Quarterly Report • Jul 28, 2016
Quarterly Report
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Chers actionnaires,
Vous trouverez ci-dessous le rapport sur l'activité et les comptes consolidés du Groupe Lectra pour le deuxième trimestre et le premier semestre 2016, clos le 30 juin. Les comptes du premier semestre ont fait l'objet d'un examen limité par les Commissaires aux comptes ; ceux du deuxième trimestre, pris isolément, n'ont pas fait l'objet d'un examen.
Les comparaisons détaillées entre 2016 et 2015 sont données, sauf indication contraire, aux cours de change 2015 (« données comparables »).
Avec une parité moyenne de \$ 1,13 / € 1 au deuxième trimestre, le dollar s'est inscrit en baisse de 2 % par rapport au deuxième trimestre 2015 (\$ 1,10 / € 1). Le yuan, de son côté, s'est déprécié de 7 %. L'évolution des devises a eu pour effet mécanique de diminuer de € 1,2 million (– 2 %) le chiffre d'affaires et de € 0,5 million (– 6 %) le résultat opérationnel dans les chiffres exprimés à données réelles par rapport à ceux établis à données comparables.
Forte croissance des commandes de nouveaux systèmes, pour le troisième trimestre consécutif
Les commandes de nouveaux systèmes se sont élevées à € 30,5 millions, en croissance de 17 % à données comparables comme à données réelles, par rapport au deuxième trimestre 2015 (€ 26,2 millions).
Les commandes de nouvelles licences de logiciels (€ 6,9 millions) progressent de 16 %, celles des équipements de CFAO (€ 19,4 millions) de 18 % et celles de formation et de conseil (€ 3,7 millions) de 25 %.
Les commandes de nouveaux systèmes sont également en augmentation par rapport au premier trimestre 2016 (€ 26,1 millions). Au quatrième trimestre 2015 et au premier trimestre 2016, elles avaient progressé respectivement de 20 % et 23 %, à données réelles, par rapport aux mêmes trimestres de l'année précédente.
Le chiffre d'affaires s'élève à € 64,1 millions, en croissance de 8 % par rapport au deuxième trimestre 2015 (+ 6 % à données réelles).
Le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes augmente de 8 %, tout comme le chiffre d'affaires récurrent, avec une progression de 4 % pour les contrats récurrents et de 15 % pour les consommables et pièces.
Le résultat opérationnel atteint € 8,1 millions, en hausse de 14 % (+ 7 % à données réelles) et la marge opérationnelle s'établit à 12,6 %, en progression de 0,7 point (+ 0,1 point à données réelles).
Le résultat net s'établit à € 5,5 millions, en hausse de € 0,2 million (+ 5 %) à données réelles.
Enfin, le cash-flow libre s'élève à € 3,3 millions (€ 5,2 millions au deuxième trimestre 2015).
Avec l'ouverture de sa filiale Lectra Vietnam, le 1er juillet 2016, Lectra poursuit son plan de développement en Asie. Elle aidera les sociétés vietnamiennes à mettre en place les technologies de Lectra qui ont fait leur preuve en Asie comme dans le reste du monde et accompagnera le développement des groupes étrangers implantés dans le pays. Bénéficiant d'une forte croissance économique, le Vietnam a encore renforcé son attractivité par l'accord de partenariat transpacifique signé en février 2016.
Présente depuis plus de 20 ans au Vietnam, Lectra compte déjà de nombreux clients parmi lesquels de très grands groupes asiatiques. Elle était jusqu'alors représentée par son agent Ly Sinh Cong Trading Service Company (LSC). L'ensemble de son personnel commercial et de services a rejoint la nouvelle filiale, basée à Hô-Chi-Minh-Ville.
Avec une parité moyenne de \$ 1,12 / € 1 sur le semestre, le dollar est resté stable par rapport au premier semestre 2015. Le yuan s'est, de son côté, déprécié de 5 %.
Malgré la stabilité de la parité euro / dollar, l'évolution des devises a eu pour effet mécanique de diminuer de € 1,8 million (– 1 %) le chiffre d'affaires et de € 0,9 million (– 6 %) le résultat opérationnel dans les chiffres exprimés à données réelles par rapport à ceux établis à données comparables.
Le chiffre d'affaires s'élève à € 126,3 millions, en croissance de 10 %, et le résultat opérationnel à € 15,4 millions, en hausse de 24 %.
Ces résultats sont en ligne avec le point de passage au 30 juin correspondant au centre de la fourchette des objectifs communiqués le 11 février.
Au total, les commandes de nouveaux systèmes s'élèvent à € 56,7 millions, en progression de € 9,4 millions (+ 20 %) par rapport au premier semestre 2015 : + 8 % pour les nouvelles licences de logiciels, + 27 % pour les équipements de CFAO et + 10 % pour la formation et le conseil.
Géographiquement, la situation est très contrastée : les commandes augmentent de 60 % en Asie-Pacifique et 22 % en Europe. Elles diminuent de 22 % dans les Amériques. Au premier semestre 2015, elles avaient augmenté de 25 % dans les Amériques et diminué de 26 % en Asie-Pacifique. Dans les pays du reste du monde (Afrique du Nord, Afrique du Sud, Turquie, Moyen-Orient …), elles augmentent de 9 %.
Les commandes progressent de 7 % dans la mode et l'habillement et de 55 % dans l'automobile. Elles reculent de 6 % dans l'ameublement. Dans les autres industries, elles augmentent de 22 %. Ces marchés ont représenté respectivement 45 %, 40 %, 11 % et 4 % du montant total des commandes.
Le chiffre d'affaires atteint € 126,3 millions, en croissance de 10 % (+ 9 % à données réelles).
Le chiffre d'affaires progresse dans toutes les régions : 8 % en Europe, 14 % dans les Amériques, 9 % en Asie-Pacifique et 11 % dans les pays du reste du monde. Ces régions ont représenté respectivement 43 % (dont 7 % pour la France), 27 %, 24 % et 6 % du chiffre d'affaires global. En 2015, elles avaient représenté respectivement 43 % (dont 7 % pour la France), 26 %, 25 % et 6 % du chiffre d'affaires global.
Le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes (€ 54,6 millions) augmente de 13 % et représente 43 % du chiffre d'affaires global (42 % au premier semestre 2015) :
Le chiffre d'affaires récurrent (€ 71,7 millions) augmente de 8 %. Il représente 57 % du chiffre d'affaires global (58 % au premier semestre 2015).
Le chiffre d'affaires des contrats récurrents − qui contribue à 56 % du chiffre d'affaires récurrent et à 32 % du chiffre d'affaires global − s'élève à € 40,4 millions. Il progresse de 4 % :
Parallèlement, le chiffre d'affaires des consommables et pièces (€ 31,4 millions) augmente de 13 % et représente 25 % du chiffre d'affaires global (24 % en 2015).
Au 30 juin 2016, le carnet de commandes des nouveaux systèmes (€ 24,9 millions) augmente de € 1,9 million à données réelles par rapport au 31 décembre 2015. Par rapport au 30 juin 2015, il progresse de € 5,9 millions.
Le carnet de commandes comprend € 18,2 millions de nouvelles licences de logiciels et d'équipements de CFAO, dont € 16,6 millions livrables au troisième trimestre, € 0,6 million livrable au quatrième trimestre et le solde sur 2017, et € 6,7 millions de formation et de conseil livrables au fur et à mesure de la réalisation des projets.
La marge brute s'élève à € 93,0 millions.
Le taux de marge brute global est de 73,6 %. A données comparables, il diminue de 1,9 point par rapport à celui du premier semestre 2015, compte tenu du mix des ventes.
Les charges de personnel et les autres charges d'exploitation encourues dans le cadre des contrats de service ou de la formation et du conseil ne sont pas intégrées dans le coût des ventes mais figurent dans les frais commerciaux, généraux et administratifs.
Les frais généraux s'établissent à € 77,6 millions, en progression de € 3,3 millions (+ 4 %) par rapport au premier semestre 2015. Ils se décomposent comme suit :
A données réelles, l'augmentation des frais généraux est de 3 %.
Les dépenses de recherche et développement (€ 11,7 millions), entièrement passées en charges de la période et comprises dans les frais fixes, représentent 9,3 % du chiffre d'affaires (€ 11,4 millions et 9,8 % au premier semestre 2015). Après déduction du crédit d'impôt recherche et de la part correspondante du crédit d'impôt compétitivité et emploi applicables en France, les frais nets de R&D totalisent € 8,2 millions (€ 7,1 millions en 2015).
Le résultat opérationnel atteint € 15,4 millions. Par rapport au premier semestre 2015, il progresse de € 3,2 millions (+ 24 %) à données comparables et de € 2,3 millions (+ 17 %) à données réelles.
La marge opérationnelle s'établit à 12,2 %. Elle augmente de 1,5 point à données comparables et de 0,9 point à données réelles.
Les produits et charges financiers représentent une charge nette de € 0,2 million. Le résultat de change est négatif de € 0,1 million.
Après une charge d'impôt de € 4,4 millions, le résultat net atteint € 10,7 millions (€ 9,0 millions au premier semestre 2015), en hausse de 18 % à données réelles.
Le bénéfice net par action est de € 0,35 sur capital de base et € 0,34 sur capital dilué (€ 0,29 sur capital de base et dilué au premier semestre 2015).
Le cash-flow libre atteint € 7,1 millions, en augmentation de € 3,2 millions par rapport au premier semestre 2015.
Le crédit d'impôt recherche (€ 3,4 millions) et le crédit d'impôt compétitivité et emploi (€ 0,4 million) du premier semestre 2016 ont été comptabilisés mais non encaissés. Si ces montants avaient été encaissés, le cash-flow libre se serait élevé à € 11,0 millions.
Au 30 juin 2016, les capitaux propres s'établissent à € 113,9 millions (€ 113,0 millions au 31 décembre 2015), après paiement le 6 mai du dividende de € 9,3 millions (€ 0,30 par action) au titre de l'exercice 2015.
La société n'a plus de dette depuis le 31 mars 2015. La trésorerie disponible et la trésorerie nette atteignent € 57,8 millions (€ 59,3 millions au 31 décembre 2015).
Le besoin en fonds de roulement est positif de € 0,4 million. Il comprend la créance de € 25,6 millions sur le Trésor public français au titre des crédits d'impôt recherche comptabilisés depuis l'exercice 2012, non encaissés et non imputés sur l'impôt. Retraité de cette créance, le besoin en fonds de roulement est négatif de € 25,2 millions, une caractéristique forte du modèle économique du Groupe.
Ces crédits d'impôt, lorsqu'ils ne peuvent être imputés sur l'impôt sur les sociétés, font l'objet d'une créance sur le Trésor public français. Si celle-ci n'est pas utilisée au cours des trois années suivantes, elle est remboursée à la société au cours de la quatrième année. Ainsi, la société devrait percevoir le remboursement du solde (€ 5,1 millions) du crédit d'impôt recherche 2012 avant la fin de l'année.
Au 30 juin 2016, le capital social est de € 30 957 385, divisé en 30 957 385 actions d'une valeur nominale de € 1,00.
Depuis le 1er janvier 2016, il a été augmenté de € 170 986 en valeur nominale (assorti d'une prime d'émission de € 469 441) par la création de 170 986 actions résultant de la levée d'options de souscription d'actions.
Le 8 avril 2016, puis le 24 avril par une deuxième déclaration, la société a été informée qu'Allianz SE (Allemagne), par l'intermédiaire des sociétés françaises qu'elle contrôle, avait franchi à la hausse, le seuil de 5 % du capital et des droits de vote et qu'elle détenait 5,10 % du capital et 5,05 % des droits de vote.
Aucun autre franchissement de seuil n'a été notifié à la société depuis le 1er janvier 2016.
A la date du présent rapport, à la connaissance de la société :
Aucun autre actionnaire n'a déclaré détenir plus de 5 % du capital ou des droits de vote.
Au 30 juin 2016, la société détenait 0,05 % de ses propres actions dans le seul cadre du contrat de liquidité géré par Exane BNP Paribas.
Au 30 juin 2016, le cours de Bourse (€ 13,81) s'est inscrit en hausse de 14 % par rapport au 31 décembre 2015 (€ 12,10). Son plus bas a été de € 10,76 le 11 février et son plus haut de € 14,70 le 27 mai.
Sur les six premiers mois de 2016, les indices CAC 40 et CAC Mid & Small ont baissé respectivement de 9 % et 7 %.
Selon les statistiques d'Euronext, le nombre d'actions échangées sur Euronext (2,3 millions) a diminué de 56 % et les capitaux échangés (€ 30,3 millions) de 52 % par rapport au premier semestre 2015. Ces chiffres excluent les échanges réalisés sur toute autre plateforme de cotation.
Aucun événement important n'est à signaler.
Les résultats financiers du troisième trimestre seront publiés le 27 octobre, après la clôture d'Euronext.
La société a abordé 2016 avec des fondamentaux opérationnels encore plus solides qu'en 2015 et une structure financière à nouveau renforcée.
Dans son rapport financier du 11 février 2016 et son rapport annuel, auxquels il convient de se référer, elle a développé l'évolution prévisible de son activité et ses perspectives d'avenir. Elle a souligné que l'année s'annonçait à nouveau imprévisible, la persistance de conditions macroéconomiques, géopolitiques et monétaires incertaines pouvant continuer de peser sur les décisions d'investissement des entreprises.
La société s'était fixé pour objectif, en début d'année, de réaliser en 2016 une croissance du chiffre d'affaires de 6 % à 12 % et du résultat opérationnel de 8 % à 25 %, à données comparables.
Avec des résultats en ligne avec son plan de marche au 30 juin, elle a décidé d'accélérer son plan de R&D à partir du 1er juillet 2016. Cette décision devrait augmenter les frais fixes, nets de crédit d'impôt recherche, d'environ € 1,1 million au second semestre 2016, qui auront pour effet de réduire de 3,5 points le taux de croissance du résultat opérationnel annuel.
De ce fait, et compte tenu de l'activité et des résultats du premier semestre, la société anticipe désormais, pour l'exercice 2016, une croissance du chiffre d'affaires de 8 % à 11 % et du résultat opérationnel de 9 % à 19 %, à données comparables.
La société annoncera, le 9 février 2017, sa nouvelle feuille de route 2017-2019 à l'occasion de la publication des comptes du quatrième trimestre et de l'exercice 2016.
Le Conseil d'Administration Le 28 juillet 2016
"Nous attestons qu'à notre connaissance les comptes pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité ci-joint présente un tableau fidèle des évènements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice et de leur incidence sur les comptes, ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice".
Paris, le 28 juillet 2016
Daniel Harari Jérôme Viala
Directeur Général Directeur Financier
| (en milliers d'euros) | 30 juin 2016 | 31 décembre 2015 | 30 juin 2015 |
|---|---|---|---|
| Écarts d'acquisition | 32 493 | 32 769 | 32 585 |
| Autres immobilisations incorporelles | 4 642 | 4 890 | 4 687 |
| Immobilisations corporelles | 19 203 | 19 706 | 17 830 |
| Actifs financiers non courants | 2 111 | 2 100 | 1 896 |
| Impôts différés | 9 259 | 8 696 | 8 016 |
| Total actifs non courants | 67 708 | 68 161 | 65 014 |
| Stocks | 25 532 | 23 326 | 23 475 |
| Clients et comptes rattachés | 44 331 | 53 404 | 42 790 |
| Autres actifs courants | 34 825 | 31 493 | 36 821 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 57 826 | 59 347 | 41 535 |
| Total actifs courants | 162 514 | 167 570 | 144 621 |
| Total actifs | 230 222 | 235 731 | 209 635 |
| (en milliers d'euros) | 30 juin 2016 | 31 décembre 2015 | 30 juin 2015 |
|---|---|---|---|
| Capital social | 30 957 | 30 786 | 30 723 |
| Primes d'émission et de fusion | 9 488 | 9 018 | 8 773 |
| Actions détenues en propre | (191) | (203) | (282) |
| Écarts de conversion | (9 014) | (8 194) | (8 135) |
| Réserves et résultats consolidés | 82 618 | 81 547 | 66 891 |
| Capitaux propres | 113 858 | 112 954 | 97 969 |
| Engagements de retraite | 9 194 | 8 420 | 8 444 |
| Emprunts et dettes financières à long terme | - | - | - |
| Total passifs non courants | 9 194 | 8 420 | 8 444 |
| Fournisseurs et autres passifs courants | 52 901 | 57 561 | 50 392 |
| Produits constatés d'avance | 47 754 | 50 325 | 46 656 |
| Dette d'impôt exigible | 3 606 | 3 561 | 2 984 |
| Emprunts et dettes financières à court terme | - | - | - |
| Provisions | 2 909 | 2 910 | 3 190 |
| Total passifs courants | 107 170 | 114 357 | 103 222 |
| Total passifs et capitaux propres | 230 222 | 235 731 | 209 635 |
| Du 1er avril au | Du 1er janvier au | Du 1er avril au | Du 1er janvier au | |
|---|---|---|---|---|
| 30 juin 2016 | 30 juin 2016 | 30 juin 2015 | 30 juin 2015 | |
| (en milliers d'euros) | (trois mois) | (six mois) | (trois mois) | (six mois) |
| Chiffre d'affaires | 64 132 | 126 345 | 60 308 | 116 428 |
| Coût des ventes | (17 082) | (33 366) | (14 824) | (28 195) |
| Marge brute | 47 050 | 92 979 | 45 484 | 88 233 |
| Frais de recherche et développement | (4 196) | (8 157) | (3 589) | (7 147) |
| Frais commerciaux, généraux et administratifs | (34 768) | (69 397) | (34 331) | (67 912) |
| Résultat opérationnel | 8 086 | 15 425 | 7 564 | 13 174 |
| Produits financiers | 1 6 | 7 3 | 4 0 | 128 |
| Charges financières | (153) | (258) | (120) | (230) |
| Résultat de change | 4 2 | (142) | (286) | (411) |
| Résultat avant impôts | 7 990 | 15 098 | 7 197 | 12 660 |
| Impôts sur le résultat | (2 465) | (4 443) | (1 916) | (3 668) |
| Résultat net | 5 525 | 10 655 | 5 281 | 8 992 |
| (en euros) | ||||
| Résultat par action : |
| - de base | 0,18 | 0,35 | 0,17 | 0,29 |
|---|---|---|---|---|
| - dilué | 0,17 | 0,34 | 0,17 | 0,29 |
| Nombre d'actions utilisé pour les calculs : | ||||
| - résultat de base | 30 924 887 | 30 863 180 | 30 606 349 | 30 513 708 |
| - résultat dilué | 31 714 833 | 31 666 366 | 31 683 121 | 31 537 389 |
| Du 1er avril au 30 juin 2016 |
Du 1er janvier au 30 juin 2016 |
Du 1er avril au 30 juin 2015 |
Du 1er janvier au 30 juin 2015 |
|
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | (trois mois) | (six mois) | (trois mois) | (six mois) |
| Résultat net | 5 525 | 10 655 | 5 281 | 8 992 |
| Écarts de conversion | (820) | (820) | (72) | 368 |
| Effet d'impôts | - | - | - | - |
| Total éléments qui seront reclassés en résultat net |
(820) | (820) | (72) | 368 |
| Réévaluation du passif net au titre des régimes | ||||
| de retraite à prestations définies | (581) | (581) | 121 | 169 |
| Effet d'impôts | 190 | 190 | (29) | (43) |
| Total éléments qui ne seront pas reclassés en résultat net |
(391) | (391) | 9 2 | 126 |
| Total autres éléments du résultat global | (1 211) | (1 211) | 2 0 | 494 |
| Résultat global | 4 314 | 9 444 | 5 301 | 9 486 |
| (en milliers d'euros) | Du 1er janvier au 30 juin 2016 (six mois) |
Du 1er janvier au 30 juin 2015 (six mois) |
|---|---|---|
| I - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS À L'ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE | ||
| Résultat net | 10 655 | 8 992 |
| Dotations nettes aux provisions, amortissements et dépréciations | 3 296 | 3 280 |
| Éléments non monétaires du résultat | (625) | (525) |
| Plus- ou moins-values sur cessions d'actifs | 3 5 | 2 |
| Variation des impôts différés | (330) | 330 |
| Capacité d'autofinancement d'exploitation | 13 031 | 12 079 |
| Variation des stocks et en-cours | (2 588) | (2 453) |
| Variation des créances clients et comptes rattachés | 6 546 | 5 028 |
| Variation des autres actifs et passifs courants | (7 714) | (7 868) |
| Variation du besoin en fonds de roulement d'exploitation | (3 756) | (5 293) |
| Flux nets de trésorerie liés à l'activité opérationnelle | 9 275 | 6 786 |
| II - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT | ||
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles | (675) | (1 020) |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles | (1 508) | (2 058) |
| Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles | 6 | 7 |
| Acquisitions d'immobilisations financières (1) | (1 632) | (1 454) |
| Cessions d'immobilisations financières (1) | 1 671 | 1 721 |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (2 138) | (2 804) |
| III - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT | ||
| Augmentations de capital en numéraire | 640 | 1 885 |
| Versement de dividendes | (9 274) | (7 646) |
| Achats par la société de ses propres actions | (1 543) | (1 534) |
| Ventes par la société de ses propres actions | 1 605 | 1 442 |
| Remboursement des dettes long terme et court terme | - | (394) |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | (8 572) | (6 247) |
| Variation de la trésorerie | (1 435) | (2 265) |
| Trésorerie à l'ouverture | 59 347 | 43 484 |
| Variation de la trésorerie | (1 435) | (2 265) |
| Incidence des variations de cours de change | (86) | 316 |
| Trésorerie à la clôture | 57 826 | 41 535 |
| Cash-flow libre | 7 137 | 3 982 |
| Impôts (payés) / remboursés, nets | (3 013) | (2 329) |
| Intérêts (payés) | - | - |
(1) Ces montants comprennent, pour l'essentiel, la valorisation des achats et ventes d'actions propres réalisés dans le cadre du contrat de liquidité, dont la contrepartie figure dans les lignes correspondantes des flux de trésorerie liés aux opérations de financement.
| Capital social | Primes | Réserves | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros, sauf la valeur | Nombre | Valeur | Capital | d'émission | Actions | Écarts de | et résultats | Capitaux |
| nominale, exprimée en euros) | d'actions | nominale | social | et de fusion | propres | conversion | consolidés | propres |
| Capitaux propres au 1er janvier 2015 Résultat net |
30 329 114 | 1,00 | 30 329 | 7 282 | (133) | (8 503) | 65 327 8 992 |
94 302 8 992 |
| Autres éléments du résultat global | 368 | 126 | 494 | |||||
| Résultat global | 368 | 9 118 | 9 486 | |||||
| Exercices d'options de souscription d'actions Valorisation des options de souscription |
393 860 | 1,00 | 394 | 1 491 | 1 885 | |||
| d'actions Vente (achat) par la société de ses |
5 4 | 5 4 | ||||||
| propres actions Profit (perte) réalisé par la société sur |
(149) | (149) | ||||||
| ses propres actions | 3 8 | 3 8 | ||||||
| Dividendes | (7 646) | (7 646) | ||||||
| Capitaux propres au 30 juin 2015 | 30 722 974 | 1,00 | 30 723 | 8 773 | (282) | (8 135) | 66 891 | 97 969 |
| Capitaux propres au 1er janvier 2015 | 30 329 114 | 1,00 | 30 329 | 7 282 | (133) | (8 503) | 65 327 | 94 302 |
| Résultat net | 23 377 | 23 377 | ||||||
| Autres éléments du résultat global | 309 | 290 | 599 | |||||
| Résultat global | 309 | 23 667 | 23 976 | |||||
| Exercices d'options de souscription | ||||||||
| d'actions Valorisation des options de souscription |
457 285 | 1,00 | 457 | 1 737 | 2 194 | |||
| d'actions | 167 | 167 | ||||||
| Vente (achat) par la société de ses propres actions |
(70) | (70) | ||||||
| Profit (perte) réalisé par la société sur | ||||||||
| ses propres actions | 3 0 | 3 0 | ||||||
| Dividendes | (7 646) | (7 646) | ||||||
| Capitaux propres au 31 décembre 2015 | 30 786 399 | 1,00 | 30 786 | 9 018 | (203) | (8 194) | 81 547 | 112 954 |
| Résultat net | 10 655 | 10 655 | ||||||
| Autres éléments du résultat global | (820) | (391) | (1 211) | |||||
| Résultat global | (820) | 10 264 | 9 444 | |||||
| Exercices d'options de souscription d'actions |
170 986 | 1,00 | 171 | 469 | 640 | |||
| Valorisation des options de souscription d'actions |
4 8 | 4 8 | ||||||
| Vente (achat) par la société de ses propres actions |
1 2 | 1 2 | ||||||
| Profit (perte) réalisé par la société sur ses propres actions |
3 3 | 3 3 | ||||||
| Dividendes | (9 274) | (9 274) | ||||||
| Capitaux propres au 30 juin 2016 | 30 957 385 | 1,00 | 30 957 | 9 488 | (191) | (9 014) | 82 618 | 113 858 |
Lectra, créée en 1973, cotée depuis 1987 sur Euronext (compartiment B), est leader mondial des logiciels, des équipements de CFAO et des services associés dédiés aux entreprises fortement utilisatrices de tissus, cuir, textiles techniques et matériaux composites. Lectra s'adresse à un ensemble de grands marchés mondiaux : principalement la mode et l'habillement, l'automobile (sièges et intérieurs de véhicules, airbags), l'ameublement ainsi qu'une grande variété d'autres industries (aéronautique, industrie nautique, éolien...).
Son offre technologique, spécifique à chaque marché, permet ainsi à ses clients de créer, développer et fabriquer leurs produits (vêtements, sièges, airbags…). Pour les métiers de la mode et de l'habillement, ses logiciels s'étendent à la gestion des collections et couvrent l'ensemble du cycle de vie des produits (Product Lifecycle Management, ou PLM). Lectra établit avec ses clients des relations de long terme, et leur propose des solutions complètes et innovantes.
Les clients du Groupe sont aussi bien de grands groupes nationaux ou internationaux que des entreprises de taille moyenne. Lectra contribue à la résolution de leurs enjeux stratégiques : réduire les coûts et améliorer la productivité, diminuer le time-to-market, faire face à la mondialisation, développer et sécuriser les échanges d'informations électroniques, développer la qualité, répondre à la demande de mass customisation, assurer la maîtrise et le développement des marques. Le Groupe commercialise des solutions complètes associant la vente de logiciels et d'équipements à des prestations de services : maintenance technique, support, formation, conseil, vente de consommables et pièces.
Les équipements et logiciels sont conçus et développés par la société. Les équipements sont assemblés à partir de sous-ensembles fournis par un réseau international de sous-traitants, et testés, sur le site industriel principal de Bordeaux-Cestas (France), où est réalisé l'essentiel des activités de recherche et de développement.
Lectra s'appuie sur les compétences et l'expérience de plus de 1 500 collaborateurs dans le monde regroupant des équipes de recherche, techniques et commerciales expertes, connaissant parfaitement les domaines d'activité de leurs clients.
Le Groupe dispose, depuis le milieu des années 1980, d'une implantation mondiale d'envergure. Basée en France, Lectra accompagne ses clients dans plus de 100 pays à travers son réseau de 34 filiales commerciales et de services, complété par des agents et distributeurs dans certaines régions. Grâce à ce réseau unique au regard de ses concurrents, Lectra a, en 2015, réalisé en direct 91 % de son chiffre d'affaires. Ses cinq Call Centers internationaux de Bordeaux-Cestas (France), Madrid (Espagne), Milan (Italie), Atlanta (États-Unis) et Shanghai (Chine) couvrent l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie. L'ensemble de ses technologies est présenté dans son International Advanced Technology & Conference Center de Bordeaux-Cestas (France), pour l'Europe et les visiteurs internationaux, et ses deux International Advanced Technology Centers d'Atlanta (États-Unis) pour les Amériques et Shanghai (Chine) pour l'Asie-Pacifique. Lectra offre ainsi à tous ses clients une forte proximité géographique avec près de 850 collaborateurs dans ses filiales commerciales et de services. 260 ingénieurs sont dédiés à la R&D et 150 personnes aux achats industriels, à l'assemblage et aux tests des équipements de CFAO et à la logistique.
Le modèle économique de Lectra repose sur trois piliers :
Les états financiers sont préparés conformément aux normes internationales d'information financière (IFRS) publiées par l'International Accounting Standards Board et telles qu'adoptées par l'Union européenne, disponibles sur le site Internet de la Commission européenne :
Les états financiers consolidés condensés au 30 juin 2016 ont été préparés en conformité avec la norme IAS 34 – Information financière intermédiaire. Ils ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour des états financiers complets et doivent être lus conjointement avec les états financiers du Groupe et leur annexe pour l'exercice clos le 31 décembre 2015, disponibles sur lectra.com.
Les comptes consolidés ont été préparés selon les mêmes règles et méthodes que celles retenues pour la préparation des comptes annuels 2015. Ils ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'Administration du 28 juillet 2016 et ont fait l'objet d'un examen limité par les Commissaires aux comptes. Ceux du deuxième trimestre, pris isolément, n'ont pas fait l'objet d'un examen limité.
Les normes et interprétations adoptées par l'Union européenne et applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016 sont sans impact sur les comptes du Groupe. Le Groupe n'a pas appliqué par anticipation de normes, amendements et interprétations dont l'application n'est pas obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016.
La comparabilité des comptes trimestriels, semestriels et annuels peut être affectée par la nature légèrement saisonnière des activités du Groupe qui réalise sur le quatrième trimestre un chiffre d'affaires généralement plus élevé que sur les trimestres précédents, notamment en ce qui concerne le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes. Par ailleurs, les frais généraux sont réduits au troisième trimestre par l'effet des congés d'été en France et dans les filiales européennes. Ces deux éléments ont un effet positif sur le résultat opérationnel des trimestres concernés.
Les comparaisons mentionnées « à données comparables » sont établies à partir des chiffres 2016 traduits à cours de change 2015, comparés aux données réelles 2015.
La préparation des états financiers conformément aux normes IFRS nécessite de retenir certaines estimations comptables déterminantes. La Direction du Groupe est également amenée à exercer son jugement lors de l'application des méthodes comptables. Si ces estimations ont été réalisées dans un contexte particulièrement incertain, les caractéristiques du modèle économique du Groupe permettent d'en assurer la pertinence.
Les domaines pour lesquels les enjeux sont les plus élevés en termes de jugement, de complexité, ou ceux pour lesquels les hypothèses et les estimations sont significatives pour l'établissement des états financiers consolidés, concernent les modalités de dépréciation des écarts d'acquisition et les impôts différés.
Le chiffre d'affaires lié à la vente de matériels et de logiciels est reconnu lorsque les risques et avantages significatifs liés à la propriété sont transférés à l'acquéreur.
Pour les matériels, ces conditions sont remplies lors du transfert physique du matériel tel que déterminé par les conditions de vente contractuelles. Pour les logiciels, ces conditions sont généralement remplies lorsque le logiciel est installé sur l'ordinateur du client par CD-ROM ou par téléchargement.
Le chiffre d'affaires lié aux contrats d'évolution des logiciels et de services récurrents, facturé par avance, est pris en compte de manière étalée sur la durée des contrats.
Le chiffre d'affaires lié à la facturation des services ne faisant pas l'objet de contrats récurrents est reconnu lors de la réalisation de la prestation ou, le cas échéant, en fonction de son avancement.
Le coût des ventes comprend tous les achats de matières premières intégrés dans les coûts de production, les mouvements de stocks, en valeur nette, tous les coûts de main-d'œuvre intégrés dans les coûts de production constituant la valeur ajoutée, les frais de distribution des équipements vendus, ainsi qu'une quote-part des amortissements des moyens de production.
Les charges et frais de personnel encourus dans le cadre des activités de service ne sont pas intégrés dans le coût des ventes mais sont constatés dans les frais commerciaux, généraux et administratifs.
La faisabilité technique des logiciels et équipements développés par le Groupe n'est généralement établie qu'à l'obtention d'un prototype ou aux retours d'expérience des sites pilotes, prémices à la commercialisation. De ce fait, les critères techniques et économiques rendant obligatoire la capitalisation des frais de développement au moment où ils surviennent ne sont pas remplis et ces derniers, ainsi que les frais de recherche, sont donc comptabilisés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus.
Le crédit d'impôt recherche et la part du crédit d'impôt compétitivité et emploi relative au personnel de R&D applicables en France, ainsi que les subventions éventuelles liées à des programmes de R&D, sont présentés en déduction des dépenses de R&D.
Le résultat net de base par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de la période, à l'exclusion du nombre moyen pondéré d'actions détenues en propre par la société.
Le résultat net dilué par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d'actions ajusté de l'effet dilutif des options de souscription d'actions en circulation au cours de la période, à l'exclusion du nombre moyen pondéré d'actions détenues en propre par la société dans le seul cadre du contrat de liquidité.
L'effet dilutif des options de souscription d'actions est calculé selon la méthode du rachat d'actions prévue par la norme IAS 33. Les fonds qui seraient recueillis à l'occasion de l'exercice des options de souscription d'actions sont supposés être affectés au rachat d'actions au cours moyen de Bourse de la période. Le nombre d'actions ainsi obtenu vient en diminution du nombre total des actions résultant de l'exercice des options de souscription d'actions.
Seules les options dont le prix d'exercice est inférieur à ce cours de Bourse moyen sont prises en compte dans le calcul du nombre d'actions composant le capital dilué.
Le cash-flow libre s'obtient par l'addition des flux nets de trésorerie générés par l'activité et des flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement, déduction faite des montants consacrés à l'acquisition de sociétés, nets de la trésorerie acquise.
L'information par secteur opérationnel est directement établie sur la base de la méthodologie de suivi et d'analyse des performances au sein du Groupe. Les secteurs opérationnels présentés en note 6 sont identiques à ceux figurant dans l'information communiquée régulièrement au Comité Exécutif, « principal décideur opérationnel » du Groupe.
Les secteurs opérationnels correspondent aux grandes régions commerciales, regroupant des pays pour lesquels les caractéristiques économiques sont similaires (nature des produits et services, type de clients, méthodes de distribution) : il s'agit des régions Amériques, Europe, Asie-Pacifique et du reste du monde où la présence de la société concerne principalement les pays d'Afrique du Nord, l'Afrique du Sud, la Turquie, Israël et les pays du Moyen-Orient. Ces régions exercent une activité commerciale et de services vis-à-vis de leurs clients. Elles n'exercent aucune activité industrielle ou de R&D et s'appuient sur des compétences centralisées partagées entre l'ensemble des régions pour de nombreuses fonctions : marketing, communication, logistique, achats, production, R&D, finance, juridique, ressources humaines, systèmes d'information… Toutes ces activités transverses figurent donc dans un secteur opérationnel complémentaire, le secteur « Siège ».
La mesure de performance se fait sur le résultat opérationnel courant du secteur en excluant, le cas échéant, les produits et charges à caractère non récurrent et les pertes de valeur sur actifs. Le chiffre d'affaires des régions commerciales est réalisé avec des clients externes et exclut toute facturation inter-secteurs. Les taux de marge brute utilisés pour déterminer la performance opérationnelle sont identiques pour toutes les régions. Ils sont déterminés par ligne de produits, et tiennent compte de la valeur ajoutée apportée par le Siège. Ainsi, pour les produits et prestations fournis en totalité ou en partie par le Siège, une partie de la marge brute globale consolidée est conservée dans le calcul du résultat du secteur Siège et doit permettre d'en absorber les coûts. Les frais généraux du Siège étant pour l'essentiel fixes, sa marge brute et par conséquent son résultat opérationnel dépendent donc essentiellement du volume d'activité réalisé par les régions commerciales.
Au 30 juin 2016, le périmètre de consolidation du Groupe comprend, outre la société mère Lectra SA, 30 sociétés consolidées par intégration globale.
La société a créé en juin 2016 une nouvelle filiale au Vietnam, Lectra Vietnam, afin d'accélérer son plan de développement en Asie.
Cette filiale, consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe au 30 juin 2016, a repris, le 1er juillet 2016, les activités de l'agent qui représentait Lectra depuis de nombreuses années dans ce pays. Au 30 juin 2016, seul le capital a été versé ; la création de cette filiale n'a donc aucun impact sur les comptes consolidés du Groupe. Son incidence sur le compte de résultat et l'état de la situation financière du Groupe sera par la suite négligeable, l'essentiel des ventes dans ce pays ayant été jusqu'à présent facturé par Lectra SA.
Il n'y a pas eu d'autre variation de périmètre au cours du premier semestre 2016.
La société avait créé, en octobre 2015, une nouvelle filiale, Lectra Tunisie CP, dont l'unique activité est la vente de consommables et pièces en Tunisie. Cette filiale avait repris, depuis le 1er octobre 2015, l'activité correspondante qui était jusqu'alors gérée et facturée directement par Lectra SA depuis la France, la première filiale Lectra Systèmes Tunisie ne pouvant vendre que des services. L'incidence de la création de Lectra Tunisie CP sur le compte de résultat et l'état de la situation financière du Groupe était négligeable.
Quatre filiales commerciales non significatives, tant en cumul qu'individuellement, ne sont pas consolidées. Au 30 juin 2016, le montant total de leur chiffre d'affaires s'élève à € 0,6 million, la valeur totale de leur état de la situation financière à € 2,7 millions et celle de leurs dettes financières (hors Groupe) à zéro. L'essentiel de l'activité commerciale réalisée par ces filiales est facturé directement par Lectra SA.
Les transactions avec ces parties liées correspondent principalement aux achats effectués auprès de Lectra SA pour leur activité locale ou aux frais et commissions facturés à Lectra SA pour assurer leur fonctionnement lorsqu'elles jouent un rôle d'agent. Ces transactions ne représentent pas un montant significatif au 30 juin 2016.
| Du 1er avril au 30 juin | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | Variation 2016/2015 | ||||||
| (en milliers d'euros) | Réel | A cours de change 2015 |
Réel | Données réelles |
Données comparables |
|||
| Chiffre d'affaires | 64 132 | 65 352 | 60 308 | +6% | +8% | |||
| Coût des ventes | (17 082) | (17 199) | (14 824) | +15% | +16% | |||
| Marge brute | 47 050 | 48 153 | 45 484 | +3% | +6% | |||
| (en % du chiffre d'affaires) | 73,4% | 73,7% | 75,4% | -2,0 points | -1,7 point | |||
| Frais de recherche et de développement | (4 196) | (4 196) | (3 589) | +17% | +17% | |||
| Frais commerciaux, généraux et administratifs | (34 768) | (35 364) | (34 331) | +1% | +3% | |||
| Résultat opérationnel | 8 086 | 8 594 | 7 564 | +7% | +14% | |||
| (en % du chiffre d'affaires) | 12,6% | 13,2% | 12,5% | +0,1 point | +0,7 point | |||
| Résultat avant impôts | 7 990 | 8 498 | 7 197 | +11% | +18% | |||
| Impôt sur le résultat | (2 465) | na | (1 916) | +29% | n a | |||
| Résultat | 5 525 | na | 5 281 | +5% | n a |
| Du 1er janvier au 30 juin | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | Variation 2016/2015 | ||||||
| (en milliers d'euros) | Réel | A cours de change 2015 |
Réel | Données réelles |
Données comparables |
|||
| Chiffre d'affaires | 126 345 | 128 178 | 116 428 | +9% | +10% | |||
| Coût des ventes | (33 366) | (33 430) | (28 195) | +18% | +19% | |||
| Marge brute | 92 979 | 94 748 | 88 233 | +5% | +7% | |||
| (en % du chiffre d'affaires) | 73,6% | 73,9% | 75,8% | -2,2 points | -1,9 point | |||
| Frais de recherche et de développement | (8 157) | (8 157) | (7 147) | +14% | +14% | |||
| Frais commerciaux, généraux et administratifs | (69 397) | (70 223) | (67 912) | +2% | +3% | |||
| Résultat opérationnel | 15 425 | 16 368 | 13 174 | +17% | +24% | |||
| (en % du chiffre d'affaires) | 12,2% | 12,8% | 11,3% | +0,9 point | +1,5 point | |||
| Résultat avant impôts | 15 098 | 16 040 | 12 660 | +19% | +27% | |||
| Impôt sur le résultat | (4 443) | na | (3 668) | +21% | n a | |||
| Résultat | 10 655 | na | 8 992 | +18% | n a |
| Du 1er avril au 30 juin | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | Variation 2016/2015 | ||||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | ||
| (en milliers d'euros) | change 2015 | réelles | comparables | |||||
| Europe, dont : | 27 457 | 43% | 27 763 | 26 333 | 43% | +4% | +5% | |
| - France | 4 857 | 8% | 4 855 | 4 003 | 7% | +21% | +21% | |
| Amériques | 15 618 | 24% | 16 100 | 16 111 | 27% | -3% | 0% | |
| Asie - Pacifique | 17 131 | 27% | 17 411 | 14 496 | 24% | +18% | +20% | |
| Autres pays | 3 926 | 6% | 4 078 | 3 368 | 6% | +17% | +21% | |
| Total | 64 132 100% | 65 352 | 60 308 100% | +6% | +8% |
| Du 1er avril au 30 juin | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | Variation 2016/2015 | |||||
| (en milliers d'euros) | Réel | % | A cours de change 2015 |
Réel | % | Données réelles |
Données comparables |
| Logiciels, dont : | 17 471 | 27% | 17 790 | 17 684 | 29% | -1% | +1% |
| - nouvelles licences | 5 770 | 9% | 5 861 | 6 019 | 10% | -4% | -3% |
| - contrats d'évolution et de services en ligne des logiciels | 11 701 | 18% | 11 929 | 11 665 | 19% | 0% | +2% |
| Équipements de CFAO | 18 340 | 29% | 18 562 | 15 995 | 27% | +15% | +16% |
| Contrats de maintenance et de services en ligne des équipements | 8 554 | 13% | 8 754 | 8 262 | 14% | +4% | +6% |
| Consommables et pièces | 16 460 | 26% | 16 912 | 14 763 | 24% | +11% | +15% |
| Formation, conseil | 2 833 | 4% | 2 856 | 3 054 | 5% | -7% | -7% |
| Divers | 474 | 1% | 478 | 550 | 1% | -14% | -13% |
| Total | 64 132 100% | 65 352 | 60 308 100% | +6% | +8% |
| Du 1er avril au 30 juin | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | Variation 2016/2015 | ||||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | ||
| (en milliers d'euros) | change 2015 | réelles | comparables | |||||
| Chiffre d'affaires des nouveaux systèmes (1) | 27 417 | 43% | 27 756 | 25 618 | 42% | +7% | +8% | |
| Chiffre d'affaires récurrent (2), dont : | 36 715 | 57% | 37 596 | 34 690 | 58% | +6% | +8% | |
| - contrats récurrents | 20 255 | 31% | 20 684 | 19 927 | 34% | +2% | +4% | |
| - consommables et pièces | 16 460 | 26% | 16 912 | 14 763 | 24% | +11% | +15% | |
| Total | 64 132 100% | 65 352 | 60 308 100% | +6% | +8% |
(1) Le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes comprend le chiffre d'affaires des nouvelles licences de logiciels, d'équipements de CFAO, de formation et de conseil, ainsi que les interventions ponctuelles réalisées sur la base installée.
(2) Le chiffre d'affaires récurrent est de deux natures et comprend :
- les contrats récurrents : contrats d'évolution et de services en ligne des logiciels, et contrats de maintenance et de services en ligne des équipements de CFAO, renouvelables annuellement ;
- le chiffre d'affaires des consommables et pièces, statistiquement récurrent.
| Du 1er janvier au 30 juin | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | Variation 2016/2015 | ||||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | |
| (en milliers d'euros) | change 2015 | réelles | comparables | ||||
| Europe, dont : | 54 154 | 43% | 54 600 | 50 335 | 43% | +8% | +8% |
| - France | 9 398 | 7% | 9 397 | 8 138 | 7% | +15% | +15% |
| Amériques | 33 621 | 27% | 34 211 | 30 121 | 26% | +12% | +14% |
| Asie - Pacifique | 30 680 | 24% | 31 160 | 28 595 | 25% | +7% | +9% |
| Autres pays | 7 890 | 6% | 8 207 | 7 377 | 6% | +7% | +11% |
| Total | 126 345 | 100% | 128 178 | 116 428 | 100% | +9% | +10% |
| Du 1er janvier au 30 juin | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | Variation 2016/2015 | ||||||
| (en milliers d'euros) | Réel | % | A cours de change 2015 |
Réel | % | Données réelles |
Données comparables |
|
| Logiciels, dont : | 35 045 | 28% | 35 552 | 34 877 | 30% | 0% | +2% | |
| - nouvelles licences | 11 686 | 9% | 11 853 | 12 028 | 10% | -3% | -1% | |
| - contrats d'évolution et de services en ligne des logiciels | 23 359 | 18% | 23 699 | 22 850 | 20% | +2% | +4% | |
| Équipements de CFAO | 36 353 | 29% | 36 754 | 29 440 | 26% | +23% | +25% | |
| Contrats de maintenance et de services en ligne des équipements | 17 021 | 13% | 17 276 | 16 626 | 14% | +2% | +4% | |
| Consommables et pièces détachées | 31 364 | 25% | 31 991 | 28 297 | 24% | +11% | +13% | |
| Formation, conseil | 5 545 | 4% | 5 582 | 6 111 | 5% | -9% | -9% | |
| Divers | 1 017 | 1% | 1 023 | 1 077 | 1% | -6% | -5% | |
| Total | 126 345 | 100% | 128 178 | 116 428 | 100% | +9% | +10% |
| Du 1er janvier au 30 juin | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | Variation 2016/2015 | ||||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | ||
| (en milliers d'euros) | change 2015 | réelles | comparables | |||||
| Chiffre d'affaires des nouveaux systèmes (1) | 54 601 | 43% | 55 212 | 48 656 | 42% | +12% | +13% | |
| Revenus récurrents (2), dont : | 71 744 | 57% | 72 966 | 67 772 | 58% | +6% | +8% | |
| - contrats récurrents | 40 380 | 32% | 40 975 | 39 475 | 34% | +2% | +4% | |
| - consommables et pièces détachées | 31 364 | 25% | 31 991 | 28 297 | 24% | +11% | +13% | |
| Total | 126 345 | 100% | 128 178 | 116 428 | 100% | +9% | +10% |
(1) Le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes comprend le chiffre d'affaires des nouvelles licences de logiciels, d'équipements de CFAO, de formation et de conseil, ainsi que les interventions ponctuelles réalisées sur la base installée.
(2) Le chiffre d'affaires récurrent est de deux natures et comprend :
| Du 1er janvier au 30 juin | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | Variation 2016/2015 | |||||
| Réel | % | A cours de | Réel | % | Données | Données | |
| (en milliers d'euros) | change 2015 | réelles | comparables | ||||
| Mode et habillement | 22 935 | 42% | 23 235 | 22 722 | 46% | +1% | +2% |
| Automobile | 22 151 | 41% | 22 304 | 16 385 | 34% | +35% | +36% |
| Ameublement | 5 968 | 11% | 6 112 | 7 130 | 15% | -16% | -14% |
| Autres industries | 3 547 | 6% | 3 561 | 2 419 | 5% | +47% | +47% |
| Total | 54 601 100% | 55 212 | 48 656 100% | +12% | +13% |
| Du 1er janvier au 30 juin 2016 (en milliers d'euros) |
Europe | Amériques | Asie Pacifique |
Autres pays |
Siège | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 54 155 | 33 621 | 30 680 | 7 889 | - | 126 345 |
| Résultat opérationnel | 8 791 | 4 657 | 1 472 | 1 245 | (740) | 15 425 |
| Du 1er janvier au 30 juin 2015 (1) (en milliers d'euros) |
Europe | Amériques | Asie Pacifique |
Autres pays |
Siège | Total |
| Chiffre d'affaires | 50 335 | 30 121 | 28 595 | 7 377 | - | 116 428 |
| Résultat opérationnel | 7 162 | 3 085 | 1 057 | 1 209 | 661 | 13 174 |
(1) Les montants de 2015 ont été retraités pour tenir compte de la modification des taux de marge brute (voir ci-dessous) et permettre une comparaison avec 2016.
Les taux de marge brute normatifs utilisés pour déterminer la performance des secteurs opérationnels ont été modifiés à compter du 1er janvier 2016 pour tenir compte de l'amélioration de la rentabilité globale du Groupe. L'affectation de la marge brute entre les régions commerciales et le Siège ainsi réalisée permet d'obtenir une performance par secteur opérationnel plus pertinente. Les nouveaux taux de marge doivent permettre d'obtenir un résultat opérationnel proche de zéro pour le Siège sur la totalité de l'exercice, mais les variations saisonnières du chiffre d'affaires et des frais généraux peuvent conduire à un résultat différent pour chaque trimestre.
Le résultat opérationnel obtenu par l'addition des résultats des secteurs est identique au résultat opérationnel tel qu'il figure dans les états financiers consolidés du Groupe ; aucune réconciliation n'est donc nécessaire.
| Du 1er janvier au 30 juin 2016 | Trésorerie | Dettes | Trésorerie |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | brute | financières | nette |
| Cash-flow libre | 7 137 | - | 7 137 |
| Augmentations de capital (1) | 640 | - | 640 |
| Achat et vente par la société de ses propres actions (2) | 62 | - | 62 |
| Versement de dividendes | (9 274) | - | (9 274) |
| Effet de la variation des devises – divers | (86) | - | (86) |
| Variation de la période | (1 521) | - | (1 521) |
| Situation au 31 décembre 2015 | 59 347 | - | 59 347 |
| Situation au 30 juin 2016 | 57 826 | - | 57 826 |
| Variation de la période | (1 521) | - | (1 521) |
(1) Résultant exclusivement de l'exercice d'options de souscription d'actions
(2) Uniquement au travers du contrat de liquidité confié à Exane BNP Paribas (cf. note 9)
Le cash-flow libre au 30 juin 2016 est de € 7,1 millions. Il résulte d'une capacité d'autofinancement d'exploitation de € 13,0 millions, d'investissements de € 2,1 millions et d'une augmentation du besoin en fonds de roulement de € 3,8 millions.
Les principales variations du besoin en fonds de roulement sont les suivantes :
– € 6,5 millions proviennent de la diminution des créances clients, compte tenu de l'encaissement en début d'année, en général annuellement d'avance, d'une portion importante des contrats récurrents (la variation des créances figurant dans le tableau des flux de trésorerie consolidés est
obtenue en tenant compte de la rubrique « produits constatés d'avance » dans l'état de la situation financière, qui comprend, pour l'essentiel, la quote-part des contrats récurrents facturés qui n'est pas encore reconnue en chiffre d'affaires) ;
Le besoin en fonds de roulement au 30 juin 2016 est positif de € 0,4 million. Il comprend une créance de € 25,6 millions sur le Trésor public français au titre du crédit d'impôt recherche non encaissé et non imputé sur l'impôt (cf. note 8 ci-après). Retraité de cette créance, le besoin en fonds de roulement est négatif de € 25,2 millions, une caractéristique forte du modèle économique du Groupe.
Le crédit d'impôt recherche et le crédit d'impôt compétitivité et emploi comptabilisés dans l'année, lorsqu'ils ne peuvent être imputés sur l'impôt sur les sociétés, font l'objet d'une créance sur le Trésor public français qui, si elle n'est pas utilisée au cours des trois années suivantes, est remboursée à la société au cours de la quatrième année.
Les crédits d'impôt compétitivité et emploi relatifs à l'exercice 2015 et au premier semestre 2016 ont été intégralement imputés sur l'impôt sur les sociétés à payer par Lectra SA.
Ainsi, au 30 juin 2016, Lectra SA détient une créance de € 25,6 millions sur le Trésor public français composée du solde du crédit d'impôt recherche, après imputation sur l'impôt sur les sociétés de chaque exercice : pour 2016 (€ 1,8 million), 2015 (€ 5,7 millions), 2014 (€ 6,9 millions), 2013 (€ 6,1 millions) et 2012 (€ 5,1 millions).
Compte tenu de ses estimations des montants de ces crédits d'impôt et de l'impôt sur les sociétés pour les trois prochains exercices, la société n'anticipe pas de décaissement au titre de l'impôt sur les sociétés sur lequel sera intégralement imputé le crédit d'impôt compétitivité et emploi et, le cas échéant, le crédit d'impôt recherche de chaque exercice. Elle devrait ainsi percevoir le remboursement du solde des crédits d'impôt non imputés comme suit : 2016 (crédit d'impôt 2012), 2017 (crédit d'impôt 2013), 2018 (crédit d'impôt 2014), 2019 (crédit d'impôt 2015) et 2020 (crédit d'impôt 2016). Cette situation perdurera tant que le montant des crédits d'impôt annuels sera supérieur à celui de l'impôt sur les sociétés à payer.
Si le montant de l'impôt sur les sociétés devait devenir supérieur à celui des crédits d'impôt de l'année, la société continuerait à ne pas décaisser le montant de l'impôt jusqu'à l'imputation de la totalité de la créance correspondante. Puis, elle compenserait chaque année l'intégralité de ces crédits d'impôt sur l'impôt à payer de la même année et devrait décaisser le solde.
Depuis le 1er janvier 2016, la société a acheté 119 355 actions et en a vendu 123 175 aux cours moyens respectifs de € 12,92 et de € 13,03 dans le cadre du contrat de liquidité géré par Exane BNP Paribas.
Au 30 juin 2016, elle détenait 14 520 de ses propres actions (soit 0,05 % du capital social) à un prix de revient moyen de € 13,18, entièrement détenues dans le cadre du contrat de liquidité.
| (en milliers d'euros) | 30 juin 2016 | 31 décembre 2015 |
|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 57 826 | 59 347 |
| Emprunts et dettes financières | - | - |
| Trésorerie nette | 57 826 | 59 347 |
Après le remboursement le 31 mars 2015 du solde de € 0,4 million des avances publiques correspondant à des aides au financement de programmes de R&D, qui constituaient son unique endettement, le Groupe n'a plus d'emprunts ou de dettes financières. De ce fait, la trésorerie disponible et la trésorerie nette s'élèvent toutes les deux à € 57,8 millions.
La politique de gestion du risque de change demeure inchangée par rapport au 31 décembre 2015.
Au cours du premier semestre 2016, la parité moyenne entre le dollar américain et l'euro était de \$ 1,12 / € 1.
Les instruments financiers de couverture des risques de change comptabilisés au 30 juin 2016 sont constitués de ventes et d'achats à terme de devises (principalement : dollar américain) d'une contrevaleur nette totale (ventes moins achats) de € 7,7 millions, destinés à couvrir des positions de bilan existantes. La société a ainsi couvert en quasi-totalité ses positions de bilan.
A la date du présent rapport, la société n'a pas couvert son exposition nette au dollar américain sur ses flux d'exploitation.
Dans le modèle économique de la société, chaque million d'euros de chiffre d'affaires des nouveaux systèmes en plus ou en moins se traduirait par une variation de même sens du résultat opérationnel d'environ € 0,45 million.
La société a établi ses scénarios 2016 sur la base de parités arrêtées au 31 décembre 2015 des devises dans lesquelles le Groupe réalise son chiffre d'affaires, notamment \$ 1,10 / € 1.
Compte tenu de la part estimée du chiffre d'affaires et des dépenses réalisée en dollar ou dans des devises corrélées au dollar une baisse de l'euro de 5 cents par rapport au dollar (portant la parité moyenne annuelle à \$ 1,05 / € 1) se traduirait par une augmentation mécanique du chiffre d'affaires annuel 2016 d'environ € 4,4 millions et du résultat opérationnel annuel de € 2,4 millions. A l'inverse, une appréciation de l'euro de 5 cents (soit \$ 1,15 / € 1) se traduirait par une diminution du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel annuels des mêmes montants.
En complément des fluctuations par rapport au dollar et aux devises qui lui sont fortement corrélées, l'euro enregistre des variations de sa parité avec les autres devises. Ces variations sont le plus souvent hétérogènes, dans leur sens (à la hausse ou à la baisse) comme dans leur ampleur.
PricewaterhouseCoopers Audit KPMG SA « Crystal Park » Domaine de Pelus 63, rue de Villiers 11, rue Archimède 92208 Neuilly-sur-Seine 33692 Mérignac Cedex
LECTRA S.A. 16-18, rue Chalgrin 75016 Paris
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
Ces comptes semestriels consolidés condensés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France, à l'exception du point décrit dans le paragraphe suivant. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives, obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Le compte de résultat consolidé du deuxième trimestre 2016 ainsi que les chiffres comparatifs du deuxième trimestre 2015 n'ont pas fait l'objet d'un examen limité de notre part.
Sur la base de notre examen limité et sous cette réserve, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés condensés avec la norme IAS 34 - norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés condensés sur lesquels a porté notre examen limité. A l'exception de l'incidence éventuelle du fait exposé dans la première partie de ce rapport, nous n'avons pas d'autres observations à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés condensés.
Neuilly-sur-Seine et Mérignac, le 28 juillet 2016
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit SA KPMG SA
Matthieu Moussy Jean-Pierre Raud
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