Annual Report • Jun 5, 2015
Annual Report
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Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 1.140.061.670 euros Siège social : 33 rue Voltaire à Puteaux (92800) 499 668 440 R.C.S. Nanterre
RAPPORT FINANCIER ANNUEL EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2014
| I. | Rapp | port de gestion n relatif à l'ex xercice clos le e 31 décembre e 2014 1 |
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|---|---|---|---|---|
| A. | Compte-rendu u d'activité 2 |
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| 1. | Activités s 2 |
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| 2. | Résultat de l'exercice clos LE 31 DE ECEMBRE 2 2014 19 |
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| 3. | Trésoreri ie et capitaux propres du gr roupe 29 |
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| 4. | Risques e et incertitudes s 45 |
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| 5. | Prises de e participation 68 |
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| 6. | Propriété é intellectuelle e 68 |
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| 7. | Evolution n prévisibles e et perspective es d'avenir 69 |
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| 8. | Evéneme ents postérieur rs à la clôture 71 |
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| B. | Capital et acti ionnariat 74 |
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| 1. | Composi ition et évolut ion de l'action nnariat et du c capital 74 |
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| 2. | Acquisiti ions et cession ns d'actions pr ropres par Eli is 77 |
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| 3. | Participa ations des salar riés au capital l d'Elis 78 |
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| 4. | Opération ns réalisées pa ar les dirigean nts et mandata aires sociaux s sur les titres d 'Elis 78 |
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| 5. | Aliénatio on d'actions in ntervenues à l 'effet de régu lariser les part ticipations cro oisées 79 |
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| 6. | Eléments s susceptibles d'avoir une in ncidence en c as d'offre pub blique 79 |
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| C. | Gouvernance 82 |
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| 1. | Directoir re 82 |
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| 2. | Conseil d de surveillanc e 87 |
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| 3. | Comité d de direction 101 |
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| D. | Rémunération ns des mandat taires sociaux 102 |
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| 1. | Rémunér ration et avant tages versés au aux dirigeants et mandataire es sociaux 102 |
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| 2. | Participa ations et option ns de souscrip ption ou d'ach hat d'actions d détenues par le es membres du u directoire e et du conseil l de surveillan nce 111 |
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| E. | Responsabilit té sociale et en nvironnement tale 115 |
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| 1. | Rapport sur la respons sabilité sociale e et environne ementale 2014 4 115 |
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| 1 | La démarche RSE d'ELIS . 115 |
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| 1.1 Notre vis sion 115 |
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| 1.2 Périmètre e de la démarc che RSE et m méthodologie d de reporting 116 |
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| 2. | Informations relatives aux performances s sociales, soc iétales et envi ironnementale es 118 |
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| 2.1 Informati ions sociales . 118 |
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| 2.2 Informati ions environn nementales 127 |
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| 2.3 Informati ions sociétale s 136 |
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| 2. | Rapport d de l'organism me tiers indépe endant 138 |
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| Rapport de l'u un des commi issaires aux co omptes, désig né organisme tiers indépend ndant, sur les informati ions sociales, environnemen ntales et socié étales consolid dées figurant d dans le rappor rt de |
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| gestion 138 |
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| Exercice clos s le 31 décemb bre 2014 138 |
| F. | Rapport spéci ial des commi issaires aux co omptes sur les s conventions réglementées s 142 |
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|---|---|---|---|---|---|---|
| G. | Autres inform mations 148 |
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| 1. | Dividend des distribués . 148 |
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| 2. | Informati ions sur les dé élais de paiem ment des dettes s fournisseurs 148 |
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| 3. | Injonctio ons ou sanction ns pécuniaires s pour des pra atiques anticon ncurrentielles. 148 |
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| 4. | Informati ions sur les dé épenses sompt tuaires 148 |
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| 5. | Informati ion sur la réin ntégration des frais généraux x dans le béné éfice imposab ble 149 |
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| H. | Annexes 149 |
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| 1. | Annexe I I – Tableau de es résultats d'E Elis au cours d des cinq derni iers exercices 149 |
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| 2. | Annexe I II – Tableau ré écapitulatif de es délégations s de compéten ces et de pouv voirs accordée es par l'assemb lée générale a au Directoire e en matière d'a augmentation de capital 150 |
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| II. | Com | mptes sociaux d'Elis au 31 d décembre 2014 4 154 |
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| A. | Rapport des c commissaires aux comptes s sur les compte es sociaux d'E Elis au 31 déc cembre 2014 155 |
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| III. Com | mptes consolid dés du groupe au 31 décemb bre 2014 157 |
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| A. | Rapport des c commissaires aux comptes s sur les compte es consolidés du groupe au 31 décembre 2014 158 |
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| IV. Rapp | port du Conse eil de surveilla ance sur le rap pport de gestio on et sur les co omptes de l'ex xercice 160 |
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| V. | Rapp port du Présid dent du Consei il de surveillan ance sur le gou uvernement d' 'entreprise et l le contrôle int terne . 161 |
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| A. | GOUVERNE EMENT D'EN NTREPRISE 161 |
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| 1. | Conseil d de surveillanc e et comités 161 |
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| 2. | Limitatio ons apportées aux pouvoirs du directoire 164 |
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| 3. | Modalité és particulières s relatives à la a participation n des actionna ires à l'assem mblée générale 165 |
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| 4. | Principes s et règles de d détermination n des rémunéra ations des man ndataires socia iaux 165 |
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| 5. | INFORM MATIONS PR REVUES A L' 'ARTICLE L. . 225-100-3 D DU CODE DE E COMMERC E 165 |
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| B. | PROCEDUR RES DE CONT TRÔLE INTE ERNE ET DE GESTION DE ES RISQUES S 166 |
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| 1. | Périmètre e du contrôle interne 166 |
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| 2. | Le contrô ôle interne ET T LA GESTIO ON DES RISQ QUES dans le Groupe Elis . 166 |
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| 3. | Les activ vités de contrô ôle 168 |
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| 4. | La descri iption de la dé émarche d'ana alyse du contr rôle interne et de la gestion des risques 169 |
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| 5. | Descripti if des procédu ures de contrôl le interne et d de gestion des risques relativ ves à l'élabora ation de l'informa ation comptab ble et financièr re 171 |
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| 6. | Mission d de contrôle de es Commissair res aux compt tes 171 |
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| 7. | Evolution ns et perspect ives 171 |
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| C. | Rapport des c commissaires aux comptes s sur le rapport du Président du Conseil de e surveillance sur le gouvernemen nt d'entreprise e et le contrôle e interne 172 |
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| VI. Hono | oraires des co ommissaires au ux comptes 174 |
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| VII. Atte | station du resp ponsable du ra apport financi ier annuel 175 |
ELIS Société anonyme à directoire et conseil de surveillance Au capital de 1 140 061 670 euros Siège social : 33, rue Voltaire – 92800 Puteaux 499 668 440 R.C.S. Nanterre (la « Société »)
Chers actionnaires,
Conformément aux dispositions des articles L. 225-100 et suivants du Code de commerce, nous vous avons réunis en assemblée générale pour vous rendre compte de l'activité de la Société et de ses filiales consolidées prises dans leur ensemble au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 et soumettre à votre approbation les comptes sociaux et consolidés de cet exercice.
Les rapports des commissaires aux comptes, le rapport de gestion ainsi que les comptes sociaux et consolidés et autres documents s'y rapportant ont été mis à votre disposition dans les délais et les conditions prévus par la loi afin que vous puissiez en prendre connaissance.
Nous vous rappelons que la Société a fait l'objet d'une transformation de sa forme sociale le 5 septembre 2014 et vous précisons par conséquent que le présent rapport couvre l'ensemble de l'exercice clos le 31 décembre 2014, en ce compris la période du 1er janvier 2014 au 5 septembre 2014 pendant laquelle la Société était une société par actions simplifiée.
Le Groupe est un leader européen des services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements d'hygiène et bien-être « HBE ». Il est présent en France, en Europe et au Brésil où il fournit des prestations multiservices à plus de 240 000 clients appartenant à divers segments de clientèle professionnelle : l'Hôtellerie-Restauration, la Santé, l'Industrie et les Commerce et Services.
Les services fournis par le Groupe, dans le cadre de son activité de location-entretien, sont :
Au travers de son offre intégrée multi-services, le Groupe fournit ses services de location-entretien à un éventail diversifié de plus de 240 000 clients répartis au sein des secteurs opérationnels suivants :
la France, où le Groupe a généré 954,0 millions d'euros au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 (activité de location-entretien seulement), soit 71,7 % du chiffre d'affaires consolidé généré par le Groupe au cours de cette période. Le Groupe fournit ses services en France auprès de clients des secteurs de l'Hôtellerie-Restauration, de la Santé, de l'Industrie et des Commerce et Services ;
Le Groupe exerce également une activité manufacturière qui a généré 17,4 millions d'euros de chiffre d'affaires consolidé au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 (après élimination des transactions intragroupes), soit 1,3 % du chiffre d'affaires consolidé généré par le Groupe de cette période. L'activité manufacturière du Groupe est exercée par deux Entités Manufacturières qui, ensemble, constituent un secteur opérationnel du Groupe : (i) Le Jacquard Français, un producteur de linge de table damassé haut de gamme et (ii) Kennedy Hygiene Products, un concepteur et producteur européen d'équipements sanitaires (tels que des essuie-mains textile, des distributeurs d'essuie-mains papier, des distributeurs de savon ou encore des distributeurs de papier hygiénique).
Ces dernières années, le Groupe a fortement augmenté la part de son chiffre d'affaires consolidé généré hors de France (hors activité manufacturière) par croissance organique et grâce à des acquisitions rigoureusement sélectionnées, cette part passant de 12,8 % du chiffre d'affaires consolidé du Groupe (hors activité manufacturière) au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2008 à 27,4 % au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014. Depuis son acquisition par Eurazeo le 4 octobre 2007, le Groupe a accéléré son expansion à l'international en réalisant 23 acquisitions (hors de France), notamment au Brésil en février 2014 avec l'acquisition du groupe Atmosfera et, entre mai et septembre 2014, avec les acquisitions de la société sous enseigne « Santa Clara », de la société L'Acqua et des actifs de Lavtec.
Le graphique ci-après présente l'évolution du chiffre d'affaires consolidé* (en millions d'euros) par type de produits et services généré par le Groupe :
* : Hors activités manufacturières et après élimination des transactions intragroupe ; inclus croissance organique et croissance externe.
Les gr (ii) pa par le raphiques ci-a ar secteurs opé Groupe au co après présente érationnels, re ours de l'exerc ent la répartitio espectivement cice clos le 31 on des activité t exprimée en 1 décembre 20 és du Groupe pourcentage d 014 : (i) par types d du chiffre d'af de produits et ffaires consol services et idé généré
Le mo exerce Group de tra que s linge suffis fourni d'acco odèle économ e ses activités pe puisse main aitement et de es concurrent plat, de vê amment large ir ses service ords-cadres co mique du Grou s, un grand no ntenir une gra e distribution e ts. Le Groupe êtements de e pour desser es de location onclus pour l' upe consiste ombre de cent ande proximité et de mieux a e estime en e travail et d' rvir la totalité n-entretien à c ensemble des à répartir, de tres de produc é avec un max anticiper leurs ffet être l'un 'équipements é du territoire certains de se établissemen manière stra ction et de cen ximum de ses s besoins, et a des prestatai HBE à dis e national fran es clients ayan nts des clients. atégique sur le ntres de distrib clients perme ainsi d'y appo res de service poser d'une nçais, ce qui nt une implan es territoires ibution de tell ettant de garan orter une meil es de location couverture lui permet n ntation nation où le Groupe le sorte que le ntir des délais lleure réponse n-entretien de géographique notamment de nale, en vertu
Le Gr modèl « très supéri assuré volum génér modèl des éq 4 à 5 cinqu des pr client nouve qu'en soit e l'ense de so roupe utilise d le dit « Indust grands » clie ieur à 4 311 e ées par des c mes par client aient en 2014 le « Tribu », l quipes (dites « Agents de S antaine d'arrê roduits et ser , qu'il s'agiss eaux produits nviron 2 200 t environ 1 500 emble des pro ls, fontaines deux modèles triel » et un m ents du Group euros par clien camions poids sont moins im 4 un chiffre d les services d « Tribu ») con ervice. Selon êts dans des v rvices offerts se des produit et services q tournées sont 000 kilomètre duits du Grou à eau, machi s opérationnel modèle dit « T pe (à savoir c nt), le Groupe s lourd de pl mportants, nota d'affaires men u Groupe étan nstituées chacu ce modèle, c véhicules léger par le Group ts et services que l'Agent d ainsi réalisée es parcourus upe, notammen ines à café ex ls pour fourni Tribu ». Lorsq ceux qui géné utilise le mod lus de 12 ton amment pour nsuel moyen nt dans ce cas une d'un chef chaque Agent rs de 3,5 tonn pe, proposant déjà fournis de Service pe es chaque jour chaque sema nt du linge pl xpresso et éq ir à ses client que les volume éraient en 201 dèle « Industri nnes, générale les « très peti inférieur à 85 s assurés par f de service cl t de Service r nes. Ces véhic ainsi une int ou des produ ut proposer a r par les cami aine. Chaque lat, des vêteme quipements de ts ses services es sont signifi 14 un chiffre iel », les livrai ement la nuit its » clients du 5 euros par cl des « Agents lient, d'une as réalise environ cules légers in erface complè uits et service aux clients ex ions poids lou véhicule lége ents de travail e Prévention s de locationicatifs, notamm d'affaires me isons du Grou t. A contrario u Groupe (à sa client), le Gro de Service » ssistante comm n 1 tournée p ntègrent chacu ète et unique es prospectifs, xistants. Le G urd et les véh er peut être am l, appareils sa 3D (commer -entretien : un ment pour les ensuel moyen upe étant alors o, lorsque les avoir ceux qui oupe utilise le appartenant à merciale et de par jour d'une un l'ensemble e pour chaque , à savoir des Groupe estime hicules légers, mené à livrer anitaires, tapis cialisation du eeseeeeunsnssieeeeese,rsu servic missio ce Prévention on spécifique 3D selon le et ponctuelle) modèle « Tri ). ibu » auprès de clients dan ns le cadre d d'un abonnem ment ou d'une
| Centres de production | distribution rattachés à un centre de production |
Centres de distribution indépendants |
Centres Ultra-Propre |
|---|---|---|---|
| Centres de | |||
| SITES DU GROUPE AU 31 DECEMBRE 2014 |
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| Au cours de l'exercice, le Groupe employait, dans 12 pays, en moyenne plus de 19 000 collaborateurs au service de ses clients, répartis au sein de centres de production (blanchisseries industrielles disposant d'installations de lavage industriel, d'équipements de séchage, de finition, de pliage et d'emballage, ainsi que d'ateliers de réparation du linge), de centres de distribution (centres logistiques rattachés ou non à un centre de production), et de centres « Ultra-Propre » destinés à l'entretien des vêtements de travail Ultra-Propre : |
inge plat Passar |
Hygiène et bien-être |
|
| Illustration du chargement indicatif d'un véhicule léger effectuant une tournée : |
L'ens linge de tra semble des ce plat (avec des avail). entres de prod s pics à 9 834 duction du Gr tonnes) et 3 0 roupe traite ch 055 000 vêtem haque semain ments de trava ne en moyenn ail (avec des p ne environ 8 3 pics à 3 500 0 334 tonnes de 000 vêtements La car Brésil rte suivante pr l : résente le rése eau de centres s de productio n et de servic es du Groupe en France, en n Europe et au
Les se détent réduir plus g ervices de loc tion en propr re leurs dépen grande flexibil ation-entretien iété du linge nses d'investis lité et ainsi de n fournis par plat, des vête ssement, de b e se concentrer le Groupe rep ements de tra énéficier d'un r sur leur cœu présentent pou avail et des éq ne qualité de s ur de métier. ur ses clients u quipements H services et pro une alternative HBE, en leur p oduits plus él e efficace à la permettant de levée et d'une uaee
Le Groupe propose ses services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE en France, en Europe et au Brésil à des clients des segments de l'Hôtellerie-Restauration, de la Santé, de l'Industrie et des Commerce et Services.
Le tableau ci-après présente pour chaque segment de clientèle et pays où opère le Groupe, les types de services et produits qu'il fournit et générant plus de 15 % de son chiffre d'affaires auprès des clients du segment ou du pays concerné, sur la base du chiffre d'affaires consolidé généré par le Groupe au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 :
| SERVICES ET PRODUITS | |||
|---|---|---|---|
| PAYS / SEGMENTS DE CLIENTELE |
Linge plat | Vêtements de travail |
HBE |
| France : | |||
| Hôtellerie-Restauration |
| ||
| Santé |
| | |
| Industrie |
| | |
| Commerce et Services |
| | |
| Europe : | |||
| Allemagne |
| ||
| Belgique et Luxembourg |
| | |
| Espagne et Andorre |
| | |
| Italie |
| | |
| Portugal |
| | |
| Suisse |
| | |
| République Tchèque |
| ||
| Brésil | |
Le Groupe est présent dans les secteurs opérationnels que sont (i) la France, (ii) l'Europe et (iii) le Brésil, où il propose à ses clients des segments de l'Hôtellerie-Restauration, de la Santé, de l'Industrie et des Commerce et Services ses services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE, ainsi que (iv) l'activité manufacturière exploitée par l'intermédiaire de deux Entités Manufacturières dont il est propriétaire, Le Jacquard Français et Kennedy Hygiene Products.
La France, qui représentait 71,7 % du chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, est un pays où le Groupe fournit ses services à ses clients des segments de l'Hôtellerie-Restauration, de la Santé, de l'Industrie et des Commerce et Services.
Les clients du segment de l'Hôtellerie-Restauration en France sont constitués des hôtels (chaînes ou indépendants) et des restaurants.
Le Groupe adapte ses services à la taille et au standing (nombre d'étoiles) des hôtels et restaurants avec lesquels il traite, que ce soit en termes de qualité du linge (à savoir qualité du tissu, taille et nombre d'articles de linge par pièce) ou de fréquence de livraison (à savoir quotidienne ou hebdomadaire). Dans les plus gros hôtels, le Groupe affecte des « agents linge » dont la mission consiste à prendre en charge la fonction « linge » au sein de chaque hôtel concerné et à coordonner les prestations avec un des centres de production du Groupe afin de répondre aux besoins en linge plat de l'hôtel.
En France, le Groupe propose à ses clients du segment de l'Hôtellerie-Restauration l'ensemble de la gamme des articles utilisés dans les chambres (les draps, les housses de couettes et les taies d'oreillers), les salles de restaurants (les nappes et les serviettes de table) et les salles de bains (les serviettes de toilette, les gants, les peignoirs et les tapis de bains). Le Groupe a récemment lancé une nouvelle gamme de location de linge de bain haut de gamme s'adressant aux grandes chaînes d'hôtels et aux hôtels haut de gamme. Par ailleurs, estimant que les hôtels sont de plus en plus nombreux à utiliser des couettes (environ 17 % en janvier 2009 contre environ 57 % en janvier 2014) le Groupe a lancé de nouvelles offres de services innovantes telles que l'offre « Duo » du Groupe en 2011, laquelle consiste à proposer à des hôtels de petite taille ou de taille moyenne un forfait pour la location combinée d'une couette et d'une housse de couette. Selon le Groupe, plus de la moitié des contrats Duo sont conclus avec de nouveaux clients et le prix par unité des housses de couette est deux fois supérieur à celui du linge de lit traditionnel1 . Le Groupe propose en outre des vêtements de travail destinés à être portés aussi bien par des employés en contact avec la clientèle de ces établissements que par le personnel de cuisine et les équipes de ménage.
Dans une moindre mesure, le Groupe propose également à ses clients du segment de l'Hôtellerie-Restauration la location d'équipements HBE ainsi que la fourniture de consommables qui y sont liés. Par ailleurs, le service de Prévention 3D du Groupe est aussi utilisé par les clients du segment de l'Hôtellerie pour traiter les punaises de lit.
Les clients du segment de la Santé en France sont principalement constitués d'hôpitaux publics, de cliniques privées et de maisons de retraite.
En France, le Groupe propose à ses clients du segment de la Santé l'ensemble de la gamme de services de location-entretien de linge plat pour divers articles destinés à être utilisés dans les hôpitaux publics, les cliniques privées et les maisons de retraite. Le Groupe a récemment réussi à créer une gamme de housse de couette répondant aux exigences sanitaires médicales requises par ses clients du segment de la Santé. Le Groupe propose également d'autres prestations aux clients du segment de la Santé, telles que la location-entretien de vêtements de travail (ligne de produits « Pop'Art » lancée en 2011, par exemple).
Les clients du segment de l'Industrie en France sont principalement constitués de l'industrie primaire, de l'industrie de transformation et de l'industrie de construction (bâtiments et travaux publics). Les secteurs des codes APE (activité principale exercée) visés par le Groupe sont les industries salissantes (construction mécanique, industrie pétrolière, construction automobile, construction aéronautique, bâtiments et travaux publics
1 Sur la base des prix moyens pratiqués en Europe pour les 5 housses de couettes et linges de lit les plus vendus.
etc.) et certaines des industries non-salissantes (industrie de pointe, chimie fine, pharmacie, agroalimentaire, etc.).
En France, le Groupe propose à ses clients du segment de l'Industrie divers types de vêtements de travail, à savoir (i) des vêtements de travail standards (tels que les pantalons, chemises, uniformes et vestes en tous genres), (ii) des équipements de protection individuelle (vêtements de protection contre les substances dangereuses ou températures extrêmes, ou les vêtements permettant une haute visibilité) et (iii) des vêtements de travail destinés à l'Ultra-Propre.
Les clients du segment des Commerce et Services en France sont principalement constitués (i) de clients intervenant dans le secteur du commerce (grandes et moyennes surfaces, commerce de détail) ou ayant des activités de services (services au contact de la clientèle, entreprises de propreté, professions libérales, sièges sociaux) ou (ii) d'administrations publique ou de collectivités territoriales.
En France, le Groupe propose à ses clients du segment des Commerce et Services l'ensemble de sa gamme de services de location-entretien de vêtements de travail (vêtements traditionnels, tabliers) et d'équipements HBE tels que les équipements et consommables pour les points sanitaires, fontaines à eau ou machines à café (dont les dosettes de café expresso et décaféiné sont achetées par le Groupe auprès de Malongo, un producteur de café français). Le Groupe propose aussi à ses clients du segment des Commerce et Services des tapis de sols pouvant notamment être personnalisés par les clients sur un site Internet qui a été mis en place par le Groupe à cet effet, ou qui peuvent être constitués de matériaux recyclés. Depuis janvier 2013, le Groupe propose également à ses clients du segment des Commerce et Services des services de dératisation, de désinsectisation et de désinfection (Prévention 3D) ayant pour objet des actions curatives contre les insectes et les rongeurs, des mesures préventives à long terme et des services ponctuels connexes.
L'activité du Groupe en Europe a généré 274,3 millions d'euros de chiffre d'affaires consolidé au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 (soit 20,6 % du chiffre d'affaires consolidé généré par le Groupe au cours de cette période).
Présent en Suisse depuis 2001 avec un centre Ultra-Propre, le Groupe a accéléré son développement en Suisse en 2010 en acquérant Lavotel, puis a consolidé sa position jusqu'à devenir le second prestataire de services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE en Suisse (en terme de chiffre d'affaires) par le biais de 7 acquisitions, à savoir Papritz en 2010, la branche suisse du groupe Blycolin, Blanchâtel et Blanchinet en 2011, Domeisen en 2012 et InoTex et Kunz en 2013. Les principaux concurrents du Groupe en Suisse sont CWS-boco et Bardusch.
La Suisse, qui représentait 5,5 % du chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, est un pays dans lequel le Groupe fournit l'ensemble de la gamme de ses services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail (notamment les services relatifs aux vêtements de travail Ultra-Propre) et d'équipements HBE majoritairement auprès de clients des segments de l'Hôtellerie-Restauration, de la Santé et de l'Industrie.
Les services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE fournis par le Groupe en Suisse au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 se répartissent de la façon suivante :
| EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2014 |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Linge plat | Vêtements de travail |
HBE | Autres | TOTAL | ||
| Chiffre d'affaires consolidé de la Suisse (en millions d'euros) |
48,5 | 19,9 | 0,2 | 4,4 | 73,0 | |
| En % du chiffre d'affaires consolidé de la Suisse |
66,4 % | 27,3 % | 0,3 % | 6,0 % | 100 % |
Présent depuis 1973, et après avoir réalisé 6 acquisitions au cours des 6 dernières années, le Groupe est le troisième prestataire de services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE en Espagne et en Andorre (en termes de chiffre d'affaires). La récente crise économique en Espagne et en Andorre a eu un impact sur l'activité du Groupe en particulier sur les « petits clients » de ces pays. Dans ce contexte, le Groupe a mis en place en 2012 et 2013 un plan de développement opérationnel ayant conduit à la fermeture de deux centres de production non-performants, la réorganisation de la logistique, la baisse des salaires ou l'augmentation du nombre d'heures travaillées selon la catégorie d'employés espagnols. En parallèle, le Groupe a consolidé sa position en acquérant Azelab et la branche espagnole du groupe Blycolin en 2011, puis une partie des activités du groupe Reig Marti et la société sous enseigne « Diana » en 2013. L'activité économique a récemment repris en Espagne et en Andorre. Les principaux concurrents du Groupe en Espagne sont Indusal et Flisa.
L'Espagne et Andorre, qui représentaient ensemble 4,6 % chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, sont des pays où le Groupe fournit l'ensemble de la gamme de ses services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE majoritairement auprès de clients des segments de l'Hôtellerie-Restauration (hôtels et restaurants indépendants ou appartenant à une chaîne telle que Hilton, paradores, NH en Espagne continentale et sur l'archipel des Baléares) et des Commerce et Services.
Les services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE fournis par le Groupe en Espagne et en Andorre au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 se répartissent de la façon suivante :
| EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2014 |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| Linge plat | Vêtements de travail |
HBE | Autres | TOTAL | |
| Chiffre d'affaires consolidé de l'Espagne et Andorre (en millions d'euros) |
40,3 | 13,7 | 6,9 | 0 | 60,9 |
| En % du chiffre d'affaires consolidé de l'Espagne et Andorre |
66,2 % | 22,5 % | 11,3 % | 0% | 100 % |
Le Groupe s'est implanté en Allemagne en 1987-1990 pour devenir un acteur du marché de niche des services de location-entretien d'articles textiles et d'équipements HBE auprès des hôtels de taille moyenne et des restaurants de taille moyenne. Dans ce contexte, le Groupe a acquis le 14 janvier 2013 Cleantex Potsdam Textilpflege GmbH, une société qui exploite et un centre de production à Potsdam ainsi que Kress le 7 janvier 2015, une société qui exploite un centre de production à Munich. Les principaux concurrents du Groupe en Allemagne (en particulier pour le service de location-entretien de vêtements de travail et le segment de clientèle de la Santé) sont CWS-boco, Mewa, DBL Steyer et Bardusch.
L'Allemagne, qui représentait 3,3% du chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, est un pays où le Groupe fournit l'ensemble de la gamme de ses services de locationentretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE majoritairement auprès de clients du segment de l'Hôtellerie-Restauration.
Les services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE fournis par le Groupe en Allemagne au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 se répartissent de la façon suivante :
| EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2014 |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| Linge plat | Vêtements de travail |
HBE | Autres | TOTAL | |
| Chiffre d'affaires consolidé de l'Allemagne (en millions d'euros) |
39,4 | 3,8 | 1,3 | 0 | 44,5 |
| En % du chiffre d'affaires consolidé de l'Allemagne |
88,5 % | 8,6 % | 2,9 % | 0 | 100 % |
Le Groupe s'est implanté au Portugal en 1987-1990, puis a consolidé sa position jusqu'à devenir un leader des services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE, notamment par le biais de l'acquisition de la branche du groupe Blycolin en 2011. Le Groupe entend se concentrer sur les investissements organiques tels que l'investissement dans le centre d'Algoz (Algarve) en 2011. La récente crise économique au Portugal a eu un impact sur l'activité du Groupe dirigée vers les « petits clients » dans ce pays. L'activité économique a récemment repris au Portugal. Les principaux concurrents du Groupe au Portugal sont SUCH et Serlima.
Le Portugal, qui représentait 2,9 % du chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, est un pays dans lequel le Groupe fournit l'ensemble de la gamme de ses services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE majoritairement auprès de clients des segments de l'Hôtellerie-Restauration, de l'Industrie et des Commerce et Services.
Les services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE fournis par le Groupe au Portugal au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 se répartissent de la façon suivante :
| EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2014 |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| Linge plat | Vêtements de travail |
HBE | Autres | TOTAL | |
| Chiffre d'affaires consolidé du Portugal (en millions d'euros) |
16,0 | 5,2 | 17,7 | -0,1 | 38,8 |
| En % du chiffre d'affaires consolidé du Portugal |
41,2 % | 13,4 % | 45,6 % | -0,2 % | 100 % |
Le Groupe s'est implanté en Belgique en 1973 et au Luxembourg en 1994, puis a consolidé sa position jusqu'à devenir un des leaders nationaux des services de location-entretien de linge plat et de vêtements de travail. Depuis l'acquisition d'une partie des activités de services sanitaires d'ISS en 2012, les activités du Groupe en Belgique et au Luxembourg se sont développées dans les services de location-entretien d'équipements HBE. Les principaux concurrents du Groupe en Belgique et au Luxembourg sont Rentokil Initial, Cleanlease Fortex et Sterima Vanguard.
La Belgique et le Luxembourg, qui représentaient ensemble 2,2 % du chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, sont des pays où le Groupe fournit l'ensemble de la gamme de ses services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail (notamment les services relatifs aux vêtements de travail Ultra-Propre) et d'équipements HBE majoritairement auprès de clients des segments de l'Industrie et des Commerces et Services.
Les services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE fournis par le Groupe en Belgique et au Luxembourg au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 se répartissent de la façon suivante :
| EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2014 |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Linge plat | Vêtements de travail |
HBE | Autres | TOTAL | ||
| Chiffre d'affaires consolidé de la Belgique et du Luxembourg (en millions d'euros) |
1,2 | 14,9 | 14,4 | -0,7 | 29,8 | |
| En % du chiffre d'affaires consolidé de la Belgique et du Luxembourg |
4,0 % | 50,0 % | 48,3 % | - 2,3 % | 100 % |
Le Groupe s'est implanté en Italie en 1999, puis a consolidé sa position pour devenir un acteur du marché de niche des services de location-entretien de vêtements de travail et d'équipements HBE. Le Groupe a acquis en 2010 AF System, ce qui lui a permis d'entrer sur le marché de la lutte contre les nuisibles. Le Groupe prévoit de se concentrer sur un axe Turin – Milan – Rome et de profiter du récent regain de l'activité économique en Italie pour accélérer sa croissance sur les vêtements de travail et la vente de prestations complémentaires auprès des clients existants. Pendant la récente crise économique en Italie, qui a eu un impact sur l'activité du Groupe dirigé vers les « petits clients », le Groupe a mis en œuvre un strict contrôle des salaires et des coûts en appliquant les salaires minimums prévus par les conventions collectives. Les principaux concurrents du Groupe en Italie sont Alsco, CWS-boco et Servizitalia.
L'Italie, qui représentait 1,9 % du chiffre d'affaires consolidé au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, est un pays dans lequel le Groupe fournit l'ensemble de la gamme de ses services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE majoritairement auprès de clients des segments de la Santé, de l'Industrie et des Commerce et Services.
Les services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE fournis par le Groupe en Italie au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 se répartissent de la façon suivante :
| EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2014 |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| Linge plat | Vêtements de travail |
HBE | Autres | TOTAL | |
| Chiffre d'affaires consolidé de l'Italie (en millions d'euros) |
5,1 | 11,9 | 8,7 | 0,1 | 25,8 |
| En % du chiffre d'affaires consolidé de l'Italie |
19,8 % | 46,1 % | 33,7 % | 0,4 % | 100 % |
La République Tchèque, qui représentait 0,1 % du chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, est un pays à partir duquel le Groupe fournit uniquement des services de location-entretien de vêtements de travail Ultra-Propre majoritairement auprès de clients du segment de l'Industrie en République Tchèque, en Hongrie et en Allemagne.
Après avoir ouvert un bureau commercial à São Paulo en décembre 2012, le Groupe a acquis le groupe Atmosfera en février 2014, puis la société SC Lavanderia LTDA-EPP qui exploite ses activités sous l'enseigne « Santa Clara », la société L'Acqua et les actifs Lavtec entre juin et septembre 2014. Le Groupe prévoit de réaliser des transferts de savoir-faire industriel afin d'obtenir rapidement des gains de productivité au Brésil.
Le Brésil, qui représentait 6,4 % du chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, est un pays dans lequel le Groupe fournit ses services de location-entretien de linge plat et de vêtements de travail majoritairement auprès de clients des segments de l'Hôtellerie (notamment des hôtels appartenant à de grandes chaînes nationales et internationales), de la Santé et de l'Industrie (notamment des sociétés intervenant dans les secteurs agroalimentaire, automobile, pharmaceutique et pétrochimique).
Les principaux concurrents du Groupe au Brésil en termes de chiffre d'affaires sont Alsco et LaveBras ainsi que JPA dans le segment de la Santé et Maxlav et Teclav dans le segment de l'Industrie. Le Groupe occupe au Brésil une position de leader (environ 11 % de parts de marché), en particulier dans les segments de la santé (environ 16 % de parts de marché) et de l'Hôtellerie (environ 16 % de parts de marché) et est un acteur majeur dans le segment de l'Industrie (environ 7% de parts de marché).
L'intégration dans le Groupe du groupe Atmosfera est en cours, avec un accent mis sur la mise à niveau industrielle, l'effort commercial et la satisfaction client. Par ailleurs, le Groupe anticipe une progression des investissements rendue nécessaire par la progression des services de location-entretien (par opposition aux services de blanchissage seulement qui n'impliquent pas l'achat de linge par le Groupe) et la signature récente de contrats significatifs concernant la location entretien de vêtements de travail.
Outre la fourniture de services aux clients des segments de l'Hôtellerie-Restauration, de la Santé, de l'Industrie et des Commerce et Services, le Groupe exerce également une activité manufacturière. Dans le cadre de ces activités, le Groupe exploite deux Entités Manufacturières, dont chacune possède son propre site : Le Jacquard Français et Kennedy Hygiene Products.
Les Entités Manufacturières du Groupe ont généré un chiffre d'affaires consolidé de 17,4 millions d'euros au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 (après élimination des transactions intragroupe), soit 1,3 % du chiffre d'affaires consolidé généré par le Groupe au cours de l'exercice clos le 31 décembre. Les Entités Manufacturières ont généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 environ deux tiers de leur chiffre d'affaires auprès de clients ne faisant pas partie du Groupe.
Les Entités Manufacturières sont importantes pour la stratégie du Groupe dans la mesure où elles apportent une expertise utile pour la Direction des Achats et Approvisionnements lorsqu'elle négocie auprès d'autres fournisseurs les achats de textile ou d'équipements HBE. En outre, elles facilitent la chaîne d'approvisionnement et sécurisent l'accès aux produits haut de gamme. Par ailleurs, l'activité multiservices du Groupe apporte de précieuses informations quant aux besoins des clients du Jacquard Français et de Kennedy Hygiene Products.
Acquis par le Groupe en 1968, Le Jacquard Français est un producteur de linge plat et de linges damassés haut de gamme. Il dispose d'une usine de tissage dans les Vosges (Gérardmer) et s'appuie sur ses propres équipes commerciales, marketing et de distribution.
Le Jacquard Français vend principalement ses produits aux consommateurs par l'intermédiaire de réseaux de distribution tiers, comme les grands magasins, les détaillants, les ventes privées sur internet et les boutiques spécialisées. Le Jacquard Français possède également quatre boutiques, dont deux à Paris. Le Groupe souhaite développer les ventes à l'export des produits du Jacquard Français. Le Jacquard Français exporte ses produits dans 50 pays.
Le Jacquard Français, qui représentait 0,8 % du chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, permet au Groupe de personnaliser le linge plat et le linge damassé haut de gamme que le Groupe fournit à ses clients, et d'avoir l'opportunité de proposer des services sur mesure aux hôtels 4 ou 5 étoiles et aux restaurants haut de gamme. Le Jacquard Français a également conclu avec le Groupe un contrat de licence permettant au Groupe, dans le cadre de ses prestations de location-entretien de linge plat à l'attention des clients du segment de l'Hôtellerie-Restauration, de mettre à disposition des produits griffés « Le Jacquard Français ».
Le Jacquard Français a généré 64,4 % du chiffre d'affaires consolidé lié à l'activité manufacturière du Groupe au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, soit 11,2 millions d'euros (après élimination des transactions intragroupe).
Acquis en 1987, Kennedy Hygiene Products est l'un des leaders européens du marché de la conception et de la production d'appareils sanitaires, tels que les distributeurs d'essuie-mains en coton et en papier, les appareils d'essuie-mains sans contact avec les mains, les distributeurs de savon, de papier toilette, les poubelles d'hygiène féminine et les diffuseurs de parfum.
Kennedy Hygiene Products possède un site en Grande-Bretagne. Bien que Kennedy Hygiene Products possède ses propres équipes commerciales, marketing et de distribution, son service de recherche et développement travaille en étroite collaboration avec l'équipe de marketing du Groupe pour concevoir des produits qui répondent aux exigences spécifiques des clients du Groupe. A la date du présent document de base, Kennedy Hygiene Products exporte ses produits dans environ 44 pays.
Kennedy Hygiene Products, qui représentait 0,5 % du chiffre d'affaires consolidé généré au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, permet au Groupe de fabriquer des produits répondant aux attentes et exigences spécifiques de ses clients (parmi lesquels figurent notamment certains des concurrents du Groupe), ainsi que de s'adapter et de faire évoluer ses appareils sanitaires sur la base du retour des clients de Kennedy Hygiene Products.
Kennedy Hygiene Products a généré 35,6 % du chiffre d'affaires consolidé lié à l'activité manufacturière du Groupe au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, soit 6,2 millions d'euros (après élimination des transactions intragroupe).
Le département commercial du Groupe est chargé de la prospection de nouveaux clients, tandis que le service distribution commerciale cherche à vendre de nouveaux services aux clients existants du Groupe.
Les deux tiers du développement commercial (en valeur) sont assurés par les équipes du département commercial, tandis que la distribution commerciale réalise un tiers du développement.
Pour développer le chiffre d'affaires auprès de nouveaux clients, le Groupe dispose d'équipes commerciales dédiées qui identifient des clients potentiels, négocient les conditions commerciales et signent les contrats clients. Il existe 3 niveaux d'équipes commerciales dédiées selon la taille des clients :
Pour développer le chiffre d'affaires auprès des clients existants du Groupe, le Groupe a mis en place le modèle « Tribu », dans lequel des équipes (dites « Tribus »), constituées chacune d'un chef de service client, d'une assistante commerciale et de 4 à 5 Agents de Service, sont chacune chargées d'assurer le bon déroulement des prestations de services, et également de développer la vente de prestations complémentaires auprès des clients existants du Groupe (les primes que les Agents de Service reçoivent à cet égard peuvent doubler leur salaire mensuel). Trois mois après qu'un client a signé un contrat avec le Groupe, la « Tribu » prend en charge la gestion de la relation client. Chaque client est en contact avec un Agent de Service dédié du Groupe qui est son premier interlocuteur. Le succès de cette stratégie repose sur la continuité de la relation créée entre l'Agent de Service et son client, qu'il voit généralement sur une base hebdomadaire.
Le Groupe a également un centre d'appels, situé à Villeurbanne, qui emploie 21 téléconseillers. Le centre d'appels du Groupe a pour mission de réaliser des enquêtes concernant la satisfaction des clients (dites Satisfelis) et de fixer les rendez-vous des attachés commerciaux, des chargés d'affaires et des Agents de Service en France avec les clients potentiels. Chaque année, le centre d'appels (i) prend environ 7 000 à 8 000 rendez-vous sur appels sortants (avec les rendez-vous pris sur appels entrants, 40 % de l'activité du centre d'appels), (ii) passe environ 340 000 appels et (iii) effectue environ 38 000 enquêtes Satisfelis (50 % de l'activité du centre d'appels). 95 % des clients insatisfaits sont rappelés dans un délai de 2 mois pour vérifier la qualité de la prise en compte et du traitement de leur insatisfaction. Environ 10 % du chiffre d'affaires généré par les équipes commerciales a pour origine le centre d'appels, 60 % de ce chiffre d'affaires provenant des appels entrants et 40 % des appels sortants.
Le Groupe investit de manière continue dans sa politique de marketing, notamment par le biais de son pôle Customer Relationship Management (CRM), afin de soutenir ses ventes et la qualité de la relation clients et des pôles Innovation afin d'améliorer et d'élargir la gamme de produits proposés.
Depuis 2010, le Groupe a développé et lancé une nouvelle identité de marque. Le Groupe a ainsi lancé un nouveau site Internet qui contient plusieurs services en ligne pour les clients (espace client permettant un suivi personnalisé de la réalisation du service, l'accès aux factures, etc.) et est disponible en 5 langues différentes.
Afin de développer la notoriété de la marque, les Agents de Service du Groupe ont par ailleurs été dotés de nouveaux uniformes identiques au sein de l'ensemble du Groupe.
A la suite du changement d'identité visuelle, les camions poids lourd et véhicules légers ont également été « relookés ».
La clientèle du Groupe est très diversifiée en termes de tailles, de secteurs et de profils. Le tableau suivant présente la répartition de la clientèle du Groupe en France (hors la société AD3) parmi les catégories de clients « très petits », « petits », « grands » et « très grands » :
| Bornes (Chiffre d'affaires moyen mensuel généré en France au cours de l'exercice clos le 31 déc. 2013 – en euros et hors la société AD3) |
Clients | Contribution au chiffre d'affaires généré en France par le Groupe au cours de l'exercice clos le 31 déc. 2013 (hors la société AD3) |
||
|---|---|---|---|---|
| Clients | Inférieur | Supérieur | Effectif | % |
| Très petits | 0 | 85 | 59 355 | 3 % |
| Petits | 85 | 308 | 72 563 | 15 % |
| Grands | 308 | 4 311 | 44 600 | 47 % |
| Très grands | 4 311 | 303 830 | 2 471 | 35 % |
Parmi les clients du Groupe figure un peu plus de la moitié des 40 membres de l'indice boursier CAC 402 . Plus de deux tiers des clients sont multiservices, c'est-à-dire qu'ils utilisent au moins deux services du Groupe de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail ou d'équipements HBE proposés par le Groupe. Le Groupe estime par ailleurs que chaque client du Groupe utilise en moyenne environ 2,8 services fournis par le Groupe.
En règle générale, sur la base de sondages et d'analyses internes, le Groupe estime qu'environ 94 % de ses clients renouvellent leurs contrats à leur expiration (hors activités abandonnées).
Le Groupe utilise 4 types de contrats dans le cadre de ses activités, à savoir des contrats standards, des contrats spécifiques, des contrats de marché public et des contrats conclus avec les entreprises de propreté. Le Groupe s'efforce via ses clauses contractuelles, de couvrir sur la durée du contrat l'investissement sous-jacent qu'il réalise lors de l'acquisition des différents articles textiles et HBE nécessaires à la mise en place du contrat.
2 Indice boursier qui regroupe les 40 valeurs cotées sur le marché Euronext à Paris les plus représentatives à l'aide de classements de capitalisations flottantes et de capitaux échangés.
généralement d'une durée maximale de quatre ans. A leur échéance, les personnes publiques sont tenues de lancer une nouvelle procédure conformément aux lois et règlementations applicables pour le renouvellement de leurs prestations.
Pour les entreprises de propreté, le Groupe conclut des contrats présentant certaines spécificités dans la mesure où la relation intervient dans le cadre d'une sous-traitance d'activité et qu'il s'agit de contrats accessoires au contrat principal conclu entre l'entreprise de propreté et son propre client. A titre d'exemple, ces contrats peuvent être résiliés sans pénalités en cas de résiliation du contrat principal.
La durée moyenne initiale des contrats clients du Groupe est de 4 ans et ces contrats font en général l'objet d'un renouvellement.
A l'exception des contrats conclus avec des entreprises de propreté (où la mise en concurrence périodique de la part du client final peut avoir un effet négatif sur les prix), le prix des contrats conclus par le Groupe est généralement fonction du nombre d'articles livrés (par exemple, pour les services de linge plat) ou du nombre de porteurs (par exemple, pour les services de vêtements de travail). Par ailleurs, compte tenu des investissements initiaux du Groupe, l'objectif du Groupe est d'imposer à ses clients de payer un volume minimal de services, ce qui a pour effet de garantir au Groupe un revenu à long terme. Les contrats clients conclus par le Groupe ont en partie permis au Groupe de maintenir ses marges d'EBITDA depuis 2008, le Groupe parvenant en général à répercuter sur les clients les augmentations de ses coûts, grâce notamment aux clauses d'ajustement de prix qui figurent dans les contrats conclus avec ses clients.
En outre, dans certains cas, un client peut résilier son contrat conclu pour une durée déterminée à tout moment moyennant le paiement de frais de résiliation (qui équivalent généralement à la valeur résiduelle du contrat calculée sur la base de la durée qui aurait dû rester à courir en l'absence de résiliation), sauf si le Groupe n'a pas respecté les termes du contrat. Les clients du Groupe sont également tenus en général d'acheter les articles textiles spécifiques ou personnalisés (linge plat, vêtements de travail et tapis de sols) qui leur ont été fournis par le Groupe à l'expiration d'un contrat, sauf en cas de résiliation anticipée pour faute du Groupe.
Les comptes consolidés du Groupe ont été établis conformément aux normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne. Les comptes consolidés du Groupe pour l'exercice clos le 31 décembre 2014 ont fait l'objet d'un audit par les commissaires aux comptes de la Société.
| En millions d'euros | 2014 | 2013 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 331,0 | 1 225,4 | +8,6% |
| EBITDA | 429,0 | 400,7 | +7,0% |
| En % du chiffre d'affaires | 32,2% | 32,7% | -50pb |
| EBIT | 210,1 | 212,6 | -1,2% |
| En % du chiffre d'affaires | 15,8% | 17,3% | -150pb |
| Résultat net | (21,8) | (44,1) | n/a |
| Cash-flow opérationnel 3 | 272,6 | 208,7 | +30,6% |
Les pourcentages de variation sont calculés sur la base des valeurs exactes
Ce document contient des mesures et des ratios EBIT et EBITDA, tels que définis par le Groupe. Le Groupe a inclus ces mesures car la direction les emploie pour mesurer la performance opérationnelle, pour les présentations aux membres du Conseil de Surveillance, pour servir de base aux plans stratégiques et prévisionnels, ainsi que pour suivre certains aspects de ses flux de trésorerie et de ses liquidités en lien avec ses activités opérationnelles. Le Groupe définit ces mesures comme suit :
Dans la mesure où l'ensemble des intervenants et concurrents des marchés sur lesquels le Groupe exerce ses activités ne calculent pas l'EBIT et l'EBITDA de la même manière, la présentation de l'EBIT et l'EBITDA faite par le Groupe pourrait ne pas être comparable avec des données rendues publiques par d'autres sociétés et présentant le même intitulé.
3 Le cash-flow opérationnel est défini comme l'EBITDA moins ses éléments non-cash et diminué de la variation du besoin en fonds de roulement, des achats de linge, et des investissements industriels, nets des cessions.
| Exercice clos le 31 décembre | ||
|---|---|---|
| 2014 | 2013 | |
| (millions d'euros) | ||
| France | ||
| Chiffre d'affaires | 954,0 | 941,9 |
| Inter-secteur(1) | 2,3 | 2,1 |
| Chiffre d'affaires y compris inter-secteur | 956,3 | 944,0 |
| EBITDA(2) | 344,9 | 339,0 |
| En % du chiffre d'affaires y compris inter-secteur(3) | 36,1 % | 35,9 % |
| Europe | ||
| Chiffre d'affaires | 274,3 | 260,1 |
| Inter-secteur(1) | 0,4 | 1,1 |
| Chiffre d'affaires y compris inter-secteur | 274,7 | 261,2 |
| EBITDA(2) | 65,9 | 60,5 |
| En % du chiffre d'affaires y compris inter-secteur(3) | 24,0 % | 23,2 % |
| Brésil | ||
| Chiffre d'affaires | 85,3 | 0,0 |
| Inter-secteur(1) | (0,0) | (0,0) |
| Chiffre d'affaires y compris inter-secteur | 85,3 | 0,0 |
| EBITDA(2) | 17,4 | (0,8) |
| En % du chiffre d'affaires y compris inter-secteur(3) | 20,4 % | -- |
| Entités Manufacturières | ||
| Chiffre d'affaires | 17,4 | 23,4 |
| Inter-secteur(1) | 8,6 | 8,4 |
| Chiffre d'affaires y compris inter-secteur | 26,0 | 31,8 |
| EBITDA(2) | 2,3 | 3,4 |
| En % du chiffre d'affaires y compris inter-secteur(3) | 8,8 % | 10,7 % |
| Elimination & Holdings | ||
| Chiffre d'affaires | -- | -- |
| Inter-secteur(1) | (11,3) | (11,6) |
| Chiffre d'affaires y compris inter-secteur | (11,3) | (11,6) |
| EBITDA(2)(4) | (1,5) | (1,4) |
| En % du chiffre d'affaires y compris inter-secteur(3) | -- | -- |
| Total | ||
| Chiffre d'affaires consolidé | 1 331,0 | 1 225,4 |
| EBITDA(2) | 429,0 | 400,7 |
| En % du chiffre d'affaires consolidé | 32,2 % | 32,7 % |
| Endettement net ajusté(5) | 2 019,1 | 1 991,7 |
(1) Les ventes inter-secteur correspondent à de la sous-traitance entre secteurs opérationnels dédiés à l'activité de location-entretien et à des ventes de marchandises entre les Entités Manufacturières et les autres secteurs opérationnels. Il ne s'agit donc pas de ventes à destination de clients externes. En conséquence, elles sont supprimées pour la détermination du chiffre d'affaires consolidé du Groupe. Les ventes inter-secteur sont non significatives au regard des ventes à destination de clients externes pour les secteurs opérationnels France et Europe. En revanche, concernant les Entités Manufacturières, ces ventes inter-secteurs représentent une part significative de leur activité. Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, les ventes inter-secteur des Entités Manufacturières représentent 8,6 millions d'euros, dont 5,7 millions d'euros pour Kennedy Hygiene Products et 2,9 millions d'euros pour Le Jacquard Français.
_________________
| (millions d'euros) | 2014 | 2013 | Variation |
|---|---|---|---|
| Hôtellerie - Restauration | 290,5 | 282,5 | +2,8% |
| Industrie | 187,6 | 187,7 | -0,0% |
| Commerce & Services | 338,8 | 340,5 | -0,5% |
| Santé | 152,5 | 144,7 | +5,4% |
| France (*) | 954,0 | 941,9 | +1,3% |
| Allemagne | 44,5 | 41,7 | +6,6% |
| Belgique & Luxembourg | 29,8 | 32,3 | -7,9% |
| Espagne & Andorre | 60,9 | 51,1 | 19,2% |
| Italie | 25,8 | 24,7 | +4,2% |
| Portugal | 38,8 | 37,0 | +4,9% |
| Suisse | 73,0 | 72,0 | +1,4% |
| République Tchèque | 1,5 | 1,2 | +23,7% |
| Europe | 274,3 | 260,1 | +5,5% |
| Brésil | 85,3 | 0,0 | n/a |
| Entités manufacturières | 17,4 | 23,4 | -25,9% |
| Total | 1 331,0 | 1 225,4 | +8,6% |
Les pourcentages de variation sont calculés sur la base des valeurs exactes
(*) après Autres dont Réductions sur ventes
Le chiffre d'affaires du Groupe pour l'année 2014 est en hausse de 8,6 % à 1 331,0m€, contre 1 225,4m€ en 2013. Cette augmentation de 105,6m€ est liée à la croissance organique4 réalisée en France, en Allemagne et en Europe du Sud, ainsi qu'à l'intégration des acquisitions brésiliennes dans le périmètre du Groupe.
4 : Le Groupe calcule, à périmètre constant, la croissance entre un exercice fiscal et l'exercice fiscal précédent comparable en calculant la croissance de son chiffre d'affaires consolidé entre ces deux exercices et en excluant les effets des « modifications de son périmètre de consolidation » au titre des « acquisitions importantes » et des « cessions importantes » réalisées pendant chacun des exercices fiscaux comparés, comme décrit ci-dessous. En particulier, pour analyser la croissance du chiffre d'affaires entre un exercice fiscal (« exercice fiscal
En 2014, le chiffre d'affaires en France est de 954,0m€, en augmentation exclusivement organique de +1,3 %. En outre, le renforcement des équipes commerciales a permis la signature de plusieurs contrats significatifs, dont le déploiement, initié dès la fin de l'année, conforte l'ambition 2015.
Le chiffre d'affaires réalisé dans l'Hôtellerie - Restauration a augmenté de 2,8 %, grâce aux développements commerciaux en hôtellerie. Cette hausse a toutefois été contrebalancée par le taux d'occupation modeste des hôtels de la Côte d'Azur au mois de juillet 2014.
Le chiffre d'affaires réalisé dans l'Industrie est stable, la dynamique commerciale ayant été contrebalancée par le niveau d'activité assez faible chez les clients existants, dans un contexte économique morose.
Le chiffre d'affaires réalisé dans les Commerces & Services est en repli de 0,5 %, la dynamique commerciale ayant été contrebalancée par le niveau d'activité assez faible chez les clients existants. En outre, l'été froid et pluvieux a pénalisé l'activité des fontaines à eau.
Le chiffre d'affaires réalisé dans la Santé a augmenté de 5,4 %, porté par une activité commerciale soutenue auprès de clients en courts et longs séjours .
En 2014, le chiffre d'affaires en Europe est de 274,3m€, en augmentation de +5,5 %. Cette croissance est en majorité organique, portée par l'Allemagne et l'Europe du sud.
Le chiffre d'affaires réalisé en Allemagne augmente de 6,6 %. De nombreuses signatures en hôtellerie supportent cette croissance exclusivement organique.
Le chiffre d'affaires réalisé en Espagne augmente de 19,2 %. Cette croissance remarquable, pour plus de la moitié organique, reflète la pertinence de notre stratégie dans le pays. En effet, nous avons renforcé notre management et nos pratiques pendant la crise de 2012-2013, ouvrant la voie à des développements commerciaux très importants réalisés en 2014 sur tous les segments de clientèle.
Le chiffre d'affaires réalisé en Italie augmente de 4,2 %. Cette croissance exclusivement organique est tirée par le développement du vêtement professionnel dans l'industrie.
n ») et l'exercice fiscal précédent comparable (« exercice fiscal n-1 »), le Groupe détermine l'effet des modifications du périmètre de consolidation sur le chiffre d'affaires comme suit :
pour ce qui est des « acquisitions importantes » réalisées durant l'exercice fiscal n-1, le Groupe considère comme un effet des « modifications du périmètre de consolidation » le chiffre d'affaires consolidé généré par ces « acquisitions importantes » entre le début de l'exercice fiscal n jusqu'à la date d'un an après la date d'entrée dans le périmètre de consolidation ;
pour ce qui est des « acquisitions importantes » réalisées durant l'exercice fiscal n, le Groupe considère comme un effet des « modifications du périmètre de consolidation » le chiffre d'affaires consolidé généré par ces « acquisitions importantes » entre la date d'entrée dans le périmètre de consolidation et la fin de l'exercice fiscal n ;
pour ce qui est des « cessions importantes » réalisées durant l'exercice fiscal n-1, le Groupe considère comme un effet des « modifications du périmètre de consolidation » le chiffre d'affaires consolidé généré par ces « cessions importantes » pendant l'exercice fiscal n-1 ; et
pour ce qui est des « cessions importantes » réalisées durant l'exercice fiscal n, le Groupe considère comme un effet des « modifications du périmètre de consolidation » le chiffre d'affaires consolidé généré par ces « cessions importantes » entre la date d'un an avant la sortie du périmètre de consolidation et la fin de l'exercice fiscal n-1.
Les acquisitions importantes et cessions importantes sont les acquisitions et cessions qui génèrent un chiffre d'affaires annuel de plus de 5 millions d'euros en France et de 3 millions d'euros dans les autres pays.
Le chiffre d'affaires réalisé au Portugal augmente de 4,9 %. Cette croissance exclusivement organique s'appuie sur une forte dynamique commerciale dans les hôtels et l'industrie.
Le chiffre d'affaires réalisé en Suisse augmente de 1,4 %, malgré la perte d'un client important au début de l'année 2014. La densification de son réseau permet à Elis de connaître de beaux succès commerciaux dans l'hôtellerie, la santé, et l'industrie.
En Belgique et au Luxembourg, le chiffre d'affaires a diminué de 7,9 %, en raison de la perte de deux contrats significatifs fin 2013. Les équipes commerciales ont été repositionnées et renforcées en Flandres, avec de beaux succès en industrie en fin d'année.
En République Tchèque, le chiffre d'affaires 2014, quoique modeste, est en croissance de 23,7 %, croissance exclusivement organique qui témoigne de la forte dynamique de l'activité ultra-propre.
En 2014, le Groupe a généré au Brésil un chiffre d'affaires de 85,3m€ qui résulte de l'acquisition en février 2014 du groupe Atmosfera puis de Santa Clara en mai, L'Acqua en juillet et Lavtec en septembre. Les transferts de savoir-faire commercial ont permis au Groupe de consolider sa position historique avec de beaux succès en santé et en hôtellerie, et de développer le service de vêtements professionnels à destination des industries.
En 2014, le chiffre d'affaires du Groupe généré par les Entités Manufacturières a diminué de 25,9 % à 17,4m€. Cette diminution résulte essentiellement d'un effet de base 2013, où la filiale Molinel avait contribué à l'activité du premier trimestre avant d'être cédée.
| En millions d'euros | 2014 | 2013 | Variation |
|---|---|---|---|
| France | 344,9 | 339,0 | +1,7% |
| En % du chiffre d'affaires | 36,1% | 35,9% | +20pb |
| Europe | 65,9 | 60,5 | +8,8% |
| En % du chiffre d'affaires | 24,0% | 23,2% | +80pb |
| Brésil | 17,4 | -0,8 | n/a |
| En % du chiffre d'affaires | 20,4% | n/a | n/a |
| Entités manufacturières | 2,3 | 3,4 | -33,1% |
| En % du chiffre d'affaires | 8,8% | 10,7% | -190pb |
| Holdings | (1,5) | (1,4) | +2,0% |
| Total | 429,0 | 400,7 | +7,0% |
| En % du chiffre d'affaires | 32,2% | 32,7% | -50pb |
Les pourcentages de variation sont calculés sur la base des valeurs exactes
En 2014, l'EBITDA du Groupe représente 429,0m€, en augmentation de 28,3m€ par rapport à 2013. Il représente 32,2 % du chiffre d'affaires.
La France ressort à 36,1 % de marge grâce aux trois avantages clés que sont la densité du réseau, la maîtrise des savoir-faire et la forte part de marché du Groupe. Les gains de productivité récurrents permettent d'améliorer la marge de 20pb en 2014, et ce malgré l'opération de Sale & lease qui a généré de nouveaux loyers sur la période.
L'Europe ressort à 24,0 % de marge, en amélioration de 80pb grâce à la densification du réseau et au transfert des savoir-faire. Cette stratégie de renforcement du réseau européen porte ses fruits puisque la marge était de 21,2 % en 2012.
Le Brésil est intégré avec une marge de 20,4 %. Dès 2014, les transferts de savoir-faire commercial et industriel ont permis de générer d'importantes signatures et des gains de productivité significatifs.
La marge d'EBITDA consolidée est pour sa part en recul de 50pb en raison de l'effet mix lié à l'intégration du Brésil, et à l'impact de l'opération de Sale & lease, qui a généré de nouveaux loyers. Retraitée de ces 2 effets, la marge consolidée aurait augmenté de près de 100pb.
Le tableau suivant présente certains postes du compte de résultat pour les exercices clos le 31 décembre 2014.
| Exercice clos le 31 décembre |
||||
|---|---|---|---|---|
| 2014 | 2013 | Var. euros |
Var. % | |
| (millions d'euros) | ||||
| Produits de l'activité ordinaire (chiffre d'affaires) Coûts du linge, des appareils et autres consommables Coûts de traitement |
1 331,0 (222,2) (470,0) |
1 225,4 (195,8) (413,3) |
105,6 (26,4) (56,7) |
8,6 % 13,5 % 13,7 % |
| Coûts de distribution | (212,9) | (195,5) | (17,4) | 8,9 % |
| Marge brute | 425,9 | 420,8 | 5,1 | 1,2 % |
| Frais de vente, généraux et administratifs | (216,9) | (209,1) | (7,8) | 3,7 % |
| Résultat d'exploitation avant autres produits et charges et avant dotation à l'amortissement des relations clientèle |
209,0 | 211,7 | (2,7) | (1,3) % |
| Amortissement des relations clientèle | (41,1) | (39,6) | (1,5) | 3,8 % |
| Perte de valeur sur écarts d'acquisition | - | (4,0) | 4,0 | (100,0) % |
| Autres produits et charges opérationnels | (23,1) | (49,2) | 26,1 | (53,0) % |
| Résultat opérationnel | 144,8 | 118,9 | (25,9) | 21,8 % |
| Résultat financier | (153,6) | (164,2) | 10,6 | (6,5) % |
| Résultat avant impôt | (8,8) | (45,3) | 36,5 | (80,6) % |
| Charge d'impôt | (13,0) | 1,2 | 14,2 | (1183,3) % |
| Quote-part dans le résultat net des entreprises comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence |
- | 0,1 | (0,1) | (100,0) % |
| Résultat net | (21,8) | (44,1) | 22,3 | (50,6) % |
Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe a augmenté de 105,6 millions d'euros (soit + 8,6 %), passant de 1 225,4 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à 1 331,0 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014.
Cette augmentation du chiffre d'affaires s'explique par un effet périmètre lié aux acquisitions et à la croissance organique réalisée notamment en France, en Allemagne et dans les pays du sud de l'Europe. Le tableau cidessous présente une répartition du chiffre d'affaires par secteur opérationnel pour les exercices clos le 31 décembre 2014 et le 31 décembre 2013.
| Exercice clos le 31 décembre |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2014 | Var. 2013 euros |
Var. % | |||
| (millions d'euros) | |||||
| France | 954,0 | 941,9 | 12,1 | 1,3 % |
| Exercice clos le 31 décembre |
||||
|---|---|---|---|---|
| 2014 | 2013 | Var. euros |
Var. % | |
| (millions d'euros) | ||||
| Europe | 274,3 | 260,1 | 14,2 | 5,5 % |
| Brésil | 85,3 | -- | 85,3 | -- |
| Entités Manufacturières | 17,4 | 23,4 | (6,0) | (25,6) % |
| Produit de l'activité ordinaire (chiffre d'affaires) | 1 331,0 | 1 225,4 | 105,6 | 8,6 % |
Les coûts du linge, des appareils et autres consommables ont augmenté de 26,4 millions d'euros (soit + 13,5 %), passant de 195,8 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à 222,2 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014. Cette augmentation résulte notamment d'un allongement de deux à trois ans, en moyenne, de la période d'amortissement du linge à compter du 1er janvier 2012 qui a eu un impact positif de 9,7 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013.
Les coûts de traitement ont augmenté de 56,7 millions d'euros (soit + 13,7 %), passant de 413,3 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à 470,0 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014. Cette augmentation résulte essentiellement d'une hausse des frais de personnel, de l'impact de l'opération de sales and lease sur les bâtiments et des nouvelles acquisitions (notamment Atmosfera).
Les coûts de distribution ont augmenté de 17,4 millions d'euros (soit + 8,9 %), passant de 195,5 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à 212,9 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014. L'augmentation des coûts de distribution est comparable à l'augmentation du chiffre d'affaires.
La marge brute a augmenté de 5,1 millions d'euros (soit 1,2 %), passant de 420,8 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à 425,9 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014.
Les frais de vente, frais généraux et administratifs ont augmenté de 7,8 millions d'euros (soit + 3,7 %), passant de 209,1 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à 216,9 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014. Cet effet mécanique de l'inflation a été partiellement compensé par les gains de productivité sur la prospection permis par le déploiement de tablettes informatiques (augmentation du nombre de contrats signés rapporté au nombre de vendeurs notamment permis par l'accès facilité à l'information commerciale) ainsi qu'à une maîtrise plus performante des frais de gestion centraux et des frais liés au siège.
Le résultat opérationnel avant autres produits et charges et avant dotation à l'amortissement des relations clientèle a diminué de 2,7 millions d'euros (soit - 1,3 %), passant de 211,7 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à 209,0 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014.
L'amortissement des relations clientèle a augmenté de 1,5 million d'euros (soit + 3,8 %), passant de 39,6 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à 41,1 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014. Cette augmentation est liée à l'effet des acquisitions réalisées au cours des exercices 2013 et 2014. Les contrats et relations clientèle sont amorties linéairement sur une durée de 4 à 11 ans. La valeur nette comptable des relations clientèle au bilan s'élève à 168,2 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014 dont la plus grande partie reste à amortir jusqu'en 2018.
Le Groupe avait constaté au 31 décembre 2013 une perte de valeur sur écarts d'acquisition de 4,0 millions d'euros sur l'UGT Kennedy compte tenu d'une dégradation des estimations de flux de trésorerie futurs.
Les autres produits et charges opérationnels ont diminué de 26,1 millions d'euros (soit -53,0 %), passant d'une charge nette de 49,2 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à une charge nette de 23,1 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014. Pour l'exercice clos le 31 décembre 2014, les autres produits et charges opérationnels concernent principalement (i) des coûts non capitalisables relatifs au changement de système informatique pour (18,2) millions d'euros, (ii) des charges et produits liés aux cessions de sites relatives aux opérations de cessions-bails pour respectivement (4,9) millions d'euros et 3,7 millions d'euros, (iii) un produit lié à la diminution du cout des services passés suite à la modification d'un plan de retraite en Suisse pour 3,7 millions d'euros. Voir la note 4.4 des comptes consolidés du Groupe pour l'exercice clos le 31 décembre 2014.
Le résultat financier a diminué de 10,6 millions d'euros (soit - 6,5 %), passant de (164,2) millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à (153,6) millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014. Cette diminution du résultat financier résulte principalement de la diminution des produits et charges résultant de la négociation de dérivés pour 7,1 millions d'euros : en 2013, le Groupe avait réglé une soulte de 9,3 millions d'euros au titre d'anciens swaps et allongé l'échéance de ses contrats de swap de taux d'octobre 2014 à octobre 2017, réduisant les intérêts fixes payés au titre du contrat de swap de 1,85 % à 1,42 %, les swaps de taux pouvant toujours être traités selon la comptabilité de couverture après leur restructuration.
La charge d'impôt a augmenté de 14,2 millions d'euros, passant d'une produit de 1,2 millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à une charge de (13,0) million d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014. Ce poste est constitué à hauteur de 10,7 millions d'euros de la CVAE en France et de l'impôt régional sur l'activité productive (IRAP) en Italie. Différents facteurs expliquent cette variation, parmi lesquels : la diminution des autres produits et charges (perte de valeur liée au système informatique en 2013) et du résultat financier, et l'augmentation de 15% à 25% du pourcentage de charges financières non déductibles en 2014 en France.
La perte nette a diminué de 22,3 millions d'euros (soit - 50,6 %), passant de (44,1) millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à (21,8) millions d'euros pour l'exercice clos le 31 décembre 2014, pour les raisons susmentionnées.
Les principaux besoins de financement du Groupe sont ses besoins en fonds de roulement, ses dépenses d'investissement (notamment les acquisitions et le linge), le paiement des intérêts d'emprunts et le remboursement de ceux-ci.
La principale source de liquidités régulière du Groupe est constituée de ses flux de trésorerie liés à ses activités opérationnelles. La capacité du Groupe à générer à l'avenir de la trésorerie par ses activités opérationnelles dépendra des performances opérationnelles futures, elles-mêmes dépendantes, dans une certaine mesure, de facteurs économiques, financiers, concurrentiels, de marchés, réglementaires et autres, dont la plupart échappent au contrôle du Groupe. Le Groupe utilise sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie pour financer ses besoins courants. La trésorerie du Groupe est libellée en euros..
En 2013, le Groupe a restructuré son endettement financier initialement souscrit en octobre 2007 afin notamment d'étendre la maturité d'une partie de sa dette. Le Groupe a ainsi procédé à plusieurs émissions obligataires (Private PIK Notes, Senior Subordinated Notes et Senior Secured Notes) et a modifié les termes de la dette bancaire Senior souscrite en octobre 2007.
Dans le cadre de l'introduction en bourse de la Société, le Groupe a significativement réduit son endettement et a procédé au remboursement partiel de la dette obligataire émise en juin 2013 et au refinancement total (après remboursement total) du Contrat de Crédit Senior conclu en 2007 et amendé en juin 2013 avec effet à la date de règlement-livraison des actions offertes dans le cadre de l'admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext à Paris, soit le 12 février 2015 (voir la Section I A 8 – « Evènements postérieurs à la clôture » du présent rapport)..
Une partie des flux de trésorerie du Groupe est affectée au financement des dépenses d'investissement du Groupe, qui se répartissent entre les catégories suivantes :
Les dépenses d'investissement du Groupe pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2014 se sont élevées respectivement à 214,9 millions d'euros et 236,4 millions d'euros.
Une partie importante des flux de trésorerie du Groupe est affectée au service et au remboursement de son endettement. Le Groupe a versé des intérêts (nets des produits financiers) respectivement de 120,0 millions d'euros et 117,2 millions d'euros au cours des exercices clos les 31 décembre 2013 et 2014. Il a par ailleurs versé un montant net, au titre du remboursement de ses emprunts, respectivement 22,4 millions d'euros et 37,2 millions d'euros au cours des exercices clos les 31 décembre 2013 et 2014.
Le Groupe finance son besoin en fonds de roulement par la trésorerie générée par l'activité. Si celle-ci n'est pas suffisante, le Groupe disposait dans le cadre de son financement existant au 31 décembre 2014 d'une ligne de financement renouvelable « Revolving Credit Facility » dont il pouvait faire usage à hauteur de 143,3 millions d'euros.
A la date du présent rapport, le Groupe dispose dans le cadre du Nouveau Contrat de Crédit Senior d'une nouvelle ligne de financement revolving (Revolving Facility) d'un montant de 200,0 millions d'euros (voir la Section I A 8 – « Evènements postérieurs à la clôture » et la Section I A 3 f (iii) – « Nouveau Contrat de Crédit Senior » du présent rapport).
Le tableau ci-dessous résume les flux de trésorerie du Groupe pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2014 :
| Au 31 décembre | ||
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2013 | 2014 |
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 367,8 | 361,0 |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (230,8) | (240,0) |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | (142,4) | (111,5) |
| Variation nette de trésorerie | (5,4) | 9,5 |
Le tableau suivant présente les éléments des flux de trésorerie du Groupe résultant de l'activité pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2014 :
| Au 31 décembre | ||
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2013 | 2014 |
| Résultat net consolidé Capacité d'autofinancement après coût de l'endettement financier |
(44,1) | (21,8) |
| net et impôt | 215,1 | 227,1 |
| Capacité d'autofinancement avant coût de l'endettement financier | ||
| net et impôt | 376,7 | 391,4 |
| Impôts versés | (23,1) | (21,4) |
| Variation des stocks | (6,5) | (12,0) |
| Variation des comptes clients | (2,2) | (7,2) |
| Au 31 décembre | ||
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2013 | 2014 |
| Variation des comptes fournisseurs et autres dettes | 24,0 | 15,6 |
| Variation des autres postes Avantages du personnel |
(0,2) (0,9) |
(4,9) (0,4) |
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 367,8 | 361,0 |
Le cash flow généré par la Société s'établit à un niveau très stable malgré la reconstitution des stocks de linge en vue du déploiement en 2015 des grands contrats signés en fin d'année.
Le tableau suivant présente les éléments des flux de trésorerie du Groupe liés aux opérations d'investissement pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2014 :
| Au 31 décembre | ||
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2013 | 2014 |
| Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles | (12,3) | (4,9) |
| Encaissements liés aux cessions d'immobilisations incorporelles | 0,2 | 0,0 |
| Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles | (202,6) | (231,6) |
| Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles | 8,4 | 92,5 |
| Acquisition de filiales, sous déduction de la trésorerie acquise | (39,1) | (97,3) |
| Encaissements liés aux cessions de filiales, sous déduction de la | ||
| trésorerie cédée | 14,7 | 1,0 |
| Variation des prêts et avances consentis | 0,0 | 0,1 |
| Dividendes reçus des participations associés | 0,0 | 0,0 |
| Subventions d'investissement | 0,0 | 0,0 |
| Flux nets de trésorerie nets liés aux opérations d'investissement (230,8) |
(240,0) |
Les investissements courant de l'année (231,6 millions d'euros) recouvrent les investissements industriels, informatiques et de linge. Ils sont en augmentation en lien avec le développement du chiffre d'affaires et la mise en place des contrats majeurs signés en fin d'année.
Les acquisitions de filiales correspondent essentiellement à l'achat des titres d'Atmosfera en début d'année.
Les cessions d'immobilisations correspondent au programme de Sale & Lease effectué en 2013 (1 site) et en 2014 (22 sites).
Le tableau ci-dessous présente les encaissements/décaissements pour les exercices 2012, 2013 et 2014. Exercice
| 2012 | 2013 | 2014 |
|---|---|---|
| (millions d'euros) |
| Décaissement/encaissements liés aux immobilisations corporelles et incorporelles |
(234,6) | (206,4) | (143,9) |
|---|---|---|---|
| Cessions d'actifs ** | 3,1 | 8,5 | 92,5 |
| Achats hors linge & autres articles en location-entretien * | (93,5) | (72,7) | (51,4) |
| Achats de linge & autres articles en location-entretien | (144,2) | (142,2) | (185,0) |
* Les achats de linge de linge & autres articles en location-entretien incluent principalement des projets majeurs tels que la construction de nos nouvelles usines de Pantin et Nice, et l'implémentation du nouveau système d'information.
Le tableau suivant présente les éléments des flux de trésorerie du Groupe liés aux opérations de financement pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2014 :
| Au 31 décembre | ||
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2013 | 2014 |
| Augmentation de capital | – | 43,0 |
| Dividendes mis en paiement au cours de l'exercice | 0,0 | – |
| Variation de l'endettement dédié aux opérations courantes(1) | (22,4) | (37,2) |
| Encaissements liés aux nouveaux emprunts | 2 099,2 | 1 270,8 |
| Remboursement d'emprunts | (2 121,6) | (1 308,0) |
| Intérêts financiers nets versés | (120,0) | (117,2) |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | (142,4) | (111,5) |
(1) Variation nette des lignes de crédit dédiées au financement des opérations courantes.
L'augmentation de capital de 43 millions d'euros a été réalisée début 2014 dans le cadre de l'acquisition d'Atmosfera.
La ventilation des passifs financiers du Groupe au 31 décembre 2014, par échéance contractuelle figure à la Section I A 4 e (iv) – « Risque de liquidité » du présent rapport.
Les capitaux propres du Groupe se sont élevés respectivement à 347,4 millions d'euros et 366,9 millions d'euros pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2014. L'évolution des capitaux propres du Groupe au cours de l'exercice 2014 s'explique principalement par l'augmentation de capital réalisée au cours du premier semestre 2014 et par le résultat de l'exercice.
Les engagements hors bilan du Groupe sont présentés en note 2.6, 6.4 et 8.9 des comptes consolidés du Groupe pour l'exercice clos le 31 décembre 2014.
** Les cessions de l'exercice 2012 correspondaient principalement à la vente du terrain de l'ancien centre de production de Pantin. Les cessions des exercices 2013 et 2014 correspondent principalement aux cessions-bails de terrains et bâtiments des 23 sites industriels.
Le Groupe a principalement recours aux sources de financement suivantes :
Le tableau figurant à la note 8.5 comptes consolidés du Groupe présente la composition de l'endettement financier du Groupe au titre des exercices clos les 31 décembre 2013 et 2014 :
La notion d'endettement net utilisée par le Groupe est constituée de la somme des dettes financières non courantes, des dettes financières courantes et de la trésorerie et équivalents de trésorerie.
Au 31 décembre 2013 et 2014, le ratio d'endettement net ajusté/EBITDA du Groupe s'élevait respectivement à 5,0x et 4,7x.
L'endettement net ajusté est calculé comme suit :
| Au 31 décembre | ||
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 2013 | 2014 |
| Endettement financier net | 1 977,3 | 2 012,7 |
| Frais d'émissions d'emprunts restant à amortir Compte-courant bloqué de participation |
48,0 (33,6) |
38,1 (31,7) |
| Endettement financier net ajusté | 1 991,7 | 2 019,1 |
Les ratios ci-dessus sont calculés sur la base d'un EBITDA défini comme l'EBIT, avant dotations aux amortissements nettes de la quote-part de subvention virée au compte de résultat.
Le 11 février 2015, les actions de la Société ont été admises aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext à Paris. Suite à cette opération, les 2 agences de notation Moody's et S&P ont alors amélioré leurs notations de la Société à BB et Ba2.
Legendre Holding 27 (« LH 27 »), qui détient directement plus de 90 % du capital de la Société, a émis le 14 juin 2013 des Private PIK Notes pour un montant en principal de 173,0 millions d'euros et portant intérêt à un taux variable égal à l'EURIBOR 12 mois (avec un taux plancher de 1,0 % l'an) plus une marge de 10,25 % l'an, remboursables le 15 décembre 2018. Les Private PIK Notes ont été souscrites par des fonds gérés par Goldman, Sachs & Co. Les intérêts des Private PIK Notes sont payables annuellement par l'attribution de Private PIK Notes supplémentaires. Le produit des Private PIK Notes a été rétrocédé par LH 27 à la Société par un prêt reproduisant les conditions financières des Private PIK Notes (le « PIK Proceeds Loan »), étant précisé que le PIK Proceeds Loan porte intérêt au même taux que les Private PIK Notes augmenté d'une marge additionnelle de 0,10 % et que le PIK Proceeds Loan est remboursable en juin 2019.
Dans le cadre de l'introduction en bourse de la Société, pour laquelle le règlement-livraison a été effectué le 12 février 2015, et des opérations préalables à celle-ci, la Société a procédé au remboursement et au paiement de la totalité des sommes dues au titre du PIK Proceeds Loan (étant précisé qu'une quote-part de la créance au titre du PIK Proceeds Loan a été apportée en nature par LH 27 à Quasarelis dans le cadre des opérations de réorganisation). Ce remboursement a été en partie payé en espèces (par utilisation du produit de l'augmentation de capital réalisée à l'occasion de l'introduction en bourse de la Société sur le marché réglementé d'Euronext à Paris) et ce, pour permettre à LH 27 de rembourser par anticipation 40% des Private PIK Notes (tel qu'augmenté des intérêts capitalisés à la date de remboursement anticipé envisagé). Le solde du PIK Proceeds Loan a été payé par voie de compensation de créances, notamment dans le cadre de la souscription d'actions nouvelles émises par la Société antérieurement à la date de cette introduction. La partie du PIK Proceeds Loan qui a fait l'objet d'un paiement en espèces a été calculée pour correspondre au montant payable par LH 27 dans le cadre du remboursement anticipé de 40% des Private PIK Notes, soit la somme (i) de 40% du nominal des Private PIK Notes (augmenté des intérêts capitalisés) et (ii) des intérêts courus non payés sur le montant remboursé. La Société a également remboursé à LH 27 le montant des pénalités que cette dernière devra acquitter à l'occasion du remboursement anticipé partiel des Private PIK Notes (calculé en appliquant au montant remboursé des Private PIK Notes le taux d'intérêt applicable à celles-ci (i.e., la somme (x) du plus élevé de l'EURIBOR 12 mois et de 1% et (y) 10,25%).
A l'issue de l'introduction en bourse de la Société, aucun élément lié au PIK Proceeds Loan ne figure donc au bilan consolidé de la Société.
La Société a émis le 14 juin 2013 des Senior Subordinated Notes pour un montant en principal de 380,0 millions d'euros et portant intérêt à un taux variable égal à l'EURIBOR 3 mois (avec un taux plancher de 1,00 % l'an) plus une marge de 7,0 % l'an, remboursables en décembre 2018. Les intérêts des Senior Subordinated Notes sont payables trimestriellement. Les Senior Subordinated Notes ont été souscrites par des fonds gérés par Goldman, Sachs & Co.
Avant le 15 juin 2016, le remboursement anticipé (ou le rachat) de tout ou partie des Senior Subordinated Notes pourra être effectué conformément aux termes d'une clause de make whole selon lesquels la Société doit payer, outre le nominal des obligations remboursées (ou rachetées) et les intérêts courus à la date de remboursement, une prime de make-whole égale au plus élevé de : (i) 1 % du montant remboursé par anticipation et (ii) la différence (si elle est positive) entre (a) 105 % de la valeur nominale des obligations remboursées (ou rachetées) augmentée du montant des intérêts qui seraient payables sur les obligations remboursées (ou rachetées) entre la date de remboursement (ou de rachat) et le 15 juin 2016 (calculés en appliquant un taux d'actualisation égal au « taux Bund » à la date de remboursement augmenté de 50 points de base), et (b) le montant restant dû en principal au titre des Senior Subordinated Notes. Le taux Bund est égal au rendement jusqu'à échéance des obligations émises par la République Fédérale d'Allemagne (Bunds ou Bundesanleihen) pour une période comparable à la période courant de la date du remboursement des Senior Subordinated Notes jusqu'au 15 juin 2016.
Par exception à ce qui précède, la Société peut, avant le 15 juin 2016, rembourser (ou racheter) par anticipation jusqu'à 40 % du montant en principal des Senior Subordinated Notes initialement émises, à un montant égal au nominal des titres augmenté (i) d'une indemnité de remboursement anticipé calculée en appliquant sur le montant remboursé le taux d'intérêt applicable à la date de remboursement anticipé (soit la somme (x) du plus élevé de l'EURIBOR 3 mois et de 1% et (y) 7%) et (ii) des intérêts courus non payés sur le montant remboursé et ce, avec le produit d'une émission de titres de capital réalisée au moins 180 jours avant la date de remboursement (ou de rachat), la Société étant ainsi exonérée du paiement de la prime de make-whole visée ci-dessus.
A compter du 15 juin 2016, la Société peut rembourser (ou racheter) tout ou partie des Senior Subordinated Notes par anticipation, à leur valeur nominale (augmentée des intérêts courus) moyennant le paiement d'une prime de remboursement anticipé égale à 5,0 % du pair, si le remboursement intervient entre le 15 juin 2016 et le 15 juin 2017 (exclu) ou de 2,5 % du pair, si le remboursement intervient après le 15 juin 2017 (inclus).
Si la réglementation fiscale évolue et impose une retenue à la source (ou toutes autres taxes) sur les montants dus au titre des Senior Subordinated Notes et, en outre, si la Société est tenue d'indemniser l'obligataire soumis à cette réglementation du montant de cette retenue à la source (ou de ces taxes), la Société sera exonérée de toute pénalité de remboursement anticipé si elle rembourse (ou rachète) la totalité des Senior Subordinated Notes détenues par cet obligataire.
Si la Société fait l'objet d'un « changement de contrôle », défini comme la détention par un tiers de plus de 50 % des droits de vote de la Société ou comme la vente de tout ou une partie substantielle des actifs du Groupe à un tiers, la Société sera tenue de proposer le rachat des Senior Subordinated Notes à 101 % de leur valeur nominale (augmenté des intérêts courus).
Les Senior Subordinated Notes sont garanties par les sûretés de premier rang suivantes :
Les Senior Subordinated Notes sont également garanties par un nantissement de second rang consenti par la Société sur le compte-titre ouvert dans les livres de Novalis S.A.S. au nom de la Société et sur lequel sont inscrites les actions de Novalis S.A.S. détenues par la Société, le premier rang garantissant des lignes de crédit octroyées en vertu du Contrat de Crédit Senior.
L'Indenture prévoit des engagements en faveur des détenteurs de Senior Subordinated Notes dont le but est, entre autres, de limiter la capacité de la Société et certaines de ses filiales à :
effectuer certains paiements ou investissements ;
octroyer des sûretés ou garanties ;
Ces limitations font l'objet de diverses conditions et exceptions. Les exceptions applicables en matière de distribution de dividendes sont actuellement en cours de renégociation afin d'en étendre le champ.
Les Senior Subordinated Notes imposent par ailleurs le respect d'engagements financiers, notamment le maintien du ratio de levier, défini (en substance) comme le rapport entre le montant total de l'endettement net du Groupe et l'EBITDA consolidé, dans la limite de niveaux maximum arrêtés à chaque date de test dont les valeurs sont comprises entre 6,40:1 et 6,00:1. Ce ratio est testé trimestriellement.
Les Senior Subordinated Notes sont régies par le droit de l'Etat de New York.
Les Senior Subordinated Notes restreignent la capacité distributive de la Société au bénéfice des créanciers subordonnés en imposant, en substance, le respect des trois conditions suivantes :
Par exception à ce qui précède, la Société peut effectuer toute distribution si aucun cas d'exigibilité anticipée ne perdure à la date de la distribution envisagée et si :
En tout état de cause, ces restrictions cessent de s'appliquer vis-à-vis de l'actionnaire contrôlant de la Société dès lors que le niveau du ratio de levier de la Société devient inférieur à 2,75 :1.
Le Groupe a procédé au remboursement des Senior Subordinated Notes pour un montant d'environ 164.2 millions d'euros correspondant à 40% du principal augmenté des intérêts courus non payés sur le montant remboursé et d'une indemnité de remboursement anticipé grâce au produit de l'augmentation de capital réalisée dans le cadre de l'introduction en bourse de la Société.
A la date du présent rapport, le montant en principal de Senior Subordinated Notes restant en circulation est d'environ 228 millions d'euros.
Novalis, filiale à 100 % de la Société, a émis le 14 juin 2013 des obligations pour un montant en principal de 450 millions d'euros et portant intérêt annuel au taux de 6 %, remboursables en juin 2018 (les « Obligations High Yield »). Les intérêts sont payables semestriellement. Le Groupe a utilisé le produit des Obligations High Yield pour procéder au remboursement d'une partie de sa dette financière souscrite en octobre 2007. Les Obligations High Yield sont admises aux négociations sur le Global Exchange Market du Irish Stock Exchange (système multilatéral de négociation organisé au sens de la Directive 2004/39/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004, telle que modifiée).
Avant le 15 juin 2015, le remboursement anticipé (ou le rachat) de tout ou partie des Obligations High Yield poura être effectué conformément aux termes d'une clause de make whole selon lesquels Novalis doit payer, outre le nominal des obligations remboursées (ou rachetées) et les intérêts courus à la date de remboursement (ou de rachat), une prime de make-whole égale au plus élevé de : (i) 1 % du montant remboursé (ou racheté) par anticipation et (ii) la différence (si elle est positive) entre (a) 103 % de la valeur nominale des obligations remboursées (ou rachetées) augmentée du montant des intérêts qui seraient payables sur les obligations remboursées (ou rachetées) entre la date de remboursement (ou de rachat) et le 15 juin 2015 (calculés en appliquant un taux d'actualisation égal au « taux Bund » à la date de remboursement augmenté de 50 points de base), et (b) le montant restant dû en principal au titre des Obligations High Yield. Le taux Bund est égal au rendement jusqu'à échéance des obligations émises par la République Fédérale d'Allemagne (Bunds ou Bundesanleihen) pour une période comparable à la période courant de la date du remboursement des Obligations High Yield jusqu'au 15 juin 2015.
Par exception à ce qui précède, Novalis peut, avant le 15 juin 2015, rembourser (ou racheter) par anticipation jusqu'à 40 % du montant principal des Obligations High Yield initialement émis à 106 % de leur valeur nominale (augmentée des intérêts courus) avec le produit d'une émission de titres de capital réalisée au moins 180 jours avant la date de remboursement (ou de rachat), Novalis étant ainsi exonéré du paiement de la prime de makewhole visée ci-dessus.
A compter du 15 juin 2015, Novalis pourrait rembourser (ou racheter), en fonction des conditions de marché, tout ou partie des Obligations High Yield par anticipation, à leur valeur nominale (augmentée des intérêts courus) moyennant le paiement d'une prime de remboursement anticipé égale à 3,0 % du pair, si le remboursement intervient entre le 15 juin 2015 et le 15 juin 2016 (exclu) et de 1,5 % du pair, si le remboursement intervient entre le 15 juin 2016 et le 15 juin 2017 (exclu). Le Groupe entend exercer ce droit pour refinancer ensuite les Obligations High Yield par le produit financier le mieux adapté au regard des conditions prévalant à la date de remboursement anticipé.
Si la réglementation fiscale évolue et impose une retenue à la source (ou toutes autres taxes) sur les montants dus au titre des Obligations High Yield et, en outre, si Novalis est tenue d'indemniser l'obligataire soumis à cette réglementation du montant de cette retenue à la source (ou de ces taxes), Novalis sera exonérée de toute pénalité de remboursement anticipé si elle rembourse (ou rachète) la totalité des Obligations High Yield détenues par cet obligataire.
Si la Société fait l'objet d'un « changement de contrôle », défini comme la détention par un tiers de plus de 50 % des droits de vote de la Société ou comme la vente de tout ou une partie substantielle des actifs du Groupe à un tiers, Novalis sera tenue de proposer le rachat des Obligations High Yield à 101 % de leur valeur nominale (augmenté des intérêts courus).
L'Indenture des Obligations High Yield prévoit des cas relativement usuels d'exigibilité anticipée, notamment défaut de paiement, violation d'autres engagements au titre de l'Indenture, certains évènements de faillite et d'insolvabilité et de condamnation au paiement de sommes d'argent.
L'Indenture prévoit des engagements en faveur des détenteurs d'Obligations High Yield dont le but est, entre autres, de limiter la capacité de la Société et certaines de ses filiales à :
Ces limitations font l'objet de diverses conditions et exceptions. En particulier, les Obligations High Yield restreignent la capacité distributive de la Société en imposant, en substance, le respect des trois conditions suivantes :
Par exception à ce qui précède, la Société est néanmoins autorisée à distribuer des dividendes même si la condition (2) ou (3) n'est pas réalisée :
Les Obligations High Yield sont garanties par la Société, Novalis, M.A.J., Société de participation commerciales et industrielles (« SPCI ») et Elis Brasil Serviços e Higienizaçao de têcteis Ltda. (« Elis Brasil »). Ces engagements de garantie font l'objet de diverses limitations tenant compte des règles liées à la protection de l'intérêt social, et celles relatives à l'assistance financière et de toute autre règle équivalente applicable aux sociétés considérées. En outre, dans le cadre de l'Indenture, les titulaires d'Obligations High Yield bénéficient des nantissements de premier rang suivants :
| Constituant | Nantissement Consenti |
|---|---|
| Elis | Compte-titre sur lequel sont inscrites les actions de Novalis détenues par Elis |
| Elis | Solde du compte bancaire |
| Elis | Créances éventuelles sur les auteurs des rapports d'audit financier pour l'acquisition par la Société du Groupe le 4 octobre 2007 |
| Elis | Créances éventuelles sur les vendeurs au titre du contrat de cession d'actions pour l'acquisition par la Société du Groupe le 4 octobre 2007 |
| Novalis | Solde du compte bancaire |
| Novalis | Créances de restitution au titre de la cession Dailly des créances de prêt intragroupe consentie aux banques prêteuses au titre du Contrat de Crédit Senior existant |
| Novalis | Compte-titre sur lequel sont inscrites les actions de M.A.J. détenues par Novalis |
| Novalis | Compte-titre sur lequel sont inscrites les actions de Hadès S.A. détenues par Novalis |
| Novalis | Parts sociales de SPCI |
| M.A.J. | Solde du compte bancaire |
| M.A.J. | Compte-titre sur lequel sont inscrites les actions de Grenelle Service détenues par M.A.J. |
| M.A.J. | Compte-titre sur lequel sont inscrites les actions de Les Lavandières détenues par M.A.J. |
| M.A.J. | Compte-titre sur lequel sont inscrites les actions de Pierrette – T.B.A. détenues par M.A.J. |
| M.A.J. | Compte-titre sur lequel sont inscrites les actions de Régionale de location et services textiles (R.L.S.T.) détenues par M.A.J. |
| M.A.J. | Actions de Kennedy Hygiene Products |
| M.A.J. | Actions de Hadès S.A. |
| M.A.J. | Créances au titre de la convention de trésorerie en date du 31 mars 2011 |
| M.A.J. | Créances de restitution au titre de la cession Dailly des créances de prêt intragroupe consentie aux banques prêteuses pour le Contrat de Crédit Senior existant |
| M.A.J. | Créances de restitution au titre de la cession Dailly des créances commerciales consentie aux banques prêteuses au titre du Contrat de Crédit Senior existant |
| M.A.J. | Certaines marques de M.A.J. (notamment, les marques « Elis » et « SNDI ») |
| M.A.J. | Actions de Hedena S.A. |
| Constituant | Nantissement Consenti |
|---|---|
| M.A.J. | Actions de Lavotel |
| M.A.J. | Créances éventuelles sur les vendeurs au titre du contrat de cession d'actions pour les acquisitions par M.A.J. de Hedena S.A. et Lavotel |
| M.A.J. | Actions d'Atmosfera |
| SPCI | Créances éventuelles au titre du contrat de cession d'actions de Molinel |
| Atmosfera | Solde du compte bancaire |
Les Obligations High Yield sont régies par le droit de l'Etat de New York.
A l'issue de l'introduction en bourse de la Société, les 2 agences de notation ont accordé une notation identique à la société du Groupe ayant émis les Obligations High Yield, soit Ba2 et BB.
La Société, Novalis et M.A.J. ont conclu un Senior Credit Facilities Agreement le 4 octobre 2007 (le « Contrat de Crédit Senior ») avec BNP Paribas (en qualité de Mandated Lead Arranger, Facility Agent, Security Agent et Original Senior Lender). Le Contrat de Crédit Senior a été notamment modifié par avenant le 14 juin 2013. La Société, Novalis et M.AJ. ont la qualité d'emprunteurs et la Société, Novalis, M.AJ, SPCI et Elis Brasil ont la qualité de garants. Ces sociétés ont consenti, sur une base pari passu, les mêmes sûretés que celles consenties au bénéfice des détenteurs des Obligations High Yield (à l'exception des garanties sur les créances commerciales de certaines sociétés du Groupe qui ont fait l'objet d'une cession effectuée à titre de garantie par voie de remise de bordereaux Dailly au bénéfice des banques prêteuses, les titulaires des Obligations High Yield bénéficiant d'un nantissement sur l'éventuelle créance de restitution à la charge des banques prêteuses dans l'hypothèse où le montant des créances cédées excèderait le montant de la dette garantie).
Le Contrat de Crédit Senior a été remboursé et les sûretés consenties ont fait l'objet d'une mainlevée à la date de règlement-livraison des actions offertes dans le cadre de l'admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext à Paris, soit le 12 février 2015, concomitamment à la signature du Nouveau Contrat de Crédit Senior décrit ci-dessous (voir la Section I A 8 – « Evènements postérieurs à la clôture » du présent rapport).
Comme mentionné ci-dessus, à l'occasion de son introduction en bourse, le Groupe a procédé au remboursement de la totalité des crédits consentis au titre du Contrat de Crédit Senior avec effet à la date de règlement-livraison des actions offertes dans le cadre de l'admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext à Paris, soit le 12 février 2015.
Ce remboursement a été en partie financé par la souscription de nouveaux crédits (les « Nouveaux Crédits Senior ») consentis au titre d'un contrat intitulé « Senior Term and Revolving Facilities Agreement » (le « Nouveau Contrat de Crédit Senior »). Ce contrat a été conclu le 2 septembre 2014 par, entre autres, la Société, Novalis et M.A.J. avec un syndicat de banques internationales (les « Prêteurs »), parmi lesquelles BNP Paribas, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, Deutsche Bank Luxembourg S.A., Goldman Sachs International, étant précisé que Goldman Sachs International agit en qualité d'arrangeur uniquement, Goldman Sachs Bank International en qualité de prêteur uniquement, HSBC France, Morgan Stanley Bank International Limited et Société Générale (en qualité d'arrangeurs (Mandated Lead Arrangers), de teneurs de livres (Bookrunners) et de prêteurs (Lenders).
Le Nouveau Contrat de Crédit Senior a été modifié par avenant en date du 8 décembre 2014 afin, d'une part, de proroger la période de disponibilité des crédits mis à disposition au titre de ce contrat au-delà du 31 décembre 2014 et, d'autre part, prévoir les aménagements techniques nécessaires pour la réalisation éventuelle d'opérations de restructuration intragroupe envisagées par le Groupe, à savoir des opérations de fusions concernant certaines filiales brésiliennes et la fusion-absorption ultérieure de la filiale suisse Hedena par la filiale suisse Lavotel.
Les principales modalités du Nouveau Contrat de Crédit Senior sont les suivantes :
Le Nouveau Contrat de Crédit Senior prévoit deux lignes de crédit d'un montant total en principal de 850,0 millions d'euros se décomposant de la manière suivante :
Le prêt à moyen terme a pour objet de financer (i) le remboursement partiel des crédits consentis au titre du Contrat de Crédit Senior existant (le solde étant remboursé grâce au produit de l'augmentation de capital qui serait réalisée à l'occasion de l'introduction en bourse) et (ii) les coûts, frais et dépenses liées à ces opérations.
La ligne de crédit revolving est destinée à financer les besoins en fond de roulement du Groupe, ses investissements et ses futures opérations de croissance externe.
Les prêts contractés en vertu du Nouveau Contrat de Crédit Senior portent intérêt à un taux variable égal à la somme de l'EURIBOR (sur la période d'intérêts applicable) dans le cas d'avances libellées en euros, ou du LIBOR dans le cas d'avances libellées en francs suisses, et de la marge applicable.
Les marges initiales sont de 2,125 % et sont susceptibles d'être ajustées à la baisse ou à la hausse en fonction du ratio de levier (i.e., ratio comportant, au numérateur, l'endettement net ajusté du Groupe et, au dénominateur, l'EBITDA consolidé du Groupe), conformément au tableau ci-dessous :
| Ratio de levier (endettement net ajusté/EBITDA) |
Ligne Revolving | Prêt à terme de premier rang |
|---|---|---|
| >3.75x | 2,625 % | 2,625 % |
| ≤3.75x et >3.25x | 2,375 % | 2,375 % |
| ≤3.25x et >2.75x | 2,125 % | 2,125 % |
| ≤2.75x et >2.25x | 1,875 % | 1,875 % |
| <2.25x | 1,625 % | 1,625 % |
|---|---|---|
Tant que les Obligations High Yield ne sont pas remboursées en totalité, les parties financières au titre du Nouveau Contrat de Crédit Senior bénéficieront des mêmes sûretés (personnelles et réelles) que les titulaires des Obligations High Yield.
Dès lors, durant cette période, les obligations au titre du Nouveau Contrat de Crédit Senior seront garanties, sur une base pari passu avec les Obligation High Yield, par la Société, Novalis, M.AJ., SPCI et Elis Brasil (sous réserve des limitations visées plus haut) et, toujours sur une base pari passu, bénéficieront des mêmes sûretés réelles que celles consenties en garantie des Obligations High Yield.
Une fois les Obligations High Yield entièrement remboursées : (i) les obligations au titre du Nouveau Contrat de Crédit Senior seront garanties par la Société, Novalis, M.A.J. (pour garantir les éventuelles dettes de ses filiales), Spast, Lavotel, Atmosfera ainsi que toute autre société du Groupe qui deviendrait éventuellement emprunteuse au titre de la ligne de crédit revolving (sous réserve des lois locales limitant l'étendue de ces garanties) et (ii) l'ensemble des sûretés réelles feront l'objet de mainlevées.
Dans l'hypothèse toutefois où le Groupe viendrait à souscrire un nouvel endettement assorti de garanties ou de sûretés réelles ayant pour objet, notamment, de refinancer les Obligations High Yield ou les Senior Subordinated Notes, le Groupe sera tenu de consentir aux parties financières au titre du Nouveau Contrat de Crédit Senior les mêmes garanties, et, s'agissant de toute dette de refinancement les Obligations High Yield, de les faire bénéficier des mêmes sûretés réelles que celles consenties dans le cadre de cet endettement (sur une base au moins pari passu).
Le Nouveau Contrat de Crédit Senior contient notamment les restrictions suivantes :
mentionnés ci-dessus) dans la limite d'un montant total de 30.000.000 euros par exercice, (vi) la cession d'actifs excédentaires ou obsolètes, (vii) le transfert de liquidités ou quasi-liquidités en échange d'autres liquidités ou quasi-liquidités, (viii) la réalisation d'opérations de sale and lease back portant sur la flotte automobile du Groupe, (ix) toute cession autorisée par écrit par les prêteurs représentant plus de deux tiers des engagements au titre du Nouveau Contrat de Crédit Senior et (x) sous réserve des dispositions relatives au remboursement anticipé de prêts, la cession de titres (exceptés les titres négociables qui constituent des quasi-liquidités), de créances commerciales (dans le cadre de programmes de titrisation ou d'opérations de factoring) et d'actifs immobiliers du Groupe.
Chacune de ces autorisations fait l'objet des limitations complémentaires suivantes : (i) le montant total des cessions d'actifs immobiliers est limité à 100.000.000 d'euros durant la vie des prêts ; (ii) le montant total des cessions de titres durant un exercice ne doit pas représenter plus de 5 % de l'EBITDA consolidé du Groupe et (iii) les marques « Elis » et « SNDI » ne peuvent être cédées.
Le Nouveau Contrat de Crédit Senior contient également des engagements usuels comme le maintien de polices d'assurances, le paiement des taxes et impôts applicables, le respect des lois applicables, le maintien de l'emprunt à son rang ou que les filiales importantes du Groupe s'engagent en tant que garant au titre du Nouveau Contrat de Crédit Senior.
Enfin, le Nouveau Contrat de Crédit Senior impose le respect d'engagements financiers, notamment le maintien de certains ratios financiers, qui conditionneront le montant de la dette pouvant être contractée par les entités du Groupe à l'augmentation de l'EBITDA généré par le Groupe. En particulier, le Groupe est tenu de maintenir un ratio d'effet de levier (défini comme le rapport entre le montant total de l'endettement net ajusté et l'EBITDA) de 4,00:1 jusqu'au 31 décembre 2015 (inclus), de 3,75:1 jusqu'au 31 décembre 2016 inclus et de 3,50:1 par la suite, et qui sera calculé tous les six mois en prenant en compte le montant total de l'endettement net ajusté à cette date et l'EBITDA ayant été constaté sur une période continue de douze mois.
La dette contractée en vertu du Nouveau Contrat de Crédit Senior est automatiquement remboursable (sous réserve de certaines exceptions) en tout ou partie en cas de survenance de certains événements tels qu'un changement de contrôle, une vente de l'ensemble ou d'une partie substantielle des actifs du Groupe et (dans la mesure où le levier net excéderait 3,25:1 et les produits nets excéderaient 50 % de l'EBITDA consolidé du Groupe (l'« Excédant ») l'émission d'obligations ou de titres de créances similaires par un membre du Groupe (le remboursement portant alors sur 75 % de l'Excédant).
Par ailleurs, la portion des produits de cessions des actifs immobiliers (hors programme de sale and lease portant sur certains actifs pré-identifiés) ou des filiales du Groupe non réinvestis par le Groupe dans les 365 jours suivant la cession (le « Délai de Réinvestissement ») (ou, s'agissant d'un projet autorisé par le directoire dont la mise en œuvre excèderait 6 mois à compter de la fin du Délai de Réinvestissement, dans un délai de neuf mois à compter de la fin du Délai de Réinvestissement) qui excède 50.000.000 d'euros durant un exercice ou 150.000.000 d'euros depuis la conclusion du Nouveau Contrat de Crédit Senior devra être affectée au remboursement anticipé de la dette contractée en vertu du Nouveau Contrat de Crédit Senior. Par ailleurs, tout produit issu de cession de créances commerciales excédant 100.000.000 euros par le Groupe devra être affecté au remboursement anticipé de la dette contractée en vertu du Nouveau Contrat de Crédit Senior.
Pour les besoins du Nouveau Contrat de Crédit Senior, « changement de contrôle » signifie que :
une ou plusieurs personnes agissant de concert autres que les « Actionnaires Autorisés » (soit Eurazeo et ses sociétés ou fonds affiliés, les dirigeants du Groupe et les salariés actionnaires au titre de tout fonds commun de placement d'entreprise), les banques garantes dans le cadre de l'introduction en bourse de la Société ou, avec l'accord des prêteurs représentant plus des deux-tiers des engagements au titre du Nouveau Contrat de Crédit Senior, toute autre personne, viennent à détenir directement ou indirectement plus de 50 % des droits de vote de la Société ; ou
la Société cesse de détenir directement ou indirectement 100 % du capital des emprunteurs.
L'endettement contracté en vertu du Nouveau Contrat de Crédit Senior pourra également être volontairement remboursé par anticipation par les emprunteurs en tout ou partie sans pénalité.
Le Nouveau Contrat de Crédit Senior prévoit un certain nombre de cas d'exigibilité anticipée relativement usuels pour ce type de financement, incluant notamment les défauts de paiement, la cessation d'activité, le non-respect des engagements financiers ou de toute autre obligation ou déclaration, des défauts croisés, une procédure d'insolvabilité, un contentieux significatif ou l'existence de réserves par les commissaires aux comptes du Groupe sur la continuité de l'activité.
Tout avenant ou dérogation aux termes du Nouveau Contrat de Crédit Senior ou des stipulations des autres documents s'y rapportant ne peut en principe intervenir qu'avec l'accord de prêteurs représentant plus des deuxtiers des engagements. Par exception, certains cas (tel que la réduction de la marge ou du montant de tout paiement en principal ou de tout paiement d'intérêts et frais) nécessitent l'unanimité des prêteurs.
Le Nouveau Contrat de Crédit Senior est régi par le droit français.
La croissance de la demande pour certains des services du Groupe, dont ceux proposés aux clients des secteurs de l'Hôtellerie-Restauration, de l'Industrie et des Commerce et Services, est généralement liée à la conjoncture économique et notamment à la croissance du produit intérieur brut en France, le principal marché géographique du Groupe en termes de chiffre d'affaires (le marché français de la location-entretien représentait 71,7 % du chiffre d'affaires consolidé et 80,4 % de l'EBITDA consolidé pour l'exercice clos le 31 décembre 2014), et à la croissance du produit intérieur brut des autres pays où le Groupe est présent. Les périodes de récession ou de déflation, combinées aux difficultés financières que peuvent rencontrer les clients du Groupe et à la réduction de leurs activités, peuvent en outre avoir un impact défavorable sur les prix et les conditions de paiement et pousser les clients à reporter leurs projets d'externalisation ou à diminuer leur demande de services.
Les performances financières et opérationnelles du Groupe pourraient être affectées défavorablement par la dégradation des conditions économiques dans les pays dans lesquels le Groupe opère, ainsi que par la conjoncture économique internationale. En particulier, pendant la récession économique mondiale qui a débuté en 2008, et plus particulièrement pendant la crise de la dette souveraine européenne qui a éclaté en 2009, le Groupe a été confronté, dans certains des pays dans lesquels il opère, à une baisse des volumes de services commandés par les clients des secteurs de l'Hôtellerie-Restauration, des services de vêtements de travail et d'hygiène bien-être (« HBE »). En effet, dans un environnement économique difficile, les clients ont tendance à réduire ces services soit parce qu'ils réduisent les heures de travail de leur personnel (par exemple, réduction du recours au personnel de nuit), soit parce qu'ils considèrent que certains services HBE ne sont pas strictement indispensables. En conséquence, la capacité du Groupe à maintenir son volume d'activité ainsi que sa croissance en France et dans certains des autres pays où il est présent, tels que l'Espagne, le Portugal ou l'Italie, dépendra de la capacité de ces pays à sortir de la récession, ainsi que de l'accroissement de la demande pour les services du Groupe dans ces pays. Or, les économies de la France et des autres pays dans lesquels le Groupe est présent pourraient ne pas connaître de croissance ou connaître une croissance insuffisante à l'avenir, ce qui aurait un effet négatif sur les tendances générales des entreprises en matière d'externalisation, et ainsi sur l'augmentation de la demande pour les services du Groupe sur les marchés géographiques concernés. En outre, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de poursuivre son expansion vers de nouveaux secteurs d'activités ou marchés géographiques en raison de la conjoncture économique.
Enfin, l'activité du Groupe présente une sensibilité aux événements ayant un impact significatif sur l'économie française ou à tout autre évènement affectant les activités en France, dans la mesure où les activités françaises représentent une très large part de son chiffre d'affaires consolidé. Même si la corrélation au ralentissement de la croissance du produit intérieur brut est limitée par le fait que le Groupe fournit en général des services essentiels pour les activités de ses clients, l'évolution négative de la situation en France, notamment celle du climat général des affaires, pourrait affecter les activités des clients du Groupe. La concrétisation de ces risques pourrait affecter défavorablement le niveau d'activité du Groupe, sa capacité à conquérir de nouveaux clients ou contrats, entraîner une hausse du coût d'acquisition de nouveaux clients, ou encore avoir un effet négatif sur les prix pratiqués par le Groupe, et ainsi avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Le Groupe pourrait être contraint de réduire les prix de ses services ou ne pas être en mesure de les augmenter au niveau souhaité afin de maîtriser ou d'accroître ses marges en raison notamment des conditions macroéconomiques difficiles et de la concurrence existante, en particulier lors de la renégociation périodique des conditions de tarification de certains accords contractuels du Groupe avec ses très grands clients ou à l'occasion du renouvellement de ces contrats. Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de compenser des baisses ou des hausses insuffisantes de prix par l'obtention de nouveaux marchés, la réduction de ses coûts d'exploitation (par exemple, par des réductions d'effectifs, une augmentation de la productivité du travail ou d'autres gains de rentabilité) ou de quelque autre manière que ce soit, ce qui pourrait se traduire à terme par une diminution de ses bénéfices.
En outre, les modifications apportées aux lois et règlements, notamment en matière de droit social et droit de l'environnement, pourraient limiter la capacité du Groupe à réduire ses coûts et à générer d'autres gains d'exploitation et renchérir ses coûts d'exploitation. Les pressions sur les prix et les marges pourraient donc entraîner une réduction des marges du Groupe et des prix moyens de ses services, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Le Groupe doit faire face à une concurrence importante de la part de diverses entreprises sur chacun de ses secteurs d'activité et son succès dépend de la qualité de ses services et des prix qu'il pratique, notamment par rapport à ses concurrents. La concurrence diffère en fonction des segments de clientèle concernés et du type de services fourni par le Groupe. En France, principal marché du Groupe, la concurrence provient de quelques concurrents de taille importante tels que Initial BTB, RLD ou Anett et de prestataires de services de plus petite taille intervenant à l'échelle locale ou régionale. La présence de groupes étrangers sur le marché français est limitée, à l'exception d'Initial BTB, filiale à 100 % de Rentokil Initial plc. Le Groupe doit également faire face au cas de clients qui peuvent, en s'appuyant sur leurs ressources internes, choisir non seulement de traiter euxmêmes le linge plat ou les vêtements de travail requis pour leurs activités mais aussi de proposer à des tiers des prestations de fourniture et d'entretien de linge plat, de vêtements de travail ou d'équipements HBE. A titre d'exemple, pour les services de linge plat et de vêtements de travail le Groupe est confronté à la concurrence des blanchisseries inter-hospitalières (« BIH »). Les BIH peuvent proposer leurs services non seulement à plusieurs établissements hospitaliers mais aussi à d'autres clients tels que des maisons de retraite. L'arrivée de nouveaux concurrents tels que les entreprises de propreté et des prestataires de services de facility management qui offrent une gamme complète de services incluant notamment des services HBE pourrait également affecter la position concurrentielle du Groupe.
Par ailleurs, à l'étranger, le Groupe doit faire face à une pression concurrentielle, notamment sur les prix qu'il pratique.
Si les clients ou clients potentiels du Groupe ne perçoivent pas la qualité des services qu'il fournit, n'apprécient pas à sa juste valeur le rapport coût-bénéfice relatif à ces services, ou si la demande de nouveaux services est insuffisante, cela pourrait avoir une incidence défavorable significative sur les activités, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
En outre, l'offre de services sur certains des secteurs sur lesquels le Groupe opère reste relativement fragmentée, tel que sur le secteur de la fourniture de linge plat basique aux petites et moyennes entreprises, qui se caractérise par la présence d'un grand nombre d'entreprises se concurrençant essentiellement sur les prix. Dans le futur, les concurrents du Groupe pourraient fusionner ou se rapprocher, et les offres de services diversifiées de ces entreprises consolidées ou les synergies accrues résultant de la consolidation opérée pourraient accroître l'intensité de la concurrence à laquelle le Groupe est confronté, en particulier si le Groupe ne pouvait pas prendre part à ce mouvement de consolidation.
L'arrivée de nouveaux produits ou de nouvelles technologies développés par les concurrents du Groupe pourrait également affecter la position concurrentielle du Groupe. A titre d'exemple, l'important développement de sèche-mains électriques et d'essuie-mains en papier a eu un effet négatif sur les services de location-entretien d'essuie-mains textile du Groupe. Par ailleurs, l'incapacité du Groupe à s'adapter avec succès à ces changements ou à toute autre modification de l'environnement concurrentiel pourrait entrainer une perte de parts de marché, une diminution du chiffre d'affaires ou une baisse de la rentabilité, et ainsi avoir une incidence défavorable significative sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Le Groupe est exposé aux variations de prix des matières utilisées pour la fabrication des consommables et des produits textiles (linge plat et vêtements de travail) mis en location-entretien par le Groupe. Le prix des produits textiles, notamment à base de coton ou de polyester, dépend essentiellement de leur coût de fabrication, lequel dépend en grande partie du temps nécessaire à leur confection. Le prix des textiles est également déterminé, dans une moindre mesure, par l'évolution des prix des matières entrant dans leur composition (principalement, coton et polyester) qui sont soumis à une forte volatilité. A titre d'exemple, la hausse du prix du coton entre le deuxième trimestre de 2010 et mars 2011 a engendré une hausse du prix des textiles tout au long de l'année 2011, et est ainsi venue augmenter significativement les coûts variables du Groupe. En cas d'augmentation future des prix des textiles, si le Groupe ne parvient pas à répercuter immédiatement ou totalement les coûts supplémentaires sur les prix facturés à ses clients en raison notamment de l'amplitude de l'augmentation des coûts, des pressions de la concurrence existante ou des conditions de marché, cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
La majorité des prestations fournies par le Groupe fait appel à des services de livraison et de collecte fréquents, réalisés par la flotte de véhicules du Groupe. Par conséquent, le Groupe est un grand consommateur de carburant. Le Groupe estime qu'environ 2 200 tournées sont ainsi réalisées chaque jour par les camions poids lourd et les véhicules légers, soit environ 1 500 000 kilomètres parcourus chaque semaine. Par ailleurs, les installations de blanchisserie et centres de production du Groupe sont consommateurs de gaz et d'électricité. L'évolution des prix du gaz et de l'électricité nécessaires à l'exploitation des installations de blanchisserie et des centres de production du Groupe et du prix du carburant nécessaire à l'utilisation des véhicules de service utilisés pour les services de livraison et de collecte est imprévisible et fluctue, parfois de manière significative, en fonction d'événements indépendants du Groupe, tels que l'offre et la demande de gaz, d'électricité et de carburant, les mesures prises par les gouvernements, par les collectivités locales et les organismes publics, ainsi que par les producteurs d'électricité et de pétrole, les conflits et évènements politiques dans les pays producteurs de pétrole et de gaz, la limitation des capacités de raffinage, les catastrophes naturelles ou encore les contraintes environnementales.
Par ailleurs, le Groupe répond principalement à ses besoins en eau par prélèvement d'eau souterraine, au moyen de forages au sein de ses centres de production. Ce procédé d'approvisionnement en eau donne lieu au paiement de redevances fixées par les collectivités territoriales, dont le montant peut évoluer. Le coût de traitement des eaux usées a ainsi augmenté en 2013 en raison d'une hausse des redevances payées par le Groupe en fonction des volumes de rejets d'eau usée par ses centres de production.
Le Groupe n'a pas mis en place de couverture contre le risque de fluctuation des coûts énergétiques. Le Groupe a néanmoins conclu des contrats d'approvisionnements en gaz à prix fixes portant sur les approvisionnements pour 2011, 2012 et 2014. Si le Groupe n'est pas en mesure d'augmenter les prix facturés à ses clients à la suite d'une hausse des prix du gaz, de l'électricité, de l'eau ou du carburant, son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives pourraient s'en trouver affectés. En outre, toute perturbation dans l'approvisionnement du Groupe en énergie pourrait nuire à sa capacité à exercer son activité et à répondre à la demande des clients et pourrait ainsi avoir un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
La décision d'un client existant ou potentiel d'externaliser les services linge plat, vêtements de travail et HBE dépend notamment de sa perception générale de l'externalisation et en particulier de son appréciation du prix et de la qualité des services rendus par un prestataire extérieur. Une perception négative de ces éléments pourrait avoir une incidence défavorable sur la tendance à l'externalisation des services linge plat, vêtements de travail et HBE, entraîner une baisse de la demande des clients, faire perdre au Groupe des contrats et conduire à la réinternalisation de certaines prestations fournies par le Groupe – ce risque concernant essentiellement les prestations HBE – ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
En outre, le développement de nouvelles méthodes plus rentables, pouvant être mises en œuvre directement par les clients du Groupe, pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe. A titre d'exemple, l'utilisation de textiles jetables adaptés à une utilisation dans les blocs opératoires et remplaçant les articles textiles précédemment utilisés pourrait engendrer une réduction de la demande de services fournis par le Groupe. Cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Dans certains des pays où le Groupe est présent, une partie importante du chiffre d'affaires résulte de contrats conclus avec des gouvernements ou d'autres entités du secteur public. L'activité provenant du secteur public pourrait être affectée par des décisions politiques et administratives relatives au niveau des dépenses publiques. A titre d'exemple, en France et dans plusieurs autres pays où le Groupe est présent, certains hôpitaux ont, dans un contexte de réduction des dépenses publiques, résilié leurs contrats de sous-traitance de blanchisserie et mis en place un service de blanchisserie commun à plusieurs établissements (BIH). De plus, les décisions visant à réduire les dépenses publiques pourraient entraîner la résiliation ou la réduction du nombre ou de la taille des contrats du secteur public, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Les achats de linge et de vêtements de travail étant comptabilisés comme des dépenses d'investissement, les services linge plat et vêtements de travail sont des activités à intensité capitalistique. Ces activités requièrent également la mobilisation de capitaux en raison de la mécanisation nécessaire pour le lavage du linge plat et des vêtements de travail.
Afin de continuer à fournir des prestations fiables et de haute qualité, le Groupe est tenu d'investir dans les nouveaux équipements et produits lui permettant d'améliorer ses procédés de fabrication et de blanchisserie et de renouveler en tant que de besoin sa flotte de véhicules de service. Le Groupe pourrait connaître des difficultés de financement, limitant sa capacité à remplacer ses équipements existants, notamment en cas de défaillance desdits équipements, ce qui pourrait conduire à une dégradation de la qualité des services du Groupe et ainsi avoir un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
La croissance organique du Groupe repose en partie sur sa capacité à remporter de nouveaux contrats clients. Ces nouveaux contrats pourraient faire l'objet de procédures d'appels d'offres, mettant le Groupe en concurrence avec plusieurs autres prestataires de services. Le Groupe pourrait être dans l'incapacité de remporter des procédures d'appels d'offres ou des nouveaux contrats notamment si son offre est moins attractive que celle formulée par ses concurrents. En outre, le Groupe consacre du temps et des efforts considérables et supporte des coûts afférents à la préparation des propositions pour l'obtention de nouveaux contrats clients, notamment dans le cadre de procédures d'appels d'offres. Les frais ainsi engagés pourraient ne pas être compensés si l'offre du Groupe n'était pas retenue. Dans l'hypothèse où l'offre proposée par le Groupe serait retenue, le contrat pourrait ne pas produire les résultats attendus, en particulier si le Groupe procède à une mauvaise évaluation du coût de la fourniture de services au titre de ce contrat.
La concrétisation d'un ou de plusieurs des risques ci-dessus pourrait avoir un effet négatif significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
L'image du Groupe, sa principale marque, Elis, et sa réputation constituent un élément fondamental de son positionnement et de sa valeur. Le succès du Groupe au fil des ans repose en grande partie sur sa capacité à développer son image de marque en tant que leader en matière de prestation d'une large gamme de services dans les domaines du linge plat, des vêtements de travail et HBE. Par conséquent, l'image du Groupe, sa marque et sa réputation constituent un atout important pour les besoins de la commercialisation de ses services et la conquête de nouveaux clients. Bien que le Groupe veille étroitement à la qualité de ses services, il est possible que celui-ci soit affecté par des évènements de nature à porter atteinte à son image, à sa marque ou à sa réputation auprès de ses clients actuels ou potentiels et de manière générale dans les zones géographiques et les secteurs où le Groupe est implanté. La survenance réelle ou alléguée de tout événement de cette nature pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
Pour certaines de ses activités, le Groupe a recours à un nombre limité de fournisseurs : Malongo, fournisseur de machines à café et de dosettes de café, Jensen-Group et Kannegiesser, fournisseurs de tunnels de lavage, repasseuses, séchoirs, machines et équipements de tri à usage industriel, et Christeyns et Ecolab, fournisseurs de produits lessiviels. Un changement défavorable dans la relation avec l'un de ses principaux fournisseurs, notamment ceux mentionnés ci-dessus, le durcissement des conditions d'approvisionnement, des hausses de prix, le non-renouvellement des contrats d'approvisionnement ou le renouvellement à des conditions moins favorables que les conditions précédemment applicables, ou l'éventuelle défaillance de l'un des fournisseurs ci-dessus pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Par ailleurs, les fournisseurs du Groupe pourraient refuser d'approvisionner le Groupe si les commandes ne sont pas passées à des conditions attractives pour eux ou à des conditions moins favorables par rapport à leurs autres clients. Dans le cas où un ou plusieurs des principaux fournisseurs du Groupe en textiles décideraient de résilier leurs contrats ou connaîtraient des difficultés opérationnelles et où le Groupe ne serait pas en mesure de trouver des sources d'approvisionnement alternatives en temps utile ou à des conditions commerciales au moins équivalentes, il pourrait être confronté à des ruptures de stock ou à un renchérissement de ses coûts d'approvisionnement. Si les fournisseurs du Groupe ne sont pas en mesure d'approvisionner le Groupe ou ne sont pas disposés à continuer à approvisionner le Groupe à des conditions comparables aux conditions précédemment applicables, ou si le Groupe n'est pas en mesure d'obtenir des produits de ses fournisseurs à des prix permettant de fournir ses services à des prix compétitifs, cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
De plus, les approvisionnements en textiles du Groupe s'effectuent principalement sur des marchés situés hors de l'Europe de l'Ouest, essentiellement en Afrique et en Asie, et le nombre des fournisseurs étrangers pourrait augmenter au fur et à mesure que le Groupe poursuit sa stratégie de développement de partenariats avec des fournisseurs localisés dans des pays à faible coût de main d'œuvre. Le Groupe doit faire face aux nombreux risques associés à un approvisionnement sur des marchés étrangers, et notamment les risques de change, l'instabilité politique, les contraintes applicables aux produits importés, telles que l'imposition de droits, taxes et autres charges, les restrictions à l'importation, les risques liés aux pratiques des fournisseurs en matière de droit du travail, d'environnement et autres difficultés pouvant survenir dans les unités de production dans lesquelles sont fabriqués les produits achetés par le Groupe, les retards d'expédition et les coûts de transport accrus. Le Groupe est également exposé au risque que des fournisseurs soumettent leurs employés à de mauvaises conditions de travail ou ne respectent pas la législation applicable, auquel cas le Groupe pourrait voir sa responsabilité engagée.
En outre, l'environnement économique difficile actuel pourrait avoir des effets défavorables sur la chaîne d'approvisionnement du Groupe. L'incapacité des fournisseurs à obtenir des financements, voire leur insolvabilité, pourrait provoquer des retards de livraison ou des non-livraisons.
Les relations commerciales pourraient, dans certains pays, être affectées par des mesures prises par les autorités locales telles que l'instauration de droits de douane ou d'autres restrictions commerciales qui, si elles étaient mises en place, pourraient augmenter le coût des produits achetés auprès des fournisseurs situés dans ces pays ou limiter l'importation de produits en provenance de ces pays.
La survenance des risques susvisés, lesquels sont tous indépendants de la volonté du Groupe, pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
L'activité du Groupe a connu une croissance soutenue au cours des dernières années, en grande partie en raison des acquisitions réalisées dans plusieurs pays d'Europe de l'Ouest et du Sud et plus récemment au Brésil avec l'acquisition d'Atmosfera en février 2014. Le Groupe entend poursuivre le développement et l'expansion de son activité par le biais d'acquisitions, principalement en Europe. Les acquisitions et la croissance externe du Groupe pourraient peser sur ses ressources financières et de gestion. Les risques associés aux acquisitions et susceptibles d'avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats d'exploitation, la situation financière ou les perspectives du Groupe, comprennent notamment les risques suivants :
En outre, le Groupe ne peut garantir que, suite à son intégration dans le Groupe, une activité acquise conservera la base de clientèle attendue, générera les marges ou les flux de trésorerie attendus, ou permettra de bénéficier des synergies prévues ou autres avantages escomptés. Bien que le Groupe procède à une analyse de chaque cible d'acquisition, ces évaluations intègrent un certain nombre d'hypothèses et d'estimations concernant les marchés, la rentabilité, la croissance, les taux d'intérêt et la valorisation de la cible concernée. Le Groupe ne peut garantir que les évaluations des cibles d'acquisition et les hypothèses les concernant se révéleront exactes, l'évolution réelle pouvant être significativement différente des résultats initialement attendus.
Par ailleurs, les acquisitions d'entreprises exposent le Groupe au risque de se trouver tenu au respect d'obligations juridiques imprévues à l'égard d'autorités publiques ou d'autres parties telles que des salariés, des clients, des fournisseurs et des sous-traitants des entreprises acquises ou en raison des propriétés immobilières détenues ou louées par les entreprises acquises. Cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité du Groupe, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
Le Groupe pourrait également faire face à des risques liés aux cessions qu'il pourrait entreprendre. Les risques liés aux cessions qui pourraient avoir un effet négatif significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe sont notamment liés aux facteurs suivants :
le Groupe pourrait être confronté à des évènements ou retards imprévus et conserver ou se trouver tenu au respect d'obligations juridiques liées à l'activité cédée à l'égard des salariés, des clients, des fournisseurs et soustraitants de l'activité cédée, des autorités publiques ou d'autres parties.
La plus grande partie des contrats du Groupe, conclus généralement pour une durée déterminée, font l'objet d'une reconduction tacite. Toutefois, à l'échéance de chaque période contractuelle, les contrats clients peuvent, même lorsqu'ils contiennent une clause de reconduction tacite, être résiliés. En l'absence d'une telle clause, les contrats clients peuvent, à leur terme, ne pas être renouvelés. Ces contrats peuvent également parfois être résiliés par le client avant l'expiration de leur terme, moyennant le paiement de pénalités (qui équivalent généralement à la valeur résiduelle du contrat calculée sur la base de la durée restant à courir en l'absence de résiliation), sauf manquement par le Groupe à ses obligations contractuelles. Bien que le modèle d'activité du Groupe repose, notamment, sur le fait de disposer d'un grand nombre de petits clients visant à limiter sa dépendance vis-à-vis d'un nombre limité de clients dans chacun des secteurs dans lesquels il opère, la perte simultanée de plusieurs contrats, en particulier avec des grands clients, en raison de leur résiliation ou de leur non-renouvellement pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe. De tels évènements pourraient par ailleurs porter atteinte à la réputation du Groupe et avoir ainsi un effet défavorable significatif sur sa capacité à remporter de nouveaux contrats auprès d'autres clients.
En outre, certains contrats avec des clients du segment de l'Hôtellerie-Restauration et une partie importante des contrats relatifs aux services de location-entretien de vêtements de travail, prévoient la fourniture de produits textiles personnalisés aux clients du Groupe. La résiliation de tels contrats impose de procéder à un amortissement accéléré des produits textiles personnalisés utilisés dans le cadre des prestations, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur la situation financière ou les résultats du Groupe.
Le Groupe exploite plusieurs systèmes d'information, au niveau du Groupe et au niveau local, afin de suivre et de facturer ses services et coûts, communiquer avec ses clients, gérer le personnel et recueillir les informations que la direction utilise pour la conduite de son activité. La gestion de l'activité du Groupe repose de plus en plus sur l'utilisation de ces systèmes. Ainsi, le Groupe utilise ces systèmes pour assurer le suivi du linge plat et des vêtements de travail à chaque stade de son cycle d'activité, de la commande passée par le Groupe auprès de ses fournisseurs, à la personnalisation des produits dans ses installations spécialisées, puis à leur livraison aux clients et leur collecte, nettoyage et re-livraison. Toute perturbation ou défaillance des systèmes d'information du Groupe pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la qualité et la ponctualité des services que le Groupe propose, par exemple en provoquant des retards de livraison ou en ayant pour conséquence que le linge plat ou les vêtements de travail ne soient pas livrés au bon client. En outre, si elle n'est pas corrigée dans un certain délai, la défaillance généralisée des systèmes d'information pourrait entraîner des retards importants, voire provoquer le blocage de la collecte ou de la livraison du linge plat ou des vêtements de travail aux clients du Groupe. Par conséquent, les défaillances ou interruptions des systèmes en général, ou dans un centre de production en particulier, du fait de virus informatiques, de failles de sécurité, d'une panne matérielle ou logicielle due à un manque d'entretien ou à toute autre cause, pourraient entraîner de graves perturbations de la chaîne logistique et des services du Groupe, notamment dans le suivi du linge plat et des vêtements de travail, et ainsi avoir un effet défavorable sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
Le Groupe fait appel à des fournisseurs externes à l'occasion de la fourniture de certains services à ses clients. A titre d'exemple, le Groupe achète ses machines à café expresso auprès de Malongo, producteur français de café. Le recours à des fournisseurs externes affaiblit la capacité du Groupe à contrôler directement la qualité des prestations fournies. Par conséquent, le Groupe est exposé au risque que ses fournisseurs externes ne parviennent pas à respecter les normes de qualité prévues par le contrat conclu avec le Groupe ou, de manière générale, à respecter les lois et règlements applicables.
A cet égard, le Groupe pourrait faire l'objet de réclamations pour des dommages impliquant ces fournisseurs externes. Ces réclamations pourraient notamment être relatives à des coûts additionnels au titre de prestations de service défaillantes, de violations de garanties contractuelles ou de non-respect des règles applicables en matière de santé et de sécurité. Ces réclamations pourraient donner lieu au paiement de dommages-intérêts correspondant au préjudice subi ainsi qu'au paiement d'indemnités forfaitaires contractuellement prévues. Si elles ne sont pas résolues de manière amiable, ces réclamations, ou toute action impliquant le Groupe, ses clients, ses fournisseurs ou toute autre personne, pourraient déboucher sur des procédures judiciaires ou d'arbitrage longues et coûteuses qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, la situation financière, les résultats ou les perspectives du Groupe.
En outre, les fournisseurs externes peuvent ne pas être couverts par une police d'assurance adéquate ou ne pas disposer de ressources financières suffisantes pour faire face à des procédures judiciaires liées à des dommages ou pertes causés à un client du Groupe par ces fournisseurs. Tout manquement de ces fournisseurs à leurs obligations peut porter atteinte à la réputation du Groupe ainsi qu'entraîner des pertes de clients et des coûts supplémentaires qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les activités, les résultats d'exploitation, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Enfin, le Groupe ne peut exclure la possibilité d'être confronté à une situation de dépendance économique de l'un de ses fournisseurs. Dans un tel cas, le Groupe pourrait notamment ne pas être en mesure de résilier certains contrats avec ses fournisseurs en situation de dépendance économique en raison des litiges et des coûts d'indemnisation que cela pourrait entraîner ou de la nécessité d'allonger la période de préavis initialement prévue.
A la date du présent rapport, le Groupe exerce ses activités auprès de clients situés dans 13 pays. En raison de la dimension internationale de ses activités, le Groupe est confronté à un certain nombre de risques sur lesquels il ne peut exercer aucun contrôle. Ces risques comprennent notamment l'instabilité politique, sociale et économique, la corruption, les changements inattendus dans les politiques et réglementations publiques, les dévaluations et fluctuations des taux de change, en particulier concernant la livre sterling, le franc suisse et le real brésilien, l'imposition ou la réduction des retenues à la source et autres taxes sur les paiements émanant de filiales étrangères. La gestion d'une activité internationale décentralisée contraint le Groupe à se conformer au cadre législatif et réglementaire de nombreuses juridictions différentes, notamment en matière fiscale, d'emploi et d'environnement. En outre, la prise de décision et le respect des cadres légaux locaux peuvent être rendus plus difficiles en raison de conflits de lois et de réglementations, notamment ceux relatifs aux règles en matière d'emploi, de santé et de sécurité, de marchés publics, de concurrence, ou encore de protection de l'environnement.
Le Groupe repose sur une structure organisationnelle décentralisée dans laquelle les équipes locales de vente, opérationnelles et de direction disposent d'une autonomie importante sur l'activité au niveau local, et son modèle opérationnel privilégie la prise de décision et la responsabilisation au niveau local. Si les équipes locales de vente, opérationnelles et de direction du Groupe n'ont pas l'expertise opérationnelle requise ou ne gèrent pas adéquatement l'activité au niveau local, le Groupe pourrait ne pas être en mesure d'assurer ses prestations de manière efficace et rentable, subir une hausse des coûts concernant des contrats en cours d'exécution ou des pertes d'exploitation, et pourrait connaître des difficultés à obtenir le paiement en temps voulu de ses services ou subir une atteinte à sa réputation, ce qui pourrait affecter de manière significative son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
Bien que le Groupe ait mis en place des procédures de contrôle, des règles d'information financière et des « codes de conduite » applicables à l'échelle du Groupe, il pourrait connaître des difficultés liées au non-respect par ses équipes locales de vente, opérationnelles ou de direction de ces procédures de contrôle, à des irrégularités comptables involontaires ou à des violations de la législation locale, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Les principales marques que détient le Groupe, telles que Elis, le logo Elis, Le Jacquard Français, Presto, SNDI, AD3, Magic Rambo, Poulard et Prévention 3D sont des actifs essentiels du Groupe.
Le Groupe détient en outre en pleine propriété un portefeuille de 8 brevets actifs dans plus de 15 pays et dispose également d'un portefeuille important de modèles lié à l'activité de création de vêtements de travail et en particulier celle des équipements de protection individuelle ainsi que celle des arts de la table (voir Section A.1.b.(iv) – Propriété intellectuelle » du présent rapport).
Le Groupe s'appuie sur un ensemble de dispositions légales et réglementaires en matière de droits d'auteur, de marques et de brevets pour la constitution et la protection de ses droits de propriété intellectuelle, mais il ne peut pas garantir que les mesures qu'il a prises ou qu'il est susceptible de prendre à l'avenir seront suffisantes pour prévenir la violation de ses droits de propriété intellectuelle ou la formation d'opposition à ces droits. Le Groupe ne peut non plus assurer que des procédures judiciaires ne seront pas nécessaires afin de faire respecter ses droits au titre des marques et autres droits de propriété intellectuelle qu'il détient , ou afin de se défendre de réclamations de tiers en cas de violation de leurs droits. De plus, si des procédures judiciaires devaient, dans ce cadre, être lancées par le Groupe, ce dernier ne peut en garantir une issue favorable. La publicité négative de ces procédures judiciaires pourrait dégrader l'image de marque du Groupe, ce qui pourrait entraîner une réduction de la demande des consommateurs et avoir un effet défavorable significatif sur l'activité du Groupe, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, le Groupe employait plus de 19 000 collaborateurs dans 12 pays. L'activité du Groupe génère des besoins importants en main d'œuvre, de sorte qu'il est essentiel pour lui d'entretenir des relations satisfaisantes avec les salariés, les syndicats et autres institutions représentatives du personnel. Dès lors, toute détérioration de ces relations pourrait avoir un effet défavorable sur l'activité du Groupe, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
Par ailleurs, la majorité des salariés du Groupe sont couverts par des conventions collectives nationales. Ces conventions complètent les dispositions légales applicables aux conditions de travail des salariés, telles que le nombre d'heures de travail maximum, les congés, le licenciement, la retraite, les prestations et les avantages sociaux. Les conventions collectives nationales et les accords d'entreprise spécifiques comportent également des dispositions qui pourraient affecter la capacité du Groupe à restructurer sa masse salariale ainsi que ses activités et ses installations. Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de prolonger les accords d'entreprise spécifiques existants, de les renouveler dans leurs conditions actuelles ou, après l'expiration de ces accords, de négocier de nouveaux accords à des conditions favorables et en temps opportun ou sans susciter d'arrêts de travail, de grèves ou d'autres actions revendicatives. Le Groupe pourrait également être soumis à des accords d'entreprise spécifiques ou à des avenants supplémentaires aux conventions collectives nationales existantes. De tels accords d'entreprise spécifiques ou avenants supplémentaires pourraient augmenter les coûts d'exploitation du Groupe et ainsi avoir un effet défavorable sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
Si, au cours des cinq dernières années, le Groupe n'a pas connu de perturbation significative de son activité à la suite de grèves, d'arrêts de travail ou d'autres conflits sociaux, de tels événements pourraient perturber ses activités, porter atteinte à sa réputation ou être à l'origine d'une hausse des salaires et de l'octroi d'avantages sociaux supplémentaires, et ainsi avoir un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
Le succès des activités du Groupe dépend dans une large mesure des compétences de l'équipe de direction existante. Le Groupe ne peut garantir qu'il sera en mesure de retenir ses dirigeants et collaborateurs clés. Si un ou plusieurs des dirigeants ou autres salariés clés du Groupe ne peuvent ou ne souhaitent pas continuer à exercer leurs fonctions actuelles, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de les remplacer facilement et son activité pourrait en être perturbée, ce qui pourrait affecter significativement et défavorablement les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
En outre, si l'un des dirigeants ou autres salariés clés du Groupe rejoint un concurrent ou crée une société concurrente, le Groupe pourrait perdre des clients, du savoir-faire et d'autres salariés clés, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives. En effet, l'activité du Groupe dépend en partie des relations personnelles entretenues avec les clients, les membres sortants des équipes de direction centrale et locale qui entretiennent des relations étroites avec les clients dans une région donnée pourraient attirer des clients et les convaincre de cesser ou réduire leurs relations contractuelles avec le Groupe. Ainsi, à la suite de l'acquisition de Lavotel en 2010, le directeur commercial de Lavotel a créé sa propre entreprise de blanchisserie, malgré son engagement de non-concurrence, entraînant une diminution importante du chiffre d'affaires de Lavotel au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2011.
La stratégie du Groupe consiste à ne pas recourir de façon généralisée à des sous-traitants. Cependant, le Groupe a ponctuellement recours à des sous-traitants, agissant au nom et pour le compte du Groupe, pour fournir des services à ses clients, soit suite à l'acquisition de filiales ayant recours à des sous-traitants ou dans les zones où le Groupe ne dispose pas de centre de production. A titre d'exemple, le Groupe fait appel à des sous-traitants pour fournir des services dans la région de Munich, où il n'a pas de centre de production, à des clients pour lesquels il s'est engagé à fournir des prestations sur l'ensemble du territoire allemand. Le Groupe demeure responsable des prestations exécutées par ces sous-traitants et par conséquent, il est exposé au risque lié à la gestion de ces soustraitants et au risque que ces derniers ne réalisent pas leur mission de façon satisfaisante ou dans les délais impartis. Une telle situation pourrait mettre en cause la capacité du Groupe à tenir ses engagements à l'égard de ses clients, à respecter les réglementations en vigueur ou à satisfaire les attentes de ses clients. Dans certaines situations extrêmes, une mauvaise exécution par les sous-traitants de leurs prestations pourrait entraîner la résiliation par le client du contrat le liant au Groupe. Une telle situation pourrait nuire à la réputation du Groupe ainsi qu'à sa capacité à obtenir de nouveaux contrats ainsi que conduire à la mise en cause de sa responsabilité. Par ailleurs, en cas de défaillance des sous-traitants, le Groupe pourrait être contraint de réaliser des travaux non prévus ou de fournir des services supplémentaires afin de réaliser la prestation pour laquelle il s'est engagé sans recevoir de rémunération supplémentaire.
Enfin, certains sous-traitants pourraient ne pas être assurés ou ne pas disposer des ressources suffisantes pour faire face aux réclamations des clients résultant des éventuels dommages et pertes liés à leurs prestations.
Par conséquent, le non-respect par les sous-traitants du Groupe de leurs obligations contractuelles ou légales est susceptible d'avoir un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
Lorsque le Groupe doit avoir recours à des sous-traitants, il s'efforce par ailleurs de recourir à un nombre suffisant de sous-traitants afin d'éviter toute situation de dépendance économique. Toutefois, le Groupe ne peut exclure qu'en cas de faillite ou de défaut de paiement de l'un de ses sous-traitants, il puisse être considéré comme étant en situation de co-emploi avec le sous-traitant défaillant et, à ce titre, être tenu de reclasser ou d'indemniser les salariés de ce dernier, notamment en cas de plan de sauvegarde de l'emploi. Cette situation pourrait limiter la mise en œuvre de la stratégie du Groupe et le contraindre à prendre des mesures adaptées entrainant des coûts significatifs. Le Groupe pourrait notamment ne pas être en mesure de résilier certains contrats avec ses sous-traitants en situation de dépendance économique en raison des risques de litiges et des coûts d'indemnisation que cela pourrait entraîner ou de la nécessité d'allonger la période de préavis initialement prévue.
Dans chacun de ses segments d'activité, le Groupe est tributaire de la capacité de ses clients à payer les services qu'il leur fournit. Si un client rencontre des difficultés financières, ses paiements peuvent être considérablement retardés et le Groupe pourrait finalement ne pas être en mesure de percevoir les sommes qui lui sont dues en vertu des contrats correspondants, le contraignant à un abandon de créance. Bien que le Groupe constitue des provisions pour créances douteuses et impayées et dispose de contrats d'assurance-crédit aux fins de garantie des créances non recouvrées, il ne peut garantir que ces provisions et contrats seront suffisants pour couvrir les risques susvisés. Des incidents de paiement importants ou récurrents pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe, sur sa situation financière ou ses perspectives.
La Société est une société holding et ses principaux actifs consistent donc en des participations directes ou indirectes dans ses différentes filiales qui génèrent les flux de trésorerie du Groupe. Si les bénéfices de ces filiales opérationnelles venaient à baisser, les bénéfices et les flux de trésorerie du Groupe seraient affectés, et les filiales affectées pourraient ne pas être en mesure d'honorer leurs obligations et notamment leurs dettes, ou de verser des dividendes à la Société ou à ses filiales. Les flux de trésorerie de la Société proviennent principalement de la perception de dividendes, des intérêts et du remboursement de prêts intra-groupe par ses filiales.
La capacité des filiales opérationnelles du Groupe à effectuer ces paiements dépend de considérations économiques, commerciales, contractuelles, juridiques et réglementaires. Toute baisse des bénéfices, ou l'impossibilité ou l'incapacité des filiales du Groupe à effectuer des paiements à d'autres filiales du Groupe ou à la Société pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la capacité des filiales concernées à rembourser leurs dettes et à faire face à leurs autres obligations, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable significative sur les activités, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Le Groupe supporte actuellement un endettement significatif. Le Groupe a procédé à un refinancement concomitamment à son introduction en bourse et a affecté une partie importante du produit de l'émission réalisée dans le cadre de cette introduction en bourse à la réduction de son endettement (voir la Section I A 8 – « Evénements postérieurs à la clôture » du présent rapport). Toutefois, l'endettement du Groupe à la suite de l'introduction en bourse restera significatif.
L'endettement important du Groupe peut avoir des conséquences négatives, telles que :
Par ailleurs, la capacité du Groupe à honorer ses obligations, à payer les intérêts au titre de ses emprunts ou encore à refinancer ou rembourser ses emprunts selon les modalités qui y sont prévues dépendra de ses performances opérationnelles futures et pourra être affectée par de nombreux facteurs (conjoncture économique, conditions du marché de la dette, évolutions réglementaires, etc.) dont certains sont indépendants du Groupe.
En cas d'insuffisance de liquidités afin d'assurer le service de sa dette, le Groupe pourrait être contraint de réduire ou de différer des acquisitions ou des investissements, de céder des actifs, de refinancer son endettement ou de rechercher des financements complémentaires, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur son activité ou sa situation financière. Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de refinancer son endettement ou d'obtenir des financements complémentaires à des conditions satisfaisantes.
Ces risques pourraient avoir une incidence défavorable significative sur l'activité du Groupe, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives. Le Groupe est également exposé à un risque de taux, qui comprend essentiellement le risque de variation du taux d'intérêts.
Le Nouveau Contrat de Crédit Senior impose au Groupe de se conformer à des covenants, notamment financiers, et des ratios spécifiques. Ces covenants encadrent, notamment, la capacité du Groupe à :
De plus, les contrats liés à l'émission des Senior Subordinated Notes et Obligations High Yield contiennent des clauses restreignant, notamment, la capacité du Groupe à :
Les restrictions contenues dans les contrats liés aux Obligations High Yield, le Nouveau Contrat de Crédit Senior et les Senior Subordinated Notes pourraient affecter la capacité du Groupe à exercer ses activités, et limiter sa capacité à réagir en fonction des conditions du marché ou encore à saisir des opportunités commerciales qui se présenteraient. À titre d'exemple, ces restrictions pourraient affecter la capacité du Groupe à financer les investissements de ses activités, procéder à des acquisitions stratégiques, des investissements ou des alliances, restructurer son organisation ou financer ses besoins en capitaux. De plus, la capacité du Groupe à respecter ces clauses restrictives pourrait être affectée par des événements indépendants de sa volonté, tels que les conditions économiques, financières et industrielles. Un manquement de la part du Groupe à ses engagements ou ces restrictions pourrait entrainer un défaut aux termes des conventions susvisées.
Dans le cadre de l'Indenture des Obligations High Yield, les sociétés du Groupe ont consenties diverses sûretés de premier rang, et notamment un nantissement de premier rang portant sur la marque Elis, qui constitue un élément fondamental du positionnement et de la valeur du Groupe. En cas de défaut de paiement au titre des Obligations High Yield, l'agent des sûretés, agissant pour le compte des créanciers concernés pourrait procéder à la réalisation d'une ou plusieurs de ces sûretés, et en particulier du nantissement de la marque Elis, privant ainsi le Groupe de son utilisation. Ce type d'évènements pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le modèle d'affaires, les activités, la stratégie, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Conformément aux normes IFRS, le Groupe évalue la valeur et mesure les dépréciations éventuelles des écarts d'acquisition chaque année ou à une date intermédiaire si un indicateur, interne ou externe, de perte de valeur est identifié. En cas de dépréciation, le Groupe est amené à comptabiliser des charges. La dépréciation peut notamment résulter d'une baisse de la performance du Groupe, d'une baisse des flux de trésorerie futurs attendus, de conditions de marché défavorables, de modifications défavorables des lois et règlements applicables (y compris des modifications restreignant les activités et les services fournis par les centres de production du Groupe) et de divers autres facteurs. Le montant de toute dépréciation doit être immédiatement comptabilisé en charge dans le compte de résultat du Groupe et est irréversible. La sensibilité aux hypothèses retenues pour les tests de perte de valeur à cette date est présentée à la note 6.5 de l'annexe aux comptes consolidés.
Toute dépréciation à venir d'écarts d'acquisition entraînerait une diminution significative des résultats du Groupe et de ses capitaux propres selon les normes IFRS.
En outre, le Groupe peut enregistrer à son bilan des impôts différés actifs, reflétant de futures économies d'impôt résultant des différences entre les évaluations fiscale et comptable de l'actif et du passif ou liées à des reports des pertes fiscales réalisées par les sociétés du Groupe ou à des crédits d'impôt reportables dont a bénéficié le Groupe. La réalisation effective de ces actifs dans les années à venir dépend des réglementations fiscales, des résultats des contrôles et des contentieux fiscaux éventuels ainsi que des résultats futurs des entités concernées. Toute réduction de la capacité d'utiliser ces actifs en raison de modifications des réglementations, de redressements fiscaux potentiels, ou de résultats plus faibles qu'anticipés pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Le Groupe est soumis à des lois et règlements en matière de concurrence tant au niveau national qu'au niveau européen. En particulier, en application de la décision nº 07-D-21 de l'Autorité de la concurrence française du 26 juin 2007 imposant une sanction pour certaines pratiques anticoncurrentielles, le Groupe a, dans le cadre d'un programme de conformité, défini des directives internes relatives à la conformité aux lois et règlements en matière de concurrence et mis en place un mécanisme d'alerte, avec l'obligation de rédiger des rapports de conformité annuels tenus à la disposition des autorités françaises de la concurrence.
Bien que l'application de ces directives internes fasse l'objet d'une étroite surveillance, les cadres et salariés travaillant en France et hors de France pourraient enfreindre les instructions du Groupe et, soit involontairement, soit délibérément, contrevenir aux lois et règlements applicables en la matière en se livrant à des pratiques interdites, telles que des ententes sur les prix ou une concertation entre concurrents sur certains marchés ou pour certains clients. Ces actions pourraient porter atteinte au Groupe et, si la responsabilité du Groupe était engagée, les amendes et autres sanctions qui en résulteraient pourraient être considérables. La survenance de tels événements pourrait avoir un effet négatif significatif sur l'activité du Groupe, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives.
En outre, le Groupe doit occasionnellement faire face à des réclamations de fournisseurs, de clients et d'autres partenaires commerciaux qui affirment que, compte tenu de sa position de leader sur le marché, ses politiques de tarification pourraient constituer un comportement abusif (prix excessifs, abusifs ou prédateurs) de nature à entraver la concurrence sur les marchés concernés. Même si le Groupe a pour politique de respecter strictement les lois et règlements applicables en matière de concurrence et s'est doté à cet égard du programme de conformité décrit ci-dessus, des partenaires commerciaux ou les autorités compétentes pourraient engager des actions pour non-respect de ces règles et l'issue de ces actions pourrait être défavorable au Groupe et impliquer notamment une modification des pratiques tarifaires du Groupe. Le Groupe a été informé de l'ouverture d'une enquête de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) de l'Ile-de-France, notamment à la suite d'une plainte relative à certaines pratiques tarifaires du Groupe déposée par un gîte, client du Groupe, auprès de la DIRECCTE des Pays de Loire. L'enquête ouverte par la DIRECCTE de l'Ile de France est actuellement en cours, la DIRECCTE ayant, à la date du présent rapport, formulé des demandes de communication de documents. Le Groupe ne peut exclure que cette enquête soit étendue à d'autres pratiques que les seules pratiques tarifaires.
Enfin, les autorités et juridictions compétentes et certains gouvernements pourraient prendre des mesures ou des décisions visant à maintenir ou à renforcer la concurrence sur certains marchés, au détriment des intérêts économiques et financiers du Groupe, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le modèle d'affaires, les activités, la stratégie, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Le Groupe fournit des services à certaines entreprises intervenant dans des secteurs d'activité fortement réglementés, tel que le secteur de la Santé. Le Groupe et ses clients sont soumis dans ces secteurs à des lois et règlements très complexes et contraignants applicables aux prestations de services. A titre d'exemple, les prestations de services de collecte des déchets d'activités de soins à risque infectieux (« DASRI ») font l'objet d'une réglementation particulièrement contraignante. Le Groupe pourrait engager sa responsabilité s'il ne respectait pas les normes applicables en matière de propreté, de sécurité ou de sûreté et que cette violation portait préjudice à des personnes physiques ou morales, y compris, par exemple, en cas de blessure causée aux travailleurs portant des vêtements de travail fournis par le Groupe.
Dans ces secteurs fortement réglementés, la nécessité de respecter des normes de plus en plus contraignantes oblige le Groupe à dédier une part croissante de ses ressources techniques et financières aux efforts réalisés en matière de respect des normes. A titre d'exemple, le suivi et la maîtrise de la conformité des services du Groupe relevant d'une activité sanitaire, en particulier le linge santé, certains vêtements de travail classés Équipement de Protection Individuelle (EPI), les vêtements dits Ultra Propre (départiculés) et l'activité « Boisson » avec les fontaines à eau et les machines à café sont assurés et contrôlés au travers de Systèmes de Management de la Qualité (SMQ) certifiés ISO 9001.
La violation de ces normes pourrait exposer le Groupe à des amendes, des pénalités, des réclamations pour blessures ou dommages matériels et à d'autres charges ou responsabilités, ainsi qu'à une publicité négative. En outre, la mise en œuvre de dispositions légales et réglementaires plus strictes pourrait avoir un impact défavorable sur la croissance à long terme des secteurs auxquels le Groupe fournit ses services, ainsi que sur la demande de la part des clients évoluant dans ces secteurs, ce qui pourrait avoir un effet négatif significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
L'activité du Groupe est soumise à un grand nombre de lois et de règlements en matière de droit du travail. En raison de l'importance de l'effectif de salariés du Groupe, qui comptait plus de 19 000 collaborateurs au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, et du montant significatif représenté par les charges de personnel au niveau du Groupe, une modification des lois et règlements relatifs au travail et à l'emploi dans les pays dans lesquels le Groupe intervient, pourrait limiter la capacité du Groupe à fournir des services à ses clients ou augmenter ses coûts d'exploitation, ce qui pourrait avoir un effet négatif significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe. En outre, le non-respect de la réglementation applicable au travail et à l'emploi dans les pays dans lesquels le Groupe opère, notamment au Brésil où la réglementation est complexe et en constante évolution, pourrait générer des amendes, des pénalités, des litiges ou des réclamations substantielles.
Toute modification défavorable des lois et règlements en matière de droit social ou l'augmentation du salaire minimum obligatoire ou des cotisations sociales dans les pays dans lesquels le Groupe opère pourrait avoir un effet négatif significatif sur l'activité et la rentabilité du Groupe. Par exemple, le Groupe bénéficie en France de réductions des cotisations sociales patronales sur certains salaires (l'« exonération Fillon ») ainsi que du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (le « CICE »). Toute modification défavorable de l'exonération Fillon, du CICE ou de toute autre loi ou règlement en matière de travail et d'emploi et tout changement dans les conditions des conventions collectives applicables à l'activité du Groupe dans les pays ou secteurs dans lesquels le Groupe opère pourrait augmenter ses charges de personnel et affecter négativement ses marges d'exploitation et sa flexibilité opérationnelle, ce qui pourrait avoir un effet négatif significatif sur l'activité du Groupe, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives. Enfin, certains des partenaires commerciaux du Groupe, tels que ses clients et fournisseurs, pourraient exiger de partager les bénéfices du CICE, ce qui pourrait avoir un impact sur son chiffre d'affaires et ses marges et ainsi diminuer ou éliminer l'impact du CICE.
Les ressources humaines constituant le fondement de l'activité du Groupe, la réglementation en matière de droit du travail, et notamment en matière de sécurité et de santé au travail, affecte particulièrement son activité. Bien que le Groupe déploie des efforts significatifs pour veiller au respect de cette réglementation, il ne peut garantir l'absence d'éventuels manquements. Le non-respect par le Groupe, ses salariés ou ses sous-traitants de ces obligations pourrait entraîner des amendes d'un montant significatif, des réclamations à l'encontre du Groupe liées à la violation de ces dispositions ou la perte d'habilitations et de qualifications. Par ailleurs, cette réglementation est sujette à des évolutions régulières en vue de son renforcement ; l'adaptation de l'organisation du Groupe afin de s'y conformer est susceptible de générer des coûts additionnels significatifs.
Les salariés du Groupe travaillant dans les centres de production sont, en outre, particulièrement exposés aux risques liés à leurs lieux et conditions de travail, par nature plus dangereux. Une partie significative des salariés du Groupe conduisent également des véhicules de service Elis quotidiennement et peuvent causer ou être victimes d'accidents de la route. En dépit de l'attention portée à la sécurité et aux conditions de travail, le Groupe ne peut exclure l'accroissement, tant en fréquence qu'en nombre, d'accidents du travail et de maladies liées au travail.
En outre, les nouvelles technologies et la mise en place de nouvelles procédures, services, outils et machines pourraient avoir des effets non anticipés sur les conditions de travail des salariés du Groupe.
La survenance de tels événements pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, la situation financière, les résultats ou les perspectives du Groupe.
Dans le cours normal de ses activités, le Groupe est impliqué ou risque d'être impliqué dans un certain nombre de procédures administratives, judiciaires ou arbitrales. Dans le cas de certaines de ces procédures, des réclamations d'un montant significatif sont faites à l'encontre de la Société ou sont susceptibles de l'être et des sanctions, notamment administratives ou pénales, peuvent être prononcées contre le Groupe. Dans l'hypothèse où certaines de ces sanctions seraient prononcées à l'encontre du Groupe, leur application pourrait avoir un impact défavorable significatif sur les activités du Groupe, sa situation financière, ses résultats ou ses perspectives. En outre, les provisions enregistrées, le cas échéant, par la Société au titre de procédures administratives, judiciaires ou arbitrales dans ses comptes pourraient se révéler insuffisantes, ce qui pourrait avoir des conséquences défavorables significatives sur les activités, les résultats, la situation financière, la liquidité ou les perspectives du Groupe, et ce indépendamment du bien-fondé de la réclamation sous-jacente.
En particulier, le Groupe est impliqué dans divers conflits sociaux et procédures prud'homales en France et à l'étranger, notamment au Brésil, avec ses employés, le plus souvent concernant le respect de la réglementation du temps de travail et le paiement d'indemnités de licenciement. En règle générale, si une seule de ces procédures prise isolément ne porte pas sur des montants importants, ces procédures dans leur ensemble, ou toute augmentation de leur nombre, pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe. Au 31 décembre 2013, la provision pour litiges fiscaux, commerciaux et liés au personnel du Groupe s'élevait à 5,2 millions d'euros ; 31 décembre 2014 elle s'élevait à 15,9 millions d'euros. Cette augmentation est liée à l'entrée du groupe Atmosfera dans le périmètre de consolidation du Groupe.
Le Groupe pourrait voir sa responsabilité engagée du fait de certains de ses employés. Dans le cadre de ses activités, des employés appartenant au Groupe fournissent des services dans les locaux de ses clients. En conséquence, le Groupe peut faire l'objet de plaintes résultant de dommages ou d'atteintes à la sécurité causés aux biens, aux locaux ou préposés d'un client ou de propagation d'infections dans les établissements de santé. Ces réclamations pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les activités, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
En outre, le Groupe a été récemment informé de l'existence d'une procédure ouverte à l'encontre d'Atmosfera ainsi qu'à l'encontre d'autres acteurs brésiliens de la blanchisserie industrielle par le Procureur de l'état de Rio de Janeiro au Brésil concernant des faits supposés de corruption de fonctionnaires pour la période allant de 2003 à 2011 relatifs à la fourniture par Atmosfera de services de blanchisserie industrielle sur le marché des organismes publics dans l'état de Rio de Janeiro.
À la date présent rapport, les sanctions qui pourraient être encourues par Atmosfera si celle-ci devait répondre de faits de corruption seraient les suivantes : (i) le remboursement au Trésor Public de tous les gains obtenus illégalement par Atmosfera au résultat des actes de corruption et/ou (ii) le paiement d'une amende civile s'élevant à un montant maximum de trois fois le montant visé au (i). En outre, Atmosfera pourrait éventuellement se voir interdire la conclusion de nouveaux contrats avec toute entité publique brésilienne ou de bénéficier d'avantages fiscaux au Brésil pendant une période de 5 ans ou 10 ans. Au cours de l'exercice 2014, environ un tiers du chiffre d'affaires d'Atmosfera était réalisé avec des entités du secteur public. Le prononcé de l'une ou plusieurs de ces sanctions à l'encontre d'Atmosfera pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les activités, les résultats, la situation financière, la situation de la trésorerie ou les perspectives du Groupe. Enfin, bien que le Groupe ait notifié cette procédure aux anciens propriétaires d'Atmosfera dans le cadre de la convention de garantie conclue lors de l'acquisition d'Atmosfera, il ne peut garantir que les conséquences de cette procédure seraient effectivement couvertes par une indemnisation au titre de cette convention.
D'une manière générale, il ne peut être exclu que dans le futur de nouvelles procédures, connexes ou non de celles qui sont actuellement en cours, soient engagées à l'encontre de la Société ou de ses filiales. De telles procédures peuvent être longues et coûteuses et pourraient ainsi avoir, en dépit de leur résultat, des conséquences négatives sur les activités, les résultats, la situation financière, la situation de la trésorerie ou les perspectives du Groupe.
Le Groupe a procédé à diverses acquisitions au Brésil en 2014 dont l'acquisition du groupe Atmosfera en février 2014. Atmosfera et ses filiales font actuellement l'objet de plusieurs procédures contentieuses.
En particulier, compte tenu de la décision du Ministère du Travail et de l'Emploi à la suite de l'inspection réalisée en février 2014 par la police fédérale brésilienne dans les locaux de la société Maiguá (un fournisseur d'Atmosfera), Atmosfera pourrait être inscrite sur la « liste noire » telle que décrite ci-après. L'inscription sur la « liste noire » est d'une durée de deux ans à compter de sa publication, sauf décision en référé de suspension ou décision au fond venant supprimer cette inscription. En cas d'inscription d'Atmosfera sur la « liste noire » et même si ceci n'a pas de caractère obligatoire, les ministères, agences fédérales et entités de droit public pourraient profiter d'une prochaine échéance pour résilier les contrats de services rendus par Atmosfera. En outre, certaines sociétés de droit privé pourraient avoir des règles internes qui leur imposent de ne pas travailler avec des fournisseurs inscrits sur la « liste noire », même si cela ne figure pas dans les contrats.
La règlementation des Etats de Sao Paulo, Rio de Janeiro et Bahia prévoit la suppression du numéro fiscal étatique (Inscrição Estadual) de toute société qui viendrait à être inscrite sur la « liste noire », la règlementation des Etats de Sao Paulo et de Bahia prévoyant une telle suppression pendant une durée de 10 ans (aucune durée n'étant prévue par la réglementation de l'Etat de Rio de Janeiro). La suppression du numéro fiscal étatique (Inscrição Estadual) d'Atmosfera pourrait rendre nécessaire le recours à des prestataires extérieurs pour le transport lié à l'activité de location-entretien d'Atmosfera.
Dans le cas où Atmosfera serait inscrite sur la « liste noire », il ne peut être exclu que l'image du groupe Atmosfera et celle du Groupe soit affectée par la publicité négative qui pourrait en être faite notamment dans la presse au Brésil. Il est toutefois à noter que cette affaire est publique depuis mai 2014 et qu'à la date du présent rapport un seul client a demandé à résilier son contrat. Toutefois, il ne peut être exclu qu'un plus grand nombre de clients brésiliens décide de résilier leur contrat avec Atmosfera, même si la société a désormais ouvert son atelier de confection interne et lancé une grande opération de communication destinée à ses clients.
L'inscription d'Atmosfera sur la « liste noire » pourrait donc avoir une effet négatif significatif sur l'activité, les résultats, la situation financière et les perspectives du groupe Atmosfera et par voie de conséquence avoir un effet négatif sur l'activité, les résultats, la situation financière et les perspectives du Groupe.
Bien que la mise en œuvre du dispositif de gestion des risques et son renforcement soit en cours au sein du groupe Atmosfera, il ne peut être exclu que des faits pouvant donner lieu à des procédures ou poursuites judiciaires ou à des litiges se soient produits et viennent à être connus du Groupe tardivement ou que de tels faits se produisent dans le futur.
D'une manière générale, il ne peut être exclu que dans le futur de nouvelles procédures, connexes ou non de celles qui sont actuellement en cours, soient portées à la connaissance de la Société ou soient engagées à l'encontre des sociétés du groupe Atmosfera acquises récemment par le Groupe ou des autres sociétés du Groupe au Brésil. De telles procédures ainsi que celles décrites ci-dessus pourraient ainsi avoir des conséquences négatives significatives sur les activités, les résultats, la situation financière, la situation de la trésorerie ou les perspectives du Groupe.
L'activité du groupe est particulièrement réglementée dans le domaine de l'environnement. Les changements des lois et règlements relatifs à l'environnement, à l'utilisation, au transport et à l'élimination de substances dangereuses, au matériel de sécurité individuel, à la dératisation, désinsectisation et désinfection et à l'efficacité énergétique pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l'activité, les résultats d'exploitation, la situation financière ou les perspectives du Groupe. Les normes environnementales applicables aux centres de production du Groupe, fixées par la loi ou attendues ou voulues par les clients du Groupe, sont de plus en plus contraignantes. Ainsi les centres de production du Groupe en France (un mécanisme similaire existant dans les autres pays où le Groupe est présent) sont considérés comme des installations classées au titre du Code de l'environnement, en vertu duquel le Groupe est tenu d'obtenir et de maintenir les autorisations nécessaires à l'exploitation des centres de production. Ces autorisations prévoient de nombreuses obligations et interdictions liées aux activités du Groupe, notamment en ce qui concerne les types de produits chimiques, de traitements et d'éliminations des déchets qui peuvent être utilisés, la stabilité des dépôts, les intrusions d'eau, la gestion des lixiviats, ainsi que l'étude des risques et le nettoyage des dégâts environnementaux en surface et dans les eaux souterraines. Les autorités publiques et tribunaux peuvent imposer des amendes ou des sanctions civiles ou pénales, ainsi que des travaux de réparation ou de dépollution, en réponse à une non-conformité à la réglementation environnementale applicable. En outre, dans certains cas, les autorités pourraient modifier ou révoquer les autorisations d'exploitation du Groupe, ce qui pourrait le contraindre à procéder à des fermetures temporaires ou définitives de sites et à payer les coûts de fermeture, d'entretien et de réparation qui en découlent.
Dans certains de ses centres de production, le Groupe utilise et manipule des substances dangereuses quotidiennement. Par exemple, dans trois de ses centres de production en France, le Groupe utilise, dans le cadre du processus de nettoyage à sec, du perchloroéthylène, un produit chimique dangereux. Plus généralement, dans le cadre du processus de blanchisserie, le Groupe a recours à de grandes quantités de détergent. En conséquence, l'activité du Groupe est exposée à des risques liés à l'utilisation de produits chimiques et au stockage, au transport et à l'élimination de substances, de produits et de déchets dangereux. La présence d'une éventuelle contamination ou pollution du sol ou de l'eau sur ou près des terrains que le Groupe possède, loue ou exploite, ou a possédé, loué ou exploité par le passé, ou qu'il pourrait acquérir à l'avenir, pourrait donner lieu à réclamation (y compris en matière pénale), ainsi qu'à des demandes en réparation des dommages matériels ou des blessures corporelles subis par les salariés du Groupe, ses clients ou des tiers, ce qui pourrait avoir un impact défavorable significatif sur son activité, ses résultats d'exploitation, sa situation financière ou ses perspectives. En outre, le Groupe pourrait être exposé à des charges financières significatives en raison des coûts de dépollution des terrains dont il est propriétaire ou qu'il exploite en tant que locataire au titre d'un bail.
Le Groupe pourrait également faire l'objet de plaintes pour nuisances dans la mesure où une partie importante de ses centres de production est située en zone urbaine. En outre, certains des produits et services du Groupe, tels que les vêtements professionnels, la dératisation, désinsectisation et désinfection et les fontaines à eau, sont soumis à des normes environnementales, de sécurité et de propreté très strictes. Le Groupe pourrait aussi devoir faire face à des coûts importants, notamment des coûts de dépollution et des amendes et à d'autres sanctions en vertu des lois et règlements environnementaux, en particulier en raison de la réglementation spécifique applicable à la gestion des déchets ou à la présence d'amiante.
Le Groupe estime qu'il sera continuellement exposé à des dépenses liées à la nécessité de se conformer aux lois et règlements applicables en matière d'environnement et d'obligation de dépollution future ou existante pour les centres de production anciens et actuels, ainsi qu'à d'autres passifs environnementaux, dans la mesure où ces dépenses ne sont pas couvertes par ses polices d'assurance ou d'autres accords d'indemnisation par des tiers. Le Groupe ne peut garantir que ces dépenses ne seront pas supérieures aux estimations auxquelles il a procédé ou qu'elles n'auront pas un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives. Au 31 décembre 2014, la provision totale pour risques environnementaux s'élevait à 17 millions d'euros. Les provisions pour risques environnementaux sont entachées d'un niveau d'incertitude élevé s'agissant du montant et du calendrier des obligations. Par ailleurs, des risques environnementaux inconnus à ce jour, tels que la découverte d'une nouvelle contamination, le changement du plan local d'urbanisme ou l'imposition d'obligations de dépollution supplémentaires sur les sites anciens, actuels ou futurs ou des sites de tiers, pourraient entraîner des coûts supplémentaires significatifs et des dépenses significatives pourraient éventuellement être nécessaires afin se conformer aux futures modifications qui seraient apportées aux lois et règlements environnementaux ou à leur interprétation ou application.
Les centres de production du Groupe, en raison notamment de l'inflammabilité des produits textiles, de la toxicité des substances utilisées pour leur traitement et des éventuels disfonctionnements des installations et équipements industriels présentent un certain nombre de risques liés à la sécurité. En particulier, les centres de production du Groupe présentent un fort risque d'incendie ou d'accident industriel. Il ne peut en outre être exclu que la responsabilité du Groupe soit recherchée dans le cadre de sinistres impliquant des activités ou produits du Groupe. La survenance de tels évènements pourrait avoir une incidence défavorable significative sur les activités, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Le Groupe est exposé à des risques liés aux prélèvements obligatoires dans les différents pays dans lesquels le Groupe intervient.
Le Groupe structure ses activités commerciales et financières en fonction des exigences législatives et règlementaires diverses et complexes, en vigueur dans les différents pays dans lesquels le Groupe intervient, notamment en matière de prélèvements obligatoires. Des modifications de la règlementation ou de son interprétation dans les différents pays où le Groupe est présent pourraient affecter le calcul de la charge fiscale (impôts, taxes et charges sociales) du Groupe ainsi que la situation financière, la liquidité, les résultats ou les perspectives de ce dernier. En outre, le Groupe est amené à interpréter les règlementations françaises et locales, les conventions fiscales internationales, la doctrine et la pratique administrative dans chacune des juridictions dans lesquelles il intervient. Le Groupe ne peut garantir que de telles applications et interprétations ne seront pas remises en cause par les autorités concernées ni que le traitement fiscal et social retenu par le Groupe pour les réorganisations et transactions impliquant les sociétés du Groupe, leurs actionnaires et leurs mandataires ou salariés ne sera pas contesté par les administrations compétentes dans les juridictions concernées. De manière générale, tout manquement aux lois ou aux règlementations fiscales applicables dans les pays dans lesquels le Groupe intervient peut entrainer des redressements, ou le paiement d'intérêts de retard, d'amendes et de pénalités. Ainsi, les activités, les résultats, la situation financière, la liquidité ou les perspectives du Groupe pourraient être significativement affectés par la concrétisation de l'un ou de plusieurs des risques décrits cidessus.
Le Groupe a souscrit des polices d'assurance de différents types, notamment des polices d'assurance de dommages aux biens, de responsabilité civile générale et de responsabilité civile de ses mandataires sociaux. La gestion des assurances centralisée permet d'assurer en amont du développement de nouveaux produits ou services les activités du Groupe ainsi que les sites et véhicules. Si le Groupe s'efforce de maintenir des niveaux de couverture adéquats, ses polices d'assurance peuvent couvrir certains risques auxquels ce dernier pourrait être exposé de manière seulement partielle. Les assureurs peuvent aussi chercher à limiter ou à remettre en cause des demandes d'indemnisation de sinistre pouvant être faites par le Groupe, ce qui pourrait limiter la faculté pour le Groupe de recevoir un dédommagement intégral voire un quelconque dédommagement en vertu de ses polices d'assurance. De tels limites, remises en cause ou retards pourraient affecter les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe. En outre, la survenance de plusieurs événements donnant lieu à des demandes d'indemnisation substantielles au cours d'une année civile donnée pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les primes d'assurance du Groupe. Enfin, les coûts d'assurance du Groupe pourraient augmenter dans le futur en réponse à une évolution négative de l'historique de sinistres du Groupe ou en raison de hausses des prix significatives sur le marché de l'assurance en général. Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de maintenir la couverture d'assurance actuelle ou de la maintenir à un coût raisonnable, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur l'activité, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe.
Les risques financiers regroupent :
Le risque de crédit ou de contrepartie
Le risque de crédit ou de contrepartie correspond au risque qu'une partie à un contrat avec le Groupe manque à ses obligations contractuelles entraînant une perte financière pour le Groupe.
Le risque de liquidité
Le Groupe doit disposer à tout moment des ressources financières non seulement pour financer son activité courante mais aussi pour maintenir sa capacité d'investissement.
Le Groupe gère le risque de liquidité en surveillant constamment la durée des financements, la permanence des lignes de crédit disponibles et la diversification des ressources. Le Groupe gère par ailleurs avec prudence ses encours de trésorerie disponible et a mis en place dans les principaux pays où il opère une convention de gestion de trésorerie destinée à optimiser la trésorerie disponible.
Les risques de de marché :
Les principaux risques de marché sont le risque de taux, le risque de change et le risque sur actions
La note 8.1 de l'annexe donnent des informations détaillées sur l'ensemble des risques financiers du Groupe.
La politique d'assurances du Groupe est coordonnée par le service Assurances (qui est intégré au sein de la Direction Juridique), qui a pour mission d'identifier les risques principaux assurables, d'en quantifier les conséquences potentielles dans le but soit :
Le programme d'assurance « dommages » est le risque assuré le plus important compte tenu du nombre d'implantations du Groupe dans le monde et des capitaux assurés. Dans le cadre de son programme d'assurance « dommages », le Groupe s'inscrit dans une démarche active de prévention des risques industriels liés à son activité en s'appuyant sur Generali, son assureur « dommages » depuis maintenant 13 ans, et la Direction « Étude de Risques, Prévention et Développement Durable » de Generali qui dispose d'une expertise en matière d'ingénierie, de prévention incendie et de conseils.
Le service assurances s'appuie sur les différentes directions du Groupe, sur chaque établissement du Groupe en France et sur chaque filiale du Groupe à l'étranger afin d'obtenir les informations nécessaires à l'identification et à la quantification des risques assurés ou assurables relevant du Groupe et de mettre en œuvre les moyens utiles pour assurer la continuité des activités en cas de sinistre. Sur ces bases, le service assurances négocie avec les acteurs majeurs de l'assurance et de la réassurance pour mettre en place les couvertures les plus adaptées aux besoins de couverture de ces risques.
Les entités locales souscrivent également des polices d'assurance locales afin de couvrir des risques pour lesquels une couverture locale est adaptée, comme par exemple les assurances automobiles.
La mise en place des polices d'assurance est fondée sur la détermination du niveau de couverture nécessaire pour faire face à la survenance, raisonnablement estimée, de risques de responsabilité, de dommages ou autres. Cette appréciation prend en compte les évaluations faites par les assureurs en tant que souscripteurs des risques, par les courtiers et par le Groupe en tant que spécialistes du marché de l'assurance et connaisseurs de l'activité et du risque.
Les programmes d'assurance du Groupe prennent la forme de polices d'assurance « maîtresses » pour les polices d'assurance « Dommages aux biens », « Responsabilité civile » et « Responsabilité civile des mandataires sociaux ». Ces polices sont complétées par des polices locales souscrites, si nécessaire, dans certains pays où les polices maîtresses, seules, ne sont pas autorisées. Les polices d'assurance maîtresses ont vocation à s'appliquer aux opérations du Groupe au niveau global, en complément des polices locales selon le principe « Dic / Dil » (« Différence de condition / Différence de limites »), si la garantie concernée s'avère finalement insuffisante ou inexistante pour couvrir le sinistre. Les polices locales sont aussi souscrites pour tenir compte des spécificités ou contraintes législatives locales du ou des pays concernés.
Les polices d'assurance souscrites par le Groupe contiennent :
Les principales polices d'assurance du Groupe, souscrites auprès de compagnies d'assurance notoirement solvables et de réputation internationale, sont les suivantes :
Selon le Groupe, la couverture d'assurance existante, y compris les montants couverts et les conditions d'assurance, procure au Groupe une protection suffisante contre les risques encourus par le Groupe dans le cadre de ses activités.
En 2014, le Groupe, par l'intermédiaire de la filiale M.A.J., a acquis 100% des actions de la S.A.S. Pro Services Environnement à Rochetoirin (France) spécialisée dans la lutte contre les nuisibles, permettant au Groupe de développer son activité 3D en France.
En février 2014, le Groupe par l'intermédiaire de la filiale M.A.J., a acquis 100% des actions du groupe Atmosfera. Celui-ci a par ailleurs réalisé 3 acquisitions : 100 % des parts de la société SC Lavanderia Ltda-EPP (enseigne Santa Clara) à Lagoas en mai, 100 % des parts de la société L'Acqua Lavanderias Ltda à Ponta Grossa en juillet et les actifs de la société Lavtec en septembre. (cf. également § A.2.c.).
Le Groupe dispose d'un portefeuille de marques, de brevets et de modèles important lui conférant une avance stratégique notable sur ses concurrents qu'il s'attache à protéger de manière permanente.
Le Groupe utilise diverses marques déposées, marques de service et appellations commerciales dans le cadre de ses activités. Les marques « Elis » (et le logo « Elis »), « Le Jacquard Français », « Presto », « SNDI », « AD3 », « Magic Rambo » et « Poulard » sont les principales marques utilisées par le Groupe dans le cadre de ses activités. En 2014, dans le cadre du lancement de l'activité 3D, le Groupe a déposé la marque « Prévention 3D ». A l'exception de la marque « Elis » qui est en cours d'enregistrement au Brésil à la date du présent rapport, chacune de ces marques est enregistrée, protégée et surveillée dans tous les pays où le Groupe exerce une activité.
Le Groupe détient, à la date du présent rapport, en pleine propriété un portefeuille de 12 brevets actifs dans plus de 15 pays. Les brevets du Groupe portent sur des procédés relatifs à l'habillement ou la protection des porteurs de vêtements de travail, à la mise en place des produits ou à l'amélioration des techniques industrielles de traitement du linge. Le Groupe dispose également d'un portefeuille important de modèles lié à l'activité de création de vêtements de travail et en particulier celle des équipements de protection individuelle ainsi que celle des arts de la table. Compte tenu des efforts de recherche et de développement réalisés par le Groupe, ce dernier estime ne pas être dépendant à l'égard de brevets déposés par des tiers pour son activité.
Le Groupe est enfin titulaire de deux licences portant sur l'utilisation de brevets. D'une part, Mistral Constructeur a concédé une licence au Groupe portant sur les 2 brevets qu'il détient pour fabriquer des fontaines à eau intégrant un système de diodes avec circuit d'eau amovible. La durée de la licence concédée par Mistral Constructeur est alignée sur la durée de validité restant à courir des brevets, soit 20 ans à compter respectivement du 1er octobre 1997 et du 4 septembre 1998. D'autre part, Osmooze a concédé une licence au Groupe portant sur le brevet qu'il détient pour procéder à l'alimentation en liquide des diffuseurs de parfums pour sanitaires commercialisés par le Groupe. La durée de la licence concédée par Osmooze est alignée sur la durée de validité restant à courir du brevet, soit 20 ans à compter du 20 octobre 2005.
Par ailleurs, le Groupe a conclu un contrat le 7 juillet 2014 pour une durée d'un an à compter du 1er septembre 2014 (tacitement reconductible) avec la société A Point Un aux termes duquel A Point Un propose et fournit au Jacquard Français des dessins destinés à son usage exclusif pour des services de linge de table et de linge de cuisine, ainsi que les variations des coloris nécessaires à la réalisation d'une collection avec ces dessins.
Les perspectives d'avenir sont basées sur la stratégie du Groupe, détaillée en 4 volets :
Dans tous les pays où il opère, le Groupe a vocation à poursuivre son développement par croissance organique et externe, en s'appuyant sur ses atouts marketing, commercial, industriel et logistique.
En outre, dans les pays étrangers où le Groupe opère, le Groupe a pour stratégie de consolider ses parts de marché existantes, son maillage territorial et d'y transférer ses savoir-faire pour devenir le leader de chacun de ces marchés.
L'exemple suisse illustre cette stratégie : présent depuis 2010, le Groupe s'est constitué une position de leader sur la partie occidentale du pays par différentes acquisitions et par le transfert de ses savoir-faire, se positionnant ainsi en 2013 comme deuxième fournisseur de services de location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE en Suisse, avec 11 centres de productions et une marge d'EBITDA parmi les meilleurs du Groupe.
Le Groupe étudie le marché brésilien depuis 2010. Il y a implanté un bureau commercial en 2012, puis en est devenu le leader en 2014 grâce à l'acquisition d'Atmosfera en février. Depuis, le Groupe a déjà réalisé 3 acquisitions pour renforcer sa position de leader, participant ainsi à la tendance à la consolidation relevée dans ce pays. Il a en outre commencé à transférer ses savoir-faire industriels et commerciaux à ses filiales brésiliennes pour améliorer les positions et les marges réalisées par le Groupe dans ce pays, et vise un fort développement sur le marché à fort potentiel de croissance de la location-entretien de vêtements de travail.
Avec 200 millions d'habitants, fort d'une industrie importante (agroalimentaire, automobile, pharmacie notamment), le Brésil est un pays à haut potentiel pour les activités du Groupe, notamment du fait du fort potentiel d'externalisation du traitement des articles textiles (linge plat et vêtements de travail) dans différents secteurs. Le Groupe estime que le marché brésilien de la location-entretien de linge-plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE, au stade actuel de son développement, ne représente encore en 2013 que 0,9 milliard d'euros (en chiffre d'affaires), à comparer avec la taille de 2 milliards d'euros du marché français en 2013. Les clients sont essentiellement les hôpitaux, les hôtels et les acteurs du secteur de l'industrie, et alors même que de nombreux salariés portent un uniforme, l'externalisation des services de location-entretien de vêtements de travail n'est pas encore très répandue. La comparaison de la taille respective des marchés français et brésilien de la location-entretien de linge-plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE mise en perspective en considérant notamment les tailles, populations et situations économiques respectives de chacun de ces pays laisse présager, selon le Groupe, un potentiel de croissance important pour le marché brésilien de la location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements HBE.
En outre, le Brésil pourra, à l'avenir, constituer pour le Groupe une plateforme de développement pour les autres pays d'Amérique du Sud.
Le Groupe a l'intention de continuer à améliorer ses marges et son excellence opérationnelle en maîtrisant ses coûts, en diffusant ses savoir-faire dans tous ses centres, en poursuivant des projets d'amélioration de la productivité et en tirant profit des économies d'échelle rendues possibles par son réseau dense de centres de production et de centres de distribution. Pour ce faire, le Groupe s'appuie notamment sur la maîtrise de ses savoir-faire marketing, commercial, industriel et logistique, ainsi que sur sa taille qui lui permet notamment d'obtenir de meilleurs prix d'achat des textiles (mais aussi d'autres consommables, tels que les produits lessiviels) en traitant d'importants volumes de commandes.
Le Groupe entend poursuivre sa politique de recherche systématique de gains de productivité et d'excellence opérationnelle en s'appuyant notamment sur la direction industrielle du Groupe composée d'une cinquantaine d'ingénieurs et techniciens ayant en moyenne 5 à 6 ans d'ancienneté dans le Groupe. La direction industrielle du Groupe a pour objectif d'améliorer la productivité des centres de production et de services du Groupe et l'allocation des ressources au sein du Groupe. Pour ce faire, la direction industrielle du Groupe met en place différents projets, tels que Perf'équipement (déploiement de nouveaux systèmes qui assurent un suivi individuel informatisé de la performance des équipements du Groupe, permettant d'améliorer le Taux de Rendement Global (TRG) des centres de production du Groupe) et Gest'Elis (meilleure organisation des postes de travail) ainsi que des règles de bonnes pratiques qu'elle diffuse auprès des centres de production et de distribution du Groupe qui ont eu pour effet d'améliorer sa productivité.
Le Groupe applique également cette stratégie dans le cadre de l'intégration des sociétés qu'il acquiert. Ainsi, l'adoption par InoTex (acquise en 2013 par le Groupe) des modalités des contrats fournisseurs du Groupe et des règles de bonnes pratiques a permis de réaliser des réductions de coûts d'environ 390 000 euros en 2013. En outre, le déploiement des bonnes pratiques de lavage par respectivement Blanchâtel (acquise en 2011 par le Groupe) et l'usine de Nyon de Lavotel (société acquise en 2010 par le Groupe) ont permis de réaliser des réductions de coûts d'environ 58 000 euros et 75 000 euros en 2013. Le Groupe met par ailleurs en œuvre des mesures pour améliorer sa productivité et sa rentabilité, notamment en rationalisant l'utilisation de l'eau (par exemple en réutilisant l'eau des programmes de lavage « hôtelier » pour les programmes de lavage « restauration », ce procédé ayant notamment permis de diminuer de 24 % la consommation d'eau du centre de production de Nice), des produits lessiviels et des énergies (par utilisation systématique des purgeurs par exemple), mais aussi en prolongeant la durée de vie de son linge plat et de ses vêtements de travail par une optimisation des programmes de lavage.
Enfin, le Groupe a mis en place un programme d'amélioration de la qualité de service au client intitulé « 5 stars » qui contribue également à l'amélioration de l'excellence opérationnelle du Groupe. Ce programme a pour ambition de faire respecter par les collaborateurs du Groupe les engagements suivants : (i) s'assurer que les services mis en place donnent totale satisfaction au client, (ii) assurer une prestation conforme aux attentes des clients du Groupe, (iii) assurer un suivi de proximité et personnalisé, (iv) s'engager sur un service réactif et tangible et (v) être proactif, force de proposition.
Le Groupe a l'intention de continuer à développer de nouveaux produits et services offrant des marges et un potentiel de croissance élevés, en s'appuyant sur le réseau existant du Groupe (centres de production et de distribution) et selon le modèle multiservices mis en œuvre par le Groupe (distribution des services et produits du Groupe par le même Agent de Service dans son véhicule léger), de sorte qu'en règle générale, les nouveaux produits sont lancés par le Groupe à un coût marginal limité (tel que le service Prévention 3D).
Ces développements se font selon deux axes principaux :
en 2011, sa collection de vêtements de travail « Pop'Art »,
en 20 09, son offre d de fontaines à à eau gazeuse pour complét er son offre de e fontaines à e eau plate.
A titre e d'exemple, l le Groupe a p ar ailleurs réc cemment lancé é :
Le Gr spécia d'un d pour c de div HBE. roupe bénéfic alisée dans la département d concevoir des versifier la gam cie également conception e dédié de rech s produits répo mme de produ de l'expertise et la productio herche et déve ondant aux ex uits qu'il offre e développée on d'équipem eloppement qu xigences spéci e dans le cadr en interne pa ments sanitaire ui collabore é ifiques des cli re de ses servi ar Kennedy H s. Kennedy H étroitement av ients du Group ices de locatio Hygiene Produ Hygiene Produ vec les équipe pe. Cela perm on-entretien d ucts, sa filiale ucts est dotée es du Groupe met au Groupe d'équipements n,nsx,eeees2saera
Le 1er décem Textip région client r janvier 2015 mbre 2014, la pflege dans s n de Munich, s du segment 5, à la suite d réalisation de son périmètre a réalisé en 2 de l'Hôtelleri de la signatur e la cession ay de consolida 013 un chiffre ie-Restauration re d'un acte d yant eu lieu le ation. Kress T e d'affaires d' n. de cession d'a e 7 janvier 20 Textipflege ex 'environ 5,7 m actions sans c 015, le Groupe xploite un cen millions d'euro condition susp e a intégré la ntre de produ os et est prése pensive le 12 société Kress uction dans la ente auprès de
Le 19 Sectio 9 janvier 2015 on I.A.3.f.(ii). 5, la Société (b) – « Senior a conclu un a r Subordinated avenant à l'In d Notes » du p ndenture relat présent rappor tif aux Senior rt). r Subordinate ed Notes (voir
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L'impact de la Réorganisation Préalable à l'Introduction en Bourse sur le capital de la Société est présenté à la Section I B 1 a – « Actionnariat » du présent rapport.
Par ailleurs, le 10 février 2015, les actions de la Société ont été admises aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext à Paris (l'« Introduction en Bourse »). Dans le cadre de l'Introduction en Bourse, la Société a procédé à une augmentation de capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires par voie d'offre au public, pour un montant nominal de 538 461 530 euros, par émission de 53 846 153 actions ordinaires de 10 euros de valeur nominale chacune, à souscrire en espèce, assorti d'une prime d'émission de 161 538 459 euros, soit un montant total de 699 999 989 euros.
L'impact de l'augmentation de capital réalisée dans le cadre de l'Introduction en Bourse sur le capital de la Société est présenté à la Section I B 1 a – « Actionnariat » du présent rapport.
Le produit net de l'augmentation de capital réalisée dans le cadre de l'Introduction en Bourse a été affecté :
au remboursement d'une partie du Senior Credit Facilities Agreement pour un montant d'environ 363 millions d'euros, le solde étant remboursé par la souscription de nouveaux crédits, consentis au titre d'un contrat intitulé « Senior Term and Revolving Facilities Agreement » ;
Le solde du produit net de l'émission de l'augmentation de capital réalisée dans le cadre de l'Introduction en Bourse est conservé en trésorerie par la Société.
Le tableau ci-dessous présente la répartition du capital et des droits de vote de la Société au 31 décembre 2014. Cette description est faite à la connaissance de la Société, sur la base des informations dont elle disposait au 31 décembre 2014:
| % | |
|---|---|
| LEGENDRE HOLDING 27 | 92,30 |
| EURAZEO | 6,00 |
| ECIP ELIS S.à.r.l. (Lux) | 1,19 |
| QUASARELIS | 0,33 |
| Personnes physiques | 0,18 |
| 100,00 |
Les changements intervenus dans l'actionnariat de la Société au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 portent sur les éléments suivants :
A la connaissance de la Société, au 31 décembre 2014, il n'existait aucun autre actionnaire que ceux mentionnés dans le tableau ci-dessous détenant directement ou indirectement, seul ou de concert, plus de 5% du capital social ou des droits de vote de la Société.
Aucune des sociétés contrôlées par la Société ne participe à un autocontrôle de la Société.
Par ailleurs, le tableau ci-dessous présente la répartition du capital et des droits de vote de la Société à l'issue de (i) la réorganisation préalable à l'introduction en bourse de la Société, (ii) l'introduction en bourse de la Société, et (iii) l'exercice de l'option de surallocation (voir Section I A 8 – « Evènements postérieurs à la clôture » du présent rapport). Cette description est faite à la connaissance de la Société à la date du présent rapport, sur la base des déclarations de franchissements de seuils légaux, sans tenir compte des éventuels franchissements de seuils statutaires :
| Final (après exercice de l'option de surallocation) | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'actions | % du capital et des droits de vote |
|||||
| Legendre Holding 27 SAS | 43 853 538 | 38,5% | ||||
| Eurazeo SA | 3 469 774 | 3,0% | ||||
| ECIP Elis SARL | 592 849 | 0,5% | ||||
| Dirigeants et salariés de la Société | 375 377 | 0,3% | ||||
| Public | 65 714 629 | 57,6% | ||||
| Total | 114 006 167 |
Au 31 décembre 2014, le montant du capital de la Société était de 497 610 410 euros divisé en 49 761 041 actions de 10 euros de valeur nominale chacune, entièrement souscrites et libérées et de même catégorie.
Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 :
euros chacune. Le 6 novembre 2014, le directoire de la Société a constaté la réalisation définitive du regroupement des actions composant le capital de la Société.
| Date | Nature de l'opération |
Capital avant opération (en euros) |
Nombre d'actions avant opération |
Nombre d'actions après opération |
Valeur nominale après opération (en euros) |
Capital après opération (en euros) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 04/11/2013 | Réduction de capital par division du nominal |
214 663 565 | 214 663 565 | 214 663 565 | 0,50 | 107 331 782,50 |
| 17/12/2013 | Augmentation de capital |
107 331 782,50 | 214 663 565 | 922 354 554 | 0,50 | 461 177 277 |
| 29/01/2014 | Augmentation de capital |
461 177 277 | 922 354 554 | 995 220 818 | 0,50 | 497 610 409 |
| 08/10/2014 | Augmentation de capital |
497 610 409 | 995 220 818 | 995 220 820 | 0,50 | 497 610 410 |
| 06/11/2014 | Regroupement d'actions |
497 610 410 | 995 220 820 | 49 761 041 | 10 | 497 610 410 |
Le tableau ci-dessous présente l'évolution du capital de la Société au cours des trois derniers exercices :
Par ailleurs, à l'issue de la réorganisation préalable à l'introduction en bourse de la Société, le montant du capital social de la Société était de 601 600 140 euros, divisé en 60 160 014 actions de 10 euros de valeur nominale chacune, entièrement souscrites et libérées et de même catégorie (voir la Section I A 8 – « Evènements postérieurs à la clôture » du présent rapport). A l'issue de l'augmentation de capital réalisée dans le cadre de l'introduction en bourse de la Société, le montant du capital de la Société était de 1 140 061 670 euros, divisé en 114 006 167 actions de 10 euros de valeur nominale chacune, entièrement souscrites et libérées et de même catégorie (voir la Section I A 8 – « Evènements postérieurs à la clôture » du présent rapport).
L'assemblée générale mixte des actionnaires de la Société du 8 octobre 2014 a autorisé le directoire, pour une durée de 18 mois à compter du 8 octobre 2014, à mettre en œuvre un programme de rachat des actions de la Société, dans le cadre des dispositions de l'article L. 225-209 du Code de commerce, dans les conditions suivantes :
| Opération concernée | Durée de l'autorisation | Montant nominal maximal |
Nombre maximal d'actions |
|---|---|---|---|
| Programme de rachat | 18 mois | 250 millions d'euros | 10% du capital de la |
| d'actions | (8 avril 2016) | Société |
Aux termes de la résolution adoptée par l'assemblée générale, le prix maximum d'achat par action est fixé à 200 % du prix des actions offertes au public dans le cadre de l'admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext Paris (hors frais d'acquisition). Toutefois en cas d'opération sur le capital, notamment par incorporation de réserves et attribution gratuite d'actions, division ou regroupement des actions, ce prix indiqué sera ajusté en conséquence.
L'acquisition, la cession ou le transfert de ces actions pourra être effectué par tous moyens, en une ou plusieurs fois, notamment sur le marché ou de gré à gré, y compris par acquisition ou cession de blocs, offres publiques, par le recours à des instruments financiers dérivés ou à des bons ou valeurs mobilières donnant droit à des actions de la Société, ou par la mise en place de stratégies optionnelles, dans les conditions prévues par les autorités de marché et dans le respect de la réglementation applicable.
La Société pourra utiliser cette autorisation en vue des affectations suivantes, dans le respect des textes susvisés et des pratiques de marché admises par l'Autorité des marchés financiers :
Conformément à l'article L. 225-209 du Code de commerce, le nombre d'actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de croissance externe ne peut excéder 5 % de son capital.
Les opérations d'achat, de vente ou transfert d'actions de la Société pourront intervenir à tout moment dans le respect des dispositions légales et réglementaires, y compris en période d'offre publique d'achat ou d'offre publique d'échange initiée par la Société ou visant les titres de la Société.
Au 31 décembre 2014, aucun programme de rachat d'actions n'avait été mis en œuvre par la Société. A la date du présent rapport, la Société ne détient directement ou indirectement aucune de ses actions et aucune action de la Société n'est détenue par l'une de ses filiales ou par un tiers pour son compte.
Voir la Section I B 1 a – « Actionnariat » du présent rapport.
Des accords de participation ont été conclus dans les principales filiales françaises du Groupe.
L'intéressement est un dispositif facultatif dont l'objet est de permettre à l'entreprise d'associer plus étroitement, au moyen d'une formule de calcul, les salariés de manière collective à la marche de l'entreprise et plus particulièrement à ses résultats et performances. A ce titre, des accords d'intéressement ont été conclus dans les entités françaises du Groupe.
Un plan d'épargne a été conclu au dans l'ensemble des entités françaises du Groupe (à l'exception de Berrogain). Ce plan offre aux salariés du Groupe ayant plus de 3 mois d'ancienneté la possibilité d'affecter immédiatement et en totalité les sommes qui leur sont versées au titre de la participation ou de l'intéressement ou des sommes versées volontairement pour les salariés à la souscription de parts de fonds communs de placement d'entreprises (FCPE). Les sommes investies dans le plan d'épargne d'entreprise sont indisponibles pendant cinq ans, sauf en cas de déblocage anticipé prévus par la loi.
Depuis l'introduction en bourse de la Société réalisée le 12 février 2015, aucun membre du directoire ni aucun membre du conseil de surveillance n'a déclaré avoir acquis de titres de la Société en application des dispositions de l'article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier, à l'exception de :
Néant.
Voir la Section I B 1 a « Actionnariat » du présent rapport.
A la date du présent rapport, les statuts de la Société ne contiennent aucune restriction à l'exercice des droits de vote et aux transferts d'actions.
Par ailleurs, à la date du présent rapport, aucune convention n'a été portée à la connaissance de la Société en application de l'article L. 233-11 du Code de commerce.
Franchissements de seuils légaux :
Voir la Section I B 1 a « Actionnariat » du présent rapport.
Franchissements des seuils statutaires :
Conformément aux dispositions de l'article 8 des statuts, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, qui vient à détenir, ou cesse de détenir, directement ou indirectement, une fraction égale ou supérieure à un pour cent (1) % du capital social ou des droits de vote de la Société, ou tout multiple de ce pourcentage, y compris au-delà des seuils de déclaration prévus par les dispositions légales et réglementaires, doit informer la Société du nombre total d'actions et de droits de vote qu'elle possède ainsi que des valeurs mobilières donnant accès au capital et aux droits de vote qui y sont potentiellement attachés au moyen d'une lettre recommandée avec demande d'avis de réception, adressée au siège social au plus tard à la clôture du quatrième jour de bourse suivant le jour du franchissement de seuil.
A ce jour, la Société a eu connaissance des déclarations suivantes :
Le 17 février 2015, Schroders plc a déclaré détenir 1,109% du capital social de la Société,
Le 20 février 2015, Threadneedle Asset Management Holdings Limited a déclaré détenir 3,947% du capital social de la Société,
Néant
Néant
A la date du présent document, la Société n'a connaissance d'aucun accord entre actionnaires qui peut entraîner des restrictions au transfert d'actions ou à l'exercice des droits de vote.
Selon les statuts de la Société, les membres du directoire sont des personnes physiques, actionnaires ou non de la Société, ne font pas partie du conseil de surveillance, ont moins de soixante-huit ans et peuvent être liés par un contrat de travail avec la Société pendant la durée de leur mandat. Les membres du directoire sont nommés par le conseil de surveillance pour une durée de quatre ans renouvelable. En cas de vacance d'un siège, le conseil de surveillance, conformément à la loi, nomme le remplaçant pour la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur. Tout membre du directoire est révocable, soit par le conseil de surveillance, soit par l'assemblée générale sur proposition du conseil de surveillance. Si la révocation est décidée, sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages intérêts. Le conseil de surveillance nomme l'un des membres du directoire président pour la durée de son mandat de membre du directoire.
Conformément aux statuts de la Société, toutes propositions de modification statutaire doit être approuvée par le conseil de surveillance avant d'être soumises à l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Les propositions de modification des statuts de la Société doivent être approuvées à la majorité des deux tiers des actionnaires présents ou représentés.
En vertu de la loi et de l'article 15 des statuts de la Société, le directoire est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société, dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux expressément attribués par la loi et les statuts de la Société aux assemblées d'actionnaires et au conseil de surveillance. Le directoire est notamment responsable de l'établissement, et de leur soumission au conseil de surveillance, des rapports, des budgets ainsi que des comptes trimestriels, semestriels et annuels, ainsi que de la convocation de toutes assemblées générales des actionnaires, de l'établissement de leur ordre du jour et de l'exécution de leurs décisions.
Les opérations suivantes sont soumises à l'autorisation préalable du conseil de surveillance :
a. Par les dispositions légales et règlementaires en vigueur :
toute décision de fusion, scission, apport partiel d'actifs ou assimilés impliquant la Société ;
en cas de litige du Groupe, les compromis ou transactions au-delà de 5 millions d'euros ;
Voir § Nouveau Contrat de Crédit Senior I.A.3.f.(iii).(e)
j. LES ACCORDS PREVOYANT DES INDEMNITES POUR LES MANDATAIRES SOCIAUX OU LES SALARIES, S'ILS DEMISSIONNENT OU SONT LICENCIES SANS CAUSE REELLE ET SERIEUSE OU SI LEUR EMPLOI PREND FIN EN RAISON D'UNE OFFRE PUBLIQUE
Voir la Section I.D « Rémunération des mandataires sociaux dirigeants » du présent rapport.
Aucun accord ne prévoit d'indemnité en cas de démission des mandataires sociaux non dirigeants.
Aucun accord ne prévoit d'indemnité en cas de démission des autres salariés.
La Société, à la date du présent rapport, est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance régie par les lois et règlements en vigueur ainsi que par ses statuts. Elle avait été une société par actions simplifiée jusqu'au 5 septembre 2014, date de sa transformation en société anonyme à directoire et conseil de surveillance.
A la date d'admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext à Paris, la direction de la Société a été confiée à un directoire comprenant 3 membres, et le contrôle des organes de direction de la Société a été confiée à un conseil de surveillance comprenant 8 membres dont 4 membres indépendants.
Le tableau ci-dessous présente la composition du directoire à la date du présent rapport et les principaux mandats et fonctions exercés par les membres du directoire en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années :
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Xavier Martiré 85 862 actions (au 18.02.2015) |
43 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
5 septembre 2018 |
Président du directoire |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Président-Directeur Général d'Elis Services S.A. Président-Directeur Général de M.A.J. S.A. Président de Novalis S.A.S Administrateur de Pierrette-T.B.A. S.A. Président d'Elis Luxembourg S.A. (Luxembourg) Administrateur de Elis Manomatic S.A. (Espagne) Administrateur de Elis Italia SpA (Italie) Administrateur de S.P.A.S.T. S.A. (Portugal) Administrateur de Gafides S.A. (Portugal) Administrateur de Blanchâtel S.A. (Suisse) Administrateur de Grosswäscherei Domeisen AG (Suisse) Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : Néant |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Néant |
||||||
| Louis Guyot 23 063 actions (au 18.02.2015) |
42 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
5 septembre 2018 |
Membre du directoire et Directeur Administratif et Financier |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Président de Pro Services Environnement S.A.S. Administrateur de Elis Services S.A. Administrateur de HADES S.A. (Belgique) Administrateur de Elis Manomatic S.A. (Espagne) Administrateur de Elis Italia S.A. (Italie) Administrateur de Elis Luxembourg S.A. (Luxembourg) Administrateur de S.P.A.S.T S.A. (Portugal) Administrateur de InoTex AG (suisse) Administrateur de Pierrette-TBA S.A. Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : Néant |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Membre du directoire et directeur général de Korian S.A.* Administrateur de Segesta SpA (Italie) Représentant permanent de Korian S.A. au conseil d'administration d'Holding Austruy Burel Représentant permanent de Korian S.A. au conseil d'administration de La Bastide de la Tourne Représentant permanent de Korian S.A. au conseil d'administration de Le Brevent Représentant permanent de Korian S.A. au conseil d'administration de CFR Siouville Administrateur de Steriservice Administrateur de Dalkia India (Inde) Administrateur de |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Litesko UAB (Lituanie) Administrateur de Vilniaus Energija UAB (Lituanie) Administrateur de Dalkia Vostok (Russie) Administrateur de Neva Energia SA (Russie) Gérant de Compagnie Foncière Vermeille S.A.R.L Gérant de Bonaparte S.A.R.L Gérant de Le Belvedere Dune S.A.R.L |
||||||
| Matthieu Lecharny 12 416 actions (18.02.2015) |
44 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
5 septembre 2018 |
Membre du directoire et Directeur Général Adjoint Marketing et Business Development |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Gérant de Le Jacquard Français S.A.R.L Président Administrateur Unique du G.I.E. Eurocall Partners Chairman de Kennedy Hygiène Products Limited (Angleterre) Chairman de Kennedy Exports Limited (Angleterre) Mandats et fonctions exercés à la date du |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| présent rapport (en dehors du Groupe) : Néant |
||||||
| Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Néant |
Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les membres du directoire sont domiciliés au siège social de la Société.
Le tableau ci-dessous présente la composition du conseil de surveillance à la date du présent rapport et les principaux mandats et fonctions exercés par les membres du conseil de surveillance en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années :
En vertu de l'article 17 IV des statuts de la Société, les membres du Conseil de surveillance doivent détenir 500 actions de la Société. Ils ont six mois à compter de leur nomination (ou de la date d'introduction en bourse pour les membres actuels) pour réaliser cette acquisition.
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Philippe Audouin (3000 titres au 18.02.2015) |
57 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
Assemblée générale ordinaire statutant sur les comptes de l'exercice clos le 31 |
Membre du conseil de surveillance |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Néant Mandats et fonctions |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| décembre 2016 |
exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : Membre du directoire Eurazeo Membre du conseil de surveillance d'ANF Immobilier Administrateur d'Europcar Groupe Vice-Président du Supervisory Board de APCOA Parking AG (Allemagne) Managing Director de Perpetuum MEP Verwaltung GmbH (Allemagne) Membre de l'Advisory Board de APCOA Parking Holdings GmbH (Allemagne) Président de Ray France Investment, LH APCOA, Legendre Holding 19, Legendre Holding 21, Legendre Holding 27, Legendre Holding 29, Legendre Holding 30, et Legendre Holding 36 Directeur Général de Legendre Holding 25, La Mothe et de Eurazeo Capital Investissement (anciennement Eurazeo Partners) |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Administrateur délégué d'Eurazeo Services Lux (Luxembourg) Représentant permanent d'Eurazeo au conseil d'administration de SFGI |
||||||
| Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Vice-Président du conseil de surveillance de B&B Hotels Directeur Général |
||||||
| de Catroux Président de Legendre Holding 22, Legendre Holding 28, Legendre Holding 23, Legendre Holding 11, Legendre Holding 26, Legendre |
||||||
| Holding 24, Immobilière Bingen, Legendre Holding 8, Rue Impériale Immobilier, Legendre Holding 25 Président de Les Amis d'Asmodée et d'Asmodée II Administrateur |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| d'Eurazeo Italia (Italie) Directeur général de Legendre Holding 33 |
||||||
| Michel Datchary (900 titres au 18.02.2015) |
62 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
Assemblée générale ordinaire statutant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015 |
Membre du conseil de surveillance Membre indépendant |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Néant Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : Gérant de Staminea Directeur Investissement du fonds Fa Dièse Administrateur de Linkéo Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Directeur général PagesJaunes Groupe* Administrateur de Local.ch (Suisse) Administrateur de Swisscom Directories (Suisse) Administrateur de LTV Gelbe Seiten (Suisse) Administrateur de CCA International Administrateur d'European |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Directories | ||||||
| Marc Frappier |
41 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
Assemblée générale ordinaire statutant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015 |
Membre du conseil de surveillance Vice-président du conseil de surveillance |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Néant Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : Directeur Associé d'Eurazeo* Membre du Supervisory Board de APCOA Parking AG (Allemagne) Membre du conseil de surveillance de Legendre Holding 33 Vice-président de l'Advisory Board APCOA Parking Holdings GmbH Vice-président du conseil de surveillance de Foncia Holding Administrateur de RES 1 S.A., RES 2 S.A., ManFoncia 1 et ManFoncia 2 Gérant de Shynx S.à.r.l (Luxembourg) Gérant de Shynx 1 S.à.r.l (Luxembourg) Gérant de Shynx 2 S.à.r.l |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| (Luxembourg) Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Administrateur d'Eurazeo Management Lux Vice-président du conseil de surveillance de Foncia Groupe Représentant d'Eurazeo au CA de Rexel SA Gérant de ECIP Elis S.à.r.l Gérant de ECIP Agree S.à.r.l |
||||||
| Virginie Morgon |
44 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
Assemblée générale ordinaire statutant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2014 |
Membre du conseil de surveillance |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Néant Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : Membre du directoire et Directeur Général d'Eurazeo* Présidente du Supervisory Board de APCOA Parking AG (Allemagne) Présidente de l'Advisory Board de |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| APCOA Parking Holdings GmbH (Allemagne) Managing Director de APCOA Group GmbH (Allemagne) Présidente du conseil de surveillance d'Eurazeo PME Directeur Général de LH APCOA Présidente du Board of Directors de Broletto 1 Srl (Italie) Administrateur d'Euraleo Srl (Italie) Présidente du conseil de surveillance de Legendre Holding 33 Administrateur de L'Oréal Administrateur de Accor Membre du conseil de surveillance de Vivendi Membre du conseil d'administration du Women's Forum (WEFCOS) Administrateur d'Intercos SpA (Italie) Vice-Présidente du Conseil d'Administration de Moncler SpA (Italie) |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Administrateur d'Edenred Administrateur de Sportswear Industries Srl (Italie) Présidente du conseil de surveillance du Groupe B&B Hotels Président du conseil de surveillance de OFI Private Equity Capital (devenue Eurazeo PME Capital) Président de Legendre Holding 33 Représentant permanent d'Eurazeo au Conseil d'Administration de LT Participations |
||||||
| Thierry Morin (1000 titres au 18.02.2015) |
62 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
Assemblée générale ordinaire statutant sur les comptes de l'exercice |
Membre du conseil de surveillance Membre indépendant |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Néant |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| clos le 31 décembre 2014 |
Président du conseil de surveillance5 |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : Administrateur d'Arkema* Président de la société Thierry Morin Consulting (TMC) Président du conseil d'administration de l'Université de Technologie de Compiègne Gérant de la société TM France Président de TMPARFI SA (Luxembourg) Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Néant |
||||
| Florence Noblot |
51 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
Assemblée générale ordinaire statutant sur |
Membre du conseil de surveillance |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : |
5 Thierry Morin a été nommé président du Conseil de surveillance sous condition suspensive du règlementlivraison des actions de la Société dans le cadre de l'introduction en bourse de la Société. Il est donc entré en fonction en qualité de Président du conseil de surveillance le 12 février 2015.
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2016 |
Membre indépendant |
Néant Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : Senior Vice president Technology Sector EMEA du groupe DPDHL Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Managing Director Commercial Projects de DHL Express Président de DHL Express France SAS |
||||
| Agnès Pannier Runacher |
40 ans |
Française | 8 octobre 2014 |
Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017 |
Membre du conseil de surveillance Membre indépendant |
Mandats et fonctions exercées à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Néant Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : Directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes* Administrateur et présidente du comité d'audit du groupe Bourbon Administrateur |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| membre de BPI France Administrateur et membre du comité stratégique de Compagnie du Mont Blanc Administrateur de Grévin & Cie Administrateur de Cryptolog Membre du conseil de surveillance du Futuroscope Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Adminsitrateur et membre du comité de liaison de Soprol SAS Adminsitrateur de FSI-PME Entreprises SAS (ex CDC Entreprises) Administrateur de CDC Entreprises SAS Administrateur de Daher |
||||||
| Eric Schaefer |
32 ans |
Française | 5 septembre 2014 |
Assemblée générale ordinaire statutant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017 |
Membre du conseil de surveillance |
Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (au sein du Groupe) : Néant Mandats et fonctions exercés à la date du présent rapport (en dehors du Groupe) : |
| Nom et prénom |
Age | Nationalité | Date de première nomination |
Date d'expiration du mandat |
Fonction principale exercée dans la Société |
Principaux mandats et fonctions exercés en dehors de la Société (au sein du Groupe ou en dehors du Groupe) au cours des cinq dernières années |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Directeur d'Eurazeo* Membre du conseil de surveillance de Legendre Holding 33 Membre du conseil d'administration de l'AX |
||||||
| Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus occupés (en dehors du Groupe) : Membre du comité d'administration et des sélections d'Europcar Groupe |
* Société cotée
Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les membres du conseil de surveillance sont domiciliés au siège social de la Société.
M. Thierry Morin a été nommé le 5 septembre 2014 par le conseil de surveillance de la Société président du conseil de surveillance de la Société, sous condition suspensive de l'admission aux négociations des actions de la Société sur le marché réglementé d'Euronext à Paris. Les fonctions de président du conseil de surveillance de la Société de Mme Virginie Morgon ont pris fin automatiquement et de manière anticipée au jour de l'admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext à Paris, sans incidence sur son mandat de membre du conseil de surveillance.
Par ailleurs, le conseil de surveillance a, lors de sa réunion du 10 octobre 2014, qualifié M. Michel Datchary, M. Thierry Morin, Mme Florence Noblot et Mme Agnès Pannier-Runacher de membres indépendants du conseil de surveillance, au regard des critères adoptés par la Société. Par conséquent, la proportion de membres indépendants du conseil de surveillance s'élève à un tiers au moins des membres du conseil de surveillance.
Les informations figurant ci-après concernent les membres actuels du conseil de surveillance.
Philippe Audouin, 57 ans, est membre du directoire et Directeur administratif et financier d'Eurazeo qu'il a rejoint en 2002. De 2007 jusqu'à la transformation de la Société en société anonyme à directoire et conseil de surveillance, il était administrateur de la Société.
Il a commencé sa carrière en créant et développant sa propre société pendant 10 ans. Après l'avoir cédée, Philippe Audouin a été directeur financier et fondé de pouvoir (« Prokurist »), en Allemagne, de la première joint venture entre France Telecom et Deutsche Telekom. De 1996 à 2000, Philippe Audouin a occupé le poste de directeur financier, des ressources humaines et de l'administration de France Telecom, division Multimédia. Il était également membre du conseil de surveillance de PagesJaunes. D'avril 2000 à février 2002, Philippe Audouin était directeur financier de Europ@Web. Il a également enseigné pendant 5 ans comme chargé de cours puis Maître de Conférences en troisième année à l'école des Hautes Etudes Commerciales (HEC).
Philippe Audouin est également administrateur d'Europcar Groupe et Vice-Président du Supervisory Board d'APCOA Parking AG (Allemagne).
Philippe Audouin est diplômé de l'École des Hautes Études Commerciales. Il est membre de la commission Émetteurs de l'AMF, membre du Comité Consultatif de l'Autorité des Normes Comptables (ANC) et Vice-Président de l'association des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG)
Michel Datchary, 62 ans, développe depuis 2010 une activité de consulting à travers la société Staminea dans différents pays européens dans le domaine des medias, d'internet et des services, ainsi que comme conseil dans la sélection de sociétés innovantes pour un fonds d'amorçage. Après un début de carrière chez Havas, il entre chez PagesJaunes pour en assurer le marketing, et en prend la direction générale pour 13 années de croissance, de 1996 à 2009. Il transforme le groupe pour en faire le premier support de publicité français sur internet avec le succès de pagesjaunes.fr, et réalise la cotation du groupe en 2004. De 2009 jusqu'à la transformation de la Société en société anonyme à directoire et conseil de surveillance, il était administrateur de la Société.
En plus de son expérience au sein de la Société, Michel Datchary a une expérience d'administrateur chez PagesJaunes, au sein du groupe Swisscom (Local.ch, Swisscom Directories, LTV), ainsi que chez Linkéo, European Directories, et de start-up.
Il est diplômé de l'Institut de Promotion Commerciale et de la Chambre de Commerce de Pau.
Marc Frappier, 41 ans, est Directeur associé d'Eurazeo qu'il a rejoint en 2006. Il a notamment participé à la réalisation des investissements ou au suivi des investissements dans Accor/Edenred, Apcoa, la Société, Foncia, Rexel et Asmodée. Depuis 2013 et jusqu'à la transformation de la Société en société anonyme à directoire et conseil de surveillance il était administrateur de la Société.
Il a débuté sa carrière en 1996 comme auditeur financier au sein du cabinet Deloitte et Touche. De 1999 à 2006, il a travaillé au Boston Consulting Group (BCG) à Paris et Singapour, où il a effectué de nombreuses missions de stratégie et d'efficacité opérationnelle dans les secteurs des biens et services industriels, de l'énergie, ainsi que des médias et télécommunications.
Marc Frappier est ingénieur civil diplômé de l'Ecole des Mines et titulaire du diplôme d'études comptables et financières (DECF).
Virginie Morgon, 44 ans, est membre du directoire, Directeur général et chief investment officer d'Eurazeo, l'actionnaire de contrôle de la Société, qu'elle a rejoint en 2008. Depuis 2013 jusqu'à la transformation de la Société en société anonyme à directoire et conseil de surveillance, elle était Présidente du conseil d'administration de la Société.
De 2000 à 2007, Virginie Morgon était associé-gérant de Lazard Frères et Cie à Paris, après avoir exercé son métier de banquier conseil chez Lazard Frères et Cie à New York et Londres depuis 1992. Virginie Morgon était notamment responsable du secteur agroalimentaire, distribution et biens de consommation sur le plan européen. Au cours des 15 années au sein de Lazard Frères et Cie, elle a conseillé de nombreuses entreprises telles que Air Liquide, Danone, Kingfisher/Castorama, Kesa/Darty, Publicis et a établi des liens privilégiés avec leurs dirigeants.
Virginie Morgon est notamment présidente du conseil de surveillance d'Eurazeo PME, Vice-Présidente du conseil d'administration de Moncler SpA, administrateur d'Accor, de L'Oréal et membre du conseil de surveillance de Vivendi. Elle est membre du conseil d'administration du Women Forum for the Economy & Society (WEFCOS) et membre du comité de soutien de Human Rights Watch à Paris.
Virginie Morgon est diplômée de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (section Économie et Finance) et titulaire d'un mastère d'économie et de management (MIEM) de l'université de Bocconi (Milan, Italie).
Thierry Morin, 62 ans, est président de la société Thierry Morin Consulting, gérant de la société TM France et membre du conseil d'administration d'Arkema depuis 2006.
Il a commencé sa carrière en 1977 en tant qu'ingénieur au département des ventes de Société Burroughs. De 1978 à 1986, il a occupé successivement les fonctions de chargé de contrats, contrôleur financier, directeur comptable puis contrôleur financier EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) au sein du Groupe Schlumberger. En 1986, il a rejoint le groupe Thomson Electronics en tant que directeur général adjoint systèmes d'information, puis directeur financier du département Audio. En 1989, Thierry Morin a intégré le Groupe Valeo en tant que directeur financier adjoint. Il y a occupé successivement les fonctions de directeur financier, directeur de la stratégie, directeur général adjoint, puis directeur général en 2000. En mars 2001, Thierry Morin est devenu Président-Directeur général du groupe Valeo. Depuis 2009, Thierry Morin gère une activité d'amorçage dans les technologies nouvelles ainsi qu'une société de conseil dans le domaine industriel. En 2013, il a acquis la société Sintertech, N°1 français de la métallurgie des poudres à destination des marchés industriels, dont il organise la restructuration.
Thierry Morin est Officier de l'Ordre National du Mérite, Chevalier de la Légion d'Honneur et des Arts et des Lettres, Officier de l'Ordre National du Mérite. Il est également président du Conseil de l'Université de Technologies de Compiègne (UTC) et ancien président du conseil d'administration de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle).
Thierry Morin est diplômé d'une maitrise de gestion de l'Université Paris IX-Dauphine.
Florence Noblot, 51 ans, est Vice-présidente EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) de DHL Express, qu'elle a rejoint en 1993.
Florence Noblot a débuté sa carrière en 1987 en tant que responsable grands comptes de Rank Xerox France. En 1993, elle a rejoint DHL Express en tant que responsable grands comptes puis entre 2003 et 2006 a occupé les fonctions de directrice des ventes et senior vice-president de Global Customer Solutions (GCS) pour l'Asie-Pacifique. Entre 2008 et 2012, elle a occupé les fonctions de Président de DHL Express France et était également membre du comité de direction de DHL Express Europe. En 2012, elle est devenue directrice des projets commerciaux Europe pour DHL Express Europe, avant d'être nommée en 2013 senior vice-president du secteur High Tech EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) pour l'ensemble des activités du groupe Deutsche Post DHL.
Florence Noblot a poursuivi des études en Sciences Economiques à l'Université Paris II Panthéon Assas et a suivi en 2011 le General Management Program de l'Université Harvard aux Etats-Unis.
Agnès Pannier-Runacher, 40 ans, est Directrice Générale déléguée de la Compagnie des Alpes, qu'elle a rejoint en 2013.
Inspecteur des finances au ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, puis Directrice de cabinet et membre du comité de direction à l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris en charge des sujets économiques et financiers, elle a rejoint en 2006 la Caisse des dépôts comme Directeur-adjoint des finances et de la stratégie, en charge notamment du suivi actionnarial des filiales, des participations stratégiques et du M&A.
En 2009, elle devient membre du comité exécutif et Directrice des finances et de la stratégie de portefeuille du FSI. En 2011, elle rejoint Faurecia en tant que Directrice de la division Clients Tata-JLR, GME, Volvo chez Faurecia Systèmes d'Intérieur.
Agnès Pannier-Runacher est Directrice Générale déléguée de la Compagnie des Alpes depuis début 2013.
Agnès Pannier-Runacher est diplômée de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC) et de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) et titulaire d'un CEMS (HEC-KöIn-Universität) Master.
Eric Schaefer, 32 ans est Directeur d'Eurazeo qu'il a rejoint en 2004. Il a participé depuis à l'analyse de plusieurs opportunités d'investissement et au suivi de participations dans divers secteurs de l'industrie et des services et notamment à la réalisation ou au suivi des investissements dans Eutelsat, B&B Hotels, Europcar, Apcoa et Asmodée. Depuis 2013 jusqu'à la transformation de la Société en société anonyme à directoire et conseil de surveillance il était administrateur de la Société.
Eric Schaefer est diplômé de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC).
Le conseil de surveillance de la Société a désigné M. Michel Datchary, M. Thierry Morin, Mme Florence Noblot et Mme Agnès Pannier-Runacher en qualité de membres indépendants du conseil de surveillance au regard des critères adoptés par la Société.
Le conseil de surveillance a veillé à ce que la sélection des membres du conseil lui permette d'assurer une diversité des compétences ainsi qu'une représentation équilibrée des hommes et des femmes, dans des proportions conformes aux exigences des dispositions de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance et à l'égalité professionnelle.
A la date du présent rapport, sont présents aux côtés des 4 membres du conseil de surveillance désignés sur proposition d'Eurazeo, 4 membres considérés comme indépendants par le conseil de surveillance, soit plus d'un tiers des membres du conseil de surveillance.
Le comité de direction est composé au 1er mars 2015 des personnes suivantes :
Xavier Martiré, Président du directoire
Alain Bonin, Directeur général adjoint en charge des opérations
Arthur de Roquefeuil, Directeur général adjoint en charge des opérations
Frédéric Deletombe, Directeur industriel et des achats
Louis Guyot, membre du directoire, Directeur administratif et financier
Didier Lachaud, Directeur des ressources humaines
Matthieu Lecharny, membre du directoire, Directeur général adjoint marketing et business development
François Blanc, Directeur de la transformation et des systèmes d'information
Le comité de direction se réunit toutes les deux semaines pour évoquer les performances opérationnelles et financières du Groupe, échanger sur les projets stratégiques et la conduite du Groupe.
Il est rappelé que dans le cadre de l'admission de ses actions aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext à Paris, la Société entend se référer au Code de gouvernement d'entreprise des sociétés cotées de l'AFEP et du MEDEF (le « Code AFEP-MEDEF »).
Le conseil de surveillance de la Société, lors d'une réunion en date du 10 octobre 2014, a décidé, au vu de l'avis du comité des nominations et des rémunérations du même jour, sous condition suspensive de l'admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext Paris et à compter de cette date, de mettre fin au contrat de travail de Xavier Martiré et de fixer les rémunérations et avantages des membres du Directoire comme décrits ci-après.
Le conseil de surveillance de la Société, lors d'une réunion en date du 10 octobre 2014, a décidé, au vu de l'avis du comité des nominations et des rémunérations du même jour, sous condition suspensive de l'admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext Paris et à compter de cette date, de mettre fin au contrat de travail de Xavier Martiré. Par conséquent, à la date du présent rapport, le contrat de travail de Xavier Martiré est résilié.
Monsieur Xavier Martiré perçoit, en qualité de président du directoire, une rémunération fixe d'un montant de 550 000 euros bruts annuels.
Monsieur Xavier Martiré perçoit, en qualité de président du directoire, une rémunération variable d'un montant de 550 000 euros bruts annuels et pouvant atteindre un montant maximum de 935 000 euros bruts annuels en fonction de l'atteinte d'objectifs.
Cette rémunération variable est décomposée en deux parties : (i) une première partie représentant 70 % de la rémunération variable qui est assise sur des objectifs quantitatifs définis par le conseil de surveillance, sur proposition du comité des nominations et des rémunérations (en cas d'atteinte des objectifs quantitatifs) affectée d'un coefficient de 0% à 200%, selon une progression linéaire, et (ii) une seconde partie représentant 30 % de la rémunération variable qui est assise sur des objectifs qualitatifs définis en début d'exercice par le conseil de surveillance, sur proposition du comité des nominations et des rémunérations.
Les critères quantitatifs retenus dépendent de : (i) l'évolution du chiffre d'affaires; (ii) l'évolution de l'EBIT ; et (iii) l'évolution du flux de trésorerie opérationnel.
Les critères qualitatifs retenus sont les suivants : (i) soutien de la croissance organique (gain et rétention de clients) ; (ii) maîtrise des grands programmes industriels, informatiques et immobiliers ; et (iii) gestion de la croissance externe (acquisition et intégration).
Ces critères peuvent être révisés annuellement.
Monsieur Xavier Martiré ne bénéficie pas d'un régime de retraite supplémentaire.
Monsieur Xavier Martiré percevra une indemnité de départ égale à 18 mois de rémunération brute fixe et variable calculée sur la moyenne des rémunérations perçues par Monsieur Xavier Martiré au cours des deux derniers exercices clos précédant son départ, et due uniquement en cas de départ contraint, sauf cas de faute ou dans l'hypothèse où Monsieur Xavier Martiré serait en mesure de faire valoir à brève échéance, ses droits à la retraite.
Cette indemnité de départ est subordonnée à l'atteinte de deux conditions de performance liées (i) à un objectif de chiffre d'affaires et (ii) à un objectif d'EBIT. L'indemnité de départ est conditionnée à un taux de performance, de sorte que si aucun des objectifs ci-dessus n'est atteint, aucune indemnité n'est due, si l'un des objectifs ci-dessus est atteint, deux-tiers de l'indemnité de départ est due, soit 12 mois de rémunération brute fixe et variable moyenne et si les deux objectifs ci-dessus sont atteints, l'indemnité de départ est due dans son intégralité.
Par ailleurs, Monsieur Xavier Martiré bénéficiera, en contrepartie de l'engagement de non-concurrence, d'une durée d'un an, qu'il a consenti, d'une indemnité de non-concurrence égale à 50% de la rémunération brute fixe et variable du dernier exercice clos. En cas de cumul de l'indemnité de départ et de l'indemnité de nonconcurrence, le montant total perçu par Monsieur Xavier Martiré à ce titre sera plafonné à deux ans de rémunération brute fixe et variable.
Monsieur Xavier Martiré continue de bénéficier d'un véhicule de fonction.
Pour une information concernant les caractéristiques des plans d'options de souscription ou d'achat d'actions mis en place par la Société et les attributions d'options ou d'actions de performance, voir la Section I D 2 a – « Options de souscription ou d'achat d'actions et attribution d'actions gratuites » ci-dessous.
Les tableaux ci-après présentent la rémunération versée à Monsieur Xavier Martiré, Président du Directoire de la Société, par la Société et par toute société du Groupe en 2014 :
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à Monsieur Xavier Martiré | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En euros) | Exercice clos le 31 décembre 2014 |
||||
| Rémunérations dues au titre de l'exercice | 927 546 | ||||
| Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l'exercice |
0 | ||||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice |
0 | ||||
| Valorisation des actions attribuées gratuitement | 0 | ||||
| Total | 927 546 |
| Tableau récapitulatif des rémunérations de Monsieur Xavier Martiré | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Exercice clos le 31 décembre 2014 | |||||
| (en euros) | Montants dus |
Montants versés |
|||
| Rémunération fixe | 400 008 | 400 008 | |||
| Rémunération variable annuelle(1) |
523 642 | 397 085 | |||
| Rémunération variable pluriannuelle |
0 | 0 | |||
| Rémunération exceptionnelle |
0 | 220 000 | |||
| Jetons de présence | | | |||
| Avantages en nature | 3 896 | 3 896 | |||
| Total | 927 546 | 1 020 989 |
| Membres du directoire |
Contrat de travail |
Régime de retraite supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnité relatives à une clause de non concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| Xavier Martiré Président du directoire Début de Mandat : 05/09/2014 |
| | | | ||||
| Fin de Mandat : 04/09/2018 |
Monsieur Louis Guyot perçoit, en qualité de membre du directoire, une rémunération fixe d'un montant de 250 000 euros bruts annuels.
Monsieur Louis Guyot perçoit, en qualité de membre du directoire, une rémunération variable d'un montant de 100 000 euros bruts annuels et pouvant atteindre un montant maximum de 170 000 euros bruts annuels en fonction de l'atteinte d'objectifs.
Cette rémunération variable est décomposée en deux parties : (i) une première partie représentant 70 % de la rémunération variable qui est assise sur des objectifs quantitatifs définis par le conseil de surveillance, sur proposition du comité des nominations et des rémunérations affectée d'un coefficient de 0% à 200%, selon une progression linéaire, et (ii) une seconde partie représentant 30 % de la rémunération variable qui est assise sur des objectifs qualitatifs définis en début d'exercice par le conseil de surveillance, sur proposition du comité des nominations et des rémunérations
Les critères quantitatifs retenus dépendent de : (i) l'évolution du chiffre d'affaires ; (ii) l'évolution de l'EBIT ; et (iii) l'évolution du flux de trésorerie opérationnel.
Monsieur Louis Guyot ne bénéficie pas d'un régime de retraite supplémentaire.
Monsieur Louis Guyot percevra une indemnité de départ égale à 18 mois de rémunération brute fixe et variable calculée sur la moyenne des rémunérations perçues par Monsieur Louis Guyot au cours des deux derniers exercices clos précédant son départ, et due uniquement en cas de départ contraint, sauf cas de faute ou dans l'hypothèse où Monsieur Louis Guyot serait en mesure de faire valoir à brève échéance, ses droits à la retraite.
Cette indemnité de départ est subordonnée à l'atteinte de deux conditions de performance liées (i) à un objectif de chiffre d'affaires et (ii) à un objectif d'EBIT. L'indemnité de départ est conditionnée à un taux de performance, de sorte que si aucun des objectifs ci-dessus n'est atteint, aucune indemnité n'est due, si l'un des objectifs ci-dessus est atteint, deux-tiers de l'indemnité de départ est due, soit 12 mois de rémunération brute fixe et variable moyenne, et si les deux objectifs ci-dessus sont atteints, l'indemnité de départ est due dans son intégralité.
Par ailleurs, Monsieur Louis Guyot bénéficiera, en contrepartie de l'engagement de non-concurrence, d'une durée de six mois, qu'il a consenti, d'une indemnité de non-concurrence égale à 50% de la rémunération brute fixe et variable du dernier exercice clos. En cas de cumul de l'indemnité de départ et de l'indemnité de nonconcurrence, le montant total perçu par Monsieur Louis Guyot à ce titre sera plafonné à deux ans de rémunération brute fixe et variable.
Monsieur Louis Guyot continue de bénéficier d'un véhicule de fonction.
Pour une information concernant les caractéristiques des plans d'options de souscription d'actions mis en place par la Société et les attributions d'options ou d'actions de performance, voir la Section I D 2 a – « Options de souscription ou d'achat d'actions et attribution d'actions gratuites » ci-dessous.
Les tableaux ci-après présentent la rémunération versée à Monsieur Louis Guyot, membre du Directoire de la Société, par la Société et par toute société du Groupe en 2014 :
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à Monsieur Louis Guyot | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En euros) | Exercice clos le 31 décembre 2014 |
||||
| Rémunérations dues au titre de l'exercice | 313 228 | ||||
| Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l'exercice |
0 | ||||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice |
0 | ||||
| Valorisation des actions attribuées gratuitement | 0 | ||||
| Total | 313 228 |
| Tableau récapitulatif des rémunérations de Monsieur Louis Guyot | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Exercice clos le 31 décembre 2014 | |||||
| (en euros) | Montants dus |
Montants versés |
|||
| Rémunération fixe | 200 004 | 200 004 | |||
| Rémunération variable annuelle |
112 175 | 14 667 | |||
| Rémunération variable pluriannuelle |
0 | 0 | |||
| Rémunération exceptionnelle |
0 | 0 | |||
| Jetons de présence | 0 | 0 |
| Tableau récapitulatif des rémunérations de Monsieur Louis Guyot | ||||
|---|---|---|---|---|
| Exercice clos le 31 décembre 2014 | ||||
| (en euros) | Montants dus |
Montants versés |
||
| Avantages en nature | 1 049 | 1 049 | ||
| Total | 313 228 | 215 720 |
| Membres du directoire |
Contrat de travail |
Régime de retraite supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnité relatives à une clause de non concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| Louis Guyot Membre du directoire Début de Mandat : 05/09/2014 Fin de Mandat : 04/09/2018 |
| | | |
Monsieur Matthieu Lecharny perçoit, en qualité de membre du directoire, une rémunération fixe d'un montant de 250 000 euros bruts annuels.
Monsieur Matthieu Lecharny perçoit, en qualité de membre du directoire, une rémunération variable d'un montant de 100 000 euros bruts annuels et pouvant atteindre un montant maximum de 170 000 euros bruts annuels en fonction de l'atteinte d'objectifs.
Cette rémunération variable est décomposée en deux parties : (i) une première partie représentant 70 % de la rémunération variable qui est assise sur des objectifs quantitatifs définis par le conseil de surveillance, sur proposition du comité des nominations et des rémunérations affectée d'un coefficient de 0% à 200%, selon une progression linéaire, et (ii) une seconde partie représentant 30 % de la rémunération variable qui est assise sur des objectifs qualitatifs définis en début d'exercice par le conseil de surveillance, sur proposition du comité des nominations et des rémunérations, affectée d'un coefficient de 0% à 100% .
Les critères quantitatifs retenus dépendent de : (i) l'évolution du chiffre d'affaires ; (ii) l'évolution de l'EBIT ; et (iii) l'évolution du flux de trésorerie opérationnel.
Monsieur Matthieu Lecharny ne bénéficie pas d'un régime de retraite supplémentaire.
Monsieur Matthieu Lecharny percevra une indemnité de départ égale à 18 mois de rémunération brute fixe et variable calculée sur la moyenne des rémunérations perçues par Monsieur Matthieu Lecharny au cours des deux derniers exercices clos précédant son départ, et due uniquement en cas de départ contraint, sauf cas de faute ou dans l'hypothèse où Monsieur Matthieu Lecharny serait en mesure de faire valoir à brève échéance, ses droits à la retraite. Cette indemnité de départ est subordonnée à l'atteinte de deux conditions de performance liées (i) à un objectif de chiffre d'affaires et (ii) à un objectif d'EBIT.
L'indemnité de départ est conditionnée à un taux de performance, de sorte que si aucun des objectifs ci-dessus n'est atteint, aucune indemnité n'est due, si l'un des objectifs ci-dessus est atteint, deux-tiers de l'indemnité de départ est due, soit 12 mois de rémunération brute fixe et variable moyenne, et si les deux objectifs ci-dessus sont atteints, l'indemnité de départ est due dans son intégralité.
Par ailleurs, Monsieur Matthieu Lecharny bénéficiera, en contrepartie de l'engagement de non-concurrence, d'une durée de six mois, qu'il a consenti, d'une indemnité de non-concurrence égale à 50% de la rémunération brute fixe et variable du dernier exercice clos. En cas de cumul de l'indemnité de départ et de l'indemnité de non-concurrence, le montant total perçu par Monsieur Matthieu Lecharny à ce titre sera plafonné à deux ans de rémunération brute fixe et variable.
Monsieur Matthieu Lecharny continue de bénéficier d'un véhicule de fonction.
Pour une information concernant les caractéristiques des plans d'options de souscription d'actions mis en place par la Société et les attributions d'options ou d'actions de performance, voir la Section I D 2 a – « Options de souscription ou d'achat d'actions et attribution d'actions gratuites » ci-dessous.
Les tableaux ci-après présentent les rémunérations versées à Monsieur Matthieu Lecharny, membre du Directoire de la Société, par la Société et par toute société du Groupe en 2014 :
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à Monsieur Matthieu Lecharny |
|||
|---|---|---|---|
| (En euros) | Exercice clos le 31 décembre 2014 |
||
| Rémunérations dues au titre de l'exercice | 321 760 | ||
| Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l'exercice |
0 | ||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice |
0 | ||
| Valorisation des actions attribuées gratuitement | 0 | ||
| Total | 321 760 |
| Exercice clos le 31 décembre 2014 | |||
|---|---|---|---|
| (en euros) | Montants dus |
Montants versés |
|
| Rémunération fixe | 204 000 | 204 000 | |
| Rémunération variable annuelle(2) |
113 581 | 69 547 | |
| Rémunération variable pluriannuelle |
0 | 0 | |
| Rémunération exceptionnelle |
0 | 0 | |
| Jetons de présence | 0 | 0 | |
| Avantages en nature | 4179 | 4179 | |
| Total | 321 760 | 277 726 |
| Membres du directoire |
Contrat de travail |
Régime de retraite supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnité relatives à une clause de non concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| Matthieu Lecharny Membre du directoire Début de Mandat : 05/09/2014 Fin de Mandat : 04/09/2018 |
| | | |
L'assemblée générale des actionnaires de la Société en date du 8 octobre 2014 a décidé de fixer à la somme de 350.000 euros le montant global maximum annuel des jetons de présence alloués au conseil de surveillance.
Lors de sa réunion du 10 octobre 2014, le conseil de surveillance a décidé d'allouer comme suit les jetons de présence accordés aux membres du conseil de surveillance, sur une base annuelle :
15 000 euros supplémentaires étant attribués au titre des fonctions de président du Conseil ;
4 000 euros par membre du Conseil, pour toute participation effective à une réunion du Conseil ;
Cette répartition demeurera en vigueur jusqu'à décision contraire du conseil ou modification décidée par une nouvelle assemblée générale, à l'avenir, du montant de l'enveloppe globale des jetons de présence alloués au conseil.
Par ailleurs, le montant des jetons de présence étant alloués sur une base annuelle, ce montant sera calculé prorata temporis en cas de cessation, pour quelque cause que ce soit, du mandat de membre du conseil de surveillance en cours d'exercice social.
Les jetons de présence et autres rémunérations versés par la Société ou par toute société du Groupe aux mandataires sociaux non dirigeants de la Société se sont donc élevés à 25 000 euros en 2013 et 25 000 euros en 2014.
Le tableau ci-dessous présente les jetons de présence et autre types de rémunérations perçus par les membres du conseil de surveillance. La Société était au cours des exercices clos les 31 décembre 2012 et 2013 une société par actions simplifiée dotée d'un conseil d'administration dont Madame Virginie Morgon et Messieurs Philippe Audouin, Michel Datchary, Marc Frappier et Eric Schaefer étaient membres.
| Tableau sur les jetons de présence et les autres rémunérations perçues par les membres du conseil de surveillance |
||||
|---|---|---|---|---|
| Mandataires sociaux non dirigeants | Montants en euros versés au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2013 |
Montants en euros versés au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014 |
||
| Philippe Audouin | ||||
| Jetons de présence | | | ||
| Autres rémunérations | | | ||
| Michel Datchary | ||||
| Jetons de présence | 25 000 | 25 000 | ||
| Autres rémunérations | | | ||
| Marc Frappier | ||||
| Jetons de présence | | |
| Autres rémunérations | | |
|---|---|---|
| Virginie Morgon | ||
| Jetons de présence | | |
| Autres rémunérations | | |
| Thierry Morin | ||
| Jetons de présence | | |
| Autres rémunérations | | |
| Florence Noblot | ||
| Jetons de présence | | |
| Autres rémunérations | | |
| Agnès Pannier-Runacher | ||
| Jetons de présence | | |
| Autres rémunérations | | |
| Eric Schaefer | ||
| Jetons de présence | | |
| Autres rémunérations | | |
Rémunération versée par les sociétés contrôlées ou la société qui contrôle la Société au sens de l'article L. 233- 16 du Code de commerce
Aucun mandataire social non dirigeant de la Société n'a perçu de rémunérations, de quelque nature que ce soit, de la part de sociétés contrôlées par la Société. Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, la Société n'était pas contrôlée à titre exclusif, au sens de l'article L. 233-16 du Code de commerce, par une quelconque entité.
Aucun membre du directoire ne bénéficie d'un régime de retraite spécifique. La Société n'a donc provisionné aucun somme spécifique au titre de versements de pensions, de retraites ou autres avantages similaires au profit des membres du directoire.
L'assemblée générale mixte réunie le 8 octobre 2014 a, sous condition suspensive du règlement-livraison des actions de la Société dans le cadre de son introduction en bourse, autorisé le directoire à procéder, conformément aux dispositions des articles L. 225-197-1 et suivants du code de commerce, en une ou plusieurs fois, à des attributions gratuites d'actions de la Société existantes ou à émettre au profit des mandataires sociaux et salariés de la Société et/ou des sociétés qui lui sont liées au sens de l'article L. 225-197-2 du code de commerce dans la limite de 10% du capital social de la Société au jour de la décision du directoire faisant usage de la délégation.
Dans ce cadre, il est envisagé de mettre en place, postérieurement à l'admission des actions de la Société aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext Paris, un plan d'attribution gratuite d'actions destiné à bénéficier à environ une centaine de dirigeants et salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l'article L. 225-197-2 du code de commerce, y compris notamment l'ensemble des membres du Directoire de la Société. Les actions attribuées gratuitement dans le cadre de ce plan le seraient sous condition de critères de performance liés au chiffre d'affaires consolidé, à l'EBIT consolidé et à la performance relative du cours de l'action de la Société par rapport à l'indice SBF 120. La période d'acquisition serait de 2 ans, et les bénéficiaires devront en outre conserver les actions attribuées et acquises pendant une durée supplémentaire de 2 ans.
Néant.
Néant.
| Historique des attributions gratuites d'actions - Information sur les actions attribuées gratuitement(1) | ||||
|---|---|---|---|---|
| Date d'assemblée | 23 décembre 2010 | |||
| Date de la décision du Président | 23 décembre 2010 | |||
| Nombre total d'actions attribuées gratuitement dont le nombre attribuées à : |
||||
| Les mandataires sociaux | ||||
| Xavier Martiré | 1 511 768 | |||
| Matthieu Lecharny | 137 434 | |||
| Louis Guyot | | |||
| Philippe Audouin | | |||
| Michel Datchary | | |||
| Marc Frappier | | |||
| Virginie Morgon | | |||
| Thierry Morin | | |||
| Florence Noblot | | |||
| Agnès Pannier-Runacher | | |||
| Eric Schaefer | | |||
| Date d'acquisition des actions | | |||
| Date de fin de période de conservation | [] |
| Nombre d'actions souscrites | |
|---|---|
| Nombre cumulé d'actions annulées ou caduques | |
| Actions attribuées gratuitement restantes en fin d'exercice |
|
(1) L'assemblée générale de la Société qui s'est tenue le 23 décembre 2010, a autorisé le Président à mettre en œuvre au profit de certains dirigeants de la Société et salariés du Groupe un plan d'attribution gratuite d'actions, qui a été arrêté par le Président à cette même date. Conformément aux dispositions de ce plan, l'acquisition des actions gratuites par certains dirigeants de la Société et salariés du Groupe a été effectuée sous conditions suspensives de (i) de l'introduction en bourse de la Société et (ii) qu'au jour de l'introduction en bourse de la Société certaines conditions, notamment de performance soient satisfaites. Ces conditions de performance ne pouvant être atteintes, les droits résultants de l'attribution d'actions gratuites sous conditions suspensives seront définitivement perdus.
Actions de performance attribuées durant l'exercice 2014 aux mandataires sociaux
| Actions de performance attribuées à chaque mandataire social | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom du mandataire social |
N° et date du plan |
Nombre d'actions attribuées durant l'exercice |
Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés |
Date d'acquisition |
Date de disponibilité |
Conditions de performance |
||
| Xavier Martiré | ||||||||
| Louis Guyot | ||||||||
| Matthieu Lecharny | ||||||||
| Philippe Audouin | ||||||||
| Michel Datchary | ||||||||
| Marc Frappier | Néant | |||||||
| Virginie Morgon | ||||||||
| Thierry Morin | ||||||||
| Florence Noblot | ||||||||
| Agnès-Pannier Runacher |
||||||||
| Eric Schaefer |
Actions de performance devenues disponibles durant l'exercice 2014 pour chaque mandataire social
| Actions de perfomance devenues disponibles durant l'exercice 2014 pour chaque mandataire social | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Nom du mandataire social |
Nombre d'actions devenues N° et date du plan disponibles durant Conditions d'acquisition l'exercice |
||||
| Xavier Martiré | |||||
| Louis Guyot | |||||
| Matthieu Lecharny | |||||
| Philippe Audouin | |||||
| Michel Datchary | |||||
| Marc Frappier | Néant | ||||
| Virginie Morgon | |||||
| Thierry Morin | |||||
| Florence Noblot | |||||
| Agnès Pannier-Runacher | |||||
| Eric Schaefer |
A la date du présent rapport, tous les bons de souscription émis le 4 octobre 2007 par la Société au profit des membres du directoire ont été exercés dans le cadre des réorganisations préalables à l'admission des actions de la Société sur le marché Euronext de Paris. Aucun membre du conseil de surveillance ne détient des bons de souscription d'actions.
Notre politique RSE s'articule autour des valeurs qui constituent l'ADN d'ELIS depuis toujours, le respect d'autrui, l'exemplarité, l'intégrité et la responsabilité.
La conduite responsable de notre entreprise est un gage de succès et de pérennité.
Les principes partagés par ELIS et tous ses collaborateurs peuvent se résumer ainsi :
Ils s'inspirent de plusieurs textes fondateurs, dont :
Ces principes s'appliquent à toutes les actions de l'entreprise, que ce soit avec ses salariés ou dans la conduite des affaires avec ses fournisseurs, ses clients ou tout autre secteur.
Le développement de l'entreprise repose sur la qualité et l'implication des hommes et des femmes qui la composent.
Elis s'attache donc à maintenir des relations humaines harmonieuses et prête une attention particulière à la bonne application des principes tels qu'un dialogue constructif et ouvert fondé sur la confiance et le respect dans le cadre d'une politique de management de proximité, la non-discrimination, le maintien de conditions de travail sûres, la formation continue et le développement professionnel de ses salariés.
Elis a construit un modèle économique plus durable, autour du concept d'économie de fonctionnalité s'appuyant sur une offre de services et de produits de haute qualité. Se souciant du cycle de vie de ses produits en travaillant sur leur éco-conception et leur durabilité, Elis contribue à réduire la pression sur son environnement à la différence des modes de consommation classiques qui encouragent les produits jetables ou à l'obsolescence programmée.
Elis refuse tout compromis quant à l'intégrité qui doit, au quotidien, gouverner ses relations d'affaires et ses pratiques professionnelles.
La démarche RSE d'ELIS s'applique à l'ensemble des sociétés du Groupe.
Les données du reporting correspondent au périmètre défini par la loi Grenelle II et comprennent l'activité d'ELIS et de ses filiales présentes du 1er janvier au 31 décembre 2014.
Les acquisitions de l'année 2014 sont exclues du périmètre de reporting 2014. Les acquisitions réalisées au cours de 2014 ne sont pas prises en compte dans le reporting portant sur l'année 2014. Elles seront intégrées dans le reporting 2015 ou au plus tard dans le reporting 2016 (afin de mettre en place et fiabiliser le reporting). Les entités acquises en 2014 sont exclues du périmètre de reporting 2014. Il s'agit de : Pro Services Environnement en France, Atmosfera Gestao e Higienizacao et Texteis, SC Lavanderias et l'Acqua Lavanderias au Brésil. A noter que l'entité brésilienne, ELIS BRASIL, créée en 2012, a été fusionnée en 2014 dans Atmosfera Gestao e Higienizacao et Texteis et sera intégrée dans le reporting de cette entité. Aucune cession n'a été réalisée en 2014.
Les indicateurs consolident les chiffres d'ELIS et de ses filiales.
Le reporting porte sur l'année calendaire du 1er janvier au 31 décembre 2014.
Le reporting porte sur les entités indiquées dans le tableau ci-après :
| Entités intégrées dans le reporting RSE 2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | Nombre d'entités | Type d'entités (siège, bureaux, usine, site de production, agences…) |
|||
| France | 13 | Siège, bureaux, sites de production et centres de service |
|||
| Allemagne | 5 | Siège, bureaux, sites de production et centres de service |
|||
| Suisse | 10 | Siège, bureaux, sites de production et centres de service |
|||
| Italie | 1 | Siège, bureaux, sites de production et centres de service |
|||
| Espagne et Andorre |
4 | Siège, bureaux, sites de production et centres de service |
|||
| Portugal | 3 | Siège, bureaux, sites de production et centres de service |
|||
| Belgique | 1 | Siège, bureaux, site de production et centres de service |
|||
| Luxembourg | 1 | Siège, bureaux, et centres de service | |||
| République tchèque |
1 | Siège, bureaux, site de production | |||
| Angleterre* | 1 | Siège, bureaux, site de production | |||
| Total | 10 | 40 |
* hors données environnement (non disponibles)
Pour collecter et consolider l'information extra-financière en 2014 relative à la performance sociale, ELIS a utilisé un logiciel de collecte, de traitement et de consolidation en ligne. Les contributeurs de chaque entité se sont connectées à ce logiciel afin de renseigner les informations extra-financières.
La collecte de l'information extra-financière relative à la performance environnementale en 2014 a été effectuée par ELIS via la diffusion, à chaque centre opérationnel, d'un formulaire interne à compléter. La consolidation des données, par entité, a été effectuée par le service support Environnement, au niveau central. Ces données environnementales consolidées pour chaque entité ont ensuite été renseignées, par les équipes du service support Environnement, dans le logiciel mis en place par EURAZEO.
Le logiciel de reporting RSE présente les indicateurs sous forme d'arborescence avec quatre parties principales : social, environnement, gouvernance, et supply chain.
Chaque indicateur est accompagné d'une définition précise, en français et en anglais.
Pour chaque donnée, le périmètre couvert est précisé, afin de calculer le taux de couverture.
Par convention :
La première édition du rapport RSE d'ELIS répond aux exigences du décret n°2012-557 du 24 avril 2012. Les méthodologies relatives au calcul de certains indicateurs peuvent présenter des limites du fait de :
Les données font l'objet de contrôles de cohérence lors de la consolidation. PwC, Commissaire aux comptes désigné comme organisme tiers indépendant par ELIS, a revu les informations RSE publiées dans le présent rapport.
Le rapport OTI se trouve à la fin de la section.
Elis s pratiq 'assure que le ques en matièr es conditions s re de gestion d sont réunies po des collaborate our permettre eurs, quels qu sa croissance ue soient le sec e, dans le respe cteur et le pay ect des meille ys d'activité de eures e l'entreprise.
| (Effectif permanent, en nombre de salariés) | 31/12/2014 |
|---|---|
| Nombre de salariés | 14 660 |
| Part des femmes | 52% |
| Part des CDI | 88% |
| Taux de couverture 2014 | 100% |
L'effe ectif total (per rmanent et non n permanent) est de 16 018 salariés au 31 1/12/2014.
L'effe (profe ectif « non per essionnalisatio rmanent » inc on et apprentis lut les CDD d ssage). de remplacem ent, les stagia ires et les con ntrats d'alterna ance
L'acti ivité est saison nnière et néce essite le recour rs à l'emploi d de CDD.
Le taux de couverture est d de100% en 2014.
Le taux de couverture est de 100% en 2014.
Pour un effectif permanent en Europe de 14 660 salariés au 31/12/2014, il y a eu 12 336 embauches et 11905 départs d'effectifs permanents en 2014.
| EMBAUCHES (Effectif permanent, en nombre de salariés) | 2014 |
|---|---|
| 12 336 | |
| Le taux de couverture est de 100% en 2014. | |
| DEPARTS (Effectif permanent, en nombre de salariés) | 2014 |
| Départs en retraites et préretraites | 148 |
| Départs à l'initiative de l'employé | 808 |
| Départ à l'initiative de l'employeur | 693 |
| Autres départs (1) | 10 256 |
| Total des départs | 11 905 |
Le taux de couverture est de 100% en 2014.
(1) Les autres départs sont les ruptures de période d'essai, décès, fins de contrat (y compris les fins de CDD non renouvelés ou fin de contrats courts terme non renouvelés).
La masse salariale 2014 est de 408.8 millions d'euros.
| (Effectif permanent et non permanent, en millions d'euros) | 2014 |
|---|---|
| Rémunérations fixes (1) | 335.8 |
| Rémunérations variables individuelles | 33.6 |
| Rémunérations variables collectives | 38.0 |
| Avantages en nature | 1.4 |
| Total rémunérations | 408.8 |
| Part des salariés actionnaires dans l'effectif permanent | 0.70 % |
| Le taux de couverture est de 100% en 2014. |
(1) Les rémunérations fixes sont le cumul des rémunérations annuelles fixes de l'effectif permanent et non permanent ; en brut hors cotisations patronales.
Au sein d'ELIS, en France, des négociations salariales sont réalisées chaque année avec les partenaires sociaux afin de faire évoluer le salaire des non cadres avec un souci constant d'équité interne et de compétitivité externe. Les rémunérations fixes des cadres d'ELIS sont réexaminées individuellement chaque année.
Pour les commerciaux et les cadres, des grilles de rémunérations variables sont établies chaque année en tenant compte d'objectifs fixés par métier et par centre de profits.
Par ailleurs, des accords de participation ont été conclus dans les principales filiales françaises d'ELIS. Des accords d'intéressement ont également été conclus dans la majorité des entités françaises afin d'associer plus étroitement, au moyen d'une formule de calcul, les salariés de manière collective à la marche de l'entreprise et plus particulièrement à ses résultats et performances. La majorité des salariés d'ELIS, ayant plus de 3 mois d'ancienneté, ont la possibilité d'affecter immédiatement et en totalité les sommes qui leur sont versées au titre de la participation ou de l'intéressement ou des sommes versées volontairement pour les salariés à la souscription de parts de fonds communs de placement d'entreprises (FCPE). Les sommes investies dans le plan d'épargne d'entreprise sont indisponibles pendant cinq ans, sauf en cas de déblocage anticipé prévus par la loi.
| (En % de l'effectif permanent) | 2014 | Taux de couverture 2014 |
|---|---|---|
| Part des salariés à temps plein | 96% | 100% |
| Part des salariés à temps partiel | 4% | 100% |
| Part des CDD | 12% | 100% |
| Nombre d'heures d'intérim | 478 893 | 100% |
| Part des heures supplémentaires / total heures travaillées (1) | 1% | 95% |
| Taux d'absentéisme (2) | 7% | 100% |
| (1) Total heures travaillées = Nombre d'heures théoriques annuelles travaillées contractuelles + nombre d'heures supplémentaires payées aux salariés |
||
| (2) Taux d'absentéisme = nombre d'heures d'absence/Nombre d'heures théoriques annuelles travaillées contractuelles |
Dans les entités ELIS France, des accords sur la durée et l'aménagement du temps de travail ont été négociés. Des organisations différentes ont été mises en place selon les métiers :
La durée du travail du personnel de production non cadre est annualisée.
Des conventions de forfait en heures ont été conclues avec la majorité du personnel de distribution commerciale non cadre.
Le personnel administratif travaille 35h par semaine.
La durée du travail des cadres est organisée selon un forfait en jours sur l'année, à l'exception des cadres dirigeants auxquels les dispositions du Code du travail liées au temps de travail ne s'appliquent pas et qui gèrent leur temps de travail en toute indépendance.
Compte tenu de la nature des services fournis, certains collaborateurs peuvent être amenés à travailler de nuit, l'organisation du travail de nuit étant strictement encadrée par des accords spécifiques conclus au niveau des entités concernées. De la même manière, quelques collaborateurs peuvent être amenés à travailler le dimanche, dans le cadre des exceptions prévues par la loi.
Dans les autres pays, selon la réglementation applicable, le temps de travail est régulé par la loi ou le contrat de travail.
ELIS s'assure de la mise en place de politiques et actions favorisant des relations sociales de qualité au sein de ses participations. Des initiatives volontaires telles que des sondages et des enquêtes auprès des collaborateurs sont notamment réalisées.
À titre d'exemple, dans les entités ELIS en France, l'ensemble des centres ont des représentants du personnel élus ou désignés. Ces représentants sont informés et consultés sur les thèmes obligatoires et sur les projets de l'entreprise et/ou des établissements.
Des négociations sont organisées périodiquement.
En 2014, en France, en Italie, en Belgique et en Espagne, des négociations ont porté sur les salaires, la classification, l'harmonisation de la prévoyance et du régime frais de santé, l'égalité hommes-femmes, la prévention de la pénibilité, la mise à disposition de téléphones, la participation et la durée du temps de travail. Ainsi, 126 accords, dont 112 en France, ont été signés en 2014 sur les thématiques suivantes :
En 2014, Elis a réalisé en France 20 baromètres sociaux au sein de ses sites rassemblant plus de 3 000 personnes interrogées avec un taux de participation moyen de 87 %. En moyenne, la satisfaction des collaborateurs a progressé de 1,3 point par rapport au précédent baromètre social de chaque centre. La satisfaction de 5 sites a augmenté de 4 points ou plus, et celle de 4 sites de 5 points ou plus, par rapport au précédent baromètre.
Le taux de fréquence et le taux de gravité sont suivis mensuellement par la direction générale et sont diffusés auprès de chaque site opérationnel. Les objectifs groupe de réduction de l'accidentologie ont été revus pour atteindre Tf=26 et Tg=1. Pour accompagner la démarche, une fiche thématique de prévention sur les principaux risques de notre activité est également diffusée aux opérationnels sur un thème différent chaque mois. Un groupe de travail composé d'opérationnels de toutes fonctions de l'entreprise et des services fonctionnels (DRH, QSE) a été mis en place en 2014 afin de définir les actions spécifiques de prévention pour 2015.
Les premiers sujets développés concernent l'accueil sécurité de toutes les fonctions et la mise à disposition d'outils pour animer la sécurité dans les centres. Les principales actions de prévention et d'amélioration des conditions de santé et sécurité de l'année 2014 ont consisté à :
améliorer l'ambiance thermique de nos ateliers par le calorifugeage de certaines conduites de nos équipements de finition,
rafraîchir les ambiances de travail des salles de repos du personnel,
intégrer les principes d'ergonomie et les principes de sécurité forts dans tous les nouveaux équipements de travail avec nos principaux fournisseurs,
favoriser les protections collectives afin de mieux prévenir certains risques (chute de hauteur),
amélioration avec nos principaux fournisseurs des chariots de livraison
Afin de prévenir les maladies professionnelles (essentiellement des Troubles Musculo-Squelettiques), les entités françaises ont mis en œuvre le programme Gest'elis, prévu dans nos accords de prévention, afin de prévenir les maladies professionnelles.
Les postes étudiés et intégrés en 2014 ont été :
Pour chacun de ces postes, des fiches proposent des solutions d'aménagement pour améliorer le poste de travail et son organisation, l'équipement et les outils utilisés. Des fiches décrivant le geste juste et mettant en évidence des « savoirs faires de prudence » sont établies pour les postes concernés, accompagnées d'une vidéo de sensibilisation aux bonnes pratiques par famille de poste. Cette vidéo est présentée afin de former/sensibiliser nos salariés et leur encadrement.
Des formations Gestes et Postures spécifiques à nos métiers ont été déployées avec notre partenaire Ergonalliance : 229 formations ont été réalisés par les kinésithérapeutes d'Ergonalliance en 2014.
En 2014 un livret spécifique à destination des opérateurs de production a été créé en collaboration avec notre partenaire. Ce livret nommé « prévention des risques liés aux gestes professionnels répétitifs » présente les principes d'économie d'effort et illustre ceux-ci sur différentes situations de travail.
Une démarche PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique) est présente sur 2 centres dédiés : chaque formateur PRAP anime une formation d'acteurs PRAP et suit tout au long de l'année la mise en place d'actions avec l'aide d'un comité.
Des études ergonomiques de postes ponctuelles ont été réalisées afin d'améliorer les conditions de travail de salariés ayant des restrictions médicales.
Des initiatives adaptées sont prises dans les autres filiales européennes comme par exemple la polyvalence (changement de poste régulièrement) ou la mise en place d'une pause obligatoire pour la réalisation d'exercice physique (pour 4h de travail, 10 minutes d'exercice).
En 2014, 7 accords ont été négociés en France afin de prévenir la pénibilité.
| Taux de couverture | ||
|---|---|---|
| (Effectif permanent et non permanent) | 2014 | 2014 |
| Accidents mortels | 0 | 100% |
| Accidents avec arrêt | 930 | 100% |
| Taux de fréquence (1) | 36.81 |
| Taux de gravité (2) | 1.54 | ||
|---|---|---|---|
| -- | -- | --------------------- | ------ |
Le taux de couverture est de 100% en 2014.
(1) Taux de fréquence = Nombre d'accidents ayant occasionné un arrêt, trajet inclus sur l'année/ Total d'heures travaillées (y.c. heures supplémentaires) * 1 000 000. (2) Taux de gravité = nombre de jours d'arrêt de travail calendaires dus aux accidents du travail avec arrêt strictement supérieur à 1 jour, trajet inclus / Total d'heures travaillées (y.c. heures supplémentaires) * 1 000.
| (Effectif permanent et non permanent) | 2014 | Taux de couverture 2014 |
|---|---|---|
| Nombre total d'heures de formation | 90 953 | 100% |
| Dépense de formation (en millions d'euros) (1) | 2 .9 | Coûts pédagogiques : 98% Coûts salariaux : 94% |
| (1) La dépense de formation intègre les coûts pédagogiques et les coûts salariaux. |
La politique de formation d'ELIS vise deux objectifs principaux:
dispenser les savoirs incontournables de l'entreprise à chaque nouveau collaborateur, en particulier aux métiers opérationnels en production, maintenance, distribution commerciale et vente, de façon à assurer la meilleure adaptation au poste de travail. Cet objectif se décline notamment en parcours de formation métier obligatoires, réalisés sur une période d'un à deux après l'intégration. Ils comprennent en général plusieurs modules parmi les thèmes suivants: savoirs liés au métier, connaissance des produits, services et bonnes pratiques, management. Pour dispenser ces parcours, l'entreprise dispose d'un organisme de formation interne qui accueille chaque année les stagiaires des centres ELIS France mais également des centres belges.
professionnaliser les collaborateurs en développant des compétences spécifiques, en fonction des besoins détectés en particulier lors des entretiens annuels. Pour cet objectif, la formation est assurée à la fois par le centre de formation avec des modules de formation optionnels et par les centre eux-mêmes localement, sur des thématiques variées: management, savoirs techniques, bureautique, langues. Par ailleurs, plusieurs programmes de développement ont été déployés pour répondre aux enjeux de gestion prévisionnelle des compétences: école de maîtrise pour les chefs d'équipe en production, filière d'excellence pour la promotion interne des agents de service, Jeunes Talents pour la détection et la formation des cadres à potentiel.
En Espagne, 8 jeunes managers ont été formés pendant une durée de 9 à 15 mois dans un Centre Elis en France, pour apprendre leur métier et les bonnes pratiques d'un centre.
Avec 16 018 salariés au 31/12/2014 à travers l'Europe, Elis a un rôle central à jouer pour la promotion de la parité et la diversité dans ses sociétés de portefeuille.
Chez Elis, 52 % des Equivalents Temps Plein (ETP) dans l'effectif permanent sont des femmes.
| Taux de couverture 2014 |
||
|---|---|---|
| Part des femmes dans l'effectif permanent | 52% | 100% |
| Part des femmes en ETP dans l'effectif permanent | 52% | 100% |
Consciente que la mixité professionnelle constitue un facteur d'enrichissement collectif, de cohésion sociale et d'efficacité économique, Elis en France a négocié des accords avec les partenaires sociaux afin de prendre des mesures en faveur de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Des mesures relatives à l'articulation entre l'activité professionnelle et l'exercice de la responsabilité familiale, prévues dans ces accords, sont notamment mises en œuvre. Fin 2014, Elis France a signé de nouveaux accords sur ce thème en ajoutant des actions relatives à la rémunération.
Les nouveaux accords signés fin 2014 reprennent les trois volets ci-dessus, complétés d'un volet sur les rémunérations effectives. Il a ainsi été prévu des mesures pour les absences pour congé maternité/adoption soient sans conséquence sur la rémunération fixe ou l'évolution des salaires de base au retour des salariés ainsi que des mesures sur le calcul des primes sur objectifs. A également été prévu un complément de rémunération pour le salarié pendant la durée du congé maternité/adoption/paternité, en plus des indemnités journalières de sécurité sociale, représentant 100% de la perte de salaires par rapport aux indemnités journalières de la sécurité sociale perçues.
Elis a une politique favorisant l'emploi de personnes handicapées en milieu ordinaire de travail. En 2014, Elis a employé 641 personnes handicapées. Par ailleurs, Elis conclut des contrats de sous-traitance avec des établissements ou services d'aide par le travail (ESAT). Elis a noué des partenariats avec des entreprises adaptées afin de répondre conjointement à des appels d'offres. La prestation est ensuite réalisée pour partie par Elis et pour partie par l'entreprise adaptée.
Le Centre ELIS de Mörlenbach en Allemagne a reçu un prix du gouvernement du Land de Hessen pour ses actions en faveur de l'emploi et de l'intégration de personnes handicapées. Le gouvernement a voulu distinguer ce site, de taille moyenne, dans un secteur, le secteur des services, où les actions en faveur des personnes handicapées sont peu nombreuses.
Le site de Mörlenbach a toujours favorisé l'emploi de personnes handicapées, physiques ou mentales, en milieu ordinaire de travail.
Pour s'aider, ELIS a noué un partenariat avec un service local qui aide les personnes handicapées à trouver un emploi adapté à leurs capacités. Il existe depuis plusieurs années une collaboration avec une école des handicapés et avec des établissements de travail protégé.
L'insertion peut démarrer par un stage puis par l'embauche en contrat permanent.
En interne, une chef d'équipe accompagne ces personnes pour apprécier leurs compétences, les former et leur donner confiance. Sur 7 personnes, 6 occupent un poste non spécifiquement adapté et 1 réalise des tâches spécifiques.
Elis embauche des collaborateurs pluri-culturels et multi-sociaux.
Par ailleurs, Elis en France s'est fixé, dans le cadre des accords sur le contrat de génération, des objectifs chiffrés en matière d'embauche de salariés jeunes ou âgés de 50 ans et plus, et d'augmentation de la part des salariés âgés de 50 ans et plus. Elis met également en œuvre des actions pour favoriser l'intégration des jeunes et le maintien dans l'emploi des salariés âgés de 50 ans et plus.
Elis en Italie a mis en place un code d'éthique et une organisation pour prévenir les discriminations
Elis soutient les dix principes du Global Compact des Nations Unies concernant le respect des droits de l'Homme, des normes internationales du travail, la protection de l'environnement et la lutte contre la corruption.
Les actions engagées en faveur des droits de l'homme, notamment dans les pays à risque, concernent nos fournisseurs. Elis s'efforce de respecter et de faire respecter par ses fournisseurs les différents lois et réglementations en vigueur et d'appliquer au quotidien les valeurs énoncées dans la charte éthique. Dans le cadre de sa charte achats développement durable, Elis porte une attention particulière au respect des droits de l'homme et souligne la nécessité pour ses fournisseurs de respecter le code de l'OIT concernant :
le droit à la négociation collective (convention 98),
le droit à un revenu minimum vital, permettant de subvenir aux besoins fondamentaux (conventions 26 et 131),
Elis encadre strictement le recours à la sous-traitance dans la charte Achats Développement Durable en interdisant à des fournisseurs de sous-traiter tout ou partie du marché qui leur est confié sans accord écrit d'Elis. La Direction des Achats et des Approvisionnements a également mis en place en 2009 un partenariat avec Max Havelaar, l'ONG de référence du Commerce Equitable. Elis est le premier prestataire de location-entretien de linge plat, vêtements de travail et d'équipements HBE détenteur de la licence Fairtrade Max Havelaar. A ce titre, Elis a lancé en 2009 une gamme de vêtements en coton équitable labellisée Fairtrade / Max Havelaar et à base de coton biologique.
Les deux chartes et le partenariat avec Max Havelaar bénéficient à l'ensemble des pays.
La charte éthique d'ELIS, publiée en 2012, définit les grandes orientations RSE du Groupe. Cette démarche est reprise et précisée par la politique QHSE d'Elis, validée chaque année en revue de direction et intégrée au manuel qualité dans le cadre de sa certification iso 9001.
La politique Qualité Hygiène Sécurité Environnement, signée par le Directeur Général d'ELIS le 25 mars 2014, fixe les engagements suivants en matière d'environnement :
Localement, ELIS s'engage à respecter les prescriptions réglementaires en vigueur. A titre d'exemple, l'activité de chaque site de production français est régie par un arrêté préfectoral d'autorisation d'exploiter, au titre de la réglementation des installations classées pour la protection de l'environnement, fixant entre autres les valeurs limites pour les rejets dans l'eau, les émissions atmosphériques et les émissions sonores.
De plus, ELIS contribue à la promotion des bénéfices de l'économie de fonctionnalité, qui est un modèle de consommation durable. En effet, en préférant la vente de l'usage de biens à celle des biens eux-mêmes, l'économie de fonctionnalité contribue à réduire la pression sur l'environnement, tout en favorisant la croissance économique d'une entreprise et la pérennité d'emplois de proximité. En 2008, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement piloté par le Ministère français de l'Environnement et rassemblant l'ensemble des parties prenantes, ELIS a contribué aux travaux du Groupe de Travail dédié à l'économie de fonctionnalité. L'étude réalisée a ainsi permis de démontrer que la location de vêtements d'Elis permet de réduire environ de moitié les consommations d'énergie ou émissions de CO2 par rapport à une solution d'achat de vêtements avec un entretien professionnel interne et de diviser par dix environ les consommations d'eau.
Le pilotage et le déploiement des objectifs d'ELIS en matière d'environnement sont portés par deux services étroitement liés au sein de la Direction Industrielle :
un Département Environnement (3 ingénieurs), au sein de la direction QSE, assistant les sites Elis pour le suivi des procédures ICPE en France, la veille technique et juridique, le management des indicateurs environnementaux et le respect des Bonnes Pratiques Environnementales du Groupe.
un Département d'Ingénierie des procédés (5 personnes) pour l'amélioration de la qualité de l'entretien, la durée de vie des articles entretenus, et la maîtrise des impacts eau et énergie, sur le périmètre Groupe.
Le déploiement opérationnel au niveau de chaque centre de production est assuré par un réseau de 80 correspondants (les responsables techniques en usine) formés aux bonnes pratiques environnementales.
Enfin, Elis réalise systématiquement un audit « Phase I – risk assessment » lors de ses acquisitions de sites de blanchisserie orienté sur les aspects environnementaux.
3 sites Elis ont une certification environnementale ISO 14001.
Chez Elis, tous les responsables opérationnels francophones en charge des thèmes environnementaux sont formés au travers d'une formation Eau, Énergie, Environnement. Par ailleurs, Tous les Directeurs opérationnels sont sensibilisés aux thèmes environnementaux lors de leur intégration dans le groupe.
| (En millions d'euros) | 2014 |
|---|---|
| Groupe Elis | |
| Dépenses engagées au titre de la mise en conformité | 1,87 |
| Provisions et garanties environnementales | 14,81 |
| Indemnités versées pour litiges environnementaux | 0 |
| Le taux de couverture est de 99% |
Mesures prises dans l'année pour la mise en conformité
Elis a investi en 2014 1,87 million d'euros en mise en conformité et amélioration de la performance environnementale portant essentiellement sur l'amélioration des prétraitements sur site des rejets aqueux, au suivi des plans d'actions suite aux inspections des services compétents des états en charge de l'environnement et à la réhabilitation des sites ayant cessé leur activité.
Sur les sites, les Responsables Maintenance sont responsables des problématiques d'environnement, et notamment de la gestion des éventuels incidents pouvant entraîner des pollutions en dehors de l'établissement. Des équipements de mise en sécurité (ex : obturateurs de réseaux) sont en place sur les sites, et des procédures affichées rappellent les actions à mettre en œuvre en cas d'incident, mais également les bonnes pratiques afin de les prévenir. Les Responsables de Maintenance sont spécifiquement formés à ces procédures lors de formation dédiées ; ils forment ensuite les personnes concernées sur site. Ainsi, l'opération de dépotage des produits chimiques fait l'objet d'une procédure et seul le personnel habilité, formé périodiquement, est autorisé à superviser le dépotage réalisé par les fournisseurs de produits lessiviels.
Un département Environnement, au sein de la direction QSE, composé de 3 ingénieurs Environnement, et le cas échéant un département Sécurité composé de 2 ingénieurs sécurité, assistent par ailleurs les sites opérationnels en cas d'incident susceptible de causer un impact sur l'environnement extérieur, dans la définition des actions de mise en sécurité immédiates, la communication auprès des organismes extérieurs, et la mise en place de mesures de prévention sur le long terme. La directrice QSE du Groupe, en charge de la prévention des risques environnementaux, est rattachée au Directeur Industriel et Achats du Groupe, membre du Comité de direction ELIS.
Le suivi d'indicateurs de pilotage (relatifs d'une part à la performance environnementale de chaque site mais également à la maîtrise de la conformité environnementale) contribue également à la prévention des risques.
De plus, Elis réalise périodiquement des audits environnementaux sur chacun de ses sites de production, mais également préalablement à chaque acquisition de nouvelle blanchisserie.
Enfin, afin de réduire les impacts environnementaux de ses produits et services, Elis s'appuie sur :
son modèle économique impliquant de concevoir les produits pour une durée de vie maximale (économie de fonctionnalité)
le développement de gammes responsables : consommables sanitaires certifiés Ecolabel Européen, partenariat avec Max Havelaar France pour la promotion du commerce équitable (via la gamme de café équitable et le développement de gammes textiles à base de coton biologique et équitable)
Rejets dans l'air et mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air affectant gravement l'environnement
| (En tonnes) | 2014 |
|---|---|
| Groupe Elis | |
| Emissions d'oxyde de soufre (SOx) | 3,85 |
| Emissions d'oxyde d'azote (NOx) | 174,61 |
Le taux de couverture pour Elis est de 98%
| 2014 |
|---|
| 800 |
| 4490 |
| 98% |
| (En tonnes) | 2014 |
|---|---|
| Groupe Elis | |
| Déchets dangereux générés | 1 414 |
| Part des déchets dangereux valorisés | 24 % |
| Part des déchets dangereux recyclés | 18 % |
| Déchets non dangereux générés | 12 432 |
| Part des déchets non dangereux valorisés | 57 % |
| Part des déchets non dangereux recyclés (1) | 43 % |
| Total déchets | 13 846 |
| Montant dépensé dans le traitement des déchets (en millions d'euros) | 1,84 |
| Montant généré par la valorisation des déchets (en millions d'euros) | 0,62 |
Le taux de couverture pour Elis est de 93-96 % en 2014.
(1) Bien que les déchets recyclés soient une sous-catégorie des déchets valorisés, il est possible que leur part soit plus importante que celle des déchets valorisés en raison d'un taux de couverture différent entre les deux indicateurs, ce qui est typiquement le cas des déchets dangereux sur le périmètre d'ELIS
Dans le but de réduire ses déchets, Elis met en place les actions suivantes :
tri des déchets à la source quand cela est possible pour favoriser leur recyclabilité ou leur valorisation.
réduction à la source de la production de textiles usagés, par la mise en place d'une bourse interne d'échange de linge.
poursuite du recyclage du textile coton (linge plat, bobines) avec nos partenaires chiffonniers.
partenariat avec nos « chiffonniers » dans une optique de développement du recyclage pour les vêtements de travail.
reprise des emballages de produits lessiviels vides dans le cadre de la prestation des lessiviers.
diffusion d'une note actualisée sur la bonne gestion des DEEE.
Des procédures Groupe écrites, diffusées à tous et disponibles sur un intranet, mais également expliquées via des formations et des sensibilisations internes, décrivent les bonnes pratiques en matière de gestion des déchets au niveau des centres opérationnels.
Afin de réduire l'impact sonore de son activité, Elis travaille à l'amélioration de l'implantation de ses nouveaux sites dans des zones éloignées des zones à émergence réglementée comme les zones d'habitation.
| (En millions de m3 ) |
2014 |
|---|---|
| Groupe Elis | |
| Consommation d'eau | 6,0 |
| Montant dépensé en consommation d'eau (en millions d'euros) | 4,2 |
| Volumes d'eau rejetée | 4,8 |
| Volumes d'eau traitée (en interne ou en externe) | 4,7 |
Le taux de couverture pour Elis de 89-99 % en 2014. Le taux de couverture sur le volume rejeté est plus faible du fait de l'absence de mesures sur certains établissements.
Actions mises en place au cours de l'année pour optimiser la consommation totale d'eau, prévenir les risques de pollution et réparer les rejets dans l'eau
RATIO DE LA CONSOMMATION D'EAU DU GROUPE ELIS (EN L/KG DE LINGE TRAITE)
Elis Groupe a réduit de 2,3% en 2014 par rapport à n-1 sa consommation d'eau par kilo de linge livré à l'échelle du groupe.
Les optimisations réalisées sur l'année, pilotées par le Département Process Engineering, repose sur :
la modernisation du parc d'équipements de lavage, dès que possible,
La maîtrise de la quantité de produits lessiviels utilisés pour le process industriel (celle-ci influençant la consommation d'eau).
L'intégralité des eaux industrielles rejetées sont prétraitées ou traitées sur site avant rejet aux réseaux municipaux (avant traitement par une STEP municipale sur la majorité des sites). Sur le périmètre France, le rejet des effluents industriels est régi, d'une part, par une convention ou un arrêté de déversement, et d'autre part, par l'arrêté préfectoral d'exploiter pour les sites à enregistrement ou à autorisation. La qualité des rejets fait l'objet d'une autosurveillance menée par chaque site de production en France. Des systèmes équivalents sont en place en Espagne, Allemagne, Belgique et Italie.
Les principales actions pour prévenir les risques de pollution dans l'eau sont les suivantes :
Contrôles réguliers effectués sur les installations visées par la réglementation,
Sur le périmètre France : poursuite du déploiement du programme national de réduction des substances dangereuses dans l'eau (RSDE), avec la mise en place sur les sites concernés d'une surveillance initiale ou pérenne d'un certain nombre de micropolluants mesurés dans les rejets industriels.
Afin de participer à l'effort collectif de réduction de la consommation d'eau en cas d'épisodes de sécheresse, Elis a mené sur un site en Ile-de-France une étude afin d'identifier les leviers de réduction exceptionnelle de consommation d'eau lors de ces périodes de vigilance. Ces mesures exceptionnelles sont conjointes au déploiement de mesures pérennes de réduction de la consommation d'eau (cf. paragraphe précédent).
Chez Elis, la matière première la plus utilisée est le textile.
Au global, la consommation consolidée de cette matière première est de 9,4 millions de kilos, pour une valeur de 182 millions d'euros investis par les opérations auprès de la direction des approvisionnements.
La matière première la plus utilisée par Elis est le textile mis à disposition des clients dans le cadre de la prestation de location et d'entretien du linge. Afin d'optimiser la durée de vie de ses textiles, Elis a mis en place depuis plusieurs années des tableaux de bord linge afin de piloter les principaux indicateurs de sa gestion textile et ainsi de mieux utiliser le stock existant et mieux gérer les achats de linge neuf.
Ainsi en 2014, les équipes centrales se sont principalement concentrées sur la maîtrise et l'amélioration des taux de réforme et de réutilisation du textile et ont donc accompagné les centres sur l'amélioration de leurs performances via un pilotage axé sur une production en flux tendus.
Une « bourse au linge » interne est en place entre les différents centres, favorisant les échanges de textile entre les usines.
| (En MWh) | 2014 |
|---|---|
| Groupe Elis | |
| Électricité | 103 653 |
| Énergies renouvelables | 32 |
| Gaz naturel (en MWh PCI) | 630 201 |
| Fioul lourd et fioul domestique | 7 845 |
| Autres énergies | 10 358 |
| Consommation totale d'énergie | 752 090 |
| Montant dépensé en énergie (en millions d'euros) | 38,6 |
Le taux de couverture pour Elis est de 90-99 % en 2014
| (En milliers de litres3 ) |
2014 |
|---|---|
| Groupe Elis | |
| Essence | 6,6 |
| Gasoil | 16 523 |
|---|---|
| Total carburant | 16 530 |
| Montant total dépensé (en millions d'euros) | 19,3 |
Le taux de couverture pour Elis est de 96-99 % en 2014.
Elis poursuit ses actions de réduction de consommation de gaz naturel par kilo de linge livré atteignant ainsi 4,8% de progrès sur l'année 2014.
Ratio de la consommation d'énergie du groupe Elis (en kWh/kg de linge traité)
Les principales actions sont :
Diagnostics "énergie" réguliers menés par l'équipe Process Engineering en collaboration avec l'opérationnel,
Pilotage en central des indicateurs énergie (consommation de gaz et d'électricité). Objectifs de réduction de la consommation fixés annuellement pour chaque centre,
Suivi rigoureux et optimisation des équipements par des personnes formées sur site (vérification des rendements notamment),
Investissements dans des équipements permettant de récupérer de l'énergie ou de moins en consommer (échangeurs thermiques, brûleurs et équipements de séchage de dernière technologie consommant moins de gaz, installation systématique de compteurs gaz, installation de chaudière basse pression).
-Tests sur les différentes technologies d'éclairage sur un site pilote afin d'identifier la technologie la plus économe en terme d'électricité,
-Réalisation d'un audit énergétique par un organisme externe sur deux sites en Ile de France,
Les centres ayant les meilleurs performances de l'année 2014 sont :
1 site dans la Région Sud-Ouest ayant un ratio « énergie » (exprimé en kWh consommé / tonne de linge lavé) en diminution de 24% avec un process de dernière génération totalement gaz sur les équipements de finition (la chaudière ne fournissant de la vapeur que pour les équipements de lavage) et un réglage optimisé de ses équipements ;
1 site en Espagne situé dans la communauté de Madrid qui a remis en service son système de cogénération qui produit de l'électricité à partir de gaz naturel. Les gaz produits par ce système sont utilisés dans une chaudière adaptée pour produire la vapeur nécessaire au chauffage des bains de lavage du site. L'eau de refroidissement du système permet aussi de chauffer de l'eau pour le process. Ainsi le ratio énergétique du site a diminué de 25,8%.
Pour réduire la consommation de carburant en 2014, le département logistique d'Elis a conduit des projets d'optimisation de sectorisation en particulier sur les arrondissements parisiens et la banlieue parisienne ainsi que sur l'Espagne et l'Allemagne, pays dont l'expansion nécessitait de préserver une cohérence logistique. Par ailleurs, la démarche d'anticipation des variations d'activités saisonnières a permis, sur tout le Sud-Est de la France (de Montpellier à Monaco), de construire des schémas de tournées selon les différentes périodes de l'année. Au total, près d'une quarantaine de centres ont fait l'objet d'une optimisation de leurs organisations logistiques avec une trentaine de circuits de transports économisées.
Enfin, concernant l'entité AD3 dont l'activité est l'entretien du linge de résidents, 93% de ses blanchisseries (150 centres sur 161) sont intégrées au sein du bâtiment de leur client. Aucun transport du linge n'est ainsi nécessaire.
L'utilisation des sols est un point étudié dans les due diligences que réalise Elis dans le cadre de son processus d'acquisition lorsqu'il y a des sites de production. Des diagnostics et des mesures d'impacts sont également réalisés au moment de l'implantation d'une nouvelle installation.
Elis met en place des mesures permettant de prévenir tout risque de pollution. Le dépotage des produits lessiviels se fait sur des aires bétonnées munies de rétention. Les produits lessiviels utilisés pour le process de lavage sont stockés dans des conditions permettant d'éviter tout déversement accidentel de produit sur les sols (rétentions, détecteurs de fuite, etc.). Toutes les mesures sont prises pour protéger les ouvrages de prélèvement d'eau dans les nappes sur les sites qui s'alimentent en eau de forage. Les bennes de déchets (principalement des déchets non-dangereux) sont stockées sur des aires bétonnées.
| (En kilotonnes eq CO2) | 2014 |
|---|---|
| Groupe Elis | |
| Nombre de sociétés ayant réalisé au moins un bilan d'émissions de GES |
|
| au cours des 3 dernières années | 5 |
| Scope 1 (1) | 174,1 |
| Scope 2 (2) | 13,2 |
| Total | 187,4 |
| Émissions – consommation énergies hors carburant | 143,1 |
| Émissions – consommation carburant | 44,2 |
Le taux de couverture pour Elis est de 90-99%.
(1) Les émissions du scope 1 sont les émissions liées à la consommation de combustibles sur le site (gaz, fioul etc.), à la consommation de carburant dans les véhicules et aux fuites de substances réfrigérantes.
(2) Les émissions du scope 2 sont les émissions liées à la génération de l'électricité et la vapeur.
Dans le cadre de la réalisation des bilans gaz à effet de serre précités, Elis a constitué son plan d'actions de réduction des émissions s'appuyant sur l'optimisation de ses consommations d'énergie et de carburant, appliquée sur l'ensemble du groupe (voir les paragraphes 2.3.2.3.1 et 2.3.2.3.3).
Afin de participer à l'effort collectif de réduction d'eau en cas d'épisodes de sécheresse, Elis a mené une étude sur un site en Ile de France afin d'identifier les leviers de réduction exceptionnelle de consommation d'eau lors de ces périodes de vigilance.
En France, Elis s'assure de la compatibilité de son exploitation avec les schémas régionaux ou locaux (SDAGE, SAGE, etc…) dans ses dossiers d'autorisation d'exploiter. Enfin Elis favorise l'implantation de ses nouveaux sites de production en zone industrielle, limitant ainsi les impacts liés à son environnement (voisinage, biodiversité, …).
Les rejets d'effluents industriels sont intégralement traités par des STEP municipales ou sur site limitant donc l'impact de l'activité sur les écosystèmes aquatiques.
Des investissements ont notamment été conduit notamment sur Porto Alto afin de prétraiter les effluents avant rejet dans le réseau (113 k€). Sur l'usine de Carros, le site a mis en place une régulation de ses rejets afin de lisser leur conductivité.
Tant en France qu'à l'étranger, les emplois sont pourvus localement et ne sont pas délocalisables. En France, des partenariats avec des associations ou administrations sont réalisés localement afin de favoriser l'insertion dans l'emploi de personnes habitant à proximité de nos centres de profit. Ces partenariats sont menés par exemple avec des Missions locales ou Pôle emploi ou Est Ensemble.
En cas de demandes spécifiques du voisinage des sites de production relatives à l'environnement (bruit, odeur...), un dialogue avec les riverains est établi et des plans d'actions spécifiques et ponctuels sont mis en place afin de prendre en compte ces demandes dans les meilleurs délais (par exemple par la réalisation d'études et si nécessaire, de travaux de limitation de nuisances sonores en particulier).
Afin de s'assurer de la satisfaction de nos clients, des enquêtes de satisfaction ("SATISFELIS") sont menées régulièrement auprès des clients ELIS par un centre d'appels. Des plans d'actions sont ensuite élaborés et mis en œuvre.
Des enquêtes sont également réalisées périodiquement (tous les 2 ans) auprès de l'ensemble des salariés. Les résultats ainsi que les plans d'actions sont communiqués aux salariés.
Les partenariats ont été menés en 2014 avec des associations ou administrations visant à l'insertion dans l'emploi de personnes habitant à proximité des centres ELIS :
Missions locales
Pôle emploi (partenariat avec mise en place d'action de formation préalable à l'embauche)
Est Ensemble
Des partenariats se sont également poursuivis avec des établissements d'enseignements:
ENSAIT : école textile de Roubaix
Les Mines de Nancy
Ou avec Défense Mobilité pour réinsérer les militaires dans la vie civile.
Chez Elis, la direction des achats joue un rôle important en sélectionnant partout dans le monde des fournisseurs, des produits et des services qui respectent les personnes et l'environnement.
Depuis 2006, les contrats d'Elis avec ses fournisseurs contiennent un référentiel développement durable avec réalisation d'audits réguliers. L'engagement d'Elis est détaillé dans une charte achats développement durable intégrée au système documentaire ISO 9001/2000 de la direction des achats et incluse dans les contrats signés avec ses partenaires. Elis fait auditer par un organisme extérieur les fournisseurs qui n'ont pas de certification SA 8000 et ISO 14001 (ou équivalents) et assure le suivi des plans d'actions issus de ces audits.
Les fournisseurs d'Elis sont majoritairement situés hors Europe communautaire.
Sur deux segments d'achats, Elis maintient un sourcing important en France :
Sur le cycle 2012-2013, des audits ont été réalisés chez 14 fournisseurs avec un focus important sur les fournisseurs de linge plat (8 audits) et les tisseurs (5 audits) pour les vêtements de travail. Sur 2014, une audit a été réalisé chez un tisseur problématique en terme de qualité produit pour les vêtements de travail.
Elis encadre strictement le recours à la sous-traitance dans la charte Achats Développement Durable : « nos fournisseurs ne peuvent sous-traiter tout ou partie du marché que nous leur confions sans accord écrit d'Elis. L'utilisation de sous-traitance sans accord écrit et préalable de l'Acheteur d'Elis est interdite. »
Elis a formalisé ses engagements contre la corruption dans le cadre de la Charte Ethique, publiée en 2012. Celleci s'articule autour des valeurs du groupe : intégrité, responsabilité et exemplarité dans son environnement commercial, respect de chacun de ses collaborateurs, diminution de son empreinte environnementale et amélioration continue de ses performances.
Tout d'abord une cartographie des risques, couvrant en particulier les risques relatifs à la santé et les sécurité des consommateurs et des clients, existe. Afin de maîtriser ces risques, des procédures sont déployées au niveau des services supports et des centres opérationnels. De plus, le système de management qualité mis en place pour les activités ultra-propre, fontaines et vêtements professionnels d'ELIS, est certifié ISO 9001 depuis plus de 10 ans. Dans le cadre de cette démarche volontaire de certification et d'amélioration continue, des audits qualité sont réalisés annuellement sur un échantillon de centre par un organisme externe (l'AFAQ) et tous les 3 ans à minima en interne pour chaque centre. Enfin, pour l'activité boisson (fontaines à eau et machines à café), ELIS a mis en place une démarche HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point), définissant des normes internes très précises pour assurer en toutes circonstances une qualité irréprochable d'hygiène à ses clients et aux consommateurs.
Par ailleurs, ELIS propose également à ses clients des gammes de produits éco-conçus (dont certains ont le label de certification Eco-label Européen) ou favorisant le commerce équitable (par exemple : le café Moka d'Ethiopie équitable et les textiles de la collection Bio's Fair en coton biologique et équitable).
Rapport de l'un des commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
Aux actionnaires,
En notre qualité de commissaire aux comptes d'Elis SA, désigné organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-10606 , nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2014, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du code de commerce.
Il appartient au Directoire d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément au Protocole de Reporting RSE 2014 d'Elis (ciaprès le « Référentiel »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion sous l'intitulé « Périmètre de la démarche RSE et méthodologie de reporting », et disponible sur demande auprès du siège de la société.
6 Dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L.822-11 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes d'exercice professionnel et des textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
Nos travaux ont été effectués par une équipe de 4 personnes entre janvier 2015 et mars 2015 pour une durée d'environ deux semaines. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément à la norme d'exercice professionnel portant sur les prestations relatives aux informations sociales et environnementales entrant dans le cadre des diligences directement liées à la mission de commissaire aux comptes (NEP 9090) et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 30007 .
Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R.225-105-1 du code de commerce.
En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L.233-1 et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L.233-3 du code de commerce avec les limites précisées dans le rapport de gestion.
Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.
7 ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information
Nous avons mené quatre entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes8 :
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
8 Les Informations RSE les plus importantes sont identifiées en annexe du présent rapport.
9 Elis France, Elis Allemagne, Elis Espagne.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Neuilly-sur-Seine, le 1er avril 2015
L'un des Commissaires aux comptes d'Elis SA PricewaterhouseCoopers Audit
Bruno Tesnière Associé
Sylvain Lambert Associé du département développement durable
Annexe : Liste des informations que nous avons considérées les plus importantes
(Assem mblée généra ale d'approba tion des comp ptes de l'exerc cice clos le 31 décembre 20 014)
Aux A Elis S 33 rue 92800 Actionnaires SA (anciennem e Voltaire 0 Puteaux ment Holdeli is SAS)
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Nature, objet et intérêt: Signature d'un avenant n° 1 en date du 23 septembre 2014 à la convention de prêt intragroupe du 14 juin 2013, portant exigibilité anticipée intégrale du prêt en cas d'introduction en bourse des actions d'ELIS, laquelle sera réputée intervenue à compter de la fixation par le directoire d'ELIS du prix auquel les actions seront offertes au public. Les intérêts capitalisés échus et/ou courus à la date du remboursement effectif seront payés concomitamment, ceci dans le cadre du refinancement et de la réduction de la dette de la société consécutifs à ladite introduction en bourse.
Nature, objet et intérêt: Signature d'un avenant n° 2 en date du 13 octobre 2014 à la convention de prêt intragroupe du 14 juin 2013, portant sur les modalités de remboursement anticipé du prêt en cas d'introduction en bourse des actions d'ELIS, ceci dans le cadre du refinancement et de la réduction de la dette de la société consécutifs à ladite introduction en bourse :
Modalités : Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, votre société n'a comptabilisé à ce titre aucun montant.
Convention d'engagement entre la société, les banques et EURAZEO : Membres du conseil de surveillance intéressés : Mme Virginie Morgon, Messieurs Marc Frappier et Eric Schaefer
Nature, objet et intérêt: Signature en date du 15 décembre 2014 d'une lettre d'engagement (convention à laquelle est aussi partie Eurazeo) avec les banques chargées du placement dans le cadre de I 'introduction en Bourse d'ELIS. La Lettre d'Engagement prévoit que les commissions des banques et les frais afférents à l'opération seront prises en charge, sous certaines limites, par ELIS et Eurazeo, dans le cadre de l'introduction en bourse.
Modalités : Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, votre société n'a comptabilisé à ce titre aucun montant.
Nature, objet et intérêt: Indemnité de départ, soumise à des conditions de performance définies ci-après, égale à 18 mois de rémunération brute fixe et variable calculée sur la moyenne des rémunérations perçues au cours des deux derniers exercices clos précédant le départ, due en cas de départ contraint du dirigeant sauf en cas de faute.
La performance est mesurée par référence aux deux critères suivants : (i) le chiffre d'affaires ; et (ii) l'EBIT calculés sur les 12 mois glissants qui précèdent la date de la dernière clôture semestrielle précédant le départ la performance étant évaluée par rapport au budget approuvé par le conseil de surveillance pour cette même période. L'indemnité de départ est conditionnée à un taux de performance, de sorte que si aucun des objectifs ci-dessus n'est atteint, aucune indemnité n'est due, si l'un des objectifs ci-dessus est atteint, deux-tiers de l'indemnité de départ est due, soit 12 mois de rémunération brute fixe et variable moyenne, et si les deux objectifs ci-dessus sont atteints, l'indemnité de départ est due dans son intégralité.
Modalités : Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, votre société n'a comptabilisé à ce titre aucun montant.
Nature, objet et intérêt: Clause de non-concurrence d'une année à compter de la fin du mandat destinée à protéger les intérêts de la société en cas de départ du dirigeant. L'indemnité de non –concurrence est égale à 50 % de la rémunération brute fixe et variable perçue par M. Xavier Martiré au cours du dernier exercice clos. En cas de cumul de l'indemnité de départ et de l'indemnité de non-concurrence, le montant total perçu par M. Xavier Martiré à ce titre sera plafonné à deux ans de rémunération brute fixe et variable.
Modalités : Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, votre société n'a comptabilisé à ce titre aucun montant.
Nature, objet et intérêt: Indemnité de départ, soumise à des conditions de performance définies ci-après, égale à 18 mois de rémunération brute fixe et variable calculée sur la moyenne des rémunérations perçues au cours des deux derniers exercices clos précédant le départ, due en cas de départ contraint du dirigeant sauf en cas de faute.
La performance est mesurée par référence aux deux critères suivants : (i) le chiffre d'affaires ; et (ii) l'EBIT calculés sur les 12 mois glissants qui précèdent la date de la dernière clôture semestrielle précédant le départ la performance étant évaluée par rapport au budget approuvé par le conseil de surveillance pour cette même période. L'indemnité de départ est conditionnée à un taux de performance, de sorte que si aucun des objectifs ci-dessus n'est atteint, aucune indemnité n'est due, si l'un des objectifs ci-dessus est atteint, deux-tiers de l'indemnité de départ est due, soit 12 mois de rémunération brute fixe et variable moyenne, et si les deux objectifs ci-dessus sont atteints, l'indemnité de départ est due dans son intégralité.
Modalités : Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, votre société n'a comptabilisé à ce titre aucun montant.
Nature, objet et intérêt: Clause de non-concurrence de six mois à compter de la fin du mandat destinée à protéger les intérêts de la société en cas de départ du dirigeant. L'indemnité de non –concurrence est égale à 50 % de la rémunération brute fixe et variable perçue par M. Louis Guyot au cours du dernier exercice clos. En cas de cumul de l'indemnité de départ et de l'indemnité de non-concurrence, le montant total perçu par M. Louis Guyot à ce titre sera plafonné à deux ans de rémunération brute fixe et variable.
Modalités : Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, votre société n'a comptabilisé à ce titre aucun montant.
Nature, objet et intérêt: Indemnité de départ, soumise à des conditions de performance définies, égale à 18 mois de rémunération brute fixe et variable calculée sur la moyenne des rémunérations perçues au cours des deux derniers exercices clos précédant le départ, due en cas de départ contraint sauf en cas de faute.
La performance est mesurée par référence aux deux critères suivants : (i) le chiffre d'affaires ; et (ii) l'EBIT calculés sur les 12 mois glissants qui précèdent la date de la dernière clôture semestrielle précédant le départ la performance étant évaluée par rapport au budget approuvé par le conseil de surveillance pour cette même période. L'indemnité de départ est conditionnée à un taux de performance, de sorte que si aucun des objectifs ci-dessus n'est atteint, aucune indemnité n'est due, si l'un des objectifs ci-dessus est atteint, deux-tiers de l'indemnité de départ est due, soit 12 mois de rémunération brute fixe et variable moyenne, et si les deux objectifs ci-dessus sont atteints, l'indemnité de départ est due dans son intégralité.
Modalités : Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, votre société n'a comptabilisé à ce titre aucun montant.
Nature, objet et intérêt: Clause de non-concurrence de six mois à compter de la fin du mandat destinée à protéger les intérêts de la société en cas de départ du dirigeant. L'indemnité de non–concurrence est égale à 50 % de la rémunération brute fixe et variable perçue au cours du dernier exercice clos. En cas de cumul de l'indemnité de départ et de l'indemnité de non-concurrence, le montant total perçu par M. Matthieu Lecharny à ce titre sera plafonné à deux ans de rémunération brute fixe et variable.
Moda monta alités : Au cou ant. urs de l'exerc cice clos le 3 1 décembre 2 2014, votre so ociété n'a com mptabilisé à c ce titre aucun n
Nous à l'app avons été avi probation de l sés de la conv l'assemblée g vention suivan énérale statua nte, autorisée ant sur les com au cours de l' mptes de l'exer exercice 2013 rcice 2013. 3 et qui n'a pa as été soumise
Conve supéri ention de sub ieure à 10 % bordination av vec Legendre Holding 27 : : associée dis posant d'une fraction de d droits de vote
Autor risée par le co nseil d'admin nistration du 2 23 mai 2013
Natur 4 octo organ cash e re, objet et in obre 2007 con nisant le rang et d'obligation ntérêt: Conve nclue dans le et la priorité ns senior subo ention de sub cadre du refi de rembourse ordonnées à in bordination re financement g ement des cré ntérêts PIK. mplaçant la c global de l'end éanciers d'ob convention de dettement de ligations seni e subordinatio la société le ior subordonn on en date du 14 juin 2013 nées à intérêts
Moda monta alités : Au cou ant. urs de l'exerc cice clos le 3 1 décembre 2 2014, votre so ociété n'a com mptabilisé à c ce titre aucun
En ap conve s'est p pplication de entions et eng poursuivie au l'article R. 2 gagements suiv cours de l'exe 225-57 du co vants, déjà ap ercice écoulé. ode de comm pprouvés par merce, nous a l'assemblée g vons été info générale au co ormés que l'e ours d'exercic exécution des ces antérieurs,
Natur princi autori engag applic même Notes Senio re, objet et in ipal de 173.0 isations des co gements soum cable sera éga e jour par Leg s en langue an or PIK Notes, l ntérêt: Conve 000.000 euros onseils de surv mis à l'approb al au taux d'in gendre Hodin nglaise dénom le tout augme ntion de prêt s (Modifiée p veillance des 2 bation de l'as térêt applicab g 27 (les « S mmé « indentur nté d'une mar t intra-groupe par les avenan 22 septembre ssemblée gén ble aux obligat enior PIK No re », après pri rge de 0,1%. e à compter d nts des 23 se et 10 octobre nérale du prés tions senior su otes ») au titr ise en compte du 14 juin 20 eptembre et 1 2014 présent sent rapport s ubordonnées à e du contrat d de tout contra 013, d'un mon 13 octobre 20 tées dans les c spécial). Le t à intérêts « PI d'émission de rat de couvertu ntant total en 014 selon les conventions et taux d'intérêt K » émises le es Senior PIK ure relatif aux eeu3sns,enstteKx Modalités : Une commission de 4.065.500 euros, a été supportée par ELIS au moment de la mise à disposition du prêt.
Le montant de la convention de prêt intra-groupe dans les comptes d'ELIS au 31 décembre 2014 présente un solde créditeur de 192.853.672,22 euros.
La charge d'intérêt comptabilisée par ELIS à ce titre au 31 décembre 2014 s'élevait à 21.172.618,45 euros.
Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 15 avril 2015
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit Mazars
Bruno Tesnière Isabelle Massa
La Société propose d'affecter la perte de l'exercice clos le 31 décembre 2014, soit 9.632.341,00 euros, en totalité au compte de report à nouveau.
La Société n'a procédé à aucune distribution de dividendes au cours des trois derniers exercices clos les 31 décembre 2011, 2012 et 2013.
La Société propose, comme annoncé dans le document de base enregistré auprès de l'AMF le 8 septembre 2014 de procéder, sous réserve de l'approbation par l'assemblée générale ordinaire des actionnaires, à une distribution exceptionnelle prélevée sur la prime d'émission de 0,35 euro par action en 2015.
Conformément aux articles L 441-6-1 et D 441-4 du Code de Commerce, le solde des dettes fournisseurs à la clôture de l'exercice (hors factures non parvenues) s'élevait à 1.853.120 €.
| Non échu | Non échu | Non échu | Echu | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| payable à plus | payable dans | payable dans | |||
| de 60 jours | 30 à 60 jours | moins de 30 | |||
| jours | |||||
| Fournisseurs biens et services |
455.888 | 8.525 | 788.919 | 599.787 | 1.853.120 |
| Ratio en % | 24,6% | 0,5% | 42,5% | 32,4% | 100% |
A titre de comparaison, la décomposition du solde des dettes fournisseurs au 31 décembre 2013, dont le montant (hors factures non parvenues) s'élevait à 2 605 861 €.
| Non échu payable à plus de 60 jours |
Non échu payable dans 30 à 60 jours |
Non échu payable dans moins de 30 jours |
Echu | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Fournisseurs biens et services |
- | - | 2.522.461 | 83.400 | 2.605.861 |
| Ratio en % | 96,8% | 3,2% | 100% |
Néant10
Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, la Société n'a constaté aucune dépense et charge non déductible du résultat fiscal au sens de l'article 39-4 du Code général des impôts.
10 L'article L. 464-2, I du Code de commerce prévoit que lorsque des injonctions ou des sanctions pour pratiques anticoncurrentielles sont prononcées par l'Autorité de la concurrence, celle-ci peut ordonner l'insertion de sa décision ou de l'extrait de celle-ci dans le rapport de gestion du directoire.
Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, la Société n'a procédé à aucune réintégration de frais généraux dans le bénéfice imposable au titre de l'article 39-5 du Code général des impôts.
| 01/01/2010 | 01/01/2011 | 01/01/2012 | 01/01/2013 | 01/01/2014 | |
|---|---|---|---|---|---|
| NATURE DES INDICATIONS | 31/12//2010 | 31/12//2011 | 31/12//2012 | 31/12//2013 | 31/12//2014 |
| (12 mois) | (12 mois) | (12 mois) | (12 mois) | (12 mois) | |
| I. Capital en fin d'exercice | |||||
| * capital social | 214 663 565 | 214 663 565 | 214 663 565 | 461 177 277 | 497 610 410 |
| * nombre des actions ordinaires existantes | 214 663 565 | 214 663 565 | 214 663 565 | 922 354 554 | 49 761 041 |
| * nombre des actions à dividende prioritaire | |||||
| (sans droit de vote) existantes | |||||
| * nombre maximal d'actions futures à créer : | |||||
| . Par conversion d'obligations | |||||
| . Par exercice de droits de souscription | |||||
| II. Opérations et résultats de l'exercice | |||||
| * chiffre d'affaires hors taxes | 1 500 000 | 1 500 000 | 1 500 000 | 1 500 000 | 1 500 000 |
| * résultat avant impôts, participation des salariés | |||||
| et dotations aux amortissements et provisions | -13 066 502 | -48 382 939 | -55 800 776 | -95 160 441 | -55 378 009 |
| * impôts sur les bénéfices | -50 290 120 | -50 546 439 | -44 292 116 | -52 344 348 | -45 726 208 |
| * participation des salariés due au titre de l'exercice | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| * résultat après impôts, participation des salariés | |||||
| et dotations aux amortissements et provisions | 35 007 187 | -112 905 | -13 237 268 | -42 825 339 | -9 632 341 |
| * résultat distribué | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| III. Résultats par action | |||||
| * résultat après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements et |
|||||
| provisions | -0,22 | 0,01 | -0,05 | -0,05 | -0,19 |
| * résultat après impôts, participation des salariés | |||||
| et dotations aux amortissements et provisions | 0,16 | 0,00 | -0,06 | -0,05 | -0,19 |
| * dividende attribué à chaque action net | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
| IV. Personnel | |||||
| * effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice |
3 | 3 | 3 | 3 | 3 |
| * montant de la masse salariale de l'exercice | 749 576 | 810 825 | 1 146 771 | 1 403 842 | 1 572 954 |
| * montant des sommes versées au titre des avantages | 255 223 | 260 715 | 345 949 | 349 808 | 558 368 |
| sociaux de l'exercice (sécurité sociale,) |
Le tableau ci-dessous présente les résolutions financières en vigueur à la date du présent rapport qui ont été approuvées par l'assemblée générale mixte des actionnaires de la Société du 8 octobre 2014.
| Objet de la résolution | Durée de l'autorisation | Montant nominal maximal |
Utilisation de l'autorisation |
|---|---|---|---|
| Délégation de compétence à l'effet d'augmenter le capital social de la Société par incorporation de réserves, de bénéfices ou de primes d'émission, de fusion ou d'apport. |
26 mois(1) (8 décembre 2016) |
130 millions d'euros (montant des réserves distribuables) |
[] |
| Délégation de compétence à l'effet d'émettre des actions et/ou des valeurs mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme, au capital avec maintien du droit préférentiel de souscription. |
26 mois(1) (8 décembre 2016) |
500 millions d'euros s'agissant des augmentations de capital 1 milliard d'euros s'agissant des titres de créance donnant accès au capital |
[] |
| Délégation de compétence à l'effet d'émettre des actions et/ou des valeurs mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme, au capital avec suppression du droit préférentiel de souscription et offre au public, ou dans le cadre d'une offre publique comportant une composante d'échange. |
26 mois(1) (8 décembre 2016) |
50 millions d'euros s'agissant des augmentations de capital 1 milliard d'euros s'agissant des titres de créance donnant accès au capital |
[] |
| Délégation de compétence à l'effet d'émettre des actions et/ou valeurs mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme, au capital avec suppression du droit préférentiel de souscription dans le cadre |
26 mois(1) (8 décembre 2016) |
5 % du capital de la Société tel qu'existant lors de l'opération |
[] |
| Objet de la résolution | Durée de l'autorisation | Montant nominal maximal |
Utilisation de l'autorisation |
|---|---|---|---|
| d'une offre visée au II de l'article L. 411-2 du Code monétaire et financier. Autorisation de fixer librement le prix d'une émission d'actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à terme au capital, sans droit préférentiel de souscription, de fixer le prix d'émission dans la limite de 10% du capital social. |
26 mois(1) (8 décembre 2016) |
10 % du capital de la Société tel qu'existant lors de l'opération |
[] |
| Augmentation du nombre d'actions, titres ou valeurs mobilières à émettre en cas d'augmentation de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription des actionnaires. |
26 mois(1) (8 décembre 2016) |
15 % de l'émission intiale | [] |
| Délégation de pouvoirs à l'effet de procéder à l'émission d'actions et/ou valeurs mobilières donnant accès immédiatement ou à terme, au capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société. |
26 mois(1) (8 décembre 2016) |
10 % du capital de la Société au moment de l'émission |
[] |
| Limitations globales du montant des émissions effectuées en vertu des résolutions n°13 à 18 |
- | 500 millions d'euros Montant maximum de titres de créances donnant ou pouvant donner accès au capital : 1 milliard d'euros |
[] |
| Délégation de compétence à l'effet de procéder à l'augmentation de capital social par émission |
26 mois(1) (8 décembre 2016) |
20 millions d'euros | [] |
| Objet de la résolution | Durée de l'autorisation | Montant nominal maximal |
Utilisation de l'autorisation |
|---|---|---|---|
| d'actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme au capital, réservées aux adhérents d'un plan d'épargne entreprise, avec suppression du droit préférentiel de souscription au profit de ces derniers. |
|||
| Autorisation donnée à l'effet de procéder à des attributions d'actions gratuites de la Société aux mandataires sociaux et aux salariés, avec suppression du droit préférentiel de souscription au profit de ces derniers. |
38 mois(1) (8 décembre 2017) |
10 % du capital social au jour de la décision du directoire |
[] |
| Délégation de compétence au directoire à l'effet d'émettre des actions avec suppression du droit préférentiel de souscription et offre au public dans le cadre de l'introduction en bourse de la Société |
9 mois(1) (8 juillet 2016) |
600 millions d'euros | Délégation utilisée par le directoire du 10 février 2015 pour un montant de 538 461 530 euros |
(1) Sous la condition suspensive du règlement-livraison des actions de la Société dans le cadre de l'introduction en bourse de la Société
Le tableau ci-dessous fait état de la résolution financière adoptée par l'assemblée générale des actionnaires du 10 février 2015 :
| Objet de la résolution | Durée de l'autorisation | Montant nominal maximal |
Utilisation de l'autorisation |
|---|---|---|---|
| Délégation de compétence au directoire à l'effet de procéder à l'émission d'actions et/ou de valeurs mobilières donnant accès, immédiatemment ou à terme, au capital, réservée aux adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise, |
26 mois (10 avril 2017) |
200 millions d'euros | [] |
| Objet de la résolution | Durée de l'autorisation | Montant nominal maximal |
Utilisation de l'autorisation |
|---|---|---|---|
| avec suppression du droit préférentiel de |
souscription au profit de ces derniers
12
Formulaire obligatoire (article 53 A du Code général des impôts)
Désignation de l'entreprise : ELIS
Durée de l'exercice exprimée en nombre de mois*
| 12 Durée de l'exercice précédent* 33 RUE VOLTAIRE 92800 PUTEAUX Adresse de l'entreprise |
|||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 9 9 6 6 8 4 4 0 0 0 0 2 1 Numéro SIRET Néant |
|||||||||
| Exercice N clos le, 31122014 |
N-1 31122013 |
||||||||
| Brut 1 |
Amortissements, provisions 2 |
Net 3 |
Net 4 |
||||||
| Capital souscrit non appelé | (I) AA |
||||||||
| Frais d'établissement * | AB | AC | |||||||
| Frais de développement * | CX | CQ | |||||||
| Concessions, brevets et droits similaires | AF | AG | |||||||
| IMMOBILISATIONS INCORPORELLES | Fonds commercial (1) | AH | AI | ||||||
| Autres immobilisations incorporelles | AJ | 1 927 465 | AK | 1 927 465 | |||||
| Avances et acomptes sur immobilisa– tions incorporelles |
AL | AM | |||||||
| Terrains | AN | AO | |||||||
| Constructions | AP | AQ | |||||||
| Installations techniques, matériel et outillage industriels |
AR | AS | |||||||
| ACTIF IMMOBILISÉ* | IMMOBILISATIONS CORPORELLES | Autres immobilisations corporelles | AT | 20 200 | AU | 20 200 | |||
| Immobilisations en cours | AV | AW | |||||||
| Avances et acomptes | AX | AY | |||||||
| Participations évaluées selon la méthode de mise en équivalence |
CS | CT | |||||||
| Autres participations | CU | 1 205 374 566 | CV | 1 205 374 566 | 1 162 374 566 | ||||
| IMMOBILISATIONS FINANCIERES (2) | Créances rattachées à des participations | BB | BC | ||||||
| Autres titres immobilisés | BD | BE | |||||||
| Prêts | BF | BG | |||||||
| Autres immobilisations financières* | BH | BI | |||||||
| TOTAL (II) | BJ | 1 207 322 231 | BK | 20 200 | 1 207 302 031 | 1 162 374 566 | |||
| Matières premières, approvisionnements | BL | BM | |||||||
| En cours de production de biens | BN | BO | |||||||
| STOCKS * | En cours de production de services | BP | BQ | ||||||
| Produits intermédiaires et finis | BR | BS | |||||||
| Marchandises | BT | BU | |||||||
| Avances et acomptes versés sur commandes | BV | BW | |||||||
| ACTIF CIRCULANT | Clients et comptes rattachés (3)* | BX | 333 439 | BY | 333 439 | 7 490 952 | |||
| CRÉANCES | Autres créances (3) | BZ | 33 839 508 | CA | 33 839 508 | 18 568 325 | |||
| Capital souscrit et appelé, non versé | CB | CC | |||||||
| DIVERS | Valeurs mobilières de placement (dont actions propres : ) |
CD | CE | ||||||
| Disponibilités | CF | 8 387 | CG | 8 387 | 7 593 | ||||
| Charges constatées d'avance (3)* | CH | 2 178 067 | CI | 2 178 067 | 59 350 | ||||
| TOTAL (III) | CJ | 36 359 401 | CK | 36 359 401 | 26 126 220 | ||||
| Comptes | de régularisation | Frais d'émission d'emprunt à étaler (IV) |
CW | ||||||
| (V) Primes de remboursement des obligations |
CM | ||||||||
| Ecarts de conversion actif* (VI) |
CN | ||||||||
| TOTAL GÉNÉRAL (I à VI) | CO | 1 243 681 632 | 1A | 20 200 | 1 243 661 432 | 1 188 500 786 | |||
| Renvois : (1) Dont droit au bail : | (2) part à moins d'un an des immobilisations financières nettes : |
CP | CR (3) Part à plus d'un an |
||||||
| Clause de réserve Immobilisations : de propriété :* |
Stocks : | Créances : |
Cegid Group
Formulaire obligatoire (article 53 A du Code général des impôts)
| ELIS Désignation de l'entreprise |
* Néant |
||||
|---|---|---|---|---|---|
| Exercice N | Exercice N – 1 | ||||
| 497 610 410 Capital social ou individuel (1)* (Dont versé : ) |
DA | 497 610 410 | 461 177 277 | ||
| Primes d'émission, de fusion, d'apport, | DB | 175 852 984 | 169 286 116 | ||
| EK Ecarts de réévaluation (2)* (dont écart d'équivalence ) |
DC | ||||
| Réserve légale (3) | DD | 723 931 | 723 931 | ||
| Réserves statutaires ou contractuelles | DE | ||||
| ( ) Dont réserve spéciale des provisions Réserves réglementées (3)* B1 pour fluctuation des cours |
DF | ||||
| CAPITAUX PROPRES | ( ) Dont réserve relative à l'achat Autres réserves EJ d'oeuvres originales d'artistes vivants* |
DG | 6 500 000 | 6 500 000 | |
| Report à nouveau | DH | (42 825 339) | |||
| RÉSULTAT DE L'EXERCICE (bénéfice ou perte) | DI | (9 632 341) | (42 825 339) | ||
| Subventions d'investissement | DJ | ||||
| Provisions réglementées * | DK | 11 288 748 | 11 288 748 | ||
| TOTAL (I) | DL | 639 518 393 | 606 150 733 | ||
| Produit des émissions de titres participatifs | DM | ||||
| Autres fonds | propres | Avances conditionnées | DN | ||
| TOTAL (II) | DO | ||||
| Provisions pour risques | DP | 447 | 803 | ||
| Provisions | pour risques et charges |
Provisions pour charges | DQ | 114 026 | 133 130 |
| TOTAL (III) | DR | 114 473 | 133 933 | ||
| Emprunts obligataires convertibles | DS | ||||
| Autres emprunts obligataires | DT | 586 571 328 | 565 217 674 | ||
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (5) | DU | ||||
| EI Emprunts et dettes financières divers (Dont emprunts participatifs ) |
DV | ||||
| DETTES (4) | Avances et acomptes reçus sur commandes en cours | DW | |||
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | DX | 2 848 806 | 9 586 281 | ||
| Dettes fiscales et sociales | DY | 1 303 114 | 1 741 538 | ||
| Dettes sur immobilisations et comptes rattachés | DZ | ||||
| Autres dettes | EA | 13 305 318 | 5 670 628 | ||
| Compte régul. |
Produits constatés d'avance (4) | EB | |||
| TOTAL (IV) | EC | 604 028 566 | 582 216 120 | ||
| (V) Ecarts de conversion passif* |
ED | ||||
| TOTAL GÉNÉRAL (I à V) | EE | 1 243 661 432 | 1 188 500 786 | ||
| (1) | Écart de réévaluation incorporé au capital | 1B | |||
| Réserve spéciale de réévaluation (1959) | 1C | ||||
| (2) | Dont Ecart de réévaluation libre { |
1D | |||
| RENVOIS | Réserve de réévaluation (1976) | 1E | |||
| (3) | Dont réserve spéciale des plus–values à long terme * | EF | |||
| (4) | Dettes et produits constatés d'avance à moins d'un an | EG | 18 892 794 | 18 349 558 | |
| (5) | Dont concours bancaires courants, et soldes créditeurs de banques et CCP | EH |
Formulaire obligatoire (article 53 A du Code général des impôts)
| ELIS Désignation de l'entreprise : |
* Néant |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Exercice N | |||||||||
| France | Exportations et livraisons intracommunautaires |
Total | Exercice (N – 1) | ||||||
| Ventes de marchandises* | FA | FB | FC | ||||||
| biens * | FD | FE | FF | ||||||
| Production vendue | { services * |
FG | 1 500 000 | FH | FI | 1 500 000 | 1 500 000 | ||
| Chiffres d'affaires nets * | FJ | 1 500 000 | FK | FL | 1 500 000 | 1 500 000 | |||
| Production stockée* | FM | ||||||||
| PRODUITS D'EXPLOITATION | Production immobilisée* | FN | |||||||
| Subventions d'exploitation | FO | ||||||||
| Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges* (9) | FP | 637 321 | 7 454 987 | ||||||
| Autres produits (1) (11) | FQ | ||||||||
| Total des produits d'exploitation (2) (I) | FR | 2 137 321 | 8 954 987 | ||||||
| Achats de marchandises (y compris droits de douane)* | FS | ||||||||
| Variation de stock (marchandises)* | FT | ||||||||
| Achats de matières premières et autres approvisionnements (y compris droits de douane)* | FU | 3 414 | 3 596 | ||||||
| Variation de stock (matières premières et approvisionnements)* | FV | ||||||||
| Autres achats et charges externes (3) (6 bis)* | FW | 1 810 370 | 37 365 650 | ||||||
| Impôts, taxes et versements assimilés* | FX | 341 517 | 239 932 | ||||||
| Salaires et traitements* | FY | 1 572 954 | 1 403 842 | ||||||
| Charges sociales (10) | 558 368 | 349 808 | |||||||
| CHARGES D'EXPLOITATION | – dotations aux amortissements* | ||||||||
| D'EXPLOITATION DOTATIONS |
Sur immobilisations { |
– dotations aux provisions* | GB | ||||||
| Sur actif circulant : dotations aux provisions* | GC | ||||||||
| Pour risques et charges : dotations aux provisions | GD | 3 941 | 9 953 | ||||||
| Autres charges (12) | GE | 242 570 | 25 484 | ||||||
| Total des charges d'exploitation (4) (II) | GF | 4 533 134 | 39 398 265 | ||||||
| 1 - RÉSULTAT D'EXPLOITATION (I - II) | GG | (2 395 814) | (30 443 279) | ||||||
| en commun opérations |
Bénéfice attribué ou perte transférée* | (III) | GH | ||||||
| Perte supportée ou bénéfice transféré* | (IV) | GI | |||||||
| Produits financiers de participations (5) | GJ | ||||||||
| PRODUITS FINANCIERS | Produits des autres valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé (5) | GK | |||||||
| Autres intérêts et produits assimilés (5) | GL | 246 879 | 2 905 024 | ||||||
| Reprises sur provisions et transferts de charges | GM | ||||||||
| Différences positives de change | GN | 63 | 73 | ||||||
| Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement | GO | ||||||||
| Total des produits financiers (V) | GP | 246 942 | 2 905 097 | ||||||
| CHARGES FINANCIERES | Dotations financières aux amortissements et provisions* | GQ | |||||||
| Intérêts et charges assimilées (6) | GR | 52 091 478 | 67 520 783 | ||||||
| Différences négatives de change | GS | 55 | 257 | ||||||
| Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement | GT | ||||||||
| Total des charges financières (VI) | GU | 52 091 533 | 67 521 040 | ||||||
| 2 - RÉSULTAT FINANCIER (V - VI) | GV | (51 844 591) | (64 615 943) | ||||||
| 3 - RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔTS (I - II + III - IV + V - VI) | GW | (54 240 405) | (95 059 221) |
Formulaire obligatoire (article 53 A du Code général des impôts)
| ELIS Désignation de l'entreprise |
* Néant |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Exercice N | Exercice N - 1 | |||||
| Produits exceptionnels sur opérations de gestion | HA | 62 | ||||
| Produits exceptionnels sur opérations en capital * | HB | 1 000 | ||||
| PRODUITS | EXCEPTIONNELS | Reprises sur provisions et transferts de charges | HC | 10 555 | 707 | |
| Total des produits exceptionnels (7) (VII) | HD | 11 555 | 769 | |||
| Charges exceptionnelles sur opérations de gestion (6 bis) | HE | 1 129 699 | 111 235 | |||
| CHARGES | EXCEPTIONNELLES | Charges exceptionnelles sur opérations en capital * | HF | |||
| Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions | HG | |||||
| Total des charges exceptionnelles (7) (VIII) | HH | 1 129 699 | 111 235 | |||
| 4 - RÉSULTAT EXCEPTIONNEL (VII - VIII) | HI | (1 118 144) | (110 466) | |||
| (IX) Participation des salariés aux résultats de l'entreprise |
HJ | |||||
| (X) Impôts sur les bénéfices * |
HK | (45 726 208) | (52 344 348) | |||
| TOTAL DES PRODUITS (I + III + V + VII) | HL | 2 395 817 | 11 860 853 | |||
| TOTAL DES CHARGES (II + IV + VI + VIII + IX + X) | HM | 12 028 158 | 54 686 192 | |||
| 5 - BÉNÉFICE OU PERTE (Total des produits - total des charges) | HN | (9 632 341) | (42 825 339) | |||
| (1) | Dont produits nets partiels sur opérations à long terme | HO | ||||
| produits de location immobilières | HY | |||||
| (2) Dont { produits d'exploitation afférents à des exercices antérieurs (à détailler au (8) ci–dessous) |
1G | |||||
| – Crédit–bail mobilier * | HP | |||||
| (3) Dont { – Crédit–bail immobilier |
HQ | |||||
| (4) | Dont charges d'exploitation afférentes à des exercices antérieurs (à détailler au (8) ci–dessous) | 1H | ||||
| (5) | Dont produits concernant les entreprises liées | 1J | 246 877 | 2 905 022 | ||
| (6) | Dont intérêts concernant les entreprises liées | 1K | 21 269 210 | 35 184 423 | ||
| (6bis) | Dont dons faits aux organismes d'intérêt général (art.238 bis du C.G.I.) | HX | ||||
| (9) | Dont transferts de charges | A1 | 624 475 | 7 454 987 | ||
| (10) | Dont cotisations personnelles de l'exploitant (13) | A2 | ||||
| (11) | Dont redevances pour concessions de brevets, de licences (produits) | A3 | ||||
| RENVOIS | (12) | Dont redevances pour concessions de brevets, de licences (charges) | A4 | |||
| (13) | Dont primes et cotisations A6 A9 complémentaires personnelles : facultatives obligatoires |
|||||
| (7) | Détail des produits et charges exceptionnels (Si le nombre de lignes est insuffisant, reproduire le cadre (7) et le joindre en annexe) : |
Charges exceptionnelles | Exercice N | Produits exceptionnels | ||
| (8) Détail des produits et charges sur exercices antérieurs : | Exercice N Charges antérieures |
Produits antérieurs | ||||
S.A. à directoire et conseil de surveillance
au capital de 497.610.410 euros
33, rue Voltaire - 92800 PUTEAUX
Comptes arrêtés au 31 décembre 2014 Exercice du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2014
L'exercice a une durée de douze mois recouvrant la période du 01-01-2014 au 31-12-2014.
Les notes et tableaux ci-après font partie intégrante des comptes. Sauf mention contraire les données suivantes sont exprimées en Euros.
| 1 - | Règles et méthodes comptables d'évaluation ________ 3 | |
|---|---|---|
| 1.1. | Généralités _______________ 3 | |
| 1.2. a) b) c) d) |
Règles et méthodes comptables _______ 3 Immobilisations corporelles et incorporelles ________ 3 Participations, autres titres immobilisés ________ 3 Créances et dettes ___________ 3 Engagements envers le personnel __________ 4 |
|
| 2 - | Notes sur le bilan ____________ 5 | |
| 2.1. a) b) |
État de l'actif immobilisé _________ 5 Variations au cours de l'exercice _________ 5 Evolution des amortissements ___________ 5 |
|
| 2.2. | Eléments concernant les entreprises liées et les participations _________ 5 | |
| 2.3. | Information concernant les parties liées _________ 6 | |
| 2.4. a) |
Informations sur les créances ________ 6 Échéancier des créances ___________ 6 |
|
| 2.5. a) b) |
Comptes de régularisation actif et produits à recevoir _____ 6 Charges d'exploitation constatées d'avance ________ 6 Produits à recevoir, inclus dans d'autres postes du bilan ______ 6 |
|
| 2.6. a) b) c) d) e) |
Informations sur les capitaux propres _______ 7 Composition du capital social _________ 7 Prime d'émission ___________ 7 Plan d'actions gratuites ___________ 7 Bons de souscription émis par la société ________ 7 Variation des capitaux propres ____________ 8 |
|
| 2.7. a) b) |
Provisions __________ 9 Variation des provisions pour risques et charges ________ 9 Variation des provisions pour dépréciation ________ 9 |
|
| 2.8. a) b) c) |
Dettes __________ 9 Echéancier des dettes _________ 9 Emprunts garantis par des sûretés réelles _________ 9 Instruments financiers ______________ 9 |
|
| 2.9. a) b) |
Comptes de régularisation passif et charges à payer _____ 9 Produits constatés d'avance __________ 9 Charges à payer incluses dans d'autres postes du bilan ______ 10 |
|
| 2.10. | Engagements divers ___________ 10 |
| a) | Engagements donnés ______________ 10 | |
|---|---|---|
| b) | Engagements reçus __________ 10 | |
| 3 - | Notes sur le COMPTE DE RESULTAT __________ 11 | |
| 3.1. a) b) |
Chiffres d'affaires __________ 11 Par type d'activité ___________ 11 Par marché géographique _________ 11 |
|
| 3.2. | Transferts de charges ___________ 11 | |
| 3.3. a) b) |
Charges de personnel ________ 11 Rémunération allouées aux membres des organes d'administration, de direction au titre de l'exercice, à raison de leur fonction ___________ 11 Effectif moyen __________ 11 |
|
| 3.4. a) b) |
Ventilation du résultat et impôt sur les bénéfices _______ 11 Résultat exceptionnel __________ 11 Répartition de l'impôt sur les bénéfices __________ 11 |
|
| 4 - | Autres éléments d'information ____________ 12 | |
| 4.1. | Faits caractéristiques de l'exercice _______ 12 | |
| 4.2. | Evénements postérieurs à la clôture de l'exercice ______ 12 | |
| 4.3. | Société consolidante _____________ 12 | |
| 4.4. | Intégration fiscale ______________ 12 | |
| 4.5. | Utilisation du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) _______ 13 |
Les comptes annuels ont été établis conformément au Plan Comptable Général et selon les règles et méthodes comptables françaises fondées notamment sur l'utilisation des coûts historiques ainsi que sur les principes de continuité d'exploitation, d'indépendance des exercices, de prudence et de permanence des méthodes.
Les immobilisations sont évaluées à leur coût d'acquisition comprenant les frais annexes engagés pour leur mise en état d'utilisation, à l'exception de certains frais accessoires (droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d'actes) qui sont portés en charges de l'exercice.
La base amortissable des immobilisations est égale au coût d'acquisition diminué de leur valeur résiduelle au terme de leur utilisation, nulle le plus souvent.
Les amortissements des immobilisations sont calculés linéairement sur la durée d'usage prévue des immobilisations ou de leurs composantes. L'identification de composantes et leur amortissement sur des durées différentes de celles de la structure est pratiquée pour les constructions. Les conditions d'usage des autres types d'immobilisations ne rendent pas nécessaire l'identification préalable de composantes, sauf en cas de panne accidentelle conduisant au remplacement d'éléments significatifs indispensables au fonctionnement de l'immobilisation concernée.
Les durées d'amortissement pratiquées par la société sont :
| Durée | |
|---|---|
| Véhicules d'occasion | 2 ans |
La valeur brute des titres est constituée par le coût d'achat et les frais accessoires (droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d'actes).
Les frais d'acquisition font l'objet d'un amortissement dérogatoire sur 5 ans.
Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la valeur brute des titres est supérieure à l'estimation de la valeur de la société concernée. Cette estimation est calculée sur la quote-part de situation nette détenue par la société d'après la dernière situation connue, dont les éléments significatifs pertinents, corporels ou incorporels, sont réévalués. Les éléments incorporels sont valorisés par la méthode d'actualisation des flux futurs de trésorerie sur la base des business plans établis par la direction. Ces prévisions s'inscrivent dans le contexte de la crise économique et financière actuelle dont l'ampleur et la durée ne peuvent être anticipées avec précision.
Les créances sont comptabilisées pour leur valeur nominale.
Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur comptable.
Les indemnités de départ en retraite du personnel font l'objet de provisions calculées et comptabilisées selon la recommandation du CNC n°2003-R-01.
Les variations d'engagements de retraites résultant de changements d'hypothèses actuarielles ou de régime survenant au cours de l'exercice sont portées directement au résultat exceptionnel, les provisions comptabilisées à la clôture sont donc égales à l'engagement actuariel.
Les versements de gratifications liées à l'ancienneté ("Médaille du Travail") font également l'objet de provisions calculées conformément aux pratiques de la société, sur base d'hypothèses statistiques et d'actualisation. La variation de ces provisions au cours de l'exercice est directement portée au compte de résultat, sans répartition
Voir tableau n° 2054 de la liasse fiscale ci-après.
Voir tableau n° 2055 de la liasse fiscale ci-après.
| POSTES | Montant |
|---|---|
| Participations | 1.205.374.566 € |
| Créances rattachées à des participations | |
| Créances clients et comptes rattachés | 333.439 € |
| Autres créances (compte courant d'intégration fiscale) | |
| Autres créances (compte courant financier) | 18.297.508 € |
| Autres créances (fournisseurs débiteurs) | |
| Emprunts et dettes financières divers (compte courant financier) | |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 8.525 € |
| Autres dettes (compte courant d'intégration fiscale) | 13.305.318 € |
| Autres dettes (clients créditeurs) | |
| Produits de participation | |
| Autres produits financiers | 246.877 € |
| Charges financières | 21.269.210 € |
La société détient des filiales et des participations dont le détail est donné dans le tableau joint ci-après (« Tableau des filiales et participations »). Le tableau des filiales et participations fait ressortir les valeurs brutes et les valeurs nettes (après provision pour dépréciation) des titres de participation.
Les transactions significatives entre la société et les parties liées intervenues au cours de l'exercice clos sont:
| Désignation de la partie liée |
Description de la transaction | Montant (créance ou produit) |
Montant (dette ou charge) |
|---|---|---|---|
| Legendre Holding |
Convention de prêt : | ||
| 27 | Montant en principal et intérêts capitalisés : | 192.853.672,22 € | |
| Intérêts à capitaliser : | 12.282.100,39 € | ||
| EURAZEO | Refacturations diverses : | ||
| - Dette : |
84.000,00 € | ||
| - Charge : |
70.000,00 € | ||
| NOVALIS | Convention de compte courant : | ||
| - Avance consentie à NOVALIS : |
18.298.508,21 € | ||
| - Intérêts versés par NOVALIS : |
246.876,75 € | ||
| ELIS SERVICES | Convention de prestations de services : | ||
| - facturées par ELIS SERVICES à ELIS : |
108.256,55 € | ||
| - facturées par ELIS à ELIS SERVICES : |
1.500.000,00 € | ||
Voir tableau n° 2057 de la liasse fiscale ci-après.
| 2.178.067 € |
|---|
| 2.151.637 € |
| 15.260 € |
| 11.170 € |
Au cours de l'exercice 2014 :
A la clôture, le capital social est divisé en 49 761 041 actions entièrement libérées, d'une valeur nominale de 10,00 €.
Le compte « prime d'émission », le 31 janvier 2014, a été mouvementé par la différence entre le prix de souscription des actions et la valeur nominale des actions, pour un montant de 6.566.867,98 EUR.
L'Assemblée Générale des associés de ELIS a autorisé en date du 23 décembre 2010 son Président à procéder à la mise en œuvre au profit de certains dirigeants et salariés d'un plan d'attribution gratuite d'actions à émettre qui a porté sur 9.103.717 actions, afin, notamment, de les associer au développement du Groupe. Les actions ne deviendront effectivement acquises qu'à l'issue d'un délai minimum de deux ans et sous différentes conditions (conditions de performance, de présence et introduction de la société en bourse dans les quatre ans).
Au 31 décembre 2014, il n'y a plus de plan d'actions gratuites.
Les caractéristiques des bons de souscription d'actions émis par la société ELIS en date du 4 octobre 2007 (modifiées par décisions des associés du 17 décembre 2013, 31 juillet 2014 et 8 octobre 2014) sont les suivantes :
| Prix d'émission | Conditions d'exercice | Augmentation maximale | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre de | Unitaire | Total | Dates | Prix d'exercice | Nominal actions |
Valeur | |
| bons | EUR | EUR ('000) | EUR | EUR | Nb d'actions | EUR ('000) | |
| 16 000 000 | 0,20 | 3 200 | En cas de cession ou en cas d'introduction en bourse d'ELIS |
10,00 par ac tion |
10,00 | 80 000 000 | 80 000 |
Le nombre de bons de souscriptions exerçable est conditionné, lors de la cession ou de l'introduction en bourse de ELIS, à la réalisation d'un taux de retour sur investissement déterminé. Ils ont été exercés préalablement à l'introduction en bourse en date du 10 février 2015.
performance future.
| Résultat net | -9 632 341 |
|---|---|
| Nombre d'actions ordinaires en circulation au 31 décembre | 49 761 041 |
| Résultat de base par action | 0 |
| Actions potentiellement dilutives | |
| - dont bons de souscriptions d'actions (*) | 0 |
| - dont actions gratuites (*) | 0 |
| Nombre d'actions utilisé pour le calcul du résultat dilué par action | 49 761 041 |
| Résultat dilué par action (*) Le nombre d'actions potentielles dilutives ne prend pas en compte les actions qui seront créées sous condition de réalisation d'une |
0 |
| Capitaux propres à l'ouverture de l'exercice | 606.150.734 € |
|---|---|
| Dividendes versés | |
| Résultat de l'exercice | -9.632.341 € |
| Augmentation du Capital | 36.433.132 € |
| Prime d'émission | 6.566.868 € |
| Variation des provisions réglementées (amortissements dérogatoires,…) | |
| Capitaux propres à la clôture de l'exercice | 639.518.393 € |
Voir tableau n° 2056 de la liasse fiscale ci-après.
Néant.
Voir tableau n° 2057 de la liasse fiscale ci-après.
En garantie du remboursement :
ELIS a consenti au profit des prêteurs Senior et des obligataires (représentés par BNP Paribas et U.S. Bank-Trustees).:
Néant
- Néant.
| - Emprunts et dettes financières | 13.717.656 € |
|---|---|
| - Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 995.686 € |
| - Dettes fiscales et sociales | 1.111.783 € |
| TOTAL | 15.825.125 € |
Néant.
- Prestations d'assistance de la direction opérationnelle d'ELIS SERVICES 1.500.000 €
- En France principalement
| Total | 624.475 € | |
|---|---|---|
| - Autres transferts de charges | 158.900 € | |
| - Transfert de charges de personnel | 465.575 € |
| - Conseil d'administration : montant des jetons de présence | 242.285 € |
|---|---|
| - Direction | 0 € |
- Cadres 3
| Total | (1.118.144) € | |
|---|---|---|
| - Autres charges exceptionnelles | (475 775) € ------------- |
|
| - Honoraires préalables à l'introduction en bourse | (653 907) € | |
| - Amendes fiscales | (17) € | |
| - résultats sur cessions ou mises au rebut d'immobilisations | 1.000 € | |
| - écarts actuariels sur engagements envers le personnel | 10.555 € | |
| Le résultat exceptionnel comprend : |
L'impôt enregistré sur la période correspond au profit d'intégration fiscale qu'ELIS comptabilise en tant que société tête du groupe fiscal.
Le capital social de la société a été, successivement, augmenté le 31 janvier 2014 d'un montant de 36.433.132 euros avec une prime d'émission de 6.566.867,98 euros et augmenté le 08 octobre 2014 d'un montant de 1 euro. Ces deux augmentations de capital ont été souscrites en numéraire. Le capital social s'établit à 497.610.410 euros à la clôture.
La société a réussi en date du 11 février 2015 son introduction en bourse sur le marché réglementé d'Euronext à Paris. A l'occasion de cette opération, ELIS a levé 700 millions d'euros dans le cadre d'une émission d'actions nouvelles. Préalablement à cette opération, la société ELIS a absorbé la société QUASARELIS conformément aux termes du projet de fusion du 23 septembre 2014 réitéré en date du 22 décembre 2014. Après ces opérations, le capital social de la société s'établit à 1.140.061.670 euros.
Notre société établit des comptes consolidés en tant que société mère pour ses filiales et sous filiales. Les comptes de notre société sont aussi inclus dans les comptes consolidés de la société EURAZEO à Paris (75008), suivant la méthode de l'intégration globale.
La société a opté, à compter du 1er mars 2008, pour le régime d'intégration fiscale prévu aux articles 223 A et suivants du C. G. I., avec la société NOVALIS, ses filiales et sous-filiales dont la liste au 31 décembre 2014 suit :
M.A.J.
LES LAVANDIERES
REGIONALE DE LOCATION ET SERVICES TEXTILES
PIERRETTE-TBA
LE JACQUARD FRANCAIS
ELIS SERVICES
THIMEAU
GRENELLE SERVICE
MAISON DE BLANC BERROGAIN
BLANCHISSERIE MODERNE
LOVETRA
POULARD 1836
SOCIETE DE PARTICIPATIONS COMMERCIALES ET INDUSTRIELLES
SOCIETE DES OREILLERS ET COUVERTURES « SOC »
FRANCE TAPIS HYGIENE SERVICE
DISTRICLEAN SERVICES
Une nouvelle convention a été signée le 30 octobre 2009 avec effet au 1er juillet 2009.
En qualité de société mère intégrante, ELIS assume la consolidation des résultats fiscaux de toutes les sociétés membres et le paiement au Trésor de l'impôt correspondant. Elle reçoit de ses filiales le montant d'impôt qu'elles auraient supporté en l'absence d'intégration.
De ce fait, ELIS a enregistré dans ses comptes au 31 décembre 2014 un montant d'impôts créditeur de 45.726 K€ correspondant à l'écart entre les montants perçus des filiales et ceux effectivement décaissés.
ELIS appliquant la méthode de l'impôt exigible, elle ne comptabilise pas les montants qu'elle pourrait avoir à restituer à celles de ses filiales actuellement déficitaires, lorsqu'elles redeviendront bénéficiaires.
Le détail des déficits reportables existant chez certains membres du groupe fiscal ainsi que la dette latente de ELIS à leur égard sont détaillés dans le tableau ci-dessous :
| Bases | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Déficits ordi- naires |
Amortis sements réputés différés |
Total | Taux d'IS | Dette latente |
| SPCI | 1 347 929 € | 1 347 929 € 33,33% | 449 265 € | ||
| POULARD 1836 | 28 431 € | 0 | 28 431 € 33,33% | 9 476 € | |
| NOVALIS | 465 432 744 € | 0 | 465 432 744 € 33,33% | 155 128 734 € | |
| SOC | 365 047 € | 0 | 365 047 € 33,33% | 121 670 € | |
| LOVETRA | 445 051 € | 0 | 445 051 € 33,33% | 148 335 € | |
| LE JACQUARD FRANCAIS | 2 274 456 € | 0 | 2 274 456 € 33,33% | 758 076 € | |
| Maison de Blanc BERROGAIN | 201 943 € | 0 | 201 943 € 33,33% | 67 308 € | |
| DISTRICLEAN SERVICES | 122 240 € | 0 | 122 240 € 33,33% | 40 743 € |
TOTAL 156.723.607 €
Aucun versement n'a été perçu en 2014 au titre du CICE.
Formulaire obligatoire (article 53 A
| du Code général des impôts) | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Désignation de l'entreprise | ELIS | Augmentations | * Néant |
|||||||
| CADRE A | IMMOBILISATIONS | Valeur brute des immobilisations au début de l'exercice |
Consécutives à une réévaluation pratiquée au cours de l'exercice ou résultant d'une mise en équivalence |
Acquisitions, créations, apports et virements de poste à poste |
||||||
| Frais d'établissement et de développement | TOTAL I | CZ | 1 | D8 | 2 | D9 | 3 | |||
| INCORP. | Autres postes d'immobilisations incorporelles | TOTAL II | KD | KE | KF | 1 927 465 | ||||
| Terrains | KG | KH | KI | |||||||
| Sur sol propre | L9 Dont Composants |
KJ | KK | KL | ||||||
| Sur sol d'autrui | M1 Dont Composants |
KM | KN | KO | ||||||
| (Ne pas reporter le montant des centimes)* | Constructions | Dont Installations générales, agencements |
M2 | KP | KQ | KR | ||||
| Installations techniques, matériel | Composants et aménagements des constructions * Dont |
M3 | KS | KT | KU | |||||
| et outillage industriels | Composants Installations générales, agencements, |
KV | KX | |||||||
| Autres immobilisations aménagements divers Matériel de transport |
KY | 39 950 | KW | LA | ||||||
| CORPORELLES | corporelles Matériel de bureau |
KZ | LD | |||||||
| et mobilier informatique | Emballages récupérables et | LB | LC | |||||||
| divers * | LE | LF | LG | |||||||
| Immobilisations corporelles en cours | LH | LI | LJ | |||||||
| Avances et acomptes | LK | LL | LM | |||||||
| TOTAL III | LN | 39 950 | LO | LP | ||||||
| Participations évaluées par mise en équivalence | 8G | 8M | 8T | |||||||
| Autres participations | 8U | 1 162 374 566 | 8V | 8W | 43 000 000 | |||||
| FINANCIÈRES | Autres titres immobilisés | 1P | 1R | 1S | ||||||
| Prêts et autres immobilisations financières | 1T | 1U | 1V | |||||||
| TOTAL IV | LQ | 1 162 374 566 | LR | LS | 43 000 000 | |||||
| TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III + IV) | ØG | 1 162 414 516 | ØH | ØJ | 44 927 465 | |||||
| CADRE B | IMMOBILISATIONS | Diminutions | par cessions à des tiers ou mises | Valeur brute des immobilisations à |
Réévaluation légale * ou évaluation par mise en équivalence |
|||||
| par virement de poste à poste 1 |
hors service ou résultant d'une mise en équivalence 2 |
la fin de l'exercice 3 |
Valeur d'origine des immobi lisations en fin d'exercice 4 |
|||||||
| INCORP. | Frais d'établissement et de développement |
TOTAL I | IN | CØ | DØ | D7 | ||||
| relles | Autres postes d'immobilisations incorpo– TOTAL II |
IO | LV | LW | 1 927 465 | 1X | ||||
| Terrains | IP | LX | LY | LZ | ||||||
| Sur sol propre | IQ | MA | MB | MC | ||||||
| Constructions | Sur sol d'autrui | IR | MD | ME | MF | |||||
| Inst. gales, agencts et am. des constructions |
IS | MG | MH | MI | ||||||
| lage industriels | Installations techniques, matériel et outil– | IT | MJ | MK | ML | |||||
| Inst. gales., agencts, amé– nagements divers |
IU | MM | MN | MO | ||||||
| CORPORELLES | Autres | Matériel de transport | IV | MP | 19 750 | MQ | 20 200 | MR | ||
| immobilisations | Matériel de bureau et informatique, mobilier |
IW | MS | MT | MU | |||||
| corporelles | Emballages récupérables et divers * |
IX | MV | MW | MX | |||||
| Immobilisations corporelles en cours | MY | MZ | NA | NB | ||||||
| Avances et acomptes | NC | ND | NE | NF | ||||||
| TOTAL III | IY | NG | 19 750 | NH | 20 200 | NI | ||||
| Participations évaluées par | IZ | ØU | M7 | |||||||
| mise en équivalence Autres participations |
IØ | ØX | ØY | 1 205 374 566 | ØW | |||||
| Autres titres immobilisés | 2B | 2C | ØZ | |||||||
| FINANCIÈRES | Prêts et autres immobilisations financières | I1 | 2E | 2D | ||||||
| TOTAL IV | I2 | 2F | 1 205 374 566 | 2G | ||||||
| I3 | NJ | 19 750 | NK | 1 207 322 231 | 2H | |||||
| TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III + IV) | I4 | ØK | ØL | ØM |
6
| Formulaire obligatoire (article 53 A |
|---|
| du Code général des impôts) |
| CADRE A | SITUATIONS ET MOUVEMENTS DE L'EXERCICE DES AMORTISSEMENTS TECHNIQUES (OU VENANT EN DIMINUTION DE L'ACTIF) * |
|||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES | Montant des amortissements au début de l'exercice |
Augmentations : dotations de l'exercice |
Diminutions : amortissements afférents aux éléments sortis de l'actif et reprises |
Montant des amortissements à la fin de l'exercice |
||||||||||||
| Frais d'établissement et de développement |
TOTAL I | CY | EL | EM | EN | |||||||||||
| Autres immobilisations incorporelles |
TOTAL II | PE | PF | PG | PH | |||||||||||
| Terrains | PI | PJ | PK | PL | ||||||||||||
| Sur sol propre | PM | PN | PO | PQ | ||||||||||||
| Constructions | Sur sol d'autrui | PR | PS | PT | PU | |||||||||||
| Inst. générales, agencements, aménagements des constructions |
PV | PW | PX | PY | ||||||||||||
| Installations techniques, matériel et outillage industriels |
PZ | QA | QB | QC | ||||||||||||
| Autres | aménagements divers | Inst. générales., agencements, | QD | QE | QF | QG | ||||||||||
| immobilisations | Matériel de transport | QH | 39 950 | QI | QJ | 19 750 | QK | 20 200 | ||||||||
| corporelles | Matériel de bureau et informatique, mobilier |
QL | QM | QN | QO | |||||||||||
| et divers | Emballages récupérables | QP | QR | QS | QT | |||||||||||
| TOTAL III | QU | 39 950 | QV | QW | 19 750 | QX | 20 200 | |||||||||
| TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III) | ØN | 39 950 | ØP | ØQ | 19 750 | ØR | 20 200 | |||||||||
| CADRE B | DOTATIONS | VENTILATION DES MOUVEMENTS AFFECTANT LA PROVISION POUR AMORTISSEMENTS DÉROGATOIRES | REPRISES | Mouvement net des | ||||||||||||
| Immobilisations amortissables |
Colonne 1 Différentiel de durée et autres |
Colonne 2 Mode dégressif |
Colonne 3 Amortissement fiscal exceptionnel |
Colonne 4 Différentiel de durée et autres |
Colonne 5 Mode dégressif |
Colonne 6 Amortissement fiscal exceptionnel |
amortissements à la fin de l'exercice |
|||||||||
| Frais établissements TOTAL I |
M9 | N1 | N2 | N3 | N4 | N5 | N6 | |||||||||
| Autres immob. incor– TOTAL II porelles |
N7 | N8 | P6 | P7 | P8 | P9 | Q1 | |||||||||
| Terrains | Q2 | Q3 | Q4 | Q5 | Q6 | Q7 | Q8 | |||||||||
| Sur sol propre | Q9 | R1 | R2 | R3 | R4 | R5 | R6 | |||||||||
| Constructions Sur sol d'autrui |
R7 | R8 | R9 | S1 | S2 | S3 | S4 | |||||||||
| Ins. gales, agenc et am. des const. |
S5 | S6 | S7 | S8 | S9 | T1 | T2 | |||||||||
| Inst. techniques mat. et outillage |
T3 | T4 | T5 | T6 | T7 | T8 | T9 | |||||||||
| Inst. gales, agenc am. divers |
U1 | U2 | U3 | U4 | U5 | U6 | U7 | |||||||||
| Autres immobilisations corporelles Matériel de transport |
U8 | U9 | V1 | V2 | V3 | V4 | V5 | |||||||||
| Mat. bureau et inform. mobilier |
V6 | V7 | V8 | V9 | W1 | W2 | W3 | |||||||||
| Emballages récup. et divers |
W4 | W5 | W6 | W7 | W8 | W9 | X1 | |||||||||
| TOTAL III | X2 | X3 | X4 | X5 | X6 | X7 | X8 | |||||||||
| Frais d'acquisition de titres de participation TOTAL IV |
NL | NM | NO | |||||||||||||
| Total général (I+II+III+IV) |
NP | NQ | NR | NS | NT | NU | NV | |||||||||
| Total général non ventilé (NP+NQ+NR) |
NW | (NS+NT+NU) | Total général non ventilé | NY | (NW-NY) | Total général non ventilé | NZ | |||||||||
| CADRE C | ||||||||||||||||
| MOUVEMENTS DE L'EXERCICE AFFECTANT LES CHARGES RÉPARTIES SUR PLUSIEURS EXERCICES* |
Montant net au début de l'exercice |
Augmentations | Dotations de l'exercice aux amortissements |
Montant net à la fin de l'exercice |
||||||||||||
| Frais d'émission d'emprunt à étaler | Z9 | Z8 | ||||||||||||||
PROVISIONS INSCRITES AU BILAN
| Désignation de l'entreprise | ELIS | * Néant |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant au début Nature des provisions de l'exercice 1 |
AUGMENTATIONS : Dotations de l'exercice 2 |
DIMINUTIONS : Reprises de l'exercice 3 |
Montant à la fin de l'exercice 4 |
|||||||
| Provisions pour reconstitution des gisements miniers et pétroliers * |
3T | TA | TB | TC | ||||||
| Provisions pour investissement (art. 237 bis A–II) * |
3U | TD | TE | TF | ||||||
| Provisions pour hausse des prix (1) * | 3V | TG | TH | TI | ||||||
| Amortissements dérogatoires | 3X | 11 288 748 | TM | TN | TO | 11 288 748 | ||||
| de 30 % | Dont majorations exceptionnelles | D3 | D4 | D5 | D6 | |||||
| Provisions réglementées | Provisions fiscales pour implantations à l'étranger constituées avant le 1.1.1992 * |
IA | IB | IC | ID | |||||
| Provisions fiscales pour implantations à l'étranger constituées après le 1.1.1992 * |
IE | IF | IG | IH | ||||||
| (art. 39 quinquies H du CGI) | Provisions pour prêts d'installation | IJ | IK | IL | IM | |||||
| Autres provisions réglementées (1) | 3Y | TP | TQ | TR | ||||||
| TOTAL I | 3Z | 11 288 748 | TS | TT | TU | 11 288 748 | ||||
| Provisions pour litiges | 4A | 4B | 4C | 4D | ||||||
| aux clients | Provisions pour garanties données | 4E | 4F | 4G | 4H | |||||
| terme | Provisions pour pertes sur marchés à | 4J | 4K | 4L | 4M | |||||
| Provisions pour amendes et pénalités | 4N | 4P | 4R | 4S | ||||||
| Provisions pour pertes de change | 4T | 4U | 4V | 4W | ||||||
| tions similaires | Provisions pour pensions et obliga– | 4X | 133 130 | 4Y | 3 917 | 4Z | 23 021 | 5A | 114 026 | |
| Provisions pour risques et charges | Provisions pour impôts (1) | 5B | 5C | 5D | 5E | |||||
| immobilisations * | Provisions pour renouvellement des | 5F | 5H | 5J | 5K | |||||
| Provisions pour gros entretien et grandes révisions |
EO | EP | EQ | ER | ||||||
| fiscales sur congés à payer * | Provisions pour charges sociales et | 5R | 5S | 5T | 5U | |||||
| Autres provisions pour risques et charges (1) |
5V | 803 | 5W | 24 | 5X | 380 | 5Y | 447 | ||
| TOTAL II | 5Z | 133 933 | TV | 3 941 | TW | 23 401 | TX | 114 473 | ||
| – incorporelles | 6A | 6B | 6C | 6D | ||||||
| – corporelles | 6E | 6F | 6G | 6H | ||||||
| sur immobilisations |
– titres mis en équivalence |
Ø2 | Ø3 | Ø4 | Ø5 | |||||
| Provisions pour dépréciation | { | – titres de participation | 9U | 9V | 9W | 9X | ||||
| – autres immobilisa– tions financières (1)* |
Ø6 | Ø7 | Ø8 | Ø9 | ||||||
| Sur stocks et en cours | 6N | 6P | 6R | 6S | ||||||
| Sur comptes clients | 6T | 6U | 6V | 6W | ||||||
| Autres provisions pour dépréciation (1) * |
6X | 6Y | 6Z | 7A | ||||||
| TOTAL III | 7B | TY | TZ | UA | ||||||
| 11 422 681 TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III) 7C |
UB | 3 941 | UC | 23 401 | UD | 11 403 221 | ||||
| – d'exploitation | UE | 3 941 | UF | 12 846 | ||||||
| Dont dotations – financières et reprises |
UG | UH | ||||||||
| { – exceptionnelles |
UJ | UK | 10 555 | |||||||
| Titres mis en équivalence : montant de la dépréciation à la clôture de l'exercice calculé selon les règles prévues à l'article 39–1–5 | e du C.G.I |
10 | ||||||||
| (1) à détailler sur feuillet séparé selon l'année de constitution de la provision ou selon l'objet de la provision. | NOTA : Les charges à payer ne doivent pas être mentionnées sur ce tableau mais être ventilées sur l'état détaillé des charges à payer dont la production est prévue par l'article 38 II de |
1 EXEMPLAIRE DESTINÉ A L'ADMINISTRATION er
8
Formulaire obligatoire (article 53 A du Code général des impôts)
| Désignation de l'entreprise : | ELIS | * Néant |
|||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CADRE A | ÉTAT DES CRÉANCES | Montant brut 1 |
A 1 an au plus 2 |
A plus d'un an 3 |
|||||||||
| Créances rattachées à des participations | UL | UM | UN | ||||||||||
| DE L'ACTIF | Prêts (1) (2) | UP | UR | US | |||||||||
| IMMOBILISÉ | Autres immobilisations financières | UT | UV | UW | |||||||||
| Clients douteux ou litigieux | VA | ||||||||||||
| Autres créances clients | UX | 333 439 | 333 439 | ||||||||||
| Créance représentative de titres | prêtés ou remis en garantie * | Provision pour dépréciation ( UO antérieurement constituée* |
) | Z1 | |||||||||
| Personnel et comptes rattachés | UY | ||||||||||||
| DE L'ACTIF CIRCULANT | Sécurité sociale et autres organismes sociaux | UZ | |||||||||||
| Impôts sur les bénéfices Etat et autres |
VM | 14 880 798 | 14 880 798 | ||||||||||
| collectivités | Taxe sur la valeur ajoutée | VB | 661 106 | 661 106 | |||||||||
| publiques | Autres impôts, taxes et versements assimilés | VN | |||||||||||
| Divers | VP | ||||||||||||
| Groupe et associés (2) | VC | 18 297 508 | 18 297 508 | ||||||||||
| de pension de titres) | Débiteurs divers (dont créances relatives à des opérations | VR | 96 | 96 | |||||||||
| Charges constatées d'avance | VS | 2 178 067 | 2 178 067 | ||||||||||
| TOTAUX | VT | 36 351 014 | VU | 36 351 014 | VV | ||||||||
| Montant | – Prêts accordés en cours d'exercice | VD | |||||||||||
| RENVOIS | (1) | des | – Remboursements obtenus en cours d'exercice | VE | |||||||||
| (2) | Prêts et avances consentis aux associés (personnes physiques) | VF | |||||||||||
| ÉTAT DES DETTES CADRE B |
Montant brut 1 |
A 1 an au plus 2 |
A plus d'1 an et 5 ans au plus 3 |
A plus de 5 ans 4 |
|||||||||
| Emprunts obligataires convertibles (1) | 7Y | ||||||||||||
| Autres emprunts obligataires (1) | 7Z | 586 571 328 | 1 435 556 | 585 135 773 | |||||||||
| Emprunts et dettes auprès des |
à 1 an maximum à l'origine | VG | |||||||||||
| établissements de crédit (1) |
à plus d'1 an à l'origine | VH | |||||||||||
| Emprunts et dettes financières divers (1) (2) | 8A | ||||||||||||
| Fournisseurs et comptes rattachés | 8B | 2 848 806 | 2 848 806 | ||||||||||
| Personnel et comptes rattachés | 8C | 702 402 | 702 402 | ||||||||||
| Sécurité sociale et autres organismes sociaux | 8D | 425 274 | 425 274 | ||||||||||
| État et | Impôts sur les bénéfices | 8E | 72 141 | 72 141 | |||||||||
| autres | Taxe sur la valeur ajoutée | VW | |||||||||||
| collectivités | Obligations cautionnées | VX | |||||||||||
| publiques | Autres impôts, taxes et assimilés | VQ | 103 296 | 103 296 | |||||||||
| Dettes sur immobilisations et comptes rattachés | 8J | ||||||||||||
| Groupe et associés (2) | VI | 13 305 318 | 13 305 318 | ||||||||||
| Autres dettes (dont dettes relatives à des 8K opérations de pension de titres) |
|||||||||||||
| Dette représentative de titres empruntés Z2 ou remis en garantie * |
|||||||||||||
| Produits constatés d'avance 8L |
|||||||||||||
| TOTAUX VY |
604 028 566 | VZ | 18 892 794 | 585 135 773 | |||||||||
| RENVOIS | (1) | Emprunts souscrits en cours d'exercice | VJ | (2) | Montant des divers emprunts et dettes contrac– tés auprès des associés personnes physiques |
VL | |||||||
| Emprunts remboursés en cours d'exercice | VK | * Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032 |
Exercice clos le 31/12/2014
| TA BL EA U D ES |
FIL IAL ES |
ET PA RT ICI PA |
TIO NS |
||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Rais ocia le on s |
ce rci |
ital Cap |
Cap itaux pro pres , hors ital et cap résu ltat |
Quo te-p art du c apita l déte nue |
Vale tabl e de s titr es d éten ur c omp us |
Sold es d rêts et es p enti avan ces cons s (ou obte nus) la par soci été |
Mon des tant ions caut et aval s do nnés la so ciété par |
C.A . H.T . du dern ier cice éco ulé exer |
Rés ulta ts du der nier cice éco ulé exer |
Divi dend ncai ssés es e par la so ciété s de au cour l'exe rcic e |
|||||||
| xe E |
EUR | EU R |
% | Bru EUR te - |
Nett e - E UR |
EUR | EUR | EUR | EUR | EUR | |||||||
| A. R igne ts dé taill és c t les ticip ation s do nt la vale ur d 'inve ntair t > à 1% du ense men once rnan par e es |
capi | tal d e la soci été |
|||||||||||||||
| 1. Fi liale s don t la s ociét é dét ient plus de 5 0% d ital u cap NO VAL IS - Pute (92) - 44 2 78 4 91 4 aux |
1 | 425 630 927 |
10 561 004 |
100 ,00 |
1 2 05 3 74 5 66 |
1 2 05 3 74 5 66 |
18 297 508 |
0 | 21 3 15 0 54 |
0 | |||||||
| 2. P artic ipat ions don t la s ociét é dét ient de 1 0 à 5 0% d ital u cap B. R igne ts gl obau les es fi liale ticip ation nant autr ense men x co ncer s ou par s 1. F iliale pris u § A s no n re es a a. F iliale s fra nçai (ens emb le) ses b. F iliale s étr angè res ( mbl e) ense 2. P artic ipati ises § A ons non repr au des soci fran çais ble) a. D étés es (e ans nsem b. D des soci étés étra ngèr es (e ble) ans nsem |
TOTAL DU POSTE DU BILAN "PARTICIPATIONS"
1 205 374 566 1 205 374 566
1 : Exercice clos le 31.12.2014
Aux Actionnaires Elis SA (anciennement Holdelis SAS) 33 rue Voltaire 92800 Puteaux
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Comme indiqué dans la note 1.2 b « Règles et méthodes comptables d'évaluation – Participations, autres titres immobilisés » de l'annexe aux comptes annuels, les titres de participation ont fait l'objet d'une évaluation de leur valeur recouvrable. Nous nous sommes assurés de la pertinence des approches mises en œuvre par la société sur la base des éléments disponibles à ce jour, ainsi que du caractère raisonnable des hypothèses retenues et des évaluations qui en résultent.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 1er avril 2015
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit Mazars
Bruno Tesnière Isabelle Massa
Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
anciennement Holdelis, S.A.S. *
33, rue Voltaire - Puteaux, France
relatifs à l'exercice de 12 mois clos le 31 décembre 2014
* La dénomination sociale de la société a été modifiée en "Elis" le 5 Septembre 2014.
| Etat du résultat consolidé 4 | |
|---|---|
| Etat du résultat global consolidé 5 | |
| Etat de la situation financière consolidée – actif 6 | |
| Etat de la situation financière consolidée – passif et capitaux propres 7 | |
| Tableau des flux de trésorerie consolidés 8 | |
| Variation des capitaux propres consolidés 9 | |
| Note 1 – Principes comptables 10 | |
| 1.1 Base de préparation 10 | |
| 1.2 Référentiel appliqué 10 | |
| 1.3 Estimations et jugements comptables déterminants 12 | |
| 1.4 Retraitements des informations financières des exercices précédents 13 | |
| Note 2 - Périmètre de consolidation 15 | |
| 2.1 Méthodes de consolidation 15 | |
| 2.2 Regroupements d'entreprises 16 | |
| 2.3 Conversion des monnaies étrangères 16 | |
| 2.4 Evolutions du périmètre de consolidation 17 | |
| 2.5 Actifs non courants (ou Groupes d'actifs) détenus en vue de la vente 23 | |
| 2.6 Engagements hors bilan liés au périmètre de consolidation 24 | |
| 2.7 Participations ne donnant pas le contrôle 25 | |
| 2.8 Evénements postérieurs à la clôture liés au périmètre de consolidation 25 | |
| Note 3 - Information sectorielle 26 | |
| 3.1 Produits de l'activité ordinaire 26 | |
| 3.2 Résultat 27 | |
| 3.3 Informations géographiques 28 | |
| 3.4 Informations relatives aux produits et services 28 | |
| 3.5 Informations par rapport aux pays et segments de clientèle 29 | |
| Note 4 - Données opérationnelles 30 | |
| 4.1 Produits de l'activité ordinaire 30 | |
| 4.2 Créances clients et autres débiteurs 30 | |
| 4.3 Dotations aux amortissements et aux provisions 31 | |
| 4.4 Autres produits et charges opérationnels 32 | |
| 4.5 Stocks 32 | |
| 4.6 Fournisseurs et autres créditeurs 33 | |
| 4.7 Autres actifs et passifs courants 33 | |
| Note 5 - Charges et avantages du personnel 34 | |
| 5.1 Effectifs moyens 34 | |
| 5.2 Avantages au personnel 34 | |
| 5.3 Passifs liés aux avantages au personnel 35 | |
| 5.4 Paiements fondés sur des actions 38 | |
| 5.5 Rémunération des dirigeants (parties liées) 39 | |
| Note 6 - Immobilisations incorporelles et corporelles 40 | |
| 6.1 Ecarts d'acquisition 40 | |
| 6.2 Immobilisations incorporelles 41 | |
| 6.3 Immobilisations corporelles 43 | |
| 6.4 Engagements hors bilan liés aux actifs immobilisés et aux contrats de locations 45 | |
| 6.5 Pertes de valeur sur actifs immobilisés 45 | |
| Note 7 - Provisions et passifs éventuels 50 | |
|---|---|
| 7.1 Provisions 50 | |
| 7.2 Passifs éventuels 51 | |
| Note 8 - Financement et instruments financiers 52 | |
| 8.1 Gestion des risques financiers 52 | |
| 8.2 Résultat financier 58 | |
| 8.3 Endettement financier brut 58 | |
| 8.4 Trésorerie et équivalents de trésorerie 60 | |
| 8.5 Endettement financier net 61 | |
| 8.6 Actifs et passifs financiers 61 | |
| 8.7 Autres actifs et passifs non courants 63 | |
| 8.8 Instruments financiers dérivés et opérations de couverture 63 | |
| 8.9 Engagements hors bilan liés au financement du Groupe et autres engagements 66 | |
| Note 9 - Impôts sur les résultats 68 | |
| Note 10 - Capitaux propres et résultat par action 71 | |
| 10.1 Informations sur le capital et les réserves 71 | |
| 10.2 Dividendes payés et proposés 72 | |
| 10.3 Résultats par action 72 | |
| Note 11 - Informations relatives aux parties liées 74 | |
| Note 12 - Evénements postérieurs à la date de clôture 76 |
| En milliers d'euros | Notes | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|---|
| (non audité) | ||||
| Produits de l'activité ordinaire | 3.1/4.1 | 1 330 980 | 1 225 421 | 1 185 232 |
| Coût du linge, des appareils et des autres consommables | (222 214) | (195 840) | (172 138) | |
| Coûts de traitement | (469 951) | (413 297) | (391 587) | |
| Coûts de distribution | (212 921) | (195 529) | (191 688) | |
| Marge brute | 425 894 | 420 756 | 429 820 | |
| Frais de Vente, Généraux et Administratifs | (216 880) | (209 067) | (205 842) | |
| Résultat opérationnel avant autres produits et charges et avant dotation aux amortissements des relations clientèle |
3.2 | 209 014 | 211 689 | 223 978 |
| Dotation aux amortissements des relations clientèle | 4.3 | (41 107) | (39 644) | (38 558) |
| Pertes de valeur sur écarts d'acquisition | 6.1 | 0 | (4 000) | (37 583) |
| Autres produits et charges opérationnels | 4.4 | (23 130) | (49 167) | (18 529) |
| Résultat opérationnel | 144 777 | 118 879 | 129 308 | |
| Résultat financier | 8.2 | (153 551) | (164 198) | (154 355) |
| Résultat avant impôt | (8 774) | (45 320) | (25 046) | |
| Charge d'impôt | 9 | (13 050) | 1 171 | (21 567) |
| Quote-part dans le résultat des entreprises comptabilisées selon la méthode | ||||
| de la mise en équivalence | 11 | 0 | 68 | 197 |
| Résultat net | (21 824) | (44 081) | (46 416) | |
| Attribuables aux : - actionnaires de la société mère - participations ne donnant pas le contrôle |
(22 667) 843 |
(44 334) 253 |
(46 449) 33 |
|
| Résultat par action : | ||||
| - de base, revenant aux actionnaires de la société mère - dilué, revenant aux actionnaires de la société mère |
10.3 10.3 |
-0,46 € -0,46 € |
-3,64 € -3,64 € |
-4,33 € -4,33 € |
| En milliers d'euros | Notes | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|---|
| (non audité) | ||||
| Résultat net | (21 824) | (44 081) | (46 416) | |
| Gains (pertes) résultant de l'évaluation à la juste valeur des instruments de | ||||
| couverture | 8.7 | -3 752 | 8 047 | 8 067 |
| Reclassement de la réserve de couverture en compte de résultat | 8.7 | 1 110 | 10 627 | 9 230 |
| Total variation de la réserve de couverture | -2 642 | 18 674 | 17 297 | |
| Effets d'impôts | 910 | -6 429 | -5 955 | |
| Réserve de couverture - nette | (1 732) | 12 245 | 11 342 | |
| Réserves de conversion | 3 697 | (1 801) | 664 | |
| Autres éléments du résultat global pouvant être reclassés ultérieurement en | ||||
| résultat net | 1 965 | 10 444 | 12 006 | |
| Reconnaissance des pertes et gains actuariels en capitaux propres | -4 802 | 5 728 | -3 891 | |
| Effets d'impôt | 1 106 | -878 | 1 015 | |
| Pertes et gains actuariels - nets | (3 696) | 4 850 | (2 876) | |
| Autres éléments du résultat global ne pouvant être reclassés ultérieurement en | ||||
| résultat net | (3 696) | 4 850 | (2 876) | |
| Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | (1 731) | 15 294 | 9 130 | |
| RESULTAT GLOBAL TOTAL | (23 555) | (28 786) | (37 286) | |
| Attribuables aux : | ||||
| - actionnaires de la société mère | (24 277) | (29 541) | (37 319) | |
| - participations ne donnant pas le contrôle | 722 | 755 | 33 |
La variation de la réserve de couverture résulte de la variation de la juste valeur des dérivés éligibles à la comptabilité de couverture. L'évolution à la baisse de la courbe des taux forward conduit à réduire la juste valeur des dérivés et a ainsi une incidence négative sur la réserve de couverture, sans que l'efficacité des couvertures soit pour autant remise en cause. La juste valeur des dérivés est détaillée à la note 8.8 Instruments financiers dérivés et opérations de couverture.
Les réserves de conversion résultent de la conversion, lors de la consolidation, des actifs et des passifs des sociétés du Groupe exprimés en monnaie étrangère tel que décrit à la note 2.3 Conversion des monnaies étrangères.
Les écarts actuariels relatifs à l'évaluation des avantages au personnel correspondent à l'incidence du changement des hypothèses d'évaluation (taux d'actualisation de l'obligation, taux d'augmentation des salaires, taux d'augmentation des retraites et rentabilité attendue des actifs du régime) de l'obligation relative aux régimes à prestations définies.
| En milliers d'euros | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|---|
| net | net | net | ||
| (non audité) | ||||
| Ecarts d'acquisition | 6.1 | 1 539 534 | 1 454 948 | 1 439 859 |
| Immobilisations incorporelles | 6.2 | 402 645 | 428 257 | 472 562 |
| Immobilisations corporelles | 6.3 | 705 683 | 631 140 | 699 165 |
| Participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence | 11 | 0 | 0 | 0 |
| Actifs disponibles à la vente | 168 | 137 | 152 | |
| Autres actifs non courants | 8.7 | 6 890 | 7 971 | 2 956 |
| Actifs d'impôt différé | 9 | 12 376 | 8 672 | 9 897 |
| TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS | 2 667 295 | 2 531 127 | 2 624 590 | |
| Stocks | 4.5 | 58 641 | 44 424 | 37 610 |
| Clients et autres débiteurs | 4.2 | 327 863 | 297 092 | 274 616 |
| Actifs d'impôt exigibles | 2 842 | 4 170 | 515 | |
| Autres actifs | 4.7 | 13 461 | 3 450 | 4 458 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 8.4 | 59 255 | 49 454 | 55 152 |
| TOTAL DES ACTIFS COURANTS | 462 062 | 398 591 | 372 350 | |
| Actifs détenus en vue de la vente | 2.5 | 0 | 88 879 | 26 712 |
| TOTAL ACTIF | 3 129 357 | 3 018 597 | 3 023 652 |
| En milliers d'euros | Notes | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|---|
| (non audité) | ||||
| Capital émis | 10.1 | 497 610 | 461 177 | 214 664 |
| Primes liées au capital | 10.1 | 175 853 | 169 286 | 4 271 |
| Autres réserves | 7 224 | 7 224 | 7 224 | |
| Résultats accumulés non distribués | (303 592) | (287 758) | (249 533) | |
| Autres composantes des capitaux propres | (10 111) | (1 654) | (16 499) | |
| CAPITAUX PROPRES - PART DU GROUPE | 366 985 | 348 276 | (39 874) | |
| PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE | 2.7 | (125) | (847) | 122 |
| CAPITAUX PROPRES | 366 860 | 347 429 | (39 752) | |
| Provisions | 7 | 28 997 | 15 729 | 15 356 |
| Passifs liés aux avantages au personnel | 5.3 | 48 323 | 46 104 | 37 991 |
| Emprunts et dettes financières | 8.3 | 1 947 291 | 1 908 735 | 2 307 287 |
| Passifs d'impôt différés | 9 | 197 022 | 202 710 | 218 606 |
| Autres passifs non courants | 8.7 | 34 552 | 21 293 | 40 011 |
| TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS | 2 256 186 | 2 194 571 | 2 619 252 | |
| Provisions - part à moins d'un an | 7 | 4 078 | 6 154 | 7 992 |
| Dettes d'impôt exigible | 892 | 699 | 5 303 | |
| Fournisseurs et autres créditeurs | 4.6 | 139 630 | 118 334 | 98 421 |
| Autres passifs | 4.7 | 237 028 | 224 756 | 209 731 |
| Concours bancaires courants et part des emprunts à moins d'un an | 9 | 124 684 | 118 013 | 117 134 |
| TOTAL DES PASSIFS COURANTS | 506 312 | 467 956 | 438 581 | |
| Passifs directement liés aux actifs détenus en vue de la vente | 2.5 | 0 | 8 641 | 5 571 |
| TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES | 3 129 357 | 3 018 597 | 3 023 652 |
| (en milliers d'euros) | Note | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|---|
| (non audité) FLUX NETS DE TRESORERIE LIES A L'ACTIVITE |
||||
| RESULTAT NET CONSOLIDE | -21 824 | -44 081 | -46 416 | |
| Dotations nettes aux amortissements et provisions Quote part de subvention virée au compte de résultat Paiements en actions Ajustement de l'actualisation de provisions et avantages au personnel Plus et moins-values de cession |
8.2 | 251 518 -125 0 1 266 -3 737 |
256 364 -119 0 1 262 1 777 |
238 108 -151 3 534 1 214 -55 |
| QP de résultats liée aux sociétés mises en équivalence Dividendes (titres non consolidés) |
11 | 0 -13 |
-68 -12 |
-197 -12 |
| CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT APRES COUT DE L' ENDETTEMENT FINANCIER NET ET IMPOT |
227 085 | 215 123 | 196 025 | |
| Coût de l'endettement financier net Charge d'impôt |
8.2 9 |
151 268 13 050 |
162 703 -1 171 |
153 365 21 567 |
| CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT COUT DE L' ENDETTEMENT FINANCIER NET ET IMPOT |
391 403 | 376 655 | 370 956 | |
| Impôts versés Variation des stocks Variation des comptes clients Variation des comptes fournisseurs et autres dettes (hors emprunt) Variation des autres postes Avantages au personnel |
-21 414 -11 989 -7 249 15 646 -4 995 -437 |
-23 069 -6 528 -2 194 24 035 -191 -942 |
-16 125 3 210 -6 995 -6 343 -1 991 92 |
|
| FLUX NETS DE TRESORERIE GENERES PAR L'ACTIVITE | 360 965 | 367 766 | 342 804 | |
| FLUX NETS DE TRESORERIE LIES AUX INVESTISSEMENTS | ||||
| Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles Encaissements liés aux cessions d'immobilisations incorporelles Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles Acquisition de filiales, sous déduction de la trésorerie acquise Encaissements liés aux cessions de filiales, sous déduction de la trésorerie cédée Variation des prêts et avances consentis Dividendes reçus des participations associées Subventions d'investissement |
2.4 | -4 853 0 -231 558 92 541 -97 262 1 000 121 13 0 |
-12 259 160 -202 638 8 371 -39 112 14 708 -22 12 0 |
-19 151 0 -218 672 3 054 -13 961 0 -283 212 120 |
| FLUX NETS DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT | -239 998 | -230 780 | -248 681 | |
| FLUX NETS DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT Augmentation de capital Dividendes mis en paiement au cours de l'exercice - versés aux actionnaires de la société mère - versés aux minoritaires des sociétés intégrées |
43 000 -9 |
-20 | -11 | |
| Variation de l'endettement dédié aux opérations courantes (1) - Encaissements liés aux nouveaux emprunts - Remboursement d'emprunts Intérêts financiers nets versés |
-37 237 1 270 786 -1 308 023 -117 206 |
-22 378 2 099 206 -2 121 584 -119 967 |
45 470 697 537 -652 067 -105 875 |
|
| FLUX NETS DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT | -111 452 | -142 365 | -60 416 | |
| VARIATION DE TRESORERIE | 9 515 | -5 379 | 33 707 | |
| Trésorerie à l'ouverture Incidence de la variation du cours des devises sur la trésorerie |
48 598 410 |
54 678 -702 |
20 943 28 |
|
| TRESORERIE A LA CLOTURE | 8.4 | 58 523 | 48 598 | 54 678 |
(1) Variation nette des lignes de crédit dédiées au financement des opérations courantes
| p p En mill iers d'e uros |
p Cap ital émi s |
Prim es liée s a u ital cap |
Aut res rése rves |
Rés ulta ts lés acc umu non dist ribu és |
Rés erve s de vert cou ure (1) |
Rés erve s de ion con vers |
Rés erve s sur paie ts men ctio en a ns |
Eca rts uari els act |
Imp ôt d iffér é |
Par t du Gro upe |
Par ticip atio ns ne d ant onn le pas trôle con |
Cap itau x pro pre s |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (non dité ) au |
||||||||||||
| Sol de 31 d éce mb re 2 011 au |
214 664 |
4 2 71 |
7 2 24 |
-20 3 08 0 |
56 -46 7 |
85 -1 9 |
3 3 00 |
87 | 16 002 |
85 -6 0 |
89 | -5 9 96 |
| Aug tatio ns d pita l men e ca Réd ucti de ital ons cap Divi den des sés act ionn aire ver aux s Inci den ce d aria tion s de pé rimè tre es v Aut vari atio res ns |
-4 | 3 53 | 3 53 | 3 53 | ||||||||
| Rés ulta t ne t de la péri ode |
-46 449 |
4 | 0 -46 449 |
33 | -46 41 |
|||||||
| Gai ns ( es) ptab ilisé s di pert rect nt e com eme n itau cap x p ropr es |
17 2 97 |
664 | -3 8 91 |
-4 9 41 |
9 1 30 |
9 13 | ||||||
| Rés ulta t glo bal l tota |
-46 449 |
17 297 |
664 | -3 8 91 |
-4 9 41 |
-37 319 |
33 | -37 28 |
||||
| Sol éce de 31 d mb re 2 012 au |
214 664 |
4 2 71 |
7 2 24 |
-24 9 53 3 |
-29 27 0 |
-1 3 21 |
6 8 34 |
-3 8 04 |
11 062 |
-39 874 |
122 | -39 752 |
| Aug tatio ns d pita l men e ca Réd ucti de ital ons cap sés Divi den des act ionn aire |
246 514 |
171 11 0 |
417 624 |
417 62 |
||||||||
| ver aux s Inci den ce d aria tion s de pé rimè (2) tre es v Aut vari atio res ns |
-6 0 95 |
6 1 | 81 | -28 | 53 | -1 7 24 |
-1 6 | |||||
| Rés ulta t de la péri ode t ne |
10 -44 334 |
14 -44 334 |
253 | -44 08 |
||||||||
| Gai ns ( es) ilisé pert ptab s di rect nt e com eme n |
||||||||||||
| itau cap x p ropr es |
18 6 74 |
-1 8 27 |
5 12 2 |
-7 176 |
14 793 |
502 | 15 294 |
|||||
| Rés ulta t glo bal l tota |
-44 334 |
18 674 |
-1 8 27 |
5 12 2 |
176 -7 |
-29 54 1 |
755 | -28 78 |
||||
| Sol éce de 31 d mb re 2 013 au |
461 177 |
169 28 6 |
7 2 24 |
-28 7 75 8 |
-10 59 6 |
-3 1 48 |
6 8 34 |
1 3 99 |
3 8 57 |
348 276 |
-847 | 347 42 |
| Aug tatio ns d pita l men e ca Réd ucti de ital ons cap |
36 4 33 |
6 5 67 |
43 0 00 |
43 0 | ||||||||
| Divi den des sés act ionn aire ver aux s |
-9 | -9 | ||||||||||
| Inci den ce d aria tion s de pé rimè tre es v |
||||||||||||
| Aut vari atio res ns Rés ulta t de la péri ode t ne |
6 84 2 -22 667 |
-6 8 34 |
-13 | -5 -22 667 |
843 | -21 82 |
||||||
| Gai ns ( pert es) ptab ilisé s di rect nt e com eme n |
||||||||||||
| itau cap x p ropr es |
-2 6 42 |
3 7 16 |
-4 6 72 |
1 9 88 |
-1 6 10 |
-12 1 |
-1 7 | |||||
| Rés ulta t glo bal l tota |
-22 667 |
-2 6 42 |
3 7 16 |
-4 6 72 |
1 9 88 |
-24 277 |
722 | -23 55 |
||||
| Sol de 31 d éce mb re 2 014 au |
497 610 |
175 85 3 |
7 22 4 |
(303 592 ) |
(13 238 ) |
568 | 0 | (3 2 73) |
5 8 32 |
366 985 |
(125 ) |
366 86 |
| (1) V oir n ote 8 .7 |
-10 111 |
(2) Voir note 2.4 - acquisitions 2013
Le Groupe Elis est un leader de la location et de l'entretien de textiles et des services d'hygiène en Europe continentale et au Brésil.
Les présents comptes consolidés IFRS de l'exercice clos au 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Directoire le 9 mars 2015 et ont fait l'objet d'un examen par le Comité d'Audit du 4 mars 2015 et par le Conseil de Surveillance du 11 mars 2015.
Les comptes consolidés sont établis selon le principe de continuité d'exploitation, et selon la convention du coût historique à l'exception des instruments financiers dérivés et des actifs financiers disponibles à la vente qui sont évalués à la juste valeur. Les états financiers sont présentés en milliers d'euros, sauf mention contraire.
Les principes comptables retenus pour la préparation des comptes consolidés sont conformes aux normes et interprétations IFRS telles qu'adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2014 et disponibles sur le site : ec.europa.eu/finance/accounting/index_fr.htm Les principes comptables retenus sont cohérents avec ceux utilisés dans la préparation des comptes consolidés annuels pour l'exercice clos le 31 décembre 2013 à l'exception de l'adoption des normes et amendements suivants applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 :
Ces nouvelles normes et amendements n'ont pas d'impact significatif sur les comptes consolidés d'Elis.
Par ailleurs, le Groupe n'a pas anticipé les normes, amendements ou interprétations dont l'application n'est pas obligatoire.
L'interprétation IFRIC 21 « Taxes prélevées par une autorité publique » d'application obligatoire au 1er janvier 2015 précise que le fait générateur de l'obligation pour comptabiliser un passif au titre d'un droit ou d'une taxe exigible est l'activité qui rend le droit ou la taxe exigible, telle que prévue par les réglementations applicables. Par ailleurs, l'interprétation IFRIC 21 interdit de constater, au fur et à mesure, une dette relative à une taxe et requiert de la comptabiliser en totalité lors de la survenance du fait générateur de son exigibilité.
Le Groupe a identifié sur la France que s'il avait appliqué par anticipation l'interprétation IFRIC 21 au 1er janvier 2014, l'impact possible de ce retraitement aurait majoré les capitaux propres consolidés au 1er janvier 2014 d'un montant de 1,3 million d'euros net d'impôt (2,1 millions d'euros avant impôt) et le résultat de l'exercice 2014 d'un montant de 0,1 million d'euros net d'impôt (0,2 million d'euros avant impôt) au titre de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S).
Enfin, les normes et amendements publiés mais non encore adoptés par l'Union Européenne à la date des présents états financiers sont :
Le Groupe ne s'attend pas à une incidence significative de ces amendements et améliorations sur ses comptes consolidés.
o IFRS 9 « Instruments financiers » ; Les travaux préliminaires sur l'incidence de ces normes sont en cours.
Le Groupe a l'intention d'appliquer, le cas échéant, ces textes au moment de leur entrée en vigueur obligatoire dans l'Union Européenne.
Pour établir ses comptes consolidés, Elis doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d'actifs et de passifs, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans certaines notes de l'annexe. Elis revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l'expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques.
En fonction de l'évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues, les montants figurant dans ses futurs états financiers pourraient différer des estimations actuelles.
Le Groupe soumet les écarts d'acquisition et les immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée (marques) à un test annuel de dépréciation, conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d'actifs ». Les montants recouvrables des unités génératrices de trésorerie ont été déterminés à partir de calculs de la valeur d'utilité. Ces calculs nécessitent de recourir à des estimations. Ces estimations ainsi qu'une analyse de sensibilité des hypothèses sont présentées, pour les écarts d'acquisition, à la note 6.1 Ecarts d'acquisition.
La valeur actualisée des obligations liées aux avantages au personnel est issue d'un calcul actuariel fondé sur différentes hypothèses. Le taux d'actualisation compte parmi les hypothèses retenues pour le calcul du coût net des retraites. Toute modification de ces hypothèses a une incidence sur la valeur comptable des obligations de retraite.
Le Groupe détermine le taux d'actualisation approprié à chaque clôture. Il s'agit du taux d'intérêt qui doit être utilisé pour calculer la valeur actualisée des sorties futures de trésorerie nécessaires pour s'acquitter des obligations de retraite. Pour déterminer le taux d'actualisation approprié, le Groupe prend en compte les taux d'intérêt d'emprunts d'entreprises de première catégorie (Iboxx € Corporate AA 10+ pour la France) qui sont libellés dans la monnaie de la prestation et dont la durée avoisine la durée moyenne estimée de l'obligation concernée.
La note 5.3 Passifs liés aux avantages au personnel donne de plus amples informations à ce propos.
Jugements déterminants lors de l'application des méthodes comptables
Les contrats de location-entretien ont été analysés comme ne transférant pas au preneur, en substance, la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété des articles concernés (linge, appareils…) faisant l'objet de ces contrats de prestation de services. Les articles faisant l'objet d'un contrat de location-entretien sont dès lors comptabilisés en immobilisations.
Selon l'analyse du Groupe, la CVAE répond à la définition d'un impôt sur le résultat telle qu'énoncée par IAS 12.2 (« Impôts dus sur la base des bénéfices imposables »). Le montant total de la charge courante et différée relative à la CVAE est donc présentée sur la ligne « Impôt sur le résultat ».
Dans le cadre du projet d'admission des actions sur le marché réglementé Euronext Paris et pour les besoins du document de base daté du 8 septembre 2014, le Groupe a procédé à l'identification de l'ensemble des évènements postérieurs à la clôture, du 1er janvier 2014 et jusqu'à la date d'arrêté desdits comptes, le 25 juillet 2014.
Dans ce contexte, le Groupe a identifié un indice de perte de valeur relatif au nouveau système informatique. En effet, sur la base des nouvelles informations disponibles sur l'avancement du projet, consécutives à des expertises et à la mise en tests des modules de facturation et de gestion des ventes sur un site pilote, la performance du système informatique a été estimée comme étant susceptible d'être significativement inférieure à la performance initialement escomptée, remettant potentiellement en cause le déploiement de ces modules sur l'ensemble des sites du Groupe. En conséquence, le Groupe a déprécié la valeur de ces modules telle que reconnue en immobilisations en cours au bilan consolidé au 31 décembre 2013, et a donc comptabilisé une perte de valeur de 26,5 millions d'euros, pour la ramener à une valeur nulle. Les données comparatives relatives à l'exercice 2013 ont ainsi fait l'objet d'un nouvel arrêté par le Président d'Elis le 25 juillet 2014.
Le document de base est disponible sur le site de la société (www.elis.com) et sur celui de l'Autorité des Marchés Financiers (www.amf-france.org).
Par ailleurs, le référentiel IFRS impose de retraiter rétrospectivement les périodes antérieurement publiées dans les cas de regroupements d'entreprises (comptabilisation du montant définitif de la juste valeur des actifs acquis ainsi que des passifs et passifs éventuels assumés lorsque cette juste valeur avait été déterminée de manière provisoire à la clôture précédente).
En lien avec les ajustements consécutifs à la prise de contrôle de Exploradora de Lavenderia, au cours du deuxième semestre 2013, le montant de goodwill a été modifié à hauteur de 242 milliers d'euros par rapport au montant présenté dans les comptes consolidés au 31 décembre 2013 publiés pour les besoins du document de base.
Les états financiers consolidés comprennent les états financiers d'Elis et de ses filiales au 31 décembre 2014.
Le contrôle est obtenu lorsque le Groupe est exposé, ou qu'il a des droits à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entreprise détenue et qu'il a la capacité d'influer sur les rendements grâce à son pouvoir sur l'entité. Plus précisément, le Groupe contrôle une entreprise détenue si, et seulement si, le Groupe :
En général, il existe une présomption que la majorité des droits de vote donne le contrôle.
Le Groupe réévalue si oui ou non il contrôle une entité si les faits et circonstances indiquent qu'il y a des changements au niveau d'un ou plusieurs des trois éléments de contrôle.
La consolidation d'une filiale commence lorsque le Groupe obtient le contrôle de la celle-ci et cesse lorsque le Groupe perd le contrôle de la filiale. Les actifs, passifs, produits et charges d'une filiale acquise ou cédée au cours de l'année sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de la date de la prise de contrôle par le Groupe jusqu'à la date à laquelle le Groupe cesse de contrôler la filiale.
Le résultat net et chaque composante des autres éléments du résultat global sont attribués aux propriétaires de la société mère du Groupe d'actions et aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle, même si cela se traduit par un solde déficitaire pour les participations ne donnant pas le contrôle.
Si nécessaire, des ajustements sont apportés aux états financiers des filiales afin que leurs méthodes comptables soient en conformité avec les principes comptables du Groupe. Tous les actifs intra-groupe et passifs, produits, charges et flux de trésorerie liés aux transactions entre les membres du groupe sont éliminées en consolidation.
Un changement dans l'intérêt de la propriété d'une filiale, sans perte de contrôle, est comptabilisé comme une opération sur capitaux propres.
Si le Groupe perd le contrôle d'une filiale, il décomptabilise les actifs connexes (y compris l'écart d'acquisition), le passif, les participations ne donnant pas le contrôle et les autres composantes des capitaux propres tandis que tout gain ou perte résultant est comptabilisé en résultat.
- Sociétés associées et coentreprises
Les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur les décisions financières et opérationnelles, sans toutefois en exercer le contrôle, et les coentreprises sont prises en compte selon la méthode de la mise en équivalence.
Les regroupements d'entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l'acquisition. Ainsi, lors de la première consolidation d'une entreprise, les actifs, passifs et passifs éventuels de l'entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur. Par ailleurs, pour chaque regroupement d'entreprise, le Groupe évalue toute participation ne donnant pas le contrôle détenue dans l'entreprise acquise, soit à la juste valeur soit à la part proportionnelle du Groupe dans l'actif net identifiable de l'entreprise acquise.
Les frais d'acquisition sont comptabilisés en charges (voir 4.4 Autres produits et charges opérationnels).
A la date d'acquisition, le Groupe comptabilise un écart d'acquisition évalué comme la différence entre la contrepartie transférée auquel s'ajoute le montant d'une participation ne donnant pas le contrôle dans l'entreprise acquise et le solde net des actifs indentifiables et des passifs repris.
Dans le cas d'une acquisition par étapes conduisant à une prise de contrôle, le Groupe réévalue la participation antérieurement détenue à la juste valeur à la date d'acquisition et comptabilise l'éventuel profit ou perte en résultat.
Les divergences comptables s'appliquant à ces regroupements d'entreprises sont les suivantes :
Dans les sociétés du Groupe, les transactions en monnaies étrangères sont converties dans la monnaie de fonctionnement au cours de change en vigueur à la date de l'opération. Les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture. Les différences de change qui en résultent sont inscrites au compte de résultat à l'exception de tous les éléments monétaires qui font partie de l'investissement net dans une activité à l'étranger. Ces écarts de change sont comptabilisés directement en capitaux propres jusqu'à la cession de l'investissement net, date à laquelle ces derniers sont reconnus dans le compte de résultat.
Lors de la consolidation, les actifs et passifs des sociétés du Groupe exprimés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen. Les différences de change sont comptabilisées directement en capitaux propres et présentées sur une ligne spécifique (« Réserves de conversion »).
Le Groupe a procédé aux investissements suivants au cours de l'exercice :
Au Brésil :
acquisition le 1er avril 2014 du fonds de commerce de la Blanchisserie Mazamétaine et Castraise (Mazamet, France) et acquisition le 22 avril 2014 du fonds de commerce de la Blanchisserie Quercy Périgord (Souillac-sur-Dordogne, France). Ces regroupements d'entreprises représentaient un chiffre d'affaires d'environ 1.3 million d'euros en 2013.
acquisition le 1er juillet 2014 de la société Pro Services Environnement (PSE), (Rhône-Alpes, France). Avec un effectif de 18 collaborateurs, Pro Services Environnement sert 2.000 clients et réalise un chiffre d'affaires sur le dernier exercice fiscal de 2.2 millions d'euros de services de désinsectisation, dératisation et désinfection.
Les actifs et passifs identifiables à la date d'acquisition se détaillent comme suit :
| (en milliers d'euros) | Juste valeur reconnue à la date d'acquisition |
dont Brésil |
|---|---|---|
| Bilan | ||
| Immobilisations incorporelles | 17 378 | 16 684 |
| Immobilisations corporelles | 49 136 | 48 767 |
| Actifs disponibles à la vente | 0 | 0 |
| Autres actifs non courants | 0 | 0 |
| Actifs d'impôt différé | 5 162 | 5 162 |
| Stocks | 2 383 | 2 347 |
| Clients et autres débiteurs | 16 261 | 15 905 |
| Actifs d'impôt exigibles | 1 124 | 1 124 |
| Autres actifs | 88 | 48 |
| Actifs financiers de gestion de trésorerie | 0 | 0 |
| Trésorerie et équivalents | 6 058 | 5 769 |
| Provisions | (16 378) | (16 378) |
| Passifs liés aux avantages au personnel | (27) | 0 |
| Emprunts et dettes financières | (34 573) | (34 450) |
| Passifs d'impôt différés | (173) | 0 |
| Autres passifs non courants | (855) | (855) |
| Provisions - part à moins d'un an | (177) | (149) |
| Passifs liés aux avantages au personnel - à moins d'un an | 0 | 0 |
| Dettes d'impôt exigible | 17 | 0 |
| Fournisseurs et autres créditeurs | (7 230) | (7 141) |
| Autres passifs | (7 666) | (7 164) |
| Concours bancaires courants et part des emprunts à moins d'un an | (3 878) | (3 799) |
| Total des actifs et passifs identifiés à la juste valeur | 26 650 | 25 871 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 0 | 0 |
| Ecart d'acquisition | 81 888 | 78 519 |
| Prix d'acquisition des titres | 108 537 | 104 390 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/14 | dont Brésil |
|---|---|---|
| Trésorerie nette acquise avec les filiales Montant versé |
6 058 (103 320) |
5 769 (98 571) |
| Flux net de trésorerie | (97 262) | (92 802) |
Le montant des écarts d'acquisition dont le Groupe s'attend à ce qu'ils soient déductibles fiscalement est 74 725 milliers d'euros.
Les relations clientèles ont été valorisées pour un montant global de 17 250 milliers d'euros selon la méthode des surprofits (juste valeur de niveau 3).
Le montant des créances clients acquises s'élève à 13 332 milliers d'euros en valeur brute, dépréciées à hauteur de 171 milliers d'euros, ce qui correspond à la meilleure estimation, à la date d'acquisition, des flux de trésorerie dont l'encaissement n'est pas attendu.
Depuis leur acquisition, les entreprises acquises ont contribué pour environ 87 millions d'euros au chiffre d'affaires, et 4 millions d'euros au résultat opérationnel. Si ces acquisitions avaient eu lieu au début de l'année, le chiffre d'affaires additionnel aurait été de 11,5 millions d'euros et le résultat opérationnel complémentaire (avant amortissement des relations clientèle) de 1,3 million d'euros.
Au 31 décembre 2014, la comptabilisation initiale de ces regroupements d'entreprises est inachevée et les montants ci-dessus ne sont donc déterminés qu'à titre provisoire.
Les écarts d'acquisition résiduels correspondent à des éléments non identifiables comme la valeur des personnels du Groupe ainsi que les synergies futures attendues de l'acquisition.
Le Groupe a procédé aux investissements suivants au cours de l'exercice :
millions de francs suisses. Après l'intégration de Domeisen et d'InoTex, cette acquisition complète la couverture géographique d'Elis en Suisse alémanique.
Les actifs et passifs identifiables à la date d'acquisition se détaillent comme suit :
| (en milliers d'euros) | Juste valeur reconnue à la date d'acquisition |
dont France | dont Suisse | dont Espagne |
|---|---|---|---|---|
| Bilan | ||||
| Immobilisations incorporelles | 11 811 | 1 244 | 9 342 | 1 223 |
| Immobilisations corporelles | 27 447 | 599 | 22 197 | 3 948 |
| Actifs disponibles à la vente | 2 | 2 | 0 | 0 |
| Autres actifs non courants | 9 | 9 | 0 | 0 |
| Actifs d'impôt différé | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Stocks | 435 | 136 | 212 | 58 |
| Clients et autres débiteurs | 7 565 | 962 | 3 844 | 2 501 |
| Actifs d'impôt exigibles | -41 | -42 | 0 | 1 |
| Autres actifs | 234 | 6 | 214 | 9 |
| Actifs financiers de gestion de trésorerie | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Trésorerie et équivalents | 5 225 | 140 | 4 526 | 425 |
| Provisions | -139 | 11 | 0 | -150 |
| Passifs liés aux avantages au personnel | -13 693 | 0 | -13 693 | 0 |
| Emprunts et dettes financières | -3 284 | -317 | -2 154 | -442 |
| Passifs d'impôt différés | -2 594 | -285 | -2 270 | 0 |
| Autres passifs non courants | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Provisions - part à moins d'un an | -174 | -174 | 0 | 0 |
| Passifs liés aux avantages au personnel - à moins d'un an | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Dettes d'impôt exigible | -341 | 8 | 0 | -319 |
| Fournisseurs et autres créditeurs | -3 967 | -744 | -2 856 | -206 |
| Autres passifs | -4 500 | -363 | -378 | -3 593 |
| Concours bancaires courants et part des emprunts à moins d'un an | -2 591 | -137 | -2 179 | 0 |
| Total des actifs et passifs identifiés à la juste valeur | 21 404 | 1 055 | 16 806 | 3 454 |
| Participations ne donnant pas le contrôle évaluées à la juste valeur | 1 724 | 0 | 0 | 0 |
| Ecart d'acquisition | 20 083 | 3 059 | 14 909 | 1 625 |
| Prix d'acquisition des titres | 43 211 | 4 115 | 31 715 | 5 079 |
| Flux de trésorerie liés aux acquisitions | |
|---|---|
| (en milliers d'euros) | 31/12/13 |
| Trésorerie nette acquise avec les filiales | 5 225 |
| Montant versé | -44 336 |
| Flux net de trésorerie | -39 112 |
Le montant des écarts d'acquisition dont le Groupe s'attend à ce qu'ils soient déductibles fiscalement est nul.
Les relations clientèles ont été valorisées pour un montant global de 10.565 milliers d'euros selon la méthode des surprofits (juste valeur de niveau 3).
Le montant des créances clients acquises s'élève à 8.047 milliers d'euros en valeur brute, dépréciées à hauteur de 232 milliers d'euros, ce qui correspond à la meilleure estimation, à la date d'acquisition, des flux de trésorerie dont l'encaissement n'est pas attendu.
Depuis leur acquisition, les filiales acquises ont contribué en 2013 pour 38.3 millions d'euros de chiffre d'affaires et 3.4 millions d'euros de résultat opérationnel. Si ces acquisitions avaient eu lieu au début de l'année, le chiffre d'affaires additionnel aurait été de 7.8 millions d'euros et le résultat opérationnel complémentaire (avant amortissement des relations clientèle) de 0.5 million d'euros.
Les écarts d'acquisition résiduels correspondent à des éléments non identifiables comme la valeur des personnels du Groupe ainsi que les synergies futures attendues de l'acquisition.
Le Groupe a procédé aux investissements suivants au cours de l'exercice :
Les actifs et passifs identifiables à la date d'acquisition se détaillent comme suit :
| Juste valeur | |
|---|---|
| reconnue à la | |
| date d'acquisition | |
| (en milliers d'euros) | (31/12/2012) |
| Bilan | |
| Immobilisations incorporelles | 431 |
| Immobilisations corporelles | 714 |
| Actifs disponibles à la vente | 0 |
| Autres actifs non courants | 0 |
| Actifs d'impôt différé | 0 |
| Stocks | 419 |
| Clients et autres débiteurs | 666 |
| Actifs d'impôt exigibles | 1 |
| Autres actifs | 16 |
| Actifs financiers de gestion de trésorerie | 0 |
| Trésorerie et équivalents | 323 |
| Provisions | 0 |
| Passifs liés aux avantages au personnel | 0 |
| Emprunts et dettes financières | 0 |
| Passifs d'impôt différés | -147 |
| Autres passifs non courants | 0 |
| Provisions - part à moins d'un an | 0 |
| Passifs liés aux avantages au personnel - à moins d'un an | 0 |
| Dettes d'impôt exigible | 0 |
| Fournisseurs et autres créditeurs | -555 |
| Autres passifs | -1 281 |
| Concours bancaires courants et part des emprunts à moins d'un an | -68 |
| ACTIFS ET PASSIFS IDENTIFIES (valeurs comptables) | 519 |
| Participations ne donnant pas le contrôle évaluées à la juste valeur | -1 811 |
| Ecart d'acquisition | 14 425 |
| Prix d'acquisition des titres | 13 133 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/12 | |||
|---|---|---|---|---|
| Trésorerie nette acquise avec les filiales | 256 | |||
| Montant versé | -14 216 | |||
| Flux net de trésorerie | -13 961 |
Le montant des écarts d'acquisition déductibles fiscalement s'élève à 8.2 millions d'euros.
Le montant des créances clients acquises s'élève à 0.6 millions d'euros en valeur brute, dépréciées à hauteur de 6 milliers d'euros, ce qui correspond à la meilleure estimation, à la date d'acquisition, des flux de trésorerie dont l'encaissement n'est pas attendu.
Depuis leur acquisition, les filiales acquises ont contribué en 2012 pour 2.8 millions d'euros de chiffre d'affaires et 0.4 million d'euros de résultat opérationnel. Si ces acquisitions avaient eu lieu au début de l'année, le chiffre d'affaires additionnel aurait été de 10.7 millions d'euros et le résultat opérationnel complémentaire (avant amortissement des relations clientèle) de 1.5 million d'euros.
Les écarts d'acquisition résiduels correspondent à des éléments non identifiables comme la valeur des personnels du Groupe ainsi que les synergies futures attendues de l'acquisition.
Le 11 février 2013, le Conseil d'Administration d'Elis a autorisé la cession des sociétés Molinel et Guston Molinel, qui constituaient un groupe d'actif et non une activité abandonnée au 31 décembre 2012, et ne représentaient pas une activité stratégique pour le Groupe. Les négociations ont conduit à la vente en date du 15 avril 2013. Une perte de valeur d'un montant de 21.9 millions d'euros a été enregistrée au cours de l'exercice 2012 afin de ramener la valeur comptable à la juste valeur diminuée des coûts de la vente.
Les montants des actifs et passifs des sociétés Molinel et Guston Molinel qui ont été reclassés au 31 décembre 2012 dans le bilan sont présentés à la note 2.5 Actifs non courants (ou Groupes d'actifs) détenus en vue de la vente.
Un actif non courant (ou Groupes d'actifs) est classé comme détenu en vue de la vente et évalué au montant le plus bas entre sa valeur comptable et sa juste valeur diminuée des coûts de cession si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par son utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le Groupe d'actifs) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel sous réserve uniquement des conditions qui sont habituelles et coutumières pour la vente de tels actifs et sa vente doit être hautement probable.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | |||
| Ecarts d'acquisition | 0 | 0 | 4 290 |
| Immobilisations incorporelles | 0 | 0 | 5 603 |
| Immobilisations corporelles | 0 | 88 879 | 1 516 |
| Participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence | 0 | 0 | 720 |
| Actifs courants | |||
| Stocks | 0 | 0 | 9 226 |
| Clients et autres débiteurs | 0 | 0 | 4 820 |
| Autres actifs | 0 | 0 | 72 |
| Trésorerie et équivalents | 0 | 0 | 465 |
| Actifs destinés à être cédés | 0 | 88 879 | 26 712 |
| Passifs non courants | |||
| Provisions | 0 | 0 | 183 |
| Passifs liés aux avantages au personnel | 0 | 0 | 476 |
| Passifs d'impôt différés | 0 | 8 641 | 1 486 |
| Passifs courants | |||
| Fournisseurs et autres créditeurs | 0 | 0 | 1 690 |
| Autres passifs | 0 | 0 | 1 737 |
| Passifs liés aux actifs destinés à être cédés | 0 | 8 641 | 5 571 |
Le Groupe ayant signé en date du 22 novembre 2013 une promesse de vente portant sur les terrains et bâtiments de 5 de ses sites industriels, puis en date du 22 janvier 2014, les promesses de vente de 17 autres sites, les actifs et passifs correspondants ont été reclassés au 31 décembre 2013 au bilan, et sont présentés ci-dessus.
Le Groupe a ensuite finalisé, en date du 28 mars 2014, la vente portant sur les terrains et bâtiments de 17 sites industriels puis, en date du 27 juin 2014, la vente de 5 autres sites, pour un montant total de 92.9 millions d'euros.
Ces opérations de cession-bail ont été analysées comme débouchant sur des contrats de location simple, et comme ces opérations ont été effectuées à la juste valeur, tout profit ou perte a été enregistré immédiatement au compte de résultat et est présenté à la note 4.4 Autres produits et charges opérationnels.
Le montant total des paiements minimaux futurs à effectuer au titre de la location en vertu des contrats de location simple non résiliables (15 ans) est mentionné à la note 6.4 Engagements hors bilan liés aux actifs immobilisés et aux contrats de locations.
Les engagements donnés correspondent aux garanties accordées par Elis dans le cadre des opérations de cession. Ils s'élèvent à 2 150 milliers d'euros au 31 décembre 2014 (2 321 milliers d'euros au 31 décembre 2013 et 171 milliers d'euros au 31 décembre 2012).
Les engagements reçus s'élèvent à 55 133 milliers d'euros au 31 décembre 2014 (53 793 milliers d'euros au 31 décembre 2013 et 28 160 milliers d'euros au 31 décembre 2012) et correspondent aux garanties reçues par Elis dans le cadre de ses opérations d'acquisitions.
Aucune information détaillée n'est fournie au titre de la norme IFRS12 dans la mesure où il n'existe pas de filiale dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives.
Le Groupe a acquis le 7 janvier 2015 la société Kress Textipflege en Allemagne. Kress Textilpflege exploite un centre de production dans la région de Munich, a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires d'environ 5.7 millions d'euros et est présente auprès de clients du segment de l'Hôtellerie-Restauration.
Le Groupe est structuré en quatre secteurs opérationnels principaux :
Le management suit la performance par secteur principalement au niveau de l'EBITDA. Au contraire, les charges de financement et la charge d'impôt sont principalement suivies au niveau du Groupe.
| (en millions d'euros) | 2014 | France | Europe | Brésil | Entités manufacturières |
Eliminations & holdings |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Clients externes Inter-secteur |
954,0 2,3 |
274,3 0,4 |
85,3 (0,0) |
17,4 8,6 |
(11,3) | 1 331,0 0,0 |
|
| Produits de l'activité ordinaire du secteur | 956,3 | 274,7 | 85,3 | 26,0 | (11,3) | 1 331,0 | |
| (en millions d'euros) | 2013 | France | Europe | Brésil | Entités manufacturières |
Eliminations & holdings |
Total |
| Clients externes Inter-secteur |
941,9 2,1 |
260,1 1,1 |
0,0 (0,0) |
23,4 8,4 |
(11,6) | 1 225,4 0,0 |
|
| Produits de l'activité ordinaire du secteur | 944,0 | 261,2 | 0,0 | 31,8 | (11,6) | 1 225,4 | |
| (en millions d'euros) | 2012 | France | Europe | Brésil | Entités manufacturières |
Eliminations & holdings |
Total |
| Clients externes Inter-secteur |
923,4 1,8 |
218,2 0,8 |
0,0 0,0 |
43,6 10,3 |
(12,9) | 1 185,2 (0,0) |
|
| Produits de l'activité ordinaire du secteur | 925,2 | 219,0 | 0,0 | 53,9 | (12,9) | 1 185,2 |
| (en millions d'euros) 2014 |
France | Europe | Brésil | Entités manufacturières |
Eliminations & holdings |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Résultat opérationnel avant autres produits et charges et avant dotation aux amortissements des relations clientèle |
191,3 | 13,9 | 4,3 | 0,9 | (1,5) | 209,0 |
| Frais financiers divers (*) | 0,7 | 0,2 | 0,1 | 0,1 | 0,0 | 1,1 |
| EBIT Dotations aux amortissements net de la quote part de |
192,0 | 14,1 | 4,5 | 1,0 | (1,5) | 210,1 |
| subvention virée au compte de résultat | 152,9 | 51,7 | 12,9 | 1,3 | 0,0 | 218,9 |
| EBITDA | 344,9 | 65,9 | 17,4 | 2,3 | (1,5) | 429,0 |
| 36,1% | 24,0% | 20,4% | 8,8% | 32,2% | ||
| (en millions d'euros) 2013 |
France | Europe | Brésil | Entités manufacturières |
Eliminations & holdings |
Total |
| Résultat opérationnel avant autres produits et charges et avant dotation aux amortissements des relations clientèle |
197,6 | 14,3 | (0,8) | 2,0 | (1,4) | 211,7 |
| Frais financiers divers (*) | 0,6 | 0,2 | 0,0 | 0,1 | 0,0 | 0,9 |
| EBIT | 198,2 | 14,5 | (0,8) | 2,1 | (1,4) | 212,6 |
| Dotations aux amortissements net de la quote part de subvention virée au compte de résultat |
140,8 - |
46,0 - |
0,0 - |
1,3 - |
0,0 - |
188,2 |
| EBITDA | 339,0 | 60,5 | (0,8) | 3,4 | (1,4) | 400,7 |
| 35,9% | 23,2% | 10,7% | 32,7% | |||
| (en millions d'euros) 2012 |
France | Europe | Brésil | Entités manufacturières |
Eliminations & holdings |
Total |
| Résultat opérationnel avant autres produits et charges et avant dotation aux amortissements des relations clientèle |
208,5 | 12,6 | 0,0 | 4,3 | (1,3) | 224,0 |
| Frais financiers divers (*) | 0,4 | 0,2 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,8 |
| EBIT | 208,9 | 12,8 | 0,0 | 4,5 | (1,3) | 224,8 |
| Dotations aux amortissements net de la quote part de subvention virée au compte de résultat |
116,8 | 33,6 | 0,0 | 1,4 | 0,0 | 151,9 |
| EBITDA | 325,7 | 46,4 | 0,0 | 5,9 | (1,3) | 376,7 |
| 35,2% | 21,2% | 10,9% | 31,8% |
(*) Services bancaires et dividendes récurrents comptabilisés dans le résultat opérationnel
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| France Pays étrangers |
965,2 365,8 |
958,9 266,5 |
960,1 225,1 |
| Produits de l'activité ordinaire | 1 331,0 | 1 225,4 | 1 185,2 |
| (en millions d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| France Pays étrangers |
2 166,9 481,0 |
2 190,1 324,3 |
2 331,5 280,1 |
| Actifs non courants | 2 647,9 | 2 514,3 | 2 611,6 |
Les actifs non courants présentés ci-dessus sont composés des écarts d'acquisition, des immobilisations corporelles et incorporelles.
Les produits provenant des prestations de services sont équitablement répartis entre trois principales activités à savoir : l'hygiène et le bien-être, le linge plat, et les vêtements de travail.
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Linge plat | 590,1 | 489,9 | 452,9 |
| Vêtements de travail | 412,5 | 392,3 | 380,4 |
| Hygiène - Bien être | 322,8 | 329,0 | 323,0 |
| Divers | 5,6 | 14,2 | 28,9 |
| Produits de l'activité ordinaire | 1 331,0 | 1 225,4 | 1 185,2 |
Ces prestations sont réalisées auprès de clients évoluant principalement sur les marchés de l'hôtellerie-restauration, de l'industrie, du commerce et des services, et de la santé.
| (en millions d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Hôtellerie-Restauration | 290,5 | 282,5 | 276,1 |
| Industrie | 187,6 | 187,7 | 184,5 |
| Commerce & Services | 338,8 | 340,5 | 341,1 |
| Santé | 152,5 | 144,7 | 137,6 |
| Divers | - 15,4 |
- 13,4 |
- 15,9 |
| France (*) | 954,0 | 941,9 | 923,4 |
| Allemagne | 44,5 | 41,7 | 35,7 |
| Belgique & Luxembourg | 29,8 | 32,3 | 28,0 |
| Espagne & Andorre | 60,9 | 51,1 | 50,2 |
| Italie | 25,8 | 24,7 | 25,2 |
| Portugal | 38,8 | 37,0 | 36,8 |
| Suisse | 73,0 | 72,0 | 41,1 |
| République Tchèque | 1,5 | 1,2 | 1,2 |
| Europe | 274,3 | 260,1 | 218,2 |
| Brésil | 85,3 | 0,0 | - |
| Entités manufacturières | 17,4 | 23,4 | 43,6 |
| Produits de l'activité ordinaire | 1 331,0 | 1 225,4 | 1 185,2 |
(*) La répartition par segments de clientèle en France est faite par référence au code APE de l'entité ayant conclu un contrat avec une société du Groupe (code caractérisant l'activité principale par référence à la nomenclature statistique nationale).
Les produits des activités ordinaires sont comptabilisés lorsqu'il est probable que les avantages économiques futurs iront au Groupe et que ces produits peuvent être évalués de façon fiable. Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue, à l'exclusion des rabais, remises et autres réductions sur ventes. Les critères de reconnaissance spécifiques suivants doivent également être remplis pour que les produits des activités ordinaires puissent être reconnus :
Les produits relatifs aux prestations de services sont comptabilisés au cours de la période durant laquelle les services sont rendus.
Lorsque ces prestations de services sont facturées dans le cadre d'abonnements mensuels ou trimestriels, la quote-part de facturation correspondant à une prestation non encore réalisée est enregistrée en produits constatés d'avance (voir 4.7 Autres actifs et passifs).
Le produit des activités ordinaires est comptabilisé lorsque les risques et avantages importants inhérents à la propriété des biens sont transférés à l'acheteur.
| (en milliers d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Prestations de services | 1 307 663 | 1 195 560 | 1 138 114 |
| Ventes de biens | 22 754 | 29 631 | 46 588 |
| Dividendes récurrents | 13 | 12 | 12 |
| Divers | 551 | 218 | 518 |
| Produits de l'activité ordinaire | 1 330 980 | 1 225 421 | 1 185 232 |
Les créances clients sont des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas cotées sur un marché actif. Elles sont incluses dans les actifs courants.
Les créances clients peuvent, le cas échéant, faire l'objet d'une dépréciation. Les pertes de valeur sont enregistrées lorsqu'il devient probable que la créance ne sera pas encaissée et qu'il est possible d'estimer raisonnablement le montant de la perte. Les dépréciations sont évaluées en tenant compte de l'historique des pertes sur créances et de l'antériorité des créances. Elle est comptabilisée en résultat opérationnel.
Le Groupe décomptabilise un actif financier lorsque les droits contractuels constituant l'actif financier arrivent à expiration, lorsque la société renonce à ses droits, ou bien lorsque la société transfère ses droits et qu'elle n'a plus la quasi-totalité des risques et avantages attachés.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Clients et effets à recevoir (bruts) (-) dépréciations des créances |
312 971 -29 510 |
292 983 -27 915 |
278 473 -23 043 |
| Clients et effets à recevoir | 283 461 | 265 069 | 255 430 |
| Autres créances | 44 403 | 32 024 | 19 186 |
| Total des créances et autres débiteurs | 327 863 | 297 092 | 274 616 |
| dont le recouvrement est attendu dans moins d'un an dont le recouvrement est attendu dans plus d'un an |
327 863 - |
297 092 - |
274 616 - |
La gestion du risque de crédit est détaillée dans la note 8.1 Gestion des risques financiers.
| (en milliers d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | |||
| - incluses dans le "Résultat opérationnel avant autres produits et charges et avant dotation aux amortissements des relations clientèle" |
|||
| Immobilisations incorporelles et corporelles | (61 731) | (57 724) | (52 273) |
| Articles textiles et tapis | (140 550) | (114 207) | (83 549) |
| Autres articles en location-entretien | (16 718) | (16 349) | (16 208) |
| Quote part de subvention virée au compte de résultat | 125 | 119 | 151 |
| - dotation aux amortissements des relations clientèle | (41 107) | (39 644) | (38 558) |
| Total des dotations aux amortissements net de la quote part de | |||
| subvention virée au compte de résultat | (259 981) | (227 805) | (190 437) |
| Dotations ou reprises de provisions | |||
| - incluses dans le "Résultat opérationnel avant autres produits et charges et avant dotation aux amortissements des relations clientèle" |
3 394 | 20 | 1 139 |
| - figurant en "autres produits et charges opérationnels" | 5 154 | 1 750 | (5 148) |
| Total des dotations ou reprises de provisions | 8 547 | 1 770 | (4 009) |
L'augmentation de la charge d'amortissement des articles textiles et tapis à 114,2 millions d'euros pour 2013 comparé à 83,5 millions d'euros pour 2012 est principalement due à l'allongement du plan d'amortissement à partir du 1er janvier 2012 des articles de linge plat en moyenne de 2 à 3 ans.
Le paragraphe « Changement d'estimation comptable » dans la note 6.3 Immobilisations corporelles contient des informations complémentaires sur ce sujet.
Les éléments inhabituels, anormaux et peu fréquents sont présentés de manière distincte en « autres produits et charges opérationnels » lorsqu'ils sont significatifs, ceci afin de faciliter la compréhension de la performance du Groupe.
| (en milliers d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Frais d'acquisitions | (4 289) | (924) | (754) |
| Charges de restructuration | (620) | (3 421) | (5 804) |
| Dépréciation marque Le Jacquard Français | 0 | 0 | (5 900) |
| Coûts non capitalisables relatifs au changement de systèmes informatiques | (18 231) | (14 480) | (679) |
| Perte de valeur liée au système informatique | 0 | (26 504) | 0 |
| Plus ou moins values sur cessions de sites | 3 738 | (715) | 0 |
| Charges liées aux cessions de sites (participation des salariés, honoraires de conseil) | (4 899) | (771) | (645) |
| Charges de dépollution | (398) | (145) | (1 325) |
| Charges liées aux actions gratuites accordées aux managers clés et employés | 0 | 0 | (3 534) |
| Frais préalables à l'introduction en bourse | (701) | ||
| Modification plan de retraite Suisse - diminution du coût des services passés | 3 730 | ||
| Divers | (1 461) | (2 207) | 112 |
| Autres produits et charges opérationnels | (23 130) | (49 167) | (18 529) |
Sur la base des informations disponibles sur l'avancement du projet, consécutives à des expertises et à la mise en tests des modules de facturation et de gestion des ventes sur un site pilote, la performance estimée du système informatique est susceptible d'être significativement inférieure à la performance initialement escomptée, ce qui pourrait avoir un impact sur le déploiement de ces nouveaux modules sur l'ensemble des sites du Groupe. En conséquence, le Groupe a déprécié la valeur de ces modules telle que reconnue en immobilisations en cours au bilan consolidé au 31 décembre 2013, et a donc comptabilisé une perte de valeur de 26,5 millions d'euros, pour la ramener à une valeur nulle.
Au 31 décembre 2014, aucune décision définitive n'a été prise quant au déploiement ou non de ces modules.
Les stocks sont évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation.
Les stocks qui correspondent à des matières premières, des matières consommables et des pièces détachées, sont évalués au coût d'achat et sont à rotation rapide.
Les produits en cours et finis (articles textiles et appareils sanitaires) sont évalués à leur coût de revient, constitués :
La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts estimés pour l'achèvement et la réalisation de la vente.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Stocks de matières premières et autres approvisionnements | 13 832 | 10 709 | 10 413 |
| Stocks d'encours de production | 379 | 263 | 193 |
| Stocks de produits intermédiaires et finis | 12 268 | 7 258 | 7 287 |
| Stocks de marchandises | 32 162 | 26 195 | 19 716 |
| Stocks | 58 641 | 44 424 | 37 610 |
| dont stocks (au coût) | 59 432 | 45 083 | 38 052 |
| dont (-) dépréciations | -791 | -659 | -443 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Dettes fournisseurs Dettes fournisseurs d'immobilisations Autres créditeurs |
121 006 14 280 4 344 |
106 342 9 081 2 911 |
72 988 21 897 3 536 |
| Total des fournisseurs et autres créditeurs | 139 630 | 118 334 | 98 421 |
| (en milliers d'euros) | Note | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|---|
| Charges constatées d'avance | 10 627 | 3 449 | 4 457 | |
| Autres dérivés actifs courants | 8.8 | 2 834 | 0 | 0 |
| Autres actifs | 0 | 1 | 1 | |
| Total des autres actifs | 13 461 | 3 450 | 4 458 | |
| Dépôts et cautionnements reçus | 11 620 | 14 778 | 15 214 | |
| Dettes sociales | 103 643 | 95 037 | 83 871 | |
| Dettes fiscales et autres dettes | 74 754 | 69 002 | 63 749 | |
| Autres dérivés passifs courants | 8.8 | 0 | 1 125 | 506 |
| Produits constatés d'avance | 47 011 | 44 814 | 46 390 | |
| Total des autres passifs | 237 028 | 224 756 | 209 731 |
Les produits constatés d'avance reflètent principalement la facturation de services qui seront réalisés le mois suivant.
| (en nombre de personnes) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Ingénieurs et cadres Techniciens et agents de maîtrise Employés et agents de distribution Ouvriers |
1 384 1 370 4 902 11 501 |
1 320 1 248 4 451 8 219 |
1 313 1 269 4 213 8 167 |
| Total effectif par catégorie | 19 158 | 15 238 | 14 962 |
| France Etranger |
12 156 7 002 |
11 761 3 477 |
11 838 3 124 |
| Total effectif | 19 158 | 15 238 | 14 962 |
| (en milliers d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Salaires et traitements | -404 073 | -360 814 | -345 419 |
| Charges sociales | -140 876 | -127 686 | -121 134 |
| Participation et intéressement des salariés | -26 375 | -25 486 | -25 667 |
| Autres avantages au personnel | 437 | 943 | -92 |
| Total des frais de personnel | -570 887 | -513 043 | -492 312 |
Pour les régimes à cotisations définies, les paiements du Groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils sont liés.
Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l'emploi, les coûts des prestations sont estimés en utilisant la méthode des unités de crédit projetées. Selon cette méthode, les droits à prestation sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d'acquisition des droits du régime, en prenant en compte un effet de linéarisation lorsque le rythme d'acquisition des droits n'est pas uniforme au cours des périodes de service ultérieures. Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d'hypothèse d'évolution des salaires, d'âge de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d'intérêt des obligations à long terme des émetteurs de première catégorie.
Les écarts actuariels relatifs aux obligations issues des régimes à prestations définies sont comptabilisés directement en capitaux propres.
Le Groupe cotise dans le cadre des diverses obligations légales ou, sur la base du volontariat, dans le cadre d'un accord contractuel. L'obligation du Groupe se limite alors au versement de la cotisation.
Les engagements d'Elis en matière d'avantages à long terme, de régimes de retraites et autres avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies sont pour l'essentiel consentis par les filiales françaises et portent sur :
Les filiales suisses d'Elis ont des engagements envers leur personnel dont les principes sont régis par la loi suisse sur la Prévoyance Professionnelle.
Les engagements du Groupe sont partiellement couverts par des fonds extérieurs et des provisions sont inscrites au bilan pour la différence. La variation du passif comptabilisé au bilan du Groupe Elis se détaille comme suit :
| (en milliers d'euros) | Obligation | Juste valeur des actifs du régime |
Passif |
|---|---|---|---|
| au 31 décembre 2011 | 42 309 | 9 065 | 33 245 |
| Coût des services rendus au cours de la période | 2 223 | 2 223 | |
| Coût financier de la période | 1 389 | 168 | 1 221 |
| Prestations servies | -1 741 | -1 741 | |
| Cotisations des participants au régime | 243 | 641 | -398 |
| Cotisations des employeurs au régime | |||
| Coût des services passés | |||
| Effet des changements de régime | |||
| Règlements | |||
| Rendement des actifs du régime | |||
| Ecarts actuariels | 1 860 | -2 031 | 3 891 |
| Variations de périmètre | |||
| Reclassement en passifs directement liés aux actifs destinés à la vente | -476 | -476 | |
| Différence de conversion | 26 | 26 | |
| au 31 décembre 2012 | 45 834 | 7 843 | 37 991 |
| Coût des services rendus au cours de la période | 3 254 | 3 254 | |
| Coût financier de la période | 1 736 | 473 | 1 263 |
| Prestations servies | -2 375 | -2 375 | |
| Cotisations des participants au régime | 881 | 881 | |
| Cotisations des employeurs au régime | 1 | 1 133 | -1 132 |
| Coût des services passés | |||
| Effet des changements de régime | -700 | -700 | |
| Règlements | |||
| Rendement des actifs du régime | |||
| Ecarts actuariels | -6 662 | -934 | -5 728 |
| Variations de périmètre | 34 029 | 20 321 | 13 708 |
| Reclassement en passifs directement liés aux actifs destinés à la vente | |||
| Différence de conversion | -598 | -421 | -177 |
| au 31 décembre 2013 | 75 400 | 29 296 | 46 104 |
| Coût des services rendus au cours de la période | 3 771 | 3 771 | |
| Coût financier de la période | 1 905 | 618 | 1 287 |
| Prestations servies | -339 | -339 | |
| Cotisations des participants au régime | 1 750 | 1 750 | |
| Cotisations des employeurs au régime | -2 576 | 1 605 | -4 181 |
| Coût des services passés | -3 743 | -3 743 | |
| Effet des changements de régime | |||
| Règlements | |||
| Rendement des actifs du régime | 418 | -418 | |
| Ecarts actuariels | 5 220 | 5 220 | |
| Variations de périmètre | 27 | 27 | |
| Reclassement en passifs directement liés aux actifs destinés à la vente | |||
| Différence de conversion | 1 032 | 776 | 256 |
| au 31 décembre 2014 | 82 447 | 34 124 | 48 323 |
L'évaluation des engagements correspondants est effectuée selon la méthode des unités de crédit projetées.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Valeur actualisée des engagements non financés Valeur actualisée des engagements partiellement ou totalement financés |
36 452 45 994 |
33 686 41 713 |
34 086 11 748 |
| Valeur totale des engagements relatifs aux régimes à prestations définies (1) | 82 446 | 75 399 | 45 834 |
| Juste valeur des plans des régimes (2) | 34 123 | 29 295 | 7 843 |
| Valeur totale du passif relatif aux régimes à prestation définie (1) - (2) - (3) | 48 323 | 46 104 | 37 991 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| France Suisse Autres pays |
35 070 11 791 1 462 |
32 276 12 355 1 474 |
32 476 3 856 1 660 |
| Passifs liés aux avantages au personnel | 48 323 | 46 104 | 37 991 |
Les engagements et provisions se décomposent comme suit :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Valeur actualisée des engagements non financés Valeur actualisée des engagements partiellement ou totalement financés |
35 070 | 32 276 | 32 476 |
| Valeur totale des engagements relatifs aux régimes à prestations définies (1) | 35 070 | 32 276 | 32 476 |
| Juste valeur des plans des régimes (2) | |||
| Valeur totale du passif relatif aux régimes à prestation définie (1) - (2) - (3) | 35 070 | 32 276 | 32 476 |
Les hypothèses actuarielles retenues en France dans le cadre de cette évaluation sont les suivantes :
| 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 | |
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation | 1,8% | 3,0% | 3,0% |
| Taux d'augmentation attendue des salaires | inflation+0 à 6% | inflation+0 à 6% | inflation+0 à 6% |
| Taux d'augmentation attendue des retraites | 1,1% | 1,7% | 1,7% |
L'incidence d'une variation de 0,25% de ces taux sur la valeur de l'engagement au 31 décembre 2014 est présentée ci-dessous :
| Sensibilités | |
|---|---|
| France | |
| Taux d'actualisation - impact d'une baisse de 0,25 pt | +2,7% |
| Taux d'actualisation - impact d'une hausse de 0,25 pt | -2,5% |
| Taux d'augmentation attendue des salaires ou pensions - impact d'une baisse de 0,25 pt | -2,3% |
| Taux d'augmentation attendue des salaires ou pensions - impact d'une hausse de 0,25 pt | +2,3% |
| France | |
|---|---|
| Prestations qu'il est prévu de verser au régime au cours du prochain exercice | 2 042 |
| Duration moyenne pondérée des obligations | 7,9 |
Les engagements et provisions se décomposent comme suit :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Valeur actualisée des engagements non financés Valeur actualisée des engagements partiellement ou totalement financés |
45 761 | 41 434 | 11 532 |
| Valeur totale des engagements relatifs aux régimes à prestations définies (1) | 45 761 | 41 434 | 11 532 |
| Juste valeur des plans des régimes (2) | 33 970 | 29 080 | 7 676 |
| Valeur totale du passif relatif aux régimes à prestation définie (1) - (2) - (3) | 11 791 | 12 355 | 3 856 |
Les hypothèses actuarielles retenues en Suisse dans le cadre de cette évaluation sont les suivantes :
| 31/ 12/ 2014 | 31/ 12/ 2013 | 31/ 12/ 2012 | |
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation | 1,4% | 2,3% | 1,8% |
| Taux d'augmentation attendue des salaires | 2,0% - 3,0% | 2,0% - 3,0% | 2,0% - 3,0% |
| Taux d'augmentation attendue des retraites | 0,5% | 0,5% | 0,5% |
L'incidence d'une variation de 0,25% de ces taux sur la valeur de l'engagement au 31 décembre 2014 est présentée ci-dessous :
| Sensibilités | |
|---|---|
| Suisse | |
| Taux d'actualisation - impact d'une baisse de 0,25 pt | +3,6% |
| Taux d'actualisation - impact d'une hausse de 0,25 pt | -3,4% |
| Taux d'augmentation attendue des salaires ou pensions - impact d'une baisse de 0,25 pt | -0,7% |
| Taux d'augmentation attendue des salaires ou pensions - impact d'une hausse de 0,25 pt | +0,6% |
Une indication des flux de trésorerie futurs est présentée ci-dessous :
| Suisse | |
|---|---|
| Cotisations qu'il est prévu de verser au régime au cours du prochain exercice | 1 366 |
| Duration moyenne pondérée de l'obliglation | 15,9 |
La décomposition des actifs de couverture par nature au 31 décembre 2014 est détaillée cidessous :
| Suisse | |
|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 325 |
| Actions | 10 632 |
| Obligations | 19 540 |
| Immobilier et prêts hypothécaires | 3 338 |
| Dérivés | 136 |
| Total | 33 970 |
Lorsqu'un programme d'attribution d'actions gratuites permet aux bénéficiaires d'acquérir des actions de la société mère du Groupe, la juste valeur des instruments attribués est comptabilisée en charges en contrepartie d'une augmentation des autres réserves (le plan est qualifié de transaction réglée en instruments de capitaux propres) sur la période durant laquelle le personnel acquiert les droits. La charge est déterminée en tenant compte d'une estimation du nombre d'instruments acquis en fonction des conditions d'attribution.
L'Assemblée Générale des associés d'Elis a autorisé en date du 23 décembre 2010 son Président à procéder à la mise en œuvre au profit de certains dirigeants et salariés d'un plan d'attribution gratuite d'actions à émettre qui a porté sur 9.103.717 actions, afin, notamment, de les associer au développement du Groupe. Les actions ne deviendront effectivement acquises qu'à l'issue d'un délai minimum de deux ans et sous différentes conditions (conditions de performance, de présence et introduction de la société en bourse dans les quatre ans).
La juste valeur retenue pour les actions Elis repose sur des multiples de comparables appliqués à des agrégats extraits du compte de résultat. La charge correspondante figure à la 4.4 Autres produits et charges opérationnels.
Au 31 décembre 2014, il n'y a plus de plan d'actions gratuites.
Les dirigeants sont les membres du Comité de Direction qui compte 7 membres et le Président du Directoire au 31 décembre 2014. Les rémunérations des dirigeants non-mandataires sociaux sont les suivantes :
| (en milliers d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Avantages du personnel Avantages postérieurs à l'emploi Indemnités de fin de contrat de travail Paiement fondé sur des actions |
2 972 132 |
3 373 | 2 996 69 2 147 |
Par ailleurs, au 31 décembre 2014, les avantages au personnel provisionnés au titre des indemnités de fin de contrat s'élèvent à 295 milliers d'euros (261 milliers d'euros au 31 décembre 2013 et 185 milliers d'euros au 31 décembre 2012).
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Valeur brute Cumul des pertes de valeur |
1 507 661 -52 713 |
1 488 500 -48 640 |
1 499 632 -32 958 |
| Valeur nette comptable à l'ouverture | 1 454 948 | 1 439 859 | 1 466 675 |
| Acquisitions Cessions Différences de conversion Reclassement en actifs détenus en vue de la vente Autres variations |
81 888 0 2 983 0 -13 |
20 083 0 -976 0 54 |
14 425 0 633 -26 190 0 |
| Variations sur montant brut | 84 857 | 19 161 | -11 133 |
| Pertes de valeur Différences de conversion Reclassement en actifs détenus en vue de la vente |
0 -272 0 |
-4 000 -73 0 |
-37 583 0 21 900 |
| Variations pertes de valeur | -272 | -4 073 | -15 683 |
| Valeur nette comptable à la clôture | 1 539 534 | 1 454 948 | 1 439 859 |
| Valeur brute Cumul des pertes de valeur |
1 592 519 -52 985 |
1 507 661 -52 713 |
1 488 500 -48 640 |
Conformément à la norme IAS 36, le Groupe Elis a affecté ses écarts d'acquisition à des « Unités Génératrices de Trésorerie » (UGT) afin d'effectuer des tests de perte de valeur.
La valeur nette comptable de l'écart d'acquisition alloué à chacune des unités génératrices de trésorerie est la suivante :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| UGT / Secteur "France" | 1 381 745 | 1 378 376 | 1 375 263 |
| Unité "Espagne" Unité "Belgique" Unité "Luxembourg" Unité "Allemagne" Unité "Italie" Unité "Suisse" |
1 612 18 513 1 275 1 955 1 669 34 874 |
1 625 18 513 1 275 1 955 1 669 34 217 |
0 18 513 1 275 1 465 1 669 19 838 |
| Secteur "Europe" | 59 897 | 59 253 | 42 760 |
| UGT / Secteur "Brésil" | 79 419 | 0 | 0 |
| Unité "Kennedy" | 18 473 | 17 318 | 21 837 |
| Secteur "Entités manufacturières" | 18 473 | 17 318 | 21 837 |
| Valeur comptable du goodwill | 1 539 534 | 1 454 948 | 1 439 859 |
Comptabilisation d'une perte de valeur
Le Groupe n'a pas constaté de perte de valeur au 31 décembre 2014.
Le Groupe a constaté au 31 décembre 2013 une perte de valeur de 4,0 millions d'euros sur l'UGT Kennedy compte tenu d'une dégradation des estimations de flux de trésorerie futurs.
Le Groupe a constaté au 31 décembre 2012 une perte de valeur de 37,6 millions d'euros principalement sur les UGT Molinel, Portugal et le Jacquard Français. Ceci traduisait la crise économique persistante qui touchait ces UGTs et la hausse des WACCs. Ces pertes de valeurs ont été enregistrées sur la base d'une approche multicritères (valorisation par les flux de trésorerie actualisés et valorisation par les multiples d'indicateurs économiques).
Les marques acquises lors d'un regroupement d'entreprises sont comptabilisées à leur juste valeur à la date d'acquisition. Les frais engagés pour créer une marque nouvelle ou développer une marque existante sont enregistrés en charges.
Les marques à durée d'utilité finie sont amorties sur leur durée de vie. Les marques à durée d'utilité indéterminée ne sont pas amorties mais font l'objet d'un test annuel de dépréciation. Il en est de même lorsqu'il existe un indice de perte de valeur.
Le classement d'une marque à durée de vie finie ou indéterminée résulte en particulier des critères suivants :
Les immobilisations incorporelles (hors marques) sont inscrites au coût d'acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. L'ensemble des immobilisations incorporelles a une durée de vie finie et les amortissements sont comptabilisés en charge, généralement selon le mode linéaire, en fonction des durées d'utilité estimées :
Les amortissements sont constatés à partir de la date de mise en service du bien.
| Relations | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Marques | clientèle | Autres | Total |
| Valeur brute | 221 164 | 507 122 | 40 021 | 768 307 |
| Cumul des amortissements et des pertes de valeur | -615 | -248 181 | -12 905 | -261 700 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2011 | 220 550 | 258 941 | 27 116 | 506 607 |
| Investissements | 227 | 0 | 18 924 | 19 152 |
| Variations du périmètre de consolidation | 0 | 426 | 5 | 431 |
| Mises hors service et cessions | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Amortissements de l'exercice | -231 | -38 558 | -3 438 | -42 226 |
| Différences de conversion | 31 | 63 | 0 | 94 |
| Pertes de valeur | -5 900 | 0 | 0 | -5 900 |
| Reclassement en actifs détenus en vue de la vente | -5 300 | 0 | -303 | -5 603 |
| Autres mouvements | 0 | 0 | 7 | 7 |
| Valeur brute | 215 979 | 507 618 | 58 412 | 782 008 |
| Cumul des amortissements et des pertes de valeur | -6 602 | -286 746 | -16 099 | -309 447 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2012 | 209 377 | 220 873 | 42 313 | 472 562 |
| Investissements | 153 | 0 | 12 107 | 12 259 |
| Variations du périmètre de consolidation | -1 | 10 565 | 1 254 | 11 818 |
| Mises hors service et cessions | -270 | 0 | -157 | -427 |
| Amortissements de l'exercice | -233 | -39 644 | -4 710 | -44 587 |
| Différences de conversion | -28 | -253 | -13 | -293 |
| Pertes de valeur | 0 | 0 | -23 173 | -23 173 |
| Reclassement en actifs détenus en vue de la vente | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres mouvements | 59 | 0 | 41 | 100 |
| Valeur brute | 215 920 | 517 897 | 71 635 | 805 452 |
| Cumul des amortissements et des pertes de valeur | -6 864 | -326 356 | -43 974 | -377 194 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2013 | 209 056 | 191 540 | 27 661 | 428 257 |
| Investissements | 112 | 71 | 4 670 | 4 853 |
| Variations du périmètre de consolidation | 0 | 17 249 | 129 | 17 378 |
| Mises hors service et cessions | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Amortissements de l'exercice | -220 | -41 107 | -5 820 | -47 148 |
| Différences de conversion | 89 | 459 | 9 | 557 |
| Pertes de valeur | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Reclassement en actifs détenus en vue de la vente | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres mouvements | 78 | 0 | -1 332 | -1 254 |
| Valeur brute | 215 966 | 537 186 | 78 476 | 831 628 |
| Cumul des amortissements et des pertes de valeur | -6 851 | -368 973 | -53 160 | -428 984 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2014 | 209 115 | 168 213 | 25 316 | 402 645 |
Les autres immobilisations incorporelles sont principalement constituées de logiciels et intègrent notamment les investissements 2013-2011 liés au changement de systèmes informatiques pour une valeur nette de 20,0 millions d'euros au 31 décembre 2013 (43,1 millions d'euros dont 23,1 millions d'euros en immobilisations en cours, dépréciées en totalité), 32,7 millions d'euros au 31 décembre 2012 (dont immobilisations en cours : 23,0 millions d'euros) et 16,5 millions d'euros au 31 décembre 2011 (comptabilisés en immobilisations en cours).
Les valeurs des marques du Groupe qui sont toutes issues d'un regroupement d'entreprises dans le cadre des travaux d'affectation de l'écart d'acquisition sont les suivantes :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 Amortissement | |
|---|---|---|---|---|
| Marques Elis en France | 184 700 | 184 700 | 184 700 | Non amortie |
| Marques Elis en Europe | 21 800 | 21 800 | 21 800 | Non amortie |
| - Marque Le Jacquard Français | 900 | 900 | 900 | Dépréciation |
| - Marque Kennedy | 1 427 | 1 338 | 1 366 | Non amortie |
| Marques des entités manufacturières | 2 327 | 2 238 | 2 266 | |
| Divers | 288 | 318 | 611 | |
| Total marques | 209 115 | 209 056 | 209 377 |
Les tests de perte de valeur menés sur l'ensemble des marques du Groupe Elis, avaient conduit à enregistrer une perte de valeur sur la marque Le Jacquard Français de 5,9 millions d'euros au 31 décembre 2012.
De plus, comme décrit à la note 4.4 Autres produits et charges opérationnels, le Groupe a reconnu au 31 décembre 2013 une perte de valeur de 26,5 millions d'euros relativement au système informatique.
Les immobilisations corporelles figurent au bilan à leur coût historique d'acquisition pour le Groupe diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeurs constatées.
Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles » seuls les éléments dont le coût peut être déterminé de façon fiable et pour lesquels il est probable que les avantages économiques futurs iront au Groupe sont comptabilisés en immobilisations.
Les biens donnés en location pour lesquels les contrats ne transfèrent en substance pas la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur (contrats de location simple) sont inscrits en immobilisation. Pour les autres contrats (opérations de location financement), les actifs sont présentés comme des prêts pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location.
L'amortissement est calculé selon la méthode linéaire en fonction des durées d'utilisation suivantes :
assure la location. Ces articles sont ensuite amortis sur une période allant de 18 mois à 5 ans à partir de cette date de mise à disposition.
Les amortissements sont constatés à partir de la date de mise en service du bien. Les terrains ne sont pas amortis.
Une étude a été réalisée fin 2011 sur la durée d'utilité réelle du textile. Cette revue de la durée d'utilité des articles donnés en location a conduit à rallonger leur durée d'amortissement à compter du 1er janvier 2012. Cela a entraîné une baisse de la charge d'amortissement de 40,2 millions d'euros sur l'exercice 2012 et 9,7 millions sur l'année 2013. Ce rallongement a principalement concerné le linge plat où la durée moyenne d'amortissement pratiquée est passée de 2 à 3 ans.
De plus, la durée d'amortissement des constructions a été rallongée de 30 ans à 50 ans à compter du 1er janvier 2012. L'impact de ce changement d'estimation sur les comptes établis au 31 décembre 2012 était de 2,0 millions d'euros (pas significatif en 2013).
| Articles en | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Terrains et | Installations et | location | |||
| (en milliers d'euros) | constructions | Véhicules | Matériels | entretien | Total |
| Valeur brute | 276 235 | 58 733 | 272 705 | 381 045 | 988 718 |
| Cumul des amortissements et des pertes de valeur | -48 702 | -28 654 | -93 742 | -194 511 | -365 609 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2011 | 227 534 | 30 079 | 178 963 | 186 534 | 623 109 |
| Investissements | 35 229 | 5 453 | 41 592 | 144 237 | 226 511 |
| Variations du périmètre de consolidation | 27 | 18 | 349 | 321 | 714 |
| Mises hors service et cessions | -89 | -118 | -543 | -836 | -1 585 |
| Amortissements de l'exercice | -13 603 | -8 217 | -26 854 | -99 758 | -148 432 |
| Différences de conversion | 212 | 8 | 126 | 24 | 370 |
| Reclassement en actifs détenus en vue de la vente | -1 304 | -10 | -180 | -21 | -1 516 |
| Autres mouvements | 153 | 7 | -241 | 75 | -7 |
| Valeur brute | 310 060 | 63 232 | 309 720 | 496 688 | 1 179 700 |
| Cumul des amortissements et des pertes de valeur | -61 901 | -36 012 | -116 510 | -266 112 | -480 535 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2012 | 248 158 | 27 220 | 193 211 | 230 576 | 699 165 |
| Investissements | 8 284 | 5 916 | 34 813 | 142 245 | 191 258 |
| Variations du périmètre de consolidation | 10 270 | 704 | 11 784 | 4 704 | 27 463 |
| Mises hors service et cessions | -8 794 | -134 | -1 327 | -54 | -10 308 |
| Amortissements de l'exercice | -13 828 | -8 372 | -30 288 | -130 556 | -183 044 |
| Différences de conversion | -525 | -29 | -360 | -168 | -1 082 |
| Pertes de valeur | 0 | 0 | 0 | 0 | -3 331 |
| Reclassement en actifs détenus en vue de la vente | -88 879 | 0 | 0 | 0 | -88 879 |
| Autres mouvements | 474 | 1 | -781 | 207 | -100 |
| Valeur brute | 228 805 | 69 010 | 352 421 | 526 696 | 1 176 931 |
| Cumul des amortissements et des pertes de valeur | -73 644 | -43 704 | -148 700 | -279 742 | -545 791 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2013 | 155 161 | 25 307 | 203 720 | 246 953 | 631 140 |
| Investissements | 6 743 | 8 817 | 36 525 | 185 042 | 237 127 |
| Variations du périmètre de consolidation | 6 022 | 1 893 | 30 033 | 11 189 | 49 136 |
| Mises hors service et cessions | -439 | -194 | -835 | -7 | -1 474 |
| Amortissements de l'exercice | -12 184 | -8 941 | -34 525 | -157 267 | -212 917 |
| Différences de conversion | 745 | 53 | 682 | 163 | 1 643 |
| Pertes de valeur | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Reclassement en actifs détenus en vue de la vente | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres mouvements | 1 297 | 774 | -1 720 | 677 | 1 028 |
| Valeur brute | 232 618 | 81 417 | 431 554 | 596 922 | 1 342 511 |
| Cumul des amortissements et des pertes de valeur | -75 274 | -53 709 | -197 673 | -310 172 | -636 827 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2014 | 157 344 | 27 708 | 233 881 | 286 750 | 705 683 |
Les biens financés par un contrat de crédit-bail ou de location de longue durée, qui en substance transfère tous les risques et avantages liés à la propriété de l'actif au locataire, sont comptabilisés en actif immobilisé et sont amortis en accord avec les principes du Groupe concernant l'évaluation des immobilisations corporelles. Le coût des immobilisations inclut les coûts initiaux directement liés à l'obtention du contrat de bail (frais de négociation, honoraires de conseil ou légaux…). Les engagements financiers qui découlent de ces contrats figurent dans les dettes financières.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles en propres Immobilisations corporelles détenues dans le cadre d'un contrat de location |
699 401 6 282 |
624 523 6 617 |
689 913 9 251 |
| Total immobilisations corporelles | 705 683 | 631 140 | 699 165 |
Les engagements futurs minimums relatifs aux contrats de location simple en cours sont les suivants :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| - Paiements minimaux en vertu de contrats de location simple non résiliables | |||
| à moins d'un an | 2 543 | 1 430 | 2 360 |
| entre 1 et 5 ans | 13 957 | 14 712 | 9 016 |
| à plus de 5 ans | 164 271 | 14 860 | 7 770 |
| TOTAL | 180 771 | 31 002 | 19 146 |
La hausse des engagements à fin décembre 2014 est principalement liée aux opérations de cession-bail décrites à la note 2.5 Actifs non courants (ou Groupes d'actifs) détenus en vue de la vente.
Des tests de perte de valeur sont systématiquement effectués au 31 décembre ou en cas d'indice de perte de valeur, pour l'ensemble des écarts d'acquisition et des immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée. Néanmoins, les pertes de valeur éventuellement constatées sur les écarts d'acquisition ne peuvent faire l'objet d'une reprise.
La valeur d'utilité est déterminée par actualisation des flux de trésorerie futurs attendus de l'utilisation de l'actif et de sa cession. Ces calculs sont complétés, le cas échéant, par une valorisation par les multiples d'indicateurs économiques.
Dans le cas où le montant recouvrable serait inférieur à la valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée pour la différence entre ces deux montants. Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient plus élevée que la valeur nette comptable (dans la limite de la dépréciation initialement comptabilisée).
Pour l'évaluation de la perte de valeur, les actifs sont regroupés au niveau le plus bas pour lequel il existe des flux de trésorerie identifiables séparément (unité génératrice de trésorerie ou groupe d'unités génératrices de trésorerie).
Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d'actifs », lorsque des événements ou modifications d'environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur des immobilisations corporelles et incorporelles ayant une durée d'utilité déterminée, elles font l'objet d'une revue détaillée afin de déterminer si leur valeur nette comptable est inférieure à leur valeur recouvrable, celle-ci étant définie comme la plus élevée de la juste valeur (diminuée du coût de cession) et de la valeur d'utilité.
Méthodologie retenue pour la mise en œuvre de la méthode des discounted cash flows :
Le test de dépréciation de ces écarts d'acquisition est réalisé en déterminant pour chaque UGT une valeur d'utilité selon la méthode suivante de calcul des valeurs recouvrables :
Dans un contexte de crise financière, les paramètres de calcul du WACC retenus par Elis ont été déterminés comme suit :
« Beta » endettés des sociétés comparables : « beta » observés à la date de calcul du WACC (dans la mesure où le « beta » est issu d'une régression linéaire sur les deux dernières années, il reflète une sensibilité moyen terme de la valeur des titres d'une société donnée par rapport à l'ensemble du marché) ;
Ratio moyen de la dette nette sur les fonds propres pour des sociétés comparables : ratio calculé sur la base des capitalisations boursières rapportées à la dette nette observé trimestriellement sur 2 années glissantes :
o Ce ratio moyen dette nette sur fonds propres obtenu pour chaque comparable, est utilisé pour désendetter le « beta » de la société ;
Le détail par UGT des WACC utilisés dans le cadre de l'exercice de perte de valeur est le suivant :
| Pays | France | Portugal | Espagne | Belgique Allemagne | UK | Suisse | Italie | Brésil | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Taux sans risque | 2,69% | 7,26% | 4,67% | 3,09% | 2,10% | 2,73% | 1,14% | 4,50% | 11,40% |
| Credit spread (w eighted average of actual debt) | 0,83% | 0,83% | 0,83% | 0,83% | 0,83% | 0,83% | 0,83% | 0,83% | 0,83% |
| Coût de la dette (avant impôt) | 3,52% | 8,09% | 5,50% | 3,92% | 2,93% | 3,56% | 1,97% | 5,33% | 12,23% |
| Taux d'impôt | 34,0% | 23,0% | 30,0% | 34,0% | 29,6% | 20,0% | 17,9% | 31,4% | 34,0% |
| Coût de la dette (après impôt) | 2,32% | 6,23% | 3,85% | 2,59% | 2,06% | 2,85% | 1,62% | 3,66% | 8,07% |
| Prime de risque de marché | 5,00% | 5,00% | 5,00% | 5,00% | 5,00% | 5,00% | 5,00% | 5,00% | 5,00% |
| Beta endetté | 0,940 | 0,961 | 0,947 | 0,940 | 0,948 | 0,966 | 0,970 | 0,945 | 0,940 |
| Coût des capitaux propres | 7,38% | 12,06% | 9,41% | 7,79% | 6,84% | 7,56% | 5,99% | 9,22% | 16,10% |
| Gearing | 19,00% | 19,00% | 19,00% | 19,00% | 19,00% | 19,00% | 19,00% | 19,00% | 19,00% |
| WACC 2014 | 6,4% | 11,0% | 8,4% | 6,8% | 5,9% | 6,7% | 5,2% | 8,2% | 14,6% |
| WACC 2013 | 6,9% | 13,0% | 9,4% | 7,4% | 6,3% | 6,8% | 5,5% | 9,1% |
Les « business plans » des UGT ont été établis sur la base de la meilleure estimation de la direction des incidences du ralentissement économique actuel. Les projections de flux futurs se veulent raisonnables, et tiennent compte, le cas échéant, du caractère résilient de l'activité de l'UGT.
Les sensibilités les plus significatives aux tests de perte de valeur se détaillent comme suit (différence entre la valeur comptable et la valeur recouvrable de l'UGT) :
| France | Taux de croissance à l'infini | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | 1,5% | 2,0% | 2,5% | ||
| WACC | 5,9% | 1 146 | 1 479 | 1 910 | |
| 6,4% | 839 | 1 099 | 1 427 | ||
| 6,9% | 588 | 797 | 1 054 | ||
| Belgique | Taux de croissance à l'infini | ||||
| (en millions d'euros) | 1,5% | 2,0% | 2,5% | ||
| WACC | 6,3% | 1 | 6 | 11 | |
| 6,8% | -3 | 1 | 5 | ||
| 7,3% | -6 | -3 | 0 | ||
| Kennedy | Taux de croissance à l'infini | ||||
| (en millions d'euros) | 1,5% | 2,0% | 2,5% | ||
| WACC | 6,2% | 0 | 3 | 7 | |
| 6,7% | -2 | 0 | 3 | ||
| 7,2% | -4 | -3 | 0 | ||
| Brésil | EBITDA Budget 2015 | ||||
| (en millions d'euros) | -10,0% | - | 10,0% | ||
| Multiple | 6,5x | -13 | 2 | 17 | |
| 29 | |||||
| 7x | -3 | 13 |
L'analyse de sensibilité présentée indique que la valeur recouvrable de ces UGTs reste supérieure à la valeur comptable. Par ailleurs, conformément à IAS 36, les pertes de valeurs sont évaluées et comptabilisées au niveau de chacune des autres UGT.
Les hypothèses retenues dans le cadre des tests de perte de valeur réalisés selon la méthode des flux de redevances actualisées du Groupe Elis sont les suivantes :
| Elis | Le Jacquard Français |
Kennedy | |
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation | 7,4% | 7,4% | 7,7% |
| Taux de croissance du chiffre d'affaires réalisé sous la marque pendant 5 ans | 3% | 3% | 3% |
| Taux de croissance à l'infini | 2% | 2% | 2% |
| Taux de redevances | 2% | 4% | 2% |
La sensibilité de l'excédent de la valeur recouvrable par rapport à la valeur comptable de la marque Elis s'analyse comme suit :
| (en millions d'euros) | |||
|---|---|---|---|
| 1,5% | 2,0% | 2,5% | |
| 103 | 128 | 160 | |
| 77 | 98 | 123 | |
| 56 | 73 | 94 | |
| Taux de croissance à l'infini |
Une provision est constituée lorsque le Groupe a une obligation contractuelle, légale ou implicite résultant d'un évènement passé et que les sorties futures de liquidités peuvent être estimées de manière fiable.
Le montant provisionné correspond à la meilleure estimation du management, au regard du risque et de sa probabilité de réalisation, compte tenu des éléments à sa disposition à la date d'arrêté des comptes consolidés.
Les engagements correspondant à des plans de restructuration sont comptabilisés lorsqu'une obligation existe, que leur réalisation est considérée comme hautement probable et que les coûts correspondant ont fait l'objet de prévisions détaillées.
Les obligations résultant de contrats déficitaires sont aussi comptabilisées sous forme de provision.
Les provisions pour mise en conformité environnementale du Groupe sont évaluées sur la base de rapports d'experts et de l'expérience du Groupe. Elles représentent le montant des études et de travaux de remise en état dont le Groupe aura à supporter le coût pour respecter ses obligations environnementales en lien principalement avec les dégradations continues constatées. Elles concernent des sites ou des catégories de travaux dont la réalisation devrait être entreprise dans un délai prévisible.
Les provisions pour litiges comprennent principalement des provisions destinées à couvrir des risques sociaux.
Les autres provisions intègrent par ailleurs des provisions pour litiges fiscaux, pour restructuration, pour contrats déficitaires et des provisions pour divers contentieux liés aux activités opérationnelles du Groupe.
| (en milliers d'euros) | Mise en conformité |
Litiges | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|
| Au 31 décembre 2011 | 15 243 | 3 354 | 932 | 19 529 |
| Augmentations / Dotations de l'exercice | 1 325 | 2 105 | 3 827 | 7 257 |
| Variations de périmètre Reductions / Reprises de provisions consommées Reclassement en passifs liés aux actifs détenus en vue de la vente |
-1 193 -183 |
-1 659 | -394 -14 |
-3 247 -197 |
| Reclassements / Ecarts de conversion | 5 | 0 | 5 | |
| Au 31 décembre 2012 | 15 197 | 3 800 | 4 351 | 23 348 |
| Augmentations / Dotations de l'exercice Variations de périmètre |
1 623 | 1 959 89 |
303 224 |
3 885 313 |
| Reductions / Reprises de provisions consommées Reclassement en passifs liés aux actifs détenus en vue de la vente |
-1 323 | -1 430 | -2 899 | -5 652 |
| Reclassements / Ecarts de conversion | -11 | 0 | -12 | |
| Au 31 décembre 2013 | 15 487 | 4 418 | 1 978 | 21 883 |
| Augmentations / Dotations de l'exercice | 938 | 1 438 | 99 | 2 475 |
| Variations de périmètre | 2 139 | 8 380 | 6 035 | 16 555 |
| Reductions / Reprises de provisions consommées Reclassement en passifs liés aux actifs détenus en vue de la vente |
-1 528 | -3 517 | -2 281 | -7 326 |
| Reclassements / Ecarts de conversion | 39 | 107 | -657 | -511 |
| Au 31 décembre 2014 | 17 074 | 10 825 | 5 176 | 33 075 |
| Part à moins d'un an | 3 548 | 531 | 4 078 | |
| Part à plus d'un an | 17 074 | 7 278 | 4 645 | 28 997 |
| France | 12 310 | 2 854 | 550 | 15 714 |
| Europe | 2 601 | 507 | 169 | 3 277 |
| Brésil Entités manufacturières |
2 164 | 7 359 105 |
4 450 6 |
13 973 111 |
L'augmentation du montant de ces provisions entre le 31 décembre 2013 et le 31 décembre 2014 résulte essentiellement de l'entrée d'Atmosfera, société acquise en février 2014, dans le périmètre de consolidation du Groupe.
Elis a des passifs éventuels se rapportant à des litiges ou actions en justice survenant dans le cadre habituel de ses activités.
Le Groupe a eu connaissance en date du 21 novembre qu'une action publique, relative à des faits supposés de corruption dans le cadre de marchés dans l'état de Rio de Janeiro, était ouverte contre plusieurs fournisseurs de services de blanchisserie industrielle dont Atmosfera. Dans l'attente d'informations supplémentaires, la société n'est pas en mesure d'évaluer le passif éventuel encouru et l'actif compensatoire à recevoir dans le cadre de la garantie de passif. Les anciens propriétaires du groupe Atmosfera auxquels la procédure a été notifiée à titre conservatoire le 26 novembre 2014 au titre de la convention de garantie en date du 20 décembre 2013 relative à l'acquisition du groupe Atmosfera ont contesté la demande d'indemnisation formulée par Atmosfera.
Le risque de crédit ou de contrepartie correspond au risque qu'une partie à un contrat avec le Groupe manque à ses obligations contractuelles entraînant une perte financière pour le Groupe.
Les actifs financiers qui pourraient par nature exposer le Groupe au risque de crédit ou de contrepartie sont principalement :
• les créances clients : le Groupe assure son risque client en France auprès d'une compagnie d'assurance reconnue. Les encours clients sont gérés de façon décentralisée par les centres opérationnels et par la direction des grands comptes. Leur montant ainsi que leur ancienneté font l'objet d'un suivi détaillé, partie intégrante du système de reporting mensuel. En raison du nombre important de clients du Groupe, il n'existe pas de concentration significative du risque de crédit (poids significatif d'une ou plusieurs contreparties dans l'encours client). L'exposition maximale au risque de crédit se limite à la valeur des encours clients au bilan consolidé. L'échéance des créances clients se détaille comme suit :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | ||
|---|---|---|---|
| Valeur brute | Dépréciation | Valeur nette | |
| Non échus ou échus depuis moins de 120 jours | 274 615 | -1 196 | 273 419 |
| Echus entre 120 jours et 360 jours | 8 627 | -3 665 | 4 962 |
| Echus depuis plus de 360 jours | 29 728 | -24 648 | 5 080 |
| Clients | 312 971 | -29 510 | 283 461 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2013 | ||
| Valeur brute | Dépréciation | Valeur nette | |
| Non échus ou échus depuis moins de 120 jours | 253 954 | -702 | 253 252 |
| Echus entre 120 jours et 360 jours | 9 906 | -3 749 | 6 157 |
| Echus depuis plus de 360 jours | 29 124 | -23 464 | 5 659 |
| Clients | 292 983 | -27 915 | 265 069 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2012 | ||
| Valeur brute | Dépréciation | Valeur nette | |
| Non échus ou échus depuis moins de 120 jours | 245 513 | -403 | 245 110 |
| Echus entre 120 jours et 360 jours | 9 709 | -3 658 | 6 051 |
| Echus depuis plus de 360 jours | 23 251 | -18 982 | 4 269 |
| Clients | 278 473 | -23 043 | 255 430 |
• les placements financiers : le Groupe a pour politique de placer sa trésorerie sur des fonds monétaires à court terme, ayant pour objectif de réaliser des performances proches de l'EONIA dans le respect des règles de diversification et de qualité de contrepartie. Ainsi, au 31 décembre 2014, les placements à court terme, qui s'élèvent à 34,5 millions d'euros sont composés essentiellement de FCP monétaires gérés par l'un des plus grands acteurs de l'industrie de l'asset management mondial. Selon le Groupe, ces placements ne l'exposent donc pas à un risque de contrepartie significatif. Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de gestion des risques de taux et de change, le Groupe est amené à conclure des contrats de couverture avec des établissements financiers de premier plan et il estime que le risque de contrepartie peut à ce titre être considéré comme négligeable.
Le Groupe doit disposer à tout moment des ressources financières non seulement pour financer son activité courante mais aussi pour maintenir sa capacité d'investissement.
Le Groupe gère le risque de liquidité en surveillant constamment la durée des financements, la permanence des lignes de crédit disponibles et la diversification des ressources. Le Groupe gère par ailleurs avec prudence ses encours de trésorerie disponible et a mis en place dans les principaux pays où il opère une convention de gestion de trésorerie destinée à optimiser la trésorerie disponible.
L'endettement net ajusté du Groupe au 31 décembre 2014 s'élève à 2 019,1 millions d'euros.
Les contrats de prêt liés à ces dettes comportent des engagements juridiques et financiers habituels dans ce type de transactions et prévoient une exigibilité anticipée en cas de nonrespect de ces engagements. Les engagements financiers prévoient notamment l'obligation pour le Groupe de maintenir les valeurs des ratios financiers. Au 31 décembre 2014, sur la base des présents comptes consolidés, le Groupe a satisfait ces obligations :
Les échéances prévues de remboursement de la dette consolidée au 31 décembre 2014 et de versement des intérêts afférents à cette dette sont détaillés ci-après.
Les flux futurs contractuels sont présentés sur la base des encours au bilan à la clôture, sans présumer de toute décision de gestion ultérieure pouvant modifier de manière significative la structure de la dette financière du Groupe ou la politique de couverture. Les intérêts à verser correspondent au cumul des intérêts à verser jusqu'à l'échéance ou la date de remboursement prévue de la dette. Ils ont été estimés sur la base des taux « forward » calculés à partir de la courbe à la date de clôture.
| Valeur comptable |
Flux de trésorerie 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nominal | Intérêts à taux fixes contractuels |
Intérêts à taux variables couverts |
Intérêts à taux variables |
Incidence couverture |
Intérêts à taux variables non couverts |
||
| En milliers d'euros Legendre Holding 27 (PIK Loan) EURIBOR 12 mois + 10,35% Senior subordinated bonds EURIBOR 3 mois + 7% Senior secured bonds 6% Autres financements structurés EURIBOR + 4,25% Frais d'émissions d'emprunts restants à amortir Compte courant bloqué de participation Crédit baux Divers Découverts bancaires |
Coût amorti 205 136 381 436 451 125 1 025 567 -38 090 31 692 5 752 8 627 732 |
113 000 3 123 579 2 835 732 |
27 000 696 379 196 |
39 602 | 29 681 | 9 922 | 30 738 11 222 |
| Total emprunts et dettes financières | 2 071 976 | 120 268 | 28 271 | 39 602 | 29 681 | 9 922 | 41 960 |
| Valeur | |||||||
| comptable | Flux de trésorerie 2016 | ||||||
| En milliers d'euros | Coût amorti | Nominal | Intérêts à taux fixes contractuels |
Intérêts à taux variables couverts |
Intérêts à taux variables |
Incidence couverture |
Intérêts à taux variables non couverts |
| Legendre Holding 27 (PIK Bonds) EURIBOR 12 mois + 10,35% Senior subordinated bonds EURIBOR 3 mois + 7% Senior secured bonds 6% Autres financements structurés EURIBOR + 4,25% Frais d'émissions d'emprunts restants à amortir Compte courant bloqué de participation Crédit baux Divers Découverts bancaires |
205 136 381 436 451 125 1 025 567 -38 090 31 692 5 752 8 627 732 |
6 340 295 2 529 |
27 000 1 084 369 135 |
42 354 | 32 281 | 10 073 | 30 907 7 242 |
| Total emprunts et dettes financières | 2 071 976 | 9 164 | 28 587 | 42 354 | 32 281 | 10 073 | 38 149 |
| Valeur comptable |
Intérêts à taux | Intérêts à taux | Flux de trésorerie 2017-2018-2019 Intérêts à taux |
Incidence | Intérêts à taux | ||
| En milliers d'euros | Coût amorti | Nominal | fixes contractuels |
variables couverts |
variables | couverture | variables non couverts |
| Legendre Holding 27 (PIK Bonds) EURIBOR 12 mois + 10,35% Senior subordinated bonds EURIBOR 3 mois + 7% Senior secured bonds 6% Autres financements structurés EURIBOR + 4,25% Frais d'émissions d'emprunts restants à amortir Compte courant bloqué de participation Crédit baux Divers Découverts bancaires |
205 136 381 436 451 125 1 025 567 -38 090 31 692 5 752 8 627 732 |
446 428 380 000 450 000 899 913 18 971 566 2 249 |
39 375 1 481 1 059 101 |
42 181 | 32 711 | 9 470 | 60 547 7 339 |
| Total emprunts et dettes financières | 2 071 976 | 2 198 127 | 42 016 | 42 181 | 32 711 | 9 470 | 67 886 |
| En milliers d'euros | Valeur comptable Coût amorti |
Nominal | Intérêts à taux fixes contractuels |
Intérêts à taux variables couverts |
Flux de trésorerie 2020 et au-delà Intérêts à taux variables |
Incidence couverture |
Intérêts à taux variables non couverts |
| Legendre Holding 27 (PIK Bonds) EURIBOR 12 mois + 10,35% Senior subordinated bonds EURIBOR 3 mois + 7% Senior secured bonds 6% Autres financements structurés EURIBOR + 4,25% Frais d'émissions d'emprunts restants à amortir Compte courant bloqué de participation Crédit baux Divers Découverts bancaires |
205 136 381 436 451 125 1 025 567 -38 090 31 692 5 752 8 627 732 |
4 312 | 4 551 | ||||
| Total emprunts et dettes financières | 2 071 976 | 4 312 | 4 551 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Valeur comptable |
Estimation des flux futurs au 31/12/2014 Cumul des intérêts à taux |
Cumul des intérêts à taux | |||||
| En milliers d'euros | Coût amorti | Nominal à rembourser | fixes / variables couverts | variables non couverts | |||
| Legendre Holding 27 (PIK Bonds) EURIBOR 12 mois + 10,35% Senior subordinated bonds EURIBOR 3 mois + 7% Senior secured bonds 6% Autres financements structurés EURIBOR + 4,25% Frais d'émissions d'emprunts restants à amortir Compte courant bloqué de participation Crédit baux Divers Découverts bancaires |
205 136 381 436 451 125 1 025 567 -38 090 31 692 5 752 8 627 732 |
446 428 380 000 450 000 1 012 913 28 434 5 752 7 612 732 |
0 0 93 375 124 137 3 261 6 357 432 0 |
0 122 192 0 25 803 0 0 0 0 |
|||
| Total emprunts et dettes financières | 2 071 976 | 54/76 | 2 331 870 | 227 562 | 147 995 |
Lors de son introduction en bourse le 10 février 2014, le Groupe a procédé à son refinancement avec effet à la date de règlement-livraison des actions offertes dans le cadre de l'admission aux négociations sur le marché règlementé d'Euronext à Paris, en remboursant la totalité du montant en principal et des intérêts dus au titre du contrat de crédit senior, d'environ 40 % du montant en principal et des intérêts dus au titre des Senior Subordinated Notes à échéance 2018 et au titre du prêt de Legendre Holding 27 (PIK bonds), ce dernier ayant été capitalisé pour le solde.
Une partie du montant dû au titre du contrat de crédit senior a été remboursé par la mise en place d'un nouveau contrat de crédit senior de 650 millions d'euros (et qui inclue aussi des lignes de crédits revolving), le solde du montant dû au titre du contrat de crédit senior étant remboursé grâce au produit de l'augmentation de capital qui a été réalisée dans le cadre de l'introduction en bourse.
Le Groupe Elis est exposé aux risques de marchés, notamment concernant le coût de sa dette et plus modérément lors de la réalisation de ses transactions en devises. Le programme de gestion des risques du Groupe, qui est centré sur le caractère imprévisible des marchés financiers, cherche à en minimiser les effets potentiellement défavorables sur sa performance financière. Des instruments financiers dérivés sont utilisés pour couvrir certaines expositions aux risques.
Le risque de taux comprend essentiellement le risque de fluctuation des flux futurs sur l'endettement à taux variable, en partie basé sur l'Euribor. Au 31 décembre 2014, l'encours de la dette à taux variable du Groupe s'élevait à 1 584,6 millions d'euros et l'encours de la dette à taux fixe du Groupe s'élevait à 487,4 millions d'euros.
Afin de gérer efficacement ce risque, le Groupe a conclu un certain nombre de contrats de dérivés (swaps), aux termes desquels il s'est engagé à échanger à échéances données, la différence entre le taux fixe prévu dans le swap et le taux variable applicable à l'endettement concerné, sur la base d'un notionnel donné. Les conditions de financement du Groupe font par ailleurs l'objet d'un suivi régulier, notamment dans le cadre de réunions mensuelles de suivi des performances financières. Au 31 décembre 2014, le Groupe était partie à des contrats de couverture de taux d'intérêt portant sur un montant de dette total de 735,0 millions d'euros.
Ces contrats lui permettent de convertir à taux fixe une partie de la dette contractée à taux variable. Aucune garantie ne peut être donnée néanmoins quant à la capacité du Groupe à gérer de manière appropriée son exposition aux fluctuations des taux d'intérêt à l'avenir ou à continuer à le faire à un coût raisonnable.
L'exposition nette au risque de taux au 31 décembre 2014, avant et après opération de couverture, est détaillée comme suit :
| en milliers d'euros | 31/12/2014 Taux fixe |
Taux variable | Échéances | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| couvert | non couvert | des dettes | ||||
| Legendre Holding 27 (PIK Loan) EURIBOR 12 mois (*) + 10,35% | 205 136 | 205 136 | Juin 2019 | |||
| Senior subordinated notes EURIBOR 3 mois (*) + 7% | 381 436 | 381 436 | Dec. 2018 | |||
| Senior secured bonds 6% | 451 125 | 451 125 | Juin 2018 | |||
| Autres financements structurés EURIBOR + 4,25% | 1 025 567 | 735 000 | 290 567 | Oct. 2017 | ||
| Frais d'émissions d'emprunts restants à amortir | (38 090) | (9 772) | (28 318) | |||
| Compte courant bloqué de participation | 31 692 | 31 692 | ||||
| Crédit baux | 5 752 | 5 752 | ||||
| Divers | 8 627 | 8 627 | ||||
| Découverts bancaires | 732 | 732 | ||||
| Emprunts et dettes financières | 2 071 976 | 487 423 | 735 000 | 849 552 | ||
| (* flooré à 1%) |
Conformément à la norme IFRS 7, une analyse quantitative de sensibilité à la variation des taux d'intérêt est présentée ci-dessous. Elle reflète l'impact de l'évolution des taux d'intérêts sur la charge financière, sur le résultat net et sur les capitaux propres.
L'analyse de la sensibilité aux taux d'intérêts s'analyse selon les hypothèses suivantes :
Avec ces hypothèses, l'incidence d'une variation de +/- 100 points de base des taux d'intérêts (choc instantané, parallèle sur toute la courbe, survenant le premier jour de l'exercice, puis aucun changement du niveau des taux postérieurement), sur les résultats du Groupe Elis se détaille comme suit :
| +100 bp | -100 bp | |||
|---|---|---|---|---|
| Nature | Réserve de | Résultat | Réserve de | Résultat |
| couverture | financier | couverture | financier | |
| Instruments financiers désignés comme instruments de couverture | 18 958 | -19 650 | ||
| Instruments financiers non dérivés, à taux variable (non couverts) | -3 371 | 2 913 | ||
| Dérivés de taux (non éligibles à la comptabilité de couverture) | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Impact total (avant impôt) | 18 958 | -3 371 | -19 650 | 2 913 |
| Sensibilité des capitaux propres à la variation des taux Sensibilité du résultat net consolidé à la variation des taux |
+100 bp +100 bp |
3,4% -10,1% |
-100 bp -100 bp |
-3,5% 10,1% |
Par ailleurs, le Groupe ne détient pas d'actif significatif portant intérêt.
Le Groupe opère essentiellement dans des pays de la zone euro. Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2014, les pays hors zone euro, essentiellement la Brésil, la Suisse et le Royaume-Uni où le Groupe exerce ses activités à travers sa filiale Kennedy Hygiene Products, représentaient 12,5 % du chiffre d'affaires consolidé du Groupe, dont 6,4 % pour le Brésil, 5,5 % pour la Suisse et 0,5 % pour le Royaume-Uni.
Lors de la préparation des états financiers consolidés du Groupe, celui-ci doit procéder à la conversion des comptes de ses filiales situées hors de la zone euro en prenant en compte les taux de change applicables. Par conséquent, le Groupe est exposé aux fluctuations des taux de change des devises qui ont un impact comptable direct sur les comptes consolidés du Groupe. Cela se traduit par un aléa sur la conversion en euro des bilans et comptes de résultat des filiales étrangères en dehors de la zone euro.
Dans ce cadre, la sensibilité du Groupe à la variation des taux de change porte principalement, au 31 décembre 2014, sur :
Par ailleurs, le Groupe est exposé à un risque de change opérationnel lié à ses achats de marchandises, libellés pour partie en livre sterling ou en dollar américain. En 2014, les achats de marchandises libellés en devises étrangères s'élevaient à 50,5 millions de dollars américains et à 3,7 millions de livres sterling. Le Groupe s'efforce toutefois de réduire l'impact des variations de change sur son résultat par l'usage de couvertures de change au titre de ces approvisionnements de marchandises. Au 31 décembre 2014, le Groupe a acheté à terme 2015 un montant de 40,2 millions de dollars américains (contre 33,8 millions de dollars américains un an plus tôt).
Au 31 décembre 2014, le Groupe ne détient aucun titre financier en dehors des titres de participations non consolidées. Par conséquent, le Groupe estime qu'il n'est pas exposé à un risque de marché sur actions et autres instruments financiers significatif.
| (en milliers d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Charges financières sur emprunts et comptes courants de participation | (150 508) | (154 639) | (144 290) |
| Total coût de l'endettement financier brut | (150 508) | (154 639) | (144 290) |
| Produits et charges résultant de la négociation de dérivés Autres produits et charges financiers |
(1 129) 369 |
(8 225) 161 |
(9 093) 19 |
| Total revenus financiers | (760) | (8 064) | (9 074) |
| Total coût de l'endettement financier net | (151 268) | (162 703) | (153 365) |
| Différences négatives de change Différences positives de change Ajustement de l'actualisation de provisions et avantages au personnel Autres |
(283) 259 (1 266) (992) |
(463) 261 (1 262) (31) |
(336) 521 (1 214) 39 |
| Total autres produits et charges financiers | (2 283) | (1 495) | (990) |
| Résultat financier | (153 551) | (164 198) | (154 355) |
Les emprunts sont initialement comptabilisés à la juste valeur, nette des coûts de transaction encourus. Les emprunts sont ultérieurement maintenus à leur coût amorti ; toute différence entre les produits (nets de coûts de transaction) et la valeur de remboursement est comptabilisée en résultat sur la durée de l'emprunt selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Les emprunts sont classés en passifs courants, sauf lorsque le Groupe dispose d'un droit inconditionnel de différer le règlement de la dette d'au minimum 12 mois après la date de clôture, auquel cas ces emprunts sont classés en passifs non courants.
Le Groupe décomptabilise un passif financier lorsque le passif est éteint. Lorsqu'un échange de passif a lieu avec un prêteur, et que les termes sont sensiblement différents, un nouveau passif est comptabilisé.
Au 31 décembre 2014, la dette consolidée se détaille principalement comme suit :
• Private PIK Notes et PIK Proceeds Loan
Legendre Holding 27, qui détient directement plus de 90 % du capital d'Elis, a émis le 14 juin 2013 des Private PIK Notes pour un montant en principal de 173,0 millions d'euros et portant intérêt à un taux variable égal à l'EURIBOR 12 mois (avec un taux plancher de 1,0 % l'an) plus une marge de 10,35 % l'an, remboursables en juin 2019. Les Private PIK Notes ont été souscrites par des fonds gérés par Goldman Sachs International. Les intérêts des Private PIK Notes sont payables annuellement par l'attribution de Private PIK Notes supplémentaires. Le produit des Private PIK Notes a été rétrocédé par Legendre Holding 27 à Elis par un prêt reproduisant les conditions financières des Private PIK Notes (le « PIK Proceeds Loan »).
• Senior Subordinated Notes
Elis a émis le 14 juin 2013 des Senior Subordinated Notes pour un montant en principal de 380,0 millions d'euros et portant intérêt à un taux variable égal à l'EURIBOR 3 mois (avec un taux plancher de 1,00 % l'an) plus une marge de 7,0 % l'an, remboursables en décembre 2018. Les intérêts des Senior Subordinated Notes sont payables trimestriellement. Les Senior Subordinated Notes ont été souscrites par des fonds gérés par Goldman Sachs International.
• Senior Secured Notes
Novalis, filiale à 100 % de la Société, a émis le 14 juin 2013 des obligations pour un montant en principal de 450 millions d'euros et portant intérêt annuel au taux de 6 %, remboursables en juin 2018 (les « Obligations High Yield »). Les intérêts sont payables semestriellement. Le Groupe a utilisé le produit des Obligations High Yield pour procéder au remboursement d'une partie de sa dette financière souscrite en octobre 2007. Les Obligations High Yield sont admises aux négociations sur le Global Exchange Market du Irish Stock Exchange (système multilatéral de négociation organisé au sens de la Directive 2004/39/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004, telle que modifiée).
• Contrat de Crédit Senior
Elis, Novalis et M.A.J. ont conclu un Senior Credit Facilities Agreement le 4 octobre 2007 (le « Contrat de Crédit Senior ») avec BNP Paribas (en qualité de Mandated Lead Arranger, Facility Agent, Security Agent et Original Senior Lender). Le Contrat de Crédit Senior a été notamment modifié par avenant le 14 juin 2013. La marge du Contrat de Crédit Senior est actuellement de 425 points de base.
Le Groupe dispose au 31 décembre 2014 d'une ligne de crédit non utilisée pour un montant d'environ 30 millions d'euros.
| en milliers d'euros | 31/12/2014 | 2 015 | 2 016 | 2017-2019 | 2 020 |
|---|---|---|---|---|---|
| et au-delà | |||||
| Legendre Holding 27 (PIK Bonds) EURIBOR 12 mois (*) + 10,35% | 205 136 | 205 136 | |||
| Senior subordinated notes EURIBOR 3 mois (*) + 7% | 381 436 | 1 436 | 380 000 | ||
| Senior secured bonds 6% | 451 125 | 1 125 | 450 000 | ||
| Autres financements structurés EURIBOR + 4,25% | 1 025 567 | 128 224 | 897 343 | ||
| Frais d'émissions d'emprunts restants à amortir | (38 090) | (11 617) | (12 734) | (13 739) | |
| Compte courant bloqué de participation | 31 692 | 3 818 | 8 442 | 19 432 | |
| Crédit baux | 5 752 | 579 | 295 | 566 | 4 312 |
| Divers | 8 627 | 2 949 | 1 971 | 3 375 | 333 |
| Découverts bancaires | 732 | 732 | |||
| Emprunts et dettes financières | 2 071 976 | 127 245 | (2 026) | 1 942 112 | 4 645 |
| (* flooré à 1%) |
La rubrique « Trésorerie et équivalents de trésorerie » comprend les liquidités, les dépôts bancaires à vue, les autres placements à très court terme ayant des échéances initiales inférieures ou égales à trois mois ainsi que les découverts bancaires. Les découverts bancaires figurent au bilan, dans les emprunts, en passifs courants.
Pour les besoins du tableau de flux de trésorerie, la trésorerie et équivalent de trésorerie contient :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Comptes à vue Dépôt à terme et valeurs mobilières de placement |
24 760 34 495 |
25 223 24 231 |
34 472 20 680 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'actif | 59 255 | 49 454 | 55 152 |
| Trésorerie classée en actifs détenus en vue de la vente | 0 | 0 | 465 |
| Découverts bancaires | -732 | -856 | -939 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie, net | 58 523 | 48 598 | 54 678 |
Au Brésil, où il peut exister des restrictions sur le contrôle des changes, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'élèvent à 4 320 milliers d'euros au 31 décembre 2014 (1 255 milliers d'euros au 31 décembre 2013).
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Obligations souscrites par Eurazeo/ECIP Elis Legendre Holding 27 (PIK Loan) Autres emprunts obligataires |
0 192 854 830 000 |
0 173 000 830 000 |
381 010 0 620 509 |
| Emprunts obligataires | 1 022 854 | 1 003 000 | 1 001 519 |
| Financement structuré Dettes de crédit bail Autres emprunts et découverts bancaires Compte-courant bloqué de participation des salariés |
1 012 903 5 752 9 348 31 692 |
994 850 6 335 10 930 33 626 |
1 343 712 5 946 10 260 44 529 |
| Emprunts | 1 059 694 | 1 045 742 | 1 404 447 |
| Intérêts courus | 27 517 | 26 053 | 28 090 |
| Frais d'émissions d'emprunts restants à amortir | -38 090 | -48 047 | -9 635 |
| Emprunts et dettes financières | 2 071 976 | 2 026 748 | 2 424 421 |
| Dont part des dettes financières à moins d'un an Dont part des dettes financières à plus d'un an |
124 684 1 947 291 |
118 013 1 908 735 |
117 134 2 307 287 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (actifs) | 59 255 | 49 454 | 55 617 |
| Solde Endettement net | 2 012 721 | 1 977 294 | 2 368 805 |
| Répartition par devises des emprunts et dettes financières EUR GBP CHF |
2 066 891 3 055 |
2 020 404 6 344 |
2 418 335 6 086 |
| CZK BRL Autres |
2 030 | 0 | 0 |
A la date d'entrée au bilan, l'instrument est enregistré initialement à la juste valeur de ce qui est donné (pour les actifs) ou reçu (pour les passifs). La juste valeur est déterminée par référence au prix convenu lors de l'opération ou par référence à des prix de marché pour les transactions comparables. En l'absence de prix du marché, la juste valeur est calculée par actualisation des flux futurs de l'opération ou par un modèle. L'actualisation n'est pas nécessaire si son incidence est négligeable. Aussi, les créances et dettes à court terme nées du cycle d'exploitation ne sont pas actualisées.
Les coûts directement liés à la transaction (frais, commissions, honoraires, taxes…) sont ajoutés à la valeur d'entrée des actifs et déduits de celle des passifs.
Les principales méthodes d'évaluation retenues sont les suivantes :
les éléments comptabilisés à la juste valeur par résultat sont évalués par référence à leur prix de marché pour les instruments cotés (juste valeur de niveau 1 – prix côté sur un marché actif) ;
les instruments dérivés non courants sont évalués par application d'une technique de valorisation faisant référence à des taux cotés (EURIBOR…) sur le marché interbancaire (juste valeur de niveau 2 – évaluation basée sur des données observables sur le marché) ;
les emprunts et dettes financières sont comptabilisés au coût amorti, calculé à l'aide du taux d'intérêt effectif (TIE). La juste valeur présentée intègre l'évolution des taux d'intérêts pour la dette à taux fixe et l'éventuelle évolution du risque crédit du Groupe pour l'ensemble de la dette ;
la juste valeur des créances et des dettes fournisseurs est assimilée à leur valeur au bilan, compte tenu de leur échéance à court terme.
| 31/12/2014 | Ventilation par catégorie d'instrument financier | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En milliers d'euros | Valeur au bilan |
Juste valeur | Juste valeur par résultat |
Juste valeur par capitaux propres |
Prêts et créances |
Dettes au coût amorti |
Instruments dérivés |
| Actifs disponibles à la vente (non courants) | 168 | 168 | 168 | ||||
| Autres actifs non courants | 6 890 | 6 890 | 6 890 | 0 | |||
| Clients et autres débiteurs | 327 863 | 327 863 | 327 863 | ||||
| Autres actifs courants | 13 461 | 13 461 | 10 627 | 2 834 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 59 255 | 59 255 | 59 255 | ||||
| Actifs financiers | 407 637 | 407 637 | 59 255 | 168 | 345 380 | 0 | 2 834 |
| Emprunts et dettes financières | 1 947 291 | 1 992 484 | 1 947 291 | ||||
| Autres passifs non courants | 34 552 | 34 552 | 9 129 | 25 423 | |||
| Fournisseurs et autres créditeurs | 139 630 | 139 630 | 139 630 | ||||
| Autres passifs | 237 028 | 237 028 | 237 028 | 0 | |||
| Concours bancaires courants et part des emprunts à moins d'un an | 124 684 | 136 301 | 124 684 | ||||
| Passifs financiers | 2 483 185 | 2 539 995 | 0 | 0 | 385 787 | 2 071 976 | 25 423 |
| 31/12/2013 | Ventilation par catégorie d'instrument financier | ||||||
| Juste valeur | |||||||
| Valeur au | Juste valeur | par capitaux | Prêts et | Dettes au coût | Instruments | ||
| En milliers d'euros | bilan | Juste valeur | par résultat | propres | créances | amorti | dérivés |
| Actifs disponibles à la vente (non courants) | 137 | 137 | 137 | ||||
| Autres actifs non courants | 7 971 | 7 971 | 7 971 | 0 | |||
| Clients et autres débiteurs | 297 092 | 297 092 | 297 092 | ||||
| Autres actifs courants | 3 450 | 3 450 | 3 450 | 0 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 49 454 | 49 454 | 49 454 | ||||
| Actifs financiers | 358 105 | 358 105 | 49 454 | 137 | 308 514 | 0 | 0 |
| Emprunts et dettes financières | 1 908 735 | 1 946 390 | 1 908 735 | ||||
| Autres passifs non courants | 21 293 | 21 293 | 3 600 | 17 693 | |||
| Fournisseurs et autres créditeurs | 118 334 | 118 334 | 118 334 | ||||
| Autres passifs | 224 756 | 224 756 | 223 631 | 1 125 | |||
| Concours bancaires courants et part des emprunts à moins d'un an | 118 013 | 128 405 | 118 013 | ||||
| Passifs financiers | 2 391 131 | 2 439 177 | 0 | 0 | 345 565 | 2 026 748 | 18 818 |
| 31/12/2012 | Ventilation par catégorie d'instrument financier | ||||||
| Valeur au | Juste valeur par résultat |
Juste valeur par capitaux propres |
Prêts et créances |
Dettes au coût amorti |
Instruments dérivés |
||
| En milliers d'euros | bilan | Juste valeur | |||||
| Actifs disponibles à la vente (non courants) | 152 | 152 | 152 | ||||
| Autres actifs non courants | 2 956 | 2 956 | 2 956 | 0 | |||
| Clients et autres débiteurs | 274 616 | 274 616 | 274 616 | ||||
| Autres actifs courants | 4 458 | 4 458 | 4 458 | 0 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 55 152 | 55 152 | 55 152 | ||||
| Actifs financiers | 337 333 | 337 333 | 55 152 | 152 | 282 030 | 0 | 0 |
| Emprunts et dettes financières | 2 307 287 | 2 311 962 | 2 307 287 | ||||
| Autres passifs non courants | 40 011 | 40 011 | 2 271 | 37 740 | |||
| Fournisseurs et autres créditeurs | 98 421 | 98 421 | 98 421 | ||||
| Autres passifs | 209 731 | 209 731 | 209 225 | 506 | |||
| Concours bancaires courants et part des emprunts à moins d'un an | 117 134 | 122 094 | 117 134 | ||||
| Passifs financiers | 2 772 584 | 2 782 219 | 0 | 0 | 309 917 | 2 424 421 | 38 246 |
Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont inclus dans les actifs courants, hormis ceux dont l'échéance est supérieure à douze mois après la date de clôture. Ces derniers sont classés en actifs non courants.
| (en milliers d'euros) | Note | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|---|
| Instruments dérivés actifs non courants Prêts et créances à long terme |
8.8 | 0 6 890 |
0 7 971 |
0 2 956 |
| Autres actifs non courants | 6 890 | 7 971 | 2 956 | |
| Instruments dérivés passifs non courants Dette liée aux paiements différés relatifs aux acquisitions Autres passifs non courants |
8.8 | 25 423 7 991 1 138 |
17 693 3 600 0 |
37 740 2 271 0 |
| Autres passifs non courants | 34 552 | 21 293 | 40 011 |
Qu'ils entrent dans une relation de couverture ou non, les instruments financiers dérivés sont initialement évalués à leur juste valeur à la date de conclusion du contrat de dérivé ; ils sont ensuite réévalués à leur juste valeur.
La méthode de comptabilisation du gain ou de la perte afférent dépend de la désignation ou non du dérivé en tant qu'instrument de couverture et, le cas échéant, de la nature de l'élément couvert. Ainsi, le Groupe désigne les dérivés comme :
L'impact de la variation de juste valeur des instruments dérivés inclus dans des relations de couverture dites de « juste valeur » et des instruments dérivés non qualifiés comptablement de couverture au cours de l'exercice est enregistré en compte de résultat. En revanche, l'impact de la part efficace de la variation de juste valeur des instruments dérivés inclus dans des relations de couverture dites de « flux futurs » est comptabilisé directement en capitaux propres, la part inefficace étant comptabilisée en compte de résultat.
Dès le début de la transaction, le Groupe documente la relation entre l'instrument de couverture et l'élément couvert, ainsi que ses objectifs en matière de gestion des risques et sa politique de couverture. Le Groupe documente également l'évaluation, tant au commencement de l'opération de couverture qu'à titre permanent, du caractère hautement efficace des dérivés utilisés pour compenser les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie des éléments couverts.
La juste valeur d'un instrument dérivé de couverture est classée en actif ou passif non courant lorsque l'échéance résiduelle de l'élément couvert est supérieure à 12 mois, et dans les actifs ou passifs courants lorsque l'échéance résiduelle de l'élément couvert est inférieure à 12 mois. Les instruments dérivés détenus à des fins de transaction sont classés en actifs ou en passifs courants.
La part efficace des variations de la juste valeur d'instruments dérivés satisfaisant aux critères de couverture de flux de trésorerie et désignés comme tels est comptabilisée directement en capitaux propres. Le gain ou la perte se rapportant à la partie inefficace est comptabilisé immédiatement dans le résultat net. Les montants cumulés dans les capitaux propres sont reclassés en résultat au cours des périodes durant lesquelles l'élément couvert affecte le résultat.
Lorsqu'un instrument de couverture parvient à maturité ou est vendu, ou lorsqu'une couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture, le gain ou la perte cumulé inscrit en capitaux propres à cette date est maintenu en capitaux propres, puis est ultérieurement reclassé en résultat lorsque la transaction prévue est in fine comptabilisée en résultat. Lorsqu'il n'est pas prévu que la transaction se réalise, le profit ou la perte cumulé qui était inscrit en capitaux propres est immédiatement reclassé au compte de résultat.
Leurs variations de juste valeur au cours de l'exercice sont enregistrées en compte de résultat.
Les dérivés de taux sont classés dans les actifs et passifs non courants (voir la note 8.7 Autres actifs et passifs non courants).
Les swaps de taux utilisés par le Groupe permettent de convertir à taux fixe une partie de la dette contractée à taux variable.
Les dérivés de taux sont évalués sur la base de données de marché à la date de clôture (courbe des taux d'intérêts de laquelle est déduite la courbe zéro coupon). Leur juste valeur, de niveau 2, est calculée à l'aide d'un modèle d'actualisation des flux de trésorerie.
Le tableau ci-après détaille l'incidence des dérivés de taux sur les comptes consolidés d'Elis :
| Nominal | Justes | Variations | Impact | Impact | |
|---|---|---|---|---|---|
| de justes | résultat | ||||
| valeurs au | valeurs sur | financier | capitaux | ||
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | l'exercice | (*) | propres | |
| Swaps de taux échéance 2017 1,418% | 735 000 | -25 423 | (7 730) | (1 110) | (6 620) |
| Total des dérivés passifs non courants | -25 423 | ||||
| Total des dérivés de taux éligibles à la comptabilité de couverture | -25 423 | -7 730 | -1 110 | -6 620 |
(*) Part inefficace / effet de la restructuration de dérivés pour les instruments éligibles à la comptabilité de couverture, variation de juste valeur pour les autres dérivés
| Nominal | Justes | Variations | Impact | Impact | |
|---|---|---|---|---|---|
| de justes | résultat | ||||
| valeurs au | valeurs sur | financier | capitaux | ||
| (en milliers d'euros) | 31/12/2013 | l'exercice | (*) | propres | |
| Cap de taux échéance 2013 3% | 400 000 | 0 | |||
| Total des dérivés actifs non courants | 0 | ||||
| Swaps de taux échéance 2017 1,418% (**) | 735 000 | -17 693 | 3 661 | 1 005 | 2 656 |
| Swaps de taux échéance 2014 2,738% (***) | 365 000 | 0 | 7 124 | (9 262) | 16 386 |
| Total des dérivés passifs non courants | -17 693 | ||||
| Total des dérivés de taux éligibles à la comptabilité de couverture | -17 693 | 10 785 | -8 257 | 19 042 | |
(*) Part inefficace / effet de la restructuration de dérivés pour les instruments éligibles à la comptabilité de couverture, variation de juste valeur pour les autres dérivés (**) 1,85% jusqu'au 4 avril 2013
(***) résiliés le 9 octobre 2013 contre versement d'une soulte
| Nominal | Justes | Variations | Impact | Impact | |
|---|---|---|---|---|---|
| valeurs au | de justes valeurs sur |
résultat financier |
capitaux | ||
| (en milliers d'euros) | 31/12/2012 | l'exercice | (*) | propres | |
| Cap de taux échéance 2013 3% | 400 000 | 0 | (46) | (46) | |
| Total des dérivés actifs non courants | 0 | ||||
| Swaps de taux échéance 2012 4,319% | 750 000 | 0 | 17 606 | 17 606 | |
| Swaps de taux échéance 2014 1,85% | 735 000 | -21 354 | (1 970) | (9 230) | 7 260 |
| Swaps de taux échéance 2014 2,738% | 365 000 | -16 386 | (4 311) | - | (4 311) |
| Total des dérivés passifs non courants | -37 740 | ||||
| Total des dérivés de taux éligibles à la comptabilité de couverture | -37 740 | 11 279 | -9 276 | 20 555 |
(*) Part inefficace / effet de la restructuration de dérivés pour les instruments éligibles à la comptabilité de couverture, variation de juste valeur pour les autres dérivés
Les dérivés de taux sont classés dans les actifs et passifs courants (voir la 4.7 Autres actifs et passifs).
| Nominal (en Justes |
Variations | Impact | Impact | ||
|---|---|---|---|---|---|
| de justes | |||||
| devises | valeurs au | valeurs sur | résultat | capitaux | |
| (en milliers d'euros) | étrangères) | 31/12/2014 | l'exercice | financier | propres |
| Change à terme USD/EUR | 40 200 | 2 834 | 3 959 | (19) | 3 978 |
| Total des autres dérivés actifs courants | 2 834 | ||||
| Change à terme USD/EUR | |||||
| Total des autres dérivés passifs courants | 0 | ||||
| Total des dérivés de change | 2 834 | 3 959 | -19 | 3 978 |
| Nominal (en | Justes | Variations | Impact | Impact | |
|---|---|---|---|---|---|
| devises | valeurs au | de justes valeurs sur |
résultat | capitaux | |
| (en milliers d'euros) | étrangères) | 31/12/2013 | l'exercice | financier | propres |
| Change à terme USD/EUR | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Change à terme GBP/EUR | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Total des autres dérivés actifs courants | 0 | ||||
| Change à terme USD/EUR | 33 750 | -1 125 | -379 | 20 | -399 |
| Change à terme GBP/EUR | 0 | 43 | 12 | 31 | |
| Total des autres dérivés passifs courants | -1 125 | ||||
| Reclassement en passifs liés aux actifs destinés à être cédés | 0 | ||||
| Total des autres dérivés des sociétés en intégration globale | -1 125 | -336 | 32 | -368 | |
| Justes | Variations | Impact | Impact | ||
| valeurs au | de justes valeurs sur |
résultat | capitaux | ||
| (en milliers d'euros) | 31/12/2012 | l'exercice | financier | propres | |
| Change à terme USD/EUR | 0 | -2 078 | 306 | -2 384 | |
| Change à terme GBP/EUR | 0 | -213 | -101 | -112 | |
| Total des autres dérivés actifs courants | 0 | ||||
| Change à terme USD/EUR | -746 | -746 | -17 | -729 | |
| Change à terme GBP/EUR | -43 | -43 | -12 | -31 | |
| Change à terme EUR/CHF | 0 | 7 | 8 | 0 | |
| Total des autres dérivés passifs courants | -789 |
| Reclassement en passifs liés aux actifs destinés à être cédés | 283 | |||
|---|---|---|---|---|
| Total des autres dérivés des sociétés en intégration globale | -506 | -3 073 | 183 | -3 256 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | 31/12/2013 | 31/12/2012 |
|---|---|---|---|
| Engagements donnés | |||
| Cession et nantissement de créances à titre de garantie (*) Nantissements hypothèques et sûretés réelles Avals, cautions et garanties données Autres engagements donnés |
542 529 208 9 014 |
629 702 839 3 827 |
577 244 207 3 217 |
| Engagement reçus Nantissements hypothèques et sûretés réelles Avals, cautions et garanties reçues Autres engagements reçus |
12 745 | 9 927 | 8 098 |
(*) Les créances cédées et nanties à titre de garantie incluent des créances recouvrables entre sociétés consolidées.
En garantie du financement souscrit par le Groupe en 2007 lors de l'acquisition de Novalis, et modifié en date du 14 juin 2013, la société Elis et certaines de ses filiales ont donné aux prêteurs, les engagements suivants :
| Eléments donnés en nantissement |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés | Titres de la société |
Comptes bancaires de la société |
Autres engagements donnés (voir ci-dessous) |
||
| Legendre Holding 27 | oui | (1) | |||
| Elis | oui | oui | (2) | ||
| Novalis | oui | oui | (3) | ||
| M.A.J. | oui | oui | (3) / (4) / (5) / (6) / (7) | ||
| S.P.C.I. | oui | (8) | |||
| Pierrette T.B.A. | oui | ||||
| Grenelle Service | oui | ||||
| Les Lavandières | oui | ||||
| R.L.S.T. | oui | ||||
| Hades | oui | ||||
| Lavotel | oui | ||||
| Hedena | oui | ||||
| Kennedy Hygiene Products | oui | ||||
| Atmosfera | oui | oui |
Les actifs et les passifs d'impôt exigibles au titre de l'exercice et des exercices précédents sont évalués au montant que l'on s'attend à recouvrer ou à payer auprès des administrations fiscales. Les taux d'impôt et les règles fiscales appliqués pour déterminer ces montants, sont ceux qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. L'impôt exigible relatif à des éléments comptabilisés hors résultat est comptabilisé hors résultat.
Les impôts différés sont comptabilisés, en utilisant la méthode bilancielle du report variable, pour toutes les différences temporelles existant à la date de clôture entre la base fiscale des actifs et passifs et leur valeur comptable au bilan.
Des passifs d'impôt différé sont comptabilisés pour toutes les différences temporelles imposables sauf :
Des actifs d'impôt différé sont comptabilisés pour toutes les différences temporelles déductibles, reports en avant de pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés, dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable sera disponible, sur lequel ces différences temporelles déductibles, reports en avant de pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés :
La valeur comptable des actifs d'impôt différé est revue à chaque date de clôture et réduite dans la mesure où il n'apparaît plus probable qu'un bénéfice imposable suffisant sera disponible pour permettre l'utilisation de l'avantage de tout ou partie de cet actif d'impôt différé. Les actifs d'impôts différés non reconnus sont réappréciés à chaque date de clôture et sont reconnus dans la mesure où il devient probable qu'un bénéfice futur imposable permettra de les recouvrer.
Les actifs et passifs d'impôt différé sont évalués aux taux d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au cours duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d'impôt (et règles fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Les impôts différés relatifs aux éléments reconnus hors résultat sont comptabilisés hors résultat.
Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés s'il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible, et que ces impôts différés concernent la même entité imposable et la même autorité fiscale.
| (en milliers d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Résultat net consolidé | -21 824 | -44 081 | -46 416 |
| Sociétés mises en équivalence | 0 | -68 | -197 |
| Impôt courant | 24 107 | 14 476 | 19 403 |
| Impôt différé | -11 057 | -15 647 | 2 165 |
| Résultat avant impôt | -8 774 | -45 320 | -25 046 |
| Taux théorique | 34,43% | 34,43% | 34,43% |
| Impôt théorique | -3 021 | -15 604 | -8 623 |
| Impôt réel | 13 050 | -1 171 | 21 567 |
| Incidence d'impôts dont la base diffère du résultat net * | 9 730 | 10 536 | 10 976 |
| Ecart | -6 340 | -3 896 | -19 215 |
| Justification de l'écart | |||
| Différences de taux d'impôts et opérations imposées à taux réduit | 1 364 | 797 | 333 |
| Bases non taxables (déductibles) | 0 | -199 | -7 |
| Différences permanentes | -12 630 | -8 681 | -9 819 |
| Reports déficitaires non constatés | -4 086 | -2 517 | -2 253 |
| Utilisation de déficits reportables non activés | 96 | 906 | 826 |
| Pertes de valeur sur écarts d'acquisitions | 0 | -1 377 | -12 940 |
| Autres différences | 8 916 | 7 174 | 4 646 |
(*) CVAE en France, IRAP en Italie
Les sources de l'impôt différé actif et passif sont les suivantes (en impôt) :
| En milliers d'euros | 31/12/2013 | Variations de périmètre |
Transfert en impôt courant |
Résultat | Eléments comptabilisés directement en |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| net | capitaux propres | net | ||||
| Immobilisations Incorporelles | (130 109) | 54 | 0 | 13 005 | (45) | (117 094) |
| Immobilisations Corporelles | (103 120) | (2 317) | (8 641) | 7 276 | 16 | (106 786) |
| Autres actifs | 1 239 | (912) | 0 | 415 | 742 | |
| Instruments dérivés actifs | 0 | 0 | 0 | 0 | (976) | (976) |
| Provisions | 5 239 | 5 569 | 0 | (1 272) | 9 536 | |
| Passifs liés aux avantages au personnel | 11 262 | 0 | 0 | (276) | 1 106 | 12 092 |
| Emprunts et dettes financières | (16 606) | 0 | 0 | 3 492 | (13 114) | |
| Instruments dérivés passif | 6 683 | 0 | 0 | 390 | 1 885 | 8 957 |
| Autres passifs courants | 5 543 | 0 | 0 | 138 | 5 680 | |
| Autres | 8 | (47) | 0 | (0) | (39) | |
| Pertes fiscales et crédits d'impôts non utilisés/Conso. Déficits activés | 25 823 | 2 642 | 0 | (12 111) | 16 354 | |
| ACTIFS (PASSIFS) D'IMPÔTS DIFFERES NETS | (194 038) | 4 989 | (8 641) | 11 057 | 1 986 | (184 647) |
| Actifs d'impôts différés Passifs d'impôts différés |
8 672 (202 711) |
12 376 (197 022) |
| En milliers d'euros | 31/12/2012 | Variations de périmètre |
Reclassement IFRS5 |
Résultat | Eléments comptabilisés directement en |
31/12/2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| net | capitaux propres | net | ||||
| Immobilisations Incorporelles | (149 434) | (1 990) | 0 | 21 280 | 35 | (130 109) |
| Immobilisations Corporelles | (108 347) | (3 450) | 8 641 | (9) | 45 | (103 120) |
| Autres actifs | 1 015 | 0 | 0 | 224 | 1 239 | |
| Instruments dérivés actifs | 438 | 0 | 0 | (438) | 0 | |
| Provisions | 5 675 | (108) | 0 | (328) | 5 239 | |
| Passifs liés aux avantages au personnel | 8 977 | 2 954 | 0 | 209 | (878) | 11 262 |
| Emprunts et dettes financières | (3 262) | 0 | 0 | (13 344) | (16 606) | |
| Instruments dérivés passif | 13 071 | 203 | 0 | (163) | (6 428) | 6 683 |
| Autres passifs courants | 3 261 | 0 | 0 | 2 282 | 5 543 | |
| Autres | 7 | 0 | 0 | 1 | 8 | |
| Pertes fiscales et crédits d'impôts non utilisés/Conso. Déficits activés | 19 890 | 0 | 0 | 5 933 | 25 823 | |
| ACTIFS (PASSIFS) D'IMPÔTS DIFFERES NETS | (208 709) | (2 391) | 8 641 | 15 647 | (7 226) | (194 038) |
| Actifs d'impôts différés Passifs d'impôts différés |
9 897 (218 606) |
8 672 (202 711) |
Des impôts différés actifs sont comptabilisés au titre des pertes fiscales reportables dans la mesure où il est probable que des bénéfices imposables futurs seront disponibles.
Les pertes fiscales pour lesquelles aucun actif d'impôt différé n'a été comptabilisé au bilan s'élèvent au 31 décembre 2014 à un montant de 39,7 millions d'euros (en base). La plupart de ces déficits fiscaux, qui sont relatifs en quasi-totalité aux filiales étrangères, expirent dans un délai de 1 à 18 ans.
Evolution du capital
| Nombre d'actions au 31 décembre 2012 | 214 663 565 |
|---|---|
| Nombre d'actions au 31 décembre 2013 | 922 354 554 |
| Nombre d'actions au 31 décembre 2014 | 49 761 041 |
| Nombre d'actions autorisées | 49 761 041 |
| Nombre d'actions émises et entièrement libérées | 49 761 041 |
| Nombre d'actions émises et non entièrement libérées | - |
| Valeur nominale de l'action | 10,00 |
| Actions de l'entité détenue par elle-même | 0 |
| Actions réservées pour une émission dans le cadre d'option et de contrat de vente |
- |
Au cours de l'exercice 2013 :
Au cours de l'exercice 2014 :
Plan de souscription d'actions réservé aux cadres dirigeants
Lors de l'acquisition du Groupe Elis par Eurazeo, certains cadres dirigeants ont été autorisés à souscrire des bons de souscription d'actions émis par Elis via la société Quasarelis, entité ad hoc créée pour gérer l'investissement de ces dirigeants. Eurazeo a convenu de partager avec ces dirigeants les gains et les risques liés à l'investissement. Les bons de souscriptions ont été souscrits à leur juste valeur pour un montant total de 3,2 millions d'euros et évalués selon des modèles classiques, adaptés aux instruments concernés. Les caractéristiques des bons de souscription d'actions émis par la société Elis en date du 4 octobre 2007 (modifiées par décisions des associés du 17 décembre 2013, 31 juillet 2014 et 8 octobre 2014 sans changement de juste valeur) sont les suivantes :
| Nombre de bons |
Prix d'émission | Conditions d'exercice | Augmentation maximale | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Unitaire Total |
Dates | Prix d'exercice | Nominal action |
Valeur | ||||
| EUR | EUR ('000) | EUR | EUR | Nb d'actions | EUR ('000) | |||
| 16 000 000 | 0,20 | 3 200 | En cas de cession ou en cas d'introduction en bourse d'Elis |
10,00 par action |
10,00 | 8 000 000 | 80 000 |
L'investissement n'est générateur d'éventuel gain qu'à partir d'un certain niveau de rentabilité de l'investissement. L'engagement d'Eurazeo est limité à une rétrocession de la plus-value réalisée (au-delà d'un taux de retour minimum défini à l'origine) sur les actions concernées, à l'occasion d'une cession ou d'une introduction en bourse. Il convient de noter que l'engagement pris par Eurazeo envers les cadres dirigeants n'a de valeur pour les bénéficiaires que dans la mesure où les titres sont cédés ou introduits en bourse, décision qui relève discrétionnairement d'Eurazeo.
Les bons de souscriptions sont comptabilisés au sein des capitaux propres sur la ligne « primes liées au capital ». Ils ont été exercés préalablement à l'introduction en bourse en date du 10 février 2015.
Aucun dividende n'a été versé aux actionnaires d'Elis au cours des 3 derniers exercices. Il sera proposé à l'assemblée générale de distribuer un montant de l'ordre de 40 millions d'euros.
Des changements sur le nombre d'actions ordinaires, tels que décrits à la note 10.1 Informations sur le capital et les réserves sont survenus au cours de l'exercice. Ainsi les calculs des résultats par action (de base et dilué), pour la période concernée, ont été réalisés sur la base du nouveau nombre d'actions. Les résultats par action de la période précédente présentée ont été ajustés rétrospectivement.
Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat attribuable aux actionnaires de la société mère par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation cours de l'année.
| (en milliers d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Résultat attribuable aux actionnaires de la société mère | -22 667 | -44 334 | -46 449 |
| Nombre moyen pondéré d'actions | 49 451 609 | 12 187 338 | 10 733 178 |
Pour le calcul du résultat dilué par action, le dénominateur est majoré du nombre d'actions qui pourraient potentiellement être créées et le numérateur est ajusté de tout dividende, intérêts comptabilisés au cours de la période et de tout autre changement dans les produits et charges qui résulterait de la conversion des actions ordinaires potentiellement dilutives.
Toutefois, le calcul du résultat dilué par action ne tient pas compte d'hypothèses de conversion, d'exercice ou d'autres émissions d'actions potentielles qui pourraient avoir un effet anti-dilutif sur le résultat par action (c'est-à-dire qui n'augmente pas la perte par action).
Eurazeo S.A. est l'ultime société-mère d'Elis S.A.
Le tableau suivant fournit le montant total des transactions qui ont été réalisées avec les autres parties liées sur l'exercice, ainsi que les soldes au 31 décembre 2014 :
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Créances sur les parties liées |
Dettes envers les parties liées |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Entité qui a une influence significative sur le Groupe | |||||
| Legendre Holding 27 (société mère) | (21 173) | 205 136 | |||
| Eurazeo (mère ultime) | (71) | 84 |
La participation dans Guston Molinel, comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence a été classée en actifs détenus en vue de la vente au 31 décembre 2012 (voir les notes 2.4 Evolutions du périmètre de consolidation et 2.5 Actifs non courants (ou Groupes d'actifs) détenus en vue de la vente). La part du Groupe dans les résultats des entreprises associées et coentreprises se détaillent comme suit :
| (en milliers d'euros) | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|
| Quote-part se rapportant au résultat des entreprises associées et coentreprises | |||
| Produits des activités ordinaires | 0 | 639 | 2 916 |
| Résultat | 0 | 68 | 197 |
Les états financiers consolidés comprennent les états financiers d'Elis et des filiales énumérées dans le tableau suivant :
| Dénomination | Siège social | Pays | Activité | % d'intérêts | % d'intérêts | % d'intérêts |
|---|---|---|---|---|---|---|
| principale | 2014 | 2013 | 2012 | |||
| Elis | Puteaux | France | Société Mère | 100 | 100 | 100 |
| M.A.J. | Pantin | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Les Lavandières | Avrillé | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Régionale de Location et Services Textiles | Marcq en Baroeul | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Pierrette - T.B.A. | Malzeville | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Le Jacquard Français | Gerardmer | France | Entité manufacturière | 100 | 100 | 100 |
| Elis Services | Puteaux | France | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| Thimeau | Meaux | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Grenelle Service | Gennevilliers | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Cassiopée | Puteaux | France | Autre activité | - | - | Fusion |
| Société de Nettroyage et de Désinfection d'Ivry | Vitry sur Seine | France | Services textiles & hygiène | - | - | Fusion |
| Maison de Blanc Berrogain S.O.C. |
Anglet Puteaux |
France France |
Services textiles & hygiène Autre activité |
100 100 |
100 100 |
100 100 |
| Pro Services Environnement | Rochetoirin | France | Services textiles & hygiène | 100 | - | 100 |
| Blanchisserie Poulard | Nanterre | France | Services textiles & hygiène | Fusion | 100 | 100 |
| Poulard 1836 | Nanterre | France | Sans activité | 100 | 100 | 100 |
| AD3 | Dardilly | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Novalis | Puteaux | France | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| S.C.I. Château de Janville | Puteaux | France | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| Lovetra | St Ouen l'Aumône | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| G.I.E. Eurocall Partners | Villeurbanne | France | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| Blanchisserie Moderne | Montlouis sur Loire | France | Services textiles & hygiène | 96 | 96 | 96 |
| S.C.I. La Forge | Bondoufle | France | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| Société de Participations Commerciales et Industrielles St Ouen l'Aumône | France | Autre activité | 100 | 100 | 100 | |
| S.C.I. 2 Sapins | Grenoble | France | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| SHF Holding | Puteaux | France | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| SHF | Puteaux | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Pole Services | Puteaux | France | Services textiles & hygiène | Fusion | 100 | 100 |
| Sud-Ouest Hygiène Services | Puteaux | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Collectivités Service Districlean Service |
Puteaux Puteaux |
France France |
Services textiles & hygiène Services textiles & hygiène |
Fusion 100 |
100 100 |
- - |
| France Tapis Hygiène Service | Marcq en Baroeul | France | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | - |
| Molinel | Frelinghien | France | Entité manufacturière | - | Sortie | 100 |
| Guston Molinel | Frelinghien | France | Entité manufacturière | - | Sortie | 50 |
| Cleantex Potsdam Textilpfelge GmbH | Potsdam | Allemagne | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | - |
| Elis Holding GmbH | Rehburg-Loccum | Allemagne | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| Elis Textil-Service GmbH | Mörlenbach | Allemagne | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| RWV Textilservice Beteiligungs GmbH | Rehburg-Loccum | Allemagne | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| Schäfer Wäsche-Vollservice GmbH | Ibbenbüren | Allemagne | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Rolf und Horst Schäfer GmbH & Co. KG | Ibbenbüren | Allemagne | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| Wolfsperger Textilservice GmbH & Co. KG | Freiburg im Breisgau | Allemagne | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Wolfsperger Verwaltungs GmbH | Freiburg im Breisgau | Allemagne | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| Auxiliar Hotelera Arly | Andorre | Andorre | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Arly les Valls (en liquidation) | Andorre | Andorre | Sans activité | 100 | 100 | 100 |
| Hades | Anderlecht | Belgique | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Leudeville Holdings SA | Jundiai | Brésil | Autre activité | Fusion | - | - |
| Atmo Holding SA | Jundiai | Brésil | Autre activité | Fusion | - | - |
| Atmosfera Gestao e Higienização de Têxteis Ltda Elis Brazil, Serviços e Higienização de Têxteis Ltda |
Jundiai Jundiai |
Brésil Brésil |
Services textiles & hygiène Services textiles & hygiène |
100 Fusion |
- 100 |
- 100 |
| SC Lavanderia | Sete Lagoas | Brésil | Services textiles & hygiène | 100 | - | |
| L'Acqua Lavanderias | Ponta Grossa | Brésil | Services textiles & hygiène | 100 | - | |
| Azelab Productos | Parets del Vallès (Barcelone) Espagne | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 | |
| Elis Textilrenting SL | Parets del Vallès (Barcelone) Espagne | Services textiles & hygiène | - | Fusion | 100 | |
| Elis Servicios Hoteleros SL | Parets del Vallès (Barcelone) Espagne | Services textiles & hygiène | - | Fusion | 100 | |
| Elis Manomatic | Parets del Vallès (Barcelone) Espagne | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 | |
| Explotadora de Lavanderias | Consell (Mallorca) | Espagne | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | - |
| AF System | Rondissone | Italie | Services textiles & hygiène | - | Fusion | 100 |
| Elis Italia S.p.A. | San Giuliano Milanese | Italie | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Elis Luxembourg | Bascharage | Luxembourg | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Gafides | Samora Correira | Portugal | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| SPAST | Samora Correira | Portugal | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Spast II LDA | Samora Correira | Portugal | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| SNDI S.R.O. | Slavkov ù Brna | Rep. Tchèque | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Kennedy Hygiene Products LTD | Uckfield | Royaume-Uni | Entité manufacturière | 100 | 100 | 100 |
| Kennedy Exports LTD Blanchâtel S.A. |
Uckfield La Chaux-de-Fonds |
Royaume-Uni Suisse |
Autre activité Services textiles & hygiène |
100 100 |
100 100 |
100 100 |
| Blanchival S.A. | Sion | Suisse | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Blanchisserie des Epinettes S.A. | Plan-les-Ouates | Suisse | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Blanchisserie des Epinettes, Acacias S.A. | Nyon | Suisse | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| Großwäscherei Domeisen AG | Endingen | Suisse | Services textiles & hygiène | 75 | 75 | 75 |
| Hedena S.A. | Nyon | Suisse | Autre activité | 100 | 100 | 100 |
| InoTex Bern AG | Berne | Suisse | Services textiles & hygiène | 84 | 84 | - |
| Laventex S.A. | Givisiez | Suisse | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Lavopital S.A. | Plan-les-Ouates | Suisse | Sans activité | 100 | 100 | 100 |
| Lavotel S.A. | Nyon | Suisse | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Lavotel Textilleasing GmbH | Rüdtligen-Alchenflüh | Suisse | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| LL La Lavanderie | Plan-les-Ouates | Suisse | Sans activité | - | - | Liquidée |
| Picsou Management AG | Muri Bei Bern | Suisse | Autre activité | 51 | 51 | - |
| SiRo Holding AG | Muri Bei Bern | Suisse | Autre activité | 51 | 51 | - |
| SNDI (Suisse) S.A. | Brügg | Suisse | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
| Wäscherei Kunz AG | Hochdorf | Suisse | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | - |
| Wäscherei Papritz A.G. | Rüdtligen-Alchenflüh | Suisse | Services textiles & hygiène | 100 | 100 | 100 |
A la date de présentation des états financiers consolidés, il n'y a pas eu d'événements postérieurs au 31 décembre 2014 susceptibles d'avoir un impact significatif sur la situation financière du Groupe Elis à la clôture.
Le Groupe a réussi en date du 11 février 2015 son introduction en bourse sur le marché réglementé d'Euronext à Paris. A l'occasion de cette opération, Elis a levé 700 millions d'euros dans le cadre d'une émission d'actions nouvelles. Le Groupe a aussi procédé à son refinancement avec effet à la date de règlement-livraison des actions offertes tel que décrit à la note 8.1 Gestion des risques financiers.
Aux Actionnaires Elis SA (anciennement Holdelis SAS) 33 rue Voltaire 92800 Puteaux
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Test de dépréciation des actifs incorporels à durée de vie indéfinie
Nous avons procédé à l'appréciation des approches retenues par votre société pour l'évaluation des écarts d'acquisition et des actifs à durée de vie indéfinie, telles qu'elles sont décrites dans la note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés «Estimations et jugements comptables déterminants - Valeur recouvrable des écarts d'acquisition et des immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée ». Nos travaux ont consisté à apprécier les données et hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations ainsi que les principes et méthodes de détermination des valeurs recouvrables retenues et à revoir les calculs effectués par votre société. Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations et nous avons vérifié que les notes 1.3, 6.1 « Ecarts d'acquisition » et 6.5 « Pertes de valeur sur actifs immobilisés » donnent une information appropriée.
La note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés «Estimations et jugements comptables déterminants - Passifs liés aux avantages au personnel» précise les modalités d'évaluation des engagements de retraites et autres engagements assimilés. Ces engagements ont fait l'objet d'une évaluation par des actuaires externes. Nos travaux ont consisté à examiner les données utilisées, à apprécier les hypothèses retenues, à revoir les calculs effectués et à vérifier que la note 5.3 «Passifs liés aux avantages au personnel » fournit une information appropriée.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 1er avril 2015
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit Mazars
Bruno Tesnière Isabelle Massa
Mesdames, Messieurs,
Le Directoire de notre société vous a convoqués à une Assemblée générale mixte, conformément à la loi et aux statuts, afin de vous rendre compte de la situation et de l'activité de notre société durant l'exercice clos le 31 décembre 2014, et de soumettre à votre approbation les comptes dudit exercice et l'affectation du résultat.
Nous vous rappelons que, conformément à l'article L. 225-68 du Code de commerce, le Conseil de Surveillance doit présenter à l'Assemblée générale ordinaire annuelle les observations sur le rapport du Directoire ainsi que sur les comptes de l'exercice.
Nous vous précisons que le Directoire a communiqué au Conseil de Surveillance les comptes annuels, les comptes consolidés et le rapport du Directoire conformément aux dispositions de l'article L. 225-68 du Code de commerce. Après avoir vérifié et contrôlé les comptes annuels et le rapport du Directoire, nous estimons que ces documents ne donnent lieu à aucune observation particulière.
Nous espérons que l'ensemble des propositions que vous a fait le Directoire dans son rapport recevra votre agrément, et que vous voudrez bien adopter les résolutions qui vous sont soumises.
Le Conseil de Surveillance
Le présent rapport a pour objet de rendre compte de la composition et des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil de surveillance (et du conseil d'administration statutaire du 1er janvier au 5 septembre 2014) ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société et ses filiales (ci-après le « Groupe »).
Ce rapport est établi conformément à l'article 225-68 du Code de commerce et aux recommandations relatives au gouvernement d'entreprise visées dans le Code de gouvernement d'entreprise des sociétés cotées élaboré par l'AFEP-MEDEF en juin 2013, disponible sur le site internet www.medef.com. Les dispositions de ce code que la Société n'appliqueraient pas feront l'objet d'une mention spécifique dans le présent rapport.
Le Président du Conseil de surveillance a chargé les directions de l'audit interne, financière et juridique des diligences préparatoires au présent rapport qui a ensuite été revu par le comité d'audit et approuvé par le conseil de surveillance de la Société le 11 mars 2015.
Il convient de rappeler que la Société a été transformée en société anonyme à directoire et conseil de surveillance le 5 septembre 2014. Précédemment la Société était constituée sous forme de société par actions simplifiée dotée d'un conseil d'administration statutaire.
Les membres du conseil d'administration statutaire étaient au nombre de huit du 1er janvier au 5 septembre 2014 : Mme Virginie Morgon (Président), MM. Philippe Audouin, Maxime de Bentzmann (remplacé par Mme Florence Noblot le 31 juillet 2014), Marc Frappier, Eric Schaefer, Michel Datchary, Yannick Marion (remplacé par M. Thierry Morin le 23 juin 2014) et Xavier Martiré.
Les membres du conseil de surveillance étaient au nombre de huit au 31 décembre 2014 : Mme Virginie Morgon (Président), M. Marc Frappier (Vice-Président), Mme Florence Noblot, MM. Thierry Morin, Philippe Audouin, Michel Datchary, Eric Schaefer, nommés le 5 septembre 2014, et Mme Agnès Pannier-Runacher, nommée le 8 octobre 2014.
Les membres indépendants étaient au nombre de quatre et représentaient donc la moitié des membres du conseil : Mmes Florence Noblot et Agnès Pannier-Runacher, MM. Thierry Morin et Michel Datchary. L'indépendance de ces membres fait chaque année l'objet d'une revue par le comité des nominations puis par le conseil de surveillance, statuant sur les recommandations du comité des nominations, et ce avant la publication du rapport annuel de la Société.
Le mandat des membres du conseil de surveillance est d'une durée de quatre ans. Toutefois, les mandats des premiers membres du conseil nommés en septembre 2014, lorsque la structure de gouvernance à conseil de surveillance et directoire a été adoptée, ont des durées inférieures à quatre (4) ans afin de permettre un renouvellement échelonné des mandats des membres du conseil de surveillance, conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
Ainsi, les mandats de Mme Virginie Morgon et de M. Thierry Morin prendront fin à l'issue de la réunion de l'assemblée générale ordinaire annuelle qui sera appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2014.
Enfin, conformément aux dispositions de la loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance et à l'égalité professionnelle, modifiant notamment l'article 225-68 du Code de commerce, en vertu duquel le présent rapport est établi, il est précisé que le principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du conseil de surveillance est respecté conformément à la loi depuis le 31 juillet 2014.
Les règles de fonctionnement du conseil de surveillance sont fixées dans un règlement intérieur qui a été adopté le 5 septembre 2014. Du 1er janvier au 5 septembre 2014, le fonctionnement du conseil d'administration statutaire était défini dans les statuts de la Société.
Le règlement intérieur du conseil de surveillance prévoit que le conseil exerce le contrôle permanent de la gestion de la Société par le directoire, dans les conditions prévues par la loi, les statuts de la Société et le règlement intérieur du conseil et de ses comités. A toute époque de l'année, il opère les vérifications et les contrôles qu'il juge opportuns et peut se faire communiquer les documents qu'il estime utiles à l'accomplissement de sa mission.
En particulier, après la clôture de chaque semestre, le conseil vérifie et contrôle les comptes sociaux et consolidés semestriels et annuels préparés par le directoire. Le conseil présente à chaque assemblée générale ordinaire annuelle un rapport contenant ses observations sur le rapport de gestion du directoire ainsi que sur les comptes sociaux et consolidés de l'exercice écoulé.
Il est régulièrement informé par le directoire des objectifs de la gestion du Groupe et de leur réalisation (notamment par rapport au budget annuel et au plan d'investissement) ainsi que des politiques d'investissement, de maîtrise de l'exposition aux risques, de gestion des ressources humaines et de leurs mises en œuvre au sein du Groupe ; il est en tant que de besoin saisi par le directoire de toute situation exceptionnelle.
Le règlement intérieur du conseil rappelle également les obligations incombant aux membres du conseil telles qu'elles sont décrites dans le Code AFEP-MEDEF. Le règlement prévoit notamment que les membres du conseil peuvent demander à bénéficier d'une formation complémentaire sur les spécificités de la Société et des sociétés qu'elle contrôle, leurs métiers et leur secteur d'activité et qu'ils peuvent obtenir des informations ponctuellement ou entendre les membres du directoire ou les membres du comité de direction. Il est prévu enfin que les membres du Conseil bénéficient, de manière générale, d'un flux périodique et permanent d'informations sur les résultats, les activités et les développements de la Société.
Le règlement intérieur du conseil prévoit les modalités de réunion du conseil. Ainsi, le conseil est convoqué par son président ou, en cas d'empêchement, par son vice-président, par tout moyen, même verbalement.
Toutefois, le président doit convoquer le conseil lorsqu'un membre au moins du directoire ou le tiers au moins des membres du conseil lui présente une demande écrite motivée en ce sens, dans les quinze (15) jours de la réception de la demande. Si cette demande est restée sans suite, ses auteurs peuvent procéder euxmêmes à la convocation, en indiquant l'ordre du jour de la séance.
Le conseil se réunit au moins tous les trois (3) mois, notamment pour examiner le rapport trimestriel que doit lui présenter le directoire sur rapport en tant que de besoin du comité d'audit et pour vérifier et contrôler les documents et informations communiqués par le directoire, et à tout autre moment en fonction de l'intérêt de la Société. La périodicité et la durée des séances doivent être telles qu'elles permettent un examen et une discussion approfondis des matières relevant de la compétence du conseil.
Les réunions du conseil sont présidées par le président ou, en cas d'absence de celui-ci, par le viceprésident ; en cas d'absence du président et du vice-président, elles sont présidées par un membre du conseil désigné par le conseil. Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les membres du conseil de surveillance qui participent à la réunion du conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identification et garantissant leur participation effective, dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires applicables.
Enfin, le règlement intérieur prévoit les modalités de l'évaluation du fonctionnement du conseil de surveillance. A cette fin, une fois par an, le conseil doit, sur rapport du comité des nominations et des rémunérations, consacrer un point de son ordre du jour à l'évaluation de ses modalités de fonctionnement.
Une évaluation formalisée du conseil de surveillance et des comités est réalisée tous les trois ans au moins, éventuellement sous la direction d'un membre indépendant du conseil de surveillance, et le cas échéant, avec l'aide d'un consultant extérieur. Le rapport annuel informe les actionnaires des évaluations réalisées et des suites données.
Le conseil de surveillance ayant été mis en place le 5 septembre 2014, il n'a pas encore été procédé à l'évaluation de son fonctionnement.
Du 1er janvier au 5 septembre, le conseil d'administration statutaire s'est réuni 6 fois avec un taux de présence moyen de 87,5 % ; du 5 septembre au 31 décembre, le conseil de surveillance s'est réuni 5 fois avec un taux de présence moyen de 85 %.
Le conseil (sous ses deux formes) a notamment revu les comptes annuels et semestriels, ainsi que le rapport de gestion annuel et le rapport semestriel et les rémunérations des mandataires sociaux.
Le conseil est assisté dans ses missions par deux comités spécialisés : le comité d'audit et le comité des nominations et des rémunérations.
Les membres du comité d'audit en 2014 étaient : MM. Audouin (Président), Frappier et Schaefer, tous trois salariés de la société Eurazeo.
La mission du comité d'audit est d'assurer le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières et de s'assurer de l'efficacité du dispositif de suivi des risques et de contrôle interne opérationnel, afin de faciliter l'exercice par le conseil de surveillance de ses missions de contrôle et de vérification en la matière. Dans ce cadre, le comité d'audit exerce notamment les missions principales suivantes (i) suivi du processus d'élaboration de l'information financière, (ii) suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne, d'audit interne et de gestion des risques relatifs à l'information financière et comptable, (iii) suivi du contrôle légal des comptes sociaux et consolidés par les Commissaires aux comptes de la Société, (iv) suivi de l'indépendance des Commissaires aux comptes.
Le règlement intérieur du comité d'audit prévoit que le comité dispose de tous les moyens qu'il juge nécessaires pour mener à bien sa mission. En particulier, le comité peut entendre les Commissaires aux comptes de la Société et des sociétés du Groupe, les directeurs financiers, comptables et de la trésorerie ainsi que le responsable de l'audit interne. Ces auditions peuvent se tenir, si le comité le souhaite, hors la présence des membres du directoire. Il peut, en outre, demander au directoire de lui fournir toute information. Le comité peut également prendre contact avec les membres du comité de direction après en avoir informé le président du directoire et à charge d'en rendre compte au conseil de surveillance et au directoire. Le comité reçoit communication des documents significatifs entrant dans sa compétence (notes d'analystes financiers, notes d'agences de notation, synthèses de missions d'audit…). Il peut demander des études complémentaires s'il le souhaite.
L'examen par le comité des comptes annuels ou semestriels doit être accompagné d'une présentation des commissaires aux comptes soulignant les points essentiels des résultats, des options comptables retenues ainsi que d'une présentation du directeur financier décrivant l'exposition aux risques et les engagements hors bilan significatifs de l'entreprise. Les réunions se tiennent avant la réunion du conseil de surveillance et, dans la mesure du possible, au moins deux jours avant cette réunion lorsque l'ordre du jour du comité d'audit porte sur l'examen des comptes semestriels et annuels préalablement à leur examen par le conseil de surveillance.
En 2014, le comité d'audit s'est réuni 4 fois avec un taux de présence moyen de 100%. Il s'est réuni notamment pour examiner les comptes annuels et semestriels et les rapports y afférents, le rapport d'activité trimestriel du directoire au conseil de surveillance et les documents d'information financière.
Les membres du comité des nominations et des rémunérations en 2014 étaient : Mme Virginie Morgon (Président), MM. Datchary et Frappier, M. Datchary étant un membre indépendant du conseil de surveillance.
La mission principale du comité des nominations et des rémunérations est d'assister le conseil de surveillance dans la composition des instances dirigeantes de la Société et dans la détermination et l'appréciation régulière de l'ensemble des rémunérations et avantages des membres du directoire, en ce compris tous avantages différés et/ou indemnités de départ volontaire ou forcé du Groupe. Dans ce cadre, il exerce notamment les missions suivantes (i) propositions de nomination des membres du conseil de surveillance, du directoire et des comités du conseil et analyse de la candidature des membres non indépendants du conseil de surveillance, (ii) évaluation annuelle du cumul des mandats des membres du conseil de surveillance, (iii) examen et proposition au conseil de surveillance concernant l'ensemble des éléments et conditions de la rémunération des membres du directoire, (iv) examen et proposition au conseil de surveillance concernant la méthode de répartition des jetons de présence, (v) missions exceptionnelles.
En 2014, le comité des nominations et des rémunérations s'est réuni 2 fois avec un taux de présence moyen de 100 %. Il s'est réuni notamment pour examiner les modes de rémunérations des dirigeants de la Société.
Depuis le 5 septembre 2014, date de la transformation de la Société en société anonyme à directoire et conseil de surveillance, les statuts de la Société prévoient qu'outre les opérations pour lesquelles l'autorisation préalable du conseil de surveillance est requise en vertu des dispositions légales et réglementaires en vigueur, sont également soumises à une telle autorisation les décisions du directoire relatives aux opérations suivantes, au sein de la Société ou de ses filiales contrôlées au sens de l'article L. 233-3 du Code de commerce (ensemble le « Groupe ») :
toute proposition de résolutions à l'assemblée générale relatives à l'émission ou au rachat d'actions ou de valeurs mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme, au capital de la société ;
toute opération pouvant conduire, immédiatement ou à terme, à une augmentation ou une réduction du capital social, par émission de valeurs mobilières ou annulation de titres ;
Le règlement intérieur du conseil prévoit que le conseil doit être régulièrement informé par le directoire des objectifs de la gestion du Groupe et de leur réalisation (notamment par rapport au budget annuel et au plan d'investissement) ainsi que des politiques d'investissement, de maîtrise de l'exposition aux risques, de gestion des ressources humaines et de leurs mises en œuvre au sein du Groupe ; il est en tant que de besoin saisi par le directoire de toute situation exceptionnelle, et en particulier pour ce qui concerne les décisions visées ci-dessus.
La participation des actionnaires aux assemblées générales de la Société s'effectue dans les conditions prévues par la loi et les articles 23 et 24 des statuts de la Société. Plus particulièrement, tout actionnaire à le droit de participer aux assemblées générales et aux délibérations personnellement ou par mandataire ou en votant par correspondance, dans les conditions précisées auxdits articles des statuts.
cf partie I-D
Les informations prévues à l'article L.225-100-3 du Code de commerce sont détaillées aux points a à j de la section I-B-6 du rapport financier annuel de la Société.
Cette partie du rapport s'appuie sur le cadre de référence de l'AMF publié en juillet 2010. Ce dernier tient compte de l'évolution législative et réglementaire intervenue depuis sa première édition en 2007, dont la loi du 3 juillet 2008 et l'ordonnance du 8 décembre 2008 qui ont transposé en droit français la directive européenne 2006 / 46 / CE et complétés la loi de Sécurité Financière du 1er août 2003. Le cadre de l'AMF s'inspire non seulement des dispositions législatives et réglementaires nationales et européennes précitées, mais également des bonnes pratiques et des référentiels internationaux de contrôle interne et de gestion des risques, notamment la norme ISO 31000 et le COSO II.
Le présent rapport couvre l'ensemble des sociétés contrôlées entrant dans le périmètre de consolidation du Groupe et rend compte du dispositif de contrôle interne du Groupe mis en place pour garantir la fiabilité de ses comptes sociaux et consolidés.
Le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques en vigueur au sein du Groupe repose sur un ensemble de moyens, de politiques, de comportements, de procédures et d'actions adaptées, visant à s'assurer que les mesures nécessaires sont prises pour maîtriser :
Le contrôle interne se définit comme un processus conduit par le directoire sous le contrôle du conseil de surveillance, mis en œuvre par le comité de direction (ci-après le « Codir ») et l'ensemble du personnel.
Quels que soient sa qualité et ses degrés d'application, il ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs rentrant dans les catégories suivantes :
En effet, la probabilité d'atteindre ces objectifs est soumise aux limites inhérentes à tout système de contrôle interne, et notamment :
Par ailleurs, dans la poursuite des objectifs précités, il va de soi que les entreprises sont confrontées à des événements et aléas qui sont indépendants de leur volonté (évolution imprévue des marchés, de la concurrence et de la situation géopolitique, erreur de prévision ou d'estimation des effets de ces évolutions sur l'organisation, etc.).
Le dispositif de contrôle interne du Groupe repose sur une organisation décentralisée comportant une définition claire des responsabilités au travers notamment des définitions de postes, des délégations de pouvoirs et des organigrammes diffusés à l'ensemble des directions. Il comprend des principes et des valeurs régissant le comportement et l'éthique de tous ses collaborateurs, présentés dans la charte éthique Groupe. Il s'appuie également sur une gestion des ressources humaines garante de la compétence, de l'éthique et de l'implication de ses collaborateurs.
La charte éthique Groupe
Les principes éthiques du Groupe sont énoncés dans la charte éthique Groupe, diffusée une première fois en 2012 à l'ensemble des collaborateurs du Groupe, elle est présentée sur le site internet du Groupe.
La charte contient les engagements et les règles de conduite du Groupe envers ses principales parties prenantes :
La politique de ressources humaines
La qualité des ressources humaines et la cohésion du management sont des facteurs clés de succès du Groupe.
Elis s'assure ainsi que les différentes filiales mènent des politiques de ressources humaines adaptées à leurs contextes et leurs enjeux, mais répondant toujours aux meilleurs standards locaux. Le principe d'autonomie et de responsabilisation des filiales est là encore appliqué, mais le Groupe est garant de la cohérence des politiques mises en place et de leur alignement par rapport aux valeurs Elis et aux actions définies en central. Ainsi, en matière de politique sociale, les filiales pratiquent des standards élevés de dialogue et de participation des salariés dans l'entreprise, tandis que le Groupe anime le dialogue social au niveau des institutions représentatives du Groupe, Comité d'Entreprise.
En ce qui concerne les dirigeants et les cadres supérieurs, Elis s'implique directement dans la gestion des femmes et des hommes clés du Groupe, et ce afin de garantir une bonne cohérence entre les filiales ; ainsi le Groupe développe des programmes transversaux de formation, et passe en revue chaque année (« people reviews ») les ressources managériales dont disposent les filiales ; Elis s'assure ainsi de la bonne adéquation actuelle et à venir entre ces ressources managériales et les enjeux auxquels les filiales sont confrontées. Ces revues se traduisent par des promotions et des mobilités inter-services, mais aussi lorsque cela s'avère nécessaire, par des recrutements extérieurs permettant d'acquérir de nouvelles compétences.
Le Groupe a mis en place des programmes transversaux de formation :
Un projet qui concerne la France et l'Espagne
Recruter des ingénieurs en Espagne pour les intégrer et les former en France
Par ailleurs, le Groupe a développé des outils transversaux de mesure de la performance individuelle et de la compétitivité externe des rémunérations. A ce sujet, le Groupe a mis en place un Comité des nominations et des rémunérations, dont l'objet est d'apprécier, au regard des pratiques du marché, les rémunérations des membres du Codir, ainsi que celles des principaux Directeurs.
Le processus de gestion des risques et contrôle interne du Groupe est piloté par le directoire sous le contrôle du conseil de surveillance qui est assisté dans sa tâche par le comité d'audit dont la mission est de s'assurer de la qualité du dispositif de gestion des risques et de contrôle interne et du suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle de l'information comptable et financière.
La gestion des risques et le contrôle interne relèvent de la responsabilité des directions opérationnelles de chaque filiale du Groupe. Le rôle des fonctions centrales est de définir le cadre dans lequel les filiales exercent leur responsabilité en matière de gestion des risques et contrôle interne et de coordonner le fonctionnement de l'ensemble du dispositif.
Les activités de contrôle sont réalisées en premier lieu par les directions fonctionnelles et opérationnelles des filiales et du central.
Le suivi du pilotage des dispositifs de contrôle interne est principalement assuré par le comité d'audit et par la direction de la gestion des risques et de l'audit interne :
Le comité d'audit, dont la composition et le fonctionnement sont détaillés plus haut.
La direction de la gestion des risques et de l'audit interne est rattachée à la direction administrative et financière du Groupe. Elle rend compte au directoire, à la direction administrative et financière et au comité d'audit des principaux résultats de ses travaux (identification et suivi des risques, élaboration du plan d'audit et définition et suivi de l'implémentation des plans d'action).
Le mode de fonctionnement de l'audit interne est décrit dans la Charte d'audit à laquelle il se réfère.
La direction de la gestion des risques et de l'audit interne, évalue le fonctionnement du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques et formule des recommandations afin d'en améliorer le fonctionnement. Elle réalise également une veille active sur les meilleures pratiques en matière de contrôle interne.
La direction de la gestion des risques et de l'audit interne initie, coordonne et revoit les procédures formalisées par les directions opérationnelles.
La mission de la direction de la gestion des risques et de l'audit interne est d'apporter une assurance indépendante, objective et de fournir des services d'assistance contribuant à créer de la valeur ajoutée et à améliorer le degré de maîtrise des opérations du Groupe dans l'ensemble de ses filiales et champs d'activités. L'audit interne aide l'organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche régulière et méthodique ses processus de management, de contrôle et de gouvernement d'entreprise en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
L'audit interne contribue à ce que l'ensemble des processus de management, de contrôle et de gouvernement d'entreprise, soit approprié et fonctionne de manière à assurer que :
L'activité d'audit interne est réalisée en concertation avec le comité d'audit et les recommandations et points d'attention présentés par les Commissaires aux comptes à l'issue de leurs travaux de revue du contrôle interne.
Le plan d'audit annuel est élaboré par la direction de la gestion des risques et de l'audit interne sur la base d'une approche par les risques et tient compte des demandes spécifiques du Codir et des directions opérationnelles.
La direction de la gestion des risques et de l'audit interne présente l'état d'avancement du plan d'audit ainsi que le suivi des plans d'action au moins deux fois par an au Comité d'audit.
Le dispositif global de gestion des risques et de contrôle interne repose sur plusieurs éléments dont les principaux sont :
• la maîtrise des risques opérationnels (décrits dans le chapitre 4 « Risques et incertitudes ») ;
• la gestion des risques du Groupe à différents niveaux (entités, directions opérationnelles et filiales) ;
• le suivi de l'élaboration de l'information comptable et financière ;
• l'audit interne, qui évalue le fonctionnement du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques et formule des recommandations afin d'en améliorer le fonctionnement ;
• la prévention et la lutte contre la fraude.
Le traitement des risques encourus par l'ensemble des filiales consolidées exerçant l'essentiel des activités du Groupe s'effectue au moyen de procédures spécifiques de contrôle intégrées aux processus opérationnels suivants :
surveillance des stocks et des coûts de revient ;
surveillance des travaux en cours (ateliers, chantiers et projets informatiques) ;
La gestion des risques à l'échelle locale :
L'équipe de direction de chaque filiale s'assure de l'application des procédures de gestion des risques et de contrôle interne. Il incombe à chaque responsable opérationnel de veiller à ce que l'exposition aux risques soit conforme aux directives formulées par les directions de pôles concernées. La qualité et l'efficacité des contrôles exercés dans les filiales opérationnelles sont ensuite revues à l'occasion des missions du département audit interne qui partage les résultats avec les directions concernées.
Evaluation du contrôle interne et suivi des plans d'action :
La direction de la gestion des risques et de l'audit interne a pour responsabilité, au cours de ses missions, d'évaluer le fonctionnement du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques et de formuler des recommandations afin d'en améliorer, le cas échéant, le fonctionnement.
Les missions prévues au plan d'audit annuel sont présentées et approuvées par le comité d'audit. L'objectif est d'examiner l'ensemble des sites du Groupe en France ainsi que des filiales étrangères au moins une fois par an. Un total de 115 missions a été réalisé en 2014, tous métiers confondus.
Les rapports d'audit sont systématiquement commentés par la direction des sites audités. Les rapports sont ensuite communiqués au comité de direction du Groupe ainsi qu'aux directeurs du siège et des centres audités. Après présentation finale des conclusions et accord sur un programme d'action concerté, il incombe aux centres ou filiales concernés de remédier rapidement, le cas échéant, aux déficiences constatées selon un calendrier défini.
Le suivi de la mise en œuvre des plans d'action relève de la responsabilité des audités. L'audit interne réalise un suivi de la mise en œuvre des plans d'action.
La lutte contre la fraude :
La prévention et la lutte contre la fraude constituent un enjeu majeur pour le Groupe et l'ensemble de ses collaborateurs. A cet égard et compte tenu de son organisation décentralisée, le Groupe s'inscrit dans une démarche d'amélioration du dispositif de prévention et de lutte contre la fraude visant notamment la protection de ses actifs.
Le comité d'audit assure le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières et s'assure de la qualité du dispositif de gestion des risques et de contrôle interne, afin de faciliter l'exercice par le conseil de surveillance de ses missions de contrôle et de vérification en la matière.
S'appuyant sur l'organisation de la fonction contrôle de gestion, le Groupe a mis en place un système permettant la diffusion interne d'informations pertinentes, fiables et dont la connaissance aide chacun à exercer ses responsabilités en temps opportun. Par ailleurs, la Société a mis en place des procédures budgétaires, de reporting et d'établissement des comptes annuels et semestriels consolidés. Les reporting mensuels des filiales sont envoyés chaque mois aux directeurs ou responsables financiers de chacun des pays concernés ainsi qu'au service consolidation de la Société.
Les Commissaires aux comptes ont pour fonction de certifier la régularité, la sincérité et l'image fidèle des comptes sociaux et des comptes consolidés du Groupe sur une base annuelle et de délivrer un rapport d'examen limité sur les états consolidés semestriels du Groupe.
A l'occasion de la réalisation de leurs diligences, les commissaires aux comptes présentent au comité d'audit une synthèse de leurs travaux et des options comptables retenues dans le cadre des arrêtés comptables.
Lors de l'examen des comptes, les commissaires aux comptes remettent au comité une note soulignant les aspects essentiels du périmètre de consolidation, des résultats de l'audit légal, notamment des options comptables retenues, les ajustements d'audit et les faiblesses significatives du contrôle interne identifiées lors de leurs travaux.
Les principales recommandations des commissaires aux comptes font l'objet d'un plan d'actions et d'une procédure de suivi présentés au comité des comptes et à la direction générale au moins une fois par an.
Les missions d'audit sont réparties entre deux auditeurs statutaires : Mazars et PricewaterhouseCoopers.
Le Groupe poursuit le développement de son système de contrôle interne et de gestion des risques. Ce processus d'amélioration continue s'appuie notamment sur l'élaboration de la cartographie des risques du Groupe ainsi que sur la construction des questionnaires d'autoévaluation du contrôle interne sur l'ensemble du périmètre Groupe.
Ainsi, le Groupe poursuit son objectif d'adaptation du dispositif de contrôle interne dans le cadre des évolutions liées à la nouvelle gouvernance du Groupe.
Thierry MORIN Président du conseil de surveillance Puteaux, le 31 mars 2015
Rapport des commissaires aux comptes établi en application de l'article L.225-235 du code de commerce sur le rapport du Président du Conseil de surveillance de la société Elis
Elis SA (anciennement Holdelis SAS) 33, rue Voltaire 92800 Puteaux
Aux actionnaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la société ELIS et en application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-68 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2014.
Il appartient au Président d'établir et de soumettre à l'approbation du conseil de surveillance un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 225-68 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Il nous appartient :
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président.
Ces diligences consistent notamment à :
dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du Président.
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du conseil de surveillance, établi en application des dispositions de l'article L. 225-68 du Code de commerce.
Nous attestons que le rapport du Président du conseil de surveillance comporte les autres informations requises à l'article L. 225-68 du code de commerce.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le 1er avril 2015
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit Mazars
Bruno Tesnière Isabelle Massa
| (en milliers d'euros) | Mazars | PwC | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant (HT) | % | Montant (HT) | % | |||||
| 2014 | 2013 | 2014 | 2013 | 2014 | 2013 | 2014 | 2013 | |
| AUDIT | ||||||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
498 | 539 | 62 % | 55% | 577 | 612 | 74 % | 62 % |
| - Elis | 164 | 164 | 163 | 185 | ||||
| - Filiales intégrées globalement | 334 | 375 | 414 | 426 | ||||
| Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes |
275 | 429 | 34 % | 44 % | 126 | 376 | 16 % | 38 % |
| - Elis | 119 | 151 | 85 | 148 | ||||
| - Filiales intégrées globalement | 156 | 279 | 41 | 228 | ||||
| SOUT-TOTAL | 773 | 968 | 96 % | 98 % | 703 | 988 | 91 % | 99 % |
| Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement |
||||||||
| - Juridique, fiscal, social | 31 | 18 | 67 | 5 | ||||
| - Autres | 6 | |||||||
| SOUT-TOTAL | 31 | 18 | 4 % | 2 % | 73 | 5 | 9 % | 1 % |
| TOTAL | 804 | 986 | 100 % | 100 % | 776 | 993 | 100 % | 100 % |
Afin de refléter le budget global de l'audit du Groupe, il est par ailleurs précisé que le montant des honoraires d'audit du cabinet Deloitte, auditeur historique d'Atmosfera au Brésil se sont élevés au cours de l'exercice 2014 à 375 milliers d'euros (dont certification 106 milliers d'euros, et autres diligences 269 milliers d'euros).
« J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des sociétés comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des sociétés comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. »
XAVIER MARTIRE En qualité de Président du Directoire de la Société sous forme de société anonyme
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XAVIER MARTIRE En qualité de Président de la Société sous forme de société par actions simplifiée
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