des effets de compensation |
|||||
| convention cadre de | dont dépôt de | ||||||
| compensation | garantie | ||||||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | ||
| Dérivés | 599 444 | 599 444 | 558 752 | 16 660 | 24 032 | ||
| Prises en pension de titres | 0 | 0 | |||||
| Prêts de titres | 0 | 0 | |||||
| Autres instruments | |||||||
| financiers | 0 | 0 | |||||
| Total des actifs financiers | |||||||
| soumis à compensation | 599 444 | 0 | 599 444 | 558 752 | 16 660 | 24 032 |
| 31/12/2013 | Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nature des opérations | Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement |
Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Autres montants compensables sous conditions |
|||
| Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
|||||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | ||
| Dérivés | 368 104 | 368 104 | 355 278 | 12 826 | |||
| Prises en pension de titres | 0 | 0 | |||||
| Prêts de titres | 0 | 0 | |||||
| Autres instruments | |||||||
| financiers | 0 | 0 | |||||
| Total des actifs financiers | |||||||
| soumis à compensation | 368 104 | 0 | 368 104 | 355 278 | 0 | 12 826 |
| 31/12/2014 | Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nature des opérations | Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement |
Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après | ||
| Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de |
Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de |
l'ensemble des effets de compensation |
|||||
| compensation | garantie | ||||||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | ||
| Dérivés | 936 351 | 936 351 | 558 752 | 158 849 | 218 750 | ||
| Mises en pension de titres | 0 | 0 | |||||
| Emprunts de titres | 0 | 0 | |||||
| Autres instruments | |||||||
| financiers | 0 | 0 | |||||
| Total des passifs financiers soumis à compensation |
936 351 | 0 | 936 351 | 558 752 | 158 849 | 218 750 |
| 31/12/2013 | Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nature des opérations | Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement |
Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Autres montants compensables sous conditions |
||
| Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
||||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | |
| Dérivés | 532 342 | 532 342 | 355 278 | 76 176 | 100 888 | |
| Mises en pension de titres | 0 | 0 | ||||
| Emprunts de titres | 0 | 0 | ||||
| Autres instruments | ||||||
| financiers | 0 | 0 | ||||
| Total des passifs financiers soumis à compensation |
532 342 | 0 | 532 342 | 355 278 | 76 176 | 100 888 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Impôts courants Impôts différés |
87 155 153 853 |
19 438 144 942 |
| Total Actifs d'impôts courants et différés | 241 008 | 164 380 |
| Impôts courants Impôts différés |
73 988 153 |
|
| Total Passifs d'impôts courants et différés | 74 141 | 0 |
Le net des actifs et passifs d'impôts différés se décompose comme suit :
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | ||
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Décalages temporaires comptables-fiscaux | 150 648 | 0 | 148 557 | 0 | |
| Charges à payer non déductibles | 2 396 | 2 580 | |||
| Provisions pour risques et charges non | |||||
| déductibles | 116 122 | 114 352 | |||
| Autres différences temporaires (1) | 32 130 | 31 625 | |||
| Impots différés / Réserves latentes | -5 192 | 0 | -10 371 | 0 | |
| Actifs disponibles à la vente | -9 424 | -13 327 | |||
| Couvertures de Flux de Trésorerie | 2 387 | 3 011 | |||
| Gains et pertes / Ecarts actuariels | 1 845 | -55 | |||
| Impots différés / Résultat | 8 245 | 6 757 | |||
| Total Impôts différés | 153 700 | 0 | 144 942 | 0 |
Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Autres actifs | 417 572 | 282 057 |
| Comptes de stocks et emplois divers | 218 | 220 |
| Gestion collective des titres Livret développement durable | ||
| Débiteurs divers | 417 210 | 280 844 |
| Comptes de règlements | 144 | 993 |
| Capital souscrit non versé | ||
| Autres actifs d'assurance | ||
| Parts des réassureurs dans les provisions techniques | ||
| Comptes de régularisation | 129 646 | 167 789 |
| Comptes d'encaissement et de transfert | 56 460 | 81 949 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 2 | |
| Produits à recevoir | 67 525 | 69 412 |
| Charges constatées d'avance | 376 | 546 |
| Autres comptes de régularisation | 5 285 | 15 880 |
| Valeur au bilan | 547 218 | 449 846 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | 220 652 | 136 734 |
| Comptes de règlements | ||
| Créditeurs divers | 215 504 | 130 041 |
| Versement restant à effectuer sur titres | 5 148 | 6 693 |
| Autres passifs d'assurance | ||
| Autres | ||
| Comptes de régularisation | 258 625 | 244 465 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 35 188 | 10 142 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 4 | |
| Produits constatés d'avance | 81 027 | 84 546 |
| Charges à payer | 127 668 | 131 021 |
| Autres comptes de régularisation | 14 738 | 18 756 |
| Valeur au bilan | 479 277 | 381 199 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées
(2) Les montants sont indiqués en net
Néant
Néant.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2013 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 12 711 | -324 | 739 | 13 126 | |||
| Amortissements et dépréciations | -5 012 | -538 | 94 | -417 | -5 873 | ||
| Valeur au bilan (1) | 7 699 | 0 | -538 | -230 | 0 | 322 | 7 253 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple
| (en milliers d'euros) | 01/01/2013 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 12 711 | 12 711 | |||||
| Amortissements et dépréciations | -4 494 | -518 | -5 012 | ||||
| Valeur au bilan (1) | 8 217 | 0 | -518 | 0 | 0 | 0 | 7 699 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple
La valeur des immeubles de placement est estimée "à dire d'expert".
La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d'expert », s'élève à 13 645 milliers d'euros au 31 décembre 2014 contre 13 226 milliers d'euros au 31 décembre 2013
| (en milliers d'euros) | Valeur de marché estimée au 31/12/2014 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Immeubles de placement non évalués à la Juste valeur au bilan | ||||
| Immeubles de placement | 13 645 | 13 645 | ||
| Total Immeubles de placement dont la juste valeur est indiquée | 13 645 | 0 | 13 645 | 0 |
| (en milliers d'euros) | Valeur de marché estimée au 31/12/2013 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Immeubles de placement non évalués à la Juste valeur au bilan | ||||
| Immeubles de placement | 13 226 | 13 226 | ||
| Total Immeubles de placement dont la juste valeur est indiquée | 13 226 | 0 | 13 226 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2013 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 243 711 | 17 915 | -9 832 | -736 | 251 058 | ||
| Amortissements et dépréciations (1) | -198 961 | -7 842 | 479 | 417 | -205 907 | ||
| Valeur au bilan | 44 750 | 0 | 10 073 | -9 353 | 0 | -319 | 45 151 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 77 179 | 321 | -38 | 77 462 | |||
| Amortissements et dépréciations | -72 716 | -86 | -72 802 | ||||
| Valeur au bilan | 4 463 | 0 | 235 | -38 | 0 | 0 | 4 660 |
(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple
| (en milliers d'euros) | 01/01/2013 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 237 389 | 17 553 | -11 231 | 243 711 | |||
| Amortissements et dépréciations (1) | -192 854 | -8 121 | 2 014 | -198 961 | |||
| Valeur au bilan | 44 535 | 0 | 9 432 | -9 217 | 0 | 0 | 44 750 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 77 165 | 14 | 77 179 | ||||
| Amortissements et dépréciations | -72 410 | -305 | -72 716 | ||||
| Valeur au bilan | 4 755 | 0 | -291 | 0 | 0 | 0 | 4 463 |
(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple
Néant.
Néant.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2013 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 10 245 | 8 126 | -477 | 17 894 | ||||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 8 643 | 950 | -1 045 | -250 | -1 | 8 297 | ||
| Risques opérationnels | 35 909 | 494 | -3 | -497 | -1 | 35 902 | ||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 3 193 | 1 177 | -36 | 5 352 | 9 686 | |||
| Litiges divers | 33 267 | 11 455 | -321 | -9 574 | 34 827 | |||
| Participations | 0 | 0 | ||||||
| Restructurations | 0 | 0 | ||||||
| Autres risques (2) | 15 833 | 4 032 | -6 702 | -454 | 12 709 | |||
| Total | 107 090 | 0 | 26 234 | -8 071 | -11 288 | -2 | 5 352 | 119 315 |
(1) Dont 4 110 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.
(2) Dont 11 952 milliers d'euros au titre de la provision pour lissage des DAT à taux progressifs, dont une variation (reprise) d'un montant de 36 milliers d'euros due à l'application de l'amendement d'IAS 19 au 1er janvier 2013, etdont 5 352 milliers d'euros au titre de la provision pour écart d'actualisation des eengagements de retraite des régimes à prestations définis.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2013 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 7 531 | 4 803 | -2 090 | 1 | 10 245 | |||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 7 027 | 3 250 | -390 | -1 244 | 8 643 | |||
| Risques opérationnels | 35 902 | 449 | -442 | 35 909 | ||||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 3 572 | 2 933 | -2 857 | -455 | 3 193 | |||
| Litiges divers | 33 816 | 8 331 | -1 355 | -7 525 | 33 267 | |||
| Participations | 0 | |||||||
| Restructurations | 0 | |||||||
| Autres risques (2) | 16 625 | 19 427 | -3 635 | -16 584 | 15 833 | |||
| Total | 104 473 | 0 | 39 193 | -5 380 | -30 742 | 1 | -455 | 107 090 |
(1) Dont 2 933 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail
(2) Dont 14 727 milliers d'euros au titre de la provision pour lissage des DAT à taux progressifs
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 764 695 | 562 869 |
| Ancienneté de moins de 4 ans | 675 567 | 583 411 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 932 239 | 997 304 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | ||
| Total plans d'épargne-logement | 2 372 501 | 2 143 584 |
| Total comptes épargne-logement | 316 340 | 330 081 |
| Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement | 2 688 841 | 2 473 665 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
Les encours de collecte, hors prime de l'Etat sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2014 pour les données au 31 décembre 2014 et à fin novembre 2013 pour les données au 31 décembre 2013 ;
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 11 379 | 14 856 |
| Comptes épargne-logement : | 28 935 | 35 697 |
| Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne logement |
40 314 | 50 553 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 5 137 | 106 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 3 135 | 2 161 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 9 621 | 7 978 |
| Total plans d'épargne-logement | 17 893 | 10 245 |
| Total comptes épargne-logement | ||
| Total Provision au titre des contrats épargne-logement | 17 893 | 10 245 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2013 | Dotations | Reprises | Autres mouvements |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : Comptes épargne-logement : |
10 245 0 |
8 126 | 477 | 17 894 0 |
|
| Total Provision au titre des contrats épargne-logement | 10 245 | 8 126 | 477 | 0 | 17 894 |
L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».
La Caisse régionale du Languedoc est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du conseil d'administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse régionale | Nombre de titres au 01/01/2014 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres remboursés |
Nombre de titres au 31/12/2014 |
% du capital |
% des droits de vote |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) | 2 228 389 | 0 | 61 265 | 2 167 124 | 10,81 | 0,00 |
| Dont part du Public | 2 149 226 | 51 619 | 2 097 607 | 10,46 | ||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | ||||||
| Dont part Auto-détenue | 79 163 | 9 646 | 69 517 | 0,35 | ||
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) Dont part du Public |
5 105 397 | 0 | 0 | 5 105 397 | 25,47 | 0,00 |
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 5 105 397 | 5 105 397 | 25,47 | |||
| Parts sociales | 12 774 184 | 0 | 0 | 12 774 184 | 63,72 | 100,00 |
| Dont 104 Caisses Locales | 12 774 043 | 12 774 043 | 63,72 | 97,52 | ||
| Dont 28 administrateurs de la CR | 140 | 140 | 2,39 | |||
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | 1 | 0,09 | |||
| Total | 20 107 970 | 0 | 61 265 | 20 046 705 | 100,00 | 100,00 |
La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 200 467 milliers d'euros
Actions de préférences Néant
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de la Caisse Régionale mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de ... sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.
La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l'assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.
| Année de | Par Part Par CCI Par CCA Sociale |
||
|---|---|---|---|
| rattachement du | |||
| dividende | Montant Net | Montant Net | Montant Net |
| 2011 | 2,61 | 2,61 | 0,33 |
| 2012 | 2,46 | 2,46 | 0,28 |
| 2013 | 2,34 | 2,34 | 0,24 |
| Prévu 2014 | 2,30 | 2,30 | 0,19 |
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s'élèvent à 20 483 milliers d'euros en 2014.
L'affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2014 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d'Administration à l'Assemblée générale de la Caisse Régionale du 30/03/2015.
Le texte de la résolution est le suivant :
L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2014, correspondant au résultat net social de 153 415 882,00 €, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.
Elle constate par ailleurs le report à nouveau créditeur au bilan du 31 décembre 2014 pour 244 317,06 €.
Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :
Lors de la mise en paiement des dividendes/intérêts, si la Caisse Régionale détient certaines de ses actions, le bénéfice correspondant aux dividendes non versés en raison de ces actions sera affecté au report à nouveau.
Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 134 519 079,98 €.
Les trois quarts de ce résultat doivent obligatoirement être affectés à la réserve légale, soit 100 889 309,99 €.
Le Conseil d'Administration propose d'affecter le quart disponible à la réserve facultative, soit 33 629 769,99 €.
Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif.
| 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Pourcentage des droits de vote des détenteurs de paticipations ne donnant pas le contrôle |
Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle |
Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période |
Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période |
Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle |
||
| Force Languedoc … |
0,01% | 0,01% | 0 | 14 | |||
| Total | 0 | 14 | 0 |
| 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Pourcentage des droits de vote des détenteurs de paticipations ne donnant pas le contrôle |
Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle |
Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période |
Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période |
Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle |
||
| Force Languedoc … |
1,35% | 1,35% | -2 | 54 | |||
| Total | -2 | 54 | 0 |
Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives pour La Caisse Régionale sur la base des états financiers présentés en normes IFRS.
| 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total bilan | PNB | Résultat net | Résultat global | |||
| Force Languedoc … |
260 519 | 612 | 401 | 390 | |||
| Total | 260 519 | 612 | 401 | 390 |
| 31/12/2013 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total bilan | PNB | Résultat global | ||||
| Force Languedoc … |
3 987 | 187 | 123 | 33 | |||
| Total | 3 987 | 187 | 123 | 33 |
La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle.
L'échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.
Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».
Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l'absence de maturité définie.
| 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indeterminé | Total |
| Caisse, banques centrales | 118 706 | 118 706 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 655 | 6 | 1 004 | 27 548 | 0 | 29 213 |
| Instruments dérivés de couverture | 1 231 | 3 597 | 96 432 | 468 971 | 570 231 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 548 | 30 098 | 230 921 | 108 243 | 936 770 | 1 306 580 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 248 247 | 11 079 | 313 778 | 501 149 | 1 074 253 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 1 012 247 | 1 131 252 | 5 090 008 | 9 033 816 | 1 071 | 16 268 394 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 751 778 | 0 | ||||
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 34 082 | 64 868 | 361 827 | 329 506 | 790 283 | |
| Total Actifs financiers par échéance | 1 415 716 | 1 240 900 | 6 093 970 | 10 469 233 | 1 689 619 | 20 157 660 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 4 880 | 10 | 1 345 | 30 383 | 36 618 | |
| Instruments dérivés de couverture | 6 932 | 18 325 | 168 550 | 705 926 | 899 733 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 3 145 111 | 2 814 792 | 3 210 765 | 2 364 043 | 0 | 11 534 711 |
| Dettes envers la clientèle | 4 050 210 | 289 235 | 773 661 | 208 542 | 5 321 648 | |
| Dettes représentées par un titre | 1 778 | 1 778 | ||||
| Dettes subordonnées | 5 | 5 | ||||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 461 989 | 0 | ||||
| Total Passifs financiers par échéance | 7 208 916 | 3 122 362 | 4 154 321 | 3 308 894 | 461 989 | 17 794 493 |
| 31/12/2013 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indeterminé | Total |
| Caisse, banques centrales | 103 284 | 103 284 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 385 | 214 | 439 | 12 493 | 13 531 | |
| Instruments dérivés de couverture | 7 246 | 7 912 | 94 715 | 244 700 | 354 573 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 19 | 532 | 158 747 | 112 257 | 808 572 | 1 080 127 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 113 554 | 120 958 | 294 533 | 393 052 | 922 097 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 1 143 872 | 1 324 280 | 4 836 171 | 8 901 772 | 16 206 095 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 389 269 | 389 269 | ||||
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 21 490 | 98 767 | 396 792 | 254 708 | 771 757 | |
| Total Actifs financiers par échéance | 1 389 850 | 1 552 663 | 5 781 397 | 9 918 982 | 1 197 841 | 19 840 733 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 645 | 235 | 721 | 14 682 | 16 283 | |
| Instruments dérivés de couverture | 5 636 | 6 718 | 162 415 | 341 290 | 516 059 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 2 324 008 | 2 874 301 | 3 084 529 | 2 637 438 | 10 920 276 | |
| Dettes envers la clientèle | 3 460 423 | 635 518 | 1 359 775 | 154 620 | 5 610 336 | |
| Dettes représentées par un titre | 1 | 1 | ||||
| Dettes subordonnées | 5 | 5 | ||||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 255 275 | 255 275 | ||||
| Total Passifs financiers par échéance | 5 790 718 | 3 516 772 | 4 607 440 | 3 148 030 | 255 275 | 17 318 235 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements (1) (2) | 95 086 | 90 722 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) | 9 632 | 9 828 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) | 2 548 | 2 517 |
| Autres charges sociales | 36 369 | 36 964 |
| Intéressement et participation | 23 477 | 23 552 |
| Impôts et taxes sur rémunération | 16 413 | 16 677 |
| Total Charges de personnel | 183 525 | 180 260 |
(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 791 milliers d'euros au 31 décembre 2014 contre 761 milliers d'euros au 31 décembre 2013.
(2) Dont médailles du travail pour 101 milliers d'euros au 31 décembre 2014 contre 102 milliers d'euros au 31 décembre 2013.
| Effectifs | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| France | 2 794 | 2 827 |
| Etranger | 0 | 0 |
| Total | 2 794 | 2 827 |
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
| Euro zone | Hors euro zone |
Toutes zones |
Toutes zones |
|
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
| Variation dette actuarielle | ||||
| Dette actuarielle au 31/12/N-1 | 36 758 | 36 758 | 35 385 | |
| Ecart de change | ||||
| Coût des services rendus sur l'exercice | 2 494 | 2 494 | 2 415 | |
| Coût financier | 1 110 | 1 110 | 1 010 | |
| Cotisations employés | ||||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||||
| Variation de périmètre | 38 | 38 | -28 | |
| Prestations versées (obligatoire) | -1 867 | -1 867 | -1 759 | |
| Taxes, charges administratives et primes | ||||
| (Gains) / pertes actuariels * liés aux hypothèses démographiques | 486 | 486 | -265 | |
| (Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières | 4 860 | 4 860 | ||
| Dette actuarielle au 31/12/N | 43 879 | 0 | 43 879 | 36 758 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
| Détail de la charge comptabilisée au résultat | ||||
| Coût des services | 2494 | 2494 | 2 415 | |
| Charge / produit d'intérêt net | 4 | 4 | 31 | |
| Impact en compte de résultat au 31/12/N | 2498 | 0 | 2498 | 2 446 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
| Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables | ||||
| Réévaluation du passif (de l'actif) net | ||||
| Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non | 1923 | 1923 | 2 084 | |
| Ecart de change | 0 | |||
| Gains/(pertes) actuariels sur l'actif | 174 | 174 | 104 | |
| Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques (1) | 486 | 486 | -782 | |
| Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières (1) | 4860 | 4860 | 517 | |
| Ajustement de la limitation d'actifs | ||||
| Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au | ||||
| 31/12/N | 7443 | 0 | 7443 | 1 923 |
| (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience | ||||
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
| Variation de juste valeur des actifs | ||||
| Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 | 36671 | 36671 | 34 454 | |
| Ecart de change | ||||
| Intérêt sur l'actif (produit) | 1106 | 1106 | 979 | |
| Gains / (pertes) actuariels | -174 | -174 | -104 | |
| Cotisations payées par l'employeur | 2531 | 2531 | 3 226 | |
| Cotisations payées par les employés |
Variation de périmètre 38 38 -28
Prestations payées par le fonds -1867 -1867 -1 756 Juste valeur des actifs au 31/12/N 38305 0 38305 36 771
Modifications, réductions et liquidations de régime
Taxes, charges administratives et primes
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|---|
| Variation de juste valeur des droits à remboursement | ||||
| Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1 | ||||
| Ecart de change | ||||
| Intérêts sur les droits à remboursement (produit) | ||||
| Gains / (pertes) actuariels | ||||
| Cotisations payées par l'employeur | ||||
| Cotisations payées par les employés | ||||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||||
| Variation de périmètre | ||||
| Taxes, charges administratives et primes | ||||
| Prestations payées par le fonds | ||||
| Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N | 0 | 0 | 0 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|---|---|
| Position nette | ||||
| Dette actuarielle fin de période | 43 879 | 43 879 | 36 758 | |
| Impact de la limitation d'actifs | ||||
| Juste valeur des actifs fin de période | -38 305 | -38 305 | -36 671 | |
| Position nette (passif) / actif fin de période | 5 574 | 0 | 5 574 | 87 |
| Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus | ||||
| Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/N-1 | 87 |
| Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Taux d'actualisation (1) | 1,74% | 2,09% |
| Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement | 2,09% | 2,80% |
| Taux attendus d'augmentation des salaires (2) | 2,00% | 2,00% |
| Taux d'évolution des coûts médicaux | ||
| Autres (à détailler) |
(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over
(2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)
| Information sur les actifs des régimes Allocations d'actifs |
Euro zone | Hors euro zone | Toutes zones | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En % | en montant | dont coté | En % | en montant | dont coté | En % | en montant dont coté | ||
| Actions | 9,5% | 3 639 | 7,9% | 3 026 | |||||
| Obligations | 83,1% | 31 829 | 86,1% | 32 978 | |||||
| Immobiliers | |||||||||
| Autres actifs | 7,4% | 2 834 | 6,0% | 2 298 |
Les provisions constituées par la Caisse Régionale au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 4 110 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2014.
Néant
Le montant global des rémunérations perçues en 2014 par le Comité de direction est de 2 444 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités perçues en 2014 par les Administrateurs est de 235 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte du Comité de direction durant l'exercice 2014 est de 486 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Administrateurs durant l'exercice 2014 est de 5 222 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | ||
| Engagements de financement | 1 510 190 | 1 734 217 |
| . Engagements en faveur d'établissements de crédit | 31 883 | 212 086 |
| . Engagements en faveur de la clientèle | 1 478 307 | 1 522 131 |
| Ouverture de crédits confirmés | 741 950 | 898 659 |
| - Ouverture de crédits documentaires | 12 642 | 7 743 |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 729 308 | 890 916 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 736 357 | 623 472 |
| Engagements de garantie | 1 524 696 | 1 071 992 |
| . Engagements d'ordre d'établissement de crédit | 1 024 410 | 623 230 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | 11 132 | |
| Autres garanties (1) | 1 013 278 | 623 230 |
| . Engagements d'ordre de la clientèle | 500 286 | 448 762 |
| Cautions immobilières | 168 835 | 87 902 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 331 451 | 360 860 |
| Engagements reçus | ||
| Engagements de financement | 1 234 000 | 1 584 152 |
| . Engagements reçus d'établissements de crédit | 1 234 000 | 1 584 152 |
| . Engagements reçus de la clientèle | ||
| Engagements de garantie | 4 254 552 | 4 148 220 |
| . Engagements reçus d'établissements de crédit | 198 328 | 182 530 |
| . Engagements reçus de la clientèle | 4 056 224 | 3 965 690 |
| Garanties reçues des administrations publiques et | 662 874 | 621 730 |
| Autres garanties reçues | 3 393 350 | 3 343 960 |
(1) Dont 1 013 278 M€ relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 623 230 M€.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie | ||
| (dont actifs transférés) | ||
| Titres et créances apportées en garanties des | ||
| dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, | 5 483 605 | 6 801 103 |
| CRH …) | ||
| Titres prêtés | ||
| Dépôts de garantie sur opérations de marché | 158 880 | |
| Autres dépôts de garantie | ||
| Titres et valeurs donnés en pension | ||
| Total de la valeur comptable des actifs financiers remis | 5 642 485 | 6 801 103 |
| en garantie | ||
| Juste valeur des instruments reçus en garantie |
||
| réutilisables et réutilisés | ||
| Titres empruntés | ||
| Titres & valeurs reçus en pension | ||
| Titres vendus à découvert | ||
| Total Juste valeur des instruments reçus en garantie | 0 | 0 |
| réutilisables et réutilisés |
Dans le cadre de la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, la Caisse Régionale a versé un dépôt de 342 164 M€ en amendement du précédent dépôt versé le 23 décembre 2011 pour 210 132 M€.
Au cours de l'année 2014, la Caisse Régionale a apporté 5 484 M€ de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 6 801 M€ en 2013. La Caisse Régionale conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale a apporté :
3 419 M€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 4 145 M€ en 2013 ;
689 M€ de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 818 M€ en 2013 ;
872 M€ de créances mobilisées au profit de CA Home Loan SFH (Ex CACB), contre 987 M€ en 2013 ;
402 M€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif FCT Evergreen HL1, contre 393 M€ en 2013 ;
101 M€ de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 458M€ en 2013.
La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.
Les garanties détenues par la Caisse régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de Caisse régionale.
La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.
Au cours de la période, les actifs que la Caisse régionale a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s'élèvent à 251 milliers d'euros, selon la répartition suivante :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 |
|---|---|---|
| Actifs non courants détenus en vue de la vente Immobilisations corporelles Immeubles de placement Instruments de capitaux propres et de dettes Autres |
251 | 253 |
| Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie |
251 | 253 |
Les reclassements hors de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et de la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.
Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale n'a pas opéré en 2014 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.
La Caisse Régionale n'a pas opéré au cours de l'exercice de nouveau reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des participants de marché à la date d'évaluation.
La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d'exit price).
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2014 |
Juste valeur au 31 décembre 2014 |
Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan | ||||
| Prêts et Créances | 18 209 113 | 17 561 998 | 0 | 1 241 254 |
| Créances sur les établissements de crédit (1) | 1 074 253 | 1 068 396 | 0 | 1 068 396 |
| Comptes ordinaires & prêts JJ | 10 970 | 10 314 | 10 314 | |
| Comptes et prêts à terme | 1 018 181 | 1 012 990 | 1 012 990 | |
| Valeurs reçues en pension | ||||
| Titres reçus en pension livrée | ||||
| Prêts subordonnés | 45 102 | 45 092 | 45 092 | |
| Titres non cotés sur un marché actif | ||||
| Autres prêts et créances | ||||
| Créances sur la clientèle | 17 134 860 | 16 493 602 | 0 | 172 858 |
| Créances commerciales | 37 172 | 36 326 | ||
| Autres concours à la clientèle | 16 865 069 | 16 280 524 | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||||
| Prêts subordonnés | ||||
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 868 | 3 894 | ||
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | ||||
| Créances nées d'opérations de réassurance | ||||
| Avances en comptes courants d'associés | 20 506 | 19 983 | 19 983 | |
| Comptes ordinaires débiteurs | 208 245 | 152 875 | 152 875 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 790 283 | 843 703 | 843 703 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 563 407 | 604 937 | 604 937 | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 226 876 | 238 766 | 238 766 | |
| Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 18 999 396 | 18 405 701 | 843 703 | 1 241 254 |
La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d'observabilité des données d'entrées utilisées dans l'évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.
Le niveau 1 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.
Le niveau 2 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s'agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.
Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n'existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s'agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2014 |
Juste valeur au 31 décembre 2014 |
Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan | ||||
| Dettes envers les établissements de crédit Comptes ordinaires & emprunts JJ Comptes et emprunts à terme Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée |
11 534 711 214 541 11 320 170 |
11 944 678 213 351 11 731 327 |
0 | 11 944 678 213 351 11 731 327 |
| Dettes envers la clientèle Comptes ordinaires créditeurs Comptes d'épargne à régime spécial Autres dettes envers la clientèle Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
5 321 648 3 200 436 46 661 2 074 551 |
5 262 274 3 200 395 46 661 2 015 218 |
0 | 5 215 613 3 200 395 2 015 218 |
| Dettes représentées par un titre | 1 778 | 1 778 | ||
| Dettes subordonnées | 5 | 5 | 5 | |
| Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 16 856 364 | 17 208 735 | 0 | 17 162 074 |
La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d'observabilité des données d'entrées utilisées dans l'évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.
Le niveau 1 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.
Le niveau 2 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s'agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un
marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.
Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n'existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s'agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.
Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :
L'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).
L'ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions déduction faite d'éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.
L'ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu'ils sont jugés suffisamment liquides.
Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation
| (en milliers d'euros) | Total 31/12/2014 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 29 213 | 0 | 29 213 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | |||
| Titres détenus à des fins de transaction | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Instruments dérivés | 29 213 | 29 213 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | 0 | |||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 610 926 | 115 123 | 495 803 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 115 099 | 115 099 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 369 472 | 24 | 369 448 | |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 126 355 | 126 355 | ||
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 570 231 | 570 231 | ||
| Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur | 1 210 370 | 115 123 | 1 095 247 | 0 |
| Transfert issus du Niveau 1 | ||||
| Transfert issus du Niveau 2 | ||||
| Transfert issus du Niveau 3 | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
(1) la valorisation des « actions et autres titres à revenu variable » de niveau 2 n'inclut pas la valorisation des titres détenus dans la SAS rue de la Boétie pour 695 654 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | Total 31/12/2013 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 13 531 | 12 | 13 519 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | |||
| Titres détenus à des fins de transaction | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Instruments dérivés | 13 531 | 12 | 13 519 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | 0 | |||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 404 143 | 49 | 404 094 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 117 222 | 117 222 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 162 097 | 49 | 162 048 | |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 124 824 | 124 824 | ||
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 354 573 | 354 573 | ||
| Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur | 772 247 | 61 | 772 186 | 0 |
| Transfert issus du Niveau 1 | ||||
| Transfert issus du Niveau 2 | ||||
| Transfert issus du Niveau 3 | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 | |
|---|---|---|---|---|
| Transfert issus du Niveau 3 | ||||
| Transfert issus du Niveau 2 | ||||
| Transfert issus du Niveau 1 | ||||
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 936 351 | 0 | 936 351 | 0 |
| Instruments dérivés de couverture | 899 733 | 899 733 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés | 36 618 | 36 618 | ||
| Dettes envers la clientèle | 0 | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 0 | |||
| Dettes représentées par un titre | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | |||
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 36 618 | 0 | 36 618 | 0 |
| (en milliers d'euros) | Total 31/12/2014 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
| (en milliers d'euros) | Total 31/12/2013 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 16 283 | 243 | 16 040 | 0 |
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | |||
| Dettes représentées par un titre | 0 | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 0 | |||
| Dettes envers la clientèle | 0 | |||
| Instruments dérivés | 16 283 | 243 | 16 040 | |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 516 059 | 516 059 | ||
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 532 342 | 243 | 532 099 | 0 |
| Transfert issus du Niveau 1 | ||||
| Transfert issus du Niveau 2 | ||||
| Transfert issus du Niveau 3 | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
• Changements de modèles de valorisation
Néant
• Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3
Néant
Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3
Néant
Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3
Néant
• Analyse de sensibilité des instruments financiers valorisés sur un modèle de valorisation de niveau 3
Néant
• Evaluation de l'impact de la prise en compte de la marge à l'origine
Néant
Néant
| Méthode de | % de contrôle | % d'intérêt | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Périmètre de consoldation de [L'entité] | Modification de périmètre (1) |
Implantation Siège social (si différent) |
Type d'entité et nature du contrôle (2) |
consolidation au 31 décembre 2014 |
31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2014 | 31/12/2013 | |
| Caisse Régionale du Languedoc | Néant | France | Mère | Mère | 100 | 100 | 100 | 100 | |
| Caisse Locale | Néant | France | Filiale | Globale | 100 | 100 | 100 | 100 | |
| Force Languedoc | Néant | France | Filiale | Globale | 99,99 | 100 | 99,99 | 98,65 | |
Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement
Au 31 décembre 2014, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :
| Entités | Montant Participation |
Taux participation au capital |
Motif de non consolidation |
|---|---|---|---|
| Crédit agricole Languedoc Immobilier | 5 015 000 | 100,00 | Holding, pas de lisibilité supérieure si consolidation |
| CALEN | 5 000 000 | 100,00 | Holding, pas de lisibilité supérieure si consolidation |
| SOFILARO | 17 494 143 | 89,11 | Pas de lisibilité supérieure si consolidation |
| Valcomédia Immobilier | 2 128 689 | 50,00 | Holding, pas de lisibilité supérieure si consolidation |
| SAFER | 901 048 | 22,46 | Participation non stratégique |
Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l'entité ; c'est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d'accords contractuels.
Au 31 décembre 2014, l'implication de la Caisse Régionale dans des entités structurées non consolidées, est présentée pour l'ensemble des familles d'entités structurées sponsorisées significatives pour La Caisse Régionale dans le tableau ci-dessous :
| 31/12/2014 | ||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Titrisation | Gestion d'actifs | Fonds de placement (1) | Finacement structuré (1) | |||||||||||||
| Valeur au bilan |
Perte maximale | Perte maximale | Perte maximale | Perte maximale | ||||||||||||
| (en milliers d'euros) | Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
|
| Actifs financiers détenus à des fins de | ||||||||||||||||
| Actifs financiers à la juste valeur par | ||||||||||||||||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 28 023 | 28 023 | 28 023 | |||||||||||||
| Prêts et créances | ||||||||||||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à | ||||||||||||||||
| Total des actifs reconnus vis-à-vis des | 0 | 0 0 |
0 | 28 023 | 28 023 | 0 | 28 023 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 0 |
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| entités structurées non consolidées | ||||||||||||||||
| Instruments de capitaux propres | ||||||||||||||||
| Passifs financiers détenus à des fins de | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||||||
| Passifs financiers à la juste valeur par | ||||||||||||||||
| Dettes | ||||||||||||||||
| Total des passifs reconnus vis-à-vis des | 0 | 0 0 |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 0 |
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| entités structurées non consolidées | ||||||||||||||||
| Engagements donnés | 0 | |||||||||||||||
| Engagements de financement | ||||||||||||||||
| Engagements de garantie | ||||||||||||||||
| Autres | ||||||||||||||||
| Provisions - Engagements par | ||||||||||||||||
| signature | ||||||||||||||||
| Total des engagements hors bilan net de | ||||||||||||||||
| provisions vis-à-vis des entités structurées | 0 | 0 | ||||||||||||||
| non consolidées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 0 |
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| Total bilan des entités structurées non | 28 023 | 28 023 | ||||||||||||||
| consolidées | 28 023 | 0 |
(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l'entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s'agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n'est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.
(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l'entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s'agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n'est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.
L'exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l'exception des dérivés de vente d'option et de Credit Default Swap pour lesquels l'exposition correspond à l'actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L'exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspondent au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan.
Néant

L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport général des Commissaires aux Comptes, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2014, tels qu'ils sont présentés.
Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports, ainsi que les actes de gestion accomplis par le Conseil au cours de l'exercice écoulé.
Elle donne en conséquence quitus aux membres du Conseil d'Administration pour leur gestion et l'exécution de leurs mandats au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2014.
DEUXIEME RESOLUTION : APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDES ET QUITUS AUX ADMINISTRATEURS
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport des Commissaires aux Comptes relatif aux comptes consolidés, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2014, tels qu'ils sont présentés.
Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports, ainsi que les actes de gestion accomplis par le Conseil au cours de l'exercice écoulé.
Elle donne en conséquence quitus aux membres du Conseil d'Administration pour leur gestion et l'exécution de leurs mandats au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2014.
TROISIEME RESOLUTION : APPROBATION DU RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS VISEES A L'ARTICLE L225-38 DU CODE DE COMMERCE
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, prévu par l'article 225-40 du Code de Commerce sur les conventions visées aux articles 225-38 et suivants dudit code, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve les conclusions qui y sont mentionnées. Elle donne en tant que de besoin quitus aux Administrateurs à cet égard.
L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2014, correspondant au résultat net social de 153 415 882,00 €, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.
Elle constate par ailleurs le report à nouveau créditeur au bilan du 31 décembre 2014 pour 244 317,06 €.
Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :
Lors de la mise en paiement des dividendes/intérêts, si la Caisse Régionale détient certaines de ses actions, le bénéfice correspondant aux dividendes non versés en raison de ces actions sera affecté au report à nouveau.
CINQUIEME RESOLUTION : AFFECTATION DU RESULTAT DISPONIBLE
Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 134 519 079,98 €.
Les trois quarts de ce résultat doivent obligatoirement être affectés à la réserve légale, soit 100 889 309,99 €.
Le Conseil d'Administration propose d'affecter le quart disponible à la réserve facultative, soit 33 629 769,99 €.
SIXIEME RESOLUTION : CONSTATATION DE LA VARIATION DU CAPITAL
L'assemblée générale, en application de l'article 43 des statuts, constate la variation de capital qui est passé de 201 079 700 euros au 31 décembre 2013 à 200 467 050 euros au 31 décembre 2014 et approuve les remboursements de parts opérés au cours de l'exercice.
Le capital au 31 décembre 2014 est composé de 20 046 705 titres d'une valeur nominale de 10 euros, soit 12 774 184 parts sociales et 7 272 521 certificats coopératifs associés et/ou certificats coopératifs d'investissement .
SEPTIEME RESOLUTION : APPROBATION DES DEPENSES VISEES A L'ARTICLE 39-4 DU CGI
L'assemblée générale, sur le rapport du conseil d'administration statuant en application de l'article 223 quater du CGI, constate que les comptes de l'exercice 2014 ne font pas apparaître de charges non déductibles visées à l'article 39-4 de ce code, et qu'aucun impôt sur les sociétés n'a été acquitté au titre de ces dépenses.
HUITIEME RESOLUTION : FIXATION DE LA SOMME GLOBALE A ALLOUER AU FINANCEMENT DES INDEMNITES DES ADMINISTRATEURS AU TITRE DE L'EXERCICE 2015
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance de la proposition faite par le Conseil d'administration à ce sujet et en application de l'article 6 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée, décide de fixer à 340 000 euros la somme globale allouée au titre de l'exercice 2015 au financement des indemnités des administrateurs et donne tous pouvoirs au Conseil d'administration de la Caisse pour déterminer l'affectation de cette somme conformément aux recommandations de la FNCA.
L'assemblée générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'Administration, émet dans le cadre de sa consultation un avis favorable relatif aux éléments fixes et variables de la rémunération dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2014 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil d'administration et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.
L'assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, émet un avis favorable relatif aux éléments d'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2014 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.
ONZIEME RESOLUTION : VOTE CONSULTATIF SUR L'ENVELOPPE GLOBALE DES REMUNERATIONS OU INDEMNISATIONS VERSEES EN 2014 AU PRESIDENT, AU DIRECTEUR GENERAL ET AUX MEMBRES DU COMITE DE DIRECTION DE LA CAISSE REGIONALE
L'assemblée générale, après avoir pris connaissance des indications du Conseil d'Administration à ce sujet, émet un avis favorable relatif à l'enveloppe globale de rémunérations ou indemnisations versées au Président, au Directeur général et aux membres du Comité de direction à hauteur d'un montant égal à 2 514 034 euros au titre de l'exercice 2014.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des commissaires aux comptes, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve l'engagement réglementé visé à l'article L. 225-42- 1 du Code de commerce au titre de la retraite supplémentaire, souscrit par la Caisse au bénéfice de Mme Véronique Flachaire, en sa qualité de Directeur Général.
TREIZIEME RESOLUTION : AUTORISATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION D'OPERER SUR LES CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT DE LA CAISSE REGIONALE
L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, autorise le Conseil d'Administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du Code de commerce et du Règlement 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003.
La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'Assemblée Générale mixte du 31 mars 2014, est donnée au Conseil d'Administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine Assemblée Générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit (18) mois à compter de la date de la présente assemblée.
Les achats de certificats coopératifs d'investissement de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de dix pour cent (10 %) des certificats coopératifs d'investissement représentatifs de son capital social. Toutefois, le nombre de certificats coopératifs d'investissement acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5 % du nombre de CCI composant le capital de la Caisse Régionale.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c'est-à-dire sur le marché ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le Conseil d'Administration ou la personne qui agira sur la délégation du Conseil d'Administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.
Les achats pourront porter sur un nombre de certificats coopératifs d'investissement qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, ce qui à ce jour correspond à un nombre maximal de 216 712 certificats coopératifs d'investissement, et le nombre maximal de certificats coopératifs d'investissement détenus après ces achats ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social.
L'acquisition des certificats coopératifs d'investissement ne pourra être effectuée à un prix supérieur à quatre-vingt (80) euros.
Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses certificats coopératifs d'investissement en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :
Les opérations effectuées par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment pendant la durée de validité du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement.
La Caisse Régionale pourra également utiliser la présente résolution et poursuivre l'exécution de son programme de rachat dans le respect des dispositions légales et réglementaires et notamment les dispositions des articles 231-1 et suivants du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, en période d'offre publique d'achat ou d'échange initiée par la Caisse Régionale.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'un extrait ou d'une copie du procès-verbal de l'Assemblée pour l'accomplissement des formalités légales de dépôt et de publicité relatives ou consécutives aux décisions prises aux termes des résolutions qui précèdent.
SEIZIEME RESOLUTION : AUTORISATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION A L'EFFET DE REDUIRE LE CAPITAL SOCIAL PAR VOIE D'ANNULATION DE CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT
L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'Administration, conformément à l'article L. 225-209 du Code de commerce :
La présente autorisation est donnée pour une durée de vingt-quatre (24) mois à compter de ce jour au Conseil d'Administration, avec faculté de délégation, à l'effet d'accomplir tous actes, formalités ou déclarations en vue d'annuler les certificats coopératifs d'investissement, de rendre définitives la (ou les) réduction(s) de capital, d'en constater la réalisation, de procéder à la modification corrélative des statuts et, généralement, de faire le nécessaire.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'un extrait ou d'une copie du procès-verbal de l'Assemblée pour l'accomplissement des formalités légales de dépôt et de publicité relatives ou consécutives aux décisions prises aux termes des résolutions à titre extraordinaire.
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