Annual Report • Mar 2, 2017
Annual Report
Open in ViewerOpens in native device viewer
| 1 | SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DU GROUPE 5 | |
|---|---|---|
| 2 | PERSPECTIVES 7 | |
| 3 | ACTIVITÉ ET RÉSULTATS CONSOLIDÉS DES OPÉRATIONS 8 | |
| 4 | ÉVOLUTION DES ACTIVITÉS DES SECTEURS REPORTABLES DU GROUPE 11 | |
| 5 | AUTRES ÉLÉMENTS DU COMPTE DE RÉSULTAT 18 | |
| 6 | ÉVOLUTION DE L'ENDETTEMENT FINANCIER NET 20 | |
| 7 | AUTRES POSTES DE L'ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE 23 | |
| 8 | COMPTES SOCIAUX 24 | |
| COMPTE DE RÉSULTAT 26 | |
|---|---|
| ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL 27 | |
| ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE 28 | |
| ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES 30 | |
| ÉTAT DE FLUX DE TRÉSORERIE 32 |
| Note 1 | RÉFÉRENTIEL ET MÉTHODES COMPTABLES 34 | |
|---|---|---|
| Note 2 | PRINCIPALES FILIALES AU 31 DÉCEMBRE 2016 58 | |
| Note 3 | PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE 66 | |
| Note 4 | PRINCIPALES VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE 75 | |
| Note 5 | INDICATEURS FINANCIERS UTILISÉS DANS LA COMMUNICATION FINANCIÈRE 81 | |
| Note 6 | INFORMATION SECTORIELLE 84 | |
| Note 7 | ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 91 | |
| Note 8 | RÉSULTAT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES 92 | |
| Note 9 | RÉSULTAT FINANCIER 101 | |
| Note 10 | IMPÔTS 103 | |
| Note 11 | RÉSULTAT PAR ACTION 107 | |
| Note 12 | GOODWILLS 108 | |
| Note 13 | IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 114 | |
| Note 14 | IMMOBILISATIONS CORPORELLES 116 | |
|---|---|---|
| Note 15 | INSTRUMENTS FINANCIERS 118 | |
| Note 16 | RISQUES LIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS 129 | |
| Note 17 | ÉLÉMENTS SUR LES CAPITAUX PROPRES 143 | |
| Note 18 | PROVISIONS 146 | |
| Note 19 | AVANTAGES POSTÉRIEURS À L'EMPLOI ET AUTRES AVANTAGES À LONG TERME 152 | |
| Note 20 | ACTIVITÉ EXPLORATION-PRODUCTION 161 | |
| Note 21 | CONTRATS DE LOCATION-FINANCEMENT 163 | |
| Note 22 | CONTRATS DE LOCATION SIMPLE 165 | |
| Note 23 | PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS 166 | |
| Note 24 | TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES 169 | |
| Note 25 | RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS 171 | |
| Note 26 | BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT, AUTRES ACTIFS ET AUTRES PASSIFS 172 | |
| Note 27 | LITIGES ET CONCURRENCE 173 | |
| Note 28 | ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE 179 | |
| Note 29 | HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET MEMBRES DE LEURS RÉSEAUX 180 | |
| Note 30 | INFORMATIONS RELATIVES À L'EXEMPTION DE PUBLICATION DE COMPTES ANNUELS DE CERTAINES SOCIÉTÉS LUXEMBOURGEOISES ET NÉERLANDAISES 181 |
| 1 | SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DU GROUPE 5 | |
|---|---|---|
| 2 | PERSPECTIVES 7 | |
| 3 | ACTIVITÉ ET RÉSULTATS CONSOLIDÉS DES OPÉRATIONS 8 | |
| 4 | ÉVOLUTION DES ACTIVITÉS DES SECTEURS REPORTABLES DU GROUPE 11 | |
| 5 | AUTRES ÉLÉMENTS DU COMPTE DE RÉSULTAT 18 | |
| 6 | ÉVOLUTION DE L'ENDETTEMENT FINANCIER NET 20 | |
| 7 | AUTRES POSTES DE L'ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE 23 | |
| 8 | COMPTES SOCIAUX 24 |
À la suite de la mise en place de sa nouvelle organisation au 1er janvier 2016, ENGIE déploie sa stratégie destinée à le positionner comme le leader de la transition énergétique dans le monde.
Toujours confronté à un environnement macro-économique et de marché complexe, caractérisé notamment par une importante volatilité des prix des commodités, ENGIE réalise cependant, au cours de l'année 2016, des résultats solides bénéficiant d'ores et déjà des effets positifs du programme de performance Lean 2018.
Le chiffre d'affaires de 66,6 milliards d'euros est en décroissance brute de -4,6% par rapport au 31 décembre 2015 et en décroissance organique de -4,0%. La décroissance brute est impactée par un effet de change très défavorable (-725 millions d'euros) notamment sur la livre sterling et le réal brésilien, partiellement compensé par un effet de périmètre positif de +210 millions d'euros. Au-delà de ces effets, ce recul s'explique par la baisse des prix des commodités qui impacte les activités d'achat-vente de gaz et de GNL, de commercialisation de gaz et d'électricité, d'exploration-production et de production d'électricité, mais n'affecte que partiellement nos marges. Ce recul est en partie compensé par l'impact positif des températures en France, l'année 2016 ayant été légèrement froide alors que l'année 2015 avait été particulièrement chaude.
L'EBITDA(1) s'élève à 10,7 milliards d'euros, en recul de -5,2% en brut et en décroissance organique de -2,7%. La décroissance brute s'explique par un effet périmètre de -151 millions d'euros, principalement lié à la cession des actifs de production hydroélectrique merchant aux États-Unis et par un effet de change défavorable lié notamment à la couronne norvégienne, au réal brésilien et à la livre sterling. L'évolution organique en 2016 bénéficie du redémarrage en Belgique des centrales nucléaires Doel 3, Tihange 2 et Doel 1 en décembre 2015, des premiers effets du programme de performance Lean 2018, d'un impact favorable des températures en France ainsi que des mises en service d'actifs. Néanmoins, ces éléments n'ont qu'en partie compensé la poursuite de la baisse des prix des commodités.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence est en décroissance brute de -2,4% et en croissance organique de +1,6% pour atteindre 6,2 milliards d'euros. La décroissance organique de l'EBITDA est en effet compensée par l'effet favorable de la réduction des charges d'amortissement résultant des pertes de valeur enregistrées fin 2015 et de l'impact de la comptabilisation en actifs destinés à être cédés du portefeuille d'actifs de production merchant aux États-Unis en 2015.
Le résultat net part du Groupe s'élève à -0,4 milliard d'euros au 31 décembre 2016, en hausse de 4,2 milliards d'euros par rapport au 31 décembre 2015. Il intègre (i) de moindres pertes de valeur nettes d'impôt que l'an passé, (ii) l'évolution positive de la juste valeur des contrats de couverture d'achat et de vente d'électricité et de gaz, (iii) les gains enregistrés sur la cession partielle de Transmisora Eléctrica del Norte (TEN) au Chili, sur les cessions des centrales de Paiton en Indonésie et de Meenakshi en Inde et sur celles des titres disponibles à la vente (Transportadora de Gas del Perú (TgP) au Pérou et Ores Assets en Belgique) et (iv) la réduction du taux d'impôt en France à l'horizon 2020 introduite par la Loi de Finance 2017. Ces éléments sont partiellement compensés par l'impact négatif de la baisse du taux d'actualisation relatif aux provisions pour retraitement et stockage de combustibles nucléaires (aval de cycle) et la hausse des coûts de restructuration liés notamment à la fermeture de sites d'exploitation en Australie, en France, en Belgique et au Royaume-Uni.
Le résultat net récurrent part du Groupe, à 2,5 milliards d'euros, est en diminution de 0,1 milliard d'euros par rapport au 31 décembre 2015, en ligne avec le recul du résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence.
Le cash flow des opérations (Cash Flow From Operations) s'élève à 9,7 milliards d'euros, globalement stable par rapport au 31 décembre 2015, malgré la baisse de la marge brute d'autofinancement opérationnelle (MBAO).
(1) Les données au 31 décembre 2016 ont été établies selon la nouvelle définition de l'EBITDA adoptée par le Groupe. Celle-ci exclut désormais la part non récurrente du résultat net des entreprises mises en équivalence qui s'élevait à 12 millions d'euros en 2015.
La dette nette s'établit à 24,8 milliards d'euros, en baisse de 2,9 milliards d'euros par rapport au niveau de la dette nette à fin décembre 2015. Cette amélioration s'explique principalement par la génération de cash flow opérationnel sur l'exercice (9,7 milliards d'euros) et les premiers effets du programme de rotation de portefeuille (4,0 milliards d'euros) avec notamment les cessions (i) du portefeuille d'actifs de production hydroélectrique merchant aux États-Unis, (ii) d'actifs de production thermique d'électricité en Indonésie et en Inde, (iii) des parcs éoliens exploités par Maïa Eolis à Futures Energies Investissements Holding (FEIH), coentreprise détenue à parts égales avec Crédit Agricole Assurances, (iv) des titres disponibles à la vente (Ores Assets en Belgique et TgP au Pérou) et (v) la mise en place d'un partenariat dans le projet TEN entraînant la cession de 50% de cette participation au Chili. Ces éléments sont partiellement compensés par (i) les investissements bruts sur la période (7,3 milliards d'euros), (ii) le versement de dividendes aux actionnaires d'ENGIE SA (2,4 milliards d'euros) et aux participations ne donnant pas le contrôle (0,5 milliard d'euros).
2 PERSPECTIVES
Depuis 2016, le Groupe est engagé dans un plan de transformation à 3 ans visant à créer de la valeur et à améliorer son profil de risque. Ce plan, aujourd'hui très avancé, s'appuie sur 3 programmes principaux :
Pour 2017(3), le Groupe prévoit un résultat net récurrent part du Groupe compris entre 2,4 et 2,6 milliards d'euros, en forte croissance organique par rapport à 2016. Cet objectif repose sur une fourchette d'estimation d'EBITDA de 10,7 à 11,3 milliards d'euros, lui aussi en forte croissance organique.
Pour la période 2017-2018, le Groupe prévoit :
Au titre des résultats 2016, le Groupe confirme le paiement d'un dividende de 1 euro par action et par an, en numéraire.
Au titre des résultats 2017 et 2018, le Groupe s'engage à verser un dividende de 0,70 euro par action et par an, en numéraire.
(1) A date, y compris la cession activités thermiques merchant aux États-Unis finalisée en février 2017.
(2) Y compris les investissements d'innovation et de digital.
(3) Ces objectifs et indication reposent sur des hypothèses de température moyenne en France, de répercussion complète des coûts d'approvisionnement sur les tarifs régulés du gaz en France et du maintien des principes comptables Groupe actuels en matière de comptabilisation des contrats d'approvisionnement et de logistique gazière, d'absence de changement substantiel de réglementation et de l'environnement macro-économique, d'hypothèses de prix des commodités basées sur les conditions de marché à fin décembre 2016 pour la partie non couverte de la production et de cours de change moyens suivants pour 2017 : €/\$ : 1,07 ; €/BRL : 3,54. Ces objectifs financiers intègrent la comptabilisation en EBITDA de la nouvelle contribution nucléaire belge et ne tiennent pas compte d'impacts significatifs de cessions non encore annoncées.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 66 639 | 69 883 | -4,6% | -4,0% |
| EBITDA | 10 689 | 11 274 | -5,2% | -2,7% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (4 517) | (4 947) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES | ||||
| ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 6 172 | 6 326 | -2,4% | +1,6% |
Le chiffre d'affaires du Groupe ENGIE au 31 décembre 2016 s'établit à 66,6 milliards d'euros, en baisse de -4,6% par rapport au 31 décembre 2015. Hors effets de périmètre et de change, le chiffre d'affaires est en décroissance organique de -4,0%.
Les effets de périmètre ont un impact net positif de 210 millions d'euros, provenant (i) des acquisitions réalisées en 2015 et en 2016 pour 612 millions d'euros, notamment l'acquisition d'OpTerra Energy Services aux États-Unis (241 millions d'euros) et de sociétés de services en Australie et en Nouvelle-Zélande (137 millions d'euros), (ii) des cessions ou déconsolidations d'activités pour 402 millions d'euros qui ont eu lieu en 2015 ou en 2016, comme la cession des activités de commercialisation en Hongrie (-209 millions d'euros) et celle des actifs de production hydroélectriques merchant aux États-Unis (-88 millions d'euros). Les effets de change impactent négativement le chiffre d'affaires du Groupe à hauteur de -725 millions d'euros et reflètent principalement l'appréciation de l'euro vis-à-vis de la livre sterling, du réal brésilien, du peso mexicain et de la couronne norvégienne.
L'évolution organique du chiffre d'affaires est fortement impactée par la baisse des prix des commodités qui impacte les activités d'achat-vente de gaz et de GNL, de commercialisation de gaz et d'électricité, d'exploration-production et de production d'électricité. Ces effets prix, significatifs sur le chiffre d'affaires, ont un impact plus réduit sur les marges, notamment dans les activités de commercialisation. L'évolution organique des secteurs du Groupe est ainsi (i) en croissance dans les secteurs Infrastructures Europe, Benelux et Europe hors France & Benelux, (ii) stable dans les secteurs France, Amérique Latine et Amérique du Nord, (iii) en léger recul dans le secteur Autres et (iv) en recul significatif dans les secteurs Afrique/Asie, E&P ainsi que GEM & GNL.
L'EBITDA diminue de -5,2% pour s'établir à 10,7 milliards d'euros. Hors effets de périmètre et de change, l'EBITDA est en décroissance de -2,7%.
Les effets de périmètre ont un impact négatif de -151 millions d'euros et proviennent principalement de la cession des actifs de production hydroélectrique merchant aux États-Unis à laquelle s'ajoute l'impact de la cession ou de la comptabilisation en actifs destinés à être cédés de certaines entités mises en équivalence. Les impacts de change s'élèvent à -136 millions d'euros, essentiellement du fait de l'appréciation de l'euro vis-à-vis de la couronne norvégienne, du réal brésilien et de la livre sterling.
L'évolution organique de l'EBITDA s'établit à -298 millions d'euros (-2,7%). Celle-ci bénéficie de l'impact positif (i) des effets du programme de performance Lean 2018, (ii) du redémarrage en décembre 2015 des centrales nucléaires belges Doel 3, Tihange 2 et Doel 1, (iii) d'un effet température positif en France, (iv) de l'impact favorable d'une reprise de provision (dans le secteur reportable Amérique Latine) et (v) des mises en service d'actifs dans les secteurs Amérique Latine, Afrique/Asie et E&P. Néanmoins, ces éléments positifs n'ont que partiellement compensé (i) les effets prix négatifs principalement dans les activités d'exploration-production, les activités midstream gaz et GNL et les activités de production d'électricité, (ii) l'impact des éléments ponctuels positifs comptabilisés en 2015 et (iii) des effets volume défavorables notamment dans les activités d'exploration-production et de stockage en France.
Selon les secteurs, la performance organique de l'EBITDA est fortement contrastée :
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'établit à 6,2 milliards d'euros, en croissance organique de +1,6% par rapport à l'exercice 2015. Au-delà des évolutions déjà commentées au niveau de l'EBITDA, s'ajoute au niveau de cet indicateur l'impact positif de la réduction des charges d'amortissement résultant des pertes de valeur enregistrées fin 2015 et de la comptabilisation en actifs destinés à être cédés du portefeuille d'actifs de production merchant aux États-Unis.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 3 814 | 3 673 | +3,9% | -0,5% |
| EBITDA | 475 | 633 | -25,0% | -11,8% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (45) | (300) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET | ||||
| DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 430 | 332 | +29,4% | +61,3% |
Le chiffre d'affaires du secteur Amérique du Nord atteint 3 814 millions d'euros, en hausse brute de +3,9% et en repli organique de -0,5%, en raison du recul des prix et des volumes de production, partiellement compensé par la croissance des volumes aux clients finaux. Cette variation brute tient également compte des impacts périmètre relatifs à l'acquisition d'OpTerra Energy Services en février 2016, et à la cession des actifs hydroélectriques merchant en juin 2016.
Les ventes d'électricité atteignent 65,8 TWh, en baisse de -2,9 TWh du fait de la contraction des volumes produits aux États-Unis, principalement causée par la diminution des prix de gros des commodités, mais également affectée par la cession citée précédemment. Les volumes de ventes aux clients finaux aux États-Unis sont en hausse, compensant ainsi en partie la réduction des volumes de production.
L'EBITDA atteint 475 millions d'euros, en baisse brute de -25,0% et en repli organique de -11,8%. Cette variation organique s'explique principalement par des marges plus faibles dans les activités de production aux États-Unis, partiellement compensées par une performance accrue des activités de commercialisation aux États-Unis et par des économies de coûts. La variation brute est négativement impactée par la cession des actifs hydroélectriques merchant et par la comptabilisation en actifs destinés à être cédés de certaines entités mises en équivalence.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence atteint 430 millions d'euros, en hausse brute de +29,4% et en croissance organique de +61,3%, en raison des effets positifs sur les dotations aux amortissements résultant à la fois du traitement comptable des actifs destinés à être cédés et des pertes de valeur comptabilisées en 2015.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 4 075 | 4 197 | -2,9% | +0,2% |
| EBITDA | 1 696 | 1 563 | +8,5% | +12,0% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (412) | (388) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE |
1 284 | 1 175 | +9,3% | +13,2% |
Le chiffre d'affaires du secteur Amérique Latine, impacté par la dépréciation du réal brésilien et du peso mexicain, est en baisse brute de -2,9% à 4 075 millions d'euros, et en augmentation organique de +0,2%.
Au Brésil, l'impact de l'inflation sur les prix moyens des contrats bilatéraux ne permet pas de compenser l'effet des prix spot particulièrement élevé dont avait bénéficié la performance en 2015. Le Pérou connaît une évolution positive grâce à la mise en service de la centrale hydroélectrique de Quitaracsa (octobre 2015) et de la centrale thermique de
Nodo Energetico (octobre 2016), tandis que le Mexique bénéficie de la mise en service de l'extension du gazoduc de Mayakan (avril 2015), de l'augmentation des volumes de gaz distribués et de hausses tarifaires. Au Chili, le recul du prix des commodités affecte les prix de vente.
Les ventes d'électricité sont en diminution de -0,7 TWh et s'élèvent à 59,3 TWh, tandis que les ventes de gaz sont en augmentation de +3,9 TWh et s'établissent à 30,4 TWh.
L'EBITDA s'élève à 1 696 millions d'euros, en hausse brute de +8,5 % et en croissance organique de +12% par rapport à 2015 et ce, malgré l'impact négatif de la dépréciation du real brésilien et du peso mexicain. Cette progression de +12% s'explique par l'impact favorable d'une reprise de provision et par une meilleure performance du Pérou et du Mexique, partiellement compensée par des résultats plus faibles au Chili.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'établit à 1 284 millions d'euros, en variation organique de +13,2% principalement grâce à l'amélioration de l'EBITDA.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 3 804 | 4 244 | -10,4% | -12,1% |
| EBITDA | 1 162 | 1 237 | -6,0% | -4,5% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (239) | (265) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET | ||||
| DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 923 | 972 | -5,1% | -1,7% |
Le chiffre d'affaires du secteur Afrique/Asie atteint 3 804 millions d'euros, en repli brut de -10,4% et organique de -12,1%. S'agissant des effets périmètre, la contribution des activités de services en Australie et en Nouvelle-Zélande acquises fin 2015 compense plus que largement l'effet négatif du taux de change, principalement dû à l'appréciation de l'euro face au baht thaïlandais et à la livre turque ainsi que l'effet de la cession de la centrale à charbon de Meenakshi en Inde en septembre 2016. Le recul organique s'explique à la fois par une baisse des volumes produits et par la répercussion de la baisse des coûts du gaz et du charbon sur les prix de vente de l'électricité en Thaïlande et en Turquie.
Les ventes d'électricité s'établissent à 51 TWh, en diminution de -3,8 TWh, en raison d'une baisse des volumes en Thaïlande et en Australie.
L'EBITDA atteint 1 162 millions d'euros, en baisse brute de -6,1% et en diminution organique de -4,6%, principalement du fait de la disponibilité réduite des centrales à charbon en Australie et d'une réduction des marges en Thaïlande, à Singapour et en Inde, dont l'impact est partiellement compensé par les économies réalisées dans le cadre du programme de performance Lean 2018 et par la mise en service des actifs de production d'électricité en Afrique du Sud (Avon, West Coast et Dedisa).
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'établit à 923 millions d'euros, en variation organique de -1,7%, essentiellement pour les mêmes raisons que celles citées précédemment pour l'EBITDA. Il est également favorablement impacté par une diminution des charges d'amortissement en raison des pertes de valeur comptabilisées fin 2015.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 9 044 | 8 732 | +3,6% | +3,4% |
| EBITDA | 755 | 445 | +69,5% | +69,2% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (383) | (354) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET | ||||
| DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 371 | 91 | NA | NA |
Le chiffre d'affaires du secteur Benelux s'établit à 9 044 millions d'euros, en hausse brute de +3,6% et organique de +3,4% par rapport à 2015. Cette hausse provient du redémarrage des centrales nucléaires de Doel 1, Doel 3 et Tihange 2 fin 2015. Celle-ci est en partie compensée par la baisse des prix de vente (sans impact sur les marges) dans les activités de commercialisation de gaz, ainsi que par la baisse des revenus dans les activités de services, notamment dans le secteur Oil & Gas.
En Belgique et au Luxembourg, les ventes d'électricité sont en hausse de +9,0 TWh, principalement en raison de la disponibilité accrue du parc nucléaire. La part de marché en Belgique sur le marché des particuliers reste stable à 46%. Aux Pays-Bas, les ventes d'électricité sont en légère hausse (+1,1 TWh).
Les ventes de gaz naturel au Benelux sont de 49,2 TWh, en hausse de +2,2 TWh par rapport à fin 2015. La part de marché en Belgique sur le marché des particuliers reste stable à 43%.
L'EBITDA s'établit à 755 millions d'euros, en forte hausse de +69,5% en brut, du fait du redémarrage des trois centrales nucléaires en fin d'année dernière, des économies réalisées dans le cadre du programme de performance Lean 2018 et ce, malgré la baisse des activités de services.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence suit la hausse de l'EBITDA.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 20 332 | 20 248 | +0,4% | +0,2% |
| EBITDA | 1 315 | 1 274 | +3,2% | +4,3% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (620) | (565) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET | ||||
| DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 695 | 709 | -1,9% | +2,8% |
| En TWh | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
|---|---|---|---|
| Ventes de gaz | 154,1 | 150,1 | +2,7% |
| Ventes d'électricité | 56,9 | 50,9 | +11,8% |
| En TWh | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en TWh |
|---|---|---|---|
| Volumes de correction climatique | 2,2 | (6,6) | +8,8 |
| (signe négatif = climat chaud, signe positif = climat froid) |
Le chiffre d'affaires du secteur France s'établit à 20 332 millions d'euros, en légère hausse de +0,4% en brut et de +0,2% en organique du fait de la croissance des ventes d'électricité à la fois sur le marché des professionnels et des particuliers et d'un effet température positif sur les ventes de gaz que compense la baisse du nombre de clients et des prix de vente.
Les ventes de gaz naturel augmentent de +4,0 TWh dont +8,8 TWh liés à l'effet température et -4,8 TWh du fait des pertes de clients liées à la pression concurrentielle. ENGIE dispose d'une part de marché d'environ 74% sur le marché des particuliers et d'environ 25% sur le marché d'affaires. Les ventes d'électricité augmentent de +6,0 TWh par rapport à l'année 2015 et poursuivent leur développement aussi bien pour les ventes aux clients particuliers (+2,1 TWh) que pour les ventes sur le segment des professionnels (+2,5 TWh) ainsi que pour la production d'électricité renouvelable (+1,4 TWh).
L'EBITDA s'établit à 1 315 millions d'euros, en croissance organique de +4,3%, s'expliquant notamment par la bonne performance des activités de réseaux de chaleur, par la hausse des volumes vendus dans les activités de ventes d'électricité aux clients particuliers et professionnels, par la hausse de la production des renouvelables, par la bonne performance des services BtoB et par la bonne maîtrise des coûts. Ces effets sont en partie compensés par la baisse des prix et des volumes de gaz vendus aux professionnels.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'établit à 695 millions d'euros, en croissance organique de +2,8% en lien avec la croissance organique de l'EBITDA.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 8 118 | 8 491 | -4,4% | +1,9% |
| EBITDA | 612 | 559 | +9,5% | +19,2% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (202) | (218) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE |
410 | 341 | +20,2% | +36,4% |
Le chiffre d'affaires du secteur Europe hors France & Benelux s'établit à 8 118 millions d'euros, en diminution brute de -4,4%, reflétant l'impact du taux de change (principalement dû à la dépréciation de la livre sterling) et la cession des activités de commercialisation en Hongrie en septembre 2015. La croissance organique de +1,9% s'explique notamment par la hausse des revenus des activités de service et par des conditions météorologiques favorables en Roumanie qui font plus que compenser la baisse des tarifs de distribution de gaz en Roumanie.
Les ventes d'électricité sont en augmentation de +1,1 TWh pour atteindre 29,1 TWh. Les ventes de gaz sont en baisse de -6,3 TWh et s'établissent à 68,2 TWh, principalement en raison de la cession des activités de commercialisation en Hongrie.
L'EBITDA atteint 612 millions d'euros, enregistrant une hausse organique de +19,2%. Cette évolution s'explique notamment par les impacts positifs du programme de performance Lean 2018, par la hausse des marges des activités de services au Royaume-Uni et l'amélioration de la performance des activités de commercialisation d'énergie en Italie ; amélioration en partie compensée par l'impact de la baisse des tarifs de distribution du gaz en Roumanie.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'établit à 410 millions d'euros, en variation organique de +36,4% en lien avec l'évolution positive de l'EBITDA.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 3 267 | 3 027 | +8,0% | +8,1% |
| Chiffre d'affaires total (y compris opérations intra-groupe) | 6 762 | 6 585 | +2,7% | |
| EBITDA | 3 459 | 3 381 | +2,3% | +2,3% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (1 390) | (1 327) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE |
2 068 | 2 054 | +0,7% | +0,6% |
Le chiffre d'affaires total du secteur Infrastructures Europe, y compris opérations intra-groupe, s'élève à 6 762 millions d'euros, en hausse de +2,7% par rapport à 2015, du fait :
Et ce malgré :
Le chiffre d'affaires contributif atteint 3 267 millions d'euros en progression de +8,0 % par rapport à 2015. Cette croissance traduit essentiellement le développement des activités de distribution et de transport pour le compte de tiers et l'effet favorable des hausses tarifaires.
L'EBITDA s'établit sur la période à 3 459 millions d'euros, en hausse de +2,3% par rapport à l'année précédente grâce à l'augmentation du chiffre d'affaires.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'établit sur la période à 2 068 millions d'euros, en hausse de +0,7% par rapport à 2015 avec des dotations nettes aux amortissements en hausse du fait des mises en service de GRTgaz et GRDF en 2015.
| Variation brute |
Variation organique |
|||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | en % | en % |
| Chiffre d'affaires | 8 981 | 11 320 | -20,7% | -20,5% |
| EBITDA | 3 | 196 | -98,3% | -98,3% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (77) | (86) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET | ||||
| DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | (74) | 110 | NA | NA |
Le chiffre d'affaires du secteur GEM & GNL au 31 décembre 2016 s'élève à 8 981 millions d'euros, en baisse de -20,7% par rapport à fin décembre 2015. Cette évolution s'explique principalement par la chute des prix de vente des commodités en Europe comme en Asie par rapport à l'an passé.
(1) 12,2 TWh de température chaude en 2015 et -4 TWh de température froide en 2016 soit +114 millions d'euros valorisés à 7 €/MWh.
Les ventes externes de GNL sont stables à 81 TWh, soit 108 cargaisons.
L'EBITDA s'établit à 3 millions d'euros, en baisse par rapport à fin décembre 2015, principalement du fait de produits liés à la révision des conditions d'approvisionnement en gaz survenue en 2015 plus conséquents qu'en 2016, ainsi que de l'arrêt des livraisons de GNL en provenance du Yémen depuis avril 2015. Ces effets ont été partiellement compensés par des opportunités de vente de GNL en Asie survenues au quatrième trimestre 2016 et par des gains significatifs réalisés dans le cadre du programme de performance Lean 2018.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'élève à -74 millions d'euros à fin décembre 2016, en décroissance brute et organique, en lien avec l'EBITDA.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 799 | 2 242 | -19,8% | -17,8% |
| EBITDA | 1 198 | 1 514 | -20,9% | -18,9% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (662) | (969) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE |
536 | 546 | -1,8% | -0,2% |
Le chiffre d'affaires du secteur E&P s'élève à 1 799 millions d'euros au 31 décembre 2016, en baisse de -19,8% en brut et -17,8% en organique. Ce recul s'explique principalement par l'impact de la chute des prix du gaz et du pétrole et par la baisse de la production totale d'hydrocarbures de -2,8 Mbep (56,3 Mbep à fin décembre 2016 versus 59,1 Mbep à fin décembre 2015) sur la période, avec l'arrêt, début juin, de la production de Njord et Hyme en Norvège, partiellement compensé par la bonne performance des autres actifs et par les derniers impacts de la mise en service de Gudrun. Les écarts de taux de change expliquent le reste de la variation brute.
L'EBITDA s'élève à 1 198 millions d'euros, en baisse de -20,9% en variation brute et -18,9% en variation organique. Cette décroissance est en ligne avec celle du chiffre d'affaires que compense partiellement la forte réduction des coûts d'extraction et d'exploration.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'élève à 536 millions d'euros à fin décembre 2016, en baisse brute de -1,8% et en baisse organique de -0,2% ; la baisse de l'EBITDA étant en grande partie compensée par la réduction des charges d'amortissement résultant des pertes de valeur enregistrées fin 2015 et par de moindres charges relatives aux coûts d'exploration pré-capitalisés.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation brute en % |
Variation organique en % |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 3 405 | 3 710 | -8,2% | -6,7% |
| EBITDA | 15 | 472 | -96,9% | -92,4% |
| Dotations nettes aux amortissements/Autres | (487) | (476) | ||
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE |
(472) | (4) | NA | NA |
Le secteur Autres englobe les activités de (i) la BU Génération Europe, (ii) la BU Tractebel, (iii) la BU GTT ainsi que les activités holdings et corporate qui comprennent notamment les entités dédiées au financement centralisé du Groupe, les activités de Solairedirect et la contribution de l'entreprise associée SUEZ.
Le chiffres d'affaires s'établit à 3 405 millions d'euros, en diminution brute de -8,2% et organique de -6,7%. L'effet de change négatif de la livre sterling est partiellement compensé par les contributions positives des entrées de périmètre liées aux diverses acquisitions dont Solairedirect. La baisse organique est principalement liée aux fermetures des centrales à charbon de Rugeley (1 GW) début juin 2016, de Gelderland (0,6 GW) fin 2015 et de la centrale à gaz de Twinerg (0,4 GW) en juin 2016.
Les ventes d'électricité s'établissent à 21,6 TWh, en baisse de -0,5 TWh par rapport à 2015. Les fermetures des centrales de Rugeley, Gelderland et Twinerg sont compensées par la hausse de la production des centrales à gaz aux Pays-Bas principalement.
L'EBITDA s'élève à 15 millions d'euros, en décroissance brute et organique par rapport à fin décembre 2015, du fait d'éléments non récurrents positifs en 2015 (dont des dommages et intérêts de retard reçus dans le cadre de deux projets de centrales à charbon en Allemagne et aux Pays-Bas) et de la contraction des activités d'ingénierie de Tractebel et ce, malgré une meilleure performance des activités thermiques de production d'électricité avec notamment la mise en service de Wilhelmshaven en octobre 2015.
Le résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'établit sur la période à -472 millions d'euros, en baisse brute et organique, en lien avec celle de l'EBITDA.
| Variation brute | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | en % |
| Résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence |
6 172 | 6 326 | -2,4% |
| MtM sur instruments financiers à caractère opérationnel | 1 254 | (261) | |
| Pertes de valeur | (4 192) | (8 748) | |
| Restructurations | (476) | (265) | |
| Effets de périmètre | 544 | (46) | |
| Autres éléments non récurrents | (850) | (248) | |
| Résultat des activités opérationnelles | 2 452 | (3 242) | NA |
| Résultat financier | (1 380) | (1 547) | |
| Impôts sur les bénéfices | (909) | (324) | |
| RÉSULTAT NET | 163 | (5 113) | NA |
| dont Résultat net part du Groupe | (415) | (4 617) | |
| dont Résultat net des participations ne donnant pas le contrôle | 579 | (496) |
Le résultat des activités opérationnelles (RAO) s'établit à 2 452 millions d'euros, en progression par rapport au 31 décembre 2015 principalement en raison (i) de moindres pertes de valeur comptabilisées sur l'exercice 2016, (ii) de l'impact positif de la variation de juste valeur des instruments financiers sur matières premières, (iii) des gains enregistrés sur des cessions d'actifs et de titres disponibles à la vente, partiellement compensés (iv) par la baisse du résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence et (v) par la comptabilisation de coûts additionnels liés à la révision triennale des provisions nucléaires en Belgique, au démantèlement et remise en état de la centrale d'Hazelwood et de la mine de charbon adjacente en Australie, et aux plans de restructurations engagés dans le cadre du programme de transformation du Groupe.
Le Groupe a constaté au 31 décembre 2016 des pertes de valeur de 1 690 millions d'euros sur les goodwills, 2 485 millions d'euros sur les actifs corporels et incorporels et 147 millions d'euros sur des actifs financiers et participations dans les entreprises mises en équivalence. Ces pertes de valeur portent principalement sur les secteurs reportables Benelux, GEM & GNL, France et Amérique du Nord. Compte tenu des effets d'impôt différés et de la part des pertes de valeur imputables aux participations ne donnant pas le contrôle, l'incidence de ces pertes de valeurs sur le résultat net part du Groupe s'élève à -3 866 millions d'euros. Les pertes de valeur sont présentées en détail dans la Note 8.2 «Pertes de valeur» des états financiers consolidés.
En 2015, le Groupe avait constaté des pertes de valeur de 2 628 millions d'euros sur les goodwills, 5 731 millions d'euros sur les actifs corporels et incorporels et 402 millions d'euros sur des actifs financiers et participations dans les entreprises mises en équivalence. Ces pertes de valeur portaient principalement sur les secteurs reportables E&P, GEM & GNL, Afrique/Asie, Amérique du Nord et France.
Le RAO est par ailleurs impacté par :
au Chili pour 211 millions d'euros et de la cession de la participation de 89,9% dans les centrales à charbon de Meenakshi en Inde pour 84 millions d'euros (cf. Note 4.1) ;
des «Autres éléments non récurrents» pour un montant de -850 millions d'euros comprenant notamment la charge nette de -584 millions d'euros liée à l'augmentation de la provision pour gestion de l'aval de cycle du combustible nucléaire dans le cadre de la révision triennale des provisions nucléaires en Belgique (cf. Note 18.2), ainsi qu'une charge de -124 millions d'euros correspondant à la comptabilisation de coûts additionnels de démantèlement et de remise en état du site de la centrale d'Hazelwood et de la mine de charbon adjacente en Australie suite à l'approbation fin 2016 par les actionnaires de la fermeture du site et du plan de réhabilitation.
L'amélioration du résultat financier (-1 380 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre -1 547 millions d'euros au 31 décembre 2015) résulte de la baisse du coût de la dette brute ainsi que de moindres charges non récurrentes par rapport au 31 décembre 2015.
La charge d'impôt au 31 décembre 2016 s'établit à -909 millions d'euros (contre -324 millions d'euros au 31 décembre 2015). Elle comprend un produit d'impôt de +824 millions d'euros relatifs aux éléments non récurrents du compte de résultat (contre 1 110 millions d'euros en 2015), lesquels incluent notamment pour +904 millions d'euros l'impact de la réévaluation au nouveau taux de 28,92% prévu par la Loi de Finance 2017 des impôts différés comptabilisés par les entités françaises et +326 millions d'euros provenant des pertes de valeurs comptabilisées en 2016 sur les actifs corporels et incorporels. Retraité de l'ensemble des éléments non récurrents, le taux effectif d'impôt récurrent s'établit à 41,9%, en augmentation par rapport au taux effectif récurrent de 2015 (39,0%) en raison notamment des effets liés à la reprise de provisions pour litiges fiscaux en 2015.
Le résultat net des participations ne donnant pas le contrôle s'établit à +579 millions d'euros, en hausse par rapport au 31 décembre 2015, notamment en raison de l'impact de la plus-value de cession d'une participation de 50% dans Transmisora Eléctrica del Norte (TEN) via notre filiale ENGIE Energía Chile détenue à 53%, ainsi que de l'amélioration des résultats de nos activités dans l'exploration-production et en Australie.
6 ÉVOLUTION DE L'ENDETTEMENT FINANCIER NET
La dette nette s'établit à 24,8 milliards d'euros, en baisse de 2,9 milliards d'euros par rapport au niveau de la dette nette à fin décembre 2015. Cette amélioration s'explique principalement par la génération de cash flow opérationnel sur l'exercice (9,7 milliards d'euros) et les premiers effets du programme de rotation de portefeuille (4,0 milliards d'euros) avec notamment les cessions (i) du portefeuille d'actifs de production hydroélectrique merchant aux États-Unis, (ii) d'actifs de production thermique d'électricité en Indonésie et en Inde, (iii) des parcs éoliens exploités par Maïa Eolis à Futures Energies Investissements Holding (FEIH), coentreprise détenue à parts égales avec Crédit Agricole Assurances, (iv) des titres disponibles à la vente (Ores Assets en Belgique et TgP au Pérou) et (v) la mise en place d'un partenariat dans le projet TEN entraînant la cession de 50% de cette participation au Chili. Ces éléments sont partiellement compensés par (i) les investissements bruts sur la période (7,3 milliards d'euros), (ii) le versement de dividendes aux actionnaires d'ENGIE SA (2,4 milliards d'euros) et aux participations ne donnant pas le contrôle (0,5 milliard d'euros).
Les mouvements relatifs à la dette nette sont les suivants :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Endettement financier net | 24 807 | 27 727 |
| EBITDA | 10 689 | 11 274 |
| RATIO DETTE NETTE/EBITDA | 2,32 | 2,46 |
La marge brute d'autofinancement opérationnelle (MBAO) s'élève à 10 263 millions d'euros au 31 décembre 2016, en baisse de 679 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2015. L'évolution de la MBAO suit celle de l'EBITDA.
La variation du besoin en fonds de roulement (BFR) représente un impact positif de 1,4 milliards d'euros en lien avec l'évolution du prix des commodités par rapport au 31 décembre 2015.
Les investissements bruts de la période s'élèvent à 7 315 millions d'euros et comprennent :
Les cessions représentent un montant cash de 3 471 millions d'euros et comprennent principalement la cession par le Groupe de ses actifs de production hydroélectrique merchant aux États-Unis pour 868 millions d'euros, de la totalité de sa participation de 40,5% dans Paiton et de 89,9% dans Meenakshi pour respectivement 1 268 millions d'euros et -278 millions d'euros, d'une participation de 50% dans Transmisora Eléctrica del Norte (TEN) pour 272 millions d'euros, ainsi que des titres Ores Assets pour 410 millions d'euros.
En tenant compte des effets de périmètre de l'exercice liés aux acquisitions et aux cessions d'entités (-442 millions d'euros), l'impact sur la dette nette des investissements nets des produits de cessions s'élève à 3 402 millions d'euros.
Les investissements corporels, incorporels et financiers se détaillent comme suit par secteurs :
En millions d'euros
Investissements de maintenance Investissements de développement
Investissements financiers
Les dividendes et mouvements sur actions propres s'élèvent à 3 166 millions d'euros et comprennent :
Hors coût amorti mais après impact des instruments dérivés de change, la dette nette est libellée à 77% en euros, 13% en dollars américains et 3% en livres sterling au 31 décembre 2016.
La dette nette est libellée à 83% à taux fixe, après prise en compte des instruments financiers.
La maturité moyenne de la dette nette est de 9,4 ans.
Au 31 décembre 2016, le Groupe a un total de lignes de crédit confirmées non tirées de 13,6 milliards d'euros.
7 AUTRES POSTES DE L'ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | Variation nette |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 98 905 | 101 204 | (2 299) |
| dont goodwills | 17 372 | 19 024 | (1 652) |
| dont immobilisations corporelles et incorporelles nettes | 64 378 | 64 001 | 378 |
| dont participations dans les entreprises mises en équivalence | 6 624 | 6 977 | (353) |
| Actifs courants | 59 595 | 59 454 | 141 |
| Capitaux propres | 45 447 | 48 750 | (3 303) |
| Provisions | 22 208 | 18 835 | 3 372 |
| Dettes financières | 36 950 | 39 155 | (2 206) |
| Autres passifs | 53 895 | 53 917 | (22) |
Les immobilisations (corporelles et incorporelles nettes) s'établissent à 64,4 milliards d'euros, en hausse de +0,4 milliard d'euros par rapport au 31 décembre 2015. Cette variation résulte pour l'essentiel des acquisitions et développements de l'année (+6,1 milliards d'euros), des autres variations (+1,0 milliard d'euros principalement relatif à l'augmentation de l'actif de démantèlement reconnu en contrepartie des provisions comptabilisées au titre du démantèlement des sites de production nucléaire en Belgique), des écarts de conversion (+0,6 milliard d'euros), partiellement compensés par les amortissements (-4,4 milliards d'euros) et les pertes de valeurs (-2,5 milliards d'euros).
Les goodwills sont en baisse de -1,7 milliards d'euros à 17,4 milliards d'euros essentiellement suite aux pertes de valeurs comptabilisées.
Les capitaux propres totaux s'établissent à 45,5 milliards d'euros, en baisse de -3,3 milliards d'euros par rapport au 31 décembre 2015. Cette diminution provient essentiellement du versement de dividendes en numéraire (-2,9 milliards d'euros) et des autres éléments du résultat global (-0,5 milliard d'euros principalement relatifs aux écarts actuariels et aux couvertures d'investissement net ou de flux de trésorerie nets d'impôts partiellement compensés par des écarts de conversion).
Les provisions s'élèvent à 22,2 milliards d'euros, en hausse de 3,4 milliards d'euros par rapport au 31 décembre 2015. Cette augmentation provient principalement de l'impact de la révision des provisions pour démantèlement d'installations nucléaires (+1,1 milliards d'euros), des pertes actuarielles sur les provisions pour avantages postérieurs à l'emploi (+0,7 milliard d'euros) en raison de la baisse des taux d'actualisation sur la période et des impacts de la désactualisation des provisions (+0,6 milliard d'euros).
8 COMPTES SOCIAUX
Les chiffres mentionnés ci-après sont relatifs aux comptes sociaux d'ENGIE SA, établis en référentiel comptable français conformément aux dispositions réglementaires.
En 2016, le chiffre d'affaires d'ENGIE SA ressort à 17 939 millions d'euros en retrait de 10% par rapport à 2015, notamment sous l'effet de la baisse des ventes de gaz compensée pour partie par l'activité éléctricité en progression.
Le résultat d'exploitation de l'exercice écoulé s'établit à -1 252 millions d'euros contre -744 millions d'euros en 2015. Cette diminution provient pour l'essentiel de la baisse de la marge énergie et de l'augmentation des autres charges externes hors coûts des infrastructures.
Le résultat financier est positif à 1 294 millions d'euros contre 1 089 millions d'euros sur l'exercice 2015. Il intègre pour l'essentiel les dividendes reçus des filiales pour 2 043 millions d'euros contre 2 055 millions d'euros en 2015, et le coût de la dette en légère diminution à -744 millions d'euros, principalement composé des charges d'intérêts sur les emprunts obligataires.
Le résultat exceptionnel est négatif à hauteur de -266 millions d'euros. Celui-ci s'explique à hauteur de -190 millions d'euros par une provision pour litige, une dépréciation d'un actif incorporel contractuel ainsi que diverses dépenses engagées sur des opérations de restructuration. Le complément provient notamment à hauteur de -54 millions d'euros de dépréciations nettes sur titres et pour -39 millions d'euros d'amortissements dérogatoires.
Le produit d'impôt sur les sociétés s'élève à 672 millions d'euros contre un produit d'impôt de 540 millions d'euros en 2015 (ces montants comprennent respectivement un produit d'intégration fiscale de 405 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 350 millions d'euros en 2015).
Le résultat net ressort à 448 millions d'euros.
Les capitaux propres s'élèvent à 37 976 millions d'euros contre 39 903 millions d'euros à fin 2015, principalement sous l'effet de la distribution de dividendes en numéraire. Le bénéfice distribuable s'élève à 1 941 millions d'euros et la capacité distributive à 34 741 millions d'euros.
Au 31 décembre 2016, les dettes financières, ressortent à 30 709 millions d'euros et les disponibilités et assimilés s'élèvent à 5 075 millions d'euros (dont 3 077 millions d'euros de comptes courant filiales).
La loi de modernisation de l'économie n° 2008-776 du 4 août 2008, dite loi «LME», et son décret d'application n° 2008-1492 du 30 décembre 2008, prévoient que les sociétés, dont les comptes annuels sont certifiés par un Commissaire aux comptes, doivent publier des informations sur les délais de paiement de leurs fournisseurs. Celles-ci ont pour objet de s'assurer de l'absence de manquement significatif au respect des délais de règlement des fournisseurs.
La décomposition du solde des dettes d'ENGIE SA à l'égard des fournisseurs par date d'échéance sur les deux derniers exercices est la suivante :
| 31 déc. 2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Hors groupe | Groupe | Total | Hors groupe | Groupe | Total |
| Échues | 93 | 149 | 242 | 20 | 112 | 132 |
| À 30 jours | 260 | 347 | 607 | 254 | 30 | 284 |
| À 45 jours | 65 | 4 | 69 | 141 | 253 | 394 |
| À + 45 jours | 17 | ‐ | 17 | 54 | ‐ | 54 |
| TOTAL | 435 | 500 | 935 | 469 | 395 | 864 |
| COMPTE DE RÉSULTAT 26 | |
|---|---|
| ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL 27 | |
| ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE 28 | |
| ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES 30 | |
| ÉTAT DE FLUX DE TRÉSORERIE 32 |
COMPTE DE RÉSULTAT
| En millions d'euros | Notes | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 7.1 | 66 639 | 69 883 |
| Achats | (36 688) | (39 308) | |
| Charges de personnel | 7.2 | (10 231) | (10 168) |
| Amortissements, dépréciations et provisions | 7.3 | (4 869) | (5 007) |
| Autres charges opérationnelles | (10 841) | (11 163) | |
| Autres produits opérationnels | 1 399 | 1 617 | |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT | 7 | 5 408 | 5 854 |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence | 3 | 764 | 473 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES | |||
| MISES EN ÉQUIVALENCE | 6 172 | 6 326 | |
| MtM sur instruments financiers à caractère opérationnel | 8.1 | 1 254 | (261) |
| Pertes de valeur | 8.2 | (4 192) | (8 748) |
| Restructurations | 8.3 | (476) | (265) |
| Effets de périmètre | 8.4 | 544 | (46) |
| Autres éléments non récurrents | 8.5 | (850) | (248) |
| RÉSULTAT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | 8 | 2 452 | (3 242) |
| Charges financières | (2 245) | (2 413) | |
| Produits financiers | 865 | 866 | |
| RÉSULTAT FINANCIER | 9 | (1 380) | (1 547) |
| Impôt sur les bénéfices | 10 | (909) | (324) |
| RÉSULTAT NET | 163 | (5 113) | |
| Résultat net part du Groupe | (415) | (4 617) | |
| Résultat net des participations ne donnant pas le contrôle | 579 | (496) | |
| RÉSULTAT NET PART DU GROUPE PAR ACTION (EUROS) | 11 | (0,23) | (1,99) |
| RÉSULTAT NET PART DU GROUPE PAR ACTION DILUÉ (EUROS) | 11 | (0,23) | (1,99) |
ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL
| En millions d'euros | Notes | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2016 Quote-part du Groupe |
31 déc. 2016 Quote-part des participations ne donnant pas le contrôle |
31 déc. 2015 | 31 déc. 2015 Quote-part du Groupe |
31 déc. 2015 Quote-part des participations ne donnant pas le controle |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| RÉSULTAT NET | 163 | (415) | 579 | (5 113) | (4 617) | (496) | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 15 | 146 | 144 | 2 | (19) | (19) | ‐ |
| Couverture d'investissement net | (86) | (86) | ‐ | (364) | (364) | ‐ | |
| Couverture de flux de trésorerie (hors matières premières) |
16 | (250) | (260) | 10 | 277 | 263 | 13 |
| Couverture de flux de trésorerie (sur matières premières) |
16 | (641) | (401) | (240) | 101 | (1) | 103 |
| Impôts différés sur éléments ci-dessus | 10 | 386 | 286 | 100 | (65) | (18) | (47) |
| Quote-part des entreprises mises en équivalence sur éléments recyclables, nette d'impôt |
108 | 108 | ‐ | (162) | (162) | ‐ | |
| Écarts de conversion | 474 | 306 | 168 | 903 | 799 | 105 | |
| TOTAL ÉLÉMENTS RECYCLABLES | 137 | 97 | 40 | 671 | 498 | 173 | |
| Pertes et gains actuariels | 19 | (670) | (628) | (42) | 446 | 433 | 13 |
| Impôts différés sur pertes et gains actuariels | 10 | 47 | 49 | (2) | (139) | (135) | (4) |
| Quote-part des entreprises mises en équivalence sur pertes et gains actuariels, nette d'impôt |
(50) | (50) | ‐ | (34) | (34) | ‐ | |
| TOTAL ÉLÉMENTS NON RECYCLABLES | (672) | (628) | (44) | 274 | 264 | 9 | |
| RÉSULTAT GLOBAL | (371) | (946) | 575 | (4 168) | (3 855) | (313) |
ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE
| En millions d'euros | Notes | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | |||
| Immobilisations incorporelles nettes | 13 | 6 639 | 7 013 |
| Goodwills | 12 | 17 372 | 19 024 |
| Immobilisations corporelles nettes | 14 | 57 739 | 56 988 |
| Titres disponibles à la vente | 15 | 2 997 | 3 016 |
| Prêts et créances au coût amorti | 15 | 2 250 | 2 377 |
| Instruments financiers dérivés | 15 | 3 603 | 4 026 |
| Participations dans les entreprises mises en équivalence | 3 | 6 624 | 6 977 |
| Autres actifs | 26 | 431 | 503 |
| Impôts différés actif | 10 | 1 250 | 1 280 |
| TOTAL ACTIFS NON COURANTS | 98 905 | 101 204 | |
| Actifs courants | |||
| Prêts et créances au coût amorti | 15 | 595 | 731 |
| Instruments financiers dérivés | 15 | 9 047 | 10 857 |
| Clients et autres débiteurs | 15 | 20 835 | 19 349 |
| Stocks | 26 | 3 656 | 4 207 |
| Autres actifs | 26 | 10 692 | 9 348 |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat | 15 | 1 439 | 1 172 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 15 | 9 825 | 9 183 |
| Actifs classés comme détenus en vue de la vente | 4 | 3 506 | 4 607 |
| TOTAL ACTIFS COURANTS | 59 595 | 59 454 | |
| TOTAL ACTIF | 158 499 | 160 658 |
| En millions d'euros | Notes | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres part du Groupe | 39 578 | 43 078 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 2 | 5 870 | 5 672 |
| TOTAL CAPITAUX PROPRES | 17 | 45 447 | 48 750 |
| Passifs non courants | |||
| Provisions | 18 | 19 461 | 16 804 |
| Dettes financières | 15 | 24 411 | 28 123 |
| Instruments financiers dérivés | 15 | 3 410 | 4 216 |
| Autres passifs financiers | 15 | 200 | 237 |
| Autres passifs | 26 | 1 203 | 1 108 |
| Impôts différés passif | 10 | 6 775 | 8 131 |
| TOTAL PASSIFS NON COURANTS | 55 461 | 58 619 | |
| Passifs courants | |||
| Provisions | 18 | 2 747 | 2 032 |
| Dettes financières | 15 | 12 539 | 11 032 |
| Instruments financiers dérivés | 15 | 9 228 | 8 642 |
| Fournisseurs et autres créanciers | 15 | 17 075 | 17 101 |
| Autres passifs | 26 | 15 702 | 13 782 |
| Passifs directement liés à des actifs classés comme détenus en vue de la vente | 4 | 300 | 699 |
| TOTAL PASSIFS COURANTS | 57 591 | 53 288 | |
| TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES | 158 499 | 160 658 |
ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES
| En millions d'euros | Nombre d'actions Capital Primes |
Réserves conso lidées |
Titres super subordon nés à durée indéter minée |
Varia tions de juste valeur et autres |
Écarts de conver sion |
Actions propres |
Capitaux propres part du Groupe |
Partici pations ne donnant pas le contrôle |
Total | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES AU | |||||||||||
| 31 DÉCEMBRE 2014 | 2 435 285 011 | 2 435 | 32 506 | 12 436 | 3 564 | (627) | 191 | (957) | 49 548 | 6 433 | 55 981 |
| Résultat net | (4 617) | (4 617) | (496) | (5 113) | |||||||
| Autres éléments du résultat global | 264 | (301) | 799 | 762 | 183 | 945 | |||||
| RÉSULTAT GLOBAL | (4 353) | ‐ | (301) | 799 | ‐ | (3 855) | (313) | (4 168) | |||
| Souscriptions d'actions réservées aux salariés et rémunération sur base d'actions |
46 | 46 | ‐ | 46 | |||||||
| Dividendes distribués en numéraire |
(2 392) | (2 392) | (482) | (2 875) | |||||||
| Achat/vente d'actions propres | (134) | 135 | 1 | ‐ | 1 | ||||||
| Coupons des titres super subordonnés |
(145) | (145) | ‐ | (145) | |||||||
| Transactions entre actionnaires | (60) | (60) | 21 | (39) | |||||||
| Transactions entre actionnaires au sein des entreprises mises en équivalence |
(73) | (73) | ‐ | (73) | |||||||
| Augmentations/réductions de capital souscrites par les participations ne donnant pas le contrôle |
‐ | 22 | 22 | ||||||||
| Autres variations | 8 | 8 | (8) | ‐ | |||||||
| CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2015 |
2 435 285 011 | 2 435 | 32 506 | 5 479 | 3 419 | (928) | 990 | (822) | 43 078 | 5 672 | 48 750 |
| En millions d'euros | Nombre d'actions Capital Primes |
Réserves conso lidées |
Titres super subordon nés à durée indéter minée |
Varia tions de juste valeur et autres |
Écarts de conver sion |
Actions propres |
Capitaux propres part du Groupe |
Partici pations ne donnant pas le contrôle |
Total | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES AU | |||||||||||
| 31 DÉCEMBRE 2015 | 2 435 285 011 | 2 435 | 32 506 | 5 479 | 3 419 | (928) | 990 | (822) | 43 078 | 5 672 | 48 750 |
| Résultat net | (415) | (415) | 579 | 163 | |||||||
| Autres éléments du résultat global | (628) | (209) | 306 | (531) | (3) | (535) | |||||
| RÉSULTAT GLOBAL | (1 044) | ‐ | (209) | 306 | ‐ | (946) | 575 | (371) | |||
| Souscriptions d'actions réservées aux salariés et rémunération sur base d'actions |
37 | 37 | ‐ | 37 | |||||||
| Dividendes distribués en numéraire (cf. Note 17.2.3) |
(2 397) | (2 397) | (507) | (2 903) | |||||||
| Achat/vente d'actions propres (cf. Note 17.1.2) |
(72) | 61 | (11) | ‐ | (11) | ||||||
| Coupons des titres super subordonnés (cf. Note 17.2.1) |
(146) | (146) | ‐ | (146) | |||||||
| Transactions entre actionnaires | (37) | (37) | 20 | (17) | |||||||
| Transactions entre actionnaires au sein des entreprises mises en équivalence |
6 | 6 | ‐ | 6 | |||||||
| Augmentations/réductions de capital souscrites par des participations ne donnant pas le contrôle |
‐ | 81 | 81 | ||||||||
| Autres variations | (7) | (7) | 27 | 20 | |||||||
| CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2016 |
2 435 285 011 | 2 435 | 32 506 | 1 967 | 3 273 | (1 137) | 1 296 | (761) | 39 578 | 5 870 | 45 447 |
ÉTAT DE FLUX DE TRÉSORERIE
| Notes En millions d'euros |
31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| RÉSULTAT NET | 163 | (5 113) |
| - Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence | (764) | (473) |
| + Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence | 469 | 503 |
| - Dotations nettes aux provisions, amortissements et dépréciations | 9 995 | 13 890 |
| - Effets de périmètre, autres éléments non récurrents | (676) | (47) |
| - MtM sur instruments financiers à caractère opérationnel | (1 254) | 261 |
| - Autres éléments sans effet de trésorerie | 41 | 50 |
| - Charge d'impôt | 909 | 324 |
| - Résultat financier | 1 380 | 1 547 |
| Marge brute d'autofinancement avant résultat financier et impôt | 10 263 | 10 942 |
| + Impôt décaissé | (1 459) | (1 722) |
| Variation du besoin en fonds de roulement 26.1 |
1 369 | 1 163 |
| FLUX ISSUS DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | 10 174 | 10 383 |
| Investissements corporels et incorporels 5.5 |
(6 230) | (6 459) |
| Prise de contrôle sur des filiales nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie acquis 5.5 |
(411) | (259) |
| Acquisitions de participations dans les entreprises mises en équivalence et activités conjointes 5.5 |
(208) | (241) |
| Acquisitions de titres disponibles à la vente 5.5 |
(391) | (252) |
| Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 202 | 507 |
| Perte de contrôle sur des filiales nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie cédés | 983 | (48) |
| Cessions de participations dans les entreprises mises en équivalence et activités conjointes | 1 457 | 1 |
| Cessions de titres disponibles à la vente | 768 | 41 |
| Intérêts reçus d'actifs financiers non courants | ‐ | 133 |
| Dividendes reçus sur actifs financiers non courants | 145 | 103 |
| Variation des prêts et créances émis par le Groupe et autres 5.5 |
30 | 245 |
| FLUX ISSUS DES ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT | (3 655) | (6 230) |
| Dividendes payés(1) | (3 155) | (3 107) |
| Remboursement de dettes financières | (4 760) | (4 846) |
| Variation des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat | (257) | 296 |
| Intérêts financiers versés | (799) | (918) |
| Intérêts financiers reçus sur trésorerie et équivalents de trésorerie | 137 | 126 |
| Flux sur instruments financiers dérivés de couverture d'investissement net et soultes sur instruments financiers | ||
| dérivés et sur rachats anticipés d'emprunts | (236) | (660) |
| Augmentation des dettes financières | 2 994 | 5 834 |
| Augmentation/diminution de capital | 78 | 21 |
| Achat/vente de titres d'autocontrôle | (11) | 1 |
| Changements de parts d'intérêts dans des entités contrôlées 5.5 |
(26) | (42) |
| FLUX ISSUS DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT | (6 034) | (3 295) |
| Effet des variations de change et divers | 157 | (221) |
| TOTAL DES FLUX DE LA PÉRIODE | 642 | 637 |
| TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE A L'OUVERTURE | 9 183 | 8 546 |
| TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE A LA CLÔTURE | 9 825 | 9 183 |
(1) La ligne «Dividendes payés» comprend les coupons payés aux détenteurs des titres super-subordonnés à durée indéterminée pour un montant de 146 millions d'euros au 31 décembre 2016 et 145 millions d'euros au 31 décembre 2015.
| Note 1 | RÉFÉRENTIEL ET MÉTHODES COMPTABLES 34 | |
|---|---|---|
| Note 2 | PRINCIPALES FILIALES AU 31 DÉCEMBRE 2016 58 | |
| Note 3 | PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE 66 | |
| Note 4 | PRINCIPALES VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE 75 | |
| Note 5 | INDICATEURS FINANCIERS UTILISÉS DANS LA COMMUNICATION FINANCIÈRE 81 | |
| Note 6 | INFORMATION SECTORIELLE 84 | |
| Note 7 | ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 91 | |
| Note 8 | RÉSULTAT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES 92 | |
| Note 9 | RÉSULTAT FINANCIER 101 | |
| Note 10 | IMPÔTS 103 | |
| Note 11 | RÉSULTAT PAR ACTION 107 | |
| Note 12 | GOODWILLS 108 | |
| Note 13 | IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 114 | |
| Note 14 | IMMOBILISATIONS CORPORELLES 116 | |
| Note 15 | INSTRUMENTS FINANCIERS 118 | |
| Note 16 | RISQUES LIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS 129 | |
| Note 17 | ÉLÉMENTS SUR LES CAPITAUX PROPRES 143 | |
| Note 18 | PROVISIONS 146 | |
| Note 19 | AVANTAGES POSTÉRIEURS À L'EMPLOI ET AUTRES AVANTAGES À LONG TERME 152 | |
| Note 20 | ACTIVITÉ EXPLORATION-PRODUCTION 161 | |
| Note 21 | CONTRATS DE LOCATION-FINANCEMENT 163 | |
| Note 22 | CONTRATS DE LOCATION SIMPLE 165 | |
| Note 23 | PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS 166 | |
| Note 24 | TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES 169 | |
| Note 25 | RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS 171 | |
| Note 26 | BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT, AUTRES ACTIFS ET AUTRES PASSIFS 172 | |
| Note 27 | LITIGES ET CONCURRENCE 173 | |
| Note 28 | ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE 179 | |
| Note 29 | HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET MEMBRES DE LEURS RÉSEAUX 180 | |
| Note 30 | INFORMATIONS RELATIVES À L'EXEMPTION DE PUBLICATION DE COMPTES ANNUELS DE CERTAINES SOCIÉTÉS LUXEMBOURGEOISES ET NÉERLANDAISES 181 |
ENGIE SA, société mère du Groupe, est une Société Anonyme à Conseil d'Administration soumise aux dispositions du livre II du Code du commerce, ainsi qu'à toutes les autres dispositions légales applicables aux sociétés commerciales françaises. Elle a été constituée le 20 novembre 2004 pour une durée de 99 ans.
Elle est régie par les dispositions légales et réglementaires, en vigueur et à venir, applicables aux sociétés anonymes et par ses statuts.
Le siège du Groupe est domicilié au 1, place Samuel de Champlain - 92400 Courbevoie (France).
Les titres ENGIE sont cotés sur les Bourses de Paris, Bruxelles et Luxembourg.
En date du 1er mars 2017, le Conseil d'Administration du Groupe a arrêté et autorisé la publication des états financiers consolidés du Groupe au 31 décembre 2016.
En application du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission européenne du 29 avril 2004 sur le prospectus, les informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats d'ENGIE sont fournies pour les deux derniers exercices 2015 et 2016 et sont établies conformément au règlement (CE) n° 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l'application des normes comptables internationales IFRS. Au 31 décembre 2016, les états financiers consolidés annuels du Groupe sont conformes aux IFRS publiées par l'IASB et adoptées par l'Union européenne(1).
Les principes comptables retenus pour l'élaboration des états financiers au 31 décembre 2016 sont conformes à ceux retenus pour les états financiers au 31 décembre 2015 à l'exception des évolutions normatives reprises ci-dessous en 1.1.1.
Ces amendements n'ont pas d'impact significatif sur les états financiers consolidés du Groupe.
(1) Référentiel disponible sur le site internet de la Commission européenne http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm
IFRS 9 – Instruments financiers.
Un projet a été initié en 2015 au sein du Groupe, structuré autour des trois volets de la nouvelle norme.
Pour la phase I, «classification et évaluation», le principal impact attendu concerne la reclassification des titres disponibles à la vente, actuellement reconnus à la juste valeur par capitaux propres. Selon IFRS 9, ils seront essentiellement comptabilisés soit en instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres ou par résultat, soit en instruments de dette évalués à la juste valeur par capitaux propres.
Pour la phase II, «dépréciation», des méthodes de calcul de pertes de crédit attendues ont été établies conformément au nouveau texte. Les analyses d'impacts se poursuivront en 2017.
Le Groupe est également concerné pour la phase III, par les aspects relatifs à la comptabilité de couverture des risques liés à l'endettement mais n'anticipe pas, à ce jour, d'impact significatif.
Le Groupe va appliquer cette nouvelle norme à compter de l'exercice ouvert le 1er janvier 2018, sans opter pour son application anticipée.
IFRS 15 – Produits des activités ordinaires (chiffre d'affaires) tirés de contrats conclus avec des clients
Un projet Groupe a été déployé afin d'identifier les sujets pouvant avoir des impacts sur la manière de comptabiliser le chiffre d'affaires dans les différents secteurs d'activité du Groupe.
Les travaux réalisés ont conduit à identifier, à date, deux sujets susceptibles d'avoir un impact sur le chiffre d'affaires consolidé.
Dans certains pays où le Groupe est commercialisateur d'énergie sans en être le distributeur, l'analyse, selon IFRS 15, peut amener à ne reconnaître en chiffre d'affaires que la vente d'énergie. Ce traitement conduira à une diminution du chiffre d'affaires, sans impact sur la marge énergie.
Les transactions achat/vente sur commodités qui entrent dans le champ d'application d'IFRS 9 – Instruments financiers, sont exclues du champ d'application de la norme IFRS 15. Les ventes qui en découlent devraient dès lors être présentées sur une ligne distincte du chiffre d'affaires IFRS 15.
Le Groupe va appliquer cette nouvelle norme à compter de l'exercice ouvert le 1er janvier 2018, sans opter pour son application anticipée.
IFRS 16 – Contrats de location(1)
Un projet interne a été structuré dès la publication de la norme IFRS 16. L'application de ce texte conduira à reconnaître au bilan tous les engagements de location au sens de la nouvelle norme, sans distinction entre contrats de «location simple», actuellement repris en engagements hors bilan (cf. Note 22), et contrats de «location-financement».
(1) Ces normes et amendements n'ayant pas encore été adoptés par l'Union européenne, il s'agit d'une traduction libre.
Les travaux d'analyse d'impacts liés à la transition se poursuivront en 2017. Ils portent notamment sur le recensement des contrats de location dans l'ensemble du Groupe et sur leur analyse au regard des critères du nouveau texte (identification d'un contrat de location, appréciation de la durée du contrat, évaluation et détermination des taux d'actualisation, etc.).
L'analyse des incidences de l'application de ces normes est en cours.
Le Groupe, à l'occasion de la transition aux IFRS en 2005, a utilisé certaines options permises par IFRS 1. Les options qui ont encore un impact sur les états financiers concernent :
Les états financiers ont été préparés selon la convention du coût historique, à l'exception des instruments financiers qui sont comptabilisés conformément au traitement des différentes catégories d'actifs et de passifs financiers définis par la norme IAS 39.
Conformément à la norme IFRS 5 - Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, les actifs ou groupes d'actifs destinés à être cédés font l'objet d'une présentation sur une ligne à part de l'état de situation financière et sont évalués et comptabilisés au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur valeur de marché diminuée des coûts nécessaires à la réalisation de la vente.
Un actif est classé en actifs destinés à être cédés seulement si la vente est hautement probable dans un horizon de 12 mois, si l'actif est disponible en vue d'une vente immédiate dans son état actuel et si un plan de vente a été initié par le management avec un degré d'avancement suffisant. Pour apprécier le caractère hautement probable de la vente, le Groupe prend notamment en considération les marques d'intérêts et les offres reçues d'acquéreurs potentiels, ainsi que les risques d'exécution spécifiques à certaines transactions.
L'évolution de l'environnement économique et financier a conduit le Groupe à renforcer les procédures de suivi des risques et à intégrer une évaluation de ceux-ci dans l'évaluation des instruments financiers et les tests de perte de valeur. Cet environnement et la volatilité importante des marchés ont été pris en considération par le Groupe dans les estimations comme les business plans et les différents taux d'actualisation utilisés à la fois pour les tests de perte de valeur et les calculs des provisions.
(1) Ces normes et amendements n'ayant pas encore été adoptés par l'Union européenne, il s'agit d'une traduction libre.
(2) Les améliorations de ce cycle sont applicables en 2018 hormis celle concernant IFRS 12 applicable en 2017.
La préparation des états financiers nécessite l'utilisation d'estimations et d'hypothèses pour la détermination de la valeur des actifs et des passifs, l'évaluation des aléas positifs et négatifs à la date de clôture, ainsi que les produits et charges de l'exercice.
En raison des incertitudes inhérentes à tout processus d'évaluation, le Groupe révise ses estimations sur la base d'informations régulièrement mises à jour. Il est possible que les résultats futurs des opérations concernées diffèrent de ces estimations.
Les estimations significatives réalisées par le Groupe pour l'établissement des états financiers portent principalement sur :
Les principales hypothèses et estimations utilisées pour déterminer la juste valeur des actifs acquis et des passifs repris comprennent notamment les perspectives futures des marchés nécessaires à l'évaluation des flux de trésorerie futurs ainsi que les taux d'actualisation à appliquer.
Les valeurs utilisées reflètent les meilleures estimations du management.
Des hypothèses et des estimations sont réalisées pour déterminer la valeur recouvrable des goodwills, des immobilisations incorporelles et des immobilisations corporelles. Celles-ci portent en particulier sur les perspectives de marché et l'évolution du cadre régulatoire, nécessaires à l'évaluation des flux de trésorerie et plus sensibles sur certaines activités, ainsi que sur le taux d'actualisation à appliquer. Toute modification de ces hypothèses pourrait avoir un effet significatif sur le montant de la valeur recouvrable et pourrait conduire à modifier les pertes de valeur à comptabiliser.
En ce qui concerne les principales UGT goodwill, les hypothèses clés des tests de perte de valeur sont les suivantes :
UGT Benelux
Les prévisions de flux de trésorerie de cette UGT reposent sur un nombre important d'hypothèses clés telles que les valeurs assignées aux prix à long terme des combustibles, du CO2, l'évolution de la demande d'électricité et de gaz, l'évolution des prix de l'électricité, les perspectives futures des marchés, ainsi que l'évolution du cadre régulatoire (notamment sur les capacités nucléaires en Belgique et la prolongation des contrats de droits de tirage sur les centrales nucléaires en France). Enfin, les taux d'actualisation constituent également une des hypothèses clés pour le calcul de la valeur d'utilité de cette UGT goodwill.
Les projections de flux de trésorerie sont établies à partir du tarif d'utilisation des réseaux publics de distribution de gaz naturel dit «tarif ATRD 5» entré en vigueur le 1er juillet 2016 pour une période de quatre ans, ainsi que du niveau global des investissements accepté par la CRE (Commission de Régulation de l'Énergie) dans le cadre de sa décision sur le tarif ATRD 5. La valeur terminale calculée à la fin du plan d'affaires à moyen terme correspond au montant attendu de la Base des Actifs Régulés (BAR) sans prime fin 2022. La BAR est la valeur attribuée par le régulateur aux actifs exploités par l'opérateur de distribution.
Les principales hypothèses et estimations clés comprennent notamment les taux d'actualisation, l'évolution de la demande de gaz et d'électricité en France, l'évolution de la part du marché du Groupe ainsi que les prévisions des taux de marge de commercialisation.
Les hypothèses clés du test comprennent notamment les perspectives de renouvellement des concessions hydroélectriques en France, l'évolution des prix de vente de l'électricité ainsi que les taux d'actualisation.
Les principales hypothèses et estimations utilisées portent sur l'évolution de la demande d'électricité, les prévisions de prix du CO2, des combustibles et de l'électricité ainsi que sur le niveau des taux d'actualisation.
UGT Storengy
Les hypothèses clés du test portent sur (i) les prévisions de ventes de capacités en France et en Allemagne, lesquelles dépendent de l'évolution des conditions de marché, et plus particulièrement du niveau des spreads saisonniers du gaz naturel, ainsi que (ii) l'évolution des hypothèses règlementaires concernant les activités de stockage souterrain de gaz naturel en France.
Les paramètres qui ont une influence significative sur le montant des provisions, et plus particulièrement – mais pas uniquement – celles relatives à la gestion de l'aval du cycle du combustible nucléaire et au démantèlement des sites de production nucléaires, de même que celles liées au démantèlement des infrastructures gazières en France, sont :
Ces paramètres sont établis sur la base des informations et estimations que le Groupe estime les plus appropriées à ce jour.
La modification de certains paramètres pourrait conduire à une révision significative des provisions comptabilisées.
L'évaluation des engagements de retraite repose sur des calculs actuariels. Le Groupe estime que les hypothèses retenues pour évaluer les engagements sont appropriées et justifiées. Cependant, toute modification d'hypothèse pourrait avoir un impact significatif.
Pour évaluer à la juste valeur les instruments financiers non cotés sur un marché, le Groupe doit utiliser des modèles de valorisation qui reposent sur un certain nombre d'hypothèses, dont la modification pourrait avoir un impact significatif.
Le chiffre d'affaires réalisé sur les segments de clientèle qui font l'objet d'une relève de compteurs en cours d'exercice comptable, notamment la clientèle alimentée en basse tension (électricité) ou en basse pression (gaz), est estimé à la clôture à partir d'historiques, de statistiques de consommation et d'estimations de prix de vente. Pour les ventes sur des réseaux utilisés par des opérateurs multiples, le Groupe est tributaire de l'allocation des volumes d'énergie transitant sur les réseaux, réalisée par les gestionnaires des réseaux. Les allocations définitives ne sont parfois connues qu'avec plusieurs mois de retard, il en résulte une marge d'incertitude sur le chiffre d'affaires réalisé. Toutefois, le Groupe a développé des outils de mesure et de modélisation qui permettent d'estimer le chiffre d'affaires avec un degré de fiabilité satisfaisant et de vérifier a posteriori que les risques d'erreur dans l'estimation des quantités vendues et du chiffre d'affaires correspondant peuvent être considérés comme non significatifs. En France, le gaz livré non relevé et non facturé dit «gaz en compteur» est déterminé sur la base d'une méthode directe prenant en compte une estimation de la consommation des clients, en fonction de leur dernière facture ou de leur dernière relève non facturée homogène avec l'allocation du gestionnaire de réseau de distribution sur la même période. Il est valorisé au prix moyen de l'énergie. Le prix moyen utilisé tient compte de la catégorie de clientèle et de l'ancienneté du gaz en compteur. La quote-part de chiffre d'affaires non facturée à la date de clôture est sensible aux hypothèses de volumes et de prix moyens retenues.
Des actifs d'impôt différé sont comptabilisés au titre des pertes fiscales reportables lorsqu'il est probable que le Groupe disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales non utilisées pourront être imputées. Cette probabilité de bénéfices imposables futurs est estimée en prenant en considération l'existence de différences temporelles imposables relevant de la même entité fiscale et se reversant sur les mêmes échéances vis-à-vis de la même autorité fiscale, ainsi que les estimations de profits taxables futurs. Ces prévisions de profits taxables et les consommations de reports déficitaires en résultant ont été élaborées à partir des projections de résultat telles que préparées dans le cadre du plan moyen terme, ainsi qu'à partir de projections complémentaires lorsque nécessaire.
Outre l'utilisation d'estimations, la direction du Groupe a fait usage de jugement pour définir le traitement comptable adéquat de certaines activités et transactions notamment lorsque les normes et interprétations IFRS en vigueur ne traitent pas de manière précise des problématiques comptables concernées.
En particulier, le Groupe a exercé son jugement pour l'évaluation de la nature du contrôle, la classification des accords qui contiennent des contrats de location, la comptabilisation des acquisitions de participations ne donnant pas le contrôle antérieures au 1er janvier 2010, et la détermination des «activités normales», au regard d'IAS 39, des contrats d'achat et de vente d'éléments non financiers (électricité, gaz, etc.).
La liste des entités pour lesquelles le Groupe a exercé son jugement sur la nature du contrôle figurent dans la Note 2 «Principales filiales au 31 décembre 2016» et dans la Note 3 «Participations dans les entreprises mises en équivalence».
Conformément à IAS 1, le Groupe présente séparément dans l'état de situation financière les actifs courants et non courants, et les passifs courants et non courants. Au regard de la majorité des activités du Groupe, il a été considéré que le critère à retenir pour la classification est le délai de réalisation de l'actif ou de règlement du passif : en courant si ce délai est inférieur à 12 mois et en non courant s'il est supérieur à 12 mois.
Le Groupe consolide par intégration globale les entités dont il détient le contrôle en application d'IFRS 10 – États financiers consolidés. Le Groupe contrôle une entité, et la consolide en tant que filiale, si les trois critères suivants sont remplis :
Le Groupe comptabilise les participations dans des entreprises associées (entités dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable) et les coentreprises selon la méthode de la mise en équivalence. Selon la norme IFRS 11 – Partenariats, une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l'entité ont des droits sur l'actif net de celle-ci.
Selon la norme IFRS 11 – Partenariats, une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l'entité ont des droits sur les actifs et des obligations au titre des passifs de celle-ci.
Conformément à cette norme, le Groupe comptabilise les actifs, les passifs, les produits et les charges relatifs à ses intérêts dans des activités conjointes en conformité avec les normes IFRS applicables à ces actifs, passifs, produits et charges.
À noter que les contrats de partage de production, notamment dans le secteur de l'exploration et de la production d'hydrocarbures sont hors du champ d'application d'IFRS 11. Les parties prenantes à ces contrats comptabilisent en effet leurs droits de production et de réserves conformément aux clauses contractuelles.
Les états financiers consolidés du Groupe sont présentés en euros.
La monnaie fonctionnelle d'une entité est la monnaie de l'environnement économique dans lequel cette entité opère principalement. Dans la majorité des cas, la monnaie fonctionnelle correspond à la monnaie locale. Cependant, dans certaines entités, une monnaie fonctionnelle différente de la monnaie locale peut être retenue dès lors qu'elle reflète la devise des principales transactions et de l'environnement économique de l'entité.
Les opérations en monnaies étrangères sont converties dans la monnaie fonctionnelle au cours du jour de la transaction. À chaque arrêté comptable :
L'état de situation financière est converti en euros au taux de change en vigueur à la clôture de l'exercice. Le résultat et les flux de trésorerie sont convertis sur la base des taux de change moyens de la période. Les différences résultant de la conversion des états financiers de ces filiales sont enregistrées en «écarts de conversion» au sein des autres éléments du résultat global.
Les écarts d'acquisition et ajustements de juste valeur provenant de l'acquisition d'une entité étrangère sont considérés comme des actifs et passifs de l'entité étrangère. Ils sont donc exprimés dans la monnaie fonctionnelle de l'entité et sont convertis au taux de clôture.
Les regroupements d'entreprises réalisés avant le 1er janvier 2010 ont été comptabilisés selon la norme IFRS 3 avant révision. Conformément à la norme IFRS 3 révisée, ces regroupements d'entreprises n'ont pas été retraités.
Depuis le 1er janvier 2010, le Groupe applique la méthode dite de l'acquisition telle que décrite dans IFRS 3 révisée. En application de cette méthode, le Groupe comptabilise à la date de prise de contrôle les actifs acquis et passifs repris identifiables à leur juste valeur, ainsi que toute participation ne donnant pas le contrôle dans l'entreprise acquise. Ces participations ne donnant pas le contrôle sont évaluées soit à la juste valeur, soit à la part proportionnelle dans l'actif net identifiable. Le Groupe détermine au cas par cas l'option qu'il souhaite appliquer pour comptabiliser ces participations ne donnant pas le contrôle.
Les immobilisations incorporelles sont comptabilisées au coût diminué du cumul des amortissements et éventuelles pertes de valeur.
L'application au 1er janvier 2010 de la norme IFRS 3 révisée conduit à distinguer les regroupements réalisés avant ou après cette date.
Les goodwills représentent la différence entre le coût du regroupement d'entreprises (prix d'acquisition des titres majoré des coûts annexes directement attribuables à l'acquisition) et la part du Groupe dans la juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l'entreprise acquise à la date de prise de contrôle (sauf si la prise de contrôle est faite par étapes).
Dans le cas d'une prise de contrôle par achats successifs de titres d'une filiale, le Groupe a déterminé un goodwill pour chaque transaction sur la base de la juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables acquis à chaque date de transaction.
Le goodwill est évalué comme étant l'excédent du total de :
par rapport au solde net des justes valeurs des actifs acquis et des passifs repris identifiables.
Le montant du goodwill reconnu lors de la prise de contrôle ne peut être ajusté après la fin de la période d'évaluation.
Les goodwills relatifs aux participations dans les entreprises associées sont compris dans la valeur des participations dans les entreprises mises en équivalence.
Les goodwills ne sont pas amortis mais font l'objet de tests de perte de valeur une fois par an, ou plus fréquemment s'il existe des indices de pertes de valeur identifiés. Ces goodwills sont testés au niveau d'Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) ou de regroupements d'UGT qui constituent des ensembles homogènes générant conjointement des flux de trésorerie largement indépendants des flux de trésorerie générés par les autres UGT.
Les modalités de réalisation de ces tests de perte de valeur sont présentées dans le paragraphe 1.4.8 «Perte de valeur des immobilisations corporelles et incorporelles».
Les pertes de valeur relatives à des goodwills ne sont pas réversibles et sont présentées sur la ligne «Pertes de valeur» du compte de résultat.
Les frais de recherche sont comptabilisés en charges dans l'exercice au cours duquel ils sont encourus.
Les frais de développement sont comptabilisés à l'actif dès lors que les critères de reconnaissance d'un actif tels qu'édictés par IAS 38 sont remplis. Dans ce cas, l'immobilisation incorporelle provenant du développement est amortie sur sa durée d'utilité.
Les autres immobilisations incorporelles comprennent notamment :
L'amortissement des immobilisations incorporelles est constaté en fonction du rythme attendu de la consommation des avantages économiques futurs de l'actif. Les amortissements sont calculés, essentiellement sur base du mode linéaire, en fonction des durées d'utilité suivantes :
| Durée d'utilité | |||
|---|---|---|---|
| En nombre d'années | Minimum | Maximum | |
| Infrastructure concessions | 10 | 30 | |
| Portefeuille clients | 10 | 40 | |
| Autres immobilisations incorporelles | 1 | 40 |
Certaines immobilisations incorporelles, dont la durée d'utilité est indéfinie, ne sont pas amorties mais font l'objet d'un test de perte de valeur annuel.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût historique d'acquisition, de production ou d'entrée dans le Groupe, sous déduction des amortissements cumulés et des pertes de valeur constatées.
La valeur comptable des immobilisations corporelles ne fait l'objet d'aucune réévaluation, le Groupe n'ayant pas choisi la méthode alternative permettant de réévaluer de façon régulière une ou plusieurs catégories d'immobilisations corporelles.
Les subventions pour investissements sont portées en déduction de la valeur brute des immobilisations au titre desquelles elles ont été reçues.
En application d'IAS 16, le coût de l'actif comprend, lors de sa comptabilisation initiale, les coûts de démantèlement et de remise en état de site dès lors qu'il existe à la date d'entrée une obligation actuelle, légale ou implicite de démanteler ou de restaurer le site. Une provision est alors constatée en contrepartie d'un composant de l'actif au titre du démantèlement.
Les immobilisations corporelles financées au moyen de contrats de location-financement sont présentées à l'actif pour la valeur de marché ou la valeur actualisée des paiements minimaux si elle est inférieure. La dette correspondante est inscrite en dettes financières. Ces immobilisations sont amorties selon le mode d'amortissement et les durées d'utilité décrits ci-dessous.
Les coûts d'emprunts encourus pendant la période de construction d'un actif qualifié sont incorporés dans son coût.
Le gaz «coussin», injecté dans les réservoirs souterrains, est indispensable au fonctionnement des stockages souterrains et indissociable de ces installations. C'est pourquoi, à la différence du gaz «utile» comptabilisé en stock (se reporter au paragraphe 1.4.10 «Stocks»), il est enregistré en immobilisations.
En application de l'approche par composants, le Groupe utilise des durées d'amortissement différenciées pour chacun des composants significatifs d'un même actif immobilisé dès lors que l'un de ces composants a une durée d'utilité différente de l'immobilisation principale à laquelle il se rapporte.
Les amortissements sont calculés essentiellement sur base du mode linéaire sur les durées normales d'utilité suivantes :
| Durée d'utilité | |||
|---|---|---|---|
| En nombre d'années | Minimum | Maximum | |
| Installations techniques | |||
| Stockage - Production - Transport - Distribution |
5 | 60(*) | |
| Installation - Maintenance |
3 | 10 | |
| Aménagements hydrauliques |
20 | 65 | |
| Autres immobilisations corporelles | 2 | 33 | |
(*) Hors gaz coussin.
La fourchette constatée sur les durées d'amortissement résulte de la diversité des immobilisations concernées. Les durées minima concernent le petit matériel et le mobilier, les durées maxima s'appliquent aux réseaux d'infrastructures et de stockage. Conformément à la loi du 31 janvier 2003 adoptée par la Chambre des Représentants de Belgique, relative à «la sortie progressive de l'énergie nucléaire à des fins de production industrielle d'électricité», les centrales nucléaires sont, depuis l'exercice 2003, amorties de manière prospective sur 40 ans, à l'exception de Tihange 1, Doel 1 et Doel 2, dont la durée d'exploitation a été prolongée de 10 ans par la loi du 18 décembre 2013.
Concernant les droits d'exploitation hydraulique, les aménagements sont amortis sur la durée la plus courte entre le contrat d'exploitation et la durée d'utilité des biens en tenant compte du renouvellement des contrats si ce dernier est estimé raisonnablement certain par le Groupe.
Le Groupe applique la norme IFRS 6 - Prospection et évaluation de ressources minérales.
Les dépenses d'études géologiques et géophysiques sont enregistrées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont encourues.
Les coûts d'exploration (autres que les dépenses d'études géologiques ou géophysiques) sont temporairement immobilisés dans l'attente de déterminer la faisabilité technique et la viabilité commerciale des réserves. Ce coût des forages d'exploration est temporairement immobilisé quand les deux conditions suivantes sont réunies :
Selon cette méthode dite des «successful efforts», à l'issue du programme d'exploration, lorsque le puits d'exploration a permis de confirmer avec certitude l'existence de réserves commercialisables, ces montants sont inscrits en immobilisations corporelles et amortis sur la durée de production des réserves ; dans le cas contraire, ils sont comptabilisés en charges.
L'amortissement des immobilisations de production, y compris des coûts de remise en état des sites, débute à partir de la mise en production des champs et est effectué selon la méthode à l'unité de production (UOP «Unit of Production Method»). Le taux d'amortissement pratiqué dans le cadre de l'UOP est égal au rapport de la production d'hydrocarbures de la période sur les réserves prouvées et probables d'hydrocarbures.
L'interprétation SIC 29 – Accords de concession de services – Informations à fournir traite des informations concernant les contrats de concession à donner dans les Notes aux Comptes, tandis que IFRIC 12 traite de la comptabilisation de certains contrats de concession par le concessionnaire.
Pour qu'un contrat de concession soit inclus dans le périmètre de l'interprétation IFRIC 12, l'utilisation de l'infrastructure doit être contrôlée par le concédant. Le contrôle de l'utilisation de l'infrastructure par le concédant est assuré quand les deux conditions suivantes sont remplies :
Les infrastructures de concession ne répondant pas aux critères d'IFRIC 12 restent classées en tant qu'immobilisations corporelles.
Cette analyse s'applique au cas particulier de la distribution de gaz en France. En effet, les actifs concernés ont été comptabilisés selon IAS 16 dans la mesure où GRDF exploite son réseau sous un régime de concessions à long terme qui sont pour la quasi-totalité obligatoirement renouvelées à l'échéance conformément à la loi n° 46–628 du 8 avril 1946.
Conformément à IAS 36, lorsque des événements ou modifications d'environnement de marché ou des éléments internes indiquent un risque de perte de valeur des immobilisations incorporelles ou corporelles, celles-ci font l'objet d'un test de perte de valeur. Dans le cas des immobilisations incorporelles non amorties, les tests de perte de valeur sont réalisés annuellement.
Ce test de perte de valeur n'est effectué pour les immobilisations corporelles et incorporelles à durée d'utilité définie que lorsqu'il existe des indices révélant une altération de leur valeur. Celle-ci provient en général de changements importants dans l'environnement de l'exploitation des actifs ou d'une performance économique inférieure à celle attendue.
Les principaux indices de perte de valeur retenus par le Groupe sont :
Ces immobilisations corporelles ou incorporelles sont testées au niveau du regroupement d'actifs pertinent (actif isolé ou Unité Génératrice de Trésorerie – UGT) déterminé conformément aux prescriptions d'IAS 36. Dans le cas où le montant recouvrable est inférieur à la valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée pour la différence entre ces deux montants. La comptabilisation d'une perte de valeur entraîne une révision de la base amortissable et éventuellement du plan d'amortissement des immobilisations concernées.
Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles ou incorporelles peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrable redevient plus élevée que la valeur nette comptable. La valeur de l'actif après reprise de la perte de
valeur est plafonnée à la valeur comptable qui aurait été déterminée nette des amortissements si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée au cours des exercices antérieurs.
Pour examiner la valeur recouvrable des immobilisations corporelles et incorporelles, elles sont, le cas échéant, regroupées dans des UGT dont on pourra comparer les valeurs comptables et les valeurs recouvrables.
En ce qui concerne les entités opérationnelles pour lesquelles le Groupe s'inscrit dans une logique de continuité d'exploitation et de détention durable, la valeur recouvrable d'une UGT correspond à la valeur d'utilité ou à la juste valeur diminuée des coûts de sortie lorsque celle-ci est plus élevée. Les valeurs d'utilité sont essentiellement déterminées à partir de projections actualisées de flux de trésorerie d'exploitation et d'une valeur terminale. Des méthodes usuelles d'évaluation sont mises en œuvre pour lesquelles les principales données économiques retenues sont :
Ces taux d'actualisation sont des taux après impôts appliqués à des flux de trésorerie après impôts. Leur utilisation aboutit à la détermination de valeurs recouvrables identiques à celles obtenues en utilisant des taux avant impôt à des flux de trésorerie non fiscalisés, comme demandé par la norme IAS 36.
En ce qui concerne les entités opérationnelles pour lesquelles une décision de cession est prise par le Groupe, la valeur recouvrable des actifs concernés est déterminée sur la base de leur valeur de marché estimée nette des coûts de cession. Dans le cas où des négociations sont en cours, celle-ci est déterminée par référence à la meilleure estimation pouvant être faite, à la date de clôture, de leur issue.
En cas de perte de valeur, celle-ci est inscrite sur la ligne «Pertes de valeur» du compte de résultat.
Dans le cadre de ses différentes activités, le Groupe utilise des actifs mis à sa disposition en vertu de contrats de location.
Ces contrats de location font l'objet d'une analyse au regard des situations décrites et indicateurs fournis dans IAS 17 afin de déterminer s'il s'agit de contrats de location simple ou de contrats de location-financement.
Les contrats de location-financement sont des contrats qui transfèrent la quasi-totalité des risques et avantages de l'actif considéré au preneur. Tous les contrats de location qui ne correspondent pas à la définition d'un contrat de location-financement sont classés en tant que contrats de location simple.
Les principaux indicateurs examinés par le Groupe afin d'apprécier si un contrat de location transfère la quasi-totalité des risques et avantages sont les suivants : existence d'une clause de transfert automatique ou d'option de transfert de propriété, conditions d'exercice de cette clause, comparaison entre la durée du contrat et la durée de vie estimée du bien, spécificité de l'actif utilisé et comparaison de la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat avec la juste valeur du bien.
Lors de la comptabilisation initiale, les actifs utilisés dans le cadre de contrats de location-financement sont comptabilisés en immobilisations corporelles avec pour contrepartie une dette financière. L'actif est comptabilisé à la juste valeur de l'actif loué à la date de commencement du contrat ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux.
Les paiements effectués au titre de contrats de location simple sont comptabilisés en charges dans le compte de résultat sur une base linéaire sur la durée du contrat de location.
IFRIC 4 traite des modalités d'identification des contrats de service, d'achat ou de vente take-or-pay qui, sans revêtir une forme juridique de contrat de location, confèrent aux clients/fournisseurs le droit d'utilisation d'un actif ou ensemble d'actifs en contrepartie de paiements fixés. Les contrats ainsi identifiés doivent être assimilés à des contrats de location et doivent être analysés en tant que tels pour être qualifiés soit de contrat de location simple soit de contrat de location-financement. Dans ce dernier cas, il convient de constater une créance financière pour refléter le financement porté par le Groupe lorsqu'il est considéré comme crédit-bailleur vis-à-vis de ses clients.
Le Groupe est concerné par cette interprétation principalement au titre de :
Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de la valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation correspond au prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts attendus pour l'achèvement ou la réalisation de la vente.
Le coût des stocks est déterminé en utilisant soit la méthode du premier entré – premier sorti, soit en utilisant la méthode du coût moyen pondéré.
Le combustible nucléaire acquis est consommé dans le cadre du processus de production d'électricité sur plusieurs années. La consommation de ce stock de combustible nucléaire est constatée au prorata des estimations de quantité d'électricité produite par unité de combustible.
Le gaz injecté dans les réservoirs souterrains comprend le gaz «utile», soutirable sans avoir de conséquences préjudiciables à l'exploitation ultérieure des réservoirs et le gaz «coussin», indissociable des stockages souterrains et indispensable à leur fonctionnement (se reporter au § 1.4.5.1).
Le gaz «utile» est comptabilisé en stocks. Il est valorisé au coût moyen pondéré d'achat en entrée de réseau de transport, y compris le coût de regazéification, toutes origines confondues.
Les sorties de stocks du Groupe sont évaluées selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré.
Une perte de valeur est enregistrée lorsque la valeur nette de réalisation est inférieure au coût moyen pondéré.
La directive européenne 2003/87/CE établit un système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre (GES) dans l'Union européenne. Les entités visées par cette directive sont tenues de restituer un nombre de quotas égal au total des émissions de GES constatées lors de l'année écoulée. En l'absence de principes IFRS spécifiques définissant le traitement comptable à adopter, le Groupe a décidé d'appliquer les principes suivants concernant les problématiques comptables relatives aux quotas d'émission de GES :
les quotas constituent des stocks, puisqu'ils sont consommés dans le processus de production ;
À la clôture, en cas d'insuffisance de quotas pour couvrir les émissions de GES de l'exercice, le Groupe constitue un passif. Ce passif est évalué sur la base du prix de marché, à la clôture, des quotas restant à acquérir ou sur base du prix des contrats à terme conclus et visant à couvrir cette position déficitaire.
En l'absence de normes IFRS ou d'interprétations relatives à la comptabilisation des certificats d'économie d'énergie (CEE), les dispositions suivantes sont appliquées :
Les instruments financiers sont comptabilisés et évalués conformément à IAS 32 et IAS 39.
Ils comprennent les titres disponibles à la vente, les prêts et créances au coût amorti, y compris les créances clients et comptes rattachés et les actifs financiers évalués en juste valeur par résultat, dont les instruments financiers dérivés. Les actifs financiers sont ventilés dans l'état de situation financière entre actifs non courants et courants.
La catégorie «Titres disponibles à la vente» comprend les participations du Groupe dans des sociétés non consolidées et les titres de capitaux propres ou de dettes ne satisfaisant pas aux critères de classement dans les autres catégories (voir infra). Le coût de revient est déterminé selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré.
Lors de leur comptabilisation initiale, ces actifs sont comptabilisés à leur juste valeur, c'est-à-dire généralement à leur coût d'acquisition, majorée des coûts de transaction.
Aux dates de clôture, les titres disponibles à la vente sont évalués à leur juste valeur. Pour les actions de sociétés cotées, cette juste valeur est déterminée sur la base du cours de Bourse à la date de clôture considérée. Pour les titres non cotés, la juste valeur est évaluée à partir de modèles d'évaluation basés principalement sur les dernières opérations de marché, l'actualisation de dividendes ou flux de trésorerie et la valeur de l'actif net. Les variations de juste valeur sont comptabilisées directement en autres éléments du résultat global sauf lorsque la baisse de valeur par rapport au coût d'acquisition historique est jugée suffisamment significative ou prolongée pour impliquer une perte de valeur le cas échéant. Dans ce dernier cas, une perte de valeur est comptabilisée en résultat sur la ligne «Pertes de valeur». Seules les pertes de valeur sur des instruments de dettes (titres de dette/obligations) peuvent être reprises par résultat.
La catégorie «Prêts et créances au coût amorti» comprend principalement les créances rattachées à des participations, des avances en compte courant consenties à des entités associées ou non consolidées, des dépôts de garantie ainsi que les créances clients et autres débiteurs.
Lors de leur comptabilisation initiale, ces prêts et créances sont comptabilisés à leur juste valeur majorée des coûts de transaction. À chaque date de clôture, ces actifs sont évalués au coût amorti en appliquant la méthode dite du taux d'intérêt effectif.
Les dépôts de garantie provenant de contrats de location sont comptabilisés à leur valeur nominale.
Lors de leur comptabilisation initiale, les créances clients et autres débiteurs sont comptabilisés à leur juste valeur, ce qui dans la plupart des cas correspond à leur valeur nominale. Une perte de valeur est constituée en fonction du risque de non-recouvrement. Les montants dus par les clients au titre des contrats de construction sont repris dans cette rubrique.
Ces actifs financiers répondent aux critères d'IAS 39 de qualification ou de désignation.
Il s'agit essentiellement de titres détenus à des fins de transaction et de placement à court terme ne satisfaisant pas aux critères de classement en trésorerie ou équivalents de trésorerie (se reporter au § 1.4.12). Ces actifs financiers sont évalués à la juste valeur à la date de clôture et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Les passifs financiers comprennent les dettes financières, les dettes fournisseurs et comptes associés, les instruments financiers dérivés ainsi que les autres passifs financiers.
Les passifs financiers sont ventilés dans l'état de situation financière entre passifs non courants et courants. Les passifs financiers courants comprennent principalement :
Les emprunts et autres passifs financiers sont évalués selon la méthode du coût amorti en utilisant le taux d'intérêt effectif de l'emprunt.
Lors de leur comptabilisation initiale, les primes/décotes d'émission, primes/décotes de remboursement et frais d'émission sont comptabilisés en augmentation ou diminution de la valeur nominale des emprunts concernés. Ces primes et frais d'émission sont pris en compte dans le calcul du taux d'intérêt effectif et sont donc constatés en résultat de façon actuarielle sur la durée de vie de l'emprunt.
Dans le cas de dettes structurées sans composante capitaux propres, le Groupe peut être amené à séparer un instrument dérivé dit «incorporé» (se reporter au § 1.4.11.3). Les conditions selon lesquelles les dérivés incorporés doivent être comptabilisés séparément sont précisées ci-après. En cas de séparation d'un dérivé incorporé, la valeur comptable initiale de la dette structurée est ventilée en une composante «dérivé incorporé», à hauteur de la juste valeur de l'instrument dérivé incorporé et une composante «passif financier» déterminée par différence entre le montant de l'émission et la juste valeur du dérivé incorporé. Cette séparation des composantes de l'instrument lors de la comptabilisation initiale ne donne lieu à la comptabilisation d'aucun profit ni perte.
Ultérieurement, la dette est comptabilisée au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif tandis que le dérivé est évalué à la juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Les autres passifs financiers comprennent notamment les puts sur participations ne donnant pas le contrôle consentis par le Groupe.
En l'absence de précisions dans les textes IFRS et au vu des recommandations de l'AMF pour la clôture 2009, le Groupe a décidé de conserver ses méthodes comptables antérieures pour les instruments comptabilisés avant le 1er janvier 2010 :
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour gérer et réduire son exposition aux risques de marché provenant de la fluctuation des taux d'intérêt, des cours de change et des prix des matières premières, en particulier sur les marchés du gaz et de l'électricité. Le recours à des produits dérivés s'exerce dans le cadre d'une politique Groupe en matière de gestion des risques de taux, change et matières premières.
Les instruments financiers dérivés sont des contrats, dont la valeur est affectée par la variation d'un ou plusieurs paramètres observables, qui ne requièrent pas d'investissement significatif et prévoient un règlement à une date future.
Les instruments financiers dérivés couvrent ainsi les contrats de type swaps, options, futures, swaptions, mais également les engagements d'achat ou vente à terme de titres cotés ou non cotés ainsi que certains engagements fermes ou optionnels d'achat ou vente d'actifs non financiers donnant lieu à livraison physique du sous-jacent.
Concernant plus particulièrement les contrats d'achat et de vente d'électricité et de gaz naturel, le Groupe conduit systématiquement une analyse visant à déterminer si le contrat a été négocié dans le cadre de ses activités dites «normales» et doit ainsi être exclu du champ d'application de la norme IAS 39. Cette analyse consiste en premier lieu à démontrer que le contrat est mis en place et continue à être détenu afin de donner lieu à un achat ou une vente avec livraison physique, pour des volumes destinés à être utilisés ou vendus par le Groupe selon une échéance raisonnable, dans le cadre de son exploitation.
En complément, il convient de démontrer que le Groupe n'a pas de pratique de règlement net au titre de contrats similaires et que ces contrats ne sont pas assimilables à des ventes d'options. En particulier, dans le cas des ventes d'électricité et de gaz offrant à la contrepartie une flexibilité sur les volumes vendus, le Groupe opère la distinction entre les contrats de vente assimilables à des ventes de capacités – considérés comme entrant dans le cadre de l'activité usuelle du Groupe – et les contrats de vente assimilables à des ventes d'options financières, qui seront comptabilisés comme des instruments financiers dérivés.
Seuls les contrats respectant l'intégralité de ces conditions sont considérés comme exclus du champ d'application d'IAS 39. Cette analyse donne lieu à la constitution d'une documentation spécifique.
Un dérivé incorporé est une composante d'un contrat dit «hôte» qui répond à la définition d'un instrument dérivé et dont les caractéristiques économiques ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte.
Au niveau du Groupe, les principaux contrats susceptibles de contenir des dérivés dits «incorporés» sont les contrats contenant des clauses ou options pouvant affecter le prix, le volume ou la maturité du contrat. Il s'agit en particulier des contrats d'achat ou de vente d'actifs non financiers dont le prix est susceptible d'être révisé en fonction d'un index, du cours d'une monnaie étrangère ou du prix d'un autre actif que celui sous-jacent au contrat.
Les dérivés incorporés font l'objet d'une comptabilisation séparée dès lors :
Lorsqu'un dérivé incorporé à un contrat hôte est séparé, il est évalué dans l'état de situation financière à la juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en résultat (lorsque le dérivé incorporé n'est pas documenté dans une relation de couverture).
Les instruments financiers dérivés qualifiés d'instruments de couverture sont systématiquement comptabilisés dans l'état de situation financière à leur juste valeur. Néanmoins, leur mode de comptabilisation varie selon qu'ils sont qualifiés de (i) couverture de juste valeur d'un actif ou passif, (ii) couverture de flux de trésorerie et (iii) couverture d'un investissement net réalisé dans une entité étrangère.
Une couverture de juste valeur permet de se prémunir contre le risque provenant des variations de juste valeur d'actifs, de passifs, tels que prêts et emprunts à taux fixe ou d'actifs, de passifs ou d'engagements fermes en devises étrangères.
Les variations de juste valeur de l'instrument de couverture sont enregistrées en résultat de la période. De manière symétrique, l'élément couvert est réévalué au titre du risque couvert par le résultat de la période même si l'élément couvert est normalement dans une catégorie dans laquelle les variations de juste valeur sont comptabilisées en autres éléments du résultat global. Ces deux réévaluations se compensent au sein du compte de résultat, au montant près de la part inefficace de la couverture.
Il s'agit de la couverture d'une exposition provenant du risque de variation future d'un ou plusieurs flux de trésorerie affectant le résultat consolidé. Les flux de trésorerie couverts peuvent provenir de contrats sur actifs financiers ou non financiers déjà traduits dans l'état de situation financière, ou de transactions futures non encore traduites dans l'état de situation financière, dès lors que ces transactions présentent un caractère hautement probable.
Les variations de juste valeur de l'instrument financier dérivé sont comptabilisées nettes d'impôt en autres éléments du résultat global pour la part efficace et en résultat de la période pour la part inefficace. Les gains ou pertes accumulés en capitaux propres doivent être reclassés en résultat dans la même rubrique que l'élément couvert – à savoir résultat opérationnel courant pour les couvertures de flux d'exploitation et résultat financier pour les autres couvertures – pendant les mêmes périodes au cours desquelles le flux de trésorerie couvert affecte le résultat.
Si la relation de couverture est interrompue, notamment parce qu'elle n'est plus considérée comme efficace, les gains ou pertes accumulés au titre de l'instrument dérivé sont maintenus en capitaux propres jusqu'à l'échéance de la transaction couverte, sauf si l'entité s'attend à ce que la transaction prévue ne se réalise pas : les gains et pertes comptabilisés en capitaux propres sont alors reclassés immédiatement au compte de résultat.
De façon similaire à la couverture de flux de trésorerie, les variations de juste valeur de l'instrument financier dérivé sont comptabilisées nettes d'impôt en autres éléments du résultat global pour la part efficace attribuable au risque de change couvert et en résultat pour la part inefficace. Les gains ou pertes accumulés en capitaux propres sont repris en résultat à la date de liquidation ou de cession de l'investissement net.
Le Groupe identifie l'instrument financier de couverture et l'élément couvert dès la mise en place de la couverture et documente formellement la relation de couverture en identifiant la stratégie de couverture, le risque couvert et la méthode utilisée pour évaluer l'efficacité de la couverture. Seuls les instruments dérivés négociés avec des contreparties externes au Groupe sont considérés comme éligibles à la comptabilité de couverture.
Dès l'initiation et de manière continue durant tous les exercices pour lesquels la couverture a été désignée, le Groupe démontre et documente l'efficacité de la relation de couverture. Les couvertures sont considérées comme efficaces lorsque la compensation des variations de juste valeur ou de flux de trésorerie entre élément de couverture et élément couvert se situe dans une fourchette comprise entre 80 et 125%.
La démonstration de l'efficacité des couvertures est conduite de façon prospective et rétrospective. Elle est établie par recours à différentes méthodologies, principalement fondées sur la comparaison entre variations de juste valeur ou de flux de trésorerie sur l'élément couvert et sur l'instrument de couverture. Le Groupe retient également les méthodes fondées sur les analyses de corrélation statistique entre historiques de prix.
Il s'agit notamment des instruments financiers dérivés correspondant à des couvertures économiques mais qui n'ont pas été ou ne sont plus documentés dans des relations de couverture comptable.
Lorsqu'un instrument financier dérivé n'a pas été (ou n'est plus) qualifié de couverture, ses variations de juste valeur successives sont comptabilisées directement en résultat de la période, au sein d'une rubrique spécifique «Mark-to-market» ou «MtM sur instruments financiers à caractère opérationnel» sous le résultat opérationnel courant pour les instruments dérivés sur actifs non financiers et en résultat financier pour les instruments dérivés de change, de taux ou sur actions.
Les instruments financiers dérivés non qualifiés de couverture sont présentés dans l'état de situation financière en courant pour les instruments de négoce pour compte propre sur matière première et pour les dérivés à échéance de moins de 12 mois et en non courant pour les autres.
La juste valeur des instruments cotés sur un marché actif est déterminée par référence à leur cotation. Dans ce cas, ces instruments sont présentés en niveau 1 d'évaluation de juste valeur.
La juste valeur des instruments financiers non cotés pour lesquels il existe des données observables sur un marché est déterminée en utilisant des techniques d'évaluation telles que les modèles d'évaluation retenus pour les options ou en utilisant la méthode des flux de trésorerie actualisés.
Les modèles utilisés pour évaluer ces instruments intègrent des hypothèses basées sur des données du marché :
valorisation d'options (contrats optionnels) pour lesquels il peut être nécessaire d'observer la volatilité des prix du marché. Pour les contrats dont la maturité excède la profondeur des transactions pour lesquelles les prix sont observables ou qui sont particulièrement complexes, les valorisations peuvent s'appuyer sur des hypothèses internes ;
dans le cas de contrats complexes négociés avec des établissements financiers indépendants, le Groupe utilise exceptionnellement des évaluations effectuées par les contreparties.
Ces instruments sont présentés en niveau 2 d'évaluation de juste valeur, sauf dans le cas où leur évaluation dépend significativement de paramètres non observables. Dans ce dernier cas ils sont présentés en niveau 3 d'évaluation de juste valeur. Il s'agit le plus souvent d'instruments financiers dérivés dont la maturité excède l'horizon d'observabilité des prix à terme du sous-jacent ou dont certains paramètres tels que la volatilité du sous-jacent n'étaient pas observables.
Sauf cas d'accord de collatéralisation ou autres accords de compensation, le risque de contrepartie est incorporé dans la juste valeur des instruments dérivés actifs et passifs. Il est calculé selon la méthode dite des «pertes attendues» («Expected loss») et tient compte de l'exposition au risque de défaut, de la probabilité de défaut ainsi que du taux de perte en cas de défaut. La probabilité de défaut est déterminée sur la base des notations de crédit («credit rating») attribuées à chaque contrepartie (approche dite «des probabilités historiques»).
La trésorerie comprend les disponibilités ainsi que les placements à court terme qui sont considérés comme liquides, convertibles en un montant de trésorerie connu et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur au regard des critères prévus par IAS 7.
Les découverts sont exclus de la notion de trésorerie et équivalents de trésorerie et sont comptabilisés en tant que dettes financières courantes.
Les titres d'autocontrôle sont enregistrés pour leur coût d'acquisition en diminution des capitaux propres. Les résultats de cession de ces titres sont imputés directement dans les capitaux propres et ne contribuent pas au résultat de l'exercice.
IFRS 2 prescrit de constater en charges de personnel les services rémunérés par des paiements fondés sur des actions. Ces services sont évalués à la juste valeur des instruments accordés.
La juste valeur des plans d'attributions gratuites d'actions est estimée sur la base du cours de l'action à la date d'attribution, en tenant compte de l'absence de dividende sur la période d'acquisition des droits, du taux de rotation de la population concernée par chaque plan et de la probabilité de la performance du Groupe. L'estimation de la juste valeur des plans tient compte également de l'incessibilité de ces instruments. La charge est étalée sur la période d'acquisition des droits en contrepartie des capitaux propres.
Pour les actions de performance, attribuées de manière discrétionnaire et comportant des conditions de performance externes, un modèle Monte Carlo est utilisé.
Selon les lois et usages de chaque pays, les sociétés du Groupe ont des obligations en termes de retraites, préretraites, indemnités de départ et régimes de prévoyance. Ces obligations existent généralement en faveur de l'ensemble des salariés des sociétés concernées.
Les modalités d'évaluation et de comptabilisation suivies par le Groupe concernant les engagements de retraite et autres avantages accordés au personnel sont celles édictées par la norme IAS 19. En conséquence :
Les montants relatifs aux plans dont les engagements sont supérieurs à la juste valeur des actifs de couverture figurent au passif en provisions. Lorsque la valeur des actifs de couverture (plafonnés, le cas échéant) est supérieure aux engagements, le montant concerné est inclus à l'actif de l'état de situation financière en «Autres actifs» courants ou non courants.
Concernant les avantages postérieurs à l'emploi, les écarts actuariels sont comptabilisés en autres éléments du résultat global. Le cas échéant, les ajustements provenant du plafonnement des actifs nets relatifs aux régimes surfinancés suivent la même méthode. Pour les autres avantages à long terme tels que les médailles du travail, les écarts actuariels sont immédiatement comptabilisés en résultat.
La charge (produit) d'intérêt nette au titre des régimes à prestations définies est comptabilisée en résultat financier.
Le Groupe comptabilise une provision dès lors qu'il existe une obligation actuelle (légale ou implicite) à l'égard d'un tiers résultant d'un événement passé et qu'il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour régler cette obligation sans contrepartie attendue.
Une provision pour restructuration est comptabilisée dès lors que les critères généraux de constitution d'une provision sont satisfaits, qu'il existe un plan détaillé formalisé et que le Groupe a créé, chez les personnes concernées, une attente fondée de mise en œuvre de la restructuration soit en commençant à exécuter le plan soit en leur annonçant ses principales caractéristiques.
Les provisions dont l'échéance est supérieure à 12 mois sont actualisées dès lors que l'effet de l'actualisation est significatif. Les principales natures de provisions à long terme du Groupe sont les provisions pour traitement de l'aval du cycle du combustible nucléaire, les provisions pour démantèlement des installations et les provisions pour reconstitution de site. Les taux d'actualisation utilisés reflètent les appréciations actuelles par le marché de la valeur temps de l'argent et des risques spécifiques au passif concerné. Les charges correspondant à la désactualisation des provisions à long terme sont constatées en résultat financier (en «Autres produits et autres charges financiers»).
Dès lors qu'il existe une obligation actuelle, légale ou implicite, de démanteler ou restaurer un site, le Groupe comptabilise une provision pour démantèlement ou reconstitution de site. La contrepartie de la provision pour démantèlement est un «actif de démantèlement» qui est inclus dans la valeur comptable de l'actif concerné. Les ajustements du montant de la provision consécutifs à une révision ultérieure du montant de la sortie de ressource, de la date de survenance du
démantèlement, ou du taux d'actualisation sont symétriquement portés en déduction ou en augmentation du coût de l'actif correspondant. Les effets de la désactualisation sont comptabilisés en charge de l'exercice.
Le chiffre d'affaires (correspondant aux produits des activités ordinaires selon IAS 18) du Groupe comprend essentiellement les produits liés aux activités suivantes :
Les ventes sont reconnues lorsque la livraison a eu lieu (risques et avantages transférés à l'acheteur) ou à l'avancement pour les prestations de services et les contrats de construction, le prix est fixé ou déterminable et le caractère recouvrable des créances est probable.
Le chiffre d'affaires est évalué à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir. Dans le cas où l'existence d'un différé de paiement a un effet significatif sur la détermination de la juste valeur, il en est tenu compte en actualisant les paiements futurs.
Le chiffre d'affaires comprend essentiellement la vente d'électricité et de gaz, les redevances de transport et de distribution liées ainsi que différentes prestations comme la maintenance des réseaux de distribution d'électricité et de gaz ou les ventes de chaleur.
Dans le cadre de certains contrats de vente d'énergie à long terme, le Groupe peut percevoir une composante du prix qui est déterminée indépendamment des volumes et dont le montant est généralement fixe mais peut, dans certains cas très limités, évoluer sur la durée du contrat. En application d'IAS 18, le chiffre d'affaires relatif à cette composante est étalé de manière linéaire, la juste valeur des services rendus n'étant pas, en substance, différente d'une période à l'autre.
En application des normes IAS 1 et IAS 18, les opérations de négoce d'énergie pour compte propre et pour compte de la clientèle sont présentées en net, après compensation des achats et des ventes, sur la ligne «Chiffre d'affaires».
Par ailleurs, les résultats réalisés au titre des couvertures liées à l'optimisation du parc de production et des contrats d'achats de combustibles ou de ventes d'énergie sont présentés en net.
Les produits provenant des services dans le secteur de l'énergie, correspondant essentiellement à des prestations d'installation, de maintenance et de services à l'énergie, sont comptabilisés selon les dispositions de la norme IAS 18 qui prévoient la méthode du pourcentage d'avancement pour les activités de service.
Le chiffre d'affaires des contrats de construction est déterminé en appliquant la méthode du pourcentage d'avancement et de façon plus générale les dispositions présentées dans IAS 11. Selon les cas, ce degré d'avancement est déterminé soit sur la base de l'avancement des coûts, soit par référence à un avancement physique tel que des jalons définis contractuellement.
Le chiffre d'affaires comprend également les produits sur les actifs financiers de concession (IFRIC 12) et les créances de location-financement (IFRIC 4).
Le résultat opérationnel courant (ROC) est un indicateur utilisé par le Groupe qui permet de présenter «un niveau de performance opérationnelle pouvant servir à une approche prévisionnelle de la performance récurrente» (en conformité avec la Recommandation ANC 2013-03, relative au format des états financiers des entreprises sous référentiel comptable international). En effet, le ROC est un solde de gestion qui permet de faciliter la compréhension de la performance du Groupe en excluant les éléments qui, par nature, ont un degré de prévisibilité insuffisant, compte tenu de leur caractère inhabituel, anormal ou peu fréquent. Pour le Groupe, ces éléments correspondent au Mark-to-market (MtM) sur instruments financiers à caractère opérationnel, aux pertes de valeur sur actifs, aux charges de restructuration, aux effets de périmètre, aux autres éléments non récurrents et sont définis comme suit :
Le tableau des flux de trésorerie du Groupe est établi selon la méthode indirecte à partir du résultat net.
Les «Intérêts reçus d'actifs financiers non courants» sont classés dans les flux issus des activités d'investissement parce qu'ils représentent un retour sur investissement. Les «Intérêts financiers reçus sur trésorerie et équivalents de trésorerie» sont classés dans les flux issus des activités de financement, car ces intérêts sont de nature à minorer le coût d'obtention des ressources financières. Cette classification est cohérente avec l'organisation interne du Groupe dans la mesure où dette et trésorerie sont gérées de façon globalisée au sein du département trésorerie Groupe.
Les pertes de valeur sur actifs circulants sont assimilées à des pertes définitives ; en conséquence, la variation de l'actif circulant est présentée nette de perte de valeur.
Les flux liés au paiement de l'impôt sur les sociétés sont isolés.
Le Groupe calcule ses impôts sur le résultat conformément aux législations fiscales en vigueur dans les pays où les résultats sont taxables.
Conformément à IAS 12, les différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs dans les comptes consolidés et leurs valeurs fiscales, donnent lieu à la constatation d'un impôt différé selon la méthode du report variable en utilisant les taux d'impôt adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. Cependant, selon les dispositions d'IAS 12, aucun impôt différé n'est comptabilisé pour les différences temporelles générées par un goodwill dont la perte de valeur n'est pas déductible ou par la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable à la date de transaction. Par ailleurs, un actif d'impôt différé n'est comptabilisé que s'il est probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel les différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Les différences temporelles nées des retraitements relatifs aux contrats de location-financement donnent lieu à la comptabilisation d'impôts différés.
Un passif d'impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables liées à des participations dans les filiales, entreprises associées, coentreprises et investissements dans les succursales sauf si le Groupe est en mesure de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s'inversera et s'il est probable qu'elle ne s'inversera pas dans un avenir prévisible.
Les soldes d'impôts différés sont déterminés sur la base de la situation fiscale de chaque société ou du résultat d'ensemble des sociétés comprises dans le périmètre d'intégration fiscale considéré et sont présentés à l'actif ou au passif de l'état de situation financière pour leur position nette par entité fiscale.
Les impôts différés sont revus à chaque arrêté pour tenir compte notamment des incidences des changements de législation fiscale et des perspectives de recouvrement des différences temporelles déductibles.
Les actifs et passifs d'impôts différés ne sont pas actualisés.
Les effets d'impôt relatifs aux coupons versés sur les titres super-subordonnés à durée indéterminée sont présentés en résultat.
Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe de l'exercice attribuable aux actions ordinaires par le nombre moyen pondéré d'actions composant le capital en circulation pendant l'exercice. Le nombre moyen d'actions en circulation au cours de l'exercice est le nombre d'actions ordinaires en circulation au début de l'exercice, ajusté du nombre d'actions ordinaires rachetées ou émises au cours de l'exercice.
Pour le calcul du résultat dilué, ce nombre, ainsi que le résultat de base par action, est modifié pour tenir compte de l'effet de la conversion ou de l'exercice des actions potentielles dilutives (options, bons de souscription d'actions et obligations convertibles émises, etc.).
La liste des principales filiales présentées ci-après a été déterminée, pour les entités opérationnelles, à partir de leur contribution aux indicateurs financiers suivants : chiffre d'affaires, EBITDA et dette nette. Les principales participations mises en équivalence (associées et coentreprises) sont présentées dans la Note 3 «Participations dans les entreprises mises en équivalence».
Le sigle IG désigne la méthode de l'intégration globale.
Certaines sociétés, à l'instar d'ENGIE SA, d'ENGIE Energie Services SA, ou d'Electrabel SA, comportent des activités opérationnelles et des fonctions de siège rattachées managérialement à différents secteurs reportables. Dans les tableaux qui suivent, ces activités opérationnelles et fonctions de siège sont présentées au sein de leur secteur reportable respectif sous la dénomination de leur société d'origine suivie du signe (*).
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Groupe GDF SUEZ Energy Generation North America(1) |
Production d'électricité | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Holding Inc. | Holding - société mère | États-Unis | 100,0 | IG | ||
| Distrigas of Massachussetts | Terminaux méthaniers | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Resources Inc. | Ventes d'énergie | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Ecova | Services à l'énergie | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
(1) Actifs classés en tant qu'«Actifs destinés à être cédés» au 31 décembre 2016.
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Groupe ENGIE Energía Chile | Production et ventes d'électricité |
Chili | 52,8 | 52,8 | IG | IG |
| ENGIE Energía Perú | Production et ventes d'électricité |
Pérou | 61,8 | 61,8 | IG | IG |
| Groupe ENGIE Brasil Energia | Production et ventes d'électricité |
Brésil | 68,7 | 68,7 | IG | IG |
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Groupe GLOW | Production et distribution d'électricité |
Thaïlande | 69,1 | 69,1 | IG | IG |
| Hazelwood Power Partnership | Production d'électricité | Australie | 72,0 | 72,0 | IG | IG |
| Groupe Loy Yang B | Production d'électricité | Australie | 70,0 | 70,0 | IG | IG |
| Simply Energy | Ventes d'énergie | Australie | 72,0 | 72,0 | IG | IG |
| Baymina Enerji A.S. | Production d'électricité | Turquie | 95,0 | 95,0 | IG | IG |
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |
| Electrabel SA (*) | Production d'électricité/ Ventes d'énergie |
Belgique | 100,0 | 100,0 | IG | IG | |
| Synatom | Gestion des provisions relatives aux centrales et aux combustibles nucléaires |
Belgique | 100,0 | 100,0 | IG | IG | |
| Cofely Fabricom SA | Systèmes, installations et maintenance |
Belgique | 100,0 | 100,0 | IG | IG | |
| ENGIE Energie Nederland N.V. (*) | Ventes d'énergie | Pays-Bas | 100,0 | 100,0 | IG | IG | |
| ENGIE Services Nederland N.V. | Services à l'énergie | Pays-Bas | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| ENGIE SA (*) | Ventes d'énergie | France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Energie Services SA (*) | Services à l'énergie/ Réseaux |
France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Axima Concept | Systèmes, installations et maintenance |
France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Groupe Endel | Systèmes, installations et maintenance |
France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Groupe INEO | Systèmes, installations et maintenance |
France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Compagnie Nationale du Rhône | Production et ventes d'électricité |
France | 49,9 | 49,9 | IG | IG |
| CPCU | Réseaux urbains | France | 64,4 | 64,4 | IG | IG |
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |
| ENGIE Energielösungen GmbH | Services à l'énergie | Allemagne | 100,0 | 100,0 | IG | IG | |
| ENGIE Italia S.p.A (*) | Ventes d'énergie | Italie | 100,0 | 100,0 | IG | IG | |
| COFELY Italia S.p.A | Services à l'énergie | Italie | 100,0 | 100,0 | IG | IG | |
| ENGIE Romania | Distribution de gaz naturel/ Ventes d'énergie |
Roumanie | 51,0 | 51,0 | IG | IG | |
| ENGIE UK Retail | Ventes d'énergie Royaume-Uni | 100,0 | 100,0 | IG | IG | ||
| First Hydro Holdings Company | Production d'électricité Royaume-Uni | 75,0 | 75,0 | IG | IG | ||
| ENGIE Services Holding UK Ltd | Services à l'énergie Royaume-Uni | 100,0 | 100,0 | IG | IG | ||
| ENGIE Services Limited | Services à l'énergie Royaume-Uni | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Elengy | Terminaux méthaniers | France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Fosmax LNG | Terminaux méthaniers | France | 72,5 | 72,5 | IG | IG |
| GRDF | Distribution de gaz naturel | France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Groupe GRTgaz | Transport de gaz naturel | France | 74,7 | 74,7 | IG | IG |
| Storengy Deutschland GmbH | Stockage souterrain de gaz naturel |
Allemagne | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Storengy SA | Stockage souterrain de gaz naturel |
France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Electrabel SA (*) | Energy management trading | France/ Belgique |
100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Global Markets | Energy management trading | France/ Belgique/ Singapour |
100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Energy Management (*) | Energy management trading | France/ Belgique/ Italie |
100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Gas & LNG LLC | Gaz naturel/ GNL |
États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE SA (*) | Energy management trading/ Ventes d'énergie/ GNL |
France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Groupe ENGIE E&P International | Exploration-production | France et autres pays |
70,0 | 70,0 | IG | IG |
| ENGIE E&P International | Holding - société mère | France | 70,0 | 70,0 | IG | IG |
| ENGIE E&P Nederland B.V. | Exploration-production | Pays-Bas | 70,0 | 70,0 | IG | IG |
| ENGIE E&P Deutschland GmbH | Exploration-production | Allemagne | 70,0 | 70,0 | IG | IG |
| ENGIE E&P Norge AS | Exploration-production | Norvège | 70,0 | 70,0 | IG | IG |
| ENGIE E&P UK Ltd. | Exploration-production | Royaume-Uni | 70,0 | 70,0 | IG | IG |
| % d'intérêt | Méthode de consolidation | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom | Activité | Pays | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| ENGIE SA (*) | Holding - société mère | France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Electrabel SA (*) | Holding/ Production d'électricité |
Belgique | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Energie Services SA (*) | Holding | France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| International Power Limited | Holding Royaume-Uni | 100,0 | 100,0 | IG | IG | |
| ENGIE CC | Filiales financières/ Fonctions centrales |
Belgique | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE FINANCE SA | Filiales financières | France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Solairedirect | Production d'électricité | France | 100,0 | 96,6 | IG | IG |
| ENGIE Energie Nederland N.V. (*) | Production d'électricité | Pays-Bas | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Cartagena | Production d'électricité | Espagne | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Deutschland AG (*) | Production d'électricité | Allemagne | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Kraftwerk Wilhelmshaven GmbH & Co. KG |
Production d'électricité | Allemagne | 57,0 | 57,0 | IG | IG |
| ENGIE Energia Polska SA (*)(1) | Production d'électricité | Pologne | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| ENGIE Thermique France | Production d'électricité | France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Rugeley Power Limited | Production d'électricité Royaume-Uni | 75,0 | 75,0 | IG | IG | |
| Saltend | Production d'électricité Royaume-Uni | 75,0 | 75,0 | IG | IG | |
| Gaztransport & Technigaz (GTT) | Ingénierie | France | 40,4 | 40,4 | IG | IG |
| Tractebel Engineering | Ingénierie | Belgique | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
(1) Actifs classés en tant qu'«Actifs destinés à être cédés» au 31 décembre 2016.
Le Groupe examine principalement les éléments et critères suivants afin de déterminer s'il a le contrôle sur une entité :
Le Groupe a notamment exercé son jugement concernant les entités et sous-groupes suivants :
Il s'agit notamment des sous-groupes ENGIE E&P International (70%) et GRTgaz (74,7%).
Le Groupe ENGIE et China Investment Corporation (CIC) ont conclu le 31 octobre 2011 un accord portant sur l'acquisition par CIC d'une participation de 30% dans les activités exploration-production du Groupe (ENGIE E&P International). Le pacte d'actionnaires prévoit que certaines décisions d'investissements relatives à des projets de développement majeur, requièrent une décision unanime des deux actionnaires, après une période de concertation.
Le Groupe ENGIE a estimé qu'il continuait à contrôler ENGIE E&P International, dans la mesure où les droits consentis à CIC représentent des droits de protection de minoritaires eu égard plus particulièrement aux risques auxquels est exposé tout actionnaire dans l'activité d'exploration-production.
L'analyse du pacte d'actionnaires conclu avec la Société d'Infrastructures Gazières, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), qui détient 24,9% du capital de GRTgaz, a été complétée par l'appréciation des prérogatives confiées à la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Du fait de la régulation, GRTgaz dispose d'une position dominante sur le marché de transport de gaz en France. En conséquence, elle est soumise, suite à la transposition de la 3ème Directive européenne du 13 juillet 2009 (Code de l'énergie du 9 mai 2011), à des règles d'indépendance, notamment pour ses administrateurs et les membres de la Direction. Le Code de l'énergie confie certains pouvoirs à la CRE dans le cadre de sa mission de contrôle du bon fonctionnement des marchés de gaz en France, notamment celui de vérifier l'indépendance des membres du Conseil d'Administration et de la Direction, de même qu'apprécier le choix des investissements. Le Groupe estime qu'il détient le contrôle de GRTgaz compte tenu de sa capacité à nommer la majorité des membres du Conseil d'Administration et à prendre les décisions sur les activités pertinentes, notamment le montant des investissements et le plan de financement.
Dans les entités où le Groupe ne détient pas la majorité des droits de vote, le jugement est exercé notamment au regard des éléments suivants pour apprécier l'existence d'un contrôle de fait :
Les principales entités consolidées en intégration globale dans lesquelles le Groupe ne détient pas la majorité des droits de vote sont la Compagnie Nationale du Rhône (49,98%) et Gaztransport & Technigaz (40,4%).
Le capital de la CNR est détenu par le Groupe à concurrence de 49,98% et par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) à hauteur de 33,2% ; le solde, soit 16,82%, étant dispersé auprès d'environ 200 collectivités locales. Compte tenu des dispositions actuelles de la loi «Murcef» selon lesquelles la CNR doit rester majoritairement publique, le Groupe ne peut disposer de plus de 50% du capital de la CNR. Le Groupe considère toutefois qu'il exerce un contrôle de fait car il dispose de la majorité des droits de vote exprimés aux Assemblées Générales compte tenu de la forte dispersion de l'actionnariat et de l'absence d'action de concert entre les actionnaires minoritaires.
Depuis la mise en bourse de GTT en février 2014, ENGIE est le premier actionnaire de GTT avec une participation de 40,4% ; le flottant représentant environ 49% du capital. ENGIE dispose de la majorité des droits de vote exprimés lors des Assemblées Générales en raison de la forte dispersion de l'actionnariat et de l'absence d'action de concert au sein de cet actionnariat. Le Groupe détient également la majorité des sièges au Conseil d'Administration. L'analyse au regard des critères de la norme IFRS 10 conduit le Groupe à considérer qu'il détient le contrôle de fait sur GTT.
Le tableau ci-après présente les participations ne donnant pas le contrôle jugées significatives, les contributions respectives sur les capitaux propres et le résultat net au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015, ainsi que les dividendes versés aux participations ne donnant pas le contrôle de ces filiales significatives :
| Noms | Activités | Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle |
Résultat net des participations ne donnant pas le contrôle |
Capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle |
Dividendes payés aux participations ne donnant pas le contrôle |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | ||
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | |
| Groupe GRTgaz (Infrastructures Europe, France) |
Activité régulée de transport de gaz en France |
25,3 | 25,3 | 137 | 86 | 987 | 945 | 86 | 91 |
| Groupe ENGIE Energía Chile (Amérique Latine, Chili)(1) |
Production et ventes d'électricité - parc thermique |
47,2 | 47,2 | 112 | 45 | 941 | 838 | 47 | 26 |
| Groupe ENGIE Brasil Energia (Amérique Latine, Brésil)(1) |
Production et ventes d'électricité |
31,3 | 31,3 | 131 | 130 | 621 | 507 | 105 | 68 |
| Groupe GLOW (Afrique/Asie, Thaïlande)(1) |
Production et distribution d'électricité - parcs hydroélectrique, éolien et thermique |
30,9 | 30,9 | 94 | 107 | 599 | 566 | 84 | 71 |
| Groupe ENGIE Romania (Europe hors France & Benelux, Roumanie) |
Distribution de gaz naturel/ Ventes d'énergies |
49,0 | 49,0 | 39 | 44 | 470 | 433 | ‐ | 22 |
| Gaztransport & Technigaz (Autres, France)(1) |
Ingénierie navale, systèmes de confinement à membrane cryogénique pour le transport de GNL |
59,6 | 59,6 | 27 | 23 | 355 | 386 | 59 | 54 |
| ENGIE Energía Perú (Amérique Latine, Pérou)(1) |
Production et ventes d'électricité - parc thermique et hydroélectrique |
38,2 | 38,2 | 45 | 65 | 351 | 312 | 19 | 17 |
| Groupe ENGIE E&P International (E&P, France et autres pays) |
Portefeuille d'exploration production et d'exploitation de champs pétroliers et gaziers |
30,0 | 30,0 | (47) | (641) | 320 | 363 | ‐ | 22 |
| Autres filiales avec des participations ne donnant pas le contrôle | 40 | (355) | 1 226 | 1 322 | 106 | 111 | |||
| TOTAL | 579 | (496) | 5 870 | 5 672 | 507 | 482 |
(1) Les groupes ENGIE Energía Chile, ENGIE Brasil Energia et GLOW ainsi que les sociétés Gaztransport & Technigaz et ENGIE Energía Perú sont cotés en bourse dans leurs pays respectifs.
Les informations financières résumées de ces filiales sont indiquées dans le tableau ci-après sur une base à 100%. Ces informations sont des données avant éliminations intra-groupe.
| Groupe ENGIE Energía | Groupe ENGIE Brasil | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Groupe GRTgaz | Chile | Energia | Groupe GLOW | |||||
| 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | 31 déc. | |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 |
| Compte de résultat | ||||||||
| Chiffre d'affaires | 1 993 | 1 956 | 876 | 1 033 | 1 670 | 1 750 | 1 343 | 1 679 |
| Résultat net | 544 | 342 | 223 | 86 | 417 | 415 | 241 | 271 |
| Résultat net part du Groupe | 406 | 255 | 111 | 41 | 286 | 285 | 147 | 164 |
| Autres éléments du résultat global - Quote-part | ||||||||
| du Groupe | (26) | 1 | 41 | 78 | 192 | (249) | 35 | 44 |
| RÉSULTAT GLOBAL - QUOTE-PART DU | ||||||||
| GROUPE | 381 | 257 | 152 | 119 | 478 | 36 | 183 | 208 |
| État de situation financière | ||||||||
| Actifs courants | 586 | 641 | 601 | 504 | 957 | 1 103 | 588 | 626 |
| Actifs non courants | 9 114 | 8 966 | 2 601 | 2 435 | 3 162 | 2 449 | 2 558 | 2 695 |
| Passifs courants | (699) | (691) | (280) | (248) | (489) | (730) | (383) | (419) |
| Passifs non courants | (5 094) | (5 177) | (997) | (994) | (1 772) | (1 312) | (1 300) | (1 416) |
| TOTAL CAPITAUX PROPRES | 3 908 | 3 739 | 1 926 | 1 697 | 1 858 | 1 511 | 1 463 | 1 486 |
| TOTAL CAPITAUX PROPRES DES PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE |
||||||||
| CONTRÔLE | 987 | 945 | 941 | 838 | 621 | 507 | 599 | 566 |
| État des flux de trésorerie | ||||||||
| Flux issus des activités opérationnelles | 1 069 | 925 | 266 | 313 | 658 | 723 | 432 | 522 |
| Flux issus des activités d'investissement | (619) | (559) | (55) | (351) | (355) | (232) | (17) | (50) |
| Flux issus des activités de financement | (450) | (210) | (109) | (66) | (437) | (277) | (456) | (374) |
| TOTAL DES FLUX DE LA PÉRIODE(1) | ‐ | 156 | 102 | (105) | (134) | 214 | (41) | 99 |
(1) Hors effet des variations de change et divers.
| Groupe ENGIE Romania | Gaztransport & Technigaz |
ENGIE Energía Perú | Groupe ENGIE E&P International |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
| Compte de résultat | ||||||||
| Chiffre d'affaires | 989 | 975 | 236 | 226 | 665 | 639 | 1 909 | 2 406 |
| Résultat net | 80 | 90 | (115) | (14) | 119 | 169 | (158) | (2 136) |
| Résultat net part du Groupe | 41 | 46 | (143) | (37) | 73 | 105 | (111) | (1 495) |
| Autres éléments du résultat global - Quote-part du Groupe |
(2) | (4) | 1 | ‐ | 20 | 48 | (191) | 200 |
| RÉSULTAT GLOBAL - QUOTE-PART DU GROUPE |
39 | 42 | (141) | (37) | 94 | 153 | (302) | (1 296) |
| État de situation financière | ||||||||
| Actifs courants | 564 | 391 | 201 | 219 | 258 | 203 | 1 668 | 2 057 |
| Actifs non courants | 752 | 757 | 582 | 668 | 1 902 | 1 713 | 4 887 | 4 639 |
| Passifs courants | (321) | (172) | (101) | (138) | (351) | (348) | (1 571) | (1 281) |
| Passifs non courants | (49) | (104) | (87) | (101) | (894) | (754) | (4 077) | (4 367) |
| TOTAL CAPITAUX PROPRES | 946 | 872 | 595 | 648 | 916 | 814 | 907 | 1 049 |
| TOTAL CAPITAUX PROPRES DES PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTROLE |
470 | 433 | 355 | 386 | 351 | 312 | 320 | 363 |
| État des flux de trésorerie | ||||||||
| Flux issus des activités opérationnelles | 188 | 96 | 95 | 123 | 206 | 272 | 111 | 965 |
| Flux issus des activités d'investissement | (42) | (68) | (3) | (7) | (192) | (337) | (899) | (745) |
| Flux issus des activités de financement | (29) | (48) | (102) | (101) | (36) | 86 | 708 | (4) |
| TOTAL DES FLUX DE LA PÉRIODE(1) | 117 | (21) | (11) | 15 | (22) | 21 | (80) | 216 |
(1) Hors effet des variations de change et divers.
Au cours du premier semestre 2016, les actionnaires d'ENGIE E&P International ont souscrit à une augmentation de capital de 290 millions d'euros, à due concurrence de leurs pourcentages de participations respectifs (203 millions d'euros pour ENGIE et 87 millions d'euros pour China Investment Corporation (CIC)).
Les contributions respectives des entreprises associées et des coentreprises dans l'état de situation financière, le compte de résultat et l'état du résultat global au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015 sont présentées ci-après :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| État de situation financière | ||
| Participations dans les entreprises associées | 4 736 | 5 157 |
| Participations dans les coentreprises | 1 888 | 1 820 |
| PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 6 624 | 6 977 |
| Compte de résultat | ||
| Quote-part du résultat net des entreprises associées | 671 | 338 |
| Quote-part du résultat net des coentreprises | 92 | 135 |
| QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 764 | 473 |
| État du résultat global | ||
| Quote-part des entreprises associées dans les «Autres éléments du résultat global» | 47 | (195) |
| Quote-part des coentreprises dans les «Autres éléments du résultat global» | 12 | ‐ |
| QUOTE-PART DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE DANS LES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT | ||
| GLOBAL | 59 | (195) |
Le Groupe examine principalement les éléments et critères suivants afin d'apprécier l'existence d'un contrôle conjoint ou d'une influence notable sur une entité :
Le Groupe a notamment exercé son jugement concernant les entités et sous-groupes suivants :
Le jugement significatif exercé dans le cadre de l'analyse de la méthode de consolidation de ces entités de projets porte sur les risques et avantages liés aux contrats entre ENGIE et l'entité, ainsi que sur l'appréciation des activités pertinentes restant à la main de l'entité après sa création. Le Groupe estime qu'il exerce une influence notable ou un contrôle conjoint étant donné que, pendant la durée du projet, les décisions relatives aux activités pertinentes telles que le refinancement, le renouvellement ou la modification des contrats importants (vente, achat, prestation exploitation, maintenance) sont soumis, selon le cas, à l'accord unanime de deux ou plusieurs partenaires.
À partir de la date du non-renouvellement du pacte d'actionnaires le 22 juillet 2013, ENGIE ne contrôle plus SUEZ et exerce une influence notable, en particulier pour les raisons suivantes : (i) le Groupe n'a pas la majorité de représentants
au Conseil d'Administration, (ii) en Assemblée Générale, bien que l'actionnariat de SUEZ soit dispersé et qu'ENGIE dispose d'une participation importante, l'historique des votes montre qu'ENGIE n'a pas disposé à lui seul de la majorité simple aux Assemblées Générales Mixtes entre 2010 et 2016 et (iii) les accords opérationnels de transition (essentiellement constitués par un accord cadre relatif aux achats et à l'informatique) ont été conclus à des conditions normales de marché.
ENGIE a conclu un accord de partenariat avec Sempra (50,2%), Mitsubishi (16,6%) et Mitsui (16,6%) pour le développement du projet Cameron LNG aux États-Unis. Selon ces accords, ENGIE détient depuis le 1er octobre 2014 une participation de 16,6% dans l'entité de projet Cameron Holding LNG LLC et aura une capacité de liquéfaction long terme de 4 millions de tonnes par an (mtpa). La construction a démarré et les installations devraient être mises en service à partir de 2018.
L'accord confère à l'ensemble des actionnaires le droit de participer à toutes les décisions relatives aux activités pertinentes, prises principalement à des majorités qualifiées. Le Groupe ENGIE dispose dès lors d'une influence notable et comptabilise cette participation en tant qu'entreprise associée.
ENGIE détient 60% de la centrale électrique Tihama (cogénération) située en Arabie Saoudite, et son partenaire Saudi Oger en détient 40%. Le Groupe estime qu'il exerce un contrôle conjoint sur Tihama dans la mesure où les décisions sur les activités pertinentes, qui comprennent notamment la préparation du budget, la modification des contrats importants, etc., sont prises à l'unanimité par les deux partenaires.
La qualification d'un partenariat avec un contrôle conjoint nécessite du jugement pour apprécier s'il s'agit d'une coentreprise ou d'une activité conjointe. L'analyse des «autres faits et circonstances» fait partie des critères de la norme IFRS 11 pour apprécier la classification d'une entité avec contrôle conjoint.
L'IFRS Interpretation Committee «IFRS IC» (novembre 2014) a notamment conclu que les autres faits et circonstances devaient créer des droits directs dans les actifs et des obligations directes au titre des passifs qui soient exécutoires pour que l'entité soit qualifiée d'activité conjointe.
Compte tenu de ces conclusions et de leur application dans le cadre de nos analyses, il n'y a pas d'activité conjointe significative au sein du Groupe au 31 décembre 2016.
Le tableau ci-après présente la contribution de chacune des entreprises associées jugées significatives ainsi que la contribution agrégée des entreprises associées jugées individuellement non significatives dans l'état de situation financière, le compte de résultat, les autres éléments du résultat global, et la ligne «Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence» du tableau de flux de trésorerie du Groupe.
Le Groupe a utilisé les critères quantitatifs et qualitatifs suivants pour établir sa liste d'entreprises associées jugées significatives : contribution aux agrégats Groupe «Quote-part du résultat net des entreprises associées», «Participations
dans les entreprises associées», total bilan des entreprises associées exprimé en quote-part du Groupe, entités associées portant des projets majeurs en phase d'étude ou de construction et dont les engagements d'investissements sont significatifs.
| Noms | Activité | Capacité | associées | Pourcentage d'intérêt des participations dans les entreprises |
Valeurs comptables des participations dans les entreprises associées |
Quote-part du résultat net dans les entreprises associées |
Autres éléments du résultat global des entreprises associées |
Dividendes reçus des entreprises associées |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
||
| Groupe SUEZ (Autres) | Traitement de l'eau et des déchets |
32,57 | 33,55 | 1 906 | 1 940 | 139 | 134 | (40) | (123) | 119 | 118 | |
| Paiton (Afrique/Asie, Indonésie)(1) |
Centrale à charbon |
2 035 MW | ‐ | 40,51 | ‐ | 851 | 141 | 85 | 21 | ‐ | 67 | 44 |
| Energia Sustentável do Brasil (Amérique Latine, Brésil) |
Centrale hydraulique |
3 750 MW | 40,00 | 40,00 | 774 | 446 | 197 | (76) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Sociétés projets au Moyen-Orient (Afrique/Asie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Qatar, Émirats Arabes Unis, Oman, Koweit)(2) |
Centrales à gaz et usines de déssalement d'eau de mer |
651 | 547 | 129 | 146 | 52 | (41) | 99 | 110 | |||
| Senoko (Afrique/Asie, Singapour) |
Centrales à gaz | 3 201 MW | 30,00 | 30,00 | 355 | 331 | (10) | 8 | 31 | 9 | ‐ | ‐ |
| GASAG (Europe hors France & Benelux, Allemagne)(3) |
Réseaux de gaz et chaleur |
31,58 | 31,58 | 231 | 293 | 5 | 11 | 15 | (4) | 11 | 10 | |
| Cameron LNG (GEM & GNL, États-Unis) |
Terminal de liquéfaction de gaz |
16,60 | 16,60 | 193 | 162 | (6) | (4) | 2 | (21) | ‐ | ‐ | |
| Activités canadiennes d'énergies renouvelables (Amérique du Nord, Canada) |
Champ éolien | 679 MW | 40,00 | 40,00 | 161 | 159 | 13 | 12 | (14) | (3) | 21 | 25 |
| Autres participations dans les entreprises associées individuellement non significatives |
466 | 427 | 63 | 22 | (19) | (13) | 38 | 42 | ||||
| PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES ASSOCIÉES |
4 736 | 5 157 | 671 | 338 | 47 | (195) | 355 | 350 |
(1) La participation de 40,51% dans Paiton a été intégralement cédée le 22 décembre 2016 (cf. Note 4 «Principales variations de périmètre»).
(2) Les participations dans les entreprises associées exploitant des centrales à gaz et des usines de dessalement d'eau de mer sur la péninsule arabique ont été regroupées au sein d'un agrégat unique intitulé «sociétés projets au Moyen-Orient». Ce regroupement comprend près de 40 entreprises associées exploitant un parc de centrales thermiques d'une capacité totale installée de 23 563 MW (à 100%) comprenant également 2 481 MW (à 100%) de capacités en cours de construction.
Ces entreprises associées se caractérisent par des modèles économiques et des types de partenariat relativement similaires : les sociétés projets sélectionnées à l'issue d'un processus d'appel d'offres développent, construisent et opèrent des centrales électriques et des usines de dessalement d'eau de mer dont la production est intégralement vendue à des sociétés étatiques dans le cadre de contrats de «Power and water purchase agreement» sur des périodes généralement comprises entre 20 et 30 ans.
Les centrales correspondantes sont, selon les modalités contractuelles, comptabilisées en tant qu'immobilisation corporelle ou en tant que créance financière dès lors que, en application d'IFRIC 4 et IAS 17, la quasi-totalité des risques et avantages liés à l'actif a été transférée à l'acheteur de la production. La structure actionnariale de ces entités comprend systématiquement une société étatique du pays d'implantation de la société projet. Le pourcentage d'intérêt et de droit de vote du Groupe dans chacune de ces entités varie selon les cas entre 20 et 50%.
(3) Quote-part du résultat net dans GASAG ne tenant pas compte des pertes de valeurs de 70 millions d'euros comptabilisées au 31 décembre 2016 par le Groupe sur la valeur nette de son investissement dans cette entreprise associée.
La quote-part de résultat dans les entreprises associées comprend des résultats non récurrents pour un montant de 27 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 3 millions d'euros en 2015) composés essentiellement de variations de juste valeur des instruments dérivés, de pertes de valeur et de résultats de cessions, nets d'impôts (cf. Note 5.2 «Résultat net récurrent part du Groupe»).
Les tableaux ci-après présentent les informations financières résumées des principales entreprises associées du Groupe et correspondent aux montants établis en application des normes IFRS, avant élimination des intragroupes, et après prise en compte (i) des retraitements d'homogénéisation avec les principes comptables du Groupe et (ii) des exercices d'évaluation des actifs et passifs de l'entreprise associée à leur juste valeur réalisés à leur date d'acquisition au niveau d'ENGIE en application des dispositions d'IAS 28. À l'exception de la dernière colonne «Total capitaux propres attribuables à ENGIE», les agrégats sont présentés sur une base à 100%.
| En millions d'euros | Chiffre d'affaires |
Résultat net |
Autres éléments du résultat global |
Résultat Global |
Actifs courants |
Actifs non courants |
Passifs courants |
Passifs non courants |
Total capitaux propres |
% d'intérêt du Groupe |
Total capitaux propres attribuables à ENGIE |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | |||||||||||
| Groupe SUEZ(1) | 15 322 | 420 | (333) | 87 | 9 086 | 20 198 | 10 037 | 11 881 | 7 366 | 32,57 | 1 906 |
| Paiton | 695 | 349 | 52 | 400 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 40,51 | ‐ |
| Sociétés projets au Moyen Orient |
4 004 | 557 | 227 | 784 | 2 360 | 24 294 | 5 302 | 18 617 | 2 735 | 651 | |
| Energia Sustentável do Brasil | 578 | 493 | ‐ | 493 | 308 | 6 108 | 919 | 3 563 | 1 934 | 40,00 | 774 |
| Senoko | 1 125 | (34) | 102 | 68 | 308 | 2 763 | 141 | 1 744 | 1 185 | 30,00 | 355 |
| GASAG(2) | 1 164 | 14 | 48 | 63 | 810 | 1 730 | 1 592 | 217 | 732 | 31,58 | 231 |
| Cameron LNG | 60 | (36) | 13 | (23) | 50 | 5 167 | 256 | 3 801 | 1 161 | 16,60 | 193 |
| Activités canadiennes d'énergies renouvelables |
172 | 41 | (36) | 6 | 76 | 1 247 | 66 | 857 | 401 | 40,00 | 161 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2015 | |||||||||||
| Groupe SUEZ(1) | 15 135 | 408 | 58 | 465 | 8 039 | 19 593 | 9 271 | 11 555 | 6 805 | 33,55 | 1 940 |
| Paiton | 783 | 210 | 2 | 212 | 486 | 3 582 | 381 | 1 587 | 2 101 | 40,51 | 851 |
| Sociétés projets au Moyen Orient |
3 857 | 605 | (239) | 366 | 2 337 | 23 479 | 3 702 | 19 864 | 2 250 | 547 | |
| Energia Sustentável do Brasil | 570 | (191) | ‐ | (191) | 285 | 4 910 | 1 380 | 2 699 | 1 116 | 40,00 | 446 |
| Senoko | 1 500 | 25 | 29 | 55 | 327 | 2 883 | 260 | 1 848 | 1 103 | 30,00 | 331 |
| GASAG | 1 054 | 36 | (12) | 24 | 851 | 1 956 | 1 674 | 206 | 928 | 31,58 | 293 |
| Cameron LNG | 60 | (27) | (125) | (152) | 50 | 3 287 | 232 | 2 129 | 977 | 16,60 | 162 |
| Activités canadiennes d'énergies renouvelables |
174 | 40 | (36) | 4 | 68 | 1 231 | 69 | 832 | 397 | 40,00 | 159 |
(1) Pour SUEZ, les données indiquées dans le tableau correspondent aux informations financières publiées par SUEZ. Le total capitaux propres part du Groupe s'élève à 5 496 millions d'euros dans les comptes publiés de SUEZ et à 5 852 millions d'euros dans les comptes d'ENGIE. La différence de 356 millions d'euros provient essentiellement de l'exercice d'évaluation à la juste valeur des actifs et passifs de SUEZ lors de son changement de méthode de consolidation le 22 juillet 2013.
(2) Quote-part du résultat net dans GASAG ne tenant pas compte des pertes de valeurs de 70 millions d'euros comptabilisées au 31 décembre 2016 par le Groupe sur la valeur nette de son investissement dans cette entreprise associée.
SUEZ est la seule entreprise associée cotée significative. Sur la base du cours de bourse au 31 décembre 2016, la valeur de marché de cette participation s'élève à 2 576 millions d'euros.
Les données ci-dessous présentent les incidences des transactions avec les entreprises associées sur les états financiers du Groupe au 31 décembre 2016.
| En millions d'euros | Achats de biens et services |
Ventes de biens et services |
Résultat financier (hors dividendes) |
Clients et autres débiteurs |
Prêts et créances au coût amorti |
Fournisseurs et autres créditeurs |
Dettes financières |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sociétés projets au Moyen-Orient | ‐ | 313 | ‐ | 8 | 384 | ‐ | ‐ |
| Paiton | ‐ | ‐ | 30 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Contassur(1) | ‐ | ‐ | ‐ | 115 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Energia Sustentável Do Brasil | 159 | ‐ | ‐ | ‐ | 62 | ‐ | ‐ |
| Autres | 20 | 6 | ‐ | 9 | 49 | ‐ | ‐ |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 179 | 319 | 30 | 132 | 495 | ‐ | ‐ |
(1) Contassur est une société d'assurance-vie consolidée par mise en équivalence. Contassur a contracté des contrats d'assurance principalement avec les fonds de pension qui couvrent en Belgique des avantages postérieurs à l'emploi accordés à des employés du Groupe mais également à ceux d'autres sociétés, opérant essentiellement dans les activités régulées du secteur gaz et électricité. Les polices d'assurance contractées par Contassur constituent des droits à remboursement comptabilisés en tant qu'«Autres actifs» dans l'état de situation financière. Ces droits à remboursement s'élèvent à 115 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 167 millions d'euros au 31 décembre 2015.
Le tableau ci-après présente la contribution de chacune des coentreprises jugées significatives ainsi que la contribution agrégée des coentreprises jugées individuellement non significatives dans l'état de situation financière, le compte de résultat, les autres éléments du résultat global, ainsi que la ligne «Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence» du tableau de flux de trésorerie du Groupe.
Le Groupe a utilisé les critères quantitatifs et qualitatifs suivants pour établir sa liste des coentreprises jugées significatives : contribution aux agrégats Groupe «Quote-part du résultat net des coentreprises», «Participations dans les coentreprises», total bilan des coentreprises exprimé en quote-part du Groupe, coentreprises portant des projets majeurs en phase d'étude ou de construction et dont les engagements d'investissements sont significatifs.
| Pourcentage d'intérêt des participations |
Valeurs comptables des participations |
Quote-part du | Autres éléments | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Noms | Activité | Capacité | dans les coentreprises |
dans les coentreprises |
résultat net dans les coentreprises |
du résultat global des coentreprises |
Dividendes reçus des coentreprises |
|||||
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
31 déc. 2016 |
31 déc. 2015 |
||
| EcoÉlectrica (Amérique du Nord, Porto Rico) |
CCGT et terminal GNL |
507 MW | 50,00 | 50,00 | 504 | 487 | 38 | 31 | ‐ | - | 37 | 47 |
| Portefeuille d'actifs de production d'énergies au Portugal (Europe hors France & Benelux/Autres, Portugal) |
Production d'électricité |
2 895 MW | 50,00 | 50,00 | 420 | 388 | 62 | 37 | 1 | 2 | 30 | ‐ |
| WSW Energie und Wasser AG (Europe hors France & Benelux, Allemagne)(1) |
Production et distribution d'électricité |
33,10 | 33,10 | 185 | 194 | 12 | 1 | ‐ | - | 3 | 6 | |
| Tihama Power Generation Co (Afrique/Asie, Arabie Saoudite) |
Production d'électricité |
1 599 MW | 60,00 | 60,00 | 136 | 104 | 21 | 30 | 6 | 4 | ‐ | 11 |
| Megal GmbH (Infrastructures Europe, Allemagne) |
Réseau de transport de gaz |
49,00 | 49,00 | 105 | 112 | 5 | 4 | ‐ | ‐ | 17 | 23 | |
| Maïa Eolis (France Renouvelables, France)(2) |
Éolien | - | 49,00 | ‐ | 96 | 1 | (1) | 1 | - | ‐ | ‐ | |
| Transmisora Eléctrica del Norte (Amérique Latine, Chile) |
Ligne de transmission d'électrité |
50,00 | - | 79 | ‐ | (1) | ‐ | ‐ | ‐ | (5) | ‐ | |
| NELP (Amérique du Nord, États-Unis)(3) |
Centrales à gaz | 615 MW | 50,00 | 50,00 | ‐ | - | ‐ | 34 | ‐ | ‐ | ‐ | 43 |
| Autres participations dans les coentreprises individuellement non significatives |
459 | 439 | (46) | (3) | 4 | (6) | 32 | 23 | ||||
| PARTICIPATIONS DANS LES COENTREPRISES | 1 888 | 1 820 | 92 | 135 | 12 | ‐ | 114 | 153 |
(1) La quote-part du résultat net dans WSW Energie und Wasser AG ne tient pas compte des pertes de valeur de 21 millions d'euros comptabilisées au 31 décembre 2016 par le Groupe sur la valeur nette de son investissement dans cette coentreprise.
(2) Maïa Eolis étant consolidée par intégration globale du 25 mai 2016 au 15 décembre 2016, les informations présentées sur cette ligne portent uniquement sur la période allant du 1er janvier 2016 au 24 mai 2016 (cf. Note 4 «Principales variations de périmètre»).
(3) La participation de 50% dans NELP fait partie du portefeuille d'actifs de production d'électricité aux États-Unis classé en tant qu'«Actifs destinés à être cédés». Depuis le 31 décembre 2015, la participation dans cette coentreprise est présentée sur la ligne «Actifs classés comme détenus en vue de la vente». La valeur comptable de la participation dans NELP s'élève à 158 millions d'euros au 31 décembre 2016.
La quote-part de résultat dans les coentreprises comprend des résultats non récurrents pour un montant de -8 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre -15 millions d'euros en 2015). Ceux-ci proviennent essentiellement de variations de juste valeur des instruments dérivés, de pertes de valeur et de résultats de cessions, nets d'impôts (cf. Note 5.2 «Résultat net récurrent part du Groupe»).
Les montants présentés sont les montants établis en application des normes IFRS, avant élimination des intragroupes, et après prise en compte (i) des retraitements d'homogénéisation avec les principes comptables du Groupe et (ii) des exercices d'évaluation des actifs et passifs de la coentreprise à leur juste valeur réalisés à leur date d'acquisition au niveau d'ENGIE en application des dispositions d'IAS 28. À l'exception de la dernière colonne «Total capitaux propres attribuables à ENGIE» de l'état de situation financière, les agrégats sont présentés sur une base à 100%.
| En millions d'euros | Chiffre d'affaires |
Dotations aux amortis sements des immobi lisations |
Résultat financier(1) |
Impôts | Résultat net |
Autres éléments du résultat global |
Résultat global |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | |||||||
| EcoÉlectrica | 309 | (66) | (5) | (3) | 76 | ‐ | 76 |
| Portefeuille d'actifs de production d'énergies au Portugal | 680 | (79) | (36) | (38) | 179 | (2) | 177 |
| WSW Energie und Wasser AG(2) | 1 179 | (16) | (4) | (19) | 37 | ‐ | 37 |
| Megal GmbH | 115 | (55) | (4) | (1) | 11 | ‐ | 11 |
| Tihama Power Generation Co | 126 | (6) | (29) | (3) | 35 | 11 | 46 |
| Maïa Eolis(3) | 23 | (11) | (1) | (2) | 1 | 3 | 4 |
| Transmisora Eléctrica del Norte | ‐ | ‐ | (2) | 1 | (2) | (10) | (12) |
| NELP | 101 | (20) | 1 | ‐ | 43 | ‐ | 43 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2015 | |||||||
| EcoÉlectrica | 320 | (72) | (5) | (3) | 62 | ‐ | 61 |
| Portefeuille d'actifs de production d'énergies au Portugal | 764 | (100) | (50) | (46) | 110 | 9 | 120 |
| WSW Energie und Wasser AG | 1 091 | (13) | (7) | (12) | 5 | 1 | 7 |
| Megal GmbH | 114 | (52) | (5) | 2 | 9 | ‐ | 9 |
| Tihama Power Generation Co | 101 | (6) | (22) | (5) | 50 | 7 | 57 |
| Maïa Eolis | 42 | (26) | (2) | 1 | (1) | 1 | (1) |
| NELP | 140 | (25) | ‐ | ‐ | 68 | ‐ | 68 |
(1) Les produits d'intérêts sont non significatifs.
(2) La quote-part du résultat net dans WSW Energie und Wasser AG ne tient pas compte des pertes de valeur de 21 millions d'euros comptabilisées au 31 décembre 2016 par le Groupe sur la valeur nette de son investissement dans cette coentreprise.
(3) Maïa Eolis étant consolidée par intégration globale du 25 mai 2016 au 15 décembre 2016, les informations présentées sur cette ligne portent uniquement sur la période allant du 1er janvier 2016 au 24 mai 2016 (cf. Note 4 «Principales variations de périmètre»).
| En millions d'euros | Trésorerie et équivalents de trésorerie |
Autres actifs courants |
Actifs non courants |
Dettes financières courantes |
Autres passifs courants |
Dettes financières non courantes |
Autres passifs non courants |
Total capitaux propres |
% d'intérêt du Groupe |
Total capitaux propres attribuables à ENGIE |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | ||||||||||
| EcoÉlectrica | 74 | 131 | 959 | 1 | 16 | 108 | 29 | 1 009 | 50,00 | 504 |
| Portefeuille d'actifs de production d'énergies au Portugal(1) |
275 | 729 | 1 699 | 382 | 162 | 1 113 | 130 | 917 | 50,00 | 420 |
| WSW Energie und Wasser AG(2) | 37 | 171 | 754 | 33 | 174 | 126 | 95 | 534 | 33,10 | 185 |
| Megal GmbH | 24 | 8 | 726 | 3 | 69 | 389 | 84 | 214 | 49,00 | 105 |
| Tihama Power Generation Co | 64 | 108 | 660 | 55 | 27 | 508 | 16 | 227 | 60,00 | 136 |
| Transmisora Eléctrica del Norte | 29 | 3 | 733 | 1 | 119 | 487 | ‐ | 158 | 50,00 | 79 |
| NELP | 17 | 57 | 284 | ‐ | 14 | ‐ | 34 | 311 | 50,00 | 155 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2015 | ||||||||||
| EcoÉlectrica | 33 | 137 | 998 | 57 | 31 | 75 | 30 | 975 | 50,00 | 487 |
| Portefeuille d'actifs de production d'énergies au Portugal |
402 | 258 | 2 401 | 519 | 220 | 1 203 | 146 | 972 | 50,00 | 388 |
| WSW Energie und Wasser AG | 21 | 158 | 805 | 60 | 147 | 124 | 93 | 561 | 33,10 | 194 |
| Megal GmbH | 17 | 1 | 711 | 84 | 48 | 279 | 90 | 228 | 49,00 | 112 |
| Tihama Power Generation Co | 37 | 90 | 702 | 70 | 26 | 543 | 17 | 173 | 60,00 | 104 |
| Maïa Eolis | 56 | 27 | 314 | 21 | 20 | 120 | 40 | 196 | 49,00 | 96 |
| NELP | 4 | 75 | 296 | ‐ | 13 | ‐ | 58 | 305 | 50,00 | 153 |
(1) Au niveau du sous-groupe portugais, les capitaux propres part du Groupe s'élèvent à 840 millions d'euros. La quote-part de ces 840 millions d'euros attribuable à ENGIE s'élève donc à 420 millions d'euros.
(2) Au niveau du sous-groupe WSW Energie und Wasser AG, les capitaux propres part du Groupe s'élèvent à 523 millions d'euros. La quote-part de ces 523 millions d'euros attribuable à ENGIE s'élève donc à 173 millions d'euros, à laquelle s'ajoute une quote-part additionnelle de 12 millions d'euros au titre d'une participation non contrôlante détenue en direct par ENGIE dans une filiale de ce sous-groupe (et par conséquent non incluse dans les 523 millions d'euros de capitaux propres part du Groupe).
Les données ci-dessous présentent les incidences des transactions avec les coentreprises sur les états financiers du Groupe au 31 décembre 2016.
| En millions d'euros | Achats de biens et services |
Ventes de biens et services |
Résultat financier (hors dividendes) |
Clients et autres débiteurs |
Prêts et créances au coût amorti |
Fournisseurs et autres créditeurs |
Dettes financières |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| EcoÉlectrica | ‐ | 113 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| WSW Energie und Wasser AG | 15 | 61 | ‐ | 3 | ‐ | ‐ | ‐ |
| Megal GmbH | 65 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 5 | ‐ |
| Futures Energies Investissements Holding | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 148 | ‐ | ‐ |
| Autres | 28 | ‐ | ‐ | 1 | 118 | 5 | ‐ |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 108 | 174 | ‐ | 4 | 266 | 10 | ‐ |
Le montant total cumulé des pertes non comptabilisées des entreprises associées (qui correspond au montant cumulé des pertes excédant la valeur comptable des participations dans les entreprises associées), en ce compris les autres éléments du résultat global, s'élève à 289 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 326 millions d'euros au 31 décembre 2015). Le montant des pertes non comptabilisées relatif à l'exercice 2016 s'élève à 33 millions d'euros.
Ces pertes non comptabilisées correspondent essentiellement (i) à la juste valeur négative d'instruments dérivés de couvertures de taux d'intérêt («Autres éléments du résultat global») mis en place par des entreprises associées au Moyen-Orient dans le cadre du financement de constructions de centrales électriques et de désalinisation d'eau et (ii) à des pertes cumulées relatives à la coentreprise Tirreno Power.
Au 31 décembre 2016, les principaux engagements et garanties donnés par le Groupe au titre des sociétés mises en équivalence concernent les trois sociétés et groupes de sociétés suivants :
Cameron LNG pour un montant global de 1 664 millions de dollars américains (1 579 millions d'euros).
Les engagements et garanties donnés par le Groupe vis-à-vis de cette entreprise associée correspondent à :
Au 31 décembre 2016, le montant des prêts accordés par la banque brésilienne de développement, Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social, à Energia Sustentável do Brasil s'élève à 11 209 millions de reals brésiliens (3 263 millions d'euros). Chaque partenaire garantit cette dette financière à hauteur de son pourcentage d'intérêt dans le consortium ;
Les sociétés projets au Moyen-Orient et en Afrique, pour un montant global de 1 825 millions d'euros.
Les engagements et garanties donnés par le Groupe vis-à-vis de ces sociétés projets comprennent pour l'essentiel :
Dans le cadre de son plan de transformation le Groupe a présenté, le 25 février 2016, un programme de cession d'actifs de 15 milliards d'euros visant à réduire son exposition aux activités fortement émettrices de CO2 et aux activités dites merchant sur la période 2016-2018.
Les incidences cumulées des principales cessions et accords de cessions sur l'endettement net du Groupe au 31 décembre 2016 sont présentées dans le tableau ci-après :
| Réduction de l'endettement net |
||
|---|---|---|
| En millions d'euros | Prix de cession | au 31 déc. 2016 |
| Opérations finalisées sur 2016 relatives à des «Actifs destinés à être cédés» au 31 décembre 2015 | 868 | (861) |
| Cession du portefeuille d'actifs de production d'électricité merchant - États-Unis | ||
| - Cession des actifs de production hydroélectriques merchant | 868 | (861) |
| Opérations de l'exercice 2016 | 1 916 | (2 661) |
| Cession des centrales à charbon de Paiton - Indonésie | 1 167 | (1 359) |
| Cession des centrales à charbon de Meenakshi - Inde | (242) | (142) |
| Cession d'une participation de 50% dans Transmisora Eléctrica del Norte (TEN) - Chili | 195 | (267) |
| Cession d'un portefeuille d'actifs éoliens de Maïa Eolis à Futures Energies Investissements Holding (FEIH) - France | 102 | (199) |
| Cession de participations comptabilisées en «Titres disponibles à la vente» | ||
| - Participation dans le gestionnaire wallon de réseaux de distribution | 410 | (410) |
| - Participation dans Transportadora de Gas del Perú (TgP) | 154 | (154) |
| - Participation dans la Société d'Enrichissement du Tricastin Holding (SETH) | 130 | (130) |
| Classement des activités de Polaniec en «Actifs destinés à être cédés» - Pologne | ‐ | |
| Autres opérations de cession individuellement non significatives | (471) | |
| TOTAL | (3 992) |
A cet effet de réduction de l'endettement net de 3 992 millions d'euros au 31 décembre 2016 s'ajoute la réduction d'endettement net de 193 millions d'euros déjà constatée au 31 décembre 2015 suite au classement du portefeuille d'actifs de production merchant aux États-Unis en «Actifs destinés à être cédés».
Au 31 décembre 2015, le Groupe avait considéré, au regard de l'avancement du processus de cession, que la vente de son portefeuille d'actifs de production d'électricité merchant aux États-Unis était hautement probable et avait donc procédé au classement de ce portefeuille en tant qu'«Actifs destinés à être cédés» (cf. Note 4.1 «Actifs destinés à être cédés» des états financiers consolidés au 31 décembre 2015). Une perte de valeur de 1 111 millions d'euros avait été comptabilisée à cette même date sur ce groupe d'actifs destinés à être cédés.
Au 31 décembre 2016, le Groupe a finalisé la cession des actifs de production hydroélectriques. Le solde du portefeuille non cédé au 31 décembre 2016, à savoir les centrales thermiques merchant, demeure quant à lui classé en «Actifs destinés à être cédés». Le 7 février 2017, le Groupe a finalisé la cession de ce portefeuille de centrales thermiques aux États-Unis à Dynegy, pour un prix de vente de 3 294 millions de dollars américains (cf. Note 28 «Événements postérieurs à la clôture»).
En 2016, la comparaison entre les valeurs de cessions et les valeurs comptables de ce parc de centrales merchant a conduit le Groupe à constater des pertes de valeur complémentaires à hauteur de 238 millions d'euros.
Le 1er juin 2016, le Groupe a finalisé pour un montant de 968 millions de dollars américains (soit 868 millions d'euros) la cession de ses actifs de production hydroélectriques merchant aux États-Unis à PSP Investments (Public Sector Pension Investment Board). Les actifs hydroélectriques cédés représentent une capacité de production installée de 1,4 GW et sont situés dans les états du Massachussets et du Connecticut.
Cette opération s'est traduite par une réduction de l'endettement net du Groupe de 861 millions d'euros au 31 décembre 2016 (soit le paiement reçu de 868 millions d'euros, net des frais de transaction de 7 millions d'euros).
Le portefeuille de centrales thermiques merchant, représentant 8,7 GW de capacités installées (à 100%) et opérant sur les marchés d'Ercot, PJM et New England, fait l'objet depuis le 24 février 2016 d'un accord de cession conclu entre le Groupe et le consortium formé par Dynegy et ECP, pour une valeur d'entreprise de 3,3 milliards de dollars américains.
Cette transaction a été finalisée le 7 février 2017, postérieurement à la clôture de l'exercice 2016. En conséquence, les actifs et passifs de ce portefeuille de centrales thermiques merchant demeuraient classés en «Actifs destinés à être cédés» au 31 décembre 2016.
Le 24 février 2016, le Groupe avait conclu un accord avec un groupement mené par Nebras Power portant sur la cession de la totalité de sa participation de 40,5% dans Paiton, entité consolidée par mise en équivalence dans les états financiers du Groupe et dont le parc de production est constitué de deux centrales à charbon en exploitation d'une capacité totale de 2 GW.
Le 22 décembre 2016, le Groupe a finalisé la cession de sa participation dans Paiton au groupement formé par Nebras Power et Mitsui. Le Groupe a encaissé à cette date un paiement global de 1 473 millions de dollars américains (soit 1 376 millions d'euros), dont 262 millions de dollars américains (soit 244 millions d'euros) au titre du remboursement de prêts actionnaires. Au 31 décembre 2016, cette opération s'est traduite par une réduction de l'endettement net de 1 359 millions d'euros et par la constatation d'un résultat de cession de 225 millions d'euros, dont 157 millions d'euros au titre du recyclage en résultat des éléments comptabilisés en résultat global au titre de ces activités.
Le Groupe avait également conclu le 24 février 2016 un accord portant sur la cession au groupe indien India Power Corporation Limited (IPCL) de la totalité de sa participation de 89,9% dans Meenakshi, entité consolidée par intégration globale. Le parc de production de Meenakshi comprend une centrale en exploitation de 0,3 GW ainsi qu'une centrale en cours de construction de 0,7 GW.
Le 30 septembre 2016, le Groupe a finalisé cette transaction avec IPCL pour un prix de vente de -242 millions d'euros.
Au global, cette opération se traduit par une réduction de l'endettement net du Groupe de 142 millions d'euros, soit l'effet de la décomptabilisation de la dette nette de Meenakshi à hauteur de 420 millions d'euros, minoré des versements effectués à IPCL pour 242 millions d'euros et des coûts de sortie engagés dans le cadre de cette transaction pour un montant de 35 millions d'euros.
Le résultat de cession s'élève à 84 millions d'euros, dont 48 millions d'euros au titre du recyclage en compte de résultat des écarts de conversion comptabilisés en «Autres éléments du résultat global». En 2015, une perte de valeur de 713 millions d'euros avait été comptabilisée sur les actifs relatifs à Meenakshi (cf. Note 7.2.3 «Actifs de la Branche Energy International» des états financiers consolidés 2015).
Le 27 janvier 2016, le Groupe (via sa filiale ENGIE Energía Chile, détenue à 53%) a finalisé la cession à Red Eléctrica Internacional d'une participation de 50% dans Transmisora Eléctrica del Norte (TEN), société en charge de la construction d'une ligne de transport d'électricité, destinée à interconnecter les deux principaux réseaux électriques du Chili (SING et SIC).
Le Groupe a reçu un paiement de 304 millions de dollars américains (soit 272 millions d'euros) dont 218 millions de dollars américains (soit 195 millions d'euros) correspondent au prix de cession de 50% des titres TEN, et 86 millions de dollars américains (soit 77 millions d'euros) au remboursement par Red Eléctrica Internacional de 50% du prêt actionnaire accordé à TEN.
Le Groupe a perdu le contrôle de cette filiale suite à cette transaction ; la participation de 50% conservée par le Groupe dans TEN est dorénavant comptabilisée en tant que coentreprise. Le résultat de cession total, qui comprend la plus-value sur la quotité cédée et le gain de réévaluation sur la participation conservée, s'élève à 234 millions de dollars américains (soit 211 millions d'euros) au 31 décembre 2016.
Le 22 décembre 2016, le Groupe (via sa filiale Electrabel) a cédé au secteur public belge, pour un montant de 410 millions d'euros, l'intégralité des 25% d'intérêts résiduels qu'il détenait dans le capital d'Ores Assets, gestionnaire de réseaux de distribution d'électricité et de gaz en Wallonie. La plus-value de cession réalisée sur ces titres disponibles à la vente s'élève à 86 millions d'euros et est présentée sur la ligne «Autres éléments non récurrents» du résultat des activités opérationnelles. Le règlement de 410 millions d'euros perçu le 22 décembre 2016 est présenté sur la ligne «Cession de titres disponibles à la vente» du tableau des flux de trésorerie.
Cette transaction met fin au processus de désengagement d'Electrabel de la gestion des réseaux de distribution en Belgique. La finalisation de ce processus en Wallonie s'inscrit en effet dans la lignée des opérations précédemment réalisées par le Groupe dans les autres régions, à savoir en Flandre avec la cession en 2014 de l'intégralité de ses intérêts résiduels dans les gestionnaires de réseaux de distribution, et à Bruxelles avec la cession de sa participation dans Sibelga en 2012.
Le 15 décembre 2016, le Groupe a finalisé la cession de sa participation de 8,07% dans Transportadora de Gas del Perú (TgP), société opérant un réseau de transport de gaz naturel au Pérou. Cette participation a été acquise conjointement par le fonds de pension canadien Canadian Pension Plan Investment Board (CPPIB) et par le groupe espagnol Enagas. Le Groupe a reçu un paiement de 175 millions de dollars américains (soit 154 millions d'euros) correspondant au prix de cession de ses titres TgP.
Le résultat de cession s'élève à 137 millions d'euros, dont 144 millions d'euros au titre du recyclage en compte de résultat des variations de juste valeur comptabilisé en «Autres éléments du résultat global».
Le 25 novembre 2016, le Groupe a finalisé auprès d'AREVA la cession de sa participation de 5% détenue dans la Société d'Enrichissement du Tricastin Holding (SETH), filiale d'AREVA détenant l'usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II (GB II), implantée sur le site du Tricastin. Le Groupe a reçu un paiement de 130 millions d'euros correspondant au prix de cession de ses titres SETH. Le résultat de cession est non significatif.
Au 31 décembre 2016, le total des «Actifs classés comme détenus en vue de la vente» et le total des «Passifs directement liés à des actifs classés comme détenus en vue de la vente» s'élèvent respectivement à 3 506 millions d'euros et 300 millions d'euros.
Les principales catégories d'actifs et de passifs reclassés sur ces deux lignes de l'état de situation financière sont présentées ci-après :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles nettes | 3 153 | 4 139 |
| Autres actifs | 353 | 468 |
| TOTAL ACTIFS CLASSÉS COMME DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE | 3 506 | 4 607 |
| Dettes financières | - | 244 |
| Autres passifs | 300 | 455 |
| TOTAL PASSIFS DIRECTEMENT LIÉS À DES ACTIFS CLASSÉS COMME DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE | 300 | 699 |
Au 31 décembre 2016, les actifs destinés à être cédés comprennent, outre le portefeuille de centrales thermiques merchant aux États-Unis (cf. Note 4.1.1), la centrale de production d'électricité de Polaniec en Pologne.
Le 23 décembre 2016, le Groupe a annoncé la conclusion d'un accord avec Enea, utility détenue par l'État polonais, portant sur la cession de 100% de sa filiale ENGIE Energia Polska, société détenant la centrale de production d'électricité de Polaniec, en Pologne. Cette centrale est constituée de sept unités charbon et d'une unité biomasse, représentant une capacité installée totale de 1,9 GW.
Au 31 décembre 2016, le Groupe a considéré au regard de l'avancement du processus de cession que la vente de ces actifs était hautement probable et a donc procédé au classement de cette centrale en tant qu'«Actifs destinés à être cédés».
La valeur comptable de ce groupe destiné à être cédé étant supérieure de 375 millions d'euros au prix de cession attendu, le Groupe a comptabilisé une perte de valeur à hauteur de ce montant. Cette dépréciation de 375 millions d'euros a été imputée pour 139 millions d'euros sur la totalité du goodwill alloué à ce groupe d'actifs destinés à être cédés, et pour 237 millions d'euros sur les actifs corporels de ce même groupe.
Ce classement en «Actifs destinés à être cédés» est sans impact sur la dette nette du Groupe au 31 décembre 2016.
Le Groupe s'attend à finaliser cette transaction au cours du premier semestre 2017.
Le 25 février 2016, le Groupe (via sa filiale Cofely USA) a finalisé l'acquisition de 100% de la société américaine OpTerra Energy Services, spécialisée dans les services à l'énergie. OpTerra Energy Services accompagne ses clients dans la maîtrise de leur consommation d'énergie en leur proposant des solutions technologiques allant de l'efficacité énergétique aux énergies renouvelables. Cette transaction a été réalisée sur la base d'un prix de 209 millions de dollars américains (soit 187 millions d'euros).
Au 31 décembre 2016, la comptabilisation de ce regroupement d'entreprises est définitive. Le goodwill comptabilisé au 31 décembre 2016 s'élève à 158 millions d'euros.
Au cours de l'année 2016, le Groupe a pris le contrôle de la société Maïa Eolis, puis a cédé le portefeuille des actifs éoliens en exploitation de Maïa Eolis à sa coentreprise Futures Energies Investissements Holding (FEIH), qu'il détient à parts égales avec Crédit Agricole Assurances.
Le 25 mai 2016, le Groupe a finalisé auprès du Groupe Maïa l'acquisition de 51% des actions de Maïa Eolis, société spécialisée dans le développement, la construction, l'exploitation et la maintenance de parcs éoliens en France. Le périmètre des actifs visés par cette transaction comprend notamment un portefeuille de parcs éoliens représentant des capacités de production installées de 246 MW, auquel s'ajoute un portefeuille de 250 MW de capacités de production en cours de construction ou ayant obtenu des permis de construire.
Cette opération, qui représente un investissement de 152 millions d'euros, permet au Groupe de porter sa part au capital de Maïa Eolis de 49% à 100%, et de prendre le contrôle d'une société qui était jusqu'alors comptabilisée en tant que coentreprise, selon la méthode de la mise en équivalence. Elle entraîne la consolidation de Maïa Eolis par intégration globale dans les états financiers consolidés du Groupe à compter du 25 mai 2016.
Le résultat de réévaluation dégagé suite au changement de méthode de consolidation des 49% d'intérêts précédemment détenus dans Maïa Eolis fait ressortir une perte de 22 millions d'euros.
Le 15 décembre 2016, le Groupe a procédé à la cession du portefeuille d'actifs éoliens en exploitation de Maïa Eolis à FEIH, coentreprise détenue à parts égales avec Crédit Agricole Assurances, comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence. Le portefeuille cédé représente des capacités de production installées de 267 MW. Cette transaction porte ainsi les capacités installées d'éolien terrestre exploitées par FEIH de 543 MW à 810 MW.
Le Groupe a reçu à cette date un paiement de 158 millions d'euros, correspondant pour 102 millions d'euros au prix de cession à FEIH du portefeuille d'actifs éoliens et pour 56 millions d'euros au remboursement d'un prêt actionnaire.
Cette transaction se traduit par une réduction de l'endettement net du Groupe de 199 millions d'euros, soit l'effet de la décomptabilisation de l'endettement net de 120 millions d'euros du portefeuille cédé, majoré du paiement reçu de 158 millions d'euros, et diminué du prêt actionnaire de 79 millions d'euros accordé par le Groupe à FEIH (les actionnaires de cette coentreprise prenant en charge le financement de cette transaction).
Cette opération est sans impact sur le compte de résultat au 31 décembre 2016.
Diverses acquisitions, prises de participations et cessions, dont les incidences individuelles et cumulées sur les états financiers consolidés du Groupe sont non significatives, ont également été réalisées au cours de l'exercice 2016, notamment aux États-Unis avec les acquisitions respectives de Green Charge Networks (GCN) dans les systèmes de stockage d'énergie et d'un portefeuille clients auprès de Guttman Energy, ainsi qu'en Allemagne avec la prise de contrôle d'Energieversorgung Gera GmbH.
Le 3 septembre 2015, le Groupe a finalisé l'acquisition de 96,55% du capital de Solairedirect, société ayant pour activité le développement, la construction et l'exploitation, au travers de contrats de service, d'infrastructures photovoltaïques. Solairedirect exploite des capacités de production s'établissant à environ 490 MW (dont 60 MW exploités en propre et 430 MW via des contrats d'opérations et de maintenance).
Le Groupe a procédé à un investissement global de 321 millions d'euros via les opérations suivantes réalisées le 3 septembre 2015 :
Solairedirect est consolidée par intégration globale depuis le 3 septembre 2015, date de prise de contrôle.
Le Groupe a finalisé au cours du second semestre 2016 l'exercice de comptabilisation des actifs et passifs acquis à leur juste valeur à leur date d'acquisition. A l'issue de ces travaux, le goodwill relatif à cette acquisition s'élève à 89 millions d'euros.
Le 21 décembre 2015, le Groupe et BNP Paribas ont approuvé un amendement au pacte d'actionnaires de Solféa, société qu'ils détiennent respectivement à hauteur de 55% et de 45%. Cet amendement s'est traduit pour le Groupe par la perte du contrôle de cette société. La participation détenue par le Groupe est, depuis cette date, consolidée par mise en équivalence.
L'objet de la présente note consiste à présenter les principaux indicateurs financiers non-GAAP utilisés par le Groupe ainsi que leur réconciliation avec les agrégats des états financiers consolidés IFRS.
La réconciliation de l'EBITDA au résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'explique comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES | ||
| MISES EN ÉQUIVALENCE | 6 172 | 6 326 |
| Dotations nettes aux amortissements et autres | 4 477 | 4 885 |
| Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) | 60 | 50 |
| Quote-part non récurrente du résultat net des entreprises mises en équivalence | (19) | 12 |
| EBITDA | 10 689 | 11 274 |
(1) Les données au 31 décembre 2016 ont été établies selon la nouvelle définition de l'EBITDA adoptée par le Groupe. Celle-ci exclut désormais la part non récurrente du résultat net des entreprises mises en équivalence. Les données comparatives au 31 décembre 2015 ont été retraitées afin de s'aligner sur cette nouvelle définition. L'EBITDA publié dans les comptes au 31 décembre 2015 s'élevait à 11 262 millions d'euros.
Le résultat net récurrent part du Groupe est un indicateur financier utilisé par le Groupe dans sa communication financière afin de présenter un résultat net part du Groupe ajusté des éléments présentant un caractère inhabituel, anormal ou peu fréquent.
Cet indicateur financier exclut ainsi :
La réconciliation entre le résultat net part du Groupe et le résultat net récurrent part du Groupe est la suivante :
| En millions d'euros | Notes | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|---|
| RÉSULTAT NET PART DU GROUPE | (415) | (4 617) | |
| Résultat net des participations ne donnant pas le contrôle | 579 | (496) | |
| RÉSULTAT NET | 163 | (5 113) | |
| Rubriques du passage entre le «RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE» et le «RAO» |
3 720 | 9 568 | |
| MtM sur instruments financiers à caractère opérationnel | 8.1 | (1 254) | 261 |
| Pertes de valeur | 8.2 | 4 192 | 8 748 |
| Restructurations | 8.3 | 476 | 265 |
| Effets de périmètre | 8.4 | (544) | 46 |
| Autres éléments non récurrents | 8.5 | 850 | 248 |
| Autres éléments retraités | (736) | (1 204) | |
| Inefficacité sur instruments dérivés qualifiés de couverture de juste valeur | 9.1 | 5 | 8 |
| Résultat des opérations de restructuration de la dette et de dénouements anticipés d'instruments financiers dérivés |
9.2 | ‐ | 122 |
| Variation de juste valeur des instruments dérivés non qualifiés de couverture | 9.3 | 102 | 102 |
| Produit d'impôt différé sur entités fiscales françaises (Loi de Finances 2017) | (904) | ‐ | |
| Produit d'impôt différé au Luxembourg | ‐ | (338) | |
| Autres effets impôts retraités | 80 | (1 110) | |
| Part non récurrente de la quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence | 3 | (19) | 12 |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT | 3 147 | 3 251 | |
| Résultat net récurrent des participations ne donnant pas le contrôle | 670 | 663 | |
| RÉSULTAT NET RÉCURRENT PART DU GROUPE | 2 477 | 2 588 |
La réconciliation des capitaux engagés industriels aux rubriques de l'état de situation financière s'explique comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| (+) Immobilisations incorporelles et corporelles nettes |
64 378 | 64 001 |
| (+) Goodwills |
17 372 | 19 024 |
| Goodwill issu de la fusion Gaz de France - SUEZ(1) (-) |
(6 616) | (6 647) |
| Goodwill International Power(1) (-) |
(1 833) | (2 036) |
| Créances IFRIC 4 et IFRIC 12 (+) |
1 008 | 1 042 |
| (+) Participations dans des entreprises mises en équivalence |
6 624 | 6 977 |
| Goodwill International Power(1) (-) |
(173) | (168) |
| (+) Clients et autres débiteurs |
20 835 | 19 349 |
| Appels de marge(1, 2) (-) |
(1 691) | (1 054) |
| (+) Stocks |
3 656 | 4 207 |
| (+) Autres actifs courants et non courants |
11 123 | 9 851 |
| (+) Impôts différés |
(5 525) | (6 851) |
| Neutralisation des impôts différés liés aux autres éléments recyclables de capitaux propres(1) (+) |
(477) | (100) |
| (-) Provisions |
(22 208) | (18 835) |
| Pertes et gains actuariels en capitaux propres (nets d'impôts différés)(1) (+) |
2 566 | 1 894 |
| (-) Fournisseurs et autres créanciers |
(17 075) | (17 101) |
| Appels de marge(1, 2) (+) |
771 | 1 476 |
| (-) Autres passifs |
(17 106) | (15 128) |
| CAPITAUX ENGAGÉS INDUSTRIELS | 55 629 | 59 899 |
(1) Ces éléments sont retraités des rubriques de l'état de situation financière pour le calcul des capitaux engagés industriels.
(2) Les appels de marges inclus dans les rubriques «Clients et autres débiteurs» et «Fournisseurs et autres créanciers» correspondent aux avances reçues ou versées dans le cadre des contrats de collatéralisation mis en place par le Groupe afin de diminuer son exposition au risque de contrepartie relatif aux transactions sur matières premières.
NOTE 5 INDICATEURS FINANCIERS UTILISÉS DANS LA COMMUNICATION FINANCIÈRE
La réconciliation du cash flow des opérations (CFFO) aux rubriques de l'état de flux de trésorerie est la suivante :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Marge brute d'autofinancement avant résultat financier et impôt | 10 263 | 10 942 |
| Impôt décaissé | (1 459) | (1 722) |
| Variation du besoin en fonds de roulement | 1 369 | 1 163 |
| Intérêts reçus d'actifs financiers non courants | ‐ | 133 |
| Dividendes reçus sur actifs financiers non courants | 145 | 103 |
| Intérêts financiers versés | (799) | (918) |
| Intérêts financiers reçus sur trésorerie et équivalents de trésorerie | 137 | 126 |
| Variation des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat | (257) | 296 |
| (+) Variation bilantaire des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat | 267 | (286) |
| CASH FLOW DES OPÉRATIONS (CFFO) | 9 667 | 9 836 |
La réconciliation des investissements corporels, incorporels et financiers (CAPEX) aux rubriques de l'état des flux de trésorerie se détaille comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Investissements corporels et incorporels | 6 230 | 6 459 |
| Prise de contrôle sur des filiales nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie acquis | 411 | 259 |
| (+) Trésorerie et équivalents de trésorerie acquis | 80 | 246 |
| Acquisitions de participations dans les entreprises mises en équivalence et activités conjointes | 208 | 241 |
| Acquisitions de titres disponibles à la vente | 391 | 252 |
| Variation des prêts et créances émis par l'entreprise et autres | (30) | (245) |
| (+) Autres | ‐ | (1) |
| Changements de parts d'intérêts dans les entités contrôlées | 26 | 42 |
| (+) Paiements reçus au titre de cessions de participations ne donnant pas le contrôle | ‐ | (12) |
| TOTAL INVESTISSEMENTS CORPORELS, INCORPORELS ET FINANCIERS (CAPEX) | 7 315 | 7 240 |
Depuis le 1er janvier 2016, le Groupe est organisé en vingt-quatre Business Units (BUs), constituées pour la plupart à l'échelle d'un pays ou d'un groupe de pays.
| 24 Business Units | |||
|---|---|---|---|
| 11 BUs géographiques (hors France) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Amérique du Nord Amérique Latine Brésil Afrique |
Asie-Pacifique Moyen-Orient, Asie du Sud et Centrale et Turquie Chine Benelux |
Royaume-Uni Europe du Nord, du Sud et de l'Est Génération Europe |
|||
| 8 BUs en France | |||||
| France BtoB France BtoC |
France Réseaux France Renouvelables |
GRDF GRTgaz |
Elengy Storengy |
||
| 5 BUs métiers globaux | |||||
| Exploration & Production Global LNG |
Tractebel | Global Energy Management | GTT |
Chacune de ces Business Units correspond à un «secteur opérationnel» dont les performances opérationnelles et financières sont régulièrement revues par le Comité Exécutif du Groupe qui est le «principal décideur opérationnel» au sens d'IFRS 8.
Le Comité Exécutif suit la performance de l'activité sur la base :
Le résultat financier et les impôts sur le résultat sont suivis au niveau du Groupe.
Jusqu'au 31 décembre 2015, le Groupe était organisé autour des cinq branches opérationnelles suivantes : Energy International, Énergie Europe, Global Gaz & GNL, Infrastructures et Énergie Services.
Le Groupe a procédé à des regroupements de secteurs opérationnels conformément aux dispositions d'IFRS 8 et présente une information sectorielle organisée autour de dix secteurs reportables :
un dixième secteur reportable dénommé «Autres» qui comprend des secteurs opérationnels ne pouvant être regroupés (Tractebel, GTT, Génération Europe, Solairedirect) du fait de la spécificité de leurs métiers et de leurs marchés ou de leur profil de risque particulier ainsi que les activités holdings et corporate.
Pour effectuer ces analyses et aboutir aux regroupements de secteurs opérationnels présentés ci-avant, le Groupe a exercé son jugement afin de déterminer si deux ou plusieurs secteurs opérationnels pouvaient être regroupés au sein d'un même secteur reportable. Les principaux paramètres qui ont été examinés afin d'apprécier la similitude des caractéristiques économiques sont les suivants :
Les jugements exercés par le Groupe qui ont conduit à effectuer les six regroupements mentionnés dans le schéma ci-dessus sont les suivants :
les secteurs opérationnels Amérique Latine et Brésil ont été regroupés au sein du secteur reportable Amérique Latine car ces deux secteurs présentent des perspectives de croissance relativement similaires et qu'une part importante de leur chiffre d'affaires est générée par des ventes d'électricité dans le cadre de contrats à long terme ;
ainsi que des terminaux méthaniers. Elles commercialisent également les droits d'accès des tiers à ces infrastructures.
Les principales relations commerciales entre secteurs reportables sont les suivantes :
La variété des métiers du Groupe et de leur localisation géographique entraîne une grande diversité de situations et de natures de clientèles (industries, collectivités locales et particuliers). De ce fait, aucun client externe du Groupe ne représente à lui seul 10% ou plus du chiffre d'affaires consolidé du Groupe.
Les méthodes comptables et d'évaluation retenues pour l'élaboration du reporting interne revu par le Comité Exécutif du Groupe sont identiques à celles utilisées pour l'établissement des comptes consolidés. Les indicateurs EBITDA, capitaux engagés industriels et investissements corporels, incorporels et financiers (CAPEX) sont réconciliés avec les comptes consolidés dans la note 5 «Indicateurs financiers utilisés dans la communication financière».
Les informations sectorielles comparatives au 31 décembre 2015 ont été retraitées afin de présenter ces informations selon le nouveau découpage sectoriel en vigueur au sein du Groupe depuis le 1er janvier 2016.
| 31 déc. 2016 31 déc. 2015 |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Hors Groupe | Groupe | Total | Hors Groupe | Groupe | Total |
| Amérique du Nord | 3 814 | 39 | 3 853 | 3 673 | ‐ | 3 673 |
| Amérique Latine | 4 075 | 1 | 4 076 | 4 197 | ‐ | 4 197 |
| Afrique/Asie | 3 804 | 4 | 3 808 | 4 244 | ‐ | 4 244 |
| Benelux | 9 044 | 1 230 | 10 274 | 8 732 | 1 082 | 9 813 |
| France | 20 332 | 383 | 20 714 | 20 248 | 381 | 20 629 |
| Europe hors France & Benelux | 8 118 | 112 | 8 230 | 8 491 | 346 | 8 837 |
| Infrastructures Europe | 3 267 | 3 495 | 6 762 | 3 027 | 3 558 | 6 585 |
| GEM & GNL | 8 981 | 6 979 | 15 959 | 11 320 | 8 162 | 19 482 |
| E&P | 1 799 | 110 | 1 909 | 2 242 | 164 | 2 406 |
| Autres | 3 405 | 1 308 | 4 712 | 3 710 | 1 918 | 5 628 |
| Élimination des transactions internes | ‐ | (13 659) | (13 659) | ‐ | (15 610) | (15 610) |
| TOTAL CHIFFRE D'AFFAIRES | 66 639 | ‐ | 66 639 | 69 883 | ‐ | 69 883 |
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Amérique du Nord | 475 | 633 |
| Amérique Latine | 1 696 | 1 563 |
| Afrique/Asie | 1 162 | 1 237 |
| Benelux | 755 | 445 |
| France | 1 315 | 1 274 |
| Europe hors France & Benelux | 612 | 559 |
| Infrastructures Europe | 3 459 | 3 381 |
| GEM & GNL | 3 | 196 |
| E&P | 1 198 | 1 514 |
| Autres | 15 | 472 |
| TOTAL EBITDA | 10 689 | 11 274 |
(1) Les données au 31 décembre 2016 ont été établies selon la nouvelle définition de l'EBITDA adoptée par le Groupe. Celle-ci exclut désormais la part non récurrente du résultat net des entreprises mises en équivalence. Les données comparatives au 31 décembre 2015 ont été retraitées afin de s'aligner sur cette nouvelle définition. L'EBITDA publié dans les comptes au 31 décembre 2015 s'élevait à 11 262 millions d'euros.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Amérique du Nord (1) | (48) | (294) |
| Amérique Latine | (410) | (387) |
| Afrique/Asie | (235) | (263) |
| Benelux | (381) | (353) |
| France | (612) | (562) |
| Europe hors France & Benelux | (203) | (205) |
| Infrastructures Europe | (1 390) | (1 325) |
| GEM & GNL | (74) | (85) |
| E&P | (569) | (823) |
| Autres | (462) | (442) |
| TOTAL DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS | (4 385) | (4 740) |
(1) La diminution des dotations aux amortissements du secteur Amérique du Nord est principalement liée au passage en «Actifs destinés à être cédés» au 31 décembre 2015 du portefeuille d'actifs de production d'électricité merchant aux États-Unis.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Amérique du Nord | 63 | 92 |
| Amérique Latine | 197 | (81) |
| Afrique/Asie | 312 | 286 |
| Benelux | 2 | ‐ |
| France | (22) | (6) |
| Europe hors France & Benelux | 60 | 63 |
| Infrastructures Europe | 11 | 9 |
| GEM & GNL | 1 | 4 |
| E&P | 12 | 14 |
| Autres | 127 | 91 |
| Dont quote-part de résultat de SUEZ | 139 | 134 |
| TOTAL QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 764 | 473 |
Les contributions des entreprises associées et des coentreprises dans la quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence s'élèvent respectivement à 671 millions d'euros et 92 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 338 millions d'euros et 135 millions d'euros au 31 décembre 2015).
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Amérique du Nord | 430 | 332 |
| Amérique Latine | 1 284 | 1 175 |
| Afrique/Asie | 923 | 972 |
| Benelux | 371 | 91 |
| France | 695 | 709 |
| Europe hors France & Benelux | 410 | 341 |
| Infrastructures Europe | 2 068 | 2 054 |
| GEM & GNL | (74) | 110 |
| E&P | 536 | 546 |
| Autres | (472) | (4) |
| TOTAL RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES | ||
| ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 6 172 | 6 326 |
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Amérique du Nord | 1 520 | 1 247 |
| Amérique Latine | 8 793 | 7 754 |
| Afrique/Asie | 5 520 | 6 472 |
| Benelux | (2 552) | (466) |
| France | 5 304 | 5 989 |
| Europe hors France & Benelux | 4 720 | 5 221 |
| Infrastructures Europe | 19 693 | 18 975 |
| GEM & GNL | 1 330 | 2 576 |
| E&P | 2 855 | 2 571 |
| Autres | 8 445 | 9 561 |
| Dont valeur de mise en équivalence de SUEZ | 1 977 | 1 974 |
| TOTAL CAPITAUX ENGAGÉS INDUSTRIELS | 55 629 | 59 899 |
Afin de permettre la comparabilité des données, les chiffres segmentés au 31 décembre 2015 comprennent les réaffectations de goodwill aux nouvelles UGT goodwill (cf. Note 12.2 «Information sur les UGT») telles qu'elles ont été actées au 1er janvier 2016 lors de l'entrée en vigueur de la nouvelle organisation.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Amérique du Nord | 519 | 283 |
| Amérique Latine | 1 037 | 1 140 |
| Afrique/Asie | 212 | 257 |
| Benelux | 680 | 600 |
| France | 1 083 | 886 |
| Europe hors France & Benelux | 169 | 290 |
| Infrastructures Europe | 1 552 | 1 551 |
| GEM & GNL | 127 | 57 |
| E&P | 940 | 1 027 |
| Autres | 997 | 1 150 |
| TOTAL INVESTISSEMENTS CORPORELS, INCORPORELS ET FINANCIERS (CAPEX) | 7 315 | 7 240 |
Les indicateurs ci-dessous sont ventilés :
| Chiffre d'affaires | Capitaux engagés industriels | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| France | 24 946 | 25 066 | 29 721 | 30 320 |
| Belgique | 9 359 | 9 067 | (1 326) | 1 321 |
| Autres Union européenne | 16 256 | 18 507 | 8 827 | 10 753 |
| Autres pays d'Europe | 1 664 | 2 103 | 686 | 735 |
| Amérique du Nord | 4 691 | 4 592 | 1 906 | 1 589 |
| Asie, Moyen-Orient et Océanie | 5 531 | 6 165 | 6 347 | 7 126 |
| Amérique du Sud | 3 857 | 4 076 | 8 598 | 7 478 |
| Afrique | 334 | 306 | 870 | 577 |
| TOTAL | 66 639 | 69 883 | 55 629 | 59 899 |
La répartition du chiffre d'affaires du Groupe est la suivante :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Ventes d'énergies | 45 789 | 49 455 |
| Prestations de services | 20 349 | 19 712 |
| Produits de location et contrats de construction | 501 | 716 |
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 66 639 | 69 883 |
La ligne «Produits de location et contrats de construction» concerne principalement des produits de location simple pour 412 millions d'euros (contre 632 millions d'euros en 2015).
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Avantages à court terme | (9 697) | (9 669) |
| Paiements fondés sur des actions (cf. Note 23) | (60) | (50) |
| Charges liées aux plans à prestations définies (cf. Note 19.3.4) | (337) | (314) |
| Charges liées aux plans à cotisations définies (cf. Note 19.4) | (137) | (134) |
| CHARGES DE PERSONNEL | (10 231) | (10 168) |
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements (cf. Notes 13 et 14) | (4 385) | (4 740) |
| Variation nette des dépréciations sur stocks, créances commerciales et autres actifs | (178) | (208) |
| Variation nette des provisions (cf. Note 18) | (306) | (59) |
| AMORTISSEMENTS, DÉPRÉCIATIONS ET PROVISIONS | (4 869) | (5 007) |
Au 31 décembre 2016, les dotations aux amortissements se répartissent pour l'essentiel entre 770 millions d'euros de dotations sur immobilisations incorporelles et 3 627 millions d'euros de dotations sur immobilisations corporelles. Leur répartition par nature d'actif est présentée dans les Notes 13 «Immobilisations incorporelles» et 14 «Immobilisations corporelles».
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT APRÈS QUOTE-PART DU RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE |
6 172 | 6 326 |
| MtM sur instruments financiers à caractère opérationnel | 1 254 | (261) |
| Pertes de valeur | (4 192) | (8 748) |
| Restructurations | (476) | (265) |
| Effets de périmètre | 544 | (46) |
| Autres éléments non récurrents | (850) | (248) |
| RÉSULTAT DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | 2 452 | (3 242) |
Cette rubrique présente un produit net de 1 254 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre une charge nette de 261 millions d'euros au 31 décembre 2015 et résulte essentiellement de l'évolution de la juste valeur (i) des contrats d'achat et de vente d'électricité et de gaz naturel entrant dans le champ d'application d'IAS 39 et (ii) des instruments financiers de couvertures économiques non éligibles à la comptabilité de couverture.
Ce produit résulte à la fois (i) d'un effet prix positif lié aux variations sur la période des prix à terme des matières premières sous-jacentes ainsi que (ii) d'un effet positif net lié au débouclement d'instruments dérivés dont la valeur de marché présentait une position négative nette au 31 décembre 2015.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Pertes de valeur : | ||
| Goodwills | (1 690) | (2 628) |
| Immobilisations corporelles et autres immobilisations incorporelles | (2 485) | (5 731) |
| Participations dans les entreprises mises en équivalence et provisions s'y rattachant | (98) | (188) |
| Actifs financiers | (49) | (214) |
| TOTAL DES PERTES DE VALEUR D'ACTIFS | (4 321) | (8 761) |
| Reprises de pertes de valeur : | ||
| Immobilisations corporelles et autres immobilisations incorporelles | 127 | 7 |
| Actifs financiers | 2 | 6 |
| TOTAL DES REPRISES DE PERTES DE VALEUR | 130 | 13 |
| TOTAL | (4 192) | (8 748) |
Les pertes de valeur nettes comptabilisées au 31 décembre 2016 s'élèvent à 4 192 millions d'euros et se répartissent principalement entre les UGT Benelux (1 437 millions d'euros), Génération Europe (660 millions d'euros), France Renouvelables (421 millions d'euros), Amérique du Nord (357 millions d'euros) et Global Energy Management (352 millions d'euros). Compte tenu des effets impôts différés et de la part des pertes de valeur imputables aux participations ne donnant pas le contrôle, l'impact de ces pertes de valeur sur le résultat net part du Groupe 2016 s'établit à 3 812 millions d'euros.
Au 31 décembre 2016, les pertes de valeur comptabilisées sur les goodwills, les immobilisations corporelles et incorporelles, ainsi que sur les participations dans les entreprises mises en équivalence, se détaillent comme suit :
| Pertes de | Pertes de valeur sur immobilisations corporelles et autres |
Pertes de valeurs sur les participations dans les entreprises mises en équivalence et |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Localisation | valeur sur goodwills |
immobilisations incorporelles |
provisions s'y rattachant |
Total | Méthode de valorisation | Taux d'actualisation |
| UGT goodwill Benelux | (1 362) | (68) | ‐ | (1 430) | |||
| Plateforme de forage | Pays-Bas | (46) | Juste valeur | ||||
| Autres | (22) | ||||||
| UGT goodwill Génération Europe | (139) | (520) | ‐ | (659) | |||
| Centrales thermiques | (520) | ||||||
| Pologne | (139) | (237) | Juste valeur diminuée des coûts de cession |
||||
| Pays-Bas | (168) | Valeur d'utilité - DCF | 7,4% | ||||
| Allemagne | (59) | Valeur d'utilité - DCF | 7,3% | ||||
| France/ Italie/ Royaume-Uni |
(56) | Valeur d'utilité - DCF | 6,5% - 7,5% | ||||
| UGT goodwill France Renouvelables | ‐ | (419) | ‐ | (419) | |||
| Actif de production hydroélectrique |
(414) | Valeur d'utilité - DCF | 7,8% | ||||
| Autres | (5) | ||||||
| UGT goodwill Europe du Nord, du Sud et de l'Est |
‐ | (148) | (91) | (239) | |||
| Actifs de production électrique | Pologne | (119) | Valeur d'utilité - DCF | 9,5% | |||
| Participations dans des groupes intervenant dans la chaîne gazière |
Allemagne | (91) | |||||
| Autres | (29) | ||||||
| UGT goodwill Amérique du Nord | ‐ | (357) | ‐ | (357) | |||
| Portefeuille d'actifs de production d'électricité merchant |
États-Unis | (238) | Juste valeur diminuée des coûts de cession |
||||
| Terminal méthanier | États-Unis | (53) | Valeur d'utilité - DCF | 6,7% | |||
| Actifs de production électrique | États-Unis/ Canada |
(66) | Valeur d'utilité - DCF | 3,9% - 7,5% | |||
| UGT goodwill Amérique Latine | ‐ | (109) | ‐ | (109) | |||
| Actif de production hydroélectrique |
Chili | (72) | Valeur d'utilité - DCF | 8,0% | |||
| Autres | (37) | ||||||
| UGT goodwill Exploration & Production (E&P) | ‐ | (189) | ‐ | (189) | |||
| Actifs d'exploration-production | Mer du Nord/ Egypte/ Indonésie |
(154) | Valeur d'utilité - DCF | 6,6% - 13,9% | |||
| Licences d'exploration production |
Algérie | (35) | Juste valeur | ||||
| UGT goodwill GTT | (161) | (161) | |||||
| Goodwill | France | (161) | Juste valeur | ||||
| UGT goodwill Global LNG | (24) | (153) | ‐ | (177) | |||
| Navires méthaniers | (141) | Juste valeur | |||||
| Autres | (12) | ||||||
| UGT Global Energy Management (GEM) | ‐ | (350) | ‐ | (350) | |||
| Contrat de droit de tirage sur des actifs électriques |
Italie | (225) | Valeur d'utilité - DCF | 7,5% | |||
| Portefeuille de contrats d'approvisionnement long terme |
(83) | Valeur d'utilité - DCF | 5,7% - 9,6% | ||||
| Autres | (42) | ||||||
| Autres pertes de valeur | (4) | (172) | (7) | (183) | |||
| TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2016 | (1 690) | (2 485) | (98) | (4 273) |
Les activités de production électrique merchant en Europe sont confrontées à un environnement de marché difficile marqué par une baisse des prix de l'électricité sur l'horizon liquide et par la persistance de conditions économiques dégradées sur l'horizon à moyen et long terme.
Dans ce contexte, et compte tenu de la mise à jour des analyses prospectives dont il dispose, le Groupe a revu à la baisse son scénario de référence concernant la trajectoire à moyen et long terme des prix de l'électricité en Europe ainsi que les niveaux de marges captées par les centrales thermiques. Cette révision s'explique essentiellement par la revue à la hausse de la part des capacités de production d'origine renouvelable dans le mix électrique européen, ainsi que par la révision à la baisse des prévisions du prix des combustibles.
La dégradation des trajectoires financières résultant de cette mise à jour du scénario de prix a conduit le Groupe à comptabiliser des pertes de valeur sur les UGT Benelux (cf. Note 8.2.3), France Renouvelables et Génération Europe (cf. Note 8.2.5).
La valeur recouvrable des UGT est déterminée, dans la plupart des cas, par référence à une valeur d'utilité calculée à partir des projections de flux de trésorerie provenant du budget 2017 et du plan d'affaires à moyen terme 2018-2019 approuvés par le Comité Exécutif du Groupe et le Conseil d'Administration et, au-delà de cette période, d'une extrapolation des flux de trésorerie.
Les projections de flux de trésorerie sont établies à partir d'hypothèses macroéconomiques (inflation, change, taux de croissance) et de projections de prix issues du scénario de référence du Groupe pour la période 2016-2040. Ces projections constituant le scénario de référence ont été approuvées en décembre 2016 par le Comité Exécutif du Groupe. Les projections et trajectoires comprises dans ce scénario de référence ont été déterminées à partir des éléments suivants :
Le montant du goodwill affecté à cette UGT est de 5 601 millions d'euros préalablement à la réalisation du test de pertes de valeur 2016. L'UGT Benelux regroupe les activités du Groupe en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg (i) de production d'électricité à partir de son parc de centrales nucléaires et de champs éoliens, (ii) de commercialisation de gaz naturel et d'électricité et (iii) d'activités de services à l'énergie, ainsi que les droits de tirage sur les centrales de Chooz B et Tricastin.
La valeur d'utilité 2016 des activités comprises dans cette UGT a été calculée à partir des prévisions de flux de trésorerie établies à partir du budget 2017 et du plan d'affaires à moyen terme 2018-2019 approuvés par le Comité Exécutif du Groupe et le Conseil d'Administration. Les projections de trésorerie au-delà du plan d'affaires à moyen terme ont été déterminées de la façon suivante :
| Activités | Hypothèses au-delà du plan d'affaires |
|---|---|
| Production d'électricité d'origine nucléaire Belgique | Pour Doel 1, Doel 2 et Tihange 1, projection des flux de trésorerie sur la durée d'utilité de 50 ans. Pour les unités de seconde génération (Doel 3, Doel 4, Tihange 2 et Tihange 3), projection des flux de trésorerie sur 40 ans puis prolongation de l'exploitation de la moitié de ce parc sur une période de 20 ans. |
| Droits de tirage sur les centrales de Chooz B et Tricastin | Projection des flux de trésorerie sur la durée résiduelle des contrats puis hypothèse de prolongation de 10 ans des droits de tirage. |
| Activités de commercialisation et de services à l'énergie | Projection des flux de trésorerie jusqu'en 2022 puis application d'une valeur de sortie sur le flux de trésorerie normatif avec un taux de croissance long terme de 1,9%. |
Les taux d'actualisation appliqués à ces flux de trésorerie sont compris entre 5,5% et 9,1% en fonction des profils de risque attribués à chaque activité.
Les prévisions concernant l'évolution du cadre régulatoire, l'évolution des prix de l'électricité, l'évolution de la demande de gaz et d'électricité et les taux d'actualisation constituent les hypothèses clés du test de pertes de valeur de l'UGT goodwill Benelux.
Les hypothèses les plus structurantes concernant le cadre régulatoire belge portent sur la durée d'exploitation des unités nucléaires existantes ainsi que sur le niveau des redevances et contributions nucléaires payées à l'État belge.
Afin de garantir la sécurité d'approvisionnement de la Belgique, les durées d'exploitation des unités Tihange 1, Doel 1 et Doel 2 ont été prolongées de 10 ans jusqu'en 2025. La loi du 31 janvier 2003 sur la sortie progressive du nucléaire a été modifiée en conséquence en janvier 2014 (Tihange 1) et juillet 2015 (Doel 1 et 2). Par ailleurs, la convention conclue en novembre 2015 avec l'État belge prévoyant le paiement d'une redevance annuelle de 20 millions d'euros au titre de la prolongation de Doel 1 et 2 ainsi que de nouvelles modalités de détermination de la contribution nucléaire concernant l'exploitation des réacteurs de seconde génération (Doel 3 et 4, Tihange 2 et 3) jusqu'à leur 40ème année d'exploitation, est entrée en vigueur le 29 décembre 2016.
Le test de perte de valeur réalisé en 2016 intègre donc les conséquences de cette loi, à savoir la prolongation de 10 ans de ces deux unités, les dépenses d'investissement nécessaires à l'extension, le paiement d'une redevance annuelle de 20 millions d'euros au titre de leur prolongation, ainsi que les nouvelles modalités de détermination de la contribution nucléaire belge, telles que définies dans la loi adoptée le 29 décembre 2016.
En ce qui concerne les unités de seconde génération, le précédent gouvernement avait confirmé en décembre 2013 le principe de sortie progressive de l'énergie nucléaire pour les unités de seconde génération avec une fermeture des réacteurs de Doel 3 en 2022, de Tihange 2 en 2023, et de Tihange 3 et Doel 4 en 2025, à l'issue de leur 40ème année d'exploitation. Ce principe et ce calendrier ont été réaffirmés par la loi du 18 juin 2015.
Cependant, compte tenu (i) de la prolongation des unités de Tihange 1, Doel 1 et Doel 2 au-delà de 40 ans, (ii) de la part importante de la production nucléaire dans le mix énergétique belge, (iii) de l'absence de plan industriel suffisamment détaillé et attractif pour inciter les acteurs de l'énergie à investir dans des capacités thermiques de substitution et (iv) des objectifs de réduction des émissions de CO2, le Groupe considère qu'une production d'origine nucléaire demeurera nécessaire pour assurer l'équilibre énergétique de la Belgique au-delà de l'horizon de 2025. En conséquence, le Groupe retient dans son calcul de la valeur d'utilité une hypothèse de prolongation de 20 ans de la moitié de son parc d'unités de seconde génération, tout en tenant compte d'un mécanisme de contribution nucléaire au profit de l'État belge.
En France, le Groupe a tenu compte d'une hypothèse de prolongation de 10 années de ses contrats de droits de tirage sur les centrales nucléaires de Tricastin et Chooz B qui arrivent à échéance respectivement en 2021 et 2037. Bien qu'aucune décision d'extension de ces réacteurs n'ait été prise par l'État et l'Autorité de la Sûreté Nucléaire, le Groupe
considère, en cohérence avec son scénario de référence sur l'évolution du mix énergétique français, qu'une extension de la durée d'exploitation de ces réacteurs constitue à ce jour le scénario le plus crédible et le plus probable.
Compte tenu de la dégradation des projections de flux de trésorerie résultant du contexte décrit dans la Note 8.2.1, et des effets négatifs sur la marge du test liés à la révision à la hausse des provisions pour démantèlement des centrales nucléaires belges (cf. Note 18.2), la valeur recouvrable de l'UGT Benelux est inférieure de 1 362 millions d'euros à la valeur comptable de l'UGT au 31 décembre 2016. Le Groupe a comptabilisé une perte de valeur 1 362 millions d'euros, imputée intégralement sur le goodwill. Suite à cette dépréciation, la valeur comptable du goodwill résiduel s'élève à 4 239 millions d'euros.
Une diminution du prix de l'électricité de 10 €/MWh sur la production électrique d'origine nucléaire se traduirait par une perte de valeur complémentaire de 1 890 millions d'euros. Inversement, en cas d'augmentation du prix de l'électricité de 10 €/MWh, la valeur recouvrable deviendrait supérieure à la valeur comptable.
Une augmentation de 50 points de base des taux d'actualisation utilisés se traduirait par une perte de valeur complémentaire de 400 millions d'euros. Une diminution de 50 points de base des taux d'actualisation entrainerait quant à elle, une diminution des pertes de valeur de 440 millions d'euros.
Différentes configurations transformantes ont été examinées concernant la production d'énergie nucléaire en Belgique :
GTT est une filiale cotée spécialisée dans la conception de systèmes de confinement à membranes cryogéniques pour le transport maritime et le stockage sur terre et en mer du gaz naturel liquéfié.
Au 30 juin 2016, le Groupe a comptabilisé une perte de valeur de 161 millions d'euros qui a été imputée sur le goodwill de l'UGT GTT. Cette dépréciation est consécutive à la baisse du cours du titre GTT et a été déterminée sur la base du cours de bourse au 30 juin 2016. Au 31 décembre 2016, la variation du cours de bourse n'entraîne pas de dépréciation complémentaire.
Une diminution de 10% de la valeur de l'action par rapport au cours de bourse au 31 décembre 2016 n'entraînerait pas de perte de valeur complémentaire sur le goodwill.
Les pertes de valeur nettes comptabilisées au 31 décembre 2016 s'élèvent à 2 485 millions d'euros et portent essentiellement sur :
La baisse des prix forwards de l'électricité et des projections de prix de l'électricité en France ont conduit le Groupe à comptabiliser une perte de valeur de 416 millions d'euros sur des actifs de production hydroélectrique de la SHEM.
Une diminution du prix de l'électricité de 10 €/MWh entrainerait une perte de valeur complémentaire de 100 millions d'euros sur ces actifs. Inversement, une augmentation du prix de l'électricité de 10 €/MWh entrainerait une diminution de la perte comptabilisée de 100 millions d'euros.
Une augmentation de 50 points de base du taux d'actualisation conduirait à comptabiliser des pertes de valeur complémentaires pour un montant total de 27 millions d'euros. Une diminution de 50 points de base du taux d'actualisation entrainerait une diminution des pertes de valeur comptabilisées pour un montant total de 35 millions d'euros.
Les modalités de détermination de la valeur d'utilité, et notamment des hypothèses clés du test sont décrites dans la Note 12.3.4.
Au 31 décembre 2016, le Groupe a classé la centrale de production d'électricité de Polaniec en Pologne en tant qu'«Actifs destinés à être cédés» (cf. Note 4.2). La valeur comptable de ces actifs destinés à être cédés étant supérieure de 375 millions d'euros à la valeur de cession attendue, une perte de valeur de 375 millions d'euros a été comptabilisée au 31 décembre 2016. Cette perte a été imputée pour 139 millions d'euros sur la totalité du goodwill alloué à ces actifs destinés à être cédés, et pour 237 millions d'euros sur les actifs corporels et incorporels.
Le Groupe a également comptabilisé des pertes de valeur sur des centrales thermiques en Europe pour 283 millions d'euros qui concernent principalement :
Au 31 décembre 2016, le Groupe a comptabilisé des pertes de valeur sur des actifs de production et des licences d'exploration de l'UGT E&P pour un montant de 189 millions d'euros. Ces pertes de valeur, essentiellement comptabilisées au 30 juin 2016, s'expliquent notamment par la révision à la baisse des projections de prix du gaz naturel et du brent sur la durée d'exploitation des actifs.
La valeur d'utilité de ces actifs a été calculée à partir des prévisions de flux de trésorerie établies par le Management sur la durée d'exploitation attendue des actifs concernés.
Au 31 décembre 2016, le Groupe a comptabilisé des pertes de valeur sur des contrats de droit de tirage sur des actifs électriques en Italie pour un montant de 225 millions d'euros, correspondant à l'intégralité de la valeur nette comptable de l'actif.
Le Groupe a également comptabilisé des pertes de valeur pour un montant de 83 millions d'euros sur un portefeuille de contrats d'approvisionnements long terme en gaz naturel qui avaient été comptabilisés en tant qu'actif incorporel dans le cadre de la fusion avec Gaz de France en 2008. La valeur nette comptable de ces contrats est nulle au 31 décembre 2016.
Les autres pertes de valeurs comptabilisées par le Groupe concernent principalement :
Au 31 décembre 2015, les pertes de valeur de 8 547 millions d'euros comptabilisées sur les goodwills, les immobilisations corporelles et les immobilisations incorporelles se répartissaient comme suit :
| En millions d'euros | Localisation | Pertes de valeur sur goodwills |
Pertes de valeur sur immobilisations corporelles et autres immobilisations incorporelles |
Pertes de valeur sur les participations dans les entreprises mises en équivalence et provisions s'y rattachant |
Total Méthode de valorisation | Taux d'actualisation |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| UGT goodwill Global Gaz & GNL | (1 619) | (2 541) | ‐ | (4 160) | Valeur d'utilité - DCF | 6,5% - 13,5% | |
| Actifs d'exploration-production | (2 454) | Valeur d'utilité - DCF Multiple des réserves |
|||||
| Licences d'exploration-production | Qatar | (87) | Juste valeur | ||||
| UGT goodwill Energy - Amérique du Nord | (927) | (405) | ‐ | (1 331) | |||
| Portefeuille d'actifs de production d'électricité merchant |
États-Unis | (911) | (200) | Juste valeur diminuée des coûts de cession |
|||
| Terminal de regazéification | États-Unis | (195) | Valeur d'utilité - DCF | 6,95% | |||
| Autres | (16) | (9) | |||||
| UGT goodwill Energy - Amérique Latine | ‐ | (54) | (188) | (242) | |||
| Participation dans un terminal de regazéification |
Uruguay | (188) | Juste valeur | ||||
| Autres actifs corporels et incorporels | (54) | ||||||
| UGT goodwill Energy - Asie-Pacifique | ‐ | (1 009) | ‐ | (1 009) | |||
| Centrale | (1 009) | Valeur d'utilité - DCF | 7,8% | ||||
| UGT goodwill Energy - Asie du Sud, Moyen-Orient et Afrique |
(83) | (630) | ‐ | (713) | |||
| Centrale thermique | Inde | (83) | (630) | 11,85% | |||
| UGT goodwill Energy - Royaume-Uni - Turquie | ‐ | (151) | ‐ | (151) | |||
| Centrale thermique | Royaume Uni |
(151) | Valeur d'utilité - DCF | 6,4% | |||
| UGT goodwill Énergie - Central Western Europe | ‐ | (550) | ‐ | (550) | |||
| Marque GDF Gaz de France | France | (455) | Valeur d'utilité - DCF | 8,6% | |||
| Actif incorporel Relations clients | France | (95) | Valeur d'utilité - DCF | 8,6% | |||
| Autres pertes de valeur en Europe | ‐ | (194) | ‐ | (194) | |||
| Centrale thermique | (194) | Valeur d'utilité - DCF | 7,7% - 8,6% | ||||
| Autres pertes de valeur | ‐ | (197) | ‐ | (197) | |||
| TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2015 | (2 628) | (5 731) | (188) | (8 547) |
Au total, en tenant compte des pertes de valeur sur actifs financiers, les pertes de valeur (nettes des reprises) se sont élevées à 8 748 millions d'euros. Compte tenu des effets d'impôt différés et de la part des pertes de valeur imputables aux participations ne donnant pas de contrôle, l'impact de ces pertes de valeur sur le résultat net part du Groupe 2015 s'est élevé à 6 761 millions d'euros.
Les tests de pertes de valeur annuels tiraient notamment les conséquences de l'environnement particulièrement difficile pour les activités de production de pétrole et de gaz, marqué par la chute importante des prix du gaz naturel et du pétrole. Ces conditions de marché ainsi que l'analyse des fondamentaux de marché avaient conduit le Groupe à revoir sensiblement à la baisse son scénario de référence en ce qui concerne les trajectoires de prix de ces matières premières sur les horizons à moyen et long terme.
Les activités GNL étaient également durement affectées par la dégradation brutale des conditions de marché du GNL, liée au ralentissement de la demande de GNL en Asie et à l'afflux d'offre de GNL sur le marché, alimenté par la mise en service de nouvelles capacités de liquéfaction en Australie et aux États-Unis sur la période 2015-2017.
Les charges de restructurations, d'un montant total de -476 millions d'euros au 31 décembre 2016, comprennent essentiellement :
Au 31 décembre 2015, les charges de restructurations, d'un montant total de -265 millions d'euros, comprenaient -47 millions d'euros de coûts externes liés au changement de la marque corporate du Groupe, ainsi que des coûts d'adaptation au contexte économique, dont -54 millions d'euros sur la France, -61 millions d'euros sur le Benelux et -57 millions d'euros sur l'Europe hors France et Benelux.
Au 31 décembre 2016, les effets de périmètre s'élèvent à 544 millions d'euros et comprennent principalement :
Au 31 décembre 2015, les effets de périmètre s'élevaient à -46 millions d'euros et comprenaient essentiellement le résultat de -47 millions d'euros relatif à la cession des activités de GDF SUEZ Energia Magiarország Zrt. en Hongrie, dont -40 millions d'euros au titre du recyclage en résultat des écarts de conversion comptabilisés en «Autres éléments du résultat global».
Au 31 décembre 2016, ce poste comprend notamment la charge nette de 584 millions d'euros liée à l'augmentation de la provision pour gestion de l'aval de cycle du combustible nucléaire dans le cadre de la révision triennale des provisions nucléaires en Belgique (cf. Note 18.2), ainsi qu'une charge de 124 millions d'euros correspondant à la comptabilisation de coûts additionnels de démantèlement et de remise en état de site de la centrale d'Hazelwood en Australie suite au plan de fermeture du site approuvé en novembre 2016 par les actionnaires.
Au 31 décembre 2015, ce poste comprenait notamment une charge de 340 millions d'euros correspondant à la comptabilisation de coûts additionnels de démantèlement et de remise en état de site de la centrale d'Hazelwood en Australie, partiellement compensée par la plus-value de 42 millions d'euros réalisée sur la cession des titres disponibles à la vente Portgas, dont 17 millions d'euros au titre du recyclage en résultat des variations de juste valeur comptabilisées en «Autres éléments du résultat global».
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Charges | Produits | Total | Charges | Produits | Total |
| Coût de la dette nette | (915) | 152 | (763) | (981) | 143 | (839) |
| Résultat des opérations de restructuration de la dette et de dénouements anticipés d'instruments financiers dérivés |
(66) | 66 | ‐ | (276) | 154 | (122) |
| Autres produits et charges financiers | (1 263) | 647 | (617) | (1 156) | 570 | (586) |
| RÉSULTAT FINANCIER | (2 245) | 865 | (1 380) | (2 413) | 866 | (1 547) |
Les principales composantes du coût de la dette nette se détaillent comme suit :
| Total | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Charges | Produits | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Charges d'intérêts de la dette brute et des couvertures | (1 038) | - | (1 038) | (1 151) |
| Résultat de change sur dettes financières et couvertures | - | 5 | 5 | 8 |
| Inefficacité sur instruments dérivés qualifiés de couverture de juste valeur | (5) | ‐ | (5) | (8) |
| Résultat sur trésorerie et équivalents de trésorerie, et actifs financiers évalués à la juste valeur par | ||||
| résultat | - | 147 | 147 | 135 |
| Coûts d'emprunts capitalisés | 128 | - | 128 | 178 |
| COÛT DE LA DETTE NETTE | (915) | 152 | (763) | (839) |
La diminution du coût de la dette nette s'explique notamment par un volume moyen de dette en légère baisse par rapport à fin décembre 2015 ainsi que par des effets positifs liés aux opérations de financement et de gestion active de taux réalisés par le Groupe. (cf. Note 15.3.2 «Instruments financiers - Description des principaux événements de la période»).
Les principaux impacts des opérations de restructuration se décomposent comme suit :
| Total | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Charges | Produits | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Effet sur le compte de résultat des dérivés débouclés par anticipation | (66) | 66 | ‐ | (3) |
| dont soultes décaissées lors du débouclage de swaps | (66) | - | (66) | (157) |
| dont extourne de la juste valeur négative de ces dérivés débouclés par anticipation | - | 66 | 66 | 154 |
| Effet sur le compte de résultat des opérations de restructuration de la dette | ‐ | - | ‐ | (119) |
| dont charges sur opérations de refinancement anticipé | ‐ | - | ‐ | (119) |
| RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE RESTRUCTURATION DE LA DETTE ET DE DÉNOUEMENTS ANTICIPÉS D'INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS |
(66) | 66 | ‐ | (122) |
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Autres charges financières | ||
| Variation de juste valeur des instruments dérivés non qualifiés de couverture | (102) | (102) |
| Résultat des déqualifications et inefficacité de couvertures économiques sur autres éléments financiers | (5) | (2) |
| Désactualisation des autres provisions à long terme | (577) | (555) |
| Charges d'intérêts nets sur les avantages postérieurs à l'emploi et autres avantages à long terme | (141) | (127) |
| Charges d'intérêts sur fournisseurs et autres créanciers | (59) | (46) |
| Autres charges financières | (380) | (323) |
| TOTAL | (1 263) | (1 156) |
| Autres produits financiers | ||
| Produits des titres disponibles à la vente | 114 | 101 |
| Résultat des déqualifications et inefficacité de couvertures économiques sur autres éléments financiers | 3 | ‐ |
| Produits d'intérêts sur clients et autres débiteurs | 30 | 26 |
| Produits d'intérêts sur prêts et créances au coût amorti | 78 | 79 |
| Autres produits financiers | 422 | 364 |
| TOTAL | 647 | 570 |
| TOTAL AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS | (617) | (586) |
La charge d'impôt comptabilisée en résultat de l'exercice s'élève à 909 millions d'euros (contre 324 millions d'euros en 2015). La ventilation de cette charge d'impôt s'établit comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Impôt exigible | (1 861) | (1 348) |
| Impôt différé | 952 | 1 024 |
| CHARGE TOTALE D'IMPÔT COMPTABILISÉE EN RÉSULTAT | (909) | (324) |
La réconciliation entre la charge d'impôt théorique du Groupe et la charge d'impôt effectivement comptabilisée est présentée dans le tableau suivant :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Résultat net | 163 | (5 113) |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence | 764 | 473 |
| Impôt sur les bénéfices | (909) | (324) |
| Résultat avant impôt des sociétés intégrées (A) | 308 | (5 261) |
| Dont sociétés françaises intégrées | 786 | (1 439) |
| Dont sociétés étrangères intégrées | (477) | (3 822) |
| Taux d'impôt normatif de la société mère (B) | 34,4% | 38,0% |
| PRODUIT/(CHARGE) D'IMPÔT THÉORIQUE (C) = (A) X (B) | (106) | 1 999 |
| En effet : | ||
| Différence entre le taux d'impôt normal applicable pour la société mère et le taux d'impôt normal applicable dans les | ||
| juridictions françaises et étrangères | (61) | (195) |
| Différences permanentes (a) | (903) | (1 295) |
| Éléments taxés à taux réduit ou nul (b) | 258 | 136 |
| Compléments d'impôt (c) | (508) | (411) |
| Effet de la non reconnaissance d'impôts différés actifs sur les déficits fiscaux reportables et les autres différences | ||
| temporelles déductibles (d) | (1 119) | (1 651) |
| Reconnaissance ou consommation de produits d'impôt sur les déficits fiscaux reportables et les autres différences | ||
| temporelles déductibles antérieurement non reconnus (e) | 174 | 431 |
| Effet des changements de taux d'impôt (f) | 839 | (73) |
| Crédits d'impôt et autres réductions d'impôt (g) | 356 | 739 |
| Autres | 160 | (5) |
| CHARGE D'IMPÔT INSCRITE AU COMPTE DE RÉSULTAT | (909) | (324) |
(a) Comprend principalement les pertes de valeur non fiscalisées sur goodwill, les charges non déductibles de l'assiette fiscale des sociétés de projets dans l'exploration-production, les charges opérationnelles réintégrées, ainsi que les effets liés au plafonnement de la déductibilité des intérêts d'emprunt en France.
(b) Comprend notamment les plus-values sur cessions de titres non taxées ou taxées à taux réduit dans certaines juridictions fiscales, l'incidence des régimes fiscaux spécifiques appliqués à certaines entités, les pertes de valeur et moins-values non déductibles sur les titres de participation, ainsi que l'effet des résultats non taxés des réévaluations des intérêts précédemment détenus (ou conservés) dans le cadre des acquisitions et changements de méthode de consolidation.
(c) Comprend notamment la quote-part de frais et charges sur les dividendes, la taxe de 3% sur les dividendes distribués en numéraire par les sociétés françaises et les retenues à la source sur les dividendes et intérêts appliquées dans plusieurs juridictions fiscales, la contribution nucléaire forfaitaire mise à la charge des exploitants d'électricité d'origine nucléaire en Belgique (117 millions d'euros en 2016 et 166 millions d'euros en 2015), les dotations aux provisions sur impôt sur les sociétés, ainsi que les impôts régionaux et forfaitaires sur les sociétés.
(d) Comprend (i) l'effet de la non-reconnaissance des positions de différences temporelles actives nettes sur un certain nombre d'entités fiscales en l'absence de perspectives bénéficiaires suffisantes et (ii) l'effet des pertes de valeur non fiscalisées sur les immobilisations.
Depuis 2011, le taux d'imposition de 34,43% sur les sociétés en France avait été majoré d'une contribution exceptionnelle qui avait in fine porté le taux à 38% en 2015. Cette contribution exceptionnelle a été abrogée dans la Loi de Finances 2016.
La Loi de Finances 2017 adoptée le 20 décembre 2016 prévoit une baisse du taux d'impôt à 28,92% pour toutes les entités fiscales françaises à compter du 1er janvier 2020. Ce taux résulte de la baisse du taux de droit commun de l'impôt sur les sociétés de 33,33% à 28,00% majoré de la contribution sociale de 3,3%. Les impôts différés comptabilisés par les entités françaises se retournant au-delà de 2020 ont donc été réévalués à ce nouveau taux au 31 décembre 2016, ce qui s'est traduit par un impact positif sur le résultat non récurrent de 904 millions d'euros, et un impact négatif de -187 millions d'euros sur les impôts différés relatifs aux éléments comptabilisés dans l'état du résultat global.
| Impacts résultat | ||
|---|---|---|
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Impôts différés actifs : | ||
| Reports déficitaires et crédits d'impôts | (371) | 176 |
| Engagements de retraite | (108) | 4 |
| Provisions non déductibles | 6 | 157 |
| Écarts entre les valeurs fiscales et comptables des immobilisations | 132 | 103 |
| Mise à la juste valeur des instruments financiers (IAS 32/39) | 245 | 267 |
| Autres | 10 | (138) |
| TOTAL | (86) | 569 |
| Impôts différés passifs : | ||
| Écarts entre les valeurs fiscales et comptables des immobilisations | 1 344 | 1 035 |
| Mise à juste valeur des actifs et passifs (IAS 32/39) | (473) | (524) |
| Autres | 167 | (56) |
| TOTAL | 1 038 | 455 |
| PRODUIT/(CHARGE) D'IMPÔT DIFFÉRÉ | 952 | 1 024 |
Le produit d'impôt différé comptabilisé en 2016 résulte notamment de la baisse du taux d'impôt futur approuvé en France. Le produit d'impôt différé comptabilisé en 2015 provient principalement des effets impôts de certaines pertes de valeur sur immobilisations corporelles et incorporelles.
Les produits et charges d'impôt différé comptabilisés en «Autres éléments du résultat global», ventilés par composantes, sont présentés ci-après :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | (12) | (7) |
| Écarts actuariels | 47 | (139) |
| Couverture d'investissement net | 13 | 70 |
| Couverture de flux de trésorerie sur autres éléments | 382 | (142) |
| Couverture de flux de trésorerie sur dette nette | 4 | 14 |
| TOTAL HORS QUOTE-PART DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE | 434 | (204) |
| Quote-part des entreprises mises en équivalences | 10 | (18) |
| TOTAL | 444 | (222) |
La variation des impôts différés constatés dans l'état de situation financière, après compensation par entité fiscale des actifs et passifs d'impôts différés, se ventile de la manière suivante :
| En millions d'euros | Actifs | Passifs | Positions nettes |
|---|---|---|---|
| Au 31 décembre 2015 | 1 280 | (8 131) | (6 851) |
| Effet du résultat de la période | (86) | 1 038 | 952 |
| Effet des autres éléments du résultat global | 20 | 414 | 434 |
| Effet de périmètre | 8 | 124 | 132 |
| Effet de change | (21) | (36) | (57) |
| Transfert en actifs et passifs classés comme détenus en vue de la vente | 84 | (218) | (135) |
| Effet de présentation nette par entité fiscale | (35) | 33 | (2) |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 1 250 | (6 775) | (5 525) |
| Position de clôture | ||
|---|---|---|
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
| Impôts différés actifs : | ||
| Reports déficitaires et crédits d'impôts | 2 178 | 2 532 |
| Engagements de retraite | 1 451 | 1 438 |
| Provisions non déductibles | 631 | 642 |
| Écarts entre les valeurs fiscales et comptables des immobilisations | 1 258 | 1 115 |
| Mise à la juste valeur des instruments financiers (IAS 32/39) | 3 285 | 1 795 |
| Autres | 585 | 564 |
| TOTAL | 9 388 | 8 086 |
| Impôts différés passifs : | ||
| Écarts entre les valeurs fiscales et comptables des immobilisations | (10 886) | (12 181) |
| Mise à la juste valeur des instruments financiers (IAS 32/39) | (3 214) | (1 827) |
| Autres | (813) | (929) |
| TOTAL | (14 913) | (14 937) |
| IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS | (5 525) | (6 851) |
Les impôts différés actifs comptabilisés au titre des reports déficitaires sont justifiés par l'existence de différences temporelles taxables suffisantes et/ou par des prévisions d'utilisation de ces déficits sur une période de projections fiscales de six années validée par le Management, sauf exception justifiée par un contexte particulier.
Au 31 décembre 2016, l'effet impôt relatif aux reports déficitaires et crédits d'impôt reportables en avant non utilisés et non comptabilisés dans l'état de situation financière s'élève à 3 716 millions d'euros (contre 3 308 millions d'euros au 31 décembre 2015). La grande majorité de ces déficits reportables non comptabilisés est portée par des sociétés situées dans des pays qui permettent leur utilisation illimitée dans le temps (essentiellement en Belgique, au Luxembourg, en France, en Australie et au Royaume-Uni) ou limitée à 9 ans aux Pays-Bas. Ces déficits reportables n'ont pas donné lieu à la comptabilisation d'impôts différés faute de perspectives bénéficiaires suffisantes à moyen terme.
L'effet impôt des autres différences temporelles déductibles non comptabilisées dans l'état de situation financière s'élève à 1 698 millions d'euros en 2016 contre 1 472 millions d'euros en 2015.
NOTE 11 RÉSULTAT PAR ACTION
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |
|---|---|---|
| Numérateur (en millions d'euros) | ||
| Résultat net part du Groupe | (415) | (4 617) |
| Rémunération des titres super-subordonnés | (146) | (145) |
| Résultat net part du Groupe utilisé pour le calcul du résultat par action | (562) | (4 762) |
| Effet des instruments dilutifs | ‐ | ‐ |
| Résultat net part du Groupe dilué | (562) | (4 762) |
| Dénominateur (en millions d'actions) | ||
| Nombre moyen d'actions en circulation | 2 396 | 2 392 |
| Effet des instruments dilutifs : | ||
| Plans d'actions gratuites réservées aux salariés | 9 | 11 |
| Nombre moyen d'actions en circulation dilué | 2 405 | 2 403 |
| Résultat par action (en euros) | ||
| Résultat net part du Groupe par action | (0,23) | (1,99) |
| Résultat net part du Groupe par action dilué | (0,23) | (1,99) |
Conformément aux dispositions d'IAS 33 - Résultat par action, le calcul du résultat net par action et du résultat net dilué par action prend également en compte, en déduction du résultat net part du Groupe, la rémunération due aux détenteurs de titres super-subordonnés (cf. Note 17.2.1).
Les instruments dilutifs du Groupe pris en compte dans le calcul des résultats dilués par action comprennent les plans d'actions gratuites et d'actions de performance en titres ENGIE.
Compte tenu de leur effet relutif, tous les plans de stock-options sont exclus du calcul du résultat dilué par action de 2015 et 2016. Dans le futur, les instruments relutifs au 31 décembre 2016 pourraient potentiellement devenir dilutifs en fonction de l'évolution du cours moyen annuel de l'action. Tous ces plans sont décrits dans la Note 23 «Paiements fondés sur des actions».
NOTE 12 GOODWILLS
| En millions d'euros | Valeur nette |
|---|---|
| Au 31 décembre 2014 | 21 222 |
| Pertes de valeur | (2 628) |
| Variations de périmètre et Autres | 201 |
| Écarts de conversion | 230 |
| Au 31 décembre 2015 | 19 024 |
| Pertes de valeur | (1 690) |
| Variations de périmètre et Autres | 39 |
| Écarts de conversion | (1) |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 17 372 |
Les effets des variations de périmètre au 31 décembre 2016 résultent principalement de la comptabilisation de goodwill dégagés respectivement sur l'acquisition d'OpTerra Energy Services (158 millions d'euros), sur l'acquisition de Green Charge Networks (47 millions d'euros) et sur la prise de contrôle de Maïa Eolis (40 millions d'euros), ainsi que de la décomptabilisation d'un goodwill de 199 millions d'euros relatif à des activités cédées sur l'exercice.
À l'issue des tests de pertes de valeur annuels réalisés sur les Unités Génératrices de Trésorerie (UGT goodwill), le Groupe a comptabilisé des pertes de valeur sur les goodwills pour un montant total de 1 690 millions d'euros, dont 1 362 millions d'euros sur l'UGT Benelux, 161 millions d'euros sur le goodwill de l'UGT GTT, 139 millions d'euros sur le groupe d'actifs destinés à être cédés constitué par la centrale de production d'électricité de Polaniec et 24 millions d'euros sur le goodwill de l'UGT Global LNG. Les tests de pertes de valeur réalisés en 2016 sur ces UGT sont décrits dans la Note 8.2 «Pertes de valeur».
La diminution constatée en 2015 provenait principalement de la comptabilisation de pertes de valeur sur les goodwills pour un montant total de 2 628 millions d'euros, dont 1 619 millions d'euros sur l'ancienne UGT Global Gaz & GNL, 911 millions d'euros sur le groupe d'actifs destinés à être cédés aux États-Unis et 83 millions d'euros sur l'ancienne UGT Asie du Sud, Moyen-Orient et Afrique.
Du fait de la nouvelle organisation opérationnelle en vigueur depuis le 1er janvier 2016 (cf. Note 6 «Information sectorielle»), le Groupe a mis à jour la définition des UGT goodwill et a procédé à des réallocations de goodwill entre les anciennes et les nouvelles UGT goodwill.
Le Groupe compte désormais 26 UGT goodwill qui correspondent aux 24 Business Units décrites dans la Note 6 à l'exception de la BU Asie-Pacifique qui est divisée en deux UGT goodwill (Australie et Asie-Pacifique hors Australie) et auxquelles s'ajoute l'UGT goodwill Solairedirect.
NOTE 12 GOODWILLS
Le tableau ci-après présente les UGT goodwill dites «significatives» dont le montant de goodwill est supérieur à 5% de la valeur totale des goodwills du Groupe au 31 décembre 2016 ainsi que les UGT qui portent des goodwills supérieurs à 500 millions d'euros.
| En millions d'euros | Secteur reportable | 31 déc. 2016 |
|---|---|---|
| UGT SIGNIFICATIVES | ||
| Benelux | Benelux | 4 239 |
| GRDF | Infrastructures Europe | 4 009 |
| France BtoC | France | 1 010 |
| France Renouvelables | France | 871 |
| AUTRES UGT IMPORTANTES | ||
| Amérique du Nord | Amérique du Nord | 797 |
| Génération Europe | Autres | 682 |
| Royaume-Uni | Europe hors France & Benelux | 651 |
| GRTgaz | Infrastructures Europe | 614 |
| Europe du Nord, du Sud et de l'Est | Europe hors France & Benelux | 612 |
| Storengy | Infrastructures Europe | 543 |
| France BtoB | France | 503 |
| AUTRES UGT (GOODWILLS INFÉRIEURS INDIVIDUELLEMENT À 500 MILLIONS D'EUROS) | 2 842 | |
| TOTAL | 17 372 |
Toutes les Unités Génératrices de Trésorerie goodwill (UGT goodwill) font l'objet d'un test de perte de valeur réalisé sur la base des données à fin juin, complété par une revue des événements du second semestre. La valeur recouvrable des UGT goodwill est déterminée, dans la plupart des cas, par référence à une valeur d'utilité calculée à partir des projections de flux de trésorerie provenant du budget 2017 et du plan d'affaires à moyen terme 2018-2019 approuvés par le Comité Exécutif du Groupe et le Conseil d'Administration et, au-delà de cette période, d'une extrapolation des flux de trésorerie.
Les projections de flux de trésorerie sont établies selon les modalités présentées dans la Note 8.2 «Pertes de valeur».
Les taux d'actualisation retenus correspondent à un coût moyen pondéré du capital ajusté afin de tenir compte des risques métiers, marché, pays et devises liés à chaque UGT goodwill examinée. Les taux d'actualisation retenus sont cohérents avec les sources externes d'informations disponibles. Les taux après impôts retenus en 2016 lors de l'examen de la valeur d'utilité des UGT goodwill pour l'actualisation des flux de trésorerie sont compris entre 4,7% et 15,1% (entre 4,7% et 14,5% en 2015). Les taux d'actualisation utilisés pour les principales UGT goodwill sont présentés dans les Notes ci-après 8.3.1 «UGT significatives» et 8.3.2 «Autres UGT importantes».
Cette section présente la méthode de détermination de la valeur d'utilité, les hypothèses clés sous-tendant la valorisation, ainsi que les analyses de sensibilité concernant les tests de perte de valeur des UGT dont le montant de goodwill représente plus de 5% de la valeur totale des goodwills du Groupe au 31 décembre 2016.
Le test de perte de valeur relatif à l'UGT goodwill Benelux est présenté dans la Note 8.2 « Pertes de valeur ».
Le montant total du goodwill affecté à cette UGT s'élève à 4 009 millions d'euros au 31 décembre 2016. L'UGT GRDF regroupe les activités régulées de distribution de gaz naturel en France.
La valeur d'utilité de l'UGT GRDF a été calculée sur la base des projections de flux de trésorerie établies à partir du budget 2017, du plan d'affaires à moyen terme 2018-2019 approuvés par le Comité Exécutif du Groupe et le Conseil d'Administration ainsi que de projections de flux de trésorerie sur la période 2020-2022. La valeur terminale correspond au montant attendu de la Base des Actifs Régulés (BAR) sans prime fin 2022. La BAR est la valeur attribuée par le régulateur (CRE) aux actifs exploités par l'opérateur de distribution. Elle représente la somme des flux futurs de trésorerie avant impôt, actualisée à un taux égal au taux de rémunération avant impôt garanti par le régulateur.
Les projections de flux de trésorerie sont établies à partir du tarif d'utilisation des réseaux publics de distribution de gaz naturel dit «tarif ATRD 5» entré en vigueur le 1er juillet 2016 pour une période de quatre ans, ainsi que du niveau global des investissements accepté par la CRE dans le cadre de sa décision sur le tarif ATRD 5.
Compte tenu du caractère régulé des activités regroupées au sein de l'UGT GRDF, une variation raisonnable des paramètres de valorisation n'entraînerait pas une insuffisance de la valeur recouvrable par rapport à la valeur comptable.
Le goodwill affecté à cette UGT s'élève à 1 010 millions d'euros au 31 décembre 2016. L'UGT France BtoC regroupe les activités de commercialisation d'énergie et de services associés auprès des clients particuliers et professionnels en France.
La valeur d'utilité de ces activités a été calculée à partir des prévisions de flux de trésorerie établies à partir du budget 2017 et du plan d'affaires à moyen terme 2018-2019 approuvés par le Comité Exécutif du Groupe et le Conseil d'Administration. Une valeur terminale a été déterminée en extrapolant les flux de trésorerie au-delà de cette période en utilisant un taux de croissance long terme de 1,9%.
Les principales hypothèses et estimations clés portent sur les taux d'actualisation, l'évolution de la demande de gaz et d'électricité en France, l'évolution de la part du marché du Groupe ainsi que les prévisions des taux de marge de commercialisation.
Les taux d'actualisation appliqués sont compris entre 7,5% et 8,3%.
Une augmentation de 50 points de base des taux d'actualisation utilisés aurait un impact négatif de 9% sur l'excédent de la valeur recouvrable de l'UGT goodwill par rapport à la valeur comptable, la valeur recouvrable demeurant toutefois supérieure à la valeur comptable. Une diminution de 50 points de base des taux d'actualisation utilisés aurait un effet positif de 11% sur ce calcul.
Une diminution de 5% de la marge des activités de commercialisation de gaz et d'électricité aurait un impact négatif de 9% sur l'excédent de la valeur recouvrable de l'UGT par rapport à la valeur comptable ; la valeur recouvrable restant toutefois supérieure à la valeur comptable. Inversement, une augmentation de 5% de la marge des activités de commercialisation de gaz et d'électricité aurait un impact positif de 9% sur ce calcul.
Le goodwill affecté à cette UGT s'élève à 871 millions d'euros au 31 décembre 2016. L'UGT France Renouvelables regroupe les activités de développement, construction, financement, exploitation et maintenance de l'ensemble des actifs de production d'électricité d'origine renouvelable en France (hydraulique, éolien, photovoltaïque à l'exception des parcs photovoltaïques développés et opérés par Solairedirect).
La valeur d'utilité de ces activités a été calculée à partir des prévisions de flux de trésorerie établies à partir du budget 2017 et du plan d'affaires à moyen terme 2018-2019 approuvés par le Comité Exécutif du Groupe et le Conseil d'Administration. Une valeur terminale a été déterminée pour les activités hydrauliques en extrapolant les flux de trésorerie au-delà de cette période sur la base du scénario de référence arrêté par le Groupe.
Les principales hypothèses et estimations clés portent sur les taux d'actualisation, les hypothèses de renouvellement des concessions hydroélectriques et l'évolution post horizon liquide des prix de vente de l'électricité.
Les taux d'actualisation appliqués sont compris entre 5,2% et 8,5%, selon qu'il s'agit d'actifs régulés ou d'activités dites merchant.
La valeur d'utilité de la Compagnie Nationale du Rhône et de la SHEM tient compte d'hypothèses portant notamment sur la prolongation ou la remise en appel d'offres des concessions, ainsi que sur les modalités d'une éventuelle prolongation.
Les flux de trésorerie relatifs aux périodes couvertes par le renouvellement des concessions comprennent un certain nombre d'hypothèses concernant les conditions économiques et régulatoires liées à l'exploitation de ces actifs (taux de redevance, niveaux d'investissement à réaliser, etc.) durant cette période.
Une perte de valeur de 416 millions d'euros a été comptabilisée sur les actifs de production hydroélectrique de la SHEM (cf. Note 8.2.5).
Une diminution du prix de l'électricité de 10 €/MWh sur la production électrique d'origine hydraulique aurait un impact négatif de 52% sur l'excédent de la valeur recouvrable de l'UGT goodwill par rapport à la valeur comptable, la valeur recouvrable de l'UGT demeurant toutefois supérieure à la valeur comptable. Inversement, une augmentation de 10€/MWh du prix de l'électricité aurait un effet positif de 52% sur ce calcul.
Une augmentation de 50 points de base des taux d'actualisation utilisés aurait un impact négatif de 34% sur l'excédent de la valeur recouvrable de l'UGT goodwill par rapport à la valeur comptable, la valeur recouvrable demeurant toutefois supérieure à la valeur comptable. Une diminution de 50 points de base des taux d'actualisation utilisés aurait un effet positif de 43% sur ce calcul.
Une absence de renouvellement de la concession hydroélectrique de la Compagnie Nationale du Rhône au-delà de 2023 aurait un impact fortement détériorant sur le résultat du test ; la valeur recouvrable devenant nettement inférieure à la valeur comptable. Dans ce scénario, le risque de dépréciation s'élèverait à environ 550 millions d'euros.
Le tableau ci-dessous décrit les hypothèses utilisées dans l'examen de la valeur recouvrable des principales autres UGT.
| UGT | Secteur opérationnel | Méthode de valorisation | Taux d'actualisation |
|---|---|---|---|
| Génération Europe | Autres | DCF + DDM | 6,5% - 10,1% |
| Amérique du Nord | Amérique du Nord | DCF + DDM | 3,8% - 12,7% |
| Royaume-Uni | Europe hors France & Benelux | DCF + DDM | 6,3% - 9,1% |
| Europe du Nord, du Sud et de l'Est | Europe hors France & Benelux | DCF + DDM | 5,6% - 12,4% |
| Storengy | Infrastructures Europe | DCF | 4,7% - 9,3% |
| France BtoB | France | DCF | 7,8% - 8,5% |
La méthode «DDM» désigne la méthode dite de l'actualisation des dividendes (Discounted Dividend Model).
Le goodwill affecté à cette UGT s'élève à 682 millions d'euros au 31 décembre 2016. L'UGT Génération Europe regroupe les activités de production d'électricité d'origine thermique du Groupe en Europe.
La valeur d'utilité de ces activités a été calculée à partir des prévisions de flux de trésorerie établies à partir du budget 2017 et plan d'affaires à moyen terme 2018-2019 approuvés par le Comité Exécutif du Groupe et le Conseil d'Administration puis en projetant les flux de trésorerie au-delà de cette période de 3 ans sur la durée d'utilité des actifs sur la base du scenario de référence arrêté par le Groupe.
Les taux d'actualisation appliqués à ces projections de flux de trésorerie sont compris entre 6,5% et 10,1%.
Les principales hypothèses et estimations clés portent sur les taux d'actualisation, l'évaluation de la demande d'électricité et l'évolution post horizon liquide du prix du CO2, des combustibles et de l'électricité.
NOTE 12 GOODWILLS
Des pertes de valeur de 659 millions d'euros ont été comptabilisées au 31 décembre 2016, dont 520 millions d'euros sur des centrales thermiques et 139 millions d'euros correspondant à la part de goodwill de l'UGT allouée au groupe d'actifs destiné à être cédé en Pologne (cf. Note 8.2.5).
Une augmentation de 50 points de base des taux d'actualisation utilisés aurait un impact négatif de 61% sur l'excédent de la valeur recouvrable de l'UGT goodwill par rapport à la valeur comptable, la valeur comptable demeurant toutefois supérieure à la valeur comptable. Une diminution de 50 points de base des taux d'actualisation utilisés aurait un effet positif de 65% sur ce calcul.
En cas de diminution de 10% de la marge captée par les centrales thermiques, la valeur recouvrable deviendrait inférieure à la valeur comptable, et conduirait à une dépréciation d'environ 100 millions d'euros.
Le goodwill affecté à cette UGT s'élève à 543 millions d'euros au 31 décembre 2016. L'UGT Stockage regroupe les entités qui détiennent, exploitent et commercialisent des capacités de stockage souterrain de gaz naturel en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.
La valeur d'utilité de ces activités a été calculée à partir des prévisions de flux de trésorerie établies à partir du budget 2017 et plan d'affaires à moyen terme 2018-2019 approuvés par le Comité Exécutif du Groupe et le Conseil d'Administration puis en projetant les flux de trésorerie au-delà de cette période de 3 ans sur la base du scenario de référence arrêté par le Groupe.
Pour les activités de stockage en France et en Allemagne, les flux ont été projetés jusqu'en 2025, date à laquelle le Groupe estime que les spreads saisonniers auront atteint leur prix d'équilibre à long terme. Une valeur terminale a été déterminée en 2026 en appliquant au flux de trésorerie normatif de l'année 2025 un taux de croissance correspondant au taux d'inflation long terme attendu sur la zone euro.
Les taux d'actualisation appliqués à ces projections de flux de trésorerie s'élèvent à 5,7% pour la France, 7,9% pour le Royaume-Uni et entre 4,7% et 9,3% pour les stockages allemands.
Les hypothèses clés du test portent sur (i) les prévisions de ventes de capacités en France et en Allemagne, lesquelles dépendent de l'évolution des conditions de marché, et plus particulièrement du niveau des spreads saisonniers du gaz naturel, ainsi que (ii) l'évolution des hypothèses règlementaires concernant les activités de stockage souterrain de gaz naturel en France.
Une modification des spreads saisonniers affecterait le niveau de chiffre d'affaires à la fois via l'incidence du spread (i) sur le prix de vente de certains contrats de commercialisation de capacités qui sont fortement corrélés à cet indicateur ainsi que (ii) sur les volumes de vente globaux.
Une diminution de 5% du chiffre d'affaires du métier stockage en France et en Allemagne sur la période 2017-2025 et sur le flux normatif retenu dans la valeur terminale, conduirait à constater une perte de valeur de l'ordre de 300 millions d'euros.
Dans le cas d'un niveau de spread saisonnier qui resterait limité à son niveau attendu en 2021 sur l'ensemble de l'horizon de valorisation postérieur à cette date, le risque de perte de valeur s'élèverait à environ 250 millions d'euros.
NOTE 12 GOODWILLS
La répartition par secteur reportable de la valeur comptable des goodwills s'établit comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 |
|---|---|
| Amérique du Nord | 797 |
| Amérique Latine | 810 |
| Afrique/Asie | 978 |
| Benelux | 4 239 |
| France | 2 799 |
| Europe hors France & Benelux | 1 263 |
| Infrastructures Europe | 5 338 |
| GEM & GNL | ‐ |
| E&P | 32 |
| Autres | 1 116 |
| TOTAL | 17 372 |
NOTE 13 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
| Droits incorporels sur contrats de |
Droits de | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | concession | capacité | Autres | Total |
| VALEUR BRUTE | ||||
| Au 31 décembre 2014 | 2 825 | 2 493 | 10 523 | 15 841 |
| Acquisitions | 241 | ‐ | 644 | 886 |
| Cessions | (4) | ‐ | (246) | (251) |
| Écarts de conversion | (2) | ‐ | 163 | 162 |
| Variations de périmètre | 27 | ‐ | (175) | (149) |
| Transfert en «Actifs classés comme détenus en vue de la vente» | ‐ | ‐ | (16) | (16) |
| Autres variations | 21 | 52 | 19 | 92 |
| Au 31 décembre 2015 | 3 108 | 2 545 | 10 912 | 16 565 |
| Acquisitions | 169 | ‐ | 584 | 753 |
| Cessions | (54) | (13) | (51) | (119) |
| Écarts de conversion | (43) | ‐ | 27 | (16) |
| Variations de périmètre | 5 | ‐ | 106 | 112 |
| Transfert en «Actifs classés comme détenus en vue de la vente» | ‐ | ‐ | (4) | (4) |
| Autres variations | 19 | 33 | 38 | 91 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 3 205 | 2 565 | 11 613 | 17 383 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | ||||
| Au 31 décembre 2014 | (1 062) | (1 646) | (5 564) | (8 272) |
| Dotations aux amortissements | (101) | (71) | (565) | (737) |
| Pertes de valeur | (7) | ‐ | (940) | (947) |
| Cessions | 4 | ‐ | 207 | 211 |
| Écarts de conversion | 1 | ‐ | (74) | (73) |
| Variations de périmètre | (2) | ‐ | 211 | 209 |
| Transfert en «Actifs classés comme détenus en vue de la vente» | ‐ | ‐ | 3 | 3 |
| Autres variations | (3) | ‐ | 56 | 53 |
| Au 31 décembre 2015 | (1 171) | (1 716) | (6 666) | (9 553) |
| Dotations aux amortissements | (108) | (61) | (601) | (770) |
| Pertes de valeur | (6) | (225) | (176) | (407) |
| Cessions | 29 | 13 | 34 | 76 |
| Écarts de conversion | 3 | ‐ | 4 | 7 |
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | (10) | (10) |
| Transfert en «Actifs classés comme détenus en vue de la vente» | ‐ | ‐ | 3 | 3 |
| Autres variations | (7) | ‐ | (84) | (92) |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | (1 259) | (1 988) | (7 497) | (10 744) |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | ||||
| Au 31 décembre 2015 | 1 938 | 828 | 4 247 | 7 013 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 1 946 | 576 | 4 116 | 6 639 |
En 2016, les pertes de valeur sur immobilisations incorporelles s'élèvent à -407 millions d'euros et portent essentiellement sur des contrats de droits de tirage sur des actifs électriques en Italie pour -225 millions d'euros, et sur un portefeuille de contrats d'approvisionnement long terme en gaz naturel pour -125 millions d'euros (cf. Note 8.2 «Pertes de valeur»).
En 2015, les pertes de valeur sur immobilisations incorporelles (-947 millions d'euros) portaient principalement sur la marque corporate GDF Gaz de France pour -455 millions d'euros, sur l'actif incorporel Relations clients France pour -95 millions d'euros, ainsi que sur des licences d'exploration en Australie pour -257 millions d'euros et au Qatar pour -87 millions d'euros.
Ce poste comprend essentiellement les droits à facturer les usagers du service public reconnus en application du modèle actif incorporel d'IFRIC 12. Les acquisitions portent essentiellement sur les activités du secteur France Réseaux.
Le Groupe a acquis des droits sur des capacités de production de centrales opérées par des tiers. Ces droits acquis dans le cadre de transactions ou dans le cadre de la participation du Groupe au financement de la construction de certaines centrales confèrent au Groupe le droit d'acheter une quote-part de la production sur la durée de vie des actifs sous-jacents. Ces droits à capacité sont amortis sur la durée d'utilité de l'actif sous-jacent, n'excédant pas 40 ans. À ce jour, le Groupe dispose de droits dans les centrales de Chooz B et Tricastin (France), et de capacités de production virtuelle (VPP - Virtual Power Plant) en Italie.
Au 31 décembre 2016, ce poste comprend principalement des logiciels, des licences ainsi que des actifs incorporels acquis dans le cadre de regroupements d'entreprises.
Les licences d'exploration et de production comprises dans la colonne «Autres» du tableau ci-dessus font l'objet d'une présentation détaillée dans la Note 20 «Activité exploration-production».
Les activités de recherche et de développement se traduisent par la réalisation d'études variées touchant à l'innovation technologique, à l'amélioration de l'efficacité des installations, de la sécurité, de la protection de l'environnement, de la qualité du service et de l'utilisation des ressources énergétiques.
Les frais de recherche et de développement, hors dépenses d'assistance technique, s'élèvent à 191 millions d'euros pour l'exercice 2016, dont 23 millions d'euros de dépenses liées à des projets internes en phase de développement répondant aux critères de comptabilisation d'un actif incorporel (IAS 38).
NOTE 14 IMMOBILISATIONS CORPORELLES
| Construc | Installations | Matériel de | Coûts de démantè |
Immobili sations en |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Terrains | tions | techniques | transport | lement | cours | Autres | Total |
| VALEUR BRUTE | ||||||||
| Au 31 décembre 2014 | 944 | 4 460 | 92 831 | 390 | 2 141 | 7 626 | 1 053 | 109 446 |
| Acquisitions | 4 | 31 | 541 | 70 | ‐ | 4 874 | 68 | 5 589 |
| Cessions | (147) | (117) | (320) | (17) | (2) | (199) | (61) | (862) |
| Écarts de conversion | (5) | 76 | 409 | 6 | 5 | 202 | 2 | 695 |
| Variations de périmètre | (3) | ‐ | (28) | 6 | (4) | (19) | (3) | (51) |
| Transfert en «Actifs classés comme détenus en vue de la vente» |
(82) | 1 | (5 588) | (20) | (18) | (138) | (5) | (5 850) |
| Autres variations | 44 | 542 | 5 356 | 1 | 196 | (5 917) | 60 | 282 |
| Au 31 décembre 2015 | 755 | 4 993 | 93 201 | 437 | 2 318 | 6 428 | 1 115 | 109 248 |
| Acquisitions | 7 | 26 | 893 | 46 | ‐ | 4 299 | 65 | 5 336 |
| Cessions | (8) | (46) | (743) | (41) | (97) | (20) | (48) | (1 003) |
| Écarts de conversion | 16 | (46) | 717 | 3 | (11) | 10 | (2) | 688 |
| Variations de périmètre | (6) | 22 | 38 | 3 | ‐ | (718) | 9 | (653) |
| Transfert en «Actifs classés comme détenus en vue | ||||||||
| de la vente» | (3) | (7) | (1 208) | ‐ | (23) | (47) | (2) | (1 291) |
| Autres variations | (5) | 746 | 2 615 | 2 | 842 | (3 489) | 37 | 749 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 756 | 5 687 | 95 514 | 451 | 3 029 | 6 462 | 1 174 | 113 073 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | ||||||||
| Au 31 décembre 2014 | (147) | (2 151) | (39 627) | (258) | (1 039) | (1 422) | (770) | (45 414) |
| Dotations aux amortissements | (17) | (136) | (3 528) | (47) | (190) | ‐ | (93) | (4 011) |
| Pertes de valeur | (14) | (12) | (3 066) | ‐ | (35) | (1 653) | (3) | (4 784) |
| Cessions | 52 | 64 | 240 | 14 | 2 | 1 | 53 | 427 |
| Écarts de conversion | 7 | (10) | (126) | (3) | 2 | (36) | (1) | (166) |
| Variations de périmètre | 3 | 3 | (2) | (4) | 2 | ‐ | ‐ | 3 |
| Transfert en «Actifs classés comme détenus en vue de la vente» |
‐ | ‐ | 1 709 | 8 | ‐ | 1 | ‐ | 1 719 |
| Autres variations | 2 | 10 | (977) | (23) | ‐ | 977 | (22) | (33) |
| Au 31 décembre 2015 | (113) | (2 231) | (45 377) | (314) | (1 259) | (2 132) | (834) | (52 259) |
| Dotations aux amortissements | (8) | (265) | (3 148) | (43) | (74) | ‐ | (89) | (3 627) |
| Pertes de valeur | (14) | (438) | (1 126) | (11) | 31 | (151) | (2) | (1 711) |
| Cessions | 1 | 27 | 555 | 36 | 97 | 1 | 44 | 761 |
| Écarts de conversion | (7) | 5 | (198) | (3) | 11 | 93 | 3 | (95) |
| Variations de périmètre | ‐ | (12) | (29) | (2) | ‐ | 444 | (5) | 396 |
| Transfert en «Actifs classés comme détenus en vue de la vente» |
‐ | 5 | 977 | ‐ | 12 | ‐ | 2 | 996 |
| Autres variations | (5) | (15) | (186) | (1) | (142) | 550 | 4 | 205 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | (145) | (2 925) | (48 531) | (337) | (1 324) | (1 195) | (878) | (55 334) |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | ||||||||
| Au 31 décembre 2015 | 642 | 2 762 | 47 824 | 123 | 1 059 | 4 296 | 281 | 56 988 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 612 | 2 762 | 46 983 | 114 | 1 706 | 5 268 | 296 | 57 739 |
En 2016, l'augmentation nette du poste «Immobilisations corporelles» tient compte :
des effets de change pour un montant de +593 millions d'euros, portant principalement sur le réal brésilien (+557 millions d'euros), le dollar américain (+267 millions d'euros), la couronne norvégienne (+87 millions d'euros), et la livre sterling (-349 millions d'euros) ;
d'amortissements pour un total de -3 627 millions d'euros ;
En 2015, la diminution nette du poste «Immobilisations corporelles» provenait principalement :
Les actifs d'exploration-production inclus dans le tableau ci-dessus sont détaillés par nature dans la Note 20 «Activité exploration-production». Les champs en développement sont présentés dans la colonne «Immobilisations en cours» et les champs en production dans la colonne «Installations techniques».
Les actifs corporels qui ont été donnés en garantie pour couvrir des dettes financières s'élèvent à 3 727 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 5 267 millions d'euros au 31 décembre 2015. La variation est principalement liée à la cession des actifs hydroélectriques merchant aux États-Unis.
Dans le cadre normal de leurs activités, certaines sociétés du Groupe se sont engagées à acheter, et les tiers concernés à leur livrer, des installations techniques. Ces engagements portent principalement sur des commandes d'équipements et de matériel relatifs à des constructions d'unités de production d'énergie et à des contrats de services.
Les engagements contractuels d'investissement en immobilisations corporelles du Groupe s'élèvent à 3 079 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 3 181 millions d'euros au 31 décembre 2015.
Le montant des coûts d'emprunt de la période incorporés dans le coût des immobilisations corporelles s'élève à 128 millions d'euros au titre de l'exercice 2016 contre 178 millions d'euros au titre de l'exercice 2015.
Les différentes catégories d'actifs financiers ainsi que leur ventilation entre la part non courante et courante sont présentées dans le tableau ci-après :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Non courant | Courant | Total | Non courant | Courant | Total |
| Titres disponibles à la vente | 2 997 | ‐ | 2 997 | 3 016 | ‐ | 3 016 |
| Prêts et créances au coût amorti | 2 250 | 21 430 | 23 680 | 2 377 | 20 080 | 22 457 |
| Prêts et créances au coût amorti (hors clients et autres débiteurs) | 2 250 | 595 | 2 845 | 2 377 | 731 | 3 108 |
| Clients et autres débiteurs | ‐ | 20 835 | 20 835 | ‐ | 19 349 | 19 349 |
| Autres actifs financiers évalués à la juste valeur | 3 603 | 10 486 | 14 089 | 4 026 | 12 029 | 16 055 |
| Instruments financiers dérivés | 3 603 | 9 047 | 12 650 | 4 026 | 10 857 | 14 883 |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat | ‐ | 1 439 | 1 439 | ‐ | 1 172 | 1 172 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | ‐ | 9 825 | 9 825 | ‐ | 9 183 | 9 183 |
| TOTAL | 8 850 | 41 741 | 50 591 | 9 419 | 41 292 | 50 711 |
| En millions d'euros | |
|---|---|
| Au 31 décembre 2014 | 2 893 |
| Acquisitions | 272 |
| Cessions - valeur comptable hors variations de juste valeur en «Autres éléments du résultat global» | (23) |
| Cessions - «Autres éléments du résultat global» décomptabilisés | (17) |
| Autres variations de juste valeur enregistrées en capitaux propres | (2) |
| Variations de juste valeur enregistrées en résultat | (147) |
| Variations de périmètre, change et divers | 39 |
| Au 31 décembre 2015 | 3 016 |
| Acquisitions | 407 |
| Cessions - valeur comptable hors variations de juste valeur en «Autres éléments du résultat global» | (500) |
| Cessions - «Autres éléments du résultat global» décomptabilisés | (152) |
| Autres variations de juste valeur enregistrées en capitaux propres | 298 |
| Variations de juste valeur enregistrées en résultat | (21) |
| Variations de périmètre, change et divers | (49) |
Les titres disponibles à la vente détenus par le Groupe s'élèvent à 2 997 millions d'euros au 31 décembre 2016 et se répartissent entre 1 977 millions d'euros de titres cotés et 1 020 millions d'euros de titres non cotés (respectivement 1 593 millions d'euros et 1 423 millions d'euros au 31 décembre 2015).
Les principales variations de l'exercice correspondent à l'acquisition de titres d'OPCVM et obligations par Synatom dans le cadre de ses objectifs de placement au titre de la couverture des provisions nucléaires (cf. Note 15.1.5), ainsi qu'à la cession des participations que le Groupe détenait respectivement dans le gestionnaire wallon de réseaux de distribution, dans Transportadora de Gas del Perú, et dans la Société d'Enrichissement du Tricastin Holding (cf. Note 4.1.5).
En 2015, les principales variations de l'exercice résultaient de l'acquisition de titres d'OPCVM et obligations par Synatom dans le cadre de ses objectifs de placement au titre de la couverture des provisions nucléaires (cf. Note 15.1.5).
Les gains et pertes enregistrés en capitaux propres et en résultat sur les titres disponibles à la vente sont les suivants :
| Évaluation ultérieure à l'acquisition | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Dividendes | Variation de juste valeur |
Effet de change | Perte de valeur | Recyclage en résultat |
Résultat de cession |
| Capitaux propres(1) | ‐ | 298 | 1 | ‐ | (152) | ‐ |
| Résultat | 114 | ‐ | ‐ | (21) | 152 | 90 |
| TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 114 | 298 | 1 | (21) | ‐ | 90 |
| Capitaux propres(1) | ‐ | (2) | 16 | ‐ | (17) | ‐ |
| Résultat | 101 | ‐ | ‐ | (147) | 17 | 64 |
| TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2015 | 101 | (2) | 16 | (147) | ‐ | 64 |
(1) Hors effet impôt.
En 2016, les produits comptabilisés en «Autres éléments du résultat global» et recyclés en résultat pour 152 millions d'euros résultent pour l'essentiel de la cession des titres Transportadora de Gas del Perú (cf. Note 4.1.5.2).
Le Groupe examine la valeur des différents titres disponibles à la vente afin de déterminer au cas par cas, et compte tenu du contexte de marché, s'il y a lieu de comptabiliser des pertes de valeur.
Pour les titres cotés, parmi les éléments pris en considération, le Groupe estime qu'une baisse du cours de plus de 50% en deçà du coût historique ou qu'une baisse du cours en deçà du coût historique pendant plus de 12 mois sont des indices de perte de valeur.
Le Groupe a comptabilisé au cours de l'exercice des pertes de valeur pour un montant net de 21 millions d'euros.
Après examen, le Groupe considère qu'il n'y a pas lieu de comptabiliser de perte de valeur sur ses autres lignes de titres disponibles à la vente au 31 décembre 2016.
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Non courant | Courant | Total | Non courant | Courant | Total | ||
| Prêts et créances au coût amorti (hors clients et autres débiteurs) |
2 250 | 595 | 2 845 | 2 377 | 731 | 3 108 | ||
| Prêts aux sociétés affiliées | 718 | 441 | 1 159 | 735 | 467 | 1 202 | ||
| Autres créances au coût amorti | 655 | 22 | 678 | 707 | 157 | 864 | ||
| Créances de concessions | 14 | 6 | 20 | 14 | 6 | 20 | ||
| Créances de location financement | 862 | 125 | 987 | 921 | 101 | 1 021 | ||
| Clients et autres débiteurs | ‐ | 20 835 | 20 835 | ‐ | 19 349 | 19 349 | ||
| TOTAL | 2 250 | 21 430 | 23 680 | 2 377 | 20 080 | 22 457 |
Les pertes de valeur sur prêts et créances au coût amorti sont présentées ci-dessous :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Brut | Dépréciation & Perte de valeur |
Net | Brut | Dépréciation & Perte de valeur |
Net | |
| Prêts et créances au coût amorti (hors clients et autres débiteurs) |
3 092 | (248) | 2 845 | 3 369 | (261) | 3 108 | |
| Clients et autres débiteurs | 21 897 | (1 062) | 20 835 | 20 412 | (1 063) | 19 349 | |
| TOTAL | 24 989 | (1 310) | 23 680 | 23 781 | (1 324) | 22 457 |
Les informations relatives à l'antériorité des créances échues non dépréciées et au suivi du risque de contrepartie sur les prêts et créances au coût amorti (y compris les créances clients et autres débiteurs) sont présentées dans la Note 16.2 «Risque de contrepartie».
Les gains et pertes nets enregistrés en résultat sur les prêts et créances au coût amorti (y compris créances clients) sont les suivants :
| Évaluation ultérieure à l'acquisition | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Intérêts | Effet de change | Perte de valeur | |
| Au 31 décembre 2016 | 115 | 32 | (111) | |
| Au 31 décembre 2015 | 110 | (4) | (195) |
Au 31 décembre 2016, le Groupe n'a pas enregistré de perte de valeur significative sur les prêts et créances au coût amorti (hors créances clients).
Au 31 décembre 2015, le Groupe a enregistré une perte de valeur sur les prêts accordés à une coentreprise en charge de la construction d'une infrastructure gazière en Uruguay.
Lors de leur comptabilisation initiale, les créances clients sont comptabilisées à leur juste valeur ce qui, dans la plupart des cas, correspond à leur valeur nominale. Une perte de valeur est constituée en fonction du risque de non-recouvrement. La valeur comptable inscrite dans l'état de situation financière représente une évaluation appropriée de la juste valeur.
Les dépréciations et pertes de valeur sur créances clients et autres débiteurs s'élèvent à -1 062 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre -1 063 millions d'euros au 31 décembre 2015.
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Non courant | Courant | Total | Non courant | Courant | Total | |
| Instruments financiers dérivés | 3 603 | 9 047 | 12 650 | 4 026 | 10 857 | 14 883 | |
| Instruments financiers dérivés relatifs à la dette | 888 | 250 | 1 138 | 1 174 | 240 | 1 413 | |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières | 1 875 | 8 712 | 10 587 | 1 962 | 10 510 | 12 472 | |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux autres éléments(1) | 840 | 85 | 925 | 890 | 107 | 998 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors appels de | |||||||
| marge) | ‐ | 816 | 816 | ‐ | 797 | 797 | |
| Actifs financiers qualifiant à la juste valeur par résultat | ‐ | 816 | 816 | ‐ | 779 | 779 | |
| Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat | ‐ | 0 | 0 | ‐ | 17 | 17 | |
| Appels de marge sur dérivés de couverture de la dette - actif | ‐ | 622 | 622 | ‐ | 375 | 375 | |
| TOTAL | 3 603 | 10 486 | 14 089 | 4 026 | 12 029 | 16 055 |
(1) Les instruments financiers dérivés relatifs aux autres éléments comprennent principalement la composante taux des instruments dérivés de couverture (non qualifiés de couverture ou qualifiés de couverture de flux de trésorerie), qui sont exclus de l'agrégat endettement financier net, ainsi que les instruments de couverture d'investissement net.
Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (hors appels de marge) correspondent essentiellement à des titres d'OPCVM détenus à des fins de transactions et destinés à être cédés dans un futur proche. Ils sont inclus dans le calcul de l'endettement financier net du Groupe (cf. Note 15.3 «Endettement financier net»).
Le résultat enregistré sur les actifs financiers qualifiant à la juste valeur par résultat détenus à des fins de transactions s'établit à 8 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 9 millions d'euros en 2015.
Le résultat enregistré sur les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat est non significatif au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015.
Le poste de «Trésorerie et équivalents de trésorerie» s'élève à 9 825 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 9 183 millions d'euros au 31 décembre 2015.
Ce poste comprend également un montant de disponibilités soumises à restriction de 246 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 258 millions d'euros au 31 décembre 2015. Ces disponibilités soumises à restriction sont constituées notamment de 192 millions d'euros de disponibilités réservées à la couverture du paiement d'engagements financiers dans le cadre de financements de projets de certaines filiales.
Le résultat enregistré sur le poste de «Trésorerie et équivalents de trésorerie» au 31 décembre 2016 s'établit à +131 millions d'euros contre +121 millions d'euros en 2015.
Comme indiqué dans la Note 18.2 «Obligations relatives aux installations de production nucléaire», la loi belge du 11 avril 2003, modifiée par la loi du 25 avril 2007, attribue à Synatom, filiale détenue à 100% par le Groupe, la mission de gérer et placer les fonds reçus des exploitants nucléaires belges pour couvrir les dépenses de démantèlement des centrales nucléaires et la gestion des matières fissiles irradiées.
En application de la loi, Synatom peut prêter un maximum de 75% de ces fonds à des exploitants nucléaires dans la mesure où ceux-ci répondent à certains critères financiers et notamment en matière de qualité de crédit. La partie des fonds ne pouvant faire l'objet de prêts aux exploitants nucléaires est, soit prêtée à des personnes morales répondant aux critères de «qualité de crédit» imposés par la loi, soit placée dans des actifs financiers de type obligations et SICAV.
Les prêts à des personnes morales externes au Groupe et les autres placements de trésorerie sont présentés ci-après :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Prêt à des personnes morales externes au Groupe | 562 | 594 |
| Prêt à Eso/Elia | 454 | 454 |
| Prêt à Ores Assets | 82 | 82 |
| Prêt à Sibelga | 26 | 58 |
| Autres placements de trésorerie | 1 464 | 1 193 |
| OPCVM et FCP | 1 464 | 1 193 |
| TOTAL | 2 026 | 1 787 |
Les prêts à des personnes morales externes au Groupe sont présentés dans l'état de situation financière en tant que «Prêts et créances au coût amorti» ; les obligations et OPCVM détenus par Synatom sont présentés en tant que «Titres disponibles à la vente».
Au 31 décembre 2016, les encours d'actifs financiers transférés (ainsi que les risques auxquels le Groupe reste exposé post transfert de ces actifs) dans le cadre d'opérations conduisant, (i) soit à un maintien de tout ou partie de ces actifs dans l'état de situation financière, (ii) soit à leur décomptabilisation totale tout en conservant une implication continue dans ces actifs financiers, sont non matériels au regard des agrégats du Groupe.
En 2016, le Groupe a, dans le cadre d'opérations conduisant à une décomptabilisation totale, procédé à des ventes réelles et sans recours d'actifs financiers dont l'encours au 31 décembre 2016 s'élève à 762 millions d'euros.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Actifs financiers et instruments de capitaux propres donnés en garantie | 4 177 | 4 348 |
Ce poste est principalement constitué de la valeur comptable des instruments de capitaux propres qui ont été donnés en garantie de dettes financières.
Les passifs financiers sont comptabilisés soit :
Les différents passifs financiers au 31 décembre 2016 ainsi que la ventilation entre leur part non courante et courante sont présentés dans le tableau ci-après :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Non courant | Courant | Total | Non courant | Courant | Total | |
| Dettes financières | 24 411 | 12 539 | 36 950 | 28 123 | 11 032 | 39 155 | |
| Instruments financiers dérivés | 3 410 | 9 228 | 12 638 | 4 216 | 8 642 | 12 858 | |
| Fournisseurs et autres créanciers | - | 17 075 | 17 075 | - | 17 101 | 17 101 | |
| Autres passifs financiers | 200 | - | 200 | 237 | - | 237 | |
| TOTAL | 28 021 | 38 842 | 66 864 | 32 577 | 36 775 | 69 352 |
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Non courant | Courant | Total | Non courant | Courant | Total | |
| Emprunts obligataires | 18 617 | 3 360 | 21 977 | 21 912 | 2 057 | 23 969 | |
| Emprunts bancaires | 4 501 | 977 | 5 478 | 4 694 | 1 765 | 6 459 | |
| Titres négociables à court terme | ‐ | 6 330 | 6 330 | ‐ | 5 378 | 5 378 | |
| Tirages sur facilités de crédit | 12 | 30 | 43 | 95 | 10 | 105 | |
| Emprunts sur location-financement | 520 | 150 | 670 | 517 | 95 | 611 | |
| Autres emprunts | 90 | 249 | 339 | 319 | 80 | 399 | |
| EMPRUNTS | 23 740 | 11 097 | 34 837 | 27 537 | 9 385 | 36 922 | |
| Découverts bancaires et comptes courants de trésorerie | ‐ | 608 | 608 | ‐ | 603 | 603 | |
| ENCOURS DES DETTES FINANCIÈRES | 23 740 | 11 705 | 35 444 | 27 537 | 9 988 | 37 525 | |
| Impact du coût amorti | 235 | 72 | 306 | 276 | 107 | 383 | |
| Impact de la couverture de juste valeur | 436 | 31 | 468 | 310 | 23 | 333 | |
| Appels de marge sur dérivés de couverture de la dette - | |||||||
| passif | ‐ | 731 | 731 | ‐ | 914 | 914 | |
| DETTES FINANCIÈRES | 24 411 | 12 539 | 36 950 | 28 123 | 11 032 | 39 155 |
La juste valeur de la dette financière brute s'élève au 31 décembre 2016 à 39 343 millions d'euros pour une valeur comptable de 36 950 millions d'euros.
Les produits et charges financiers relatifs à la dette financière sont présentés dans la Note 9 «Résultat financier».
Les informations sur les dettes financières nettes sont présentées dans la Note 15.3 «Endettement financier net».
Les instruments financiers dérivés au passif sont évalués à la juste valeur et s'analysent comme suit :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Non courant | Courant | Total | Non courant | Courant | Total | |
| Instruments financiers dérivés relatifs à la dette | 251 | 67 | 318 | 278 | 100 | 377 | |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières |
1 461 | 9 038 | 10 499 | 2 528 | 8 493 | 11 022 | |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux autres éléments(1) |
1 698 | 123 | 1 821 | 1 410 | 49 | 1 459 | |
| TOTAL | 3 410 | 9 228 | 12 638 | 4 216 | 8 642 | 12 858 |
(1) Les instruments financiers dérivés relatifs aux autres éléments comprennent principalement la composante taux des instruments dérivés de couverture (non qualifiés de couverture ou qualifiés de couverture de flux de trésorerie), qui sont exclus de l'endettement financier net, ainsi que les instruments de couverture d'investissement net.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Fournisseurs | 16 327 | 16 280 |
| Dettes sur immobilisations | 748 | 821 |
| TOTAL | 17 075 | 17 101 |
La valeur comptable de ces passifs financiers constitue une évaluation appropriée de leur juste valeur.
Les autres passifs financiers s'élèvent à 200 millions d'euros (237 millions d'euros au 31 décembre 2015). Ils correspondent principalement à des dettes résultant :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Non | Non | ||||||
| En millions d'euros | courant | Courant | Total | courant | Courant | Total | |
| Encours des dettes financières | 23 740 | 11 705 | 35 444 | 27 537 | 9 988 | 37 525 | |
| Impact du coût amorti | 235 | 72 | 306 | 276 | 107 | 383 | |
| Impact de la couverture de juste valeur(1) | 436 | 31 | 468 | 310 | 23 | 333 | |
| Appels de marge sur dérivés de couverture de la dette - passif | ‐ | 731 | 731 | ‐ | 914 | 914 | |
| DETTES FINANCIÈRES | 24 411 | 12 539 | 36 950 | 28 123 | 11 032 | 39 155 | |
| Instruments financiers dérivés positionnés au passif relatifs à la dette(2) | 251 | 67 | 318 | 278 | 100 | 377 | |
| DETTE BRUTE | 24 662 | 12 606 | 37 268 | 28 401 | 11 132 | 39 533 | |
| Actifs liés au financement | (58) | (1) | (58) | (37) | ‐ | (37) | |
| ACTIFS LIÉS AU FINANCEMENT | (58) | (1) | (58) | (37) | ‐ | (37) | |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (hors appels de marge) | ‐ | (816) | (816) | ‐ | (797) | (797) | |
| Appels de marge sur dérivés de couverture de la dette - actif | ‐ | (622) | (622) | ‐ | (375) | (375) | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | ‐ | (9 825) | (9 825) | ‐ | (9 183) | (9 183) | |
| Instruments financiers dérivés positionnés à l'actif relatifs à la dette(2) | (888) | (250) | (1 138) | (1 174) | (240) | (1 413) | |
| TRÉSORERIE ACTIVE | (888) | (11 514) | (12 402) | (1 174) | (10 595) | (11 768) | |
| ENDETTEMENT FINANCIER NET | 23 716 | 1 091 | 24 807 | 27 190 | 537 | 27 727 | |
| Encours des dettes financières | 23 740 | 11 705 | 35 444 | 27 537 | 9 988 | 37 525 | |
| Actifs liés au financement | (58) | (1) | (58) | (37) | ‐ | (37) | |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (hors appels de marge) | ‐ | (816) | (816) | ‐ | (797) | (797) | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | ‐ | (9 825) | (9 825) | ‐ | (9 183) | (9 183) | |
| ENDETTEMENT NET HORS COÛT AMORTI, EFFETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS ET CASH COLLATÉRAL |
23 682 | 1 062 | 24 744 | 27 500 | 8 | 27 508 |
(1) Ce poste correspond à la revalorisation de la composante taux des dettes dans le cadre d'une stratégie de couverture de juste valeur.
(2) Il s'agit de la composante taux de la juste valeur des instruments dérivés rentrant dans une relation de couverture de juste valeur de la dette ; ainsi que des composantes change et intérêts courus non échus de la juste valeur de l'ensemble des instruments dérivés relatifs à la dette, qualifiés ou non de couverture.
Au cours de l'année 2016, les variations de change se sont traduites par une diminution de l'endettement financier net de 74 millions d'euros (dont -240 millions d'euros sur la livre sterling, +76 millions d'euros sur le dollar américain et +53 millions d'euros sur le real brésilien).
Les variations de périmètre (y compris effet cash des acquisitions et cessions) ont généré une réduction nette de 3 600 millions d'euros de l'endettement financier net. Cette évolution provient pour l'essentiel des éléments suivants :
Le Groupe a effectué les principales opérations suivantes au cours de l'année 2016 :
Les actifs financiers évalués à la juste valeur se répartissent de la manière suivante entre les différents niveaux de juste valeur :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
| Titres disponibles à la vente | 2 997 | 1 977 | ‐ | 1 020 | 3 016 | 1 593 | ‐ | 1 423 | |
| Instruments financiers dérivés | 12 650 | 68 | 12 560 | 22 | 14 883 | 67 | 14 753 | 63 | |
| Instruments financiers dérivés relatifs à la dette | 1 138 | ‐ | 1 138 | ‐ | 1 413 | ‐ | 1 413 | ‐ | |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières - afférents aux activités de portfolio |
|||||||||
| management | 2 504 | 68 | 2 414 | 22 | 3 485 | 67 | 3 354 | 63 | |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières - afférents aux activités de trading |
8 083 | ‐ | 8 083 | ‐ | 8 987 | ‐ | 8 987 | ‐ | |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux autres éléments | 925 | ‐ | 925 | ‐ | 998 | ‐ | 998 | ‐ | |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (hors appels de marge) |
816 | 1 | 816 | ‐ | 797 | 1 | 796 | ‐ | |
| Actifs financiers qualifiant à la juste valeur par résultat | 816 | 1 | 816 | ‐ | 779 | 1 | 779 | ‐ | |
| Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | 17 | ‐ | 17 | ‐ | |
| TOTAL | 16 464 | 2 046 | 13 376 | 1 042 | 18 696 | 1 661 | 15 549 | 1 486 |
La définition de ces 3 niveaux de juste valeur est présentée dans la Note 1.4.11.3 «Dérivés et comptabilité de couverture».
Les titres cotés – évalués au cours de bourse à la date de clôture – sont classés en niveau 1.
Les titres non cotés – évalués à partir de modèles d'évaluation basés principalement sur les dernières opérations de marché, l'actualisation des dividendes ou flux de trésorerie futurs et la valeur de l'actif net – sont classés en niveau 3.
Au 31 décembre 2016, la variation des titres disponibles à la vente de niveau 3 s'analyse comme suit :
| En millions d'euros | Titres disponibles à la vente |
|---|---|
| Au 31 décembre 2015 | 1 423 |
| Acquisitions | 158 |
| Cessions - valeur comptable hors variations de juste valeur en «Autres éléments du résultat global» | (500) |
| Cessions - «Autres éléments du résultat global» décomptabilisés | (152) |
| Autres variations de juste valeur enregistrées en capitaux propres | 160 |
| Variations de juste valeur enregistrées en résultat | (18) |
| Variations de périmètre, change et divers | (51) |
| Au 31 décembre 2016 | 1 020 |
| Gains/(pertes) enregistrés en résultat relatifs aux instruments détenus à la fin de période | 88 |
Une variation de plus ou moins 10% de la valeur des titres non cotés générerait un gain ou une perte avant impôts d'environ 102 millions d'euros sur le résultat global du Groupe.
Les prêts et créances au coût amorti (hors clients et autres débiteurs) rentrant dans une relation de couverture de juste valeur sont présentés dans le tableau en niveau 2. Ces prêts ne sont réévalués qu'au titre de leur composante taux, dont la juste valeur est déterminée sur base de données observables.
Les instruments financiers dérivés présentés en niveau 1 sont principalement des futures négociés sur un marché organisé doté d'une chambre de compensation et évalués en juste valeur sur la base de leur cours coté.
Les instruments financiers dérivés présentés en niveau 3 intègrent des paramètres non observables et leur évaluation en juste valeur a nécessité un recours à des hypothèses internes, le plus souvent parce que la maturité de l'instrument excède l'horizon d'observabilité des prix à terme du sous-jacent ou parce que certains paramètres tels que la volatilité du sousjacent n'étaient pas observables.
L'évaluation à la juste valeur des autres instruments financiers dérivés est obtenue au moyen de modèles fréquemment employés dans les activités de marché et repose sur des paramètres observables directement ou indirectement. Ces instruments financiers dérivés sont présentés en niveau 2.
Les actifs financiers qualifiant à la juste valeur, pour lesquels le Groupe dispose de valeurs liquidatives régulières sont classés en niveau 1, et en niveau 2 dans le cas contraire.
Les actifs financiers désignés à la juste valeur sont classés en niveau 2.
Les instruments financiers positionnés au passif se répartissent de la manière suivante entre les différents niveaux de juste valeur :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
| Dettes financières rentrant dans une relation de couverture de juste valeur |
4 691 | ‐ | 4 691 | ‐ | 7 294 | ‐ | 7 294 | ‐ | |
| Dettes financières ne rentrant pas dans une relation de couverture de juste valeur |
34 652 | 20 144 | 14 508 | ‐ | 33 626 | 18 803 | 14 823 | ‐ | |
| Instruments financiers dérivés | 12 638 | 121 | 12 483 | 34 | 12 858 | 139 | 12 667 | 52 | |
| Instruments financiers dérivés relatifs à la dette | 318 | ‐ | 318 | ‐ | 377 | ‐ | 377 | ‐ | |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières - afférents aux activités de portfolio |
|||||||||
| management Instruments financiers dérivés relatifs aux matières |
2 411 | 119 | 2 258 | 34 | 3 897 | 135 | 3 714 | 48 | |
| premières - afférents aux activités de trading | 8 088 | 3 | 8 085 | ‐ | 7 125 | 4 | 7 117 | 4 | |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux autres éléments | 1 821 | ‐ | 1 821 | ‐ | 1 459 | ‐ | 1 459 | ‐ | |
| TOTAL | 51 982 | 20 266 | 31 682 | 34 | 53 778 | 18 942 | 34 785 | 52 |
Les dettes financières comportent des emprunts obligataires rentrant dans une relation de couverture de juste valeur et sont présentées dans ce tableau en niveau 2. Ces emprunts ne sont réévalués qu'au titre de leur composante taux, dont la juste valeur est déterminée sur base de données observables.
Les emprunts obligataires cotés sont classés en niveau 1.
Les autres dettes financières ne rentrant pas dans une relation de couverture de juste valeur sont présentées dans ce tableau en niveau 2. La juste valeur de ces emprunts est déterminée à partir des flux futurs actualisés et repose sur des paramètres observables directement ou indirectement.
Le classement des instruments financiers dérivés par niveau de juste valeur est précisé dans la Note 15.4.1 «Actifs financiers».
Le montant net des instruments financiers dérivés après prise en compte d'accords de compensation globale exécutoires ou d'accords similaires, qu'ils soient ou non compensés selon le paragraphe 42 d'IAS 32, sont présentés dans le tableau ci-après :
| MONTANT NET PRÉSENTÉ DANS |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Montant brut | L'ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE(1) |
Autres accords de compensation(2) |
MONTANT NET TOTAL |
|
| Actifs | Instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières | 10 948 | 10 587 | (7 981) | 2 607 |
| Instruments financiers dérivés relatifs à la dette et aux autres éléments |
2 063 | 2 063 | (596) | 1 467 | |
| Passifs | Instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières | (10 860) | (10 499) | 9 867 | (632) |
| Instruments financiers dérivés relatifs à la dette et aux autres éléments |
(2 139) | (2 139) | 390 | (1 750) |
(1) Montant net présenté dans l'état de situation financière après prise en compte des accords de compensations répondant aux critères énoncés au paragraphe 42 d'IAS 32.
(2) Les autres accords de compensation comprennent les collatérals et autres instruments de garanties, ainsi que les accords de compensation qui ne satisfont pas aux critères énoncés au paragraphe 42 d'IAS 32.
| MONTANT NET PRÉSENTÉ DANS |
|||||
|---|---|---|---|---|---|
| L'ÉTAT DE | |||||
| SITUATION | Autres accords de | MONTANT NET | |||
| En millions d'euros | Montant brut | FINANCIÈRE(1) | compensation(2) | TOTAL | |
| Actifs | Instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières | 12 836 | 12 472 | (8 939) | 3 533 |
| Instruments financiers dérivés relatifs à la dette et aux autres | |||||
| éléments | 2 411 | 2 411 | (717) | 1 694 | |
| Passifs | Instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières | (11 386) | (11 022) | 10 268 | (754) |
| Instruments financiers dérivés relatifs à la dette et aux autres | |||||
| éléments | (1 837) | (1 837) | 127 | (1 710) |
(1) Montant net présenté dans l'état de situation financière après prise en compte des accords de compensations répondant aux critères énoncés au paragraphe 42 d'IAS 32.
(2) Les autres accords de compensation comprennent les collatérals et autres instruments de garanties, ainsi que les accords de compensation qui ne satisfont pas aux critères énoncés au paragraphe 42 d'IAS 32.
Le Groupe utilise principalement des dérivés pour couvrir son exposition aux risques de marché. La gestion des risques financiers est présentée dans le chapitre 2 «Facteurs de risque» du Document de Référence.
Les activités comportant des risques de marché sur matières premières sont principalement :
Le Groupe distingue principalement deux types de risques de marché sur matières premières : les risques de prix directement liés aux fluctuations des prix de marché et les risques de volume inhérents à l'activité.
Dans le cadre de son exploitation, le Groupe est exposé aux risques de marché sur matières premières, en particulier gaz naturel, électricité, charbon, pétrole et produits pétroliers, autres combustibles, CO2 et autres produits verts. Il intervient sur ces marchés de l'énergie, soit à des fins d'approvisionnement, soit pour optimiser et sécuriser sa chaîne de production et de vente d'énergie. Le Groupe a également recours à des produits dérivés pour offrir à ses clients des instruments de couverture et pour couvrir ses propres positions.
Le portfolio management est l'activité d'optimisation de la valeur de marché des actifs (centrales électriques, contrats d'approvisionnement en gaz, charbon, vente d'énergies, stockage et transport de gaz) aux différents horizons de temps (long terme, moyen terme, court terme). Cette optimisation consiste à :
Le cadre de risque consiste à sécuriser la trajectoire financière du Groupe sur l'horizon budgétaire et à lisser les résultats à moyen terme (3 ou 5 ans selon la maturité des marchés). Il incite les gestionnaires de portefeuille à couvrir économiquement leur portefeuille.
Les sensibilités du portefeuille d'instruments financiers dérivés sur matières premières utilisés dans le cadre des activités de portfolio management au 31 décembre 2016 sont présentées dans le tableau ci-après. Elles ne sont pas représentatives des évolutions futures du résultat et des capitaux propres du Groupe dans la mesure, notamment, où elles ne comprennent pas les sensibilités des contrats d'achat et de vente de matières premières sous-jacents.
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Variations de prix | Impact sur le résultat avant impôts |
Impact sur les capitaux propres avant impôts |
Impact sur le résultat avant impôts |
Impact sur les capitaux propres avant impôts |
| Produits pétroliers | +10 \$US/bbl | 475 | (49) | 329 | 96 |
| Gaz naturel | +3 €/MWh | (23) | (97) | (70) | (98) |
| Electricité | +5 €/MWh | 84 | (39) | 17 | (9) |
| Charbon | +10 \$US/ton | 67 | 3 | 97 | 1 |
| Droits d'émission de gaz à effet de serre | +2 €/ton | 64 | ‐ | 96 | ‐ |
| EUR/USD | +10% | (89) | (7) | (206) | (9) |
| EUR/GBP | +10% | (42) | 8 | (7) | 1 |
(1) Les sensibilités, présentées ci-dessus, portent uniquement sur les instruments financiers dérivés sur matières premières utilisés à des fins de couverture dans le cadre des activités de portfolio management.
Les activités de trading du Groupe sont réalisées principalement au sein d'ENGIE Global Markets et d'ENGIE Energy Management. Les missions de ces sociétés contrôlées à 100% par le Groupe consistent à (i) accompagner les entités du Groupe dans l'optimisation de leur portefeuille d'actifs, (ii) concevoir et mettre en œuvre des solutions de gestion des risques d'évolution des prix des énergies pour des clients internes et externes.
Le chiffre d'affaires des activités de trading s'élève à 427 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 389 millions d'euros en 2015).
La quantification du risque de marché des activités de trading par la Value at Risk (VaR) fournit une mesure du risque, tous marchés et produits confondus. La VaR représente la perte potentielle maximale sur la valeur d'un portefeuille compte tenu d'un horizon de détention et d'un intervalle de confiance. La VaR ne constitue pas une indication des résultats attendus mais fait l'objet d'un backtesting régulier.
Le Groupe utilise un horizon de détention de 1 jour et un intervalle de confiance de 99% pour le calcul de la VaR. Ce dispositif est complété par un scénario de stress tests, conformément aux exigences de la réglementation bancaire.
La VaR présentée ci-après correspond aux VaR globales des entités de trading du Groupe.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 2016 moyenne(1) | Maximum 2016(2) | Minimum 2016(2) | 2015 moyenne(1) |
|---|---|---|---|---|---|
| Activités de trading | 2 | 10 | 20 | 2 | 7 |
(1) Moyenne des VaR quotidiennes.
(2) Maximum et minimum observés des VaR quotidiennes en 2016.
Le Groupe engage des opérations de couverture de flux de trésorerie (cash flow hedges) telles que définies par la norme IAS 39, en utilisant les instruments dérivés proposés sur les marchés organisés ou de gré à gré, qu'ils soient fermes ou optionnels, qu'ils soient réglés en net ou par livraison physique.
Les justes valeurs des instruments financiers dérivés sur matières premières aux 31 décembre 2016 et 2015 sont présentées dans le tableau ci-dessous :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs | Passifs | Actifs | Passifs | |||||
| En millions d'euros | Non courant |
Courant | Non courant |
Courant | Non courant |
Courant | Non courant |
Courant |
| Instruments financiers dérivés afférents aux activités de portfolio management |
1 875 | 629 | (1 461) | (949) | 1 962 | 1 522 | (2 528) | (1 369) |
| Couverture de flux de trésorerie | 87 | 101 | (231) | (283) | 242 | 496 | (217) | (326) |
| Autres instruments financiers dérivés | 1 788 | 528 | (1 230) | (666) | 1 720 | 1 026 | (2 312) | (1 042) |
| Instruments financiers dérivés afférents aux activités de trading |
‐ | 8 083 | ‐ | (8 088) | ‐ | 8 987 | ‐ | (7 125) |
| TOTAL | 1 875 | 8 712 | (1 461) | (9 038) | 1 962 | 10 510 | (2 528) | (8 493) |
Se reporter également aux Notes 15.1.3 «Autres actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat» et 15.2.2 «Instruments financiers dérivés».
Les justes valeurs, telles qu'indiquées dans le tableau ci-dessus, reflètent les montants pour lesquels les actifs pourraient être échangés, ou les passifs éteints à la date de clôture. Ces justes valeurs ne sont pas représentatives des flux de trésorerie futurs probables dans la mesure où les positions (i) sont sensibles aux mouvements de prix, (ii) peuvent être modifiées par des nouvelles transactions, et (iii) peuvent être compensées par des flux de trésorerie futurs des transactions sous-jacentes.
Par type de matières premières, la juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie se détaille comme suit :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs | Passifs | Actifs | Passifs | |||||
| En millions d'euros | Non courant |
Courant | Non courant |
Courant | Non courant |
Courant | Non courant |
Courant |
| Gaz naturel | 36 | 25 | (106) | (81) | 128 | 326 | (40) | (105) |
| Electricité | 5 | 9 | (42) | (37) | 26 | 17 | (20) | (34) |
| Charbon | 5 | 4 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (1) | (7) |
| Pétrole | 1 | 2 | (62) | (152) | 9 | 29 | (129) | (148) |
| Autres(1) | 40 | 61 | (21) | (14) | 79 | 124 | (26) | (32) |
| TOTAL | 87 | 101 | (231) | (283) | 242 | 496 | (217) | (326) |
(1) Comprend essentiellement les couvertures de change sur matières premières.
Les montants notionnels des instruments de couverture de flux de trésorerie ainsi que leurs échéances sont indiqués ci-après :
| Total au | Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Unité | 31 déc. 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | de 5 ans | |
| Gaz naturel | GWh | (37 356) | (18 323) | (20 369) | 1 166 | 169 | 1 | ‐ |
| Electricité | GWh | (7 411) | (1 607) | (2 749) | (2 623) | (314) | (118) | ‐ |
| Charbon | Milliers de tonnes | 562 | 417 | 144 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Produits pétroliers | Milliers de barils | 2 688 | 4 544 | (1 856) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Droits d'émission de gaz à effet de serre Milliers de tonnes | 2 506 | 534 | 922 | 900 | 150 | ‐ | ‐ |
(1) Position acheteuse/(vendeuse).
Au 31 décembre 2016, une perte de 372 millions d'euros est comptabilisée dans les capitaux propres (contre un gain de 148 millions d'euros au 31 décembre 2015). Un gain de 167 millions d'euros est reclassé de capitaux propres vers le compte de résultat en 2016 (contre un gain de 143 millions d'euros en 2015).
Les gains et pertes relatifs à la partie inefficace des couvertures sont enregistrés en compte de résultat. L'impact est nul au 31 décembre 2016 (contre un gain de 1 million d'euros au 31 décembre 2015).
Les autres instruments financiers dérivés sur matières premières regroupent les dérivés incorporés, les contrats de vente et d'achat de matières premières qui à la date de clôture n'entrent pas dans le cadre de l'activité normale du Groupe ainsi que les instruments financiers dérivés qui ne qualifient pas de couverture selon les critères définis par IAS 39.
Le Groupe est exposé aux risques de change définis comme l'impact sur l'état de situation financière et le compte de résultat des fluctuations des taux de change dans l'exercice de ses activités opérationnelles et financières. Ceux-ci se déclinent en (i) un risque transactionnel lié aux opérations courantes, (ii) un risque transactionnel spécifique lié aux projets d'investissement, de fusion-acquisition ou de cession, (iii) un risque translationnel lié à la valeur patrimoniale des actifs hors zone Euro et (iv) un risque lié à la consolidation en euros des états financiers des filiales dont la devise fonctionnelle est différente de l'euro. Les trois expositions principales aux risques translationnel et de consolidation correspondent, dans l'ordre, aux actifs en dollar américain, en réal brésilien et en livre sterling.
La ventilation par devise de l'encours des dettes financières et de l'endettement net, avant et après prise en compte des instruments dérivés de couverture, est présentée dans les tableaux ci-dessous :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Avant impact des dérivés |
Après impact des dérivés |
Avant impact des dérivés |
Après impact des dérivés |
||
| EUR | 65% | 77% | 65% | 69% | |
| USD | 16% | 10% | 15% | 14% | |
| GBP | 7% | 2% | 8% | 5% | |
| Autres devises | 12% | 11% | 12% | 12% | |
| TOTAL | 100% | 100% | 100% | 100% |
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Avant impact des dérivés |
Après impact des dérivés |
Avant impact des dérivés |
Après impact des dérivés |
||
| EUR | 59% | 77% | 61% | 67% | |
| USD | 21% | 13% | 18% | 17% | |
| GBP | 10% | 3% | 10% | 7% | |
| Autres devises | 10% | 7% | 11% | 9% | |
| TOTAL | 100% | 100% | 100% | 100% |
L'analyse de sensibilité a été établie sur la base de la situation de l'endettement net (y compris instruments financiers dérivés de taux d'intérêt et de change) et des instruments financiers qualifiés de couverture d'investissement net à la date de clôture.
Pour le risque de change, la sensibilité correspond à une variation des cours de change des devises contre l'euro de plus ou moins 10% par rapport au cours de clôture.
Une variation des cours de change des devises contre euro n'a d'impact en résultat que sur les actifs et passifs libellés dans une devise différente de la devise fonctionnelle des sociétés les portant dans leur état de situation financière et dans la mesure où ces actifs et passifs n'ont pas été qualifiés de couvertures d'investissement net. In fine, l'impact d'une appréciation (dépréciation) uniforme de plus ou moins de 10% des devises contre euro génèrerait un gain (une perte) de 25 millions d'euros.
Pour les instruments financiers (dettes et dérivés) qualifiés de couvertures d'investissement net, une dépréciation de 10% des devises face à l'euro aurait un impact positif de 508 millions d'euros en capitaux propres. Une appréciation de 10% des devises face à l'euro aurait un impact négatif de 508 millions d'euros en capitaux propres. Ces variations sont compensées par un effet de sens inverse sur l'investissement net en devises couvert.
L'objectif du Groupe est de maîtriser son coût de financement en limitant l'impact des variations de taux d'intérêt sur son compte de résultat et pour ce faire, de disposer d'une répartition équilibrée entre les différentes références de taux à horizon moyen terme (cinq ans). La politique du Groupe est donc d'opérer une diversification des références de taux de la dette nette entre taux fixe, taux variable et taux variable protégé («taux variable cappé»), la répartition pouvant évoluer dans une fourchette définie par le management du Groupe en fonction du contexte de marché.
Pour gérer la structure de taux d'intérêt de sa dette nette, le Groupe a recours à des instruments de couverture, essentiellement des swaps et des options de taux. Au 31 décembre 2016, le Groupe dispose d'un portefeuille de couvertures optionnelles (caps) le protégeant contre une hausse des taux courts euros.
Entre 2013 et 2014, afin de protéger le taux des refinancements d'une partie de sa dette, le Groupe a mis en place des couvertures de taux à départ forward 2017, 2018 et 2019, sur des maturités 10, 20 et 18 ans.
La ventilation par type de taux de l'encours des dettes financières et de l'endettement net, avant et après prise en compte des instruments dérivés de couverture, est présentée dans les tableaux ci-dessous :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Avant impact des dérivés |
Après impact des dérivés |
Avant impact des dérivés |
Après impact des dérivés |
||
| Taux variable | 36% | 41% | 34% | 38% | |
| Taux fixe | 64% | 59% | 66% | 62% | |
| TOTAL | 100% | 100% | 100% | 100% |
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Avant impact des dérivés |
Après impact des dérivés |
Avant impact des dérivés |
Après impact des dérivés |
||
| Taux variable | 11% | 17% | 12% | 17% | |
| Taux fixe | 89% | 83% | 88% | 83% | |
| TOTAL | 100% | 100% | 100% | 100% |
L'analyse de sensibilité a été établie sur la base de la situation de l'endettement net (y compris instruments financiers dérivés de taux d'intérêt et de change liés à la dette nette) à la date de clôture.
Pour le risque de taux d'intérêt, la sensibilité correspond à une variation de la courbe de taux de plus ou moins 100 points de base par rapport aux taux d'intérêt en vigueur à la date de clôture.
Une augmentation de 100 points de base des taux d'intérêt court terme (uniforme pour toutes les devises) sur le nominal de la dette nette à taux variable et les jambes à taux variable des dérivés, aurait pour impact une augmentation de la charge nette d'intérêts de 42 millions d'euros. Une diminution de 100 points de base des taux d'intérêt court terme aurait pour impact un allégement de la charge nette d'intérêt de 41 millions d'euros.
Une augmentation de 100 points de base des taux d'intérêt (uniforme pour toutes les devises) appliquée aux dérivés non qualifiés de couverture générerait un gain de 24 millions d'euros lié à la variation de juste valeur des dérivés dans le compte de résultat. Une diminution de 100 points de base des taux d'intérêts générerait a contrario une perte de 29 millions d'euros. La dissymétrie de l'impact est notamment liée au portefeuille d'options de taux.
Une augmentation de 100 points de base des taux d'intérêt (identique pour toutes les devises) générerait, sur les capitaux propres, un gain de 574 millions d'euros lié à la variation de la juste valeur des dérivés documentés en couverture de flux de trésorerie. Une diminution de 100 points de base des taux d'intérêts générerait a contrario une perte de 710 millions d'euros.
Les justes valeurs des instruments financiers dérivés (hors matières premières) aux 31 décembre 2016 et 2015 sont présentées dans le tableau ci-dessous :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs | Passifs | Actifs | Passifs | |||||
| En millions d'euros | Non courant |
Courant | Non courant |
Courant | Non courant |
Courant | Non courant |
Courant |
| Instruments financiers dérivés relatifs à la dette | 888 | 250 | (251) | (67) | 1 174 | 240 | (278) | (100) |
| Couverture de juste valeur | 683 | ‐ | (19) | ‐ | 575 | 115 | (34) | ‐ |
| Couverture de flux de trésorerie | 68 | 166 | (90) | (1) | 509 | ‐ | (33) | (1) |
| Dérivés non qualifiés de couverture | 137 | 84 | (142) | (66) | 90 | 125 | (211) | (99) |
| Instruments financiers dérivés relatifs aux autres éléments | 840 | 85 | (1 698) | (123) | 890 | 107 | (1 410) | (49) |
| Couverture de juste valeur | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Couverture de flux de trésorerie | 13 | 6 | (976) | (55) | 56 | 72 | (742) | (9) |
| Couverture d'investissement net | 37 | ‐ | (118) | ‐ | 22 | ‐ | (87) | ‐ |
| Dérivés non qualifiés de couverture | 791 | 79 | (604) | (68) | 813 | 35 | (580) | (41) |
| TOTAL | 1 728 | 335 | (1 949) | (190) | 2 064 | 347 | (1 688) | (149) |
Se reporter également aux Notes 15.1.3 «Autres actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat» et 15.2.2 «Instruments financiers dérivés».
Les justes valeurs, telles qu'indiquées dans le tableau ci-dessus, reflètent les montants pour lesquels les actifs pourraient être échangés, ou les passifs éteints à la date de clôture. Ces justes valeurs ne sont pas représentatives des flux de trésorerie futurs probables dans la mesure où les positions (i) sont sensibles aux mouvements de prix ou à l'évolution des qualités de crédit, (ii) peuvent être modifiées par des nouvelles transactions, et (iii) peuvent être compensées par des flux de trésorerie futurs des transactions sous-jacentes.
Les justes valeurs et montants notionnels des instruments financiers dérivés de couverture du risque de change et de taux d'intérêt sont présentés ci-après :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Juste valeur | Nominal | Juste valeur | Nominal |
| Couverture de juste valeur | ‐ | ‐ | 115 | 124 |
| Couverture de flux de trésorerie | (146) | 4 513 | 370 | 4 628 |
| Couverture d'investissement net | (81) | 6 281 | (65) | 4 919 |
| Dérivés non qualifiés de couverture | (102) | 9 796 | (234) | 10 659 |
| TOTAL | (329) | 20 591 | 185 | 20 329 |
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Juste valeur | Nominal | Juste valeur | Nominal |
| Couverture de juste valeur | 664 | 10 163 | 541 | 9 413 |
| Couverture de flux de trésorerie | (724) | 3 520 | (518) | 4 532 |
| Dérivés non qualifiés de couverture | 313 | 20 567 | 366 | 21 408 |
| TOTAL | 253 | 34 250 | 389 | 35 353 |
Les justes valeurs présentées ci-dessus sont de signe positif dans le cas d'un actif et de signe négatif dans le cas d'un passif.
Le Groupe qualifie de couverture de juste valeur les instruments dérivés de change couvrant des engagements fermes libellés en devises, ainsi que les opérations de variabilisation de la dette.
Les couvertures de flux de trésorerie correspondent essentiellement à de la couverture de flux financiers futurs en devises, à de la couverture de dettes à taux variable et à de la couverture des besoins de refinancement futurs.
Les instruments dérivés de couverture d'investissement net sont essentiellement des swaps de change.
Les instruments dérivés non qualifiés de couverture correspondent à des instruments qui ne peuvent être qualifiés de couverture comptable, bien qu'ils couvrent économiquement des engagements en devise ainsi que des emprunts.
Au 31 décembre 2016, l'impact net des couvertures de juste valeur enregistré au compte de résultat représente une perte de 8 millions d'euros.
La maturité des instruments financiers dérivés de change et de taux d'intérêt entrant dans une relation de couverture de flux de trésorerie est la suivante :
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | de 5 ans |
| Juste valeur des dérivés par date de maturité | (870) | 84 | (80) | (84) | (84) | (65) | (641) |
Au 31 décembre 2016, une perte de 261 millions d'euros est comptabilisée dans les capitaux propres.
Un gain de 13 millions d'euros est reclassé de capitaux propres vers le compte de résultat en 2016.
La part inefficace comptabilisée en résultat au titre des couvertures de flux de trésorerie est non significative au 31 décembre 2016.
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | de 5 ans |
| Juste valeur des dérivés par date de maturité | (149) | 36 | 98 | (20) | (43) | (49) | (170) |
La part inefficace comptabilisée en résultat au titre des couvertures d'investissement net représente un gain de 3 millions d'euros au 31 décembre 2016.
Le Groupe est exposé, par ses activités opérationnelles et financières, aux risques de défaillance de ses contreparties (clients, fournisseurs, partenaires, intermédiaires, banques) lorsque celles-ci se trouvent dans l'impossibilité d'honorer leurs engagements contractuels. Ce risque résulte de la combinaison d'un risque de paiement (non-paiement des prestations ou livraisons réalisées), de livraison (non-livraison de prestations ou fournitures payées) et d'un risque de remplacement des contrats défaillants (appelé exposition Mark-to-market correspondant au remplacement dans des conditions différentes de celles prévues initialement).
Le risque de contrepartie lié aux activités opérationnelles est géré via des mécanismes standards de type garanties de tiers, accords de «netting», appels de marge, via l'utilisation d'instruments de couverture dédiés, ou via le recours à des procédures de prépaiements et de recouvrement adaptées, en particulier pour la clientèle de masse.
Le Groupe a défini une politique qui délègue aux BUs la gestion de ces risques tout en permettant au Groupe de conserver la gestion des expositions des contreparties les plus importantes.
La qualité de crédit des contreparties se mesure selon un processus de rating appliqué aux grands clients et intermédiaires dépassant un certain niveau d'engagement et selon un processus simplifié de scoring appliqué aux clients commerciaux ayant un niveau de consommation moindre. Ces processus sont fondés sur des méthodes formalisées et cohérentes au sein du Groupe. Le suivi des expositions consolidées est effectué par contrepartie et par segment (qualité de crédit, secteur d'activité,…) selon des indicateurs de type exposition courante (risque de paiement, exposition MtM).
Le Comité Risque de Marché Énergie (CRME) assure une consolidation et un suivi trimestriel des expositions sur les principales contreparties énergie du Groupe et s'assure du respect des limites Groupe fixées pour ces contreparties.
L'encours des créances clients et autres débiteurs dont l'échéance est dépassée est analysé ci-après :
| Actifs échus non dépréciés à la date de clôture | Actifs dépréciés | Actifs non dépréciés non échus |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 0-6 mois | 6-12 mois | Au-delà d'1 an | Total | Total | Total | Total |
| Au 31 décembre 2016 | 920 | 196 | 268 | 1 384 | 1 279 | 19 234 | 21 897 |
| Au 31 décembre 2015 | 877 | 225 | 315 | 1 418 | 1 218 | 17 776 | 20 412 |
L'antériorité des créances échues non dépréciées peut varier significativement en fonction des catégories de clients auprès desquelles les sociétés du Groupe exercent leur activité, selon qu'il s'agisse d'entreprises privées, de particuliers ou de
collectivités publiques. Les politiques de dépréciation retenues sont déterminées, entité par entité, selon les particularités de ces différentes catégories de clients. Le Groupe estime par ailleurs n'être exposé à aucun risque significatif en termes de concentration de crédit.
Dans le cas des instruments financiers dérivés relatifs aux matières premières, le risque de contrepartie correspond à la juste valeur positive des dérivés. Lors de l'évaluation des instruments financiers dérivés, le facteur risque de contrepartie est intégré dans la détermination de la juste valeur de ces dérivés.
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Investment Grade(3) |
Total | Investment Grade(3) |
Total |
| Exposition brute(1) | 9 626 | 10 588 | 11 191 | 12 472 |
| Exposition nette(2) | 2 347 | 2 571 | 3 216 | 3 548 |
| % de l'exposition crédit des contreparties «Investment Grade» | 91,3% | 90,6% |
(1) Correspond à l'exposition maximale, c'est-à-dire la valeur des dérivés positionnés à l'actif du bilan (juste valeur positive).
(2) Après prise en compte des positions passives avec les mêmes contreparties (juste valeur négative), du collatéral, d'accords de compensation et d'autres techniques de rehaussement de crédit.
(3) Sont incluses dans la colonne «Investment Grade» les opérations avec des contreparties dont la notation minimale est respectivement BBB- chez Standard & Poor's, Baa3 chez Moody's, ou un équivalent chez Dun & Bradstreet. L'«Investment Grade» est également déterminé à partir d'un outil de notation interne déployé dans le Groupe et portant sur les principales contreparties.
Concernant ses activités financières, le Groupe a mis en place des procédures de gestion et de contrôle du risque basées d'une part sur l'habilitation des contreparties en fonction de leurs rating externes, d'éléments objectifs de marché (credit default swap, capitalisation boursière) et de leurs surfaces financières et, d'autre part, sur des limites de risque de contrepartie.
Afin de diminuer son exposition sur le risque de contrepartie, le Groupe a renforcé son recours à un cadre juridique normé basé sur des contrats cadres (incluant des clauses de netting) ainsi que des contrats de collatéralisation (appels de marge).
Le contrôle des risques de contreparties liés à ces activités est assuré au sein de la Direction Financière par un Middle Office indépendant du Trésorier Groupe.
L'encours des prêts et créances au coût amorti (hors créances clients et autres débiteurs) dont l'échéance est dépassée est analysé ci-après :
| Actifs non dépréciés non |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs échus non dépréciés à la date de clôture | Actifs dépréciés | échus | |||||
| En millions d'euros | 0-6 mois | 6-12 mois | Au-delà d'1 an | Total | Total | Total | Total |
| Au 31 décembre 2016 | ‐ | ‐ | 2 | 2 | 238 | 2 832 | 3 071 |
| Au 31 décembre 2015 | ‐ | ‐ | 24 | 24 | 397 | 2 921 | 3 343 |
L'encours des prêts et créances au coût amorti (hors créances clients et autres débiteurs) présenté dans le tableau ci-dessus ne comprend pas les impacts liés aux pertes de valeur, variation de juste valeur et application de coût amorti qui s'élèvent au total à -227 millions d'euros (contre -235 millions d'euros au 31 décembre 2015). L'évolution de ces éléments est présentée en Note 15.1.2 «Prêts et créances au coût amorti».
Le Groupe est exposé au risque de contrepartie sur le placement de ses excédents et au travers de l'utilisation d'instruments financiers dérivés. Dans le cas des instruments financiers à la juste valeur par résultat, ce risque correspond à la juste valeur positive. Lors de l'évaluation des instruments financiers dérivés, le facteur risque de contrepartie est intégré dans la détermination de la juste valeur de ces dérivés.
Au 31 décembre 2016, le total des encours exposés au risque crédit est de 10 664 millions d'euros.
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Investment | Sans | Non Investment |
Investment | Sans | Non Investment |
|||
| En millions d'euros | Total | Grade(1) | notation(2) | Grade(2) | Total | Grade(1) | notation(2) | Grade(2) |
| Exposition | 10 664 | 89,0% | 4,0% | 7,0% | 10 167 | 90,0% | 3,0% | 7,0% |
(1) Contreparties dont la notation minimale est BBB- chez Standard & Poors ou Baa3 chez Moody's.
(2) L'essentiel de ces deux expositions est porté par des sociétés consolidées dans lesquelles existent des participations ne donnant pas le contrôle ou par des sociétés du Groupe opérant dans des pays émergents, où la trésorerie n'est pas centralisable et est donc placée localement.
Par ailleurs, au 31 décembre 2016, le Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (CACIB) est la principale contrepartie du Groupe et représente 24% des excédents. Il s'agit principalement d'un risque de dépositaire.
Dans le cadre de son exploitation, le Groupe est exposé à un risque de manque de liquidités permettant de faire face à ses engagements contractuels. Aux risques inhérents à la gestion du besoin en fonds de roulement (BFR) viennent s'ajouter les appels de marge requis par certaines activités de marché.
Le Groupe a mis en place un comité trimestriel dont la mission est de piloter et suivre le risque de liquidité du Groupe. Il s'appuie pour ce faire sur la diversification du portefeuille de placements, les sources de financement, les projections de flux futurs en terme d'investissements et désinvestissements et des stress tests sur les appels de marge mis en place lors de la négociation de dérivés sur matières premières, de taux et de change.
Le Groupe centralise la quasi-totalité des besoins et des excédents de trésorerie des sociétés contrôlées, ainsi que la majorité de leurs besoins de financement externes à moyen et long terme. La centralisation est assurée via des véhicules de financement (long terme et court terme) ainsi que via des véhicules dédiés de cash pooling du Groupe, situés en France, en Belgique ainsi qu'au Luxembourg.
Les excédents portés par les véhicules centraux sont gérés dans le cadre d'une politique unique, et ceux ne pouvant être centralisés sont investis sur des supports sélectionnés au cas par cas en fonction des contraintes des marchés financiers locaux et de la solidité financière des contreparties.
La succession des crises financières depuis 2008 et l'augmentation du risque de contrepartie ont conduit le Groupe à renforcer sa politique d'investissement avec un objectif d'extrême liquidité et de protection du capital investi (au 31 décembre 2016, 95% de la trésorerie centralisée était investie en dépôts bancaires au jour le jour ou en OPCVM monétaires réguliers à liquidité jour), et un suivi quotidien des performances et des risques de contrepartie sur ces deux types d'investissements, permettant une réactivité immédiate.
La politique de financement du Groupe s'appuie sur les principes suivants :
Le Groupe diversifie ses ressources de financement en procédant le cas échéant à des émissions obligataires publiques ou privées, dans le cadre de son programme d'Euro Medium Term Note, et à des émissions de titres négociables à court terme (Negociable European Commercial Paper) en France et aux États-Unis.
Au 31 décembre 2016, les ressources bancaires représentent 19% de la dette brute (hors découverts bancaires, coût amorti et effet des dérivés), le reste étant principalement financé par le marché des capitaux (dont 21 977 millions d'euros de dettes obligataires, soit 63% de la dette brute).
L'encours de titres négociables à court terme représentent 18% de la dette brute et s'élèvent à 6 330 millions d'euros au 31 décembre 2016. Ces programmes sont utilisés de manière conjoncturelle ou structurelle pour financer les besoins à court terme du Groupe en raison de leur coût attractif et de leur liquidité. La totalité des encours est toutefois adossée à des facilités bancaires confirmées afin que le Groupe puisse continuer à se financer dans le cas où l'accès à cette source de financement viendrait à se tarir.
La trésorerie, composée de la trésorerie et équivalents de trésorerie et des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (hors appels de marge) s'élève à 10 642 millions d'euros au 31 décembre 2016 dont 79% placés dans la zone euro.
Le Groupe dispose également de facilités de crédit confirmées compatibles avec sa taille et les échéances auxquelles il doit faire face. Le montant de ces facilités de crédit confirmées représente 13 602 millions d'euros au 31 décembre 2016, dont 13 559 millions d'euros de lignes disponibles. 93% des lignes de crédit disponibles sont centralisées. Aucune de ces lignes centralisées ne contient de clause de défaut liée à des ratios financiers ou à des niveaux de notation.
Au 31 décembre 2016, toutes les sociétés du Groupe dont la dette est consolidée sont en conformité avec les covenants et déclarations figurant dans leur documentation financière.
Au 31 décembre 2016, les flux contractuels non actualisés sur l'endettement net hors coût amorti, effets des instruments financiers dérivés et appels de marge par date de maturité sont les suivants :
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | de 5 ans |
| Emprunts obligataires | 21 977 | 3 360 | 1 696 | 924 | 2 492 | 2 169 | 11 336 |
| Emprunts bancaires | 5 478 | 977 | 723 | 459 | 805 | 283 | 2 230 |
| Titres négociables à court terme | 6 330 | 6 330 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Tirages sur facilités de crédit | 43 | 30 | 2 | 2 | 4 | ‐ | 3 |
| Emprunts sur location-financement | 670 | 150 | 167 | 154 | 91 | 80 | 28 |
| Autres emprunts | 339 | 249 | 13 | 35 | 10 | 10 | 22 |
| Découverts bancaires et comptes courants de trésorerie | 608 | 608 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| ENCOURS DES DETTES FINANCIÈRES | 35 444 | 11 705 | 2 602 | 1 574 | 3 402 | 2 543 | 13 619 |
| Actifs liés au financement | (58) | (1) | (1) | (1) | (3) | (4) | (48) |
| Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (hors appels de marge) |
(816) | (816) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | (9 825) | (9 825) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| ENDETTEMENT NET HORS COÛT AMORTI, EFFETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS ET APPELS DE MARGE |
24 744 | 1 062 | 2 601 | 1 573 | 3 399 | 2 539 | 13 571 |
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | de 5 ans |
| ENCOURS DES DETTES FINANCIÈRES | 37 525 | 9 988 | 4 649 | 2 407 | 1 328 | 3 249 | 15 904 |
| Actifs liés au financement, actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (hors appels de marge) et trésorerie et équivalents de |
|||||||
| trésorerie | (10 017) | (9 983) | ‐ | ‐ | ‐ | (1) | (33) |
| ENDETTEMENT NET HORS COÛT AMORTI, EFFETS DES | |||||||
| INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS ET APPELS DE MARGE | 27 508 | 5 | 4 649 | 2 407 | 1 328 | 3 248 | 15 872 |
Au 31 décembre 2016, les flux contractuels d'intérêts non actualisés sur l'encours des dettes financières par date de maturité sont les suivants :
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | de 5 ans |
| Flux contractuels d'intérêts non actualisés sur l'encours des dettes | |||||||
| financières | 9 688 | 982 | 846 | 773 | 694 | 599 | 5 793 |
| Total | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | Au-delà de 5 ans |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | |||||||
| Flux contractuels d'intérêts non actualisés sur l'encours des dettes | |||||||
| financières | 10 874 | 1 044 | 935 | 824 | 756 | 681 | 6 634 |
Au 31 décembre 2016, les flux contractuels non actualisés sur l'encours des dérivés (hors matières premières) enregistrés au passif et à l'actif par date de maturité sont les suivants (montants nets).
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | de 5 ans |
| Dérivés (hors matières premières) | (843) | (223) | 16 | (32) | (83) | (85) | (436) |
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | de 5 ans |
| Dérivés (hors matières premières) | (1 645) | (416) | (191) | (18) | (38) | (78) | (904) |
Afin de refléter au mieux la réalité économique des opérations, les flux liés aux dérivés enregistrés au passif et à l'actif présentés ci-dessus correspondent à des positions nettes.
Les facilités de crédit confirmées non utilisées ont les échéances suivantes :
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | de 5 ans |
| Programme de facilités de crédit confirmées non utilisées | 13 559 | 1 517 | 483 | 538 | 376 | 10 525 | 120 |
Parmi ces programmes disponibles, 6 330 millions d'euros sont affectés à la couverture des billets de trésorerie émis.
Au 31 décembre 2016, aucune contrepartie ne représentait plus de 6% des programmes de lignes de crédit confirmées non tirées.
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | de 5 ans |
| Programme de facilités de crédit confirmées non utilisées | 13 998 | 972 | 1 317 | 429 | 205 | 10 972 | 102 |
Le tableau ci-dessous représente une analyse des flux de juste valeur non-actualisés dus et à recevoir des instruments financiers dérivés sur matières premières passifs et actifs enregistrés à la date de clôture.
Le Groupe présente une analyse des échéances contractuelles résiduelles pour les instruments financiers dérivés afférents aux activités de portfolio management. Les instruments financiers dérivés relatifs aux activités de trading sont réputés liquides à moins d'un an et sont présentés en courant dans l'état de situation financière.
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | de 5 ans |
| Instruments financiers dérivés passifs | |||||||
| afférents aux activités de portfolio management | (2 404) | (935) | (731) | (513) | (170) | (36) | (19) |
| afférents aux activités de trading | (8 085) | (8 085) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments financiers dérivés actifs | |||||||
| afférents aux activités de portfolio management | 2 514 | 606 | 1 082 | 501 | 211 | 71 | 42 |
| afférents aux activités de trading | 8 081 | 8 081 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 106 | (332) | 352 | (12) | 42 | 34 | 22 |
| Au-delà | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | de 5 ans |
| Instruments financiers dérivés passifs | |||||||
| afférents aux activités de portfolio management | (3 923) | (1 381) | (1 524) | (722) | (206) | (67) | (24) |
| afférents aux activités de trading | (7 125) | (7 125) | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Instruments financiers dérivés actifs | |||||||
| afférents aux activités de portfolio management | 3 491 | 1 527 | 1 493 | 376 | 60 | 16 | 19 |
| afférents aux activités de trading | 8 988 | 8 988 | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| TOTAL AU 31 DÉCEMBRE 2015 | 1 431 | 2 010 | (31) | (345) | (146) | (51) | (5) |
Certaines sociétés opérationnelles du Groupe ont souscrit des contrats à long terme dont certains intègrent des clauses de take-or-pay par lesquelles elles s'engagent à acheter ou vendre de manière ferme, et les tiers concernés à leur livrer ou acheter de manière ferme, des quantités déterminées de gaz, d'électricité ou de vapeur ainsi que les services associés. Ces contrats ont été documentés comme étant en dehors du champ d'application d'IAS 39. Le tableau ci-dessous regroupe les principaux engagements futurs afférents aux contrats des secteurs reportables GEM & GNL, Amérique Latine et Amérique du Nord (exprimés en TWh).
| Total au | Au-delà | Total au | |||
|---|---|---|---|---|---|
| En TWh | 31 déc. 2016 | 2017 | 2018-2021 | de 5 ans | 31 déc. 2015 |
| Achats fermes | (6 214) | (746) | (2 496) | (2 972) | (6 950) |
| Ventes fermes | 2 051 | 400 | 669 | 982 | 1 784 |
Au 31 décembre 2016, les titres disponibles à la vente détenus par le Groupe s'élèvent à 2 997 millions d'euros (cf. Note 15.1.1 «Titres disponibles à la vente»).
Une variation à la baisse de 10% des cours de bourse des titres cotés générerait une perte avant impôts d'environ 198 millions d'euros sur le résultat global du Groupe.
Le principal titre non coté correspond à la participation de 9% détenue dans le gazoduc Nordstream dont la valorisation est fondée sur la méthode «DDM», dite de l'actualisation des dividendes («Discounted Dividend Method»).
La gestion du portefeuille d'actions cotées et non cotées du Groupe est encadrée par une procédure d'investissement spécifique et fait l'objet d'un reporting régulier à la Direction Générale.
| Valeurs comptables | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'actions | (en millions d'euros) | |||||
| Total | Actions propres | En circulation | Capital social | Primes | Actions propres |
|
| AU 31 DÉCEMBRE 2014 | 2 435 285 011 | (44 829 797) | 2 390 455 214 | 2 435 | 32 506 | (957) |
| Achat/vente d'actions propres | 5 422 256 | 5 422 256 | 135 | |||
| AU 31 DÉCEMBRE 2015 | 2 435 285 011 | (39 407 541) | 2 395 877 470 | 2 435 | 32 506 | (822) |
| Achat/vente d'actions propres | 1 884 703 | 1 884 703 | 61 | |||
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 2 435 285 011 | (37 522 838) | 2 397 762 173 | 2 435 | 32 506 | (761) |
L'évolution du nombre d'actions en circulation durant l'exercice 2016 résulte de livraisons d'actions propres à hauteur de 2 millions d'actions dans le cadre d'attributions gratuites d'actions (contre 5 millions d'actions en 2015).
Au 31 décembre 2016, il ne subsiste qu'un seul plan d'options d'achat d'actions, décrit dans la Note 23.1 «Plans de stock-options».
Les attributions effectuées dans le cadre de plans d'actions gratuites et des plans d'actions de performance ainsi que les attributions d'options d'achat d'actions décrites dans la Note 23 «Paiements fondés sur des actions» sont couvertes par des actions existantes d'ENGIE SA.
Le Groupe dispose d'un plan de rachat d'actions propres résultant de l'autorisation conférée au Conseil d'Administration par l'Assemblée Générale Mixte du 3 mai 2016. Le nombre maximum d'actions acquises en application de ce programme ne peut excéder 10% du capital de la société ENGIE SA à la date de cette Assemblée Générale. Le montant total des acquisitions net de frais ne pourra excéder 9,7 milliards d'euros tandis que le prix acquitté devra être inférieur à 40 euros par action, hors frais d'acquisition.
Au 31 décembre 2016, le Groupe détient 37,5 millions d'actions propres intégralement affectées à la couverture des engagements du Groupe en matière d'attribution d'actions aux salariés et mandataires sociaux.
Le contrat de liquidité signé avec un prestataire de service d'investissement délègue à ce dernier un rôle d'intervention quotidienne sur le marché, à l'achat et à la vente des actions ENGIE SA, visant à assurer la liquidité et à animer le marché du titre sur les places boursières de Paris et Bruxelles. Les moyens actuels affectés à la mise en œuvre de ce contrat s'élèvent à 150,0 millions d'euros.
Les primes, les réserves consolidées et les émissions de titres super-subordonnés (y compris le résultat de l'exercice) s'élèvent à 37 746 millions d'euros au 31 décembre 2016, dont 32 506 millions d'euros au titre des primes liées au capital.
Les réserves consolidées comprennent les résultats cumulés du Groupe, les réserves légales et statutaires de la société ENGIE SA, les pertes et gains actuariels cumulés nets d'impôt.
En application des dispositions légales françaises, 5% du résultat net des sociétés françaises doit être affecté à la réserve légale jusqu'à ce que celle-ci représente 10% du capital social. Cette réserve ne peut être distribuée aux actionnaires qu'en cas de liquidation. Le montant de la réserve légale de la société ENGIE SA s'élève à 244 millions d'euros.
Les pertes et gains actuariels cumulés part du Groupe représentent -3 235 millions d'euros au 31 décembre 2016 (-2 538 millions d'euros au 31 décembre 2015) ; les impôts différés liés à ces pertes et gains actuariels s'élèvent à 846 millions d'euros au 31 décembre 2016 (778 millions d'euros au 31 décembre 2015).
ENGIE SA a réalisé deux émissions de titres super-subordonnés à durée indéterminée, respectivement le 3 juillet 2013 et le 22 mai 2014. Ces opérations avaient été réparties en plusieurs tranches offrant un coupon moyen de 3,4% (2014) et 4,4% (2013).
Conformément aux dispositions d'IAS 32 - Instruments financiers – Présentation, et compte tenu de leurs caractéristiques, ces instruments sont comptabilisés en capitaux propres dans les états financiers consolidés du Groupe, pour un montant total de 1 907 millions d'euros en 2014 et 1 657 millions d'euros en 2013.
Les coupons attribuables aux détenteurs de ces titres, dont 146 millions d'euros payés en 2016, sont comptabilisés en déduction des capitaux propres dans les états financiers consolidés du Groupe ; l'économie d'impôt afférente est comptabilisée dans le compte de résultat.
La capacité distributive totale de la société ENGIE SA s'élève à 34 741 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 36 690 millions d'euros au 31 décembre 2015), dont 32 506 millions d'euros au titre des primes liées au capital.
Le tableau ci-après présente les dividendes et acomptes sur dividendes versés par ENGIE SA au titre des exercices 2015 et 2016.
| Montant réparti | Dividende net par action | |
|---|---|---|
| (en millions d'euros) | (en euros) | |
| Au titre de l'exercice 2015 | ||
| Acompte (payé le 15 octobre 2015) | 1 196 | 0,50 |
| Solde du dividende au titre de 2015 (payé le 5 mai 2016) | 1 198 | 0,50 |
| Au titre de l'exercice 2016 | ||
| Acompte (payé le 14 octobre 2016) | 1 198 | 0,50 |
La contribution additionnelle de 3%, instaurée par la Loi de Finances pour 2012, réglée au titre des dividendes et acomptes distribués respectivement en mai et octobre 2016 s'élève à 74 millions d'euros (72 millions d'euros pour les versements effectués en 2015) et est comptabilisée en compte de résultat.
L'Assemblée Générale du 3 mai 2016 a décidé la distribution d'un dividende de 1 euro par action au titre de l'exercice 2015. Un acompte de 0,50 euro par action ayant été payé en numéraire le 15 octobre 2015 pour un montant de 1 196 millions d'euros, ENGIE SA a réglé en numéraire le 5 mai 2016 le solde du dividende de 0,50 euro par action pour un montant de 1 198 millions d'euros. Par ailleurs, le Conseil d'Administration du 28 juillet 2016 a décidé la mise en paiement le 14 octobre 2016 d'un acompte sur dividende de 0,50 euro par action pour un montant total de 1 198 millions d'euros.
Il sera proposé à l'Assemblée Générale du Groupe ENGIE statuant sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2016 de verser un dividende unitaire de 1 euro par action soit un montant total de 2 397 millions d'euros sur la base du nombre
d'actions en circulation au 31 décembre 2016. Ce dividende unitaire sera majoré de 10% pour toute action détenue depuis deux ans minimum au 31 décembre 2016 et maintenue à la date de mise en paiement du dividende 2016. Sur la base du nombre d'actions en circulation au 31 décembre 2016, cette majoration est évaluée à 16 millions d'euros. Un acompte de 0,50 euro par action sur le dividende unitaire a déjà été versé le 14 octobre 2016 soit 1 198 millions d'euros.
Sous réserve d'approbation par l'Assemblée Générale, le dividende, net de l'acompte versé, dont le coupon détaché le 16 mai 2017, sera payé le 18 mai 2017. Il n'est pas reconnu en tant que passif dans les comptes au 31 décembre 2016, les états financiers à fin 2016 étant présentés avant affectation.
Tous les éléments figurant dans le tableau ci-dessous correspondent aux pertes et gains cumulés (part du Groupe) au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015, qui sont recyclables en résultat.
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | 587 | 443 |
| Couverture d'investissement net | (647) | (561) |
| Couverture de flux de trésorerie (hors matières premières) | (900) | (641) |
| Couverture de flux de trésorerie (sur matières premières) | (208) | 193 |
| Impôts différés sur éléments ci-dessus | 432 | 146 |
| Quote-part des entreprises mises en équivalence sur éléments recyclables, net d'impôt | (401) | (509) |
| Écarts de conversion | 1 296 | 990 |
| TOTAL ÉLÉMENTS RECYCLABLES | 159 | 62 |
ENGIE SA cherche à optimiser de manière continue sa structure financière par un équilibre optimal entre son endettement financier net et son EBITDA. L'objectif principal du Groupe en termes de gestion de sa structure financière est de maximiser la valeur pour les actionnaires, de réduire le coût du capital, tout en assurant la flexibilité financière nécessaire à la poursuite de son développement. Le Groupe gère sa structure financière et procède à des ajustements au regard de l'évolution des conditions économiques. Dans ce cadre, il peut ajuster le paiement de dividendes aux actionnaires, rembourser une partie du capital, procéder au rachat d'actions propres (cf. Note 17.1.2 «Actions propres»), émettre de nouvelles actions, lancer des plans de paiement fondés sur actions, redimensionner son enveloppe d'investissements ou vendre des actifs pour réduire son endettement financier net.
Le Groupe a comme politique de maintenir une notation de catégorie «A» auprès des agences de notation. À cette fin, il gère sa structure financière en tenant compte des éléments généralement retenus par ces agences, à savoir le profil opérationnel du Groupe, sa politique financière et un ensemble de ratios financiers. Parmi ceux-ci, un des ratios le plus souvent utilisé est celui qui reprend, au numérateur, les cash flows opérationnels diminués des charges financières nettes et impôts exigibles et, au dénominateur, l'endettement financier net ajusté. Les ajustements sur l'endettement financier net portent principalement sur la prise en compte des provisions nucléaires, des provisions pour pensions non couvertes ainsi que des engagements de location simple.
Les objectifs, politiques et procédures de gestion sont demeurés identiques depuis plusieurs exercices.
En dehors des exigences légales, ENGIE SA n'est sujet à aucune exigence externe en termes de capitaux propres minimum.
| En millions d'euros | 31 déc. 2015 | Dotations | Reprises pour utilisation |
Reprises pour excédent |
Variation de périmètre |
Effet de la désactua lisation |
Écarts de change |
Autres | 31 déc. 2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Avantages postérieurs à l'emploi et autres avantages long terme |
5 785 | 237 | (368) | ‐ | 2 | 141 | 11 | 615 | 6 422 |
| Gestion de l'aval du cycle du combustible nucléaire(1) |
4 744 | 698 | (39) | ‐ | ‐ | 227 | ‐ | ‐ | 5 630 |
| Démantèlement des installations(2, 3) | 4 476 | 267 | (6) | ‐ | (2) | 215 | 12 | 710 | 5 671 |
| Reconstitution de sites | 1 474 | 9 | (35) | (58) | 1 | 25 | (8) | 79 | 1 487 |
| Litiges, réclamations et risques fiscaux |
663 | 582 | (157) | (44) | (113) | 9 | 14 | 180 | 1 133 |
| Autres risques | 1 694 | 788 | (495) | (11) | 109 | 6 | (9) | (217) | 1 865 |
| TOTAL PROVISIONS | 18 836 | 2 580 | (1 100) | (114) | (4) | 623 | 20 | 1 367 | 22 208 |
(1) Dotations de 698 millions d'euros, dont 584 millions d'euros d'augmentation liés à l'impact de la révision triennale des provisions nucléaires en Belgique.
(2) Provision totale de 5 671 millions d'euros au 31 décembre 2016, dont 4 997 millions d'euros de provisions pour démantèlement des installations nucléaires, contre 3 629 millions d'euros au 31 décembre 2015.
(3) Colonne «Autres» de 710 millions d'euros, dont 981 millions d'euros d'augmentation liés à l'impact de la révision triennale des provisions nucléaires en Belgique.
L'effet de désactualisation portant sur les avantages postérieurs à l'emploi et autres avantages long terme correspond à la charge d'intérêts sur la dette actuarielle, nette des produits d'intérêts des actifs de couverture.
La colonne «Autres» se compose essentiellement des écarts actuariels générés en 2016 sur les avantages postérieurs à l'emploi, lesquels sont comptabilisés en «Autres éléments du résultat global», ainsi que des provisions constatées en contrepartie d'un actif de démantèlement ou de reconstitution de site.
Les flux de dotations, reprises et désactualisation présentés ci-dessus, sont ventilés de la façon suivante dans le compte de résultat :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 |
|---|---|
| Résultat des activités opérationnelles | (1 352) |
| Autres produits et charges financiers | (623) |
| Impôts | (14) |
| TOTAL | (1 989) |
L'analyse par nature des provisions et les principes applicables à leurs modalités de calcul sont exposés ci-dessous.
Se reporter à la Note 19 «Avantages postérieurs à l'emploi et autres avantages long terme».
Dans le cadre de la production d'énergie à partir d'unités nucléaires, le Groupe assume des obligations liées à la gestion du combustible nucléaire irradié et au démantèlement des centrales nucléaires.
La loi belge du 11 avril 2003 attribue à Synatom, filiale du Groupe, la gestion des provisions pour le démantèlement des centrales nucléaires et pour la gestion des matières fissiles irradiées dans ces centrales. Cette loi a organisé l'établissement d'une Commission des provisions nucléaires dont la mission est de contrôler le processus de constitution et la gestion de ces provisions. Cette Commission émet également des avis sur la révision du pourcentage maximal des
fonds que Synatom peut prêter aux exploitants nucléaires ainsi que sur les catégories d'actifs dans lesquels Synatom peut investir la part des fonds qu'elle ne peut prêter aux exploitants nucléaires.
Pour permettre à la Commission des provisions nucléaires de remplir ses missions, conformément à la loi dont il est question ci-avant, Synatom est tenue de lui transmettre, tous les trois ans, un dossier décrivant les caractéristiques de base de la constitution de ces provisions.
Dans l'hypothèse où des évolutions étaient constatées entre deux évaluations triennales, susceptibles de modifier de façon significative les paramètres financiers retenus, le scénario industriel, l'estimation des coûts ou leur calendrier, la Commission pourrait réviser son avis.
Un nouveau dossier de réévaluation triennal des provisions nucléaires a été transmis le 12 septembre 2016 par Synatom à la Commission qui a rendu son avis le 12 décembre 2016, sur base de l'avis émis par l'ONDRAF (Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies).
Ce dossier détaillé reprend entre autres :
Les provisions au 31 décembre 2016 sont déterminées conformément aux scénarios industriels et aux méthodologies de calculs tels que revus et approuvés par la Commission.
Le dossier présenté et approuvé par la Commission conduit à :
La mise à jour des analyses historiques et prospectives des taux de référence à long terme a conduit le Groupe à réviser à la baisse le taux d'actualisation à 3,5% par rapport à 4,8% précédemment, en maintenant inchangée l'hypothèse d'inflation sous-jacente de 2,0%. L'augmentation des provisions telle que présentée ci-dessus intègre l'impact estimé de cette diminution du taux d'actualisation, soit +1 043 millions d'euros pour l'aval du cycle, et +731 millions d'euros pour le démantèlement des centrales. Il est à noter que le taux d'actualisation constitue une des hypothèses de l'évaluation, interdépendante d'autres paramètres qui visent ensemble à intégrer les aléas et risques inhérents aux processus industriels de démantèlement et de gestion du combustible irradié.
Les stratégies industrielles présentées dans le dossier 2016 sont globalement inchangées par rapport à celles retenues antérieurement.
Pour l'aval du cycle, l'évaluation des coûts d'entreposage sur site, de retraitement et de conditionnement a été mise à jour sur la base des derniers devis et études disponibles. Elle tient également compte de la prolongation de 10 ans de la durée d'exploitation des centrales Doel 1 & 2, autorisée en 2015 et confirmée en décembre 2016 par l'adoption de la loi sur les contributions nucléaires pour les unités de deuxième génération.
L'estimation des coûts de démantèlement des centrales a été mise à jour en 2016 pour tenir compte de l'évolution des tarifs d'évacuation de l'ONDRAF, de la mise à jour des bases d'inventaires physiques et radiologiques, de la prolongation de 10 ans de la durée d'exploitation de Doel 1 & 2 et de ses effets sur le séquencement des opérations pour l'ensemble du parc.
Les provisions ont été établies compte tenu du cadre contractuel et légal actuel qui fixe la durée d'exploitation des unités nucléaires à 50 ans pour Tihange 1 ainsi que Doel 1 & 2 et à 40 ans pour les autres unités.
Les provisions constituées intègrent dans leurs hypothèses l'ensemble des obligations réglementaires environnementales existantes ou dont la mise en place est prévue au niveau européen, national ou régional. Si une nouvelle législation devait être introduite dans le futur, les coûts estimés servant de base aux calculs seraient susceptibles de varier. Le Groupe n'a toutefois pas connaissance d'évolutions dans la réglementation sur la constitution de ces provisions qui pourraient affecter de manière significative les montants provisionnés.
L'évaluation des provisions intègre des marges pour aléas et risques afin de tenir compte du degré de maîtrise des techniques de démantèlement et de gestion du combustible irradié. Ces marges sont estimées par le Groupe pour chaque catégorie de coût. Les marges pour aléas relatifs à l'évacuation des déchets sont déterminées par l'ONDRAF et intégrées dans ses tarifs.
Le Groupe considère que les provisions telles qu'approuvées par la Commission prennent en compte l'ensemble des informations disponibles à ce jour pour couvrir les aléas et les risques du processus de démantèlement et de gestion du combustible irradié.
Après son déchargement d'un réacteur, le combustible nucléaire irradié doit faire l'objet d'un traitement. Deux scénarii peuvent être considérés pour la gestion du combustible irradié : soit une gestion basée essentiellement sur le retraitement, soit une gestion basée essentiellement sur le conditionnement, sans retraitement. Le gouvernement belge n'a, à ce jour, pas encore arrêté sa décision quant au scénario qui devra être suivi en Belgique.
Le scénario retenu par la Commission des provisions nucléaires est un scénario «mixte» : une partie du combustible, soit environ le quart du combustible total, est retraitée et le reste est évacué directement, sans retraitement.
Les provisions pour aval du cycle constituées par le Groupe couvrent l'ensemble des coûts liés à ce scénario «mixte» : stockage sur site, transport, retraitement par un centre approuvé, conditionnement, entreposage et évacuation. Elles sont déterminées sur la base des principes et paramètres suivants :
Les coûts effectivement supportés dans le futur pourraient différer de ceux estimés compte tenu de leur nature et de leur échéance. Le montant de ces provisions pourrait également être ajusté ultérieurement en fonction de l'évolution des paramètres présentés ci-dessus et des estimations de coûts associés. Ces éléments sont cependant établis sur la base des informations et estimations que le Groupe estime les plus adéquates à ce jour, et approuvées par la Commission des provisions nucléaires.
Plus particulièrement, le cadre réglementaire belge actuel ne définit pas les modalités de gestion des déchets nucléaires. Suite à une résolution adoptée par la Chambre des Représentants en 1993, le retraitement du combustible irradié a été
suspendu. Le scénario retenu repose sur l'hypothèse que le gouvernement belge autorisera Synatom à retraiter l'uranium et qu'un accord entre la Belgique et la France sera conclu aux fins de permettre à AREVA d'effectuer ce retraitement. Dans son avis de 2016, la Commission a recommandé que les actions nécessaires soient formellement initiées à court terme afin d'assurer la concrétisation du scénario de retraitement partiel.
Un scénario basé sur une évacuation directe des déchets, sans retraitement préalable, conduirait à une provision inférieure à celle résultant du scénario «mixte» retenu aujourd'hui et approuvé par la Commission des provisions nucléaires.
Par ailleurs, le gouvernement belge n'a pas encore pris de décision quant à la gestion des déchets, soit en dépôt géologique profond, soit en entreposage de longue durée. Conformément à la Directive Européenne, le gouvernement a rédigé en 2015 son programme national pour la gestion des combustibles usés et des déchets radioactifs. Ce programme doit encore faire l'objet d'un arrêté ministériel. L'hypothèse intégrée dans le scénario retenu par la Commission des provisions nucléaires se base sur le dépôt en couche géologique profonde dans l'argile de Boom, tel que préconisé dans le plan déchet de l'ONDRAF. Il n'y a pas, à ce jour, de site qualifié en Belgique pour l'enfouissement. Dans son avis de 2016, la Commission demande d'aboutir, dans les plus brefs délais, à un scénario reprenant un concept d'installations d'entreposage qui peut être considéré par les autorités comme susceptible de faire l'objet d'une autorisation.
Le Groupe est d'avis que la démonstration de la faisabilité de ces installations ne devrait pas conduire à remettre en question le scénario industriel retenu, celui-ci ayant été revu et validé par des experts nationaux et internationaux qui n'ont, à ce jour, pas formulé d'objection quant à la réalisation technique de cette solution de dépôt en couche géologique profonde.
Au terme de leur durée d'exploitation, les centrales nucléaires doivent être démantelées. Les provisions constituées dans les comptes du Groupe sont destinées à couvrir tous les coûts relatifs tant à la phase de mise à l'arrêt définitif, qui concerne les opérations de déchargement et d'évacuation du combustible irradié de la centrale, qu'à la période de démantèlement proprement dite qui conduit au déclassement et à l'assainissement du site.
La stratégie de démantèlement est globalement inchangée par rapport au dossier de 2013. Elle repose sur un démantèlement (i) immédiat après l'arrêt du réacteur, (ii) réalisé en série plutôt qu'unité par unité et (iii) complet (retour à un «greenfield industriel»), permettant un usage industriel futur du terrain.
Les provisions pour le démantèlement des centrales nucléaires sont constituées sur la base des principes et paramètres suivants :
Les coûts effectivement supportés dans le futur pourraient différer de ceux estimés compte tenu de leur nature et de leur échéance. Le montant de ces provisions pourrait également être ajusté ultérieurement en fonction de l'évolution des paramètres présentés ci-dessus. Les hypothèses retenues ont un impact majeur sur les coûts associés à leur mise en place. Ces paramètres sont cependant établis, et les hypothèses sont retenues, sur la base des informations et estimations que le Groupe estime les plus adéquates à ce jour, et approuvées par la Commission des provisions nucléaires.
Par ailleurs, le scénario retenu repose sur un plan de démantèlement et des calendriers qui devront être approuvés par les autorités de sûreté nucléaire.
Les unités nucléaires sur lesquelles le Groupe détient un droit de capacité font également l'objet d'une provision à concurrence de la quote-part dans les coûts attendus de démantèlement qu'il doit supporter.
Le solde des provisions pour aval du cycle s'établit à 5,6 milliards d'euros au 31 décembre 2016. L'engagement, exprimé en euros courants et estimé à la quote-part de combustible irradié à date, représente un montant de quelque 11,0 milliards d'euros.
Les provisions pour le démantèlement des sites de production nucléaire en Belgique s'élève à 4,6 milliards d'euros au 31 décembre 2016. L'engagement, exprimé en euros courants, représente un montant d'environ 7,5 milliards d'euros.
Sur base des paramètres actuellement appliqués pour l'estimation des coûts et du calendrier des décaissements, une variation du taux d'actualisation de 10 points de base est susceptible d'entraîner une modification du solde des provisions pour démantèlement et traitement de l'aval du cycle du combustible nucléaire de l'ordre de 120 millions d'euros, à la hausse en cas de diminution du taux et à la baisse en cas d'augmentation du taux.
À noter qu'une évolution propre à la révision de la provision pour démantèlement n'aurait pas d'impact immédiat sur le résultat, la contrepartie consistant, sous certaines conditions, en un ajustement à due concurrence des actifs correspondants.
Il convient par ailleurs de préciser que les sensibilités, telles que présentées ci-dessus conformément aux prescrits normatifs, sont mécaniques et doivent s'analyser avec toutes les précautions d'usage compte tenu des nombreux autres paramètres, en partie interdépendants, intégrés dans l'évaluation. En outre, la périodicité de la révision par la Commission des provisions nucléaires, telle qu'instaurée légalement, permet d'assurer une correcte évaluation de l'ensemble de l'engagement.
À l'issue de leur durée d'exploitation, certaines installations, dont notamment les centrales classiques, les canalisations de transport, les conduites de distribution, les sites de stockage et les terminaux méthaniers, doivent être démantelées. Cette obligation résulte de réglementations environnementales actuellement en vigueur dans les pays concernés, de contrats ou de l'engagement implicite du Groupe.
Sur la base des estimations de la fin des réserves prouvées et probables de gaz en 2260, compte tenu notamment des niveaux actuels de production, les provisions pour démantèlement des infrastructures gaz en France ont une valeur actuelle quasi nulle.
Une provision est constituée au titre des obligations de reconstitution des sites d'exploration-production.
La provision représente la valeur actuelle des coûts prévisionnels de reconstitution des sites d'exploration-production jusqu'à la fin des activités opérationnelles. Cette provision est établie sur la base d'hypothèses internes du Groupe concernant l'estimation des coûts de reconstitution et le calendrier de réalisation de ces travaux. Ainsi, le planning de reconstitution de sites sur lequel est basé le calcul de la provision est susceptible de varier en fonction du moment où la production sera jugée comme n'étant plus économiquement viable, ce dernier paramètre étant étroitement lié aux évolutions des prix futurs du gaz et du pétrole.
La provision est comptabilisée en contrepartie d'une immobilisation corporelle.
Le Groupe et son partenaire Mitsui ont annoncé en novembre 2016 leur décision de fermer la centrale à charbon d'Hazelwood (1 600 MW – entité détenue à 72% et consolidée par intégration globale) ainsi que la mine de charbon attenante. La fermeture sera effective fin mars 2017.
Au 31 décembre 2016, la provision pour couvrir les obligations en matière de démantèlement et de réhabilitation de la mine s'élève à 532 millions d'euros (dont 312 millions d'euros au titre de la réhabilitation de la mine et 220 millions d'euros au titre des obligations de démantèlement de la centrale).
Les travaux de démantèlement et de remise en état du site comprendront une réhabilitation de la mine visant à garantir une stabilité du terrain et des parois sur le long terme, la démolition et le démantèlement de l'ensemble des installations industrielles du site, un suivi des incidences environnementales et des plans de remédiations associés ainsi qu'une surveillance du site réhabilité sur le long terme.
Compte tenu de la complexité et de la spécificité des travaux qui devront être entrepris pour réhabiliter la mine, la société a fait appel à des géologues et des experts environnementaux pour l'assister dans la préparation, le chiffrage du coût financier et la mise en œuvre du plan de réhabilitation. Ce plan de réhabilitation, qui a été approuvé par les actionnaires d'Hazelwood, sera présenté et discuté avec l'agence environnementale et les autorités de l'État de Victoria dans le courant de l'exercice 2017.
Les législations et régulations applicables sont actuellement en cours de réforme par l'État de Victoria, les dispositions finales retenues pourraient modifier la nature des travaux à réaliser, leur calendrier et donc l'évaluation des coûts provisionnés.
Les taux moyen d'actualisation retenus pour déterminer le montant de la provision s'élèvent respectivement à 5,52% et 5,11% pour les travaux de restauration de la mine et de démantèlement de la centrale.
Le montant de la provision comptabilisée représente la meilleure estimation à date du Groupe concernant les coûts de démantèlement et de réhabilitation qui devront être encourus par la société Hazelwood. Cependant, le montant de cette provision pourrait être ajusté dans le futur afin de tenir compte d'éventuelles évolutions concernant les paramètres clés de l'évaluation.
Ce poste comprend principalement les provisions constituées au titre des litiges commerciaux, et des réclamations et risques fiscaux.
Les principaux régimes de retraite du Groupe sont commentés ci-dessous.
Depuis le 1er janvier 2005, le fonctionnement du régime d'assurance vieillesse, invalidité, décès, accidents du travail et maladies professionnelles des IEG est assuré par la Caisse Nationale des Industries Électriques et Gazières (CNIEG). La CNIEG est un organisme de sécurité sociale de droit privé, doté de la personnalité morale et placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de la sécurité sociale et du budget.
Les personnels salariés et retraités des IEG sont, depuis le 1er janvier 2005, affiliés de plein droit à cette caisse. Les principales sociétés du Groupe concernées par ce régime sont ENGIE SA, GRDF, GRTgaz, ELENGY, STORENGY, ENGIE Thermique France, CPCU, CNR et SHEM.
Suite à la réforme du financement du régime spécial des IEG introduite par la Loi n° 2004-803 du 9 août 2004 et ses décrets d'application, les droits spécifiques (prestations du régime non couvertes par les régimes de droit commun) relatifs aux périodes validées au 31 décembre 2004 («droits spécifiques passés») ont été répartis entre les différentes entreprises des IEG. Le financement des droits spécifiques passés (droits au 31 décembre 2004) afférents aux activités régulées de transport et de distribution («droits spécifiques passés régulés») est assuré par le prélèvement de la Contribution Tarifaire d'Acheminement sur les prestations de transport et de distribution de gaz et d'électricité, et n'incombe donc plus au Groupe ENGIE. Les droits spécifiques passés (droits au 31 décembre 2004) des activités non régulées sont financées par les entreprises des IEG dans les proportions définies par le décret n° 2005-322 du 5 avril 2005.
Le régime spécial des IEG est un régime légal ouvert aux nouveaux entrants.
Les droits spécifiques du régime constitués depuis le 1er janvier 2005 sont intégralement financés par les entreprises des IEG proportionnellement à leur poids respectif en termes de masse salariale au sein de la branche des IEG.
S'agissant d'un régime à prestations définies, le Groupe constitue une provision pour retraite au titre des droits spécifiques des agents des activités non régulées et des droits spécifiques acquis par les agents des activités régulées à compter du 1er janvier 2005. Cette provision englobe également les engagements au titre des départs anticipés par rapport à l'âge légal de départ à la retraite. Le montant de la provision est susceptible d'évoluer en fonction du poids respectif des sociétés du Groupe au sein de la branche des IEG.
Les évaluations des engagements de retraites et des autres «engagements mutualisés» sont effectuées par la CNIEG.
Au 31 décembre 2016, la dette actuarielle «retraite» relative au régime spécial des IEG s'élève à 3,4 milliards d'euros contre 3,2 milliards d'euros au 31 décembre 2015, l'augmentation étant essentiellement liée à la baisse des taux d'actualisation.
La duration de la dette actuarielle «retraite» relative au régime des IEG est de 18 ans.
En Belgique, des conventions collectives régissent les droits du personnel des sociétés du secteur de l'électricité et du gaz, soit principalement Electrabel, Laborelec, ENGIE CC et partiellement ENGIE Energy Management.
Ces conventions, applicables au personnel «barémisé» engagé avant le 1er juin 2002 et au personnel cadre engagé avant le 1er mai 1999, prévoient des avantages permettant au personnel d'atteindre, pour une carrière complète et y compris la
pension légale, un complément de pension de retraite égal à 75% du dernier revenu annuel. Ces compléments sont partiellement réversibles aux ayants droit. Il s'agit de régimes à prestations définies. En pratique, ces prestations sont, pour la plupart des participants, liquidées sous forme de capital. La plupart des obligations résultant de ces plans de pension sont financées auprès de plusieurs fonds de pension établis pour le secteur de l'électricité et du gaz et de compagnies d'assurances. Les plans de pension pré-financés sont alimentés par des cotisations des salariés et des employeurs. Les cotisations des employeurs sont déterminées annuellement sur la base d'une expertise actuarielle.
La dette actuarielle relative à ces régimes représente environ 14% du total des engagements de retraite au 31 décembre 2016. La duration moyenne de ces régimes est de 12 années.
Le personnel «barémisé» engagé à partir du 1er juin 2002, et le personnel cadre (i) engagé à partir du 1er mai 1999 ou (ii) ayant opté pour le transfert vers des plans à contributions définies bénéficient aujourd'hui de régimes à cotisations définies. Depuis le 1er janvier 2004, la loi imposait une garantie de rendement annuel minimum moyen (3,75% sur les contributions salariales et 3,25% sur les contributions patronales) lors de la liquidation de l'épargne constituée.
La loi sur les pensions complémentaires, votée le 18 décembre 2015, et d'application au 1er janvier 2016, fixe désormais les taux de rendement minimum à garantir en fonction du rendement réel des obligations de l'État belge, dans une fourchette comprise entre 1,75% et 3,25% (les taux sont désormais identiques pour les contributions salariales et patronales). En 2016, le taux minimum garanti est de 1,75%.
L'impact lié à la mise en place de cette nouvelle loi s'est traduit par une augmentation de l'engagement net de 10 millions d'euros au 31 décembre 2016.
La charge comptabilisée en 2016 au titre de ces régimes à cotisations définies s'élève à 24 millions d'euros contre 24 millions d'euros en 2015.
Certaines entités du Groupe voient leur personnel affilié à des régimes de retraite multi-employeurs.
Ces régimes prévoient une mutualisation des risques de telle sorte que le financement est assuré par un taux de cotisation qui s'applique à la masse salariale et qui est déterminé uniformément pour toutes les sociétés affiliées.
C'est notamment le cas aux Pays-Bas, pour la plupart des entités dont le métier rend obligatoire l'affiliation à un régime sectoriel. Ces régimes sectoriels regroupent un nombre important d'employeurs, ce qui limite l'impact potentiel du défaut d'une société. En cas de défaut d'une société, les droits acquis sont maintenus dans un compartiment dédié. Ces droits acquis ne sont pas transférés aux autres participants. Des plans de refinancement peuvent être mis en place afin d'assurer l'équilibre des fonds.
Le Groupe ENGIE comptabilise ces régimes multi-employeurs comme des régimes à cotisations définies.
La charge comptabilisée en 2016 au titre de ces régimes multi-employeurs s'élève à 69 millions d'euros contre 71 millions d'euros en 2015.
La plupart des autres sociétés du Groupe accordent également à leur personnel des avantages retraite. En termes de coûts de financement des plans de retraite dans le Groupe, ceux-ci sont presque équitablement répartis entre financement de plans à prestations définies et financement de plans à cotisations définies.
Les principaux régimes de retraite hors France, Belgique et Pays-Bas concernent :
le Royaume-Uni : la grande majorité des plans à prestations définies est fermée aux nouveaux entrants, et pour la plupart, à l'acquisition de droits futurs. Toutes les entités proposent un plan à cotisations définies. Les engagements de retraite du personnel des filiales d'International Power au Royaume-Uni sont couverts par le régime spécial des Industries des Fournisseurs d'Électricité (ESPS). Il s'agit d'un régime à prestations définies dont les actifs sont investis dans des fonds séparés. Depuis le 1er juin 2008, ce régime est fermé, et un régime à cotisations définies a été mis en place pour les nouveaux entrants ;
Les autres avantages consentis aux personnels des IEG sont les suivants :
Avantages postérieurs à l'emploi :
Avantages à long terme :
Les principaux engagements sont décrits ci-après.
L'article 28 du statut national du personnel des Industries Électriques et Gazières prévoit que l'ensemble des agents (agents actifs et inactifs, sous conditions d'ancienneté) bénéficie d'un régime d'avantage en nature énergie intitulé «tarif agent».
Cet avantage recouvre la fourniture à ces agents d'électricité et de gaz à un tarif préférentiel. Les avantages dont bénéficieront les agents à la retraite constituent des avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies. La population inactive bénéficiaire du tarif agent justifie d'au moins 15 années de service au sein des IEG.
En vertu des accords signés avec EDF en 1951, ENGIE fournit du gaz à l'ensemble de la population active et retraitée d'ENGIE et d'EDF et, réciproquement, EDF fournit de l'électricité à la même population. ENGIE prend à sa charge (ou bénéficie de) la soulte imputable aux agents d'ENGIE résultant des échanges d'énergie intervenant entre les deux entreprises.
L'engagement énergie lié à l'avantage accordé aux salariés (actifs et inactifs) au titre des périodes de retraite est évalué par différence entre le prix de vente de l'énergie et le tarif préférentiel accordé aux agents.
La provision relative à l'avantage en nature énergie s'élève à 3 milliards d'euros au 31 décembre 2016. La duration de l'engagement est de 21 ans.
Les agents perçoivent dès leur départ en retraite (ou leurs ayants droit en cas de décès pendant la phase d'activité de l'agent), une indemnité de fin de carrière progressive en fonction de leur ancienneté dans les IEG.
Les salariés des IEG bénéficient de garanties permettant la réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles. Les prestations couvrent l'ensemble des salariés et des ayants droit d'un salarié décédé suite à un accident du travail, à un accident de trajet ou à une maladie professionnelle.
Le montant de l'engagement correspond à la valeur actuelle probable des prestations que percevront les bénéficiaires actuels compte tenu des éventuelles reversions.
Les sociétés du secteur de l'électricité et du gaz accordent des avantages après la retraite tels que le remboursement de frais médicaux et des réductions sur les tarifs de l'électricité et du gaz ainsi que des médailles du travail et des régimes de prépension. À l'exception de l'«allocation transitoire» (prime de fin de carrière), ces avantages ne font pas l'objet de préfinancements.
La plupart des autres sociétés du Groupe accordent également à leur personnel des avantages postérieurs à l'emploi (régimes de préretraite, couverture médicale, avantages en nature,…), ainsi que d'autres avantages à long terme (médailles du travail et autres primes d'ancienneté,…).
Conformément aux dispositions d'IAS 19, l'information présentée dans l'état de situation financière au titre des avantages postérieurs à l'emploi et autres avantages à long terme correspond à la différence entre la dette actuarielle (engagement brut) et la juste valeur des actifs de couverture. Lorsque cette différence est positive, une provision est enregistrée (engagement net). Lorsque la différence est négative, un actif de régime est constaté dans l'état de situation financière dès lors que les conditions de comptabilisation d'un actif de régime sont satisfaites.
Les variations des provisions pour avantages postérieurs à l'emploi et autres avantages à long terme, des actifs de régime, et des droits à remboursement comptabilisés dans l'état de situation financière sont les suivantes :
| Droits à | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Provisions | Actifs de régime | remboursements |
| Au 31 Décembre 2014 | (6 232) | 41 | 176 |
| Différence de change | 13 | ‐ | - |
| Variations de périmètre et autres | 45 | (48) | - |
| Pertes et gains actuariels | 448 | 38 | (11) |
| Charge de l'exercice | (458) | 15 | 3 |
| Plafonnement d'actifs | (41) | ‐ | - |
| Cotisations/prestations payées | 441 | 16 | ‐ |
| Au 31 Décembre 2015 | (5 785) | 62 | 167 |
| Différence de change | (51) | (1) | ‐ |
| Variations de périmètre et autres | 46 | (12) | (43) |
| Pertes et gains actuariels | (663) | (7) | 2 |
| Charge de l'exercice | (430) | (49) | 3 |
| Plafonnement d'actifs | 41 | ‐ | - |
| Cotisations/prestations payées | 420 | 76 | 1 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | (6 422) | 68 | 130 |
Les actifs de régime et les droits à remboursement sont présentés dans l'état de situation financière au sein des lignes «Autres actifs» non courants et courants.
La charge de l'exercice comptabilisée dans le compte de résultat s'élève à 478 millions d'euros en 2016 (442 millions d'euros en 2015). Les composantes de cette charge de l'exercice relative aux régimes à prestations définies sont présentées dans la Note 19.3.4 «Composantes de la charge de l'exercice».
La zone Euro représente 95% des engagements nets du Groupe au 31 décembre 2016 (contre 94% au 31 décembre 2015).
Les écarts actuariels cumulés comptabilisés dans les capitaux propres s'élèvent à 3 469 millions d'euros au 31 décembre 2016, contre 2 730 millions d'euros au 31 décembre 2015.
Les pertes et gains actuariels nets générés sur l'exercice, qui sont présentés sur une ligne distincte de l'«État du résultat global» représentent une perte actuarielle de 670 millions d'euros en 2016 et un gain actuariel de 446 millions d'euros en 2015.
Les montants des dettes actuarielles et des actifs de couverture du Groupe ENGIE, leur évolution au cours des exercices concernés, ainsi que leur réconciliation avec les montants comptabilisés dans l'état de situation financière sont les suivants :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Retraites(1) | Autres avantages postérieurs à l'emploi(2) |
Avantages à long terme(3) |
Total Retraites(1) | Autres avantages postérieurs à l'emploi(2) |
Avantages à long terme(3) |
Total | |
| A - VARIATION DE LA DETTE ACTUARIELLE | ||||||||
| Dette actuarielle début de période | (7 197) | (3 394) | (530) | (11 120) | (7 580) | (3 393) | (564) | (11 537) |
| Coût des services rendus de la période | (234) | (50) | (45) | (329) | (267) | (64) | (46) | (376) |
| Charge d'intérêts sur la dette actuarielle | (208) | (84) | (11) | (303) | (196) | (70) | (9) | (276) |
| Cotisations versées | (14) | ‐ | ‐ | (14) | (13) | ‐ | ‐ | (13) |
| Modification de régime | 8 | ‐ | ‐ | 8 | 8 | 16 | ‐ | 24 |
| Variations de périmètre | (6) | (3) | ‐ | (10) | 2 | (1) | ‐ | 1 |
| Réductions / cessations de régimes | 1 | ‐ | ‐ | 1 | 19 | ‐ | ‐ | 19 |
| Evénements exceptionnels | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (2) | (6) | ‐ | (7) |
| Pertes et gains actuariels financiers | (825) | (261) | (15) | (1 102) | 292 | 294 | 33 | 619 |
| Pertes et gains actuariels démographiques | 106 | (51) | (2) | 52 | 140 | (280) | 9 | (131) |
| Prestations payées | 434 | 113 | 46 | 594 | 373 | 109 | 48 | 530 |
| Autres (dont écarts de conversion) | (8) | (1) | ‐ | (8) | 25 | ‐ | ‐ | 25 |
| Dette actuarielle fin de période A |
(7 945) | (3 731) | (556) | (12 232) | (7 197) | (3 394) | (530) | (11 120) |
| B - VARIATION DES ACTIFS DE COUVERTURE | ||||||||
| Juste valeur des actifs de couverture en début de période |
5 445 | 1 | - | 5 446 | 5 349 | 3 | ‐ | 5 351 |
| Produit d'intérêts des actifs de couverture | 162 | ‐ | ‐ | 162 | 148 | ‐ | ‐ | 148 |
| Pertes et gains actuariels financiers | 361 | ‐ | ‐ | 361 | 40 | ‐ | ‐ | 40 |
| Cotisations perçues | 267 | ‐ | ‐ | 267 | 271 | 17 | ‐ | 288 |
| Variations de périmètre | 1 | ‐ | ‐ | 1 | (1) | ‐ | ‐ | (1) |
| Cessations de régimes | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ | (15) | (1) | ‐ | (17) |
| Prestations payées | (351) | ‐ | ‐ | (351) | (332) | (17) | ‐ | (349) |
| Autres (dont écarts de conversion) | 33 | ‐ | ‐ | 33 | (14) | ‐ | ‐ | (14) |
| Juste valeur des actifs de couverture en fin de période B |
5 919 | 1 | - | 5 920 | 5 445 | 1 | - | 5 446 |
| C - COUVERTURE FINANCIÈRE A+B |
(2 026) | (3 730) | (556) | (6 311) | (1 752) | (3 393) | (530) | (5 674) |
| Plafonnement d'actifs | (42) | ‐ | ‐ | (42) | (48) | ‐ | ‐ | (48) |
| ENGAGEMENTS NETS DE RETRAITES | (2 068) | (3 730) | (556) | (6 354) | (1 800) | (3 393) | (530) | (5 722) |
| TOTAL PASSIF | (2 136) | (3 731) | (556) | (6 422) | (1 862) | (3 393) | (530) | (5 785) |
(1) Pensions de retraite et indemnités de départ en retraite.
(2) Avantage en nature énergie, régimes de prévoyance, gratuités et autres avantages postérieurs à l'emploi.
(3) Médailles du travail et autres avantages à long terme.
La juste valeur des droits à remboursement relatifs aux actifs de couverture gérés par Contassur évolue comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Juste valeur en début d'exercice | 167 | 176 |
| Produit d'intérêts des placements | 3 | 3 |
| Pertes et gains actuariels financiers | 2 | (11) |
| Rendement réel | 5 | (9) |
| Réductions/cessations de régime | ‐ | ‐ |
| Cotisations employeurs | 15 | 16 |
| Cotisations employés | ‐ | 1 |
| Prestations payées | (14) | (17) |
| Autres | (43) | ‐ |
| JUSTE VALEUR EN FIN D'EXERCICE | 130 | 167 |
Les charges constatées en 2016 et 2015 au titre des retraites et engagements assimilés à prestations définies sur l'exercice se décomposent comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Coûts des services rendus de la période | 329 | 376 |
| Charge d'intérêts nette | 141 | 128 |
| Pertes et gains actuariels(1) | 17 | (42) |
| Modifications de régimes | (8) | (24) |
| Profits ou pertes sur réductions, cessations, liquidations de régimes | (1) | (2) |
| Événements exceptionnels | ‐ | 7 |
| TOTAL | 478 | 442 |
| Dont comptabilisés en résultat opérationnel courant après quote-part du résultat net des entreprises mises en | ||
| équivalence | 337 | 314 |
| Dont comptabilisés en résultat financier | 141 | 128 |
(1) Sur avantages à long terme.
Lorsque les plans à prestations définies font l'objet d'une couverture financière, les actifs sont investis au travers de fonds de pensions et/ou de compagnies d'assurance. La répartition entre ces grandes catégories diffère pour chaque plan selon les pratiques d'investissement propres aux pays concernés. Les stratégies d'investissement des plans à prestations définies visent à trouver un bon équilibre entre le retour sur investissement et les risques associés.
Les objectifs d'investissement se résument ainsi : maintenir un niveau de liquidité suffisant afin de payer les pensions de retraites ou autres paiements forfaitaires ; et, dans un cadre de risque maîtrisé, atteindre un taux de rendement à long terme au moins égal au taux d'actualisation ou, le cas échéant, aux rendements futurs demandés.
Lorsque les actifs sont investis au travers de fonds de pension, les stratégies d'investissement sont déterminées par les organismes de gestion de ces fonds. Concernant les plans français, lorsque les actifs sont investis via une compagnie d'assurance, cette dernière gère le portefeuille d'investissements dans le cadre de contrats en unités de compte ou de contrats en euros, dans un cadre de risque et une gestion adaptés à l'horizon long terme des passifs.
La couverture des engagements peut être analysée comme suit :
| Dette | Juste valeur des actifs de |
Plafonnement | Total engagement |
|
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | actuarielle | couverture | d'actifs | net |
| Plans dont les engagements sont supérieurs aux fonds | (6 593) | 5 078 | (42) | (1 557) |
| Plans dont les fonds sont supérieurs aux engagements | (804) | 842 | ‐ | 38 |
| Plans non financés | (4 835) | ‐ | ‐ | (4 835) |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | (12 232) | 5 920 | (42) | (6 354) |
| Plans dont les engagements sont supérieurs aux fonds | (5 777) | 4 469 | (48) | (1 356) |
| Plans dont les fonds sont supérieurs aux engagements | (923) | 977 | ‐ | 55 |
| Plans non financés | (4 421) | ‐ | ‐ | (4 421) |
| AU 31 DÉCEMBRE 2015 | (11 120) | 5 446 | (48) | (5 722) |
L'allocation des catégories d'actifs de couverture en fonction des principales catégories d'actifs est la suivante :
| En % | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Actions | 29 | 31 |
| Obligations souveraines | 17 | 16 |
| Obligations privées | 31 | 34 |
| Actifs monétaires | 10 | 8 |
| Actifs immobiliers | 4 | 4 |
| Autres actifs | 9 | 7 |
| TOTAL | 100 | 100 |
La part des actifs de couverture cotés sur un marché actif est de 100% au 31 décembre 2016.
Le rendement réel des actifs des entités participant au régime des IEG s'est établi à 3,8% en 2016.
Le rendement réel des actifs de couverture des entités belges du Groupe en 2016 s'est élevé à environ 3% en assurance de groupe et à 5% en fonds de pension.
L'allocation des actifs de couverture par zone géographique d'investissement est la suivante :
| En % | Europe | Amérique du Nord |
Amérique Latine |
Asie - Océanie | Reste du monde |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions | 60 | 25 | 1 | 12 | 2 | 100 |
| Obligations souveraines | 70 | 2 | 28 | ‐ | ‐ | 100 |
| Obligations privées | 79 | 14 | 2 | 4 | 1 | 100 |
| Actifs monétaires | 70 | 1 | 4 | 24 | ‐ | 100 |
| Actifs immobiliers | 93 | ‐ | 3 | 4 | ‐ | 100 |
| Autres actifs | 61 | 8 | 19 | 6 | 6 | 100 |
Les hypothèses actuarielles ont été déterminées pays par pays et société par société, en relation avec des actuaires indépendants. Les taux pondérés des principales hypothèses actuarielles sont présentés ci-après :
| Autres avantages | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Retraites | postérieurs à l'emploi | Avantages à long terme | Total des engagements | ||||||||
| 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | ||||
| Taux | Zone Euro | 1,7% | 2,5% | 2,0% | 2,6% | 1,5% | 2,2% | 1,8% | 2,3% | ||
| d'actualisation | Zone UK | 2,7% | 3,9% | - | - | - | - | - | - | ||
| Taux d'inflation | Zone Euro | 1,8% | 1,7% | 1,8% | 1,7% | 1,8% | 1,7% | 1,8% | 1,7% | ||
| Zone UK | 3,3% | 3,1% | - | - | - | - | - | - |
Le taux d'actualisation retenu est déterminé par référence au rendement, à la date de l'évaluation, des obligations émises par des entreprises de premier rang, pour une échéance correspondant à la duration de l'engagement.
Les taux ont été déterminés pour chaque zone monétaire à partir des données sur le rendement des obligations AA. Pour la zone Euro, les données (issues de Bloomberg) sont extrapolées pour les maturités longues à partir du rendement des obligations d'État.
Selon les estimations établies par le Groupe, une variation de plus (moins) 100 points de base du taux d'actualisation entraînerait une baisse (hausse) de la dette actuarielle d'environ 15%.
Les taux d'inflation ont été déterminés pour chaque zone monétaire. Une variation du taux d'inflation de plus (moins) 100 points de base (à taux d'actualisation inchangé) entraînerait une hausse (baisse) de la dette actuarielle d'environ 15%.
Les hypothèses d'augmentation des frais médicaux (inflation comprise) sont de 2,7%.
Concernant les soins médicaux, une variation de 100 points de base des taux de croissance aurait les impacts suivants :
| En millions d'euros | Augmentation de 100 points de base | Diminution de 100 points de base |
|---|---|---|
| Effet sur les charges | 1 | (1) |
| Effet sur les engagements de retraite | 9 | (8) |
Le Groupe s'attend à verser, au cours de l'exercice 2017, des cotisations de l'ordre de 179 millions d'euros au profit de ses régimes à prestations définies, dont un montant de 88 millions d'euros pour les sociétés appartenant au régime des IEG. Pour ces dernières, les versements annuels sont effectués en référence aux droits acquis dans l'année et tiennent compte, dans une perspective de lissage à moyen terme, du niveau de couverture de chaque entité.
En 2016, le Groupe a comptabilisé une charge de 137 millions d'euros au titre des plans à cotisations définies souscrits au sein du Groupe (134 millions d'euros en 2015). Ces cotisations sont présentées dans les «Charges de personnel» au compte de résultat.
Les immobilisations comptabilisées au titre de l'activité exploration-production se décomposent en trois catégories : les licences d'exploration-production, présentées en tant qu'immobilisations incorporelles dans l'état de situation financière, les champs en développement (immobilisations en développement) et les champs en production (immobilisations de production), qui sont présentés en tant qu'immobilisations corporelles dans l'état de situation financière.
| En millions d'euros | Licences | Immobilisations en développement |
Immobilisations de production |
Total |
|---|---|---|---|---|
| A. VALEUR BRUTE | ||||
| Au 31 décembre 2014 | 1 106 | 1 406 | 8 555 | 11 067 |
| Variations de périmètre | (174) | - | (10) | (185) |
| Acquisitions | 37 | 951 | 128 | 1 115 |
| Cessions | (124) | (198) | - | (322) |
| Écarts de conversion | 105 | 105 | (155) | 54 |
| Autres | 60 | (106) | 126 | 81 |
| Au 31 décembre 2015 | 1 009 | 2 158 | 8 643 | 11 810 |
| Variations de périmètre | ‐ | ‐ | ‐ | ‐ |
| Acquisitions | 1 | 998 | 97 | 1 095 |
| Cessions | ‐ | (11) | (203) | (215) |
| Écarts de conversion | 6 | (48) | 101 | 60 |
| Autres | 24 | (502) | 569 | 91 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 1 040 | 2 593 | 9 208 | 12 841 |
| B. AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR CUMULÉS | ||||
| Au 31 décembre 2014 | (438) | (4) | (4 847) | (5 289) |
| Variations de périmètre | 174 | - | 10 | 185 |
| Dotations aux amortissements | - | - | (664) | (664) |
| Pertes de valeur | (349) | (1 146) | (1 041) | (2 536) |
| Cessions | 88 | - | ‐ | 88 |
| Écarts de conversion | (48) | (26) | 77 | 3 |
| Autres | - | - | - | ‐ |
| Au 31 décembre 2015 | (573) | (1 176) | (6 464) | (8 213) |
| Variations de périmètre | ‐ | - | ‐ | ‐ |
| Dotations aux amortissements | - | - | (534) | (534) |
| Pertes de valeur | (35) | (110) | (12) | (157) |
| Cessions | ‐ | - | 154 | 154 |
| Écarts de conversion | (1) | 61 | (31) | 30 |
| Autres | (71) | 419 | (240) | 108 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | (680) | (806) | (7 126) | (8 612) |
| C. VALEUR NETTE COMPTABLE | ||||
| Au 31 décembre 2015 | 437 | 982 | 2 179 | 3 597 |
| AU 31 DÉCEMBRE 2016 | 360 | 1 787 | 2 082 | 4 229 |
La ligne «Acquisitions» de l'exercice 2016 comprend principalement les développements réalisés au cours de l'exercice sur les champs de Touat en Algérie, de Jangkrik en Indonésie et de Cygnus au Royaume-Uni. La ligne «Cessions» correspond principalement à la cession d'un portefeuille de champs en production en Allemagne.
La ligne «Acquisitions» de l'exercice 2015 comprenait notamment les développements réalisés au cours de l'exercice sur les champs de Cygnus au Royaume-Uni, de Jangkrik en Indonésie et de Touat en Algérie. La ligne «Cessions» correspondait pour l'essentiel à la cession d'un intérêt de 11,67% dans le champ de Jangkrik, en Indonésie.
Les pertes de valeur comptabilisées respectivement au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015 sont décrites dans la Note 8.2 «Pertes de valeur».
NOTE 20 ACTIVITÉ EXPLORATION-PRODUCTION
Le tableau suivant présente la variation nette des coûts d'exploration pré-capitalisés :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Valeur à l'ouverture | 359 | 430 |
| Coûts d'exploration de la période pré-capitalisés | 65 | 129 |
| Montants comptabilisés en charge de l'exercice | (92) | (145) |
| Autres | (110) | (54) |
| VALEUR A LA CLÔTURE | 222 | 359 |
Les coûts d'exploration pré-capitalisés sont présentés dans l'état de situation financière au sein de la rubrique «Autres actifs».
Les dépenses d'investissement réalisées au titre des activités d'exploration-production en 2016 et 2015 s'élèvent respectivement à 940 millions d'euros et 1 027 millions d'euros. Elles sont présentées au sein de la ligne «Investissements corporels et incorporels» du tableau de flux de trésorerie.
La valeur nette comptable des immobilisations corporelles en location-financement est ventilée entre les différentes catégories d'immobilisations corporelles en fonction de leur nature.
Les principaux contrats de location-financement conclus par le Groupe concernent des centrales électriques du secteur Amérique Latine (essentiellement ENGIE Energía Perú - Pérou) et des centrales de cogénération de ENGIE Cofely.
Les paiements minimaux futurs (actualisés et non actualisés) à effectuer au titre des contrats de location-financement s'analysent comme suit :
| 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Valeur non actualisée |
Valeur actualisée | Valeur non | actualisée Valeur actualisée |
| Au cours de la 1ère année | 158 | 153 | 102 | 99 |
| De la 2ème à la 5ème année comprise | 539 | 493 | 292 | 259 |
| Au-delà de la 5ème année | 32 | 22 | 275 | 253 |
| TOTAL | 728 | 668 | 669 | 611 |
La réconciliation entre les dettes de location-financement comptabilisées dans l'état de situation financière (cf. Note 15.2.1 «Dettes financières»), et les paiements minimaux non actualisés par échéance se présente de la manière suivante :
| De la 2ème à la | Au-delà de la 5ème | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Total | 1ère année | 5ème année | année |
| Dettes de location-financement | 670 | 150 | 492 | 28 |
| Effet d'actualisation des remboursements futurs de la dette et charges financières | ||||
| futures | 58 | 8 | 47 | 4 |
| PAIEMENTS FUTURS MINIMAUX NON ACTUALISÉS | 728 | 158 | 539 | 32 |
Ces contrats relèvent essentiellement de l'interprétation IFRIC 4 de la norme IAS 17. Il s'agit de contrats d'achat/vente d'énergie qui confèrent l'usage exclusif d'un actif de production au profit de l'acheteur d'énergie et de certains contrats avec des clients industriels portant sur des actifs détenus par le Groupe.
Le Groupe a ainsi comptabilisé des créances de location-financement notamment au titre des centrales de cogénération destinées à Wapda et NTDC (Uch - Pakistan), Bowin (Glow - Thaïlande) et Lanxess (Electrabel - Belgique).
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Paiements minimaux non actualisés | 1 116 | 1 167 |
| Valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur | 46 | 42 |
| TOTAL INVESTISSEMENT BRUT | 1 163 | 1 209 |
| Produits financiers non acquis | 166 | 172 |
| INVESTISSEMENT NET (BILAN) | 997 | 1 037 |
| dont valeur actualisée des paiements minimaux | 962 | 1 007 |
| dont valeur résiduelle non garantie actualisée | 35 | 30 |
Les montants comptabilisés dans l'état de situation financière au titre des contrats de location-financement sont détaillés dans la Note 15.1.2 «Prêts et créances au coût amorti».
Les paiements minimaux futurs non actualisés à recevoir au titre des contrats de location-financement s'analysent comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Au cours de la 1ère année | 115 | 108 |
| De la 2ème à la 5ème année comprise | 450 | 444 |
| Au-delà de la 5ème année | 552 | 616 |
| TOTAL | 1 116 | 1 167 |
NOTE 22 CONTRATS DE LOCATION SIMPLE
Les contrats de location simple conclus par le Groupe concernent essentiellement des méthaniers ainsi que divers bâtiments et mobiliers.
Les charges et produits comptabilisés au titre des contrats de location simple sur les exercices 2016 et 2015 se décomposent comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Loyers minimaux | (864) | (886) |
| Loyers conditionnels | (15) | (18) |
| Revenus de sous-location | ‐ | 76 |
| Charges de sous-location | (29) | (27) |
| Autres charges locatives | (181) | (238) |
| TOTAL | (1 089) | (1 093) |
Les paiements minimaux futurs actualisés à effectuer au titre des contrats de location simple non résiliables s'analysent comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Au cours de la 1ère année | 611 | 620 |
| De la 2ème à la 5ème année comprise | 1 694 | 1 398 |
| Au-delà de la 5ème année | 1 339 | 1 281 |
| TOTAL | 3 644 | 3 300 |
Ces contrats relèvent essentiellement de l'interprétation IFRIC 4 de la norme IAS 17 et concernent principalement des centrales électriques exploitées par le secteur Afrique/Asie.
Les revenus locatifs, comptabilisés en chiffre d'affaires, des exercices 2016 et 2015 se décomposent comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Loyers minimaux | 388 | 556 |
| Loyers conditionnels | 24 | 76 |
| TOTAL | 412 | 632 |
Les paiements minimaux futurs actualisés à recevoir au titre de la location, en vertu de contrats de location simple non résiliables, s'analysent comme suit :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Au cours de la 1ère année | 335 | 403 |
| De la 2ème à la 5ème année comprise | 264 | 694 |
| Au-delà de la 5ème année | ‐ | 27 |
| TOTAL | 598 | 1 125 |
Les montants comptabilisés au titre des paiements fondés sur des actions sont les suivants :
| Charge de la période | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Note | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 | |
| Offres réservées aux salariés(1) | 23.2 | 2 | 15 | |
| Plans d'attribution d'actions gratuites/de performance | 23.3 | 36 | 34 | |
| Plans d'autres sociétés du Groupe | 22 | 1 | ||
| TOTAL | 60 | 50 |
(1) Y compris Share Appreciation Rights émis dans le cadre des augmentations de capital réservées aux salariés, dans certains pays.
En 2016, comme en 2015, le Conseil d'Administration du Groupe a décidé de ne pas attribuer de nouveau plan de stock-options.
Au 31 décembre 2016, le dernier plan restant en vigueur correspond à un plan d'options d'achat d'actions dont les droits sont acquis et pour lesquels il n'y a donc plus de charge comptabilisée. Les caractéristiques de ce plan sont les suivantes :
| Plan | Date de l'AG d'autori sation |
Point de départ d'exercice des options |
Prix d'exercice ajusté (en euros) |
Nombre de bénéfi ciaires par plan |
Nombre d'options attribuées aux membres du Comité Exécutif |
Solde à lever au 31 déc. 2015 |
Annulées ou expirées |
Solde à lever au 31 déc. 2016 |
Date d'expiration |
Durée de vie restante |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 12/11/2008 | 16/07/2008 | 12/11/2012 | 32,7 | 3 753 | 2 615 000 | 5 969 064 | 5 969 064 | ‐ | 11/11/2016 | - |
| 10/11/2009 (1) | 04/05/2009 | 10/11/2013 | 29,4 | 4 036 | ‐ | 4 808 015 | 32 586 | 4 775 429 | 09/11/2017 | 0,9 |
| TOTAL | 2 615 000 | 10 777 079 | 6 001 650 | 4 775 429 |
(1) Plans exerçables au 31 décembre 2016.
Par ailleurs, le plan d'achat d'actions émis en 2008 est arrivé à échéance en 2016. Il en a résulté l'annulation de 6 millions d'options.
Il n'y a pas eu d'augmentation de capital ENGIE réservée aux salariés en 2016.
Les seuls impacts sur le résultat 2016 liés aux dispositifs d'augmentation de capital réservée aux salariés résultent des Share Appreciation Rights, correspondant à la juste valeur des warrants couvrant la dette à l'égard des salariés dans le cadre de certaines souscriptions au plan LINK 2014. À ce titre, la charge de la période s'élève à 1 million d'euros.
(1) Les dispositifs relatifs aux différents plans antérieurs sont décrits dans les précédents Documents de Référence de GDF SUEZ.
Le Conseil d'Administration du 14 décembre 2016 a approuvé l'attribution de 5 millions d'actions de performance aux cadres supérieurs et dirigeants du Groupe. Ce plan se décompose en trois tranches :
En plus d'une condition de présence dans le Groupe à la date d'acquisition des droits, chaque tranche se compose d'instruments assortis d'une triple condition de performance :
Dans le cadre de ce plan, des actions de performance sans condition ont également été attribuées aux gagnants des programmes Innovation et Incubation (32 950 actions attribuées).
Les hypothèses suivantes ont été utilisées pour déterminer la juste valeur unitaire des nouveaux plans attribués par ENGIE en 2016.
| Date d'attribution | Date d'acquisition des droits |
Fin de la période d'incessibilité |
Cours à la date d'attribution |
Dividende attendu |
Coût de financement pour le salarié |
Coût d'incessibilité |
Condition de performance liée au marché |
Juste valeur unitaire |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 16 décembre 2016 | 14 mars 2020 | 14 mars 2021 | 12,03 | 0,7 | 5,2% | 0,42 | oui | 8,10 |
| 16 décembre 2016 | 14 mars 2020 | 14 mars 2020 | 12,03 | 0,7 | 5,2% | - | oui | 8,52 |
| 16 décembre 2016 | 14 mars 2021 | 14 mars 2021 | 12,03 | 0,7 | 5,2% | - | oui | 7,91 |
| Juste valeur moyenne pondérée du plan du 16 décembre 2016 | 8,44 |
Outre la condition de présence des salariés, certains plans d'actions gratuites et plan d'actions de performance sont assortis d'une condition de performance interne. Lorsque cette dernière n'a pas été atteinte en totalité, les volumes attribués aux salariés sont réduits conformément aux règlements des plans. Cette modification du nombre d'actions se traduit par une réduction de la charge totale des plans conformément aux dispositions d'IFRS 2.
L'appréciation de la condition de performance est revue à chaque clôture. Il n'y a pas eu de réduction de volume opérée en 2016 au titre de la non atteinte de conditions de performance.
La charge enregistrée au cours de la période sur les plans en vigueur est la suivante :
| Charge de la période | ||||
|---|---|---|---|---|
| (En millions d'euros) | ||||
| 31 déc. 2016 31 déc. 2015 |
||||
| Plans d'actions gratuites | 5 | 17 | ||
| Plans d'actions de performance | 31 | 17 | ||
| Dont charge de la période | 31 | 28 | ||
| Dont reprise pour non atteinte de conditions de performance | - | (11) | ||
| TOTAL | 36 | 34 |
L'objet de la présente Note est de présenter les transactions significatives qui existent entre le Groupe et ses parties liées.
Les informations concernant les rémunérations des principaux dirigeants sont présentées dans la Note 25 «Rémunération des dirigeants».
Les transactions avec les coentreprises et les entreprises associées sont décrites dans la Note 3 «Participations dans les entreprises mises en équivalence».
Seules les opérations significatives sont décrites ci-dessous.
Jusqu'au 10 janvier 2017, l'État détenait 32,76 % du capital d'ENGIE lui conférant 5 représentants sur 19 au Conseil d'Administration. À cette date, l'État a cédé 4,1% du capital d'ENGIE dans le cadre d'un placement privé auprès d'investisseurs institutionnels. Au terme de ce placement, l'État détient désormais 28,65% du capital et 31,98% des droits de vote d'ENGIE.
L'État dispose d'une action spécifique destinée à préserver les intérêts essentiels de la France, relatifs à la continuité ou la sécurité d'approvisionnement dans le secteur de l'énergie. Cette action spécifique confère à l'État, et de manière pérenne, le droit de s'opposer aux décisions d'ENGIE s'il considère ces décisions contraires aux intérêts de la France.
Les missions de service public dans le secteur de l'énergie sont définies par la loi du 3 janvier 2003.
Le 6 novembre 2015, l'État et ENGIE ont renouvelé le contrat de service public qui précise leur mise en œuvre, confortant ainsi les missions de service public du Groupe et les conditions des évolutions tarifaires en France :
Les tarifs d'acheminement sur le réseau de transport GRTgaz, sur le réseau de distribution de gaz en France ainsi que les tarifs d'accès aux terminaux méthaniers français sont régulés.
Gaz de France SA et EDF avaient signé le 18 avril 2005 une convention définissant leurs relations concernant les activités de distribution suite à la création, au 1er juillet 2004, de l'opérateur commun des réseaux de distribution d'électricité et de gaz, EDF Gaz de France Distribution. En application de la loi du 7 décembre 2006 relative au secteur de l'énergie qui prévoit la filialisation des réseaux de distribution de gaz naturel et d'électricité portés par les opérateurs historiques, les entités Enedis SA (ex-ERDF SA), filiale d'EDF SA, et GRDF SA, filiale d'ENGIE SA, ont été créées respectivement au 1er janvier 2007 et au 1er janvier 2008, et opèrent dans la suite de la convention existant antérieurement entre les deux opérateurs.
NOTE 24 TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES
Les relations avec la CNIEG, qui gère l'ensemble des pensions de vieillesse, d'invalidité et de décès des salariés et retraités du Groupe affiliés au régime spécial des IEG, des agents d'EDF et des Entreprises Non Nationalisées (ENN) sont décrites dans la Note 19 «Avantages postérieurs à l'emploi et autres avantages à long terme».
NOTE 25 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS
Les rémunérations des dirigeants présentées ci-après comprennent les rémunérations des membres du Comité Exécutif et des administrateurs.
Le Comité exécutif comporte 12 membres au 31 décembre 2016 contre 21 en 2015.
Leurs rémunérations se décomposent de la façon suivante :
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Avantages à court terme | 18 | 26 |
| Avantages postérieurs à l'emploi | 6 | 5 |
| Paiements fondés sur des actions | 5 | 1 |
| Indemnités de fin de contrat | 11 | ‐ |
| TOTAL | 40 | 33 |
| En millions d'euros | Variation du BFR au 31 déc. 2016 |
Variation du BFR au 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Stocks | 510 | 903 |
| Clients et autres débiteurs | (740) | 2 105 |
| Fournisseurs et autres créanciers | 703 | (1 981) |
| Créances, dettes fiscales (hors IS) et sociales | 219 | 169 |
| Appels de marge et instruments financiers dérivés sur matières premières afférents aux activités de trading | 671 | 498 |
| Autres | 6 | (530) |
| TOTAL | 1 369 | 1 163 |
| En millions d'euros | 31 déc. 2016 | 31 déc. 2015 |
|---|---|---|
| Stocks de gaz naturel, nets | 1 169 | 1 547 |
| Stocks d'uranium | 581 | 585 |
| Quotas de CO2, certificats verts et d'économie d'énergie, nets | 384 | 413 |
| Stocks de matières premières autres que le gaz et autres éléments stockés, nets | 1 522 | 1 661 |
| TOTAL | 3 656 | 4 207 |
Les autres actifs courants (10 692 millions d'euros) et les autres actifs non courants (431 millions d'euros) sont constitués principalement de créances fiscales. Les autres actifs non courants comprennent par ailleurs une créance de 69 millions d'euros au 31 décembre 2016 (61 millions d'euros au 31 décembre 2015) vis-à-vis d'EDF Belgium au titre des provisions nucléaires.
Les autres passifs courants (15 702 millions d'euros) et les autres passifs non courants (1 403 millions d'euros) comprennent principalement des dettes fiscales et sociales.
Le Groupe est engagé dans le cours normal de ses activités dans un certain nombre de litiges et procédures au titre de la concurrence avec des tiers ou avec des autorités judiciaires et/ou administratives (y compris fiscales).
Le montant des provisions pour litiges au 31 décembre 2016 s'élève à 1 133 millions d'euros contre 663 millions d'euros au 31 décembre 2015.
Les principaux litiges et arbitrages présentés ci-après sont comptabilisés en tant que passifs ou constituent, selon les cas, des passifs éventuels ou des actifs éventuels.
Dans le cadre de ses activités, le Groupe est engagé dans un certain nombre de contentieux et d'enquêtes, devant des juridictions étatiques, des tribunaux arbitraux ou des autorités de régulation. Les contentieux et enquêtes pouvant avoir un impact significatif sur le Groupe sont présentés ci-après.
Le 8 décembre 2015, les services de la Federal Energy Regulation Commission (FERC) ont notifié à GDF SUEZ Energy Marketing NA, Inc. (GSEMNA) et à GDF SUEZ Energy North America, Inc. (GSENA) leurs conclusions provisoires relatives à une violation éventuelle des règles de la FERC en matière de lost opportunity cost credits acquis par GSEMNA sur PJM Interconnection de février 2011 à septembre 2013. Le 18 mars 2016, le Groupe a formellement répondu aux conclusions provisoires des services de la FERC en expliquant pourquoi le Groupe estime sa conduite irréprochable. Le 2 décembre 2016, la FERC a rendu publique une notice of alleged violations. Par décision du 1er février 2017, la FERC a approuvé le stipulation and consent agreement du 29-30 novembre 2016 par lequel GSEMNA accepte, sans toutefois reconnaître quelque infraction que ce soit, de payer 81,8 millions de dollars américains en guise de transaction. Ceci met définitivement fin à toute poursuite.
En 2003, ENGIE et ses coactionnaires, concessionnaires des eaux de Buenos Aires et de Santa Fe, ont entamé devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) deux arbitrages contre l'État argentin visant à obtenir des indemnités pour compenser la perte de valeur des investissements consentis depuis le début de la concession, sur base des traités bilatéraux franco-argentins de protection des investissements.
Le tribunal arbitral a condamné l'État argentin le 9 avril 2015 à verser 405 millions de dollars américains au titre de la résiliation des contrats de concession d'eau et d'assainissement de Buenos Aires, et le 4 décembre 2015 à 211 millions de dollars américains au titre de la résiliation des contrats de concession de Santa Fe. Ces deux sentences font l'objet d'un recours en nullité intenté par l'État argentin. Pour rappel, ENGIE et SUEZ (anciennement SUEZ Environnement) ont – préalablement à l'introduction en bourse de SUEZ Environnement Company (devenue SUEZ) – conclu un accord portant transfert économique au profit de SUEZ des droits et obligations liés aux participations détenues par ENGIE dans Aguas Argentinas et Aguas Provinciales de Santa Fe.
Le 30 novembre 2015, l'État belge, ENGIE et Electrabel ont conclu une convention relative à la prolongation de la durée d'exploitation des unités nucléaires de Doel 1 et 2 ainsi qu'aux contributions nucléaires pour la période 2015 à 2016. Cette convention prévoit également le gel et, à terme, l'extinction des différentes procédures à l'encontre des contributions nucléaires passées. Elle est entrée en vigueur suite à la promulgation de la loi du 25 décembre 2016 relative aux contributions nucléaires pour les unités de Doel 3 et 4 et Tihange 2 et 3.
Différentes associations ont introduit des recours à l'encontre des lois et décisions administratives ayant permis l'extension de la durée d'exploitation des unités de Doel 1 et 2 et de Tihange 1, devant la Cour constitutionnelle, le Conseil d'État et les tribunaux ordinaires. Certains de ces recours sont toujours pendants. Par ailleurs, des collectivités territoriales allemandes et des associations agissent également contre l'autorisation de redémarrage de l'unité de Tihange 2 ; ces recours sont également pendants.
Le 26 novembre 2014, E.ON, via sa filiale PreussenElektra GmbH a déposé une demande d'arbitrage auprès de la Cour internationale d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale contre Electrabel. E.ON réclame (i) le paiement par Electrabel, d'une partie de la contribution nucléaire allemande, se montant approximativement à 100 millions d'euros plus les intérêts et (ii) le remboursement de la contribution nucléaire belge payée par E.ON se montant approximativement à 199 millions d'euros plus les intérêts.
Electrabel conteste ces réclamations et a notamment introduit les demandes reconventionnelles suivantes : (i) le paiement du montant total facturé par Electrabel pour la contribution nucléaire belge, se montant approximativement à 120 millions d'euros plus les intérêts et (ii) le remboursement de la contribution nucléaire allemande payée par Electrabel, se montant approximativement à 189 millions d'euros plus les intérêts. Les plaidoiries ont eu lieu la semaine du 12 décembre 2016.
L'Administration de l'énergie a réclamé à Electrabel pour les années 2006 à 2015 des prélèvements sur sites de production non-utilisés ou sous-utilisés. Electrabel a contesté ces prélèvements en premier lieu par la voie administrative et ensuite par l'introduction de recours auprès du Tribunal de première instance et de la Cour d'appel de Bruxelles. L'État belge et Electrabel sont convenus de mettre fin à l'ensemble des litiges qui les ont opposés dans ce cadre. Cet accord prévoit de mettre fin aux procédures relatives aux taxations établies, compte tenu du caractère essentiellement factuel de ce qui oppose les parties, et une abrogation/modification législative pour prévenir des litiges futurs. La loi a été promulguée le 25 décembre 2016.
L'Administration fiscale néerlandaise refuse, sur base d'une interprétation contestable d'une modification légale intervenue en 2007, la déductibilité d'une partie des intérêts pris en charge sur le financement d'acquisitions de participations aux Pays-Bas réalisées depuis 2000. Fin mars 2016, l'Administration fiscale a rejeté la réclamation introduite par ENGIE Energie Nederland Holding BV contre l'enrôlement au titre de l'exercice 2007. Le 5 mai 2016 un recours judiciaire a été introduit contre cette décision. Le montant total des impôts et intérêts de retard enrôlés au 31 décembre 2011 s'élève à 227 millions d'euros. Suite au rejet par l'Administration fiscale néerlandaise du recours administratif introduit contre l'enrôlement pour 2007, un recours motivé a été introduit en juin 2016 auprès du Tribunal de première instance d'Arnhem.
Depuis 2011, différents litiges opposent ENGIE à Jean-Michel Germa, fondateur de La Compagnie du Vent (LCV) et SOPER, actionnaire minoritaire de LCV, dont le plus important est la procédure intentée par SOPER le 18 janvier 2013 afin de condamner ENGIE à indemniser SOPER à hauteur d'environ 250 millions d'euros en raison de la violation alléguée de l'accord et du pacte d'associés signés en 2007. Le litige est actuellement pendant devant le Tribunal de Commerce de Créteil ; les premières conclusions ont été échangées en juillet 2016. L'affaire sera en principe plaidée en mai-juin 2017.
Le 15 avril 2014, Direct Energie a saisi l'Autorité de la concurrence de pratiques alléguées d'abus de position dominante d'ENGIE sur les marchés de la fourniture de gaz et d'électricité, assortie d'une demande de mesures conservatoires. Concernant les mesures conservatoires, l'Autorité de la concurrence a rendu sa décision le 9 septembre 2014. ENGIE a formé un recours contre cette décision ; l'arrêt de la Cour d'Appel ayant pour l'essentiel confirmé la décision de l'Autorité de la concurrence est devenu définitif. Sur le fond, l'Autorité de la concurrence a notifié ses griefs le 20 juillet 2016, et ENGIE a répondu le 20 octobre 2016 ; la procédure se poursuit.
L'Autorité de la concurrence a communiqué le 27 mars 2015 à ENGIE la saisine d'UFC-Que Choisir relativement à des pratiques alléguées d'abus de position dominante du Groupe sur les marchés de la fourniture de gaz et d'électricité. La procédure se poursuit.
L'Autorité de la concurrence a communiqué le 26 octobre 2015 une nouvelle saisine de Direct Energie relative à de nouvelles allégations d'abus de position dominante d'ENGIE sur les marchés de la fourniture de gaz et d'électricité, assortie d'une nouvelle demande de mesures conservatoires. Par décision du 2 mai 2016, l'Autorité de la concurrence a enjoint ENGIE, à titre conservatoire et dans l'attente d'une décision au fond, à exécuter certaines mesures conservatoires. Direct Energie a contesté cette décision devant la Cour d'appel de Paris, qui le 28 juillet 2016 a débouté Direct Energie de sa demande ; Direct Energie s'est pourvue en cassation. L'instruction se poursuit.
Par une proposition de rectification en date du 22 décembre 2008, l'Administration fiscale française a contesté le traitement fiscal de la cession sans recours de la créance de précompte opérée en 2005 par SUEZ (désormais ENGIE) pour un montant de 995 millions d'euros. Elle a partiellement mis en recouvrement l'impôt sur les sociétés en résultant à hauteur d'un montant de 89,6 millions d'euros en mai 2016. ENGIE s'est acquitté de cette somme et a déposé une réclamation contentieuse en août 2016.
Concernant le contentieux précompte proprement dit, le 1er février 2016, le Conseil d'État a refusé l'admission du pourvoi en cassation pour les demandes de remboursement de précompte afférent aux exercices 1999/2000/2001. Le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise a adopté une position identique à celle de la Cour Administrative d'Appel pour les sommes réclamées par SUEZ (désormais ENGIE) au titre des exercices 2002/2003 et 2004. ENGIE a interjeté appel de cette décision.
Par ailleurs, suite à une plainte d'ENGIE et plusieurs groupes français, le 28 avril 2016, la Commission européenne a envoyé un avis motivé à la France dans le cadre d'une procédure d'infraction considérant que le Conseil d'État ne respectait pas le droit de l'Union européenne dans les décisions rendues au titre des litiges précompte, tels que ceux d'ENGIE. La France ne s'étant pas mise en conformité, la Commission a décidé, le 8 décembre 2016, de saisir la Cour de Justice de l'Union européenne pour manquement de la France.
Le 24 juin 2013, l'Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (ANODE) a introduit devant le Conseil d'État une requête en annulation du décret n°2013-400 du 16 mai 2013 modifiant le décret n° 2009-1603 du 18 décembre 2009 relatif aux tarifs réglementés de vente du gaz naturel.
L'ANODE soutient en substance que le dispositif des tarifs réglementés de vente de gaz naturel est contraire aux objectifs de la directive 2009/73/CE concernant des règles communes pour le marché intérieur du gaz naturel, et à l'article 106 §1 du Traité sur le Fonctionnement de l'Union européenne. Le 15 décembre 2014, le Conseil d'État a sursis à statuer jusqu'à ce que la Cour de Justice de l'Union européenne se prononce à titre préjudiciel sur ces questions. La Cour de Justice de l'Union européenne a rendu son arrêt le 7 septembre 2016 ; il appartient maintenant au Conseil d'État de se prononcer sur le fond.
Dans la cadre de l'affaire Punica (enquête portant sur une affaire d'attribution de marchés), cinq collaborateurs de Cofely España ainsi que la société elle-même ont été mis en examen par le juge d'instruction en charge de l'affaire. L'instruction pénale est en cours.
ENGIE, GDF International et ENGIE International Holdings ont déposé le 4 avril 2016 une requête en arbitrage devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). En substance, le Groupe reproche à la Hongrie de ne pas avoir respecté ses obligations sous le Traité sur la Charte de l'Énergie en prenant diverses mesures fiscales et de régulation allant à l'encontre du principe de traitement juste et équitable et de l'interdiction d'expropriation rampante, et demande réparation du dommage subi. Cette requête en arbitrage fait suite à une notification de différend du 25 février 2015. Un arbitrage devant le CIRDI prend habituellement deux à trois ans.
Le 5 décembre 2012, International Power Consolidated Holdings Ltd (IPCHL) a cédé à ERG Renew SpA (ERG) un certain nombre de filiales actives dans l'éolien en Sardaigne et en Sicile. Ces filiales avaient bénéficié, au début des années 2000 et avant leur appartenance au Groupe, de subsides octroyés sur base de la loi italienne n°488/1192. Courant 2007, le ministère public avait saisi les éoliennes, soupçonnant une fraude dans l'octroi des subsides. IPCHL a obtenu en 2010 la levée de ces saisies, moyennant une garantie de 31,6 millions d'euros en attente d'une décision sur le fond.
Le 4 novembre 2014, les autorités italiennes ont révoqué formellement les subsides en question, demandant à ERG leur remboursement immédiat, malgré le montant déjà donné en garantie par IPCHL.
Le 21 mars 2016, ERG a déposé une requête d'arbitrage contre IPCHL devant la Cour internationale d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale, tendant à obtenir une garantie d'IPCHL sur les montants réclamés par les autorités italiennes. Une transaction mettant fin à la procédure d'arbitrage a été conclue le 19 décembre 2016.
Le 11 mars 2014, le Tribunal de Savone a placé sous séquestre les unités de production au charbon VL3 et VL4 de la centrale thermique de Vado Ligure, appartenant à Tirreno Power S.p.A. (TP), société détenue à 50% par le Groupe. Cette mise sous séquestre se situe dans le cadre d'une enquête pénale à l'encontre des dirigeants et anciens dirigeants de TP pour infractions environnementales et risques pour la santé publique. L'enquête a été clôturée le 20 juillet 2016.
L'audience préliminaire devant mener à une décision de renvoi ou non au Tribunal de Savone pour traitement au fond ne débutera vraisemblablement pas avant l'automne 2017.
Le 22 mai 2008, la Commission européenne a annoncé l'ouverture d'une procédure à l'encontre de Gaz de France concernant un soupçon d'abus de position dominante et d'entente au travers notamment d'une combinaison de réservations à long terme de capacités de transport et de contrats d'importation ainsi que d'éventuels sous-investissements dans les infrastructures de transport et d'importation.
Le 21 octobre 2009, le Groupe a soumis une proposition d'engagements qui ont été rendus obligatoires par une décision de la Commission européenne du 3 décembre 2009. Les engagements visent à faciliter les conditions d'accès et à accroître la concurrence sur le marché du gaz naturel en France. Cette décision de la Commission met fin à la procédure ouverte en mai 2008. Sous le contrôle d'un mandataire agréé par la Commission européenne, la mise en œuvre des engagements (qui courent jusqu'en 2024 voire 2029 pour certains) se poursuit.
Dans le cadre d'un différend opposant GRDF à des fournisseurs de gaz, la Cour d'appel de Paris dans un arrêt du 2 juin 2016, a (i) rappelé que le risque des impayés correspondant à la part «acheminement» du contrat avec le client final devait être supporté par le gestionnaire de réseau de distribution et non par le fournisseur de gaz, (ii) considéré que les prestations de gestion de clientèle, réalisées par le fournisseur pour le compte du gestionnaire de réseau de distribution, devaient être rémunérées de façon équitable et proportionnée au regard des coûts évités du gestionnaire de réseau de distribution et (iii) enjoint à GRDF de mettre ses contrats d'acheminement en conformité avec ces principes. GRDF a déposé un pourvoi en cassation contre l'arrêt de la Cour d'appel.
En ce qui concerne les prestations de gestion de clientèle effectuées pour le compte du gestionnaire de réseau de distribution pour le secteur de l'électricité (en l'espèce ERDF devenue ENEDIS), à la suite d'un recours intenté par ENGIE, le Conseil d'État dans un arrêt du 13 juillet 2016, vient également de rappeler le même principe d'une rémunération du fournisseur par le gestionnaire de réseau de distribution. Dans cette même décision, le Conseil d'État n'a pas reconnu au régulateur de l'énergie, la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE), le droit de mettre en place un seuil de clientèle au-delà duquel cette rémunération ne pouvait pas être accordée et qui empêchait ENGIE d'en bénéficier jusqu'à présent.
Le 12 janvier 2017, la CRE a annoncé le lancement d'une consultation publique au 1er trimestre 2017 sur les modalités de rémunération pour le gaz naturel et l'électricité des fournisseurs pour les prestations de gestion de clientèle pour le compte des gestionnaires de réseau de distribution auprès des clients en contrat unique. La CRE indique également qu'elle envisage de prendre position sur ces sujets au 2ème trimestre 2017.
Fosmax LNG, filiale d'Elengy, a déposé le 17 janvier 2012 une demande d'arbitrage auprès de la Cour internationale d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI) contre le groupement d'entreprises STS.
Le litige porte sur la construction du terminal méthanier appartenant à Fosmax LNG, réalisé par STS en application d'un contrat «clé en mains» conclu le 17 mai 2004 pour un prix forfaitaire, non révisable, incluant l'intégralité des travaux de construction et de fournitures.
Le tribunal arbitral a rendu sa sentence le 13 février 2015. Conformément aux termes de la sentence, Fosmax LNG a, le 30 avril 2015, versé à STS une indemnité nette (intérêts compris) de 70 millions d'euros hors taxe. Elle a par ailleurs introduit le 18 février 2015 un recours en annulation devant le Conseil d'État de la sentence, et le 18 août 2015 un recours en annulation de la sentence et un appel-nullité de l'ordonnance d'exequatur, devant la Cour d'Appel de Paris. Le Conseil d'État a, par décision du 3 décembre 2015, renvoyé l'affaire devant le Tribunal des Conflits ; celui-ci a tranché le conflit de compétence par décision du 11 avril 2016, confirmant la compétence du Conseil d'État.
Par arrêt du 9 novembre 2016, le Conseil d'État a partiellement annulé la sentence arbitrale du 13 février 2015, considérant que Fosmax LNG pouvait mettre en régie les travaux et renvoie les parties sur ce point d'arbitrage. Fosmax LNG va adresser une mise en demeure à STS de lui rembourser la somme de 36 millions d'euros, correspondant à la partie de l'indemnité indûment payée ; en cas d'échec, Fosmax LNG envisage une nouvelle procédure d'arbitrage.
Le 19 septembre 2016, la Commission européenne a publié une décision d'ouverture de procédure d'enquête en matière d'aide d'État concernant deux décisions anticipatives confirmatoires conclues avec l'État luxembourgeois, émises en 2008 et 2010, visant deux types de transactions similaires entre plusieurs filiales luxembourgeoises du Groupe. Tant le Luxembourg qu'ENGIE contestent cette décision d'ouverture, dans l'attente de la décision finale de la Commission.
La Commission européenne a publié, le 7 octobre 2016, une décision d'ouverture de procédure d'aide d'État contre le Royaume-Uni relative au régime fiscal de Gibraltar. La décision vise le régime et la pratique des rescrits de Gibraltar et mentionne 165 rescrits dont l'obtention pourrait constituer une aide d'État. Un des rescrits a été obtenu par une filiale d'International Power Ltd en 2011 dans le cadre du démantèlement d'une structure localisée à Gibraltar. ENGIE a contesté cette décision le 25 novembre 2016, dans l'attente de la décision finale de la Commission.
Le 16 janvier 2017, le Groupe, la Société d'Infrastructure Gazières («SIG», détenue par CNP Assurances et la Caisse des Dépôts et Consignations) et GRTgaz ont signé un protocole d'accord préliminaire pour poursuivre les discussions visant à permettre, à terme, l'acquisition de 100% d'Elengy (filiale détenue à 100% par le Groupe, opérant en France des terminaux de gaz naturel liquéfié) par GRTgaz (gestionnaire de réseau de transport de gaz détenu à 74,7% par le Groupe et à 24,9% par SIG).
La transaction, qui préserverait la structure actuelle de l'actionnariat de GRTgaz, devrait conduire SIG à souscrire à une augmentation de capital de GRTgaz à hauteur de son pourcentage de détention (soit environ 200 millions d'euros), ce qui se traduirait par une diminution d'autant de la dette nette du Groupe.
Le 7 février 2017, le Groupe a finalisé la cession de son portefeuille de centrales thermiques merchant aux États-Unis (cf. Note 4.1.1). Le Groupe a reçu à cette date un paiement de 3 294 millions de dollars américains (soit 3 085 millions d'euros) correspondant au prix de cession de ce portefeuille de centrales.
À la date d'arrêté des comptes, le résultat de cession est estimé à 557 millions d'euros, dont 525 millions d'euros au titre du recyclage en compte de résultat des éléments comptabilisés en résultat global sur ce périmètre (écarts de conversion et couvertures d'investissement net). Cette transaction se traduit également par une diminution de l'endettement net du Groupe estimée à 3 080 millions d'euros.
En application de l'article 222-8 du règlement de l'Autorité de marché financier, le tableau suivant présente les informations sur les honoraires versés par ENGIE SA, ses filiales intégrées globalement et ses activités conjointes à chacun des contrôleurs légaux chargés de contrôler les comptes annuels et consolidés du Groupe ENGIE.
L'Assemblée Générale d'ENGIE SA du 28 avril 2014 a décidé de renouveler le mandat de Commissaires aux comptes des cabinets Deloitte et EY pour une période de six années couvrant les exercices 2014 à 2019.
| 31 déc. 2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| EY | Deloitte | ||||
| En millions d'euros | Montant | % | Montant | % | |
| Audit | |||||
| Commissariat aux comptes, certifications, examen des comptes individuels et | |||||
| consolidés | 9,5 | 85,0% | 12,7 | 77,7% | |
| ENGIE SA |
2,5 | 22,1% | 2,3 | 14,4% | |
| Filiales intégrées globalement et activités conjointes |
7,0 | 63,0% | 10,4 | 63,4% | |
| Services Autres que la Certification des comptes | 1,7 | 15,0% | 3,6 | 22,3% | |
| ENGIE SA |
0,7 | 6,5% | 0,5 | 3,2% | |
| Filiales intégrées globalement et activités conjointes |
1,0 | 8,5% | 3,1 | 19,1% | |
| Dont missions relatives à des obligations réglementaires | 0,1 | 0,9% | 0,2 | 1,2% | |
| Dont autres missions d'audit | 0,8 | 7,4% | 2,2 | 13,0% | |
| Dont missions fiscales | 0,7 | 6,1% | 1,0 | 5,8% | |
| TOTAL | 11,2 | 100% | 16,3 | 100% |
Certaines entités des secteurs Benelux, GEM & GNL et Autres ne publient pas de comptes annuels en application des dispositions internes de droit luxembourgeois (article 70 de la loi du 19 décembre 2002) et néerlandais (article 403 du Code civil) relatives à l'exemption de publication et de contrôle des comptes annuels.
Il s'agit de : ENGIE Energie Nederland NV, ENGIE Energie Nederland Holding BV, ENGIE Nederland Retail BV, ENGIE United Consumers Energie BV, Epon Eemscentrale III BV, Epon Eemscentrale IV BV, Epon Eemscentrale V BV, Epon Eemscentrale VI BV, Epon Eemscentrale VII BV, Epon Eemscentrale VIII BV, Epon International BV, Epon Power Engineering BV, ENGIE Portfolio Management BV, IPM Energy Services BV, IPM Eagle Victoria BV, Electrabel Invest Luxembourg, ENGIE Corp Luxembourg SARL, ENGIE Treasury Management SARL et ENGIE Invest International SA.
Société anonyme au capital de 2 435 285 011 euros Siège Social : 1, place Samuel de Champlain 92400 Courbevoie - France Tél : +33 (1) 44 22 00 00 SIREN : 542 107 651 RCS NANTERRE TVA FR 13 542 107 651
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.