Interim / Quarterly Report • Aug 27, 2015
Interim / Quarterly Report
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Au premier semestre 2015, la situation économique en zone euro s'est améliorée, enregistrant une augmentation du PIB de +0,4% au T1 2015 et de +0,3% au T2.
Cette croissance est portée par deux facteurs : la chute des prix du pétrole, redynamisant le pouvoir d'achat des ménages et la dépréciation de l'euro, favorisant les exportations.
La consommation des ménages, soutenue au 1er trimestre 2015, a légèrement ralenti au printemps. Toutefois, elle témoigne d'une confiance en partie retrouvée des consommateurs européens.
Le taux de chômage, encore élevé, s'est stabilisé au cours du second trimestre avec un taux constant sur les trois derniers mois de 11,1%.
Selon la Commission Européenne, l'activité économique pourrait s'accélérer d'ici fin 2015 (+1,4% en moyenne annuelle, vs +0,9% en 2014).
Bénéficiant de la reprise européenne, la croissance française s'est avérée plus élevée que prévue au T1 2015 (+0,7%), mais a stagné au T2 (+0%).
Alors que le pouvoir d'achat des ménages devrait progresser de 1,9% en 20151 en raison d'une inflation faible, le maintien du taux de chômage a un niveau élevé (10,5%) reste le principal défi du pays.
D'après les prévisions, la croissance du PIB pourrait atteindre 1,2% en 20151 .
Après plusieurs années de crise, l'Espagne ressort de la période avec le bilan le plus encourageant de la zone euro : la reprise de la consommation des ménages et de l'investissement contribuent à une croissance de +0,9% au T1 2015 et de +1% au T2, soit la plus forte expansion depuis 2007.
1 Source Insee
Les efforts de compétitivité réalisés depuis l'entrée du pays en crise en 2008, permettent à l'Espagne de gagner des parts de marché à l'export. Toutefois, des difficultés persistent, en particulier, le taux de chômage avoisinant 23%.
Si l'économie portugaise se porte mieux et confirme la reprise amorcée en 2014, sa croissance stagne (+0,4% au T1 et au T2 2015). Le pays reste confronté à l'accroissement de la pauvreté (près d'un Portugais sur cinq vit avec moins de 411 euros par mois) et à une dette publique importante (130,2 % du PIB).
Après une période de récession, la reprise de la croissance s'avère modeste en Italie (+0,3% au T1, +0,2% au T2 2015). En dépit d'un ralentissement économique sur les trois derniers mois, la production devrait continuer de croître au rythme de 0,6 % en 2015 et les prévisions restent bien orientées, tant au niveau de la consommation intérieure que des exportations.
La reprise se confirme progressivement en Belgique. Malgré un début d'année relativement atone (+0,4% au T2 2015), le PIB devrait croître de 1,1% cette année, grâce au redressement de la demande extérieure.
Après un retour de la croissance en 2014, les Pays-Bas ont poursuivi leur reprise début 2015 (+0,6% au T1 et +0,1% au T2) grâce au dynamisme des exportations et à une légère reprise de la consommation. La consommation des ménages est favorisée par l'augmentation des salaires tandis que l'investissement profite de l'amélioration des perspectives conjoncturelles.
L'environnement économique s'est détérioré au S1 2015. Après un début d'année marqué par l'envolée du franc suisse, le pays a réalisé au T1 2015 sa plus mauvaise performance (-0,2%) depuis 2009. L'appréciation du franc impacte les prix à la consommation : l'inflation devrait être négative en 2015 (-1%).2
Au premier semestre 2015, la production agroalimentaire a progressé dans tous les pays de la zone euro, à l'exception du Portugal. Selon le panéliste IRI3 , sur les cinq premiers mois de l'année « 40 % des grands groupes de l'agroalimentaire ont enregistré des croissances en valeur de plus de 4 %». Ces derniers misent sur l'internationalisation de leurs activités.
Le premier semestre a également été marqué par la fin des quotas laitiers entrainant une plus forte volatilité des cours pour la filière laitière.
2 Prévisions SECO
3 Conjoncture marché publiée par IRI en mai 2015
Si la France est confrontée à la guerre des prix depuis deux ans, cette situation touche désormais d'autres pays européens, tels que l'Espagne où les marques nationales tentent de récupérer des parts de marché perdues depuis quatre ans face aux marques de distributeurs.
Dans ce contexte, la concentration de la grande distribution européenne se poursuit à travers des alliances entre enseignes et des accords entre centrales d'achat.
Dans le même temps, les distributeurs se concentrent sur l'optimisation de leur supply-chain, l'innovation et le développement de l'« omnicanal » (digitalisation des points de vente, e-commerce, magasins de proximité, etc.).
Le groupe affiche, au premier semestre 2015, une hausse de son chiffre d'affaires de + 2,2% par rapport au premier semestre 2014, pour s'établir à 1 360,7M€.
Durant la période, STEF a bénéficié :
d'une croissance toujours soutenue à l'international (+9%), tirée principalement par les performances enregistrées en Europe du Sud (Espagne, Italie) et par les acquisitions (Speksnijder aux Pays-Bas) ;
d'une légère reprise tendancielle des activités de Transport et de Logistique, constatée en France depuis le début de l'exercice, masquée cependant par l'impact de la baisse du prix du carburant.
Cet environnement plus favorable, associé aux mesures de mise en performance opérationnelle des activités de la société Ebrex, menées en 2014, a contribué à un net redressement des résultats du premier semestre, à périmètre comparable.
Le réseau STEF Transport France a maintenu son positionnement sur ses marchés cibles en accentuant l'avantage concurrentiel de son modèle : la consolidation des volumes traités et le développement sur le segment du Midmarket.
Le chiffre d'affaires de l'activité Transport a été impacté par la baisse du prix du carburant répercuté dans les facturations (baisse de 15,2 M€ au premier semestre 2015, vs 2014).
Hors effet de la baisse de la surtaxe carburant, le chiffre d'affaires du pôle Transport France a progressé de 0,7%. Cette progression relative témoigne, cependant, d'une réelle dynamique commerciale dans un environnement de marché peu porteur, impacté, de surcroît, par une concurrence exacerbée.
Au premier semestre, l'optimisation du dispositif réseau, consécutive à l'intégration de la société EBREX, s'est achevée. STEF Transport a intégralement restauré, dès le premier trimestre 2015, tant sa qualité de service (indicateurs de ponctualité et de qualité), que son efficacité opérationnelle.
Cette dynamique s'est concrétisée par une amélioration très marquée de la performance économique du réseau, étant précisé que le premier semestre 2014 comportait des charges exceptionnelles relatives à l'intégration d'Ebrex.
*Les données du 30 juin 2014 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de l'interprétation d'IFRIC 21
Le pôle STEF Logistique France affiche une croissance de chiffre d'affaires de 4,4%, essentiellement tirée par le développement des activités Frais Tempéré, Sec alimentaire (+17%) et GMS (+10%).
Cette progression est le fruit du démarrage de nouveaux dossiers, à partir du second semestre 2014 et du premier semestre 2015 sur le segment du frais, mais aussi, d'une campagne de Pâques réussie sur le segment du tempéré.
L'activité GMS est restée soutenue grâce à la montée en puissance, au premier semestre, du contrat logistique, démarré en 2014, avec une enseigne de la grande distribution pour l'exploitation d'une plate-forme dédiée en région Midi-Pyrénées et au lancement d'un dossier surgelé en région Rhône Alpes au second trimestre 2015.
L'activité générale est restée caractérisée par une forte volatilité hebdomadaire des volumes soutenue par les campagnes promotionnelles pratiquées par les clients, tant en GMS qu'en RHD.
Si les enseignes de GMS montrent des signes tangibles de reprise, la situation est plus contrastée pour le marché de la Restauration hors domicile, touché par une baisse généralisée des volumes. L'augmentation des ouvertures de restaurants masque une réalité plus complexe, ou suivant les enseignes, la baisse de chiffre d'affaires par restaurant peut atteindre de fortes proportions, entraînant, a minima, une détérioration des paramètres logistiques et parfois même, pouvant conduire à la fermeture de restaurants.
Le segment du Surgelé est resté correctement orienté. Il a bénéficié de l'apport de nouveaux sites, implantés dans les régions de Clermont Ferrand (GEFA) et de Périgueux. Toutefois, la faible croissance de ce périmètre est le reflet de la politique structurelle de réduction des stocks menée par les industriels.
Le résultat opérationnel du pôle logistique France intègre les coûts de fermeture d'un site pour près d'1M€.
*Les données du 30 juin 2014 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de l'interprétation d'IFRIC 21
Dans la continuité des performances enregistrées en 2014, le pôle Activités Européennes confirme sa bonne orientation et clôture le premier semestre 2015 avec un chiffre d'affaires en hausse de 9% par rapport à 2014, à même époque.
Il a bénéficié de l'apport de la société Speksnijder sur l'ensemble du semestre et de la croissance des activités de flux européens.
La pertinence des solutions de transport et de massification logistique mises en place en 2014 s'est traduite par une hausse du chiffre d'affaires de 6,4% au premier semestre et ce, dans un climat de convalescence de l'économie italienne et de stagnation de la consommation alimentaire.
Tous les segments d'activité ont bénéficié de cette dynamique de croissance, ce qui démontre la consolidation des positions de STEF sur tous les secteurs (Marché domestique, Frais, Export, Produits de la mer), à la fois, en Transport et en Logistique. Les choix opérés sur le segment des produits carnés ont été couronnés de succès, avec une activité en forte hausse.
Durant la période, STEF a complété son dispositif opérationnel avec l'ouverture de deux nouvelles plateformes, en périphérie de Rome, l'une dédiée aux activités de logistique du frais, à Santa Palomba, l'autre, spécialisée dans la distribution de produits de la mer au sein du marché de gros de Guidonia.
Le chiffre d'affaires a progressé de 4,2% par rapport au premier semestre 2014, sous l'impulsion de l'activité soutenue des grands comptes nationaux et du segment du Midmarket. Le secteur de la restauration s'est révélé particulièrement dynamique.
La performance économique est restée stable, grâce à la bonne maîtrise des dépenses d'exploitation et ce, en dépit de l'augmentation tendancielle des coûts, en particulier de l'électricité.
Le chiffre d'affaires du premier semestre est resté stable par rapport à 2014. Dans un environnement économique durablement dégradé, le maintien du chiffre d'affaires et de la rentabilité opérationnelle représente une performance en soi. Les activités de flux de groupage internationaux continuent, quant à elles, de connaître un fort dynamisme.
Les aménagements opérés sur les sites de Lisbonne et de Porto devraient favorablement impacter l'activité et les performances du second semestre.
Le premier semestre a été consacré à l'intégration de la société Speksnijder Transport, acquise en septembre 2014. Celle-ci s'est révélée rapidement contributive : STEF Nederland tire désormais pleinement profit des capacités de Speksnijder et des synergies commerciales ainsi créées.
En Belgique, le chiffre d'affaires du premier semestre est stable par rapport à 2014.
Le premier semestre s'est clôturé avec une progression de 2,1% du chiffre d'affaires (hors effet de change) et une croissance à deux chiffres du résultat. Cette performance résulte, pour l'essentiel, de l'activité de transport, la logistique étant demeurée stable, du fait de la saturation structurelle des moyens d'exploitation. Il est précisé que la construction d'un nouvel entrepôt est prévue en Suisse alémanique, fin 2015, pour accompagner le développement de la société.
Au cours de la période, l'activité maritime avec la Corse a marqué le pas : tandis que le fret stagne à fin juin (0% sur 12 mois glissants), le trafic passager est, quant à lui, en diminution de plus de 5%.
Dans cet environnement, auquel il convient d'ajouter la situation de redressement judiciaire de la SNCM, La Méridionale a fait mieux que résister :
Le chiffre d'affaires du semestre a été pénalisé par une baisse du nombre de traversées et par l'indisponibilité relativement longue de deux navires en raison d'arrêts techniques programmés. Le résultat opérationnel du 1er semestre 2015 est en recul, impacté principalement par les dépenses d'entretien des navires (le 1er semestre 2014 avait bénéficié d'une hausse d'activité due au mouvement social ayant affecté le partenaire de la DSP).
Par jugement du 7 avril 2015, le Tribunal administratif de Bastia a résilié la convention de délégation de service public maritime Corse-continent, attribuée conjointement à La Méridionale et à la SNCM par la Collectivité Territoriale de Corse pour une durée de 10 ans, à compter du 1er janvier 2014. La résiliation prendra effet à partir du 1er octobre 2016.
La Méridionale se prépare à un nouvel appel d'offres permettant de répondre aux besoins de la desserte de la Corse, tant en fret qu'en passagers, conformément à sa vocation.
STEF Information et Technologies (STEF IT) conçoit des solutions logicielles, intègre et maintient les systèmes d'information du Groupe.
Au premier semestre 2015, le projet de sécurisation du métier du Transport s'est achevé avec l'automatisation des scénarii de tests et la mise en place des outils de mesure de la performance et de la disponibilité des applications. Une nouvelle version de l'outil TMS a été déployée, incluant de nouvelles fonctionnalités (ponctualité en ramasse, accès des dégroupeurs externes au suivi informatisé des emballages, portail de traçabilité horaires et températures SCOP). Le projet m-Track, qui assure la traçabilité des livraisons via des smartphones, a été déployé auprès de 3.700 conducteurs en France.
La standardisation des processus de fonctionnement dans l'activité Logistique s'est poursuivie (migration de sites flux tendus, de sites RHD et de sites en Péninsule ibérique vers une version unique du logiciel interne d'entreposage WMS, tests de reprise d'activité (PRA) sur cette même application).
STEF IT a déployé, au premier semestre 2015, des outils destinés à optimiser la productivité de la gestion administrative au sein du groupe et à enrichir les outils existants :
Immostef regroupe les compétences dédiées à l'acquisition de terrains et d'immeubles, à la construction, à la maintenance et à la gestion technique des outils d'exploitation. Les principales réalisations du premier semestre 2015 sont les suivantes :
• Etudes préalables à la construction d'un entrepôt bi-température sur un terrain à Kölliken (Suisse Alémanique), dont l'édification devrait débuter fin 2015.
Au 30 juin 2015, les effectifs du Groupe (CDI et CDD) ont évolué de la façon suivante, par rapport au 30 juin 2014 :
| 30/06/2014 | 30/06/2015 | |
|---|---|---|
| STEF Transport | 8 182 | 8 030 |
| STEF Logistique | 3 355 | 3 553 |
| Activités Européennes | 2 708 | 2 947 |
| Maritime | 528 | 518 |
| Autres activités et fonctions centrales | 565 | 608 |
| TOTAL Groupe | 15 338 | 15 656 |
| 30/06/2014 | 30/06/2015 | |
|---|---|---|
| Effectifs France | 12 697 | 12 769 |
| Effectifs Hors France | 2 641 | 2 887 |
| dont Espagne | 1 271 | 1 291 |
| dont Portugal | 438 | 407 |
| dont Italie | 541 | 601 |
| dont Belgique | 305 | 311 |
| dont Pays-Bas4 | 180 | |
| dont Royaume-Uni5 | ||
| dont Suisse | 86 | 97 |
| TOTAL Groupe | 15 338 | 15 656 |
Les effectifs du groupe (CDI et CDD) s'élèvent au 30 juin 2015 à 15 656, soit une progression de 2,1 % par rapport au 30 juin 2014. Ils ont généralement suivi l'évolution de l'activité selon les zones d'expansion.
En France, en logistique, les principaux facteurs de croissance à noter, sur les douze derniers mois, sont les suivants :
Dans les autres pays d'implantation en Europe, les effectifs ont augmenté suivant l'évolution de l'activité, en particulier en Italie et aux Pays Bas avec l'acquisition de Speksnijder, en septembre 2014.
4 Speksnijder et Stef Nederland.
5 Cession des filiales implantées au Royaume-Uni en janvier 2014.
Modifications du périmètre de consolidation au cours du premier semestre 2015 :
| Cumul semestriel (En millions d'euros) |
2014 | 2015 | Variation % |
A périmètre constant % |
|---|---|---|---|---|
| Transport France | 592,0 | 581,0 | -1,9% | -1,9% |
| Logistique France | 234,0 | 244,3 | 4,4% | 4,0% |
| Activités Européennes | 261,4 | 284,9 | 9,0% | 6,2% |
| Sous-total Transport et Logistique | 1 087,3 | 1 110,1 | 2,1% | 1,3% |
| Maritime | 53,0 | 51,8 | -2,3% | -2,3% |
| Autres activités | 191,0 | 198,8 | 4,1% | 4,1% |
| Total | 1 331,4 | 1 360,7 | 2,2% | 1,5% |
Au premier semestre 2015, le Groupe a tiré parti des bonnes performances de ses activités européennes et d'une consommation alimentaire en légère amélioration.
A l'inverse, la baisse du prix des carburants a fortement minoré l'évolution du chiffre d'affaires, avec une baisse de l'ordre de 19M€ de la surtaxe carburant.
| Cumul semestriel (En millions d'euros) |
2014 * | 2015 | Variation en % |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 331,4 | 1 360,7 | 2,2% |
| Bénéfice opérationnel | 22,6 | 27,1 | 20,1% |
| Résultat financier | (7,2) | (7,4) | (2,8)% |
| Résultat avant impôt | 15,4 | 19,7 | 28,2% |
| Charge d'impôt | (4,3) | (5,9) | |
| Part du résultat des entreprises mises en équivalence | 0,7 | 1,4 | |
| Résultat net | 11,8 | 15,3 | 29,6% |
| - dont part du Groupe |
10,6 | 15,5 | 45,8% |
| - dont intérêts minoritaires |
1,2 | (0,1) |
* Les données au 30/06/14 sont retraitées de l'application rétrospective d'IFRIC 21
Le redressement des résultats du réseau STEF Transport France est net et tient à la transformation réussie du dispositif réseau, suite à l'intégration d'Ebrex.
Si l'on exclut l'évolution du résultat exceptionnel (négatif de 0,9M€ en 2015, alors qu'il était positif de 7,8 M€ en 2014), il est à noter la forte amélioration de l'exploitation du groupe.
Grâce à des taux d'intérêts très bas sur le semestre, les frais financiers restent maîtrisés, malgré l'augmentation de l'endettement du groupe.
Le groupe maintient un taux effectif d'impôts à 26,54 %, bien inférieur au taux légal d'imposition en France (38%), grâce à l'effet combiné :
La quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence est en amélioration (1,4 M€ sur le semestre), grâce aux bonnes performances des sociétés Primever (ex-Transcosatal) et Messageries Laitières. Elle tient, notamment, compte d'un badwill sur le groupe Primever pour 0,3 M€, suite à la montée au capital.
Au final, le Groupe affiche, ce semestre, un résultat satisfaisant qui illustre la bonne performance de ses activités : le résultat net part du groupe ressort en hausse de 4,9 M€ (+45,8%).
Les capitaux propres consolidés s'élèvent à 433,7 M€, contre 440,6 M€ au 31 décembre 2014, considérant que la société a distribué 21 M€ au titre du dividende 2014.
La capacité d'autofinancement est en augmentation principalement, grâce au flux de trésorerie généré par l'activité et à une bonne maîtrise du fonds de roulement.
Le groupe a maintenu un programme d'investissements immobiliers soutenu avec 68 M€ investis sur la période dont :
Ce semestre, le Groupe n'a pas procédé à des cessions d'actifs, alors que celles-ci représentaient un produit de 14,5 M€ en 2014.
La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont pas connu d'évolution significative au cours du 1er semestre 2015.
A la date du présent rapport financier, il n'y a pas de modification significative par rapport au rapport annuel 2015.
Plus particulièrement, il n'y a pas de modification ou d'incertitude relative aux principaux facteurs de risques exposés dans le rapport annuel 2014 et qui seraient susceptibles d'avoir un impact significatif sur l'activité et les résultats du second semestre 2015.
Le 28 janvier 2015, le Conseil d'administration a annulé 350 000 actions auto-détenues, soit 2,59 % du capital social. A la suite de cette annulation, le capital social de STEF a été ramené à 13 165 649 actions, d'une valeur nominale de 1 €, soit 13 165 649 €.
Néant
STEF a su tirer parti d'un environnement économique plus favorable, en début d'année, sur les marchés européens où il est présent.
Le choix d'un développement ciblé en Europe a été de nouveau conforté par la montée en puissance des activités en Italie, en Espagne et au Benelux.
Au second semestre, le groupe s'attachera à confirmer la résistance de son réseau Transport France face à des facteurs conjoncturels défavorables, tels que la stagnation et la volatilité des volumes transportés. L'accent continuera d'être porté sur l'amélioration des performances et sur le maintien d'une qualité retrouvée après l'intégration d'Ebrex. Le pôle Logistique France s'appuiera sur la bonne dynamique des segments du Frais et de la GMS et se concentrera sur le redressement de l'activité de logistique de Restauration.
En Europe, la combinaison du renforcement des activités domestiques avec le développement rapide des flux intra-européens devrait encore contribuer aux résultats du groupe pour le second semestre.
La Méridionale s'affirme comme un acteur incontournable des liaisons maritimes entre la Corse et le Continent, avec une fiabilité et une qualité des prestations reconnues de tous, aussi bien pour le fret que pour le transport des passagers. C'est donc logiquement que le groupe se portera candidat à la reprise des activités de la SNCM , sous réserve de la levée de conditions suspensives.
| A C T I FS | note | 30 juin 2015 | 31 décembre 2014 |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | |||
| Ecarts d'acquisition | 14 | 134 547 | 132 259 |
| Autres immobilisations incorporelles | 25 868 | 27 495 | |
| Immobilisations corporelles | 15 | 946 608 | 911 944 |
| Actifs financiers non courants | 31 583 | 32 596 | |
| Participations dans les entreprises associées | 20 | 12 4 55 |
16 310 |
| Actifs d'impôt différé | 27 111 | 27 984 | |
| Total de l'actif non courant | 1 178 172 | 1 148 588 | |
| Actifs courants | |||
| Stocks et en cours | 40 940 | 41 152 | |
| Clients | 413 121 | 437 797 | |
| Autres créances et actifs financiers courants | 152 56 5 |
148 402 | |
| Actif d'impôt courant | 12 600 | 27 372 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) | 42 884 | 46 252 | |
| Total de l'actif courant | 662 110 | 700 975 | |
| Total des actifs | 1 840 282 | 1 849 563 | |
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | |||
| Capitaux propres | |||
| Capital | 13 166 | 13 516 | |
| Primes | 4 284 | 4 284 | |
| Réserves | 414 203 | 419 243 | |
| Capitaux propres part du Groupe | 16 | 431 653 | 437 043 |
| Intérêts minoritaires | 2 090 | 3 525 | |
| Total des Capitaux propres | 433 743 | 440 568 | |
| Passifs non courants | |||
| Provisions non courantes | 17 | 34 446 | 32 866 |
| Passifs d'impôt différé | 48 002 | 44 790 | |
| Dettes financières non courantes (b) | 18 | 481 877 | 413 704 |
| Total du passif non courant | 564 325 | 491 360 | |
| Passifs courants | |||
| Dettes fournisseurs | 339 136 | 422 006 | |
| Provisions courantes | 17 | 11 332 | 12 797 |
| Autres dettes courantes | 353 852 | 334 865 | |
| Dette d'impôt courant | 721 | 905 | |
| Dettes financières courantes (c ) | 18 | 137 173 | 147 062 |
| Total du passif courant | 842 214 | 917 635 | |
| Total des capitaux propres et passifs | 1 840 282 | 1 849 563 | |
| Endettement net (b) + (c ) - (a) | 576 166 | 514 514 | |
| Ratio Endettement net /Total des capitaux propres | 1, 33 |
1,17 |
| note | 1er semestre 2015 |
1er semestre 2014 (1) |
Evolution 2015/2014 |
1er semestre 2014 publié |
|
|---|---|---|---|---|---|
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 8 | 1 360 729 | 1 331 356 | 2,2% | 1 331 356 |
| Consommations en provenance des tiers | 9 | (877 630) | (872 199) | 0,6% | (872 199) |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (31 877) | (30 987) | 2,9% | (25 389) | |
| Charges de personnel | (375 563) | (370 668) | 1,3% | (370 668) | |
| Dotations aux amortissements | (48 418) | (43 603) | 11,0% | (43 603) | |
| (Dotations) Reprises nettes aux provisions | 789 | 888 | -11,1% | 888 | |
| Autres produits et charges opérationnels | 10 | (908) | 7 789 | -111,7% | 7 789 |
| BENEFICE OPERATIONNEL | 8 | 27 122 | 22 576 | 20,1% | 28 174 |
| Charges financières | 11 | (7 388) | (7 299) | (7 299) | |
| Produits financiers | 11 | 14 | 128 | 128 | |
| Résultat Financier | (7 374) | (7 171) | 2,8% | (7 171) | |
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 8 | 19 748 | 15 405 | 28,2% | 21 003 |
| Charge d'impôt | 12 | (5 870) | (4 317) | (5 674) | |
| Quote-part du résultat des entreprises mises en | |||||
| équivalence | 20 | 1 444 | 738 | 738 | |
| RESULTAT DE LA PERIODE | 15 322 | 11 826 | 29,6% | 16 067 | |
| * dont part du Groupe | 15 470 | 10 607 | 45,8% | 14 848 | |
| * dont intérêts minoritaires | (148) | 1 219 | 1 219 | ||
| EBITDA | 13 | 74 751 | 65 291 | 14,5% | 70 889 |
| Résultat par action : | (en euros) | (en euros) | (en euros) | ||
| - de base : | 1,23 | 0,82 | 1,24 | ||
| - dilué : | 1,23 | 0,82 | 1,24 |
(1) Les données publiées au titre du 30 Juin 2014 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de l'interprétation IFRIC 21 (cf note 3.1)
| 1er semestre 2015 |
1er semestre 2014 (1) |
1er semestre 2014 publié |
|
|---|---|---|---|
| RESULTAT DE LA PERIODE | 15 322 | 11 826 | 16 067 |
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | (41) | 938 | 938 |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | 16 | (356) | (356) |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne | |||
| sont pas reclassés ultérieurement en résultat | (25) | 582 | 582 |
| Ecart de change résultant des activités à l'étranger | 1 860 | 265 | 265 |
| Part efficace des variations de juste valeur des | |||
| dérivés de couverture de flux de trésorerie | 3 724 | (4 506) | (4 506) |
| Charge d'impôt sur les éléments recyclables | (1 231) | 1 527 | 1 527 |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui | |||
| sont reclassés ultérieurement en résultat | 4 353 | (2 714) | (2 714) |
| Résultat Global de la période | 19 650 | 9 694 | 13 935 |
| * dont part du Groupe | 19 798 | 8 475 | 12 716 |
| * dont intérêts minoritaires | (148) | 1 219 | 1 219 |
(1) Les données publiées au titre du 30 Juin 2014 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de l'interprétation IFRIC 21 (cf note 3.1)
| Capital | Primes | Réserves consolidées |
Réserves de conversion |
Actions propres |
Réserve de juste valeur |
Total attribuable aux actionnaires de STEF |
Part des minoritaires |
Total Capitaux Propres |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 1er janvier 2014 | 13 516 | 4 284 | 438 887 | (398) | (26 500) | (5 699) | 424 090 | 4 128 | 428 218 |
| Dividendes versés | (19 438) | (19 438) | (13) | (19 451) | |||||
| Achats et ventes d'actions propres | (43) | (43) | (43) | ||||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | (181) | (181) | 181 | 0 | |||||
| Total des transactions avec les actionnaires | 0 | 0 | (19 619) | 0 | (43) | 0 | (19 662) | 168 | (19 494) |
| Résultat global de la période (1) | 11 189 | 265 | (2 979) | 8 475 | 1 219 | 9 694 | |||
| Capitaux propres au 30 juin 2014 (1) | 13 516 | 4 284 | 430 457 | (133) | (26 543) | (8 678) | 412 903 | 5 515 | 418 418 |
| Capitaux propres au 1er janvier 2015 | 13 516 | 4 284 | 484 265 | (363) | (54 633) | (10 026) | 437 043 | 3 525 | 440 568 |
| Dividendes versés | (20 973) | (20 973) | (20 973) | ||||||
| Achats et ventes d'actions propres | (4 042) | (4 042) | (4 042) | ||||||
| Opération d'annulation d'actions propres | (350) | (15 400) | 15 750 | 0 | 0 | ||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | (173) | (173) | (1 287) | (1 460) | |||||
| Total des transactions avec les actionnaires | (350) | 0 | (36 546) | 0 | 11 708 | 0 | (25 188) | (1 287) | (26 475) |
| Résultat global de la période | 15 445 | 1 860 | 2 493 | 19 798 | (148) | 19 650 | |||
| Capitaux propres au 30 juin 2015 | 13 166 | 4 284 | 463 164 | 1 497 | (42 925) | (7 533) | 431 653 | 2 090 | 433 743 |
(1) Les données publiées au titre du 30 Juin 2014 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de l'interprétation IFRIC 21 (cf note 3.1)
| 1er semestre 2015 |
1er semestre 2014 (1) |
31 décembre 2014 | |
|---|---|---|---|
| Résultat de la période | 15 322 | 11 826 | 66 881 |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non courants et provisions |
48 730 | 43 411 | 89 892 |
| +/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants | (41) | (5 745) | (6 428) |
| +/- Quote-part de résultat des entreprises associées | (1 444) | (738) | (2 448) |
| +/- Variation en juste valeur des instruments dérivés | (123) | 13 | 0 |
| +/- Variation des écarts de conversion | 448 | 448 | |
| +/- Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| - Impôts différés | (693) | (187) | 1 354 |
| Capacité d'autofinancement (A) | 61 751 | 49 028 | 149 699 |
| +/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) | (24 642) | (39 294) | (12 504) |
| FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE (C )=(A+B) |
37 109 | 9 734 | 137 195 |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles | (2 333) | (4 136) | (8 634) |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles | (65 746) | (62 407) | (125 226) |
| +/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers | (106) | (2 822) | (7 194) |
| - Différés de paiement liés aux acquisitions de filiales | (1 202) | ||
| -/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions de filiales nets de la trésorerie acquise (*) |
(6 776) | 3 301 | (3 010) |
| + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et | 1 909 | 11 167 | 15 642 |
| incorporelles + Dividendes reçus des entreprises associées |
276 | 28 | |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS | 927 | ||
| D'INVESTISSEMENT (D ) | (72 776) | (54 869) | (128 697) |
| +/- Achats et ventes d'actions propres | (4 042) | (43) | (28 133) |
| - Dividendes versés aux propriétaires de STEF | (20 973) | (19 438) | (19 438) |
| - Dividendes versés aux minoritaires des filiales | 0 | (13) | (2 077) |
| + Encaissements liés aux nouveaux emprunts | 87 002 | 109 226 | 143 786 |
| - Remboursements d'emprunts | (59 228) | (32 046) | (94 983) |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT (E) |
2 759 | 57 686 | (845) |
| Trésorerie nette à l'ouverture | 15 381 | 7 728 | 7 728 |
| Trésorerie nette à la clôture | (17 527) | 20 279 | 15 381 |
| = VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) | (32 908) | 12 551 | 7 653 |
(1) Les données publiées au titre du 30 Juin 2014 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de l'interprétation IFRIC 21 (cf note 3.1)
| Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : | 1er semestre 2015 |
1er semestre 2014 |
31 décembre 2014 |
|---|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 42 884 | 53 359 | 46 252 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme (note 18) | (60 411) | (33 080) | (30 871) |
| (17 527) | 20 279 | 15 381 | |
| (*) | 1er semestre 2015 |
1er semestre 2014 |
31 décembre 2014 |
| Coût d'achat des titres des entreprises acquises/prix de vente des entreprises cédées |
(10 816) | 2 278 | (4 072) |
| Remboursement du compte courant | 5 856 | 5 856 | |
| Trésorerie acquise/sortie de trésorerie des entreprises cédées | 4 040 | (4 833) | (4 794) |
| Décaissement net | (6 776) | 3 301 | (3 010) |
STEF S.A. est une société anonyme de droit français ayant son siège social à Paris et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris. Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2015 comprennent STEF S.A. et ses filiales, l'ensemble étant désigné comme « le Groupe » ainsi que la quote-part du Groupe dans les entreprises associées. Sauf indication contraire, ils sont présentés en euros, arrondis au millier le plus proche.
Ces comptes consolidés intermédiaires résumés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration de STEF S.A du 27 août 2015.
Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2015 ont été établis conformément à la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire » du référentiel International Financial Reporting Standards (IFRS), tel qu'adopté par l'Union européenne. Ces comptes intermédiaires résumés ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour les comptes annuels et doivent être lus en liaison avec les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2014.
Les méthodes comptables appliquées par le Groupe pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires sont identiques à celles appliquées aux comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2014, auxquels il convient de se référer, à l'exception des normes, amendements de normes et interprétations applicables pour la première fois en 2015 et des méthodes d'évaluation spécifiques aux arrêtés intermédiaires décrites au paragraphe 4 ci-dessous.
Les normes, amendements ou interprétations d'application obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015 sont les suivants :
Amendement IAS 40 => Sans impact sur les comptes consolidés
Interprétation IFRIC 21 « Taxes prélevées par une autorité publique » : Les impacts de cette nouvelle interprétation sont décrits en note 3.1. Ce texte précise le fait générateur de la comptabilisation d'un passif au titre des taxes.
Le Groupe applique les dispositions de l'IASB dès lors qu'elles ont été approuvées par l'Union Européenne.
Le Groupe applique depuis le 1er janvier 2015 l'interprétation IFRIC 21 relative aux prélèvements opérés par les autorités publiques.
IFRIC 21 explicite la date de comptabilisation d'un passif au titre d'une taxe, autre que les impôts sur le résultat, en précisant que le fait générateur de l'obligation qui crée ce passif est l'activité qui rend la taxe exigible, tel qu'il est prévu dans les dispositions légales ou réglementaires.
Les dates d'exigibilité des différentes taxes du Groupe ont été revues suivant les critères définis dans IFRIC 21.
Cet examen a conduit à modifier, de façon rétrospective, les modalités de comptabilisation des deux taxes suivantes :
Cette modification n'a pas d'incidence significative sur les comptes consolidés du 31 décembre 2014.
Ces deux retraitements représentent une réduction du résultat opérationnel de 5,6 M€ au 30 juin 2014 et 5,8 M€ au 30 juin 2015.
Les impacts de l'application rétrospective de cet amendement figurent dans une colonne spécifique des différents tableaux présentés dans ce document et se présentent comme suit, sur le compte de résultat au 30 juin 2014 en K€ :
| 1er semestre | 1er semestre | IFRIC 21 | ||
|---|---|---|---|---|
| note | 2014 publié | 2014 retraité | ||
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 8 | 1 331 356 | 1 331 356 | |
| Consommations en provenance des tiers | 9 | (872 199) | (872 199) | |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (25 389) | (30 987) | (5 598) | |
| Charges de personnel | (370 668) | (370 668) | ||
| Dotations aux amortissements | (43 603) | (43 603) | ||
| (Dotations) Reprises nettes aux provisions | 888 | 888 | ||
| Autres produits et charges opérationnels | 10 | 7 789 | 7 789 | |
| BENEFICE OPERATIONNEL | 8 | 28 174 | 22 576 | (5 598) |
| Charges financières | 11 | (7 299) | (7 299) | |
| Produits financiers | 11 | 128 | 128 | |
| Résultat Financier | (7 171) | (7 171) | ||
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 8 | 21 003 | 15 405 | (5 598) |
| Charge d'impôt | 12 | (5 674) | (4 317) | 1 357 |
| Quote-part du résultat des entreprises mises en | ||||
| équivalence | 20 | 738 | 738 | |
| RESULTAT DE LA PERIODE | 16 067 | 11 826 | (4 241) | |
| * dont part du Groupe | 14 848 | 10 607 | (4 241) | |
| * dont intérêts minoritaires | 1 219 | 1 219 | ||
| EBITDA | 13 | 70 889 | 65 291 | 5 598 - |
| Résultat par action : | (en euros) | (en euros) | ||
| - de base : | 1,24 | 0,82 | -0,42 | |
| - dilué : | 1,24 | 0,82 | -0,42 |
La préparation des comptes consolidés intermédiaires nécessite, de la part de la direction du Groupe, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables et sur les valeurs retenues pour arrêter les comptes. En particulier, les valeurs réelles définitives peuvent se révéler différentes des valeurs estimées.
Ainsi, pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires, les jugements significatifs exercés pour l'application des méthodes comptables du Groupe et les sources principales d'incertitude relatives aux estimations restent identiques à ceux et celles décrits dans les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2014.
Les méthodes d'évaluation spécifiques appliquées aux arrêtés intermédiaires sont les suivantes :
L'activité du second semestre est généralement plus soutenue que celle du premier en raison de la concentration de la période estivale et de la période festive de fin d'année. Les résultats opérationnels du premier semestre sont, de ce fait, traditionnellement inférieurs à ceux du second.
Les modifications du périmètre de consolidation sur le 1er semestre 2015 sont les suivantes :
Le groupe couvre le risque de taux sur la dette à taux variable liée aux financements immobiliers et maritime à long terme par l'intermédiaire de swaps de taux parfaitement adossés. Deux swaps de taux adossés à la dette moyen terme du groupe et portant sur un notionnel de 80 M€, complètent ce dispositif.
Au 30 juin 2015, le montant notionnel total des instruments destinés à couvrir le risque de taux sur la dette à taux variable s'élève à 278 M€ contre 288 M€ au 31 décembre 2014.
L'exposition du Groupe au risque de crédit client n'a pas enregistré d'évolution significative au cours du semestre écoulé. Aucun de ses clients n'est d'une taille telle que sa défaillance puisse avoir un effet significatif sur la situation financière du Groupe qui, nonobstant les mécanismes de protection dont il dispose du fait de la réglementation applicable, continue à recourir à l'assurancecrédit dans le secteur du transport et pour l'ensemble de ses activités internationales.
En ce qui concerne le risque de change, le Groupe opère essentiellement dans la zone Euro et son exposition aux variations de cours des autres monnaies demeure faible.
Concernant enfin le risque de liquidité, le Groupe a mis en place une politique de centralisation de trésorerie effective en France et dans les principales filiales européennes du Groupe.
| 1er semestre 2015 | Transport | Logistique | International | Maritime | Autres | Données consolidées |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires externe | 580 951 | 244 279 | 284 904 | 51 778 | 198 817 | 1 360 729 |
| Résultat opérationnel | 15 398 | - 249 |
12 805 | - 1 923 |
1 091 | 27 122 |
| Résultat avant impôt | 13 675 | - 1 265 |
11 166 | - 5 268 |
1 440 | 19 748 |
| 1er semestre 2014 (1) | Transport | Logistique | International | Maritime | Autres | Données consolidées |
| Chiffre d'affaires externe | 591 998 | 233 968 | 261 378 | 53 021 | 190 991 | 1 331 356 |
| Résultat opérationnel | 2 335 | 3 502 | 10 678 | 683 | 5 378 | 22 576 |
(1) Les données publiées au titre du 30 Juin 2014 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de l'interprétation IFRIC 21 (cf.note 3.1)
Le chiffre d'affaires des Autres activités inclut le négoce de marchandises pour le compte de tiers, pour 188 M€ au 1er semestre 2015 contre 178 M€ au 1er semestre 2014.
Le résultat des Autres activités en 2014 comprenait des cessions immobilières pour 3 millions d'euros.
| 1er semestre 2015 |
1er semestre 2014 |
|
|---|---|---|
| Achats de gazole, d'énergie et autres consommables | 7 3 941 |
84 018 |
| Achats de matières premières et consommables | 23 718 | 23 140 |
| Achats de marchandises RHD* | 188 399 | 178 488 |
| Sous-traitance | 378 705 | 373 810 |
| Locations, Entretiens, Assurances, litiges | 104 972 | 104 621 |
| Personnel extérieur, intermédiaires, honoraires | 69 4 43 |
70 166 |
| Transports, déplacements, communications, péages | 27 476 |
28 598 |
| Publicité, services bancaires | 2 720 | 2 627 |
| Autres charges externes | 8 256 | 6 731 |
| Total des consommations en provenance des tiers | 877 630 |
872 199 |
* RHD : Restauration Hors Domicile
L'évolution de ce poste est principalement liée :
Ce poste comprend essentiellement les éléments suivants :
Ce poste incluait au 1er semestre 2014, des plus-values de cessions de sites pour 3,7 M€ et une plus-value de cession sur les titres des sociétés anglaises pour 1,4 M€.
| 1er semestre | 1er semestre | |
|---|---|---|
| 2015 | 2014 | |
| Produits financiers | ||
| Dividendes perçus des actifs disponibles à la vente | 14 | 128 |
| Variation de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à | ||
| la juste valeur par le résultat | 123 | (13) |
| Charges financières | ||
| Charges nettes d'intérêt sur passifs financiers au coût amorti | (7 471) | (7 211) |
| Perte de change nette | (40) | (75) |
| CHARGES FINANCIERES NETTES | (7 374) | (7 171) |
Le taux effectif moyen s'élève à 26,54 % pour le semestre clos le 30 juin 2015 contre 24,24 % pour la même période de 2014. Il s'applique au résultat avant impôt.
L'évolution du taux effectif d'imposition entre 2014 et 2015 s'explique principalement par la baisse de l'économie d'impôt dont le Groupe bénéficie dans le cadre du financement du navire LE PIANA (échéance fin 2016).
| 1er semestre | 1er semestre | 1er semestre | |
|---|---|---|---|
| 2015 | 2014 (1) | 2014 publié | |
| Bénéfice opérationnel | 27 122 | 22 576 | 28 174 |
| Dotations nettes aux amortissements | 48 418 | 43 603 | 43 603 |
| Dotations (reprises) nettes sur dépréciations et provisions | (789) | (888) | (888) |
| Total EBITDA | 74 751 | 65 291 | 70 889 |
(1) Les données publiées au titre du 30 Juin 2014 ont été retraitées de l'impact lié à l'application rétrospective de l'interprétation IFRIC 21 (cf.note 3.1)
Les écarts d'acquisition évoluent sur la période du fait des acquisitions réalisées par le groupe (cf. note 6) :
Le Groupe n'a pas identifié d'indice de perte de valeur sur ses écarts d'acquisition et actifs incorporels à durée de vie indéfinie au cours du semestre clos le 30 juin 2015.
L'augmentation des immobilisations corporelles provient principalement, de l'acquisition de foncier en Suisse et en Italie pour 3,1 M€, de l'acquisition du site de Mairano près de Milan pour 8,6 M€, des extensions de sites en France pour 7 M€ et des entrées de périmètre pour 13 M€ (dont GEFA pour 10 M€).
Le capital social de STEF S.A est composé, au 30 juin 2015, de 13 165 649 actions libérées d'une valeur nominale de 1 euro contre 13 515 649 actions au 31 décembre 2014. Cette variation s'explique par l'annulation de 350 000 actions auto détenues, décidée par le conseil d'administration du 28 janvier 2015.
Le dividende versé au premier semestre 2015, au titre du résultat de l'exercice 2014, s'est élevé à 1,70 euro par action.
L'évolution des provisions pour risques et charges se présente comme suit :
| 31 décembre 2014 |
Dotations | Reprises | Autres | 30 juin 2015 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Indemnités de départ à la retraite | 17 821 | 1 007 | (1 032) | 214 | 18 010 |
| Médailles du travail | 9 154 | 416 | (74) | 9 496 | |
| Provisions litiges | 12 764 | 6 970 | (8 110) | 11 624 | |
| Autres provisions | 5 924 | 462 | (365) | 627 | 6 648 |
| TOTAL | 45 663 | 8 855 | (9 581) | 841 | 45 778 |
Ils s'analysent comme suit :
| 30 juin 2015 | 31 décembre 2014 | |
|---|---|---|
| Dettes financières non courantes | ||
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit | ||
| confirmées à plus d'un an | 418 973 | 345 498 |
| Dettes liées à des locations financement | 52 073 | 54 149 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 10 8 31 |
14 057 |
| Total des dettes non courantes | 481 877 | 413 704 |
| Dettes financières courantes | ||
| Part à moins d'un an des : | ||
| - Emprunts bancaires et lignes de crédit spot | 58 330 |
95 473 |
| - Dettes liées à des locations financement | 10 082 | 11 750 |
| - Dettes financières diverses | 2 729 | 2 910 |
| Intérêts courus non échus | 1 199 | 1 015 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 4 42 2 |
5 043 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 60 411 | 30 871 |
| Total des dettes courantes | 137 173 | 147 062 |
| Total des dettes financières | 619 050 | 560 766 |
Et ont évolué comme suit au cours du semestre écoulé :
| 2015 | 31 décembre 2014 |
nouveaux emprunts |
rembour sements |
Mouvements de périmètre |
Variation des taux de change |
autres variations nettes |
30 juin 2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit | 440 972 | 87 002 | 52 868 - | 587 | 1 609 | 477 302 | |
| Dettes liées à des locations financement | 65 899 | 6 360 - | 1 048 | 1 568 | 62 155 | ||
| Dettes financières diverses & ICNE | 3 924 | 5 | 3 929 | ||||
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 30 871 | 117 | 29 423 | 60 411 | |||
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 19 100 | - 3 847 |
15 253 | ||||
| Total : | 560 766 | 87 002 | 59 228 - | 1 752 | 1 609 | 27 149 | 619 050 |
Au 30 juin 2015, le montant de la dette à taux fixe représente 56% de la dette totale du Groupe contre 62% au 31 décembre 2014, après effet de couverture.
Les besoins de trésorerie du Groupe sont assurés, majoritairement, par les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère. Le Groupe dispose de 23 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 302 M€ (298 M€ au 31 décembre 2014), utilisées à hauteur de 214 M€ au 30 juin 2015 (183 M€ au 31 décembre 2014).
Le Groupe dispose également de crédits spot totalisant 37 M€, 32 M€ utilisés au 30 juin 2015 (23 M€ au 31 décembre 2014) et d'autorisations de découvert, sans échéance convenue, totalisant 94 M€ (90 M€ au 31 décembre 2014) dont 60 M€ utilisés au 30 juin 2015 (31 M€ au 31 décembre 2014).
| Valeur au | Actifs | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| bilan | Juste valeur | disponibles | Prêts et | ||
| 30/06/2015 | Juste valeur | par résultat | à la vente | Créances | |
| Titres de participation non consolidés | 120 | 120 | 120 | ||
| Autres actifs financiers non courants | 12 920 | 12 920 | 12 920 | ||
| Prêts et créances des activités de financement | 14 20 3 |
14 203 | 14 203 | ||
| Titres de placement | 4 340 | 4 340 | 4 340 | ||
| s/total : actifs financiers non courants | 31 583 | 31 583 | - | 4 460 | 27 123 |
| Clients | 413 121 | 413 121 | 413 121 | ||
| Autres débiteurs | 165 165 | 165 165 | 165 165 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 42 884 | 42 884 | 42 884 | ||
| Actifs | 652 753 | 652 753 | 42 884 | 4 460 | 605 409 |
| Instruments | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur au | dérivés | Passifs non | |||
| bilan | Dettes au | qualifiés de | qualifiés de | ||
| 30/06/2015 | Juste valeur | coût amorti | couverture | financiers | |
| Passifs financiers non courants | 10 831 | 10 831 | 10 831 | ||
| Dettes des activités de financement | 543 386 | 543 386 | 481 231 | 62 155 | |
| Passifs financiers courants | 64 833 | 64 833 | 60 411 | 4 422 | |
| s/total : dettes financières | 619 050 | 619 050 | 541 642 | 15 253 | 62 155 |
| Fournisseurs | 339 136 | 339 136 | 339 136 | ||
| Autres créanciers | 354 573 | 354 573 | 354 573 | ||
| Passifs | 1 312 759 | 1 312 759 | 1 235 351 | 15 253 | 62 155 |
Les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :
Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;
Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;
Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | 4 460 | ||
| Trésorerie et équivalent de trésorerie | 42 884 | ||
| Actifs | - | 47 344 | |
| Instruments dérivés | 15 253 | ||
| Passifs | 15 253 |
La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Scholes).
La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.
La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable au risque de crédit près.
Les parties liées, par rapport au Groupe STEF, sont les entreprises associées, les administrateurs (y compris les membres de la direction générale du Groupe) ainsi que les structures d'actionnariat des cadres et dirigeants non administrateurs et le fonds commun de placement des salariés.
La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont connu aucune évolution significative au cours du 1er semestre 2015.
La valeur des titres et la quote-part du Groupe dans les résultats des entreprises associées se décomposent comme suit :
| 2015 | part groupe |
Total chiffre d'affaires |
Total des actifs |
Total des passifs hors capitaux propres |
Actif net de la société |
Valeur de mise en équivalence |
Résultat net |
Quote part résultat |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BRIGANTINE DE NAVIGATION (1) | 100,00% | - | 6 | 2 | 4 | 4 | 1 ) ( | ( 1 ) |
| FROIDCOMBI | 25,50% | 8 033 | 6 213 | 3 922 | 2 291 | 584 | 926 | 236 |
| MESSAGERIES LAITIERES | 38,69% | 34 799 | 37 809 | 23 833 | 13 976 | 6 743 | 1 227 | 475 |
| OLANO SEAFOOD IBERICA | 32,00% | 12 901 | 11 378 | 6 926 | 4 452 | 1 771 | 268 | 86 |
| OLANO CAUDETE | 20,00% | 1 334 | 688 | 128 | 26 | |||
| STEFOVER TUNISIE | 49,00% | 24 276 | 166 | 138 | 31 ) ( | ( 15 ) |
||
| GROUPE PRIMEVER (co-entreprise) | 49,00% | 5 156 | 2 526 | 678 | 638 | |||
| TOTAL | 27 379 | 12 455 | 3 195 | 1 444 |
(1) sociétés sans activité ou en cours de liquidation
Les sociétés GEFA et SDR SUD présentent dans les parties liées au 30 juin 2014 sont intégrées globalement dans les comptes consolidés du 1er semestre 2015.
Les engagements hors bilan et passifs éventuels mentionnés dans l'annexe aux comptes consolidés de l'exercice 2014 n'ont pas connu d'évolution significative au cours du 1er semestre 2015.
L'activité maritime de STEF est essentiellement exercée par la Méridionale qui assure la desserte de la Corse en vertu d'une convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse (OTC).
Dans le cadre de la précédente délégation de service public qui a pris fin le 31 décembre 2013, il subsiste une créance de 15,2 M€ vis-à-vis de l'Office des Transports Corse au titre de surcharges combustibles. Le Groupe estime que cette créance est juridiquement fondée.
Une nouvelle convention signée le 24 septembre 2013 avait pris effet le 1er janvier 2014 pour une durée de 10 ans. Cette convention autorisait la Méridionale à assurer l'exploitation de trois cargos mixtes rouliers dans le cadre de la continuité territoriale.
Dans un jugement rendu le 7 avril 2015, le tribunal administratif de Bastia a résilié la convention de délégation de service public (DSP) maritime Corse-continent attribuée au groupement des compagnies La Méridionale et SNCM par la Collectivité territoriale de Corse (CTC) qui couvrait la période du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2023. La résiliation prendra effet à compter du 1er octobre 2016.
Néant.
III.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes consolidés résumés au 30 juin 2015 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du groupe STEF et que le rapport d'activité du premier semestre 2015 présente un tableau fidèle des informations mentionnées à l'article 222-6 du règlement général de l'A.M.F.
Fait à Paris, le 27 août 2015
Stanislas LEMOR Directeur Général Délégué à L'Administration et aux Finances
KPMG AUDIT IS MAZARS Immeuble Le Palatin Exaltis 3, cours du Triangle 61 rue Henri Regnault CS 80039 92400 Courbevoie 92939 Paris La Défense Cedex France France
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle Période du 1er janvier au 30 juin 2015
Période du 1er janvier au 30 juin 2015 STEF S.A. 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Ce rapport contient 16 pages
STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 27 août 2015
Siège social : 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Capital social : €.13 165 649
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle
Période du 1er janvier au 30 juin 2015
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
• l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société STEF, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2015, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
• la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.
Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité de votre Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 3.1 de l'annexe aux comptes semestriels consolidés résumés qui expose les incidences de l'application au 1er janvier 2015 de l'interprétation IFRIC 21.
STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 27 aout 2015
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.
Paris La Défense et Courbevoie, le 27 août 2015
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit IS MAZARS
Benoît Lebrun Olivier Thireau Associé Associé
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