Governance Information • May 26, 2016
Governance Information
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EXERCICE DU 01/01/2015 AU 31/12/2015
| 1. | GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE | 4 | |
|---|---|---|---|
| 1.1. | ORGANES DE SURVEILLANCE ET DE DIRECTION 5 | ||
| 1.1.1. | Directoire 5 | ||
| 1.1.2. | Conseil de Surveillance 9 | ||
| 1.1.3. | Comités du Conseil de Surveillance : Comité d'Audit 17 | ||
| 1.1.4. | Comités du Conseil de Surveillance : Comité des Nominations et Rémunérations 19 | ||
| 1.1.5. | Autres comités 21 | ||
| 1.1.6. | Déclarations concernant le Directoire et le Conseil de Surveillance 23 | ||
| 1.1.7. | Conflits d'intérêts 24 | ||
| 1.1.8. | Contrats de service entre les membres du Directoire et du Conseil de Surveillance et Genfit 24 | ||
| 1.2. | APPLICATION DU CODE DE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE DES SOCIÉTÉS COTÉES MIDDLENEXT 25 | ||
| 1.3. | RÉMUNÉRATON DES DIRIGEANTS 26 | ||
| 1.3.1. | Rémunération des dirigeants mandataires sociaux 26 | ||
| 1.3.2. | Retraites et autres avantages 32 | ||
| 2. | PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES | 33 | |
| 2.1. | RÉFÉRENTIEL DE CONTRÔLE INTERNE RETENU PAR LE GROUPE 33 | ||
| 2.2. | PÉRIMÈTRE DU CONTRÔLE INTERNE DU GROUPE 33 | ||
| 2.3. | DEFINITION ET OBJECTIF DU CONTRÔLE INTERNE 33 | ||
| 2.4. | DESCRIPTION DES PRINCIPALES COMPOSANTES DU SYSTÈME DE CONTRÔLE INTERNE 34 | ||
| 2.4.1. | Environnement de contrôle 34 | ||
| 2.4.2. | Dispositif de gestion des risques 37 | ||
| 2.4.3. | Activités de contrôle 38 | ||
| 2.4.4. | Information et communication 41 | ||
| 2.4.5. | Pilotage du contrôle interne 43 | ||
| 2.5. | PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE RELATIVES À L'ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT DE L'INFORMATION FINANCIÈRE ET COMPTABLE 44 |
||
| 2.5.1. | Processus-clés ayant une incidence sur la fiabilité de l'information financière du Groupe 44 | ||
| 2.5.2. | Points clefs du système de contrôle interne en matière de production et de communication | ||
| de l'information comptable et financière du Groupe 45 | |||
| ARTICLE 1 – NOMINATION DES MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE 53 |
Dans le cadre de l'article L. 225-68 du code de commerce, le rapport du Président du Conseil de Surveillance comprend pour l'exercice 2015 les informations concernant la composition du Conseil et l'application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein, les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil de Surveillance ainsi que les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société, notamment celles relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Ce rapport précise également que la Société se réfère volontairement à un code de gouvernement d'entreprise, indique les modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l'assemblée générale et présente les principes et les règles arrêtés par le Conseil de Surveillance pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux. Enfin, il mentionne la publication des informations prévues par l'article L. 225-100-3 du Code de commerce.
Ce rapport a été établi par le Président du Conseil de Surveillance, sur la base des travaux effectués par GENFIT en 2015 en matière de contrôle interne et de gestion des risques. Ce rapport a fait l'objet d'un examen par le Comité d'Audit, réuni le 1er Février 2016 en présence des représentants des commissaires aux comptes de GENFIT, puis a été approuvé par le Conseil de Surveillance, réuni le 1er Février 2016, en présence des représentants des commissaires aux comptes de GENFIT.
Ce rapport est présenté dans le cadre de l'Assemblée Générale des actionnaires de GENFIT appelée à se tenir en juin 2016.
La Société GENFIT SA est une Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. A ce titre, elle relève des dispositions des articles L.225-57 à L.225-93 du code de commerce et des dispositions règlementaires y afférentes.
A l'occasion de l'admission à la cotation de ses titres sur le marché réglementé d'Euronext intervenue le 17 avril 2014, le Conseil de Surveillance de la Société a décidé d'adopter le code Middlenext de gouvernement d'entreprise de décembre 2009 (le « Code Middlenext ») comme code de référence en matière de gouvernement d'entreprise, après avoir examiné les points de vigilance de ce code lors de sa séance du 11 mars 2014. Ce code est disponible sur le site de MiddleNext (www.middlenext.com).
La Société estime se conformer à la plupart des recommandations du Code Middlenext. On se reportera à la section 1.2 - Application du code de gouvernement d'entreprise des sociétés cotées Middlenext du présent rapport pour davantage de détails sur les points de divergence demeurant avec le code et sur les raisons de ces divergences.
1.1.1. Directoire
Le Directoire est composé de 3 membres :
| Nom | Mandat |
|---|---|
| Jean-François Mouney | Président du Directoire |
| Nathalie Huitorel | Membre du Directoire |
| Dean Hum | Membre du Directoire |
| Jean-François Mouney | Président du Directoire | ||
|---|---|---|---|
| 60 ans, Français | |||
| Adresse professionnelle | 885, Avenue Eugène Avinée - 59120 LOOS | ||
| Nombre d'actions Genfit | 8.339 actions en direct et 17,1 % de Biotech Avenir | ||
| détenues | |||
| Expérience professionnelle / Expertises |
Jean-François Mouney a créé GENFIT en 1999 après avoir été activement impliqué dès 1997 dans « l'incubation » de l'entreprise dont il est co-fondateur. Auparavant, il avait créé, dirigé et développé plusieurs sociétés spécialisées dans les matériaux de hautes performances à partir de 1979 et en particulier dans le secteur aéronautique. En 1992, il fonde M&M, un cabinet d'études et de conseils spécialisé en économie de la santé. Chargé de l'étude de faisabilité d'une agence de développement économique dans le domaine de la biologie-santé en région Nord-Pas-de-Calais, il en prend la direction générale, dès le lancement en 1995. Avec plus de cent sociétés créées dans le cadre de ce projet, Eurasanté se hisse au rang des premiers bio incubateurs et clusters européens. Au poste de Président du Directoire de GENFIT, il est distingué, en 2003, par le Grand Prix de l'Entrepreneur, organisé au niveau mondial par Ernst & Young, dans la catégorie Nouvelles Technologies. Cette manifestation l'honore de la même récompense en 2004. Jean-François Mouney est également Conseiller de la Banque de France depuis 2008. Jean-François Mouney est diplômé de l'ESCP Europe et titulaire d'un DEA d'Economie de l'Université de Lille. |
||
| Dates de mandat | 1ère nomination : Conseil de Surveillance du 15 septembre 1999 |
||
| Dernier renouvellement : Conseil de Surveillance du 03 juillet 2013 | |||
| Echéance du mandat en cours : 03 juillet 2018 | |||
| Société | Mandat | ||
| Fonctions | GENFIT CORP | Président du Conseil d'Administration | |
| opérationnelles et autres mandats exercés dans le Groupe |
GENFIT PHARMACEUTICALS SAS | Président | |
| Autres mandats en cours en dehors du Groupe |
BIOTECH AVENIR SAS | Président | |
| Mandats ayant été exercés au cours des 5 dernières années mais ayant cessé à ce jour |
NATURALPHA SAS | Président |
| Nathalie Huitorel | Membre du Directoire | ||
|---|---|---|---|
| 54 ans, Française | |||
| Adresse professionnelle | 885, Avenue Eugène Avinée - 59120 LOOS | ||
| Nombre d'actions Genfit | 2591 en direct et 0,0 % de Biotech Avenir | ||
| détenues | |||
| Expérience | Nathalie Huitorel est diplômée de Skema (Ecole Supérieure de Commerce de Lille). Elle a | ||
| professionnelle / |
occupé durant dix années la Direction Administrative et Financière de MS Composites, société | ||
| Expertises | spécialisée dans les matériaux composites haute performance. Elle a géré le dossier | ||
| d'introduction en bourse d'une filiale du groupe Finuchem et a mené plusieurs opérations de | |||
| fusions et acquisitions. Directeur Administratif et Financier de GENFIT depuis octobre 2007, | |||
| elle supervise les services financiers, le contrôle de gestion, les ressources humaines et les services généraux. |
|||
| Dates de mandat | ère nomination 1 : Conseil de Surveillance du 03 juillet 2008 |
||
| Dernier renouvellement : Conseil de Surveillance du 03 juillet 2013 | |||
| Echéance du mandat en cours : 03 juillet 2018 | |||
| Société | Mandat | ||
| Fonctions | GENFIT SA | Directeur Gestion – Finances | |
| opérationnelles et autres | GENFIT CORP | Membre du Conseil d'Administration | |
| mandats exercés dans le | GENFIT PHARMACEUTICALS SAS | Membre du Comité de Direction | |
| Groupe | |||
| Autres mandats en cours en dehors du Groupe |
Néant | Néant | |
| Mandats ayant été |
Néant | Néant | |
| exercés au cours des 5 | |||
| dernières années mais | |||
| ayant cessé à ce jour |
| Dean Hum | Membre du Directoire | ||
|---|---|---|---|
| 53 ans, Canadien | |||
| Adresse professionnelle | 885, Avenue Eugène Avinée - 59120 LOOS | ||
| Nombre d'actions Genfit | 10 actions en direct et 6,2% de Biotech Avenir | ||
| détenues | |||
| Expérience professionnelle / Expertises |
Dean Hum est Docteur en Biochimie de McGill University (Montreal) en 1990. Expert de la modulation des facteurs de transcription et des récepteurs nucléaires associée aux maladies endocriniennes et cardiométaboliques, il a occupé un poste de chercheur à University of California (San Francisco) avant d'officier en tant que Professeur à Laval University (Quebec). Il rejoint GENFIT en 2000 en tant que Directeur de Opérations Scientifiques. Aujourd'hui Dean Hum est une personne clé de l'organisation GENFIT. Il est en particulier responsable de la définition, de la mise œuvre et de la coordination des stratégies court-, moyen-, et long-terme reliées aux programmes de R&D et au portefeuille. Il coordonne l'ensemble des activités de R&D avec le CEO et en étroite collaboration avec les directeurs scientifiques et responsables de projets. |
||
| Dates de mandat | 1ère nomination : Conseil de Surveillance du 13 mai 2014 |
||
| Echéance du mandat en cours : 13 mai 2019 | |||
| Société | Mandat | ||
| Fonctions opérationnelles et autres mandats exercés dans le Groupe |
GENFIT SA | Directeur Recherche et Développement et Directeur des opérations |
|
| Autres mandats en cours en dehors du Groupe |
Néant | Néant | |
| Mandats ayant été exercés au cours des 5 dernières années mais ayant cessé à ce jour |
Néant | Néant |
Le Directoire :
Suite à la nomination de Dean Hum en qualité de membre du Directoire intervenue le 13 mai 2014, le Directoire a redéfini les fonctions de Nathalie Huitorel et a défini celles de Dean Hum au titre des mandats sociaux qu'ils exercent
spécifiquement au sein du Directoire, à côté des fonctions techniques salariées qu'ils exercent en application de leur contrat de travail depuis leur engagement par la Société.
Ainsi, Nathalie Huitorel assiste le Directoire et son Président dans les domaines de compétences spécifiques suivants :
Dean Hum assiste le Directoire et son Président dans les domaines de compétences spécifiques suivants :
Le Directoire se réunit autant que nécessaire afin de remplir l'ensemble des ses missions. Au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2015, le Directoire a tenu 13 réunions avec un taux de présence de 100 %.
Le Conseil de Surveillance est composé de 5 membres :
| Nom | Mandat |
|---|---|
| Xavier Guille des Buttes | Président du Conseil de Surveillance |
| Charles Woler | Vice-Président du Conseil de Surveillance |
| BIOTECH AVENIR SAS | Membre du Conseil de Surveillance, représentée par Florence Séjourné |
| Philippe Moons | Membre du Conseil de Surveillance |
| Frédéric Desdouits | Membre du Conseil de Surveillance |
Aucun censeur n'a été désigné.
Les mandats du Président, du Vice-président du Conseil de Surveillance, et de BIOTECH AVENIR viendront à échéance en 2016. Le mandat de Monsieur Philippe Moons, coopté par le Conseil de Surveillance en 2015 en remplacement de FINORPA SCR jusqu'à la date de fin du mandat de FINORPA SCR qu'il a remplacé (2018) devra être confirmé par l'Assemblée Générale en 2016. Le mandat de Monsieur Frédéric Desdouits viendra à échéance en 2018.
| Xavier Guille des Buttes | Président du Conseil de Surveillance, dont il est un membre indépendant | ||
|---|---|---|---|
| 74 ans, Français | Membre du Comité des Nominations et Rémunérations et membre du Comité d'Audit | ||
| Adresse professionnelle | - | ||
| Nombre d'actions Genfit | 771 actions | ||
| détenues | |||
| Expérience | Diplômé de l'Ecole Supérieure des Sciences Commerciales d'Angers (ESSCA), de l'Institut du | ||
| professionnelle/ | Commerce International (ICI) et l'Institut de Gestion Prévisionnelle et de Contrôle de Gestion | ||
| Expertises | (ICG), Xavier Guille des Buttes a exercé toute sa carrière professionnelle au sein de l'Industrie | ||
| Pharmaceutique. Il a notamment occupé pendant plus de trente années des postes de | |||
| direction dans la filiale française du Groupe allemand Schering AG. Il y a exercé | |||
| successivement les responsabilités de Directeur Marketing, de Directeur Général de la Division | |||
| Pharmaceutique, et de Président du Directoire jusqu'en juin 2006. Membre du Conseil de | |||
| Surveillance de GENFIT depuis le 18 octobre 2006, il le préside depuis le 5 avril 2008. Au-delà | |||
| de ses responsabilités au sein de GENFIT, il accompagne un certain nombre de sociétés du | |||
| secteur de la santé en tant qu'administrateur. Ses mandats sont exercés pour Delpharm | |||
| Holding (façonnage pharmaceutique), Diagast (filiale de l'Etablissement Français du Sang), et | |||
| Hemarina (start-up située à Morlaix ). | |||
| Xavier Guille des Buttes préside par ailleurs la Fondation de la Catho de Lille (Enseignement | |||
| supérieur) et est Chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur. | |||
| Dates de mandat | ère nomination 1 : 18 octobre 2006 |
||
| Dernier renouvellement : 28 juin 2011 | |||
| Echéance du mandat en cours : Assemblée Générale Ordinaire des Associés statuant sur les | |||
| comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015 | |||
| Société | Mandat | ||
| Fonctions | Néant | Néant | |
| opérationnelles et autres | |||
| mandats exercés dans le | |||
| Groupe | |||
| Autres mandats en cours en dehors du Groupe |
DELPHARM HOLDING | Membre du Conseil des Associés | |
| DIAGAST | Administrateur | ||
| HEMARINA | Administrateur | ||
| Mandats ayant été exercés au cours des 5 |
OUEST ANGELS DEVELOPPEMENT | Membre du Conseil de Surveillance | |
| dernières années mais | |||
| ayant cessé à ce jour |
| Charles Woler | Vice-président du Conseil de Surveillance, dont il est un membre indépendant | ||
|---|---|---|---|
| 66 ans, Français | Président du Comité des Nominations et Rémunérations | ||
| Adresse professionnelle | 26, Avenue Tony Garnier - 69007 LYON | ||
| Nombre d'actions Genfit | 64 actions | ||
| détenues | |||
| Expérience | Diplômé de médecine, Charles Woler est titulaire d'un Master en Pharmacologie Clinique et | ||
| professionnelle/ | Pharmacocinétique et d'un MBA. Il bénéficie d'une expérience de plus de 30 ans dans le | ||
| Expertises | secteur de la santé, acquise à des postes de responsabilité au sein de PME et de grands | ||
| groupes pharmaceutiques français et européens du secteur. Il a notamment été Président | |||
| Directeur Général de Roche France, puis Président de Smithkline Beecham Europe. Il a | |||
| également occupé diverses fonctions managériales de haut niveau dans le secteur de la | |||
| biotechnologie en France et aux Etats Unis, au sein de Cadus Pharmaceutical (CEO) et Imclone | |||
| System (executive committee member) - toutes deux des sociétés de biotechnologie cotée au | |||
| Nasdaq - Neuro3d , Endotis Pharma, Biomnis(CEO). | |||
| Dates de mandat | ère nomination 1 : 18 octobre 2006 |
||
| Dernier renouvellement : 28 juin 2011 | |||
| Echéance du mandat en cours : Assemblée Générale Ordinaire des Associés statuant sur les | |||
| comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015 | |||
| Société | Mandat | ||
| Fonctions | Néant | Néant | |
| opérationnelles et autres | |||
| mandats exercés dans le | |||
| Groupe | |||
| Autres mandats en cours en dehors du Groupe |
ATLANTIC HEALTHCARE (Royaume Uni) | Directeur (non exécutif) | |
| BIODS | Président | ||
| INFLAM ALPS (Suisse) | Président du Conseil d'Administration | ||
| SYNEXUS (Royaume Uni) | Chairman of the Board | ||
| Mandats ayant été |
BIOMNIS | Directeur Général Exécutif | |
| exercés au cours des 5 dernières années mais |
ENDOTIS PHARMA FONDS D'AMORCAGE ITI |
Président Directeur Général Président |
|
| ayant cessé à ce jour | GASTROTECH | Membre du Conseil de Surveillance |
| BIOTECH AVENIR SAS | Représentée au Conseil de Surveillance par Florence Séjourné (44 ans, Française) | ||
|---|---|---|---|
| Membre du Comité d'Audit | |||
| Adresse professionnelle | -885, Avenue Eugène Avinée 59120 Loos | ||
| Nombre d'actions Genfit | 1 770 574 actions | ||
| détenues | |||
| Nombre d'actions Genfit | 64 actions | ||
| détenues par Florence | 9,9 % de Biotech Avenir | ||
| Séjourné | |||
| Expérience | Diplômée de l'Ecole des Mines de Paris (option Biotechnologies) et titulaire d'une maîtrise en | ||
| professionnelle/ | sciences pharmaceutiques de l'Université de l'Illinois (Chicago- Etats-Unis), elle a été en charge | ||
| Expertises | du secteur biopharmaceutique d'Eurasanté. Elle est co-fondateur de GENFIT et a exercé les | ||
| fonctions de Directeur des Opérations, Directeur du Business Development, Coordinateur des | |||
| alliances industrielles et Membre du Directoire de 1999 à 2008. Depuis lors, elle est Présidente | |||
| de la société Da Volterra. | |||
| Dates de mandat | ère nomination 1 : à la constitution de la Société le 15 septembre 1999 |
||
| Dernier renouvellement : 28 juin 2011 | |||
| Echéance du mandat en cours : Assemblée Générale Ordinaire des Associés statuant sur les | |||
| comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015 | |||
| Société | Mandat | ||
| Fonctions | Néant | Néant | |
| opérationnelles et autres | |||
| mandats exercés dans le | |||
| Groupe | |||
| Autres mandats en cours | DA VOLTERRA | Présidente | |
| en dehors du Groupe | |||
| Mandats ayant été |
Néant | Néant | |
| exercés au cours des 5 | |||
| dernières années mais | |||
| ayant cessé à ce jour |
| Philippe Moons | Membre indépendant du Conseil de Surveillance, dont il est membre indépendant | ||
|---|---|---|---|
| 64 ans, Français | Président du Comité d'Audit | ||
| Adresse professionnelle | - | ||
| Nombre d'actions Genfit | 85 actions en direct | ||
| détenues | |||
| Expérience professionnelle/ Expertises |
Diplômé de l'Institut Catholique d'Arts et Métiers (ICAM Lille) et de l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales du Nord (EDHEC), Philippe Moons a commencé sa carrière en tant qu'ingénieur d'affaires dans un groupe industriel français. En 1995, il rejoint Finorpa, société de capital risque et de capital développement placée sous l'égide du groupe Charbonnage de France puis de la Région Nord Pas-de-Calais. Depuis 2006 et jusqu'en 2015, Il est chargé de l'accompagnement et du financement de nombreuses entreprises en phase de création et d'amorçage ; en particulier dans les domaines de la Biologie et de la Santé. A ce titre, il a représenté FINORPA au sein de plusieurs Conseils de Surveillance des entreprises qu'il a accompagnées. Au-delà des fonctions qu'il a exercées au sein de Finorpa et de ses fonctions d'administrateur au sein de GENFIT, Philippe Moons a été membre du Directoire de Finovam, Société Régionale d'Amorçage créée en 2014 pour renforcer l'émergence et le financement de projets d'amorçage innovants, prioritairement technologiques, en Région Nord Pas-de-Calais. |
||
| Dates de mandat | 1ère nomination : 16 juillet 2015 sur cooptation en remplacement de FINORPA (démissionnaire) devant être ratifiée par l'Assemblée Générale Echéance du mandat en cours : Assemblée Générale Ordinaire des Associés statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017 |
||
| Société | Mandat / Fonction | ||
| Fonctions opérationnelles et autres mandats exercés dans le Groupe |
Néant | Néant | |
| Autres mandats et fonctions en cours en dehors du Groupe |
Néant | Néant | |
| Mandats ayant été exercés au cours des 5 |
ALZPROTECT | Membre du Conseil de Surveillance en tant que représentant permanent de FINORPA |
|
| dernières années mais ayant cessé à ce jour |
FONDS D'AMORCAGE FINOVAM | Membre du Conseil de Surveillance en tant que représentant permanent de FINORPA |
|
| PURIFONCTION | Membre du Conseil de Surveillance en tant que représentant permanent de FINORPA |
||
| TERRA NOVA | Membre du Conseil de Surveillance en tant que représentant permanent de FINORPA |
| Frédéric Desdouits | Membre du Conseil de Surveillance, dont il est un membre indépendant | ||
|---|---|---|---|
| 48 ans, Français | Membre du Comité des Nominations et Rémunérations | ||
| Adresse professionnelle | - | ||
| Nombre d'actions Genfit | 100 actions | ||
| détenues | |||
| Expérience | Frédéric Desdouits est responsable pour le groupe Pierre Fabre du Business Development, des | ||
| professionnelle/ | Acquisitions et de l'Intelligence des marchés depuis 2011. Il est également membre du Comité | ||
| Expertises | de Direction de la branche Pharmaceutique et du Comité des Produits en Développement. | ||
| Avant de rejoindre Pierre Fabre, il était Managing Partner chez Bionest Partners (2004-2011), | |||
| un cabinet de conseil et de transaction, basé à Paris et à New York et spécialisé dans la santé | |||
| et la biotechnologie ; et le fondateur et Managing Partner de Bionest Partners Finances (2007- | |||
| 2011), une boutique spécialisée dans la valorisation et la levée de fonds pour les sociétés | |||
| émergentes dans la santé. Entre 1997 et 2004, il était un associé en charge des secteurs | |||
| pharmaceutique et biotechnologique à Exane BNP -Paribas, une société d'investissement. | |||
| Avant de s'orienter vers la finance, il a fait de la recherche (1996-1997) chez Glaxo Wellcome | |||
| en France (aujourd'hui GSK), en tant que consultant pour Hoechst aux Etats-Unis (1995-1997) | |||
| et en tant qu'étudiant au doctorat (1992-1995) avec un financement de Rhône-Poulenc en | |||
| France (aujourd'hui Sanofi). | |||
| Entre 2010 et 2011, il était membre du comité Pre-Phase III DPU Blood & Vessels chez Sanofi | |||
| Aventis (aujourd'hui Sanofi) R & D (Chilly-Mazarin, France). | |||
| Entre 2008 et 2011, il était membre du conseil d'administration d'Exonhit Therapeutics | |||
| (maintenant Diaxonhit) et membre du sous-comité M&A. | |||
| Il est diplômé de l'Ecole Polytechnique (Palaiseau, France), a obtenu un DEA en pharmacologie | |||
| et un doctorat en neurosciences à l'Université de Paris VI et au Collège de France, a fait un | |||
| post-doc (1994-1996) à l'Université Rockefeller à New York et est un CEFA (Certified European | |||
| Financial Analyst). | |||
| Dates de mandat | 1ère nomination : 20 juin 2014 |
||
| Echéance du mandat en cours : Assemblée Générale Ordinaire des Associés statuant sur les | |||
| comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2017 | |||
| Société | Mandat / Fonction | ||
| Fonctions | Néant | Néant | |
| opérationnelles et autres | |||
| mandats exercés dans le | |||
| Groupe | |||
| Autres mandats et fonction en cours en |
LABORATOIRES PIERRE FABRE | Vice-Président Exécutif – Chef du Département « Corporate Business |
|
| dehors du Groupe | Development, Acquisitions and Market |
||
| Intelligence » | |||
| Mandats ayant été |
BIONEST PARTNERS | Président | |
| exercés au cours des 5 | BIONEST PARTNERS FINANCE | Président et Gérant | |
| dernières années mais | EXONHIT THERAPEUTICS * | Membre du Conseil d'Administration | |
| ayant cessé à ce jour | GIDEAL | Gérant |
*Société cotée
Au 31 décembre 2015 et à la date du présent rapport, quatre des membres sur cinq du Conseil de Surveillance sont indépendants au sens où l'entend le Code Middlenext. Au sens de ce code, un membre du Conseil de Surveillance est un membre indépendant lorsqu'il :
En application de ces critères, le seul membre non-indépendant du Conseil de Surveillance est la Société BIOTECH AVENIR représentée par Madame Florence Séjourné (actionnaire de référence de la société).
Avec Madame Florence Séjourné, le Conseil compte une femme sur cinq membres, si bien qu'à la date du présent Rapport, le Conseil est en conformité avec l'article 5-II de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 qui dispose que le Conseil de Surveillance devrait être composé d'au moins 20% de membres de chaque sexe. Dans le cadre de l'évolution du nombre de membres de son conseil, la Société entend se conformer avec l'évolution à l'évolution légale d'ici au 01 janvier 2017.
Le règlement intérieur est régulièrement mis à jour en fonction des évolutions réglementaires.
Présentation des principales dispositions :
Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance décrit d'une part les modalités d'organisation, le mode de fonctionnement, les pouvoirs et les attributions du Conseil de Surveillance et, d'autre part les règles de déontologie qui s'imposent à ses membres. Il a un caractère purement interne et n'est opposable ni à la Société, ni aux actionnaires, ni aux tiers. Les règles instituées par le règlement intérieur le sont sans préjudice de celles contenues dans les statuts de la Société ou imposées par les lois et règlement en vigueur, lesquelles prévalent.
Chaque membre du Conseil a reçu et pris connaissance des dispositions du règlement intérieur dudit Conseil visant les délits d'initiés et les conflits d'intérêt.
Le règlement intérieur du Conseil prévoit en effet dans son article 11 que tout membre du Conseil doit s'efforcer « d'éviter tout conflit pouvant exister entre ses intérêts moraux et matériels et ceux de la Société. Il informe le Conseil de Surveillance de tout conflit d'intérêt dans lequel il pourrait être impliqué, notamment du fait de l'appartenance à des organes de direction de sociétés du même secteur d'activité. Dans les cas où il ne peut éviter de se trouver en conflit d'intérêts, il s'abstient de participer aux débats ainsi qu'à toute décision sur les matières concernées. Le Conseil de Surveillance se réserve le droit de demander à chaque membre du Conseil de Surveillance des informations régulières sur l'évolution de ses activités de sorte à évaluer de façon préventive, avec lui, l'existence d'éventuels conflits d'intérêt. »
Le règlement intérieur précise dans son article 12 qu'un membre du Conseil « ne prend aucune initiative qui pourrait nuire aux intérêts de la Société et agit de bonne foi en toute circonstance. Il s'engage personnellement à respecter la confidentialité totale des informations qu'il reçoit, des débats auxquels il participe et des décisions prises. Il s'interdit d'utiliser pour son profit personnel ou pour le profit de quiconque les informations privilégiées auxquelles il a accès. En particulier, lorsqu'il détient sur la Société où il exerce son mandat de membre du Conseil de Surveillance des informations non rendues publiques, il s'interdit de les utiliser pour effectuer ou faire effectuer par un tiers des opérations sur les titres de celle-ci. »
Le règlement intérieur est reproduit ci-après en annexe 1.
Fréquence et modalités de réalisation :
Il est prévu que le Conseil de Surveillance auto-évalue ses travaux une fois par an. Il a procédé à cette évaluation pour ses travaux de l'exercice 2015 lors de sa réunion du 1er Février 2016.
Résultats :
A l'unanimité, le Conseil de Surveillance a déclaré que toutes les questions relevant de sa compétence ont été préparées et débattues de façon satisfaisante et régulière ; et ce sur la base d'informations préalables ou de réponses à ses questions à la fois claires et précises, qu'elles aient été données par le Directoire ou par les comités spécialisés du Conseil de Surveillance.
| Nombre de réunions | 6 |
|---|---|
| Taux de présence moyen | 90% |
Au cours de l'exercice 2015, les principaux thèmes abordés par le Conseil de Surveillance ont été :
Selon ses règles de fonctionnement arrêtées par le Conseil de Surveillance et reprises dans le règlement intérieur de ce comité, le Comité d'Audit est composé de trois membres au moins désignés en son sein par le Conseil de Surveillance dont deux tiers au moins de membres indépendants. Mr Philippe Moons possède une forte compétence comptable et financière.
Les membres de ce comité à la date du présent rapport sont :
| Nom | Mandat |
|---|---|
| Philippe Moons | Membre indépendant du Conseil de Surveillance. |
| Président du Comité d'Audit | |
| BIOTECH AVENIR SAS | Membre du conseil de surveillance, représentée par Florence Séjourné |
| Xavier Guille de Buttes | Président et membre indépendant du Conseil de Surveillance |
Le Comité se réunit au moins trois fois par an, sur convocation de son Président. Au moins deux fois l'an, les membres du Comité d'Audit doivent rencontrer le Responsable Financier et les auditeurs externes de la Société.
Ses missions sont les suivantes :
Le règlement intérieur est reproduit ci-après en annexe 2.
| Nombre de réunions | 3 |
|---|---|
| Taux de présence moyen | 100% |
Au cours de l'exercice 2015, les principaux thèmes abordés par le Comité d'Audit ont été :
1.1.4. Comités du Conseil de Surveillance : Comité des Nominations et Rémunérations
Selon ses règles de fonctionnement arrêtées par le Conseil de Surveillance et reprises dans le règlement intérieur de ce Comité, le Comité des Nominations et Rémunérations est composé de trois membres au moins désignés en son sein par le Conseil de surveillance. Il est composé de membres indépendants.
Les membres de ce comité à la date du présent rapport sont :
| Nom | Mandat |
|---|---|
| Charles Woler | Président du Comité des Nominations et Rémunérations |
| et membre indépendant du Conseil de Surveillance | |
| Xavier Guille des Buttes | Président et Membre indépendant du Conseil de Surveillance |
| Frédéric Desdouits | Membre indépendant du Conseil de Surveillance |
Le Comité se réunit au moins trois fois par an, sur convocation de son Président.
Le Comité des Nominations et Rémunérations a pour mission :
Le règlement intérieur MAJ est reproduit ci-après en annexe 3.
| Nombre de réunions | 3 |
|---|---|
| Taux de présence moyen | 89% |
Au cours de l'exercice 2015, les principaux thèmes abordés par le Comité d'Audit ont été :
Les statuts de GENFIT stipulent en leur article 20, comme cela est rappelé dans le règlement intérieur du Conseil de Surveillance, que le Conseil peut décider la création de comités chargés d'étudier les questions que lui-même ou son Président voudrait soumettre, pour avis, à leur examen. Il n'existe aucun comité de ce type autre que le Comité des Nominations et Rémunérations et le Comité d'Audit à la date du présent rapport.
La Société dispose en outre d'un Conseil Scientifique « Scientific Advisory Board » composé, à la date du présent rapport de six (6) membres. Le Scientific Advisory Board n'est pas un comité du Conseil de Surveillance au sens de l'article R.225-29 du Code de Commerce. Ses membres sont choisis par le Directoire. Ce type de comité consultatif est très fréquent dans les sociétés du secteur des biotechnologies.
| Professeur Bart Staels | Président du Conseil Scientifique |
|---|---|
| Bart Staels, Docteur en Pharmacologie à l'Université de Louvain (Belgique), Professeur à | |
| l'Université de Lille II, est Professeur ('classe exceptionnelle') à la Faculté de Pharmacie, | |
| Université de Lille 2, Lille, France. En janvier 2007, il est devenu Directeur de l'Unité Inserm | |
| UMR-S 545, et en janvier 2010, Directeur de l'Unité Inserm UMR 1011 (classement AERES | |
| A+ et n° 1 de la CSS4 Inserm) situé à Lille. | |
| Tout au long de sa carrière, ses recherches se sont principalement concentrées sur la | |
| pharmacologie moléculaire des maladies cardiovasculaires et métaboliques. Il a étudié en | |
| particulier le rôle des récepteurs nucléaires dans le contrôle de l'inflammation, du | |
| métabolisme, des lipides et de l'homéostasie du glucose ainsi que les mécanismes de | |
| transcription impliqués. | |
| Bart Staels est membre de plusieurs sociétés savantes telles que la Société Européenne | |
| d'Athérosclérose (EAS), la Société Internationale d'Athérosclérose (IAS) en tant que | |
| membre de distinction, la Nouvelle Société Française d'Athérosclérose (NSFA), la Société | |
| Française de Diabète (SFD), l'American Heart Association (AHA Premium Professional Silver | |
| Heart Member), l'Association Américaine du Diabète (ADA) et l'Association Européenne | |
| pour l'Etude du Diabète (EASD). Il s'est vu décerner le prix du 'Young Investigator' de l'EAS | |
| (European Atherosclerosis Society), la médaille de Bronze du CNRS, le prix 'Lifetime | |
| Achievement' de la Société Britannique d'Athérosclérose (British Atherosclerosis Society), | |
| le prix Pharmaceutique « Barré » 2007 de la Faculté de Pharmacie de Montréal, ainsi que le | |
| prix français « JP Binet » de la Fondation pour la Recherche Médicale, Paris, en 2011. Il | |
| reçoit également le prix 2012 "Distinguished Leader in Insulin Resistance" du Comité | |
| International d'Insuline Résistance (ICIR) remis durant le 10ème congrès annuel « Insulin |
|
| Resistance, Diabetes & CVD » (WCIRDC) à Los Angeles, CA, en novembre 2012. | |
| A ce jour, Bart Staels a publié plus de 355 articles originaux. Il est également auteur de plus | |
| de 180 articles de synthèse. | |
| Professeur Vlad Ratziu | Professeur de médecine à l'université Pierre et Marie Curie à Paris, il exerce son activité |
| hospitalière à l'Hôpital de la Pitié Salpetrière. Son activité en tant qu'hépatologue et en | |
| particulier dans le domaine de la NASH en fait un des leaders européens du domaine. | |
| Professeur Michael Trauner | Professeur de médecine et consultant à l'Hôpital Universitaire de Graz (Autriche). Il est un |
| spécialiste de gastroentérologie et d'hépatologie. Il est reconnu internationalement pour | |
| ses travaux dans le domaine des maladies hépatobiliaires (PBC, PSC). | |
| Professeur Scott Friedman | Professeur de médecine et de pharmacologie, il est chef de la Division des Maladies du Foie |
| et Directeur du Laboratoire de recherche sur le Foie à la Faculté de Médecine du Mont | |
| Sinai à NewYork. Ses travaux dans le domaine de la fibrose associée aux maladies | |
| hépatiques chroniques sont reconnus internationalement. Il est rédacteur en chef adjoint | |
| de la revue Hepatolgy et dans le comité de rédaction du Journal of Gastroenterolgy and | |
| Hepatology. | |
| Professeur Arun Sanyal | Le Docteur Arun Sanyal est professeur de médecine et directeur de la division de gastro |
| entérologie au Centre Médical de la Virginia Commonwealth University à Richmond, aux | |
| Etats-Unis. Ancien président de l'AASLD (American Association for the Study of Liver | |
| Diseases), le Professeur Arun Sanyal est considéré comme l'un des plus grands spécialistes | |
| dans le diagnostic et le traitement de la NASH. |
| Professeur | Jean-Frédéric | Gastroentérologue, le Professeur Jean-Frédéric Colombel est actuellement à la tête du |
|---|---|---|
| Colombel | centre des maladies inflammatoires de l'intestin au sein du service de Gastroentérologie de | |
| l'Icahn, école de médecine du Mount Sinai à New York. Membre de la société savante | ||
| IOIBD (International Organization of Inflammatory Bowel Disease) depuis 2009, conseiller | ||
| scientifique de l' AGA (American Gastroenterological Association) depuis 2006, il a | ||
| également été président de plusieurs organisations internationales dont l'ECCO (European | ||
| Crohn's and Colitis Organisation). |
Le Conseil Scientifique a pour mission d'assister la Société dans ses choix stratégiques dans les domaines scientifiques et techniques. Le Conseil Scientifique a notamment pour missions :
A la connaissance de la Société, il n'existe entre les personnes mentionnées ci-dessus aucun lien familial.
A la connaissance de la Société, aucune de ces personnes, au cours des 5 dernières années :
Certains membres du Directoire et du Conseil de Surveillance sont actionnaires, directement ou indirectement, de la Société (voir détail dans la fiche concernant chaque personne).
Le comité des Nominations et Rémunérations a examiné comme chaque année, conformément à son règlement intérieur, la situation de chacun des membres du Directoire et des membres du conseil de Surveillance au regard des relations qu'il entretient par ailleurs avec la société, de nature à compromettre sa liberté de jugement ou à entrainer des conflits d'intérêt potentiels avec la société. Après cet examen et à la connaissance du Groupe, il n'existe aucun conflit d'intérêt actuel ou potentiel entre les intérêts privés des membres du Directoire et du Conseil de Surveillance de la Société et l'intérêt de la Société.
1.1.8. Contrats de service entre les membres du Directoire et du Conseil de Surveillance et Genfit
Néant.
| Recommandation du code Middlenext | Pratique de Genfit | ||
|---|---|---|---|
| R1 : Cumul contrat de travail et mandat social | Dés la création de la Société, le premier Conseil de |
||
| Le Conseil de Surveillance apprécie l'opportunité |
Surveillance a fait le choix d'autoriser le Président du |
||
| d'autoriser ou non le cumul du contrat de travail avec un | Directoire à cumuler son mandat avec un contrat de travail. | ||
| mandat social de Président du Directoire. | |||
| R3 : Indemnités de départ | Le Présent du Directoire bénéficie d'une indemnité de | ||
| Dans le cas où une indemnité a été prévue, il est | départ qui est supérieure à ce plafond. | ||
| recommandé que son plafond, après prise en compte de | |||
| l'indemnité éventuellement versée au titre du contrat de | |||
| travail, n'excède pas deux ans de rémunération fixe et | |||
| variable | |||
| R5 : Stocks options et attribution gratuites d'actions Il est recommandé que l'exercice de tout ou partie de ces instruments soit soumis à des conditions de performance traduisant l'intérêt à moyen/long terme de l'entreprise |
Aucune condition de performance individuelle n'a été associée au bénéfice de BSA et BSAAR attribués aux mandataires sociaux dirigeants et non dirigeants en raison du faible nombre d'instruments attribués et de l'objectif principal de la mise en place de ces outils : recrutement et fidélisation. |
1.3.1. Rémunération des dirigeants mandataires sociaux
La rémunération des mandataires sociaux dirigeants (les membres du Directoire de la Société) se compose d'une rémunération fixe et d'un avantage en nature au titre des fonctions salariées et des mandats sociaux qu'ils exercent au sein de la Société, complétée éventuellement :
Depuis 2014, ils peuvent bénéficier en outre de bons de souscription et/ou d'acquisition d'actions remboursables (BSAAR).
| Tableau récapitulatif des rémunérations (1 ) de chaque dirigeant mandataire social | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Exercice clos le 31 décembre 2015 | Exercice clos le 31 décembre 2014 | ||||
| Montants | Montant | Montants | Montant | ||
| dus | versés | dus | versés | ||
| Jean-François MOUNEY - Président du Directoire | |||||
| Rémunération fixe annuelle | 487 272 € | 472 272 € | 372 978 € | 360 431 € | |
| Rémunération variable | 0 | 27 178 € | 27 178 € | ||
| Rémunération exceptionnelle | 167 927 € | 140 761 € | 785 696 € | 617 901 € | |
| Jetons de présence | 0 € | 0 € | |||
| Avantages en nature | 20 806 € | 20 806 € | 21 364 € | 21 364 € | |
| TOTAL | 676 005 € | 633 838 € | 1 207 216 € | 1 026 874 € | |
| Nathalie HUITOREL - membre du Directoire | |||||
| Rémunération fixe annuelle | 148 335 € | 143 720 € | 99 272 € | 100 825 € | |
| Rémunération variable | 7 183 € | 7 183 € | |||
| Rémunération exceptionnelle | 77 237 € | 63 598 € | 187 270 € | 133 796 € | |
| Jetons de présence | 0 € | 0 € | |||
| Avantages en nature | 3 368 € | 3 368 € | 3 368 € | 3 368 € | |
| TOTAL | 228 940 € | 210 686 € | 297 093 € | 245 172 € | |
| Dean HUM - membre du Directoire (2) | |||||
| Rémunération fixe annuelle | 251 419 € | 242 573 € | 101 689 € | 90 145 € | |
| Rémunération variable | 0 € | 125 € | |||
| Rémunération exceptionnelle | 220 029 € | 149 542 € | 386 123 € | 245 295 € | |
| Jetons de présence | 0 € | 0 € | |||
| Avantages en nature | 3 497 € | 3 497 € | 2 232 € | 2 232 € | |
| TOTAL | 474 944 € | 395 611 € | 490 044 € | 337 797 € |
(1) Les montants indiqués sont en brut
(2) Le mandat de Dean Hum a débuté le 13/05/2014
Les rémunérations indiquées correspondent à la période d'exercice de son mandat
| Tableau de synthèse des rémunérations (1) et des options et actions attribués à chaque dirigeant mandataire social |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| Exercice clos le 31 décembre 2015 |
Exercice clos le 31 décembre 2014 |
||||
| Jean-François MOUNEY - Président du Directoire | |||||
| Rémunération due au titre de l'exercice | 676 005 € | 1 207 216 € | |||
| Valorisation selon IFRS2 des options attribués au cours de l'exercice | 0 € | 167 147 € | |||
| Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l'exercice | 0 | ||||
| TOTAL | 676 005 € | 1 374 363 € | |||
| Nathalie HUITOREL - membre du Directoire | |||||
| Rémunération due au titre de l'exercice | 228 940 € | 297 093 € | |||
| Valorisation selon IFRS2 des options attribués au cours de l'exercice | 149 271 € | ||||
| Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l'exercice | 0 | ||||
| TOTAL | 228 940 € | 446 365 € | |||
| Dean HUM - membre du Directoire (2) | |||||
| Rémunération due au titre de l'exercice | 474 944 € | 490 044 € | |||
| Valorisation selon IFRS2 des options attribués au cours de l'exercice | 155 880 € | ||||
| Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l'exercice | 0 | ||||
| TOTAL | 474 944 € | 645 924 € |
(1) Les montants indiqués sont en brut
(2) Le mandat de Dean Hum a débuté le 13/05/2014
Les rémunérations indiquées correspondent à la période d'exercice de son mandat
| Dirigeants mandataires sociaux |
Contrat de travail | Régime de retraite supplémentaire |
fonction | Indemnité ou avantage dû ou susceptible d'être dû à la raison de la cessation ou du changement de |
concurrence | Indemnité relative à une clause de non |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| OUI | NON | OUI | NON | OUI | NON | OUI | NON | |||||
| Jean-François Mouney | ||||||||||||
| Président du Directoire | ||||||||||||
| Date de 1ère nomination : |
X | X | X | X | ||||||||
| 15 septembre 1999 | ||||||||||||
| Date de fin de mandat : | ||||||||||||
| 03 juillet 2018 | ||||||||||||
| Nathalie Huitorel | ||||||||||||
| Membre du Directoire Date de 1ère nomination : 03 juillet 2008 Date de fin de mandat : |
X | X | X | X | ||||||||
| 03 juillet 2018 | ||||||||||||
| Dean Hum | ||||||||||||
| Membre du Directoire Date de 1ère nomination : 13 mai 2014 Date de fin de mandat : 13 mai 2019 |
X | X | X | X |
| BSAAR | BSAAR | BSAAR | |
|---|---|---|---|
| (En euros) | 2014-A | 2014-B | 2014-C |
| Date d'assemblée | 02/04/2014 | 02/04/2014 | 02/04/2014 |
| Date du Directoire | 15/09/2014 | 15/09/2014 | 15/09/2014 |
| Mandataires sociaux bénéficiares | |||
| Jean-François Mouney, Président du Directoire | 3 118 | 6 237 | 6 237 |
| Nathalie Huitorel, Membre du Directoire | 1 000 | 6 237 | 6 237 |
| Dean Hum, Membre du Directoire | 1 783 | 6 237 | 6 237 |
La rémunération des mandataires sociaux non dirigeants, personnes physiques indépendantes du Conseil de Surveillance, se compose de jetons de présence.
Depuis 2014, ils peuvent bénéficier en outre de bons de souscription d'actions autonomes (BSA).
Les sommes attribuées à titre de jetons de présence aux membres indépendants du Conseil de Surveillance, personnes physiques ne représentant pas une personne morale, ont été fixées ainsi qu'il suit pour 2015 :
Tableau de synthèse des jetons de présence des membres du Conseil de surveillance
| Tableau sur les jetons de présence et autres rémunérations perçues par les mandataires sociaux non dirigeants | ||||
|---|---|---|---|---|
| Montants dus* au cours | Montants versés* au | Montants dus* au cours | Montants versés* au | |
| Mandataires sociaux non dirigeants | de l'exercice | cours de l'exercice | de l'exercice | cours de l'exercice |
| 2015 | 2015 | 2014 | 2014 | |
| Xavier GUILLE DES BUTTES | ||||
| Jetons de présence | 20 935 € | 20 935 € | 21 330 € | 21 725 € |
| Autres rémunérations | - € |
- € |
- € |
- € |
| TOTAL | 20 935 € | 20 935 € | 21 330 € | 21 725 € |
| Charles WOLER | ||||
| Jetons de présence | 6 715 € | 6 715 € | 8 690 € | 8 690 € |
| Autres rémunérations | - € |
- € |
- € |
- € |
| TOTAL | 6 715 € | 6 715 € | 8 690 € | 8 690 € |
| Frédéric DESDOUITS | ||||
| Jetons de présence | 9 085 € | 9 085 € | 3 160 € | 3 160 € |
| Autres rémunérations | - € |
- € |
- € |
- € |
| TOTAL | 9 085 € | 9 085 € | 3 160 € | 3 160 € |
| BIOTECH AVENIR | ||||
| Représenté par Florence Séjourné | ||||
| Jetons de présence | - € |
- € |
- € |
- € |
| Autres rémunérations | - € |
- € |
- € |
- € |
| TOTAL | - € |
- € |
- € |
- € |
| FINORPA | ||||
| Représenté par Philippe Moons | ||||
| Jetons de présence | - € |
- € |
- € |
- € |
| Autres rémunérations | - € |
- € |
- € |
- € |
| TOTAL | - € |
- € |
- € |
- € |
| Philippe MOONS | ||||
| Jetons de présence | 4 740 € | 4 740 € | - € |
- € |
| Autres rémunérations | - € |
- € |
- € |
- € |
| TOTAL | 4 740 € | 4 740 € | - € |
- € |
| TOTAL | 41 475 € | 41 475 € | 33 180 € | 33 575 € |
* Déduction faite du prélèvement forfaitaire obligatoire à la source de 21%
| BSA | BSA | BSA | BSA | |
|---|---|---|---|---|
| 2014-A | 2014-B | 2015-A | 2015-B | |
| Date d'assemblée | 02/04/2014 | 02/04/2014 | 02/04/2014 | 02/04/2014 |
| Date du Directoire | 24/07/2014 | 24/07/2014 | 09/01/2015 | 09/01/2015 |
| Mandataires sociaux bénéficiares | ||||
| Xavier Guille des Buttes,Membre indépendant du conseil de surveillance | 14 030 | 14 030 | ||
| Charles Woler ,Membre indépendant du conseil de surveillance | 9 355 | 9 355 | ||
| Frédéric Desdouits, Membre indépendant du conseil de surveillance | 7015 | 7015 |
| Nom | Eléments de rémunération, indemnités ou avantages | ||
|---|---|---|---|
| Bénéficiaire | Jean-François Mouney qui bénéficie d'un contrat de travail en tant que Directeur Général. | ||
| Montant et mode de |
Au titre de ce contrat, il bénéficie d'un préavis de 6 mois en cas de licenciement (sauf cas de | ||
| calcul | faute grave ou lourde), ou en cas de démission, ainsi que d'une indemnité contractuelle de | ||
| rupture en cas de licenciement (sauf faute grave ou lourde) de six mois de salaire, calculée sur | |||
| la base des 12 derniers mois, et augmentée d'une indemnité d'un mois de salaire | |||
| supplémentaire par année d'ancienneté au sein de la Société. A fin 2015, l'engagement (brut + | |||
| charges patronales) s'élève à 1 197 milliers d'euros. |
Prêts, avances ou garanties accordés par la société à ses mandataires sociaux : néant.
Néant.
La description des procédures de contrôle interne et de gestion des risques est fondée sur le cadre de référence publié par l'Autorité des Marchés Financiers le 22 juillet 2010 portant sur les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne pour les valeurs moyennes et petites.
Ce modèle constitue le référentiel de contrôle du Groupe.
Le dispositif de contrôle interne de la Société couvre la maison-mère et l'ensemble des filiales du Groupe.
Conformément à la définition de l'AMF, le contrôle interne est un dispositif du Groupe, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité, qui vise à assurer la conformité aux lois et règlements, l'application des instructions et des orientations fixées par le Directoire, le bon fonctionnement des processus internes du Groupe, notamment ceux concourant à la sauvegarde de ses actifs, la fiabilité des informations financières, et d'une façon générale, contribue à la maîtrise de ses activités, à l'efficacité de ses opérations et à l'utilisation efficiente de ses ressources.
Le contrôle interne est un processus mis en place sous la responsabilité du Conseil de surveillance, du Directoire, du management et du personnel de GENFIT, et visant à fournir une assurance raisonnable que les objectifs suivants sont atteints :
Le Directoire a conçu et fait évoluer le dispositif de contrôle interne. Celui-ci fait l'objet d'une communication adéquate et régulière en vue de sa mise en œuvre par les collaborateurs de l'entreprise. Il est fondé sur des règles de conduite et d'intégrité portées par les organes de gouvernance et communiquées à tous. Il s'articule autour des principes suivants :
L'un des objectifs du contrôle interne est de prévenir et maîtriser les risques d'erreurs ou de fraude, en particulier dans les domaines comptables et financiers. La Société a mis en place et développé un ensemble de procédures de contrôle interne afin d'assurer, au mieux et dans la mesure du possible, une gestion financière rigoureuse et la maîtrise des risques tels qu'ils sont décrits dans le prospectus d'admission. Cependant, comme tout système de contrôle, il ne peut donner de garantie absolue que de tels risques aient été totalement éliminés ou maîtrisés.
Il appartient au Directoire de rendre compte au Conseil de Surveillance des caractéristiques essentielles du dispositif de contrôle interne.
Le Comité d'Audit et le Comité des Nominations et des Rémunérations sont les principaux outils dont s'est doté le Conseil de Surveillance pour exercer sa mission de contrôle interne.
En tant que de besoin, le Conseil de Surveillance peut faire usage de ses pouvoirs généraux pour faire procéder aux contrôles et vérifications qu'il juge opportuns ou prendre toute autre initiative qu'il estimerait appropriée en la matière. Ni le Conseil, ni les comités, n'a formulé de demande de ce type au cours de l'exercice 2015.
Il est chargé de définir, d'impulser et de surveiller le dispositif le mieux adapté à la situation et à l'évolution l'activité de la société. Dans ce cadre :
Il a la responsabilité d'évaluer le fonctionnement du dispositif de contrôle interne et de faire toutes préconisations pour l'améliorer, dans le champ couvert par ses missions.
Il a la responsabilité d'identifier les risques et d'évaluer le système d'assurance qualité et de faire toutes préconisations dans son champ d'intervention.
Il a la responsabilité d'identifier les risques et d'évaluer l'adéquation des mesures de sécurité à l'évolution de l'activité et de l'environnement et de faire toutes préconisations dans son champ d'intervention.
Sur le plan financier et contractuel, seul le Président du Directoire a le pouvoir d'engager la Société.
Dans ces domaines, la Directrice Administrative et Financière bénéficie d'une délégation de pouvoir du Président du Directoire dans la limite d'une somme plafonnée par engagement.
Pour la plupart, les engagements ne sont pris que si la Société dispose de deux propositions au moins évaluées par la Direction Administrative et Financière.
GENFIT est une société biopharmaceutique, spécialisée dans la recherche et le développement de solutions thérapeutiques et diagnostiques de maladies métaboliques et inflammatoires, notamment en hépato-gastro-entérologie. L'objectif de ses programmes de recherche est à terme de pouvoir proposer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour des pathologies dont la prise en charge représente des enjeux majeurs de santé publique.
L'expérimentation animale, pour une validation in vivo des résultats obtenus in vitro et in silico est une étape indispensable à la démarche scientifique, et une phase primordiale avant les premiers essais chez l'Homme.
A cet égard, GENFIT promeut dans l'ensemble de ses programmes de recherche les recommandations édictées par la Charte Nationale portant sur l'éthique de l'expérimentation animale visant notamment à l'optimisation des conditions de vie, d'hébergement et de soins des animaux et promeut les mêmes engagements éthiques auprès de ses prestataires, partenaires de recherche et clients.
S'agissant des études chez l'Homme, GENFIT, en tant que promoteur de recherche, veille au respect des dispositions législatives et réglementaires associées à chacun de ses programmes de recherche (Bonnes Pratiques Cliniques, Bonnes Pratiques de Fabrication et Bonnes Pratiques de Laboratoire) et s'engage également sur la qualité et l'intégrité de l'ensemble des données collectées à l'occasion de ces essais.
Dans ce cadre, GENFIT porte une attention toute particulière à la surveillance des différents sous-traitants intervenant dans ces activités.
GENFIT veille en particulier au respect du droit à la vie privée des personnes participants aux essais cliniques conduits dans le cadre de ses programmes de recherche et s'assure que les traitements de données à caractère personnel mis en œuvre par le société et ses sous-traitants sont réalisés dans les conditions définies par la loi informatique et libertés n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée et des textes réglementaires pris pour son application et, le cas échéant, la décision de la Commission nationale de l'informatique et des libertés du 5 janvier 2006 portant homologation d'une méthodologie de référence pour les traitements de données personnelles opérées dans le cadre des recherches biomédicales. GENFIT veille également notamment à ce que le consentement des personnes participants aux essais cliniques soit éclairé.
La valeur de la Société est fondée essentiellement sur les données issues de ses travaux de recherche. GENFIT a pris conscience dès le début de sa création de la nécessité de mettre en place un système qualité garantissant l'intégrité et la
traçabilité de ces informations (papier et informatique) ainsi que de leur confidentialité jusqu'à ce que des titres de propriété intellectuelle les protègent et garantissent que seule la Société en détienne les droits d'exploitation.
Une organisation et des procédures de contrôle interne ont donc été mises en place, sous la supervision de la Direction de la Propriété Intellectuelle, de la Direction Juridique, et de la Direction des Systèmes d'Information pour éviter toute divulgation intempestive de données issues des travaux de recherche qui ne serait pas couverte par des accords de confidentialité ou des dispositions contractuelles de secret ; notamment dans le cadre des collaborations de co-recherche que GENFIT entretient avec d'autres sociétés biopharmaceutiques ou laboratoires de recherche académique, et dans ses relations avec des experts scientifiques et médicaux.
Dans le cadre de son activité, GENFIT doit satisfaire :
Dans ce contexte, le système d'assurance qualité de GENFIT est optimisé pour répondre aux trois objectifs suivants :
Il est animé et maintenu à jour par le Service Qualité, qui exerce un certain nombre de missions autour des principaux thèmes suivants :
Une description des principaux thèmes de risque auxquels peut être confronté le Groupe figure dans le Rapport de Gestion. Mis en œuvre par les opérationnels, animé par le Président du Directoire, et suivi par le Comité d'Audit, le dispositif de gestion des risques est un élément clé du dispositif de contrôle interne du Groupe.
Une première analyse du portefeuille de risques du Groupe a été initiée au cours de l'année 2010, ensuite et à la demande du Comité d'Audit, elle a été suivie d'un ensemble de plans d'actions et de travaux d'approfondissement en impliquant les principaux responsables opérationnels.
Au cours de l'exercice 2014, une société spécialisée a été mandatée pour cartographier et évaluer l'ensemble des risques liés à la sécurité et la protection des données. Suite à cet exercice, la Société a révisé l'architecture de son système d'information et a déployé de nouveaux protocoles de traitement et de classification des données.
La cartographie des risques fera l'objet d'une mise à jour périodique et d'un suivi régulier par le Comité d'Audit afin de s'assurer notamment du suivi des actions de maîtrises initiées par le Directoire et de s'assurer de la gestion effective des risques du Groupe.
Les activités de contrôle mises en place par le Groupe ont pour objectif :
Afin d'atteindre ces objectifs, la Société a mis en place de nombreux dispositifs organisationnels et techniques destinées à assurer la sécurité des personnes et des biens immatériels et matériels de l'entreprise. Les principales mesures mises en œuvre sont décrites ci-après.
Les laboratoires sont équipés d'un système de détection des incendies. Le local solvant, la salle informatique et le local des congélateurs –80° sont équipés de système de détection et extinction automatisé.
L'accès au site est sécurisé par des accès par badge. La surveillance du site est assurée les nuits et week-end par une société de gardiennage. Un système de vidéosurveillance permet l'enregistrement des entrées et sorties du bâtiment.
L'installation est protégée par deux antivirus : un antivirus actif au niveau de la passerelle Internet (courriel, web) et sur chaque poste de travail et serveurs. La mise à jour de ces antivirus est faite régulièrement.
Le personnel a pour consigne de ne pas stocker de données sur les postes de travail (sauf cas particuliers pour certains équipements scientifiques).
Suivant son affectation à un projet et/ou à un service, chaque utilisateur se voit attribuer à son arrivée des droits personnalisés. Une revue régulière des droits est effectuée avec les différentes directions de la Société. Sur les activités les plus sensibles, un système de classification de la documentation a été mis en place. Des mesures de
protections spécifiques ont été déployées pour le stockage et l'échange des documents critiques.
Les moyens de sauvegarde externes et internes sont adaptés à l'activité de la Société et régulièrement testés. Les processus de sauvegarde sont consignés dans une procédure spécifique.
L'entreprise s'est engagée dans la mise en œuvre d'un système de management de la sécurité de l'information (SMSI). La maîtrise des « documents qualité » est définie dans une procédure spécifique. Le Service Qualité assure le suivi du circuit de validation des documents, vérifie qu'ils sont conformes aux modèles, les enregistre et s'assure que les dernières versions applicables sont disponibles aux utilisateurs (par l'intermédiaire de bases Lotus Notes). Les exemplaires originaux des manuels qualité, procédures et modes opératoires sont conservés par le Service Qualité.
L'activité de la Société est de produire, d'acquérir ou de céder des actifs incorporels. Le dépôt et l'exploitation de titres de propriété intellectuelle sont les principaux moyens qui permettent de protéger et de valoriser ces actifs incorporels. GENFIT s'est donc doté d'une Direction de la Propriété Intellectuelle.
L'objectif de la Direction de la Propriété Intellectuelle est de protéger et de valoriser les actifs incorporels de GENFIT tels qu'inventions, savoir-faire, noms commerciaux, etc.
La Direction de la Propriété Intellectuelle :
Un système de classement exhaustif a été mis en place au sein de la Direction de la Propriété Intellectuelle.
La vocation de la Société est de découvrir et/ou de développer des solutions thérapeutiques (candidats-médicaments) et diagnostiques (tests compagnons et candidats-biomarqueurs) innovantes dans le domaine des maladies métaboliques et inflammatoires, notamment en hépato-gastro-entérologie.
Elle exerce essentiellement cette activité soit dans le cadre de programmes de recherche et de développement dits « propriétaires », pour lesquels elle détient l'intégralité des droits de Propriété Intellectuelle, soit en collaboration avec des partenaires de l'industrie pharmaceutique dans le cadre « d'alliances de co-recherche» où l'essentiel des Droits de Propriété Intellectuelle générés durant les collaborations appartient aux partenaires. Très marginalement enfin, la Société propose également depuis sa création à des industriels ou à d'autres sociétés de biotechnologies de réaliser des prestations dites de « services », qui s'appuient sur les outils et plates-formes technologiques développés à l'occasion de ses travaux de recherche et développement.
Au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2015, la Société a poursuivi et concentré ses efforts sur ce qui est devenu son cœur de métier, à savoir ses programmes de recherche et de développement propriétaires dans le domaine des maladies métaboliques et inflammatoires.
Les travaux menés et les suites à y apporter sont évalués dans le cadre de comités de pilotage. L'adéquation des travaux de recherche et développement avec les objectifs stratégiques de la Société est analysée périodiquement par le Comité Scientifique et le Président du Directoire.
L'existence d'un workflow permet d'assurer que les opérations ont été correctement approuvées, par la stricte identification :
La société a mis en place des seuils à la saisie, et des modalités de gestion de la relation fournisseur (encours, blocage…).
Pour la plupart, les engagements ne sont pris qu'après remise de 2 devis au moins de 2 sociétés différentes.
Toutes les actions qualité sont planifiées dans le « plan assurance qualité ».
Des dysfonctionnements peuvent être identifiés lors des audits internes, externes, lors des inspections ou lors de remontées ponctuelles par le personnel.
La gestion des dysfonctionnements est décrite dans une procédure spécifique. Ils sont analysés, des actions correctrices sont mises en place avec les responsables identifiés. Un suivi de ces actions est effectué par le Responsable Qualité.
Un reporting mensuel formalisé autour des actions menées et à mener est effectué auprès du Président du Directoire.
Deux procédures spécifiques permettent de s'assurer que les principales règles et procédures liées au contrôle interne sont portées à la connaissance de l'ensemble des salariés :
L'ensemble des objectifs à atteindre et des résultats obtenus en termes de qualité est régulièrement communiqué au personnel de GENFIT.
La communication interne des actions qualité se fait :
Le Président du Directoire veille à assurer la diffusion des informations comptables et financières nécessaires à la bonne compréhension de la stratégie du Groupe. L'information comptable et financière est diffusée dans le strict respect des règles de fonctionnement des marchés et du principe d'égalité de traitements des actionnaires.
Par ailleurs, tous les communiqués financiers et communiqués de presse sont revus et validés par le Président du Directoire.
Le pilotage des systèmes de contrôle interne est assuré par le Directoire de la Société et suivi par le Comité d'Audit. Le Directoire s'appuie d'une part sur la fonction de contrôle de gestion de la société, et d'autre part sur la fonction qualité et sécurité et peut conduire à l'adaptation du dispositif de contrôle interne. Compte tenu de la taille de la Société, il n'a pas été jugé pertinent de créer une fonction audit interne dédiée.
En revanche, outre les contrôles assurés régulièrement par les responsables hiérarchiques et qui permettent de valider le bon fonctionnement des contrôles-clef et de mettre en place toute action corrective nécessaire, la Société diligente un ensemble de contrôles qualité et d'audits de sous-traitants tout au long de l'année.
Le niveau de qualité interne ainsi que le niveau de qualité des sous-traitants est évalué lors des revues de direction, notamment sur la base des audits. Cette évaluation peut conduire à de nouveaux audits de suivi, à un contrôle renforcé d'une ou des activités auditées par le Service Qualité, à des modifications du plan d'audit de l'année suivante.
Les processus comptables et financiers correspondent à l'ensemble des activités permettant de transformer les opérations économiques entreprises par la Société en informations comptables et financières.
Ces processus se déclinent de la façon suivante :
| Processus | Opérations concernées | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Processus de pilotage de | Définition de l'information financière produite et publiée. | ||||
| l'organisation comptable et | Identification des acteurs participant à l'élaboration de l'information financière publiée. | ||||
| financière | Identification des responsables de la validation de l'information financière publiée. | ||||
| Processus de production de | Planification des opérations comptables. | ||||
| l'information comptable et | Accès à l'information comptable réglementaire nécessaire à la production de | ||||
| financière et processus |
l'information financière. | ||||
| d'arrêté comptable | Organisation et sécurité des systèmes d'information de gestion. | ||||
| Processus de production de l'information comptable et arrêté des comptes, relevant des | |||||
| domaines suivants : | |||||
| • Produits / clients et assimilés ; |
|||||
| • Achats / fournisseurs et assimilés ; |
|||||
| • Immobilisations incorporelles, corporelles et goodwills ; |
|||||
| • Stocks et en-cours ; |
|||||
| • Trésorerie / financement et instruments financiers ; |
|||||
| • Avantages accordés au personnel ; |
|||||
| • Impôts, taxes et assimilés ; |
|||||
| • Provisions et engagements ; |
|||||
| • Consolidation ; |
|||||
| • Passage des comptes sociaux aux comptes aux normes ifrs. |
L'organisation comptable et financière de GENFIT vise à :
Le groupe GENFIT présente son information comptable et financière selon les modalités suivantes, et pour les périodes décrites ci-dessous :
| Informations comptables et financières | Référentiel comptable | Période couverte |
|---|---|---|
| Comptes sociaux annuels | Normes françaises | Du 01 janvier au 31 décembre |
| Comptes consolidés semestriels | Normes ifrs | Du 01 janvier au 30 juin |
| Comptes consolidés annuels | Normes ifrs | Du 01 janvier au 30 juin |
| Communication trimestrielle sur le montant du | Du 01 janvier au 31 mars | |
| chiffre d'affaires et de la trésorerie | Du 01 janvier au 30 juin | |
| Du 01janvier au 30 septembre | ||
| Du 01 janvier au 31 décembre |
Dans le cadre de la production de comptes consolidés, le périmètre du contrôle interne comptable et financier comprend la société mère et les sociétés intégrées dans les comptes consolidés (« le Groupe »).
Au 31 décembre 2015, le Groupe se constitue de :
Les comptes sociaux et consolidés annuels sont commentés et accompagnés par un rapport financier annuel et les comptes semestriels par un rapport semestriel d'activité.
Le Service Comptabilité de GENFIT a pour mission :
Le Service Contrôle de Gestion prend en charge :
La Direction Administrative et Financière :
Les comptes de l'entité GENFIT CORP, basée aux Etats-Unis, sont établis par un cabinet d'expertise comptable local. Ceci recouvre :
La Société GENFIT PHARMACEUTICALS SAS n'a pas d'activité opérationnelle.
Les comptes de l'entité GENFIT PHARMACEUTICALS SAS sont établis par la Direction Administrative et Financière de GENFIT.
Les travaux de consolidation et de production de l'information financière et comptable aux normes ifrs sont effectués par le Service Comptabilité de GENFIT, qui constitue dans le Groupe l'endroit le plus adapté pour la prise en charge de cette mission.
Dans une optique d'efficacité et d'optimisation des délais de clôture, la Société fait appel à des structures spécialisées pour prendre en charge certains retraitements spécifiques pour lesquels elle estime qu'une internalisation des compétences
serait sans valeur ajoutée. Le calcul des engagements de retraite dans le cadre des opérations de clôture semestrielle est ainsi confié à KPMG.
Par ailleurs, la Société s'adjoint les services d'experts pour valider la fiabilité de l'information produite :
L'information comptable et financière du groupe GENFIT est élaborée par la Direction Administrative & Financière de la société GENFIT S.A. sous le contrôle du Directoire, puis fait l'objet d'un examen par le Comité d'Audit, puis le Conseil de Surveillance qui peuvent faire des commentaires à destination de l'Assemblée Générale des actionnaires.
Ainsi, le Directoire est responsable :
Le Conseil de Surveillance opère les vérifications et contrôles qu'il juge opportuns sur les comptes. Ces travaux peuvent être préparés par le Comité d'Audit.
Par ailleurs, dans le cadre de leurs travaux de certification, les commissaires aux comptes prennent connaissance et suivent l'évolution du dispositif de contrôle interne lors d'une mission d'intérim fixée annuellement.
La Société communique son calendrier financier, donnant indication des dates de mise à disposition de son information financière et comptable. Ce calendrier est accessible sur le site internet de la Société (www.genfit.com).
Le Service Comptabilité a développé en interne un outil de gestion de ses opérations, afin de répondre à ses objectifs de :
exhaustivité de la révision des comptes ;
traçabilité des opérations et des justificatifs ;
Cet outil constitue un référentiel des opérations à mener, avec suivi de la nature de l'opération, de son échéance, de son état d'avancement et de la personne responsable de l'exécution ; il permet de bénéficier des fonctionnalités suivantes :
Au cours de l'année 2015, un travail de mise à jour de ce référentiel a été entrepris, avec pour objectif de réduire les délais de clôture.
L'outil décrit ci-avant constitue également un référentiel de fiches documentaires de type « procédures », « documents modèles », « points d'alerte », « veille ».
Sont ainsi disponibles et centralisées (avec une possibilité de gestion des accès différenciée) :
Fortement sensibilisé à la problématique de fraude, le Service Comptabilité alimente cette base de données par des fiches répertoriant les modalités de fraude les plus usuelles, au fur et à mesure de l'actualité sur le sujet.
La veille réglementaire du Service Comptabilité s'appuie sur différents canaux, notamment :
Le système d'information comptable regroupe :
• des outils développés sur excel.
La Société s'est donné les moyens de réduire et fiabiliser le processus de production des comptes consolidés aux normes ifrs par le développement en interne d'un outil de centralisation des données. Cet outil permet de :
Les objectifs qui sous-tendent cette architecture logicielle sont les suivants :
L'ERP Sage X3 est en conformité avec l'instruction 13L-1-06 n° 12 du 24 janvier 2006 ; il présente des fonctionnalités permettant de répondre aux exigences définies ci-dessus, au titre desquelles on retrouve, par exemple :
L'utilisation de Sage X3 permet par ailleurs d'être en capacité de répondre aux obligations spécifiques de l'administration fiscale. Ainsi, GENFIT est en mesure de répondre aux exigences en matière de contrôle fiscal des comptabilités informatisées, et notamment à la fourniture du fichier des écritures comptables qui en constitue le corollaire.
Aux exigences de fiabilité et de pertinence de l'information comptable et financière mentionnées ci-dessus, s'ajoutent également des contraintes liées à la sécurité des données et à leur disponibilité.
La sécurité des données informatiques et des traitements fait l'objet d'une attention particulière. Le Département Informatique veille aux contrôles qui doivent garantir :
Sage X3 prévoit des modalités sécurisées d'accès au système.
L'audit réalisé au cours de l'exercice 2014 (cartographie et évaluation des risques relatifs aux données) a naturellement porté sur les systèmes d'information comptables et financiers, pour les aspects liés à la sécurité, la protection et la restauration des données (délai, charge de travail).
Un des objectifs principaux que le Service Comptabilité s'assigne est de contribuer à la performance de l'entreprise.
Pour atteindre cet objectif d'efficacité, GENFIT a toujours développé une démarche proactive d'acquisition et de mise à jour de ses outils informatiques, dans une logique d'intégration et d'automatisation des outils comptables et financiers.
L'objectif affiché est de faire disparaître, tant que faire se peut, les procédures classiques chronophages, au profit de processus automatisés qui permettent :
Parmi les fonctionnalités illustrant cette démarche, citons :
Les points de vigilance sont, plus particulièrement, les suivants :
| Processus | Points de vigilance |
|---|---|
| Produits / clients et assimilés |
• Utilisation d'un processus informatisé pour la comptabilisation (chaîne documentaire permettant un rapprochement informatisé des documents de type « commande », « réception », « facture »). • Pointage régulier des encaissements. • Traitements mensuels automatisés de comptabilisation des écritures de FAE/PCA. |
| Achats / fournisseurs et assimilés |
• Utilisation d'un processus informatisé pour la comptabilisation (chaîne documentaire permettant un rapprochement informatisé des documents de type « commande », « réception », « facture »). • Analyse régulière des comptes. • Traitements mensuels automatisés de comptabilisation des écritures de FAR/ARR/CCA. |
| Immobilisations incorporelles, corporelles et goodwills |
• Enregistrement informatique mensuel des mouvements dans un logiciel spécialisé (Sage Immo 1000), permettant le suivi de la vie de l'immobilisation (entrées, sorties), de sa valeur brute, et des amortissements pratiqués et à pratiquer. • Archivage sous format informatique des justificatifs (factures scannées et annotées). • Sorties : sorties d'immobilisations effectuées sous autorisation de la Direction Générale, par 2 personnes identifiées, avec un système documentaire permettant de justifier les opérations. • Pratique épisodique de campagnes d'inventaire. |
|---|---|
| Stocks et en-cours | • Entrées et sorties de stock : enregistrement en comptabilité journaliers. • Utilisation de l'ERP : vision en temps réel de l'état des stocks. • Utilisation de l'ERP : planification des réapprovisionnements efficace permettant à la fois de minimiser les stocks, mais également de pallier généralement aux risques de rupture de stock. • Réalisation d'un inventaire physique semestriel (dans le cadre des arrêtés de compte semestriels audités par les commissaires aux comptes). |
| Trésorerie / financement et instruments financiers |
• Comptabilisation quotidienne des opérations de trésorerie. • Mise à jour quotidienne du plan de trésorerie, afin d'optimiser le suivi des disponibilités de la Société. • Réalisation mensuelle du rapprochement avec les comptes de banque. |
| Avantages accordés au personnel |
• Internalisation de la fonction paie et gestion des ressources. • Calcul des engagements de retraite par un expert (KPMG). |
| Impôts, taxes et assimilés | • Planification des échéances des déclarations fiscales dans l'outil de gestion des opérations comptables, afin le dépôt des documents fiscaux et le paiement des impôts et taxes soient effectués en temps voulu. • Archivage informatique des déclarations effectuées et des justificatifs correspondants. • Analyse des opérations sous l'angle fiscal et révision par les commissaires aux comptes de la revue des comptes. • Existence d'un suivi de la position fiscale différée et d'une réconciliation entre la charge d'impôt totale comptabilisée dans le compte de résultat consolidé aux normes ifrs et la charge d'impôt théorique (preuve d'impôt). |
| Provisions et engagements | • Identification et suivi de tous les engagements de l'entreprise par la Direction Administrative et Financière. |
| Consolidation Passage des comptes sociaux aux comptes aux normes ifrs |
• Centralisation sur un site et dans un outil dédié des données et des opérations, avec traçabilité et historisation des retraitements opérés. • Validation du processus et de l'information produite par KPMG. |
Le Conseil de Surveillance, soucieux de poursuivre l'exercice des missions qui lui sont dévolues conformément aux principes de « gouvernement d'entreprise », a souhaité se doter d'un corpus de règles en matière d'organisation et de fonctionnement qui lui seront applicables conformément aux lois, règlements et statuts de la Société.
Parallèlement, le Conseil de Surveillance a décidé d'établir des règles déontologiques applicables à chacun de ses membres, qui permettront la mise en œuvre des principes de « gouvernement d'entreprise ».
Le présent règlement décrit ainsi, d'une part les modalités d'organisation, le mode de fonctionnement, les pouvoirs et les attributions du Conseil de Surveillance et, d'autre part les règles de déontologie qui s'imposent à ses membres.
Il a un caractère purement interne et n'est opposable ni à la Société, ni aux actionnaires, ni aux tiers.
Les règles instituées par le présent règlement intérieur le sont sans préjudice de celles contenues dans les statuts de la Société (les « Statuts ») ou imposées par les lois et règlement en vigueur (la « Loi »), lesquelles prévaudront. . Son existence sera portée à la connaissance des actionnaires de la Société.
1.1 Conformément aux dispositions de l'article 17 des Statuts de la Société, le Conseil est composé de trois membres au moins et de dix-huit au plus, sous réserve de la dérogation prévue à cet égard par la Loi en cas de fusion.
Les membres du Conseil de Surveillance sont nommés parmi les personnes physiques ou morales actionnaires par l'Assemblée Générale Ordinaire qui peut les révoquer à tout moment. Toutefois, en cas de fusion ou de scission, la nomination des membres du Conseil de Surveillance peut être faite par l'Assemblée Générale Extraordinaire.
Aucun membre du Conseil de Surveillance ne peut faire partie du Directoire.
Le nombre des membres du Conseil de Surveillance ayant atteint l'âge de soixante-dix (70) ans ne pourra être supérieur au tiers des membres du Conseil en fonction. Lorsque cette limitation en ce qui concerne l'âge des membres du Conseil est dépassée, le membre du Conseil le plus âgé est réputé démissionnaire d'office.
1.2 La durée des fonctions des membres du Conseil de Surveillance est de cinq (5) années. Elle expire à l'issue de l'Assemblée Générale qui statue sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expire leur mandat.
Les membres du Conseil sont rééligibles.
Ils peuvent être révoqués à tout moment par l'Assemblée Générale Ordinaire.
1.3 Les membres du Conseil de Surveillance peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales ; ces dernières doivent, lors de leur nomination, désigner un représentant permanent qui est soumis aux mêmes conditions et obligations et qui encourt les mêmes responsabilités que s'il était membre du Conseil en son nom propre, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la personne morale qu'il représente.
Lorsque la personne morale révoque son représentant, elle est tenue de pourvoir, en même temps, à son remplacement. Il en est de même en cas de décès, démission ou d'empêchement prolongé du représentant permanent.
L'acceptation et l'exercice par une personne physique du mandat de membre du Conseil de Surveillance entraînent l'engagement pour l'intéressé d'affirmer à tout moment, sous la foi du serment, qu'il satisfait à la limitation requise par la Loi en ce qui concerne le cumul du nombre de sièges de membre du Conseil de Surveillance et d'administrateur de sociétés anonymes.
1.4 Si un siège de membre du Conseil devient vacant entre deux Assemblées Générales, par suite de décès ou démission, le Conseil peut procéder à des nominations à titre provisoire.
Les nominations ainsi faites par le Conseil sont soumises à la ratification de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire. A défaut de ratification, les délibérations prises et les actes accomplis antérieurement par le Conseil n'en demeurent pas moins valables.
Si le nombre des membres du Conseil devient inférieur au minimum légal, le Directoire doit convoquer immédiatement l'Assemblée Générale Ordinaire à l'effet de compléter l'effectif du Conseil.
Le membre du Conseil de Surveillance nommé en remplacement d'un autre ne demeure en fonctions que pendant le temps restant à courir du mandat de son prédécesseur.
1.5 Chaque membre du Conseil de Surveillance doit être propriétaire d'au moins soixante quatre (64) actions de la Société.
Si, au jour de sa nomination, un membre du Conseil de Surveillance n'est pas propriétaire du nombre d'actions requis, ou si, en cours de mandat, il cesse d'en être propriétaire, il est réputé démissionnaire d'office s'il n'a pas régularisé sa situation dans le délai de trois mois.
Le Conseil de Surveillance nomme, parmi ses membres personnes physiques, un Président et un Vice-Président qui sont chargés de convoquer le Conseil et d'en diriger les débats.
Le Président et le Vice-Président exercent leurs fonctions pendant la durée de leur mandat de membres du Conseil de Surveillance. Ils sont rééligibles.
Le Conseil peut nommer également un secrétaire qui peut être pris en dehors des membres du Conseil et fixe la durée de ses fonctions.
3.1 Le Conseil de Surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la Société par le Directoire.
3.2 A toute époque de l'année, le Conseil de Surveillance opère les vérifications et les contrôles qu'il juge opportuns et peut se faire communiquer les documents qu'il estime nécessaires à l'exercice de ses fonctions.
Une fois par trimestre au moins, il reçoit un rapport présenté par le Directoire.
Dans le délai de trois mois à compter de la clôture de chaque exercice, le Directoire lui présente, aux fins de vérification et de contrôle, les comptes annuels ainsi qu'un rapport écrit de gestion.
Le Conseil de Surveillance présente à l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle ses observations sur le rapport du Directoire, ainsi que sur les comptes de l'exercice.
3.3 Le Conseil de Surveillance peut décider, à l'unanimité moins deux voix de ses membres présents ou représentés ou, lorsque la Loi le permet, participant par voie de visioconférence ou par un autre moyen de télécommunication, la création de comités chargés d'étudier les questions que lui-même ou son Président voudrait soumettre, pour avis, à leur examen. Statuant à la même condition de majorité qualifiée, il fixe la composition de ces comités et en détermine les attributions.
Sont d'ors et déjà créés les comités suivants :
Le comité des nominations et rémunérations ;
Le comité d'audit.
Le rôle de ces comités est strictement consultatif. Le Conseil de Surveillance apprécie souverainement les suites qu'il entend donner aux avis, études, investigations ou rapports émis ou établis par les Comités.
3.4 Le Conseil de Surveillance exerce par ailleurs les attributions qui lui sont conférées de façon expresse par la Loi.
3.5 Le Conseil de Surveillance peut conférer à un ou plusieurs de ses membres tous mandats spéciaux pour un ou plusieurs objets déterminés.
Le Conseil de Surveillance se réunit aussi souvent que l'intérêt de la Société l'exige et au moins une fois par trimestre pour entendre le rapport du Directoire, sur la convocation de son Président ou de son Vice-Président, soit au siège social, soit en tout autre endroit indiqué dans la convocation. Le tiers au moins des membres du Conseil de Surveillance peut présenter au Président du Conseil de Surveillance par pli recommandé, une demande motivée de convocation du Conseil. Le Président doit convoquer le Conseil à une date qui ne peut être postérieure à quinze jours à compter de la réception de la demande. À défaut de convocation dans ce délai, les auteurs de la demande peuvent procéder eux-mêmes à la convocation en indiquant l'ordre du jour de la séance.
Les convocations aux réunions du Conseil de Surveillance sont faites par tous moyens, même verbalement.
Le Conseil de Surveillance ne délibère valablement que si la moitié au moins de ses membres sont présents. Tout membre du Conseil de Surveillance peut se faire représenter aux délibérations du Conseil de Surveillance par un autre membre du Conseil de Surveillance. Chaque membre du Conseil de Surveillance ne peut disposer de plus d'un mandat Sauf dans les cas prévus par les articles 15 (II) et 16 (I) des Statuts, en ce qui concerne la nomination des membres du Directoire et la désignation et la révocation de son Président ou des directeurs généraux, et par l'article 20 (II) de ces mêmes Statuts, relativement à la création de comités par le Conseil de Surveillance en son sein, ainsi qu'à la détermination de la composition et des attributions desdits comités, les décisions du Conseil de Surveillance sont prises à la majorité de ses membres présents et représentés ou, lorsque la Loi le permet, et conformément aux dispositions établies par le présent règlement, participant par voie de visioconférence ou par un autre moyen de télécommunication. En cas de partage, la voix du Président est prépondérante.
Les membres du Conseil de Surveillance ont la faculté de participer et de voter aux réunions du Conseil par des moyens de visioconférence ou autres moyens de télécommunication en conformité avec les dispositions légales et réglementaires alors applicables; le vote par visioconférence ou par tout autre moyen de télécommunication sera toutefois interdit pour l'adoption des décisions concernant la vérification et le contrôle des comptes.
Le Président veille à ce que des moyens de visioconférence ou de télécommunication répondant aux critères ci-après soient mis à la disposition des membres du Conseil de Surveillance résidant en province ou à l'étranger ainsi que de ceux qui s'y trouvent pour un motif légitime, afin de leur permettre de participer aux réunions du Conseil de Surveillance.
Lorsque le lieu de convocation du Conseil de Surveillance n'est pas celui du siège de la Société, le Président prend les dispositions voulues pour que les membres du Conseil puissent y participer grâce aux moyens décrits ci-dessus.
Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les membres du Conseil participant à la réunion par des moyens de visioconférence ou par tout autre moyen de télécommunication répondant aux critères suivants.
le système de transmission choisi doit être d'un maniement aisé, garantissant que chacune des personnes ayant décidé de s'en servir puisse intervenir effectivement lors des réunions concernées ;
les moyens de visioconférence ou de télécommunication utilisés doivent permettre l'authentification de chacun des membres participant au Conseil participant à la séance de cette manière. Cette authentification pourra résulter, par exemple, de la nécessité pour le membre concerné d'utiliser un code qui lui aura été communiqué au préalable afin de lui permettre d'entrer en communication avec les autres membres. En cas de doute sur l'identité d'un des participants, le Président doit s'assurer par tout moyen de son choix de l'identité réelle du participant ;
les systèmes de transmission doivent permettre une retransmission sonore continue des débats de la séance. Il devra également permettre de s'assurer que chacune des personnes utilisant ces moyens est en communication continue avec les autres membres du Conseil pendant toute la durée de la réunion ;
les moyens de visioconférence ou de télécommunication utilisés doivent satisfaire à des caractéristiques techniques garantissant une participation effective et simultanée de l'ensemble des membres à la réunion du Conseil. Notamment, le système de transmission devra permettre à chacune des personnes participant de cette manière à la réunion d'échanger avec l'ensemble des autres personnes présentes, que ces autres personnes participent physiquement ou par le biais du système de transmission.
Il appartiendra au Président de séance de veiller à ce que les critères susvisés soient effectivement respectés.
Par ailleurs, à la fin de chaque réunion ou de toute discussion portant sur un sujet important, le Président de séance devra s'assurer qu'aucun des participants par visioconférence ou télécommunication n'a de commentaire ou de question complémentaire à formuler.
Enfin, à l'occasion de chaque vote, le Président de séance devra expressément demander à chacune des personnes participant à la réunion par visioconférence ou télécommunication si elle vote en faveur ou contre la décision soumise au vote, ou si elle s'abstient de voter ; il devra s'assurer que chacune de ces personnes a bien eu la possibilité matérielle de donner sa réponse.
Le procès-verbal de la séance du Conseil doit indiquer le nom des membres participant à la réunion par visioconférence ou par tout autre moyen de télécommunication, et, dans ce dernier cas, préciser le moyen de télécommunication utilisé. Il doit
également faire état de la survenance éventuelle d'un incident technique relatif au moyen utilisé lorsque cet incident a perturbé le déroulement de la séance.
Les décisions concernant l'établissement des comptes annuels et du rapport de gestion, de même que celui de l'établissement des comptes consolidés et du rapport de gestion du groupe ne pourront en tout état de cause pas être adoptées par les moyens de visioconférence ou par un autre moyen de télécommunication.
Conformément à l'article 23 des Statuts, l'Assemblée Générale des actionnaires peut nommer, à sa discrétion, un ou plusieurs censeurs, personnes morales ou personnes physiques, actionnaires ou non.
La durée des fonctions de ces censeurs est de deux ans. Elle prend fin à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire ayant à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expire le mandat du ou des censeurs. Les censeurs sont indéfiniment rééligibles. Ils peuvent être révoqués à tout moment par décision de l'Assemblée Générale. Les censeurs peuvent percevoir une rémunération qui est fixée par l'Assemblée Générale.
Les censeurs sont convoqués et participent à toutes les réunions du Conseil de Surveillance, avec voix consultative, selon des modalités identiques à celles prévues à l'égard des membres dudit Conseil de Surveillance, sans que leur absence puisse nuire à la valeur des délibérations de ce dernier. Ils bénéficient des mêmes informations et communications que ces derniers et sont tenus aux mêmes obligations de confidentialité et de discrétion.
Les conventions qu'ils passent avec la société sont soumises aux mêmes règles que celles applicables aux conventions passées avec les membres du Conseil de Surveillance.
Il ne peut être confié aux censeurs aucune attribution de gestion, de surveillance ou de contrôle, celles-ci relevant de la compétence exclusive des organes légaux des sociétés anonymes auxquels ils ne doivent pas se substituer.
6.1 L'Assemblée Générale peut allouer aux membres du Conseil de Surveillance, en rémunération de leur activité, une somme fixe annuelle à titre de jetons de présence. Le Conseil de Surveillance répartit ces rémunérations entre ses membres comme il l'entend.
6.2 En outre, il peut être alloué par le Conseil de Surveillance des rémunérations exceptionnelles pour les missions ou mandats confiés à ses membres ; dans ce cas, ces rémunérations sont soumises à la procédure des conventions réglementées contenue à l'article 22 des Statuts et rappelée à l'article 7 ci-après.
7.1 Toute convention intervenant entre la Société et l'un des membres du Conseil de Surveillance ou un censeur doit être soumise à l'autorisation préalable du Conseil de Surveillance.
Il en est de même des conventions auxquelles un membre du Conseil de Surveillance est indirectement intéressé ou pour lesquelles il traite avec la Société indirectement ou par personne interposée.
Sont également soumises à autorisation préalable les conventions intervenant entre la Société et une entreprise, si l'un des membres du Conseil de Surveillance, ou un censeur, est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, directeur général, membre du directoire ou du conseil de surveillance, ou, de façon générale, dirigeant de cette entreprise.
Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables aux conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales. Cependant, ces conventions sauf lorsqu'en raison de leur objet ou de leurs implications financières, elles ne sont significatives pour aucune des parties, sont communiquées sans délai par le membre du Conseil
intéressé au Président du Conseil de Surveillance. La liste et l'objet desdites conventions sont communiqués ensuite par le Président aux membres du Conseil de Surveillance et aux Commissaires aux comptes.
Le membre du Conseil de Surveillance intéressé est tenu d'informer le Conseil de Surveillance dès qu'il a connaissance d'une convention soumise à autorisation. Il ne peut prendre part au vote sur l'autorisation sollicitée.
Le Président du Conseil de Surveillance donne avis aux commissaires aux comptes de toutes les conventions autorisées et soumet celles-ci à l'approbation de l'Assemblée Générale.
7.2 Les commissaires aux comptes présentent sur ces conventions, un rapport spécial à l'Assemblée qui statue sur ces conventions.
Le membre du Conseil de Surveillance intéressé ne peut pas prendre part au vote et les actions qu'il possède ne sont pas prises en compte pour le calcul du quorum ni de la majorité.
La Société étant cotée, tous les membres du Conseil de Surveillance s'engagent à respecter les règles relatives aux opérations d'initiés énoncées par le Code monétaire et financier, en particulier les dispositions des articles L.465-1 et suivants, et par l'Autorité des Marchés (« AMF »), en particulier les dispositions des articles 621-1 à 622-2 du Règlement général de l'AMF.
En vertu de l'article 621-1 du Règlement général de l'AMF, les informations suivantes sont considérées comme privilégiées au sein de la Société :
Toute information précise :
Qui n'a pas été rendue publique au moment où elle est utilisée et qui concerne directement ou indirectement la Société ou le Groupe auquel elle appartient, les actions de la Société ou tout instrument financier de la Société ;
Qui, si elle était rendue publique, serait susceptible d'avoir une influence sensible sur le cours de l'action ou des instruments financiers de la Société.
Une information est considérée comme publique dés lors qu'elle est mentionnée dans un communiqué de presse, sur le site internet de la Société (www.genfit.fr) ou qu'elle est publiée dans un document déposé auprès de l'AMF.
Pendant les périodes d'abstention définies comme telle, aucun membre du Conseil de Surveillance n'est autorisé à effectuer des transactions sur les titres de la Société, qu'il soit ou non en possession d'informations privilégiées.
En application de l'article L.621-18-2 du Code monétaire et financier, des articles 223-22 à 223-26 du Règlement général de l'AMF et de l'instruction n° 2006-05 du 3 février 2006 relative aux opérations des dirigeants et des personnes mentionnées à l'article L.621-18-2 du Code monétaire et financier sur les titres de la Société, les dirigeants, les personnes assimilées aux dirigeants ainsi que les personnes qui leur sont étroitement liées (hors gérant de portefeuille agissant pour le compte de tiers, personnes morales mandataires sociaux au sein du groupe auquel appartient la Société, personnes morales mandataires sociaux agissant pour le compte de tiers) sont tenues de déclarer toute acquisition, cession, souscription ou échange de titres lorsque le montant global de ces opérations effectuées au cours de l'année civile est supérieur à 5 000 euros.
Ces personnes figurent sur une liste régulièrement mise à jour et transmise à l'AMF ainsi qu'aux intéressés. Elles s'abstiennent de toute opération dès lors qu'elles ont connaissance d'une information privilégiée.
Chacune de ces personnes est tenue de transmettre sa déclaration, accompagnée d'un avis d'opéré, à l'AMF dans les cinq jours de négociation suivant la réalisation de la transaction selon le modèle spécifié par l' l'instruction n° 2006-05 citée cidessus et de transmettre une copie de cette déclaration à la Société.
L'AMF publie ces déclarations sur son internet. Ces déclarations sont également récapitulées dans le rapport de gestion lors de l'Assemblée générale annuelle de la Société.
Les membres du Conseil doivent être attentifs à la répartition et à l'exercice des pouvoirs et responsabilités respectifs des organes de la Société.
Les membres du Conseil doivent vérifier qu'aucune personne ne puisse exercer sur la Société un pouvoir discrétionnaire sans contrôle. Ils doivent s'assurer du bon fonctionnement des Comités créés par le Conseil de Surveillance.
De manière régulière, le Conseil consacre un point de son ordre du jour à un débat sur son fonctionnement et sur son évaluation, ainsi que sur ceux des Comités qu'il a créés qui auront, le cas échéant, eux-mêmes effectués cet exercice. A cet effet, sur la base, notamment, des recommandations du Comité des Nominations et Rémunérations, le Conseil :
Fait le point sur ses modalités de fonctionnement ;
Evalue la qualité et l'efficacité des débats au sein du Conseil ;
Vérifie que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues et vérifie l'information des membres du Conseil et les conditions de préparation des réunions ;
Apprécie le rôle effectif du Conseil dans l'exercice de ses missions ;
Analyse les raisons d'éventuels dysfonctionnements perçus par le Président du Conseil, les membres du Conseil ou les actionnaires.
Le Président du Conseil de Surveillance en informe les actionnaires dans son rapport sur la gouvernance d'entreprise et le contrôle interne.
Le membre du Conseil de Surveillance doit agir, lorsqu'il participe aux délibérations et aux votes du Conseil de Surveillance, dans l'intérêt social de l'entreprise. Il doit, quel que soit son mode de désignation, se considérer comme représentant l'ensemble des actionnaires.
Le membre du Conseil de Surveillance doit prendre la pleine mesure de ses droits et obligations. Il doit notamment connaître et respecter les dispositions légales et réglementaires relatives à sa fonction, ainsi que les règles propres à la Société résultant de Statuts et du règlement intérieur du Conseil.
Le membre du Conseil de Surveillance veille à préserver en toute circonstance son indépendance de jugement, de décision et d'action. Il s'interdit d'être influencé par tout élément étranger à l'intérêt social qu'il a pour mission de défendre.
Il alerte le Conseil de Surveillance sur tout élément de sa connaissance lui paraissant de nature à affecter les intérêts de l'entreprise.
Il a le devoir d'exprimer clairement ses interrogations et ses opinions. Il s'efforce de convaincre le Conseil de Surveillance de la pertinence de ses positions. En cas de désaccord, il veille à ce que celles-ci soient explicitement consignées aux procès-verbaux des délibérations.
Le membre du Conseil de Surveillance s'efforce d'éviter tout conflit pouvant exister entre ses intérêts moraux et matériels et ceux de la Société. Il informe le Conseil de Surveillance de tout conflit d'intérêt dans lequel il pourrait être impliqué, notamment du fait de l'appartenance à des organes de direction de sociétés du même secteur d'activité. Dans les cas où il ne peut éviter de se trouver en conflit d'intérêts, il s'abstient de participer aux débats ainsi qu'à toute décision sur les matières concernées.
Le code de gouvernement d'entreprise pour les valeurs moyennes et petites arrêté par Middlenext en Décembre 2009 et adopté par la Société à l'occasion de l'admission à la cotation de ses titres sur le marché réglementé d'Euronext définit les critères que doit examiner le Conseil de Surveillance afin de qualifier un membre du Conseil d'indépendant et de prévenir les risques de conflit d'intérêts entre les membres du Conseil et la Société. Ces critères sont les suivants :
Le Conseil de Surveillance peut toutefois estimer qu'un membre qui remplit les critères ci-dessus ne peut être qualifié d'indépendant du fait de circonstances particulières à ce membre ou à la Société, du fait de la structure de son actionnariat
ou de toute autre raison. De même, le Conseil peut qualifier d'indépendant un membre qui ne remplit pas tous les critères énoncés ci-dessus.
Les membres indépendants doivent représenter au moins un tiers des membres du Conseil de Surveillance. Leur nombre ne pourra être inférieur à deux.
Chaque membre du Conseil doit informer régulièrement la Société de l'évolution de sa situation personnelle, notamment de tout changement ou de la survenance de l'un des éléments suivants le concernant :
Il est rappelé que la Société est amenée, lors de la préparation de son rapport annuel financier, de son document de référence et, le cas échéant, lors d'une opération financière requérant le visa de l'AMF sur un prospectus, de faire une déclaration relative aux éléments d'information ci-dessus. Il en est de même lors de la préparation du rapport du Président du Conseil de Surveillance sur la gouvernance d'entreprise et le contrôle interne. Il est donc de la responsabilité des membres du Conseil de Surveillance d'informer la Société de toute information qui serait pertinente pour les besoins des dites déclarations.
En outre, le Conseil de Surveillance se réserve le droit de demander à chaque membre du Conseil de Surveillance des informations régulières sur l'évolution de ses activités de sorte à évaluer de façon préventive, avec lui, l'existence d'éventuels conflits d'intérêt.
Le membre du Conseil de Surveillance ne prend aucune initiative qui pourrait nuire aux intérêts de la Société et agit de bonne foi en toute circonstance.
Il s'engage personnellement à respecter la confidentialité totale des informations qu'il reçoit, des débats auxquels il participe et des décisions prises.
Il s'interdit d'utiliser pour son profit personnel ou pour le profit de quiconque les informations privilégiées auxquelles il a accès. En particulier, lorsqu'il détient sur la Société où il exerce son mandat de membre du Conseil de Surveillance des informations non rendues publiques, il s'interdit de les utiliser pour effectuer ou faire effectuer par un tiers des opérations sur les titres de celle-ci.
Le membre du Conseil de Surveillance s'engage à consacrer à ses fonctions le temps et l'attention nécessaires.
Il participe aux réunions du Conseil de Surveillance avec assiduité et diligence.
Il assiste aux Assemblées Générales d'actionnaires.
Il s'attache à mettre à jour les connaissances qui lui sont utiles et s'efforce d'obtenir dans les délais appropriés les éléments qu'il estime indispensables à son information pour délibérer au sein du Conseil de Surveillance en toute connaissance de cause.
Le membre du Conseil de Surveillance contribue à la collégialité et à l'efficacité des travaux du Conseil de Surveillance. Il formule toute recommandation lui paraissant de nature à améliorer les modalités de fonctionnement du Conseil de Surveillance, notamment à l'occasion de l'évaluation périodique de celui-ci. Il accepte l'évaluation de sa propre action au sein du Conseil de Surveillance.
Il s'attache, avec les autres membres du Conseil de Surveillance, à ce que les missions de contrôle soient accomplies avec efficacité et sans entraves. En particulier, il veille à ce que soient en place dans l'entreprise les procédures permettant le contrôle du respect des Lois, dans la lettre et dans l'esprit.
Il s'assure que les positions adoptées par le Conseil de Surveillance font l'objet, sans exception, de décisions formelles, correctement motivées et transcrites aux procès-verbaux de ses réunions.
Le présent règlement intérieur a été approuvé par le Conseil de Surveillance lors de sa réunion du 25 septembre 2007.
Il a ensuite été mis à jour par décision du Conseil de Surveillance du 21 Avril 2015 suite à l'adoption par la Société du code de gouvernement d'entreprise pour les valeurs moyennes et petites arrêté par Middlenext en Décembre 2009 ; consécutive elle-même à l'admission à la cotation des titres de la Société sur le marché réglementé d'Euronext.
Il a été remis à chacun de ses membres qui a déclaré en avoir pris connaissance et y adhérer. Chaque nouveau membre est tenu d'adhérer aux principes édictés dans ce règlement.
Il pourra être modifié à tout moment par simple délibération du Conseil de Surveillance.
Le Comité d'audit, conformément à la faculté qui lui en a été laissée par le Conseil de surveillance du 27 juin 2006 définissant ses règles de fonctionnement et ses attributions, a souhaité se doter d'un corpus de règles en matière d'organisation et de fonctionnement qui lui seront applicables conformément aux lois, règlements et statuts de la Société.
Parallèlement, le Comité d'audit a décidé d'établir des règles déontologiques applicables à chacun de ses membres et qui permettront la mise en œuvre des principes de « gouvernement d'entreprise ».
Le présent règlement décrit ainsi, d'une part le mode de fonctionnement, les pouvoirs et les attributions du Comité d'audit et, d'autre part les règles de déontologie des membres du Comité.
Il a un caractère purement interne et n'est pas opposable aux tiers. Son existence sera portée à la connaissance des actionnaires de la Société.
Le Comité est composé de trois membres au moins désignés en son sein par le Conseil de surveillance.
Les membres du Comité doivent posséder une compétence en matière financière ou comptable.
Le Comité est composé au deux tiers au moins de membres du Conseil de surveillance indépendants, au sens où l'entend le code Middlenext de gouvernement d'entreprise pour les valeurs moyennes et petites. Seront ainsi considérés comme satisfaisant à cette condition d'indépendance les membres du Conseil n'entretenant aucune relation financière, contractuelle ou familiale significative susceptible d'altérer leur indépendance de jugement.
Les critères suivant permettent de justifier cette indépendance :
Cette condition d'indépendance devra être satisfaite par chaque membre indépendant du Comité durant toute la durée de ses fonctions au sein de celui-ci.
La durée du mandat de chacun des membres du Comité coïncide avec celle de son mandat de membre du Conseil de surveillance. Il peut faire l'objet d'un renouvellement en même temps que ce dernier.
Les membres du Comité peuvent être révoqués à tout moment par le Conseil de surveillance, lequel n'a pas à justifier sa décision.
Un membre du Comité peut renoncer à ses fonctions sans avoir à motiver sa décision.
Le Conseil de Surveillance procède librement, sur proposition du Comité des Nominations et Rémunérations, à la répartition du montant annuel des jetons de présence alloués par l'Assemblée Générale ordinaire annuelle. En ce sens, les membres du Comité d'Audit peuvent bénéficier de jetons de présence.
En outre, les membres du Comité ont droit au remboursement des frais encourus afin de participer aux réunions du Comité, ainsi qu'au remboursement de tous autres frais préalablement approuvés par le Président du Conseil de surveillance.
Le Comité élit son Président à la majorité des voix de ses membres. Le Président du Comité exerce les attributions qui sont mentionnés aux articles 5, 7 et 8 du présent règlement.
Le Comité se réunit au moins trois fois par an, sur convocation de son Président. Il pourra se réunir à la demande du Président du Conseil de surveillance ou de l'un des membres du Comité sur la base d'un ordre du jour arrêté. La convocation est effectuée par tous moyens.
Au moins deux fois l'an, les membres du Comité d'audit devront rencontrer le responsable financier et les auditeurs externes de la Société.
Les réunions se tiennent en tout lieu mentionné dans la convocation. Toutefois, la présence physique des membres du Comité d'audit n'est pas obligatoire et leur participation à la réunion ainsi qu'au vote peut intervenir par tout moyen de communication approprié, et dans les conditions précisées à l'article 8 ci-dessous.
Les réunions du Comité d'audit sont présidées et animées par son Président. En l'absence du Président, le Comité désigne la personne appelée à présider la réunion. Sauf avis contraire explicite lors de la convocation du Comité, le Président du Directoire assiste aux réunions du Comité d'audit, et peut se faire accompagner à ces réunions par le responsable financier de l'entreprise.
La Société met à la disposition du Comité les moyens nécessaires à l'accomplissement de ses missions.
Le Comité ne délibère valablement que si plus de la moitié de ses membres sont présents ou prennent part à la réunion par des moyens de communication dans les conditions précisées à l'article 8 ci-dessous.
Les décisions du Comité sont prises à la majorité simple de ses membres présents, participants dans les conditions rappelées ci-dessus ou représentés.
En cas d'égalité, la voix du Président n'est pas prépondérante.
Un membre du Comité peut donner une procuration à un autre membre du Comité aux fins de le représenter.
Un membre du Comité ne peut détenir plus d'un pouvoir.
Les décisions du Comité d'audit sont constatées dans des procès-verbaux signés par le président de séance et un membre ayant participé au vote. Les procès-verbaux sont consignés dans un registre spécial coté et paraphé par le Président et conservé au siège social.
A son initiative ou à la demande du Président du Conseil se surveillance, le Comité d'audit rend compte de ses travaux et recommandations au Conseil de surveillance et, le cas échéant, au Directoire à la demande de son Président, à charge pour ces organes d'en informer l'Assemblée des actionnaires lorsque ses avis concernent des questions qui sont de la compétence de cette dernière.
Sont réputés présents à une réunion du Comité, ceux de ses membres participant à la réunion par des moyens de visioconférence ou par tout autre moyen de télécommunication répondant aux critères suivants.
Il appartient au Président de séance de veiller à ce que les critères susvisés soient effectivement respectés.
Par ailleurs, à la fin de chaque réunion ou de toute discussion portant sur un sujet important, le Président de séance devra s'assurer qu'aucun des participants par visioconférence ou télécommunication n'a de commentaire ou de question complémentaire à formuler.
Enfin, à l'occasion de chaque vote, le Président de séance devra expressément demander à chacune des personnes participant à la réunion par visioconférence ou télécommunication si elle vote en faveur ou contre la décision soumise au vote, ou si elle s'abstient de voter ; il devra s'assurer que chacune de ces personnes a bien eu la possibilité matérielle de donner sa réponse.
Le procès-verbal de la séance doit indiquer le nom des membres participant à la réunion par visioconférence ou par tout autre moyen de télécommunication, et, dans ce dernier cas, préciser le moyen de télécommunication utilisé. Il doit également faire état de la survenance éventuelle d'un incident technique relatif au moyen utilisé lorsque cet incident a perturbé le déroulement de la séance.
Le Comité d'audit a pour mission :
de contrôler l'intégrité de l'information financière fournie par la Société, et notamment d'examiner la cohérence et la pertinence des normes et méthodes comptables retenues par la Société. Ce contrôle implique l'évaluation de l'exactitude, l'exhaustivité et la cohérence de l'information financière ainsi que la permanence des méthodes comptables. A cette fin, le Comité effectue un examen des comptes sociaux présentés par le Directoire. A la suite de cet examen, le Comité fait part de ses observations au Conseil de surveillance et en adresse copie au Directoire. En outre, le Comité se livre deux fois l'an à un examen comptable et administratif ;
d'apprécier l'opportunité de toute modification éventuelle des méthodes comptables. Une attention particulière est portée par le Comité à l'examen des méthodes comptables utilisées pour l'évaluation des opérations d'importance significative ou inhabituelles ;
d'évaluer, au moins deux fois l'an, la qualité des procédures du contrôle interne et de gestion des risques de la Société et, le cas échéant, d'alerter en cas d'irrégularité ou d'anomalie identifiées dans les états financiers ou les procédures de contrôle de la Société. Le Comité assiste le Président du Conseil de surveillance pour la rédaction du rapport sur le contrôle interne ;
de s'assurer de l'indépendance et de l'objectivité des commissaires aux comptes de la Société. A cet effet, le Comité examine l'ensemble des relations entre les commissaires aux comptes et la Société. Il émet des recommandations sur la sélection, la désignation et le renouvellement des commissaires aux comptes.
Les missions du Comité d'audit exposées ci-avant seront étendues à toute filiale de la Société.
Chaque membre du Comité doit prendre la pleine mesure de ses droits et obligations. Il doit notamment connaître et respecter les dispositions statutaires et celles contenue dans le règlement intérieur du Comité.
Il exerce sa mission sous l'autorité Conseil de surveillance, à l'égard duquel il répond.
Dans l'exercice de ses pouvoirs au sein du Comité, il n'entreprend aucune action qui soit de nature à porter atteinte aux pouvoirs qui sont attribués par la loi ou les statuts au Conseil de surveillance et au Directoire.
Chaque membre du Comité doit agir en toute circonstance dans l'intérêt social de l'entreprise.
Chaque membre du Comité veille à préserver en toute circonstance son indépendance de jugement, de décision et d'action. Il s'interdit d'être influencé par tout élément étranger à l'intérêt social.
Il a le devoir d'exprimer clairement ses interrogations et ses opinions. Il s'efforce de convaincre le Comité de la pertinence de ses positions. En cas de désaccord, il veille à ce que celles-ci soient explicitement consignées aux procès-verbaux des délibérations.
Chaque membre du Comité s'efforce d'éviter tout conflit pouvant exister entre ses intérêts moraux ou matériels et ceux de la Société. Il informe le Comité et le Conseil de surveillance de tout conflit d'intérêt dans lequel il pourrait être impliqué. Dans les cas où il ne peut éviter de se trouver en conflit d'intérêts, il s'abstient de participer aux débats ainsi qu'à toute décision sur les matières concernées.
Pour ceux des membres du Comité qualifiés de membres indépendants, ils s'assurent qu'ils satisfont, durant toute la durée de leurs fonctions, aux critères d'indépendance ayant déterminé leur nomination au sein du Comité et visés à l'article 1 du présent règlement intérieur. Chacun d'entre eux s'engage à informer sans délai de toute circonstance susceptible de le priver pour l'avenir de sa qualité de membre indépendant au Conseil de surveillance, afin que ce dernier soit en mesure de prendre les dispositions appropriées.
Chaque membre du Comité ne prend aucune initiative qui pourrait nuire aux intérêts de la Société et agit de bonne foi en toute circonstance.
Il s'interdit d'utiliser pour son profit personnel ou pour le profit de quiconque les informations privilégiées auxquelles il a accès. En particulier, lorsqu'il détient sur la Société des informations non rendues publiques, il s'abstient de les utiliser pour effectuer ou faire effectuer par un tiers des opérations sur les titres de celle-ci.
Les membres du Comité d'audit sont tenus à une obligation de confidentialité et de discrétion, pendant toute la durée de leur mandat et après l'expiration de celui-ci.
Chacun des membres du Comité s'engage personnellement à respecter la confidentialité totale des débats auxquels il participe et des recommandations et avis transmis au Conseil de surveillance ou au Directoire, selon le cas.
Il s'interdit de divulguer à quiconque, de quelque manière que ce soit, les informations qui lui sont communiquées par la Société pour les besoins de sa mission, quel que soit le support de celles-ci, qu'elles soient écrites ou orale et quel que soit le moyen par lequel elles sont transmises
Il s'interdit également de divulguer à quiconque, de quelque manière que ce soit, tout avis, analyse, compilation ou autre document élaboré sur la base de tout ou partie de ces informations confidentielles.
Cette obligation de confidentialité ne prendra pas fin avec la fin des fonctions du membre au sein du Comité, mais perdurera aussi longtemps que les informations en sa possession conserveront leur caractère confidentiel.
Chaque membre du Comité s'engage à consacrer à ses fonctions le temps et l'attention nécessaires.
Il participe aux réunions du Comité avec assiduité et diligence.
Il s'attache à mettre à jour les connaissances qui lui sont utiles et s'efforce d'obtenir dans les délais appropriés les éléments qu'il estime indispensables à son information pour délibérer au sein du Comité en toute connaissance de cause.
Il s'attache, avec les autres membres du Comité, à ce que les missions dévolues à celui-ci soient accomplies avec efficacité et sans entraves.
Il s'assure que les avis et recommandations adoptés par le Comité soient correctement motivés et transcrites aux procèsverbaux de ses réunions.
Le présent règlement intérieur a été approuvé par le Comité d'audit lors de sa réunion du 5 avril 2007.
Il a été ensuite mis à jour par décision du Comité d'Audit du 21 Avril 2015 suite à l'adoption par la Société du Code de gouvernement d'entreprise pour les valeurs moyennes et petites arrêté par Middlenext en Décembre 2009 ; consécutive elle-même à l'admission à la cotation des titres de la Société sur le marché réglementé d'Euronext... Il a été remis à chacun de ses membres qui a déclaré en avoir pris connaissance et y adhérer. Chaque nouveau membre du Comité est tenu d'adhérer aux principes édictés dans ce règlement.
Il pourra être modifié à tout moment par simple décision du Comité d'audit.
Le Comité des Nominations et des Rémunérations, conformément à la faculté qui lui en a été laissée par le Conseil de surveillance du 27 juin 2006 définissant ses règles de fonctionnement et ses attributions, a souhaité se doter d'un corpus de règles en matière d'organisation et de fonctionnement qui lui seront applicables conformément aux lois, règlements et statuts de la Société.
Parallèlement, le Comité a décidé d'établir des règles déontologiques applicables à chacun de ses membres et qui permettront la mise en œuvre des principes de « gouvernement d'entreprise ».
Le présent règlement décrit ainsi, d'une part le mode de fonctionnement, les pouvoirs et les attributions du Comité des Nominations et des Rémunérations et, d'autre part, les règles de déontologie des membres du Comité.
Il a un caractère purement interne et n'est pas opposable aux tiers. Son existence sera portée à la connaissance des actionnaires de la Société.
Le Comité est composé de trois membres au moins désignés en son sein par le Conseil de surveillance.
Le Comité est composé en majorité de membres du Conseil de surveillance indépendants, au sens où l'entend le code de gouvernement d'entreprise pour les valeurs moyennes et petites adopté par Middlenext en Décembre 2009. Seront ainsi considérés comme satisfaisant à cette condition d'indépendance les membres du Conseil n'entretenant aucune relation financière, contractuelle ou familiale significative susceptible d'altérer leur indépendance de jugement.
Les critères suivant permettent de justifier cette indépendance :
Cette condition d'indépendance devra être satisfaite par chaque membre indépendant du Comité durant toute la durée de ses fonctions au sein de celui-ci.
La durée du mandat de chacun des membres du Comité coïncide avec celle de son mandat de membre du Conseil de surveillance. Il peut faire l'objet d'un renouvellement en même temps que ce dernier.
Les membres du Comité peuvent être révoqués à tout moment par le Conseil de surveillance, lequel n'a pas à justifier sa décision.
Un membre du Comité peut renoncer à ses fonctions sans avoir à motiver sa décision.
Le Conseil de Surveillance procède librement, sur proposition du Comité des Nominations et Rémunérations, à la répartition du montant annuel des jetons de présence alloués par l'Assemblée Générale ordinaire annuelle. En ce sens, les membres du Comité des Nominations et Rémunérations peuvent bénéficier de jetons de présence.
En outre, les membres du Comité ont droit au remboursement des frais encourus afin de participer aux réunions du Comité, ainsi qu'au remboursement de tous autres frais préalablement approuvés par le Président du Conseil de surveillance.
Le Comité élit son Président à la majorité des voix de ses membres. Le Président du Comité exerce les attributions qui sont mentionnés aux articles 5, 7 et 8 du présent règlement.
Le Comité se réunit au moins trois fois par an, sur convocation de son Président. Il pourra se réunir à la demande du Président du Conseil de surveillance ou de l'un des membres du Comité sur la base d'un ordre du jour arrêté. La convocation est effectuée par tous moyens.
Les réunions se tiennent en tout lieu mentionné dans la convocation. Toutefois, la présence physique des membres du Comité n'est pas obligatoire et leur participation à la réunion ainsi qu'au vote peut intervenir par tout moyen de communication approprié, dans les conditions précisées à l'article 8 ci-dessous.
Les réunions du Comité sont présidées et animées par son Président. En l'absence du Président, le Comité désigne la personne appelée à présider la réunion. Sauf avis contraire explicite lors de la convocation du Comité, le Président du Directoire assiste aux réunions du Comité, et peut se faire accompagner à ces réunions par le responsable des ressources humaines de l'entreprise.
La Société met à la disposition du Comité les moyens nécessaires à l'accomplissement de ses missions.
Le Comité ne délibère valablement que si plus de la moitié de ses membres sont présents ou prennent part à la réunion par des moyens de communication dans les conditions précisées à l'article 8 ci-dessous.
Les décisions du Comité sont prises à la majorité simple de ses membres présents, participants dans les conditions rappelées ci-dessus ou représentés.
En cas d'égalité, la voix du Président n'est pas prépondérante.
Un membre du Comité peut donner une procuration à un autre membre du Comité aux fins de le représenter.
Un membre du Comité ne peut détenir plus d'un pouvoir.
Les décisions du Comité sont constatées dans des procès-verbaux signés par le président de séance et un membre ayant participé au vote.
A son initiative ou à la demande du Président du Conseil se surveillance, le Comité rend compte de ses travaux et recommandations au Conseil de surveillance et, le cas échéant, au Directoire à la demande de son Président, à charge pour ces organes d'en informer l'Assemblée des actionnaires lorsque ses avis concernent des questions qui sont de la compétence de cette dernière.
Sont réputés présents à une réunion du Comité, ceux de ses membres participant à la réunion par des moyens de visioconférence ou par tout autre moyen de télécommunication répondant aux critères suivants.
Il appartient au Président de séance de veiller à ce que les critères susvisés soient effectivement respectés.
Par ailleurs, à la fin de chaque réunion ou de toute discussion portant sur un sujet important, le Président de séance devra s'assurer qu'aucun des participants par visioconférence ou télécommunication n'a de commentaire ou de question complémentaire à formuler.
Enfin, à l'occasion de chaque vote, le Président de séance devra expressément demander à chacune des personnes participant à la réunion par visioconférence ou télécommunication si elle vote en faveur ou contre la décision soumise au vote, ou si elle s'abstient de voter ; il devra s'assurer que chacune de ces personnes a bien eu la possibilité matérielle de donner sa réponse.
Le procès-verbal de la séance doit indiquer le nom des membres participant à la réunion par visioconférence ou par tout autre moyen de télécommunication, et, dans ce dernier cas, préciser le moyen de télécommunication utilisé. Il doit également faire état de la survenance éventuelle d'un incident technique relatif au moyen utilisé lorsque cet incident a perturbé le déroulement de la séance.
Le Comité des Nominations et Rémunérations a pour mission :
de s'assurer du professionnalisme et de l'objectivité des procédures de désignation des dirigeants et des mandataires sociaux. Il est plus particulièrement en charge de faire toute proposition concernant la taille et l'équilibre souhaitable de la composition du Conseil de surveillance et du Directoire au vu de la structure et de l'évolution de l'actionnariat de la Société, de même qu'au regard des exigences de bonne gouvernance d'entreprise, notamment quant à la proportion au sein du Conseil de surveillance de membres indépendants. Il a mission de rechercher et apprécier des candidats possibles ainsi que l'opportunité des renouvellements de mandats ;
d'examiner la situation de chacun des membres du Directoire et du Conseil de surveillance au regard des relations qu'il entretient par ailleurs avec la Société, de nature à compromettre sa liberté de jugement ou à entraîner des conflits d'intérêts potentiels avec la Société ; Le Comité doit également organiser une procédure destinée à sélectionner les futurs membres indépendants du Conseil de surveillance ;
de formuler des propositions au Conseil de surveillance concernant les éléments de rémunération ou avantages des dirigeants et des mandataires sociaux, y compris les jetons de présence et salaires, indemnités ou rémunérations de toute nature que ceux-ci pourraient percevoir au titre d'un contrat de travail ou contrat d'entreprise avec la Société, les indemnités et avantages dus lors de la cessation de leur fonction ou postérieurement à celle-ci, l'attribution de bons de souscriptions d'actions ou d'options d'achat ou de souscription d'actions ou l'attribution gratuite d'actions, ou encore toute autre forme d'intéressement à long terme dans le capital de l'entreprise. A cet égard, le Comité apprécie l'échelle des rémunérations offertes par la Société par rapport à celles pratiquées sur le marché et donne ses recommandations sur les niveaux de rémunérations et la ventilation entre les différents éléments de celles-ci, ainsi que les évolutions de rémunération pouvant être proposées par la Société à ses dirigeants et mandataires sociaux ;
Les missions du Comité des Nominations et Rémunérations exposées ci-avant sont étendues sur tout sujet de même nature intéressant une filiale de la Société et dont la Société aurait à connaître.
Chaque membre du Comité doit prendre la pleine mesure de ses droits et obligations. Il doit notamment connaître et respecter les dispositions statutaires et celles contenue dans le règlement intérieur du Comité.
Il exerce sa mission sous l'autorité Conseil de surveillance, à l'égard duquel il répond.
Dans l'exercice de ses pouvoirs au sein du Comité, il n'entreprend aucune action qui soit de nature à porter atteinte aux pouvoirs qui sont attribués par la loi ou les statuts au Conseil de surveillance et au Directoire.
Chaque membre du Comité doit agir en toute circonstance dans l'intérêt social de l'entreprise.
Chaque membre du Comité veille à préserver en toute circonstance son indépendance de jugement, de décision et d'action. Il s'interdit d'être influencé par tout élément étranger à l'intérêt social.
Il a le devoir d'exprimer clairement ses interrogations et ses opinions. Il s'efforce de convaincre le Comité de la pertinence de ses positions. En cas de désaccord, il veille à ce que celles-ci soient explicitement consignées aux procès-verbaux des délibérations.
Chaque membre du Comité s'efforce d'éviter tout conflit pouvant exister entre ses intérêts moraux ou matériels et ceux de la Société. Il informe le Comité et le Conseil de surveillance de tout conflit d'intérêt dans lequel il pourrait être impliqué. Dans les cas où il ne peut éviter de se trouver en conflit d'intérêts, il s'abstient de participer aux débats ainsi qu'à toute décision sur les matières concernées.
Pour ceux des membres du Comité qualifiés de membres indépendants, ils s'assurent qu'ils satisfont, durant toute la durée de leurs fonctions, aux critères d'indépendance ayant déterminé leur nomination au sein du Comité et visés à l'article 1 du présent règlement intérieur. Chacun d'entre eux s'engage à informer sans délai de toute circonstance susceptible de le priver pour l'avenir de sa qualité de membre indépendant au Conseil de surveillance, afin que ce dernier soit en mesure de prendre les dispositions appropriées.
Chaque membre du Comité ne prend aucune initiative qui pourrait nuire aux intérêts de la Société et agit de bonne foi en toute circonstance.
Il s'interdit d'utiliser pour son profit personnel ou pour le profit de quiconque les informations privilégiées auxquelles il a accès. En particulier, lorsqu'il détient sur la Société des informations non rendues publiques, il s'abstient de les utiliser pour effectuer ou faire effectuer par un tiers des opérations sur les titres de celle-ci.
Les membres du Comité sont tenus à une obligation de confidentialité et de discrétion, pendant toute la durée de leur mandat et après l'expiration de celui-ci.
Chacun des membres du Comité s'engage personnellement à respecter la confidentialité totale des débats auxquels il participe et des recommandations et avis transmis au Conseil de surveillance ou au Directoire, selon le cas.
Il s'interdit de divulguer à quiconque, de quelque manière que ce soit, les informations qui lui sont communiquées par la Société pour les besoins de sa mission, quel que soit le support de celles-ci, qu'elles soient écrites ou orale et quel que soit le moyen par lequel elles sont transmises
Il s'interdit également de divulguer à quiconque, de quelque manière que ce soit, tout avis, analyse, compilation ou autre document élaboré sur la base de tout ou partie de ces informations confidentielles.
Cette obligation de confidentialité ne prendra pas fin avec la fin des fonctions du membre au sein du Comité, mais perdurera aussi longtemps que les informations en sa possession conserveront leur caractère confidentiel.
Chaque membre du Comité s'engage à consacrer à ses fonctions le temps et l'attention nécessaires.
Il participe aux réunions du Comité avec assiduité et diligence.
Il s'attache à mettre à jour les connaissances qui lui sont utiles et s'efforce d'obtenir dans les délais appropriés les éléments qu'il estime indispensables à son information pour délibérer au sein du Comité en toute connaissance de cause.
Il s'attache, avec les autres membres du Comité, à ce que les missions dévolues à celui-ci soient accomplies avec efficacité et sans entraves.
Il s'assure que les avis et recommandations adoptés par le Comité soient correctement motivés et transcrites aux procèsverbaux de ses réunions.
Le présent règlement intérieur a été approuvé par le Comité des Nominations et Rémunérations lors de sa réunion du 05 avril 2007.
Il a ensuite été mis à jour par décision du Comité des Nominations et Rémunérations du 21 avril 2015 suite à l'adoption par la Société du code de gouvernement d'entreprise pour les valeurs moyennes et petites arrêté par Middlenext en Décembre 2009 ; consécutive elle-même à l'admission à la cotation des titres de la Société sur le marché réglementé d'Euronext.
Il a été remis à chacun de ses membres qui a déclaré en avoir pris connaissance et y adhérer. Chaque nouveau membre du Comité est tenu d'adhérer aux principes édictés dans ce règlement.
Il pourra être modifié à tout moment par simple décision du Comité des Nominations et Rémunérations.
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