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Crédit Agricole Mutuel du Languedoc

Quarterly Report Aug 5, 2016

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Quarterly Report

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Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc

RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 30 JUIN 2016

SOMMAIRE

1. Rapport semestriel d'activité 1
2. Comptes consolidés intermédiaires résumés 34
3. Déclaration des personnes physiques
84
4. Rapport des commissaires aux comptes 85

Rapport Semestriel d'Activité

30 juin 2016

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc

Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu'établissement de crédit 492 826 417 RCS Montpellier Siège social : avenue de Montpelliéret – MAURIN 34977 LATTES Cedex Société de Courtage d'Assurance immatriculée sous le numéro ORIAS 07 025 828 Téléphone : 04 27 84 15 00 (prix d'un appel local à partir d'un poste fixe) Adresse internet : www.ca-languedoc.com

Rapport semestriel d'activité

I Rapport d'Activité

1. Présentation des Etats Financiers 1
1.1 Changement de principes et méthodes comptables 1
1.2 Evolution du périmètre de consolidation 6
2. Résultats Consolidés 6
2.1 Environnement économique et financier 6
2.2 Résultats consolidés 7
3. Structure Financière 8
3.1 Les Fonds Propres 8
3.2 Les parties liées 8

II Gestion des risques

Risques de crédit 8
Principales évolutions en termes d'objectifs et politique 8
Principales évolutions en matière de gestion du risque de crédit 8
Exposition 15
Risque pays 18
Risques de marché 18
Objectifs et politique 18
Méthodologie de mesure et d'encadrement des risques de marchés 19
Exposition : activités de marché 21
Risque Action 21
La gestion du bilan – Les risques financiers structurels 21
Le risque de taux d'intérêt global 22
Le risque de change 25
Les risques de liquidité et de financement 26
Politique de couverture 28
Risques opérationnels 29
Description et Définition 29
Principales évolutions 29
Risques de non-conformité 29
4.1 La prévention 29
4.2 Principales évolutions 30
Risques juridiques 31

I Rapport d'Activité

1. Présentation des Etats Financiers

1.1 Changement de principes et méthodes comptables

Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse régionale du Languedoc au 30 juin 2016 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire, qui définit le contenu minimum de l'information semestrielle, et qui identifie les principes de comptabilisation et d'évaluation devant être appliqués à un rapport financier intermédiaire.

Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par le groupe Crédit Agricole sur l'élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2015 établis, en application du règlement CE n° 1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

Ces normes et interprétations ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 30 juin 2016 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2016. Celles-ci portent sur :

Normes, amendements ou
interprétations
Date de
publication par
l'Union
européenne
Date de 1ère
application
obligatoire :
exercices
ouverts à
compter du
Applicable
dans le Groupe
Améliorations des IFRS cycle 2010-
2012 :
17 décembre
2014
(UE n°2015/28)
-
IFRS 2 Paiement fondé sur des
actions
-
Reformulation de la définition
d'une condition d'acquisition
de droits
1er février 2015
(1)
Oui
-
IFRS
3
Regroupements
d'entreprises
-
Harmonisation
sur
la
comptabilisation
d'un
ajustement éventuel du prix ;
évaluation à la juste valeur
des
compléments
de
prix
éventuels
1er février 2015
(1)
Oui
Normes, amendements ou
interprétations
Date de
publication par
l'Union
européenne
Date de 1ère
application
obligatoire :
exercices
ouverts à
compter du
Applicable
dans le Groupe
-
IFRS 8 Secteurs opérationnels
-
Regroupement
de
secteurs
opérationnels
et
réconciliation
des
actifs
sectoriels avec le total des
actifs
1er février 2015
(1)
Oui
-
IAS
16
Immobilisations
corporelles
et
IAS
38
Immobilisations
incorporelles
Clarifications sur la méthode
optionnelle
de
réévaluation
des
immobilisations
corporelles et incorporelles
1er février 2015
(1)
Non
-
IAS 24 Information relative aux
parties liées
-
Modification de la définition
d'une partie liée
1er février 2015
(1)
Oui
Amendement à IAS 19 Avantages
du personnel
Régimes à prestations définies :
précision sur la comptabilisation
des cotisations des membres du
personnel qui se rattachent aux
services
rendus
mais
qui
ne
dépendent
pas
du
nombre
d'années de service
17 décembre
2014
(UE n°2015/29)
1er février 2015
(1)
Oui
Amendement
à
IAS
16
Immobilisations corporelles et IAS
41 Agriculture
Evaluation d'un actif biologique
selon IAS 41 s'il ne correspond pas
à une plante productrice
23 novembre
2015
(UE 2015/2113)
1er janvier 2016 Non
Amendement
à
IFRS
11
Partenariats
Comptabilisation des acquisitions
d'intérêts
dans
une
activité
conjointe selon IFRS 3 si les actifs
acquis
constituent un "business"
au sens d'IFRS 3 et non un simple
groupe d'actifs
24 novembre
2015
(UE 2015/2173)
1er janvier 2016 Oui
Amendement
à
IAS
16
Immobilisations corporelles et IAS
38 Immobilisations incorporelles
Clarifications
sur
la
méthode
d'amortissement
fondée
sur
le
revenu (interdite sous IAS 16 et
acceptable sous IAS 38)
02 décembre
2015
(UE 2015/2231)
1er janvier 2016 Oui
Améliorations des IFRS cycle 2012- 15 décembre
2014 : 2015
-
IFRS
5
Actifs
non
courants
(UE 2015/2343) 1er janvier 2016 Oui
détenus en vue de la vente
-
Précision sur les modifications
apportées
à
un
plan
de
cession
lorsqu'un
actif
non
courant destiné à être cédé
doit être reclassé en actif non
courant
destiné
à
être
distribué, et réciproquement
-
IFRS 7 Instruments financiers :
Informations à fournir
1er janvier 2016 Oui
Clarification sur le maintien
d'implication
continue
aux
contrats de services dont la
rémunération dépend de la
performance
des
actifs
transférés
Informations non obligatoires
pour les arrêtés intermédiaires
sur
la
compensation
des
actifs et passifs financiers
-
IAS
19
Avantages
du
personnel
1er janvier 2016 Oui
Précision
sur
le
taux
de
rendement
des
obligations
d'Etat
utilisé
pour
l'actualisation
de
la
dette
actuarielle
-
IAS 34 Information financière
1er janvier 2016 Oui
intermédiaire
-
Clarification
sur
l'emplacement possible des
autres informations à fournir
Amendement
à
IAS
1
Présentation des états financiers
Objectif
d'amélioration
de
la
présentation d'informations
18 décembre
2015
(UE 2015/2406)
1er janvier 2016 Oui
Amendement
IAS
27
Etats
financiers individuels
Autorisation
à l'utilisation de la
méthode
de
la
mise
en
équivalence
dans
les
états
financiers individuels
18 décembre
2015
(UE 2015/2441)
1er janvier 2016 Non

Il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

Les normes et interprétations publiées par l'IASB mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et n'ont donc pas été appliquées par le Groupe au 30 juin 2016.

Cela concerne en particulier les normes IFRS 9, IFRS 15 et IFRS 16.

La norme IFRS 9 Instruments Financiers publiée est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

La norme IFRS 9 devrait entrer en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, sous réserve de son adoption par l'Union européenne.

Le Groupe s'est organisé pour mettre en œuvre cette norme dans les délais requis, en associant les fonctions comptables, finances et risques ainsi que l'ensemble des entités concernées.

Dès début 2015, le Groupe a lancé des travaux de diagnostic des principaux enjeux de la norme IFRS 9.

Les analyses ont prioritairement porté sur les changements induits par :

  • Les nouveaux critères de classement et d'évaluation des actifs financiers ;
  • La refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui permet de passer d'un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL). Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues sans attendre un événement objectif de perte avérée. Elle repose sur l'utilisation d'un large éventail d'informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarios raisonnables.

A ce stade de l'avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l'interprétation de la norme. Parallèlement, le Groupe est entré dans une phase de déclinaison opérationnelle en vue du déploiement des premières évolutions d'architecture des systèmes d'information à partir du second semestre 2016.

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 en même temps que l'amendement « Clarification d'IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires. Elle remplacera les normes IAS 11, Contrats de construction, IAS 18, Produits des activités ordinaires, ainsi que les interprétations IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18, Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31, Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

La norme IFRS 15 regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d'assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

Une étude d'impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée au second semestre 2016. Néanmoins, en première analyse, le groupe n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.

La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4, Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15, Avantages dans les contrats de location et SIC 27, Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d'un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.

La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d'une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l'actif un droit d'utilisation à amortir.

Une étude d'impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée en 2017 afin d'en évaluer les principaux enjeux.

Par ailleurs, trois amendements à des normes existantes ont été publiés par l'IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe : il s'agit des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie à IAS 12 Impôts sur le résultat, applicables au groupe Crédit Agricole au 1er janvier 2017 ,tandis que l'amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions sera applicable au 1er janvier 2018, ces dates seront confirmées après adoption de ces textes par l'UE.

Les comptes consolidés intermédiaires résumés sont destinés à actualiser les informations fournies dans les comptes consolidés au 31 décembre 2015 de la Caisse régionale du Languedoc et doivent être lus en complément de ces derniers. Aussi, seules les informations les plus significatives sur l'évolution de la situation financière et des performances de la Caisse régionale du Languedoc sont mentionnées dans ces comptes semestriels.

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations réalisées pour les instruments financiers évalués à leur juste valeur, les participations non consolidées, la valorisation des entreprises mises en équivalence, les régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs ainsi que les plans de stock-options, les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et détenus jusqu'à maturité, les dépréciations de créances irrécouvrables, les provisions, la dépréciation des écarts d'acquisition et les actifs d'impôts différés.

L'application des autres textes n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et les capitaux propres.

1.2 Evolution du périmètre de consolidation

Le périmètre de consolidation est resté inchangé par rapport au 31 décembre 2015.

2. Résultats Consolidés

2.1 Environnement économique et financier

30/06/2015 31/12/2015 30/06/2016 Delta
31/12
CAC40 4790 4637 4237 -8,6%
TEC 10 1,21 1,01 0,25 -0,76
Swap 10 ans 1,05 0,89 0,28 -0,61
E3M -0,01 -0,13 -0,29 -0,16

Marché de taux

Le premier semestre 2016 a vu la poursuite de la baisse des taux. Compte tenu du contexte économique difficile en début d'année, la BCE a étoffé en mars ses mesures de politique monétaire :

  • Augmentation du programme de rachat d'actifs et des titres éligibles (80 Md€/mois au lieu de 60 Md€/mois décidés en 2015)
  • Nouvelle vague d'opérations de refinancement des banques à 0% (TLTRO 2), pouvant passer à taux négatif en fonction des prêts accordés à l'économie

Ces mesures ont contribué à alimenter la forte volatilité des marchés, du fait des masses inédites de liquidités en circulation, s'ajoutant aux craintes sur la croissance mondiale (Chine, Etats Unis, Pays émergeants) et sur le prix du pétrole.

En fin de semestre, le Brexit a entraîné un surcroit de demande sur les obligations souveraines les moins risquées. Il en résulte une baisse des taux longs à des niveaux jamais connus.

Concernant les taux courts, la BCE a baissé ses taux : le principal taux directeur est passé de 0,05% à 0%, le taux de la facilité de crédit est passé de 0,30% à 0,25% et une nouvelle baisse du taux de dépôt (jj) de -0,30% à -0,40% est enregistrée.

Marché actions

Après un début d'année déjà difficile (chute de 16 % en six semaines, le pire démarrage depuis 2000), après un redressement porté par les espoirs d'amélioration économique et par le rebond du pétrole, le choc du vote « leave » au Royaume-Uni aura fini de noircir le tableau pour les marchés à mi année.

Avec une chute de 8,6% en six mois à 4.237 points (soit 400 points de perdu et près de 60 milliards d'euros de capitalisation boursière envolés), la Bourse de Paris a enregistré son pire semestre depuis 2011, et son pire premier semestre depuis 2008. Deux exercices marqués par la crise de la zone euro et par la faillite de Lehman Brothers.

2.2 Résultats consolidés

Activité commerciale

Près de 26 000 nouveaux clients ont rejoint la CR au 1er semestre 2016. Les actions en matière de conformité réglementaire conduisent à recentrer notre fonds de commerce sur des clients actifs.

En assurances des biens et des personnes, le rythme de souscriptions est dynamique (affaires nouvelles : +12% / S1 2015). En net, le portefeuille progresse de près de 16 000 contrats, soit +3% depuis le début de l'année, pour un total de 524 000 contrats à fin juin.

L'encours de collecte bilan et hors bilan, à 24,5 Md€, s'accroit de 2,5% sur 1 an grâce à la progression des DAV (+8,8 % sur 1 an) et aux flux sur l'épargne logement (encours épargne logement +9,8% sur 1 an) mais il est pénalisé par le contexte de marché (baisse des valeurs mobilières, remboursements anticipés d'obligations CASA). La part de marché en collecte bilan ressort à 30,38% (à fin avril).

Les réalisations de crédits atteignent 1 467 M€, en hausse de 11% par rapport au 1er semestre 2015. Les encours, à 17,5 Md€, progressent de 2,8% sur 1 an, avec un niveau assez soutenu de remboursements anticipés (292 M€ de remboursements anticipés habitat vs 339 M€ au 1S15).

La part de marché relative aux crédits s'établit à 35,25% (à fin avril).

Résultats financiers

Au 30 juin 2016, le PNB s'établit à 318,3 M€, en hausse de 2,6% par rapport au 1er semestre 2015, bénéficiant du versement des dividendes de Crédit Agricole SA (via SAS Rue de la Boétie) en hausse par rapport à 2015. Le PNB d'activité est pénalisé par les marges négatives sur les produits d'épargne et l'effet des réaménagements et des remboursements anticipés de crédits, mais enregistre les effets d'une activité dynamique. Il est quasiment stable hors éléments exceptionnels.

Les charges de fonctionnement à 155,8 M€ sont en évolution de +4,0% par rapport au 1S15, intégrant l'effet du résultat net à fin juin sur l'intéressement et une charge exceptionnelle relative à l'arrêt du projet de refonte du Système d'Information monétique groupe.

En conséquence, le résultat brut d'exploitation ressort en progression de 1,3% à 162,5 M€. Le coefficient d'exploitation à 49,0% traduit la bonne maîtrise des moyens alloués.

Le coût du risque global s'établit à un niveau historiquement bas, soit 15,2 M€ au 30 juin 2016, en baisse de 17,1% par rapport au 1er semestre 2015.

L'amélioration du niveau de risque de la Caisse Régionale se concrétise également dans le recul du taux de créances douteuses et litigieuses, à 3,62 % au 30/06/2016 contre 3,85% au 31/12/2015. La Caisse Régionale conserve son niveau de provisionnement avec un taux de couverture des créances douteuses et litigieuses à 82,0%.

Le Résultat Net s'établit à 109,6 M€ en hausse de 14,8%, bénéficiant aussi de la baisse de la pression fiscale.

3. Structure Financière

3.1 Les Fonds Propres

Les capitaux propres sont présentés en point 5-13 des Comptes consolidés intermédiaires résumés ; leur évolution est présentée dans le tableau de variation des capitaux propres.

3.2 Les parties liées

Les informations concernant les principales transactions entre les parties liées sont présentées en point 10 des Comptes consolidés intermédiaires résumés.

II Gestion des Risques

1. Risques de crédit

Le risque de crédit ou de contrepartie est le risque de pertes lié à la défaillance d'une contrepartie qui n'est pas en mesure d'honorer sa créance vis-à-vis de la Caisse régionale dans un délai imparti.

1.1 Principales évolutions en termes d'objectifs et politique

L'activité de crédit est encadrée par la politique crédit mise à jour chaque année et validée en conseil d'administration. Elle est établie par la Direction des Crédits en concertation avec les Directions concernées et le Contrôle Central des Risques sous le contrôle du Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR).

La politique crédit intègre des règles générales relatives notamment à la territorialité, à la politique de traitement du risque, au schéma délégataire et à la politique de garantie. Elle est complétée de politiques sectorielles spécifiques aux marchés. Y sont également présentés le dispositif de contrôle et les limites d'intervention règlementaires et opérationnelles.

Dans la mise à jour 2016 validée par le Conseil d'Administration du 27 mai, des évolutions ont été apportées notamment

  • o l'application de règles communes au groupe sur les sûretés venant en garanties des crédits octroyés
  • o l'ajustement de certaines délégations crédit
  • o des précisions sur la définition des LBO/FSA

1.2 Principales évolutions en matière de gestion du risque de crédit

1.2.1 Principes généraux de prise de risque

En accord avec les principes généraux figurant dans la politique crédit, la Caisse régionale du Languedoc a décliné des règles de délégations crédits par métier, par marché, par type de financement qui évoluent avec la politique crédits et selon les analyses risques réalisées.

Depuis la réforme BALE II, les notes BALE II sont intégrées dans les outils et usages de la Caisse régionale et utilisées par l'ensemble des réseaux commerciaux comme outil de mesure du risque (et donc du niveau de délégation requis) mais aussi comme indicateur alertant sur une dégradation et donc sur un risque potentiel.

Plus globalement, le dispositif d'analyse et de prise de risque s'articule autour de :

  • de règles d'octroi assurant que tout dossier significatif soit présenté en Comité d'Escompte Régional voire en Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
  • de contrôles permanents (1er degré (en agence), 2ème degré niveau 1 (dans les services opérationnels du siège) et 2ème degré niveau 2 par les unités dédiées au contrôle au niveau du siège). L'ensemble de ces informations est consolidé par le contrôle permanent et fait l'objet d'une présentation en comité de contrôle interne.

Le schéma délégataire détermine le niveau de la décision d'octroi suivant la notion d'encours liés qui est directement associée à la notion de Groupe de Risque, et selon des seuils dépendant du marché et de la notation interne (ainsi que certains critères spécifiques d'exclusion ou d'aide à la décision). Ces niveaux sont rattachés à des métiers ou des instances décisionnelles. Les dossiers ne relevant pas d'un niveau de décision délégué à l'agence gestionnaire bénéficient, de fait, d'une seconde analyse.

Le dispositif « d'avis risque indépendant » est en place à la Caisse Régionale. Son adaptation régulière, notamment pour prendre en compte les évolutions règlementaires ou les directives de l'inspection générale, contribue à renforcer la sécurité du système. Depuis la politique crédit de 2015, tout dossier répondant aux critères de limites individuelles sera soumis à l'avis risque indépendant avant son passage en Conseil d'Administration

Evolution sur le premier semestre 2016 : mise en place de nouveaux « parcours » clients sur les crédits habitat, professionnels, agricoles afin de construire des process de décision alliant profondeur d'analyse et rapidité de décision.

1.2.2 Méthodologie et Systèmes de mesure

A ) Les systèmes de notation interne et de consolidation des risques de crédit

Depuis fin 2007, l'ACPR a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, les Caisses Régionales, à utiliser les systèmes de notation internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit pour la banque de détail.

La gouvernance du système de notation s'appuie sur le comite des normes et méthodologies présidé par le Directeur des risques et contrôles permanents Groupe qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.

Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a la responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse Régionale dispose de modèles Groupe d'évaluation automatique du risque.

Sur le périmètre de la clientèle des réseaux spécialisés, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs. Contrairement à la banque de détail, cette notation Entreprises est réalisée par le gestionnaire.

En 2015, une mission d'Audit déléguée a mis en évidence des axes prioritaires d'évolution en matière de validation indépendante de la notation. Les modalités d'organisation ont été validées en Comité de Direction au premier semestre 2015 pour être opérationnelles début 2016.

Le Guide des contrôles permanents a été complété en structurant les contrôles en lien avec la lettre jaune 2010-185 et en exigeant des contrôles sur pièces renforcés qui seront réalisés en 2016 par le Contrôle Permanent.

Evolution 1er semestre 2016 : afin de répondre aux exigences réglementaires du double regard, depuis janvier 2016, la validation de la notation corporate est assurée par une unité indépendante des gestionnaires.

A la Caisse Régionale, cette nouvelle mission a été confiée au Contrôle Central des Risques.

B) Mesure du risque de crédit

La mesure des expositions, dénommée encours liés, au titre du risque de crédit intègre l'ensemble des engagements tirés et des engagements confirmés non utilisés. Les travaux de rapprochement Comptabilité-Risques permettent de sécuriser la complétude des données Risques.

Par ailleurs, les modèles internes d'évaluation du risque clients mettent à disposition, audelà des montants de bilan et hors bilan, les données Bale II d'exposition au moment du défaut et de perte attendue.

1.2.3 Dispositif de surveillance

Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du 27 Mai 2016 a validé l'actualisation du dispositif de surveillance qui lui permet de suivre et contrôler l'évolution de ses encours crédit.

A) Processus de surveillance des concentrations par contrepartie ou groupe de contreparties liées.

- Des limites règlementaires

La Caisse Régionale répond strictement aux règles prudentielles fixées par le Comité de la Règlementation Bancaire et Financière (cf règlement CBF 93-05 du 21 décembre 1993 relatif au contrôle des Grands Risques) et rappelées dans la CRD4.

Elle respecte ainsi le seuil de 25% de fonds propres que ne doivent pas dépasser les engagements sur un seul bénéficiaire.

La Caisse Régionale procède également aux déclarations périodiques à Crédit Agricole S.A. à destination de l'ACPR :

  • trimestriellement les 20 plus « grands risques » au format CRD4,
  • annuellement la liste des 20 plus grands groupes en termes d'engagements nets pondérés (division des risques).

- Des limites d'encours par contrepartie

En complément des règles prudentielles fixées par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, la Caisse régionale s'est fixée des règles internes plus contraignantes qui ont vocation à sécuriser les équilibres fondamentaux en cas de défaillance des emprunteurs et à assurer un suivi strict des encours importants de la Caisse Régionale.

La Caisse du Languedoc a maintenu la fixation des règles internes suivantes pour 2016 :

Toujours fonction des fonds propres ou du résultat net et différentiées par marché, les limites d'encours par contrepartie sont également définies au regard de la notation Bâle II (via la probabilité de Défaut)

Probabilité défaut < 5%
(notes très faible et faible)
Probabilité défaut >= 5%
(notes sensibles + défaut)
Collectivités Locales 78 M€ 39 M€
Entreprises/SEM
et
Promotion Immobilière
32 M€ 16 M€
Coopératives 16 M€ 8 M€
Agriculteurs, Professionnels
et Particuliers
16 M€ 8 M€
Energies renouvelables1 5M€ Corporate
45M€ Projets

Au-delà de ces limites, la décision sur tout nouveau financement relève du Conseil d'Administration après avis du Comité d 'Escompte Régional et avis risque indépendant

Une ligne de financement peut être soumise à la décision du Conseil d'Administration dans le cadre d'un plan d'investissements à moyen terme programmé par la contrepartie. Sa validité ne peut dépasser 12 mois

Ce dispositif de limites est complété par la recherche d'un partage des encours par contrepartie au-delà d'un seuil d'encours risques liés défini par marché.

- Un suivi des risques significatifs qualifiés à partir de la notation BALE II

Les contreparties dont les encours sont supérieurs aux seuils suivants font l'objet d'une information annuelle en Comité d'Escompte Départemental ou Régional.

1 En 2016, maintien d'un plafond spécifique pour les ENR distinguant les encours projets des encours Corporate.

Seuil
Probabilité de défaut <5%
Seuil
Probabilité de défaut ≥5%
Collectivités Locales 16 M€ Quel que soit le montant
Entreprises/SEM
et Promotion Immobilière
8 M€ 4 M€
Coopératives 4 M€ 2 M€
Agriculteurs, Professionnels
et Particuliers (+ autres segments gérés
dans le réseau de proximité)
4 M€ 2 M€

Par ailleurs, le risque de concentration est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 31/12/2015, la concentration individuelle est inférieure à la moyenne des Caisses régionales du Groupe.

- Des seuils de production annuelle

Ils permettent de suivre le niveau de distribution des crédits sur des activités ou des contreparties jugées sensibles par la Caisse Régionale.

4 secteurs d'activité font l'objet de seuils annuels de distribution :

  • la promotion immobilière avec 2 seuils :
  • o seuil de production annuelle : 15 % des fonds propres
  • o seuil de production par contrepartie : 10 % de la production annuelle
  • les crédits syndiqués : 5 % des fonds propres
  • la prescription immobilière commissionnée: 25 % de la production annuelle Habitat
  • le financement des énergies renouvelables (y compris lettres d'engagement) : 5 % des fonds propres.

En 2015, un nouveau suivi (semestriel) a été défini sur la limite globale d'exposition LBO et reconduit en 2016

% FP (2398M€) Seuil 2016
Exposition LBO 1,50% 36M€

Une information semestrielle est faite en Conseil d'Administration.

- Une couverture FONCARIS

Pour mémoire, en complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse Régionale a opté pour une couverture de ses grands risques auprès de FONCARIS à partir de 25 M€ d'encours en risques liés.

A noter que cette couverture s'applique à toutes les contreparties de droit privé hors : Collectivités Publiques, SEM, SA HLM, organismes de 1% logement, établissements de crédit, promoteurs immobiliers.

B ) Processus de surveillance du risque sectoriel et géographique

Une analyse de l'ensemble des filières économiques sur lesquelles intervient la Caisse Régionale est réalisée annuellement et présentée en Comité des Risques et/ou Conseil d'Administration.

Ces études permettent d'identifier les filières « à risque », d'adapter les délégations crédits et la politique de provisionnement.

Le marché de l'immobilier dont la prescription immobilière, mais également les pharmacies font l'objet d'analyses plus détaillées

Enfin, le risque de concentration géo-sectorielle est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Sur la dernière situation (au 31/12/2015), la concentration est inférieure à la moyenne des Caisses Régionales.

C ) Processus de revue de portefeuille et de suivi du risque de contrepartie

Dans le cadre des contrôles de 2° degré, des revues de portefeuilles sont réalisées par la Direction des Crédits sur les Secteurs et Agences de proximité. Ces revues de portefeuille s'appuient depuis la bascule NICE sur l'outil Atourisk.

En complément, le Comité Retail analyse la situation financière et bancaire des clients sélectionnés. Les critères d'éligibilité reposent sur les dégradations mensuelles de notes bâloises. Ce comité mensuel est composé de la Direction des Crédits, du RCPR, des Risques et Recouvrement et du Contrôle Central des Risques.

Des revues sont également organisées pour les Directions des Réseaux spécialisés à travers les Comités Risques dédiés à ces marchés (CORENT et CORPIM). Les critères d'éligibilité intègrent, en complément des dégradations mensuelles des notes bâloises, celles des cotations BDF.

La Caisse Régionale a également ajouté et mis sous surveillance les LBO et les crédits in fine qui font l'objet de revues de portefeuille spécifiques au moins annuelles au niveau des différents comités évoqués ci-dessus.

Le suivi du risque s'articule autour de différents reportings au niveau siège et de la détection des situations à risque à partir d'outils spécialisés au niveau réseau et siège.

En termes de reporting, le risque de crédit est mesuré au regard des paramètres Bâle II :

  • o Au niveau du Groupe, un tableau de bord trimestriel présente les indicateurs usuels : taux de défaut, taux de sensible, emplois pondérés rapportés à l'exposition au défaut (EAD) et perte attendue rapportée à l'exposition au défaut. Ils permettent dès lors de se positionner par rapport à la Caisse Cumul et de suivre l'évolution de la qualité du portefeuille crédit dans le temps.
  • o Au niveau de la Caisse Régionale, un point risque est présenté mensuellement en CRI (comité de niveau Direction Générale). L'évolution de l'EAD totale, l'EAD en défaut, la part en risque fort est déclinée de niveau Caisse Régionale et par marché. Un focus sur la qualité de la production (Habitat, Professionnelle, Agricole) est également intégré. Un suivi des niveaux de délégation a

également été ajouté. Trimestriellement le tableau de bord décrit au-dessus complète la présentation usuelle.

Enfin, le tableau de bord des risques Bâle II mis à disposition du Comité de Direction permet notamment le suivi de la qualité de la production mensuelle, au niveau Caisse Régionale et agence.

En termes d'outils de détection du risque :

La Caisse Régionale utilise divers outils de détection du risque adaptés à chaque niveau de traitement du risque. Ces outils permettent selon des fréquences quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles, le signalement aux agences du risque né, son traitement et la traçabilité des actions entreprises.

Parallèlement, en termes d'objectifs risque fixés pour le réseau, la Caisse Régionale a confirmé l'usage des notions bâloises avec la mesure de l'accroissement sur l'année du risque avéré et de l'encours porté par des partenaires ayant une anomalie de plus de 15 jours.

Le suivi de ces risques en deuxième degré – deuxième niveau par le contrôle central des risques, s'articule autour de l'exploitation des informations en sortie des outils de notation Bâle II et de rapprochement comptabilité – risques.

C'est dans cette base que sont sélectionnés des dossiers devant faire l'objet d'une présentation lors des comités « risque ».

Fonctionnement des comités de suivi des risques de crédit

Le suivi des risques de crédit est organisé autour des comités mensuels suivants :

  • o Le Comité Risque (CRI) de niveau Direction Générale porte sur les thématiques risques : c'est dans cette instance qu'est présenté notamment le point mensuel risque de la CR et les dossiers clients les plus pondéreux
  • o Le CORETAIL analyse les dossiers à risque potentiel (basé sur des dégradations de note) sur le réseau de proximité
  • o Le CORENT présente les dossiers risqués ciblés à dire d'expert ou selon la notation Bâle II pour les Entreprises et les Collectivités Publiques (en fonction de l'actualité sur le marché)
  • o Le CONOR (comité de notation) statue sur les notations corporate spécifiques (dégradation de note si facteurs de risque) ou en cas de désaccord entre proposeur et valideur
  • o Le CORPIM a un fonctionnement similaire pour la Promotion Immobilière
  • o Le Comité Recouvrement (COREC) statue sur les dossiers en recouvrement amiable ou contentieux
  • o Enfin, lors de la réunion risque CDL, les différents marchés présentent la gestion du risque né sur les dossiers les plus pondéreux

Utilisation de contrats de compensation d'instruments financiers

La Caisse Régionale du Languedoc n'utilise pas ce type de contrat à ce jour.

Utilisation de dérivés de crédit

La Caisse Régionale du Languedoc n'a pas recours aux dérivés de crédits dans le cadre de la gestion de son risque de crédit.

1.3 Exposition

1.3.1 Exposition maximale au risque de crédit

(en milliers d'euros) 30.06.2016 31.12.2015
Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors 29 206 22 825
titres à revenu variable et actifs représentatifs de
contrat en unités de compte)
Instruments dérivés de couverture 555 355 480 970
Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu
variable)
654 676 616 178
Prêts et créances sur les établissements de crédit 70 875 48 662
(hors opérations internes)
Prêts et créances sur la clientèle 16 957 585 16 676 267
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 706 676 697 794
Exposition des engagements de bilan (nets de 18 974 373 18 542 696
dépréciation)
Engagements de financement donnés 1 536 659 1 555 931
Engagements de garantie financière donnés 505 883 459 479
Provisions - Engagements par signature - 5 600 - 7 501
Exposition des engagements hors bilan (nets de 2 036 942 2 007 909
provisions)
TOTAL Exposition nette 21 011 315 20 550 605

1.3.2 Concentration

  • Diversification du portefeuille par zone géographique La Caisse Régionale exerce son activité en France sur son territoire.
  • Diversification du portefeuille par filière d'activité économique La Caisse Régionale exerce son activité dans le seul métier de banque de proximité.
  • Ventilation des encours de prêts et créances par agent économique Les encours de prêts et créances par agents économiques figurent dans les notes 5.3 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.

1.3.3 Qualité des encours

Analyse des encours par notation interne

La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institution financière, administrations et collectivités publiques).

L'exposition au risque de crédit au 30/06/2016 =>

CORPORATE
Créances saines (€) PD correspondant
aux grades et avant transfert de risque
NOTATIONS EAD en M€ %
AAA 239,11 5,16%
AA 936,37 20,20%
A 962,65 20,76%
BBB 739,48 15,95%
BB 1300,97 28,06%
B 230,72 4,98%
Sous surveillance 226,78 4,89%
TOTAL 4636,09

Répartition des crédits encours clientèle Corporate par plage de notation

Dépréciation et couverture des risques

Politique de dépréciation et couverture des risques

Les créances douteuses (en recouvrement ou pas) font l'objet d'une politique de provisions individualisées, affectées et prudentes, qui gradue le niveau de couverture des encours en fonction de la situation financière du client, sa solvabilité et la qualité des garanties détenues.

Une politique de dépréciation est également mise en œuvre en amont par la Direction Financière sous la forme de provisions collectives basées sur les notations Bâle II dégradées. La méthode de calcul de ces provisions est conforme aux normes en vigueur au sein du Groupe Crédit Agricole.

Deux types de provisions collectives sont mises en œuvre :

  • Généralement, la perte attendue (EL) calculée grâce aux outils Bâle II est provisionnée :
  • pour les contreparties ayant une notation relativement dégradée (notes H et au-delà pour la banque de détail, E+ et au-delà pour le Corporate),
  • après prise en compte de la durée restant à courir des contrats et exclusion des crédits moyen terme accordés dans les 12 derniers mois.
  • Plus spécifiquement, les encours sains portés sur les secteurs de la viticulture, des professionnels de l'immobilier, des financements LBO, des acquéreurs immobiliers, le secteur construction/BTP, les cafés-hôtels-restaurants, l'automobile, la boulangerie-

  • 18 -

pâtisserie, les productions végétales, le commerce de détail font l'objet de provisions calculées selon une méthode tenant compte des niveaux de risques propres à ces types de financements. En cohérence avec les études de CR, la filière Commerce a été élargie du commerce de détail à tous types de commerce (détail et gros). Une filière Energies Nouvelles-Renouvelables a été mise en place eu égard à l'engagement de la CR dans le secteur sur des projets long terme.

Dans les tableaux ci-dessous, l'exposition au défaut concerne tous les contrats sains par classe de notation ou par filière ayant servi au calcul de la provision sur les données du 31 mai 2016.

Encours de provisions collectives « Bâle 2 »

Classe
de
Notation
Exposition
au
défaut
(en
M€)
Provision
collective
(en
M€)
1 ‐ DAV
Part
23 1,1
2 ‐ Crédit
Habitat
292 15,9
3 ‐ Crédits
consommation
18 0,9
4 ‐ Revolving 3 0,2
5 ‐ Autres
crédits
bilan
GR
Part
0 0,0
6 ‐ Engagement
hors
bilan
des
part
2 0,1
7 ‐ Financements
pro
assoc
208 9,6
8 ‐ Financements
Agri
55 1,7
9 ‐ Fiancement
Asso
2 0,2
10 ‐ Financement
professionnel
de
l'immobilie
4 0,4
11 ‐ Financement
Coll
Pub
2 0,1
12 ‐ Financement
ENT
(13‐14‐18)
101 8,2
711 38,5

(base provisionnable)

Encours de provisions collectives « Filières »

Filière Exposition
au
défaut
(en
M€)
Provisionsfilières
(en
M€)
Professionnels
de
l'immobilier
160 20
LBO 154 24
Viticulture/Viniculture 186 28
Acquéreurs
immobiliers
244 36
Construction/BTP 265 32
Cafés/Hôtels/Restaurants 252 32
Automobile 62 9
Commerce 444 61
Production
végétale
86 5
Pharmacie 128 14
Energies
Nouvelles
Renouvelables
130 14
2
111
275

(base provisionnable après stress filière)

Encours d'actifs financiers dépréciés

Les encours de prêts et créances bruts, les encours dépréciés, les dépréciations, le taux de couverture des encours dépréciés par agents économiques figurent dans les notes 5.3 et 5.4 des Comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale.

1.3.4 Coût du risque

Le taux de créances douteuses et litigieuses s'établit à 3,62% des encours de crédits (contre 3,85% au 31/12/2015). Conformément à sa politique prudente de provisionnement, la Caisse Régionale a maintenu une couverture satisfaisante de ces crédits risqués à hauteur de 82,0%.

La Caisse régionale a également ajusté le provisionnement de ses risques sur crédits sains (provisions collectives et filières, voir ci-dessus) et de ses risques opérationnels. Le coût du risque s'élève à fin juin à 15,2 M€.

1.4 Risque pays

La Caisse Régionale n'est pas exposée au risque pays.

2. Risques de marché

Le risque de marché représente le risque d'incidence négative sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

2.1 Objectifs et politique

La Caisse régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).

On distingue le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.

Gestion du risque

Dispositif local et central

Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole s.a. est structuré sur deux niveaux distincts mais complémentaires

— Au niveau central, la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et de contrôle des risques de marché à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d'assurer l'homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.

— Au niveau de la Caisse régionale, un Responsable des Risques et Contrôles Permanents pilote et contrôle les risques de marché issus des activités. Ce Responsable est nommé par le Directeur Général de la Caisse régionale et lui est directement rattaché.

Les comités de décision et de suivi des risques

  • Organes de suivi des risques de niveau groupe :
  • Le Comité des Risques Groupe (CRG)
  • Le Comité de suivi des Risques des Caisses Régionales (CRCR)
  • Le Comité Normes et Méthodologies
  • Organes de suivi des risques de niveau local
  • Le Comité Financier (CFI) trimestriel
  • Le Comité de Trésorerie (COTRE) mensuel hors trimestre

2.2 Méthodologie de mesure et d'encadrement des risques de marchés

L'encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur des stress scénarios nationaux et locaux donnant lieu à encadrement par des limites et/ou seuils d'alerte.

Par ailleurs :

  • un suivi du portefeuille cantonné (produits gérés en extinction) est effectué mensuellement en comité financier/COTRE et trimestriellement en Conseil d'Administration.
  • la notation des titres HTM fait l'objet de seuils d'alerte en comité financier/COTRE et en Conseil d'Administration.

2.2.1 Les indicateurs

Les stress scenarii

La mesure du risque en stress test s'applique à travers 2 scénarios :

  • Stress groupe 2015 sur le portefeuille AFS et HTM : stress correspondant à une dégradation de la signature de la France due à une absence de réformes structurelles et une propagation aux spreads souverains
  • Stress adverse 1 an uniquement sur le portefeuille AFS : reprend pour chaque facteur de risque (spread crédit, taux intérêt et inflation) la plus grande variation sur 1 an observée sur un historique long (supérieur à 10 ans). Cette approche a l'avantage de la simplicité mais considère que l'ensemble des facteurs de risque du portefeuille est stressé de manière corrélée (soit la reconduction simultanée des crises de crédit sur les pays périphériques, de la crise de 2008,…).

Des seuils d'alerte et des limites sur les pertes du placement des excédents de fonds propres en cas de scénario catastrophe, font l'objet, en cas de dépassement, de déclenchement d'une alerte financière.

— Pour le stress groupe 2015 sur le portefeuille AFS :

  • 22 -

  • Limite : 78 M€

  • Alerte Conseil d'Administration : 70 M€
  • Alerte Comité Financier : 62 M€
  • Pour le stress groupe 2015 sur le portefeuille HTM et le stress adverse un an sur le portefeuille AFS :
  • Limite : 117 M€
  • Alerte Conseil d'Administration : 105 M€
  • Alerte Comité Financier : 94 M€

Au 30/06/2016, la perte en cas de scénario catastrophe sur le portefeuille de fonds propres est de :

  • Stress groupe2015 AFS : 38.5 M€
  • Stress adverse un an AFS : 69 M€
  • Stress groupe 2015 HTM : 48.1 M€

Les indicateurs complémentaires (sensibilités, …)

La Caisse régionale a ajouté d'autres indicateurs de risques qui font également l'objet de seuils d'alerte : il s'agit de la perte de valeur mensuelle et annuelle du portefeuille de placement.

Les seuils d'alerte au Comité Financier et au Conseil d'Administration ont été fixés respectivement à :

  • 8,4 M€ et 12,6 M€ soit 5,4% et 8,1% du résultat net de l'exercice précédent soit 0,4% et 0,5% des fonds propres CRD au 31/12 de l'exercice précédent sur la perte de valeur du portefeuille de placement sur le mois.
  • 16,7 M€ et 21 M€ soit 10,7% et 13,5% du résultat net de l'exercice précédent soit 0,7% et 0,9% des fonds propres CRD au 31/12 de l'exercice précédent sur la perte de valeur du portefeuille depuis le début de l'année.

Sur le 1er semestre 2016, le portefeuille de placement de la Caisse régionale a affiché un gain de 5,2 M€. Les seuils d'alerte ne sont pas atteints.

Par ailleurs, la Caisse régionale a mis en place des seuils d'alerte sur le portefeuille de trading (au sens comptable et non prudentiel). Ce portefeuille contient les opérations de swaps client et leur adossement.

Les seuils d'alerte sont les suivants :

  • Alerte Comité Financier si la variation de valeur mensuelle est supérieure à 2M€ soit 1,3% du résultat net IFRS de A-1 ou 0,1% des FP CRD du 31/12 de A-1 ou si la variation annuelle est supérieure à 4 M€ soit 2,6% du résultat net IFRS de A-1 ou 0,2% des FP CRD du 31/12 de A-1.
  • Alerte au Conseil d'Administration si la variation de valeur mensuelle est supérieure à 3 M€ soit 1,9% du résultat net IFRS de A-1 ou 0,1% des FP CRD du 31/12 de A-1 ou si la variation annuelle est supérieure à 6 M€ soit 3,8% du résultat net IFRS de A-1 ou 0,3% des FP CRD du 31/12 de A-1.

La Caisse régionale a également défini des scénarios de stress interne qui ne font pas l'objet d'alertes :

Stress durée choc
taux
choc
action
modéré 1 mois 30 bp -10%
1 an 100 bp -10%
significatif 1 mois 60 bp -20%
1 an 200 bp -20%
majeur 1 mois 100 bp -35%
1 an 300 bp -35%

L'utilisation des dérivés de crédit

Au 30/06/2016, la Caisse régionale ne détient pas de dérivés de crédit.

2.3 Exposition : activités de marché

La juste valeur des instruments dérivés de transaction figure dans les notes 5.1 des Comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale.

2.4 Risque Action

Risque sur actions provenant des activités de trading et d'arbitrage Pas de portefeuille de trading sur les actions.

Risque sur actions provenant des portefeuilles de placement

Le portefeuille d'actions en titres de placement est de 16,8 M€ au 30/06/2016. Il est composé d'un fonds actions éligible LCR. Il représente 3,1% du portefeuille de placement.

Les encours d'actifs financiers disponibles à la vente (part actions) et les gains et pertes latents figurent dans la note 5.2 des Comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale.

Actions d'autocontrôle

La Caisse régionale a mis en place, depuis 2008, un programme de rachat partiel de ses certificats coopératifs d'investissement limité à 10% de l'encours de CCI figurant au capital de la Caisse régionale, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale de la Caisse régionale en date du 28 mars 2008 et renouvelée par les Assemblées Générales de 2009 à 2016.

Par ailleurs, la Caisse régionale délègue auprès de Kepler Chevreux la gestion de la liquidité de ses CCI.

Les encours concernés figurent dans la note 5.13 des Comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale.

2.5 La gestion du bilan – Les risques financiers structurels

Les principaux risques financiers issus du bilan de la Caisse régionale sont le risque de taux d'intérêt et le risque de liquidité et de refinancement. Ces risques font l'objet d'un reporting régulier en Comité Financier et en Conseil d'Administration.

Le Conseil d'Administration valide les règles de gestion ainsi que les limites de risque sur proposition du Comité Financier.

2.6 Le risque de taux d'intérêt global

2.6.1 Objectifs et politique

Le Risque de Taux est "le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ("trading book").

La Caisse régionale a pour objectif la couverture du risque en cas de variation des taux d'intérêt sur l'ensemble de ses produits de bilan et de hors bilan. Une position de transformation peut conjoncturellement être prise.

La politique de la Caisse régionale consiste à utiliser des instruments de couvertures « vanille » pour couvrir son risque de taux.

Les actifs à taux fixe sont couverts par des swaps emprunteurs de taux fixe contre EUR3M. Les passifs à taux fixe sont couverts par des swaps prêteurs de taux fixe contre EUR3M. Ces 2 types de couvertures sont classés en macro couverture de juste valeur.

Au 31/05/2016 :

  • l'encours d'actif à taux fixe est de 17 970 M€ et l'encours de swaps emprunteurs de taux fixe est de 6 110 M€.
  • l'encours de passif à taux fixe est de 15 575 M€ et l'encours de swaps prêteurs de taux fixe est de 2 366 M€.

Des opérations clientèle particulières présentant un risque de taux pour la Caisse régionale peuvent également faire l'objet d'une couverture spécifique.

2.6.2 Méthodologie

Nous mesurons chaque mois un gap de taux statique :

  • outils utilisés : outil national Cristaux 2
  • périmètres de la mesure : l'ensemble du bilan y compris les fonds propres
  • sources des données de calculs : données issues du système d'information (GREEN, KTP…), et des états financiers de Crédit Agricole S.A (BAFI…)
  • hypothèses/modèles d'écoulement : les écoulements des produits non échéancés sont issus des conventions groupe exceptées certaines hypothèses de remboursements anticipés de taux (exemple : DAT) qui sont déterminées de façon locale à partir des remboursements constatés au cours des exercices précédents (comme le préconise Crédit Agricole S.A.).
  • indicateurs utilisés dans la gestion du risque de taux d'intérêt global : nous mesurons un gap de taux fixe, un gap de taux inflation, un gap synthétique (taux fixe + inflation + équivalent delta des prêts capés et de l'épargne logement), et des gaps d'indices. De plus, la mesure de l'effet gamma sur le portefeuille de crédits capés est en préparation.

  • 25 -

  • CASA détermine les limites qui s'appliquent aux gaps synthétiques.

  • Le calibrage des limites en gap de taux d'intérêt des Caisses régionales doit être fait en examinant les ratios suivants pour un choc uniforme de taux de +/- 200 points de base (+/- 2%) :
  • o la perte potentielle actualisée sur toutes les maturités doit être inférieure à 10% des fonds propres prudentiels,
  • o la perte potentielle sur la première année glissante et l'année 2 en civil doit rester inférieure à 5% du PNB d'activité budgeté,
  • o la perte potentielle sur l'année 3 à l'année 10 (en civil) doit rester inférieure à 4% du PNB d'activité budgété.
  • La Caisse régionale applique les recommandations nationales sur l'impasse synthétique :
  • o la perte potentielle actualisée sur toutes les maturités doit rester inférieure à 10% des Fonds Propres prudentiels (2 395 M€ au 31/12/2015) soit une limite de 239 M€ pour 2016,
  • o la perte potentielle sur la première année glissante et l'année 2 en civil doit rester inférieure à 5% du PNB d'activité budgeté (510 M€) pour un choc de taux de 200 bp soit une limite sur le Gap de 1 276 M€ sur 2016,
  • o la perte potentielle sur l'année 3 à l'année 10 doit rester inférieure à 4% du PNB d'activité budgeté pour un choc de taux de 200 bp soit une limite sur le GAP de 1 021 M€ sur 2016.
  • La Caisse régionale ayant fait le choix de l'option « écoulement à un jour des titres de placement obligataires », les limites sur l'impasse s'appliquent avec cette convention. En revanche la limite sur la VAN (issue des normes baloises) s'applique sur le périmètre incluant l'écoulement du portefeuille obligataire de placement sur sa duration.
  • La Caisse régionale a ajouté des limites opérationnelles sur l'impasse stock taux fixe et sur l'impasse stock inflation. Les limites opérationnelles s'appliquent sur le périmètre incluant un écoulement à un jour du portefeuille de placement obligataire.

Sur l'impasse taux fixe :

  • o la perte potentielle sur la première année glissante et l'année 2 en civil doit rester inférieure à 4% du PNB d'activité budgeté pour un choc de 200 bp soit une limite sur le GAP de 1 021 M€ pour 2016,
  • o la perte potentielle sur l'année 3 à l'année 10 en civil doit rester inférieure à 3% du PNB d'activité budgeté pour un choc de 200 bp soit une limite sur le GAP de 766 M€ pour 2016.

Sur l'impasse inflation :

o la perte potentielle sur la première année glissante et l'année 2 à 10 en civil doit rester inférieure à 2% du PNB d'activité budgeté pour un choc de 200 bp soit une limite sur le GAP de 510 M€ pour 2016.

Sur l'impasse synthétique :

o la perte potentielle actualisée sur toutes les maturités pour un choc de 200 bp sur les taux fixes doit rester inférieure à 5% des FP CRD du 31/12 de A-1 soit 120 M€ pour 2016.

o la perte potentielle actualisée sur toutes les maturités pour un choc de 200 bp sur les taux fixes et de 100 bp sur l'inflation doit rester inférieure à 7% des FP CRD du 31/12 de A-1 soit 168 M€ pour 2016.

En cas de dépassement de limite, les positions doivent être coupées. Une alerte est effectuée au Comité Financier.

— La Caisse régionale a ajouté des seuils d'alerte sur l'impasse stock taux fixe et sur l'impasse stock inflation. Les seuils s'appliquent sur le périmètre incluant un écoulement à un jour du portefeuille de placement obligataire. Les seuils d'alerte niveau Comité Financier sont les suivants :

Sur l'impasse taux fixe :

  • o la perte potentielle sur la première année glissante et l'année 2 en civil doit rester inférieure à 3% du PNB d'activité budgeté pour un choc de 200 bp soit une limite sur le GAP de 766 M€ pour 2016,
  • o la perte potentielle sur l'année 3 à l'année 10 en civil doit rester inférieure à 2% du PNB d'activité budgeté pour un choc de 200 bp soit une limite sur le GAP de 510 M€ pour 2016.

Sur l'impasse inflation :

o la perte potentielle sur la première année glissante et les années 2 à 10 en civil doit rester inférieure à 1% du PNB d'activité budgeté pour un choc de 200 bp soit une limite sur le GAP de 255 M€ pour 2016.

Sur l'impasse synthétique :

  • o la perte potentielle actualisée sur toutes les maturités pour un choc de 200 bp sur les taux fixes doit rester inférieure à 2,5% des FP CRD du 31/12 de A-1 soit 60 M€ pour 2016.
  • o la perte potentielle actualisée sur toutes les maturités pour un choc de 200 bp sur les taux fixes et de 100 bp sur l'inflation doit rester inférieure à 3,5% des FP CRD du 31/12 de A-1 soit 84 M€ pour 2016.
  • Le Comité Financier est informé de tout dépassement de seuil d'alerte, sans obligation de revenir sous ce seuil.

Les instruments financiers utilisés pour couvrir le risque de taux sont des swaps vanille (taux fixe ou inflation).

2.6.3 Gestion du risque

Le suivi du risque est effectué mensuellement par le Comité Financier/COTRE présidé par la Direction Générale.

Les limites Groupe sont bien respectées (cf Exposition). En cas de dépassement de cellesci, la Caisse régionale a recours à la souscription de swaps de couverture.

2.6.4 Exposition

Impact en valeur absolue d'un mouvement de taux de +200 bp sur l'impasse (sur chiffres au 30/06/2016) :

Licito cathosis A1 glissante 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025
Gap synthétique -983 -748 -345 -138 æ -233 $-127$ $-128$ $\sim$ 19
Limites nationales $(M \in)$ 1274 1270 1921 132 1021 1021 1021 1021 1021 1821
Limites nationales (% PNB) 9% 9% 4% 4% 4% 4% 4% 4% 4% 4%
Impact PNB 2.71% 2.92% 1.35% 0.55% 0.23% 0.91% 0.77% 0.51% 0.35% 0,08%
Respect de la limite الا 94
Limite colinationsale A1 glissante 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025
Gap taux fixe -190 4.913 -11 -75 -92 - 58 -28 -319 -242 -132
Limites CR (M€) 1 02 1 1 821 POS 788 n e 768 700 765 PORT 768
Limites CR (% PNB) 4% - 2 3% 3% 3% 3% 3% 3% 3% 3%
Impact PNB 3.93% 3.97% 2.39% .86% .33% .79% .56% 1.25% 1.02% 0,52%
Respect de la limite ٥u ا ب
Seal d'alarte A1 alissante 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025
Gap taux fixe -1.003 813 -81 -75 -33 - 58 -298 -319 -282 -132
Limites CR $(M \in)$ re e 222
.
81 810 819 819 819 81 810 81
Limites CR (% PNB) 3% 33 25 2% 2% 2% 2% m 27 2%
Impact PNB 3.93% 3.97% 2.39% .86% .33% .79% .56% .25% 1.02% 0.52%
Research de la limite non non non الابت ام ک

Impact sur la VAN d'un choc de taux :

  • de +200 bp : -92,7 M€
  • de 200 bp : +11,8 M€.

2.6.5 Risque de contrepartie sur instruments dérivés

Afin de diminuer le risque de contrepartie sur les instruments dérivés et de répondre aux exigences EMIR, la Caisse régionale a mis en place des accords de collatérisation avec les banques suivantes : CACIB, Natixis, Barclays, BNP et Société Générale.

Ces accords permettent d'échanger la valeur de marché des instruments dérivés effectués avec chacune des contreparties. La valorisation des portefeuilles est effectuée quotidiennement par CACEIS et hebdomadairement par CACIB pour le compte de la Caisse régionale.

2.7 Le risque de change

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.

L'analyse de l'exposition au risque de change est effectuée par transparence du portefeuille. La Caisse régionale a fixé une limite sur l'exposition du portefeuille en devises à 2% des fonds propres CRD de A-1 soit 48 M€ pour 2016.

Au 30 juin 2016, l'exposition en devise sur le portefeuille était de 14,3 M€ soit 0,6% des fonds propres CRD. La limite est bien respectée.

2.8 Les risques de liquidité et de financement

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunt et de placement.

2.8.1 Objectifs et politique

La Caisse régionale met en place un dispositif d'identification, de mesure, d'analyse et de gestion du risque de liquidité, tel que défini au point h de l'article 4 du règlement 97- 02. Ce dispositif lui permet de disposer à tout moment des liquidités suffisantes pour honorer ses engagements exigibles.

CASA assure la liquidité des Caisses régionales en leur donnant accès à différents instruments financiers : Compte Courant de Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1 semaine à 10 ans), Avances globales (50% des prêts MLT débloqués). Par ailleurs, la Caisse régionale peut émettre des Titres de Créances Négociables (CDN, BMTN soumis à l'autorisation préalable de Crédit Agricole S.A.).

La politique de gestion de la liquidité de la Caisse régionale repose sur l'adossement global des ressources aux actifs à financer en capitaux et en durées. Elle se concrétise, d'une part, par une politique de collecte clientèle et, d'autre part, par une politique de refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. et des marchés financiers pour les TCN interbancaires.

2.8.2 Gestion du risque

Le pilotage de la liquidité s'appuie sur :

  • Une mesure quotidienne du déficit de liquidité
  • Une projection mensuelle du déficit à long terme

Un reporting mensuel est effectué en Comité Financier/COTRE. Celui-ci met en place la politique de couverture du risque dans le respect des règles édictées par le Conseil d'Administration.

2.8.3 Conditions de refinancement du premier semestre 2016

La BCE a amendé au premier semestre 2016 son programme d'achat de titres souverains en vue d'en augmenter les volumes et d'élargir le programme aux corporates. Ce programme a contribué à la poursuite de la baisse des taux et des spreads de liquidité.

Le spread de liquidité facturé par CASA aux Caisses régionales à 5 ans est passé de 92 bp au 31/12/2015 à 88 bp au 30 juin 2016 en passant par un point haut à 101 bp en février et un point bas à 77 bp en avril.

La Caisse régionale n'a pas connu de besoin de liquidité MLT au premier semestre 2016 compte tenu de son niveau de LCT en légère augmentation et de ses tombées de refinancement MLT peu importantes.

2.8.4 Méthodologie

La Caisse régionale est soumise dans la gestion de sa liquidité :

  • au ratio de liquidité LCR (Liquidity Coverage Ratio) : la limite pour le premier semestre 2016 est fixée à 70%, et le seuil d'alerte au CFI à 72%. Au 30/06/2016 la limite est passée à 80% et le seuil d'alerte à 84% et ce jusqu'au 30/06/2017.
  • aux limites fixées par Crédit Agricole S.A. sur les volumes et les échéances du refinancement

Crédit Agricole S.A a défini des règles de gestion sur la liquidité afin de prémunir le groupe d'un risque d'illiquidité. Les principes suivants permettent de limiter ce risque :

  • Mise en place pour chaque Caisse régionale, d'un volume limite de refinancement à court terme ; il s'agit de la limite qui assure la résistance à une crise systémique.
  • Limite assurant la résistance à une crise globale : la Caisse régionale doit maintenir durant au moins un mois une situation de trésorerie excédentaire.
  • Limite assurant la résistance à une crise idiosyncratique (c'est-à-dire sur le nom Crédit Agricole) : la Caisse régionale doit maintenir durant au moins trois mois une situation de trésorerie excédentaire.

L'encours de dette à long terme arrivant à échéance sur un semestre doit être au maximum de 1,8% de l'encours des crédits de la Caisse régionale.

La stratégie de la Caisse régionale consiste à optimiser l'ensemble des contraintes afin de sécuriser le refinancement et de minimiser sur longue période le coût de liquidité.

La politique de gestion de la liquidité de la Caisse régionale se concrétise ainsi par :

  • Un développement de la collecte clientèle, et un objectif de maitrise du déficit crédit collecte (DCC) :

Au 30 juin 2016, le déficit crédit collecte (DCC) de la Caisse régionale est de 3,6 Md€, en hausse de 0,3 M€ sur le premier semestre.

  • Une optimisation du refinancement du DCC. Cette optimisation passe par :
  • o Une utilisation du refinancement à court terme (sans dépassement de la limite court terme) sous contrainte d'un lissage de la souscription de dette à moyen long terme et d'une sécurisation du refinancement.

La Caisse régionale cherche à éviter les « murs » de liquidité, c'est-à-dire à se retrouver à devoir souscrire un volume de cash long terme important sur une durée courte. En effet, le risque est de se refinancer de façon significative sur des spreads élevés en raison d'un environnement de marché dégradé.

  • o une diversification des ressources par la mise en place d'un programme de TCN interbancaires
  • o un refinancement sous forme d'avances bonifiées de marché

Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues de véhicules de covered bonds bénéficiant d'une garantie constituée par des créances du groupe des Caisses régionales. Il s'agit notamment de la CRH ou de CA HL SFH. La Caisse régionale a pour objectif de poursuivre sur 2016 l'amélioration de la qualité du gisement des créances servant de sous- jacents aux titrisations de CA HL SFH.

La Caisse régionale a fait le choix de ne plus replacer en blanc auprès de CASA les avances spécifiques reçues de CASA et donc de conserver le cash.

o un refinancement sous forme d'avances bonifiées liées à l'activité clientèle

Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues d'organismes de refinancement à vocation économique et sociale : Banque Européenne d'Investissement, Banque de Développement du Conseil de l'Europe, et Caisse des Dépôts et Consignations.

La Caisse régionale veille à la bonne utilisation des enveloppes BEI, BDCE et CDC proposées dès lors qu'elles répondent à l'activité de la clientèle.

Les programmes de refinancement de liquidité sont présentés mensuellement au comité financier/COTRE pour validation et font l'objet d'un reporting trimestriel au conseil d'administration.

2.8.5 Exposition

Le ratio de liquidité LCR

Il évalue la couverture des sorties de trésorerie nettes à un mois par des titres liquides de bonne qualité. Les Caisses régionales doivent présenter au 30/06/2016 un ratio LCR >= 80%.

Au 30/06/2016, le ratio de liquidité de la Caisse régionale était de 91,3%.

Emissions

Au 30/06/2016, le déficit crédit collecte de la CR s'établit à 3,6 Md€ dont 1,6 Md€ refinancés à court terme (durée initiale <= à 1 an), 1,8 Md€ refinancés à MLT (durée initiale > 1 an) et 0,2 Md€ refinancés par les fonds propres.

La durée moyenne du refinancement MLT est de 4,6 ans.

Sur le 1er semestre 2016, la Caisse régionale a souscrit :

  • 269 M€ d'emprunt en blanc MLT auprès de CASA
  • 65 M€ d'avances spécifiques à prix bonifié (SFH, BEI, CDC, UC Prédica)
  • 129 M€ d'avances spécifiques de péréquation, liées aux mouvements de centralisation CDC sur le livret A

2.9 Politique de couverture

La Caisse régionale du Languedoc couvre ses positions de taux mesurés par les impasses de taux au travers de swaps de macro couverture de juste valeur. La justification de la macro couverture est effectuée chaque trimestre par l'utilisation de tests prospectifs.

Par ailleurs, certains crédits clientèle à taux fixe peuvent avoir fait l'objet d'une couverture spécifique du fait de leur montant. Le swap de couverture est alors classé en micro couverture de juste valeur.

Les crédits structurés aux Collectivités Publiques (A3C) sont également couverts pour éviter à la Caisse régionale d'être en risque sur la structure. Dans ce cas, le swap est classé en micro couverture.

Couverture de l'investissement net en devise (Net Investment Hedge)

Au 30 juin 2016, la Caisse régionale n'a pas documenté de relation de couverture d'investissement net en devise.

3. Risques opérationnels

3.1 Description et Définition

Le risque opérationnel correspond au coût des risques résultant de carences ou de défauts attribuables à des procédures, des défaillances humaines, des systèmes internes ou à des événements extérieurs.

Ce sont par exemple la fraude externe et interne, les risques juridiques et de non conformité, les erreurs de traitement, les dommages aux actifs (inondations, dégradations …), etc.

La Caisse régionale a mis en place son dispositif de gestion des risques opérationnels, selon les recommandations données par Crédit Agricole S.A.. Un point sur le risque opérationnel (mesure du risque, actions à mettre en place, adaptation éventuelle du dispositif) est fait trimestriellement en Comité de Contrôle Interne.

3.2 Principales évolutions

Au cours du premier semestre 2016, les principales évolutions ont porté sur :

  • La révision de la cartographie 2015 des risques opérationnels, permettant de retenir et coter plus de 500 risques supplémentaires
  • L'identification de processus critiques et sensibles et la mise en place de plans d'action associés
  • Une fiabilisation de la collecte menée en lien avec les unités déclarantes et Crédit Agricole S.A
  • Une nouvelle campagne 2016 d'actualisation des scénarii majeurs, comptant un scénario supplémentaire retenu (Utilisation frauduleuse de moyens de paiement / usurpation d'identité)
  • La mise à jour de la Politique des Risques opérationnels et l'enrichissement des indicateurs de suivi des risques (seuil d'appétence risques opérationnels, …)

4. Risques de non-conformité

4.1 La prévention

Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité vise à prémunir la Caisse Régionale des risques liés au non-respect des lois, règlements ou normes professionnelles ainsi que des risques d'image et de réputation.

Le périmètre des contrôles porte notamment sur les réglementations liées aux activités d'investissement, sur la prévention du blanchiment des capitaux, sur la lutte contre le financement du terrorisme, sur la fraude interne et externe, sur les règles en matière de protection de la clientèle ou encore la loi Informatique et Libertés.

Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre.

Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité s'articule autour de 4 volets :

  • La prévention,
  • L'adaptation des procédures et process aux nouveautés réglementaires et aux risques,
  • Les contrôles,
  • Le reporting.

4.2 Principales évolutions

Les principales évolutions du dispositif au cours du 1er semestre 2016 sont les suivantes :

En matière de prévention, la Caisse Régionale a poursuivi ses actions de formation dans le domaine règlementaire, en mettant particulièrement l'accent sur la clientèle en situation de fragilité financière, suivie par 97 % des collaborateurs au 1er trimestre. Ses efforts concernant la sensibilisation et l'actualisation des compétences de ses collaborateurs sur les thématiques de lutte anti blanchiment, conformité, fraude et sanctions internationales seront accentués au 2e semestre.

Les avis de conformité, systématiquement donnés avant le lancement de tout nouveau produit ou activité afin de s'assurer de l'analyse et de la couverture des éventuelles zones de risques par un dispositif adapté ont progressé de 89 % avec 53 avis émis.

Ce 1er semestre a également été marqué par le démarrage par la Caisse régionale du Plan de remédiation OFAC initié par CA.SA suite aux sanctions prononcées par les autorités américaines à l'encontre du Groupe en Octobre 2015. Ce plan va s'étaler sur 3 ans et portera sur 118 actions. Afin de faire face au défi que constitue ce chantier très pondéreux pour les entités du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale du Languedoc a embauché 2 collaborateurs –rattachés au service Sécurité Financière-conformité. Ils seront chargés de la mise en œuvre du plan et du traitement quotidien des alertes de criblage.

La vigilance à l'égard de la clientèle patrimoniale a été accrue conformément aux attendus de l'ACPR avec une action de mise à jour du KYC de ces clients, prévue pour les 2 années à venir, et un renforcement des justificatifs demandés lors de l'entrée en relation.

Un audit délégué par l'IGL CA.SA de l'activité lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme a été effectué par le Contrôle Périodique au cours du 2e trimestre 2016. Les conclusions seront communiquées en septembre 2016. Il complète un autre audit sur le même thème lancé par la Caisse Régionale en 2015.

Suite à ces audits notamment, la Caisse Régionale a encore complété son dispositif de contrôles permanents concernant notamment le dispositif de suivi et de traitement des alertes LAB-FT. La vente de parts sociales, la mise à jour du KYC concernant la clientèle patrimoniale font également partie des domaines pour lesquels les contrôles ont été renforcés.

En parallèle, le reporting des contrôles et des zones de risques est assuré auprès du Comité de Contrôle Interne. Sont notamment présentés les résultats des contrôles, les plans d'actions et le suivi de l'avancement des actions engagées. Le Conseil d'Administration fait l'objet d'un compte-rendu du Rapport de Contrôle Interne. Par ailleurs les risques clefs de non-conformité font l'objet d'une remontée trimestrielle à CA S.A.

5. Risques juridiques

Les missions des collaborateurs des Affaires Juridiques de la Caisse régionale s'inscrivent dans un double objectif à titre principal :

  • Optimiser la maîtrise du risque juridique, potentiellement générateur de litiges et de responsabilités, tant civiles et pénales que disciplinaires pour l'entité, ses dirigeants et ses employés, qui recouvre :
  • Le risque légal, c'est-à-dire le non-respect des dispositions légales ou réglementaires, qui encadrent l'exercice des activités de l'entité partout où elle les exerce et en conditionnent la légalité, la validité, et l'opposabilité aux tiers,
  • Le risque contractuel, c'est-à-dire le risque d'inadéquation, par imprécision, lacune ou insuffisance, de la documentation contractuelle aux opérations traitées, l'amenant à ne pas traduire de façon complète et claire la volonté des parties ou de ne pas assurer suffisamment la protection des intérêts de l'entité.
  • Apporter l'appui juridique nécessaire aux services du Siège et aux Réseaux afin de leur permettre d'exercer et de développer leurs activités, produits et services, tout en minimisant les risques et les coûts juridiques.

Au cours du 1er semestre 2016, la Caisse régionale n'a enregistré aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage ayant eu, ou susceptible d'avoir des effets significatifs sur son activité, son patrimoine, sa situation financière et ses résultats (tout comme ceux de ses filiales).

COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES AU 30 JUIN 2016

(Ayant fait l'objet d'un examen limité)

Examinés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc en date du 25 Juillet 2016.

SOMMAIRE

CADRE GENERAL 3
ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 4
COMPTE DE RESULTAT 4
RESULTAT NET ET AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL 5
BILAN ACTIF 6
BILAN PASSIF 7
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES A INSERER 8
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 9
NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES 10
1. PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISEES 10
2. PRINCIPALES OPERATIONS DE STRUCTURE ET EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE LA PERIODE 15
3. NOTES RELATIVES AU RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX
PROPRES 16
3.1. Produits et Charges d'intérêts 17
3.2. Commissions nettes 17
3.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 18
3.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 19
3.5. Produits et charges nets des autres activités 20
3.6. Charges générales d'exploitation 20
3.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et
incorporelles 20
3.8. Coût du risque 21
3.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs 22
3.10. Impôts 22
3.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 24
4. INFORMATIONS SECTORIELLES 26
5. NOTES RELATIVES AU BILAN 26
5.1. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat 26
5.2. Actifs financiers disponibles à la vente 27
5.3. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 28
5.4. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers 30
5.5. Exposition au risque souverain 30
5.6. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle 34
5.7. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 35
5.8 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 35
5.9. Immeubles de placement 35
5.10. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition) 36
5.11 Ecarts d'acquisition 36
5.12. Provisions 37
5.13. Capitaux propres 38
6. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE 40
7. RECLASSEMENTS D'INSTRUMENTS FINANCIERS 43
8. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS 43
8.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût 43
8.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur 46
9. IMPACTS DES EVOLUTIONS COMPTABLES OU AUTRES EVENEMENTS 49
10. PARTIES LIEES 49
11. PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 30 JUIN 2016 50
12. ÉVENEMENTS POSTERIEURS A LA FIN DE LA PERIODE INTERMEDIAIRE 50

CADRE GENERAL

Présentation juridique de l'entité

1 . Dénomination , Siège Social et immatriculation

Dénomination sociale : Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc

Appellation Commerciale : CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC

Siège social : Avenue de Montpelliéret – MAURIN - 34977 LATTES CEDEX

Code NAF : 6419Z

Numéro SIRET : 492 826 417 000 15

Numéro SIREN : 492 826 417 RCS MONTPELLIER

Lieu de Cotation : EURONEXT PARIS

2 . Forme juridique

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par les dispositions des articles L 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la réglementation bancaire contenue dans les articles L 511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.

En outre, elle est soumise aux dispositions légales ou règlementaires contenues dans :

  • la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, modifiée par la loi du 13 juillet 1992 relative à la modernisation des entreprises coopératives,
  • les dispositions non abrogées de l'ancien livre V du Code Rural,
  • les articles L 231-1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable.

La Caisse régionale a été constituée par acte sous seing privé en date du 26 Avril 2007 entre les personnes visées à l'article 512-22 du Code Monétaire et Financier, et inscrite sur la liste des établissements de crédit agréés en qualité de banque mutualiste et coopérative avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affectées.

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

COMPTE DE RESULTAT

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Intérêts et produits assimilés 3.1 446 848 753 466 377 430
Intérêts et charges assimilées 3.1 -280 783 -420 464 -213 279
Commissions (produits) 3.2 138 290 282 027 144 393
Commissions (charges) 3.2 -22 257 -45 869 -22 689
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste
valeur par résultat 3.3 1 662 -333 551
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la
vente 3.4 34 456 20 440 23 841
Produits des autres activités 3.5 1 498 3 689 1 240
Charges des autres activités 3.5 -1 429 -2 822 -1 275
PRODUIT NET BANCAIRE 318 285 590 134 310 212
Charges générales d'exploitation 3.6 -152 093 -284 398 -146 206
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des 3.7 -3 731 -7 774 -3 566
immobilisations incorporelles et corporelles
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 162 461 297 962 160 440
Coût du risque 3.8 -15 200 -36 346 -18 342
RESULTAT D'EXPLOITATION 147 261 261 616 142 098
Quote-part
du
résultat
net
des
entreprises
mises
en
équivalence
Gains ou pertes nets sur autres actifs 3.9 338 -72
Variations de valeur des écarts d'acquisition 5.11
RESULTAT AVANT IMPOT 147 599 261 544 142 098
Impôts sur les bénéfices -38 023 -91 199 -46 615
Résultat net d'impôt des activités abandonnées 5.8
RESULTAT NET 109 576 170 345 95 483
Participations ne donnant pas le contrôle
RESULTAT NET – PART DU GROUPE 109 576 170 345 95 483

RESULTAT NET ET AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Résultat net 109 576 170 345 95 483
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 3.10 -2 615 1 311 2 332
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en -2 615 1 311 2 332
équivalence
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables des entreprises mises en 3.10
équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en 3.10 900 -451 -802
équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables des entreprises mises en 3.10
équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables sur activités abandonées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables -1 715 860 1 530
Gains et pertes sur écarts de conversion 3.10 0 0 0
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 3.10 7 306 -11 790 -7 221
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 3.10 -7 201 3 026 -2 456
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en
équivalence 105 -8 764 -9 677
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables des entreprises mises en
équivalence 3.10
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables hors entreprises mises en
équivalence 3.10 280 4 766 4 746
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables des entreprises mises en
équivalence 3.10
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux 385 -3 998 -4 931
propres recyclables
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres -1 330 -3 138 -3 401
Résultat net et autres éléments du résultat global 108 246 167 207 92 082
Dont part du Groupe 108 246 167 207 92 082
Dont participations ne donnant pas le contrôle

BILAN ACTIF

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2016 31/12/2015
Caisse, banques centrales 132 144 134 736
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.1 - 5.6 29 206 22 825
Instruments dérivés de couverture 555 355 480 970
Actifs financiers disponibles à la vente 5.2 - 5.4 - 5.5 1 509 283 1 469 326
Prêts et créances sur les établissements de crédit 5.3 - 5.4 - 5.5 915 259 2 121 817
Prêts et créances sur la clientèle 5.3 - 5.4 - 5.5 16 927 455 16 647 277
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 763 049 619 469
Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance 5.4 - 5.5 706 676 697 794
Actifs d'impôts courants et différés 210 042 247 952
Comptes de régularisation et actifs divers 1 028 289 724 953
Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 5.8
Participation aux bénéfices différée
Participations dans les entreprises mises en équivalence
Immeubles de placement 5.9 5 801 6 553
Immobilisations corporelles 5.10 43 365 44 532
Immobilisations incorporelles 5.10 4 629 4 625
Ecarts d'acquisition 5.11
TOTAL DE L'ACTIF 22 830 553 23 222 829

BILAN PASSIF

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2016 31/12/2015
Banques centrales
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.1 34 933 28 593
Instruments dérivés de couverture 1 011 468 825 566
Dettes envers les établissements de crédit 5.6 11 807 791 12 712 305
Dettes envers la clientèle 5.6 5 622 805 5 510 455
Dettes représentées par un titre 5.7 0 12 004
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 469 761 386 633
Passifs d'impôts courants et différés 46 308 81 378
Comptes de régularisation et passifs divers 653 140 576 738
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités
abandonnées
5.8
Provisions techniques des contrats d'assurance
Provisions 128 914 121 376
Dettes subordonnées 5.7 0 5
TOTAL DETTES 19 775 120 20 255 053
CAPITAUX PROPRES 3 055 433 2 967 776
Capitaux propres - part du Groupe 3 055 418 2 967 762
Capital et réserves liées 1 404 679 1 405 903
Réserves consolidées 1 509 473 1 358 494
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 31 690 33 020
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
sur actifs non courants destinés à être cédés
Résultat de l'exercice 109 576 170 345
Participations ne donnant pas le contrôle 15 14
TOTAL DU PASSIF 22 830 553 23 222 829

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle
Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres
Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres
(en milliers d'euros) Capital Primes et
Réserves
consolidées
liées au
capital (1)
Elimination
des titres
autodetenus
Autres
instruments
de capitaux
propres
Total Capital
et Réserves
consolidées
Gains et pertes
comptabilisés
directement en
capitaux
propres
recyclables
Gains et pertes
comptabilisés
directement en
capitaux
propres non
recyclables
Total des gains
et pertes
comptabilisés
directement en
capitaux
propres
Résultat net Capitaux
propres
Capital
réserves
liées et
résultat
Gains et pertes
comptabilisés
directement en
capitaux
propres
recyclables
Gains et pertes
comptabilisés
directement en
capitaux
propres non
recyclables
Total des gains
et pertes
comptabilisés
directement en
capitaux
propres
Capitaux
propres
Capitaux
propres
consolidés
Capitaux propres au 1er janvier 2015 231 316 2 562 379 -3 588 0 2 790 107 41 037 -4 881 36 156 2 826 263 15 0 0 0 15 2 826 278
Augmentation de capital
Variation des titres autodétenus
Emissions d'instruments de capitaux propres
Rémunération du 1er semestre 2015 d'instruments de
capitaux propres
Dividendes versés au 1er semestre 2015
1 574 -2 185
-19 494
1 337 -611
1 337
0
0
-19 494
0
0
0
0
0
-611
1 337
0
0
-19 494
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
-611
1 337
0
0
-19 494
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales
Effet des acquisitions / cessions sur les participations
ne donnant pas le contrôle
Mouvements liés aux paiements en actions
Mouvements liés aux opérations avec les
1 574 -21 679 1 337 0 0
0
0
-18 768
0 0 0
0
0
0
0 0
0
0
-18 768
0 0 0 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
-18 768
actionnaires
Variation des gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres
0 -4 931 1 530 -3 401 -3 401 0 0 -3 401
hors résultat des entreprises mises en équivalence
Résultat du 1er semestre 2015
Autres variations
-2 0
0
-2
0
0
2
95 483 0
95 483
-2
-1 0
0
0
0
0
-1
0
95 483
-3
Capitaux propres au 30 juin 2015 232 890 2 540 698 -2 251 0 2 771 337 36 106 -3 351 32 757 95 483 2 899 575 14 0 0 0 14 2 899 589
Augmentation de capital
Variation des titres autodétenus
815 0 -1 225 815
-1 225
0
0
815
-1 225
0
0
0
0
815
-1 225
Emissions d'instruments de capitaux propres
Rémunération du 2nd semestre 2015 d'instruments de
capitaux propres
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Dividendes versés au 2nd semestre 2015
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales
Effet des acquisitions / cessions sur les participations
ne donnant pas le contrôle
-6 708 -6 708
0
0
0
0
-6 708
0
0
0
0
0
0
0
0
Mouvements liés aux paiements en actions
Mouvements liés aux opérations avec les
actionnaires
815 -6 708 -1 225 0 0
-7 118
0 0 0
0
0 0
-7 118
0 0 0 0 0
0
0
-7 118
Variation des gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres
hors résultat des entreprises mises en équivalence
0
0
933 -670 263
0
263
0
0
0
0
0
263
0
Résultat du 2nd semestre 2015 0 0 74 862 74 862 0 0 74 862
Autres variations
Capitaux propres au 31 décembre 2015
233 705 178
2 534 168
-3 476 0 178
2 764 397
2
37 041
0
-4 021
0
33 020
170 345 180
2 967 762
14 0 0 0
0
0
14
180
2 967 776
Affectation du résultat 2015 170 345 170 345 0 -170 345 0 0 0 0
Capitaux propres au 1er janvier 2016 233 705 2 704 513 -3 476 0 2 934 742 37 041 -4 021 33 020 0 2 967 762 14 0 0 0 14 2 967 776
Augmentation de capital
Variation des titres autodétenus
Emissions d'instruments de capitaux propres
Rémunération du 1er semestre 2016 d'instruments de
420 -1 839 195 -1 419
195
0
0
0
0
-1 419
195
0
0
0
0
0
0
0
-1 419
195
0
capitaux propres
Dividendes versés au 1er semestre 2016
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales
Effet des acquisitions / cessions sur les participations
ne donnant pas le contrôle
-19 416
-1
0
-19 416
0
-1
0
0
0
0
0
-19 416
0
-1
1 0
0
0
0
0
0
0
1
0
-19 416
0
0
Mouvements liés aux paiements en actions
Mouvements liés aux opérations avec les
actionnaires
420 -21 256 195 0 0
-20 641
0 0 0
0
-20 641 0
-20 641
1 0 0 0
0
0
1
0
-20 640
Variation des gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres
hors résultat des entreprises mises en équivalence
0
0
385 -1 715 -1 330
0
-1 330
0
0
0
0
0
-1 330
0
Résultat du 1er semestre 2016 0 0 109 576 109 576 0 0 109 576
Autres variations 51 51 0 51 0 0 51
CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2016 234 125 2 683 308 -3 281 0 2 914 152 37 426 -5 736 31 690 88 935 3 055 418 15 0 0 0 15 3 055 433

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

(en milliers d'euros) 1er semestre
2016
1er semestre
2015
31/12/2015
Résultat avant impôt 147 599 142 098 261 544
Dotations
nettes
aux
amortissements
et
aux
dépréciations
des
immobilisations
3 735 3 566 7 774
corporelles et incorporelles
Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 10 163 20 890 42 796
Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence
Résultat net des activités d'investissement -340 0 -212
Résultat net des activités de financement 1 0 0
Autres mouvements 8 670 11 208 6 716
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des 22 229 35 664 57 074
autres ajustements
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 405 484 143 914 292 626
Flux liés aux opérations avec la clientèle -154 652 -67 422 -172 552
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -40 152 57 781 -64 392
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers -229 031 -80 551 -80 061
Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence
Impôts versés -34 003 -26 712 -87 191
Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -52 354 27 010 -111 570
Flux provenant des activités abandonnées
Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 117 474 204 772 207 048
Flux liés aux participations (1) -1 818 -1 800 -4 301
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -2 234 -4 993 -7 927
Flux provenant des activités abandonnées
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -4 052 -6 793 -12 228
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) -20 586 -17 341 -23 007
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement -1
Flux provenant des activités abandonnées
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C ) -20 587 -17 341 -23 007
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de
trésorerie (D)
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 92 835 180 638 171 813
(A + B + C + D)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 87 482 -84 331 -84 331
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 134 734 118 704 118 704
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** -47 252 -203 035 -203 035
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 180 317 96 307 87 482
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 132 144 119 710 134 734
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 48 173 -23 403 -47 252
VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE 92 835 180 638 171 813

(*) Composé du solde net des postes Caisses et banques centrales, hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en actifs non courants destinés à être cédés)

(**) Composé du solde des postes Comptes ordinaires débiteurs sains et Comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 5.3 et des postes Comptes ordinaires créditeurs et Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 5.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours du premier semestre 2016 l'impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse régionale s'élève à -1 818 milliers d'euros dont -1 800 milliers d'euros concerne un versement en compte courant de la Caisse régionale à sa filiale CALEN. (2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse régionale à ses actionnaires, à hauteur de 19 384 milliers d'euros pour le premier semestre 2016.

NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisées

Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse régionale du languedoc au 30 juin 2016 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire, qui définit le contenu minimum de l'information, et qui identifie les principes de comptabilisation et d'évaluation devant être appliqués à un rapport financier intermédiaire.

Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par le groupe Crédit Agricole sur l'élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2015 établis, en application du règlement CE n° 1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

Ces normes et interprétations ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 30 juin 2016 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2016. Celles-ci portent sur :

Normes, amendements ou
interprétations
Date de
publication par
l'Union
européenne
Date de 1ère
application
obligatoire :
exercices
ouverts à
compter du
Applicable dans
le Groupe
Améliorations
des
IFRS
cycle
17 décembre 2014
2010-2012 : (UE n°2015/28)
-
IFRS 2 Paiement fondé sur des
actions
-
Reformulation
de
la
définition
d'une condition d'acquisition de
droits
1er
février 2015
(1)
Oui
-
IFRS
3
Regroupements
d'entreprises
-
Harmonisation
sur
la
comptabilisation d'un ajustement
éventuel du prix ; évaluation à la
juste valeur des compléments de
prix éventuels
1er
février 2015
(1)
Oui
Normes, amendements ou
interprétations
Date de
publication par
l'Union
européenne
Date de 1ère
application
obligatoire :
exercices
ouverts à
compter du
Applicable dans
le Groupe
-
IFRS 8 Secteurs opérationnels
1er
février 2015
Oui
-
Regroupement
de
secteurs
opérationnels
et
réconciliation
des actifs sectoriels avec le total
des actifs
(1)
-
IAS
16
Immobilisations
corporelles
et
IAS
38
Immobilisations
incorporelles
Clarifications
sur
la
méthode
optionnelle de réévaluation des
immobilisations
corporelles
et
incorporelles
1er
février 2015
(1)
Non
-
IAS 24 Information relative aux
parties liées
-
Modification
de
la
définition
d'une partie liée
1er
février 2015
(1)
Oui
Amendement à IAS 19 Avantages 17 décembre 2014 1er
février 2015
Oui
du personnel
Régimes
à
prestations
définies
:
précision sur la comptabilisation des
cotisations
des
membres
du
personnel
qui
se
rattachent
aux
services
rendus
mais
qui
ne
dépendent pas du nombre d'années
de service
(UE n°2015/29) (1)
Amendement
à
IAS
16
Immobilisations
corporelles
et
IAS 41 Agriculture
Evaluation d'un actif biologique selon
IAS 41 s'il ne correspond pas à une
plante productrice
23 novembre 2015
(UE 2015/2113)
1er
janvier 2016
Non
Amendement
à
IFRS
11
Partenariats
Comptabilisation
des
acquisitions
d'intérêts dans une activité conjointe
selon IFRS 3 si les actifs acquis
constituent un "business" au sens
d'IFRS 3 et non un simple groupe
d'actifs
24 novembre 2015
(UE 2015/2173)
1er
janvier 2016
Oui
Amendement
à
IAS
16
02 décembre 2015 1er
janvier 2016
Oui
Immobilisations corporelles et IAS (UE 2015/2231)
38 Immobilisations incorporelles
Clarifications
sur
la
méthode
d'amortissement
fondée
sur
le
revenu (interdite sous IAS 16 et
acceptable sous IAS 38)
Améliorations
des
IFRS
cycle
15 décembre 2015
2012-2014 : (UE 2015/2343)
-
IFRS
5
Actifs
non
courants
1er
janvier 2016
Oui
détenus en vue de la vente
-
Précision sur les modifications
apportées à un plan de cession
lorsqu'un
actif
non
courant
destiné à être cédé doit être
reclassé en actif non courant
destiné
à
être
distribué,
et
réciproquement
-
IFRS 7 Instruments financiers :
1er
janvier 2016
Oui
Informations à fournir
Clarification
sur
le
maintien
d'implication
continue
aux
contrats
de
services
dont
la
rémunération
dépend
de
la
performance
des
actifs
transférés
Informations
non
obligatoires
pour les arrêtés intermédiaires
sur la compensation des actifs et
passifs financiers 1er
-
IAS 19 Avantages du personnel
janvier 2016 Oui
Précision
sur
le
taux
de
rendement des obligations d'Etat
utilisé pour l'actualisation de la
dette actuarielle
-
IAS
34
Information
financière
1er
janvier 2016
Oui
intermédiaire
-
Clarification sur l'emplacement
possible des autres informations
à fournir
Amendement à IAS 1 Présentation 18 décembre 2015 1er
janvier 2016
Oui
des états financiers (UE 2015/2406)
Objectif
d'amélioration
de
la
présentation d'informations
Amendement
IAS
27
Etats
18 décembre 2015 1er
janvier 2016
Non
financiers individuels (UE 2015/2441)
Autorisation
à
l'utilisation
de
la
méthode de la mise en équivalence
dans les états financiers individuels

(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe.

Il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

Les normes et interprétations publiées par l'IASB mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et n'ont donc pas été appliquées par le Groupe au 30 juin 2016.

Cela concerne en particulier les normes IFRS 9, IFRS 15 et IFRS 16.

La norme IFRS 9 Instruments Financiers publiée est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

La norme IFRS 9 devrait entrer en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, sous réserve de son adoption par l'Union européenne.

Le Groupe s'est organisé pour mettre en œuvre cette norme dans les délais requis, en associant les fonctions comptables, finances et risques ainsi que l'ensemble des entités concernées.

Dès début 2015, le Groupe a lancé des travaux de diagnostic des principaux enjeux de la norme IFRS 9.

Les analyses ont prioritairement porté sur les changements induits par :

  • Les nouveaux critères de classement et d'évaluation des actifs financiers ;
  • La refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui permet de passer d'un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL). Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues sans attendre un événement objectif de perte avérée. Elle repose sur l'utilisation d'un large éventail d'informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarios raisonnables.

A ce stade de l'avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l'interprétation de la norme. Parallèlement, le Groupe est entré dans une phase de déclinaison opérationnelle en vue du déploiement des premières évolutions d'architecture des systèmes d'information à partir du second semestre 2016.

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 en même temps que l'amendement « Clarification d'IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires. Elle remplacera les normes IAS 11, Contrats de construction, IAS 18, Produits des activités ordinaires, ainsi que les interprétations IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18, Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31, Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

La norme IFRS 15 regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d'assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

Une étude d'impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée au second semestre 2016. Néanmoins, en première analyse, le groupe n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.

La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4, Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15, Avantages dans les contrats de location et SIC 27, Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d'un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.

La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d'une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l'actif un droit d'utilisation à amortir.

Une étude d'impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée en 2017 afin d'en évaluer les principaux enjeux.

Par ailleurs, trois amendements à des normes existantes ont été publiés par l'IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe : il s'agit des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie à IAS 12 Impôts sur le résultat, applicables au groupe Crédit Agricole au 1er janvier 2017 ,tandis que l'amendemet à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions sera applicable au 1er janvier 2018, ces dates seront confirmées après adoption de ces textes par l'UE.

Les comptes consolidés intermédiaires résumés sont destinés à actualiser les informations fournies dans les comptes consolidés au 31 décembre 2015 de la Caisse régionale du Languedoc et doivent être lus en complément de ces derniers. Aussi, seules les informations les plus significatives sur l'évolution de la situation financière et des performances de la Caisse régionale du Languedoc sont mentionnées dans ces comptes semestriels.

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations réalisées pour les instruments financiers évalués à leur juste valeur, les participations non consolidées, la valorisation des entreprises mises en équivalence, les régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs ainsi que les plans de stock-options, les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et détenus jusqu'à maturité, les dépréciations de créances irrécouvrables, les provisions, la dépréciation des écarts d'acquisition et les actifs d'impôts différés.

2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 30 juin 2016 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 Périmètre de consolidation au 30 juin 2016.

Simplification de la structure du Groupe Crédit Agricole

Dans le cadre de la simplification de la structure du Groupe Crédit Agricole, un projet est en cours afin de procéder à un reclassement des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et des Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») actuellement détenus par Crédit Agricole S.A dans une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales.

Le rachat par « Sacam Mutualisation » de la majorité des CCI/CCA actuellement détenus par Crédit Agricole SA est estimé à un montant préliminaire de 18 milliards d'euros (valeur estimée au 31 décembre 2015, à ajuster en fonction de l'évolution des capitaux propres des Caisses régionales entre cette date et la date de réalisation de l'opération).

Le financement de « Sacam Mutualisation » se fera via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Des prêts à moyen et long termes de Crédit Agricole SA pour un montant total d'environ 11 milliards d'euros au taux de 2,15% seront faits aux Caisses régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « Sacam Mutualisation ».

Cette opération, qui fait l'objet d'une lettre d'intention signée par l'ensemble des parties prenantes mi-février, s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permettra le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existe déjà aujourd'hui indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole SA dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.

Cette opération est sans incidence sur les comptes intermédiaires au 30 juin 2016 de la Caisse régionale du Languedoc. Sa réalisation prévue au troisième trimestre 2016 entrainera le débouclage de la garantie Switch pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses régionales et 210,1 millions d'euros pour la Caisse régionale du Languedoc).

Gestion du risque de crédit

Dans le contexte économique toujours fragile de ce 1er semestre 2016, la Caisse régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement de risque crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent.

Ainsi, au cours de ce 1er semestre 2016, en cohérence avec les études du Contrôle Central des Risques, une provision sur la filière Energies Renouvelables (ENR) a été constituée (dotation de 14 millions d'euros) et le périmètre de la provision sur la filière Commerce a été élargie (dotation de 23 millions d'euros).

Gestion du risque opérationnel

Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 42,9 millions d'euros au 30 juin 2016, contre 38,9 millions d'euros au 31 décembre 2015.

Relations internes au Groupe

Valorisation des titres de la SAS La Boetie, avance en compte courant et dividendes

Un test de dépréciation a été réalisé dans le cadre de l'arrêté des comptes consolidés 2015 sur la valeur de l'action SAS Rue de La Boétie.

La valorisation de l'action Crédit Agricole SA effectuée dans ce cadre, en appliquant les mêmes méthodes qu'au 31/12/2014 a abouti à une valeur de 15,5 € contre 16,2 € l'an passé. Il en résulte que la valeur de l'action SAS Rue de la Boétie a été estimée à 17,74 € au 31/12/2015 contre 18,48 € au 31/12/2014.

Pour mémoire, le groupe utilise un dispositif dérogatoire de la norme IAS39 en IFRS pour un titre dont la juste valeur ne peut pas être établie de façon fiable : la comptabilisation au coût (avec dépréciation éventuelle), calculée à 14 euros.

Il n'y a donc pas eu d'actualisation au cours du 1er semestre.

Notre participation s'élève au 30 juin 2016 à 733,9 M€ bruts (avec dépréciation durable figée de 17,8 M€).

La Caisse régionale du Languedoc a réalisé le versement d'une avance en compte courant auprès de la SAS La Boetie pour un montant de 35,9 millions d'euros au 2è trimestre 2016 dans le cadre de la distribution d'un acompte sur dividendes ; elle a ainsi reçu un acompte sur dividende de 35,5 millions d'euros (0,68 euros / titre) en progression de 15,6 millions d'euros par rapport à l'exercice précédent.

Evolution de la valorisation des titres de la SACAM INTERNATIONAL

Au cours du premier trimestre 2016, les tests de dépréciation annuels avaient conduit à ajustement de la valeur du titre de 9,95 € à 9,94 €.

Le titre étant déprécié durablement en IFRS, et la valorisation restant supérieure au niveau déprécié, il a été constaté au premier trimestre une diminution de Juste Valeur pour un montant de 24 K€ (impact uniquement en réserves).

Notre participation s'élève ainsi au 30 juin 2016 à 38,8 M€ bruts, dépréciée durablement à hauteur de 15,0 M€.

Evolution de la valorisation des titres de la SACAM DEVELOPPEMENT

Au cours du premier trimestre 2016, les tests de dépréciation annuels avaient conduit à ajustement de la valeur du titre de 39,84 € à 39,80 €.

Cela a entraîné une diminution de Juste valeur pour un montant de 30 K€ (impact uniquement en réserves).

Notre participation s'élève ainsi au 30 juin 2016 à 30,7 M€ (incluant une plus-value latente de 1,2M€).

Opération de titrisation 2015 et gestion du ratio de liquidité (LCR)

Dans le cadre de la gestion du ratio de liquidité LCR, la Caisse régionale a procédé au cours du 1er semestre 2016 à la mise en pension de 226 M€ de titres (dont 189 M€ liés à la mise en pension d'obligations séniors souscrites lors de l'opération de titrisation FCT Crédit Habitat 2015 réalisée par les Caisses régionales le 21 octobre 2015) et à la prise de pension de titres éligibles au ratio

3. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

3.1. Produits et Charges d'intérêts

30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
(en milliers d'euros)
Sur opérations avec les établissements de crédit 543 998 483
Sur opérations internes au Crédit Agricole 25 688 47 405 23 719
Sur opérations avec la clientèle 264 626 570 846 285 703
Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la
vente 10 002 20 472 9 906
Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à
l'échéance 7 581 16 824 8 673
Intérêts courus et échus des instruments de couverture 138 408 96 921 48 946
Sur opérations de location-financement
Autres intérêts et produits assimilés
Produits d'intérêts (1) (2) 446 848 753 466 377 430
Sur opérations avec les établissements de crédit -1 062 -1 149 -516
Sur opérations internes au Crédit Agricole -85 396 -185 630 -93 394
Sur opérations avec la clientèle -17 801 -49 920 -29 287
Sur dettes représentées par un titre -2 -41 -25
Sur dettes subordonnées -1
Intérêts courus et échus des instruments de couverture -176 521 -183 723 -90 057
Sur opérations de location-financement
Autres intérêts et charges assimilées 0 -1 0
Charges d'intérêts -280 783 -420 464 -213 279

(1) dont 4 656 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 30 juin 2016 contre 29 293 milliers d'euros au 31 décembre 2015 et 14 487 milliers d'euros au 30 juin 2015.

(2) dont 547 milliers d'euros au 30 juin 2016 correspondant à des bonifications reçues de l'Etat, contre 1 276 milliers d'euros au 31 décembre 2015 et 633 milliers d'euros au 30 juin 2015.

3.2. Commissions nettes

30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
(en milliers d'euros) Produits Charges Net Produits Charges Net Produits Charges Net
Sur opérations avec les établissements de crédit 450 -30 420 801 -228 573 413 -43 370
Sur opérations internes au Crédit Agricole 9 885 -13 280 -3 395 22 116 -27 682 -5 566 10 358 -14 153 -3 795
Sur opérations avec la clientèle 42 494 -1 025 41 469 80 217 -2 097 78 120 41 104 -1 020 40 084
Sur opérations sur titres -172 -172 -245 -245 2 196 -13 2 183
Sur opérations de change 91 91 192 192 94 94
Sur opérations sur instruments dérivés et autres
opérations de hors bilan 70 -44 26 196 -75 121 99 -19 80
Sur moyens de paiement et autres prestations de
services bancaires et financiers 83 695 -7 670 76 025 175 223 -15 443 159 780 88 468 -7 399 81 069
Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 1 605 -36 1 569 3 282 -99 3 183 1 661 -42 1 619
Produits nets des commissions 138 290 -22 257 116 033 282 027 -45 869 236 158 144 393 -22 689 121 704

3.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Dividendes reçus
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste
valeur par résultat par nature 2 -1 415 114
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste
valeur par résultat sur option
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés
(hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à
l'étranger) 388 916 451
Résultat de la comptabilité de couverture 1 272 166 -14
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur
par résultat 1 662 -333 551

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

30/06/2016
(en milliers d'euros) Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur 198 921 -197 533 1 388
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques 112 488 -86 419 26 069
couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations 86 433 -111 114 -24 681
de couvertures)
Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 0
Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 0
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux 2 441 460 -2 441 576 -116
d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts 1 250 957 -1 190 505 60 452
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 1 190 503 -1 251 071 -60 568
Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille 0 0 0
d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace 0
Total Résultat de la comptabilité de couverture 2 640 381 -2 639 109 1 272
31/12/2015
(en milliers d'euros) Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur 93 787 -93 594 193
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques 86 449 -7 145 79 304
couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations 7 338 -86 449 -79 111
de couvertures)
Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 0
Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 0
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux 2 433 017 -2 433 044 -27
d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts 1 188 046 -1 244 999 -56 953
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 1 244 971 -1 188 045 56 926
Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille 0 0 0
d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace 0
Total Résultat de la comptabilité de couverture 2 526 804 -2 526 638 166
30/06/2015
(en milliers d'euros) Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur 94 493 -94 493 0
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques 88 547 -5 946 82 601
couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations 5 946 -88 547 -82 601
de couvertures)
Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 0
Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 0
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux 2 409 792 -2 409 806 -14
d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts 1 167 613 -1 242 163 -74 550
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 1 242 179 -1 167 643 74 536
Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille 0 0 0
d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace 0
Total Résultat de la comptabilité de couverture 2 504 285 -2 504 299 -14

3.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Dividendes reçus 38 905 25 016 24 464
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) -4 427 -4 404 -619
Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) -22 -172 -4
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à
l'échéance et sur prêts et créances
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 34 456 20 440 23 841

(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 3.8 Coût du risque

3.5. Produits et charges nets des autres activités

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation
Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats
d'assurance
Autres produits nets de l'activité d'assurance
Variation des provisions techniques des contrats d'assurance
Produits nets des immeubles de placement -418 -549 -279
Autres produits (charges) nets 487 1 416 244
Produits (charges) des autres activités 69 867 -35

3.6. Charges générales d'exploitation

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Charges de personnel -96 031 -183 106 -93 315
Impôts et taxes -11 679 -13 821 -9 350
Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -44 383 -87 471 -43 541
Charges générales d'exploitation -152 093 -284 398 -146 206

Détail des charges de personnel

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Salaires et traitements -47 640 -93 149 -47 287
Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) -4 761 -10 281 -4 876
Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) -2 591
Autres charges sociales -19 245 -36 982 -18 783
Intéressement et participation -15 410 -23 492 -13 904
Impôts et taxes sur rémunération -8 975 -16 611 -8 465
Total Charges de personnel -96 031 -183 106 -93 315

3.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Dotations aux amortissements -3 731 -7 774 -3 566
- immobilisations corporelles -3 727 -7 713 -3 549
- immobilisations incorporelles -4 -61 -17
Dotations (reprises) aux dépréciations
- immobilisations corporelles
- immobilisations incorporelles
0 0 0
Dotations aux amortissements et aux
dépréciations des immobilisations corporelles et
incorporelles
-3 731 -7 774 -3 566

3.8. Coût du risque

30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
(en milliers d'euros)
Dotations aux provisions et aux dépréciations -74 987 -138 675 -72 307
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe
Prêts et créances -66 576 -125 677 -64 851
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
Autres actifs -2 -2 -2
Engagements par signature -3 -2 927 -422
Risques et charges -8 406 -10 069 -7 032
Reprises de provisions et de dépréciations 58 944 98 827 60 880
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe
Prêts et créances 56 068 95 764 59 464
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
Autres actifs 24
Engagements par signature 1 822 688 294
Risques et charges 1 054 2 351 1 122
Dotations nettes de reprises des dépréciations et -16 043 -39 848 -11 427
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers
disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -485 -1 268 -661
Récupérations sur prêts et créances amortis 1 393 4 949 1 136
Décotes sur crédits restructurés -65 -179 -22
Pertes sur engagements par signature
Autres pertes -7 368
Autres produits
Coût du risque -15 200 -36 346 -18 342

3.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Immobilisations corporelles et incorporelles
d'exploitation 338 -72 0
Plus-values de cession 340
Moins-values de cession -2 -72
Titres de capitaux propres consolidés 0 0 0
Plus-values de cession
Moins-values de cession
Produits (charges) nets sur opérations de
regroupement
Gains ou pertes nets sur autres actifs 338 -72 0

3.10. Impôts

Charge d'impôt :

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Charge d'impôt courant -43 380 -92 331 -46 819
Charge d'impôt différé 5 357 1 132 204
Charge d'impôt de la période -38 023 -91 199 -46 615

Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté

Au 30 juin 2016

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
Résultat
avant
impôt,
dépréciations
d'écarts
d'acquisitions, activités abandonnées et résultats
des entreprises mises en équivalence 147 599 34,43% -50 818
Effet des différences permanentes -1 442
Effet des différences de taux d'imposition des
entités étrangères
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des
reports déficitaires et des différences temporaires -16
Effet de l'imposition à taux réduit 18
Effet des autres éléments 14 235
Taux et charge effectifs d'impôt 25,76% -38 023

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2016.

Au 31 décembre 2015

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
Résultat
avant
impôt,
dépréciations
d'écarts
d'acquisitions, activités abandonnées et résultats
des entreprises mises en équivalence
261 544 38% 99 387
Effet des différences permanentes
Effet des différences de taux d'imposition des
entités étrangères
735
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des
reports déficitaires et des différences temporaires
Effet de l'imposition à taux réduit
Effet des autres éléments
1
-154
-8 770
Taux et charge effectifs d'impôt 34,87% 91 199

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2015.

Au 30 juin 2015

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
Résultat
avant
impôt,
dépréciations
d'écarts
d'acquisitions, activités abandonnées et résultats
des entreprises mises en équivalence
Effet des différences permanentes
Effet des différences de taux d'imposition des
entités étrangères
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des
reports déficitaires et des différences temporaires
Effet de l'imposition à taux réduit
Effet des autres éléments
142 098 38% 53 997
-7 369
0
-25
11
Taux et charge effectifs d'impôt 39,78% 46 615

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2015.

3.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période.

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2015
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -2 615 1 311 2 332
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non
recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non
recyclables hors entreprises mises en équivalence 900 -451 -802
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non
recyclables sur entreprises mises en équivalence
Gains
et
pertes
nets
comptabilisés
directement
en capitaux
propres
non
recyclables des entreprises sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non
recyclables -1 715 860 1 530
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0
Ecart de réévaluation de la période
Transferts en résultat
Autres variations
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 7 306 -11 790 -7 221
Ecart de réévaluation de la période 2 879 -16 194 -7 840
Transfert en résultat 4 427 4 404 619
Autres variations
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -7 201 3 026 -2 456
Ecart de réévaluation de la période -7 201 3 026 -2 456
Transferts en résultat
Autres variations
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres
recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
recyclables hors entreprises mises en équivalence
280 4 766 4 746
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
recyclables sur entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
des entreprises sur activités abandonées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres
recyclables 385 -3 998 -4 931
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -1 330 -3 138 -3 401
Dont part Groupe -1 330 -3 138 -3 401
Dont participations ne donnant pas le contrôle
30/06/2016 Variation 31/12/2015
(en milliers d'euros) Brut Impôt Net d'impôt Net dont part
Groupe
Brut Impôt Net d'impôt Net dont part
Groupe
Brut Impôt Net d'impôt Net dont part
Groupe
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -2 615 900 -1 715 -1 715 -3 926 1 351 -2 575 -2 575 1 311 -451 860 860
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables,
hors entités mises en équivalence -2 615 900 -1 715 -1 715 -3 926 1 351 -2 575 -2 575 1 311 -451 860 860
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
des entités mises en équivalence 0 0 0
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
des entreprises sur activités abandonnées 0 0 0
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non
recyclables -2 615 900 -1 715 -1 715 -3 926 1 351 -2 575 -2 575 1 311 -451 860 860
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 7 306 -2 199 5 107 5 107 19 096 -8 007 11 089 11 089 -11 790 5 808 -5 982 -5 982
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -7 201 2 479 -4 722 -4 722 -10 227 3 521 -6 706 -6 706 3 026 -1 042 1 984 1 984
Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés 0 0 0
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors
entreprises mises en équivalence 105 280 385 385 8 869 -4 486 4 383 4 383 -8 764 4 766 -3 998 -3 998
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des
entreprises mises en équivalence 0 0 0
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des
entreprises sur activités abandonées 0 0 0
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres
recyclables 105 280 385 385 8 869 -4 486 4 383 4 383 -8 764 4 766 -3 998 -3 998
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -2 510 1 180 -1 330 -1 330 4 943 -3 135 1 808 1 808 -7 453 4 315 -3 138 -3 138

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d'impôt

31/12/2015 Variation 31/12/2014
(en milliers d'euros) Brut Impôt Net d'impôt Net dont part
Groupe
Brut Impôt Net d'impôt Net dont part
Groupe
Brut Impôt Net d'impôt Net dont part
Groupe
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 1 311 -451 860 860 6 832 -2 352 4 480 4 480 -5 521 1 901 -3 620 -3 620
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables,
hors entités mises en équivalence 1 311 -451 860 860 6 832 -2 352 4 480 4 480 -5 521 1 901 -3 620 -3 620
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
des entités mises en équivalence 0 0 0
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
des entreprises sur activités abandonnées 0 0 0
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non
recyclables 1 311 -451 860 860 6 832 -2 352 4 480 4 480 -5 521 1 901 -3 620 -3 620
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente -11 790 5 808 -5 982 -5 982 7 675 -1 869 5 806 5 806 -19 465 7 677 -11 788 -11 788
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 3 026 -1 042 1 984 1 984 1 212 -418 794 794 1 814 -624 1 190 1 190
Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés 0 0 0
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors
entreprises mises en équivalence -8 764 4 766 -3 998 -3 998 8 887 -2 287 6 600 6 600 -17 651 7 053 -10 598 -10 598
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des
entreprises mises en équivalence 0 0 0
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des
entreprises sur activités abandonées 0 0 0
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres
recyclables -8 764 4 766 -3 998 -3 998 8 887 -2 287 6 600 6 600 -17 651 7 053 -10 598 -10 598
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -7 453 4 315 -3 138 -3 138 15 719 -4 639 11 080 11 080 -23 172 8 954 -14 218 -14 218

4. Informations sectorielles

L'information financière fournie dans les reportings internes de la Caisse Régionale du Languedoc concerne l'activité bancaire dans son intégralité.

Information par secteur opérationnel

L'analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d'enregistrement comptable des activités.

La Caisse Régionale du Languedoc enregistre comptablement ses activités en France.

5. Notes relatives au bilan

5.1. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 29 206 22 825
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Valeur au bilan 29 206 22 825
Dont Titres prêtés

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Instruments de capitaux propres 0 0
- Actions et autres titres à revenu variable
Titres de dettes 0 0
- Effets publics et valeurs assimilées
- Obligations et autres titres à revenu fixe
Prêts et créances 0 0
- Créances sur les établissements de crédit
- Créances sur la clientèle
- Titres reçus en pension livrée
- Valeurs reçues en pension
Instruments dérivés 29 206 22 825
Valeur au bilan 29 206 22 825

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l'entité est autorisée à redonner en garantie.

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Néant

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 34 933 28 593
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Valeur au bilan 34 933 28 593

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Titres vendus à découvert
Titres donnés en pension livrée
Dettes représentées par un titre
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Instruments dérivés 34 933 28 593
Total Passifs financiers détenus à des
fins de transaction
34 933 28 593

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Néant

5.2. Actifs financiers disponibles à la vente

30/06/2016 31/12/2015
(en milliers d'euros) Valeur au
bilan
Gains latents Pertes
latentes
Valeur au
bilan
Gains latents Pertes
latentes
Effets publics et valeurs assimilées 121 853 16 102 84 569 9 195
Obligations et autres titres à revenu fixe 532 823 28 124 -6 579 531 609 38 788 -16 617
Actions et autres titres à revenu variable 6 962 6 -1 6 962 8 -2
Titres de participation non consolidés (2) 847 645 20 968 -251 846 186 20 016 -327
Total des titres disponibles à la vente 1 509 283 65 200 -6 831 1 469 326 68 007 -16 946
Créances disponibles à la vente
Total des créances disponibles à la vente
Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à
la vente (1) 1 509 283 65 200 -6 831 1 469 326 68 007 -16 946
Impôts -15 923 2 266 -17 180 5 722
Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à
la vente comptabilisés directement en capitaux
propres (net d'impôt) 49 277 -4 565 50 827 -11 224

(1) dont 39 574 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 30 Juin 2016 contre 39 553 milliers d'euros au 31 décembre 2015 et 39 391 milliers d'euros au 30 Juin 2015.

(2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 716 014 milliers d'euros au 30 juin 2016 comme au 31 décembre 2015.

5.3. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

Prêts et créances sur les établissements de crédit

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Etablissements de crédit
Titres de dettes 0 0
- Titres non cotés sur un marché actif
Prêts et avances 70 875 48 662
- Comptes et prêts 14 995 27 948
dont comptes ordinaires débiteurs sains 13 202 12 295
dont comptes et prêts au jour le jour sains
- Valeurs reçues en pension
- Titres reçus en pension livrée 55 185 20 022
- Prêts subordonnés 695 692
- Autres prêts et créances
Valeur brute 70 875 48 662
Dépréciations
Valeur nette des prêts et créances auprès des
établissements de crédit 70 875 48 662
Opérations internes au Crédit Agricole
Titres de dettes 0 0
- Titres non cotés sur un marché actif
Prêts et avances 844 384 2 073 155
- Comptes ordinaires 60 437 60 518
- Comptes et avances à terme 783 947 1 968 229
- Prêts subordonnés 0 44 408
Valeur brute 844 384 2 073 155
Dépréciations
Valeur nette des prêts et créances internes au
Crédit Agricole 844 384 2 073 155
Valeur au bilan 915 259 2 121 817

Prêts et créances sur la clientèle

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Opérations avec la clientèle
Titres de dettes 3 945 3 868
- Titres non cotés sur un marché actif 3 945 3 868
Prêts et avances 17 764 057 17 498 519
- Créances commerciales 30 838 30 886
- Autres concours à la clientèle 17 470 233 17 236 567
- Titres reçus en pension livrée
- Prêts subordonnés
- Créances nées d'opérations d'assurance directe
- Créances nées d'opérations de réassurance
- Avances en comptes courants d'associés 57 135 19 804
- Comptes ordinaires débiteurs 205 851 211 262
Valeur brute 17 768 002 17 502 387
Dépréciations -840 547 -855 110
Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 16 927 455 16 647 277
Opérations de location-financement
Location-financement immobilier
Location-financement mobilier, location simple et opérations
Valeur brute 0 0
Dépréciations
Valeur nette des opérations de location financement 0 0
Valeur au bilan 16 927 455 16 647 277

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

30/06/2016
(en milliers d'euros) Encours bruts dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administration générale 2 040 694 124 2 040 570
Banques centrales 30 130 30 130
Etablissements de crédit 70 875 70 875
Grandes entreprises 2 942 056 136 745 118 802 130 357 2 692 897
Clientèle de détail 12 785 252 505 795 407 936 183 328 12 193 988
Total Prêts et créances sur les établissements
de crédit et sur la clientèle (1)
17 869 007 642 540 526 738 313 809 17 028 460

(1) Dont encours restructurés pour 25 048 milliers d'euros

31/12/2015
(en milliers d'euros) Encours bruts dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administration générale 2 053 993 1 931 2 052 062
Banques centrales 28 990 28 990
Etablissements de crédit 48 662 48 662
Grandes entreprises 2 851 175 146 780 128 316 111 136 2 611 723
Clientèle de détail 12 597 219 527 386 425 659 188 068 11 983 492
Total Prêts et créances sur les établissements
de crédit et sur la clientèle (1)
17 580 039 674 166 553 975 301 135 16 724 929

(1) Dont encours restructurés pour 36 397 milliers d'euros

5.4. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

(en milliers d'euros) 31/12/2015 Variations
de
périmètre
Dotations Reprises et
utilisations
Ecart de
conversion
Autres
mouvements 30/06/2016
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle
dont dépréciations collectives
-855 110
-301 135
-68 855
-24 373
83 417
11 699
-1 -840 549
-313 809
Opérations de location financement 0 0
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0
Actifs financiers disponibles à la vente -39 553 -22 1 -39 574
Autres actifs financiers -12 -12
Total Dépréciations des actifs financiers -894 675 0 -68 877 83 417 0 0 -880 135
(en milliers d'euros) 31/12/2014 Variations
de
périmètre
Dotations Reprises et
utilisations
Ecart de
conversion
Autres
mouvements 31/12/2015
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle
dont dépréciations collectives
-866 466
-281 150
-146 229
-36 460
157 583
16 473
3
2
-1 -855 110
-301 135
Opérations de location financement 0
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0
Actifs financiers disponibles à la vente -39 387 -172 6 -39 553
Autres actifs financiers -34 -2 24 -12
Total Dépréciations des actifs financiers -905 887 0 -146 403 157 613 3 -1 -894 675

5.5. Exposition au risque souverain

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l'Etat, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.

L'exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

Les expositions significatives de la Caisse régionale du Languedoc au risque souverain sont les suivantes :

Activité bancaire

30/06/2016 Expositions nettes de dépréciations
Dont portefeuille bancaire Total activité Couvertures
(en milliers d'euros) Actifs à la juste
valeur par résultat
Actifs financiers
disponibles à la
vente
Prêts et créances Actifs financiers
détenus jusqu'à
l'échéance
Dont portefeuille
de négociation
(hors dérivés)
banque
brut de
couvertures
Actifs
financiers
disponibles à
la vente
Total activité
banque net de
couvertures
Allemagne
Autriche 10 439
Belgique
Brésil
Chine
Espagne
Finlande 10 408
France 121 853 464 694
Grèce
Hong Kong
Irlande
Italie
Japon
Maroc
Portugal
Russie
Syrie
Ukraine
Venezuela
Yemen
Total 0 121 853 0 485 541 0 0 0 0
31/12/2015 Expositions nettes de dépréciations
Dont portefeuille bancaire Total activité Couvertures
Actifs
Total activité
(en milliers d'euros) Actifs à la juste
valeur par résultat
Actifs financiers
disponibles à la
vente
Prêts et créances Actifs financiers
détenus jusqu'à
l'échéance
Dont portefeuille
de négociation
(hors dérivés)
banque
brut de
couvertures
financiers
disponibles à
la vente
banque net de
couvertures
Allemagne
Autriche 10 743
Belgique
Brésil
Chine
Espagne
Finlande 10 254
France 84 569 496 784
Grèce
Hong Kong
Irlande
Italie
Japon
Maroc
Portugal
Russie
Syrie
Ukraine
Venezuela
Yemen
Total 0 84 569 0 517 781 0 0 0 0

Activité d'assurance

Néant

Dettes souveraines - Activité bancaire

Variations entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016

Variation des expositions Solde au 31 Variation de Recyclage des Créances Tombées Cessions nettes de Solde au 30 juin
brutes de couverture décembre 2015 juste valeur réserves AFS rattachées d'échéance reprises de Acquisitions 2016
(en milliers d'euros) provisions
Espagne 0
France 0 0 0 0 0
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Actifs financiers à la juste
valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0
Espagne 0
France 84 569 6 906 422 29 956 121 853
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Actifs financiers disponibles à
la vente 84 569 6 906 0 422 0 0 29 956 121 853
Espagne 0
France 0
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Prêts et créances 0 0 0 0 0 0 0 0
Espagne 0
France 496 784 246 -30 000 -2 336 0 464 694
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Actifs financiers détenus
jusqu'à l'échéance
496 784 0 0 246 -30 000 -2 336 0 464 694
Espagne 0
France 0
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Portefeuille de négociation
(hors dérivés) 0 0 0 0 0 0 0 0
Total Activité Banque 581 353 6 906 0 668 -30 000 -2 336 29 956 586 547

Variations entre le 31 décembre 2014 et le 31 décembre 2015

Variation des expositions Cessions nettes de
brutes de couverture Solde au 31
décembre 2014
Variation de
juste valeur
Recyclage des
réserves AFS
Créances
rattachées
Tombées
d'échéance
reprises de
provisions
Acquisitions Solde au 31
décembre 2015
(en milliers d'euros)
Espagne 0
France 0
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Actifs financiers à la juste
valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0
Espagne 0
France 115 099 -5 468 -208 -25 000 146 84 569
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Actifs financiers disponibles à
la vente 115 099 -5 468 0 -208 -25 000 0 146 84 569
Espagne 0
France 0
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Prêts et créances 0 0 0 0 0 0 0 0
Espagne 0
France 542 192 -543 -40 000 -4 865 496 784
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Actifs financiers détenus
jusqu'à l'échéance 542 192 0 0 -543 -40 000 -4 865 0 496 784
Espagne 0
France 0
Grèce 0
Irlande 0
Italie 0
Portugal 0
Portefeuille de négociation
(hors dérivés) 0 0 0 0 0 0 0 0
Total Activité Banque 657 291 -5 468 0 -751 -65 000 -4 865 146 581 353

Dettes souveraines - Activité d'assurance

Néant

5.6. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

Dettes envers les établissements de crédit

30/06/2016 31/12/2015
(en milliers d'euros)
Etablissements de crédit
Comptes et emprunts 1 604 1 121
dont comptes ordinaires créditeurs
dont comptes et emprunts au jour le jour
Valeurs données en pension
Titres donnés en pension livrée 55 188 20 042
Total 56 792 21 163
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires créditeurs 35 466 120 070
Comptes et avances à terme 11 715 533 12 571 072
Total 11 750 999 12 691 142
Valeur au bilan 11 807 791 12 712 305

Dettes envers la clientèle

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Comptes ordinaires créditeurs 3 795 977 3 560 940
Comptes d'épargne à régime spécial 55 040 49 319
Autres dettes envers la clientèle 1 771 788 1 900 196
Titres donnés en pension livrée
Dettes nées d'opérations d'assurance directe
Dettes nées d'opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des
cessionnaires et rétrocessionnaires en
représentation d'engagements techniques
Valeur au bilan 5 622 805 5 510 455

5.7. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

30/06/2016 31/12/2015
(en milliers d'euros)
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse
Titres du marché interbancaire
Titres de créances négociables 0 12 004
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
Valeur au bilan 0 12 004
Dettes subordonnées
Dettes subordonnées à durée déterminée
Dettes subordonnées à durée indéterminée
Dépôt de garantie à caractère mutuel 0 5
Titres et emprunts participatifs
Valeur au bilan 0 5

5.8 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées

Neant

5.9. Immeubles de placement

(en milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements 30/06/2016
Valeur brute 13 000 -613 12 387
Amortissements et dépréciations -6 447 -263 124 -6 586
Valeur au bilan (1) 6 553 0 -263 -489 0 0 5 801

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

(en milliers d'euros) 31/12/2014 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements 31/12/2015
Valeur brute 13 126 -1 026 900 13 000
Amortissements et dépréciations -5 873 -554 144 -164 -6 447
Valeur au bilan (1) 7 253 0 -554 -882 0 736 6 553

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

La valeur de marché des immeubles de placements comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d'expert », s'élève à 12 387 milliers d'euros au 30 juin 2016 contre 13 695 milliers d'euros au 31 décembre 2015.et 13 645 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

Juste valeur des immeubles de placement par modèle de valorisation

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiquesNiveau 1
Valorisation fondée sur des données observables
Niveau 2
Valorisation fondée sur des données non observables
Niveau 3
12 387 13 695
Valeur de marché des immeubles de placement 12 387 13 695

Tous les immeubles de placement font l'objet d'une comptabilisation au coût amorti au bilan.

5.10. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition)

(en milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions,
regroupements
d'entreprises)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
30/06/2016
Immobilisations corporelles d'exploitation
Valeur brute 257 373 5 876 -4 190 259 059
Amortissements et dépréciations (1) -212 841 -3 731 878 -215 694
Valeur au bilan 44 532 0 2 145 -3 312 0 0 43 365
Immobilisations incorporelles
Valeur brute 77 488 8 77 496
Amortissements et dépréciations -72 863 -4 -72 867
Valeur au bilan 4 625 0 4 0 0 0 4 629

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

(en milliers d'euros) 31/12/2014 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions,
regroupements
d'entreprises)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2015
Immobilisations corporelles d'exploitation
Valeur brute 251 058 13 628 -6 413 -900 257 373
Amortissements et dépréciations (1) -205 907 -7 713 615 164 -212 841
Valeur au bilan 45 151 0 5 915 -5 798 0 -736 44 532
Immobilisations incorporelles
Valeur brute 77 462 44 -19 1 77 488
Amortissements et dépréciations -72 802 -61 -72 863
Valeur au bilan 4 660 0 -17 -19 0 1 4 625

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

5.11 Ecarts d'acquisition

Néant

5.12. Provisions

(en milliers d'euros) 31/12/2015 Variations
de
périmètre
Dotations Reprises utilisées Reprises
non
utilisées
Ecart de
conversion
Autres
mouvements 30/06/2016
Risques sur les produits épargne-logement 17 967 17 967
Risques d'exécution des engagements par
signature 7 501 3 -82 -1 822 5 600
Risques opérationnels 38 906 4 243 -241 -43 42 865
Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 8 276 1 474 2 616 12 366
Litiges divers 37 651 4 325 -341 -1 177 40 458
Participations 0 0
Restructurations 0 0
Autres risques 11 075 1 042 -2 446 -13 9 658
Total 121 376 0 11 087 -3 110 -3 055 0 2 616 128 914

(1) dont 7 941 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies au 30 juin 2016 et dont 4 425 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

(en milliers d'euros) 31/12/2014 Variations
de
périmètre
Dotations Reprises utilisées Reprises
non
utilisées
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/2015
Risques sur les produits épargne-logement 17 894 6 530 -6 456 -1 17 967
Risques d'exécution des engagements par
signature
8 297 2 927 -3 036 -688 1 7 501
Risques opérationnels 35 902 4 426 -984 -438 38 906
Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 9 686 315 -36 -1 689 8 276
Litiges divers 34 827 6 918 -512 -3 580 -2 37 651
Participations 0
Restructurations 0
Autres risques 12 709 5 334 -5 327 -1 640 -1 11 075
Total 119 315 0 26 450 -9 859 -12 838 -3 -1 689 121 376

(1) dont 3 851 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies au 31 décembre 2015 dont 4 425 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

Provision épargne-logement :

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Plans d'épargne-logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 1 021 051 956 457
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 883 384 804 191
Ancienneté de plus de 10 ans 968 614 906 773
Total plans d'épargne-logement 2 873 049 2 667 421
Total comptes épargne-logement 291 452 296 679
Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement 3 164 501 2 964 100

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte, hors prime de l'Etat sont des encours sur base d'inventaire à fin mai 2016 pour les données au 30 juin 2016 et à fin novembre 2015 pour les données du 31 décembre 2015.

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Plans d'épargne-logement : 6 577 8 093
Comptes épargne-logement : 17 892 21 477
Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats
épargne-logement
24 469 29 570

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Plans d'épargne-logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 9 414 9 414
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 742 2 742
Ancienneté de plus de 10 ans 5 811 5 811
Total plans d'épargne-logement 17 967 17 967
Total comptes épargne-logement
Total Provision au titre des contrats épargne-logement 17 967 17 967

5.13. Capitaux propres

Composition du capital au 30 juin 2016

Au 30 juin 2016, la répartition du capital et des droits de vote est la suivante :

Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de
titres
% du capital % des
droits de
vote
Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 2 075 033 10,40% 0
Dont part du Public 2 015 852 10,10%
Dont part Crédit Agricole S.A.
Dont part Autodétenue 59 181 0,30%
Certificats Coopératifs d'associés (CCA)
Dont part du Public
5 105 397 25,59% 0
Dont part Crédit Agricole S.A. 5 105 397 25,59%
Parts sociales 12 774 184 64,01% 100,00
Dont 102 Caisses Locales 12 774 043 64,01% 97,52
Dont 28 administrateurs de la CR 140 2,39
Dont Crédit Agricole S.A. 1 0,09
Total 19 954 614 100,00% 100,00%

La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant du capital est de 199 546 milliers d'euros

Dividendes

Année de
rattachement du
Par CCI Par CCA Par Part
Sociale
dividende Montant Net Montant Net Montant Net
2012 2,46 2,46 0,28
2013 2,34 2,34 0,24
2014 2,30 2,30 0,19
2015 2,34 2,34 0,16

Dividendes payés au cours de l'exercice

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s'élèvent à 19 384 milliers d'euros en 2016.

Instruments financiers à durée indéterminée

Néant

6. Engagements de financement et de garantie

Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Engagements donnés
Engagements de financement 1 573 939 1 666 040
. Engagements en faveur des établissements de crédit 37 280 110 109
. Engagements en faveur de la clientèle 1 536 659 1 555 931
Ouverture de crédits confirmés 680 965 733 429
- Ouverture de crédits documentaires 10 110 12 180
- Autres ouvertures de crédits confirmés 670 855 721 249
Autres engagements en faveur de la clientèle 855 694 822 502
Engagements de garantie 1 630 038 1 477 712
. Engagements d'ordre d'établissement de crédit 1 124 155 1 018 233
Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 110 877 4 955
Autres garanties (1) 1 013 278 1 013 278
. Engagements d'ordre de la clientèle 505 883 459 479
Cautions immobilières 176 551 142 225
Autres garanties d'ordre de la clientèle 329 332 317 254
Engagements reçus
Engagements de financement 224 736 134 449
. Engagements reçus des établissements de crédit 224 736 134 449
. Engagements reçus de la clientèle
Engagements de garantie 4 567 058 4 407 830
. Engagements reçus des établissements de crédit 278 494 176 589
. Engagements reçus de la clientèle 4 288 564 4 231 241
Garanties reçues des administrations publiques et
assimilées 762 803 730 023
Autres garanties reçues 3 525 761 3 501 218

'(1) dont 1 013 278 milliers d'euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 623 230 milliers d'euros.

Instruments financiers remis et reçus en garantie

(en milliers d'euros) 30/06/2016 31/12/2015
Valeur
comptable
des
actifs
financiers
remis
en
garantie (dont actifs transférés)
Titres et créances apportées en garanties des
dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH
…)
Titres prêtés
Dépôts de garantie sur opérations de marché
5 314 231 5 521 344
Autres dépôts de garantie
Titres et valeurs donnés en pension
65 194 20 042
Total de la valeur comptable des actifs financiers
remis en garantie
5 379 425 5 541 386
Juste
valeur
des
instruments
reçus
en
garantie
réutilisables et réutilisés
Titres empruntés
Titres et valeurs reçus en pension
Titres vendus à découvert
55 179 19 667
Total Juste valeur des instruments reçus en garantie
réutilisables et réutilisés
55 179 19 667

Dans le cadre de la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, l'entité a versé un dépôt de 342 164 milliers d'euros en amendement du précédent dépôt versé le 23 décembre 2011 pour 210 132 milliers d'euros.

Au cours du premier semestre 2016, la Caisse régionale du Languedoc a apporté 5314 millions d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5521 millions d'euros au 31 décembre 2015.

La Caisse régionale du Languedoc conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse régionale du Languedoc a apporté :

  • 3142 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque Centrale Européenne, contre 3349 millions d'euros au 31 décembre 2015;
  • 891 millions d'euros de créances à Credit Agricole SA, dans le cadre du dispositif Crédit Agricole Home Loan SFH , contre 844 millions d'euros au 31 décembre 2015 ;
  • 574 millions d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 618 millions d'euros au 31 décembre 2015;
  • 383 millions d' euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 389 millions euros au 31 décembre 2015
  • 181 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A, ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 170 millions d'euros au 31 décembre 2015 ;
  • 143 millions d'euros de créances mobilisées au profit à Euro Secured Notes Issuer , contre 150 millions d'euros au 31 décembre 2015.

7. Reclassements d'instruments financiers

Principes retenus par le groupe

Les reclassements hors de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction ou hors de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

Reclassements effectués par la Caisse régionale du Languedoc

Comme les exercices précédents, la Caisse régionale du Languedoc n'a pas opéré en 2016 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.

8. Juste valeur des instruments financiers

8.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

(en milliers d'euros) Valeur au
bilan au 30
juin 2016
Juste valeur
au 30 juin
2016
Prix côtés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables
Niveau 3
Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan
Prêts et Créances 17 785 764 17 935 760 0 1 485 773 16 449 987
Créances sur les établissements de crédit 915 259 910 283 0 910 283 0
Comptes ordinaires et prêts JJ 73 634 73 621 73 621
Comptes et prêts à terme 785 740 780 791 780 791
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée 55 190 55 179 55 179
Prêts subordonnés 695 692 692
Titres non cotés sur un marché actif
Autres prêts et créances
Créances sur la clientèle 16 870 505 17 025 477 0 575 490 16 449 987
Créances commerciales 30 324 30 324 30 324
Autres concours à la clientèle 16 677 801 16 833 559 417 546 16 416 013
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés
Titres non cotés sur un marché actif 3 945 3 650 3 650
Créances nées d'opérations d'assurance directe
Créances nées d'opérations de réassurance
Avances en comptes courants d'associés -30
Comptes ordinaires débiteurs 158 465 157 944 157 944
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 706 676 759 614 759 614 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 485 541 528 555 528 555
Obligations et autres titres à revenu fixe 221 135 231 059 231 059
Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 18 492 440 18 695 374 759 614 1 485 773 16 449 987
(en milliers d'euros) Valeur au
bilan au 31
décembre
2015
Juste valeur
au 31
décembre
2015
Prix côtés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables
Niveau 3
Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan
Prêts et Créances 18 769 094 18 930 052 0 2 298 831 16 631 221
Créances sur les établissements de crédit
Comptes ordinaires et prêts JJ
Comptes et prêts à terme
Valeurs reçues en pension
2 121 817
72 813
1 983 882
2 117 196
72 807
1 979 630
0 2 117 196
72 807
1 979 630
0
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés
Titres non cotés sur un marché actif
Autres prêts et créances
20 022
45 100
19 667
45 092
19 667
45 092
Créances sur la clientèle
Créances commerciales
Autres concours à la clientèle
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés
16 647 277
30 369
16 430 558
16 812 856
30 368
16 597 097
0 181 635 16 631 221
30 368
16 597 097
Titres non cotés sur un marché actif
Créances nées d'opérations d'assurance directe
Créances nées d'opérations de réassurance
3 868 3 756 3 756
Avances en comptes courants d'associés 19 785 19 460 19 460
Comptes ordinaires débiteurs 162 697 162 175 162 175
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe
697 794
517 782
180 012
748 144
558 607
189 537
748 144
558 607
189 537
0 0
Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 19 466 888 19 678 196 748 144 2 298 831 16 631 221

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

(en milliers d'euros) Valeur au
bilan au 30
juin 2016
Juste valeur
au 30 juin
2016
Prix côtés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables
Niveau 3
Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan
Dettes envers les établissements de crédit
Comptes ordinaires et emprunts JJ
Comptes et emprunts à terme
Valeurs données en pension
11 807 791
25 460
11 717 137
12 182 336
25 448
12 091 735
0 12 182 336
25 448
12 091 735
0
Titres donnés en pension livrée 65 194 65 153 65 153
Dettes envers la clientèle
Comptes ordinaires créditeurs
Comptes d'épargne à régime spécial
Autres dettes envers la clientèle
Titres donnés en pension livrée
Dettes nées d'opérations d'assurance directe
Dettes nées d'opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et
rétrocessionnaires en représentation d'engagements
5 622 805
3 795 977
55 040
1 771 788
5 604 263
3 795 958
55 040
1 753 265
0 5 549 223
3 795 958
1 753 265
55 040
55 040
techniques
Dettes représentées par un titre
Dettes subordonnées
Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 430 596 17 786 599 0 17 731 559 55 040
(en milliers d'euros) Valeur au
bilan au 31
décembre
2015
Juste valeur
au 31
décembre
2015
Prix côtés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables
Niveau 3
Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan
Dettes envers les établissements de crédit
Comptes ordinaires et emprunts JJ
Comptes et emprunts à terme
Valeurs données en pension
Titres donnés en pension livrée
12 712 305
120 071
12 572 192
20 042
12 533 123
120 059
12 391 466
21 598
0 12 533 123
120 059
12 391 466
21 598
0
Dettes envers la clientèle
Comptes ordinaires créditeurs
Comptes d'épargne à régime spécial
Autres dettes envers la clientèle
Titres donnés en pension livrée
Dettes nées d'opérations d'assurance directe
Dettes nées d'opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et
rétrocessionnaires en représentation d'engagements
techniques
5 510 455
3 560 940
49 319
1 900 196
5 301 704
3 560 909
49 319
1 691 476
0 5 252 385
3 560 909
1 691 476
49 319
49 319
Dettes représentées par un titre 12 004 12 000 12 000
Dettes subordonnées 5 5 5

8.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

(en milliers d'euros) 30/06/2016 Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 29 206 0 29 206 0
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 0
Titres reçus en pension livrée 0
Valeurs reçues en pension 0
Titres détenus à des fins de transaction 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Instruments dérivés 29 206 29 206
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Créances sur les établissements de crédit
0 0 0 0
Créances sur la clientèle 0
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0
Valeurs reçues en pension 0
Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Actifs financiers disponibles à la vente 1 509 283 121 869 1 387 414 0
Effets publics et valeurs assimilées 121 853 121 853
Obligations et autres titres à revenu fixe 532 823 16 532 807
Actions et autres titres à revenu variable (1) 854 607 854 607
Créances disponibles à la vente 0
Instruments dérivés de couverture 555 355 555 355
Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 2 093 844 121 869 1 971 975 0
Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés
actifs pour des instruments identiques
Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des
données observables
Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des
données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0 0

(1)Y compris 716 014 milliers d'euros de titres SAS Rue la Boétie valorisés selon la méthode du cout .

(en milliers d'euros) 31/12/2015 Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 22 825 0 22 825 0
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 0
Titres reçus en pension livrée 0
Valeurs reçues en pension 0
Titres détenus à des fins de transaction 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Instruments dérivés 22 825 22 825
0
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 0
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0
Valeurs reçues en pension 0
Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Actifs financiers disponibles à la vente 1 469 326 84 585 1 384 741 0
Effets publics et valeurs assimilées 84 569 84 569
Obligations et autres titres à revenu fixe 531 609 16 531 593
Actions et autres titres à revenu variable (1) 853 148 853 148
Créances disponibles à la vente 0
Instruments dérivés de couverture 480 970 480 970
Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 973 121 84 585 1 888 536 0
Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés
actifs pour des instruments identiques
Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des
données observables
Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des
données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0

(1)Y compris 716 014 milliers d'euros de titres SAS Rue la Boétie valorisés selon la méthode du cout .

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

(en milliers d'euros) 30/06/2016 Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 34 933 0 34 933 0
Titres vendus à découvert 0
Titres donnés en pension livrée 0
Dettes représentées par un titre 0
Dettes envres les établissements de crédit 0
Dettes envers la clientèle 0
Instruments dérivés 34 933 34 933
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Instruments dérivés de couverture
0
1 011 468
1 011 468
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 1 046 401 0 1 046 401 0
Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés
actifs pour des instruments identiques
Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des
données observables
Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des
données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0
(en milliers d'euros) 31/12/2015 Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur des
données non
observables :
Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 28 593 0 28 593 0
Titres vendus à découvert 0
Titres donnés en pension livrée 0
Dettes représentées par un titre 0
Dettes envres les établissements de crédit 0
Dettes envers la clientèle 0
Instruments dérivés 28 593 28 593
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0
Instruments dérivés de couverture 825 566 825 566
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 854 159 0 854 159 0
Transfert issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés
actifs pour des instruments identiques
Transfert issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des
données observables
Transfert issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des
données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0

Néant

Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3

Néant

Evaluation de l'impact de la prise en compte de la marge à l'origine

Néant

9. Impacts des évolutions comptables ou autres événements

Les principes et méthodes applicables dans le Groupe Crédit Agricole, jugements et estimations utilisées décrits dans le point 1 des notes annexes aux comptes consolidés intermédiaires résumés n'ont pas eu d'impact significatif sur les comptes au 30 juin 2016 de la Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc.

10. Parties liées

La Caisse régionale du Languedoc compte 102 Caisses locales.

Les Caisses locales détiennent 12 774 043 parts sociales de la Caisse régionale du Languedoc pour un montant de 127 740 milliers d'euros.

Elles détiennent 56 114 milliers d'euros de BMTN souscrits auprès de la Caisse régionale au 30 Juin 2016 et 32 818 milliers d'euros de comptes courants bloqués à la Caisse régionale.

La Caisse régionale détient un fonds dédié au 30 Juin 2016 : Force Languedoc.

Le fonds « Force Languedoc » est implanté en France, consolidé selon la méthode de l'intégration globale, contrôlé à 100% par la Caisse Régionale qui détient 99,99 % d'intérets.

La Caisse régionale détient 34 394 parts du fonds dédié pour un montant de 481 089 milliers d'euros au 30 Juin 2016 (Normes françaises).

Depuis le 31/12/2015, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) est consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née de d'une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales le 21 octobre 2015. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession des créances habitat.

Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 10 milliards d'euros et une souscription par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT.

Au 30 juin 2016, la Caisse régionale détient 364,4 millions d'euros de titres séniors, 59,3 millions d'euros de titres subordonnés et 150 euros de part résiduelle émis par le FCT.

En dehors des avantages au personnel et autre éléments de rémunération et à l'exclusion d'eventuelles opérations de crédits conclues à des conditions de marché ou aux conditions offertes à l'ensemble du personnel de la Caisse Régionale, aucune transaction n'a eu lieu entre les entités du groupe Caisse Régionale du Languedoc et les dirigeants de la Caisse régionale.

11. Périmètre de consolidation au 30 juin 2016

Périmètre de consolidation Modification
Méthode de
de
périmètre
Implantation Siège social
si différent de
l'implantation
Type d'entité
et nature du
contrôle (2)
% de contrôle % d'intérêt
consolidation 30/06/2016 31/12/2015 30/06/2016 31/12/2015
Caisse Régionale du Languedoc Mère Néant France Mère 100 100 100 100
Caisses Locales Mère Néant France Filiale 100 100 100 100
Force Languedoc Globale Néant France Filiale 100 100 99,99 99,99
FCT Crédit Agricole Habitat 2015
compartiment CR835 Languedoc Globale
Néant France Filiale 100 100 100 100

12. Événements postérieurs à la fin de la période intermédiaire

Néant

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