Management Reports • Mar 4, 2016
Management Reports
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| RAPPORT DE GESTION | 4 |
|---|---|
| 1 – Environnement économique et financier | 5 |
| 2 – L'activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine | 6 |
| 3 – Les résultats financiers | 7 |
| 4 – Facteurs de risques | 18 |
| 5 – Evolution des filiales et des participations | 58 |
| 6 – Information particulière en application de l'article 24-3 du code AFEP-MEDEF | 59 |
| 7 – Responsabilité Sociétale et Environnementale de l'entreprise | 61 |
| 8 – Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, | |
| environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion | 83 |
| Annexes | 88 |
| DESCRIPTIF DU PROGRAMME DE RACHAT DE SES PROPRES CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT |
89 |
| COMPTES INDIVIDUELS | 92 |
| Bilan | 93 |
| Hors – Bilan | 94 |
| Compte de Résultat | 94 |
| Annexes | 95 |
| COMPTES CONSOLIDÉS | 140 |
| 1 – Cadre général | 142 |
| 2 – Etats financiers consolidés | 150 |
| 2.1 – Compte de résultat | 150 |
| 2.2 – Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 151 |
| 2.3 – Bilan Actif | 152 |
| 2.4 – Bilan Passif | 153 |
| 2.5 – Tableau de variation des capitaux propres | 154 |
| 2.6 – Tableaux des flux de trésorerie 3 – Notes annexes aux états financiers |
155 157 |
| RAPPORT ANNEXE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION AU TITRE DE LA LSF |
250 |
| RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS | 279 |
| RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS | 282 |
| RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES | 286 |
| RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION RELATIF AU CONTROLE INTERNE ET AU GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE |
290 |
| ATTESTATION DU RESPONSABLE DE L'INFORMATION | 293 |
| PROJETS DE RÉSOLUTIONS CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE SEINE |
294 |
A/ Risque de Crédit B/ Risque de Marché C/ Gestion du bilan D/ Risques opérationnels E/ Risques juridiques F/ Risques de non-conformité G/ Autres risques
-Tableau des résultats financiers des 5 derniers exercices
En 2015, la croissance mondiale s'établit à + 3,1 % (source FMI) en retrait de 0,4 point par rapport aux prévisions initiales et de 0,3 point sur un an.
Ces écarts s'expliquent par un environnement instable et incertain illustré par la grande volatilité enregistrée sur les marchés financiers, la baisse des cours des produits de base et le repli de la valeur de la monnaie de plusieurs pays émergents. En résulte une contre-performance des économies émergentes qui atterrissent à + 4 % en retrait pour la deuxième année consécutive (- 0,4 point). Le Brésil et la Russie sont ainsi entrés en récession (- 3,8 % et - 3 %), tandis que la Chine plafonne à 6,8 % (en baisse de 0,5 point sur un an).
A contrario, les économies avancées sont en progression à + 2 % (+ 0,2 point sur un an), portées par les Etats-Unis (+ 2,6 %) mais également la zone Euro (+ 1,5 % soit + 0,6 point sur un an). Elles bénéficient des effets du retour à des politiques budgétaires moins restrictives, du maintien de politiques monétaires accommodantes des banques centrales et de la baisse du prix des matières premières notamment énergétiques.
En zone euro, l'amélioration globale de la croissance du PIB présente toutefois de fortes disparités sur certains pays périphériques (Irlande + 3,5 % ; Espagne + 3,1 % ; Italie + 0,8 %), avec une inflation toujours atone et des investissements encore insuffisants.
La croissance française s'établit à + 1,1 % (source INSEE), en deçà des prévisions. Cette reprise modérée est soutenue essentiellement par la consommation et l'amélioration du pouvoir d'achat des ménages. Elle profite également d'exportations dopées par la baisse de l'euro mais souffre de la frilosité des investisseurs et de l'absence de baisse du chômage (10,5 %).
Enfin, l'économie Haut Normande enregistre des évolutions divergentes selon les secteurs avec un recul de l'emploi salarié marchand (- 1,2 %), la baisse des créations d'entreprises (les défaillances augmentant légèrement) mais un taux de chômage stable qui reste toutefois supérieur à la moyenne nationale (10,9 %).
Malgré la mise en place d'un programme de Quantitative Easing en 2015 (rachat de 1 100 milliards d'euros d'actifs publics et privés entre mars 2015 et septembre 2016), la Banque Centrale Européenne n'a pas réussi à relancer l'inflation qui s'établit pour la zone Euro à 0,2 %, loin de son objectif affiché de 2 %. En cause, la baisse du prix des matières premières illustrée par un baril de pétrole à 35 dollars fin 2015, ainsi que la crainte d'un ralentissement de la croissance mondiale en lien avec les atermoiements de l'économie chinoise.
L'ensemble de ces facteurs contribue à maintenir les taux à un niveau historiquement bas. Ainsi, tandis que la BCE maintient son taux de refinancement à 0,05 % (stable sur un an) et abaisse encore son taux de rémunération des dépôts de 10 bp (à - 0,3 %), la Réserve Fédérale Américaine a finalement relevé son taux de refinancement à 0,5 % (+ 25 bp) fin 2015. Ces politiques monétaires devenues divergentes génèrent des écarts de taux croissants ; ainsi les taux longs américains remontent très légèrement de 8 bp sur l'année (10 ans USA à 2,25 %) alors que dans le même temps les taux de la zone euro affichent un retrait marqué. Les taux européens convergent à la baisse avec une OAT 10 ans à 0,9 % fin 2015 (baisse de 80 bp en moyenne vs 2014), un Bund allemand à 0,58 % et un taux 10 ans espagnol à 1,78 %.
Les principaux indices boursiers connaissent des évolutions hétérogènes avec une dégradation des indices européens au second semestre. Ainsi, après une année 2014 stable, le CAC 40 atterrit en hausse à 4 637 points (+ 8,5 % sur un an) et le DAX allemand à 10 743 points (+ 9,6 % sur un an). Parallèlement, les marchés américains et asiatiques connaissent une année 2015 plus contrastée avec un indice Standard & Poor's 500 en repli pour la première fois depuis 2011 (- 0,7 %), un ralentissement du Nasdaq à + 5,7 % et une année favorable pour le Nikkei japonais à + 9,1 %. Le SSE Composite Index (bourse de Shanghai) progresse de 9,5 % sur un an, mais cette évolution est à relativiser du fait de la crise boursière estivale (baisse de 35 % en 10 jours).
Le taux d'épargne des français s'établit à 15,2 %, un niveau parmi les plus élevés d'Europe. Les épargnants restent prudents vis-à-vis des marchés financiers, continuant à privilégier l'assurance-vie ou le PEL dont la fiscalité et la rémunération restent favorables, au détriment du Livret A qui enregistre une décollecte annuelle historique de presque 12 milliards d'euros.
L'encours de crédits aux particuliers accroit sa progression (+ 4,1 % sur un an), liée au dynamisme du crédit à l'habitat (+ 3,8 % annuel) et à la baisse continue des taux.
Enfin, les encours de crédits aux entreprises augmentent sur un an (+ 2,7 % à fin novembre) et sur tous les marchés (grandes entreprises + 2,8 % ; ETI + 3,7 % et PME + 1,9 %).
La collecte atteint 13,5 milliards d'euros en progression de 2 %, et enregistre une évolution homogène de la collecte bancaire et de l'épargne tiers.
En liminaire, notons la réalisation le 21 octobre 2015 d'une opération de titrisation « auto souscrite » portant sur la cession de 278,9 millions d'euros de créances habitat au FCT Crédit Agricole 2015, la Caisse Régionale ayant souscrit le même jour 282,9 millions d'euros de titres de cette nouvelle structure consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole. Après retraitement de cette opération qui vient renforcer les réserves de liquidité de la Caisse Régionale, l'encours de crédits s'établit à 10 milliards d'euros (- 0,8 %).
d'euros, en hausse de 9,5 % sur un an. Elles témoignent du soutien apporté par le Crédit Agricole de Normandie-Seine au développement du tissu économique régional.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a enregistré sur 2015 plus de 33 800 souscriptions de Comptes à Composer, nouvelle offre de service personnalisable et modulable. S'agissant de l'assurance dommages, le portefeuille de contrats auto et habitation totalise plus de 140 000 contrats et enregistre une progression de 2,3 % sur un an. Les contrats Professionnels et Agricoles s'inscrivent également dans cette dynamique avec une hausse du portefeuille de 7,2 % qui bénéficie notamment du lancement réussi de l'assurance santé collective.
Les comptes annuels sont présentés conformément aux réglementations en vigueur pour les établissements financiers et en application des instructions diffusées par Crédit Agricole SA.
| COMPTES INDIVIDUELS AU 31 DECEMBRE 2015 (En milliers d'euros) | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ACTIF | 31/12/2015 31/12/2014 PASSIF | 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||||
| Opérations interbancaires et assimilées | 188 486 | 121 518 Opérations interbancaires et assimilées | 4 477 | 14 873 | ||||||
| Opérations internes au Crédit Agricole | 849 463 | 918 515 Opérations internes au Crédit Agricole | 6 959 789 | 7 269 116 | ||||||
| Opérations avec la clientèle | 9 615 766 | 9 972 013 Opérations avec la clientèle | 3 504 534 | 3 112 002 | ||||||
| Opérations sur titres | 1 169 298 | 866 874 Dettes représentées par un titre | 177 458 | 372 172 | ||||||
| Valeurs immobilisées | 648 382 | 624 770 Comptes de régularisation et passifs divers | 293 005 | 198 651 | ||||||
| Actions propres | 326 | 338 Provisions et dettes subordonnées | 236 235 | 229 193 | ||||||
| Comptes de régularisation et actifs divers | 379 785 | 268 869 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) | 21 100 | 18 100 | ||||||
| Capitaux propres hors FRBG | 1 654 908 | 1 558 790 | ||||||||
| TOTAL ACTIF | 12 851 506 12 772 897 TOTAL PASSIF | 12 851 506 | 12 772 897 |
Seine en complément des autres sources de refinancement (emprunts en blanc CA S.A. et avances spécifiques).
| En € | Total net versé | Taux d'intérêt net ou Dividende net |
|---|---|---|
| Intérêts parts sociales | 1 005 399,13 | 1,89 % |
| Dividendes CCI | 5 601 206,39 * | 5,33 € |
| Dividendes CCA | 8 069 374,82 | 5,33 € |
* Les dividendes attachés aux CCI détenus en propre par la Caisse Régionale de Normandie-Seine (dans le cadre du contrat de liquidité) ont été affectés en report à nouveau pour un montant de 14 577,55 €.
| En millions d'euros |
Solde au 31/12/2015 | Échéance < 31/12/2015 | Échéance < 31/01/2016 |
|---|---|---|---|
| Dettes fournisseurs |
3,59 | 3,03 | 0,56 |
Le délai moyen de règlement des factures fournisseurs est d'environ 28 jours.
| SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION (en milliers d'€) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Produits nets d'intérêts et revenus assimilés | 229 696 | 229 566 |
| Produits nets de commissions | 147 659 | 150 270 |
| Produits nets sur opérations financières | 23 040 | 25 938 |
| Autres produits ou charges nets d'exploitation | 200 | -1 272 |
| Produit Net Bancaire | 400 595 | 404 502 |
| Frais de personnel | -127 664 | -126 084 |
| Autres frais administratifs | -67 967 | -65 371 |
| Dotations aux amortissements | -10 113 | -9 855 |
| Résultat Brut d'Exploitation | 194 851 | 203 192 |
| Coût du risque | -14 866 | -27 514 |
| Résultat net sur actifs immobilisés | -2 020 | -2 228 |
| Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées | -2 976 | -1 941 |
| Résultat exceptionnel | 0 | -1 977 |
| Impôt sur les bénéfices | -64 180 | -62 017 |
| Résultat Net | 110 809 | 107 515 |
| Coefficient d'exploitation | 51,4% | 49,8% |
L'activité des établissements bancaires se mesure par le Produit Net Bancaire (PNB), différence entre les produits financiers et accessoires et les charges financières. Le PNB s'établit à 400,6 millions d'euros, en retrait de 1 %, soit -3,9 millions d'euros sur un an, principalement sous l'effet du repli du PNB lié aux commissions et aux opérations financières.
Les Produits nets d'intérêts et revenus assimilés, principale composante du PNB avec 229,7 millions d'euros restent stables. Les impacts défavorables du mouvement de réaménagements et de remboursements anticipés sur l'encours crédit sont globalement compensés par :
La progression des indemnités et frais de dossiers versés par la clientèle à hauteur de 7,7 millions d'euros (net de soultes sur arbitrages d'emprunts et de commissions prescripteurs).
L'effet de base favorable constitué par l'enregistrement en 2014 d'une dotation de 5,2 millions d'euros à la provision épargne-logement.
Notons l'existence de 1,6 million d'euros de produits comptabilisés en autres produits d'exploitation et qui sont liés à l'opération de titrisation indiquée au paragraphe 2.2.
Les produits nets de commissions, à 147,7 millions d'euros (- 1,7 %) enregistrent la rémunération versée par Crédit Agricole SA pour le placement des produits d'épargne ainsi que celles relatives à la vente de produits et services à la clientèle. Ils sont impactés par un effet de base défavorable en lien avec des produits non récurrents sur le cautionnement habitat (1,5 million d'euros) et la baisse des commissions versées par Crédit Agricole SA sur la collecte centralisée sous l'effet de la poursuite de la baisse des taux (- 3,7 millions d'euros). Ces éléments sont partiellement compensés par la bonne tenue du PNB assurances (+ 0,8 million d'euros) et le dynamisme des commissions sur l'épargne hors bilan (+ 1,4 million d'euros).
Les produits nets sur opérations financières sont en retrait de 3 millions d'euros sous l'effet de la baisse du niveau d'externalisation de plus-values latentes (- 2,5 millions d'euros). L'impact défavorable du jeu des dotations/reprises sur le portefeuille de placements (- 1,5 million d'euros) est partiellement compensé par la hausse des dividendes sur participations (+ 1,2 million d'euros).
Les charges de fonctionnement nettes, à 205,7 millions d'euros (*), sont en augmentation de 2,2 % principalement sous le poids des investissements humains et matériels.
Les frais de personnel s'établissent à 127,7 millions d'euros en augmentation de 1,3 %. Ils se trouvent notamment impactés par la hausse de l'intéressement-participation (0,4 million d'euros) et une moindre refacturation des personnels informatiques au GIE CATS (0,2 million d'euros).
Les autres frais administratifs s'établissent à 68 millions d'euros en hausse de 4 % notamment au travers de la progression des coûts informatiques facturés par le GIE CATS (+ 1,1 million d'euros) et l'impact de la revalorisation du prix du timbre sur les coûts d'affranchissement (+ 0,5 million d'euros).
Les dotations aux amortissements s'affichent à 10,1 millions d'euros en progression de 2,6 % sous l'effet des investissements réalisés dans le réseau d'agences.
Il en résulte un RBE à 194,9 millions d'euros en retrait de 4,1 % (- 8,3 millions d'euros). Le coefficient d'exploitation s'affiche à 51,4 % en hausse de 1,6 point par rapport à 2014.
(*) Pour se conformer à la législation, il convient de noter que les dépenses, comptabilisées dans les comptes individuels, non déductibles au titre de l'article 39-4 du Code Général des Impôts s'élèvent à 26 091 €
Le coût du risque s'établit à 14,9 millions d'euros, en baisse de 12,6 millions d'euros sur un an. Cette régression résulte principalement d'un effet de base favorable constitué par les impacts de la convergence CDL/défaut de 2014 (- 7 ,3 millions d'euros), la baisse des risques individuels (- 2,4 millions d'euros y compris actions en responsabilité) et le retrait des dotations aux provisions à caractère collectif (- 2 millions d'euros)
La dotation au FRBG s'établit à 3 millions d'euros, en hausse d'un million d'euros sur un an.
Au final, le résultat net de l'exercice s'élève ainsi à 110,8 millions d'euros, en progression de 3,1 % par rapport au 31 décembre 2014.
Intermédiaire entre épargnants et emprunteurs haut-normands, la Caisse Régionale de Normandie-Seine poursuit son action au service de ses clients et sociétaires avec l'enrichissement de son offre d'épargne et de crédits. Attachée aux valeurs mutualistes, la Caisse Régionale de Normandie-Seine apporte une attention toute particulière au développement du sociétariat avec plus de 8 000 nouveaux sociétaires sur l'année (156 000 sociétaires en fin d'année), tendance qu'elle entend pérenniser en 2016. Toujours à l'écoute de ses clients, la Caisse Régionale de Normandie-Seine poursuivra également la réalisation d'enquêtes de satisfaction en vue d'accroitre la qualité de la relation clientèle et l'utilité de la Caisse Régionale à son territoire. Enfin, elle continuera d'investir dans son réseau commercial avec la rénovation complète fin 2016 de 38 agences intégrant un concept d'accueil innovant.
Aucun changement de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent n'a impacté les comptes individuels de la Caisse Régionale de Normandie-Seine au 31 décembre 2015.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine publie des comptes consolidés.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Son siège social est situé, Cité de l'Agriculture, chemin de la Bretèque, 76 230 Bois-Guillaume. Elle est inscrite au registre du commerce de Rouen sous le numéro 433 786 738, code NAF 6419Z.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a émis des CCI (Certificats Coopératifs d'Investissement), qui sont cotés sur le marché EUROLIST - Compartiment C (code ISIN : FR0000044364).
Sont rattachées à la Caisse Régionale de Normandie-Seine, 72 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales.
L'Entité consolidante « Crédit Agricole de Normandie-Seine » est ainsi constituée de la Caisse Régionale de Normandie-Seine et des 72 Caisses Locales entrant dans le périmètre de consolidation.
Les comptes consolidés intègrent le Fonds dédié « Force Profile 20 », la filiale immobilière Normandie-Seine Foncière et la Société Technique de Titrisation (STT), représentant la quote-part de la Caisse Régionale dans le FCT (Fonds Commun de Titrisation) global « Crédit Agricole Habitat 2015 » créé lors de la titrisation du 21/10/2015.
De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Normandie-Seine est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Pour sa part, Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, sous forme de Certificats Coopératifs d'Associés émis par la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine fait partie du périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole.
En application du règlement CE n° 1606/2002, les co mptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2015 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2014.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2014 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2015. Celles-ci portent sur :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| Interprétation IFRIC 21 Taxes | 13 juin 2014 (UE n° 634/2014) |
er janvier 2015 1 |
Oui |
| Améliorations des IFRS cycle 2011- 2013 : |
18 décembre 2014 (UE n° 1361/2014) |
||
| IFRS 3 Exclusion du champ d'application des formations de partenariats (i.e les co-entreprises déjà exclues et pour la 1er fois les activités conjointes) |
1er janvier 2015 | Oui | |
| IFRS 13 Extension à certains instruments non financiers de l'exception qui permet l'évaluation de la juste valeur sur base nette |
1er janvier 2015 | Oui | |
| IAS 40 Nécessité de jugement pour déterminer si l'acquisition d'un immeuble de placement constitue une acquisition d'actif (IAS 40) ou d'un groupe d'actifs ou un regroupement d'entreprises (IFRS 3) |
1er janvier 2015 | Oui |
L'interprétation d'IFRIC 21 donne des précisions sur la comptabilisation des droits, taxes et autres prélèvements publics qui relèvent d'IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels (hors amendes et pénalités, et hors impôts sur les sociétés régis par IAS 12). Elle permet notamment de clarifier :
Au regard de ces clarifications, la mise en œuvre d'IFRIC 21 a pour effet de changer le fait générateur d'enregistrement de certains droits et taxes (décalage de la date de l'enregistrement d'un exercice à l'autre et/ou fin de l'étalement sur la durée de l'exercice).
Ainsi, sont notamment concernées les principales taxes suivantes :
La taxe foncière,
La C3S (Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés),
L'application d'IFRIC 21 est d'application rétrospective avec retraitement des exercices antérieurs et ajustement des capitaux propres d'ouverture de l'année 2014 en comparatif dans les états financiers.
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.
Ceci concerne en particulier :
| Normes, Amendements ou Interprétations | Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable ultérieuremen t dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| Améliorations des IFRS cycle 2010-2012 : | 17 décembre 2014 |
||
| - IFRS 2 Conditions d'acquisition des droits, de marché, de performance, de service |
(UE n°2015/28) | 1er février 2015 (1) | Oui |
| - IFRS 3 Comptabilisation d'un ajustement éventuel du prix |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| - IFRS 8 Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| - IAS 16 et IAS 38 Réévaluation et ajustement proportionnel de l'amortissement cumulé |
1er février 2015 (1) | Non | |
| - IAS 24 Notion de services de direction (« key management personnel services ») |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| Amendement IAS 19, Régimes à prestations définies : cotisations des membres du personnel |
17 décembre 2014 (UE n°2015/29) |
1er février 2015 (1) | Oui |
| Amendements IAS 16 Immobilisations corporelles |
23 novembre 2015 (UE 2015/2113) |
1er janvier 2016 | Non |
| Amendement IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Eclaircissements sur les modes d'amortissement acceptables |
02 décembre 2015 (UE 2015/2231) |
1er janvier 2016 | Oui |
|---|---|---|---|
| Améliorations des IFRS cycle 2012-2014 : | 15 décembre 2015 (UE 2015/2343) |
||
| - IFRS 7 Instruments financiers : Informations à fournir Contrats de services Application de la norme aux états financiers intermédiaires condensés |
1er janvier 2016 | Oui | |
| - IAS 19 Avantages au personnel : Taux d'actualisation des avantages postérieurs à l'emploi |
1er janvier 2016 | Oui | |
| - IAS 34 Information financière intermédiaire : Précision de la formulation « ailleurs dans le rapport financier intermédiaire » |
1er janvier 2016 | Oui | |
| Amendement IAS 1 Présentation des états financiers : Initiative concernant les informations à fournir |
18 décembre 2015 (UE 2015/2406) |
1er janvier 2016 | Oui |
(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe Crédit-Agricole.
Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l'IASB au 31 décembre 2015 mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2015.
Cela concerne en particulier les normes IFRS 9 et IFRS 15.
La norme IFRS 9 Instruments Financiers publiée par l'IASB est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.
La norme IFRS 9 devrait entrer en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, sous réserve de son adoption par l'Union européenne.
Le Groupe s'est organisé pour mettre en œuvre cette norme dans les délais requis, en associant les fonctions comptables, finances et risques ainsi que l'ensemble des entités concernées. Dès début 2015, le Groupe a lancé des travaux de diagnostic des principaux enjeux de la norme IFRS 9. Les analyses ont prioritairement porté sur les changements induits par :
Les nouveaux critères de classement et d'évaluation des actifs financiers
La refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui permet de passer d'un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL). Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues sans attendre un événement objectif de perte avérée. Elle repose sur l'utilisation d'un large éventail d'informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarios raisonnables.
A ce stade de l'avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l'interprétation de la norme. Parallèlement, le Groupe est entré dans une phase de déclinaison opérationnelle en vue du déploiement des premières évolutions d'architecture des systèmes d'information.
La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. Elle remplacera les normes IAS 11, Contrats de construction, IAS 18, Produits des activités ordinaires, ainsi que les interprétations IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18, Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31, Produits des activités ordinaires opérations de troc impliquant des services de publicité.
La norme IFRS 15 présente un modèle unique de comptabilisation du revenu pour les ventes de contrats à long terme, les ventes de biens, ainsi que les prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d'assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.
Une étude d'impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole SA sera réalisé en 2016. Néanmoins, en première analyse, le groupe n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.
Les principaux retraitements par rapport aux comptes individuels concernent les points suivants :
FRBG et provisions réglementées
Les capitaux propres consolidés atteignent 1 834,6 millions d'euros au 31 décembre 2015, soit + 110,4 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2014. Cette variation est principalement due :
| Des résultats individuels au résultat consolidé (en millions d'€) | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2015 | ||||||||||
| Comptes individuels CR |
31/12/2014 Comptes Comptes Comptes Comptes individuels Retraitements Comptes individuels individuels individuels consolidés Fonds Consolidation consolidés CL NSF STT retraités * dédié |
|||||||||
| PNB | 400,6 | 3,3 | 4,4 | 0,2 | -0,2 | -7,1 | 401,1 | 405,9 | ||
| Charges générales d'exploitation et dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
-205,7 | -1,7 | 0,0 | -0,3 | 0,0 | 0,6 | -207,2 | -205,0 | ||
| RBE | 194,9 | 1,6 | 4,4 | -0,2 | -0,2 | -6,5 | 193,9 | 200,9 | ||
| Coût du risque | -14,9 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 4,0 | -10,8 | -30,0 | ||
| Résultat sur actifs | -2,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 1,2 | -0,8 | -0,3 | ||
| Résultat exceptionnel | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | ||
| Impôts sur les bénéfices | -64,2 | -0,1 | 0,3 | 0,0 | 0,0 | 1,7 | -62,3 | -59,9 | ||
| FRBG et Provisions Réglementées | -3,0 | 0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 2,9 | 0,0 | 0,0 | ||
| RESULTAT NET | 110,8 | 1,6 | 4,7 | -0,2 | -0,2 | 3,3 | 120,0 | 110,7 | ||
| * Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21. |
Des capitaux propres individuels aux capitaux propres consolidés (en millions d'€)
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Comptes individuels CR |
Comptes individuels CL |
Comptes individuels Fond dédié |
Comptes individuels NSF |
Comptes individuels STT |
Retraitements Consolidation |
Comptes consolidés |
Comptes consolidés retraités* |
|
| Capital et primes liées au capital | 273,7 | 80,9 | 37,3 | 2,0 | 0,0 | -92,8 | 301,2 | 295,2 |
| Réserves | 1 270,3 | 30,6 | 10,0 | 0,0 | 0,0 | 88,3 | 1 399,2 | 1 303,4 |
| Gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres |
0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 14,2 | 14,2 | 14,7 |
| Provisions réglementées et subventions d'investissement |
0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | -0,1 | 0,0 | 0,0 |
| Report A Nouveau | 0,0 | 0,0 | 0,0 | -0,3 | 0,0 | 0,3 | 0,0 | 0,0 |
| Résultat de l'exercice | 110,8 | 1,6 | 4,7 | -0,2 | -0,2 | 3,3 | 120,0 | 110,7 |
| Capitaux propres part du groupe | 1 654,9 | 113,1 | 52,0 | 1,6 | -0,2 | 13,2 | 1 834,5 | 1 724,0 |
| Intérêts minoritaires | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
| CAPITAUX PROPRES | 1 654,9 | 113,1 | 52,0 | 1,6 | -0,2 | 13,3 | 1 834,6 | 1 724,2 |
* Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21.
(Déclaration établie en conformité avec l'article 435 du règlement UE n°575/2013)
La Caisse régionale de Normandie-seine a formulé une déclaration d'appétence au risque qui a été discutée et validée par le Conseil d'Administration du 27 novembre 2015 après examen et recommandation de son Comité des Risques. Cette démarche a été menée en cohérence avec l'ensemble des entités du Groupe. La déclaration d'appétence au Risque est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale. Elle est cohérente avec les orientations stratégiques définies et en phase avec l'élaboration du processus budgétaire et l'allocation des ressources aux différents métiers.
L'appétence au risque de la Caisse régionale est le type et le niveau agrégé de risque que celle-ci est prête à assumer, dans le cadre de ses objectifs stratégiques.
La détermination de l'appétence au risque résulte d'une démarche coordonnée et partagée entre les équipes Finances, Risques et Conformité. Elle s'appuie en particulier sur la politique financière et la politique de gestion des risques qui sont fondées sur :
L'appétence au risque de la Caisse régionale s'exprime au travers d'indicateurs de solvabilité, de liquidité, de résultat et de risque opérationnel auxquels sont associés des limites, seuils d'alerte et enveloppes de risques. Ces éléments sont intégrés dans une matrice et un tableau de bord et sont déclinés en trois niveaux de risques :
La matrice d'appétence et le tableau de bord de suivi des risques font l'objet d'un suivi et seront présentés régulièrement en Comité des Risques et Conseil d'administration. Le franchissement des niveaux tolérés des indicateurs ou des limites du dispositif doivent conduire à l'information et à la proposition d'actions correctrices au Conseil d'administration. L'organe exécutif est régulièrement informé de l'adéquation du profil de risque avec l'appétence au risque.
Les indicateurs clés de la Caisse régionale au 31/12/2015 sont par ailleurs détaillés par type de risques dans les différentes parties « Facteurs de risques » ci-après du présent document.
Cette partie du rapport de gestion présente la nature des risques auxquels la Caisse Régionale de Normandie-Seine est exposée, leur ampleur et les dispositifs mis en œuvre pour les gérer.
L'information présentée au titre de la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers couvre les types de risques suivants :
Cette information (IFRS 7) fait partie intégrante des comptes consolidés au 31 décembre 2015 et, à ce titre, elle est couverte par le rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés.
Afin de couvrir l'ensemble des risques inhérents à l'activité bancaire, des informations complémentaires sont fournies concernant :
Conformément aux dispositions réglementaires et aux bonnes pratiques de la profession, la gestion des risques au sein de la Caisse Régionale de Normandie-Seine se traduit par une gouvernance dans laquelle le rôle et les responsabilités de chacun sont clairement identifiés, ainsi que les méthodologies et procédures de gestion des risques efficaces et fiables permettant de mesurer, surveiller et gérer l'ensemble des risques encourus.
La tolérance aux risques est définie comme le niveau de risque que la Caisse Régionale de Normandie-Seine est prête à prendre au regard de ses objectifs stratégiques. Elle est définie au plus haut niveau de la banque, notamment dans le cadre de politiques déterminées par domaines (crédit, marché, liquidité, opérationnel, etc…). Ces politiques intègrent les différentes limites d'appétence et de tolérance. Elles sont proposées par la Direction Générale et validées par le Conseil d'Administration.
Cette approche permet :
La gestion des risques, inhérente à l'exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif de contrôle interne mis en œuvre dans la Caisse Régionale de Normandie-Seine par tous les acteurs intervenant de l'initiation des opérations jusqu'à leur maturité finale.
La responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est organisée au sein de la Caisse Régionale de Normandie-Seine conformément à la réglementation. Rattaché au Directeur Général et indépendant des métiers, le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR) a sous son autorité la responsabilité de la conformité et des risques opérationnels, ainsi que celle du contrôle permanent, avec des unités de contrôle de dernier niveau sur les domaines comptable, financier et crédit qui lui sont rattachées hiérarchiquement.
Le rôle de cette direction est de valider la politique et les procédures « risques », et d'assurer une surveillance globale des risques, y compris de non-conformité, dans l'ensemble des domaines. Sa mission est de vérifier le déploiement, la cohérence et l'efficacité des contrôles, d'animer le dispositif de contrôle permanent et d'informer les instances des résultats et des actions menées.
Le dispositif de surveillance s'articule autour de suivis réguliers, faits au niveau de comités spécialisés (Comité Risques et Conformité, Comité Risques et Provisions, Comité Finance et Gestion, Comité de Contrôle comptable) ainsi qu'auprès du Comité de Contrôle Interne, du Comité d'Audit et du Comité des Risques (émanations du Conseil d'Administration).
Par ailleurs, la gestion des risques repose également sur un certain nombre d'outils qui permettent au RCPR et aux organes dirigeants d'appréhender les risques dans leur globalité.
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. L'engagement peut être constitué de prêts, de titres de créances ou de propriété ou de contrats d'échange de performance, de garanties données ou d'engagements confirmés non utilisés.
La définition du défaut utilisée en gestion, identique à celle utilisée pour les calculs réglementaires, est conforme aux exigences prudentielles. Ainsi un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :
De plus, dans la suite des travaux liés au projet « AQR », le dispositif d'identification des créances restructurées en raison de difficultés financières de l'emprunteur (forbearance) a été renforcé et l'intégration de cette notion dans les systèmes d'information s'est poursuivie en cours d'année.
La stratégie risque de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine, pour le domaine du crédit, s'inscrit dans une logique de développement raisonné, qui se caractérise par la recherche d'une relation globale et équilibrée avec le client. Elle répond toujours aux deux principes fondamentaux suivants :
Cette stratégie s'appuie sur une politique risque proposée conjointement par les Directions de Marchés et Risques, validée par le Comité de Direction et approuvée par le Conseil d'Administration. Un bilan de la politique risque est réalisé chaque année. Ce dernier ainsi que les amendements qui peuvent y être apportés font l'objet d'une présentation au Conseil d'Administration.
La politique « risques » a fait l'objet d'une révision au début de l'année 2015, validée par le Conseil d'Administration du 24 avril 2015. A partir du bilan de l'année 2014, des évolutions réglementaires et des pratiques constatées, la politique a été enrichie et certains éléments amendés ou précisés.
S'agissant du dispositif de limites, celui-ci est complété au niveau des limites sectorielles par une limite Entreprises, et les différentes limites existantes globales et sectorielles sont ajustées en fonction de leur consommation. Pour les limites individuelles, les limites dérogatoires sont étendues au marché de l'agriculture et celles de division et de partage sont ajustées par rapport à l'évolution des fonds propres.
La politique est de plus complétée par la prise en compte de principes d'octroi et l'intégration de ces critères dans les politiques de distribution. Pour les placements financiers, des limites en taux d'emprise sont validées, et il est rappelé l'application des règles de déclassement en défaut suite à la convergence des notions de défaut et de douteux.
Enfin, suite à l'évolution de la réglementation, un point au minimum annuel sera fait au Comité des Risques, émanation du Conseil d'Administration.
Toutes les décisions dérogatoires à ces politiques prises par le Comité des Engagements sont ensuite présentées lors de chaque Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, et un point de synthèse est fait au moins annuellement sur les décisions dérogatoires.
Cette politique risque est complétée par des politiques de distribution sectorielles, propres à chaque marché, encadrées par un système délégataire décliné pour l'ensemble des fonctions, et des politiques de garanties, chacune prenant en compte la notation Bâle II des contreparties.
Le respect de la stratégie risque est du ressort des différents métiers et le Responsable du contrôle permanent et des Risques, au travers de l'unité Management des risques, a en charge le suivi de sa bonne application.
La diversification des risques ne fait pas l'objet d'un objectif en tant que tel compte tenu de la répartition naturelle des portefeuilles de clientèle de la Caisse Régionale de Normandie-Seine (prédominance de la banque de détail et plus précisément des particuliers). Elle fait pour autant l'objet d'une mesure comparative bi-annuelle dans le cadre de l'ICAAP quantitatif. De plus, les limites opérationnelles de division et de partage contribuent à une moindre concentration des encours.
Enfin, la Caisse Régionale de Normandie-Seine utilise, pour réduire son risque de crédit, des mécanismes tels que la garantie de Foncaris (structure de contre garantie interne au Groupe Crédit Agricole) pour les engagements les plus importants, avec un seuil d'éligibilité de 30 millions d'euros (soit 2,5 % des fonds propres prudentiels) renouvelé en 2015. Elle fait également appel à des organismes de contre garantie tels que la BpiFrance. La Caisse Régionale réalise aussi des financements sous la forme de syndication. Ceux-ci représentent, au 31/12/2015, 53,5 millions d'euros soit 2,4 % des encours de crédit aux grandes clientèles, stables par rapport à 2014 (2,3 %).
. Toute opération de crédit nécessite une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement et de la façon la plus efficiente de structurer l'opération, notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s'inscrire dans la stratégie risques du métier concerné et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base individuelle que globale. La décision finale d'engagement s'appuie sur la note interne de la contrepartie et est prise par les unités d'engagement ou le Comité des engagements, sur la base d'un avis risque indépendant du représentant de la ligne métier Risques et contrôle permanents pour les dossiers concernés.
Pour les entreprises, trois centres d'affaires assurent la distribution du crédit, et un service d'experts les accompagne en termes de développement, de gestion des risques et de traitement des affaires sensibles. Pour la promotion immobilière, les collectivités publiques et le financement du logement social, les dossiers sont pris en charge par un centre d'affaires spécialisé. Enfin, un Service « Entreprises et International » gère l'ensemble des fonctions de back office de ces marchés.
Les clients professionnels et agriculteurs sont gérés au sein de douze pôles professionnels et la clientèle haut de gamme est traitée dans trois structures patrimoniales. Enfin, les clients particuliers sont du ressort des agences de proximité, avec des conseillers dédiés pour les crédits immobiliers.
Les systèmes de notation interne couvrent l'ensemble des méthodes, des procédés et des contrôles qui permettent l'évaluation du risque de crédit, la notation des emprunteurs ainsi que l'évaluation des pertes en cas de défaut de l'emprunteur.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe Crédit Agricole, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques. Ce comité examine notamment :
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a la responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Les modèles internes utilisés sont fondés sur des modèles statistiques établis sur des variables explicatives comportementales (ex : solde moyen du compte courant) et signalétiques (ex : secteur d'activité). L'approche utilisée peut être soit de niveau client (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels et TPE) soit de niveau produit. La probabilité de défaut à un an estimée, associée à une note est actualisée chaque année.
Sur le périmètre de la Grande clientèle, une échelle de notation unique sur quinze positions, qui a été établie sur la base d'une segmentation du risque « au travers du cycle », permet de disposer d'une vision homogène du risque de défaillance. Elle est constituée de treize notes (A+ à E-) qualifiant les contreparties qui ne sont pas en défaut et de deux notes (F et Z) qualifiant les contreparties en défaut. Ce dispositif est décliné par type de grande clientèle (Entreprises, Collectivités Publiques, Promotion Immobilière) et le principe d'unicité de la notation est géré, à l'échelle du Groupe Crédit Agricole, au travers de l'outil « Tiers et Groupes ».
La notation des contreparties s'effectue au plus tard lors d'une demande de concours et est actualisée à chaque renouvellement ou lors de tout événement susceptible d'affecter la qualité du risque. L'affectation de la note doit être approuvée par un unité indépendante du front office. Elle est revue au minimum annuellement.
Au cours de l'année 2015, la Caisse Régionale dans l'optique de renforcer et sécuriser son système de notation sur la grande clientèle a adhéré au Centre de Notation de l'Ouest, émanation de plusieurs Caisses Régionales.
Qu'il s'agisse de la grande clientèle ou de la clientèle de détail, le dispositif de surveillance mis en œuvre sur l'ensemble du processus de notation porte sur :
Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine, comme l'ensemble du Groupe, continue de porter ses efforts d'amélioration du dispositif de pilotage des risques sur :
L'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a autorisé le groupe Crédit Agricole à utiliser ses systèmes de notation interne pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque crédit des portefeuilles de détail et de grande clientèle pour l'essentiel de son périmètre.
Par ailleurs, à partir de ces différents systèmes de notation, la Caisse Régionale a développé des usages sur l'ensemble des pratiques du métier du crédit (octroi, prévention du risque, délégations, garanties…), et élaboré de nouveaux éléments de pilotage du risque de contrepartie, qu'il soit latent ou avéré. A titre d'illustration, l'utilisation des modèles de notations est intégrée dans le calcul des provisions collectives et la détermination des provisions filières.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.
Pour les dérivés, le calcul de l'assiette du risque est basé sur l'approche réglementaire et la Caisse Régionale de Normandie-Seine intègre dans la juste valeur des dérivés actifs l'évaluation du risque de contrepartie (Crédit Value Adjustment ou CVA).
Le dispositif de surveillance est basé sur le suivi des éléments constitutifs de la politique risque, qu'il s'agisse de la définition et du poids des grands risques, des limites de division des risques et de celles propres au partage. Dans le cadre de l'ICAAP quantitatif, il est complété semestriellement par une analyse des risques par secteurs d'activité. L'objectif de ce dispositif est d'éviter une concentration excessive du portefeuille sur un nombre réduit de contreparties, de maintenir l'exposition unitaire dans des limites appréciées par rapport à la capacité financière de la Caisse Régionale de Normandie-Seine et de suivre la diversification des risques.
Les engagements consolidés de l'ensemble des entités du groupe Crédit Agricole sont suivis par contrepartie d'une part et par groupe de contreparties liées d'autre part. On entend, par groupe de contreparties, un ensemble d'entités juridiques françaises ou étrangères liées entre elles, quels que soient leur statut et leur activité économique, permettant de prendre la mesure de l'exposition totale aux risques de défaillance sur ce groupe du fait de celle de l'une ou plusieurs de ces entités. Les engagements sur une contrepartie ou sur un groupe de contreparties liées incluent l'ensemble des crédits accordés par le Groupe, mais également les opérations de haut de bilan, les portefeuilles d'obligations, les engagements par signature et les risques de contrepartie liés à des opérations de marché. Les limites sur les contreparties et sur les groupes de contreparties liées sont enregistrées au sein des systèmes d'information internes à chaque filiale ou métier. Lorsqu'une contrepartie est partagée entre plusieurs filiales, un dispositif de limite globale de niveau Groupe est alors mis en place à partir de seuils d'autorisation d'engagement dépendant de la notation interne.
Pour la Caisse Régionale de Normandie-Seine, au 31 décembre 2015, aucun groupe bénéficiaire ne dépasse le seuil de 10 % des fonds propres, et parmi les 34 groupes les plus importants, seuls 5 présentent une exposition supérieure à 3 % des fonds propres soit 39 millions d'euros.
Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine suit des grands risques, tels que définis dans la politique risque de contrepartie. Les engagements pris en compte sont :
| Limites maxi en M€ | 20 | 13 | 11 | 8 | 4 | 3 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Résultat Net 107,5 |
19% | 12% | 10% | 7% | 4% | 3% | |
| Fonds propres 31/03/15 1288 | 1,6% | 1,0% | 0,9% | 0,6% | 0,3% | 0,2% | |
| ENTREPRISES | |||||||
| dt crédits syndiqués 1/2 limite | A+ à C | D+ à D | E+ à E | ||||
| COLL PUB | A+ à B | C+ à C | D+ à D | ||||
| LOGT SOCIAL | A+ à C+ | C à D | E+ à E | ||||
| PIM | A+ à C+ | C à D | E+ à E |
Pour la grande clientèle la limite est calculée en exposition pondérée maximale, qui tient compte de la qualité de la contrepartie (note Bâle II), de la nature des concours et des garanties reçues ainsi que des contres garanties données.
| Limites maxi en M€ | 9 | 4 | 3 | |
|---|---|---|---|---|
| Résultat Net 107,5 |
8% | 4% | 3% | |
| Fonds propres 31/03/15 1288 | 0,7% | 0,3% | 0,2% | |
| AGRICULTURE | Classes 1 à 3 | classe 4 | ||
| PROFESSIONNELS | Classes 1 et 2 | cl. 3 et 4 | ||
| PARTICULIERS | Classes 1 et 2 | cl. 3 et 4 |
Pour la clientèle de détail l'exposition retenue est l'EAD (Exposition au moment du défaut)
| Limites maxi en M€ | 3 | 5 | 6 | 8 | 9 | 13 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Résultat Net | 107,5 | 3% | 5% | 6% | 7% | 8% | 12% |
| Fonds propres 03/2015 | 1288 | 0,2% | 0,4% | 0,5% | 0,6% | 0,7% | 1,0% |
| ENTREPRISES | A+ à C | ||||||
| COLL PUB | A+ à B | ||||||
| Logt SOCIAL | A+ à C+ | ||||||
| ENTREPRISES | > C- | ||||||
| COLL PUB | > B | Pas d'obligation de partage | Part CR max 50 % | Part CR max 33 % | |||
| Logt SOCIAL | > C+ | ||||||
| PIM | A+ à C | ||||||
| PIM | > C |
Pour la grande clientèle la limite est calculée en exposition pondérée maximale, qui tient compte de la qualité de la contrepartie (note Bâle II), de la nature des concours et des garanties reçues ainsi que des contres garanties données.
| Limites maxi en M€ | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Résultat Net | 107,5 | 2% | 3% | 4% | 5% | 6% | |
| Fonds propres 03/2015 | 1288 | 0,2% | 0,2% | 0,3% | 0,4% | 0,5% | |
| AGRICULTURE | Cl. 1 à 3 | Pas d'obligation de partage | |||||
| AGRICULTURE | Cl. 4 | Part CR max 50 % | |||||
| PRO / PART | Cl. 1 et 2 | Part CR max 33 % | |||||
| PRO / PART | Cl.3 et 4 |
Pour la clientèle de détail l'exposition retenue est l'EAD (Exposition au moment du défaut)
Un suivi de ces grands risques est réalisé et validé par le Responsable des Risques. Ces derniers ne doivent pas excéder 1,5 fois les fonds propres, et le respect des règles de la politique risque est contrôlé régulièrement. Un reporting relatif aux grands risques, aux avis risques et aux dossiers en dérogation des règles de la politique est assuré au minimum annuellement auprès des instances dirigeantes.
Le poids des engagements des 10 plus importantes contreparties de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est en très légère hausse, puisqu'il représente 4,8 % du total du portefeuille au 31/12/2015 contre 4,6 % fin 2014. Parmi ces contreparties, 8 sont des collectivités ou des établissements publics. Par ailleurs, les engagements présentés par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à la garantie Foncaris sont stables par rapport à 2014 à 101,6 millions d'euros. Ils représentent 4,5 % des encours de crédit corporate à fin 2015.
Dans le cadre du pilier 2 de Bâle II (ICAAP Quantitatif), la mesure du risque de concentration individuelle au 30 juin 2015 montre que 106 groupes représentent 62 % des expositions des marchés de grandes clientèles. A cette date, le portefeuille de la Caisse Régionale présente un niveau de diversification moins élevé que celui de la moyenne des Caisses Régionales, mais stable sur un an, selon l'analyse réalisée par Crédit Agricole S.A. pour le compte du Groupe.
Des revues de portefeuilles sont organisées depuis plusieurs années par le Contrôle des Risques sur les différentes clientèles de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. La sélection des dossiers pour les revues de la banque de détail est faite en fonction de différents critères (types d'engagement, date de mise en place, niveau de risque et cotation Bâle II de la contrepartie). Pour l'année 2015, un ensemble de 12 revues a été mené ; 6 sur les groupes d'agences, 3 sur les Banques privées et 3 sur les unités de recouvrement.
Pour le marché des Entreprises, 4 revues ont été menées en 2015. Les sélections se font à partir des cotations dégradées, du niveau d'encours ou de l'évolution de certains ratios. Les dossiers LBO et FSA (opérations à effet de levier) ainsi que les dossiers sensibles font l'objet d'un suivi spécifique lors des revues. Par ailleurs, un point particulier est effectué sur les contreparties les plus importantes, celles en cotations sensibles ou avec des impayés. De plus, 3 revues ont été menées sur le marché de la Promotion Immobilière.
L'ensemble est complété par des revues de dépréciations de créances, intégrant notamment les dossiers présentant un risque résiduel élevé et, annuellement, les dossiers contentieux.
Les objectifs de ces revues de portefeuille sont les suivants :
En complément de ces revues, une analyse sectorielle est faite régulièrement dans le cadre de l'exploitation des stress tests proposés par Crédit Agricole S.A., et un comparatif trimestriel avec le groupe permet de situer la Caisse Régionale de Normandie-Seine sur les typologies d'activités ayant la perte attendue la plus importante. Par ailleurs, sur 2015 des analyses spécifiques ont été conduites par le Contrôle des risques sur des filières Professionnelles dont les filières « CHR » (Cafés Hôtels Restaurants), « Habitat » et « Prescripteurs ».
De plus, la mesure du risque de concentration sectorielle menée dans le cadre du pilier 2 de Bâle II montre que 79 % des expositions Corporate portent sur 5 secteurs, contre 6 en moyenne pour les Caisses Régionales, avec le secteur des services non marchands et du secteur public qui représente 36 % des dites expositions.
Des procédures d'autorisation, de suivi des comptes débiteurs et des dépassements existent et des délégations sont définies en la matière. Elles sont différenciées selon la cotation Bâle II, les délégataires et les marchés, ainsi que selon la nature du découvert ou dépassement. Un contrôle des dépassements significatifs de lignes est par ailleurs assuré de manière hebdomadaire.
Pour le classement des créances en défaut, la Caisse Régionale de Normandie-Seine applique les normes conformément aux exigences prudentielles en vigueur.
L'application de la notion de « Non Performing Loans » (extension de la notion actuelle de défaut ou douteux, avec application d'un seuil à 90 jours quel que soit la nature du crédit), montre que à fin 2015, 117 dossiers sont concernés pour 4,6 millions d'euros, dont une majorité (91 %) de crédit habitat, pour lesquels le passage en douteux se fait à 180 jours actuellement. S'agissant de la « forbearance », 30,4 millions d'euros d'encours sont concernés au 31/12/2015 (contre 24,9 millions d'euros au 31/12/2014) dont 9,4 millions d'euros qualifiés de performant et 21 millions d'euros de non performant dont 13,3 millions d'euros classés en défaut.
Enfin, les crédits restructurés pour des raisons de gestion du risque, pèsent 43,9 millions d'euros à fin décembre 2015 en hausse de 6 millions sur 2014. Ils représentent 0,44 % des encours et font l'objet d'une identification particulière et sont déclassés au premier retard.
Un suivi mensuel est réalisé globalement et par marché sur les différents niveaux de risques, avec une information sur les principaux dossiers expliquant les évolutions constatées. Ce dernier point fait l'objet d'un reporting auprès de la Direction Générale et au Conseil d'Administration au moins trimestriellement.
Le Comité Risques et Provisions (CRP) se tient sous la présidence du Directeur Général Adjoint. Il est composé du RCPR, des responsables de marché en charge du recouvrement amiable, du responsable du contentieux et des responsables du Contrôle des Risques. Il est chargé de définir et de surveiller l'exécution de la politique de maîtrise et de surveillance des risques. Il se réunit mensuellement et examine :
De plus un point est réalisé au minimum une fois par an sur le risque du portefeuille assurances des biens et des personnes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
En complément de la politique de provisionnement collectif instaurée au sein du groupe Crédit Agricole depuis plusieurs années, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a mis en place fin 2010, des provisions filières basées sur des stress scénarii. Les cinq filières identifiées depuis 2011 portent sur les domaines suivants : les financements « Habitat » d'une durée supérieure ou égale à 25 ans ; le financement locatif ; les portefeuilles relatifs aux entreprises, aux professionnels et à l'agriculture. Ces stress sont calibrés par rapport à une mesure historique du risque connu par la Caisse Régionale de Normandie-Seine, et à l'évolution d'indicateurs externes dont certains sont propres à la région.
L'analyse qui en résulte permet de déterminer un niveau de stress cohérent avec la situation constatée de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. L'estimation des encours risqués supplémentaires générés par ces stress fait l'objet de provisions prudentielles pour risques.
De plus, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a mis en œuvre les stress élaborés par le Groupe CA : stress de sensibilité sur les entreprises (dégradation des notes correspondant à celle constatée lors de la crise des PME de 1993) et stress macro-économique qui consiste à appliquer un scénario économique « violent mais plausible » sur l'ensemble des portefeuilles. Les résultats issus de ces deux approches illustrent la pertinence et confirment la volumétrie des dotations contra-cycliques constituées depuis plusieurs années.
Ces éléments font l'objet d'une présentation aux instances (Comité des Risques et Conseil d'Administration).
Dans le cadre du dispositif Bâle II, la Caisse Régionale de Normandie-Seine applique les principes du groupe validés par le Comité Normes et Méthodologies du Groupe, qu'il s'agisse de l'éligibilité, de la valorisation et revalorisation des sûretés pour l'ensemble des marchés. Ces dispositions permettent d'identifier les garanties, la typologie des cautions et la définition de leur lien avec l'emprunteur, les règles de valorisation et de revalorisation ainsi que la détermination de leur éligibilité.
L'exposition maximum au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu |
4 617 | 6 532 |
| variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 12 555 | 26 528 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) | 449 455 | 455 681 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations | 67 692 | 5 359 |
| internes) | ||
| Prêts et créances sur la clientèle | 9 832 738 | 9 857 598 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance | 381 321 | 371 079 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) | 10 748 378 | 10 722 777 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes) | 1 046 633 | 1 198 255 |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) | 195 777 | 176 734 |
| Provisions - Engagements par signature | -4 575 | -5 453 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 1 237 835 | 1 369 536 |
| Exposition maximale au risque de crédit | 11 986 213 | 12 092 313 |
L'exposition maximum de la Caisse Régionale de Normandie-Seine provient pour l'essentiel des prêts et créances détenus sur la clientèle à hauteur de 9,8 milliards d'euros, en très légère diminution par rapport à 2014. Au global après une évolution relativement importante entre 2012 et 2014 du fait d'une activité soutenue, l'exposition maximale tend à diminuer de l'ordre de moins de 1 %.
Le portefeuille ventilé correspond aux engagements commerciaux : prêts et créances sur les établissements de crédit, hors opérations internes, plus les prêts et créances sur la clientèle ainsi que les engagements de financements et de garantie financière donnés.
| Encours bruts (En %) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM-TOM) | 99,94% | 99,93% |
| Autres pays de l'UE | 0,03% | 0,04% |
| Autres pays d'Europe | 0,00% | 0,00% |
| Amérique du Nord | 0,01% | 0,01% |
| Amériques Centrale et du Sud | 0,00% | 0,00% |
| Afrique et Moyen Orient | 0,01% | 0,01% |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 0,00% | 0,00% |
| Japon | 0,01% | 0,01% |
La répartition du portefeuille évolue peu d'une année à l'autre, celui-ci restant quasi entièrement concentré sur la France et plus particulièrement sur la région de Haute Normandie.
| Encours Bruts (En %) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Banques centrales | 0,00% | 0,00% |
| Etablissements de crédit | 0,00% | 0,00% |
| Administrations générales | 10,03% | 10,79% |
| Grandes entreprises | 15,56% | 13,58% |
| Clientèle de détail | 74,41% | 75,63% |
| 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administrations générales | 1 014 112 | 548 | 4 | 9 610 | 1 004 498 |
| Banques centrales | 0 | ||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||
| Grandes entreprises | 1 572 216 | 77 278 | 50 114 | 25 423 | 1 496 679 |
| Clientèle de détail | 7 519 955 | 142 643 | 75 481 | 112 913 | 7 331 561 |
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 10 106 283 | 220 469 | 125 599 | 147 946 | 9 832 738 |
(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf.paragraphe sur les créances restructurées de la note 3.1.3 Principes et méthodes comptables) pour 30 406 milliers d'euros
| 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administrations générales | 1 093 513 | 2 634 | 1 090 879 | ||
| Banques centrales | 0 | ||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||
| Grandes entreprises | 1 376 443 | 79 166 | 51 785 | 31 297 | 1 293 361 |
| Clientèle de détail | 7 662 998 | 143 903 | 76 850 | 112 790 | 7 473 358 |
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 10 132 954 | 223 069 | 128 635 | 146 721 | 9 857 598 |
(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf.paragraphe sur les créances restructurées de la note 3.1.3 Principes et méthodes comptables) pour 24 879 milliers d'euros
| 31/12/2015 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |||||
| France (y compris DOM-TOM) | 10 100 135 | 220 458 | 125 595 | 147 946 | 9 826 594 | |||||
| Autres pays de l'UE | 2 854 | 5 | 2 | 2 852 | ||||||
| Autres pays d'Europe | 272 | 6 | 2 | 270 | ||||||
| Amérique du Nord | 691 | 691 | ||||||||
| Amériques Centrale et du Sud | 188 | 188 | ||||||||
| Afrique et Moyen Orient | 885 | 885 | ||||||||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 297 | 297 | ||||||||
| Japon | 961 | 961 | ||||||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||||||
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) |
10 106 283 | 220 469 | 125 599 | 147 946 | 9 832 738 |
(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 3.1.3 Principes et méthodes comptables) pour 30 406 milliers d'euros
| 31/12/2014 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |||||
| France (y compris DOM-TOM) | 10 126 224 | 223 058 | 128 631 | 146 721 | 9 850 872 | |||||
| Autres pays de l'UE | 3 660 | 8 | 1 | 3 659 | ||||||
| Autres pays d'Europe | 280 | 1 | 1 | 279 | ||||||
| Amérique du Nord | 875 | 2 | 2 | 873 | ||||||
| Amériques Centrale et du Sud | 200 | 200 | ||||||||
| Afrique et Moyen Orient | 656 | 656 | ||||||||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 349 | 349 | ||||||||
| Japon | 710 | 710 | ||||||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||||||
| Total Prêts et créances sur la | ||||||||||
| clientèle (1) | 10 132 954 | 223 069 | 128 635 | 146 721 | 9 857 598 |
(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 3.1.3 Principes et méthodes comptables) pour 24 879 milliers d'euros
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institution financière, Administrations et Collectivités publiques). Au 31 décembre 2015, le niveau des encours, hors banque de détail, notés par les systèmes de notation interne est de 99,9 %.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à sa grande clientèle en situation saine, soit 2 189 millions d'euros en légère diminution de 0,15 % par rapport à 2014. La répartition par rating est présentée en équivalent notation Standard & Poor's.
Les évolutions constatées dans la répartition entre les différentes notations résultent, d'une diminution des encours de 190 millions d'euros sur les notes d'excellence (triple A et AA) et d'un accroissement proportionnel (194 millions d'euros) des notations A et triples B. Pour les autres notations, double B et B les évolutions sont moins marquées de l'ordre de - 8,5 millions d'euros pour les premières et de + 6,5 millions d'euros pour les secondes.
Le volume des dossiers « sous surveillance », se rétracte de 5 millions d'euros et ne pèse plus que 2,7 % des encours contre 2,9 % en 2014 (3,8 % en 2013).
La politique de couverture des risques de pertes repose sur deux natures de dépréciation :
Au 31/12/2015, le total des encours douteux (non compromis et compromis) représente 199,6 millions d'euros (en capital) et les dépréciations individuelles s'élèvent à 113,2 millions d'euros, soit 56,7 % de l'encours douteux.
A fin décembre 2015, la proportion des encours en défaut s'élève à 2,14 % pour la clientèle de détail (moyenne des caisses régionales de 2,50 %), en augmentation sur 2014 (+ 7 bp) et de 1,49 % pour les grandes entreprises (- 14 bp par rapport à fin 2014) contre une moyenne des Caisses Régionales de 2,25 %.
Le coût du risque s'élève à 14,9 millions d'euros en baisse par rapport à décembre 2014 où il s'établissait à 27,5 millions d'euros. Le coût du risque s'établit ainsi en moyenne à 20 millions d'euros, sur les 8 dernières années, avec une année 2012 ayant connu un risque très faible de 2 millions d'euros. Les principales évolutions sont les suivantes :
Les provisions filières pour un montant de 105,9 millions d'euros et les provisions collectives issues des outils Bâle II pour 42 millions d'euros améliorent la couverture des risques sur les différents marchés. Au total, les provisions collectives et filières s'élèvent à 147,9 millions d'euros en progression de 1,2 million d'euros sur un an.
Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.
Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
| Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE | ||||||
| et organismes assimilés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et |
||||||
| organismes assimilés | 37 640 | 2 107 | 39 747 | 8 788 | 9 427 | 18 215 |
| Risques sur les autres contreparties | 3 922 | 1 988 | 5 910 | 5 870 | 2 754 | 8 624 |
| Total avant effet des accords de compensation | 41 562 | 4 095 | 45 657 | 14 658 | 12 181 | 26 839 |
| Dont risques sur contrats de : | ||||||
| - taux d'intérêt, change et matières premières | 0 | 1 039 | 1 039 | 0 | 1 753 | 1 753 |
| - dérivés actions et sur indices | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total avant effet des accords de compensation | 0 | 1 039 | 1 039 | 0 | 1 753 | 1 753 |
| Incidences des accords de compensation et de collatérisation | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| TOTAL APRÈS EFFET DES ACCORDS DE COMPENSATION | ||||||
| ET DE COLLATERISATION | 41 562 | 4 095 | 45 657 | 14 658 | 12 181 | 26 839 |
* calculé selon les normes prudentielles Bâle 3
Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.
Le risque de marchés représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, les spreads de crédit, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
Le Crédit Agricole de Normandie Seine est exposé au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
Le Crédit Agricole de Normandie Seine ne possède pas de portefeuille de transaction.
La politique financière liée à la gestion des excédents de fonds propres est présentée chaque année au Conseil d'Administration, la dernière ayant été approuvée le 27/03/2015. Elle se caractérise par :
une allocation de référence assortie d'une limite d'exposition de la poche action à 13 % du portefeuille de placement ;
l'encadrement de l'exposition au risque de marché par la validation d'une limite annuelle en VAR, d'une limite annuelle en scénario catastrophe ainsi que d'une sous limite action sur le portefeuille de placement ;
la sécurisation des gains sur le portefeuille avec la mise en œuvre d'un système de « take profit » et de « stop alerte ».
Le dispositif de « take profit » prévoit la cession des OPCVM en portefeuille (sauf monétaires et fonds dédié Amundi Force Profilé 20) dès lors que la valeur liquidative de ces derniers atteint 110 % de leur valeur de souscription. La plus value externalisée est sécurisée sur la poche monétaire du portefeuille de placement tandis que le capital est réinvesti au sein du portefeuille en fonction de l'allocation référence définie dans la politique financière.
Le dispositif de « stop alerte » prévoit deux niveaux d'alerte par la Direction Financière au Comité Finance et Gestion. Le premier niveau d'alerte se situe à 95 % de la valeur de souscription des fonds. Il concerne tous les OPCVM risqués à l'exception des fonds actions. Le deuxième niveau, réservé aux OPCVM actions, se situe à 90 % de la valeur de souscription.
Le système de « take profit » et de « stop alerte » vise à renforcer l'encadrement du risque de marché avec un suivi quotidien de toutes les lignes du portefeuille d'OPCVM. Il permet une plus grande réactivité en matière de prise de décision en cas de forte baisse des marchés, notamment sur la poche action du portefeuille de placement.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole est structuré sur deux niveaux distincts et complémentaires :
marché. Son Directeur est rattaché à la Direction Générale. Il tient informé semestriellement le conseil d'Administration sur l'exposition du Crédit Agricole de Normandie Seine au travers du Comité des risques Un point mensuel sur le risque de marché issu des activités du Crédit Agricole de Normandie Seine est réalisé en Comité Finance et Gestion, réunissant la Direction Générale, la Direction Financière et la Direction des Risques.
La Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe adresse chaque trimestre au Responsable du Contrôle Permanent et Risques et au Directeur Financier du Crédit Agricole de Normandie Seine l'analyse des risques de marché de la Caisse régionale moyenne et du Crédit Agricole de Normandie Seine. Cette analyse, réalisée par des opérateurs indépendants de l'unité Gestion financière du Crédit Agricole de Normandie Seine, fait l'objet d'une présentation en Comité Finance et gestion ou en Comité Financier.
Trois instances de gouvernance interviennent dans la gestion des risques de marché au niveau du groupe Crédit Agricole S.A. :
le Comité des Risques Groupe (CRG), présidé par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., valide les limites globales encadrant les risques de marché de chaque entité lors de la présentation de leur stratégie risque et arrête les principaux choix en matière de maîtrise des risques. Il examine la situation des marchés et des risques encourus sur une base trimestrielle.
le Comité de Surveillance des Risques (CSR), présidé par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., examine bimensuellement les principaux indicateurs de suivi des risques de marché.
le Comité Normes et Méthodologies (CNM), présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, valide et diffuse les normes et méthodologies en matière de pilotage et de contrôles permanents des risques de marché.
Deux comités spécifiques au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine interviennent dans la gestion des risques financiers :
le Comité Financier présidé par le Directeur Général, se réunit trimestriellement. Il définit les orientations stratégiques (gestion des excédents de fonds propres, gestion Actif/Passif) et examine les politiques qui lui sont présentées (objectifs, limites, conditions d'intervention, etc.) avant leur présentation en Conseil d'administration pour validation. Il surveille leur mise en œuvre effective et réalise un suivi des risques financiers et de l'utilisation des limites.
le Comité Finance et Gestion, présidé par le Directeur Général Adjoint, se réunit mensuellement. Il veille à la mise en œuvre de la politique financière du Crédit Agricole de Normandie Seine (gestion des excédents de fonds propres, gestion Actif/Passif) et effectue un suivi des risques financiers notamment :
l'analyse de la consommation des limites définies pour la gestion des fonds propres, la gestion de la liquidité, la gestion du risque de taux,
Le Directeur Financier, les équipes de la gestion financière et plus globalement de la direction financière, ainsi que le Directeur de la Direction des Risques et des Contrôles Permanents sont présents à ces comités.
Depuis le 1er juillet 2014, la loi bancaire française (LBF) demande aux établissements bancaires d'isoler dans une filiale ad hoc les activités de trading pour compte propre, sauf exceptions définies par la loi. A ce titre, une cartographie des activités de marché sur le périmètre du Groupe Crédit Agricole a été produite en 2014 et n'a révélé aucune activité nécessitant d'être filialisée.
Au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine, le suivi du risque de marché a été renforcé en 2015 par la constitution d'un middle office en charge de la production des indicateurs de risques indépendants des équipes en charge de l'engagement des opérations de marchés. Le middle office reporte directement à la Direction Générale en Comité finance et Gestion ou en Comité Financier.
L'encadrement des risques de marché du Crédit Agricole de Normandie Seine repose sur la combinaison de plusieurs indicateurs faisant l'objet de limites globales ou de seuils d'intervention opérationnels. Il faut distinguer parmi ces indicateurs trois grands types : la Value at Risk (VaR), le scénario catastrophe (Stress Scénario) et les indicateurs complémentaires d'encadrement du risque de marché définis au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine : le « Take Profit » et le « Stop Alerte ». Le processus de contrôle permanent intègre des procédures de backtesting des modèles utilisés.
Le niveau des limites en scénario catastrophe et en VaR est revu annuellement dans le cadre de la politique financière sur la gestion du portefeuille d'excédents de fonds propres.
La VaR peut être définie comme une mesure relative de la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés. La VaR représente le manque à gagner par rapport à son objectif de performance. Le Crédit Agricole de Normandie Seine retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps de 1 mois. La méthodologie de calcul retenue est une VAR paramétrique.
La méthodologie de calcul de VaR fait l'objet d'améliorations et d'adaptations continues pour tenir compte, entre autres, des évolutions de la sensibilité des positions aux facteurs de risque et de la pertinence des méthodes au regard des nouvelles conditions de marché. Les travaux visent, par exemple, à intégrer de nouveaux facteurs de risques ou à bénéficier d'une granularité plus fine sur les facteurs de risques existants. Les principales limites méthodologiques attachées au modèle de VAR sont décrites ci-après :
La VaR sur le portefeuille du Crédit Agricole de Normandie Seine est calculée mensuellement et présentée en Comité Finance et Gestion. Conformément aux procédures internes du Crédit Agricole de Normandie-Seine, la VaR fait l'objet d'un backtesting mensuel (rapprochement de la Var calculée en M-1 avec les moins-values constatées en M) systématiquement présenté en Comité Finance et Gestion après contrôle de la Direction des Risques et du contrôle permanent du Crédit Agricole de Normandie Seine.
La VaR peut être définie comme une mesure relative de la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements.
Deuxième indicateur de risque, le stress scénario complète la mesure en VaR qui ne permet pas d'appréhender correctement l'impact des conditions extrêmes de marché. Le stress scénario retenu dans le cadre de la politique de placement des excédents de fonds propres 2015 est le suivant :
| Stress scénario | |
|---|---|
| Monétaire | 0 |
| Obligataire | choc * sensibilité |
| Convertibles | -14% |
| Actions | -35% |
| Alternatif | -10% |
| Matières premières | -35% |
| Immobilier | -40% |
Les calculs de scénarios de stress, conformément aux principes du Groupe, simulent les conditions extrêmes de marché et sont le résultat de différentes approches complémentaires :
| Stress 1 | Stress historique de 1987, correspondant au crash boursier d'octobre 1987 |
|---|---|
| Stress 2 | Stress historique de 1994, correspondant au crash du marché obligataire de février 1994 |
| Stress 3 | Stress historique de 1998, correspondant à la crise Russe d'août 1998 |
| Stress 4 | Stress hypothétique "Resserrement de la liquidité" (mouvement simultané des banques centrales pour remonter les taux directeurs) |
| Stress 5 | Stress hypothétique "Reprise Economique" (hausse des actions et des matières premières et se fonde sur des anticipations de forte croissance) |
| Stress adverse |
cumul des scenarii précédents |
Le Crédit Agricole de Normandie Seine, dans le cadre de sa politique de placement des excédents de fonds propres 2012, à mis à jour son dispositif de « take profit » et de « stop alerte » sur son portefeuille d'OPCVM. Cette politique vise à sécuriser les gains et limiter les pertes sur le portefeuille de placement.
La limite annuelle en VaR définie dans la politique de placement des excédents de fonds propres 2015 est de 11,7 millions d'euros. Le périmètre couvert est celui du portefeuille de placement du Crédit Agricole de Normandie Seine, qu'il s'agisse d'OPCVM ou de titres détenus en direct (BMTN, obligations, actions, etc.).
La VaR du portefeuille de placement est calculée mensuellement depuis janvier 2014 et présentée au Comité Finance et Gestion. En 2015, la limite en VAR a toujours été respectée (taux de consommation moyen de 76 %).
| janv.-15 févr.-15 mars-15 avr.-15 mai-15 juin-15 juil.-15 août-15 sept.-15 oct.-15 nov.-15 déc.-15 | ||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| VaR du portefeuille (en M€) | 7,47 | 8,15 | 8,64 | 8,52 | 8,71 | 8,69 | 8,78 | 8,97 | 8,96 | 9,6 | 9,86 | 9,79 |
| Taux de consommation de la | ||||||||||||
| limite fixée à 11,7 M€ pour | 64% | 70% | 74% | 73% | 74% | 74% | 75% | 77% | 77% | 82% | 84% | 84% |
| l'exercice 2015 | ||||||||||||
| (en %) |
A titre d'illustration, la VaR du portefeuille de placement en 2014, s'établissait à 8,5 millions d'euros en moyenne (soit 57 % de consommation de la limite fixée à 14,95 millions d'euros pour l'exercice 2014).
La limite annuelle en scénario catastrophe définie dans la politique 2015 est de 53,7 millions d'euros. Elle correspond à la perte potentielle maximum en cas de survenance du stress scénario.
La sous limite action annuelle est de 20,8 millions d'euros. Elle correspond à la perte potentielle maximume en cas de survenance d'un choc de - 35 % sur la poche action. Le périmètre couvert est identique à celui couvert par la VaR, à savoir le portefeuille de placement du Crédit Agricole de Normandie Seine.
Le scénario catastrophe est calculé chaque mois depuis janvier 2014 sur le portefeuille de placement et les résultats présentés au Comité Finance et Gestion. L'impact négatif sur la valorisation du portefeuille peut se traduire par une baisse du stock de plus-values latentes et/ou par une hausse du stock de moins-values latentes (provisions). La Direction Financière mesure chaque mois l'évolution de la valorisation de la totalité du portefeuille de placement, et plus spécifiquement de la poche action. Les taux de consommation de limite et de sous limite action sont présentés mensuellement au Comité Finance et Gestion. En 2015, la limite annuelle en scénario catastrophe et la sous limite action ont toujours été respectées (taux de consommation moyen respectivement de 81 % et 77 %).
| janv.-15 | févr.-15 | mars-15 avr.-15 mai-15 juin-15 juil.-15 août-15 sept.-15 oct.-15 nov.-15 déc.-15 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Résultat scénario catastrophe | ||||||||||||
| (en M€) | 37,9 | 41,1 | 42,5 | 42,9 | 44,5 | 44,3 | 44,7 | 44,1 | 43,5 | 45,1 | 46,5 | 45,7 |
| Taux de consommation de la | ||||||||||||
| limite fixée à 53,7 M€ pour | 71% | 76% | 79% | 80% | 83% | 83% | 83% | 82% | 81% | 84% | 87% | 85% |
| l'exercice 2015 |
| janv.-15 | févr.-15 | mars-15 avr.-15 mai-15 juin-15 juil.-15 août-15 sept.-15 oct.-15 nov.-15 déc.-15 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Résultat scénario catastrophe | ||||||||||||
| action (en M€) | 10,7 | 14,3 | 15,7 | 15,9 | 16,4 | 16,9 | 17,5 | 16,7 | 16,6 | 17,7 | 17,7 | 17,0 |
| Taux de consommation de la | ||||||||||||
| limite fixée à 20,8 M€ pour | 51% | 69% | 76% | 76% | 79% | 81% | 84% | 80% | 80% | 85% | 85% | 82% |
| l'exercice 2015 |
| Impact scénario catastrophe |
Limite 2015 | |
|---|---|---|
| Monétaire | 0 | |
| Obligataire | 17,9 | |
| Action | 17,0 | 20,8 |
| Alternatif | 0,3 | |
| Convertible | 4,1 | |
| Immobilier | 1,2 | |
| FCPR | 5,1 | |
| Perte potentielle globale | 45,7 | 53,7 |
Le Crédit Agricole de Normandie Seine est exposé au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur.
Les principaux impacts relatifs aux éléments du bilan au 31/12/2015 valorisés à la juste valeur sont présentés ci-dessous :
| a) Actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction : | |
|---|---|
| --------------------------------------------------------------------- | -- |
| 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | |
| Titres détenus à des fins de transaction | 0 | 0 | |
| Instruments dérivés | 4 617 | 9 527 | |
| Valeur au bilan | 4 617 | 9 527 |
b) Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (AFS) :
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable |
Gains latents | Pertes latentes | Valeur comptable |
Gains latents Pertes latentes | |
| Effets publics et valeurs assimilées | 5 165 | 3 | ||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 444 290 | 11 466 | 688 | 455 681 | 16 717 | 130 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 140 381 | 4 450 | 2 208 | 119 371 | 4 388 | 931 |
| Titres de participation non consolidés (1) | 532 005 | 10 695 | 751 | 513 008 | 6 868 | 351 |
| Total des titres disponibles à la vente | 1 121 841 | 26 614 | 3 647 | 1 088 060 | 27 973 | 1 412 |
| Créances disponibles à la vente | ||||||
| Total des créances disponibles à la vente | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (2) |
1 121 841 | 26 614 | 3 647 | 1 088 060 | 27 973 | 1 412 |
| Impôts | -5 437 | -997 | -7 474 | -365 | ||
| Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux |
||||||
| propres (net d'impôts) | 21 177 | 2 650 | 20 499 | 1 047 |
(1) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 447 259 milliers d'euros au 31 décembre 2015 et 434 541 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
(2) Dont 472 871 milliers d'euros de titres dépréciés durablement.
Les variations de juste valeur de ces actifs et passifs sont comptabilisées dans les fonds propres.
Le risque action représente le risque de variation défavorable de la valorisation des OPCVM actions qui composent le portefeuille en cas de baisse des indices boursiers.
Le Crédit Agricole de Normandie Seine s'interdit toute opération de trading.
Le risque action porte sur l'allocation action du portefeuille de placement du Crédit Agricole de Normandie Seine. Au 31/12/2015, l'encours du portefeuille de placement soumis au risque action s'élève à 48,5 millions d'euros, soit 8,4 % du portefeuille. Cette exposition respecte la limite d'exposition maximale de 13 % définie dans la politique financière 2015.
Dans un contexte de forte volatilité sur les marchés financiers et d'incertitudes marquées sur les perspectives de croissance sur la zone euro (crise de la dette) et US, la Direction Financière a décidé de réduire le niveau de la limite d'exposition au risque action de 15 % en 2011 à 13 % en 2012, limite maintenue depuis. Ce choix illustre la volonté de la Direction Financière de rendre le portefeuille de placement plus défensif et résistant aux chocs de marché. Il s'agit d'un objectif de la politique de placement des excédents de fonds propres 2015 approuvée par le Conseil d'Administration du 27/03/2015.
Le Crédit Agricole de Normandie Seine est titulaire d'un programme de rachat de ses propres Certificats Coopératifs d'Investissements, autorisé par l'Assemblée Générale Ordinaire du 27 mars 2015.
La finalité du programme de rachat des certificats coopératifs d'investissement est d'opérer en bourse ou hors marché sur ses certificats coopératifs d'investissements en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur.
Au cours de l'exercice 2015, les opérations réalisées par le Crédit Agricole de Normandie Seine sur ses CCI ont été exclusivement effectuées dans le cadre du contrat de liquidité conclu avec Kepler Cheuvreux. Ce contrat est conforme à la chartre de déontologie de l'AFEI reconnue par l'Autorité des Marchés Financiers.
La quotité du Crédit Agricole de Normandie Seine au sein du contrat s'élève à 60 %, Crédit Agricole SA détenant les 40 % restants.
Les montants alloués au contrat s'élèvent à 608 390,24 euros depuis le 23/07/2008.
Le montant annuel de la facturation du contrat à Kepler Cheuvreux est de 15 000 € HT.
Sur l'exercice 2015 et dans le cadre de ce contrat de liquidité, la Caisse Régionale a :
acquis 3 328 titres au cours moyen de 107,88 €uros,
vendu 3 122 titres au cours moyen de 108,99 €uros.
Rapport spécial du conseil d'Administration à l'assemblée Générale
| (Source : KEPLER CHEVREUX) | |
|---|---|
| ---------------------------- | -- |
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2014 | 3 098 |
|---|---|
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 3 098 |
| Dont objectif d'annulation | 0 |
| Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice 2015 | 3 328 |
|---|---|
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 3 328 |
| Dont objectif d'annulation | 0 |
| Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi | 6 451 |
|---|---|
| Couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Contrat de liquidité (achats et ventes réalisés au cours de l'année) | 6 451 |
| Annulation | 0 |
Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs 0
| Cours moyen d'achat des CCI acquis en 2015 | 107,88 |
|---|---|
| Valeur des CCI acquis en année 2015 évalués aux cours d'achat |
365 759,04 |
|---|---|
| Montant des frais de négociation (HT) | 15 000,00 |
|---|---|
| Nombre de titres cédés au cours de l'exercice 2015 | 3 122 |
|---|---|
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 3 122 |
| Cours moyen des CCI cédés en 2015 | 108,99 |
|---|---|
| Nombre de titres annulés au cours de l'exercice 2015 | 0 |
|---|---|
| Valeur nette comptable unitaire de l'action (cours du titre au 31/12/2015) | 98,80 |
|---|---|
| CCI acquis en couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité | 98,80 |
| CCI acquis en vue de leur annulation | 0 |
| Valeur nette comptable globale des CCI | 326 514,24 |
|---|---|
| Valeur nominale du CCI | 15,25€ |
|---|---|
| Pourcentage du capital social détenu par la Caisse Régionale au 31/12/2015 | 0,35% |
Au 31/12/2015, au sein du contrat, le Crédit Agricole de Normandie-Seine détenait 3 305 CCI, ce qui représente 0,35% du capital.
La valeur d'achat des titres acquis sur l'exercice 2015 s'élève à 365 759,04 euros et la valeur de marché des titres détenus par le Crédit Agricole de Normandie-Seine au 31/12/2015 est de 326 514,24 euros.
Ces opérations effectuées dans le cadre du contrat de liquidité, ont pour seul motif de permettre à Kepler Cheuvreux d'animer le marché des CCI.
Au cours de l'année 2015, les CCI ont vu leur cours atteindre un niveau maximum de 122,49 euros et un niveau minimum de 96,46 euros. Le CCI a clôturé l'année sur un cours de 98,80 euros, en baisse de 9,36 % par rapport à fin 2014.
L'activité des CCI a été marquée par un volume quotidien moyen de 441 titres échangés, sur un nombre total de titres émis de 1 053 618.
Au cours de l'année, en application de l'article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier, les personnes citées ci-dessous n'ont pas réalisé d'opérations d'acquisitions, cessions, souscriptions et échanges de titres (CCI) ainsi que d'opérations effectuées sur des instruments financiers qui leur sont liés en dehors des fenêtre d'autorisation qui leur ont été communiquées :
a) Les membres du conseil d'administration, le directeur général,
b) Toute autre personne qui, dans les conditions définies par le règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers a, d'une part, au sein de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, le pouvoir de prendre des décisions de gestion concernant son évolution et sa stratégie, et a, d'autre part, un accès régulier à des informations privilégiées concernant directement ou indirectement la Caisse Régionale de Normandie-Seine (cf. art. 223-24 du RGAMF),
Des personnes ayant, dans des conditions définies par décret en Conseil d'Etat (article R 621-43-1 du Code monétaire et financier paru dans un décret du 2 mars 2006), des liens personnels étroits avec les personnes mentionnées aux a et b.
La Direction de la gestion financière de Crédit Agricole S.A. définit les principes de la gestion financière et en assure la cohérence d'application au sein du groupe Crédit Agricole. Elle a la responsabilité de l'organisation des flux financiers, de la définition et de la mise en œuvre des règles de refinancement, de la gestion actifpassif et du pilotage des ratios prudentiels.
L'optimisation des flux financiers au sein du Groupe Crédit Agricole S.A. est un objectif permanent. Dans ce cadre, la mutualisation des ressources excédentaires et la possibilité de couverture des risques induits contribuent à cette fin.
Les principes de gestion du Groupe assurent que les excédents et/ou les déficits en termes de ressources clientèle, notamment en provenance des Caisses régionales, sont remontés dans les livres de Crédit Agricole S.A. Cette mise en commun participe au refinancement des autres entités du Groupe. Ce dispositif de centralisation à Crédit Agricole S.A. de la gestion de la liquidité permet d'en maîtriser et d'en optimiser la gestion d'autant plus qu'il s'accompagne d'un adossement partiel en taux. Ainsi, le Groupe se caractérise par une forte cohésion financière et une diffusion limitée des risques financiers, de liquidité notamment. Les diverses entités du Groupe sont néanmoins responsables de la gestion du risque subsistant à la leur niveau.
Au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine, la Direction Financière, après avoir obtenu l'avis de la filière risques, soumet chaque année au Conseil d'Administration une politique actif-passif qui décrit les orientations stratégiques et les limites d'encadrement en matière de gestion du risque de bilan (risque de transformation) : risque de taux, risque de liquidité et refinancement. La dernière a été approuvée par le Conseil d'Administration du 24/04/2015.
La politique de transformation en taux et en liquidité du Crédit Agricole de Normandie Seine est mise en œuvre par la Direction Financière dans le respect des normes Groupe et des limites qui lui sont attribuées par la Direction de la gestion financière de Crédit Agricole S.A.
La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à stabiliser la marge future du Crédit Agricole de Normandie Seine contre les impacts défavorables d'une évolution adverse des taux d'intérêts. Les variations de taux d'intérêts impactent en effet la marge d'intérêt en raison des décalages de durées et de type d'indexation entre les emplois et les ressources. La gestion du risque de taux vise par des opérations de bilan ou de hors bilan à limiter cette volatilité de la marge.
Le risque de taux résulte d'un adossement non parfait en taux entre l'actif et le passif du bilan et du hors bilan du Crédit Agricole de Normandie Seine (montants, taux, durée). Il est mesuré par la sensibilité du PNB à une variation des taux de marché.
Les limites 2015 d'exposition au risque de taux se caractérisent par les sensibilités suivantes :
| Scénario: choc de taux +/- 200bp | |||
|---|---|---|---|
| Impact année 1 | en M€ | 12,7 | |
| en % du PNB d'activité budgété | 3,5% | ||
| Impact année 2 | en M€ | 12,7 | |
| en % du PNB d'activité budgété | 3,5% | ||
| Impact année 3 à 10 | en M€ | 10,9 | |
| en % du PNB d'activité budgété | 3% | ||
| Impact total actualisé | en M€ | 76,8 | |
| sensibilité Fonds propres prudentiels | 6% |
Ces limites correspondent aux limites d'exposition préconisées par Crédit Agricole S.A.
Le contrôle du risque de taux d'intérêt global du Groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur deux niveaux :
au niveau central, l'exposition au risque de taux d'intérêt global du Groupe est régulièrement présentée au Comité de trésorerie et de gestion actif-passif de Crédit Agricole S.A. Ce dernier est présidé par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A et comprend plusieurs membres du Comité Exécutif ainsi que des représentants de la Direction des Risques et Contrôles Permanents.
au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine, la Direction des Risques et Contrôles Permanents au travers de son unité Contrôle Comptable et Financier, assure le contrôle permanent du risque de taux d'intérêt global. Son Directeur est rattaché à la Direction Générale.
L'exposition au risque de taux est calculée, analysée et présentée mensuellement au Comité Finance et Gestion depuis janvier 2014 (mesure trimestrielle auparavant), ainsi que semestriellement au Conseil d'Administration dans le cadre du rapport de contrôle interne.
Le risque de taux est présenté et décliné en fonction des différents éléments le composant (gap taux fixe, gap de fixing, gap équivalent delta…) tant numériquement que graphiquement, afin que le Comité ait une pleine connaissance des origines, de la gestion et de la projection du risque de taux du Crédit Agricole de Normandie Seine. Le positionnement du Crédit Agricole de Normandie Seine par rapport à la Caisse Régionale Cumul fait également l'objet d'une présentation trimestrielle en Comité Finance et Gestion à partir des données fournies par Crédit Agricole SA.
La couverture du risque de taux est réalisée à l'aide de swaps de taux qui entrent dans le périmètre de la macro couverture du Crédit Agricole de Normandie Seine. La Direction Financière propose au Comité Finance et Gestion les actions de couverture en fonction de son niveau d'exposition et du contexte de taux.
Le calcul du risque de taux est effectué sous Cristaux 2. L'utilisation de cet outil suit un processus Groupe au niveau des alimentations sur les chaînes produit (automatiques et manuelles), des modes opératoires, des pistes d'audit, des hypothèses et des modes d'écoulement.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine, tout comme le Groupe Crédit Agricole S.A., utilise la méthode des impasses (de taux fixe) pour mesurer son exposition au risque de taux d'intérêt global.
Celle-ci consiste à calculer les échéanciers en taux des actifs, passifs, hors bilan et dérivés de couverture à taux fixe ou sensibles à l'inflation. Ces échéanciers sont ensuite agrégés par période (base mensuelle et annuelle), sur la base de l'encours moyen sur la période considérée. Ils tiennent compte du risque jusqu'à la date de révision du taux (période de taux fixée) pour les éléments à taux révisables, jusqu'à la date contractuelle pour les éléments à taux fixe ayant une échéance, en modélisant autant que nécessaire les comportements clientèles (retraits ou remboursements anticipés, etc.).
Le calcul de ces impasses nécessite une modélisation de l'écoulement en taux de certains postes de bilan non échéancés (fonds propres, dépôts à vue, livrets, etc.). Ces modélisations ont fait l'objet d'une validation par le Comité des Normes et Méthodologies de Crédit Agricole S.A. La détermination de ces conventions d'écoulement repose sur une méthodologie d'observation du comportement passé du poste du bilan concerné. Les modèles sont contrôlés a postériori régulièrement (à minima une fois par an).
L'impasse de référence utilisée est celle observée à la date d'arrêté : c'est l'impasse « statique ».
Les limites mises en place au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine respectent les normes Groupe définies par la Direction de la gestion financière de Crédit Agricole S.A. Elles permettent de borner les impasses et donc le risque de taux d'intérêt global en résultant. Les règles de fixation des limites visent notamment de permettre au Groupe de respecter les dispositions du pilier 2 de la réglementation Bâle II en matière de risque de taux d'intérêt global mais aussi de limiter l'impact des variations de taux sur le résultat.
Ces limites sont approuvées annuellement par le Conseil d'Administration du Crédit Agricole de Normandie Seine.
| Année 1 | Année 2 | Année 3 à 10 | Impact total actualisé |
|
|---|---|---|---|---|
| Impact (en M€) | -9,3 | -7 | -8,1 | 109,4 |
| Impact (en % du PNB d'activité budgété) |
-2,6% | -1,9% | -2,2% | 8,5% |
| Consommation de la limite | -73% | -55% | -74% | 142% |
Une mesure de l'évaluation du besoin en capital interne au titre du risque de taux est réalisée en tenant compte du risque de taux directionnel (calculé à partir des impasses), du risque de taux optionnel, du risque comportemental (remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe, notamment).
Cette mesure est réalisée en s'appuyant sur un jeu de scénarios internes intégrant des déformations de la courbe de taux calibrés par Crédit Agricole S.A.
Pour l'exercice 2015, l'activité de la Caisse régionale de Normandie Seine ne génère aucun besoin complémentaire en capital interne.
Le Crédit Agricole de Normandie Seine est exposé aux variations des taux d'intérêt de la zone monétaire euro (taux réels avec prise en compte de l'inflation et taux nominaux). Au 30/09/2015, Le Crédit Agricole de Normandie Seine est exposé au risque à la baisse des taux. Si elle respecte son jeu de limites en GAP, elle affiche un dépassement de la limite en VAN sur 30 ans (142 % de consommation).
Au 30/09/2015, une baisse de taux de -200 bp entraîne une perte de 2,6 % du Produit Net Bancaire d'activité en année 1 (limite à 3.5 %) et de 1,9 % du Produit Net Bancaire d'activité en année 2 (limite à 3,5 %). L'impact actualisé sur les années 3 à 10 est de 2,2 % du Produit Net Bancaire d'activité. Enfin, la valeur actuelle nette de la perte encourue sur les 30 prochaines années est de 8,5 % des fonds propres prudentiels, pour une limite d'exposition de 6 %. Le dépassement de la limite a fait l'objet d'une présentation au comité finance et gestion du 27 novembre 2015 qui a acté le maintien de l'exposition actuelle jusqu'au premier trimestre 2016.
Au cours de l'exercice 2015, la Direction financière n'a réalisé aucun programme de couverture des GAP taux fixe et inflation.
| Année 1 glissante | Année 2 | Année 3 à 10 | > 10 ans | |
|---|---|---|---|---|
| GAP synthétique (en M€) | 458 | 352 | 362 | 82 |
Le Crédit Agricole de Normandie Seine n'est pas soumis au risque de change.
Le risque de liquidité et de financement est le risque de ne pas être en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ce risque se traduit, entre autres, dans le cas de retraits massifs des dépôts de la clientèle ou d'une crise de confiance ou de liquidité générale du marché (conditions d'accès aux marchés interbancaires, monétaires et obligataires dégradées). Ainsi, le risque de liquidité et de financement se décompose en trois types de risques :
La gestion du risque de liquidité et de financement est opérée par la gestion financière du Crédit Agricole de Normandie Seine, rattachée au Directeur Financier. Elle met en œuvre la politique actif-passif du Crédit Agricole de Normandie Seine dans le cadre des limites d'exposition validées par le Conseil d'Administration. Cette organisation a fait l'objet d'une mise à jour en 2015 avec la constitution d'un middle office indépendant, rattaché à l'unité production comptable, en charge du contrôle de la production des indicateurs de risque.
L'objectif premier en matière de gestion du risque de liquidité est d'être toujours en situation de pouvoir faire face à tous types de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées
Pour ce faire, le Crédit Agricole de Normandie Seine s'appuie sur un dispositif Groupe de mesure et d'encadrement de son risque qui repose sur le maintien de réserves de liquidité, sur l'adéquation de ces réserves avec les tombées de passif à venir, sur l'organisation de son refinancement (répartition dans le temps de l'échéancier des refinancements court et long terme, diversification des sources de refinancement) et sur un développement équilibré des crédits et dépôts clientèle.
Ce système comprend des indicateurs, des limites et seuils d'alerte, calculés et suivis sur l'ensemble des entités du Groupe et qui font l'objet d'une consolidation afin de permettre un suivi du risque de liquidité sur le périmètre du Groupe Crédit Agricole. Les principes de gestion et d'encadrement du risque de liquidité sont traités dans la convention de liquidité signée entre Crédit Agricole S.A. et l'ensemble des Caisses Régionales le 11/01/2011.
Le système intègre également le respect des contraintes réglementaires relatives à la liquidité. Le LCR (Liquidity Coverage Ratio), calculé sur base sociale ou sous-consolidée pour les entités du Groupe, et sur base consolidée pour le Groupe, fait ainsi l'objet d'un reporting mensuel transmis à l'ACPR depuis le premier trimestre de l'exercice 2014.
Le risque de liquidité est encadré par des règles sur le refinancement court terme et moyen terme du Crédit Agricole de Normandie Seine :
Les règles afférentes au refinancement court terme visent à permettre au Crédit Agricole de Normandie Seine de survivre à des crises de liquidité d'intensité et de durées variables, correspondant à trois typologies de stress scénarii (crise systémique, crise idiosyncratique, crise globale), conformes tout à la fois à la réglementation bancaire française portant sur l'approche avancée du risque de liquidité (articles 47 et 51 de l'arrêté du 5 mai 2009) et aux meilleures pratiques professionnelles. Ces règles s'expriment au travers d'un double encadrement :
Le niveau d'endettement court terme est suivi quotidiennement par la Direction Financière. Le profil du refinancement court terme fait l'objet d'une analyse mensuelle présentée en Comité Finance et Gestion.
Les règles afférentes au refinancement moyen long terme visent à limiter le risque de ne pas pouvoir renouveler les refinancements moyen long terme au moment de leur échéance dans des conditions normales mais également à limiter la sensibilité du Produit Net Bancaire du Crédit Agricole de Normandie Seine à une hausse significative des spreads de liquidité moyen long terme comme cela se produit dans le cas d'une crise de liquidité. Les objectifs sont d'une part d'anticiper de manière prudente la gestion des tombées de dettes moyen long terme, et d'autre part de protéger la rentabilité future de la banque dans sa composante marge de transformation en liquidité. Ces règles s'expriment au travers d'un double encadrement :
La mesure des expositions au risque de concentration des échéances et au risque de prix de la liquidité est mensuelle et fait l'objet d'une présentation en Comité Finance et Gestion.
Au niveau central, Crédit Agricole S.A. a la responsabilité de formaliser l'ensemble des procédures relatives à la liquidité applicables à toutes les entités du groupe Crédit Agricole, dans le strict respect des dispositions règlementaires, et de veiller à leur application. Au sein de Crédit Agricole S.A., la Direction de la gestion financière prend en charge la gestion opérationnelle du refinancement, du pilotage des réserves de liquidité et la coordination des trésoreries. La Direction des risques est responsable de la validation du dispositif et du suivi du respect des règles et des limites qui encadrent le risque de liquidité.
L'instance opérationnelle du Groupe sur le suivi de la liquidité est le Comité de trésorerie et de liquidité qui examine tous les sujets relatifs aux questions de liquidité. Ce Comité prépare les orientations proposées au Comité de trésorerie et de gestion actif-passif dans la gestion des risques de liquidité du Groupe.
L'instance décisionnaire sur les points importants (pilotage du programme de refinancement, lancement de nouveaux programmes, validation des budgets refinancement, pilotage de l'équilibre crédit/collecte, etc.) est le Comité de trésorerie et de gestion actif-passif, présidé par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A.
L'instance compétente en matière d'octroi de limites globales de liquidité est le Comité des risques Groupe, présidé par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A.
Au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine, la Direction des Risques et Contrôles Permanents au travers de son unité Contrôle Comptable et Financier, assure le contrôle permanent des risques de liquidité. Son Directeur est rattaché à la Direction Générale.
Les expositions au risque de liquidité sont présentées chaque mois au Comité Finance et Gestion, chaque trimestre au Comité Financier, ainsi que semestriellement au Conseil d'Administration dans le cadre du rapport de contrôle interne.
La Direction Financière présente les principaux indicateurs de suivi du risque de liquidité (ratio collecte/crédit, volume et profil de l'endettement court terme, échéancier des tombées de dettes moyen long terme, ratio de liquidité standard, ratio LCR). Elle renseigne également les Comités sur les caractéristiques du refinancement moyen long terme (type de ressource, volume traité, niveaux des spreads de liquidité).
Le marché du refinancement a été caractérisé par une stabilité au regard des discours rassurants et répétés de la Banque Centrale Européenne visant à écarter tout risque systémique en zone euro. Dans ce contexte, le niveau des spreads sur le refinancement moyen long terme a baissé tout au long de l'année et s'inscrit à des plus bas historiques au 31/12/2015. Le Crédit Agricole de Normandie Seine n'a rencontré aucune difficulté dans la réalisation de son programme de refinancement 2015.
Le système de gestion et d'encadrement de la liquidité au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine est structuré autour d'indicateurs regroupés en deux ensembles :
les indicateurs court terme constitués notamment des simulations de scénarii de crise et dont l'objet est d'encadrer le volume et le profil des refinancements court terme en fonction des réserves de liquidité, des flux de trésorerie engendrés par l'activité commerciale et de l'amortissement de la dette moyen long terme.
les indicateurs long terme qui permettent de mesurer le risque de variation d'une hausse des spreads de liquidité payés par le Crédit Agricole de Normandie Seine sur son refinancement moyen terme et d'encadrer l'échéancier des tombées de dettes moyen long terme dans le but d'anticiper les besoins de refinancement du Crédit Agricole de Normandie Seine .
Opérationnellement, le système de gestion et d'encadrement de la liquidité s'appuie sur un outil interne au Groupe et utilisé par le Crédit Agricole de Normandie Seine. Cet outil permet de mesurer et d'analyser les indicateurs définis dans les normes Groupe. La Direction Financière du Crédit Agricole de Normandie Seine est ainsi en mesure de suivre son exposition au risque de liquidité court terme et moyen long terme et le respect de ses limites.
Les trois limites globales encadrant le refinancement court terme et moyen terme, définies dans la politique Actif-Passif 2015 du Crédit Agricole de Normandie Seine, ont toutes été respectées au cours de l'exercice.
Les accords de Bâle III ont conduit à la définition au niveau européen du règlement CRR (Capital Requirements Regulation) prévoyant notamment l'introduction d'un nouveau ratio de couverture des besoins de liquidité à court terme (Liquidity Coverage Ratio - LCR). Ce coefficient correspond au rapport entre les réserves de titres liquides de haute qualité (HQLA – High Quality Liquid Assets) et les sorties exigibles à 30 jours soumises à un scénario de stress. Les directives européennes prévoient une mise en œuvre progressive du ratio (exigence minimume de 70 % à horizon octobre 2015, 100 % en 2018). Au 31/12/2015, le Crédit Agricole de Normandie Seine affiche un ratio LCR de 92 %.
Le règlement CRR prévoit en outre la mise en œuvre d'un second ratio, le NSFR (Net Stable Funding Ratio) visant à permettre aux établissements bancaires de résister à un horizon d'un an à une situation de crise spécifique à l'établissement. Ce ratio vise à rapprocher le montant des besoins en ressources stables à horizon un an des ressources disponibles. Au 31/12/2015, les modalités définitives de calcul du ratio ne sont pas arrêtées. Son application effective est envisagée à horizon 2018.
En 2015, le Crédit Agricole de Normandie Seine a levé 1 123,19 millions d'euros de ressources moyen long terme et n'a effectué aucun replacement de ressources moyen long terme.
Le refinancement moyen long terme du Crédit Agricole de Normandie Seine garanti par des créances collatéralisées représente 64,7 millions d'euros, dont :
Le refinancement court terme du Crédit Agricole de Normandie Seine se compose quasi exclusivement d'emprunts en blanc auprès de Crédit Agricole SA et d'émissions de CDN interbancaires, réalisées à l'intérieur du programme d'émission de TCN du Crédit Agricole de Normandie Seine, validé par la Conseil d'Administration du 23/04/2015. Au 31/12/2015, l'encours de CDN interbancaire est de 176 millions d'euros, soit 21 % de l'endettement court terme du Crédit Agricole de Normandie Seine.
Les réserves de liquidité du Crédit Agricole de Normandie Seine après décote se renforcent de 131 millions d'euros en 2015 pour atteindre 1 838 millions d'euros. Elles couvrent 259 % de l'endettement court terme à fin 2015, contre 169 % un an plus tôt.
Les réserves de liquidité disponibles à fin 2015 comprennent :
Les instruments dérivés utilisés dans le cadre d'une relation de couverture sont désignés en fonction de l'objectif poursuivi :
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur marché | Montant | Valeur marché | Montant | |||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Notionnel | positive | négative | Notionnel |
| Couverture de juste valeur | 12 555 | 93 113 | 3 009 395 | 26 528 | 40 507 | 3 459 101 |
| Taux d'intérêt | 12 555 | 93 113 | 3 009 395 | 26 528 | 40 507 | 3 459 101 |
| Capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Taux d'intérêt | ||||||
| Capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger | ||||||
| Total Instruments dérivés de couverture | 12 555 | 93 113 | 3 009 395 | 26 528 | 40 507 | 3 459 101 |
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'événements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Les objectifs principaux de la politique de gestion des RO sont les suivants :
La politique de gestion des risques opérationnels s'appuie sur :
En matière de gouvernance, le Conseil d'Administration valide chaque année la politique de gestion des risques, dont les risques opérationnels, qui lui est proposée par le Directeur Général, le Responsable des Contrôles Permanents et le Manager des Risques Opérationnels.
Le pilotage général, transversal des risques opérationnels est pris en charge par le Manager des Risques Opérationnels (MRO), sous la responsabilité du Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR).
L'analyse de la collecte et la recherche de plans d'actions correctives sont présentées et établies lors du Comité Risques et Conformité (CRC) dont la périodicité est mensuelle. La supervision est assurée par le Comité de Contrôle Interne (CCI) présidé par le Directeur Général. La politique RO et la synthèse annuelle du respect de ses principes, la procédure d'alerte et le tableau de bord Risques Opérationnels sont présentés au Comité des Risques lors de ses séances trimestrielles.
Dans le cadre de la réforme du ratio de solvabilité, le Comité de Bâle introduit la notion de risque opérationnel dans le calcul du nouveau ratio Bâle II et exige donc une couverture du risque opérationnel par des fonds propres.
Cette réforme vise :
Le Crédit Agricole de Normandie-Seine est responsable, y compris pour ses filiales, de la mise en place du dispositif de gestion des risques opérationnels défini et proposé par le Groupe Crédit Agricole.
Ainsi :
Le dispositif s'appuie sur des règles de gestion prédéfinies :
En 2014, le Crédit Agricole de Normandie-Seine a procédé à une mise à jour complète de sa cartographie des risques opérationnels. Suite à son analyse, 56 plans d'actions ont été mis en œuvre durant 2015.
Enfin, 13 scenarii majeurs ont été retenus par l'entité et analysés. Malgré de fortes variations de l'Exigence en Fonds Propres Brute (EFP Brute) sur 3 scénarii (Disparition ou indisponibilité d'un fournisseur majeur + 68 %, Indisponibilité d'un site névralgique + 16 % et Litige Fiscal - 23 %), l'EFP Brute globale avant assurance varie de 3 % à 56,6 millions d'euros et après assurance de - 2 % à 42,1 millions d'euros.
Le Crédit Agricole de Normandie-Seine met en œuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels. Son périmètre ne comporte aucune entité qui nécessiterait la mise en œuvre de la méthode standard.
L'autorisation d'utilisation de la méthode avancée (AMA) a été obtenue auprès de l'ACPR en décembre 2007. A l'origine, la méthodologie risque opérationnel a été présentée et validée en Comité Normes et Méthodologies du Groupe (CNM) le 15 février 2007. Depuis lors, le calcul des fonds propres exigés au titre du risque opérationnel s'est inscrit dans un procédé industriel de calcul annuel pour le Groupe Crédit Agricole. Pour information l'ensemble de la méthodologie Risques Opérationnels a été représenté au CNM de décembre 2011.
Le dispositif défini par le Groupe et décliné au Crédit Agricole de Normandie-Seine vise à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes – historique des pertes –, des données externes, d'analyses de scénarios de risques majeurs potentiels pilotés annuellement par le Groupe, et de facteurs reflétant l'environnement).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type "Loss Distribution Approach" (LDA) qui est unique au sein du Groupe.
Pour les Caisses Régionales, un principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre : les historiques de pertes de l'ensemble des Caisses Régionales sont concaténés afin de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrue et d'un profil de risque plus complet. Lors de la détermination de la charge en capital par Crédit Agricole S.A., la mutualisation des données implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse Régionale par le biais d'une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques de chacune d'elles (coût du risque et PNB de l'année écoulée).
Enfin, un mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le modèle LDA : un travail d'experts est mené à Crédit Agricole S.A. afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle II et entre les scénarios majeurs. Ce travail d'expert a fait l'objet en 2012 d'une formalisation accrue, visant à structurer l'argumentation autour de différents critères qualitatifs (corrélation conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences historiques, matrice d'incertitude…).
Le périmètre d'entités utilisant l'approche des mesures avancées (AMA) compte 4 entités : CRCA Normandie Seine, CL Normandie Seine, Force Profile 20 et Normandie Seine Foncière. Une dernière entité a intégré le périmètre fin 2015 et utilise par défaut l'approche TSA en tant que nouvelle entrée.
Résultat par catégories de Bâle II de la mesure des pertes opérationnelles (risques opérationnels purs et risques frontières crédits) détectées entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2015, versus pertes opérationnelles détectées entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2014 :
Le risque frontière crédit impacte les catégories « Fraude Externe » ( 22 % du total de la catégorie) et « Exécution Livraison et Gestion des Processus » ( 61 % du total de la catégorie).
Le dispositif de surveillance a permis en 2015 d'enregistrer 1 006 nouveaux incidents (y compris incidents agrégés), pour 1 031 conséquences financières concernées.
En montants bruts, 932 000 € ont été collectés au titre du risque opérationnel pur (- 21 % vs 2014) et 591 000 € au titre du risque frontière crédit (- 5 % vs 2014), soit un total de 1 523 000 € (- 16 % vs 2014).
Les zones de risques avérés sont essentiellement concentrées sur les processus suivants :
Concernant la couverture des risques opérationnels, le Crédit Agricole de Normandie-Seine est couvert d'une part, par une assurance « Globale de Banque », principalement pour les risques de Détournement / Escroquerie, Cambriolages, et d'autre part, par une assurance IARD, s'appliquant notamment aux risques de perte d'exploitation et de perte financière.
En méthode avancée, le Crédit Agricole de Normandie-Seine peut prendre en compte les effets de l'assurance pour diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20 % du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels, dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée au Crédit Agricole de Normandie-Seine, l'effet assurance est pris en compte au niveau du scénario majeur de destruction d'un site névralgique.
La prise en compte de la part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de pertes, de la part d'exigence en fonds propres relative aux scénarios majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds propres AMA.
Risque juridique (article 10 k de l'arrêté du 3 novembre 2014) : le risque juridique est le risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d'être imputable à l'entreprise assujettie au titre de ses opérations ; il recouvre essentiellement les deux risques suivants, potentiellement générateurs de litiges et de responsabilités, tant civiles que disciplinaires ou pénales pour l'entité, ses dirigeants et ses employés :
Ce risque fait l'objet d'un suivi effectué par le service juridique, constitué de trois collaborateurs experts, sous la responsabilité de la Direction de la Qualité et des Risques de la Caisse Régionale de Normandie-Seine depuis le 1er janvier 2013 puis de la Direction du Contrôle Permanent et des Risques depuis mi 2014.
L'encadrement des obligations juridiques contractuelles de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est assuré par le biais d'une contrathèque constituée selon un protocole double :
La veille juridique de La Caisse Régionale de Normandie-Seine est assurée par le responsable du service juridique. A cette fin, il dispose de :
Outre cette veille juridique, chaque collaborateur de La Caisse Régionale de Normandie-Seine dispose de la possibilité de solliciter le service juridique afin d'obtenir l'avis d'experts dans des situations commerciales complexes. La sollicitation est assurée par le biais d'un outil de workflow (fonction réclamation du poste de travail BOREAL) identique à celui exploité pour le traitement des réclamations de la clientèle. Cet outil permet de prendre en charge chaque demande, de réorienter vers les services concernés les demandes ne relevant pas spécifiquement du service juridique et de disposer d'une piste d'audit précise.
La prise en charge des dossiers litigieux dont les conflits relèvent du risque juridique est assurée également par le service juridique qui pilote les actions engagées, avec l'appui des partenaires judiciaires de La Caisse Régionale de Normandie-Seine. Au 31/12/2015, 28 dossiers de ce type sont suivis par le service juridique. La couverture du risque d'appel en responsabilité, à raison d'une inexécution d'une obligation d'ordre juridique à la charge de la banque, est assurée par un provisionnement individuel, réalisé et actualisé à dire d'expert, et comptabilisé en provision pour risques et charges. L'ensemble de cette provision est revu à minima trimestriellement. Au 31/12/2015, cette couverture s'élève à 0,9 million d'euros.
Il est à noter que certains dossiers litigieux dont les conflits relèvent des opérations de recouvrement peuvent également présenter un risque juridique. Ces dossiers au nombre de 5 au 31/12/2015 sont suivis par le service contentieux. La couverture du risque d'appel en responsabilité est également assurée par un provisionnement individuel, réalisé et actualisé à dire d'expert, et comptabilisé en provision pour risques et charges. L'ensemble de cette provision est revu à minima trimestriellement. Au 31/12/2015, cette couverture s'élève à 0,25 million d'euros.
Aussi, dans le cadre des activités commerciales et financières de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, il n'existe, au 31 décembre 2015, aucun fait exceptionnel ou litige non provisionné susceptible d'avoir une incidence significative sur la situation financière, l'activité ou le patrimoine de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
Les principales procédures judiciaires en cours impliquant la Caisse Régionale de Normandie-Seine sont :
Toutes sont traitées suivant les règles prudentielles d'usage prenant en compte les évolutions et les natures particulières des procédures.
Dans le domaine social, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a fait l'objet de deux procédures : une procédure collective et des procédures individuelles. Sur le volet collectif, la décision de la Cour d'Appel de Rouen a été favorable à la Caisse Régionale de Normandie-Seine au cours du premier trimestre 2010 ; le pourvoi en Cassation qui avait été formé par la partie adverse contre cet arrêt favorable à la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas été admis par la Cour de Cassation en mai 2011. Concernant le volet individuel, le Conseil des Prud'hommes a tranché le contentieux qui lui était soumis. Les décisions du conseil des Prud'hommes ont fait l'objet de procédures d'appel qui ont abouti le 25 novembre 2014 en mettant à la charge de la Caisse Régionale de Normandie-Seine une obligation d'indemniser les salariés en raison d'une perte de chance. La Caisse Régionale de Normandie-Seine s'est exécutée en réglant aux salariés le montant des condamnations prononcées avant le 31 décembre 2014. La Caisse Régionale de Normandie-Seine considère avoir traité le dossier objet du présent litige conformément aux lois et règlements en vigueur. La Caisse Régionale de Normandie-Seine a décidé de former un pourvoi en cassation en 2015. Les salariés concernés par la décision d'appel ont aussi décidé de choisir cette voie de recours.
Enfin, la prise en considération du risque pénal engageant la Direction Générale de la Caisse Régionale de Normandie-Seine a fait l'objet d'un travail d'analyse précis de l'ensemble des obligations des mandataires sociaux, sous la houlette des équipes juridiques de la Fédération Nationale du Crédit Agricole, en 2009, et donnant lieu à un rapport et l'émission de préconisations.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine s'est appropriée les conclusions du rapport et a initié la constitution d'un schéma délégataire pénal impliquant l'ensemble des cadres dirigeants de l'entreprise. Cette action s'est achevée au début du second semestre 2013 avec la signature d'une délégation spécifique à chaque périmètre de Direction en fonction de la cartographie des risques pénaux issue de l'étude de la Fédération. Une sensibilisation personnalisée des cadres dirigeants signataires a d'ores et déjà été effectuée lors de communications au sein du Comité de Direction.
Les risques de non-conformité sont définis comme étant les risques de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de pertes financières significatives ou d'atteinte à la réputation, qui naissent du non-respect de dispositions réglementaires propres aux activités bancaires et financières, (qu'elles soient issues de textes législatifs, de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions de l'organe exécutif prises notamment en application des orientations de l'organe délibérant).
La gestion de ces risques est assurée par le Service Conformité et Risques Opérationnels, sous la responsabilité de la Direction des Risques et du Contrôle Permanent de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. Le dispositif encadre notamment les problématiques de déontologie (suivi des initiés permanents / personnes sensibles notamment, respect du secret bancaire, etc.), de sécurité financière (lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, respect des mesures d'embargos et de gels des avoirs), de lutte contre la fraude, de sécurité du système d'informations, d'actualisation des plans de continuité d'activité et de mise en application des règles de protection du consommateur.
Pour plus de précisions, les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration, ainsi que le dispositif de contrôle interne et de maitrise des risques auxquels est soumise l'entreprise sont explicités dans le rapport du Président du Conseil d'Administration. Il convient également de se référer aux données sociales et environnementales du rapport de gestion.
Les établissements de crédit doivent disposer de fonds propres suffisants pour couvrir les risques de marché, les grands risques, les risques de change et ceux de l'activité crédit.
Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires en termes de liquidité. Certaines dispositions s'appliquent de manière progressive jusqu'au 31 décembre 2017, de même pour l'exigence de coussins en capital.
La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la Directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
Exprimée en termes de ratio de fonds propres sur encours risqués, la norme minimale à respecter reste fixée à 8 %. Au 31 décembre 2015, le ratio de solvabilité Bâle III de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est estimé à 20,5 % contre 17,5 % au 31 décembre 2014.
Ce dispositif a pour objet de s'assurer que les établissements de crédits ont une bonne dispersion de leur risque clientèle.
Par grands risques, on entend l'ensemble des groupes bénéficiaires sur lesquels la banque présente une exposition en risque brut (ou exposition originale) nette d'expositions déduites des fonds propres, de provisions et de CVA comptable supérieure à 10 % des fonds propres.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine, assujettie sur base consolidée, doit respecter en permanence un rapport maximum de 25 % entre l'ensemble des risques pondérés qu'elle encourt du fait de ses opérations par bénéficiaire et le montant de ses fonds propres.
Dans ce cadre, la Caisse Régionale de Normandie-Seine déclare les 20 bénéficiaires Grands Risques présentant une exposition après garantie et exemption/pondération non nulle, les 10 premiers groupes bénéficières « institutions » et les 10 premiers groupes bénéficiaires « institutions financières non régulées »
Ces ratios sont mesurés trimestriellement. La Caisse Régionale de Normandie-Seine les a respectés tout au long de l'année 2015.
Au cours de l'année 2015, les opérations marquantes concernant les filiales et les participations de la Caisse Régionale de Normandie-Seine ont été les suivantes.
Au poste « entreprises liées », au bilan, figure un montant de 19,8 millions d'euros se décomposant comme suit :
Au 31 décembre 2015, les titres de participation figurent au bilan pour un montant de 537,6 millions d'euros contre 522,5 millions d'euros au 31 décembre 2014.
Les principales opérations de l'exercice sont :
Les Caisses Régionales de Crédit Agricole mutuel (les « Caisses Régionales ») ayant émis des certificats coopératifs d'investissement y compris la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie Seine (la « Caisse ») se réfèrent ou se voient appliquer notamment les :
Le conseil d'administration souhaite formaliser les modalités d'application de certaines de ces recommandations et de ces dispositions, adaptées au contexte des Caisses cotées.
En premier lieu, en application de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF issu de la révision dudit code en juin 2013, le Conseil d'administration a présenté et consulté les sociétaires lors de l'Assemblée générale annuelle du 24 mars 2015 de la Caisse sur les éléments de rémunération dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2014.
Le Conseil d'administration présentera et consultera les sociétaires lors de la prochaine Assemblée générale annuelle de la Caisse sur les éléments de rémunération dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2015.
Le Conseil d'administration rappelle que la Caisse étant cotée, elle fait déjà figurer, dans le rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques rendu public chaque année, le montant et les différents éléments de la rémunération ou de l'indemnisation des mandataires sociaux de la Caisse.
Le Conseil d'administration indique que, compte tenu de l'organisation spécifique des Caisses Régionales, les éléments de rémunération du Directeur général sont déterminés sur la base d'un référentiel fédéral soumis à l'agrément de l'organe central.
Il précise que la rémunération fixe du Directeur général est composée d'une rémunération :
Une rémunération variable peut également lui être attribuée en fonction de l'atteinte d'objectifs quantitatifs et qualitatifs dans la limite d'un plafond. Elle est également soumise à l'agrément de l'organe central. Conformément aux règles résultant de la Directive européenne dite « CRD 4 », son paiement peut être étalé, le cas échéant, sur 3 ans et soumis à variabilité.
Le Conseil d'administration rappelle que le Directeur général bénéficie également d'un véhicule de fonction et d'un logement de fonction (ou d'une indemnité de logement) qui font l'objet d'une déclaration conforme à la règlementation sociale et fiscale en vigueur sur les avantages en nature.
Le Président indique enfin que toute variation de la rémunération du Directeur général est soumise pour avis à la Commission nationale de rémunération qui tient lieu de comité des rémunérations au sens fixé par la loi, puis soumise pour agrément à l'organe central.
Il est par ailleurs rappelé que le Directeur général peut bénéficier d'un régime collectif de retraite supplémentaire, souscrit pour les Directeurs généraux, les Directeurs généraux adjoints et les Directeurs, qui prévoit le versement d'une pension calculée sur la base de l'ancienneté à condition d'être présent au moment du départ à la retraite. Le taux plein peut s'obtenir au terme d'une ancienneté minimale de 10 ans dans le statut de cadre de direction pour ceux nommés à partir du 17 avril 2003, au sein du groupe Crédit Agricole. Ce régime n'ouvre pas de droit supplémentaire avant l'âge de départ et procure un supplément de pension dans la limite d'un plafond de 70 % qui englobe la retraite de base, les retraites complémentaires et toutes autres pensions perçues par ailleurs, ce qui a priori, permet, en l'état actuel des régimes de base, de respecter le plafond de 45 % préconisé par le Code AFEP-MEDEF.
Il est enfin indiqué que le Directeur général ne bénéficie pas, au titre de ses fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
Les éléments de rémunération (fixe et variable) dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2015 doivent faire l'objet d'une présentation et d'une résolution spécifique soumise à un vote consultatif des sociétaires lors de la prochaine Assemblée Générale de la Caisse conformément à l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.
En deuxième lieu, en application de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF issu de la révision dudit code en juin 2013, le Conseil d'administration a présenté et consulté les sociétaires lors de l'Assemblée générale annuelle du 24 mars 2015 de la Caisse sur les éléments d'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2014. Le Conseil d'administration devra également présenter et consulter les sociétaires lors de la prochaine Assemblée générale annuelle de la Caisse sur les éléments de l'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2015.
Il est rappelé que la Caisse étant cotée, elle fait déjà figurer, dans le rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques publié chaque année, le montant et les différents éléments de son indemnisation.
En application de l'article L. 512-36 du Code monétaire et financier, le Président de la Caisse bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé (l' « ITP ») dont le montant est déterminé annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses régionales. En revanche, le Président ne bénéficie pas d'indemnité de départ.
Le Président de la Caisse dispose durant l'exercice de son mandat d'un véhicule de fonction.
Le Président bénéficie d'un régime de retraite supplémentaire souscrit au niveau national pour l'ensemble des Présidents de Caisses régionales dont la pension est déterminée, au prorata du nombre d'années dans la fonction, avec un minimum de 5 ans en deçà duquel aucune pension n'est perçue.
Ces éléments concernant le Président au titre de l'exercice 2015 (ITP, véhicule de fonction et retraite supplémentaire) doivent faire l'objet d'une présentation et d'un vote consultatif des sociétaires lors de la prochaine Assemblée Générale de la Caisse conformément aux dispositions de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.
En troisième lieu, en application des dispositions de l'article L. 512-36 du Code monétaire et financier, Le Conseil d'administration propose à la prochaine Assemblée générale de la Caisse de fixer le montant de l'indemnité compensatrice de temps passé du Président pour l'exercice 2016 conformément aux recommandations de la Fédération Nationale du Crédit Agricole (la « FNCA »).
En quatrième et dernier lieu, le Conseil d'administration indique que l'enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées au Directeur Général, aux membres du Comité de direction et aux fonctions de contrôle est d'un montant de 1.853.174 euros par la Caisse durant l'exercice 2015 aux directeur.
Cette enveloppe globale des rémunérations ou indemnisations de toutes natures versées en 2015 aux dirigeants responsables et aux membres du Comité de direction doit faire l'objet d'une présentation et d'un vote consultatif des sociétaires lors de la prochaine Assemblée générale de la Caisse.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a élaboré un reporting permettant de mesurer l'avancement de ses programmes de développement durable sur la base du 31/12/2015, sauf exception précisée pour les indicateurs concernés. Il est fondé sur le Global Reporting Initiative (GRI) auquel ont été ajoutés des indicateurs internes.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine répond à l'obligation instituée par l'article 225 de la Loi n°2010-788 (dite « Grenelle II ») et son décret d'application n°2012-557 du 24 avril 2012 relatif aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale et environnementale.
Certaines données, issues de suivis extracomptables, ou soumises à validation par des organismes tiers (Mutualité Sociale Agricole) sont présentées à leur dernière valeur disponible ou validées par les organismes concernés.
« Avoir un comportement responsable, c'est contribuer au développement d'une économie plus durable et plus équitable. », c'est ainsi que la Caisse Régionale de Normandie-Seine définit son engagement auprès de ses parties prenantes, clients, salariés, administrateurs, fournisseurs, …
La Direction Générale a impulsé, dès 2007, la politique Développement Durable de la Caisse Régionale de Normandie-Seine par la réalisation d'un Bilan Carbone, réactualisé en 2012 et en 2014. Elle en assure la mise en œuvre notamment par des formations et des engagements associatifs. Cette démarche a été pleinement intégrée dans son projet d'entreprise « Coopérer pour Réussir » en cours de réalisation.
La mission assure la coordination et l'accompagnement des actions en interne, mais aussi l'harmonisation et l'échange sur les politiques de Développement Durable adoptées par les différentes Caisses Régionales du Crédit Agricole et autres entités du Groupe Crédit Agricole.
Constitué en 2008, un Comité de Pilotage ad hoc, présidé par la Direction Générale réunit, toutes les sept semaines environ, les représentants de différents métiers de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
C'est un organe de décision et de validation qui permet à une dizaine de membres permanents de diffuser la politique au travers de l'entreprise par la mise en place d'actions concrètes.
Le mode projet est prépondérant dans la gestion de la politique Développement Durable avec un suivi semestriel de l'avancement des plans d'actions.
Quatre indicateurs de consommation (découlant du plan d'actions triennal construit suite au Bilan Carbone de 2007) sont suivis semestriellement : papier, énergie, eau et kilomètres parcourus.
Conformément à son Projet d'Entreprise, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a mis en place en 2011 un plan d'actions visant à développer le sociétariat. La Caisse Régionale de Normandie-Seine compte, au 31 décembre 2015,155 882 clients sociétaires soit 31,1% de sa clientèle contre 148 164 clients sociétaires (29,6 %) en 2014 et 125 208 clients sociétaires (24,9 %) en 2013.
* Ces références correspondent aux indicateurs internes ou du GRI (cf. Partie G)
Il est composé par deux femmes et cinq hommes.
L'âge moyen des membres est de 53 ans et 28 % ont moins de 50 ans.
Les femmes représentent 40 % des administrateurs de la Caisse Régionale.
30 % des administrateurs ont entre 35 et 50 ans, 55 % ont entre 51 et 60 ans et 15 % ont entre 61 et 65 ans.
La catégorie « Agriculteur Exploitant » en activité est prépondérante chez les administrateurs ; le secteur agricole étant la clientèle historique du Crédit Agricole. La part des CSP non agricole reste stable par rapport à l'an dernier.
Le taux de présence des administrateurs aux Conseils d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Normandie-Seine était de 88 % en 2013, 89 % en 2014 et de 85% en 2015.
Les assemblées générales des Caisses Locales ont rassemblé, en 2015, 16 592 sociétaires (+6 % par rapport à 2014) soit un taux de participation de 11,1 %.
La politique RSE vise à :
impacter le mode de fonctionnement de la Caisse Régionale de Normandie-Seine et la gestion de risques nouveaux,
intégrer la prise en compte des aspirations des parties prenantes.
Cette politique a été rédigée dès 2008. En 2015, 6 Comités de Pilotage Développement Durable ont été tenus en présence de 6 à 10 personnes (voir A.2 Comité de pilotage Développement Durable).
La politique suivie et les plans d'actions annuels sont présentés et validés par les organes de gouvernance suivants :
83 % des salariés potentiellement exposés aux risques de blanchiment et de financement du terrorisme ont été formés aux procédures liées à ces domaines en 2015.
Chaque nouvel entrant en outre, a bénéficié d'une séquence de sensibilisation à la conformité et à la déontologie, animée par le Service Conformité.
Le processus de traitement des réclamations est suivi par :
l'agence ou le service gestionnaire qui saisit les réclamations sur un logiciel dédié,
le service Relation Clients lorsque les réclamations arrivent au Siège.
En 2015, 1 333 dossiers de réclamations ont été directement adressés au service Relation Clients, soit une diminution de 45,4% par rapport à 2014. L'année 2014 avait été marquée par un accroissement lié au changement de système d'information ayant généré des questions complémentaires posées par les clients. En 2015, les volumes sont inférieurs aux valeurs enregistrées les années antérieures.
| 2013 | Variation/A-1 | 2014 | Variation/A-1 | 2015 | Variation/A-1 |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 656 | + 9,0 % | 2 442 | + 47,5 % | 1 333 | -45,4 % |
Le médiateur de la Caisse Régionale de Normandie-Seine a été saisi de 55 dossiers en 2015, contre 52 dossiers en 2014, et 29 en 2013.
Le suivi qualitatif et quantitatif des réclamations fait l'objet d'un reporting mensuel en Comité de Direction.
Le dispositif s'appuie sur une unité dédiée, rattachée au Responsable Conformité. Elle a pour mission de traiter les informations issues d'outils internes de détection, des signalements des réseaux, d'autres services ou de Crédit Agricole SA et d'effectuer les déclarations à l'organisme dédié « Tracfin ».
Les outils internes intègrent une trentaine de scénarios de détection permettant de mettre en évidence les opérations atypiques.
En matière de lutte contre le financement du terrorisme, la Caisse Régionale de Normandie-Seine s'assure qu'elle n'est liée à aucune personne ou entité faisant l'objet d'un gel des avoirs et qu'elle n'en reçoit ou ne lui adresse pas de fonds durant toute la durée de la relation.
En conséquence :
Les règles relatives aux conflits d'intérêts et aux libéralités sont exprimées dans plusieurs documents destinés aux collaborateurs :
Un registre des conflits d'intérêts potentiels est tenu. Les personnes, en raison de leur fonction ou de leurs positions, considérées comme initiés permanents ou personnes sensibles sont soumises à des règles de déontologie spécifiques (voir Règles relatives aux conflits d'intérêts et aux libéralités en annexes).
Description des pratiques pour améliorer le service client
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a déployé une méthode de vente basée sur la personnalisation de l'approche client. La proposition de solutions s'établit à partir du recueil des besoins du client en respectant ses propres sensibilités (Nouvelle Démarche Commerciale).
S'inscrivant dans le mouvement initié par le Groupe, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a déployé en 2012 les éléments constitutifs des « Engagements Relationnels »
Depuis 2013, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a mis en place un projet visant à ancrer la démarche commerciale déjà en place dans les pratiques en l'associant à un outil de mesure de la satisfaction du client après un contact commercial. Cet outil mesure, au travers d'une enquête systématique initiée par e-mail auprès des clients ayant eu un entretien conseil récent (moins de un mois) en agence, un indice de recommandation, associé à un ensemble de questions visant à qualifier la bonne pratique commerciale sur l'ensemble de son Réseau de distribution.
L'Indice de Recommandation Client (IRC) mesuré en 2013 ressortait à 46,6 % (différence entre les clients promoteurs – note 9 ou 10 – et clients détracteurs – note inférieure à 7). Fin 2015, l'indice IRC s'établit à 49,1 % contre 50,1 % fin 2014.
Avec la Directive Européenne sur les Marchés d'Instruments Financiers (MIF), la vente de produits financiers est conditionnée par des processus et outils adaptés (voir C.6. Politique pour la conception et la vente juste de produits et services).
La segmentation de la clientèle utilisée est celle définie par le Groupe Crédit Agricole. En complément, des filtres « Age » et « Compétences MIF » sont utilisés lorsque les offres relèvent de ce contexte.
Depuis 2009, l'organisation des métiers est réalisée par marché spécialisé (particuliers, entreprises, professionnels, agriculture…).
Les tarifs mis à jour annuellement sont diffusés par :
Une démarche de développement d'une méthodologie d'analyse extra financière a été initiée fin 2010. Elle permet, aux Centres d'Affaires Entreprises, de mieux connaître l'activité de leurs clients lors de la décision d'octroi de prêts et de mieux gérer l'ensemble des risques. La méthodologie a été présentée au Comité de Pilotage Développement Durable ainsi qu'au Comité des Prêts en présence du Président et du Vice-Président de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. La Caisse Régionale de Normandie-Seine encourage le développement de ce type de pratiques au sein des Centres d'Affaires Entreprises.
La commercialisation des produits s'appuie sur un plan d'actions, dont l'objectif est d'apporter à nos clients, une réponse adaptée et personnalisée, à partir de la bonne connaissance de nos clients.
Depuis 2010, un processus permettant de mettre des motifs de contact à la disposition des conseillers a été mis en place. Les clients concernés sont extraits des bases de données selon les ciblages réalisés par le marketing. La primauté de l'intérêt du client fait partie des messages récurrents diffusés dans l'ensemble des formations (commerciales et conformité/déontologie). La rémunération commerciale est indépendante du type de contrat vendu.
A chaque mise en marché d'un produit ou service, une fiche « Nouvelle Activité et Produit » (NAP) ainsi que différents outils à destination des commerciaux sont créés et validés par la Conformité. Les produits commercialisés sont proposés principalement par les filiales du Groupe Crédit Agricole. Leur conformité est donc validée par les différents comités NAP de Crédit Agricole SA. L'analyse « NAP » de la Caisse Régionale de Normandie-Seine porte sur l'intégralité de ces offres, notamment en ce qui concerne la traçabilité du devoir de conseil au sein de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
Depuis son application, 96 % des clients possédant un compte titres actif ont complété le questionnaire Connaissance et Expérience en matière de marchés financiers (QCE). Depuis 2014, un dispositif interactif a permis aux clients internautes de mettre à jour leur QCE. Tant que le QCE n'a pas été renseigné, le client se voit proposer, de façon systématique, la réponse au questionnaire.
Description du dispositif MIF dans la formation des conseillers et de son contrôle par la conformité
Le dispositif MIF fait l'objet, depuis 2008, de multiples présentations et formations aux collaborateurs des réseaux. Depuis 2010, il est intégré aux formations concernant les métiers « Conseiller d'accueil » et « Conseiller Banque-Assurances ».
Les conseillers disposent d'outils informatiques leur permettant de formaliser les entretiens commerciaux avec les clients sur leurs placements tout en s'assurant de la prise en compte du patrimoine du client, de ses objectifs, de ses horizons de placement, de son appétence au risque et de ses compétences en matière de marchés financiers.
Les contrôles sur la bonne application de la MIF sont faits à 3 niveaux :
Depuis janvier 2010, une Charte des Achats Responsables a été signée par le Comité de Direction de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. Les dispositifs intégrés vont de l'énoncé du besoin ou de la demande jusqu'à la commande ou la signature du contrat.
La Charte porte ainsi principalement sur :
La Charte des Achats a été entièrement refondue au second semestre 2015 pour une entrée en vigueur sur l'exercice 2016.
La Direction de la Caisse Régionale de Normandie-Seine entretient un dialogue nourri avec les représentants du personnel au travers de réunions régulières. Ainsi se sont tenues en 2015 :
Les dispositifs Passerelle et de micro-crédit s'appuient sur des échanges avec les UDAF locales, les ADIE, les Plateformes d'Initiatives Locales permettant de mettre en place les dispositifs appropriés destinés aux personnes concernées. (Voir paragraphe F.3 ci-dessous)
La politique RH de l'entreprise au cours des dernières années a consisté en priorité à développer l'attractivité pour alimenter une politique de recrutement active, à assurer le renforcement des compétences, via un niveau élevé de formation et une politique de mobilité interne active, et à développer la satisfaction des collaborateurs (avec des résultats tangibles puisque le niveau de satisfaction mesuré a significativement progressé). La Caisse Régionale de Normandie-Seine a signé la Charte de la Diversité et s'engage à l'appliquer dans toutes ses dimensions au travers de ses différentes actions.
Au cours des prochaines années, les principales priorités consistent à poursuivre le développement de la compétence, à rendre l'entreprise plus apprenante et collaborative (notamment via la promotion d'un Réseau Social d'Entreprise), et à favoriser les trajectoires professionnelles, notamment en aidant à mieux encore concilier la vie professionnelle et la vie privée, et en faisant de l'entreprise un espace de vie.
Les informations relatives à l'élimination du travail forcé ou obligatoire et à l'abolition effective du travail des enfants n'ont pas été développées ici car non pertinentes par rapport à l'activité directe de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. En revanche, les impacts indirects sont traités notamment dans les achats.
Répartition par type d'emploi
L'effectif total inscrit au 31/12/2015 s'élevait à 1 867 salariés (contre 1 893 au 31/12/2014).
Il était composé de:
Au 31 décembre 2015, 227 collaborateurs travaillaient à temps partiel, ils étaient 223 à fin 2014.
Recrutement
En 2015, la Caisse régionale a recruté 122 collaborateurs en Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
| 2013 | 2014 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Entrée CDI | 109 | 91 | 122 |
Au 31/12/2015, 1 327 (sur 1 867) personnes, soit 71,1 % des effectifs, travaillaient en relation directe avec la clientèle.
Cet indicateur restitue le turn over des salariés en CDI. Celui-ci a été, en 2015, de 6,95 % (Indicateur 1 b 4).
Sur 1 735 CDI actifs (au 1er janvier 2015), le taux d'entrée avec 122 entrées a été de 7,03 %. Et le taux de sortie avec 119 sorties a été de 6,86 %.
| Sorties | 2013 | 2014 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Démissions | 11 | 15 | 18 |
| Départs vers le groupe | 9 | 10 | 14 |
| Licenciements et Ruptures Conventionnelles | 3 | 4 | 7 |
| Départs en cours période d'essai | 7 | 9 | 15 |
| Retraites | 75 | 60 | 64 |
| Décès | 3 | 1 | 1 |
| Total | 108 | 99 | 119 |
Le taux d'accidents du travail, en 2015, s'élevait à 1 %, soit 25 salariés ayant eu un accident de trajet ou un accident du travail. Et le taux d'absentéisme (représentant le nombre de jours d'absences) est de 0,1%.
Le taux d'absentéisme pour maladies professionnelles est de 0,07 % pour l'année 2015 (3 salariés).
Le taux d'absentéisme pour maladie se situe ces dernières années entre 3,3 % et 3,8 % (depuis 2010).
En 2015, ce taux est de 3,28 % (maladie professionnelle comprise).
Le nombre de journées d'absentéisme se répartit de la manière suivante :
| (en jours) | 2013 | 2014 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Congés | 90 209 | 89 012 | 88 280 |
| Maladie (yc maladies |
14 460 | 16 623 | 15 557 |
| professionnelles) | |||
| Maternité | 10 567 | 12 906 | 9 397 |
| Sans Solde | 8 822 | 9 394 | 7 543 |
| Divers | 6 525 | 6 120 | 7 739 |
L'accord national du Groupe Crédit Agricole prévoit un taux minimum de formation de 6 % de la masse salariale.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine y aura consacré 7,8 % chaque année en moyenne sur 3 ans (2012 – 2014).
106 832 heures de formation ont été réalisées en 2015 contre 96 794 heures de formation, sur base globale, en 2014.
Avec 51 heures de formation en moyenne en 2015 par personne, le nombre moyen d'heures de formation par personne reste équivalent pour les femmes et les hommes, tout en restant élevé pour les seniors.
| Nombre total d'heures | Nombre d'heures | Nombre de personnes | Moyenne |
|---|---|---|---|
| de formation par | formées | ||
| catégorie d'emploi | |||
| Agents d'application | 40 623 | 432 | 94 |
| Agents de maîtrise | 45 504 | 1 129 | 40 |
| Cadres | 20 706 | 525 | 39 |
Les données ci-dessous sont basées sur les effectifs actifs au 31/12/2015.
Répartition des employés par sexe
Au 31/12/2015, l'effectif des salariés actifs est composé de 64,03 % de femmes et 35,97 % d'hommes.
Répartition des employés par âge
| Tranches | agents actifs 2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| d'âge | Effectifs Poids |
|||
| < 30 ans | 421 | 22,84% | ||
| 30 à 39 ans | 578 | 31,36% | ||
| 40 à 49 ans | 424 | 23,01% | ||
| > 50 ans | 420 | 22,79% | ||
| Total | 1843 | 100% |
Répartition des employés par catégorie professionnelle en 2015 sur la population active
| Agents d'application | 11,29 % |
|---|---|
| Techniciens/Animateurs Unité | 59,25 % |
| Cadres | 29,46 % |
Sous-traitance
Pour 2015, le montant de la sous-traitance s'est élevé à 28,9 millions d'euros contre 27,4 millions d'euros en 2014 (ce montant concerne essentiellement les prestations informatiques de CA Services).
A niveau de poste et ancienneté équivalents, les rémunérations entre hommes et femmes sont équivalentes. Malgré un rattrapage rapide, les femmes restent moins nombreuses sur les postes les plus qualifiés : la proportion de femmes chez les cadres est de 47,2 % en 2015 contre 45,5 % en 2014 et 44,4 % en 2013. De ce fait, la rémunération conventionnelle moyenne est de 2 674 € pour un homme, 2 299 € pour une femme.
En 2015, la masse salariale (y compris intéressement et participation) s'est élevée à 86,8 millions d'euros.
Le comité d'entreprise a rendu un avis favorable à l'unanimité sur le rapport Hommes-femmes le 10 avril 2015.
La Mission Handicap de la Caisse Régionale assure la mise en œuvre de l'accord national HECA (Handicap et Emploi au Crédit Agricole). A ce titre, elle accompagne les salariés en situation de handicap au cours de leur vie professionnelle (85 personnes concernées à fin 2015), elle participe aux recrutements (en 2015 : 7 embauches CDI et 11 embauches CDD dont 7 contrats de professionnalisation) et elle développe le recours à des prestations auprès du secteur protégé. La Mission Handicap mène au long de l'année des actions de sensibilisation auprès de l'ensemble du personnel, ainsi que la formation de managers sur le sujet du handicap (35 personnes en 2015).
| 2013 | 2014 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Nombre de collaborateurs handicapés | 75 | 86 | 85 |
| Taux d'emploi de salariés handicapés | 4,97 % (1) | 5,39 % (1) | NC |
| Répartition CDI/CDD | 71 CDI et 4 CDD | 73 CDI et 13 CDD | 77 CDI et 8 CDD |
(1)Donnée issue de la déclaration annuelle auprès de l'Agefiph restituée fin février Chiffres provisoires en attente déclaration annuelle
La Caisse Régionale de Normandie-Seine est également signataire de la « Charte de la Diversité ». En vertu de cette charte, elle s'engage à sensibiliser et former les collaborateurs chargés des recrutements, de la gestion des carrières, de la formation aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité. Dans ses recrutements, l'entreprise cherche à refléter la diversité de son territoire en tenant compte, par exemple, de sa diversité culturelle et ethnique. Elle communique auprès de l'ensemble des collaborateurs de cet engagement pour la diversité.
Une enquête sur la qualité de vie au travail est réalisée tous les 2 ans auprès des collaborateurs. En 2010, le taux de satisfaction sur 42 questions fermées a été de 76,7 % et la note moyenne attribuée a été de 6,52/10.
En 2012, le taux de satisfaction sur 47 questions a été de 82,8 % et la note moyenne attribuée a progressé pour atteindre 7/10.
En 2014, le taux de satisfaction sur 44 questions fermées a été de 84,2 % et la note moyenne de 7,13/10.
Cette évolution positive est le fruit d'une politique active d'amélioration des conditions de travail dans toutes ses composantes (organisation, planification, suivi, management….), qui s'est appuyée sur un diagnostic et s'est concrétisée à travers des plans d'actions. Il a été considéré que l'approche retenue répondait de manière équilibrée au triptyque : satisfaction au travail des salariés, satisfaction des clients et bonne marche de l'entreprise, et permettait de répondre au mieux à la problématique de santé au travail.
L'ensemble des salariés se voient périodiquement proposer des briefings Sécurité et de sensibilisation aux risques incendie avec présentation du plan d'évacuation.
| 2013 | 2014 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Briefings incendie pour l'ensemble du personnel sur | 379 pers. | 428 pers. | 303 pers. |
| les 2 sites administratifs | |||
| soit | 72% | 81% | 57% |
| Exercice d'évacuation annuel et debriefing CHSCT | Fait | Fait | Fait |
| Personnes de 1ère intervention formées par un | 30 pers. | 39 pers. | 36 pers. |
| organisme extérieur pour les sites administratifs | |||
| Briefing Sécurité Agence | 943 Pers. | 1 227 pers | 1 266 pers. |
Le travail avec les partenaires sociaux a conduit, en 2015, à conclure certains accords mettant à jour ou complétant le dispositif social de l'entreprise :
| o | Accord relatif aux frais de missions | signé le 10/06/2015 |
|---|---|---|
| o | Accord relatif aux conditions bancaires offertes aux salariés | signé le 07/10/2015 |
| o | Accord sur le traitement des promotions internes 2016-2017 | signé le 10/06/2015 |
| o | Accord sur l'octroi de titres restaurants 2016 | signé le 19/10/2015 |
| o | Accord sur les rémunérations 2015 | signé le 23/04/2015 |
| o | Accord relatif à la mise en œuvre de la PEECA 2014-2016 | signé le 10/06/2015 |
| o | Accord sur la rétribution globale | signé le 08/06/2015 |
| o | Accord de participation 2015-2017 | signé le 08/06/2015 |
| o | Accord d'intéressement 2015-2017 | signé le 08/06/2015 |
| o | Accord sur la prévoyance santé 2016 | signé le 10/12/2015 |
| o | Accord sur le CESU 2016 | signé le 19/11/2015 |
| o | Accord sur le don de jours de repos aux parents d'un enfant | |
| gravement malade 2015-2017 | signé le 08/01/2015 | |
| o | Accord sur « filière conseillers d'affaires pro » 2015-2017 | signé le 08/01/2015 |
| o | Accord sur la formation professionnelle 2015-2018 | signé le 12/11/2015 |
Les informations relatives à la prise en compte des nuisances sonores, à l'utilisation des sols et aux conséquences de changement climatique ne sont pas applicables à la Caisse Régionale de Normandie-Seine du fait de son activité économique (services).
| Indicateur | 2013 | 2014 | 2015 | 2015 / 2013 (%) |
|---|---|---|---|---|
| Eau (M3 /ETP) |
7,64 | 6,99 | 9,10 | + 19,1 % |
| Déplacements professionnels (Kms/ETP) |
1 656 | 1 493 | 1 530 | - 7,6 % |
| Energie (KWh/ETP) |
-- | 5 390 | 5 850 | N.S. |
| Ramettes de papier A4 (Kgs/ETP) |
60 | 67 | 73 | + 21,1 % |
Des actions de réduction des émissions de GES ont été réalisées comme :
La fiche Bilan Carbone (Scope 2) de la Caisse Régionale de Normandie-Seine 2014, réactualisant les données du Bilan Carbone réalisé en 2012, est accessible sur le site internet de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
Les émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations d'énergie s'élèvent à 1 486,5 tonnes éq CO2. Celles associées aux déplacements professionnels s'élèvent à 636 tonnes éq CO2.
Le suivi des consommations de papier (mesurées en tonnes) a été initié au cours de l'exercice 2010 et fait, depuis, l'objet d'un suivi périodique en Comité RSE.
| (en tonnes) | 2013 | 2014 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Ramettes A4/A3 | 111,7 | 121,7 | 130,3 |
| Relevés bancaires & salaires | 45,8 | 68,6 | 71,9 |
| Enveloppes blanches | 21,4 | 28,0 | 24,3 |
| Enveloppes logotées CANS | 18,6 | 18,9 | 18,6 |
| Rouleaux DAB | 20,1 | 16,2 | 11,5 |
| Sous - total | 217,6 | 253,4 | 256,6 |
| Imprimés à plat | -- | 18,9 | 18,9 |
| Rouleaux TPE/Dépôts |
-- | 18,7 | 17,1 |
| Commerçants | |||
| Total | -- | 291,0 | 292,6 |
Indicateur non disponible pour cet exercice (en développement).
La Caisse Régionale de Normandie-Seine procède par ailleurs au recyclage des papiers usagés : 254 tonnes en 2015, 135 tonnes en 2014, 105 tonnes en 2013 ont été revendues à une entreprise spécialisée.
Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine participe au recyclage des cartes bancaires obsolètes dans le programme organisé depuis juillet 2014 par Crédit Agricole C&P et Crédit Agricole SA. La Caisse Régionale de Normandie-Seine a transmis 30 962 cartes qui ont été prises en charge par Crédit Agricole C&P pour être recyclées par une entreprise spécialisée (traitement du plastique et des composants électroniques de la puce). Les nouvelles cartes diffusées sont, lorsque le type de produit le permet, composées de PLA, plastique d'origine végétale recyclable. 34 949 cartes de cette nature ont été diffusées en 2015.
D'une manière générale, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas mis en place de mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement En effet, l'activité bancaire directe est peu émettrice de rejets polluants et la banque respecte les normes de traitement en vigueur en France
Répartition des énergies par source (en kWh consommés en 2015)
Depuis le lancement de l'éco prêt à 0 % en 2009, un report naturel des financements « verts » s'est réalisé du prêt économie d'énergie (PEE) vers l'éco prêt à 0 % (Eco-PTZ : Prêt à Taux Zéro). L'année 2015 se présente comme une année de transition, le PTZ faisant l'objet d'une réforme spécifique entrant en vigueur en 2016.
| 2013 | 2014 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Montant des Eco prêt à Taux 0% réalisés (*) | 2 489 183 | 3 834 673 | 1 677 637 |
| Montant des PEE réalisés | 1 756 625 | 3 800 690 | 6 984 066 |
(*) Valeurs 2013 et 2014 ayant fait l'objet d'une actualisation après l'arrêt des chiffres du rapport de gestion 2014. La donnée 2015 correspond à une donnée arrêtée à fin novembre.
4 projets financés pour 1 600 K€ (955 KWh)
Eolien (on shore) : 1 Projet financé: 4 Turbines, projet de 11,9 Millions d'euros
| Consommation (m3 ) |
3 m /ETP |
Variation n/n-1 | |
|---|---|---|---|
| 2012 | 22 022 | 12,16 | + 34,12% |
| 2013 | 13 419 | 7,64 | - 39,07% |
| 2014 | 12 594 | 6,99 | - 8,51% |
| 2015 | 16 314 | 9,10 | + 30,2% |
Les données fournies pour cet indicateur sont basées sur les factures reçues en année civile. La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est pas soumise, en 2015, sur son territoire, à des contraintes locales en matière d'approvisionnement en eau.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine ne possède pas de générateurs d'énergies renouvelables dans son parc immobilier. Les résultats d'une étude de faisabilité réalisée en 2010 sur l'éolien n'ont pas permis de donner une suite favorable.
L'activité directe de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est à faible impact dans ce domaine. Toutefois, des réflexions sont engagées (accueil de ruches) pour agir, de manière incidente, sur le développement et la préservation de la biodiversité en Haute-Normandie.
L'espace intranet dédié a été refondu permettant d'accéder aux fondamentaux, actualités et à l'animation de la politique Développement Durable de l'entreprise.
Le Point Com, journal interne trimestriel, intègre des articles en relation avec le Développement Durable. En 2014, une opération de sensibilisation au covoiturage a été menée sur l'intranet conduisant en 2015 au développement d'un logiciel de covoiturage (ouverture publique janvier 2016). L'extension de la messagerie instantanée professionnelle a pris pour appui les avantages de ce type d'outil en matière de développement durable.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas identifié de risques significatifs environnementaux ou de pollutions et en conséquence, n'a pas constitué de provisions et garanties pour risques environnementaux.
| Réalisations (chiffres en M€) | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Données | 2013 | % du PNB |
2014 | % du PNB |
2015 | % du PNB |
| PNB | 397,5 | 404,5 | 400,6 | |||
| Résultats | 103,4 | 26,0% | 107,5 | 26,6% | 110,8 | 27,7% |
| Rémunération des parts sociales | 1,3 | 0,3% | 1,0 | 0,2% | 0,6 | 0,1% |
| Rémunération des CCI | 5,4 | 1,4% | 5,6 | 1,4% | 5,8 | 1,4% |
| Intéressement et participation | 3,6% | 14,7 | 3,6% | 14,0 | 3,5% | |
| 2013 | % du RN |
2014 | % du RN |
2015 | % du RN |
|
| Investissements sur le territoire | 14,5 | 14,0% | 10,4 | 9,7% | 10,1 | 9,1% |
| Valorisation des engagements sociétaux (partenariats sportifs, culturels, TVL…) |
0,7 | 0,7% | 0,6 | 0,6% | 0,6 | 0,1% |
NB : Ces chiffres couvrent les comptes sociaux (NF) de la Caisse régionale
Le maillage de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est très important notamment en milieu rural avec en moyenne plus d'une agence par canton. Des distributeurs automatiques de billets hors sites et 121 points verts viennent équiper les villages. En milieu urbain, les grandes villes disposent de plusieurs agences réparties sur leur agglomération. Ainsi, la Caisse Régionale de Normandie-Seine compte sur son territoire haut normand 3 Centres d'Affaires Entreprises, 3 Banques Privées, 12 Pôles Professionnels et Agricoles et 147 bureaux ou agences bancaires.
| Structure/équipement | Nombre | Pour 10 000 habitants |
|
|---|---|---|---|
| Bureaux | permanents | 145 sur 155 bureaux | |
| (ouverture >4,5 jours) | dont 53,5% implantés en zone | 0,79 | |
| rurale | |||
| Automates | 316 | ||
| (DAG-GAB) | dont 34 installés hors agence | 1,73 |
Le dispositif Passerelle, développé au Crédit Agricole Normandie-Seine en 2010, est un service gratuit de lutte contre l'exclusion bancaire. Son objectif est de venir en soutien aux clients fragilisés par un accident de la vie et de tout mettre en œuvre pour les aider à retrouver une situation correcte via l'accompagnement, le conseil et la mise en place de solutions financières adaptées. Les personnes sont accompagnées par des collaborateurs, des administrateurs des Caisses Locales ou encore des retraités de la Caisse Régionale de Normandie-Seine souhaitant s'investir dans le dispositif.
Depuis la création du dispositif 431 dossiers ont été traités et 155 (36%) ont été totalement pris en charge. Fin 2015, 33 dossiers sont en accompagnement actif, 62 % des dossiers pris en charge présentent une situation rétablie.
Le micro crédit personnel vise à accompagner des personnes habituellement «écartées» du système de crédit bancaire traditionnel. Avec l'aide d'organisations comme l'UDAF 76 et 27, des Missions Locales comme celle du Talou, l'objectif est d'aider ces personnes grâce à un «prêt privilégié» pour financer, par exemple, l'achat d'une voiture dans le cadre d'une recherche d'emploi. Un accompagnateur rencontre et conseille de manière régulière le bénéficiaire tout au long de la durée du crédit.
En 2015, 32 dossiers ont été réalisés pour un montant global de 79 150 euros, contre 45 en 2014 pour 103 991 euros et 44 dossiers pour 98 400 euros en 2013.
Depuis la mise en œuvre du nouveau concept d'agence, les agences rénovées sont réalisées aux normes PMR 2015.
Au 31/12/2015, 95 des agences du Crédit Agricole Normandie-Seine répondaient aux normes PMR.
Lors des travaux de rénovation, des équipements sont installés dans les agences et sur les automates :
Rampes d'accès ou plateformes élévatrices ; bandes podotactiles aux abords des marches d'escalier; main courante normées pour les escaliers ; couleurs contrastées sur les nez de marche ; ascenseurs à information vocale, situation des commandes à une hauteur de 0,90 m et 1,30 m ; appel d'urgence ; repérage des entrées…
Cet indicateur est directement non applicable au sein de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, l'impact indirect sur les droits humains est traité notamment dans les achats.
Pourcentage de sociétaires dans le portefeuille client (A-G1) Atteindre 35 % de sociétaires dans le portefeuille client fin 2016
Politique incluant des éléments environnementaux et sociaux (FS1) Améliorer la mise à jour des vitrines internes et externes relatives au Développement Durable
Formation des salariés aux procédures anti-corruption (SO3) Re-sensibiliser chaque année 30 % des effectifs de la Caisse Régionale de Normandie-Seine
Pratiques relatives à la satisfaction client (PR5) Maintenir le nombre de réclamations sous le seuil de 1.500 par an.
Politique pour la conception et la vente juste de produits et services (FS15) Approcher au plus près le taux de 100 % des clients actifs ayant rempli le QCE.
Achats Responsables (HR2)
Promouvoir et systématiser l'application de la Charte des Achats Responsables par l'ensemble des gestionnaires de la Caisse Régionale Normandie Seine
Intégration des parties prenantes dans la réflexion RSE (FS5) Poursuivre et approfondir notre engagement via des événements et partenariats au travers des différentes activités
Consommation de papier en poids (EN1)
Après la mise en place de la signature électronique en agence en 2014, diffuser et encourager l'emploi de cette technique pour réduire les impressions de documents pris en charge de 80 % en 2016 (75 % à fin 2015) – Extensions fonctionnelles en 2016
Pourcentage de matières consommées provenant de matières recyclées (EN2) Mieux identifier et développer le poids des consommables et papiers vertueux dans l'ensemble des consommations
Consommation d'énergie directe répartie par source (EN3) Changer les systèmes de production de chaleur anciens restants par des pompes à chaleur
Valeur monétaire des produits et services conçus pour apporter un bénéfice environnemental (FS8) Dynamiser la commercialisation des produits directement associés à des projets environnementaux Lancement de la gamme Moyens de paiement Responsables : carte PLA, chéquier PEFC
Implication financière et autres risques et opportunités pour l'activité de l'organisation liées aux changements climatiques (EC2)
Continuer à entretenir des relations avec les différentes parties prenantes et à sensibiliser nos clients sur les Energies Renouvelables
Processus pour améliorer les compétences du personnel à mettre en œuvre les politiques et procédures environnementales et sociales (FS4)
Fin de déploiement des actions relatives au Plan de Déplacement Entreprise (covoiturage, transports doux)
Initiative pour améliorer l'accès aux services financiers des populations défavorisées (FS14) Développer le dispositif Passerelle sur l'ensemble du territoire de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
| Gouvernance | |
|---|---|
| Issus du GRI | LA13 ; FS1 |
| Indicateurs ajoutés | A-G1 ; A-G2 |
| Bonnes Pratiques dans les Affaires | |
| Issus du GRI | SO3 ; PR5 ; FS15 ; SO2 ; HR2 ; FS5 ; FS16 ; FS3 |
| Relation de l'Homme au Travail | |
| Issus du GRI | LA1 ; LA2 ; LA7 ; LA10 ; LA11 ; LA12 ; LA14 ; |
| Indicateurs ajoutés | A-HECA ; A-EFF; LA15 |
| Engagement Environnemental | |
| Issus du GRI | EN16-18 ; EN1 ; EN2 ; EN22 ; EN3 ; FS8 ; EC2; FS4 ; EN8 |
| Engagement sociétal | |
| Issus du GRI | EC1; FS13; FS14 |
| Indicateurs ajoutés | A-PMR |
2013 |
2014 |
2015 |
|
|---|---|---|---|
| Agriculteurs | 10 | 10 | 10 |
| Artisans, commerçants | 2 | 2 | 2 |
| Chef d'entreprise PME PMI | 2 | 2 | 2 |
| Professions libérales | 1 | 1 | 2 |
| Salariés | 3 | 3 | 3 |
| Retraités agricoles | 1 | 1 | 0 |
| Retraités non agricoles | 1 | 1 | 1 |
| 20 | 20 | 20 |
Tableau de répartition des administrateurs de la Caisse Régionale de Normandie-Seine selon leur CSP (LA13)
Règles relatives aux conflits d'intérêts et aux libéralités (SO2)
| Communication Externe |
►Généralisation de l'affichage numérique |
|---|---|
| Ressources Humaines |
►Déploiement du Plan de Déplacement Entreprise sur le périmètre de la Métropole Rouen - Normandie : information sur les dispositifs spécifiques de la TCAR |
| Moyens généraux | ►Lancement opération de réduction des consommations de papier A4 ►Conception et mise en place d'un service de covoiturage ►Préparation du chéquier PEFC (lancement 2016) |
| Immeubles | ► Déploiement dispositif de télésurveillance des consommations d'énergie et d'eau dans le réseau d'agences ► Pose d'inverseurs chaud/froid ► Blocage des températures des thermostats ► Pose de thermostats de chauffage ► Pose d'horloge sur des éclairages extérieurs ► Réducteurs de débit et de pression d'eau sur les robinets ► Limiteurs de volume d'eau sur les chasses ► Poursuite du processus de verdoiement d'agences ► Pose de détecteurs / arrêt sur fuite d'eau |
Fiche Bilan Carbone de la Caisse Régionale de Normandie-Seine – 2014 (EN 16-18, FS8, EC2)
| Bilan Carbone | Réalisé en 2014 | |||
|---|---|---|---|---|
| Organisme réalisateur | Eco Act (Paris) | |||
| Période de référence | Données de l'exercice 2014 | |||
| Périmètre | ||||
| - Les 2 sites Sièges (Evreux et Bois Guillaume) - Les bâtiments d'archivage |
- Les agences réparties sur les départements de la Seine-Maritime et de l'Eure | |||
| Résultats du Bilan Carbone | ||||
| 14 185 t eq CO² soit 7,8 t eq CO²/ETP (sur la base de 1 803 ETP) | ||||
| énergie interne | 10 % | |||
| services achetés | 32 % | |||
| fret | 5 % | |||
| déplacements de personnes | 30 % | |||
| déchets/eaux usées | 0 % | |||
| amortissements 23 % |
||||
| Principales pistes proposées par le prestataire | ||||
| • • |
Optimisation de la gestion du bâtiment et de l'énergie Stratégie de gestion du papier et de l'informatique |
Agences vertes : principes ° isolation thermique renforcée (ouate de cellulose pour la toiture, huisseries équipées d'un système de coupure thermique, isolation des murs grâce au chanvre…)
° protection solaire renforcée (double vitrage à la me d'argon, stores extérieurs…)
° Chauffage (pompe à chaleur type AIR/AIR, solaire, utilisation de la VMC avec échangeur (été : air neuf refroidi par l'air intérieur & hiver : effet inverse)…)
° Eclairage (automatismes, éclairage LED pour les e nseignes extérieures, tubes basses consommation et détecteurs de présence pour les éclairages intérieurs…)
° Plomberie (s èche mains électriques Dyson, mitigeurs électroniques de lavabo à débit régulé (détection de présence), chasses d'eau avec limitateurs de débit…)
° Peinture Bio
° Voltalys : délestage Edf (priorisation des postes de consommations électriques en fonction des besoins)
° Eco-mobilier (mobilier Steelcase "éco- conçu": 33 % de matériaux recyclés et recyclables à 99%)
Agences vertes : objectifs
créer des agences peu consommatrices et peu émissives
faire des agences vertes des laboratoires d'essai de ces nouvelles technologies
faire preuve d'exemplarité vis-à-vis de nos fournisseurs et nos clients
Le verdoiement d'agences : application de ces principes à chaque agence rénovée au fil de l'eau.
o Pour le nombre de kilomètres effectués par les collaborateurs en mission, il s'agit des kilomètres réalisés par les collaborateurs dans le cadre de leur fonction et remboursés par le Siège, hors véhicules flotte d'entreprise.
o Les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie et aux déplacements professionnels sont calculées sur la base des consommations d'électricité, de gaz et de fioul domestique, multipliées par les facteurs d'émissions disponibles sur la base ADEME (2015).
KPMG S.A. Siège social Tour EQHO 2 Avenue Gambetta CS 60055 92066 Paris la Défense Cedex France
Télécopie : +33 (0)1 55 68 86 60 Site internet : www.kpmg.fr
Téléphone : +33 (0)1 55 68 86 66
Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
Exercice clos le 31 décembre 2015 Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine Cité de l'Agriculture - Chemin de la Brétèque - 76230 Bois-Guillaume Ce rapport contient 5 pages
Siège social : Cité de l'Agriculture Chemin de la Brétèque 76230 Bois-Guillaume Capital social : €. 92 351 194
Exercice clos le 31 décembre 2015
Mesdames, Messieurs les Sociétaires,
En notre qualité d'organisme tiers indépendant de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-10491 et membre du réseau KPMG International comme l'un de vos commissaires aux comptes, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2015, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du code de commerce.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément au référentiel utilisé par la société (ci-après le « Référentiel »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion et disponible sur demande au siège de la société.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L.822-11 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
d'attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l'objet, en cas d'omission, d'une explication en application du troisième alinéa de l'article R.225-105 du code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ;
d'exprimer une conclusion d'assurance modérée sur le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au Référentiel (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE).
Nos travaux ont mobilisé les compétences de six personnes et se sont déroulés entre septembre 2015 et février 2016 sur une durée totale d'intervention d'environ deux semaines. Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos experts en matière de RSE.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles
1 Dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr
l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 30002 .
Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R.225-105-1 du code de commerce.
En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce. Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine, ses Caisses locales ainsi que ses filiales.
Sur la base de ces travaux, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.
Nous avons mené une dizaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
d'apprécier le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité, son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;
de vérifier la mise en place d'un processus de collecte, de compilation, de traitement et de contrôle visant à l'exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration des Informations RSE.
Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes (listées dans les tableaux ci-après) :
2 ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information
Effectifs fin de période Répartition des salariés par sexe et par âge Nombre d'embauches en CDI Nombre de licenciements de salariés en CDI Nombre total d'heures de formation
Consommation d'énergie Consommation de papier Quantité de papier usagé recyclé Quantité de Déchets Electriques et Electroniques Kilomètres parcourus dans le cadre des déplacements professionnels Emissions de gaz à effet de serre liées aux consommations d'énergie Emissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements professionnels
Valeur économique directe créée et distribuée Nombre de dossiers traités dans le cadre du dispositif Passerelle
| Social | Le bilan des accords collectifs Les politiques mises en œuvre en matière de formation |
|---|---|
| Environnemental | La consommation d'énergie et les mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables |
| Sociétal | Impact territorial, économique et social de l'activité de la société en matière d'emploi et de développement régional et sur les populations riveraines ou locales La prise en compte dans la politique d'achat de la société des enjeux sociaux et environnementaux Les actions engagées pour prévenir la corruption |
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de nondétection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Paris-La Défense, le 22 février 2016
KPMG S.A.
| NATURE DE L'INFORMATION | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
|---|---|---|---|---|---|
| 1- Situation financière en fin d'exercice | |||||
| Capital social (en milliers d'€uros) | 92 351 | 92 351 | 92 351 | 92 351 | 92 351 |
| Nombre de parts sociales | 3 488 244 | 3 488 244 | 3 488 244 | 3 488 244 | 3 488 244 |
| Nombre de CCI | 1 053 618 | 1 053 618 | 1 053 618 | 1 053 618 | 1 053 618 |
| Nombre de CCA | 1 513 954 | 1 513 954 | 1 513 954 | 1 513 954 | 1 513 954 |
| Nombre total des titres | 6 055 816 | 6 055 816 | 6 055 816 | 6 055 816 | 6 055 816 |
| 2- Résultat global des opérations effectuées (en milliers | |||||
| d'€uros) | |||||
| Chiffres d'affaires HT | 615 441 | 605 739 | 607 396 | 607 773 | 593 069 |
| Produit net bancaire | 369 866 | 367 796 | 397 472 | 404 502 | 400 595 |
| Résultat brut d'exploitation avant amortissements | 189 318 | 176 551 | 205 309 | 213 047 | 204 964 |
| Impôt sur les bénéfices | 43 290 | 62 407 | 69 539 | 62 017 | 64 180 |
| Bénéfice après impôt, amortissement et provisions | 102 444 | 100 233 | 103 422 | 107 515 | 110 809 |
| Montant des bénéfices distribués* | 14 942 | 14 234 | 14 429 | 14 691 | 14 665 |
| 3- Résultat des opérations réduit à 15,25 euros de capital | |||||
| R. B. E. après impôt avant amortissement | 24,11 | 18,85 | 22,42 | 24,94 | 23,25 |
| Bénéfice après impôt, amortissement et provisions | 16,92 | 16,55 | 17,08 | 17,75 | 18,30 |
| Intérêt net versé à chaque part sociale en % | 3,57% | 2,77% | 2,46% | 1,89% | 1,07% |
| Dividende net versé à chaque CCI | 5,08 | 4,97 | 5,11 | 5,33 | 5,49 |
| Dividende net versé à chaque CCA | 5,08 | 4,97 | 5,11 | 5,33 | 5,49 |
| 4 - Personnel | |||||
| Effectif moyen | 1 792 | 1 752 | 1 790 | 1 793 | 1 791 |
| Montant en milliers d'euros : | |||||
| - salaires et traitements | 65 402 | 67 219 | 68 778 | 68 613 | 69 578 |
| - des sommes versées au titres des avantages sociaux | 32 147 | 34 771 | 32 260 | 32 082 | 32 387 |
* Projet de distribution au titre de l'exercice 2015
NB : Rémunérations et indemnités versées aux mandataires sociaux : voir note 33 de l'annexe aux comptes individuels.
En application de l'article L. 241-2 du Règlement Général de l'Autorité des Marchés Financiers, le présent document constitue le descriptif du programme de rachat qui sera soumis à l'approbation de l'assemblée générale ordinaire du 23 mars 2016.
Au 31/12/15, le nombre de certificats coopératifs d'investissement détenu par la Caisse Régionale de Normandie-Seine, est de 3 305 titres.
Ce nombre représente 0,31% de l'ensemble des certificats coopératifs d'investissement composant le capital social de la Caisse Régionale, et 0,05 % du capital social.
La totalité des CCI est détenue au travers d'un contrat de liquidité, conforme à la charte de déontologie élaborée par l'AMAFI le 23 septembre 2008 annexée à la décision de l'AMF en date du 1er octobre 2008 concernant l'acceptation des contrats de liquidité approuvant cette charte, et conclu avec Kepler Cheuvreux.
L'autorisation demandée à l'assemblée générale ordinaire des actionnaires du 23 mars 2016 est destinée à permettre à la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine d'opérer en bourse ou hors marché sur ses certificats coopératifs d'investissement en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur.
En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser cette autorisation en vue :
La Caisse Régionale de Normandie-Seine est autorisée à acquérir un nombre de certificats coopératifs d'investissement ne pouvant excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant son capital social à la date de réalisation des achats, ce qui au 31/12/2015, représente 105 361 des certificats coopératifs d'investissement.
Toutefois, le nombre de certificats coopératifs d'investissement acquis en vue de leur conservation ou de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5 % du nombre de CCI composant le capital social de la Caisse régionale.
Nature des titres rachetés : certificats coopératifs d'investissement cotés sur l'Eurolist d'Euronext Paris (compartiment C) Libellé : CCI du Crédit Agricole de Normandie-Seine Code ISIN : FR0000044364.
L'acquisition de ses propres CCI par la Caisse Régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 170 euros par titre.
Conformément à l'article L.225-209 du code du commerce et à la 8ème résolution qui sera soumise à l'assemblée générale du 23 mars 2016, ce programme de rachat pourra être mis en œuvre jusqu'à son renouvellement par une prochaine assemblée générale, et dans tous les cas, pendant une période maximale de 18 mois à compter de la date de l'assemblée générale ordinaire, soit au plus tard jusqu'au 23 septembre 2017.
Arrêtés par le Conseil d'Administration en date du 05 Février 2016 et soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire du 23 Mars 2016.
CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE-SEINE
Société coopérative à capital variable, régie par les dispositions du Livre V du Code Monétaire et Financier.
Siège social : Cité de l'Agriculture, Chemin de la Bretèque, 76230 Bois-Guillaume. R.C.S. : 433 786 738 Rouen.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 188 486 | 121 518 |
| Caisse, banques centrales | 67 671 | 64 674 |
| Effets publics et valeurs assimilées (Note 5) | 56 055 | 51 485 |
| Créances sur les établissements de crédit (Note 3) | 64 760 | 5 359 |
| Opérations internes au Crédit Agricole (Note 3) | 849 463 | 918 515 |
| Opérations avec la clientèle (Note 4) | 9 615 766 | 9 972 013 |
| Opérations sur titres | 1 169 298 | 866 874 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5) | 684 496 | 394 891 |
| Actions et autres titres à revenu variable (Note 5) | 484 802 | 471 983 |
| Valeurs immobilisées | 648 382 | 624 770 |
| Participations et autres titres détenus à long terme (Note 6.1 et 7) | 537 653 | 522 460 |
| Parts dans les entreprises liées (Note 6.1 et 7) | 19 803 | 15 828 |
| Immobilisations incorporelles (Note 7) | 2 249 | 2 333 |
| Immobilisations corporelles (Note 7) | 88 677 | 84 149 |
| Capital souscrit non versé | 0 | 0 |
| Actions propres | 326 | 338 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 379 785 | 268 869 |
| Autres actifs (Note 8) | 249 381 | 116 292 |
| Comptes de régularisation (Note 8) | 130 404 | 152 577 |
| TOTAL ACTIF | 12 851 506 | 12 772 897 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées (Note 10) | 4 477 | 14 873 |
| Banques centrales | 0 | 0 |
| Dettes envers les établissements de crédit (Note 10) | 4 477 | 14 873 |
| Opérations internes au Crédit Agricole (Note 10) | 6 959 789 | 7 269 116 |
| Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11) | 3 504 534 | 3 112 002 |
| Dettes représentées par un titre (Note 12) | 177 458 | 372 172 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 293 005 | 198 651 |
| Autres passifs (Note 13) | 166 544 | 80 339 |
| Comptes de régularisation (Note 13) | 126 461 | 118 312 |
| Provisions et dettes subordonnées | 236 235 | 229 193 |
| Provisions (Note 14) | 178 146 | 178 256 |
| Dettes subordonnées (Note 15) | 58 089 | 50 937 |
| Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (Note 16) | 21 100 | 18 100 |
| Capitaux propres hors FRBG (Note 17) | 1 654 908 | 1 558 790 |
| Capital souscrit | 92 351 | 92 351 |
| Primes d'émission | 181 397 | 181 397 |
| Réserves | 1 270 283 | 1 177 443 |
| Ecart de réévaluation | 0 | 0 |
| Provisions réglementées et subventions d'investissement | 53 | 68 |
| Report à nouveau | 15 | 16 |
| Résultat de l'exercice | 110 809 | 107 515 |
| TOTAL PASSIF | 12 851 506 | 12 772 897 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS DONNÉS | 1 940 352 | 2 011 314 |
| Engagements de financement (Note 23) | 1 133 790 | 1 224 974 |
| Engagements de garantie (Note 23) | 804 777 | 785 642 |
| Engagements sur titres | 1 785 | 698 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS REÇUS | 3 302 607 | 3 674 869 |
| Engagements de financement (Note 23) | 70 133 | 200 000 |
| Engagements de garantie (Note 23) | 3 230 687 | 3 474 169 |
| Engagements sur titres | 1 787 | 700 |
Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :
Opérations de change au comptant et à terme : note 20
Opérations sur instruments financiers à terme : note 21
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés (Note 26) | 389 835 | 398 736 |
| Intérêts et charges assimilées (Note 26) | -160 139 | -169 170 |
| Revenus des titres à revenu variable (Note 27) | 16 060 | 14 833 |
| Commissions (produits) (Note 28) | 177 081 | 181 960 |
| Commissions (charges) (Note 28) | -29 422 | -31 690 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (Note 30) |
-73 | 70 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (Note 31) |
7 053 | 11 035 |
| Autres produits d'exploitation bancaire (Note 32) | 2 577 | 762 |
| Autres charges d'exploitation bancaire (Note 32) | -2 377 | -2 034 |
| Produit net bancaire | 400 595 | 404 502 |
| Charges générales d'exploitation (Note 33) | -195 631 | -191 455 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles |
-10 113 | -9 855 |
| Résultat brut d'exploitation | 194 851 | 203 192 |
| Coût du risque (Note 34) | -14 866 | -27 514 |
| Résiltat d'exploitation | 179 985 | 175 678 |
| Résultat net sur actifs immobilisés (Note 35) | -2 020 | -2 228 |
| Résultat courant avant impôt | 177 965 | 173 450 |
| Résultat exceptionnel (Note 36) | 0 | -1 977 |
| Impôt sur les bénéfices (Note 37) | -64 180 | -62 017 |
| Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées | -2 976 | -1 941 |
| RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE | 110 809 | 107 515 |
| Note 1 | Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice |
|---|---|
| Note 2 | Principes et méthodes comptables |
| Notes 3 à 18 | Informations relatives aux postes du bilan |
| Notes 19 à 24 | Informations relatives au hors bilan |
| Note 25 | Titrisation |
| Notes 26 à 38 | Informations relatives au compte de résultat |
| Note 39 | Projet d'affectation des résultats |
| Notes 40 à 41 | Autres informations |
La Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse Régionale de Normandie-Seine, 72 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Normandie-Seine est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Normandie-Seine fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,70 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,15 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015, soit 0,15 % de son capital, contre 4 855 393 actions propres au 31 décembre 2014.
Pour sa part, Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d'Associés émis par la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.
L'appartenance de la Caisse Régionale de Normandie-Seine au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Ce dispositif européen de résolution, dont les principales dispositions ont été partiellement adoptées de manière anticipée par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.
L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-31-16 II du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte
Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve d'une résiliation anticipée totale ou partielle, ou d'une prorogation selon les dispositions prévues au contrat.
A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s'engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d'indemnisation le cas échéant.
Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s'appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurance (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.
La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.
Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.
Cette garantie Switch a été mise en œuvre pour la première fois le 30 juin 2015 (voir note 1.3 relative aux événements significatifs de la période).
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a perçu 12 416 milliers d'euros de dividendes versés en 2015 par la SAS Rue La Boétie au titre de l'exercice 2014.
Au cours de l'exercice 2015, la valeur globale de mise en équivalence des participations couvertes par le dispositif a respectivement subi une baisse au 30 juin 2015 entraînant un appel de la garantie, puis une hausse au 30 septembre 2015 se matérialisant par un retour total à meilleure fortune. Ainsi, l'indemnité versée au titre du 30 juin 2015 pour un montant de 4,36 millions d'euros a été remboursée par Crédit Agricole SA en intégralité en date du 1er décembre par imputation sur le dépôt de garantie de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. Cela s'est traduit, dans les comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, par la comptabilisation en résultat au second trimestre, d'une charge en coût du risque de 4,36 millions d'euros et d'un produit en coût du risque à hauteur de 3,44 millions d'euros, et par l'annulation de ces impacts dans les mêmes agrégats du compte de résultat du troisième trimestre.
Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,9 milliards d'euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d'euros se répartissant en 8,6 milliards d'euros d'obligations senior et 1,4 milliards d'euros de titres subordonnés.
Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a cédé, à l'origine, un portefeuille de crédits habitat pour un montant de 278,9 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 243,3 millions d'euros et des titres subordonnés pour 39,6 millions d'euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l'amortissement du portefeuille de crédits habitat.
Le fonctionnement de l'opération de titrisation est précisé en note 25.
Les états financiers de la Caisse Régionale de Normandie-Seine sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Normandie-Seine publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.
Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
L'application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit la Caisse Régionale de Normandie-Seine à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.
Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.
Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité,
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :
la valeur nominale du prêt ;
et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).
La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés.
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Normandie-Seine s'élève à 30 406 milliers d'euros au 31 décembre 2015 contre 24 879 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
Sur ces prêts des décotes sont comptabilisées pour un montant de 144 milliers d'euros
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, six mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),
la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,
il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Normandie-Seine distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Pour les créances douteuses l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.
Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Normandie-Seine par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt.
Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.
L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'expert, la Caisse Régionale de Normandie-Seine le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité.
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine détient des titres de transaction du fait de son activité de mainteneur de marché sur les Certificats Coopératifs d'Investissement détenus à travers un contrat de liquidité géré par Kepler Cheuvreux. Ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un nombre d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché. Le montant du stock est non significatif par rapport au bilan de la Caisse Régionale.
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.
Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition exclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.
Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.
Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Normandie-Seine dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.
Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus.
La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.
Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».
En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine ne détenait pas de titres de l'activité de portefeuille au 31 décembre 2015.
Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.
Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.
Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.
Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.
A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.
Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.
L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.
Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».
Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :
les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,
si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale de Normandie-Seine détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Normandie-Seine utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :
du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance
du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas opéré, en 2015, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.
Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-àdire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.
Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.
A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Normandie-Seine, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Durée | Type | ||
|---|---|---|---|
| Composant | d'amortissement | d'amortissement | |
| Foncier | Non amortissable | Non amortissable | |
| Gros œuvre | 30 ans | Linéaire | |
| Second œuvre | 20 ans | Linéaire | |
| Agencements | 8 à 10 ans | Linéaire | |
| Matériel informatique | 3 à 4 ans | Dégressif | |
| Matériel spécialisé | 4 à 5 ans | Dégressif | |
| Mobilier | 8 à 10 ans | Linéaire |
Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Normandie-Seine sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.
Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,
comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,
comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».
Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».
La Caisse Régionale de Normandie-Seine applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions.
Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargnelogement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.
Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90- 02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :
Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07 sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.
Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la Caisse Régionale de Normandie-Seine (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Normandie-Seine intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA.
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables.
Elle repose :
Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les produits perçus et les charges payés sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.
A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».
Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Normandie-Seine s'établit à 34 milliers d'euros.
Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.
Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.
Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 23 et 24.
La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.
L'intéressement est couvert par l'accord du 08 juin 2015.
La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.
En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Normandie-Seine provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.
Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :
la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,
majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,
diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Les engagements de la Caisse Régionale de Normandie-Seine vis-à-vis des membres de son personnel, en matière d'indemnités de départ à la retraite, sont gérés par PREDICA aux termes d'un contrat signé auprès de cette compagnie. Par ailleurs, les engagements liés à la retraite complémentaire des cadres de direction sont également gérés par ADICAM aux termes d'un contrat signé auprès de cette compagnie.
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.
Par conséquent, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».
Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10,7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d'euros.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.
En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Normandie-Seine a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3mois | >3mois ≤1an |
>1 an ≤5 ans |
>5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total |
| Établissements de crédit | ||||||||
| Comptes et prêts : | ||||||||
| à vue | 6 187 | 6 187 | 6 187 | 589 | ||||
| à terme | 56 445 | 56 445 | 56 445 | 2 642 | ||||
| Valeurs reçues en pension | 0 | 0 | 0 | |||||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | 0 | 0 | |||||
| Prêts subordonnés | 2 128 | 2 128 | 2 128 | 2 128 | ||||
| Total | 62 632 | 0 | 0 | 2 128 | 64 760 | 0 | 64 760 | 5 359 |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 64 760 | 5 359 | ||||||
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 139 438 | 139 438 | 139 438 | 70 676 | ||||
| Comptes et avances à terme | 2 556 | 31 388 | 201 030 | 439 316 | 674 290 | 4 530 | 678 820 | 816 631 |
| Titres reçus en pension livrée | 0 | 0 | 0 | |||||
| Prêts subordonnés | 31 200 | 31 200 | 5 | 31 205 | 31 208 | |||
| Total | 141 994 | 31 388 | 201 030 | 470 516 | 844 928 | 4 535 | 849 463 | 918 515 |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 849 463 | 918 515 | ||||||
| TOTAL | 914 223 | 923 874 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 33 334 milliers d'euros. Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 83 845 milliers d'euros.
Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.
| 31/12/2015 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤3mois | >3mois ≤1an |
>1 an ≤5 ans |
>5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total | |
| Créances commerciales | 12 858 | 81 | 0 | 0 | 12 939 | 0 | 12 939 | 14 923 | |
| Autres concours à la clientèle | 560 609 | 1 060 227 | 3 327 161 | 4 691 885 | 9 639 882 | 43 494 | 9 683 376 | 10 026 898 | |
| Valeurs reçues en pension livrée | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Comptes ordinaires débiteurs | 44 847 | 44 847 | 177 | 45 024 | 54 808 | ||||
| Dépréciations | -125 573 | -124 616 | |||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 9 615 766 | 9 972 013 |
Au 31 décembre 2015, la diminution de la ligne « Autres concours à la clientèle » s'explique pour 278 875 milliers d'euros par la participation de la Caisse Régionale de Normandie-Seine à la titrisation « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » initiée par le Groupe le 21 Octobre 2015, décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2015.
Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 311 milliers d'euros.
Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 83 845 milliers d'euros.
Parmi les créances sur la clientèle 1 554 991 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2015 contre 1 869 788 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2015 s'élève à 30 406 milliers d'euros contre 24 879 milliers d'euros au 31 décembre 2014. Le montant au 31 décembre 2015 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite dans la note 2 sur les Principes et méthodes comptables.
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours brut |
Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
Encours brut |
Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
||
| Particuliers | 4 863 869 | 71 474 | 38 010 | 31 289 | 19 070 | 5 242 629 | 71 207 | 34 410 | 32 738 | 18 520 | ||
| Agriculteurs | 1 361 567 | 25 799 | 15 431 | 16 736 | 12 326 | 1 363 356 | 28 376 | 13 369 | 18 061 | 10 489 | ||
| Autres professionnels | 964 262 | 44 931 | 29 185 | 27 299 | 20 705 | 1 003 058 | 42 031 | 25 374 | 24 852 | 18 253 | ||
| Clientèle financière | 112 258 | 7 029 | 5 590 | 5 574 | 5 145 | 93 828 | 8 122 | 4 248 | 5 887 | 3 383 | ||
| Entreprises | 1 460 877 | 61 912 | 45 992 | 44 587 | 37 377 | 1 275 639 | 58 449 | 41 998 | 42 970 | 33 509 | ||
| Collectivités publiques | 955 417 | 548 | 0 | 3 | 0 | 1 093 513 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| Autres agents économiques | 23 089 | 115 | 84 | 85 | 72 | 24 608 | 114 | 62 | 109 | 59 | ||
| TOTAL | 9 741 339 | 211 808 | 134 292 | 125 573 | 94 695 | 10 096 631 | 208 299 | 119 461 | 124 617 | 84 213 |
| 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Transaction Placement | Titres de l'activité de portefeuille |
Investissement | Total | Total | |
| Effets publics et valeurs assimilées : - dont surcote restant à amortir |
5 092 | 50 194 | 55 286 0 |
50 800 | ||
| - dont décote restant à amortir | 0 | |||||
| Créances rattachées | 70 | 699 | 769 | 685 | ||
| Dépréciations | 0 | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 0 | 5 162 | 0 | 50 893 | 56 055 | 51 485 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe (1) : Emis par organismes publics |
0 | |||||
| Autres émetteurs - dont surcote restant à amortir - dont décote restant à amortir |
70 732 | 609 507 | 680 239 0 0 |
390 599 | ||
| Créances rattachées | 511 | 3 842 | 4 353 | 4 368 | ||
| Dépréciations | -96 | -96 | -76 | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 0 | 71 147 | 0 | 613 349 | 684 496 | 394 891 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 488 185 | 488 185 | 473 236 | |||
| Créances rattachées | 0 | |||||
| Dépréciations | -3 383 | -3 383 | -1 253 | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 0 | 484 802 | 0 | 0 | 484 802 | 471 983 |
| TOTAL | 0 | 561 111 | 0 | 664 242 | 1 225 353 | 918 359 |
(1) Dont 80 688 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2015 et 58 559 milliers d'euros au 31 décembre 2014
L'augmentation du poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » classés en titres d'investissement s'explique par la souscription d'obligations senior et de titres subordonnés pour un montant de 282 900 milliers d'euros dans le cadre de la participation de la Caisse Régionale de Normandie-Seine à l'opération de titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2015.
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 27 428 milliers d'euros au 31 décembre 2015, contre 28 839 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 19 689 milliers d'euros au 31 décembre 2015, contre 23 202 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Administration et banques centrales (y compris Etats) | 103 895 | 120 344 |
| Etablissements de crédit | 126 144 | 149 428 |
| Clientèle financière | 883 126 | 575 800 |
| Collectivités locales | 0 | 0 |
| Entreprises, assurances et autres clientèles | 55 260 | 18 262 |
| Divers et non ventilés | 0 | 0 |
| Total en principal | 1 168 425 | 863 834 |
| Créances rattachées | 4 353 | 4 367 |
| Dépréciations | -3 479 | -1 328 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 1 169 299 | 866 873 |
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Obligations et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimilées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total | Obligations et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimilées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total | |
| Titres à revenu fixe ou variable | 680 239 | 55 286 | 488 185 | 1 223 710 | 390 599 | 50 800 | 473 236 | 914 635 | |
| dont titres cotés | 364 846 | 55 286 | 77 | 420 209 | 354 942 | 50 800 | 77 | 405 819 | |
| dont titres non cotés (1) | 315 393 | 0 | 488 108 | 803 501 | 35 657 | 0 | 473 159 | 508 816 | |
| Créances rattachées | 4 353 | 769 | 0 | 5 122 | 4 367 | 685 | 0 | 5 052 | |
| Dépréciations | -96 | 0 | -3 382 | -3 478 | -75 | 0 | -1 253 | -1 328 | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 684 496 | 56 055 | 484 802 | 1 225 353 | 394 891 | 51 485 | 471 983 | 918 359 |
(1) dont OPCVM étrangers 14 161 milliers d'euros.
Le Fonds Force Profile 20 sous contrôle exclusif figure à l'actif du bilan pour 44 149 milliers d'euros.
Sa valeur estimative au 31 décembre 2015 s'élève à 57 078 milliers d'euros.
| Valeur | Valeur | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | d'inventaire | liquidative |
| OPCVM monétaires | 45 412 | 46 949 |
| OPCVM obligataires | 280 231 | 288 839 |
| OPCVM actions | 5 492 | 6 485 |
| OPCVM autres | 150 593 | 166 095 |
| TOTAL | 481 728 | 508 368 |
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤3mois | >3mois ≤1an |
>1 an ≤5 ans |
>5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||||||||
| Valeur Brute | 28 553 | 41 197 | 254 915 | 355 574 | 680 239 | 4 353 | 684 592 | 394 966 |
| Dépréciations | 0 | -96 | -96 | -75 | ||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 680 239 | 4 257 | 684 496 | 394 891 | ||||
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | 0 | ||||||
| Valeur Brute | 0 | 5 092 | 28 923 | 21 272 | 55 286 | 769 | 56 055 | 51 484 |
| Dépréciations | 0 | 0 | 0 | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 55 286 | 769 | 56 055 | 51 484 |
| INFORMATIONS FINANCIERES FILIALES & PARTICIPATIONS |
Capital | Capitaux propres autres que le capital |
Quote-part de capital détenus (en %) |
Valeurs comptables des titres détenus |
Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés |
Montant des cautions et avals donnés par la société |
Résultat du dernier exercice clos |
Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice |
Date de bilan ou de situation |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Brutes | Nettes | ||||||||
| Participations dont la valeur d'inventaire excede 1% du capital de l' entite |
||||||||||
| Autres parts dans les entreprises liées | ||||||||||
| Normandie Seine Immobilier (SAS) | 5 580 | -1 056 | 100,00 % | 15 978 | 3 433 | 8 481 | 0 | -1 067 | 0 | 30/09/15 |
| Normandie Seine Foncière (SASU) | 2 000 | -446 | 100,00 % | 2 000 | 2 000 | 5 800 | 0 | -150 | 0 | 31/12/15 |
| - Autres titres de participations | ||||||||||
| UNEXO (SAS) | 134 113 | 55 510 | 9,27 % | 18 166 | 18 166 | 927 | 0 | 5 862 | 927 | 31/12/14 |
| Sacam Développement (SAS) | 725 471 | 90 384 | 2,75 % | 20 058 | 20 058 | 9 380 | 0 | 89 207 | 1 534 | 31/12/14 |
| Sté Immobilière de la Seine (SCI) | 78 232 | 9 274 | 4,55 % | 1 626 | 1 208 | 0 | 0 | 9 263 | 422 | 31/12/14 |
| Sas La Boétie (SAS) | 2 550 739 | 15 307 045 | 2,5 % | 448 980 | 448 980 | 0 | 0 | 484 979 | 12 416 | 31/12/14 |
| Sacam Fireca (SAS) | 22 510 | 537 | 2,4 % | 1 072 | 553 | 0 | 0 | -472 | 0 | 31/12/14 |
| Sacam International (SAS) | 522 023 | 78 965 | 2,5 % | 22 463 | 14 900 | 0 | 0 | 44 172 | 150 | 31/12/14 |
| Sacam Avenir (SAS) | 145 931 | -95 | 3,10 % | 4 524 | 4 524 | 0 | 0 | -25 | 0 | 31/12/14 |
| Sacam Participations (SAS) | 62 558 | 10 558 | 2,33 % | 1 685 | 1 685 | 0 | 0 | 1 851 | 0 | 31/12/14 |
| Normandie Capital (SA) | 13 937 | 1 562 | 9,04 % | 1 589 | 1 400 | 0 | 0 | 17 | 0 | 31/12/14 |
| Sacam FIA-NET Europe (SAS) | 47 185 | -43 121 | 2,87 % | 1 356 | 14 | 121 | 0 | -21 871 | 0 | 31/12/14 |
| Sacam Immobilier (SAS) | 139 588 | -144 | 2,57% | 3 509 | 3 509 | 0 | 0 | 94 | 0 | 31/12/14 |
| Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité |
||||||||||
| Autres parts dans les entreprises liées | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Autres titres de participations* | 7 086 | 6 603 | 241 | 0 | ||||||
| TOTAL PARTS DANS LES ENTREPRISES | ||||||||||
| LIEES ET PARTICIPATIONS | 550 092 | 527 033 | 24 950 | 0 |
* Dont la SAS Delta pour 2 029 milliers d'euros (valeur comptable brute des titres détenus)
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan Valeur estimative | Valeur au bilan | Valeur estimative | |
| Parts dans les entreprises liées | ||||
| Titres non cotés | 17 978 | 5 433 | 8 372 | 2 000 |
| Titres cotés | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Avances consolidables | 14 281 | 14 281 | 17 771 | 13 752 |
| Créances rattachées | 90 | 0 | 75 | 0 |
| Dépréciations | -12 546 | 0 | -10 390 | 0 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 19 803 | 19 714 | 15 828 | 15 752 |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme | ||||
| Titres de participation | ||||
| Titres non cotés | 532 114 | 725 671 | 519 857 | 669 632 |
| Titres cotés | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Avances consolidables | 10 669 | 10 669 | 9 858 | 9 858 |
| Créances rattachées | 135 | 0 | 132 | 0 |
| Dépréciations | -10 514 | 0 | -10 993 | 0 |
| Sous-total titres de participation | 532 404 | 736 340 | 518 854 | 679 490 |
| Autres titres détenus à long terme | ||||
| Titres non cotés | 4 325 | 4 325 | 2 606 | 2 606 |
| Titres cotés | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Avances consolidables | 924 | 924 | 1 000 | 1 000 |
| Créances rattachées | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Dépréciations | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Sous-total autres titres détenus à long terme | 5 249 | 5 249 | 3 606 | 3 606 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 537 653 | 741 589 | 522 460 | 683 096 |
| TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION | 557 456 | 761 303 | 538 288 | 698 848 |
Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2015 | Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions, échéance) |
Autres mouvements (1) |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|
| Parts dans les entreprises liées | |||||
| Valeurs brutes | 8 372 | 9 606 | 17 978 | ||
| Avances consolidables | 17 771 | 2 816 | 6 306 | 14 281 | |
| Créances rattachées | 75 | 90 | 76 | 89 | |
| Dépréciations | -10 390 | -6 174 | -4 019 | -12 545 | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 15 828 | 6 338 | 2 363 | 0 | 19 803 |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme | |||||
| Titres de participation | |||||
| Valeurs brutes | 519 857 | 14 979 | 2 722 | 532 114 | |
| Avances consolidables | 9 858 | 13 871 | 13 060 | 10 669 | |
| Créances rattachées | 132 | 429 | 426 | 135 | |
| Dépréciations | -10 993 | -652 | -1 130 | -10 515 | |
| Sous-total titres de participation | 518 854 | 28 627 | 15 078 | 0 | 532 403 |
| Autres titres détenus à long terme | |||||
| Valeurs brutes | 2 606 | 1 719 | 4 325 | ||
| Avances consolidables | 1 000 | 75 | 925 | ||
| Créances rattachées | 0 | 0 | |||
| Dépréciations | 0 | 0 | |||
| Sous-total autres titres détenus à long terme | 3 606 | 1 719 | 75 | 0 | 5 250 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 522 460 | 30 346 | 15 153 | 0 | 537 653 |
| TOTAL | 538 288 | 36 684 | 17 516 | 0 | 557 456 |
(1) La rubrique autres mouvements présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2015 | Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions, échéance) |
Autres mouvements (2) |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles | |||||
| Valeurs brutes | 205 379 | 15 455 | 9 010 | 211 824 | |
| Amortissements et dépréciations | -121 230 | -9 735 | 7 818 | -123 147 | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 84 149 | 5 720 | 9 010 | 7 818 | 88 677 |
| Immobilisations incorporelles | |||||
| Valeurs brutes | 6 356 | 294 | 6 650 | ||
| Amortissements et dépréciations | -4 023 | -378 | -4 401 | ||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 2 333 | -84 | 0 | 0 | 2 249 |
| TOTAL | 86 482 | 5 636 | 9 010 | 7 818 | 90 926 |
(2) Liés à la reprise des amortissements sur les sorties d'immobilisations
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Autres actifs (1) | ||
| Instruments conditionnels achetés | 144 | 176 |
| Comptes de stock et emplois divers | 97 | 97 |
| Débiteurs divers (2) | 248 897 | 115 903 |
| Gestion collective des titres Livret de développement durable | 0 | 0 |
| Comptes de règlement | 243 | 116 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 249 381 | 116 292 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 68 935 | 48 027 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 13 | 15 |
| Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers | 3 843 | 0 |
| Charges constatées d'avance | 587 | 849 |
| Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme | 7 652 | 9 647 |
| Autres produits à recevoir | 47 418 | 49 977 |
| Charges à répartir | 8 | 12 |
| Autres comptes de régularisation | 1 948 | 44 050 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 130 404 | 152 577 |
| TOTAL | 379 785 | 268 869 |
(1) Les montants incluent les créances rattachées.
(2) Dont 4 325 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.
| (en milliers d'euros) | Solde au 01/01/2015 |
Dotations | Reprises et utilisations |
Désactualisation | Autres mouvements |
Solde au 31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Sur opérations interbancaires et assimilées | 0 | 0 | ||||
| Sur créances clientèle | 124 617 | 41 336 | 37 610 | 2 769 | -1 | 125 573 |
| Sur opérations sur titres | 1 328 | 3 078 | 927 | 3 479 | ||
| Sur valeurs immobilisées | 23 491 | 6 955 | 5 149 | -1 | 25 296 | |
| Sur autres actifs | 95 | 27 | 48 | 74 | ||
| TOTAL | 149 531 | 51 396 | 43 734 | 2 769 | -2 | 154 422 |
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3mois | >3mois ≤1an |
>1 an ≤5 ans |
>5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total |
| Établissements de crédit | ||||||||
| Comptes et emprunts : | ||||||||
| · à vue | 424 | 424 | 424 | 9 387 | ||||
| · à terme | 2 128 | 2 128 | 1 925 | 4 053 | 5 486 | |||
| Valeurs données en pension | 0 | 0 | 0 | |||||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | 0 | 0 | |||||
| VALEUR AU BILAN | 2 552 | 0 | 0 | 0 | 2 552 | 1 925 | 4 477 | 14 873 |
| Opérations internes au Crédit | ||||||||
| Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 7 020 | 7 020 | 21 | 7 041 | 8 252 | |||
| Comptes et avances à terme | 1 123 698 | 2 376 099 | 2 536 937 | 912 743 | 6 949 477 | 3 271 | 6 952 748 | 7 260 864 |
| Titres donnés en pension livrée | 0 | 0 | 0 | |||||
| VALEUR AU BILAN | 1 130 718 | 2 376 099 | 2 536 937 | 912 743 | 6 956 497 | 3 292 | 6 959 789 | 7 269 116 |
| TOTAL | 1 133 270 | 2 376 099 | 2 536 937 | 912 743 | 6 959 049 | 5 217 | 6 964 266 | 7 283 989 |
Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A, nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
| 31/12/2015 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3mois | >3mois ≤1an |
>1 an ≤5 ans |
>5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | 2 586 350 | 2 586 350 | 57 | 2 586 407 | 2 360 704 | |||||
| Comptes d'épargne à régime spécial : | 40 342 | 0 | 0 | 0 | 40 342 | 40 342 | 35 232 | |||
| · à vue | 40 342 | 40 342 | 40 342 | 35 232 | ||||||
| · à terme | 0 | 0 | 0 | |||||||
| Autres dettes envers la clientèle : | 218 881 | 216 968 | 433 016 | 154 | 869 019 | 8 766 | 877 785 | 716 066 | ||
| · à vue | 58 965 | 58 965 | 58 965 | 7 585 | ||||||
| · à terme | 159 916 | 216 968 | 433 016 | 154 | 810 054 | 8 766 | 818 820 | 708 481 | ||
| Valeurs données en pension livrée | 0 | 0 | 0 | |||||||
| VALEUR AU BILAN | 2 845 573 | 216 968 | 433 016 | 154 | 3 495 711 | 8 823 | 3 504 534 | 3 112 002 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Particuliers | 1 744 892 | 1 583 449 |
| Agriculteurs | 242 739 | 244 121 |
| Autres professionnels | 219 364 | 199 198 |
| Clientèle financière | 54 975 | 46 034 |
| Entreprises | 1 068 357 | 908 188 |
| Collectivités publiques | 60 302 | 25 107 |
| Autres agents économiques | 105 082 | 93 607 |
| Total en principal | 3 495 711 | 3 099 704 |
| Dettes rattachées | 8 823 | 12 298 |
| VALEUR AU BILAN | 3 504 534 | 3 112 002 |
| 31/12/2015 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3mois | >3mois ≤1an |
>1 an ≤5 ans |
>5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total | |
| Bons de caisse | 250 | 250 | 3 | 253 | 0 | ||||
| Titres du marché interbancaire | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Titres de créances négociables | 50 000 | 126 000 | 1 200 | 0 | 177 200 | 5 | 177 205 | 372 172 | |
| Emprunts obligataires | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | 0 | 0 | ||||||
| VALEUR AU BILAN | 50 000 | 126 000 | 1 450 | 0 | 177 450 | 8 | 177 458 | 372 172 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | ||
| Opérations de contrepartie (titres de transactions) | 0 | 0 |
| Dettes représentatives de titres empruntés | 0 | 0 |
| Instruments conditionnels vendus | 35 | 44 |
| Comptes de règlement et de négociation | 0 | 0 |
| Créditeurs divers | 152 721 | 72 681 |
| Versements restant à effectuer sur titres | 13 788 | 7 614 |
| VALEUR AU BILAN | 166 544 | 80 339 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 5 499 | 7 982 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 0 | |
| Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers | 0 | |
| Produits constatés d'avance | 43 294 | 43 381 |
| Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme | 5 268 | 3 376 |
| Autres charges à payer | 61 705 | 60 141 |
| Autres comptes de régularisation | 10 695 | 3 432 |
| VALEUR AU BILAN | 126 461 | 118 312 |
| TOTAL | 293 005 | 198 651 |
(1) les montants incluent les dettes rattachées.
| (en milliers d'euro) | Soldes au 01/01/2015 |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Autres mouvements |
Soldes au 31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour autres engagements sociaux (1) | 1 282 | 77 | 65 | 27 | 1 267 | |
| Provisions pour risques d'exécution des engagements par signature | 5 452 | 1 460 | 71 | 2 266 | 4 575 | |
| Provisions pour autres litiges | 291 | 232 | 167 | 356 | ||
| Provisions pour risques de crédit (2) | 146 722 | 10 023 | 8 799 | 147 946 | ||
| Provisions pour risques opérationnels (3) | 4 026 | 151 | 35 | 772 | 3 370 | |
| Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4) | 12 128 | 167 | 1 | 12 296 | ||
| Autres provisions (5) | 8 355 | 2 895 | 2 103 | 812 | 8 336 | |
| VALEUR AU BILAN | 178 256 | 15 005 | 2 274 | 12 843 | 1 | 178 146 |
(1) Ces provisions comprennent les engagement retraites et les provisions médailles
(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle III, elles comprennent 105 947 milliers d'euros de provisions filières.
(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.
(4) Voir note 14.1 ci-après.
(5) Y compris les provisions pour actions en responsabilités.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 891 349 | 605 764 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 516 596 | 525 692 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 438 152 | 488 718 |
| Total plans d'épargne-logement | 1 846 097 | 1 620 173 |
| Total comptes épargne-logement | 218 081 | 229 101 |
| TOTAL ENCOURS COLLECTÉS AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE | ||
| LOGEMENT | 2 064 178 | 1 849 274 |
L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 5 377 | 7 869 |
| Comptes épargne-logement | 23 956 | 33 075 |
| TOTAL ENCOURS DE CRÉDIT EN VIE OCTROYÉS AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE-LOGEMENT |
29 333 | 40 944 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 4 860 | 4 136 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1 862 | 2 180 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 5 574 | 5 813 |
| Total plans d'épargne-logement | 12 296 | 12 129 |
| Total comptes épargne-logement | 0 | 0 |
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE-LOGEMENT | 12 296 | 12 129 |
| (en milliers d'euros) | 01/01/2015 | Dotations | Reprises | 31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 12 129 | 4 733 | 4 566 | 12 296 |
| Comptes épargne-logement : | 0 | 0 | 0 | 0 |
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS ÉPARGNE-LOGEMENT | 12 129 | 4 733 | 4 566 | 12 296 |
La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2015 est liée à l'actualisation du modèle de calcul.
Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d'écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement, ainsi que l'intégration d'une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/N-1 | 28 496 | 24 312 |
| Coût des services rendus sur l'exercice | 1 708 | 1 496 |
| Coût financier | 416 | 731 |
| Cotisations employés | 0 | 0 |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | -289 | 0 |
| Variation de périmètre | -181 | 24 |
| Indemnités de cessation d'activité | 0 | 0 |
| Prestations versées (obligatoire) | -2 781 | -1 447 |
| (Gains) / pertes actuariels | -580 | 3 380 |
| DETTE ACTUARIELLE AU 31/12/N | 26 789 | 28 496 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus | 1 708 | 1 496 |
| Coût financier | 416 | 731 |
| Rendement attendu des actifs | -331 | -713 |
| Coût des services passés | -289 | 0 |
| Gains / pertes actuariels net | 248 | 9 |
| Gains / pertes sur réductions et liquidations de régimes | 0 | 0 |
| Gains / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif | 0 | 0 |
| CHARGE NETTE COMPTABILISÉE AU COMPTE DE RÉSULTAT | 1 752 | 1 523 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 | 24 745 | 23 636 |
| Rendement attendu des actifs | 331 | 713 |
| Gains / (pertes) actuariels | -48 | -108 |
| Cotisations payées par l'employeur | 1 780 | 1 927 |
| Cotisations payées par les employés | 0 | 0 |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | 0 | 0 |
| Variation de périmètre | -182 | 24 |
| Indemnités de cessation d'activité | 0 | 0 |
| Prestations payées par le fonds | -2 781 | -1 447 |
| JUSTE VALEUR DES ACTIFS / DROITS À REMBOURSEMENT AU 31/12/N | 23 845 | 24 745 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/N | -26 789 | -28 496 |
| Impact de la limitation d'actifs | 0 | 0 |
| Gains et (pertes) actuariels restant à étaler | 2 814 | 3 594 |
| Juste valeur des actifs fin de période | 23 845 | 24 745 |
| POSITION NETTE (PASSIF) / ACTIFS AU 31/12/N | -130 | -157 |
Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles souscrites auprès des compagnies d'assurances PREDICA et ADICAM.
Les calculs ont été réalisés avec un taux moyen d'actualisation de 2.05 %.
Au 31 décembre 2015, les taux de sensibilité dépendent de deux types de régime de retraite octroyée à une population donnée.
Ainsi, au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Normandie-Seine est exposée comme suit :
| Hypothèses actuarielles utilisées (en %) | +50 bp | - 50 bp |
|---|---|---|
| Salariés | -5,49% | 6,06% |
| Fomugei | -0,90% | 0,90% |
| Cadres de direction | -4,61% | 4,91% |
| Autres | -3,14% | 3,34% |
Le Droit Individuel à la Formation (DIF) a été supprimé au 1er janvier 2015 au profit du Compte Personnel de Formation (CPF).
Au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a aucun engagement de financement dans le cadre de ce dispositif.
Les dettes subordonnées sont composées uniquement des comptes courants bloqués des Caisses Locales pour 58 089 milliers d'euros (dont 63 milliers d'euros de dettes rattachées) au 31 décembre 2015 contre 50 937 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
La durée résiduelle des comptes courants bloqués est supérieure à 5 ans.
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 684 milliers d'euros au 31 décembre 2015 contre 1 070 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Fonds pour risques bancaires généraux | 21 100 | 18 100 |
| Valeur au bilan | 21 100 | 18 100 |
| Capitaux propres | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Capital | Primes, autres réserves et report à nouveau |
Ecarts conversion/ réevaluation |
Provisions réglementées & subventions d'investissement |
Résultat | Total des capitaux propres |
| Solde au 31 Décembre 2013 | 92 351 | 1 270 040 | 0 | 127 | 103 227 | 1 465 746 |
| Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2013 Variation de capital |
-14 429 | -14 429 0 |
||||
| Variation des primes et réserves Affectation du résultat social 2013 Report à nouveau (1) Résultat de l'exercice 2014 |
88 800 | -88 800 16 107 515 |
0 0 16 107 515 |
|||
| Autres variations | -58 | -58 | ||||
| Solde au 31 Décembre 2014 | 92 351 | 1 358 840 | 0 | 69 | 107 529 | 1 558 790 |
| Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2014 Variation de capital Variation des primes et réserves |
-14 690 | -14 690 0 0 |
||||
| Affectation du résultat social 2014 | 92 840 | -92 840 | 0 | |||
| Report à nouveau (2) Résultat de l'exercice 2015 |
15 110 809 |
15 110 809 |
||||
| Autres variations | -16 | -16 | ||||
| SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2015 | 92 351 | 1 451 680 | 0 | 53 | 110 823 | 1 654 908 |
(1) Ce montant correspond au report de dividendes CCI 16 miliers d'euros.
(2) Ce montant correspond au report de dividendes CCI 15 miliers d'euros.
| (en miliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 1 654 908 | 1 558 790 |
| Capital | 92 351 | 92 351 |
| Parts sociales (1) | 53 196 | 53 196 |
| CCI / CCA (2) | 39 155 | 39 155 |
| Primes d'émission et écarts de fusion | 181 397 | 181 397 |
| Réserve légale | 921 072 | 851 442 |
| Réserves statutaires | 68 471 | 68 471 |
| Réserves règlementées | 280 740 | 257 530 |
| Report à nouveau | 15 | 16 |
| Résultat net de l'exercice avant distribution | 110 809 | 107 515 |
| Provisions règlementées et subventions d'investissement | 53 | 68 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | 21 100 | 18 100 |
| Dettes subordonnées et titres participatifs | 58 089 | 50 937 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | 0 | 0 |
| TOTAL DES FONDS PROPRES | 1 734 097 | 1 627 827 |
(1) 3 488 247 parts sociales à 15,25 €.
(2) 1 053 618 CCI à 15,25 € (dont 3 305 CCI propres) et 1 513 954 CCA à 15,25 €.
| Solde au 31/12/2015 | Solde au 31/12/2014 | |
|---|---|---|
| Opérations avec les | Opérations avec les | |
| entreprises liées et | entreprises liées et | |
| (en milliers d'euros) | les participations | les participations |
| Créances | 79 309 | 76 769 |
| Sur les établissements de crédit et institutions financières | 65 028 | 58 998 |
| Sur la clientèle | 14 281 | 17 771 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||
| Dettes | 0 | 0 |
| Sur les établissements de crédits et institutions financières | ||
| Sur la clientèle | ||
| Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées |
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | À recevoir | À livrer | À recevoir | À livrer | |
| Opérations de change au comptant | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Devises | |||||
| Euros | |||||
| Opérations de change à terme | 67 965 | 67 931 | 59 608 | 59 587 | |
| Devises | 34 569 | 34 569 | 31 093 | 31 093 | |
| Euros | 33 396 | 33 362 | 28 515 | 28 494 | |
| Prêts et emprunts en devises | |||||
| TOTAL | 67 965 | 67 931 | 59 608 | 59 587 |
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||
|---|---|---|---|---|
| Opérations | ||||
| Opérations de | autres que de | Total | Total | |
| (en milliers d'euros) | couverture | couverture | ||
| Opérations fermes | 3 076 779 | 227 649 | 3 304 428 | 3 744 401 |
| Opérations sur marchés organisés (1) | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Contrats à terme de taux d'intérêt | 0 | |||
| Contrats à terme de change | 0 | |||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | 0 | |||
| Autres contrats à terme | 0 | |||
| Opérations de gré à gré (1) | 3 076 779 | 227 649 | 3 304 428 | 3 744 401 |
| Swaps de taux d'intérêt | 3 076 779 | 227 649 | 3 304 428 | 3 744 401 |
| Autres contrats à terme de taux d'intérêt | 0 | |||
| Contrats à terme de change | 0 | |||
| FRA | 0 | |||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | 0 | |||
| Autres contrats à terme | 0 | |||
| Opérations conditionnelles | 9 339 | 147 456 | 156 795 | 499 978 |
| Opérations sur marchés organisés | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Instruments de taux d'intérêt à terme | ||||
| Achetés | 0 | |||
| Vendus | 0 | |||
| Instruments sur action et indices boursiers à terme | ||||
| Achetés | 0 | |||
| Vendus | 0 | |||
| Instruments de taux de change à terme | ||||
| Achetés | 0 | |||
| Vendus | 0 | |||
| Opérations de gré à gré | 9 339 | 147 456 | 156 795 | 499 978 |
| Options de swap de taux | ||||
| Achetés | 0 | |||
| Vendus | 0 | |||
| Instruments de taux d'intérêts à terme | ||||
| Achetés | 9 339 | 1 755 | 11 094 | 15 193 |
| Vendus | 1 755 | 1 755 | 2 141 | |
| Instruments de taux de change à terme | ||||
| Achetés | 0 | |||
| Vendus | 0 | |||
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme | ||||
| Achetés | 0 | |||
| Vendus | 0 | |||
| Autres instruments à terme conditionnels | ||||
| Achetés | 71 973 | 71 973 | 241 322 | |
| Vendus | 71 973 | 71 973 | 241 322 | |
| Dérivés de crédit | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Contrats de dérivés de crédit | 0 | |||
| Achetés | 0 | |||
| Vendus | 0 | |||
| TOTAL | 3 086 118 | 375 105 | 3 461 223 | 4 244 379 |
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).
| Total 31/12/2015 | dont operations effectuées de gré | dont opérations sur marchés | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| à gré | organisés et assimilés | ||||||||
| ≤ 1an | de 1à 5 | > 5 ans | ≤ 1an | de 1à 5 | > 5 ans | ≤ 1an | de 1à 5 | > 5 ans | |
| (en milliers d'euros) | ans | ans | ans | ||||||
| Futures | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Options de change | 46 259 | 97 688 | 0 | 46 259 | 97 688 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Options de taux | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | 0 | 0 | 0 | ||||||
| F.R.A. | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 680 023 | 2 099 772 | 524 633 | 680 023 | 2 099 772 | 524 633 | 0 | 0 | 0 |
| Caps, Floors, Collars | 0 | 6 810 | 6 039 | 0 | 6 810 | 6 039 | 0 | 0 | 0 |
| Forward taux | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Sous total | 726 282 | 2 204 270 | 530 672 | 726 282 | 2 204 270 | 530 672 | 0 | 0 | 0 |
| Swaps de devises | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Opérations de change à terme | 133 035 | 2 860 | 0 | 133 035 | 2 860 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Sous total | 133 035 | 2 860 | 0 | 133 035 | 2 860 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| TOTAL | 859 317 | 2 207 130 | 530 672 | 859 317 | 2 207 130 | 530 672 | 0 | 0 | 0 |
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||
|---|---|---|---|---|
| Total juste | Encours | Total juste | Encours | |
| (en milliers d'euros) | valeur | notionnel | valeur | notionnel |
| Futures | ||||
| Options de change | 143 946 | 482 644 | ||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | ||||
| Options de taux | ||||
| F.R.A. | ||||
| Swaps de taux d'intérêt | -84 622 | 3 304 428 | -15 730 | 3 744 401 |
| Forward taux | 2 | 12 849 | 5 | 17 334 |
| Caps, Floors, Collars | ||||
| Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux | ||||
| Sous total | -84 620 | 3 461 223 | -15 725 | 4 244 379 |
| Swaps de devises | 135 896 | 119 195 | ||
| Opérations de change à terme | ||||
| Sous total | 0 | 135 896 | 0 | 119 195 |
| TOTAL | -84 620 | 3 597 119 | -15 725 | 4 363 574 |
| (en milliers d'euros) | Position ouverte isolée |
Micro couverture |
Macro couverture |
Swaps de transaction |
|---|---|---|---|---|
| Contrats d'échange de taux | 225 428 | 386 779 | 2 690 000 | |
| Contrats assimilés (1) |
(1) Il s'agit des contrats assimilés au sens de l'article 2521-1 du règlement ANC 2014-07.
L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme, utilisés par l'établissement, mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
|
| Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE | |||||||
| et organismes assimilés | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et |
|||||||
| organismes assimilés | 37 640 | 2 107 | 39 747 | 8 788 | 9 427 | 18 215 | |
| Risques sur les autres contreparties | 3 922 | 1 988 | 5 910 | 5 870 | 2 754 | 8 624 | |
| Total avant effet des accords de compensation | 41 562 | 4 095 | 45 657 | 14 658 | 12 181 | 26 839 | |
| Dont risques sur contrats de : | |||||||
| - taux d'intérêt, change et matières premières | 0 | 1 039 | 1 039 | 0 | 1 753 | 1 753 | |
| - dérivés actions et sur indices | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Total avant effet des accords de compensation | 0 | 1 039 | 1 039 | 0 | 1 753 | 1 753 | |
| Incidences des accords de compensation et de collatérisation | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| TOTAL APRÈS EFFET DES ACCORDS DE COMPENSATION | |||||||
| ET DE COLLATERISATION | 41 562 | 4 095 | 45 657 | 14 658 | 12 181 | 26 839 |
* calculé selon les normes prudentielles Bâle III
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | ||
| Engagements de financement | 1 133 790 | 1 224 974 |
| . Engagements en faveur d'établissements de crédit (1) | 87 156 | 26 719 |
| . Engagements en faveur de la clientèle | 1 046 634 | 1 198 255 |
| Ouverture de crédits confirmés | 694 837 | 868 927 |
| - Ouverture de crédits documentaires | 7 179 | 3 680 |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 687 658 | 865 247 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 351 797 | 329 327 |
| Engagements de garantie | 804 777 | 785 642 |
| . Engagements d'ordre d'établissement de crédit | 601 324 | 601 324 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | 0 | 0 |
| Autres garanties (2) | 601 324 | 601 324 |
| . Engagements d'ordre de la clientèle | 203 453 | 184 318 |
| Cautions immobilières | 24 993 | 13 201 |
| Garanties financières | 109 969 | 99 465 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 68 491 | 71 651 |
| Engagements sur titres | 1 785 | 698 |
| . Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise | 0 | 0 |
| . Autres engagements à donner | 1 785 | 698 |
| Engagements reçus | ||
| Engagements de financement | 70 133 | 200 000 |
| . Engagements reçus d'établissements de crédit (3) | 70 133 | 200 000 |
| . Engagements reçus de la clientèle | 0 | 0 |
| Engagements de garantie | 3 230 687 | 3 474 169 |
| . Engagements reçus d'établissements de crédit | 365 090 | 357 368 |
| . Engagements reçus de la clientèle (4) | 2 865 597 | 3 116 802 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 234 195 | 266 997 |
| Autres garanties reçues | 2 631 402 | 2 849 804 |
| Engagements sur titres | 1 787 | 700 |
| . Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise | 0 | |
| . Autres engagements reçus | 1 787 | 700 |
(1) Au 31 décembre 2015, le montant correspond aux 87 156 milliers d'euros de prématurity test contre 26 719 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
(2) Ce montant correspond à la garantie accordée dans le cadre de l'opération du prêt switch à CA SA.
(3) En 2014, le montant correspondait à l'accord de refinancement avec CA S.A. remplacé en 2015 par un engagement dans le financement dans le cadre du dispositif TLTRO.
(4) La variation des engagements de garantie reçus de la clientèle s'explique par la cession d'un portefeuille de crédit habitat pour 278 875 milliers d'euros et des garanties attachées à ces crédits pour 161 821 milliers d'euros dans le cadre de la participation à la titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2015.
En 2015, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a apporté 3 075 023 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 277 038 milliers d'euros en 2014. La Caisse Régionale de Normandie-Seine conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a apporté :
1 722 398 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 1 893 227 milliers d'euros en 2014 ;
258 079 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 320 486 milliers d'euros en 2014 ;
1 094 545 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 063 325 milliers d'euros en 2014.
Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,9 milliards d'euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d'euros se répartissant en 8,6 milliards d'euros d'obligations senior et 1,4 milliards d'euros de titres subordonnés.
Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 278,9 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 243,3 millions d'euros et des titres subordonnés pour 39,6 millions d'euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l'amortissement du portefeuille de crédits habitat.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine donne une garantie sur le capital restant dû des créances en défaut au sens du FCT, qui permet au FCT d'opérer une retenue de garantie sur les flux dus à la Caisse Régionale de Normandie-Seine lorsque ce dernier constate des créances en défaut au sens du FCT sur le portefeuille de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
Dans ce cas, la Caisse Régionale de Normandie-Seine comptabilise une créance sur le FCT, qui donnera lieu à dépréciation en fonction de l'appréciation par la Caisse Régionale de Normandie-Seine du risque sur les créances titrisées en défaut au sens du FCT (selon la méthodologie de la Caisse Régionale de Normandie-Seine).
Du fait de la constatation de la créance, la Caisse Régionale de Normandie-Seine est toujours exposée au risque de crédit des créances cédées. La Caisse Régionale de Normandie-Seine peut maintenir des provisions filières/collectives pour toutes les créances, qu'elles soient cédées ou non.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 5 257 | 7 805 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 33 645 | 37 529 |
| Sur opérations avec la clientèle | 341 932 | 343 903 |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | 9 001 | 9 499 |
| Produit net sur opérations de macro-couverture | 0 | 0 |
| Sur dettes représentées par un titre | 0 | 0 |
| Autres intérêts et produits assimilés | 0 | 0 |
| Intérêts et produits assimilés | 389 835 | 398 736 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -4 816 | -7 362 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -112 321 | -132 524 |
| Sur opérations avec la clientèle | -30 873 | -24 630 |
| Charge nette sur opérations de macro-couverture | -11 062 | -2 650 |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | 0 |
| Sur dettes représentées par un titre | -836 | -1 970 |
| Autres intérêts et charges assimilées | -231 | -34 |
| Intérêts et charges assimilées | -160 139 | -169 170 |
| TOTAL PRODUITS NETS D'INTÉRÊTS ET REVENUS ASSIMILÉS | 229 696 | 229 566 |
Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.
La diminution des produits sur opérations avec la clientèle s'explique pour 1 758 milliers d'euros par la participation de la Caisse Régionale de Normandie-Seine à la titrisation du Groupe décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2015.
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 684 milliers d'euros au 31 décembre 2015 contre 1 070 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme | 16 048 | 14 821 |
| Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille | 12 | 12 |
| Opérations diverses sur titres | 0 | 0 |
| TOTAL DES REVENUS DES TITRES A REVENUS VARIABLES | 16 060 | 14 833 |
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 678 | -86 | 592 | 559 | -66 | 493 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 25 942 | -19 905 | 6 037 | 26 925 | -18 080 | 8 845 |
| Sur opérations avec la clientèle | 41 383 | -363 | 41 020 | 41 902 | -224 | 41 678 |
| Sur opérations sur titres | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Sur opérations de change | 144 | 0 | 144 | 118 | 0 | 118 |
| Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan |
349 | 0 | 349 | 0 | 0 | 0 |
| Sur prestations de services financiers | 107 806 | -8 228 | 99 578 | 111 693 | -12 565 | 99 128 |
| Provision pour risques sur commissions | 779 | -840 | -61 | 763 | -755 | 8 |
| TOTAL PRODUIT NET DES COMMISSIONS | 177 081 | -29 422 | 147 659 | 181 960 | -31 690 | 150 270 |
| (en miliers d'euros) | 31/12/2015 31/12/2014 | |
|---|---|---|
| - Produits nets de gestion d'OPCVM et de titres pour le compte de la clientèle | 7 987 | 7 301 |
| - Produits nets sur moyens de paiement | 23 554 | 23 770 |
| - Commissions d'assurance-vie | 18 533 | 17 431 |
| - Commissions assurance iard | 22 353 | 19 869 |
| - Autres produits (charges) nets de services financiers | 27 150 | 30 758 |
| TOTAL DES PRESTATIONS DE SERVICES FINANCIERS | 99 577 | 99 129 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Solde des opérations sur titres de transaction | -30 | 56 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | 463 | 391 |
| Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme | -506 | -377 |
| GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATIONS | -73 | 70 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Titres de placement | ||
| Dotations aux dépréciations | -3 078 | -1 083 |
| Reprises de dépréciations | 927 | 453 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | -2 151 | -630 |
| Plus-values de cession réalisées | 9 233 | 11 712 |
| Moins-values de cession réalisées | 0 | -23 |
| Solde des plus et moins-values de cession réalisées | 9 233 | 11 689 |
| Solde des opérations sur titres de placement | 7 082 | 11 059 |
| Titres de l'activité de portefeuille | ||
| Dotations aux dépréciations | ||
| Reprises de dépréciations | ||
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | 0 | 0 |
| Plus-values de cession réalisées | ||
| Moins-values de cession réalisées | ||
| Solde des plus et moins-values de cession réalisées | 0 | 0 |
| Solde des opérations sur titres del'activité de portefeuille | -29 | -24 |
| GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILÉS | 7 053 | 11 035 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Produits divers | 1 670 | 9 |
| Quote part des opérations faites en commun | 320 | 71 |
| Refacturation et transfert de charges | 552 | 661 |
| Reprises provisions | 35 | 20 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 2 577 | 762 |
| Charges diverses | 419 | 375 |
| Quote part des opérations faites en commun | 1 796 | 1 654 |
| Refacturation et transfert de charges | 162 | 5 |
| Dotations provisions | 0 | |
| Autres charges d'exploitation bancaire | 2 377 | 2 034 |
| TOTAL AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE | 200 | -1 272 |
L'augmentation des produits divers s'explique pour 1 626 milliers d'euros par la comptabilisation d'un complément de prix de cession dans le cadre de la participation de la Caisse Régionale de Normandie-Seine à la titrisation du Groupe décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2015.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Frais de personnel | ||
| Salaires et traitements : | 69 578 | 68 613 |
| Charges sociales : | 32 387 | 32 082 |
| - dont cotisations au titre des régimes d'avantages | 9 357 | 9 377 |
| postérieurs à l'emploi à cotisations définies | ||
| Intéressement et participation | 14 040 | 14 301 |
| Impôts et taxes sur rémunérations | 15 110 | 14 740 |
| Total des charges de personnel | 131 115 | 129 736 |
| Refacturation et transferts de charges de personnel | -3 452 | -3 652 |
| Frais de personnel nets | 127 663 | 126 084 |
| Frais administratifs | ||
| Impôts et taxes (1) | 8 999 | 10 071 |
| Services extérieurs et autres frais administratifs | 59 144 | 55 415 |
| Total des charges administratives | 68 143 | 65 486 |
| Refacturation et transferts de charges administratives | -175 | -115 |
| Frais administratifs nets | 67 968 | 65 371 |
| CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION | 195 631 | 191 455 |
(1) dont 171 milliers d'euros au titre du fonds de résolution
Le montant global des rémunérations perçues en 2015 par les cadres de direction (net versé) est de 1 224 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités brutes versées en 2015 aux administrateurs est de 207 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des cadres de direction au cours de l'exercice 2015 et de 695 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des administrateurs durant l'exercice 2015 est de 1 158 milliers d'euros.
Suite à la mise en place du Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (conformément à l'article 244 quater C du Code général des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale de Normandie-Seine a constaté en déduction de ses charges de frais de personnel, au niveau de la rubrique « Charges sociales » un montant de 2 536 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
Au titre de l'exercice écoulé et depuis l'exercice 2013 un montant de 6 640 milliers d'euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.
Les dépenses éligibles au CICE pour 2015 et engagées au 31 décembre 2015 s'élèvent à 5 295 milliers d'euros :
| Catégories de personnel | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Cadres | 526 | 522 |
| Non cadres | 1 265 | 1 271 |
| Total | 1 791 | 1 793 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et dépréciations | 51 650 | 74 659 |
| Dépréciations de créances douteuses | 39 858 | 50 275 |
| Autres provisions et dépréciations | 11 792 | 24 384 |
| Reprises de provisions et dépréciations | -47 970 | -54 995 |
| Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) | -35 186 | -37 486 |
| Autres reprises de provisions et dépréciations (2) | -12 784 | -17 509 |
| Variation des provisions et dépréciations | 3 680 | 19 664 |
| Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) | 3 840 | 747 |
| Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) | 10 715 | 7 075 |
| Décote sur prêts restructurés | 170 | 50 |
| Récupérations sur créances amorties | -96 | -22 |
| Autres pertes | 0 | 0 |
| Autres produits (5) | -3 443 | 0 |
| COÛT DU RISQUE | 14 866 | 27 514 |
(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 9 473 milliers d'euros.
Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 1 113 milliers d'euros.
(2) Dont 129 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.
(3) Dont 62 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises et 3 443 milliers relatifs à l'appel de la garantie globale (Switch), versés à Crédit Agricole S.A. pour combler la baisse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.
(4) Dont 9 473 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.
(5) Dont 3 443 milliers relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie globale (Switch), reçus de Crédit Agricole S.A. suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Immobilisations financières | ||
| Dotations aux dépréciations | -6 826 | -3 956 |
| Sur titres d'investissement | 0 | 0 |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | -6 826 | -3 956 |
| Reprises de dépréciations | 5 149 | 1 742 |
| Sur titres d'investissement | 0 | 172 |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 5 149 | 1 570 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | -1 677 | -2 214 |
| Sur titres d'investissement | 0 | 172 |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | -1 677 | -2 386 |
| Plus-values de cessions réalisées | 0 | 232 |
| Sur titres d'investissement | 0 | 232 |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 0 | 0 |
| Moins-values de cessions réalisées | -4 | -78 |
| Sur titres d'investissement | 0 | 0 |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | -4 | -78 |
| Pertes sur créances liées à des titres de participation | 0 | 0 |
| Solde des plus et moins-values de cessions | -4 | 154 |
| Sur titres d'investissement | 0 | 232 |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | -4 | -78 |
| Solde en perte ou en bénéfice | -1 681 | -2 060 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | ||
| Plus-values de cessions | 333 | 134 |
| Moins-values de cessions | -672 | -301 |
| Solde en perte ou en bénéfice | -339 | -167 |
| RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES | -2 020 | -2 228 |
| (en milliers d'euros) | |
|---|---|
| Ventilation du résultat exceptionnel 2015 | Charges | Produits | |
|---|---|---|---|
| NEANT | NEANT | ||
| SOLDE NET | 0 |
(en milliers d'euros)
| Ventilation du résultat exceptionnel 2014 | Charges | Produits | ||
|---|---|---|---|---|
| 1 977 | 0 | |||
| SOLDE NET | -1 977 |
Dans le domaine social, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a fait l'objet de deux procédures : une procédure collective et des procédures individuelles. Sur le volet collectif, la décision de la Cour d'Appel de Rouen a été favorable à la Caisse Régionale de Normandie-Seine au cours du premier trimestre 2010 ; le pourvoi en Cassation qui avait été formé par la partie adverse contre cet arrêt favorable à la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas été admis par la Cour de Cassation en mai 2011. Concernant le volet individuel, le Conseil des Prud'hommes a tranché le contentieux qui lui était soumis. Les décisions du conseil des Prud'hommes ont fait l'objet de procédures d'appel qui ont abouti le 25 novembre 2014 en mettant à la charge de la Caisse Régionale de Normandie-Seine une obligation d'indemniser les salariés en raison d'une perte de chance. La Caisse Régionale de Normandie-Seine s'est exécutée en réglant aux salariés le montant des condamnations prononcées avant le 31 décembre 2014. La Caisse Régionale de Normandie-Seine considère avoir traité le dossier objet du présent litige conformément aux lois et règlements en vigueur. La Caisse Régionale de Normandie-Seine a décidé de former un pourvoi en cassation en 2015. Les salariés concernés par la décision d'appel ont aussi décidé de choisir cette voie de recours.
Enfin, la prise en considération du risque pénal engageant la Direction Générale de la Caisse Régionale de Normandie-Seine a fait l'objet d'un travail d'analyse précis de l'ensemble des obligations des mandataires sociaux, sous la houlette des équipes juridiques de la Fédération Nationale du Crédit Agricole, en 2009, et donnant lieu à un rapport et l'émission de préconisations.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine s'est appropriée les conclusions du rapport et a initié la constitution d'un schéma délégataire pénal impliquant l'ensemble des cadres dirigeants de l'entreprise. Cette action s'est achevée au début du second semestre 2013 avec la signature d'une délégation spécifique à chaque périmètre de Direction en fonction de la cartographie des risques pénaux issue de l'étude de la Fédération. Une sensibilisation personnalisée des cadres dirigeants signataires a d'ores et déjà été effectuée lors de communications au sein du Comité de Direction.
| (en miliers d'euros) | Taux | Base | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 38,00% 174 988 66 495 | ||
| Retraitements de la base fiscale | 38,00% | -800 | -304 |
| Franchise | -3,3% | 763 | -25 |
| Autres retraitements impôts | -2 010 | ||
| Provision redressement fiscal | -52 | ||
| Prélèvement 15% | 76 | ||
| Charges d'impôt courant de l'exercice | 64 180 |
Aux termes des accords conclus, la Caisse Régionale de Normandie-Seine constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle serait redevable en l'absence d'intégration fiscale déduction faite des éventuelles économies d'impôt qui seront rétrocédées par Crédit Agricole S.A. selon les modalités prévues dans la convention.
Aucun évènement de cette nature n'est intervenu après la clôture de l'exercice.
| Résultat | Affectation des excédents | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | à affecter | Conservés | Distribués | |||
| Bénéfice de l'exercice | 110 809 | |||||
| Report à nouveau | 14 | |||||
| Total à affecter | 110 823 | |||||
| Réserve spéciale de plus value à LT | ||||||
| Réserve légale | 72 119 | |||||
| Fond d'action locale | ||||||
| Autres réserves | 24 040 | |||||
| Intérêts aux parts sociales | 569 | |||||
| Rémunérations des CCI et CCA | 14 096 | |||||
| TOTAL | 110 823 | 96 158 | 14 665 |
Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
| Ernst & Young |
% | KPMG | % | |
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||||
| Audit | ||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes | 81 | 100% | 81 | 91% |
| individuels et consolidés (1) | ||||
| Autres diligences et prestations directement liées à la mission du | 0% | 8 | 9% | |
| commissaire aux comptes | ||||
| Sous-total | 81 | 100% | 89 | 100% |
| Autres prestations | ||||
| Juridique, fiscal, social | 0% | 0% | ||
| Technologie de l'information | 0% | 0% | ||
| Audit interne | 0% | 0% | ||
| Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit | 0% | 0% | ||
| Sous-total | 0 | 0% | 0 | 0% |
| TOTAL | 81 | 100% | 89 | 100% |
(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas d'implantation dans ces états ou territoires.
Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Normandie-Seine en date du 05 février 2016 et soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale ordinaire en date du 23 Mars 2016
Société coopérative à capital variable, régie par les dispositions du Livre V du Code Monétaire et Financier. Siège social : Cité de l'Agriculture, chemin de la Bretéque, 76 230 Bois-Guillaume. R.C.S : 433 786 738 Rouen
| 1. | CADRE GENERAL | 142 | |
|---|---|---|---|
| 1.1. | Présentation juridique de l'entité | 142 | |
| 1.2. | Organigramme simplifié du Crédit Agricole | 143 | |
| 1.3. | Relations internes au Crédit agricole | 145 | |
| 2. | ETATS FINANCIERS CONSOLIDES | 150 | |
| 2.1. | Compte de résultat | 150 | |
| 2.2. | Résultat net et gains et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 151 | |
| 2.3. | Bilan Actif | 152 | |
| 2.4. | Bilan Passif | 153 | |
| 2.5. | Tableau de variation des Capitaux Propres | 154 | |
| 2.6. | Tableau des flux de trésorerie | 155 | |
| 3. | NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS | 157 | |
| 3.1. | Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. | 157 | |
| 3.2. | Principales opérations de structure et événements significatifs de la période | 184 | |
| 3.3. | Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture | 185 | |
| 3.4. | Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 199 | ||
| 3.5. | Informations sectorielles | 208 | |
| 3.6. | Notes relatives au bilan | 208 | |
| 3.7. | Avantages au personnel et autres rémunérations | 224 | |
| 3.8. | Engagements de financement et de garantie et autres garanties | 228 | |
| 3.9. | Reclassements d'instruments financiers | 229 | |
| 3.10. | Juste valeur des instruments financiers | 230 | |
| 3.11. | Impacts des évolutions comptables (IFRIC 21) ou autres événements | 237 | |
| 3.12. | Participations et entités structurées non consolidées | 247 | |
| 3.13. | Événements postérieurs à la clôture | 249 |
Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers
La Caisse Régionale de Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Son siège social est situé, Cité de l'Agriculture, chemin de la Bretèque, 76 230 Bois-Guillaume. Elle est inscrite au registre du commerce de Rouen sous le numéro 433 786 738, code NAF 6419Z.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a émis des CCI (Certificats Coopératifs d'Investissement), qui sont cotés sur le marché EUROLIST - Compartiment C (code ISIN : FR0000044364).
Sont rattachées à la Caisse Régionale de Normandie-Seine, 72 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales.
L'Entité consolidante « Crédit Agricole de Normandie-Seine » est ainsi constituée de la Caisse Régionale de Normandie-Seine et des 72 Caisses Locales entrant dans le périmètre de consolidation.
Les comptes consolidés intègrent le Fonds dédié « Force Profile 20 », la filiale immobilière Normandie-Seine Foncière et la Société Technique de Titrisation (STT), représentant la quote-part de la Caisse Régionale dans le FCT (Fonds Commun de Titrisation) global « Crédit Agricole Habitat 2015 » créé lors de la titrisation initiée par le groupe le 21 octobre 2015.
De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Normandie-Seine est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Normandie-Seine fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue la Boétie, qui détient elle-même 56,70 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,15 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015, soit 0,15 % de son capital.
Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital de la Caisse Régionale, sous forme de Certificats Coopératifs d'Associés émis par la Caisse Régionale.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine fait partie du périmètre de consolidation du groupe Crédit Agricole.
L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.
Les Caisses Locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 8,8 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 150 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.
La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A.. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses Régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses Régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses Régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.
La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses Régionales.
Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l'article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d'intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.
Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.
Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique, transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Ce dispositif européen de résolution, dont les principales dispositions ont été partiellement adoptées de manière anticipée par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.
L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution
Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-31-16 II du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte
Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.
A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s'engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d'indemnisation le cas échéant.
Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s'appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.
La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.
Cette garantie Switch a été mise en œuvre pour la première fois le 30 juin 2015.
Sur le plan prudentiel :
Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l'allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales.
Comptablement, les garanties s'analysent en substance comme des contrats d'assurance du fait de l'existence d'un risque global d'assurance au sens de la norme IFRS 4.
La norme IFRS 4 permet à l'émetteur d'un contrat d'assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d'effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.
Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d'une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d'hypothèse raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.
Les principales relations avec les parties liées, concernent les relations entre la Caisse Régionale de Normandie-Seine et :
La Caisse Régionale rémunère les Caisses Locales de la façon suivante :
Les commissions d'Apporteurs d'Affaires versées à ce titre en 2015, par la Caisse Régionale de Normandie-Seine aux Caisses Locales s'élèvent à 1 556 milliers d'euros.
La Caisse Régionale a rémunéré en 2015 les encours placés en compte courants bloqués par les Caisses Locales. Au 31/12/2015, le montant de ces comptes courants bloqués s'élève à 58 026 milliers d'euros. Le montant des intérêts versés en 2015 aux Caisses Locales au titre de cette rémunération des Comptes courants bloqués s'élève à 684 milliers d'euros (soit un taux mensuel moyen de 1,24 %).
La Caisse Régionale a rémunéré en 2015 les encours déposés sur les comptes courants ordinaires par les Caisses Locales au taux annuel de 0,45 %. Au 31/12/2015, le montant de ces comptes courants ordinaires s'élève à 7 002 milliers d'euros. Les intérêts versés en 2015 aux Caisses Locales au titre de cette rémunération des comptes courants ordinaires s'élèvent à 31 milliers d'euros.
o NS Immobilier (anciennement Normandie-Seine Immobilier).
La Caisse Régionale de Normandie-Seine possède la totalité du capital de sa filiale NS Immobilier qui, à travers sa propre filiale, réalise les activités immobilières de la Caisse Régionale sous l'enseigne « Square Habitat ».
Cette participation s'élève à 15 978 milliers d'euros au 31 décembre 2015, dépréciée à hauteur de 12 546 milliers d'euros.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a octroyé une avance à sa filiale Normandie-Seine Immobilier de 8 482 milliers d'euros.
o Normandie-Seine Foncière
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a créé en 2013 une filiale immobilière, Normandie-Seine Foncière. Cette participation est détenue à 100 % pour un montant de 2 000 milliers d'euros.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a également octroyé une avance à sa filiale Normandie-Seine Foncière de 5 800 milliers d'euros dont la rémunération s'élève à 90 milliers d'euros sur l'exercice.
o Fonds Dédié Force profile 20
La Caisse Régionale de Normandie-Seine possède un fonds dédié intitulé « Force Profile 20 ». Ce fonds est détenu au 31 décembre 2015 à 99,73 % par la Caisse Régionale de Normandie-Seine (372 parts sur les 373).
o Société Technique de Titrisation (S.T.T.)
Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.
Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 278,9 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 243,3 millions d'euros et des titres subordonnés pour 39,6 millions d'euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l'amortissement du portefeuille de crédits habitat.
| 31/12/2014 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2015 | Retraité (1) |
| Intérêts et charges assimilées | 3.4.1 | 230 430 | 231 827 |
| Commissions (produits) | 3.4.2 | 177 026 | 181 961 |
| Commissions (charges) | 3.4.2 | -27 870 | -30 186 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste | |||
| valeur par résultat | 3.4.3 | 85 | -808 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la | |||
| vente | 3.4.4 | 22 639 | 24 367 |
| Produits des autres activités | 3.4.5 | 1 386 | 923 |
| Charges des autres activités | 3.4.5 | -2 545 | -2 174 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 401 151 | 405 910 | |
| Charges générales d'exploitation | 3.4.6-3.7.1 | -197 088 | -195 029 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des |
|||
| immobilisations incorporelles et corporelles | 3.4.7 | -10 114 | -9 936 |
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 193 949 | 200 945 | |
| Coût du risque | 3.4.8 | -10 848 | -30 017 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 183 101 | 170 928 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en |
|||
| équivalence | |||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 3.4.9 | -801 | -299 |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | |||
| RESULTAT AVANT IMPOT | 182 300 | 170 629 | |
| Impôts sur les bénéfices | 3.4.10 | -62 325 | -59 906 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de | |||
| cession | |||
| RESULTAT NET | 119 975 | 110 723 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 12 | 6 | |
| RESULTAT NET PART DU GROUPE | 119 963 | 110 717 |
(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés en note 3.11.1.1.
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|---|
| Résultat net | 119 975 | Retraité (1) 110 723 |
|
| Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi | 3.4.11 | 532 | -3 488 |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | 3.4.11 | ||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | 532 | -3 488 | |
| propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | 3.4.11 | ||
| propres non recyclables, des entreprises mises en équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | 3.4.11 | -183 | 1 220 |
| propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | 3.4.11 | ||
| propres non recyclables des entreprises mises en équivalence | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | 349 | -2 268 | |
| non recyclables | |||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | 3.4.11 | ||
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 3.4.11 | - 3 593 |
175 |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 3.4.11 | 0 | 8 |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | 3.4.11 | ||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence | - 3 593 |
183 | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables part du Groupe, des entreprises mises en |
|||
| équivalence | 3.4.11 | ||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables hors entreprises mises en équivalence | 3.4.11 | 2 671 | -138 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres |
3.4.11 | ||
| recyclables | -922 | 45 | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | -573 | -2 223 | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres | 119 402 | 108 500 | |
| Dont part du Groupe | 119 395 | 108 491 | |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | 6 | 9 |
(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 3.11.1.2.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 | 01/01/2014 | |
|---|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | Notes 3.6.1 |
67 726 | Retraité (1) 64 680 |
Retraité (1) 61 104 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 3.6.2 | 4 617 | 6 532 | 6 263 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.3.2-3.3.4 | 12 555 | 26 528 | 41 695 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 3.6.4 | 1 121 841 | 1 088 060 | 916 929 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 3.3.3-3.6.5 | 917 144 | 920 733 | 927 842 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3.3.1-3.3.3-3.6.5 | 9 832 738 | 9 857 598 | 9 678 588 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 23 420 | 28 448 | 22 846 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 3.6.6 | 381 321 | 371 079 | 308 570 |
| Actifs d'impôts courants et différés | 3.6.13 | 69 961 | 72 881 | 59 709 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 3.6.14 | 361 522 | 249 409 | 319 572 |
| Actifs non courants destinés à être cédés | ||||
| Participation aux bénéfices différée | ||||
| Participations dans les entreprises mises en équivalence | ||||
| Immeubles de placement | 3.6.16 | 2 090 | 2 161 | 2 127 |
| Immobilisations corporelles | 3.6.17 | 93 644 | 86 455 | 81 891 |
| Immobilisations incorporelles | 3.6.17 | 13 | 225 | 212 |
| Ecarts d'acquisition | ||||
| TOTAL DE L'ACTIF | 12 888 592 | 12 774 789 | 12 427 348 |
(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 3.11.1.3.
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2015 | 31/12/2014 Retraité (1) |
01/01/2014 Retraité (1) |
|---|---|---|---|---|
| Banques centrales | 3.6.1 | |||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 3.6.2 | 9 527 | 9 057 | 8 491 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.3.2-3.3.4 | 93 113 | 40 507 | 30 386 |
| Dettes envers les établissements de crédit | 3.3.3-3.6.10 | 6 957 243 | 7 275 742 | 7 079 091 |
| Dettes envers la clientèle | 3.3.1-3.3.3-3.6.10 | 3 502 610 | 3 109 929 | 3 017 696 |
| Dettes représentées par un titre | 3.3.3-3.6.11 | 177 458 | 372 172 | 406 713 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 2 278 | 12 801 | 29 265 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 3.6.13 | 330 | 13 | 5 358 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 3.6.14 | 279 437 | 195 844 | 208 350 |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés | ||||
| Provisions techniques des contrats d'assurance | ||||
| Provisions | 3.6.18 | 31 958 | 34 544 | 23 983 |
| Dettes subordonnées | ||||
| TOTAL DETTES | 11 053 954 | 11 050 609 | 10 809 333 | |
| CAPITAUX PROPRES | 1 834 638 | 1 724 180 | 1 618 015 | |
| Capitaux propres - part du Groupe | 1 834 497 | 1 724 045 | 1 617 884 | |
| Capital et réserves liées | 301 214 | 295 205 | 283 109 | |
| Réserves consolidées | 1 399 159 | 1 303 395 | 1 200 528 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 14 161 | 14 728 | 16 954 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés |
||||
| Résultat de l'exercice | 119 963 | 110 717 | 117 293 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 141 | 135 | 131 | |
| TOTAL DU PASSIF | 12 888 592 | 12 774 789 | 12 427 348 |
(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 3.11.1.4.
| Par t du Gro upe |
ntrô Par ticip atio e do nt p as l le ns n nna e co |
|||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Cap | ése ital et r rves |
liée s |
Gai t pe rtes ns e |
ptab ilisé s di com itau cap x pr opr es |
rect nt e eme n |
Gai ptab ilisé s di t pe rtes rect nt e ns e com eme n itau cap x pr opr es |
||||||||||
| (en milli d'eu ros) ers |
Cap ital |
Prim t es e Rés erve s soli dée con s liée s au ital (1) cap |
Elim inat ion des titr es aut o dete nus |
Aut res inst ent rum s de c apit aux pro pre s |
Rés erve s dée soli con s |
Gai t pe rtes ns e ptab ilisé com s dire ctem ent en itau cap x pro pre s clab les recy |
Gai t pe rtes ns e ptab ilisé com s dire ctem ent en itau cap x pro pre s no n clab les recy |
Tot al d ains es g et p erte s ptab ilisé com s dire ctem ent en itau cap x pro pres |
Rés ulta t net |
Cap itau x pro pre s |
Cap ital rése rves dée soli con s et r ésu ltat |
Gai t pe rtes ns e ptab ilisé com s dire ctem ent en itau cap x pro pres clab les recy |
Gai t pe rtes ns e ptab ilisé com s dire ctem ent en itau cap x pro pres no n clab les recy |
Tot al d es gain s et tes per ptab ilisé com s dire ctem ent en itau cap x pro pres |
Cap itau x pro pres |
Cap itau x pro pre s dés soli con |
| é Cap itau u 1e r jan vier 201 4 P ubli x pr opr es a |
101 082 |
182 281 |
-254 | 1 31 7 36 2 |
19 3 99 |
45 -2 4 |
54 16 9 |
0 | 5 1 61 7 42 |
125 | 6 | 6 | 131 | 7 55 1 61 6 |
||
| Imp IFR IC 2 acts 1 |
459 | 0 | 0 | 459 | 0 | 0 | 459 | |||||||||
| Cap itau u 1e r jan vier 201 4 R ité etra x pr opr es a |
101 082 |
182 281 |
-25 4 |
1 3 17 8 21 |
19 399 |
-2 4 45 |
16 954 |
0 | 1 6 17 8 84 |
125 | 6 | 6 | 131 | 1 61 8 01 5 |
||
| Aug tatio n de ital men cap Var iatio n de s tit -dét auto res enu s Emi ssio ns d 'inst de itau ents rum cap x pr opre s |
12 1 38 |
-42 | -14 485 |
0 0 0 |
12 1 38 -42 -14 485 |
0 0 0 |
0 0 0 |
12 1 38 -42 -14 485 |
||||||||
| Rém uné ratio n 20 14 d itres ubo rdon nés à d urée ind éter min ée es t sup er s Divi den des sés 201 4 ver en Divi den des us d es C aiss égio nale s et filia les reç es r Effe t de quis ition s / c ions les ticip atio e do nt p as l s ac ess sur par ns n nna e trôle con Mou liés ck o ptio ents sto vem aux ns |
5 | 0 0 0 0 0 |
0 0 0 5 |
-5 | 0 0 0 0 |
0 0 0 -5 |
0 0 0 0 |
|||||||||
| Mou liés éra tion ec l ctio ires ents vem aux op s av es a nna |
12 1 38 |
0 | -42 | 0 | -14 480 |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 -2 3 84 |
-5 | 0 | 0 | 0 0 |
0 -5 |
0 -2 3 89 |
| lisé Vari atio n de ins et p erte tabi s di tem ent apit s ga s co mp rec en c aux pro pre s |
0 | 42 | -2 2 68 |
-2 2 26 |
0 | -2 2 26 |
3 | 3 | 3 | -2 2 23 |
||||||
| Quo art d les iatio ns d e C apit Pro des ises te-p ent ans var aux pres repr mis n éq uiva lenc es e e Rés ulta t au 31/ 12/2 014 Aut vari atio res ns |
54 | 0 110 717 0 |
0 110 717 54 |
6 | 0 0 0 |
0 6 0 |
0 110 723 54 |
|||||||||
| Cap itau u 31 déc emb re 2 014 Re trai té (2 ) x pr opr es a |
113 220 |
182 281 |
-29 6 |
0 | 1 3 03 3 95 |
19 441 |
-4 7 13 |
14 728 |
110 717 |
1 72 4 04 5 |
126 | 9 | 0 | 9 | 135 | 1 7 24 1 80 |
| Affe ctat ion du r ésu ltat 201 4 |
110 717 |
0 | -11 0 71 7 |
0 | 0 | 0 | ||||||||||
| Cap itau u 1e r jan vier 201 5 x pr opr es a |
113 220 |
182 281 |
-29 6 |
0 | 1 4 14 1 12 |
19 441 |
-4 7 13 |
14 728 |
0 | 1 7 24 0 45 |
126 | 9 | 0 | 9 | 135 | 1 7 24 1 80 |
| Aug tatio n de ital men cap Var iatio n de s tit -dét auto res enu s Emi ssio ns d 'inst de itau ents rum cap x pr opre s |
6 05 8 |
-49 | 0 | 0 0 0 |
0 0 0 |
0 0 0 |
0 0 0 |
0 0 0 |
||||||||
| Rem uné ratio n 20 15 d itres ubo rdon nés à d urée ind éter min ée es t sup er s Divi den des sés 201 5 ver en Divi den des us d es C aiss égio nale filia les s et reç es r Effe t de quis ition s / c ions les ticip atio e do as l nt p s ac ess sur par ns n nna e trôle con Mou liés ck o ptio ents sto vem aux ns |
0 -14 967 0 0 0 |
0 0 0 0 0 |
0 -14 967 0 0 0 |
0 0 0 0 0 |
0 0 0 0 0 |
0 -14 967 0 0 0 |
||||||||||
| 6 05 8 |
0 | -49 | 0 | -14 967 |
0 | 0 | 0 | -8 9 58 |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | -8 9 58 |
||
| Mou liés éra tion ec l ctio ires ents vem aux op s av es a nna Vari atio n de ins tabi lisé s di apit et p erte tem ent s ga s co mp rec en c aux pro pre s Quo art d les iatio ns d e C apit Pro des ises te-p ent ans var aux pres repr |
0 0 |
-91 6 |
349 | -56 7 0 |
0 | -56 7 |
-6 | -6 0 |
-6 0 |
-573 | ||||||
| mis n éq uiva lenc es e e Rés 31/ 12/2 ulta t au 015 Aut vari atio res ns |
0 14 |
0 0 |
119 963 |
0 119 963 14 |
12 | 0 0 |
12 0 |
0 119 975 14 |
||||||||
| CAP ITA UX PRO PRE S A U 3 1 D ECE MB RE 201 5 |
119 278 |
182 281 |
-34 5 |
0 | 1 3 99 1 59 |
18 525 |
-4 3 64 |
14 161 |
119 963 |
1 8 34 4 97 |
138 | 3 | 0 | 3 | 141 | 1 8 34 6 38 |
(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.
(2) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 3.11.1.4.
Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Normandie-Seine y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.
Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| 31/12/2014 | ||
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Retraité |
| Résultat avant impôt | 182 300 | 170 629 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles | 10 114 | 9 937 |
| et incorporelles | ||
| Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | ||
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 14 936 | 32 585 |
| Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence | ||
| Résultat net des activités d'investissement | 805 | 145 |
| Résultat net des activités de financement | 0 | 218 |
| Autres mouvements | -11 387 | -9 074 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des | 14 468 | 33 811 |
| autres ajustements | ||
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | -192 987 | 194 253 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | 444 302 | -121 049 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers | -204 531 | -245 583 |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | -37 030 | 57 272 |
| Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence | ||
| Impôts versés | -56 753 | -77 372 |
| Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles | -46 999 | -192 479 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| TOTAL Flux nets de trésorerie générés par l'activité OPERATIONNELLE (A) | 149 769 | 11 961 |
| Flux liés aux participations (1) | 457 | -1 693 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -17 891 | -14 183 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| TOTAL Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'INVESTISSEMENT (B) | -17 434 | -15 876 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) | -8 928 | -2 306 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement | 0 | -218 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| TOTAL Flux nets de trésorerie liés aux opérations de FINANCEMENT (C ) | -8 928 | -2 524 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie | ||
| (D) | ||
| Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + | 123 407 | -6 439 |
| B + C + D) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 92 442 | 98 881 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 64 679 | 61 079 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | 27 763 | 37 802 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 215 850 | 92 442 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 67 725 | 64 679 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | 148 125 | 27 763 |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE | 123 408 | -6 439 |
* Composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tels que détaillé en note 3.6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées).
** Composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 3.6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 3.6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ;
(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 3.2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Au cours de l'année 2015, l'impact net des acquisitions et cessions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Normandie-Seine correspond essentiellement aux opérations de capital sur les sociétés suivantes :
(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par les d'entités du groupe consolidé Normandie-Seine aux porteurs de parts sociales, de certificats coopératifs d'investissement et de certificats coopératifs d'associés, à hauteur de -14 967 milliers d'euros pour l'année 2015, ainsi que les flux résultants des augmentations du nombre de parts sociales émises par les Caisses Locales soit 6 058 milliers d'euros.
En application du règlement CE n° 1606/2002, les co mptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2015 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2014.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2014 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2015. Celles-ci portent sur :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| Interprétation IFRIC 21 Taxes | 13 juin 2014 (UE n° 634/2014) |
er janvier 2015 1 |
Oui |
| Améliorations des IFRS cycle 2011- 2013 : |
18 décembre 2014 (UE n° 1361/2014) |
||
| IFRS 3 Exclusion du champ d'application des formations de partenariats (i.e. les co-entreprises déjà exclues et pour la 1er fois les activités conjointes) |
1er janvier 2015 | Oui | |
| IFRS 13 Extension à certains instruments non financiers de l'exception qui permet l'évaluation de la juste valeur sur base nette |
1er janvier 2015 | Oui | |
| IAS 40 Nécessité de jugement pour déterminer si l'acquisition d'un immeuble de placement constitue une acquisition d'actif (IAS 40) ou d'un groupe d'actifs ou un regroupement d'entreprises (IFRS 3) |
1er janvier 2015 | Oui |
L'interprétation d'IFRIC 21 donne des précisions sur la comptabilisation des droits, taxes et autres prélèvements publics qui relèvent d'IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels (hors amendes et pénalités, et hors impôts sur les sociétés régis par IAS 12). Elle permet notamment de clarifier :
Au regard de ces clarifications, la mise en œuvre d'IFRIC 21 a pour effet de changer le fait générateur d'enregistrement de certains droits et taxes (décalage de la date de l'enregistrement d'un exercice à l'autre et/ou fin de l'étalement sur la durée de l'exercice).
Ainsi, sont notamment concernées les principales taxes suivantes :
L'application d'IFRIC 21 est d'application rétrospective avec retraitement des exercices antérieurs et ajustement des capitaux propres d'ouverture de l'année 2014 en comparatif dans les états financiers.
Les principaux effets chiffrés de ce changement sont présentés en note 3.11 Impacts des évolutions comptables et autres événements.
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.
Ceci concerne en particulier les points décrits dans le tableau ci-après :
| Normes, Amendements ou Interprétations | Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable ultérieurement dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| Améliorations des IFRS cycle 2010-2012 : | 17 décembre 2014 |
||
| (UE n°2015/28) | |||
| - IFRS 2 Conditions d'acquisition des droits, de marché, de performance, de service |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| - IFRS 3 Comptabilisation d'un ajustement éventuel du prix |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| - IFRS 8 Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| - IAS 16 et IAS 38 Réévaluation et ajustement proportionnel de l'amortissement cumulé |
1er février 2015 (1) | Non | |
| - IAS 24 Notion de services de direction (« key management personnel services ») |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| Amendement IAS 19, Régimes à prestations définies : cotisations des membres du personnel |
17 décembre 2014 (UE n°2015/29) |
1er février 2015 (1) | Oui |
| Amendements IAS 16 Immobilisations corporelles |
23 novembre 2015 (UE 2015/2113) |
1er janvier 2016 | Non |
| Amendement IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Eclaircissements sur les modes d'amortissement acceptables |
02 décembre 2015 (UE 2015/2231) |
1er janvier 2016 | Oui |
| Améliorations des IFRS cycle 2012-2014 : | 15 décembre 2015 (UE 2015/2343) |
||
| - IFRS 7 Instruments financiers : Informations à fournir Contrats de services Application de la norme aux états financiers intermédiaires condensés |
1er janvier 2016 | Oui | |
| - IAS 19 Avantages au personnel : Taux d'actualisation des avantages postérieurs à l'emploi |
1er janvier 2016 | Oui | |
| - IAS 34 Information financière intermédiaire : Précision de la formulation « ailleurs dans le rapport financier intermédiaire » |
1er janvier 2016 | Oui | |
| Amendement IAS 1 Présentation des états financiers : Initiative concernant les informations à fournir |
18 décembre 2015 (UE 2015/2406) |
1er janvier 2016 | Oui |
(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe Crédit-Agricole.
Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l'IASB au 31 décembre 2015 mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2015.
Cela concerne en particulier les normes IFRS 9 et IFRS 15.
La norme IFRS 9, Instruments Financiers publiée par l'IASB est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.
La norme IFRS 9 devrait entrer en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, sous réserve de son adoption par l'Union européenne.
Le Groupe s'est organisé pour mettre en œuvre cette norme dans les délais requis, en associant les fonctions comptables, finances et risques ainsi que l'ensemble des entités concernées. Dès début 2015, le Groupe a lancé des travaux de diagnostic des principaux enjeux de la norme IFRS 9. Les analyses ont prioritairement porté sur les changements induits par :
A ce stade de l'avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l'interprétation de la norme. Parallèlement, le Groupe est entré dans une phase de déclinaison opérationnelle en vue du déploiement des premières évolutions d'architecture des systèmes d'information.
La norme IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. Elle remplacera les normes IAS 11, Contrats de construction, IAS 18, Produits des activités ordinaires, ainsi que les interprétations IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18, Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31, Produits des activités ordinaires opérations de troc impliquant des services de publicité.
La norme IFRS 15 présente un modèle unique de comptabilisation du revenu pour les ventes de contrats à long terme, les ventes de biens, ainsi que les prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d'assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.
Une étude d'impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole SA sera réalisé en 2016. Néanmoins, en première analyse, le groupe n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.
En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Normandie-Seine utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.
Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
Cette liste n'est pas exhaustive.
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.
• Classification des titres à l'actif
Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.
La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.
Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.
Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.
o Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
La catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Normandie-Seine a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :
Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.
La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Prêts et créances
La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.
Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Actifs financiers disponibles à la vente
La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
L'amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».
L'ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A..
La fixation de paramètres permettant de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :
En conséquence, et en application de l'exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses Régionales. Les titres font l'objet d'un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d'indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).
• Dépréciation des titres
Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.
Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Normandie-Seine utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Normandie-Seine prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme etc.
Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Normandie-Seine constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.
Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l'objet d'un test de dépréciation annuel et en cas d'indices de pertes de valeurs.
A titres d'exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :
Annonce d'un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,
Baisse du cours de l'action Crédit Agricole S.A.,
Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.
La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :
Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
Conformément à IAS 39, il est autorisé d'opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance en cas de changement d'intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.
Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d'opérer les reclassements suivants :
La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l'actif financier reclassé.
Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Normandie-Seine en application de l'amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 3.9 « Reclassements d'instruments financiers ».
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.
Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
• Dépréciations de créances
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu'elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :
Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client. Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.
L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
o Dépréciations sur base individuelle
Le risque de perte avéré est tout d'abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.
Dans le cadre de la règlementation bâloise, la Caisse Régionale de Normandie-Seine détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d'un an, en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.
L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs.
Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour laquelle il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. La Caisse Régionale de Normandie-Seine utilise ces dépréciations sur les secteurs de l'habitat, de l'agriculture, des professionnels et des entreprises.
• Restructurations de créances
Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.
Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :
La perte constatée lors d'une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d'impayés.
Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s'ils étaient en défaut au moment de la restructuration).
• Encours en souffrance
Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
• Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20)
Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.
Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.
La distinction entre instrument de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.
Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :
Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n'est pas qualifié d'instrument de dette.
Les actions propres ou instruments dérivés équivalents telles les options sur actions rachetées par la Caisse Régionale de Normandie-Seine, y compris les actions détenues en couverture des plans de stock-options, ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.
Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.
L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti.
Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.
Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 3.6.18 Provisions.
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils entrent dans une relation de couverture.
La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
• La comptabilité de couverture
La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite carve out). De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.
La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.
L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.
couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
• Dérivés incorporés :
Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :
La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d'entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
La juste valeur s'applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l'objet d'une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu'un groupe d'actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C'est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.
• Risque de contrepartie sur les dérivés
La Caisse Régionale de Normandie-Seine intègre dans la juste valeur l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
• Hiérarchie de la juste valeur
La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l'observabilité des données d'entrée utilisées dans l'évaluation
o Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.
Sont présentés en niveau 1 : les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l'entité peut avoir accès à la date d'évaluation. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Normandie-Seine retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.
o Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles/accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
• les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d'actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;
• les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l'aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d'intérêt est généralement déterminée à l'aide de courbes de taux fondées sur les taux d'intérêt du marché observés à la date d'arrêté.
Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.
o Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d'observabilité.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.
Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
Conformément aux principes d'IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Normandie-Seine cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d'une juste valeur fiable est difficile.
• Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :
Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture
• Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Normandie-Seine compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s'il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.
Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l'objet d'une compensation au bilan.
Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 3.6.12 relative à l'amendement d'IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d'actifs financiers et des passifs financiers.
Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ;
ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu'ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.
Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :
La Caisse Régionale de Normandie-Seine identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un événement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.
Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargnelogement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées sont fournies en note 3.6.18 Provisions.
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l'exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.
• Régimes à prestations définies
La Caisse Régionale de Normandie-Seine détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 3.7.4 Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies).
Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par PREDICA et ADICAM. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d'actualisation retenus pour évaluer l'obligation au titre de prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19 révisée la Caisse Régionale de Normandie-Seine impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
Le montant de la provision est égal à :
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a souscrit des assurances auprès de PREDICA et d'ADICAM.
Les engagements de la Caisse Régionale de Normandie-Seine vis-à-vis des membres de son personnel, en matière d'indemnités de départ à la retraite sont gérés par Prédica aux termes d'un contrat signé auprès de cette compagnie. Par ailleurs, les engagements liés à la retraite complémentaire des cadres de direction sont gérés par ADICAM.
Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.
Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l'objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions.
• Régimes à cotisations définies
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par l'entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.
En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quote-part.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :
Les crédits d'impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Cependant, en raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Normandie-Seine a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.
Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d'entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Durée | Type | ||
|---|---|---|---|
| Composant | d'amortissement | d'amortissement | |
| Foncier | Non amortissable | Non amortissable | |
| Gros œuvre | 30 ans | Linéaire | |
| Second œuvre | 20 ans | Linéaire | |
| Agencements | 8 à 10 ans | Linéaire | |
| Matériel informatique | 3 à 4 ans | Dégressif | |
| Matériel spécialisé | 4 à 5 ans | Dégressif | |
| Mobilier | 8 à 10 ans | Linéaire |
Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.
Les éléments dont dispose La Caisse Régionale de Normandie-Seine sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
les commissions qui font partie intégrante du rendement d'un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d'intérêt effectif ;
lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :
Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celui-ci.
En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est pas concernée par les actifs non courants destinés à être cédés et par les activités abandonnées.
Les états financiers consolidés incluent les comptes de La Caisse Régionale de Normandie-Seine et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Normandie-Seine dispose d'un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d'une influence notable
Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l'ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur nette au bilan |
% de capital détenu par le Groupe |
Valeur nette au bilan |
% de capital détenu par le Groupe |
| SAS NS Immobilier | 3 432 | 100% | 0 | 100% |
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté Régionale du Crédit Agricole de Normandie-Seine représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison-mère conventionnelle Régionale est constituée de la Caisse Régionale de Normandie-Seine et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Normandie-Seine est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l'entité et si le pouvoir qu'elle détient sur cette dernière lui permet d'influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l'entité.
Le contrôle d'une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Normandie-Seine la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Normandie-Seine contrôle généralement la filiale lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf s'il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Normandie-Seine détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l'existence d'accords contractuels, de l'importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d'autres faits et circonstances.
Le contrôle d'une entité structurée ne s'apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n'ont, par nature, pas d'incidence sur les rendements de l'entité. L'analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l'implication et des décisions de la Caisse Régionale de Normandie-Seine lors de la création de l'entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Normandie-Seine, des droits résultants d'accords qui confèrent à l'investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l'investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l'entité. Lorsqu'il existe un mandat de gestion, l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu'agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l'entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affectés la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.
Le contrôle conjoint s'exerce lorsqu'il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l'entité requièrent l'unanimité des parties partageant le contrôle.
Dans les entités traditionnelles, l'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Normandie-Seine est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Normandie-Seine sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l'évolution de l'écart d'acquisition.
Lors d'acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l'influence notable la Caisse Régionale de Normandie-Seine constate :
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est pas concernée par la conversion des états financiers de filiales étrangères.
Il n'y a eu aucun regroupement d'entreprises au cours de l'exercice.
Conformément à IFRS 3, la juste valeur provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et des circonstances qui prévalaient à la date d'acquisition pendant la période d'évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de la date d'acquisition. Par conséquent les écarts d'acquisition présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d'ajustements ultérieurs dans ce délai.
Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2015 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 3.11.2 «Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015.
Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par un avenant signé le 19 décembre 2013, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole S.A..
Ce dispositif permet de transférer aux Caisses Régionales les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel.
La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.
Au cours de l'exercice 2015, la valeur globale de mise en équivalence des participations couvertes par le dispositif a respectivement subi une baisse au 30 juin 2015 entraînant un appel de la garantie, puis une hausse au 30 septembre 2015 se matérialisant par un retour total à meilleure fortune. Ainsi, l'indemnité versée au titre du 30 juin 2015 pour un montant de 4,36 millions d'euros a été remboursée par Crédit Agricole SA en intégralité en date du 1er décembre par imputation sur le dépôt de garantie de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. Cela s'est traduit, dans les comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, par la comptabilisation en résultat au second trimestre, d'une charge en coût du risque de 4,36 millions d'euros et d'un produit en coût du risque à hauteur de 3,44 millions d'euros, et par l'annulation de ces impacts dans les mêmes agrégats du résultat du troisième trimestre.
Au 31 décembre 2015, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les Caisses Régionales le 21 octobre 2015. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession des créances habitat.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,9 milliards d'euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d'euros se répartissant en 8,6 milliards d'euros d'obligations senior et 1,4 milliards d'euros de titres subordonnés.
Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 278,9 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 243,3 millions d'euros et des titres subordonnés pour 39,6 millions d'euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour tenir compte de l'amortissement du portefeuille de crédits habitat.
Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est assuré par la fonction de Responsable Contrôles Permanents et Risques rattachée au Directeur Général qui a pour mission d'assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.
La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.
La gestion du risque au sein de la Caisse Régionale est assurée par la fonction de Responsable Contrôles Permanents et Risques rattachée au Directeur Général. Conformément à la réglementation, elle a pour mission d'assurer le contrôle permanent des risques comptables, financiers et de contrepartie ainsi que le contrôle de la conformité et des risques opérationnels.
La stratégie risque de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine, pour le domaine du crédit, s'inscrit dans une logique de développement raisonné, qui se caractérise par la recherche d'une relation globale et équilibrée avec le client. Elle répond toujours aux deux principes fondamentaux suivants :
Cette stratégie s'appuie sur une politique risque proposée conjointement par les Directions de Marchés et Risques. Elle est validée par le Comité de Direction et approuvée par le Conseil d'Administration et le bilan, réalisé chaque année ainsi que les amendements qui peuvent y être apportés, font l'objet d'une présentation à cette instance.
Des évolutions ont été apportées à cette politique en début d'année 2014. Elles concernaient, la fixation du montant de délégation, en valeur absolue, accordée au Comité des Prêts, la mise en place d'une limite sectorielle pour les crédits syndiqués et la mise à jour de certains critères et montants relatifs aux limites individuelles et sectorielles. De plus, des limites individuelles dérogatoires annuelles, validées au cas par cas par le Conseil d'Administration, ont été instaurées pour quelques contreparties importantes et le dispositif d'avis risque indépendant a été étendu aux marchés de proximité et a fait l'objet de différenciation par rapport au niveau de notation des contreparties. Enfin, un point spécifique aux garanties et mécanismes de réduction des risques a été rajouté. Les autres éléments constitutifs de cette politique, n'ont pas fait l'objet de modifications.
Le contrôle des risques de contrepartie est assuré par une unité indépendante des entités opérationnelles. Elle est placée sous la responsabilité du RCPR (Responsable du Contrôle Permanent et des Risques). Les activités de gestion des risques dans le cadre des processus de recouvrement sont en charge des réseaux pour la partie commerciale. La partie amiable est assurée dans des unités dédiées, rattachées aux marchés correspondants et le recouvrement judiciaire est réalisé par le service Contentieux.
Un contrôle des dépassements de lignes est assuré de manière hebdomadaire et un suivi mensuel est réalisé globalement et par marché sur l'évolution des différents niveaux de risques. Ce dernier point fait l'objet d'une information mensuelle auprès de la Direction Générale et au moins trimestriellement au Conseil d'Administration. Il en est de même du respect des règles de partage et des limites. Par ailleurs des données de pilotage des risques sont fournies mensuellement aux réseaux.
De plus, un comité risques et provisions analyse et suit les évolutions des risques crédit sur une base mensuelle. Il préconise, sur propositions des différents intervenants, des évolutions dans l'application des différentes politiques. Il suit également les entrées et sorties des dossiers précontentieux et contentieux supérieurs à 200 milliers d'euros. Ce comité étudie également les dotations significatives aux provisions et l'évolution des encours. Pour compléter ce dispositif des revues de portefeuille existent, elles permettent d'analyser des dossiers en situations irrégulières ou potentiellement risquées. Elles sont bimestrielles pour le réseau de la banque de détail, trimestrielles pour la banque Entreprises et annuelle pour les dossiers contentieux.
Les données issues du dispositif Bâle III de notation des contreparties, ont été par ailleurs introduites dans les principaux processus de gestion et de pilotage des risques (traitement des opérations en suspens, délégations, mesure et suivi du risque, provisionnement,…).
Chaque mois les nouvelles créances douteuses ou litigieuses font l'objet d'un provisionnement automatique de leurs intérêts et le capital est couvert en fonction de la valorisation des garanties. Des revues de dépréciations sont organisées de manière périodique pour vérifier sur les principales contreparties la validité de cette provision. Enfin, un suivi mensuel du niveau global et par marché de notre couverture est réalisé.
En tant qu'établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Normandie-Seine assume la responsabilité des opérations qu'elle initie. Toutefois, au titre de ses missions d'organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.
La Caisse Régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu'elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d'éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans.
Après examen du dossier au sein d'un Comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale de Normandie-Seine, en règle générale à hauteur de 50 %. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés. Au 31/12/2015, le montant des dossiers en cours avec Foncaris s'élève à 101,6 millions d'euros.
Les tableaux ci-dessous présentent l'exposition des différentes catégories d'actifs financiers ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et | 4 617 | 6 532 |
| actifs représentatifs de contrats en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 12 555 | 26 528 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) | 449 455 | 455 681 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) | 67 692 | 5 359 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 9 832 738 | 9 857 598 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance | 381 321 | 371 079 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) | 10 748 378 | 10 722 777 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes) | 1 046 633 | 1 198 255 |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) | 195 777 | 176 734 |
| Provisions - Engagements par signature | -4 575 | -5 453 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 1 237 835 | 1 369 536 |
| Exposition maximale au risque de crédit | 11 986 213 | 12 092 313 |
Au 31 décembre 2015 le montant des garanties reçues relatives aux actifs non dépréciés et sans arriérés de paiement s'élèvent à 5 190 147 milliers d'euros sur les prêts et créances sur la clientèle et à 110 432 milliers d'euros sur les engagements de financement donnés. Le montant des garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés ou en arriéré de paiement sur les prêts et créances s'élèvent à 141 871 milliers d'euros.
| 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administrations générales | 1 014 112 | 548 | 4 | 9 610 | 1 004 498 |
| Banques centrales | 0 | ||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||
| Grandes entreprises | 1 572 216 | 77 278 | 50 114 | 25 423 | 1 496 679 |
| Clientèle de détail | 7 519 955 | 142 643 | 75 481 | 112 913 | 7 331 561 |
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 10 106 283 | 220 469 | 125 599 | 147 946 | 9 832 738 |
(1) Dont encours restructurés pour 30 406 milliers d'euros
| 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administrations générales | 1 093 513 | 2 634 | 1 090 879 | ||
| Banques centrales | 0 | ||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||
| Grandes entreprises | 1 376 443 | 79 166 | 51 785 | 31 297 | 1 293 361 |
| Clientèle de détail | 7 662 998 | 143 903 | 76 850 | 112 790 | 7 473 358 |
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) | 10 132 954 | 223 069 | 128 635 | 146 721 | 9 857 598 |
(1) Dont encours restructurés pour 24 879 milliers d'euros
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||
| Administrations générales | 41 512 | 152 819 |
| Grandes entreprises | 391 551 | 416 795 |
| Clientèle de détail | 613 570 | 628 641 |
| Total Engagements de financement | 1 046 633 | 1 198 255 |
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | ||
| Administrations générales | 175 | 2 175 |
| Grandes entreprises | 186 387 | 163 284 |
| Clientèle de détail | 16 891 | 18 858 |
| Total Engagements de garantie | 203 453 | 184 317 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Administrations générales | 60 313 | 25 695 |
| Grandes entreprises | 1 121 292 | 952 599 |
| Clientèle de détail | 2 321 005 | 2 131 635 |
| Total Dettes envers la clientèle | 3 502 610 | 3 109 929 |
| 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 10 100 135 | 220 458 | 125 595 | 147 946 | 9 826 594 |
| Autres pays de l'UE | 2 854 | 5 | 2 | 2 852 | |
| Autres pays d'Europe | 272 | 6 | 2 | 270 | |
| Amérique du Nord | 691 | 691 | |||
| Amériques Centrale et du Sud | 188 | 188 | |||
| Afrique et Moyen Orient | 885 | 885 | |||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 297 | 297 | |||
| Japon | 961 | 961 | |||
| Organismes supranationaux | 0 | ||||
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) |
10 106 283 | 220 469 | 125 599 | 147 946 | 9 832 738 |
(1) Dont encours restructurés pour 30 406 milliers d'euros.
| 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 10 126 224 | 223 058 | 128 631 | 146 721 | 9 850 872 |
| Autres pays de l'UE | 3 660 | 8 | 1 | 3 659 | |
| Autres pays d'Europe | 280 | 1 | 1 | 279 | |
| Amérique du Nord | 875 | 2 | 2 | 873 | |
| Amériques Centrale et du Sud | 200 | 200 | |||
| Afrique et Moyen Orient | 656 | 656 | |||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 349 | 349 | |||
| Japon | 710 | 710 | |||
| Organismes supranationaux | 0 | ||||
| Total Prêts et créances sur la clientèle (1) |
10 132 954 | 223 069 | 128 635 | 146 721 | 9 857 598 |
(1) Dont encours restructurés pour 24 879 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 1 046 253 | 1 197 082 |
| Autres pays de l'UE | 172 | 267 |
| Autres pays d'Europe | 36 | 36 |
| Amérique du Nord | 44 | 45 |
| Amériques Centrale et du Sud | 8 | 715 |
| Afrique et Moyen Orient | 75 | 60 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 41 | 45 |
| Japon | 4 | 5 |
| Total Engagements de financement | 1 046 633 | 1 198 255 |
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 203 419 | 184 309 |
| Autres pays de l'UE | 34 | |
| Autres pays d'Europe | 9 | |
| Amérique du Nord | ||
| Amériques Centrale et du Sud | ||
| Afrique et Moyen Orient | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | ||
| Japon | ||
| Total Engagements de garantie | 203 453 | 184 318 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM-TOM) | 3 486 317 | 3 095 190 |
| Autres pays de l'UE | 9 660 | 8 008 |
| Autres pays d'Europe | 1 237 | 1 333 |
| Amérique du Nord | 1 804 | 2 319 |
| Amériques Centrale et du Sud | 375 | 243 |
| Afrique et Moyen Orient | 1 943 | 1 532 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 198 | 1 218 |
| Japon | 76 | 86 |
| Organismes supra-nationaux | ||
| Total Dettes envers la clientèle | 3 502 610 | 3 109 929 |
| 31/12/2015 | 31/12/2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en | souffrance | ||||||
| (en milliers d'euros) | ≤ 90 jours | > 90 jours ≤ 180 jours |
> 180 jours ≤ 1an |
> 1an | Valeur comptable des actifs financiers en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés |
| Instruments de capitaux propres | 472 871 | -36 183 | |||||
| Instruments de dette | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Administrations générales | 0 | ||||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 0 | ||||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||
| Prêts et avances | 126 747 | 4 480 | 0 | 0 | 131 227 | 94 870 | -273 545 |
| Administrations générales | 581 | 581 | 544 | -9 614 | |||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Institutions non établissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 34 989 | 2 154 | 37 143 | 27 164 | -75 537 | ||
| Clientèle de détail | 91 177 | 2 326 | 93 503 | 67 162 | -188 394 | ||
| Total Actifs financiers en souffrance ou | 126 747 | 4 480 | 0 | 0 | 131 227 | 567 741 | -309 728 |
| dépréciés individuellement |
| 31/12/2014 | 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance |
|||||||
| ≤ 90 jours | > 90 jours ≤ 180 jours |
> 180 jours ≤ 1an |
> 1an | Valeur comptable des actifs financiers en |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés |
|
| (en milliers d'euros) Instruments de capitaux propres |
souffrance | 450 543 | -29 660 | ||||
| Instruments de dette Administrations générales |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 0 |
0 | 0 |
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 0 | ||||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||
| Prêts et avances | 165 493 | 3 842 | 0 | 0 | 169 335 | 94 434 | -275 356 |
| Administrations générales | 20 024 | 746 | 20 770 | 0 | -2 634 | ||
| Banques centrales Etablissements de crédit |
0 0 |
||||||
| Grandes entreprises | 40 889 | 688 | 41 577 | 27 381 | -83 082 | ||
| Clientèle de détail | 104 580 | 2 408 | 106 988 | 67 053 | -189 640 | ||
| Total Actifs financiers en souffrance ou | 165 493 | 3 842 | 0 | 0 | 169 335 | 544 977 | -305 016 |
| dépréciés individuellement |
L'encadrement des risques de marché du Crédit Agricole de Normandie-Seine repose sur la combinaison de plusieurs indicateurs faisant l'objet de limites globales ou de seuils d'intervention opérationnels. Il faut distinguer parmi ces indicateurs trois grands types : la Value at Risk (VaR), le scénario catastrophe (Stress Scénario) et les indicateurs complémentaires d'encadrement du risque de marché définis au niveau du Crédit Agricole de Normandie Seine : le « Take Profit » et le « Stop Alerte ». Le processus de contrôle permanent intègre des procédures de backtesting des modèles utilisés.
La VaR peut être définie comme une mesure relative de la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donné. La VaR représente le manque à gagner par rapport à son objectif de performance. Le Crédit Agricole de Normandie Seine retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps de 1 mois.
La méthodologie de calcul retenue est une VAR paramétrique.
La limite en VaR définie dans la politique de placement des excédents de fonds propres 2015 est de 11,7 millions d'euros.
Le stress scénario retenu dans le cadre de la politique de placement des excédents de fonds propres 2015 est le suivant :
| Stress scénario | |
|---|---|
| Monétaire | 0 |
| Obligataire | choc * sensibilité |
| Convertibles | -14% |
| Actions | -35% |
| Alternatif | -10% |
| Matières premières | -35% |
| Immobilier | -40% |
La limite en scénario catastrophe définie dans la politique de placement des excédents de fonds propres 2015 est de 53,7 millions d'euros. La sous limite « action » est de 20,8 millions d'euros.
La Caisse Régionale ne détient pas de portefeuille de négociation. Elle n'est donc pas assujettie à une exigence complémentaire en fonds propres pour couvrir les risques de marché relatifs à ce type de portefeuille.
La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.
| 31/12/2015 31/12/2014 |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
valeur de marché |
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 4 790 | 7 757 | 8 | 12 555 | 26 528 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA . Swaps de taux d'intérêts . Options de taux . Caps-floors-collars |
4 790 | 7 757 | 8 | 12 555 | 26 528 | |||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : . Opérations fermes de change . Options de change |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres instruments : . Dérivés sur actions et indices boursiers . Dérivés sur métaux précieux . Dérivés sur produits de base . Dérivés de crédits . Autres |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 4 790 | 7 757 | 8 | 12 555 | 26 528 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif |
0 | 0 | 0 | 4 790 | 7 757 | 8 | 12 555 | 26 528 |
Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 | > 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 | > 5 ans | valeur de | valeur de |
| ans | ans | marché | marché | |||||
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 346 | 27 180 | 65 587 | 93 113 | 40 507 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 346 | 27 180 | 65 587 | 93 113 | 40 507 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | ||||||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Dérivés sur actions et indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | ||||||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 346 | 27 180 | 65 587 | 93 113 | 40 507 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de couverture - Passif | 0 | 0 | 0 | 346 | 27 180 | 65 587 | 93 113 | 40 507 |
| 31/12/2015 31/12/2014 |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 | > 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 | > 5 ans | valeur de | valeur de |
| ans | ans | marché | marché | |||||
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 8 | 2 616 | 1 981 | 4 605 | 6 493 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 1 | 2 615 | 1 957 | 4 573 | 6 369 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | 7 | 1 | 24 | 32 | 124 | |||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 12 | 12 | 39 |
| . Dérivés sur actions et indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | 12 | 12 | 39 | |||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 8 | 2 616 | 1 993 | 4 617 | 6 532 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de transaction - Actif | 0 | 0 | 0 | 8 | 2 616 | 1 993 | 4 617 | 6 532 |
Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 | > 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 | > 5 ans | valeur de | valeur de |
| ans | ans | marché | marché | |||||
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 8 | 4 042 | 4 804 | 8 854 | 8 438 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 1 | 4 041 | 4 782 | 8 824 | 8 319 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | 7 | 1 | 22 | 30 | 119 | |||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 673 | 673 | 619 |
| . Dérivés sur actions et indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | 673 | 673 | 619 | |||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 8 | 4 042 | 5 477 | 9 527 | 9 057 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de transaction - Passif | 0 | 0 | 0 | 8 | 4 042 | 5 477 | 9 527 | 9 057 |
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |
|---|---|---|
| Total encours | Total encours | |
| (en milliers d'euros) | notionnel | notionnel |
| Instruments de taux d'intérêt : | 3 317 277 | 3 761 735 |
| . Futures | ||
| . FRA | ||
| . Swaps de taux d'intérêts | 3 304 428 | 3 744 401 |
| . Options de taux | ||
| . Caps-floors-collars | 12 849 | 17 334 |
| . Autres instruments conditionnels | ||
| Instruments de devises et or : | 143 948 | 482 644 |
| . Opérations fermes de change | ||
| . Options de change | 143 948 | 482 644 |
| Autres instruments : | 0 | 0 |
| . Dérivés sur actions et indices boursiers | ||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||
| . Dérivés sur produits de base | ||
| . Dérivés de crédits | ||
| . Autres | ||
| Sous total | 3 461 225 | 4 244 379 |
| . Opérations de change à terme | 135 896 | 119 195 |
| Total Notionnels | 3 597 121 | 4 363 574 |
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est pas impactée par le risque de change.
| 31/12/2015 | 31/12/2014 Retraité | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Euros | 12 877 151 | 12 877 151 | 12 762 282 | 12 762 282 | |
| Autres devises de | |||||
| l'Union européenne | 704 | 704 | 470 | 470 | |
| Dollars US | 10 574 | 10 574 | 11 453 | 11 453 | |
| Yen japonaise | 155 | 155 | 432 | 432 | |
| Autres devises | 8 | 8 | 152 | 152 | |
| Total bilan | 12 888 592 | 12 888 592 | 12 774 789 | 12 774 789 |
Au 31 décembre 2015 comme au 31 décembre 2014, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas d'emprunt obligataires et de dettes subordonnées.
Le risque de liquidité est encadré par des règles sur le refinancement court terme et moyen terme de la Caisse Régionale.
Les règles afférentes au refinancement court terme visent à permettre à la Caisse Régionale de survivre à des crises de liquidité d'intensité et de durées variables, correspondant à trois typologies de stress scénarii (crise systémique, crise idiosyncratique, crise globale). Ces règles s'expriment au travers un double encadrement :
Les règles afférentes au refinancement moyen long terme visent à limiter le risque de ne pas pouvoir renouveler les refinancements moyen long terme au moment de leur échéance dans des conditions normales mais également à limiter la sensibilité du Produit Net Bancaire de la Caisse Régionale à une hausse significative des spreads de liquidité moyen long terme comme cela se produit dans le cas d'une crise de liquidité. Les objectifs sont d'une part d'anticiper de manière prudente la gestion des tombées de dettes moyen long terme, et d'autre part de protéger la rentabilité future de la banque dans sa composante marge de transformation en liquidité. Ces règles s'expriment au travers d'un double encadrement :
En outre, les accords de Bâle III ont conduit à la définition au niveau européen du règlement CRR (Capital Requirements Regulation) prévoyant notamment l'introduction d'un nouveau ratio de couverture des besoins de liquidité à court terme (Liquidity Coverage Ratio - LCR). Ce coefficient correspond au rapport entre les réserves de titres liquides de haute qualité (HQLA – High Quality Liquid Assets) et les sorties exigibles à 30 jours soumises à un scénario de stress. Les directives européennes prévoient une mise en œuvre progressive du ratio (exigence minimum de 70 % à horizon octobre 2015, 100 % en 2018). Au 31/12/2015, le Crédit Agricole de Normandie Seine affiche un ratio LCR de 92 %.
| 31/12/2015 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | ||||
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris | ||||||||||
| opérations internes au Crédit Agricole) | 211 255 | 31 404 | 201 842 | 472 643 | 0 | 917 144 | ||||
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement) | 663 644 | 1 074 822 | 3 402 510 | 4 941 776 | 23 531 | 10 106 283 | ||||
| Total | 874 899 | 1 106 226 | 3 604 352 | 5 414 419 | 23 531 | 11 023 427 | ||||
| Dépréciations | -273 545 | |||||||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
| 31/12/2014 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | ||||
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris | ||||||||||
| opérations internes au Crédit Agricole) | 84 966 | 138 630 | 199 052 | 498 085 | 920 733 | |||||
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement) | 608 920 | 1 117 500 | 3 307 840 | 5 069 608 | 29 086 | 10 132 954 | ||||
| Total | 693 886 | 1 256 130 | 3 506 892 | 5 567 693 | 29 086 | 11 053 687 | ||||
| Dépréciations | -275 356 | |||||||||
| 10 778 331 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
| 31/12/2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
1 141 744 | 2 390 685 | 2 498 346 | 926 468 | 6 957 243 | |
| Dettes envers la clientèle | 2 854 259 | 216 968 | 431 229 | 154 | 3 502 610 | |
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle | 3 996 003 | 2 607 653 | 2 929 575 | 926 622 | 0 | 10 459 853 |
| 31/12/2014 Retraité | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | ||
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
1 221 241 | 1 848 527 | 3 177 995 | 1 027 979 | 7 275 742 | |||
| Dettes envers la clientèle | 2 538 542 | 218 201 | 352 870 | 316 | 3 109 929 | |||
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle | 3 759 783 | 2 066 728 | 3 530 865 | 1 028 295 | 0 | 10 385 671 |
| 31/12/2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total |
| Dettes représentées par un titre | ||||||
| Bons de caisse | 3 | 250 | 253 | |||
| Titres du marché interbancaire | 0 | |||||
| Titres de créances négociables : | 50 005 | 126 000 | 1 200 | 177 205 | ||
| Emprunts obligataires | 0 | |||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | |||||
| Total Dettes représentées par un titre | 50 008 | 126 000 | 1 450 | 0 | 0 | 177 458 |
| Dettes subordonnées | ||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 0 | |||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | |||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 0 | |||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | |||||
| Total Dettes subordonnées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total |
| Dettes représentées par un titre | ||||||
| Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables : Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre |
5 | 370 967 | 1 200 | 0 0 372 172 0 0 |
||
| Total Dettes représentées par un titre | 5 | 370 967 | 1 200 | 0 | 0 | 372 172 |
| Dettes subordonnées | ||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dépôt de garantie à caractère mutuel Titres et emprunts participatifs |
0 0 0 0 |
|||||
| Total Dettes subordonnées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.
Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur marché | Montant | Valeur marché | Montant | |||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Notionnel | positive | négative | Notionnel |
| Couverture de juste valeur | 12 555 | 93 113 | 3 009 395 | 26 528 | 40 507 | 3 459 101 |
| Taux d'intérêt | 12 555 | 93 113 | 3 009 395 | 26 528 | 40 507 | 3 459 101 |
| Capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Taux d'intérêt | ||||||
| Capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger | ||||||
| Total Instruments dérivés de couverture | 12 555 | 93 113 | 3 009 395 | 26 528 | 40 507 | 3 459 101 |
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus interne, des personnes, des systèmes ou d'événements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Cf. Rapport de gestion (partie D. Risques opérationnels)
Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Normandie-Seine est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s'appliquent de manière progressive jusqu'au 31 décembre 2017, de même pour l'exigence de coussins en capital.
Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l'exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l'exigence Bâle 1).
Le niveau plancher a été supprimé cependant l'information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévu jusqu'à la fin de la période transitoire.
Les fonds propres sont répartis en trois catégories :
Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d'inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l'objet d'une clause de « grand-père » qui s'étale sur 10 ans jusqu'à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.
Les déductions relatives aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent respectivement selon le type de l'instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s'appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l'établissement n'est pas soumis à l'application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d'assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.
En 2015 comme en 2014 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a répondu aux exigences réglementaires.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 5 257 | 7 804 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 33 631 | 37 516 |
| Sur opérations avec la clientèle | 341 894 | 344 349 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la | ||
| vente | 321 | 415 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à | ||
| l'échéance | 8 182 | 8 956 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 14 699 | 21 426 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et produits assimilés | ||
| Produits d'intérêts (1) (2) | 403 984 | 420 466 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -4 818 | -7 362 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -111 606 | -131 413 |
| Sur opérations avec la clientèle | -17 739 | -23 832 |
| Sur dettes représentées par un titre | -836 | -1 968 |
| Sur dettes subordonnées | 0 | -218 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | -38 498 | -23 825 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et charges assimilées | -57 | -21 |
| Charges d'intérêts | -173 554 | -188 639 |
(1) dont 4 098 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2015 contre 3 916 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
(2) dont 1 705 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2015 contre 2 076 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 678 | -86 | 592 | 559 | -66 | 493 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 25 942 | -18 349 | 7 593 | 26 925 | -16 574 | 10 351 |
| Sur opérations avec la clientèle | 42 162 | -1 202 | 40 960 | 42 665 | -979 | 41 686 |
| Sur opérations sur titres | 0 | -2 | -2 | |||
| Sur opérations de change | 144 | 144 | 118 | 118 | ||
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
349 | 349 | 0 | |||
| Sur moyens de paiement et autres prestations de | ||||||
| services bancaires et financiers | 102 678 | -8 233 | 94 445 | 107 073 | -12 565 | 94 508 |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 5 073 | 5 073 | 4 621 | 4 621 | ||
| Produits nets des commissions | 177 026 | -27 870 | 149 156 | 181 961 | -30 186 | 151 775 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | ||
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat par nature | -382 | -1 197 |
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat sur option | ||
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | ||
| (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à | ||
| l'étranger) | 462 | 389 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | 5 | |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
85 | -808 |
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 66 915 | -66 915 | 0 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques | 62 498 | -4 417 | 58 081 |
| couverts | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de | 4 417 | -62 498 | -58 081 |
| couvertures) | |||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt | 82 946 | -82 941 | 5 |
| d'un portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 43 818 | -39 094 | 4 724 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 39 128 | -43 847 | -4 719 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille |
0 | 0 | 0 |
| d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | |||
| Total Résultat de la comptabilité de couverture | 149 861 | -149 856 | 5 |
| 31/12/2014 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 7 674 | -7 674 | 0 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques | 4 408 | -3 266 | 1 142 |
| couverts | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de | 3 266 | -4 408 | -1 142 |
| couvertures) | |||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt | 106 850 | -106 850 | 0 |
| d'un portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 64 458 | -42 392 | 22 066 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 42 392 | -64 458 | -22 066 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille |
0 | 0 | 0 |
| d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | |||
| Total Résultat de la comptabilité de couverture | 114 524 | -114 524 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | 15 533 | 14 319 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente * | 13 632 | 11 633 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (1) | -6 526 | -1 585 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et | ||
| sur prêts et créances | ||
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente | 22 639 | 24 367 |
* Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 3.4.8 « Coût du risque ».
(1) Essentiellement liés à :
Une dotation pour dépréciation de 6 174 milliers d'euros sur le titre SAS NS Immobilier ;
Une dotation pour dépréciation de 146 milliers d'euros sur le FCPR Reprendre et Développer II ;
Une dotation pour dépréciation de 103 milliers d'euros sur le titre Sacam Fianet Europe ;
Une dotation pour dépréciation de 43 milliers d'euros sur le titre Fimieec.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | ||
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats | ||
| d'assurance | ||
| Autres produits nets de l'activité d'assurance | ||
| Variation des provisions techniques des contrats d'assurance | ||
| Produits nets des immeubles de placement | 85 | 14 |
| Autres produits (charges) nets | -1 244 | -1 265 |
| Produits (charges) des autres activités | -1 159 | -1 251 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 Retraité |
|---|---|---|
| Charges de personnel | 127 417 | 127 840 |
| Impôts et taxes | 9 126 | 10 130 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation | 60 545 | 57 059 |
| Charges générales d'exploitation | 197 088 | 195 029 |
(1) Dont 171 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution.
Le montant des charges générales d'exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.
La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2015 est donnée ci-dessous :
| 2015 | 2014 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros hors taxes) | KPMG | ERNST & YOUNG |
Total | Total |
| Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés Autres diligences et prestations directement liées à la |
84 | 81 | 165 | 162 |
| mission du Commissariat aux comptes | 8 | 8 | 11 | |
| Total honoraires des commissaires aux comptes | 92 | 81 | 173 | 173 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | -10 114 | -9 936 |
| - immobilisations corporelles | -9 864 | -9 756 |
| - immobilisations incorporelles | -250 | -180 |
| Dotations (reprises) aux dépréciations | 0 | 0 |
| - immobilisations corporelles | ||
| - immobilisations incorporelles | ||
| Dotations aux amortissements et aux | ||
| dépréciations des immobilisations | -10 114 | -9 936 |
| incorporelles et corporelles |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -51 649 | -77 162 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances | -49 906 | -69 191 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | -2 | -5 |
| Engagements par signature | -1 460 | -4 322 |
| Risques et charges | -281 | -3 644 |
| Reprises de provisions et de dépréciations | 41 273 | 47 920 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances | 37 417 | 43 677 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | 48 | 10 |
| Engagements par signature | 2 267 | 1 373 |
| Risques et charges | 1 541 | 2 860 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | -10 376 | -29 242 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers | ||
| disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés | ||
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -132 | -137 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 94 | 22 |
| Décotes sur crédits restructurés | -170 | -50 |
| Pertes sur engagements par signature | ||
| Autres pertes (1) (2) | -264 | -610 |
| Autres produits | ||
| Coût du risque | -10 848 | -30 017 |
(1) Dont 3 443 milliers relatifs à l'appel de la garantie globale (Switch), versés à Crédit Agricole S.A. pour combler la baisse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.
(2) Dont 3 443 milliers relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie globale (Switch), reçus de Crédit Agricole S.A. suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation | -801 | -299 |
| Plus-values de cession Moins-values de cession |
129 -930 |
2 -301 |
| Titres de capitaux propres consolidés Plus-values de cession |
0 | 0 |
| Moins-values de cession Produits (charges) nets sur opérations de regroupement |
||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | -801 | -299 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | 65 432 | 62 154 |
| Charge d'impôt différé | -3 107 | -2 248 |
| Charge d'impôt de la période | 62 325 | 59 906 |
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
182 300 | 38% | 69 274 |
| Effet des différences permanentes | -2 613 | ||
| Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères |
0 | ||
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
24 | ||
| Effet de l'imposition à taux réduit | -478 | ||
| Effet des autres éléments | -3 882 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 34,19% | 62 325 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2015.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
170 629 | 38% | 64 839 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités |
-3 211 | ||
| étrangères | 0 | ||
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
429 | ||
| Effet de l'imposition à taux réduit | -510 | ||
| Effet des autres éléments | -1 641 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 35,11% | 59 906 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2014.
Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période,
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | ||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | 0 | 0 |
| Ecart de réévaluation de la période | ||
| Transferts en résultat | ||
| Autres reclassifications | ||
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | -3 593 | 175 |
| Ecart de réévaluation de la période | 9 829 | 14 559 |
| Transfert en résultat | -13 422 | -14 384 |
| Autres reclassifications | ||
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 0 | 8 |
| Ecart de réévaluation de la période | 8 | |
| Transferts en résultat | ||
| Autres reclassifications | ||
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | 0 | 0 |
| Ecart de réévaluation de la période | ||
| Transferts en résultat | ||
| Autres reclassifications | ||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des | ||
| entreprises mises en équivalence | ||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors | ||
| entreprises mises en équivalence | 2 671 | -138 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des | ||
| entreprises mises en équivalence | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | -922 | 45 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | ||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi | 532 | -3 488 |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | ||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des | ||
| entreprises mises en équivalence | ||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | ||
| hors entreprises mises en équivalence | -183 | 1 220 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | ||
| des entreprises mises en équivalence | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en | ||
| résultat | 349 | -2 268 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | -573 | -2 223 |
| Dont part du Groupe | -567 | -2 226 |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | -6 | 3 |
| 31/1 2/20 14 |
Var iatio n |
31/1 2/20 15 |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en mill iers d'e ) uros |
Bru t |
Imp ôt |
Ne t d' imp ôt |
Net do du Gro nt p art upe |
Bru t |
Imp ôt |
Ne t d' imp ôt |
Net do du Gro nt p art upe |
Bru t |
Imp ôt |
Ne t d' imp ôt |
Net do du Gro nt p art upe |
| lisé Gai t pe rtes mpt abi s d irec tem ent itau clab les ns e co en cap x p rop res recy |
||||||||||||
| Gai éca rts d rsio t pe rtes ns e sur e co nve n |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gai ifs d ispo nibl es à la v t pe rtes act ente ns e sur |
175 | -13 5 |
40 | 37 | -3 7 68 |
2 8 06 |
-96 2 |
-95 3 |
-3 5 93 |
2 6 71 |
-92 2 |
-91 6 |
| Gai ins dé rivé s de t pe rtes trum ents vert ns e sur cou ure |
8 | -3 | 5 | 5 | -8 | 3 | -5 | -5 | 0 | |||
| Gai t pe rtes act ifs n nts des tiné s à être céd és ns e sur on c oura |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gai abil isés dire itau clab les, hor pris et p erte mpt ctem ent ntre ns s co en cap x p ropr es recy s e es |
||||||||||||
| mis n éq uiva lenc es e e |
183 | -13 8 |
45 | 42 | -3 7 76 |
2 8 09 |
-96 7 |
-95 8 |
-3 5 93 |
2 6 71 |
-92 2 |
-91 6 |
| Gai ptab ilisé dire itau clab les des ises et p erte ctem ent entr ns s com s en cap prop res recy epr x |
||||||||||||
| mis n éq uiva lenc es e e |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gai bilis és d irec itau clab les t pe rtes ts c pta tem ent ns e ne om en cap x p rop res recy |
183 | -13 8 |
45 | 42 | -3 7 76 |
2 80 9 |
-967 | -95 8 |
-3 5 93 |
2 67 1 |
-922 | -91 6 |
| Gai abi lisé s d irec itau ycla bles t pe rtes mpt tem ent ns e co en cap x p rop res non rec |
||||||||||||
| Gai uari els loi t pe rtes act ntag ost- ns e sur ava es p emp |
-3 4 88 |
1 22 0 |
-2 2 68 |
-2 2 68 |
4 02 0 |
-1 4 03 |
2 61 7 |
2 61 7 |
532 | -183 | 349 | 349 |
| Gai ifs n tiné s à être céd és t pe rtes act nts des ns e sur on c oura |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gai et tes ptab ilisé s d irec tem ent itau ycla bles , h ns per com en cap x p ropr es non rec ors |
||||||||||||
| ises mis n éq uiva lenc entr epr es e e |
-3 4 88 |
1 2 20 |
-2 2 68 |
-2 2 68 |
4 0 20 |
-1 4 03 |
2 6 17 |
2 6 17 |
532 | -18 3 |
349 | 349 |
| Gai et p erte ptab ilisé dire ctem ent itau clab les des entr ises ns s com s en cap x prop res non recy epr |
||||||||||||
| mis n éq uiva lenc es e e |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gai bilis és dire itau et p erte net pta cte t en clab les ns s s com men cap x pro pre s non recy en |
||||||||||||
| rés ulta t |
-3 4 88 |
1 2 20 |
-2 2 68 |
-2 2 68 |
4 0 20 |
-1 4 03 |
2 6 17 |
2 6 17 |
532 | -18 3 |
349 | 349 |
| Gai abi lisé irec itau t pe rtes mpt s d tem ent ns e co en cap x p rop res |
-3 3 05 |
1 08 2 |
-2 2 23 |
-2 2 26 |
244 | 1 40 6 |
1 65 0 |
1 65 9 |
-3 0 61 |
2 48 8 |
-573 | -567 |
La Caisse Régionale de Normandie-Seine exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité.
| 3.6.1. Caisse, banques centrales | |||
|---|---|---|---|
| -- | -- | -- | ---------------------------------- |
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif |
| Caisse | 55 318 | 52 777 | ||
| Banques centrales | 12 408 | 11 903 | ||
| Valeur au bilan | 67 726 | 0 | 64 680 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
4 617 | 6 532 |
| Valeur au bilan | 4 617 | 6 532 |
| Dont Titres prêtés |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Intruments de capitaux propres | 0 | 0 |
| - Actions et autres titres à revenu variable | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | ||
| Prêts et avances | 0 | 0 |
| - Créances sur la clientèle | ||
| - Créances sur les établissements de crédit | ||
| - Titres reçus en pension livrée | ||
| - Valeurs reçues en pension | ||
| Instruments dérivés | 4 617 | 6 532 |
| Valeur au bilan | 4 617 | 6 532 |
Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l'entité est autorisée à redonner en garantie.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 9 527 | 9 057 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||
| Valeur au bilan | 9 527 | 9 057 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes représentées par un titre | ||
| Dettes envers la clientèle | ||
| Dettes envers les établissements de crédit | ||
| Instruments dérivés | 9 527 | 9 057 |
| Total Passifs financiers détenus à des | 9 527 | 9 057 |
| fins de transaction |
L'information détaillée est fournie à la note 3.3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêt et de change.
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable |
Gains latents | Pertes latentes | Valeur comptable |
Gains latents | Pertes latentes |
| Effets publics et valeurs assimilées | 5 165 | 3 | ||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 444 290 | 11 466 | 688 | 455 681 | 16 717 | 130 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 140 381 | 4 450 | 2 208 | 119 371 | 4 388 | 931 |
| Titres de participation non consolidés (1) | 532 005 | 10 695 | 751 | 513 008 | 6 868 | 351 |
| Total des titres disponibles à la vente | 1 121 841 | 26 614 | 3 647 | 1 088 060 | 27 973 | 1 412 |
| Créances disponibles à la vente | ||||||
| Total des créances disponibles à la vente | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la | ||||||
| vente (2) | 1 121 841 | 26 614 | 3 647 | 1 088 060 | 27 973 | 1 412 |
| Impôts | -5 437 | -997 | -7 474 | -365 | ||
| Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la | ||||||
| vente comptabilisés directement en capitaux propres | ||||||
| (net d'impôts) | 21 177 | 2 650 | 20 499 | 1 047 |
(1) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 447 259 milliers d'euros au 31 décembre 2015 et 434 541 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
(2) Dont 472 871 milliers d'euros de titres dépréciés durablement.
Prêts et créances sur les établissements de crédit
| 31/12/2015 | 31/12/2014 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Retraité | |
| Etablissements de crédit | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| - Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Prêts et avances | ||
| - Comptes et prêts | 65 564 | 3 231 |
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | 9 119 | 589 |
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | ||
| - Valeurs reçues en pension | ||
| - Titres reçus en pension livrée | ||
| - Prêts subordonnés | 2 128 | 2 128 |
| - Autres prêts et créances | ||
| Valeur brute | 67 692 | 5 359 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette des prêts et créances auprès des | ||
| établissements de crédit | 67 692 | 5 359 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| - Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Prêts et avances | ||
| - Comptes ordinaires | 139 427 | 36 536 |
| - Comptes et avances à terme | 678 819 | 847 631 |
| - Prêts subordonnés | 31 206 | 31 207 |
| Valeur brute | 849 452 | 915 374 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit | ||
| Agricole | 849 452 | 915 374 |
| Valeur au bilan | 917 144 | 920 733 |
Prêts et créances sur la clientèle
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Titres de dettes | 3 180 | 3 180 |
| - Titres non cotés sur un marché actif | 3 180 | 3 180 |
| Prêts et avances | 10 103 103 | 10 129 774 |
| - Créances commerciales | 12 939 | 14 923 |
| - Autres concours à la clientèle | 10 024 378 | 10 030 999 |
| - Titres reçus en pension livrée | ||
| - Prêts subordonnés | 311 | 306 |
| - Créances nées d'opérations d'assurance directe | ||
| - Créances nées d'opérations de réassurance | ||
| - Avances en comptes courants d'associés | 20 450 | 25 777 |
| - Comptes ordinaires débiteurs | 45 025 | 57 769 |
| Valeur brute | 10 106 283 | 10 132 954 |
| Dépréciations | -273 545 | -275 356 |
| Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle | 9 832 738 | 9 857 598 |
| Opérations de location-financement | ||
| Location-financement immobilier | ||
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées | ||
| Valeur brute | 0 | 0 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette des opérations de location-financement | 0 | 0 |
| Valeur au bilan | 9 832 738 | 9 857 598 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | 50 893 | 51 485 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 330 428 | 319 594 |
| Total | 381 321 | 371 079 |
| Dépréciations | ||
| Valeur au bilan | 381 321 | 371 079 |
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas transféré d'actifs rentrant dans le cadre de l'amendement IFRS7.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | 0 | |||||
| Créances sur la clientèle dont dépréciations collectives dont risque sectoriel |
275 356 46 922 99 799 |
51 383 1 442 8 581 |
-53 194 -6 365 -2 433 |
273 545 41 999 105 947 |
|||
| Opérations de location-financement | 0 | 0 | |||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 0 | 0 | |||||
| Actifs disponibles à la vente | 29 660 | 6 527 | -4 | 36 183 | |||
| Autres actifs financiers | 95 | -46 | 49 | ||||
| Total Dépréciations des actifs financiers | 305 111 | 0 | 57 910 | -53 244 | 0 | 0 | 309 777 |
| (en milliers d'euros) | 01/01/2014 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| Créances sur la clientèle dont dépréciations collectives dont risque sectoriel |
259 013 51 521 92 001 |
71 147 4 552 11 861 |
-54 804 -9 151 -4 063 |
275 356 46 922 99 799 |
|||
| Opérations de location-financement | 0 | ||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 0 | ||||||
| Actifs disponibles à la vente | 28 253 | 1 585 | -178 | 29 660 | |||
| Autres actifs financiers | 100 | -5 | 95 | ||||
| Total Dépréciations des actifs financiers | 287 366 | 0 | 72 732 | -54 987 | 0 | 0 | 305 111 |
Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l'État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues.
L'exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.
| 31/12/2015 | Expositions nettes de dépréciations | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dont portefeuille bancaire | Couvertures | |||||||
| (en milliers d'euros) | Actifs à la juste valeur par résultat |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Prêts et créances | Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) |
Total activité banque brut de couvertures |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Total activité banque net de couvertures |
| Allemagne | ||||||||
| Arabie Saoudite | ||||||||
| Belgique | 29 416 | 29 416 | 29 416 | |||||
| Brésil | ||||||||
| Chine | ||||||||
| Espagne | 5 165 | 5 165 | 5 165 | |||||
| Etats Unis | ||||||||
| France | 21 477 | 21 477 | 21 477 | |||||
| Grèce | ||||||||
| Hong Kong | ||||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Japon | ||||||||
| Maroc | ||||||||
| Portugal | ||||||||
| Russie | ||||||||
| Syrie | ||||||||
| Ukraine | ||||||||
| Venezuela | ||||||||
| Yémen | ||||||||
| Total Exposition | 0 | 5 165 | 0 | 50 893 | 0 | 56 058 | 0 | 56 058 |
| 31/12/2014 | Expositions nettes de dépréciations | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dont portefeuille bancaire | Couvertures | |||||||
| (en milliers d'euros) | Actifs à la juste valeur par résultat |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Prêts et créances | Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) |
Total activité banque brut de couvertures |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Total activité banque net de couvertures |
| Allemagne | ||||||||
| Belgique | 29 714 | 29 714 | 29 714 | |||||
| Brésil | ||||||||
| Chine | ||||||||
| Espagne | ||||||||
| Etats Unis | ||||||||
| France | 21 771 | 21 771 | 21 771 | |||||
| France | ||||||||
| Grèce | ||||||||
| Hong Kong | ||||||||
| Irlande | ||||||||
| Italie | ||||||||
| Japon | ||||||||
| Maroc | ||||||||
| Portugal | ||||||||
| Russie | ||||||||
| Syrie | ||||||||
| Ukraine | ||||||||
| Venezuela | ||||||||
| Yémen | ||||||||
| Total Exposition | 0 | 0 | 0 | 51 485 | 0 | 51 485 | 0 | 51 485 |
| Variation des expositions brutes | Variation de juste | Recyclage des | Cessions nettes de | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| de couverture | Solde au 31/12/2014 | valeur | réserves AFS | Créances rattachées Tombées d'échéance | reprises de | Acquisitions | Solde au 31/12/2015 | |
| (en milliers d'euros) | provisions | |||||||
| Espagne | 0 | 70 | 5 095 | 5 165 | ||||
| France | 0 | |||||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Actifs financiers à la juste valeur | 0 | 0 | 0 | 70 | 0 | 0 | 5 095 | 5 165 |
| par résultat | ||||||||
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 21 771 | 15 | -309 | 21 477 | ||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Actifs financiers disponibles à la | ||||||||
| vente | 21 771 | 0 | 0 | 15 | 0 | -309 | 0 | 21 477 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 0 | |||||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Prêts et créances | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 0 | |||||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à | ||||||||
| l'échéance | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 0 | |||||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Portefeuille de négociation (hors | ||||||||
| dérivés) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total Activité Banque | 21 771 | 0 | 0 | 85 | 0 | -309 | 5 095 | 26 642 |
| Variation des expositions brutes de couverture |
Solde au 01/01/2014 | Variation de juste | Recyclage des | Créances rattachées | Tombées | Cessions nettes de reprises de |
Acquisitions | Solde au 31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | valeur | réserves AFS | d'échéance | provisions | ||||
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 0 | |||||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Actifs financiers à la juste valeur | ||||||||
| par résultat | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 16 026 | 261 | 5 484 | 21 771 | ||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Actifs financiers disponibles à la | ||||||||
| vente | 16 026 | 0 | 0 | 261 | 0 | 0 | 5 484 | 21 771 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 0 | |||||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Prêts et créances | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 0 | |||||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à | ||||||||
| l'échéance | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Espagne | 0 | |||||||
| France | 0 | |||||||
| Grèce | 0 | |||||||
| Irlande | 0 | |||||||
| Italie | 0 | |||||||
| Portugal | 0 | |||||||
| Portefeuille de négociation (hors | ||||||||
| dérivés) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total Activité Banque | 16 026 | 0 | 0 | 261 | 0 | 0 | 5 484 | 21 771 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et emprunts | 4 476 | 14 873 |
| dont comptes ordinaires créditeurs | 421 | 9 363 |
| dont comptes et emprunts au jour le jour | ||
| Valeurs données en pension | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Total | 4 476 | 14 873 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | 19 | 6 |
| Comptes et avances à terme | 6 952 748 | 7 260 863 |
| Total | 6 952 767 | 7 260 869 |
| Valeur au bilan | 6 957 243 | 7 275 742 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 2 586 270 | 2 360 467 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 40 342 | 35 232 |
| Autres dettes envers la clientèle | 875 998 | 714 230 |
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | ||
| Dettes nées d'opérations de réassurance | ||
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des | ||
| cessionnaires et rétrocessionnaires en | ||
| représentation d'engagements techniques | ||
| Valeur au bilan | 3 502 610 | 3 109 929 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Dettes représentées par un titre | ||
| Bons de caisse | 253 | |
| Titres du marché interbancaire | ||
| Titres de créances négociables : | 177 205 | 372 172 |
| Emprunts obligataires | ||
| Autres dettes représentées par un titre | ||
| Valeur au bilan | 177 458 | 372 172 |
| Dettes subordonnées | ||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | ||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | ||
| Titres et emprunts participatifs | ||
| Valeur au bilan | 0 | 0 |
| 31/12/2015 | Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nature des instruments financiers |
Montants bruts des actifs comptabilisés |
Montants bruts des passifs effectivement |
Montants net des actifs financiers |
Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après | |
| avant tout effet de compensation |
compensés comptablement |
présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie |
l'ensemble des effets de compensation |
|
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | |
| Dérivés | 17 172 | 17 172 | 12 563 | 4 609 | ||
| Prises en pension de titres | 0 | 0 | ||||
| Prêts de titres | 0 | 0 | ||||
| Autres instruments financiers |
0 | 0 | ||||
| Total des actifs financiers soumis à compensation |
17 172 | 0 | 17 172 | 12 563 | 0 | 4 609 |
| 31/12/2014 | Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants bruts des | Montants bruts des passifs effectivement |
Montants net des | Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après | |||
| Nature des instruments financiers |
actifs comptabilisés avant tout effet de compensation (1) |
compensés comptablement (1) (2) et (9) |
actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie |
l'ensemble des effets de compensation |
|
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | ||
| Dérivés | 33 059 | 33 059 | 26 527 | 6 532 | |||
| Prises en pension de titres | 0 | 0 | |||||
| Prêts de titres | 0 | 0 | |||||
| Autres instruments financiers |
0 | 0 | |||||
| Total des actifs financiers soumis à compensation |
33 059 | 0 | 33 059 | 26 527 | 0 | 6 532 |
| 31/12/2015 | Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nature des instruments financiers |
Montants bruts des passifs comptabilisés |
Montants bruts des actifs effectivement |
Montants net des passifs financiers |
Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après | |
| avant tout effet de compensation |
compensés comptablement |
Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie |
l'ensemble des effets de compensation |
||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | |
| Dérivés | 102 640 | 102 640 | 12 563 | 90 077 | ||
| Mises en pension de titres | 0 | 0 | ||||
| Emprunts de titres | 0 | 0 | ||||
| Autres instruments financiers |
0 | 0 | ||||
| Total des passifs financiers soumis à compensation |
102 640 | 0 | 102 640 | 12 563 | 0 | 90 077 |
| 31/12/2014 | Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nature des instruments financiers |
Montants bruts des passifs comptabilisés |
Montants bruts des actifs effectivement |
Montants net des passifs financiers |
Autres montants compensables sous conditions Montants bruts des Montants des autres |
Montant net après l'ensemble des effets |
|
| avant tout effet de compensation |
compensés comptablement |
présentés dans les états de synthèse |
actifs financiers relevant de convention cadre de |
instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt |
de compensation | |
| compensation | de garantie | |||||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | |
| Dérivés | 49 565 | 49 565 | 26 527 | 23 038 | ||
| Mises en pension de titres | 0 | 0 | ||||
| Emprunts de titres | 0 | 0 | ||||
| Autres instruments | ||||||
| financiers | 0 | 0 | ||||
| Total des passifs financiers | ||||||
| soumis à compensation | 49 565 | 0 | 49 565 | 26 527 | 0 | 23 038 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 Retraité |
|---|---|---|
| Impôts courants | 2 532 | 9 856 |
| Impôts différés | 67 429 | 63 025 |
| Total Actifs d'impôts courants et différés | 69 961 | 72 881 |
| Impôts courants | 326 | |
| Impôts différés | 4 | 13 |
| Total Passifs d'impôts courants et différés | 330 | 13 |
Le net des actifs et passifs d'impôts différés se décompose comme suit :
| 31/12/2015 | 31/12/2014 Retraité | |||
|---|---|---|---|---|
| Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | |
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif |
| Décalages temporaires comptables-fiscaux | 65 875 | 0 | 63 806 | 8 |
| Charges à payer non déductibles | 1 160 | 0 | 1 379 | |
| Provisions pour risques et charges non | ||||
| déductibles | 56 499 | 56 215 | ||
| Autres différences temporaires | 8 216 | 6 212 | 8 | |
| Impots différés sur réserves latentes | 973 | 1 457 | 1 241 | 2 891 |
| Actifs disponibles à la vente | 1 457 | 2 891 | ||
| Couvertures de Flux de Trésorerie | ||||
| Gains et pertes / Ecarts actuariels | 973 | 1 241 | ||
| Impots différés sur résultat | 41 291 | 39 257 | 26 326 | 25 462 |
| Effet des compensations | -40 710 | -40 710 | -28 348 | -28 348 |
| Total Impôts différés | 67 429 | 4 | 63 025 | 13 |
Les impôts différés sont compensés au bilan par entité fiscale à l'exception des impôts différés relatif à la CVA DVA.
Comptes de régularisation et actifs divers
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Autres actifs | 243 703 | 106 393 |
| Comptes de stocks et emplois divers | 97 | 97 |
| Gestion collective des titres Livret développement durable | ||
| Débiteurs divers | 243 363 | 106 179 |
| Comptes de règlements | 243 | 117 |
| Capital souscrit non versé | ||
| Autres actifs d'assurance | ||
| Parts des réassureurs dans les provisions techniques | ||
| Comptes de régularisation | 117 819 | 143 016 |
| Comptes d'encaissement et de transfert | 68 933 | 48 025 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 13 | 15 |
| Produits à recevoir | 46 177 | 49 977 |
| Charges constatées d'avance | 587 | 850 |
| Autres comptes de régularisation | 2 109 | 44 149 |
| Valeur au bilan | 361 522 | 249 409 |
Comptes de régularisation et passifs divers
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 Retraité |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | 162 590 | 82 176 |
| Comptes de règlements | ||
| Créditeurs divers | 148 802 | 74 562 |
| Versement restant à effectuer sur titres | 13 788 | 7 614 |
| Autres passifs d'assurance | ||
| Autres | ||
| Comptes de régularisation | 116 847 | 113 668 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 5 499 | 7 982 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | ||
| Produits constatés d'avance | 39 954 | 43 181 |
| Charges à payer | 60 605 | 59 059 |
| Autres comptes de régularisation | 10 789 | 3 446 |
| Valeur au bilan | 279 437 | 195 844 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.
(2) Les montants sont indiqués en net.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine ne détient pas de participations dans des co-entreprises ou des entreprises associées au 31 décembre 2015.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 3 325 | 49 | -237 | 3 137 | |||
| Amortissements et dépréciations | -1 164 | -120 | 237 | -1 047 | |||
| Valeur au bilan (1) | 2 161 | 0 | -71 | 0 | 0 | 0 | 2 090 |
(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2014 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 3 328 | 300 | -303 | 3 325 | |||
| Amortissements et dépréciations | -1 201 | -118 | 155 | -1 164 | |||
| Valeur au bilan (1) | 2 127 | 0 | 182 | -148 | 0 | 0 | 2 161 |
(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2015 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 206 750 | 18 245 | -8 774 | 216 221 | |||
| Amortissements et dépréciations (1) | -120 295 | -9 864 | 7 582 | -122 577 | |||
| Valeur au bilan | 86 455 | 0 | 8 381 | -1 192 | 0 | 0 | 93 644 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 2 141 | 38 | 2 179 | ||||
| Amortissements et dépréciations | -1 916 | -250 | -2 166 | ||||
| Valeur au bilan | 225 | 0 | -212 | 0 | 0 | 0 | 13 |
(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2014 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 202 418 | 14 623 | -10 291 | 206 750 | |||
| Amortissements et dépréciations (1) | -120 527 | -9 757 | 9 989 | -120 295 | |||
| Valeur au bilan | 81 891 | 0 | 4 866 | -302 | 0 | 0 | 86 455 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 1 948 | 193 | 2 141 | ||||
| Amortissements et dépréciations | -1 736 | -180 | -1 916 | ||||
| Valeur au bilan | 212 | 0 | 13 | 0 | 0 | 0 | 225 |
(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2015 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 12 129 | 167 | 12 296 | |||||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 5 453 | 1 458 | -71 | -2 265 | 4 575 | |||
| Risques opérationnels | 4 026 | 151 | -35 | -772 | 3 370 | |||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 4 876 | 77 | -65 | -27 | -780 | 4 081 | ||
| Litiges divers | 292 | 232 | -168 | 356 | ||||
| Participations | 0 | 0 | ||||||
| Restructurations | 0 | 0 | ||||||
| Autres risques | 7 768 | 2 425 | -2 104 | -809 | 7 280 | |||
| Total | 34 544 | 0 | 4 510 | -2 275 | -4 041 | 0 | -780 | 31 958 |
(1) Dont 2 944 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 3.7.4, dont 1 137 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2014 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2014 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 6 957 | 5 172 | 12 129 | |||||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 2 504 | 4 323 | -1 374 | 5 453 | ||||
| Risques opérationnels | 4 017 | 711 | -19 | -683 | 4 026 | |||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 1 646 | 390 | -79 | -561 | 3 480 | 4 876 | ||
| Litiges divers | 307 | 24 | -39 | 292 | ||||
| Participations | 0 | |||||||
| Restructurations | 0 | |||||||
| Autres risques | 8 552 | 4 816 | -2 817 | -2 783 | 7 768 | |||
| Total | 23 983 | 0 | 15 436 | -2 915 | -5 440 | 0 | 3 480 | 34 544 |
(1) Dont 3 750 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 3.7.4, dont 1 125 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 891 349 | 605 764 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 516 596 | 525 692 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 438 152 | 488 718 |
| Total plans d'épargne-logement | 1 846 097 | 1 620 174 |
| Total comptes épargne-logement | 218 081 | 229 101 |
| Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement | 2 064 178 | 1 849 275 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
Les encours de collecte, hors prime de l'Etat sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015 et à fin novembre 2014 pour les données au 31 décembre 2015 ;
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 5 377 | 7 869 |
| Comptes épargne-logement : | 23 956 | 33 075 |
| Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne logement |
29 333 | 40 944 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 4 860 | 4 136 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1 862 | 2 180 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 5 574 | 5 813 |
| Total plans d'épargne-logement | 12 296 | 12 129 |
| Total comptes épargne-logement | ||
| Total Provision au titre des contrats épargne-logement | 12 296 | 12 129 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | Dotations | Reprises | Autres mouvements |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 12 129 | 4 733 | -4 566 | 12 296 | |
| Comptes épargne-logement : | 0 | ||||
| Total Provision au titre des contrats épargne-logement | 12 129 | 4 733 | -4 566 | 0 | 12 296 |
L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».
La Caisse Régionale de Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1 947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d'Associés (CCA).
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du conseil d'administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse régionale | Nombre de titres au 01/01/2015 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres remboursés |
Nombre de titres au 31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) | 1 053 618 | 0 | 0 | 1 053 618 |
| Dont part du Public | 1 050 520 | 1 050 313 | ||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 0 | |||
| Dont part Auto-détenue | 3 098 | 3 305 | ||
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) Dont part du Public |
1 513 954 | 0 | 0 | 1 513 954 |
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 1 513 954 | 1 513 954 | ||
| Parts sociales | 3 488 244 | 1 | 1 | 3 488 244 |
| Dont 72 Caisses Locales | 3 484 171 | 3 484 171 | ||
| Dont 20 administrateurs de la CR | 20 | 1 | 1 | 20 |
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | 1 | ||
| Dont autres sociétaires | 4 052 | 4 052 | ||
| Total | 6 055 816 | 1 | 1 | 6 055 816 |
La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant total du capital est de 92 351 milliers d'euros
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Normandie-Seine sont composés de parts sociales, de CCI et de CCA.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.
La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l'assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres
| Année de rattachement du |
Par CCI | Par CCA | Par Part Sociale |
|---|---|---|---|
| dividende | Montant Net | Montant Net | Montant Net |
| 2012 | 5 218 | 7 524 | 1 474 |
| 2013 | 5 368 | 7 736 | 1 309 |
| 2014 | 5 601 | 8 069 | 1 005 |
| Prévu 2015 | 5 784 | 8 312 | 569 |
L'affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2015 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d'Administration à l'Assemblée générale de la Caisse Régionale de Normandie-Seine du 23 mars 2016.
Le texte de la résolution est le suivant :
| Bénéfice net de l'exercice : | 110 808 861,03 € |
|---|---|
| Report à nouveau créditeur : | 14 577,55 € |
| Soit un résultat à affecter de : | 110 823 438,58 € |
| Affectations : | |
| A – Distribution d'intérêts : | |
| - aux parts sociales à hauteur de : |
569 194,21 € |
| - aux certificats coopératifs d'investissement (CCI) |
5 784 362,82 € |
| - aux certificats coopératifs d'associés (CCA) |
8 311 607,46 € |
| B – Réserve légale | 72 118 705,56 € |
| C – Réserves facultatives | 24 039 568,53 € |
| Soit un résultat affecté de : | 110 823 438,58 € |
La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle.
L'échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.
Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».
Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l'absence de maturité définie.
| 31/12/2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| ≤ 3 mois | > 3 mois | > 1 an | > 5 ans | Indéterminé | Total | |
| (en milliers d'euros) | à ≤ 1 an | à ≤ 5 ans | ||||
| Caisse, banques centrales | 67 726 | 67 726 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 8 | 2 616 | 1 993 | 4 617 | ||
| Instruments dérivés de couverture | 4 790 | 7 757 | 8 | 12 555 | ||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 17 664 | 38 504 | 17 686 | 1 047 987 | 1 121 841 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 211 255 | 31 404 | 201 842 | 472 643 | 917 144 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 599 638 | 1 043 115 | 3 322 976 | 4 843 478 | 23 531 | 9 832 738 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 23 420 | 23 420 | ||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 12 660 | 11 201 | 265 749 | 91 711 | 381 321 | |
| Total Actifs financiers par échéance | 908 943 | 1 129 022 | 3 818 626 | 5 409 833 | 1 094 938 | 12 361 362 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 8 | 4 042 | 5 477 | 9 527 | ||
| Instruments dérivés de couverture | 346 | 27 180 | 65 587 | 93 113 | ||
| Dettes envers les établissements de crédit | 1 141 744 | 2 390 685 | 2 498 346 | 926 468 | 6 957 243 | |
| Dettes envers la clientèle | 2 854 259 | 216 968 | 431 229 | 154 | 3 502 610 | |
| Dettes représentées par un titre | 50 008 | 126 000 | 1 450 | 177 458 | ||
| Dettes subordonnées | 0 | |||||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 2 278 | 2 278 | ||||
| Total Passifs financiers par échéance | 4 046 011 | 2 734 007 | 2 962 247 | 997 686 | 2 278 | 10 742 229 |
| 31/12/2014 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| ≤ 3 mois | > 3 mois | > 1 an | > 5 ans | Indéterminé | Total | |
| (en milliers d'euros) | à ≤ 1 an | à ≤ 5 ans | ||||
| Caisse, banques centrales | 64 680 | 64 680 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 2 | 48 | 2 756 | 3 726 | 6 532 | |
| Instruments dérivés de couverture | 1 050 | 2 289 | 20 866 | 2 323 | 26 528 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 10 254 | 5 489 | 57 220 | 1 015 097 | 1 088 060 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 84 966 | 138 630 | 199 052 | 498 085 | 920 733 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 540 520 | 1 088 581 | 3 232 982 | 4 970 448 | 25 067 | 9 857 598 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 28 448 | 28 448 | ||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 3 802 | 10 535 | 213 276 | 143 466 | 371 079 | |
| Total Actifs financiers par échéance | 705 274 | 1 245 572 | 3 726 152 | 5 618 048 | 1 068 612 | 12 363 658 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 2 | 48 | 4 719 | 3 669 | 619 | 9 057 |
| Instruments dérivés de couverture | 826 | 4 505 | 23 670 | 11 506 | 40 507 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 1 221 241 | 1 848 527 | 3 177 995 | 1 027 979 | 7 275 742 | |
| Dettes envers la clientèle | 2 538 542 | 218 201 | 352 870 | 316 | 3 109 929 | |
| Dettes représentées par un titre | 5 | 370 967 | 1 200 | 372 172 | ||
| Dettes subordonnées | 0 | |||||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 12 801 | 12 801 | ||||
| Total Passifs financiers par échéance | 3 760 616 | 2 442 248 | 3 560 454 | 1 043 470 | 13 420 | 10 820 208 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements (1) | 66 128 | 66 727 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) | 7 563 | 7 435 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) | 1 546 | 1 932 |
| Autres charges sociales | 23 030 | 22 705 |
| Intéressement et participation | 15 110 | 14 740 |
| Impôts et taxes sur rémunération | 14 040 | 14 301 |
| Total Charges de personnel | 127 417 | 127 840 |
(1) dont médaille du travail pour 12 milliers d'euros au 31 décembre 2015 contre 154 milliers d'euros au 31 décembre 2014.
Suite à la mise en place du Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (conformément à l'article 244 quater C du Code général des impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale de Normandie-Seine a constaté en déduction de ses charges de frais de personnel, au niveau de la rubrique « Charges sociales » un montant de 2 536 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
Au titre de l'exercice écoulé et depuis l'exercice 2013 un montant de 6 640 milliers d'euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.
Les dépenses éligibles au CICE pour 2015 et engagées au 31 décembre 2015 s'élèvent à 5 295 milliers d'euros :
| Effectifs | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| France | 1 791 | 1 793 |
| Etranger | ||
| Total | 1 791 | 1 793 |
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Variation dette actuarielle | ||
| Dette actuarielle au 31/12/N-1 | 28 497 | 24 313 |
| Ecart de change | ||
| Coût des services rendus sur l'exercice | 1 708 | 1 496 |
| Coût financier | 416 | 731 |
| Cotisations employés | ||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | -288 | |
| Variation de périmètre | -181 | 24 |
| Prestations versées (obligatoire) | -2 781 | -1 447 |
| Taxes, charges administratives et primes | ||
| (Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses démographiques | 150 | 223 |
| (Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières | -730 | 3 157 |
| Dette actuarielle au 31/12/N | 26 791 | 28 497 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
| Détail de la charge comptabilisée au résultat | ||
| Coût des services | 1 708 | 1 496 |
| Charge / produit d'intérêt net | -288 | 18 |
| Impact en compte de résultat au 31/12/N | 1 420 | 1 514 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
| Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables | ||
| Réévaluation du passif (de l'actif) net | ||
| Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non | ||
| recyclables au 31/12/N-1 | 7 189 | 3 701 |
| Ecart de change | ||
| Gains / (pertes) actuariels sur l'actif | 48 | 108 |
| Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques | 150 | 223 |
|---|---|---|
| Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières | -730 | 3 157 |
| Ajustement de la limitation d'actifs | ||
| Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au | ||
| 31/12/N | -532 | 3 488 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Variation de juste valeur des actifs | ||
| Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 | 24 747 | 23 638 |
| Ecart de change | ||
| Intérêt sur l'actif (produit) | 331 | 713 |
| Gains / (pertes) actuariels | -48 | -108 |
| Cotisations payées par l'employeur | 1 780 | 1 927 |
| Cotisations payées par les employés | ||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||
| Variation de périmètre | -181 | 24 |
| Taxes, charges administratives et primes | ||
| Prestations payées par le fonds | -2 781 | -1 447 |
| Juste valeur des actifs au 31/12/N | 23 848 | 24 747 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Position nette | ||
| Dette actuarielle fin de période | 26 791 | 28 497 |
| Impact de la limitation d'actifs | ||
| Juste valeur des actifs fin de période | -23 848 | -24 747 |
| Position nette (passif) / actif fin de période | 2 943 | 3 750 |
| Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus | ||
| Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/N-1 | 3 750 |
| Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Taux d'actualisation | 2,05% | 1,45% |
| Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement | ||
| Taux attendus d'augmentation des salaires | 2,05% | 1,45% |
| Taux d'évolution des coûts médicaux | ||
| Autres |
Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles souscrites auprès de la compagnie d'assurance PREDICA et ADICAM.
Les calculs ont été réalisés avec un taux moyen d'actualisation de 2.05 %.
Au 31 décembre 2015, les taux de sensibilité dépendent deux types de régime de retraite octroyée à une population donnée.
Ainsi, au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Normandie-Seine est exposée comme suit :
| en % | +50 bp | - 50 bp |
|---|---|---|
| Salariés | -5,49% | 6,06% |
| Formugei | -0,90% | 0,90% |
| Cadres de direction | -4,61% | 4,91% |
| Autres | -3,14% | 3,34% |
Le Droit Individuel à la Formation (DIF) a été supprimé au 1er janvier 2015 au profit du Compte Personnel de Formation (CPF).
Au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a aucun engagement de financement dans le cadre de ce dispositif.
Tout salarié à qui la médaille d'honneur agricole a été officiellement décernée, a droit, s'il compte au moins cinq ans de service au Crédit Agricole, à une prime d'une valeur égale à 872 € et un chèque cadeau d'une valeur de 50 €.
Le bénéfice de cette prime est attribuée à l'occasion de l'obtention de chacune des médailles, ces dernières étant attribuées dans les conditions précisées par le décret n°84-591 du 04 Juillet 1984 du ministère chargé de l'agriculture, modifié par le décret n°2000-1015 du 17 octobre 2000. Les provision s constituées par la Caisse Régionale de Normandie-Seine au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 1 137 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2015.
Les indemnités de fin de carrière ne sont plus provisionnées dans les comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. La Caisse Régionale passe par Prédica qui procède aux appels de fonds une fois par an en fin d'année. Lorsque l'évènement (départ à la retraite) intervient, la Caisse Régionale de Normandie-Seine demande à Prédica le déblocage des fonds à destination du salarié qui part en retraite.
Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Normandie-Seine au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 2 943 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2015.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas de paiement à base d'actions.
Le montant global des rémunérations alloué pendant l'exercice à l'ensemble des membres des organes de direction s'élève à 1 224 milliers d'euros (net versé).
Le montant global des crédits réalisés pour le compte des cadres de direction est de 695 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | ||
| Engagements de financement | 1 133 789 | 1 224 974 |
| . Engagements en faveur des établissements de crédit | 87 156 | 26 719 |
| . Engagements en faveur de la clientèle | 1 046 633 | 1 198 255 |
| Ouverture de crédits confirmés | 694 837 | 868 927 |
| - Ouverture de crédits documentaires | 7 179 | 3 680 |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 687 658 | 865 247 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 351 796 | 329 328 |
| Engagements de garantie | 804 777 | 785 641 |
| . Engagements d'ordre des établissements de crédit | 601 324 | 601 324 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | ||
| Autres garanties (1) | 601 324 | 601 324 |
| . Engagements d'ordre de la clientèle | 203 453 | 184 317 |
| Cautions immobilières | 24 993 | 13 201 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 178 460 | 171 116 |
| Engagements reçus | ||
| Engagements de financement | 70 133 | 200 000 |
| . Engagements reçus des établissements de crédit | 70 133 | 200 000 |
| . Engagements reçus de la clientèle | ||
| Engagements de garantie | 3 392 509 | 3 474 169 |
| . Engagements reçus des établissements de crédit | 395 854 | 357 368 |
| . Engagements reçus de la clientèle | 2 996 655 | 3 116 801 |
| Garanties reçues des administrations publiques et | 234 195 | 266 997 |
| Autres garanties reçues | 2 762 460 | 2 849 804 |
(1) Dont 231 472 milliers d'euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 369 852 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | 31/12/2014 |
|---|---|---|
| Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie | ||
| (dont actifs transférés) (1) | ||
| Titres et créances apportées en garanties des | ||
| dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, | 3 074 993 | 3 276 996 |
| CRH …) | ||
| Titres prêtés | ||
| Dépôts de garantie sur opérations de marché | 11 170 | |
| Autres dépôts de garantie | ||
| Titres et valeurs donnés en pension | ||
| Total de la valeur comptable des actifs financiers remis | 3 074 993 | 3 288 166 |
| en garantie | ||
| Juste valeur des instruments reçus en garantie |
||
| réutilisables et réutilisés (2) | ||
| Titres empruntés | ||
| Titres et valeurs reçus en pension | ||
| Titres vendus à découvert | ||
| Total Juste valeur des instruments reçus en garantie | 0 | 0 |
| réutilisables et réutilisés |
Au cours de l'année 2015, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a apporté 3 074 991 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 276 996 milliers d'euros en 2014. La Caisse Régionale de Normandie-Seine conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a apporté :
1 722 398 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 893 227 milliers d'euros en 2014 ;
258 079 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 320 486 milliers d'euros en 2014 ;
1 094 514 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 063 283 milliers d'euros en 2014.
Comme les exercices précédents, La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas opéré en 2015 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des participants de marché à la date d'évaluation.
La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d'exit price).
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
| Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur | ||||
|---|---|---|---|---|
| ------------------------------------------------------------------------------ | -- | -- | -- | -- |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2015 |
Juste valeur au 31 décembre 2015 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Prêts et Créances | 10 749 882 | 11 264 961 | 0 | 981 227 | 10 283 734 |
| Créances sur les établissements de crédit | 917 144 | 912 608 | 0 | 912 608 | 0 |
| Comptes ordinaires et prêts JJ | 148 546 | 148 546 | 148 546 | ||
| Comptes et prêts à terme | 735 264 | 730 734 | 730 734 | ||
| Valeurs reçues en pension | |||||
| Titres reçus en pension livrée | |||||
| Prêts subordonnés | 33 334 | 33 328 | 33 328 | ||
| Titres non cotés sur un marché actif | |||||
| Autres prêts et créances | |||||
| Créances sur la clientèle | 9 832 738 | 10 352 353 | 0 | 68 619 | 10 283 734 |
| Créances commerciales | 12 939 | 12 910 | 12 910 | ||
| Autres concours à la clientèle | 9 770 411 | 10 270 824 | 10 270 824 | ||
| Titres reçus en pension livrée | |||||
| Prêts subordonnés | 311 | 300 | 300 | ||
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 180 | 3 157 | 3 157 | ||
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | |||||
| Créances nées d'opérations de réassurance | |||||
| Avances en comptes courants d'associés | 20 450 | 20 314 | 20 314 | ||
| Comptes ordinaires débiteurs | 25 447 | 44 848 | 44 848 | ||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 381 321 | 394 035 | 394 035 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 50 893 | 53 342 | 53 342 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 330 428 | 340 693 | 340 693 | ||
| Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 11 131 203 | 11 658 996 | 394 035 | 981 227 | 10 283 734 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2014 |
Juste valeur au 31 décembre 2014 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Prêts et Créances | 10 994 358 | 11 426 321 | 0 | 985 622 | 10 440 699 |
| Créances sur les établissements de crédit Comptes ordinaires et prêts JJ Comptes et prêts à terme Valeurs reçues en pension |
913 018 37 125 842 565 |
898 966 37 125 828 513 |
0 | 898 966 37 125 828 513 |
0 |
| Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Titres non cotés sur un marché actif Autres prêts et créances |
33 328 | 33 328 | 33 328 | ||
| Créances sur la clientèle Créances commerciales Autres concours à la clientèle Titres reçus en pension livrée |
10 081 340 14 923 9 979 761 |
10 527 355 14 894 10 425 805 |
0 | 86 656 | 10 440 699 14 894 10 425 805 |
| Prêts subordonnés Titres non cotés sur un marché actif Créances nées d'opérations d'assurance directe Créances nées d'opérations de réassurance |
300 3 157 |
300 3 157 |
300 3 157 |
||
| Avances en comptes courants d'associés Comptes ordinaires débiteurs |
25 629 57 570 |
25 629 57 570 |
25 629 57 570 |
||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe |
366 620 50 800 315 820 |
389 828 54 109 335 719 |
389 828 54 109 335 719 |
0 | 0 |
| Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 11 360 978 | 11 816 149 | 389 828 | 985 622 | 10 440 699 |
La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d'observabilité des données d'entrées utilisées dans l'évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.
Le niveau 1 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.
Le niveau 2 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s'agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.
Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n'existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s'agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2015 |
Juste valeur au 31 décembre 2015 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Dettes envers les établissements de crédit Comptes ordinaires et emprunts JJ |
6 957 243 442 |
6 957 719 423 |
0 | 6 957 719 423 |
0 |
| Comptes et emprunts à terme Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée |
6 956 801 | 6 957 296 | 6 957 296 | ||
| Dettes envers la clientèle | 3 502 610 | 3 493 787 | 0 | 3 453 445 | 40 342 |
| Comptes ordinaires créditeurs | 2 586 270 | 2 586 213 | 2 586 213 | ||
| Comptes d'épargne à régime spécial | 40 342 | 40 342 | 40 342 | ||
| Autres dettes envers la clientèle Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
875 998 | 867 232 | 867 232 | ||
| Dettes représentées par un titre | 177 458 | 177 450 | 177 450 | ||
| Dettes subordonnées | |||||
| Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 10 637 311 | 10 628 956 | 0 | 10 588 614 | 40 342 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2014 |
Juste valeur au 31 décembre 2014 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Dettes envers les établissements de crédit Comptes ordinaires et emprunts JJ Comptes et emprunts à terme Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée |
7 267 532 9 362 7 258 170 |
7 276 733 9 386 7 267 347 |
0 | 7 276 733 9 386 7 267 347 |
0 |
| Dettes envers la clientèle Comptes ordinaires créditeurs Comptes d'épargne à régime spécial Autres dettes envers la clientèle Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
3 097 631 2 360 406 35 232 701 993 |
3 097 631 2 360 406 35 232 701 993 |
0 | 3 062 399 2 360 406 701 993 |
35 232 35 232 |
| Dettes représentées par un titre | 371 200 | 371 200 | 371 200 | ||
| Dettes subordonnées | |||||
| Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 10 736 363 | 10 745 564 | 0 | 10 710 332 | 35 232 |
La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d'observabilité des données d'entrées utilisées dans l'évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.
Le niveau 1 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.
Le niveau 2 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s'agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.
Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n'existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s'agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.
Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :
La Caisse Régionale de Normandie-Seine évalue le risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre) tels que décrits ci-après.
L'ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions déduction faite d'éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.
L'ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu'ils sont jugés suffisamment liquides.
Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation
| (en milliers d'euros) | Total 31/12/2015 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 4 617 | 0 | 4 617 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Titres détenus à des fins de transaction Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe |
0 0 0 0 0 0 |
0 | 0 | 0 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Instruments dérivés | 4 617 | 4 617 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Valeurs reçues en pension |
0 0 0 0 |
0 | 0 | 0 |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable |
0 0 0 0 |
0 | 0 | 0 |
| Actifs financiers disponibles à la vente Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe |
1 121 841 5 165 444 290 |
235 700 5 095 221 875 |
886 141 70 222 415 |
0 |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 672 386 | 8 730 | 663 656 | |
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 12 555 | 12 555 | ||
| Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur | 1 139 013 | 235 700 | 903 313 | 0 |
| Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des |
||||
| données non observables Total des transferts vers chacun des niveaux |
0 | 0 | 0 | 0 |
(1) Dont 447 259 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l'actif de la note 3.1.3 Principes et méthodes comptables).
| Prix cotés sur | Valorisation | |||
|---|---|---|---|---|
| des marchés | Valorisation | fondée sur | ||
| Total | actifs pour des | fondée sur des | des données | |
| 31/12/2014 | instruments | données | non | |
| identiques : | observables : | observables : | ||
| (en milliers d'euros) | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 6 532 | 0 | 6 532 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | 0 | |||
| Titres détenus à des fins de transaction | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Instruments dérivés | 6 532 | 6 532 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | ||||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 088 060 | 82 283 | 1 005 777 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 455 681 | 72 392 | 383 289 | |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 632 379 | 9 891 | 622 488 | |
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 26 528 | 26 528 | ||
| Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur | 1 121 120 | 82 283 | 1 038 837 | 0 |
| Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés | ||||
| actifs pour des instruments identiques | ||||
| Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données observables | ||||
| Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données non observables | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
(1) Dont 434 451 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l'actif note 3.1.3 Principes et méthodes comptables).
Les montants présentés sont y compris dettes rattachées
| (en milliers d'euros) | Total 31/12/2015 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 9 527 | 0 | 9 527 | 0 |
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | |||
| Dettes représentées par un titre | 0 | |||
| Dettes envers la clientèle | ||||
| Dettes envers les établissements de crédit | 0 | |||
| Instruments dérivés | 9 527 | 9 527 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 93 113 | 93 113 | ||
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 102 640 | 0 | 102 640 | 0 |
| Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables |
||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
| (en milliers d'euros) | Total 31/12/2014 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 9 057 | 0 | 9 057 | 0 |
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | |||
| Dettes représentées par un titre | 0 | |||
| Dettes envers la clientèle | 0 | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 0 | |||
| Instruments dérivés | 9 057 | 9 057 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 40 507 | 40 507 | ||
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 49 564 | 0 | 49 564 | 0 |
| Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables |
||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
| 31/12/2014 | Impact | 31/12/2014 | |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Retraité | IFRIC 21 | Publié |
| Intérêts et produits assimilés | 420 466 | 420 466 | |
| Intérêts et charges assimilées | -188 639 | -188 639 | |
| Commissions (produits) | 181 961 | 181 961 | |
| Commissions (charges) | -30 186 | -30 186 | |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
-808 | -808 | |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
24 367 | 24 367 | |
| Produits des autres activités | 923 | 923 | |
| Charges des autres activités | -2 174 | -2 174 | |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 405 910 | 0 | 405 910 |
| Charges générales d'exploitation | -195 029 | 14 | -195 043 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
-9 936 | -9 936 | |
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 200 945 | 14 | 200 931 |
| Coût du risque | -30 017 | -30 017 | |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 170 928 | 14 | 170 914 |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence |
|||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | -299 | -299 | |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | |||
| RESULTAT AVANT IMPOT | 170 629 | 14 | 170 615 |
| Impôts sur les bénéfices | -59 906 | -59 906 | |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de | |||
| cession | |||
| RESULTAT NET | 110 723 | 14 | 110 709 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 6 | 6 | |
| RESULTAT NET – PART DU GROUPE | 110 717 | 14 | 110 703 |
| 31/12/2014 | Impact | 31/12/2014 | |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Retraité | IFRIC 21 | Publié |
| Résultat net | 110 723 | 14 | 110 709 |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi | -3 488 | -3 488 | |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | -3 488 | 0 | -3 488 |
| propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres non recyclables des entreprises mises en équivalence | |||
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
1 220 | 1 220 | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
|||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | |||
| non recyclables | -2 268 | 0 | -2 268 |
| Gains et pertes sur écarts de conversion | |||
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 175 | 175 | |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 8 | 8 | |
| Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence | 183 | 0 | 183 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables part du Groupe des entreprises mises en |
|||
| équivalence | |||
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables hors entreprises mises en équivalence | -138 | -138 | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables des entreprises mises en équivalence | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | 45 | 0 | 45 |
| recyclables | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | -2 223 | 0 | -2 223 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres | 108 500 | 14 | 108 486 |
| Dont part du Groupe | 108 491 | 14 | 108 477 |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | 9 | 9 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 Retraité |
Impact IFRIC 21 |
31/12/2014 Publié |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 64 680 | 64 680 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6 532 | 6 532 | |
| Instruments dérivés de couverture | 26 528 | 26 528 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 088 060 | 1 088 060 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 920 733 | 920 733 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 9 857 598 | 9 857 598 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 28 448 | 28 448 | |
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 371 079 | 371 079 | |
| Actifs d'impôts courants et différés | 72 881 | -281 | 73 162 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 249 409 | 249 409 | |
| Actifs non courants destinés à être cédés | |||
| Participation aux bénéfices différée | |||
| Participations dans les entreprises mises en équivalence | |||
| Immeubles de placement | 2 161 | 2 161 | |
| Immobilisations corporelles | 86 455 | 86 455 | |
| Immobilisations incorporelles | 225 | 225 | |
| Ecarts d'acquisition | |||
| TOTAL DE L'ACTIF | 12 774 789 | -281 | 12 775 070 |
| 01/01/2014 | Impact | 01/01/2014 | |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Retraité | IFRIC 21 | Publié |
| Caisse, banques centrales | 61 104 | 61 104 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6 263 | 6 263 | |
| Instruments dérivés de couverture | 41 695 | 41 695 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 916 929 | 916 929 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 927 842 | 927 842 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 9 678 588 | 9 678 588 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 22 846 | 22 846 | |
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 308 570 | 308 570 | |
| Actifs d'impôts courants et différés | 59 709 | -281 | 59 990 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 319 572 | 319 572 | |
| Actifs non courants destinés à être cédés | |||
| Participation aux bénéfices différée | |||
| Participations dans les entreprises mises en équivalence | |||
| Immeubles de placement | 2 127 | 2 127 | |
| Immobilisations corporelles | 81 891 | 81 891 | |
| Immobilisations incorporelles | 212 | 212 | |
| Ecarts d'acquisition | |||
| TOTAL DE L'ACTIF | 12 427 348 | -281 | 12 427 629 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 Retraité |
Impact IFRIC 21 |
31/12/2014 Publié |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | |||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 9 057 | 9 057 | |
| Instruments dérivés de couverture | 40 507 | 40 507 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 7 275 742 | 7 275 742 | |
| Dettes envers la clientèle | 3 109 929 | 3 109 929 | |
| Dettes représentées par un titre | 372 172 | 372 172 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 12 801 | 12 801 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 13 | 13 | |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 195 844 | -754 | 196 598 |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés | |||
| Provisions techniques des contrats d'assurance | |||
| Provisions | 34 544 | 34 544 | |
| Dettes subordonnées | |||
| TOTAL DETTES | 11 050 609 | -754 | 11 051 363 |
| CAPITAUX PROPRES | 1 724 180 | 473 | 1 723 707 |
| Capitaux propres - part du Groupe | 1 724 045 | 473 | 1 723 572 |
| Capital et réserves liées | 295 205 | 295 205 | |
| Réserves consolidées | 1 303 395 | 459 | 1 302 936 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 14 728 | 14 728 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés |
|||
| Résultat de l'exercice | 110 717 | 14 | 110 703 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 135 | 135 | |
| TOTAL DU PASSIF | 12 774 789 | -281 | 12 775 070 |
| (en milliers d'euros) | 01/01/2014 Retraité |
Impact IFRIC 21 |
01/01/2014 Publié |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | |||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 8 491 | 8 491 | |
| Instruments dérivés de couverture | 30 386 | 30 386 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 7 079 091 | 7 079 091 | |
| Dettes envers la clientèle | 3 017 696 | 3 017 696 | |
| Dettes représentées par un titre | 406 713 | 406 713 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 29 265 | 29 265 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 5 358 | 5 358 | |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 208 350 | -740 | 209 090 |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés | |||
| Provisions techniques des contrats d'assurance | |||
| Provisions | 23 983 | 23 983 | |
| Dettes subordonnées | |||
| TOTAL DETTES | 10 809 333 | -740 | 10 810 073 |
| CAPITAUX PROPRES | 1 618 015 | 459 | 1 617 556 |
| Capitaux propres - part du Groupe | 1 617 884 | 459 | 1 617 425 |
| Capital et réserves liées | 283 109 | 283 109 | |
| Réserves consolidées | 1 200 528 | 459 | 1 200 069 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 16 954 | 16 954 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants destinés à être cédés |
|||
| Résultat de l'exercice | 117 293 | 117 293 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 131 | 131 | |
| TOTAL DU PASSIF | 12 427 348 | -281 | 12 427 629 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 Retraité |
Impact IFRIC 21 |
31/12/2014 Publié |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 170 629 | 14 | 170 615 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
9 937 | 9 937 | |
| Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | 0 | ||
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 32 585 | 32 585 | |
| Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence | 0 | ||
| Résultat net des activités d'investissement | 145 | 145 | |
| Résultat net des activités de financement | 218 | 218 | |
| Autres mouvements | -9 074 | -14 | -9 060 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des | 33 811 | -14 | 33 825 |
| autres ajustements | |||
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | 194 253 | 194 253 | |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | -121 049 | -121 049 | |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers | -245 583 | -245 583 | |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | 57 272 | 57 272 | |
| Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence | 0 | ||
| Impôts versés | -77 372 | -77 372 | |
| Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités |
-192 479 | 0 | -192 479 |
| opérationnelles | |||
| Flux provenant des activités abandonnées | |||
| TOTAL Flux net de trésorerie généré par l'activité OPERATIONNELLE (A) | 11 961 | 0 | 11 961 |
| Flux liés aux participations | -1 693 | -1 693 | |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -14 183 | -14 183 | |
| Flux provenant des activités abandonnées | |||
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations d'INVESTISSEMENT (B) | -15 876 | 0 | -15 876 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires | -2 306 | -2 306 | |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement | -218 | -218 | |
| Flux provenant des activités abandonnées | |||
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations de FINANCEMENT (C ) | -2 524 | 0 | -2 524 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) | |||
| Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B | -6 439 | 0 | -6 439 |
| + C + D) | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 98 881 | 0 | 98 881 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 61 079 | 61 079 | |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | 37 802 | 37 802 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 92 442 | 0 | 92 442 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 64 679 | 64 679 | |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | 27 763 | 27 763 | |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE | -6 439 | 0 | -6 439 |
*Composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)
**Composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 3.6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 3.6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)
Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale de Normandie-Seine à avoir librement accès aux actifs et à régler les passifs de ses filiales.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est soumise à aucune restriction sur ses entités contrôlées.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées ni au 31 décembre 2015 ni au 31 décembre 2014.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine possède un fonds dédié représenté par l'OPCVM Force Profile 20.
Cet OPCVM est détenu par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à hauteur 99,73%. Il est donc consolidé par intégration globale.
En 2015 la Caisse Régionale de Normandie-Seine a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2015, titrisation décrite au niveau de la note 3.2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période
Au 31 décembre 2015, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les Caisses Régionales le 21 octobre 2015. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession des créances habitat.
Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,9 milliards d'euros et une souscription par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT.
Au 31 décembre 2015 la Caisse Régionale de Normandie-Seine ayant participé à l'opération de titrisation a consolidé sa quote-part (analyse par silo), le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu'il a cédées au FCT.
Par conséquence, le périmètre de consolidation est composé de la Caisse Régionale, d'un fonds dédié représenté par l'OPCVM Force Profile 20 (code ISIN : FR0007044110) géré par la Société de gestion BFT (90, Boulevard Pasteur 75 015 PARIS), de sa filiale Normandie-Seine Foncière, de sa quote-part dans le FCT décrit ci-dessus et de 72 Caisses Locales.
| Nom de la Caisse Locale | Siège social | Code postal |
VILLE | Président |
|---|---|---|---|---|
| LES ANDELYS | 7, Place Nicolas Poussin | 27700 | LES ANDELYS | Christian GILLE |
| AUMALE | 2, Rue René Gicquel | 76390 | AUMALE | Patrice HERY |
| BEAUMESNIL | 22, Rue du Château | 27410 | BEAUMESNIL | Laurent CARPENTIER |
| BEAUMONT LE ROGER | 49, Rue Saint Nicolas | 27170 | BEAUMONT LE ROGER | Pierre DAVOUST |
| BERNAY | Place du Cosnier | 27300 | BERNAY | Philippe DANNEELS |
| BEUZEVILLE | 97, Rue de Verdun | 27210 | BEUZEVILLE | Paquita SEBIRE |
| BOLBEC | 1, Place Félix Faure | 76210 | BOLBEC | Hubert COMMARE |
| BOSC-LE-HARD | 82, Rue du grand Tendos | 76850 | BOSC LE HARD | Ghislaine DEHONDT-JEAN |
| BOURGTHEROULDE | Grande Rue | 27520 | BOURGTHEROULDE | Benoît MASSELIN |
| BRETEUIL SUR ITON | 8, Rue Aristide Briand | 27160 | BRETEUIL SUR ITON | Chantal VERMEULEN |
| BRIONNE | 15, Rue de la soie | 27800 | BRIONNE | Denis SIBOUT |
| BROGLIE | 12, Rue Augustin Fresnel | 27270 | BROGLIE | Evelyne FOUQUET |
| BUCHY | 118, Route de Forges | 76750 | BUCHY | Sylvain LAMBERT |
| CAUDEBEC EN CAUX | Rue de la Vicomté | 76490 | CAUDEBEC EN CAUX | Philippe LEPRINCE |
| CONCHES EN OUCHE | 30, Place Carnot | 27190 | CONCHES EN OUCHE | Christian ESPRIT |
| CORMEILLES | 1, Place du Général de Gaulle | 27260 | CORMEILLES | Claude CARDON |
| CÔTE D'ALBÂTRE | 39, Place Robert Gabel–Cany Barville |
76450 | CANY BARVILLE | Christian LE ROUX |
| CRIQUETOT L'ESNEVAL | 6, Place du Général Leclerc | 76280 | CRIQUETOT L ESNEVAL | Gérard BARIL |
| DAMVILLE | 2, Place de la Halle | 27240 | DAMVILLE | Benoît LEFORT |
| DIEPPE | 200, Grande Rue | 76200 | DIEPPE | Isabelle DUBUFRESNIL |
| DOUDEVILLE | 10, Rue de l'Hôtel de Ville | 76560 | DOUDEVILLE | Noël DUFOUR |
| DUCLAIR | 5, Rue de Verdun | 76480 | DUCLAIR | Catherine LILLINI |
| ECOS | 15, rue de Bray | 27630 | ECOS | Denis CALLENS |
| DU PAYS D'ELBEUF | 50, Rue des Martyrs | 76500 | ELBEUF | Régis CAVILLON |
| ENVERMEU | 7, Place du Marché | 76630 | ENVERMEU | Gérard LARCHEVEQUE |
| ETREPAGNY | 18, Rue du Maréchal Foch | 27150 | ETREPAGNY | Jean FREMIN |
| EU | 10, Place Guillaume le Conquérant |
76260 | EU | Anne-Marie LAVERNOT |
| EVREUX | 14, Rue de Grenoble | 27000 | EVREUX | Jean-Louis MAURICE |
| FAUVILLE EN CAUX | 775, rue Bernard THELU | 76640 | FAUVILLE EN CAUX | Benoît SERVAIN |
| FECAMP | 63 et 65, Rue Jacques Huet | 76400 | FECAMP | Bernard LOUIS |
| FLEURY SUR ANDELLE | 20, Rue Pouyer Quertier | 27380 | FLEURY SUR ANDELLE | Christophe SYNAEVE |
| FONTAINE-LUNERAY | 14, Rue du Général de Gaulle Luneray |
76810 | LUNERAY | Michel DELAVIGNE |
| FORGES-LES-EAUX | 11, Place Brévière | 76440 | FORGES LES EAUX | Francis BEAUFILS |
| FOUCARMONT-BLANGY SUR BRESLE |
14, Place des Cateliers– Fourcarmont |
76340 | FOUCARMONT | François GENTY |
| GAILLON | 25, Avenue du Maréchal Leclerc | 27600 | GAILLON | Marie-Christine HERMENAULT |
| GISORS | 18, rue du Général de Gaulle | 27140 | GISORS | Esthelle BERNARDIN |
| GODERVILLE | 5, Place Godart des Vaux | 76110 | GODERVILLE | Véronique TENIERE |
| GOURNAY-EN-BRAY | 17, Place Nationale | 76220 | GOURNAY EN BRAY | Jean PIOCELLE |
| Nom de la Caisse Locale | Siège social | Code postal |
VILLE | Président |
|---|---|---|---|---|
| GRAND-QUEVILLY | 108, Avenue des Provinces | 76120 | LE GRAND QUEVILLY | Hervé ADAM |
| LE HAVRE | 29 à 33, Avenue René Coty | 76600 | LE HAVRE | Yves CAPRON |
| PLATEAU DU NEUBOURG | 38, Rue de la République | 27110 | LE NEUBOURG | Jean-Marc LEROY |
| LILLEBONNE | 11, Place du Général de Gaulle | 76170 | LILLEBONNE | Didier BOCQUET |
| LONDINIERES | 1, Rue du Maréchal Leclerc | 76660 | LONDINIERES | Hubert TABUR |
| LONGUEVILLE S/SCIE - BACQUEVILLE |
Rue Berthet Burlet – Longueville/scie |
76590 | LONGUEVILLE SUR SCIE | Antoine LECOSSAIS |
| LOUVIERS | 1, Rue Delamare | 27400 | LOUVIERS | Anne PELLERIN |
| LYONS-LA -FORÊT | 4, rue Froide | 27480 | LYONS LA FORET | Pascal BEHAREL |
| MESNIL-ESNARD | 80, Route de Paris | 76240 | LE MESNIL ESNARD | Emmanuel GOSSE |
| MONTFORT SUR RISLE | 57, rue Saint Pierre | 27290 | MONTFORT SUR RISLE | Gérard AUBLE |
| MONT SAINT AIGNAN | Centre commercial des Coquets | 76130 | MONT ST AIGNAN | Jean-Pierre GIRARD |
| MONTIVILLIERS | 9, Rue René Coty | 76290 | MONTIVILLIERS | Pascal VIMBERT |
| NEUFCHATEL-EN-BRAY | 9, Grande Rue Notre Dame | 76270 | NEUFCHATEL EN BRAY | Jacques HUET |
| NONANCOURT | 18, Place Aristide Briand | 27320 | NONANCOURT | Arnaud MASSELIN |
| PACY SUR EURE | 93, Rue Isambard | 27120 | PACY S/ EURE | Jean-Pierre BASILLAIS |
| PAVILLY | 22, Rue Jean Maillard | 76570 | PAVILLY | Dorothée VANDENBULCKE |
| PONT DE L'ARCHE | 3, Rue Alphonse Samain | 27340 | PONT DE L'ARCHE | Jean-Félix ANDRÉ |
| PONT-AUDEMER | 2, Rue du Maréchal Leclerc | 27500 | PONT AUDEMER | Pierre RIOU |
| ROUEN | 37, Rue Jeanne d'Arc | 76000 | ROUEN | Joël HEBINCK |
| ROUTOT- BOURG ACHARD | 19, Rue du docteur Colignon - Routot |
27350 | ROUTOT | Dominique LETELLIER |
| RUGLES | 33, Rue des Forges | 27250 | RUGLES | Jocelyne DE TOMASI |
| RY | 33, Grande Rue | 76116 | RY | José VERHAEGHE |
| SAINT ANDRE DE L'EURE | 23, Rue du Chanoine Boulogne | 27220 | SAINT ANDRE DE L'EURE | Anne HÉRON |
| SAINT GEORGES DU VIEVRE |
16, Rue de l'Eglise | 27450 | SAINT GEORGES DU VIEVRE |
Etienne LEROUX |
| SAINT-SAENS | 3, Place Maintenon | 76680 | SAINT SAENS | Igor ROUSSIGNOL |
| SOTTEVILLE-LES-ROUEN | 36, Place de l'Hôtel de Ville | 76300 | SOTTEVILLE LES ROUEN | Daniel CASSANDRE |
| SAINT ROMAIN DE COLBOSC |
1, Rue du Général de Gaulle | 76430 | SAINT ROMAIN DE COLBOSC |
Michel SAVALLE |
| THIBERVILLE | 36, Rue de Bernay | 27230 | THIBERVILLE | Bruno DE PREAUMONT |
| TÔTES / AUFFAY | 8, Rue Guy de Maupassant-Tôtes | 76890 | TOTES | Agnès RUETTE |
| VALMONT | 9, Rue Jules Crochemore | 76540 | VALMONT | Luc MONVILLE |
| VERNEUIL SUR AVRE | 408, Rue de la Madeleine | 27130 | VERNEUIL SUR AVRE | Arnaud VANDENBULCKE |
| VERNON | 2 bis, Place d'Evreux | 27200 | VERNON | Danielle JADART |
| YERVILLE | 2, Rue Maître Halley | 76760 | YERVILLE | Éric GRENET |
| YVETOT | 29, Le Mail | 76190 | YVETOT | Marie-Dominique BASILE |
Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement
Au 31 décembre 2015, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % sont présentées dans les notes 1.3.2 et 3.1.4.1
Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l'entité ; c'est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d'accords contractuels.
Au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées (fonds de placement).
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a sponsorisé des entités structurées non consolidées dans lesquelles elle ne détient pas d'intérêts au 31 décembre 2015. La Caisse Régionale de Normandie-Seine sponsorise une entité structurée uniquement dès lors que le nom d'une entité du groupe Crédit-Agricole est associé au nom de l'entité structurée ou aux instruments financiers émis par elle.
Les revenus bruts sont constitués exclusivement des plus ou moins-values de cession d'entités sponsorisées dans lesquelles la Caisse Régionale de Normandie-Seine ne détient plus d'intérêt au 31 décembre 2015 et s'élèvent à 3 151 milliers d'euros.
Les valeurs comptables d'actifs transférés aux entités structurées non consolidées sponsorisées au cours de l'exercice s'élèvent à 20 749 milliers d'euros.
Au 31 décembre 2015, l'implication de la Caisse Régionale de Normandie-Seine dans des entités structurées non consolidées concerne uniquement des parts d'OPCVM gérés par une entité du groupe Crédit agricole S.A. et est présenté dans le tableau ci-dessous :
| 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|
| Fonds de placement (1) | |||
| Perte maximale | |||
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
365 845 | 365 845 | |
| Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
365 845 | 365 845 | 0 |
| Instruments de capitaux propres Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dettes |
|||
| Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées | 0 | 0 | 0 |
| non consolidées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres Provisions - Engagements par signature Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 |
| Total bilan des entités structurées non consolidées | 93 159 432 |
(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l'entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.3.2 "Risque de marché". Il s'agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n'est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.
| 31/12/2014 | ||||
|---|---|---|---|---|
| Fonds de placement (1) | ||||
| Perte maximale | ||||
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur | ||||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 366 234 | 366 234 | ||
| Prêts et créances | ||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||||
| Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités | 366 234 | 366 234 | 0 | |
| Instruments de capitaux propres | ||||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | ||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur | ||||
| Dettes | ||||
| Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités | 0 | 0 | 0 | |
| Engagements donnés | ||||
| Engagements de financement | ||||
| Engagements de garantie | ||||
| Autres | ||||
| Provisions - Engagements par signature | ||||
| Total des engagements hors bilan net de provisions | 0 | 0 | 0 | |
| Total bilan des entités structurées non consolidées | 53 246 857 |
(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l'entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.3.2 "Risque de marché". Il s'agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n'est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.
L'exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l'exception des dérivés de vente d'option et de credit default swap pour lesquels l'exposition correspond à l'actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L'exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspondent au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas constaté d'événements postérieurs à la clôture.
Code monétaire et financier, art. L. 621-18-3 ; Code de commerce, art. L. 225-37
- EXERCICE 2015 -
(Code monétaire et financier, art. L. 621-18-3 ; Code de commerce, art. L. 225-37)
En complément du rapport de gestion établi par le Conseil d'administration, je vous rends compte, dans le présent rapport annexe, des conditions de préparation et d'organisation des travaux de ce dernier ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine.
Il est précisé que le présent rapport a été établi sur la base, notamment, des travaux des responsables du Contrôle périodique, du Contrôle permanent, du Contrôle de la conformité, de la Filière « risques », du Secrétariat général, du Service Juridique et de la Direction financière.
Il a été finalisé sur la base de la documentation et des reportings disponibles au sein de la Caisse régionale au titre du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre, des échanges réguliers portant sur le contrôle interne et les risques de la Caisse régionale, sont intervenus en cours d'exercice, entre le Président du Conseil d'administration, le Directeur général et les responsables des fonctions de contrôle, notamment au sein du Conseil d'administration (en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les risques).
Enfin le projet de rapport a été adressé au Comité d'audit qui a communiqué au Conseil ses observations sur la base des travaux réalisés dans le cadre de sa mission de suivi de l'efficacité du système de gestion des risques et du contrôle interne.
Le présent rapport a ensuite été présenté pour approbation au Conseil lors de sa séance du 5 février 2016 et sera rendu public.
Les principes de gouvernance de la Caisse régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de Crédit Agricole Mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, telle que modifiée par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relativ e à l'Economie Sociale et Solidaire.
La Caisse régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport AFEP-MEDEF en raison des spécificités tenant à leur organisation ainsi qu'à leur structure, liées au statut coopératif.
En effet, les Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel répondent à un corps de règles adapté à leur double statut de société coopérative et d'établissement de crédit et notamment
A titre d'exemples :
A la suite de la décision de l'Assemblée générale du 24 mars 2015 et en application de celle-ci, le Conseil d'administration comprend 20 administrateurs, dont la durée du mandat est de quatre ans. Il se renouvelle par quart chaque année.
Le conseil sortant se compose ainsi :
| Monsieur Dominique DAVID | Dont le mandat expirera en 2016 |
|---|---|
| Madame Catherine DE WITASSE-THEZY | Dont le mandat expirera en 2016 |
| Monsieur Noël DUFOUR | Dont le mandat expirera en 2016 |
| Madame Danielle JADART | Dont le mandat expirera en 2016 |
| Madame Chantal VERMEULEN | Dont le mandat expirera en 2016 |
| Monsieur Régis CAVILLON | Dont le mandat expirera en 2017 |
| Monsieur Pierre DAVOUST | Dont le mandat expirera en 2017 |
| Monsieur Jean Marc LEROY | Dont le mandat expirera en 2017 |
| Monsieur Pascal LHEUREUX | Dont le mandat expirera en 2017 |
| Monsieur Jean Louis MAURICE | Dont le mandat expirera en 2017 |
| Monsieur Gabriel BENARD | Dont le mandat expirera en 2018 |
| Monsieur Mathieu CHAMPION | Dont le mandat expirera en 2018 |
| Madame Isabelle DUBUFRESNIL | Dont le mandat expirera en 2018 |
| Madame Catherine LILLINI | Dont le mandat expirera en 2018 |
| Madame Anne PELLERIN | Dont le mandat expirera en 2018 |
| Monsieur Denis CALLENS | Dont le mandat expirera en 2019 |
| Madame Valérie HEMMEN | Dont le mandat expirera en 2019 |
| Madame Anne HERON | Dont le mandat expirera en 2019 |
| Monsieur Régis SAADI | Dont le mandat expirera en 2019 |
| Monsieur Christophe SYNAEVE | Dont le mandat expirera en 2019 |
Un bureau du Conseil se réunit préalablement aux réunions du Conseil d'administration. Il est composé des membres suivants :
Monsieur Pascal LHEUREUX en qualité de Président Monsieur Denis CALLENS en qualité de 1er Vice-Président Madame Catherine LILLINI en qualité de 2ème Vice-Présidente Monsieur Jean-Louis MAURICE en qualité de 3ème Vice-Président Madame Catherine DE WITASSE-THEZY en qualité de membre du bureau Madame Anne HERON en qualité de membre du bureau Monsieur SAADI Régis en qualité de membre du bureau Madame Chantal VERMEULEN en qualité de membre du bureau
L'indépendance des administrateurs des Caisses régionales résulte de leur mode d'élection démocratique (élus par l'Assemblée générale, selon le principe un homme = une voix, des mandats courts de 4 ans avec un renouvellement par quart tous les ans), de leur qualité de sociétaire obligatoire (permet une convergence des intérêts : ils ont un intérêt commun à ce que leur société soit bien gérée) et de l'absence d'intérêt pécuniaire personnel au regard de la bonne marche de la société. En effet, dans les sociétés coopératives, les sociétaires même administrateurs n'ont aucun droit sur les réserves ni sur les résultats au-delà d'un intérêt légalement plafonné. Enfin, la fonction d'administrateur est bénévole (toute rémunération est légalement interdite par le Code monétaire et financier), ce qui démontre l'indépendance de ceux qui l'exercent.
| DEPARTS | RENOUVELLEMENTS | NOMINATIONS |
|---|---|---|
| Monsieur Léon LEVASSEUR | Monsieur Denis CALLENS | Madame Valérie HEMMEN |
| Madame Anne HERON | ||
| Monsieur Régis SAADI | ||
| Monsieur Christophe SYNAEVE |
Bien que la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011modif iant l'article L.225-37 du Code de commerce et relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'administration et de surveillance, se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA et ne s'applique donc pas à la Caisse régionale de Crédit Agricole mutuel de Normandie-Seine qui n'est ni une SA ni une SCA, celle-ci est sensible à la diversification de son Conseil d'administration lequel comprend huit administratrices, la proportion des administrateurs de chaque sexe composant le Conseil n'étant pas inférieure à 40 %. La Caisse régionale répond donc aux dispositions de la loi n°2011-103.
Afin d'éviter d'éventuels conflits d'intérêt, les statuts de la Caisse régionale encadrent les conditions de nomination des administrateurs, désignés parmi les élus sociétaires des caisses locales ou les personnes ayant vocation à le devenir et, définissent les règles d'inéligibilité à de telles fonctions.
Dans le même esprit, le Conseil d'administration de la Caisse régionale est informé chaque mois des engagements accordés aux administrateurs.
Enfin le règlement intérieur applicable au Conseil d'administration impose aux administrateurs de la Caisse régionale, de ne pas détenir plus de trois mandats d'administrateurs hors groupe Crédit agricole.
Le Conseil d'administration est régulièrement informé de l'évolution de l'activité notamment commerciale de la Caisse régionale, des risques de taux, de marchés, ainsi que des grands risques crédit et il procède à l'arrêté des comptes.
Plus généralement, la mise en œuvre du droit de communication des administrateurs ne fait l'objet d'aucun obstacle.
Le Conseil d'administration s'est réuni à 12 reprises au cours de l'année 2015, les administrateurs sont informés de l'ordre du jour 8 à 10 jours avant la tenue du Conseil.
Lors de la réunion du 23 janvier 2015, le dispositif relatif aux Assemblées générales de Caisse locales a été présenté et la proposition de rémunération financière des parts sociales a été validée par le Conseil. Une présentation de la réforme de la taxe d'apprentissage et de son impact pour la Caisse et ses partenaires a été effectuée. Le dispositif relatif aux Assemblées générales de Caisses locales a été présenté et la proposition de rémunération financière des parts sociales a été validée par le Conseil.
Lors de la réunion du 6 février 2015, les comptes sociaux et consolidés ont été arrêtés par le Conseil en présence des Commissaires aux comptes après que ceux-ci aient fait état de leurs travaux et conclusions. Ces derniers ont signalé qu'à ce stade de leurs travaux, une certification pure et simple des comptes au 31 décembre 2014 était envisagée.
Le rapport de gestion et le rapport annexe du Président ont été présentés et approuvés par le Conseil, enfin l'organisation de l'Assemblée générale de la Caisse régionale et les projets de résolutions ont été validés.
Lors de la réunion du 27 mars 2015 a eu lieu l'élection des membres du bureau du Conseil d'Administration. Le Directeur des Finances et de l'Immobilier a présenté le mécanisme de la titrisation et résumé le contexte et les enjeux pour la Caisse régionale et proposer de participer à un dispositif de cessions de créances utilisant la technique de la titrisation ainsi qu'à un dispositif de constitution de réserves éligibles auprès de la BCE, le Conseil a approuvé la participation à ces dispositifs. La politique de gestion des excédents de fonds propres de la Caisse régionale pour l'année 2015 a également été présentée par le Directeur Finance et Immobilier au Conseil, qui l'a approuvé à l'unanimité. Enfin le programme de rachat des CCI de la caisse a été présenté et approuvé par le Conseil.
Lors de la réunion du 27 mars 2015 le Directeur des Finances et de l'Immobilier de la Caisse a présenté au Conseil la politique de gestion des excédents de fonds propres. Le Directeur des Risques a présenté la proposition de politique de risque de contrepartie aux membres du Conseil qui l'ont approuvé à l'unanimité. Lors de cette réunion une présentation d'un projet de promotion immobilière pouvant être réalisé par la Caisse régionale a été effectuée et le Conseil a autorisé l'opération. Enfin le programme de rachat des CCI de la Caisse a été présenté.
Lors de la réunion du 24 avril 2015 les comptes sociaux et consolidés du 1er trimestre 2015 ont été présentés aux membres du Conseil qui les ont approuvés. Le Directeur des Finances et de l'Immobilier de la Caisse régionale a présenté la politique « actif-passif » et refinancement pour l'année 2015 au Conseil d'administration qui l'a approuvée. La politique monétique à destination des clients de la Caisse a été présentée.
Lors de la réunion du 5 juin 2015 le Responsable de la Filière Risques de la Caisse régionale a présenté la synthèse du rapport annuel de contrôle interne. Il a été proposé au Conseil d'administration de la Caisse régionale de participer à l'augmentation de capital de la SAS Rue La Boétie, cette proposition a été approuvée à l'unanimité.
Lors de la réunion du 19 juin 2015 un point relatif à la situation du déploiement du dispositif « animation et vie des Caisses locales » a été présenté aux membres du conseil.
Lors de la réunion du 24 juillet 2015 les comptes sociaux et consolidés du 1er semestre 2015 de la Caisse régionale ont été présentés. Le Conseil d'administration les a approuvés à l'unanimité, par votes séparés. Le représentant du collège des commissaires aux comptes a présenté un compte rendu des travaux de ce collège et précisé que le rapport des commissaires aux comptes, en cours de finalisation, devrait approuver lesdits comptes. Une présentation des évolutions réglementaires sur la gouvernance de la Caisse régionale induites par les dispositions de la Directive CRD IV a été effectuée.
Lors de la réunion du 21 août 2015 le Conseil a procédé à la nomination du nouveau Directeur général de la Caisse en la personne de Mme Michèle JARDIN et a fixé sa date d'entrée en fonction au 1er septembre 2015.
Lors de la réunion du 18 septembre 2015 le Directeur des Ressources Humaines, a exposé le bilan et les perspectives de la politique des Ressources Humaines de la Caisse régionale. Un point d'étape sur l'avancement du projet d'entreprise 2013/2016 a été présenté.
Lors de la réunion du 30 octobre 2015 les comptes sociaux et consolidés du 3ème trimestre 2015 ont été présentés aux membres du Conseil qui les ont approuvés. La politique RSE de la Caisse régionale a été présentée. Une présentation de la mise en œuvre des comités des rémunérations et des nominations, créés consécutivement aux évolutions réglementaires induites par la Directive CRD IV a été réalisée.
Lors de la réunion du 27 novembre 2015 ont été présentées les orientations stratégiques 2016 de la Caisse régionale s'organisant selon, une approche au travers de cinq points d'entrée (produits-offresservices, clientèles stratégiques, conquête et sociétariat, relation clients, processus et efficacité interne) ; cette approche se combinant avec les 3 objectifs prioritaires suivants , création d'une expérience client réellement différenciante, développement de la conquête, développement des relais de PNB.
Lors de la réunion du 18 décembre 2015, le budget et les prévisions d'activités 2016 de la Caisse régionale ont été présentés aux membres du Conseil. La politique générale de continuité des activités a également été présentée aux membres du Conseil qui l'a validée.
Il est à noter que des restitutions des travaux du comité d'audit ont été présentées lors des réunions des 27 mars, 19 juin, 18 septembre et 18 décembre 2014.
Lors de chaque réunion du Conseil, il a été fait un point sur l'activité commerciale et les risques crédit de la Caisse régionale.
Il est également à noter que les dossiers crédits en dérogation de la politique de division et de partage des risques ont été systématiquement analysés au cours de chacune des séances du Conseil.
Sur le plan déontologique, des règles ont été définies concernant les restrictions ou interdictions d'intervention des administrateurs portant tant sur les certificats coopératifs d'investissement émis par la Caisse régionale que sur les actions émises par Crédit Agricole S.A. Leur rappel est effectué chaque année par le Responsable du service conformité de la Caisse régionale, lequel suit également leur application.
Cette règlementation interne a été complétée s'agissant des déclarations devant être effectuées à l'AMF, par les administrateurs, relatant les opérations dépassant un cumul annuel de 5.000 €, que ceuxci ont réalisé sur les CCI émis par la Caisse régionale ainsi que les opérations sur titres de sociétés cotées clientes de la Caisse régionale.
Les membres du Conseil d'administration ainsi que ceux de la Direction générale respectent ces règles en vigueur dans l'entreprise et s'engagent à s'abstenir d'intervenir, à certaines périodes, notamment sur les titres émis par la Caisse régionale tant à l'achat qu'à la vente.
Il existe un règlement intérieur rappelant les caractéristiques essentielles des rôles du Conseil d'administration et du Directeur général ainsi que les règles de limitation de mandats applicables tant au Président qu'au Directeur général.
Le Bureau du Conseil travaille par délégation et sous le contrôle du Conseil. Sa mission principale est de préparer le Conseil d'administration, d'examiner les questions d'actualité ainsi que les questions urgentes et délicates. Le Conseil peut aussi lui confier des missions spécifiques.
La modification des statuts et la nomination des administrateurs sont du ressort de l'Assemblée générale. Les titres susceptibles de faire l'objet d'une OPA(CCI) n'ont pas de droit de vote. Une OPA n'aurait donc aucune conséquence sur la composition du Conseil. Par ailleurs, les parts sociales, dont la cession est soumise à agrément par le Conseil, ne peuvent être acquises dans le cadre d'une OPA.
Au sein du Conseil d'administration, 9 administrateurs sont agriculteurs, 3 sont chefs d'entreprise, 2 sont commerçants, 3 sont salariés du secteur privé, 2 sont retraités et 1 est médecin.
Les administrateurs de la Caisse régionale ne peuvent rester en fonction au-delà de la date de l'Assemblée générale qui suit leur 65ème anniversaire.
Le taux moyen d'assiduité des administrateurs aux séances est de 82 %
Les conventions autorisées et conclues au cours des exercices antérieurs, notamment la convention de rémunération des encours déposés sur les comptes courants ordinaires par les Caisses locales, se sont poursuivies au cours du dernier exercice.
La convention de rémunération par la Caisse régionale des encours déposés sur les comptes courants bloqués par les Caisses locales ainsi que la commission d'apporteurs d'affaires versée aux Caisses locales ne sont pas constitutives de conventions règlementées mais constituent des opérations courantes, conclues à des conditions normales.
La Caisse régionale a également rappelé aux commissaires aux comptes qu'avait été souscrit au cours des exercices antérieurs un engagement, en faveur de son Directeur général permettant à ce dernier de bénéficier d'un régime de retraite supplémentaire souscrit au niveau national.
Cet engagement, a été soumis au Conseil d'administration du 6 février 2015 pour obtenir son autorisation formelle puis à l'approbation de l'Assemblée générale du 24 mars 2015 en application des dispositions de l'article L 225-38 du Code de commerce.
La Caisse régionale, rappelle systématiquement aux commissaires aux comptes la poursuite de l'exécution des conventions de rémunération des encours déposés sur les comptes courants ordinaires par les Caisses locales, dès lors que ces conventions ayant été approuvées au cours des exercices antérieurs concernent des Caisses locales ayant des administrateurs communs avec la Caisse régionale.
La Caisse régionale se conforme strictement aux dispositions légales (articles L.225-38 et suivants du code de commerce) en matière de convention réglementée et ainsi, conformément aux dispositions légales, ces conventions ont été transmises aux commissaires aux comptes qui présenteront leur rapport spécial sur ce point, à l'Assemblée générale.
Le conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine, lors de sa séance du 19 décembre 2008 a adhéré aux recommandations AFEP/MEDEF (Code de Gouvernement d'Entreprises des Sociétés Cotées) relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du groupe Crédit agricole.
Le groupe Crédit Agricole est notamment constitué de Caisses Régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale investie de prérogatives d'organe central. En cette qualité, Crédit Agricole S.A. est chargée, entre autres missions, du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué notamment par les Caisses Régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des Directeurs Généraux des Caisses Régionales.
Les dirigeants, agréés par l'Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution en tant que Dirigeants effectifs étaient, à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine comme dans les autres Caisses régionales de crédit agricole mutuel, le Président du Conseil d'administration et le Directeur Général.
Néanmoins, à la suite de la publication, le 20 juin 2014, de sa Position 2014-p-07 posant un principe d'incompatibilité entre les fonctions de Président du Conseil d'administration et la qualité de dirigeant effectif, l'ACPR a refusé, par courrier du 8 septembre 2014, la désignation comme dirigeant effectif de Monsieur Pascal LHEUREUX, nouveau Président de la Caisse régionale.
Un recours a été engagé par la Caisse régionale contre cette décision et le Conseil d'administration de la Caisse régionale a proposé, en date du 31 octobre 2014, la désignation de Madame Michèle JARDIN, Directrice Générale Adjointe, en qualité de deuxième dirigeant effectif aux côtés du Directeur Général.
Les dirigeants, agréés par l'Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution en tant que Dirigeants effectifs sont donc désormais le Directeur général et le Directeur général adjoint. Depuis novembre 2014, cette prérogative a été confiée à la Banque Centrale Européenne.
Le capital des Caisses régionales est majoritairement détenu par les Caisses locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées, et par Crédit Agricole S.A.
Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses Régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des Directeurs Généraux et des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. Ces règles obéissent aux recommandations du code AFEP/MEDEF, relatives aux rémunérations, exception faite de celles expliquées ci-après et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses Régionales de Crédit Agricole, sociétés coopératives.
Les Directeurs Généraux sont nommés par le Conseil d'administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse Régionale ou une autre entité du groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur général doit être approuvée par le conseil d'administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur général peut, à tout moment, être révoqué par le conseil d'administration de sa Caisse Régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son conseil d'administration.
Le statut de Directeur général de Caisse Régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur dans l'ensemble des Caisses Régionales.
En cas de révocation, un Directeur général de Caisse Régionale ne bénéficie d'aucune indemnité au titre de son mandat social.
Le Président de Caisse Régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé dans le cadre prévu par la loi de 1947 portant statut de la coopération. Cette indemnité est déterminée annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses Régionales. L'indemnité versée au Président de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 4.370 €. Dans le prolongement de ce régime indemnitaire, le Président bénéficie d'un dispositif d'indemnité viagère de temps passé qui concerne l'ensemble des Présidents et qui prévoit le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit agricole au moment de la liquidation de la pension. Afin de pouvoir disposer d'un niveau de pension à taux plein, le Président doit justifier d'une ancienneté minimale de 12 ans dans la fonction. La pension des Présidents est calculée au prorata du nombre d'années dans leur fonction avec un minimum de 5 années pleines en deçà desquelles autant montant n'est perçu. Le Président de Caisse Régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule de fonction.
Lors du conseil d'administration de la Caisse Régionale en date du 24 juillet 2015, le Président a rappelé la règlementation relative aux établissements de crédit d'importance significative obligeant ces derniers à créer un Comité des rémunérations en application des articles L.511-89 et L.511-102 du Code monétaire et financier.
Dans le souci de prendre en compte :
le Conseil d'administration a décidé que la Commission Nationale de Rémunération tienne lieu de Comité des rémunérations de la Caisse Régionale, sachant que la composition de cette Commission ainsi que ses missions ont évolué afin de tenir compte de ce dispositif législatif et de la notion d'indépendance de ses membres vis-à-vis des Caisses Régionales.
La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses Régionales est encadrée par des règles collectives communes afin d'assurer leur cohérence. Elle est proposée par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale et soumise à l'approbation du Directeur général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération sur leur rémunération fixe et sur leur rémunération variable.
Comme précisé ci-dessus, la composition de cette commission a été modifiée en 2011, elle est désormais composée de trois membres ès qualité représentant le Directeur général de Crédit Agricole S.A., dont le Directeur général Adjoint de Crédit Agricole SA en charge des Caisses Régionales qui la préside, de trois Présidents de Caisse Régionale et du Directeur général de la F.N.C.A. Cette commission donne aussi un avis sur la rémunération fixe des Directeurs Généraux Adjoints de
Caisses Régionales.
La rémunération fixe des Directeurs Généraux peut être complétée, comme pour l'ensemble des cadres de direction, d'une rémunération variable comprise, dans le cadre des règles collectives, entre 0 et 45% de sa rémunération fixe annuelle, sur 13 mois, et versée annuellement après l'assemblée générale. Cette rémunération variable approuvée par le Directeur général de Crédit Agricole S.A., est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse Régionale dont les risques. Le détail de ces critères de performance n'est pas publié pour des raisons de confidentialité.
L'approbation par le Directeur général de Crédit Agricole S.A. de la rémunération variable intervient après celle des comptes individuels des Caisses Régionales et la tenue des assemblées générales ordinaires.
L'application des règles d'encadrement et de plafonnement de ces rémunérations, leur suivi par la Commission Nationale de Rémunération ainsi que leur agrément par l'Organe Central du Groupe Crédit Agricole conduisent à leur modération à la fois dans le temps mais aussi en valeur absolue.
La rémunération versée au Directeur général de la Caisse Régionale de Normandie-Seine en fonction du 1er janvier 2015 au 1er septembre 2015 est de 259.698 € (montant intégrant les sommes au titre du solde de tout compte) au titre de la rémunération fixe et de 119.943 € au titre de la rémunération variable versée en 2015 pour l'exercice 2014
La rémunération versée au Directeur général de la Caisse Régionale de Normandie-Seine en fonction du 1er septembre 2015 au 31e décembre 2015 est de 78.094 € au titre de la rémunération fixe. En outre, le Directeur général bénéficie d'avantages en nature : un véhicule de fonction et un logement de fonction.
Le Directeur Général bénéficie d'un régime de retraite supplémentaire souscrit au niveau national, concernant l'ensemble des Directeurs Généraux, des Directeurs Généraux Adjoints et des Directeurs. Ce régime prévoit le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit agricole au moment de la liquidation de la retraite. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Directeur Général doit justifier d'une ancienneté minimale de 10 ans dans le statut de cadre de direction. En deçà de 5 ans d'expérience en tant que cadre de direction, aucun supplément de retraite n'est versé. Entre 5 et 10 ans un coefficient de réfaction de 1/10ème par année manquante est appliqué. Ces dispositions sont plus contraignantes que les dispositions du code AFEP/MEDEF qui préconise simplement un minimum de 2 ans dans la fonction.
Pour les Directeurs Généraux, les conditions pour bénéficier de ce régime de retraite supplémentaire nécessitent un minimum de 5 années pleines en deçà desquelles aucun montant n'est perçu et de réunir les conditions légales de départ en retraite. Ce régime de retraite spécifique applicable à l'ensemble des cadres de direction de Caisses Régionales n'ouvre pas de droit supplémentaire avant l'âge de départ et procure un supplément de pension de 1,5% par année d'ancienneté de cadre de direction (pour un plafond légal loi Macron de 3%) et dans la limite d'un plafond global de 70% du revenu de référence. Ce plafond englobe la retraite de base, les retraites complémentaires, toutes autres pensions perçues par ailleurs et le supplément de pension. Ce dernier est ainsi de fait nécessairement inférieur à la limite de 45% du revenu de référence préconisée par le Code AFEP-MEDEF.
Le Président et le Directeur général de Caisse Régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
| Tableau de synthèse des rémunérations (1) et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| Exercice 2014 | Exercice 2015 | ||||
| Président : M. Pascal LHEUREUX | |||||
| Rémunérations fixes (1) dues au titre de l'exercice | 39.150 € | 52.440 € | |||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | Néant | Néant | |||
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | |||
| Avantage en nature | Véhicule de fonction |
Véhicule de fonction |
|||
| Jetons de présence | Néant | Néant | |||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | |||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
(1) Indemnité compensatrice du temps passé
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| Exercice 2014 | Exercice 2015 | ||||
| Directeur général : Mme Michèle JARDIN début de fonction er septembre 2015 1 |
|||||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | NA | 78.094 € | |||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | NA | ND(1) | |||
| Rémunération exceptionnelle | NA | Néant | |||
| Avantage en nature | NA | Logement et véhicule de fonction |
|||
| Jetons de présence | NA | Néant | |||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | NA | Néant | |||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
NA | Néant |
(1)Précisions apportés dans le texte page 9
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
||
|---|---|---|
| Exercice 2014 | Exercice 2015 | |
| Directeur général : M. Fréderic THOMAS cessation de fonction er septembre 2015 1 |
||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | 272.717 € | 259.698 € (1) |
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | 119.943 € | ND(1) |
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant |
| Avantage en nature | Logement et véhicule de fonction |
Logement et véhicule de fonction |
| Jetons de présence | Néant | Néant |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
(1)Précisions apportés dans le texte page 9
| Dirigeants mandataires sociaux |
Contrat de travail | Régime de retraite Supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnités relatives à une clause de non concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| Président - Nom Pascal LHEUREUX - Date début Mandat 26 mars 2014 - Date de renouvellement du mandat d'administrateur Directeur général du 1er |
Non | Non (2) | Non | Non | ||||
| 1er janvier 2015 au septembre 2015 Nom Frédéric THOMAS Date de prise de fonction dans la Caisse Régionale er avril 2007 1 |
Oui | Oui | Non | Non | ||||
| Directeur général du 1er septembre au 31 décembre 2015 Nom Michèle JARDIN Date de prise de fonction dans la Caisse Régionale er septembre 2015 1 |
Oui | Oui | Non | Non |
(2) Indemnité viagère de temps passé
• Le comité des Risques
Conformément à l''article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale a créé un comité des risques. 3
Ce comité est présidé par Mme Catherine Lillini, 2ème vice-présidente du Conseil d'administration. Il est composé de 7 autres membres du conseil et ses principales missions consistent à :
3 La création de ce comité est obligatoire au sein des CR ayant un total de bilan supérieur à 5 Milliards d'euros.
Les invités permanents de ce comité sont le responsable de la gestion des risques (Responsable des Contrôles Permanents et des Risques), la responsable du contrôle périodique, le responsable de la Conformité et le Directeur financier.
Lors de sa première séance au mois d'octobre 2015, le comité a disposé d'une présentation sur la démarche et la déclaration d'appétence aux risques, ainsi que sur les indicateurs de risque opérationnel, le périmètre de contrôle interne et le suivi des PSEE. Une restitution de ses travaux a été faite par sa Présidente au conseil d'administration du 18 décembre 2015.
• Le comité d'audit 4
Un comité d'audit existe depuis 2003 au sein de la caisse régionale. Présidé par Mme Lillini 2ème viceprésidente du conseil d'administration, il est constitué de 7 autres administrateurs. Conformément aux missions légales lui incombant (cf. article L823-19 du Code de commerce) ce comité assure le suivi :
S'agissant de cette dernière mission, le comité s'en est dessaisi en cours d'année pour la transférer au comité des risques récemment créé.
Les invités permanents du comité sont le responsable de la gestion des risques (RCPR), la responsable du contrôle périodique ainsi que le Directeur financier. Les Commissaires aux Comptes interviennent à ce comité à l'occasion des arrêtés du 31 décembre et du 30 juin. Le Comité s'est réuni à quatre reprises en 2015, les 3 février, 21 avril, 21 juillet et 20 octobre, à l'occasion de chaque arrêté trimestriel.
Au-delà des informations relatives à l'arrêté des comptes qui font l'objet d'une communication lors de chaque comité, les conclusions des missions d'audit réalisées par le Contrôle périodique ont été présentées lors des différentes séances, ainsi que les résultats des contrôles permanents et de conformité. S'agissant des risques opérationnels la synthèse annuelle a été présentée au Comité du 21 juillet avec les indicateurs de suivi. Par ailleurs, le Comité a disposé de présentations spécifiques sur l'évaluation de l'adéquation du capital interne (ICAAP Quantitatif), intégrant l'actualisation des stress lors de sa réunion du 3 février. Une présentation du périmètre de contrôle interne et du suivi des PSEE (Prestations de Services Essentiels Externalisés) a été réalisée le 21 avril.
Chaque Comité d'audit fait l'objet d'une restitution de ses travaux par sa Présidente en Conseil d'Administration, et cette dernière présente l'avis du Comité sur les conditions d'arrêté des comptes avant leur approbation. Aucune restitution n'a fait apparaître de différence d'appréciation avec les informations et décisions présentées par la Direction Générale.
• Le comité des Prêts
Le Comité des Prêts de la Caisse régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine est composé du Président et des Vice-présidents du Conseil d'administration, de la Direction Générale, de cinq groupes d'administrateurs de la caisse régionale (par alternance) ainsi que d'un Président de Caisse locale, invité (par alternance également). Le Comité se réunit chaque semaine et statue sur les décisions d'engagements (prêts, cautions, lignes de crédit,…) excédant les délégations de la Direction des Engagements et des Professionnels et celle du Marketing et des Particuliers.
La délégation octroyée au Comité des Prêts par le Conseil d'administration a été reconduite lors de sa séance du 24 avril 2015. Celui-ci agit au nom du Conseil d'administration pour l'ensemble des clientèles
4 Ce comité demeure obligatoire en application de l'article L.823-20 C.com, sauf cas d'exemptions prévues à l'article L823-20 C.com
jusqu'à une exposition brute consolidée du client après projet, équivalente à 12 % des fonds propres prudentiels de la Caisse régionale, avec une limite en valeur absolue de 140 M€. Au-delà de cette limite, la décision d'engagement est du ressort exclusif du Conseil d'administration. Au 31/12/2015, aucun client ne présente un niveau de risque suffisant pour exiger une décision d'engagement du Conseil d'administration.
• Le comité des Nominations
Conformément à l'article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale a créé un comité des nominations le 30 octobre 2015.
Il est constitué des 3 Vices Présidents et de 2 administrateurs et présidé par le 3ème vice-Président.
Les principes de fonctionnement, les orientations et les objectifs du Comité des Nominations, sa composition (dont la Présidence) et le planning 2015/2016 ont été élaborés notamment lors de la réunion dudit Comité en date du 26 novembre 2015, validés par les Conseils d'administration des 30 octobre et 27 novembre 2015. La présentation de ces points a été faite aux Présidents des Caisses locales lors de leur réunion du 9 décembre 2015.
• Comité des Rémunérations
Cf. supra partie relative à la rémunération des dirigeants et mandataires sociaux
Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d'administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs.
Le Conseil a conféré au Directeur général l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de l'entreprise, et ce sans limite particulière à l'exception des pouvoirs en matière de crédit pour lesquels des limites ont été définies.
Celles-ci ont été revues en 2015 par l'aménagement d'une délégation dérogatoire lors du Conseil d'administration du 24 avril 2015 : elle permet au Directeur général de se substituer au Comité des Prêts, en engageant la Caisse régionale sous sa seule signature dans la limite d'un encours brut consolidé après projet de 12 % des Fonds Propres prudentiels, avec une limite en valeur absolue de 140 M€ ; elle s'accompagne toutefois de l'engagement de présenter le dossier lors du Comité des Prêts suivant pour information des représentants de l'Organe délibérant.
De même, une délégation dérogatoire non subdélégable de même nature a été octroyée par le Conseil d'administration au Directeur général Adjoint, lui permettant de suppléer le Directeur général dans l'exercice de sa propre délégation dérogatoire, dans une limite d'exposition brute de 25M€.
Au-delà de ces limites, le Conseil d'administration est seul compétent.
* * *
Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant d'assurer la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances techniques ou humaines.
Il se caractérise par les objectifs qui lui sont assignés :
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil, à la Direction générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation [système de Contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctrices, …].
Les effectifs des trois fonctions de contrôle s'élèvent à 27,7 ETP au 31/12/2015, à savoir le RCPR, 11,6 ETP pour la gestion des risques (Crédit, comptables, financiers, PSEE, PCA, SSI et animation du contrôle permanent), 4,7 ETP pour le contrôle permanent de la conformité, 1 ETP pour le management des risques opérationnels et 9,4 ETP pour le contrôle périodique.
Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par la Caisse régionale de Normandie Seine, s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du Groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
-Références internationales, émises notamment par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire.
-Références légales et réglementaires : Code monétaire et financier, règlement 97-02 modifié relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (abrogé et remplacé par l'arrêté du 03/11/2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) ; recueil des textes réglementaires relatif à l'exercice des activités bancaires et financières (établi par la Banque de France et le CCLRF) ; règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers.
-Références propres au Crédit Agricole
-Références internes à la Caisse régionale de Normandie Seine
Les principes d'organisation et les composantes du dispositif de contrôle interne de la Caisse régionale de Normandie Seine et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière :
Ces principes sont complétés par :
Les différents métiers, et par conséquent les objectifs et la stratégie de l'entreprise, sont pris en compte dans les évolutions du dispositif de contrôle interne, au travers
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne de la Caisse régionale de Normandie Seine, trois responsables distincts du Contrôle périodique (Audit-Inspection), du Contrôle permanent et du Contrôle de la conformité ont été désignés. Les Responsables du Contrôle Périodique et du Contrôle permanent sont directement rattachés au Directeur général de la Caisse régionale et rapportent notamment à son Conseil d'administration ou aux Comités des risques et d'audit.
Par ailleurs, le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR), a été désigné comme responsable de la gestion des risques.
Il a notamment vocation à alerter les organes exécutif et délibérant de toute situation pouvant avoir un impact significatif sur la maîtrise des risques.
La Caisse régionale de Normandie-Seine a défini pour la première fois en 2015 une déclaration d'appétence au Risque qui a été discutée et validée par le Conseil d'Administration du 27 novembre 2015 après examen et recommandation du Comité des risques.
Cette démarche a été réalisée en cohérence avec la stratégie du Groupe et s'appuie sur les travaux de définition de l'appétence au risque menée par la Caisse régionale sur son propre périmètre dans un cadre coordonné au niveau Groupe par l'organe central.
La définition de l'appétence et la tolérance au risque de la Caisse régionale Normandie-Seine s'appuie sur des axes stratégiques quantitatifs et qualitatifs. Un suivi des indicateurs stratégiques transmis à la Gouvernance est prévu régulièrement et au moins semestriellement.
Le dispositif de contrôle interne a fait l'objet d'une évaluation lors de la mission menée par l'Inspection Générale Groupe au sein de la caisse régionale au 1er semestre 2014. L'ensemble des axes d'amélioration relevés, qu'il s'agisse du périmètre d'intervention, du renforcement du contrôle sur la filiale NSI, l'animation du dispositif et le pilotage des PSEE, ont fait l'objet d'actions correctrices permettant de répondre favorablement à ces recommandations.
Au cours de l'année 2015 le Conseil d'administration a procédé à la mise en place du Comité des risques conformément à l'arrêté du 3 novembre 2014 en complément du Comité d'audit déjà existant. Tel que défini précédemment (cf. §.I.2), ce nouveau Comité informe trimestriellement l'organe de surveillance sur l'organisation, l'activité et les résultats du contrôle interne. Il est de ce fait impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
En cas d'incidents significatifs tels que définis par les différentes procédures d'alerte, l'organe délibérant en est informé à partir du moment où les seuils ou critères définis sont atteints.
Il approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant est le :
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, il dispose du rapport annuel sur le contrôle interne qui lui est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du groupe Crédit Agricole. Le Comité d'audit et le Comité des risques, depuis octobre 2015, se réunissent spécifiquement afin d'assister l'organe délibérant dans l'exercice de sa mission. Les réunions du 03/02/2015, du 21/04/2015, du 21/07/2015 et du 20/10/2015, ont été notamment consacrées au contrôle interne, à la mesure des risques, à l'activité de l'audit, à l'analyse des comptes et à la démarche d'appétence aux risques.
Le rapport annuel sur le contrôle interne relatif à l'exercice 2014 a été présenté au Conseil d'administration du 05/06/2015 et transmis aux Commissaires aux comptes et celui relatif à l'exercice 2015 sera présenté au Conseil d'administration de mai. Par ailleurs, des informations à périodicité trimestrielle sont faites au Conseil d'administration dans le cadre des synthèses des Comités d'audit et risques. Pour l'année 2015 ces informations ont été portées à la connaissance des Conseils du 27/03/2015, du 19/06/2015, du 18/09/2015 et du 18/12/2015.
Le Directeur général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'organe délibérant.
Le Directeur général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.
Il veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Il s'assure que le dispositif de contrôle interne fait l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit trimestriellement sous la présidence du Directeur général.
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne de la Caisse régionale de Normandie-Seine s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités et à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée.
La Caisse régionale de Normandie-Seine s'assure de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ses filiales porteuses de risques essentiellement Normandie-Seine Immobilier, afin de permettre une identification et une surveillance consolidée des activités, des risques et de la qualité des contrôles au sein de ces filiales, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières.
Le périmètre de contrôle interne comprend également l'ensemble des Caisses locales affiliées (cf. liste nominative en annexe au présent rapport), pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L'organisation et le fonctionnement des Caisses locales sont étroitement liés à la Caisse régionale et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse régionale et des Caisses locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
La Caisse régionale de Normandie-Seine met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels, comptables) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne.
Ces dispositifs ont fait l'objet d'un renforcement dans le cadre de la démarche du groupe Crédit Agricole sur le ratio international de solvabilité « Bâle II ».
Les principaux facteurs de risques auxquels est exposé la Caisse régionale de Normandie-Seine, à savoir risque de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels et de conformité, font l'objet d'un suivi particulier. En outre, les principales expositions en matière de risques de crédit bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.
Pour les principaux facteurs de risque mentionnés ci-dessus, la Caisse régionale de Normandie-Seine a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner a priori, de mesurer, surveiller et maîtriser les risques.
Ainsi, pour ces principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :
La Caisse régionale de Normandie-Seine mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c'est-àdire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, hors-bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.
Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des « scénarios catastrophes », appliqués aux expositions réelles et aux limites.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.
La Caisse régionale de Normandie-Seine assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi permanent des dépassements de limites et de leur régularisation, du fonctionnement des comptes, par une revue périodique / trimestrielle des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les « affaires sensibles », et par une révision au moins annuelle de tous les autres. La correcte classification des créances fait l'objet d'un examen hebdomadaire au regard de la réglementation en vigueur (créances douteuses notamment). L'adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers par le Comité Risques et Provisions.
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux hiérarchiques appropriés : Comité Risques et Provisions et Comité de Direction.
Pour le domaine financier, la surveillance des risques passe par le suivi régulier des différentes limites fixées, qui font l'objet d'une présentation mensuelle au Comité Finances et gestion auquel participe en tant que membre permanent le RCPR ou son représentant.
Pour l'année 2015, dans le cadre de la gestion de la liquidité, la caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine a respecté le niveau de ratio LCR fixé par le Groupe.
Par ailleurs, la Caisse régionale de Normandie-Seine identifie les incidents significatifs en fonction :
Enfin, le système de contrôle des opérations et des procédures internes a également pour objet :
Le dispositif de contrôles permanents s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Au sein des services / unités / directions / métiers, des manuels de procédures décrivent les traitements à réaliser ainsi que les contrôles permanents opérationnels afférents ; ils portent notamment sur le respect des limites, de la stratégie « risque », règles de délégation, sur la validation des opérations, leur correct dénouement, etc.
Par ailleurs, des unités spécialisées de Contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, intervenant sur les principales familles de risques encourus par la Caisse régionale, sont regroupées sous l'autorité du Responsable des Risques et Contrôles permanents. Un Responsable du Contrôle de la Conformité est rattaché à celui-ci.
Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé, mis à jour régulièrement sous la responsabilité de l'équipe Risques et Contrôles permanents, en collaboration avec les experts métiers.
Lorsqu'ils n'ont pas été intégrés dans les systèmes automatisés de traitement des opérations (blocages de saisies, contrôles de cohérence, …), les points à contrôler ont été exhaustivement recensés et sont actualisés annuellement, en s'appuyant notamment sur la cartographie des risques opérationnels.
Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle, intégrées dans l'outil « SCOPE » et font l'objet d'un reporting de synthèse périodique au niveau hiérarchique adéquat : directeurs, à la fois lors d'une réunion dédiée avec leurs responsables de domaines et dans le cadre du Comité de contrôle interne, directeurs de Groupe avec leurs responsables d'agence pour le réseau, directeurs des banques privées et responsables de centre d'affaires pour la grande clientèle.
Les responsables des fonctions de contrôle sont également destinataires des principaux reportings et il en est fait un compte rendu dans le rapport de contrôle interne destiné au Conseil d'administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires aux comptes et à l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices.
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse régionale sur leur administration et leur gestion, en ce qui concerne : la distribution de crédits, l'activité de cautionnement, le fonctionnement statutaire de la Caisse locale, l'animation de la vie locale, la souscription de parts sociales. Les contrôles de premier degré sont assurés par le Directeur d'agence concerné, en qualité de Secrétaire de la Caisse locale du ressort de l'agence. Les contrôles de deuxième degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse régionale.
Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, au respect des sanctions internationales, à la prévention de la fraude externe et interne et à la protection de la clientèle. Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, contrôles permanents de conformité, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.
La Caisse Régionale de Normandie-Seine a engagé différentes actions au cours de l'année 2015 notamment :
Ces dispositifs font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité de la Caisse Régionale de Normandie-Seine, sous le pilotage de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. Parmi les axes prioritaires identifiés pour 2016 figure le plan de remédiation requis par les accords passés entre le Groupe CA et les autorités US en octobre 2015, au titre des sanctions internationales. Dans ce contexte, des mesures de renforcement seront mises en œuvre tant au plan des processus qu'au plan de la déclinaison opérationnelle.
Les 39 Caisses régionales hébergées sur le bi-site sécurisé Greenfield bénéficient structurellement de solutions de secours d'un site sur l'autre, et le bilan du premier test d'envergure réalisé en mai 2015 est positif.
Le déploiement et le test de plans de continuité d'activités, intégrant les plans de replis utilisateurs et plans secours informatiques. Un test partiel de repli pour une unité spécifique a été conduit avec succès au cours de l'année 2015 et l'ensemble des PCA a été actualisé et la politique y afférent validée par le Conseil d'administration du 18/12/2015.
La Direction comptable et financière de la Caisse régionale assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées, nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse régionale se dote, conformément aux recommandations du Groupe, en matière de Contrôle permanent de l'information comptable et financière, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le Contrôle permanent de l'information comptable et financière (contrôle 2ème degré 2nd niveau) est assuré par une équipe dédiée, rattachée hiérarchiquement au RCPR.
Une charte du contrôle comptable, adoptée le 06/02/2012, définit notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse régionale (Direction financière, Comptabilité générale, unités comptables décentralisées), les procédures d'organisation et de fonctionnement des contrôles comptables (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle).
Le dispositif de contrôle permanent de l'information comptable et financière est complété par l'approbation des comptes des Caisses régionales réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
– Procédures d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière
La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière est assurée par le livre des procédures comptables de la Caisse régionale et par la cartographie des processus concourant à la production et au contrôle de l'information comptable et financière. La formalisation des procédures relatives à la piste d'audit doit également être réalisée.
L'information financière publiée par la Caisse régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.
La Caisse régionale établit des comptes individuels et consolidés selon les normes comptables du Groupe Crédit Agricole, diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A.
La Caisse régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse régionale de Normandie-Seine font l'objet de la mise en œuvre de contrôles comptables (notamment pour celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion.
Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Les objectifs du Contrôle permanent de l'information comptable et financière visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière en termes de :
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse régionale a décliné les recommandations générales de déploiement du Contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l'information comptable et financière, notamment la cartographie des risques opérationnels étendue aux processus comptables et couvrant les risques de fraudes, le déploiement de plans de contrôles comptables dans les services opérationnels (Unités comptables décentralisées, direction comptable et financière, PSEE comptables, coopérations et filiales…), mise en place d'une communication transverse via un Comité comptable, déploiement du Guide du contrôle comptable, déclinaison du dispositif de rapprochement comptabilitérisques selon la procédure définie par le groupe Crédit Agricole.
Le Contrôle permanent de l'information comptable et financière s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Cette évaluation doit permettre au Contrôleur permanent de l'information comptable et financière de la Caisse régionale, de définir un plan de contrôles et la mise en place d'actions correctives, afin de renforcer, si besoin, le dispositif d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière.
Le Contrôleur permanent de l'information comptable et financière rend compte périodiquement au Directeur général de la Caisse régionale des travaux du Contrôle permanent de l'information comptable et financière et de l'évaluation de ce dispositif de Contrôle permanent mis en place dans la Caisse régionale. Le Comité de Contrôle Comptable, qui réunit trimestriellement le Directeur financier, le RCPR, le responsable de la comptabilité, celui du contrôle permanent comptable et financier ainsi que certains collaborateurs, traite de la qualité des arrêtés comptables, des résultats des contrôles et des plans d'actions y afférents, ainsi que des projets comptables.
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les Commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :
Dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux comptes présentent au Conseil d'administration de la Caisse régionale les conclusions de leurs travaux.
Le service Audit Inspection, exerçant exclusivement son rôle de contrôle périodique (3ème degré), en application de la réglementation en vigueur, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur la Caisse régionale (siège et réseaux) mais aussi sur toute entité relevant de son périmètre de contrôle interne.
Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan annuel validé par la Direction générale.
Les missions visent à s'assurer du respect des règles externes et internes, de la maîtrise des risques, de la fiabilité et l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent en particulier sur les dispositifs de Contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne.
L'activité du service Audit Inspection de la Caisse régionale s'effectue dans le cadre de l'Animation Audit Inspection exercée par l'Inspection Générale Groupe (IGL). De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux et l'audit de la Caisse régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses, outils d'analyse de données, outil de gestion des missions et des suivis des recommandations
| Nom de la Caisse Locale | Siège social | |||
|---|---|---|---|---|
| AUMALE | 2 Rue René Gicquel | 76390 AUMALE | ||
| BEAUMESNIL | 22 Rue du Château | 27410 BEAUMESNIL | ||
| BEAUMONT LE ROGER | 49 Rue Saint Nicolas | 27170 BEAUMONT LE ROGER | ||
| BERNAY | Place du COSNIER | 27300 BERNAY | ||
| BEUZEVILLE | 97 Rue de VERDUN | 27210 BEUZEVILLE | ||
| BOLBEC | 1, Place Félix FAURE | 76210 BOLBEC | ||
| BOSC LE HARD | 82 Rue du Grand TENDOS | 76850 BOSC LE HARD | ||
| BOURGTHEROULDE | Grande Rue | 27520 BOURGTHEROULDE | ||
| BRETEUIL/ITON | 8, Rue Aristide BRIAND | 27160 BRETEUIL SUR ITON | ||
| BRIONNE | 15, Rue de la Soie | 27800 BRIONNE | ||
| BROGLIE | 12 Rue Augustin FRESNEL | 27270 BROGLIE | ||
| BUCHY | 118 Route de FORGES | 76750 BUCHY | ||
| CAUDEBEC EN CAUX | Rue Vicomté | 76490 CAUDEBEC EN CAUX | ||
| CONCHES EN OUCHE | 30 Place CARNOT | 27190 CONCHES EN OUCHE | ||
| CORMEILLES | 1 Place du Général de GAULLE | 27260 CORMEILLES | ||
| COTE D'ALBATRE | 39 Place Robert GABEL | 76450 CANY BARVILLE | ||
| CRIQUETOT L ESNEVAL 6 Place du Général LECLERC | 76280 CRIQUETOT L ESNEVAL | |||
| DAMVILLE | 2 Place de la Halle | 27240 DAMVILLE | ||
| DIEPPE | 200, Grande Rue | 76200 DIEPPE | ||
| DOUDEVILLE | 10 Rue de l'Hôtel de ville | 76560 DOUDEVILLE | ||
| DUCLAIR | 5 Rue de VERDUN | 76480 DUCLAIR | ||
| ECOS | 15, Rue de BRAY | 27630 ECOS | ||
| PAYS D'ELBEUF | 50, Rue des Martyrs | 76500 ELBEUF | ||
| ENVERMEU | 7 Place du Marché | 76630 ENVERMEU | ||
| ETREPAGNY | 18, Rue du Maréchal FOCH | 27150 ETREPAGNY |
| Nom de la Caisse Locale | Siège social | |||
|---|---|---|---|---|
| EU | 10 Place Guillaume le Conquérant |
76260 EU | ||
| EVREUX | 14, Rue de GRENOBLE | 27000 EVREUX | ||
| FAUVILLE EN CAUX | 775 Rue Bernard THELU | 76640 FAUVILLE EN CAUX | ||
| FECAMP | 63, 65 Rue Jacques HUET | 76400 FECAMP | ||
| FLEURY SUR ANDELLE | 20 Rue POUYER QUERTIER | 27380 FLEURY SUR ANDELLE | ||
| FONTAINE-LUNERAY | 14 Rue du Général de GAULLE | 76810 LUNERAY | ||
| FORGES LES EAUX | 11, Place BREVIERE | 76440 FORGES LES EAUX | ||
| FOUCARMONT- BLANGY | 14 Place des CATELIERS | 76340 FOUCARMONT | ||
| GAILLON | 25, Avenue du Maréchal LECLERC |
27600 GAILLON | ||
| GISORS | 18, Rue du Général de GAULLE |
27140 GISORS | ||
| GODERVILLE | 5 Place Godard des VAUX | 76110 GODERVILLE | ||
| GOURNAY EN BRAY | 17, Place Nationale | 76220 GOURNAY EN BRAY | ||
| GRAND QUEVILLY | 108, Avenue des Provinces | 76120 LE GRAND QUEVILLY | ||
| LE HAVRE | 29-33, Avenue Président René COTY |
76600 LE HAVRE | ||
| LES ANDELYS | 7 Place Nicolas POUSSIN | 27700 LES ANDELYS | ||
| LILLEBONNE | 11, Place Général de GAULLE | 76170 LILLEBONNE | ||
| LONDINIERES | 1 Rue du Maréchal LECLERC | 76660 LONDINIERES | ||
| LONGUEVILLE SUR SCIE BACQUEVILLE |
Rue Berthet BURLET | 76590 LONGUEVILLE SUR SCIE | ||
| LOUVIERS | 1, Rue DELAMARE | 27400 LOUVIERS | ||
| LYONS LA FORET | 4, Rue FROIDE | 27480 LYONS LA FORET | ||
| MESNIL ESNARD | 80, Route de PARIS | 76240 LE MESNIL ESNARD | ||
| MONT ST AIGNAN | Centre Commercial des COQUETS |
76130 MONT ST AIGNAN | ||
| MONTFORT SUR RISLE | 57, Rue Saint Pierre | 27290 MONTFORT SUR RISLE | ||
| MONTIVILLIERS | 9, Rue René COTY | 76290 MONTIVILLIERS | ||
| NEUFCHATEL EN BRAY | 9, Grande Rue NOTRE DAME 76270 NEUFCHATEL EN BRAY | |||
| NONANCOURT | 18 Place Aristide BRIAND | 27320 NONANCOURT |
| Nom de la Caisse Locale | Siège social | |||
|---|---|---|---|---|
| PACY SUR EURE | 93, Rue ISAMBARD | 27120 PACY S/ EURE | ||
| PAVILLY | 22, Rue Jean MAILLARD | 76570 PAVILLY | ||
| PLATEAU DU NEUBOURG | 38, Rue de la République | 27110 LE NEUBOURG | ||
| PONT AUDEMER | 2, Rue du Général LECLERC | 27500 PONT AUDEMER | ||
| PONT DE L ARCHE | 3 Rue Alphonse SAMAIN | 27340 PONT DE L'ARCHE | ||
| ROUEN | 37, Rue Jeanne d'ARC | 76000 ROUEN | ||
| ROUTOT | 19, Rue du Docteur Colignon | 27350 ROUTOT | ||
| RUGLES | 33, Rue des Forges | 27250 RUGLES | ||
| RY | 33 Grande Rue | 76116 RY | ||
| SAINT ANDRE DE L'EURE | 23 Rue du Chanoine BOULOGNE |
27220 SAINT ANDRE DE L'EURE |
||
| SAINT GEORGES DU VIEVRE |
16 Rue de l'Eglise | 27450 SAINT GEORGES DU VIEVRE |
||
| SAINT ROMAIN DE COLBOSC |
1 Avenue du Général de GAULLE |
76430 SAINT ROMAIN DE COLBOSC |
||
| SAINT SAENS | 3 Place MAINTENON | 76680 SAINT SAENS | ||
| SOTTEVILLE LES ROUEN | 36 Place de l'Hôtel de Ville | 76300 SOTTEVILLE LES ROUEN |
||
| THIBERVILLE | 36 Rue de BERNAY | 27230 THIBERVILLE | ||
| TOTES-AUFFAY | 8 Rue Guy de MAUPASSANT | 76890 TOTES | ||
| VALMONT | 9 Rue Jules CROCHEMORE | 76540 VALMONT | ||
| VERNEUIL SUR AVRE | 408, Rue de LA MADELEINE | 27130 VERNEUIL SUR AVRE | ||
| VERNON | 2 bis, Place d'EVREUX | 27200 VERNON | ||
| YERVILLE | 2 Rue Maître HALLEY | 76760 YERVILLE | ||
| YVETOT | 29, LE MAIL | 76190 YVETOT |
Exercice clos le 31 décembre 2015
Tour Eqho 2, avenue Gambetta CS 60055 92066 Paris-La Défense Cedex S.A.S. au capital de € 200.000
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
1, place Alfonse Jourdain B.P. 98536 31685 Toulouse Cedex 06 S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Exercice clos le 31 décembre 2015
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Paris-La Défense et Toulouse, le 22 février 2016
Exercice clos le 31 décembre 2015
Tour Eqho 2, avenue Gambetta CS 60055 92066 Paris-La Défense Cedex S.A.S. au capital de € 200.000
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
1, place Alfonse Jourdain B.P. 98536 31685 Toulouse Cedex 06 S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Exercice clos le 31 décembre 2015
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Paris-La Défense et Toulouse, le 22 février 2016
KPMG AUDIT FS II Tour EQHO 2 Avenue Gambetta CS 60055 92066 Paris la Défense Cedex France
Ernst & Young Audit 1, place Alfonse Jourdain B.P. 98536 31685 Toulouse Cedex 06
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015 Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine Cité de l'Agriculture - Chemin de la Bretèque 76238 Bois Guillaume Ce rapport contient 4 pages
Siège social : Cité de l'Agriculture - Chemin de la Bretèque 76238 Bois Guillaume
Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015
Mesdames, Messieurs les Sociétaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Caisse Régionale, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R.225-31 du Code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention ni d'aucun engagement autorisés au cours de l'exercice écoulé à soumettre à l'approbation de l'assemblée générale en application des dispositions de l'article L.225-38 du Code de commerce.
En application de l'article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
• Nature et objet :
La Caisse Régionale rémunère les encours déposés sur les comptes courants ordinaires par les Caisses Locales au taux annuel de 0,45 %.
• Modalités :
Les intérêts versés en 2015, aux Caisses Locales ayant des administrateurs communs avec la Caisse Régionale au titre de la rémunération des comptes courants ordinaires s'élèvent à 9 978,03 €.
• Nature, objet et modalités :
Versement d'indemnités conformément aux recommandations de la Fédération Nationale de Crédit Agricole, soit au titre de l'exercice 2015, un montant de 207 058 €.
Remboursement des frais de déplacements ou mise à disposition d'un véhicule, soit au titre de l'exercice 2015, un montant de 43 476,29 €.
• Nature, objet et modalités :
Comptabilisation par la Caisse Régionale, d'une contribution financière annuelle de 600 € par dossier suivi par l'association depuis 6 ans au plus, soit un montant total de 25 950 € au cours de l'exercice 2015.
• Nature et objet :
Engagement réglementé au titre de la retraite supplémentaire du Directeur Général.
• Modalités :
Le Directeur Général bénéficie d'un régime de retraite supplémentaire prévoyant le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit Agricole au moment de la liquidation de la retraite. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction.
KPMG AUDIT FS II Tour EQHO 2 Avenue Gambetta CS 60055 92066 Paris la Défense Cedex France
Ernst & Young Audit 1, place Alfonse Jourdain B.P. 98536 31685 Toulouse Cedex 06
Rapport des commissaires aux comptes
sur le rapport du président du conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
Exercice clos le 31 décembre 2015 Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine Cité de l'Agriculture - Chemin de la Bretèque 76238 Bois Guillaume Ce rapport contient 3 pages
Siège social : Cité de l'Agriculture - Chemin de la Bretèque 76238 Bois Guillaume
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du président du conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
Exercice clos le 31 décembre 2015
Mesdames, Messieurs les Sociétaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre caisse régionale relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L.621-18-3 du code monétaire et financier au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
Il appartient au président d'établir et de soumettre à l'approbation du conseil d'administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine et donnant les autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Il nous appartient :
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Caisse Régionale Mutuel de Normandie-Seine relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d'administration.
Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L.621-18-3 du code monétaire et financier.
Paris La Défense et Toulouse, le 22 février 2016
Responsables de l'information relative à la Caisse Régionale
Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Caisse Régionale et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et que le rapport de gestion ci-joint présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Caisse Régionale et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
La lettre d'approbation de Crédit Agricole SA ne faisant pas d'objection à la présentation des comptes annuels arrêtés au 31 décembre 2015, ni au projet de répartition des excédents et recettes de la Caisse Régionale, et après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels, l'Assemblée Générale approuve les comptes qui viennent de lui être soumis et donne quitus aux Administrateurs et au Directeur Général de la Caisse Régionale pour leur gestion concernant l'exercice 2015.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, approuve les comptes consolidés de l'exercice arrêté le 31 décembre 2015.
L'Assemblée Générale, en application de l'article 30 des statuts constate que le capital social, qui était de 92 351 194 € au 31 décembre 2014 n'a pas évolué au cours de l'exercice, et approuve le remboursement de la part sociale souscrite par Monsieur Léon LEVASSEUR administrateur sortant, ainsi que la souscription par Madame Valérie HEMMEN, nouvelle administratrice, d'une part sociale.
L'Assemblée Générale, sur le rapport du Conseil d'Administration statuant en application de l'article 223 quater du CGI, approuve le montant global s'élevant à 26 091 € des charges non déductibles visées à l'article 39-4 de ce code, ainsi que le montant s'élevant à 9 915 €, de l'impôt sur les sociétés acquitté sur ces dépenses.
En application de l'article L 511-39 du Code monétaire et financier, l'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées aux articles L 225-38 du Code de Commerce, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve les conventions qui y sont énoncées.
L'Assemblée Générale décide, sur une base de distribution de 30 % du résultat net, de fixer à 5.49 € le montant du dividende à servir aux Certificats Coopératifs d'Investissement (soit un montant de versement de 5 784 362,82 €), et aux Certificats Coopératifs d'Associés (soit un montant de 8 311 607,46 €).
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d'Administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels, décide, sur proposition du Conseil d'Administration, d'affecter ainsi qu'il suit, le résultat de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
| 8 311 607,46 € 72 118 705,56 € 24 039 568,53 € |
|
|---|---|
| 569 194,21 € 5 784 362,82 € |
|
| 110 808 861,03 € 14 577,55 € 110 823 438,58 € |
|
Les dividendes alloués aux CCI détenus en propre, seront reportés en report à nouveau au cours de l'exercice 2016.
| Montants à distribuer au titre de l'exercice 2015 | En € |
|---|---|
| Eligibles à l'abattement de 40 % (2° du 3 de l'arti cle 158 du CGI) - Intérêts aux parts sociales - Intérêts aux certificats coopératifs d'investissement - Intérêts aux certificats coopératifs d'associés |
569 194,21 5 784 362,82 8 311 607,46 |
| Non éligibles à l'abattement de 40 % (3° du 3 de l' article 158 du CGI) |
Néant |
Par ailleurs, l'Assemblée Générale rappelle le montant des revenus distribués au titre des trois derniers exercices.
| Montants distribués au titre des trois exercices précédents (en €) |
2012 | 2013 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Eligibles à l'abattement (2° du 3 de l'article 158 du CGI) - Intérêts aux parts sociales - Intérêts aux certificats coopératifs d'investissement - Intérêts aux certificats coopératifs d'associés |
1 473 521,47 5 236 481,46 7 524 351,38 |
1 308 614,74 5 383 987,98 7 736 304,94 |
1 005 399,13 5 615 783,94 8 069 374,82 |
| Non éligibles à l'abattement (3° du 3 de l'article 158 du CGI) | Néant | Néant | Néant |
L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration, autorise le conseil d'administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement (CCI) de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du Code de commerce et du Règlement 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003.
La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'assemblée générale ordinaire du 24 mars 2015, est donnée au conseil d'administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine assemblée générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit 18 mois à compter de la date de la présente assemblée.
Les achats de CCI de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de dix pour cent (10 %) du nombre de CCI composant son capital social. Toutefois, le nombre de CCI acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5% du nombre de CCI composant son capital social.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de CCI mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c'est-à-dire sur le marché ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le conseil d'administration ou la personne qui agira sur la délégation du conseil d'administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.
Les achats pourront porter sur un nombre de CCI qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de CCI composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, ce qui à ce jour correspond à un nombre maximal de 105 361 titres.
Le montant total des sommes que la Caisse Régionale pourra consacrer au rachat de ses CCI au cours de cette période est de 5 373 360 (cinq millions trois cent soixante-treize mille trois cent soixante) euros. L'acquisition de ces CCI ne pourra être effectuée à un prix supérieur à 170 (cent soixante-dix) euros, étant toutefois précisé que ces CCI pourraient être attribués gratuitement dans les conditions prévues par la loi.
Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses CCI en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :
1) de consentir des options d'achat de CCI de la Caisse Régionale au profit des membres du personnel salarié (ou de certains d'entre eux) et/ou mandataires sociaux exerçant des fonctions de dirigeant (ou de certains d'entre eux) de la Caisse Régionale et des sociétés ou groupements qui lui sont liés ou lui seront liés dans les conditions définies par les dispositions de l'article L.225 -180 du Code de commerce ;
2) d'attribuer des CCI de la Caisse Régionale aux salariés visés à l'alinéa ci-avant, au titre de leur participation aux fruits de l'expansion de l'entreprise ou d'un plan d'épargne d'entreprise ainsi qu'au titre des opérations visées aux articles L.225-197-1 à L.225-197-3 du Code de commerce ;
3) de conserver les CCI de la Caisse Régionale qui auront été achetés en vue de leur remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'éventuelles opérations de croissance externe ;
4) d'assurer la couverture de valeurs mobilières donnant accès au capital social de la Caisse Régionale;
5) d'assurer l'animation du marché des CCI par un prestataire de services d'investissement dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AMAFI ;
6) de procéder à l'annulation des CCI acquis, sous réserve d'une Assemblée Générale Extraordinaire ultérieure.
Les opérations effectuées par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment pendant la durée de validité du programme de rachat.
La Caisse Régionale pourra également utiliser la présente résolution et poursuivre l'exécution de son programme de rachat dans le respect des dispositions légales et réglementaires et notamment les dispositions des articles 231-1 et suivants du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, en période d'offre publique d'achat ou d'échange initiée par la Caisse Régionale.
L'assemblée générale donne tous pouvoirs au conseil d'administration pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.
Le Conseil d'administration veillera à ce que l'exécution de ces rachats soit menée en conformité avec les exigences prudentielles telles que fixées par la règlementation et par la Banque centrale Européenne.
L'Assemblée Générale ratifie le montant des indemnités versées aux Administrateurs au titre de l'exercice 2015 pour un montant de 259 232 € dans le cadre du budget de 470 000 € fixé par la précédente Assemblée Générale.
L'Assemblée Générale après avoir pris connaissance de la proposition faite par le conseil d'Administration à ce sujet et en application des dispositions de l'article 6 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée, fixe à 370 000 € maximum la somme globale allouée au financement des indemnités des administrateurs pour l'exercice 2016 et donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration de la Caisse pour déterminer l'affectation de cette somme conformément aux recommandations de la FNCA.
L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'Administration, émet dans le cadre de sa consultation un avis favorable relatif aux éléments fixes et variables de la rémunération dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2015 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil d'Administration et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des commissaires aux comptes, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve l'engagement réglementé visé à l'article L.225-42-1 du Code de commerce au titre de la retraite supplémentaire, souscrit par la Caisse au bénéfice du Directeur Général.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, émet un avis favorable relatif aux éléments d'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2015 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil d'Administration et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, émet un avis favorable relatif à l'enveloppe globale de rémunérations ou indemnisations versées, au Directeur général, aux membres du Comité de direction et aux fonctions de contrôle à hauteur d'un montant égal à 1.853.174 € au titre de l'exercice 2015.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Madame Danièle JADART administratrice arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale et prenant acte de la décision de cette dernière de ne pas se représenter, nomme en qualité d'administrateur (Madame) (Monsieur) …………………….pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2020 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2019.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que Monsieur Pierre DAVOUST, administrateur, souhaitait démissionner de son mandat, nomme en qualité d'administrateur (Madame) (Monsieur)……………..pour une année, durée du mandat concerné restant à courir et qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2017 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2016.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Monsieur Dominique DAVID administrateur arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale, propose le renouvellement du mandat d'administrateur de Monsieur Dominique DAVID pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2020 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2019.
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Madame Catherine DE WITASSE-THEZY administrateur arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale, propose le renouvellement du mandat d'administrateur de Madame Catherine DE WITASSE-THEZY pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2020 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2019
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Monsieur Noël DUFOUR administrateur arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale, propose le renouvellement du mandat d'administrateur de Monsieur Noël DUFOUR pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2020 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2019
L'Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat de Madame Chantal VERMEULEN administrateur arrive à expiration lors de la présente Assemblée générale, propose le renouvellement du mandat d'administrateur de Madame Chantal VERMEULEN pour une durée de 4 années qui viendra à expiration à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2020 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2019
L'Assemblée Générale proroge exceptionnellement, jusqu'à la date du 25 mars 2016 le bureau du Conseil d'Administration tel qu'il avait été constitué à l'issue de la réunion du Conseil d'Administration en date du 27 mars 2015, pour autant que les administrateurs le composant aient été réélus lors de la présente Assemblée Générale.
L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait de procès-verbal de la présente Assemblée à l'effet d'accomplir tous dépôts et formalités légales.
L'assemblée générale extraordinaire décide de la modification de l'article suivant afin de prévoir la possibilité d'admettre des clients et des associés non coopérateurs comme sociétaires de la Caisse régionale.
NB : Il convient de noter que la modification statutaire proposée vise exclusivement la partie de l'article 10 des statuts relative à l'admission des sociétaires. Par conséquent, les autres dispositions figurant, le cas échéant, dans le même article des statuts de la Caisse régionale resteraient inchangées
L'assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente assemblée pour l'accomplissement de toutes formalités légales.
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