Interim / Quarterly Report • Sep 1, 2016
Interim / Quarterly Report
Open in ViewerOpens in native device viewer
Le PIB de la zone euro au T2 a augmenté à un rythme moins soutenu qu'au trimestre précédent (+0,3% au T2, vs +0,6% au T1)1 . La croissance a résisté malgré un environnement international peu porteur, caractérisé par l'incertitude politique liée au Brexit et le ralentissement des économies des pays émergents (Chine, Brésil, Russie), entraînant une contraction du commerce mondial.
Bien qu'en hausse sur les six premiers mois de l'année (+52%), le cours du Brent s'est maintenu à un niveau très bas (43,18€/baril en juin 2016, vs 55,6€/baril en juin 2015), inférieur à son cours plancher de juin 2009 (48,9€/baril).
Dans la zone euro, les dépenses de consommation des ménages (+0,6% au T1) restent le principal moteur de la croissance, du fait d'une faible inflation (+0,1% en juin) et d'une bonne orientation du marché du travail. En effet, le taux de chômage continue de baisser.
Suite au référendum en faveur de la sortie du Royaume Uni de l'Union Européenne, les conséquences économiques à moyen terme restent dépendantes des négociations à venir. A court terme, la Commission européenne estime que le Brexit aura un impact négatif de -0,2pt2 sur la croissance du PIB.
De même qu'en 2015, la croissance française au premier trimestre a augmenté (+0,7%), puis a stagné au second (+0%). La consommation des ménages, dynamique au premier trimestre (+1,5%), s'est stabilisée au second trimestre (+0%)3 .
La prévision de +1,5% de croissance sur l'année, établie par le Gouvernement français, reste soumise à de nombreux aléas.
1 Source Eurostat
2 Source Commission européenne : prévisions PIB 2016 Zone Euro : +1,5% en moyenne annuelle, contre +1,7% prévu en mai 2016
3 Source Insee
Malgré un contexte politique incertain lié à l'absence de formation d'un gouvernement issu des dernières élections législatives, l'Espagne affiche une croissance dynamique (+0,8% au T1) et (+0,7% au T2). Le taux de chômage est revenu en deçà du seuil de 20% (19,9% en juin 2016) et l'inflation négative des onze derniers mois a joué positivement sur le pouvoir d'achat des ménages.
La croissance portugaise s'est révélée stable au premier semestre (+0,2% au T1 et au T2). Cette constance de l'activité économique a essentiellement résulté d'une contribution positive de la demande extérieure nette, la demande intérieure étant demeurée faible. Le gouvernement a adopté, en début d'année, un ensemble de mesures visant à dynamiser le pouvoir d'achat des ménages après une longue période d'austérité.
L'économie italienne a connu un coup d'arrêt au second trimestre (+0,0%,) à la suite d'un niveau positif au T1 (+0,3%). La troisième économie de la zone euro, qui avait renoué avec la croissance en 2015, après trois années de récession a montré, de nouveau, des signes d'essoufflement.
En Belgique, l'activité a légèrement marqué le pas au premier trimestre (+0,2% au T1) avant de se redresser au T2 (+0,5%). Les attentats du mois de mars ont pesé sur l'activité, notamment dans les secteurs de la restauration et du tourisme. La croissance est freinée par les mesures d'assainissement budgétaire et de modération salariale, mais elle devrait atteindre 1,3%4 sur l'année.
Suite aux réformes structurelles mises en place, la croissance s'est maintenue (+0,6% au T1 et au T2). La consommation privée a rebondi au premier semestre 2016, soutenue par un marché du travail dynamique (taux de chômage de 6,1% en juin 2016), des salaires en hausse et une inflation négative. Selon les prévisions, la croissance devrait atteindre +1,7% en 20165 .
La Suisse a enregistré une croissance économique faible au premier trimestre (+0,1%) alors que la consommation des ménages a accéléré (+0,7% au T1) après une année 2015 plus nuancée, en raison de l'appréciation du franc suisse.
Au premier semestre 2016, la production agroalimentaire a progressé dans tous les pays où le groupe est présent, à l'exception de la France (-1,2%, vs S1 2015).
En Europe et plus particulièrement en France, plusieurs filières ont connu des difficultés :
4 Prévisions BCE
5 Source CBP, Bureau d'analyse économique suisse
Face au faible dynamisme des grands marchés européens, les industries agro-alimentaires et, plus particulièrement, le monde coopératif sont en quête de taille critique pour se développer à l'international et renforcer leurs positions sur leurs marchés.
Afin de répondre aux évolutions des attentes des consommateurs et pour compenser la baisse des volumes, les industriels s'orientent davantage vers des produits premium et santé (bio, produits « sans », produits locaux).
En Europe, les magasins traditionnels doivent faire face à l'arrivée de nouveaux entrants, aussi bien pour le commerce en ligne (Amazon, Hello Fresh) qu'hors ligne (développement de rayons alimentaires dans les magasins non spécialisés, arrivée de Costco en France prévue en 2017, développement de magasins bio, tels que Biocoop, La Vie Claire, Naturalia).
Cette concurrence déstabilise les acteurs traditionnels qui, d'une part, renforcent leur stratégie multicanal (livraisons en une heure, développement des drives et des magasins de proximité) et, d'autre part, poursuivent leur consolidation à l'échelle européenne (fusion de Delhaize et Ahold, partenariat en matière d'achats entre Système U et Auchan).
Alors que plusieurs chaînes de restauration américaines (Five Guys, Papa John's…) ont pénétré le marché européen, les principaux acteurs européens renforcent leurs positions en agrandissant leur réseau et en se développant à l'international. Parallèlement, de nouveaux modèles de restauration émergent : chaines de restauration de moins de cinquante unités (Cojean, Exki) et start-ups spécialisées dans la livraison de repas à domicile. Le marché de la RHD reste sur une bonne dynamique en France, en Italie et en Espagne. La restauration collective poursuit sa consolidation avec des fusions et des acquisitions (Elior, Newrest avec Apetito, CH&Co et Abs Catering).
6 Prix moyen payé aux éleveurs en France : 283€/1000L au T2 2016 (305€/L au T2 2015).
Au premier semestre 2016, le groupe affiche un chiffre d'affaires de 1.359,3 M€, stable par rapport au premier semestre 2015.
Eléments marquants du premier semestre 2016 :
* Les données de 2015 ont été modifiées suite à des reclassements opérés en 2016 entre les activités Transport France et Logistique France.
L'activité du premier semestre s'est révélée relativement stable par rapport à 2015. Si les volumes ont légèrement progressé par rapport à 2015 (+0,4%), la baisse du prix du carburant répercutée dans les facturations a minoré l'évolution du chiffre d'affaires (de l'ordre de 12M€) et a neutralisé cette performance.
Le segment des clients grands comptes a souffert d'une consommation alimentaire atone, toutefois, certains secteurs du Midmarket et de la GMS ont mieux résisté et ont affiché une dynamique satisfaisante.
Outre une météo défavorable, l'activité du second trimestre a été impactée par des inondations qui ont perturbé l'exploitation dans plusieurs bassins en France et par une crise aviaire dans le Sud-ouest ayant nécessité un vide sanitaire qui a affecté la filière canard gras.
Deux ans après l'intégration de la société Ebrex, STEF Transport a stabilisé son organisation
et a réalisé un travail de fonds sur l'amélioration de la performance opérationnelle et économique, tout en maintenant ses exigences sur ses indicateurs de qualité de service.
Le résultat opérationnel est comparable à celui de 2015, à même époque.
Par ailleurs, dans le cadre de sa démarche d'amélioration continue engagée depuis trois ans, STEF Transport a obtenu, en juin 2016, la certification ISO 9001.
* Les données de 2015 ont été modifiées suite à des reclassements opérés en 2016 entre les activités Transport France et Logistique France.
STEF Logistique France affiche une croissance de chiffre d'affaires de 3,3% sur le semestre.
Le premier semestre 2016 a été marqué par une dynamique de consommation défavorable ayant généré des niveaux de stock record chez les industriels, tant en surgelé qu'en frais. L'activité de Restauration hors foyer a pâti d'une baisse de fréquentation à la suite des attentats en France, fin 2015.
La progression du chiffre d'affaires du pôle Logistique France résulte essentiellement de l'activité Surgelé (+5.6%), avec un coefficient de remplissage des entrepôts en hausse de quasiment 5 points, par rapport à la même période en 2015.
L'activité Frais Tempéré et Sec alimentaire (FTSA) des industriels de l'agroalimentaire affiche une croissance de 3,6%, essentiellement grâce au démarrage d'un nouveau dossier en région lyonnaise. Cependant, à périmètre constant, les volumes sont en retrait.
L'évolution de l'activité RHD est très hétérogène selon les enseignes. Malgré un arbitrage sélectif opéré, fin 2015, sur le portefeuille de clients et, dans un proportion moindre, grâce à la poursuite du développement d'une enseigne de restauration chainée, ce périmètre n'affiché qu'une progression de +2,2%.
L'activité GMS affiche une croissance de +2.3 %, exclusivement portée par l'activité Frais et ce, malgré l'arrêt d'un dossier client au premier trimestre.
L'adaptation du dispositif et une gestion dynamique de l'outil immobilier, avec la fermeture et la cession d'entrepôts obsolètes, ont permis d'améliorer la performance économique du pôle, qui avait subi des charges exceptionnelles au 1er semestre 2015.
STEF International clôture le premier semestre 2016 avec un chiffre d'affaires en hausse de 5,6% et un résultat en progression de 7,3% par rapport à 2015, à même époque, essentiellement tirés par l'Italie et la forte dynamique des activités de flux européens.
L'acquisition de la société Vers Express aux Pays Bas représente la seule variation de périmètre sur la période ; elle est d'un d'impact mineur sur l'évolution du chiffre d'affaires.
En Italie, le premier semestre s'est caractérisé par une forte dynamique de croissance et une hausse du chiffre d'affaires de 8,5%.
Grâce à la densité de son réseau et à sa qualité de service, les positions de STEF sont bien affirmées sur ses principaux secteurs (domestique, export), à la fois, en groupage et en logistique de massification pour les produits frais.
L'activité du second trimestre a été tirée par le démarrage de contrats stratégiques avec des marques emblématiques de l'industrie agroalimentaire, sur le secteur des produits alimentaires tempérés et thermosensibles (+8°C à +15°C).
STEF poursuit le déploiement de son dispositif immobilier avec la construction d'une plateforme transport à Bologne, bassin géographique où sont implantées de nombreuses entreprises agroalimentaires.
Malgré un environnement politique fragile qui a obéré la confiance des consommateurs, le chiffre d'affaires de STEF en Espagne a progressé de 1,8%. Le développement de l'activité a permis de compenser les effets des actions de mise en performance prises sur le segment des lots complets et la reconversion du site de Getafe vers une activité de restauration.
La performance économique a subi une légère contraction en raison des coûts de préparation et de démarrage de deux nouveaux dossiers.
Le chiffre d'affaires de STEF au Portugal a progressé de 2,8% par rapport au premier semestre 2015, sous l'impulsion de l'activité soutenue des grands comptes nationaux et du segment du Midmarket. Le secteur de la restauration s'est révélé dynamique.
Au premier semestre, STEF Portugal a poursuivi les transformations démarrées en 2015, et la spécialisation de son organisation. Après l'extension du site de Porto, le dispositif de Lisbonne sera renforcé, à l'automne, avec le réaménagement du site d'Alverca.
En Belgique, le marché du transport a été très impacté par la mise en place de la taxe kilométrique sur les poids lourds. Les équipes commerciales ont tout mis en oeuvre pour atténuer l'impact économique de cette nouvelle taxe.
Aux Pays Bas, le réseau de groupage a été renforcé, grâce au rachat de la société Vers Express à Eindhoven, cette nouvelle acquisition permettra d'accroître les capacités de livraison et de distribution dans le Sud du pays et dans le Nord de la Belgique.
Le chiffre d'affaires du premier semestre a provisoirement fléchi du fait de la perte d'un client, fin 2015. Les efforts se sont concentrés sur le développement commercial, notamment par la recherche de nouveaux secteurs d'activité.
Avec l'acquisition d'un terrain à Kölliken, proche de l'agglomération de Zurich, en zone alémanique, le groupe poursuit son projet de construction d'une plate-forme multitempératures.
L'activité du port de Marseille a été perturbée, en début d'année, par une suite d'évènements liés à la liquidation judiciaire de l'ex-SNCM et à la reprise de ses principaux actifs (grèves et blocage du port en janvier).
Pour La Méridionale, le premier semestre s'est caractérisé par :
Le chiffre d'affaires ressort en baisse de 8 %, du fait de l'incidence de la baisse du prix des carburants, répercutée sur les clients et de l'arrêt de l'affrètement du Scandola. Retraité ces deux facteurs, le chiffre d'affaires est stable.
Le résultat opérationnel de 9,4 M€ intègre un impact positif lié à la cession du navire Scandola (7 M€), cédé en avril 2016. Ce navire n'était pas affecté à la desserte de la Corse et faisait l'objet d'un frètement auprès d'un armateur tiers.
Les tendances pour la saison estivale sont bien orientées, en particulier, le trafic passagers.
La Délégation de Service public actuelle (DSP) pour la desserte maritime de la Corse est effective jusqu'au 30 septembre 2016. La Collectivité Territoriale de Corse a lancé un appel d'offre pour une nouvelle DSP transitoire d'une période d'un an avec un périmètre et un mode de gestion inchangés par rapport au contrat en cours. La Méridionale a répondu à cette sollicitation avec son partenaire, Corsica-Linéa.
Un second appel d'offre pour une nouvelle DSP d'une période de 10 ans, postérieure au 1er octobre 2017 est en cours d'élaboration. Le mode de gestion de cette DSP n'a pas encore été arrêté.
STEF Information et Technologies (STEF IT) conçoit des solutions logicielles nécessaires à l'activité du groupe STEF. Il intègre et maintient les systèmes d'information du Groupe.
Au premier semestre 2016, le projet d'encadrement de la sous-traitance transport a été mis en œuvre sur l'ensemble du réseau en France. Une nouvelle version de l'outil TMS a été déployée, incluant de nouvelles fonctionnalités, telles que la traçabilité des horaires et des températures, un brief/debrief conducteur, le suivi d'exécution de commandes, l'intégration de l'application Softrack.
Le projet m-Track, qui assure la traçabilité des livraisons via des smartphones, a été massivement déployé auprès de 6.500 conducteurs en France, d'affrétés et de sous-traitants, ainsi qu'en Italie, en Espagne et au Portugal.
La gestion centralisée et optimisée de l'impression des principaux documents de transport a été mise en production.
Les chantiers prioritaires pour la refonte du système d'information Transport (programme Mercure) ont été définis.
La standardisation des processus de fonctionnement dans l'activité Logistique s'est poursuivie (mise en place de la version unique du logiciel interne d'entreposage WMS sur les derniers sites acquis en France, migration de sept sites logistiques en Péninsule ibérique. D'autres projets et solutions ont été mis en œuvre sur différents sites (Densification des stocks, Préparation Vocale Temps Réel).
STEF IT accompagne les fonctions transverses dans la digitalisation de leurs opérations (mise à niveau du progiciel de gestion SAP, sélection d'éditeurs de logiciels). Il a consolidé et déployé, au premier semestre 2016, des outils destinés à optimiser la performance administrative au sein du Groupe :
IMMOSTEF accompagne la dynamique de développement du groupe par une adaptation permanente de l'outil immobilier, tant par une politique d'acquisition soutenue que par des chantiers de reconfiguration et de rénovation.
Plusieurs mises en chantier ont été réalisées au 1er semestre, parmi lesquelles :
Au 30 juin 2016, les effectifs du Groupe (CDI et CDD) sont stables par rapport au 30 juin 2015:
| 30/06/2015 | 30/06/2016 | |
|---|---|---|
| STEF Transport | 8 030 | 7 851 |
| STEF Logistique | 3 553 | 3 619 |
| STEF International | 2 947 | 3 058 |
| Maritime | 518 | 532 |
| Autres activités et fonctions centrales | 608 | 609 |
| TOTAL Groupe | 15 656 | 15 669 |
| 30/06/2015 | 30/06/2016 | |
|---|---|---|
| Effectifs France | 12 769 | 12 672 |
| Effectifs Hors France | 2 887 | 2 997 |
| dont Espagne | 1 291 | 1 299 |
| dont Portugal | 407 | 393 |
| dont Italie | 601 | 655 |
| dont Belgique | 311 | 323 |
| dont Pays-Bas7 | 180 | 240 |
| dont Suisse | 97 | 87 |
| TOTAL Groupe | 15 656 | 15 669 |
Les variations ont généralement suivi l'évolution de l'activité selon les périmètres :
En France, les effectifs des fonctions centrales sont stables par rapport à juin 2015 et ceux du maritime en légère augmentation.
Pour les deux activités principales, l'évolution est contrastée :
A l'international, les faits marquants sont l'intégration de deux nouveaux sites :
Dans les autres pays, les effectifs sont stables dans l'ensemble.
7 Speksnijder, STEF Nederland et Vers-Express
Modification du périmètre de consolidation au cours du premier semestre 2016 :
| Cumul semestriel (en millions d'euros) |
2015 | 2016 | Variation % |
A périmètre constant % |
|---|---|---|---|---|
| Transport France | 585,3 | 584,4 | -0,2% | -0,2% |
| Logistique France | 239,9 | 247,7 | 3,2% | 3,7% |
| Activités Internationales | 284,9 | 300,8 | 5,6% | 5,2% |
| Sous-total Transport et Logistique | 1 110,1 | 1 132,8 | 2,0% | 2,0% |
| Maritime | 51,8 | 47,6 | -8,0% | -8,0% |
| Autres | 198,8 | 178,9 | -10,0% | -10,0% |
| TOTAL | 1 360,7 | 1 359,3 | -0,1% | -0,1% |
Le chiffre d'affaires du groupe est stable au premier semestre 2016, grâce à la bonne dynamique des activités internationales qui compense la baisse de chiffre d'affaires du négoce, suite à des arbitrages sélectifs opérés par le groupe sur son portefeuille de clients de la Restauration Hors Domicile.
Dans un contexte d'amélioration légère de la consommation alimentaire, les activités Transport et Logistique du groupe progressent de 3,6 % sur le semestre, hors effet carburant.
| Cumul semestriel (En millions d'euros) |
2015 | 2016 | Variation en % |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 360,7 | 1 359,3 | -0,1% |
| Résultat opérationnel | 27,1 | 49,2 | 81,5% |
| Résultat financier | (7,4) | (6,9) | |
| Résultat avant impôt | 19,7 | 42,3 | 114,1% |
| Charge d'impôt | (5,9) | (10,6) | |
| Part du résultat des entreprises mises en équivalence | 1,4 | (0,7) | |
| Résultat net | 15,3 | 31,0 | 102,1% |
| - dont part du Groupe |
15,5 | 30,8 | 98,9% |
| - dont intérêts minoritaires |
(0,1) | 0,2 |
Le résultat opérationnel du Groupe est en forte progression, grâce aux principaux effets suivants :
Grâce à des taux d'intérêts en baisse sur le semestre, notamment suite à de nouvelles sources de financement (billets de trésorerie), les frais financiers restent maîtrisés, malgré l'augmentation de l'endettement du groupe.
Le groupe maintient un taux effectif d'impôts bien inférieur au taux légal d'imposition en France, par l'effet combiné :
Le résultat net part de Groupe ressort à 30,8 M€, en forte hausse, compte tenu de la bonne performance de ses activités ainsi que de la plus-value de cession du navire Scandola.
Les capitaux propres consolidés s'élèvent à 497,8 M€ contre 494,4 M€ au 31 décembre 2015. Cette évolution intègre notamment la distribution de 24 M€ au titre du dividende 2015.
La capacité d'autofinancement est en augmentation, principalement grâce au flux de trésorerie généré par l'activité et à une bonne maîtrise du fonds de roulement.
Le groupe a maintenu un programme d'investissements soutenu avec 73 M€ investis sur la période.
La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont pas connu d'évolution significative au cours du 1er semestre 2016.
A la date du présent rapport financier, il n'y a pas de modification significative par rapport au rapport annuel 2015.
Plus particulièrement, il n'y a pas de modification ou d'incertitude relative aux principaux facteurs de risques exposés dans le rapport annuel 2015 et qui seraient susceptibles d'avoir un impact significatif sur l'activité et les résultats du second semestre 2016.
Néant.
Au premier semestre, le groupe STEF a tiré parti d'un environnement économique stabilisé et une légère reprise de la consommation alimentaire, pour renforcer son positionnement sur les marchés où il est présent.
Au second semestre, STEF poursuivra sa stratégie de développement de ses activités cœur de métier que sont le groupage et la logistique des produits frais.
En France, le groupe s'attachera à confirmer la résistance de son réseau Transport, la poursuite de l'amélioration des performances et le retour à une qualité de service optimale.
En logistique, le redressement progressif de l'activité de logistique de Restauration est conforme aux attentes.
Hors de France, les activités internationales confirment leur progression en s'appuyant sur la solidité des activités domestiques, le développement des activités en Europe du Nord et la poursuite de la croissance des flux intra-européens.
Le groupe entend renforcer sa dynamique commerciale en recherchant tous les leviers de croissance que lui offrira le marché.
| (En milliers d'euros) | ||||
|---|---|---|---|---|
| A C T I FS | ||||
| note | 30 juin 2016 | 31 décembre 2015 | ||
| Actifs non courants | ||||
| Ecarts d'acquisition | 14 | 136 953 | 134 686 | |
| Autres immobilisations incorporelles | 22 283 | 22 069 | ||
| Immobilisations corporelles | 15 | 969 772 | 949 950 | |
| Actifs financiers non courants | 28 586 | 27 591 | ||
| Participations dans les entreprises associées | 20 | 21 1 42 |
23 411 | |
| Actifs d'impôt différé | 32 275 | 30 422 | ||
| Total de l'actif non courant | 1 211 011 | 1 188 129 | ||
| Actifs courants | ||||
| Stocks et en cours | 33 961 | 36 372 | ||
| Clients | 411 878 | 438 281 | ||
| Autres créances et actifs financiers courants | 136 37 5 |
141 280 | ||
| Actif d'impôt courant | 10 946 | 13 500 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) | 66 502 | 42 457 | ||
| Total de l'actif courant | 659 662 | 671 890 | ||
| Total des actifs | 1 870 673 | 1 860 019 | ||
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | ||||
| Capitaux propres | ||||
| Capital | 13 166 | 13 166 | ||
| Primes | - | - | ||
| Réserves | 482 366 | 479 198 | ||
| Capitaux propres part du Groupe | 16 | 495 532 | 492 364 | |
| Intérêts minoritaires | 2 224 | 2 026 | ||
| Total des Capitaux propres | 497 756 | 494 390 | ||
| Passifs non courants | ||||
| Provisions non courantes | 17 | 41 247 | 37 178 | |
| Passifs d'impôt différé | 45 485 | 47 488 | ||
| Dettes financières non courantes (b) | 18 | 384 870 | 462 600 | |
| Total du passif non courant | 471 602 | 547 266 | ||
| Passifs courants | ||||
| Dettes fournisseurs | 287 738 | 357 138 | ||
| Provisions courantes | 17 | 11 482 | 14 177 | |
| Autres dettes courantes | 350 147 | 331 428 | ||
| Dette d'impôt courant | 1 245 | 796 | ||
| Dettes financières courantes (c ) | 18 | 250 703 | 114 824 | |
| Total du passif courant | 901 315 | 818 363 | ||
| Total des capitaux propres et passifs | 1 870 673 | 1 860 019 | ||
| Endettement net (b) + (c ) - (a) | 569 071 | 534 967 | ||
| Ratio Endettement net /Total des capitaux propres | 1, 14 |
1,08 |
| 1er semestre | 1er semestre | Evolution | ||
|---|---|---|---|---|
| note | 2016 | 2015 | ||
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 8 | 1 359 329 | 1 360 729 | -0,1% |
| Consommations en provenance des tiers | 9 | (860 032) | (877 630) | -2,0% |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (31 532) | (31 877) | -1,1% | |
| Charges de personnel | (379 588) | (375 563) | 1,1% | |
| Dotations aux amortissements | (51 024) | (48 418) | 5,4% | |
| (Dotations) Reprises nettes aux provisions | 3 256 | 789 | 312,7% | |
| Autres produits et charges opérationnels | 10 | 8 819 | (908) | -1071,3% |
| RESULTAT OPERATIONNEL | 8 | 49 228 | 27 122 | 81,5% |
| Charges financières | 11 | (6 942) | (7 388) | |
| Produits financiers | 11 | 0 | 14 | |
| Résultat Financier | (6 942) | (7 374) | -5,9% | |
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 8 | 42 286 | 19 748 | 114,1% |
| Charge d'impôt | 12 | (10 573) | (5 870) | |
| Quote-part du résultat des entreprises mises en | ||||
| équivalence | 20 | (741) | 1 444 | |
| RESULTAT DE LA PERIODE | 30 972 | 15 322 | 102,1% | |
| * dont part du Groupe | 30 774 | 15 470 | 98,9% | |
| * dont intérêts minoritaires | 198 | (148) | ||
| EBITDA | 13 | 96 996 | 74 751 | 29,8% |
| Résultat par action : | (en euros) | (en euros) | ||
| - de base : | 2,51 | 1,23 | ||
| - dilué : | 2,51 | 1,23 |
| 1er semestre 2016 |
1er semestre 2015 |
|
|---|---|---|
| RESULTAT DE LA PERIODE | 30 972 | 15 322 |
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | (2 951) | (41) |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | 1 016 | 16 |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne | ||
| sont pas reclassés ultérieurement en résultat | (1 935) | (25) |
| Ecart de change résultant des activités à l'étranger | (452) | 1 860 |
| Part efficace des variations de juste valeur des | ||
| dérivés de couverture de flux de trésorerie | (1 541) | 3 724 |
| Charge d'impôt sur les éléments recyclables | 109 | (1 231) |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui sont | ||
| reclassés ultérieurement en résultat | (1 884) | 4 353 |
| Résultat Global de la période | 27 153 | 19 650 |
| * dont part du Groupe | 26 955 | 19 798 |
| * dont intérêts minoritaires | 198 | (148) |
| Capital | Primes | Réserves consolidées |
Réserves de conversion |
Actions propres |
Réserve de juste valeur |
Total attribuable aux actionnaires de STEF |
Part des minoritaires |
Total Capitaux Propres |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 1er janvier 2015 | 13 516 | 4 284 | 484 265 | (363) | (54 633) | (10 026) | 437 043 | 3 525 | 440 568 |
| Dividendes versés | (20 973) | (20 973) | (20 973) | ||||||
| Achats et ventes d'actions propres | (4 042) | (4 042) | (4 042) | ||||||
| Opération d'annulation d'actions propres | (350) | (15 400) | 15 750 | 0 | 0 | ||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | (173) | (173) | (1 287) | (1 460) | |||||
| Total des transactions avec les actionnaires | (350) | 0 | (36 546) | 0 | 11 708 | 0 | (25 188) | (1 287) | (26 475) |
| Résultat global de la période | 15 445 | 1 860 | 2 493 | 19 798 | (148) | 19 650 | |||
| Capitaux propres au 30 juin 2015 | 13 166 | 4 284 | 463 164 | 1 497 | (42 925) | (7 533) | 431 653 | 2 090 | 433 743 |
| Capitaux propres au 1er janvier 2016 | 13 166 | 528 315 | 694 | (42 424) | (7 387) | 492 364 | 2 026 | 494 390 | |
| Dividendes versés | (23 925) | (23 925) | (23 925) | ||||||
| Achats et ventes d'actions propres | 138 | 138 | 138 | ||||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | 0 | 0 | |||||||
| Total des transactions avec les actionnaires | 0 | 0 | (23 925) | 0 | 138 | 0 | (23 787) | 0 | (23 787) |
| Résultat global de la période | 28 839 | (452) | (1 432) | 26 955 | 198 | 27 153 | |||
| Capitaux propres au 30 juin 2016 | 13 166 | 0 | 533 229 | 242 | (42 286) | (8 819) | 495 532 | 2 224 | 497 756 |
| (En milliers d'euros) | |||
|---|---|---|---|
| 1er semestre | 1er semestre | 31 décembre 2015 | |
| 2016 | 2015 | ||
| Résultat de la période | 30 972 | 15 322 | 75 286 |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non | |||
| courants et provisions | 49 538 | 48 730 | 108 555 |
| +/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants | (9 072) | (41) | 565 |
| +/- Quote-part de résultat des entreprises associées | 741 | (1 444) | (3 019) |
| +/- Variation en juste valeur des instruments dérivés | 302 | (123) | (49) |
| - Impôts différés | 0 | (693) | (4 072) |
| Capacité d'autofinancement (A) | 72 481 | 61 751 | 177 266 |
| Elimination de la charge (produit) d'impôt | 10 573 | 5 870 | 23 332 |
| Impôts payés | (10 249) | 8 879 | (13 314) |
| Variations des autres éléments du BFR | (17 888) | (39 391) | (41 993) |
| +/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B | (17 564) | (24 642) | (31 975) |
| ) | |||
| FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE (C )=(A+B) |
54 917 | 37 109 | 145 291 |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles | (4 388) | (2 333) | |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles | (68 948) | (65 746) | (5 939) |
| (137 180) | |||
| +/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers | (1 100) | (106) | (4 907) |
| - Différés de paiement liés aux acquisitions de filiales | (601) | ||
| -/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions de filiales nets de la trésorerie acquise (*) |
(2 100) | (6 776) | (6 798) |
| + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et | |||
| incorporelles | 12 024 | 1 909 | 14 042 |
| + Dividendes reçus des entreprises associées | 1 102 | 276 | 1 319 |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS | |||
| D'INVESTISSEMENT (D ) | (63 410) | (72 776) | (140 064) |
| +/- Achats et ventes d'actions propres | 138 | (4 042) | (3 541) |
| - Dividendes versés aux propriétaires de STEF | (23 925) | (20 973) | (20 973) |
| - Dividendes versés aux minoritaires des filiales | 0 | (1 892) | |
| + Encaissements liés aux nouveaux emprunts | 113 414 | 87 002 | 120 390 |
| - Remboursements d'emprunts | (96 119) | (59 228) | (107 421) |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE | |||
| FINANCEMENT (E) | (6 492) | 2 759 | (13 437) |
| Trésorerie nette à l'ouverture | 7 171 | 15 381 | 15 381 |
| Trésorerie nette à la clôture | (7 814) | (17 527) | 7 171 |
| = VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) | (14 985) | (32 908) | (8 210) |
| 1er semestre | 1er smestre | ||
| Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : | 2016 | 2015 | 31 décembre 2015 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 66 502 | 42 884 | 42 457 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme (note 18) | (74 316) | (60 411) | (35 286) |
| (7 814) | (17 527) | 7 171 | |
| (*) | 1er semestre 2016 |
1er smestre 2015 |
31 décembre 2015 |
| Coût d'achat des titres des entreprises acquises | (2 100) | (10 816) | (10 683) |
| Trésorerie acquise/sortie de trésorerie des entreprises cédées | 4 040 | 3 885 | |
| Décaissement net | (2 100) | (6 776) | (6 798) |
STEF S.A. est une société anonyme de droit français ayant son siège social à Paris et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris. Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2016 comprennent STEF S.A. et ses filiales, l'ensemble étant désigné comme « le Groupe » ainsi que la quote-part du Groupe dans les entreprises associées. Sauf indication contraire, ils sont présentés en euros, arrondis au millier le plus proche.
Ces comptes consolidés intermédiaires résumés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration de STEF S.A du 1er septembre 2016.
Les comptes consolidés intermédiaires résumés du semestre clos le 30 juin 2016 ont été établis conformément à la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire » du référentiel International Financial Reporting Standards (IFRS), tel qu'adopté par l'Union européenne. Ces comptes intermédiaires résumés ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour les comptes annuels et doivent être lus en liaison avec les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
Les méthodes comptables appliquées par le Groupe pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires sont identiques à celles appliquées aux comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2015, auxquels il convient de se référer, à l'exception des normes, amendements de normes et interprétations applicables pour la première fois en 2016 et des méthodes d'évaluation spécifiques aux arrêtés intermédiaires décrites au paragraphe 4 ci-dessous.
Les normes, amendements ou interprétations d'application obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016 sont les suivants :
IAS 1 - Amendement : Initiative concernant les informations à fournir ;
IAS 16 et IAS 38 - Amendements : Clarifications sur les modes d'amortissements acceptables ;
IFRS 11 - Amendement : Comptabilisation d'acquisition d'intérêts dans une activité conjointe ;
IAS 19 Amendement : Avantages du personnel Régimes à prestations définies : cotisations des membres du personnel ;
Ces normes et amendements n'ont pas eu d'impact significatif sur les comptes du Groupe au 30 juin 2016.
Le Groupe n'a pas appliqué de norme, amendement ou interprétation de façon anticipée dont l'application n'est pas obligatoire au 1er janvier 2016.
La préparation des comptes consolidés intermédiaires nécessite, de la part de la direction du Groupe, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables et sur les valeurs retenues pour arrêter les comptes. En particulier, les valeurs réelles définitives peuvent se révéler différentes des valeurs estimées.
Ainsi, pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires, les jugements significatifs exercés pour l'application des méthodes comptables du Groupe et les sources principales d'incertitude relatives aux estimations restent identiques à ceux et celles décrits dans les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2015.
Les méthodes d'évaluation spécifiques appliquées aux arrêtés intermédiaires sont les suivantes :
Afin de tenir compte de la baisse sensible des taux d'actualisation de 2% au 31 décembre 2015 à 1,25% au 30 juin 2016, le groupe a procédé à une mise à jour de ses évaluations au titre de l'engagement d'indemnités de fin de carrière et de médailles du travail.
L'activité du second semestre est généralement plus soutenue que celle du premier en raison de la concentration de la période estivale et de la période festive de fin d'année. Les résultats opérationnels du premier semestre sont, de ce fait, traditionnellement inférieurs à ceux du second semestre.
Le groupe a acquis fin avril 2016, la totalité des titres de la société VERS EXPRESS aux Pays Bas par l'intermédiaire de sa filiale STEF NEDERLAND.
Le groupe couvre le risque de taux sur la dette à taux variable liée aux financements immobiliers et maritime à long terme par l'intermédiaire de swaps de taux parfaitement adossés. Deux swaps de taux adossés à la dette moyen terme du groupe et portant sur un notionnel de 80 M€, complètent ce dispositif.
Au 30 juin 2016, le montant notionnel total des instruments destinés à couvrir le risque de taux sur la dette à taux variable s'élève à 280 M€ contre 269 M€ au 31 décembre 2015.
L'exposition du Groupe au risque de crédit client n'a pas enregistré d'évolution significative au cours du semestre écoulé. Aucun de ses clients n'est d'une taille telle que sa défaillance puisse avoir un effet significatif sur la situation financière du Groupe qui, nonobstant les mécanismes de protection dont il dispose du fait de la réglementation applicable, continue à recourir à l'assurancecrédit dans le secteur du transport et pour l'ensemble de ses activités internationales.
En ce qui concerne le risque de change, le Groupe opère essentiellement dans la zone Euro et son exposition aux variations de cours des autres monnaies demeure faible.
Concernant enfin le risque de liquidité, le Groupe a mis en place une politique de centralisation de trésorerie effective en France et dans les principales filiales européennes du Groupe.
| 1er semestre 2016 | Transport | Logistique International Maritime Autres |
Données consolidées |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires externe | 584 363 | 247 665 | 300 790 | 47 639 | 178 872 | 1 359 329 |
| Résultat opérationnel | 16 798 | 6 652 | 13 739 | 9 384 | 2 655 | 49 228 |
| Résultat avant impôt | 15 148 | 5 618 | 12 198 | 6 207 | 3 115 | 42 286 |
| 1er semestre 2015 | Transport (1) | Logistique (1) | International | Maritime | Autres | Données consolidées |
| Chiffre d'affaires externe | 585 312 | 239 919 | 284 904 | 51 778 | 198 816 | 1 360 729 |
| Résultat opérationnel | 16 132 | - 983 |
12 805 | - 1 923 |
1 091 | 27 122 |
(1) Les données de 2015 ont été modifiées suite à des reclassements opérés en 2016 entre les activités Transport France et Logistique France
Le chiffre d'affaires du secteur « Autres activités » inclut le négoce de marchandises pour le compte de tiers, pour 169 M€ au 1er semestre 2016 contre 188 M€ au 1er semestre 2015. Cette diminution de 20 M€ s'explique principalement par des arbitrages sélectifs opérés par le groupe sur son portefeuille de clients de la RHD (Restauration Hors Domicile).
L'amélioration du résultat de l'activité logistique provient essentiellement d'un fort niveau d'activité sur les produits surgelés.
Le résultat du secteur maritime doit être analysé en tenant compte de la réalisation de la plus-value de cession du Scandola.
| 1er semestre | 1er semestre | |
|---|---|---|
| 2016 | 2015 | |
| Achats hors énergie (dont marchandises RHD) | 184 301 | 206 026 |
| Achats de gazole et autres carburants | 49 593 | 57 830 |
| Achats d'autres énergies | 19 937 | 22 178 |
| Sous-traitance | 392 070 | 378 705 |
| Loyers et charges locatives | 40 786 | 42 520 |
| Entretien et maintenance | 37 725 | 39 558 |
| Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires | 75 197 | 69 443 |
| Assurances et avaries | 22 778 | 22 895 |
| Services extérieurs et divers | 37 645 | 38 474 |
| Total : | 860 032 | 877 630 |
La variation de ce poste s'explique principalement par :
Ce poste comprend essentiellement la plus-value réalisée sur la cession du navire Scandola en avril 2016 pour 9,1 M€.
| 1er semestre | 1er semestre | |
|---|---|---|
| 2016 | 2015 | |
| Produits financiers | ||
| Dividendes perçus des actifs disponibles à la vente | 0 | 14 |
| Produit de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la | ||
| juste valeur par le résultat | 123 | |
| Charges financières | ||
| Charges nettes d'intérêt sur passifs financiers au coût amorti | (6 621) | (7 471) |
| Charge de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la | ||
| juste valeur par le résultat | (302) | |
| Perte de change nette | (19) | (40) |
| CHARGES FINANCIERES NETTES | (6 942) | (7 374) |
Les taux d'intérêt ont continué leur chute au 1er semestre 2016 et notamment l'Euribor 3 mois qui s'élève à -0,22 au 30 juin 2016 contre 0,02 au 30 juin 2015.
Le taux d'impôt effectif supporté au cours du premier semestre 2016 s'est élevé à 25,0 %, contre 29,7% au cours de la même période de 2015. En excluant les résultats du secteur maritime qui a opté pour le régime de taxation au tonnage, le taux d'impôt effectif ressort à 27,2% au cours du premier semestre 2016, à comparer à 26,5 % pour la même période de 2015.
| 1er semestre 2016 |
1er semestre 2015 |
|
|---|---|---|
| Résultat opérationnel Dotations nettes aux amortissements Dotations (reprises) nettes sur dépréciations et provisions |
49 228 51 024 (3 256) |
27 122 48 418 (789) |
| TOTAL | 96 996 | 74 751 |
Les écarts d'acquisition évoluent de 2,3 M€ sur la période du fait de l'acquisition de la société VERS EXPRESS.
Le Groupe n'a pas identifié d'indice de perte de valeur sur ses écarts d'acquisition et actifs incorporels à durée de vie indéfinie au cours du semestre clos le 30 juin 2016.
L'augmentation des immobilisations corporelles provient principalement :
Le capital social de STEF S.A est composé, au 30 juin 2016, de 13 165 649 actions libérées d'une valeur nominale de 1 euro.
Le dividende versé au premier semestre 2016, au titre du résultat de l'exercice 2015, s'est élevé à 1,95 euro par action.
L'évolution des provisions pour risques et charges se présente comme suit :
| 31 décembre 2015 | Dotations | Reprises | Autres | 30 juin 2016 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Indemnités de départ à la retraite | 17 776 | 1 097 | (796) | 2 951 | 21 028 |
| Médailles du travail | 9 380 | 1 513 | (378) | 10 515 | |
| Provisions litiges | 13 232 | 6 743 | (9 297) | 10 678 | |
| Autres provisions | 10 967 | 2 543 | (2 893) | (109) | 10 508 |
| TOTAL | 51 355 | 11 896 | (13 364) | 2 842 | 52 729 |
Afin de tenir compte de la baisse sensible des taux d'actualisation de 2% au 31 décembre 2015 à 1,25% au 30 juin 2016, le groupe a procédé à une mise à jour de ses évaluations au titre de l'engagement d'indemnités de fin de carrière et de médailles du travail.
Ils s'analysent comme suit :
| 30 juin 2016 | 31 décembre 2015 | |
|---|---|---|
| Dettes financières non courantes | ||
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit | ||
| confirmées à plus d'un an | 334 332 | 406 378 |
| Dettes liées à des locations financement | 38 662 | 45 337 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 11 8 76 |
10 885 |
| Total des dettes non courantes | 384 870 | 462 600 |
| Dettes financières courantes | ||
| Part à moins d'un an des : | ||
| - Emprunts bancaires et lignes de crédit spot | 60 985 |
62 509 |
| - Billets de trésorerie | 95 000 | |
| - Dettes liées à des locations financement | 12 446 | 10 205 |
| - Dettes financières diverses | 2 518 | 2 237 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 5 43 8 |
4 587 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 74 316 | 35 286 |
| Total des dettes courantes | 250 703 | 114 824 |
| Total des dettes financières | 635 573 | 577 424 |
Et ont évolué comme suit au cours du semestre écoulé :
| 2016 | 31 décembre 2015 |
nouveaux emprunts |
rembour sements |
Mouvements de périmètre |
autres variations nettes |
30 juin 2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit | 46 8 887 |
18 413 | (91 726) | 47 | 305 - | 395 316 |
| Dettes liées à des locations financement | 55 542 | 1 | (4 393) | 42 - | 51 108 | |
| Billets de trésorerie | 95 000 | 95 000 | ||||
| Dettes financières diverses & ICNE | 2 237 | 282 | 2 519 | |||
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 35 286 | 39 030 | 74 316 | |||
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 15 4 72 | 1 842 | 17 314 | |||
| Total : | 577 424 | 113 414 | ( 96 119 ) |
47 | 40 807 | 635 573 |
L'endettement financier consolidé du groupe est pour partie à taux fixe et pour partie à taux variable.
Les besoins de trésorerie du groupe sont assurés, majoritairement, par les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère. Le groupe dispose de 22 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 248 M€ (278 M€ au 31 décembre 2015), utilisées à hauteur de 122 M€ au 30 juin 2016 (200 M€ au 31 décembre 2015).
Le groupe dispose également de crédits spot totalisant 32 M€, totalement utilisés au 30 juin 2016 (32 M€ au 31 décembre 2015) et d'autorisations de découvert, sans échéance convenue, totalisant 99 M€ (99 M€ au 31 décembre 2015) dont 74 M€ utilisés au 30 juin 2016 (35 M€ au 31 décembre 2015).
En février 2016, afin de compléter et diversifier sa base de prêteurs et de réaliser des économies de charges financières, le groupe a mis en place un programme de billets de trésorerie d'un montant plafond de 200 M€. Ces billets sont émis par STEF SA sur des maturités allant de 1 jour à 1 an. L'encours du programme au 30 juin 2016 était de 95 M€.
| Valeur au | Actifs | |||
|---|---|---|---|---|
| bilan | Juste valeur | disponibles | Prêts et | |
| 30/06/2016 | par résultat | à la vente | Créances | |
| Titres de participation non consolidés | 227 | 227 | ||
| Autres actifs financiers non courants | 8 447 | 8 447 | ||
| Prêts et créances des activités de financement | 19 81 9 | 19 819 | ||
| Titres de placement | 93 | 93 | ||
| s/total : actifs financiers non courants | 28 586 | - | 320 | 28 266 |
| Clients | 411 878 | 411 878 | ||
| Autres débiteurs | 147 321 | 147 321 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 66 502 | 66 502 | ||
| Actifs | 654 287 | 66 502 | 320 | 587 465 |
| Instruments | ||||
|---|---|---|---|---|
| Valeur au | dérivés | Passifs non | ||
| bilan | Dettes au | qualifiés de | qualifiés de | |
| 30/06/2016 | coût amorti | couverture | financiers | |
| Passifs financiers non courants | 17 314 | 17 314 | ||
| Dettes des activités de financement | 543 943 | 492 835 | 51 108 | |
| Passifs financiers courants | 74 316 | 74 316 | ||
| s/total : dettes financières | 635 573 | 567 151 | 17 314 | 51 108 |
| Fournisseurs | 287 738 | 287 738 | ||
| Autres créanciers | 351 392 | 351 392 | ||
| Passifs | 1 274 703 | 1 206 281 | 17 314 | 51 108 |
Les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :
Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;
Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;
Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | 320 | ||||
| Trésorerie et équivalent de trésorerie | 66 502 | ||||
| Actifs | 66 822 | ||||
| Instruments dérivés | 17 314 | ||||
| Passifs | 17 314 |
La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Scholes).
La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.
La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable au risque de crédit près.
Les parties liées, par rapport au Groupe STEF, sont les entreprises associées, les administrateurs (y compris les membres de la direction générale du Groupe) ainsi que les structures d'actionnariat des cadres et dirigeants non administrateurs et le fonds commun de placement des salariés.
La nature, les termes et les montants des opérations avec les parties liées n'ont connu aucune évolution significative au cours du 1er semestre 2016.
La valeur des titres et la quote-part du Groupe dans les résultats des entreprises associées se décomposent comme suit :
| 2016 | Part groupe |
Total chiffre d'affaires |
Total des actifs |
Total des passifs hors capitaux propres |
Actif net de la société |
Valeur de mise en équivalence |
Résultat net |
Quote part résultat |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| BRIGANTINE DE NAVIGATION (1) 100,00% | - | - | - | 3 ) ( | 3 ) ( | |||
| FROIDCOMBI | 25,50% | 7 216 | 6 147 | 3 445 | 2 702 | 689 | 1 427 | 364 |
| MESSAGERIES LAITIERES | 38,69% | 35 212 | 39 166 | 25 224 | 13 942 | 6 731 | 775 | 300 |
| NORFRIGO | 37,65% | 24 404 | 6 311 | 6 201 ) ( | 2 335 ) ( | |||
| OLANO SEAFOOD IBERICA | 32,00% | 13 100 | 13 780 | 9 166 | 4 614 | 1 822 | 410 | 131 |
| OLANO VALENCIA | 20,00% | 7 967 | 6 601 | 1 366 | 694 | 25 | 5 | |
| STEFOVER TUNISIE | 49,00% | 160 | 135 | 13 | 6 | |||
| GROUPE PRIMEVER (co-entreprise) | 49,00% | 8 288 | 4 759 | 1 612 | 790 | |||
| TOTAL | 55 476 | 21 142 | 1 942 ) ( | 741 ) ( |
(1) société liquidée au 30 juin 2016
Les engagements hors bilan et passifs éventuels mentionnés dans l'annexe aux comptes consolidés de l'exercice 2015 n'ont pas connu d'évolution significative au cours du 1er semestre 2016.
L'activité maritime de STEF est essentiellement exercée par la Méridionale qui assure la desserte de la Corse en vertu d'une convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse (OTC).
Dans le cadre de la précédente délégation de service public qui a pris fin le 31 décembre 2013, il subsiste une créance de 15,2 M€ vis-à-vis de l'Office des Transports Corse au titre de surcharges combustibles. Le Groupe estime que cette créance est juridiquement fondée.
Une nouvelle convention signée le 24 septembre 2013 avait pris effet le 1er janvier 2014 pour une durée de 10 ans. Cette convention autorisait la Méridionale à assurer l'exploitation de trois cargos mixtes rouliers dans le cadre de la continuité territoriale.
Dans un jugement rendu le 7 avril 2015, le tribunal administratif de Bastia a résilié la convention de délégation de service public (DSP) maritime Corse-continent attribuée au groupement des compagnies La Méridionale et SNCM par la Collectivité territoriale de Corse (CTC) qui couvrait la période du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2023. La résiliation prendra effet à compter du 1er octobre 2016.
Le 6 janvier 2016, la Méridionale a conclu avec M. Rocca, repreneur de la SNCM renommée MCM, une convention de subdélégation pour la desserte de la Corse.
Le 25 juillet 2016, la Méridionale a déposé sa candidature auprès de l'OTC pour l'attribution d'une Délégation de Service Public transitoire entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2017.
Néant.
III.
J'atteste, à ma connaissance, que les comptes consolidés résumés au 30 juin 2016 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du groupe STEF et que le rapport d'activité du premier semestre 2016 présente un tableau fidèle des informations mentionnées à l'article 222-6 du règlement général de l'A.M.F.
Fait à Paris, le 1er septembre 2016
Stanislas LEMOR Directeur Général Délégué à L'Administration et aux Finances
KPMG AUDIT IS MAZARS Tour EQHO Exaltis 2 avenue Gambetta 61 rue Henri Regnault CS 60055 92400 Courbevoie 92066 Paris La Défense Cedex France France
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle Période du 1er janvier au 30 juin 2016
Période du 1er janvier au 30 juin 2016 STEF S.A. 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris
STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 1 er septembre 2016
Siège social : 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Capital social : €.13 165 649
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité de votre Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France.
Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
STEF S.A. Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle 1 er septembre 2016
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.
Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 1er septembre 2016
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit IS MAZARS
Benoît Lebrun Olivier Thireau Associé Associé
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.