Annual Report • Mar 13, 2017
Annual Report
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| 1. | Rapport de gestion 1.1 RSE 2015 1.2 Activité et résultats 101 1.3 Gestion des risques 117 |
1 2 |
|---|---|---|
| 2. | Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de Gestion 154 |
|
| 3. | Rapport du Président 159 | |
| 4. | Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du Président 211 | |
| 5. | Présentation des comptes individuels et annexes 214 | |
| 6. | Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels 290 | |
| 7. | Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés 294 |
|
| 8. | Présentation des Comptes consolidés et annexes 307 | |
| 9. | Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés 422 | |
| 10.Déclaration des personnes physiques 426 | ||
| 11.Texte des résolutions à l'Assemblée Générale 427 | ||
| 12.Rapport des commissaires aux comptes sur la réduction de capital par annulation de titres de capital achetés 451 |

| 1.1 Responsabilité Sociale et Environnementale 2 | |
|---|---|
| 1.2 Activité et résultats 101 |
|
| 1.3 Gestion des risques 117 |




Le Crédit Agricole du Languedoc, acteur engagé pour le développement économique, social et environnemental de son territoire

| Message du Président et du Directeur Général……………………………………………………5 | |
|---|---|
| Nos principes…………………………………………………………………………………………………………………6 Les instances de décisions de l'entreprise ………………………………………………………………… 7 a. Le Conseil d'Administration du Crédit Agricole du Languedoc 7 |
|
| b. Le Comité de Direction 8 | |
| Le contexte économique et régional en 2016 10 | |
| Création de la nouvelle région Occitanie. 10 | |
| Les faits majeurs de l'année 2016…………………………………………………………………………… 11 |
| ET NOS COLLABORATEURS 17 | |
|---|---|
| 1. Une banque au service de tous sur l'ensemble de son territoire 17 | |
| a. Des offres pour chaque moment de vie de nos clients 18 | |
| b. Une banque à l'écoute de sa clientèle de Professionnels et d'Agriculteurs . 20 | |
| c. S'entourer de personnes expertes 21 | |
| 2. Une banque multicanale 22 | |
| a. Les clients servis par tous les canaux, à tout moment 22 | |
| b. Bénéficier des services de sa banque à tout endroit 25 | |
| 3. L'intérêt des clients est notre priorité 27 | |
| a. Des engagements relationnels qui permettent une satisfaction | |
| maximale du client 27 | |
| b. Une écoute permanente de nos clients 28 | |
| c. Les réclamations clients font progresser le Crédit Agricole du Languedoc | |
| au quotidien 29 | |
| d. Sécurité financière et conformité 30 |
| NOS TERRITOIRES 34 | |
|---|---|
| 1. Etre le premier partenaire financier du territoire 35 | |
| a. Des résultats stables et solides 35 | |
| b. Une épargne au service du développement local 36 | |
| 2. Croire et investir dans notre région 37 | |
| a. Promouvoir des achats responsables 37 | |
| b. Favoriser la création et le développement des entreprises locales 39 |

| c. Soutenir le développement et l'innovation dans notre région par notre | |
|---|---|
| expertise 40 | |
| 3. Agir contre le changement climatique 47 | |
| a. Le bilan carbone 47 | |
| b. Le Développement durable s'inscrit dans les produits et services | |
| du Crédit Agricole du Languedoc 52 |
| 1. Une gouvernance organisée autour des valeurs coopératives 59 | |
|---|---|
| 2. La place des sociétaires au sein du Crédit Agricole du Languedoc 60 | |
| a. « Un homme = une voix » 60 | |
| b. « Les hommes et les femmes d'ici sont au cœur des décisions » 61 | |
| c. Prendre en compte l'avis des administrateurs 62 | |
| d. Formation des administrateurs 62 | |
| e. Pacte coopératif des caisses locales 63 | |
| 3. Réserver des produits et services à nos sociétaires 65 |

| c. L'organisation du travail 81 | ||
|---|---|---|
| V. | NOTRE RESPONSABILITE SOCIETALE SUR LES TERRITOIRES 85 | |
| 1. Accompagner les personnes fragilisées suite à un évènement de vie 85 | ||
| 2. Accompagner les initiatives et projets locaux 86 | ||
| 3. Placer les sociétaires au cœur du choix des projets à soutenir 86 | ||
| 4. Favoriser l'autonomie socio-économique des personnes au côté de Crédit Agricole Solidarité et Développement 88 |
||
| 5. Contribuer à la valorisation du patrimoine culturel local au côté de Crédit Agricole Pays de France 89 |
Table de correspondance avec le code du commerce et le GRI ................. 92


Après la COP 21 de Paris l'an passé, les questions d'environnement sont apparues comme une réalité et un enjeu mondial pour tous.
La Responsabilité Sociale d'Entreprise (RSE) fait partie intégrante de la stratégie de notre entreprise. Sans attendre les réglementations pour agir en matière de développement durable, parce que nous sommes coopératifs et ancrés sur nos territoires, nous sommes engagés et souhaitons être utiles à notre
Jacques Boyer, Président Véronique Flachaire, Directeur Général
économie ainsi qu'à l'ensemble des acteurs qui y vivent.
Ce 5ème rapport RSE confirme la pérennité de notre engagement au service du développement de l'économie locale. En tant que financeur de premier plan, nous tenons à promouvoir la croissance et le développement de nos territoires tout en favorisant la diversité, l'équilibre et le respect de l'environnement.
Notre implication dans la RSE se traduit concrètement à travers l'ensemble de nos actions et s'incarne dans notre pacte coopératif et territorial que déclinent avec réussite nos 102 Caisses Locales : plus de 400 actions ont ainsi été réalisées en 2016. Ce pacte est l'expression même de notre responsabilité vis-à-vis de toutes les parties prenantes de notre entreprise : clients, sociétaires, salariés, élus, fournisseurs et partenaires… à travers cinq domaines d'engagement :
Ces domaines d'action sont à la fois les piliers de l'innovation et les moteurs de notre performance durable. Ils font partie de nous. Nous réalisons cette démarche dans l'intérêt de tous : c'est ce qui fait du Crédit Agricole du Languedoc une banque régionale différente.

Portés par des convictions fortes, les engagements RSE du Crédit Agricole du Languedoc se traduisent au quotidien par des actions concertées et des progrès significatifs.



Composé de 28 membres, le Conseil d'Administration du Crédit Agricole du Languedoc respecte une représentation équilibrée de son territoire : 5 Administrateurs émanent du département de l'Aude, 9 Administrateurs de celui du Gard, 11 Administrateurs de l'Hérault et 3 Administrateurs de la Lozère. Le Président, Jacques Boyer, est issu du département de l'Hérault. Il est viticulteur dans la région de Béziers.
Les 28 membres du Conseil d'Administration (à l'issue de l'Assemblée Générale du mois de mars 2016) sont :
Bernard ANGELRAS Pierre BORIES Jacques BOYER Bernard CHAPON Daniel CONNART Jean-Marie CONSTANS Olivier COZON Michel CROS-PELOT Dominique DEMOUY Marie-Ève DUMONS Alain EGEA Jean-Luc EVESQUE Jacques FOURNIER Jean-François GLEIZES Yves GOUZE de SAINT-MARTIN Dominique GRANIER Claude GUIGUE Xavier JEAN Pascal JULIEN Jean-Claude LIMOUZY Marie-Noëlle MAGNALDI Michel PONTIER Jean-Marc RIBES Brigitte ROBERT Martine VERDALE Denis VERDIER Philippe VERDIER François VIALLON
Les membres du Conseil d'Administration en quelques chiffres :
Le Conseil d'Administration se réunit mensuellement. Il est assisté dans une partie de ses travaux par le Comité d'Audit, le Comité des Risques et le Comité des Nominations.
Le Comité d'Audit se réunit trimestriellement avant chaque arrêté des comptes sociaux et consolidés. Ses missions se concentrent sur le processus d'informations financières, de l'efficacité des systèmes de contrôles internes/gestion des risques, du contrôle légal des comptes annuels et de l'indépendance des Commissaires aux Comptes.
Le Comité des Risques, distinct du Comité d'Audit, se réunit également trimestriellement. Ses missions se concentrent sur la stratégie en matière de risques actuels et futurs, approbation et revue régulière des politiques des risques etc.
Le Comité des Nominations se réunit deux fois par an. Ses missions se concentrent sur :

sélection et de nomination des membres de la Direction générale et du responsable des risques en lien avec la Commission Nationale des Cadres de Direction,
La fixation d'un objectif à atteindre et l'élaboration d'une politique à mettre en œuvre en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil.
Le Bureau du Conseil, composé de 15 membres issus respectivement des 4 départements, se réunit régulièrement pour examiner des sujets spécifiques et approfondit certaines questions le nécessitant.
Le Crédit Agricole du Languedoc assure une formation spécifique de ses Administrateurs afin que ceux-ci disposent des connaissances requises pour l'exercice de leurs missions. Leurs compétences sont suivies et appréciées individuellement et collectivement.
Les formations dispensées en 2016 sont :
Ces formations s'inscrivent dans le cadre d'un plan de formation global pour les élus.
Le Directeur Général est nommé par le Conseil d'Administration qui lui confère l'ensemble de ses pouvoirs de gestion. Celui-ci est assisté de 2 Directeurs généraux adjoints ainsi que d'une équipe de Directeurs répartis sur les 4 départements.
Ce Comité de Direction est composé 2 femmes et 10 hommes (au 31/12/2016) :
Les décisions engageant le Crédit Agricole du Languedoc sont prises grâce à l'action de plusieurs Comités spécialisés présidés par le Directeur Général ou un Directeur Général Adjoint.
Toute la Comitologie du Crédit Agricole du Languedoc est revue périodiquement dans l'objectif d'être à la fois plus efficace et réactive.

Les 8 Comités décisionnels au sens où ils engagent le Crédit Agricole du Languedoc sont :

Le fait marquant sans doute le plus fort de 2016 est la création effective de la nouvelle région Occitanie, regroupant à la fois le Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées. La « capitale » régionale devient Toulouse.
Avec une hausse des mises en chantier et la forte demande de logements neufs, le bâtiment bénéficie de

conditions plus favorables qui devraient perdurer en 2017. Bien évidemment, l'état de santé de ce secteur dépendra des mesures fiscales décidées par le prochain gouvernement et si celles-ci sont maintenues, le dynamisme en cours devrait se poursuivre avec ses conséquences positives pour l'activité économique et l'emploi.
Dans les énergies renouvelables, sera créée en 2017 la nouvelle agence régionale de l'énergie et du climat qui sera l'opérateur unique d'investissement de la Région dans ce secteur énergétique. La capacité de la région est très importante et ce secteur représente un vrai potentiel de développement économique.
Dans le domaine du numérique, le label French Tech de Montpellier a été réaffirmé et notre région se positionne de plus en plus comme une référence dans ce domaine en participant activement à l'éclosion de Start up.
Dans le secteur de la santé, 2017 sera l'année du choix du lieu d'implantation d'un centre de protonthérapie (51 M€ de budget) qui met en concurrence les 2 métropoles régionales : Montpellier et Toulouse. A noter la forte concentration des laboratoires d'analyse et la naissance d'un géant, LaboFrance, né de LaboSud : 800 sites de biologie, 1 000 biologistes, 10 000 salariés et 100 000 patients/jour.
Le tourisme a besoin de réponses rapides pour se moderniser. Le contexte électoral de 2017 risque de ne pas les apporter. Ce secteur reste dynamique dans notre région et bénéficie à plein des reports de fréquentation des pays d'Afrique du nord.
Concernant le secteur des transports, le projet de ligne nouvelle TGV Montpellier/Perpignan sera à l'ordre du jour d'un sommet des grandes villes concernées début 2017. Mais son horizon se retreint car l'enquête publique qui devait être lancée fin 2016 est repoussée à 2018 et le projet est réduit à une 1ère phase entre Montpellier et Béziers centre. Les 2 chantiers majeurs qui ont représenté 3 milliards d'€ d'investissement s'achèvent en 2017 : le doublement de l'A9 à Montpellier et le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier avec passage en LGV.
Pour les travaux publics, les signaux de reprise sont là mais les écarts sont profonds entre les territoires : Toulouse et le périmètre métropolitain de Montpellier représentent 50% de l'activité régionale de ce domaine. L'annonce de la construction d'un nouveau stade à Montpellier à côté d'Odysséum et de la gare nouvelle représente un investissement de l'ordre de 100 M€ à venir.
Dans le domaine agricole, les principaux défis sont le renouvellement des générations, l'irrigation de plus en plus nécessaire face à une modification climatique et le sujet de l'arrivée des vins espagnols sur les marchés régionaux.

Le Crédit Agricole du Languedoc met à l'honneur des Associations en lien avec l'accompagnement des jeunes sur son territoire lors des Assemblées Générales de Caisses locales de 2016.
Le Crédit Agricole présente son nouveau

Plan à Moyen Terme : « Ambition Stratégique 2020 », qui prend la suite de « Crédit Agricole 2016 ». Ce plan porte les fortes ambitions du Crédit Agricole pour relever les nouveaux défis qui se dessinent, avec 4 priorités :
Participation du Crédit Agricole du
Languedoc au Forum du financement à l'Altrad Stadium à l'initiative de la CCI

de Montpellier. Cette manifestation aura été l'occasion pour le Crédit Agricole du Languedoc de se positionner comme un des acteurs clés du financement de l'économie régionale devant les 600 participants dont 430 entreprises.


Inauguration de la maison médicale du Vigan lors de laquelle le soutien du crédit Agricole du Languedoc a été largement

plébiscité et ce à double titre : le financement de la construction du bâtiment par l'agence du Vigean et le soutien de la fondation CASD (Crédit Agricole Solidarité et Développement) qui a contribué à l'aménagement de la Maison Médicale
Préservation du patrimoine local : Inauguration de la restauration de la cloche de la chapelle Sainte Foy (Montpellier), chapelle des pénitents blancs de Montpellier, réalisée avec le soutien de la CR du Languedoc en partenariat avec la Fondation Crédit Agricole Pays de France
Participation au ban des vendanges de Flandry et soutien du Crédit Agricole du Languedoc dans la restauration du château de Flandry aux côtés de la Fondation Crédit Agricole Pays de France qui contribue ainsi à la sauvegarde du patrimoine régional.



« Lever les préjugés liés au handicap » Conférence débat organisée par les correspondants HECA de Crédit Agricole

Technologies Services et du Crédit Agricole du Languedoc sur ce thème animée par Ryadh Sallem athlète paralympique multi-médaillé et Jean-Christophe Parisot, premier préfet handicapé de France, en charge de la lutte contre les discriminations.
Conférence organisée par la CR conférence sur le thème « L'agriculture de demain se prépare aujourd'hui » animée par Fabrice Marsella, le maire du Village et Florian Breton, fondateur de MiiMosa, le 1er site de financement participatif de l'agriculture et de l'alimentation.
Dominique TURCQ (Institut Boostzone) : « Comment être future ready » ? Quel sens le management peut-il donner ? Avec un point commun :

le DIGITAL comme moteur de nos évolutions futures.
Et en janvier 2017, le bulletin de paie dématérialisé avec la mise à disposition d'un coffre-fort numérique personnel à tous les collaborateurs du Crédit Agricole du Languedoc dans lequel chacun pourra archiver d'autres documents personnels que le bulletin de paie. Solution plus moderne et plus écologique.






Initié en 2015 avec le lancement de la nouvelle organisation distributive, Le Crédit Agricole du Languedoc a poursuivi en 2016 la mise à niveau de son organisation et de ses points de ventes. Ces changements déployés au service de l'excellence relationnelle s'inscrivent dans un contexte d'évolution des comportements de ses clients.
En effet, les clients fréquentent de moins en moins les agences, 21% d'entre allaient en agence plusieurs fois par mois en 2015 contre 62% en 2007.

Agence Montpellier Triangle
De plus, 24% des clients en 2015 déclarent ne plus utiliser les services des agences (hors DAB, GAB) contre 14% un an plus tôt.
Le Crédit Agricole du Languedoc répond donc à ces changements par la transformation de ses métiers et agences en accentuant son statut de banque Multicanale de proximité et en s'adaptant au nouveau monde connecté.
Les compétences des collaborateurs sont ainsi étoffées par des formations (Exemple : Mooc by CA) afin de promouvoir le meilleur accueil possible pour tous les clients, par l'ensemble des canaux relationnels : agences, téléphone, mails, etc.

De plus, les agences connectées (50 agences), ont subi de profonds aménagements favorisant ainsi la pro-activité, la convivialité et l'esprit d'équipe.
Le secteur bancaire est en mouvement perpétuel. Le Crédit Agricole du Languedoc affirme sa réactivité vis-à-vis d'un monde qui change.
Agence de Montpellier Triangle inaugurée en septembre 2016.
Etre proche de ses clients, c'est aussi proposer des produits et des services adaptés à chaque moment de vie. La Crédit Agricole du Languedoc développe régulièrement ses offres pour être au plus proche des besoins de l'ensemble de ses clients. Ces offres sont relayées par des Conseillers et des Experts au sein de services spécialisés en interne (Assurances Agri/Pro, Epargne Salariale, Pôle Santé, Pôle Energies Nouvelles ….) et en externe grâce à ses filiales (Amundi, Indosuez, Crédit Agricole Consumer Finance…).

Le Crédit Agricole du Languedoc est un partenaire pour les jeunes qui le rejoignent. Ils bénéficient d'offres spécifiques dans les différents univers de banque et assurance :
Des animations sont également assurées à travers les réseaux sociaux (Facebook, Twitter), la signature de partenariats école et des évènements tels que la participation au salon de l'Etudiant de Montpellier, la Ruée des fadas…
Enrichissement de l'offre NEXECUR avec 2 nouvelles options :
Le marché des Obsèques est en croissance continu depuis 10 ans porté par des facteurs sociaux démographiques favorables et par une préoccupation des français importante sur le financement et l'organisation des obsèques.


Le Crédit Agricole du Languedoc propose depuis fin 2016 une nouvelle offre Tranquillité Obsèques avec une assistance plus complète.
Elle se compose d'un contrat de financement et d'un contrat d'assistance en option.
2 avantages différenciant par rapport à nos concurrents : une majoration de 5% du capital financé et une assistance disponible 7J/7 avec des horaires élargis.
Alors que des études montrent que les français sont de plus en plus préoccupés par leur retraite, le Crédit Agricole du Languedoc a développé une offre pour préparer au mieux ce changement de vie. Anticipation de la baisse de revenus, solution d'Epargne-Retraite, placement immobilier… Tous les sujets sont abordés par les conseillers avec les clients concernés par un départ prochain en retraite.
Déploiement de la démarche Jeunes Retraités nationale depuis septembre 2016 : Le passage à la retraite est un évènement de vie majeur pour nos clients. Les priorités du Crédit Agricole du Languedoc sont de faire savoir à nos clients que nous sommes présents pour les accompagner lors de leur passage à la retraite et répondre à leurs besoins. Tous les sujets peuvent être abordés par les conseillers avec les clients concernés par un départ prochain à la retraite.
Le nouveau dispositif poursuit 3 objectifs :
- Notre Site E-immo, sur lequel clients et prospects effectuent simulations et demandes de financement en ligne, s'est enrichi en 2016, dans l'optique de toujours plus de personnalisation de nos réponses. Pour exemple, la prise en compte de l'offre habitat dédiée pour les Primo-accédants est désormais possible.


La clientèle de professionnels et d'Agriculteurs du Crédit Agricole du Languedoc bénéficie d'un accompagnement personnalisé grâce à des conseillers dédiés et des offres innovantes pour leur apporter de la souplesse dans la gestion de leur activité.
Les plus de l'offre : Une offre modulable (le prix et le rendement garantis peuvent être déterminés par le client), 2 types de franchises pour plus de souplesse et un niveau de franchise personnalisable.
Et des avantages pour les jeunes installés : jusqu'a - 50 % sur le montant des cotisations les 5 années suivant l'installation et l'avance des subventions pour alléger la trésorerie entre le paiement de la cotisation et le versement par les Pouvoirs Publics des subventions.
Cette évolution va nous permettre de consolider les garanties dans l'accompagnement du développement de ses clients TPE ET PME et le renforcement de la trésorerie de structures existantes et de faciliter l'octroi sur des financements plus importants lors de création ou reprise d'entreprises. Le Crédit Agricole du Languedoc se positionne depuis 2 ans comme la 1ère caisse régionale sur le nombre total d'affaires nouvelles pour les assurances.

-En mars 2016, une offre adaptée aux petits montants (inférieurs à 15€) et aux petits commerçants a été lancée. D'entrée de gamme, cette offre est économique et attractive pour les petits commerçants afin de faciliter l'acceptation de la carte.
-L'application Smart TPE : Il s'agit pour nos clients d'un équipement simple et sécurisé qui permet d'encaisser les paiements par carte où que l'on soit, avec un smartphone ou une tablette. Une application qui permet notamment d'encaisser un paiement avec son mobile, d'enregistrer des transactions, d'attribuer des identifiants pour chaque vendeurs…
Le Crédit Agricole du Languedoc cherche toujours à apporter à ses clients des réponses adaptées et personnalisées. L'essentiel est que chaque client reçoive le bon conseil, par le conseiller le plus pertinent pour lui. C'est un accompagnement et un conseil adapté à la situation personnelle et professionnelle que le Crédit Agricole du Languedoc veut pour ses clients. Un conseil adapté, c'est un client satisfait.
Depuis 2014, le Crédit Agricole du Languedoc s'est doté d'une cellule coups durs afin de soutenir ses clients qui rencontrent des difficultés d'ordre financier ou social suite à un évènement de vie (maladie, décès d'un proche, divorce, perte d'emploi). Cette cellule composée de 4 personnes assiste également les conseillers afin de trouver les mesures adaptées d'accompagnement bancaire. Cette cellule a été complétée en 2016 par le dispositif passerelle qui permet, avec l'aide de bénévoles (administrateurs ou retraités), d'apporter un soutien aux clients victimes de coups durs.
La part de marché commerciale du Crédit Agricole du Languedoc, sur la clientèle des agriculteurs, est très élevée. Par exemple, 80% des domaines en caves particulières du territoire sont clients au Crédit Agricole du Languedoc soit environ 1600 vignerons indépendants sur 2000 et les 180 caves coopératives viticoles sont clientes du Crédit Agricole du Languedoc, totalement ou partiellement.
Tous les ans, la Caisse Régionale affiche l'ambition d'accompagner 90% des jeunes agriculteurs souhaités par ses soins et elle y parvient. Pour cela, en appui des conseillers agri-pro en agences, le Crédit Agricole du Languedoc a une organisation dédiée de chargés d'affaires et analystes spécialisés agri-coop (au nombre de 18).
Elle dispose également d'une équipe dédiée au traitement des financements AGILOR, à savoir près de 7000 dossiers en 2016 pour 112 M€ de financements, record historique.
Ces équipes dédiées s'appuient également, selon leurs besoins, sur les spécialistes de la BCP (conseil en placements), de l'Epargne salariale, des énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien...), des assurances agricoles, pour apporter le conseil le plus pertinent en réponse aux attentes des clients et sociétaires.

Afin d'être disponible à tout moment pour ses clients, le Crédit Agricole du Languedoc utilise tous les canaux disponibles : téléphone, mails, internet, applications, messagerie CAEL, camion mobile, publications réseaux sociaux.
Le téléphone : en complément des contacts directs par téléphone des agences et des conseillers, un centre de contact est disponible sur des horaires élargis ainsi que le samedi.
Deux équipes sont spécialisées à la prise en charge et au traitement des demandes des clients : l'une est réservée aux clients Particuliers et l'autre aux Professionnels (avec ligne téléphonique et adresse mail dédiées).
1. un site complet pour s'informer, trouver des réponses à ses questions, gérer ses comptes à distance et en autonomie, effectuer de nombreuses opérations (virement, ordre de bourse, souscription de contrats, devis assurances, simulations crédit, …), communiquer directement avec son conseiller au travers d'une boite mail dédiée (Messagerie CAEL).
Nouvelle ergonomie, nouvelle charte visuelle, le site gagne en fluidité et s'adapte automatiquement à tous les supports (ordinateurs, tablettes, smartphones).
Les clients peuvent interagir avec un conseiller par chat.

Les mails : en complément de l'adresse mail de nombreux conseillers, les clients ont la possibilité d'envoyer un message sur la vitrine Internet du Crédit Agricole du Languedoc qui sera traité dans les 24h.
Les agences de proximité du Crédit Agricole du Languedoc sont ancrées dans un environnement digital, multicanal et écoresponsable (tablettes numériques, Signature Electronique, etc.)
En 2016, l'utilisation par les clients des 2 070 tablettes présentes en agence a permis de dématérialiser 1,6 millions documents, bien au-delà de l'ambition initiale d'1 million de documents. Des économies de papier non négligeables !



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Face à un monde qui change le Crédit Agricole du Languedoc doit s'adapter, la digitalisation prend de plus en plus d'importance de nos jours, elle est un moyen innovant pour simplifier le travail des collaborateurs.
En 2017, un nouveau processus d'entrée en relation avec les clients va être mis en place. Cette nouvelle méthode révolutionne un ancien dispositif long et peu adapté pour les conseillers. En effet l'entrée en relation classique nécessite un travail administratif très lourd (questionnaire, prospectus, justification des données, signatures de nombreux papiers, etc.).
Ainsi, la mise en place d'un outil simplifié via l'entrée en relation digitale permet un gain de temps important, les clients peuvent souscrire à un compte via des tablettes tactiles en agence. Ce dispositif rend le service plus adapté aux besoins du client.
Dans un premier temps, les nouveaux clients se voient présenter les valeurs du mutualisme, par la suite ils doivent choisir des moyens de paiement selon leurs besoins (DAV, carte bancaire). Une fois cette étape achevée, un contrôle de conformité est effectué pour vérifier les données du futur client. Le client peut ainsi signer directement sur la tablette son contrat, cette entrée en relation est 100% dématérialisée, aucun échange de document papier n'est nécessaire, cela permet par conséquent de limiter l'utilisation massive de papier.
1ère application mobile dans la catégorie finance, l'application « Ma Banque » du Crédit Agricole (téléchargeable gratuitement sur les stores officiels Apple Store et Google Play) offre aux clients de nombreuses fonctionnalités : consultation de comptes, virements, obtention d'un RIB, prise de RDV directement dans l'agenda de son
conseiller (clientèle des particuliers), géo localisation des agences CA, messagerie CAEL, demande de déblocage prêt habitat, Entrée En Relation 100% à distance, etc.
Forte de son succès et pour répondre aux attentes des clients, l'application s'est enrichie cette année par :
200 000 clients utilisateurs avec une moyenne de 4.000 nouveaux clients détenteurs chaque mois !





L'application « Ma Carte » est destinée aux clients et prospects du Crédit Agricole (téléchargeable gratuitement sur les stores officiels Apple Store et Google Play). Elle permet de s'informer sur les services d'assurance et d'assistance adossés à sa carte bancaire, de solliciter en « un clic » une assistance ou faire opposition à sa carte, de géo localiser les Distributeurs Automatiques de Billets.

Son objectif : permettre aux clients adhérents du Service Informatique Mandats de suivre la stratégie mise en œuvre au sein des mandats de gestion. A tout moment les clients sont informés, sur leur smartphone, tablette ou montre connectée, des mouvements effectués par les gérants.
Les utilisateurs accèdent également aux décryptages de l'actualité économique et financière au travers d'articles synthétiques rédigés par les gérants d'Indosuez Gestion et de vidéos de la Direction des Etudes Economiques Groupe de Crédit Agricole S.A.
Les PLUS : Application gratuite, interactive et participative. Les
clients peuvent dialoguer en direct avec les conseillers du Service Information Mandats, demander à être rappelés ou encore échanger par mail. Les utilisateurs sont également invités à noter les articles proposés et à s'exprimer sur l'application afin qu'elle puisse être constamment améliorée.
Moduleo permet de présenter les offres aux clients d'une nouvelle façon : Une approche modulaire :
Les offres sont découpées selon l'utilité clients :
Un nouvel outil et une nouvelle posture pour le conseiller :
‐ Une fois la découverte client réalisée, le conseiller utilise Moduleo avec le client en lui proposant de construire « avec lui » sa solution.



‐ La présentation des offres est épurée afin de permettre au conseiller de jouer son rôle d'expert.
Chat, partage d'écran, vidéo, échange de documents… Via l'outil Lync, le travail collaboratif à distance est plus que soutenu au Crédit Agricole du Languedoc. Il permet notamment de réduire notre impact environnemental en limitant les déplacements en voiture pour des rendez-vous, réunions, … qui peuvent être réalisés à distance.
Lancé en octobre 2015 ce dispositif permet de faciliter la mobilité des clients entre Caisse Régionale : mise en place d'une offre dédiée, d'un dispositif national avec une plateforme téléphonique pour accompagner et faciliter les démarches des clients.
Le maillage très fin du Crédit Agricole du Languedoc sur son territoire permet à ses clients de bénéficier de services bancaires à tout endroit et d'assurer la proximité à tous ses clients. Le Crédit Agricole du Languedoc dispose aussi d'une agence à Paris intra-muros. Celle-ci permet aux clients installés dans la capitale de bénéficier également de nos services.
210 agences 18 Bureaux Périodiques 464 Distributeurs à billets
Aménagements ergonomiques, mobilier interactif, tablettes tactiles, les nouvelles agences du Crédit Agricole du Languedoc sont centrées sur l'excellence de la relation client. Ces nouvelles agences connectées permettent d'être en phase avec les nouveaux besoins et habitudes toujours plus connectés des languedociens. Transparentes, connectées, multicanales, la transformation des agences s'inscrit
dans l'évolution des attentes des clients. Les clients se déplacent moins en agences. Le client attend alors un haut niveau d'expertise quand il se déplace. Pour cela, dans le cadre de sa nouvelle organisation distributive, le
2016 Rénovations de 50 agences 2.0
Crédit Agricole du Languedoc a renforcé et accru les compétences des conseillers afin d'assurer une excellence dans la relation client.

Montpellier Triangle

Agence 2.0 « Essentiel » de Chalabre


Ils permettent aux clients du Crédit Agricole du Languedoc vivant dans des zones rurales sans agences bancaires et distributeurs d'accéder à des services de retraits. En effet, ces relais bancaires permettent aux clients de retirer des espèces dans des supérettes, boulangeries ou autres commerces de proximité.
Ce concept permet aux clients des zones reculées, notamment en Lozère, de bénéficier des mêmes services qu'une véritable agence bancaire. Chaque semaine, il réalise une tournée dans 12 communes du département de la Lozère.

194 Point verts
Cette notion de proximité est primordiale car elle fait partie de l'essence-même du Crédit Agricole du Languedoc et concrétise sa signature : « être proche de nos clients ». 90% de la clientèle dispose d'une agence du Crédit Agricole du Languedoc à moins de 10 km de son domicile.
Le Crédit Agricole du Languedoc s'est engagé sur un plan de rénovation de ses agences selon 4 prototypes réalisés en 2015 sur le modèle 2.0. Ce plan de rénovation va concerner pratiquement la totalité des agences du Crédit Agricole du Languedoc. Au total, ce sont déjà 50 agences qui ont été rénovées.
Dans le cadre de l'AD'AP (Agenda d'Accessibilité Programmée), le Crédit Agricole du Languedoc a entrepris la mise en accessibilité de ses points de vente pour les personnes en situation de handicap (PSH) et les personnes à mobilité réduite (PMR).
Un plan d'actions sur 9 ans est mis en place et se découpe en plusieurs parties :
Le Crédit Agricole du Languedoc continue son plan de remplacement de ses divers automates : Distributeurs à billets (DAB), Automates de Versements (ADV),
Automates Retraits et Versements (ARV). Ce plan de remplacement a débuté en 2013 et se terminera en 2017. A fin 2016, c'est 361 automates qui ont été remplacés ou installés. En 2017, le Crédit Agricole du Languedoc remplacera 77 DAB, ce qui portera le total à 435 automates de remplacés à fin 2017.
Les nouveaux systèmes mis en place facilitent les opérations des malvoyants et des malentendants. Notons aussi que les nouveaux
appareils sont équipés de systèmes qui permettent de limiter la fraude sur les retraits effectués par les clients.

89 automates remplacés ou installés en 2016
La déficience auditive et la surdité représentent le premier handicap en France. Le Crédit Agricole du Languedoc, œuvrant pour l'égalité des droits et des chances, a mis à disposition de ses clients en 2015 la solution Acceo.
Ce service rend possible la communication à distance d'un client sourd ou malentendant avec nos agences (et avec les services du siège en contact avec la clientèle), par l'intermédiaire d'un Téléopérateur spécialisé via :


La mise en place de ce service depuis 2015 s'est effectué à travers :
Au cœur du projet d'entreprise « Préférence 2016 », la satisfaction clients est l'affaire de tous les collaborateurs qui se mobilisent, au quotidien, autour de 3 priorités : écoute, reconnaissance et éthique. Les fondements coopératifs et mutualistes du Crédit Agricole du Languedoc, ainsi que l'évolution des attentes de ses clients, expliquent cette attention toute particulière.
Cette démarche qualité s'inscrit dans une recherche constante de progrès, toujours dans l'intérêt des clients. Ainsi, le Crédit Agricole du Languedoc garantie à chacun la disponibilité d'un interlocuteur dédié bénéficiant d'une formation adaptée et continue. Les clients se voient proposer des produits adaptés à leur situation financière, leurs objectifs de placements et leur appétence/aversion au risque après un diagnostic épargne complet et un entretien conseil.
Le Crédit Agricole du Languedoc s'engage pour que chaque client reçoive les conseils les plus pertinents pour lui. Ainsi, le Crédit Agricole du Languedoc accorde une attention toute particulière aux réclamations enregistrées.
En 2016, le Crédit Agricole du Languedoc continue d'incarner les valeurs « écoute, loyauté et proximité » qui sont au centre du projet national « Relation Client 2.0 » du Groupe Crédit Agricole.



Afin d'être loyal envers ses clients, le Crédit Agricole du Languedoc et ses collaborateurs n'ont aucune incitation financière à proposer un produit plutôt qu'un autre, il n'y a ainsi pas de rémunération à l'acte ou au produit vendu. Chaque proposition faite au client est faite en toute transparence, il se voit remettre systématiquement un mémo récapitulatif du produit souscrit. Si le client n'est pas satisfait, il a un droit de retrait de 30 jours sans frais.
Le Crédit Agricole du Languedoc réalise régulièrement des enquêtes afin de mesurer la satisfaction de ses clients. Tous les 15 jours, elle interroge l'ensemble des clients ayant eu un contact récent avec l'entreprise mais aussi un échantillon de clients n'ayant eu aucun contact durant les 12 derniers mois.
De plus, une enquête est menée auprès des clients qui ont rejoint ou quitté depuis peu le Crédit Agricole du Languedoc afin de comprendre leurs motivations et ainsi améliorer la qualité des services offerts.
Afin d'obtenir la mesure la plus objective possible de la qualité du service fourni par l'ensemble des collaborateurs, le Crédit Agricole du Languedoc confie chaque année à un organisme tiers le soin de réaliser une étude « clients mystères ». Il s'agit d'enquêtes réalisées sous couvert d'anonymat dans les agences afin de garantir son objectivité. 82% des pratiques ont été conformes à nos engagements d'excellence relationnelle, notamment en ce qui concerne l'accueil des clients dans les agences.
5 000 clients mystères
L'Indice de Recommandation Client est une donnée annuelle proposé par le Groupe Crédit Agricole. Il permet de savoir à quel degré un client est prêt à recommander le Crédit Agricole du Languedoc à l'un de ses proches. Cet indice permet de mettre en évidence la position du Crédit Agricole du Languedoc par rapport

à ses 3 principaux concurrents mais aussi de se comparer aux autres Caisses Régionales. Plus exactement, cet indicateur s'appuie sur la note que les clients accordent à la question « Indiquez sur une échelle de 0 à 10 à quel point vous recommanderiez votre banque principale à vos proches ». La différence est ainsi réalisée entre le pourcentage de clients ayant accordé une note de 9 ou 10 (promoteurs) et celui des clients ayant accordé une note allant de 0 à 6 (détracteurs). Les clients ayant accordé une note de 7 ou de 8 sont considérés comme neutres.
| 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|---|
| IRC Client | -25 | -16 | -13 | -13 |
| Rang de la CR | ||||
| par rapport à ses 3 | 4e | 4e | 4e | 4e |
| concurrents |
Cette progression depuis 2013 est encourageante. En 2016, l'IRC du Crédit Agricole du Languedoc est stable dans un marché qui baisse. Il convient à présent de poursuivre et d'intensifier les actions afin que cet IRC devienne positif.

L'essentiel des réclamations sont traitées sans délai en agences
Au Crédit Agricole du Languedoc, le client est placé au cœur des attentions, chacune des réclamations sont traitées avec l'approche « le client a raison a priori ». En effet, chacun des collaborateurs se doit d'accueillir positivement les réclamations. Cette pratique au centre de la démarche qualité permet ainsi d'améliorer continuellement les services rendus par le Crédit Agricole du Languedoc.
Afin de répondre à toutes les attentes de ses clients, l'ensemble des agents du réseau du Crédit Agricole du Languedoc disposent de délégations commerciales de 1er niveau.
2016
100 collaborateurs ont été formés à la prise en charge et au traitement des réclamations.
Des formations sont au programme pour les nouveaux entrants et dans le cadre des parcours de formations interne.
Si la réponse n'est pas disponible immédiatement ou si celle-ci nécessite l'intervention d'un tiers ou des services du siège, la demande du client est saisie et enregistrée dans l'outil intégré au poste de travail et adressée au bon interlocuteur en fonction de la nature de sa demande. Un accusé de réception mentionnant les délais de traitement est remis sans délai au client. Ce dispositif est piloté par le « Service Clients » du Crédit Agricole du Languedoc.
Ces indicateurs permettent aux parties prenantes internes concernées (agences et services) d'adapter et de redéfinir le pilotage des délais compte tenu des réclamations et dysfonctionnements effectifs. Ceux-ci sont ensuite réexaminés afin de mettre en place des plans d'actions correctifs ayant pour objectifs la non répétition de ces problèmes.
Au-delà de l'approche « le client a raison a priori », le Crédit Agricole du Languedoc communique auprès de ses clients les voies pour exprimer une réclamation :
Dans le cas où les voies de recours classiques n'ont pas permis la résolution d'un litige, le client peut saisir en 3ème niveau et en dernier recours le Médiateur du Crédit Agricole du Languedoc. Celui-ci intervient dans le cadre de la médiation bancaire, il s'engage à répondre dans un délai maximum de 90 jours aux saisines éligibles.
Tous les clients du Crédit Agricole du Languedoc peuvent accéder à ces informations qui sont disponibles sur le site internet du Crédit Agricole du

Languedoc, sur les plaquettes tarifaires adressées annuellement aux clients et disponibles en agence ainsi que sur les documents contractuels concernés.
| Chiffres clés 2016 | Evolution 2016/2015 |
|
|---|---|---|
| Réclamations adressées aux agences et siège : 22 431 | ||
| Réclamations adressées au service clients : | 1 090 | |
| Réclamation adressées au Médiateur : | 242 | |
| Total des réclamations : | 23 763 | -12% |
Le Crédit Agricole du Languedoc a mis en place une organisation structurée afin de répondre à ses obligations en matière de conformité et de déontologie, mais aussi de prévenir la fraude et la corruption.
La sécurité financière et la conformité sont des points essentiels de la RSE où l'on retrouve l'ensemble des responsabilités du Groupe à l'égard de ses clients : les engagements en matière de responsabilité économique, l'exemplarité dans la conformité à la réglementation, la transparence, la loyauté et le respect de la déontologie des activités bancaires (lutte contre la fraude, lutte contre les abus de marché, sécurité financière, etc.). Le respect des règles de Protection de la clientèle fait partie des missions principales confiées au Service Sécurité Financière – Conformité du Crédit Agricole du Languedoc.
Tous les salariés du Crédit Agricole du Languedoc sont formés à un certain nombre de règles et tenus de les respecter :
1/ les règles de conformité qui comprennent la déontologie, le secret professionnel, la remontée des conflits d'intérêts et des dysfonctionnements, la gestion des réclamations ainsi que le devoir de conseil. Les collaborateurs n'ont aucune incitation financière à proposer un produit plutôt qu'un autre, il n'y a ainsi pas de rémunération à l'acte ou au produit vendu.
2/ les règles liées à la lutte contre le blanchiment, la fraude fiscale, la corruption, le financement du terrorisme.
Ces formations font l'objet d'un suivi précis permettant de s'assurer que l'intégralité des salariés concernés les suivent avec la périodicité requise par la Règlementation (ces formations se produisent désormais selon une périodicité de 1 à 3 ans selon les thèmes, conformément aux exigences du régulateur).
+ de 99% des salariés formés aux principaux thèmes règlementaires
Ainsi, en 2016, la quasi-totalité des salariés inscrits ont suivi les formations à la lutte contre la fraude, à la lutte contre le blanchiment, au respect des sanctions internationales et à la conformité.
Enfin, le corps procédural est régulièrement mis à jour afin de veiller à l'adaptation des procédures du Crédit Agricole du Languedoc aux évolutions règlementaires.

Les conflits d'intérêts potentiels et les obligations en matière d'informations privilégiées sont étroitement surveillés.
Les dysfonctionnements et les mauvaises pratiques commerciales, détectés notamment au travers du traitement et du suivi des réclamations client, font l'objet d'une vigilance soutenue.
La protection des clients passe aussi par le respect de la règlementation Informatique et Libertés, avec réalisation des déclarations auprès de la CNIL et le contrôle des mots interdits dans le système d'information du Crédit Agricole du Languedoc.
Toute nouvelle activité et tout nouveau produit, font l'objet d'un avis de la Conformité avant lancement.
87 avis NAP rendus
Traitement de 549 alertes abus de marché Le Crédit Agricole du Languedoc est doté de dispositifs efficaces en matière de surveillance et de détection des risques de non-conformité, basés à la fois sur des outils efficaces et une vigilance renforcée.
La lutte contre le blanchiment et le financement du
terrorisme ont généré 159 déclarations de soupçon TRACFIN (+7 % par rapport à 2015), 63 % de ces déclarations portant sur des motifs fiscaux. Elles résultent du traitement de plus de 3 300 alertes et signalements et de plus de 700 enquêtes approfondies.
159 déclarations de soupçon TRACFIN
La lutte contre la fraude a pris une importance grandissante ces dernières années. Elle vise à protéger :
85% des tentatives de fraude déjouées
La communication a d'ailleurs été renforcée auprès des clients afin de les sensibiliser sur les mesures de vigilances qu'ils doivent adopter.
La sécurité financière au CAL 14 ETP
Pour veiller à ce dispositif complet de maîtrise des risques de non-conformité, le service Sécurité Financière et Conformité comprend 14 ETP avec : 5.7 ETP sur la Sécurité Financière, 3.8 ETP sur la prévention de la fraude et 4.5 ETP sur les autres fonctions de conformité.
En 2016, le Crédit Agricole du Languedoc a entamé un plan d'adaptation aux règles de sanctions internationales
de façon à s'assurer qu'elle n'a pas de relation avec des pays, entités ou individus liés au terrorisme ou au trafic de stupéfiants.

Le développement des nouvelles technologies informatiques et digitales conduit à une montée en puissance des services de banque en ligne. Cette dématérialisation croissante des services bancaires s'accompagne de nouveaux risques : piratage des comptes clients en ligne, virements frauduleux et autres actes malveillants. Pour contrer ce risque, le Département « Sécurité Financière » met continuellement en place des actions afin de garantir au mieux la sécurité financière des flux financiers des clients. Voici quelques exemples des actions : concernant les services de banque en ligne, en cas de modifications ou de changements sur l'espace personnel en ligne du client, le Crédit Agricole du Languedoc procède à une confirmation par SMS ainsi qu'à une confirmation papier qui permet de garantir la sécurité de ces opérations.
Le Crédit Agricole du Languedoc suit quasi en temps réel des intrusions et des connexions douteuses sur les espaces en ligne de ses clients afin d'anticiper et de traiter rapidement les tentatives de fraude.





Notre banque coopérative animée par un esprit mutualiste est très liée aux territoires. Financeur majeur de l'économie locale, notre solidité financière nous permet de nous impliquer pleinement dans le développement durable local, de créer du lien entre les acteurs, d'encourager et soutenir les initiatives telles que la création d'entreprise.
Les fondamentaux financiers solides du Crédit Agricole du Languedoc lui permettent d'être un acteur majeur de l'économie régionale. Il accompagne les clientèles privées et professionnelles dans tous leurs projets en mettant en synergie sa proximité et les métiers qui lui sont liés (épargne, crédits, moyens de paiement, assurances, banque de financement et d'investissement, immobilier).
Le Produit Net Bancaire 2016 s'établit à 577 M€, en recul de 0,8% par rapport à 2015. Le PNB enregistre les effets d'une activité commerciale dynamique et bénéficie du versement des dividendes sur les participations dans le Groupe Crédit Agricole en hausse sensible par rapport à l'exercice précédent. Mais il est pénalisé par les marges négatives sur les produits d'épargne et l'effet des renégociations de crédit, ainsi que par l'effet négatif lié à l'opération de simplification du groupe Crédit Agricole.
| Valeur en M€ en 2015 |
Valeur en M€ en 2016 |
Distribution PNB |
Evolution 2015/2016 |
|
|---|---|---|---|---|
| PNB | 581 | 577 | 100% | -0,8% |
| Salaires, intéressement et participation |
167 | 169 | 29% | 1,1% |
| Achats (HT) | 88 | 91 | 16% | 3,4% |
| Impôts, taxes, TVA, IS |
128 | 121 | 21% | -5,4% |
| Coût du risque, provisions et divers |
43 | 37 | 6% | -13,3% |
| Résultat net | 156 | 159 | 28% | 1,9% |
Le résultat net dégagé en 2016 s'élève à 159,1 M€. Après versement des intérêts aux parts de Caisse Régionale et rémunération des CCI/CCA (Certificat Coopératif d'Investissement/Certificat Coopératif d'Associé), ce résultat permet de renforcer les fonds propres du Crédit agricole du Languedoc, et donc sa solidité et sa capacité à poursuivre son projet de développement.
L'affectation du résultat net de 2016 prévoit (sous réserve d'approbation par l'Assemblé Générale du Crédit Agricole du Languedoc) :

Avant affectation du résultat net de 2016, les fonds propres du Crédit Agricole du Languedoc atteignent 2,8 Md€, en évolution de +5,6 % par rapport au 31/12/2015.
Le Crédit Agricole du Languedoc conforte une structure financière robuste, illustrée par un ratio de solvabilité Bâle III significativement supérieur au minimum requis (17,2% au 30/09/2016). Cette solidité financière permet un accompagnement à long terme des clients et des sociétaires dans la réalisation de l'ensemble de leurs projets.
Les fondamentaux financiers solides du Crédit Agricole du Languedoc se caractérisent par :
La région étant au cœur des décisions du Crédit Agricole du Languedoc, l'épargne collectée par ce dernier est par conséquent utilisée pour financer les projets de ses clients sur son territoire.
En 2016, les encours d'épargne ont été de 25,2 Md€. Ils progressent de 3,1% par rapport à 2015.


Les 3 milliards d'euros de crédits débloqués en 2016 marquent la volonté du Crédit Agricole du Languedoc d'être aux côtés de ses clients dans leurs projets, mais aussi d'être acteur de l'économie de son territoire. Les financements de projets immobiliers représentent 1,7 Md€. L'implication du Crédit Agricole du Languedoc s'illustre aussi par le niveau des concours octroyés aux acteurs économiques, entreprises, professionnels, agriculteurs, collectivités locales, qui dépasse 1 Md€ en 2016.
En 2016, les encours de crédit s'établissent à 17,7 Md€, soit +2,5% par rapport à 2015.



Dans ce cadre, le Crédit Agricole du Languedoc pérennise sa politique d'achats responsables basée sur le dialogue avec ses fournisseurs à travers les 3 axes suivants:
En 2016, le Crédit Agricole du Languedoc a renforcé sa relation client-fournisseurs de manière durable et responsable. La relation nouée avec ses fournisseurs est basée sur le respect du développement durable (économique, social et environnemental) dans leur propre activité de production et/ou distribution.
Ainsi, en 2016, le Crédit Agricole du Languedoc, grâce à l'aide de la plateforme Afnor Certification, a amélioré sa démarche.
Les avantages de la plateforme Afnor Certification :
Pour l'essentiel des appels d'offres lancés par le Crédit Agricole du Languedoc, les évaluations RSE des candidats, confiées à la société Afnor Certification, sont prises en compte dans la notation globale des candidats.
La note RSE est déterminée par les réponses au questionnaire RSE et les documents justificatifs fournis sur la plateforme Afnor Certification. La notation est prise en compte à hauteur de 10% minimum lors de la décision finale.
Les appels d'offres menés par le service achats en 2016 ont été l'occasion d'être attentif à nouveau sur le niveau de RSE de chaque entreprise retenue (imprimeurs, gestion de l'économat, maintenance multi technique des agences, numérisation des documents, Levée de doute et Gardiennage, fabrication des cartes de visites)

En 2016, c'est 68 fournisseurs qui ont été sollicités lors de lancement d'appel d'offres dont 49 ont été évalués sur leurs engagements RSE.
Au Crédit Agricole du Languedoc, la responsable des achats est également responsable RSE. Le critère RSE est donc un critère qui est pris en compte dans la majorité des appels d'offres. Toutefois, afin de déployer une politique d'achats responsables qui doit s'appliquer à tout acheteur du Crédit Agricole du Languedoc, une formation en e-learning sur les

principes fondamentaux à connaître sur la RSE et les achats sera proposée en 2017 à l'ensemble des acheteurs potentiel du Crédit Agricole du Languedoc. Cette formation de 35 minutes environ propose d'accompagner un collaborateur dans la mise en place d'une démarche d'achats responsables
L'entreprise est un modèle d'économie circulaire : « il est plus économique de produire de façon écologique » (Emmanuel DRUON - Président POCHECO). L'activité et la démarche de POCHECO sont guidées par 3 principes :
Pour chaque arbre coupé afin de fabriquer des enveloppes, POCHECO en replante 4 !
‐ INNOTEC : Des cartouches remanufacturées dans toutes les agences du territoire du Crédit Agricole du Languedoc
INNOTEC est fabriquant recycleur de cartouches laser remanufacturées. L'usine est basée à Lunel sur le territoire du Crédit Agricole du Languedoc. Cette PME a fait le choix de maintenir une production en France mais a surtout fait le choix de mettre l'humain au cœur de son bâtiment. INNOTEC a reçu en 2013 le trophée du « Projet RSE le plus innovant d'une PME » lors de la 1ère nuit de l'Entreprise Solidaire et Responsable.
En complément, l'entreprise Pro-Xl (entreprise locale du territoire du Crédit Agricole du Languedoc) récupère les cartouches usagées pour la valorisation des déchets et ce en collaboration avec le fournituriste du Crédit Agricole du Languedoc qui récupère les cartouches en agence, en même temps que ses livraisons, afin d'éviter les trajets à vide, toujours dans un but de démarche écoresponsable.
‐ BIBAL : Entreprise locale pour les distributeurs automatiques de boissons et encas sur les sites administratifs du Crédit Agricole du Languedoc
Partenaire pour la distribution automatique depuis 2011 et installé sur le territoire du Crédit Agricole du Languedoc, BIBAL est investi dans le développement durable. C'est un torréfacteur dernière génération avec une croyance dans le commerce équitable, des distributeurs des détecteurs de gobelet pour se servir au Mugg, des machines équipées en Led donc moins consommatrices d'électricité.


Quand la taille de l'opération le permet, le Crédit Agricole du Languedoc essaie de privilégier le plus possible ces prestataires lors de ses appels d'offres. Le Crédit Agricole du Languedoc sollicite des ESAT ou EA notamment dans le domaine de l'entretien des espaces verts, le recyclage de matériel informatique, les prestations d'imprimerie, traiteurs. C'est une vingtaine d'ESAT ou EA qui ont été sollicités sur l'année 2016 pour un total estimé entre 4 à 4,5 Unités Bénéficiaires.
Le Crédit Agricole du Languedoc a toujours été très attentive et soucieuse à l'ancrage territorial des entreprises avec lesquelles elle collabore. De ce fait, elle s'efforce de travailler au maximum avec des entreprises implantées sur son territoire de façon à soutenir l'économie locale. Cela concerne notamment les travaux de ménage (Sud Service Nettoyage), les espaces verts (divers ESAT), les travaux d'imprimerie (JF Imprimerie, Impact Impression, Pure Impression), le service traiteur (Germain), les distributeurs automatiques (Bibal), l'éditique et la numérisation (Edokial), la Maintenance Multi technique (Climater), l'achat des cartouches imprimantes (Innotec).
Dans le cadre des rénovations d'agences, le Crédit Agricole du Languedoc s'engage à ce que 90% des travaux soient assurés par des entreprises locales et régionales.
Durant l'année 2015, 27550 nouvelles entreprises marchandes non agricoles ont été créées en Languedoc, soit une baisse significative de 5,7% par rapport aux résultats de l'année précédente.
Cette situation de reflux est essentiellement due au recul important des créations sous le régime de la microentreprise (-26,5%) dont la dynamique tend à s'essouffler sensiblement.
La hausse importante des créations sous les autres modes d'exercice (20,1%) ne compense qu'une partie de ce recul en nombre.
A l'instar des années précédentes, plus d'une entreprise sur trois a été créée dans les secteurs du commerce, du transport et de l'hébergement-restauration (+37,9%).
Fait plus notable, la création d'entreprises traditionnelles progresse très fortement dans l'industrie (+21%) et la construction (+11%)
Dans ce contexte la Caisse Régionale du Languedoc a su développer son Fonds de Commerce ENTREPRISE,
qui progresse de 4,58% amenant son taux de pénétration à un peu plus de 41% du marché.
Le Crédit Agricole du Languedoc entend conserver et développer cette place de leader sur ce marché et accroitre encore sa présence sur le sous-segment des Jeunes Entreprises Innovantes.
En 2016 la création de Jeunes Entreprises Innovantes a été particulièrement dynamique en Languedoc avec une hausse de 36% de JEI identifiées par notre partenaire CREALIA.
La Caisse Régionale du Languedoc a capté une partie de ces nouveaux venus, le % de JEI en relation de compte avec la Caisse passant de 15,8% en 2015 à 16,3% en 2016.

Filiale du Crédit Agricole du Languedoc, SOFILARO est une société de capital investissement qui accompagne les entrepreneurs de la région dans les différentes étapes de croissances de l'entreprise :

Créée en 1983, elle dispose de 20 M€ d'actifs sous gestion, et s'est installée comme l'un des acteurs majeurs du financement en Fonds Propres de l'économie régionale.
Le Crédit Agricole du Languedoc accompagne ainsi cette réussite en soutenant les filières agricoles et agroalimentaires de la région.


Concernant la viticulture, filière majoritaire sur le territoire du Crédit Agricole du Languedoc, la campagne 2015-2016 s'est bien déroulée au niveau des volumes contractualisés et des prix de vente, moins bien sur les rythmes de retiraisons, ce qui a généré de la décollecte voire des accompagnements en trésorerie.
La campagne arboricole peut être jugée, de son côté, d'honorable à bonne, grâce à des prix soutenus liés, en partie, à un fort ensoleillement et donc une consommation soutenue.
Au chapitre des difficultés rencontrées, le Crédit Agricole du Languedoc a accompagné des crises de prix sur les éleveurs laitiers (surtout en Lozère) et sur les céréaliers (surtout en Lauragais)
Le Crédit Agricole du Languedoc a également accompagné des agriculteurs victimes d'aléas climatiques, à savoir la grêle sur le secteur du Pic St Loup et du Biterrois, puis à nouveau la grêle sur le bassin de Mauguio, enfin des incendies dans les Hautes-Corbières causant des dégâts aux cultures. Cela a pu se faire, à chaque fois, grâce à notre dispositif contenant, au cas par cas, des mesures telles que l'année blanche (insertion de différé d'échéances de prêt au sein du tableau d'amortissement), des Courts Termes ou des Moyens Termes pour financer le Besoin en Fonds de Roulement, des prêts de restructuration, tout cela à des conditions bonifiées par le Crédit Agricole du Languedoc, mais surtout grâce à un maillage du territoire riche de conseillers au service des agriculteurs (des conseillers pro-agri en agences, appuyés par les chargés d'affaires spécialisés en agriculture).
Du point de vue de l'investissement en agriculture, le Crédit Agricole du Languedoc a battu à nouveau en 2016 le record de réalisations, toutes filières confondues, de dossiers AGILOR (financement des matériels), avec 112 M€ débloqués. Ce niveau d'investissement provient d'un contexte viticole que nous pouvons qualifier de porteur sur les 5 dernières campagnes, les subventions à l'investissement, le dispositif de suramortissement Macron, enfin le contexte de taux bas : en synthèse, les conditions étaient réunies en faveur de l'investissement.
Le Crédit Agricole du Languedoc a accompagné le développement des structures de la filière (caves coopératives, caves particulières, arboriculteurs, maraîchers, éleveurs, céréaliers, etc…) par le déblocage, en 2016, de 200 M€ de financements agricoles soit une nouvelle progression, par rapport à 2015 de +6,4%.
Des mesures spécifiques ont été mises en place pour accompagner les clients agriculteurs du Crédit Agricole du Languedoc que ce soit sur des investissements productifs ou dans le cadre d'aides suite à des calamités diverses.
Retour sur l'inauguration le 21 juin dernier du nouvel atelier de vinification de la cave des Vignobles Montagnac
Le Crédit Agricole du Languedoc reste la seule banque partenaire de cette cave depuis sa création et a tout naturellement accompagné ce projet.


« Ce nouvel atelier de vinification va nous permettre de répondre aux exigences du marché […] et de mieux nous investir dans la dimension commerciale de notre activité. » déclare René Moreno, le président des Vignobles Montagnac.
La mutation de la viticulture a profondément modifié la production languedocienne et les anciennes cuves devaient laisser la place à une nouvelle cuverie inox adaptée aux lots de sélection actuels.
Ainsi, ce nouvel outil innovant de vinification fait pas moins de 45 000 hl.
Ce projet comprend de nombreuses innovations, notamment en matière d'automatisation. Il comprend une aire de pressurage équipée de deux cuves d'égouttage et de quatre pressoirs pneumatiques, ainsi qu'un bâtiment de conservation et de traitement des vins. Les transferts et brassages sont sécurisés par automate, ce qui diminue la pénibilité au travail.
Par ailleurs, les anciennes installations ont été rasées pour faire place à la nouvelle cuverie, un chantier qui s'est étalé sur plus d'un an et demi pour un montant d'investissement de 3,7 M€, le tout dans une démarche éco citoyenne puisque les matériaux issus de la démolition ont été recyclés et utilisés.
Une transformation de taille pour apporter de la valeur ajoutée à la qualité du vin, de l'environnement, de la sécurité, un bel exemple d'adaptation aux exigences actuelles du marché viticole !
La journée de restitution de la 8ème édition du concours « Images de nos campagnes » organisé par Les Jeunes Agriculteurs Languedoc-Roussillon s'est tenue le 24 mai dernier à Clermont-l'Herault.

Ce concours permet à des lycéens de préparer des séries de photos. La classe sélectionnée a remporté une coupe et des cadeaux offerts par le Crédit Agricole du Languedoc. Cette année, 4 classes issues des départements notre région ont présenté à tour de rôle leurs réalisations devant un jury composé d'organismes partenaires et d'élus.
La charte stratégique « PADH 2020 » est l'œuvre commune des organisations professionnelles agricoles, des collectivités territoriales et des pouvoirs publics du département de l'Hérault. Le Crédit Agricole du Languedoc a signé le 26 janvier 2015 la charte « PADH 2020 » et a continué de contribuer en 2016 à ce projet en participant à l'observatoire régional des installations et aux groupes de travail sur l'installation


progressive. L'objectif stratégique retenu pour le PADH 2020 est de consolider le potentiel de production de la Ferme Hérault, à travers 6 000 entreprises agricoles responsables et créatrices de valeurs économiques, sociales et environnementales dans les filières et les territoires.
Le Crédit Agricole du Languedoc au plus près de la filière viticole
Le Crédit Agricole du Languedoc accompagne 8 vignerons sur 10 sur son territoire
Le Crédit Agricole du Languedoc est partenaire de « Coop de France Languedoc Roussillon » et « vignerons indépendants Languedoc Roussillon ». Ces contributions permettent notamment l'organisation du « concours des vins de la coopération » et du « coup de cœur des femmes journalistes » par Coop de France Languedoc Roussillon mais aussi l'organisation de 3 salons de promotion des vins du Languedoc à Bascharage (Luxembourg), Clermont-Ferrand et Colmar par les vignerons indépendants du
Languedoc Roussillon.
AgriManager.com
Ce « serious game » développé par le Crédit Agricole en 2016 contribue à la formation des futurs agriculteurs. Il a été démultiplié au sein de tous les établissements de formation agricole partenaires. Il permet aux élèves d'être confrontés à la vie professionnelle et à la gestion

d'une exploitation agricole. Il a été conçu pour expliquer le rôle de la banque/assurance pour un chef d'entreprise agricole dès son installation.
L'année 2016 est marquée par le lancement de l'offre e-millesime dédiée aux transactions viticoles de taille moyenne. C'est une plateforme d'intermédiation destinée à la centralisation des intérêts des acheteurs et des vendeurs (exemple : installation pour les candidats qui n'ont pas de foncier, offre d'une solution à un agriculteur n'ayant pas de repreneurs identifiés, etc.)
Partenariat avec MIIMOSA (structure de crowdfunding) permettant une alternative à l'accompagnement de projets innovants, en plus du financement bancaire.

Exemples de soutiens financiers du Crédit Agricole du Languedoc à des actions menées pour l'agriculture de notre région en 2016 :




Le Crédit Agricole du Languedoc partenaire majeur de ce 1er salon régional de l'agriculture connectée qui s'est tenu à Montpellier (Verchant) les 15 et 16 novembre.
Cet évènement réunissait près d'une quarantaine d'exposants et institutionnels venus de toute la France pour présenter diverses solutions et produits connectés : des solutions de gestion destinées à des domaines aussi variés que la gestion des risques climatiques (stations météo connectées), l'agriculture de précision, solutions de localisation (d'équipements, d'animaux), pilotage de l'irrigation (capteurs connectés donnant des indications pour une irrigation de précision, d'alerte gel, de climatologie), gestion de l'exploitation (logiciels de
gestion d'entreprises, applications mobiles pour gérer, connecter et digitaliser son exploitation, solutions de marketing digital au service de la vente de produits, carnet de bord numérique), pilotage de la viticulture (aide à la décision pour vignerons et oenologues intégrant les données phénologiques, la maturité, et les données collectées à la parcelle), entretien des machines (applications de gestion et de réglages du parc de machinisme agricole de l'exploitation), traçabilité phytosanitaire, solutions de gestion à distance (de portes ou trappes par exemple), sites de partage de matériel agricoles, et plus encore…
Le stand du Crédit Agricole du Languedoc, au milieu de cette palette de technologies et services proposées par les sociétés présentes, l'a positionné comme le banquier des solutions innovantes à la disposition des secteurs agricoles et viticole pour optimiser la gestion des exploitations, accroitre leur productivité, développer leur e-réputation…
Un stand particulièrement animé avec 3 points d'accueils thématiques autour du serious game agri-manager, des applications Winealley et Pleinchamp et du smart TPE, avec bien entendu un espace réservé aux échanges. Expertise et convivialité étaient au rendez-vous avec l'innovation comme leitmotiv.
Le Village by CA est un réseau d'affaires national centré sur l'innovation. Il a été créé par la Fédération Nationale du Crédit Agricole et il consiste en la création d'un écosystème qui facilite la coopération entre des entreprises partenaires du village, des jeunes entreprises innovantes et le Crédit Agricole.
Montpellier est une métropole labellisée French Tech, très active dans le domaine de la création d'entreprises innovantes. Compte tenu de cette dynamique et du succès du 1er village ouvert à Paris, le Crédit Agricole du Languedoc a décidé de déployer un Village by CA à Montpellier qui s'étendra sur 2000 m2 dans le futur quartier @7 Center à l'Odysseum. Le bâtiment sera livré en septembre 2017, il accueillera aussi le futur Centre d'Affaires du Crédit Agricole du Languedoc.


Le Village by CA se distingue des autres incubateurs classiques, en effet il accueille des entreprises en post-incubation, c'est-à-dire des jeunes entreprises innovantes qui ont déjà fait leurs preuves commerciales. Dès lors, le village se veut comme un accélérateur de croissance qui participera à l'animation de l'écosystème entrepreneurial de notre région (incubateurs, laboratoires, collectivités, clients, partenaires…). Il permettra l'accompagnement et l'hébergement d'une vingtaine de jeunes entreprises innovantes. Celles-ci bénéficieront durant deux ans non seulement de moyen commun (informatique, espaces de co-working, locaux de réunion), mais aussi de l'assistance d'experts, de soutiens techniques, d'une offre de formations spécifiques, de conférences, d'ateliers de cocréation et du parrainage d'entreprises régionales de références, voire de grands groupes internationaux.
Le Centre d'Affaires proposera des services financiers qui accompagneront la croissance : Financements, Epargne, Capital Investissement, Intermédiation, Ingénierie Financière et Patrimoniale, Import/export par l'intermédiaire des unités et filiales liées aux marchés spécialisés du Crédit Agricole du Languedoc (Agence Entreprises, CALF, SOFILARO, CALEN, Banque Privée, Indosuez Wealth Management).
La santé est une thématique primordiale du projet d'entreprise préférence 2016, le Crédit Agricole du Languedoc est fière de son engagement et soutient de nombreux projets.




Réalisation sur 2016 :
de 34 M€ pour 207 dossiers (20 M€ pro, 14M€ habitat)
‐ 247 dossier étudié (92 habitats, 134 pro et 21 conso)
Le contexte du marché des collectivités publiques en 2016 :
Le Crédit Agricole du Languedoc continue de participer au financement de l'économie locale en accompagnant les collectivités publiques du Languedoc. Sa part de marché commerciale au 31/06/2016 est de 76% soit 1138 clients sur 1484 collectivités locales et de 75% soit 21 clients sur 28 sur le secteur hospitalier.
Sur l'année 2016, le Crédit Agricole du Languedoc a traité 742 demandes de financements sur ses 4 départements.
Il a été mis en place :

| Moyen Terme/Court Terme | Ouverture de Crédit | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre de dossiers |
Montant en M€ |
Nombre de dossiers |
Montant en M€ |
||
| Aude | 137 | 21 | 38 | 10 | |
| Gard | 90 | 50 | 27 | 6 | |
| Hérault | 98 | 45 | 73 | 22 | |
| Lozère | 40 | 9 | 51 | 16 | |
| TOTAL | 365 | 125 | 189 | 54 |
85% des dossiers sont inférieurs à 500 K€ destinés à des collectivités publiques de taille petite et moyenne.
Au global, au 31 décembre 2016, les réalisations de crédit ont été de 122 M€ et les encours de crédit sur le marché des Collectivités Publiques d'établissent à 1,93 Md€ en recul de -1.8%.
Cette variation de production s'explique principalement par :
Une baisse du recours à l'emprunt des collectivités estimée à -10 % en 2016
Une concurrence importante et une offre redevenue largement supérieure à la demande
Depuis 2008, le Crédit Agricole du Languedoc a mis en place des mesures pour évaluer son impact sur l'environnement. Ainsi, le Crédit Agricole du Languedoc calcule chaque année ses émissions de gaz à effet grâce à l'outil agréé par l'association Bilan Carbone®. Il permet de synthétiser l'impact annuel engendré sur l'écosystème mais aussi de mesurer les progrès réalisés par rapport aux

années précédentes. Cet indicateur a été au centre du projet d'entreprise « Préférence 2016 ».
Le Bilan Carbone concerne l'année civile 2015, les émissions de GES sont par ailleurs comparées à l'exercice de référence du projet « Préférence 2016 » (année 2012).
Agricole du Languedoc met en place un plan d'actions avec des objectifs et des
Pour l'année 2015, le Crédit Agricole du Languedoc a émis en totalité 12 533 tonnes équivalent CO2, soit une baisse de 5,63 % par rapport à 2012 A noter que les émissions associées aux financements ne sont pas pris en compte dans ce bilan carbone.
Les efforts se sont poursuivis en 2016, l'objectif étant une réduction de 10% des émissions à l'échéance du projet « Préférence 2016 » (2012-2016).
Pour chaque poste consommateur de carbone, le Crédit
actions concrètes afin de réduire les émissions de GES.
Emissions de GES en 2015 : 12 533 T CO2e 2012‐2015 : ‐5,63%



Ci-dessous le détail poste par poste sachant que toutes les comparaisons sont réalisées par rapport à 2012, année de référence du projet d'entreprise.
En 2015, le Crédit Agricole du Languedoc a généré 594 tonnes équivalent CO2 pour sa consommation d'énergie primaire au sein de ses bâtiments (fioul domestique gaz naturel et gaz spécifique pour les climatiseurs) soit une baisse - 19,4% par rapport à 2012. De plus, 1 275 tonnes équivalent CO2 ont été générées indirectement par sa consommation d'électricité.
Le Crédit Agricole du Languedoc entreprend depuis 2008 un programme de rénovation de ses installations de chauffage et de climatisation dans l'ensemble de ses locaux, à savoir, les agences et les sièges. L'un des objectifs de rénovation est d'éliminer progressivement toutes les chaudières restantes. Les chaudières à fioul et à gaz sont progressivement remplacées par des pompes à chaleur électriques. L'ensemble des climatisations R22 (climatisation appauvrissant la couche d'ozone) ont été majoritairement supprimées. De plus, lors de chaque rénovation d'agence, des éclairages par LED sont systématiquement mis en place afin de réduire les consommations. Les systèmes d'éclairage, de chauffage et de climatisation sont régulés automatiquement après chaque rénovation par des systèmes d'horloge. Le programme de rénovation porte ses fruits.
Le Crédit Agricole du Languedoc a également commencé en 2016 le changement de toutes les fenêtres de son plus gros site administratif à Maurin. Ce programme va continuer sur l'année 2017 afin d'avoir une meilleure isolation u bâtiment, ce qui engendrera de fait une baisse de consommation d'énergie.
dessous: -76,42% pour les consommations de fioul en litre, -12,61% pour les consommations de gaz naturel et -8,61% pour les consommations d'électricité
En 2016, le Crédit Agricole du Languedoc soutient le développement des énergies renouvelables en ayant souscrit auprès d'EDF l'offre Equilibre qui garantit une quantité d'électricité 100% d'origine renouvelable injectée sur le réseau électrique.
Dans le cadre du pilotage des indicateurs environnementaux, les différentes consommations (eau et énergie) sont suivies annuellement. Ceci permet d'évaluer l'efficacité des mesures des plans d'action et de les faire évoluer.
A fin 2016, les consommations d'énergie ont diminué substantiellement comme l'illustre le tableau ci-
Le Crédit Agricole du Languedoc limite ses consommations de ressources

depuis 2012.
| Consommation d'énergie | Consommation d'eau |
|||
|---|---|---|---|---|
| Electricité (kWh) |
Fioul (L) | Gaz (kWh) |
m3 | |
| 2012 | 17 740 165 | 104 486 | 1 145 823 | 32 899 |
| 2013 | 17 564 882 | 92 152 | 1 183 509 | 26 209 |
| 2014 | 16 350 470 | 37 649 | 976 713 | 28 457 |
| 2015 | 15 552 596 | 28 797 | 1 042 453 | 28 297 |
| 2016 | 16 212 245 | 24 642 | 1 001 353 | 27 853 |
| Evolution 2012/2016 |
-8,61% | -76,42% | -12,61% | -15,34% |
Ce suivi des consommations d'énergies et de gaz à effet de serre se fait aussi par équivalent temps plein (ETP) illustré ci-dessous.
| Consommation d'énergie par ETP | Emissions de | Consommation | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Electricité (KW.h) |
Fioul (L) |
Gaz (KW.h) |
GES par ETP | d'eau par ETP | ||
| 2012 | 6 802 | 40 | 439 | 5,01 T Co2 eq | 12,61 m3 | |
| 2013 | 6 738 | 35 | 454 | 5,17 T Co2 eq | 10,05 m3 | |
| 2014 | 6 260 | 14 | 374 | 4,75 T Co2 eq | 10,09 m3 | |
| 2015 | 5 922 | 11 | 397 | 4,77 T Co2 eq | 10,77 m3 | |
| 2016 | 6 322 | 10 | 390 | 10,86 m3 | ||
| Evolution 2012/2016 |
-7,06% | -75,98% | -11,05% | -13,87% |
Ce poste concerne les déplacements domicile-travail des collaborateurs du Crédit Agricole du Languedoc ainsi que les déplacements professionnels (voiture, avion, train). Il représente 6 542 Tonnes équivalent CO2 et augmente de 3,87% entre 2014 et 2015 et représente 52% des émissions totales. Cette augmentation s'explique par la nouvelle organisation du réseau qui a entrainé des mutations et des déplacements professionnels plus nombreux notamment pour les métiers de conseillers professionnels ou chargés de clientèle professionnelle qui sont amenés à travailler sur plusieurs agences afin d'être au plus près des clients.
Ce poste représente 20% des émissions totales du Crédit Agricole du Languedoc. Il regroupe l'ensemble des investissements du Crédit Agricole du Languedoc dans des biens durables (patrimoine immobilier, parc automobile). Il s'élève en 2015 à 2 487 Tonnes équivalent CO2. En évolution de 12,38% par rapport à 2014. Cette augmentation s'explique par la mise à jour progressive de nos données de surface ainsi qu'en raison de l'ouverture de nouveaux espaces de ventes.
La consommation d'intrants représente les consommations du Crédit Agricole du Languedoc en matière de papiers, plastiques, fournitures ainsi que le recours à des services dits fortement matériels
442 Tonnes de papier consommé
Soit 0,17 Tonnes par collaborateurs

(l'entretien des espaces verts, le ménage, etc). Ce poste représente en 2015 : 1 262 tonnes équivalent C02, soit 10 % des émissions totales. Il accuse une hausse de 0,6% par rapport à 2014 à cause d'une augmentation de la consommation de papier principalement.
Objectif « zéro papier »: Afin d'endiguer cette hausse, le Crédit Agricole du Languedoc s'est fixée des objectifs en interne, la mise en place du process « zéro

papier » visant à limiter la consommation de papier par la numérisation dès que possible des documents plutôt que de les stocker sous format papier (Factures, relevés de comptes, documents administratifs des fournisseurs, etc.). Par exemple, à chaque ouverture de compte les documents envoyés sont systématiquement dématérialisés.
En 2017, C'est le bulletin de salaire dématérialisé qui est proposé dès le mois de janvier à l'ensemble des collaborateurs du Crédit Agricole du Languedoc pour moins de papier.

Ce poste représente l'ensemble des déchets papiers, des cartons recyclés et des ordures ménagères. Il ne compte que très peu dans les impacts du Crédit Agricole du Languedoc avec 33 tonnes équivalent CO2, soit une augmentation de 26% par rapport à l'année précédente. Malgré tout, le Crédit Agricole du Languedoc tient à réduire ce poste en menant des actions qui valorisent les déchets. Le recyclage des déchets est un enjeu majeur afin de préserver notre écosystème, il fait partie intégrante de la politique RSE du Crédit Agricole du Languedoc.
Les actions du Crédit Agricole du Languedoc mise en place sur le recyclage des déchets sont :
ZOOM sur le Recyclage de cartouches et toners
imprimante : En 2016, c'est 9 551 cartouches et toners imprimante qui ont été récupérés par la société INNOTEC représentant un poids total de 5 920 kg.
Depuis la mise en place de ce processus de récupération en 2015 avec l'entreprise régionale

Innotec, c'est 13 548 cartouches et toners imprimante qui ont été récupérés soit un poids total de 8 167 Kg.
Chaque collecte est suivie d'un bon de réception de collecte ainsi que d'un bordereau de traçabilité de la valorisation de nos déchets.
Chaque cartouche récupérée par l'entreprise Innotec est analysée et, afin d'éviter le gaspillage, les cartouches qui ont été utilisées qu'à 40% de leur capacité sont renvoyées au Crédit Agricole du Languedoc, sous un nouvel emballage afin de les identifier et de les remettre dans le circuit. Une vraie économie circulaire.

Avec des mesures simples, le Crédit Agricole du Languedoc invite ses collaborateurs à mieux agir pour l'environnement !
En 2016, à la suite d'un appel d'offres lancé sur le renouvellement de contrat du restaurant d'entreprise, les sites de Maurin et Nîmes se sont dotés d'outils permettant la valorisation des déchets dans leurs restaurants de Maurin et Nîmes.
Ainsi, 3 bacs (jaune, violet, gris) sont à disposition des convives pour faciliter le tri :
Pour ce faire, « les messagers du tri », détachés par l'agglo de Montpellier, sont venus 2 jours au restaurant de Maurin former au tri le personnel et les convives du restaurant.
Tous les convives déjeunant sur les sites sont donc invités à adopter les éco-gestes et ainsi contribuer à la sauvegarde de notre environnement
Tous les moyens sont bons pour informer et sensibiliser les collaborateurs du Crédit Agricole du Languedoc au développement durable (économique, social, environnemental). Ainsi, régulièrement le blog interne relaye des actions entreprises par le Crédit Agricole du Languedoc sur le thème de la RSE.
Article sur le Bilan Carbone du Crédit Agricole du Languedoc permettant aux collaborateurs de prendre conscience de leur impact et ceux des autres vis-à-vis de l'environnement.
Les gestes éco-citoyens à retenir! : Article sur les gestes à adopter au quotidien au bureau (réfléchir avant d'imprimer ; éteindre la clim, chauffage et lumière en cas d'absence ; trier ses déchets…)
Article sur la participation du Crédit Agricole du Languedoc au salon COVENTIS des Affaires
Socialement Responsables qui se tenait au Corum du 19 au 20 mai. Ce salon avait pour thématique l'économie circulaire, qui est au cœur des enjeux de développement durable et des valeurs de l'économie sociale et solidaire.
En 2016, le Crédit Agricole du Languedoc, dans le cadre de sa politique RSE, a mis en place des solutions écologiques et durables visant à favoriser le développement des véhicules électriques avec :




C'est donc plusieurs véhicules respectueux de l'environnement (Renault zoé, Toyota Yaris hybride) qui constituent le parc automobile du Crédit Agricole du Languedoc et qui sont disponibles pour les déplacements professionnels des collaborateurs.


Le Crédit Agricole du Languedoc a choisi de faire de l'économie de l'énergie et de l'environnement l'un de ses domaines d'excellence. Notre volonté est d'apporter un accompagnement économique et financier adapté à l'ensemble de ses clients. Cette ambition stratégique est au cœur de la Politique RSE du Groupe et du Pacte Coopératif et Territorial des Caisses régionales.

Les enjeux sont multiples :
‐ Proposer des produits et services permettant aux clients de privilégier les énergies renouvelables, les transports propres ou les économies d'énergie, et d'accélérer la transition vers une économie décarbonée ;
‐ S'engager dans une démarche volontaire de réduction des émissions de CO2 induites par ses financements et ses investissements ;
‐ Accompagner ses clients dans la décarbonation de leurs portefeuilles de placement et de leur épargne.

47 583 cartes bancaires fabriquées en amidon de maïs
Moyen de paiement privilégié et objet du quotidien, la carte bancaire possède une empreinte écologique liée à ses composants plastiques et métalliques. Le Crédit Agricole du Languedoc a donc décidé d'adopter une démarche responsable vis-à-vis de ses cartes
bancaires, en créant une carte 100 % végétale en amidon de maïs, accompagnée d'un système de récupération et de recyclage des anciennes cartes bancaires.
112 308 cartes ont été collectées
Soit 584 Kg recyclées

Depuis 2016, le Crédit Agricole du Languedoc délivre des chéquiers majoritairement responsables certifiés PEFC « issue
95% des chéquiers sont certifiés PEFC
de forêts gérées durablement » dans le respect de standards écologiques, économiques, sociaux et éthiques. En 2016, C'est 531 892 chéquiers qui ont été fabriqués dont 503 725 certifiés PEFC soit plus de 95% de la totalité des chéquiers.
Solution d'épargne responsable pour les particuliers, le Livret Développement Durable permet notamment le financement du développement durable. En souscrivant à ce contrat, nos clients participent pleinement au développement de l'économie nationale et à la protection de l'environnement : les fonds collectés servent notamment de ressources pour financer des travaux d'économie d'énergie pour les particuliers.
Encours Livrets Développement Durable
1,19 Md€
Au 31/12/2016, les encours du livret Développement Durable s'élèvent à 1,19 Md€, en légère baisse (moins de 1%) par rapport à 2015.
La transition énergétique passera par la recherche, l'innovation, la sobriété des bâtiments, le transfert des technologies, et donc par l'investissement. Fort de ses liens étroits avec la clientèle des particuliers et avec celles des investisseurs institutionnels, fort aussi de sa puissance financière, le Crédit Agricole du Languedoc s'impose comme la banque de référence de l'épargne utile et responsable, au service des acteurs et des projets sur les territoires.
Encours fonds Investissements Socialement Responsables
328 M€
Le Groupe Crédit Agricole a mis en place une méthode d'estimation des émissions de GES dans le cadre de l'activité de sa banque de financement à l'international. Cette méthode « open source » est reconnue par l'Ademe et présentée dans son guide sur les méthodologies de calcul des émissions de CO2. Cette méthodologie « Top/Down » n'est cependant pas assez fine pour appréhender le poids carbone des financements du secteur des entreprises dans la banque de détail. Un groupe de travail constitué de CACIB/Crédit Agricole SA et 6 Caisses régionales a été constitué en novembre 2016 avec pour objectif de faire évoluer la méthode en fixant des hypothèses tenant compte des données disponibles dans les Caisses régionales. Ce travail en lien avec des experts externes devrait aboutir avant la fin d'année 2017 afin que toutes les Caisses régionales disposent d'une méthode unique et fiable pour rendre compte du poids carbone dans leur financement en accord à l'article 173 de la Loi Transition Energétique pour la croissance verte.

Le Crédit Agricole du Languedoc propose une large gamme de prêts destinée à financer les investissements environnementaux, autant pour les particuliers que pour les professionnels. L'éco-prêt à taux 0 % est l'un des dispositifs du plan gouvernemental de rénovation énergétique de l'habitat. Il permet de financer la rénovation énergétique des logements, et ainsi de réduire les consommations
d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre.

Depuis 2010, le Crédit Agricole du Languedoc s'est doté d'une équipe d'experts travaillant exclusivement sur le développement des énergies vertes par l'intermédiaire d'octroi de crédits. En complément de ces actions, la filiale « CALEN », (Crédit Agricole Languedoc Energie Nouvelles) est aussi présente afin d'intervenir en capitaux propres sur des structures de ce secteur. Cette initiative permet de développer des synergies permanentes

entre nos filiales (CALEN, SOFILARO, CACIB, CA L&F) pour accompagner le développement de ce secteur et des entreprises languedociennes.

En 2010, le Crédit Agricole du Languedoc finançait son premier parc éolien. Depuis, le pôle énergie nouvelles s'est inscrit dans une dynamique qui a permis l'accompagnement de nombreux projets de production d'énergies responsables. En effet, Il a financé depuis sa création 209 centrales de production d'énergies renouvelables en France, essentiellement sur son territoire.
| Encours de crédits | Financements octroyés par | |
|---|---|---|
| année | ||
| 2013 | 215 M€ | 43 M€ |
| 2014 | 247 M€ | 52 M€ |
| 2015 | 262 M€ | 43 M€ |
| 2016 | 310 M€ | 101 M€ |
| Evolution | +18% | +134% |
| 2015/2016 |

Le projet porté par Eolmed sur la zone de Gruissan en Méditerranée se compose de quatre éoliennes de 6,12 MW


chacune. Piloté par Quadran, ce consortium réunit l'allemand Senvion pour les turbines (6.2M152), Ideol et Bouygues Travaux publics pour le flotteur en béton (Damping Pool).Installé au large de Gruissan, à plus de 15 kilomètres des côtes méditerranéennes, le projet Eolmed permettra de démontrer à une échelle précommerciale la viabilité de cette nouvelle filière, de valider les technologies (en particulier les flotteurs) et leur mise en œuvre depuis la construction/installation jusqu'à l'opération et maintenance en mer, tout en assurant la bonne intégration environnementale du projet. Les éoliennes flottantes d'Eolmed devraient quant à elles être mises en service en 2020, après quatre ans d'études, de procédures et de construction. La phase de fonctionnement expérimental sera de deux ans prolongée d'une période d'exploitation industrielle de 15 à 20 ans. L'ambition, à terme, est d'alimenter 1 million de personnes de la région Occitanie avec de l'électricité issue des vents réguliers et forts de la Méditerranée, ce projet génèrera ainsi 300 emplois directs. La construction des flotteurs et l'assemblage des éoliennes seront alors réalisés à Port-la-Nouvelle. Le Crédit Agricole du Languedoc croit fortement en ce projet qui dynamisera son territoire et souhaite ainsi y être associée.
Inaugurée le 20 mai, la centrale d'Aigaliers (Gard) s'étend sur 22 hectares et dispose de plus de 1.400 modules à concentration solaire. Mise en service par la société Urbasolar en octobre dernier, le parc présente une puissance totale de 10,7 MWc, dont plus de 30% issus de modules photovoltaïques à concentration. Il s'agit d'une association de lentilles qui permet de concentrer 500 fois le rayonnement solaire avant que celui-ci ne touche la cellule photovoltaïque. Comparé à un module photovoltaïque classique, à insolation directe, le rendement est doublé. Le coût du projet s'élève à 32 M€ (26M€ de dettes), financé à hauteur de 8 M€ le Crédit Agricole du Languedoc.
La production annuelle devrait permettre d'alimenter en électricité plus de 5.800 foyers, prioritairement à proximité de la centrale, annonce la société.




3



Etre une banque mutualiste coopérative régionale, c'est concevoir et exercer son métier de banquier au profit du territoire, les valeurs mutualistes soutenues par le Crédit Agricole du Languedoc, responsabilité, solidarité, proximité, font partie de l'identité et guident les actions auprès des clients et des sociétaires.
Le mutualisme n'est pas une idée simpliste mais une véritable nécessité qui définit l'esprit du Crédit Agricole du Languedoc.
Le mutualisme soutien des valeurs essentielles pour nous et il s'exprime par un ancrage territorial et un fonctionnement qui place la responsabilité sociétale et la contribution du développement économique local au premier plan.
Le Mutualisme est à la fois une conviction et un engagement concret reposant sur:
La responsabilité des femmes et des hommes qu'ils soient élus ou salariés,
Une mise en commun de moyens financiers au service de nos sociétaires/clients et d'un territoire,
La solidarité et la réciprocité dans le développement économique,
Un engagement volontaire et désintéressé des élus qui participent et contribuent, au côté des salariés, au développement du Crédit Agricole du Languedoc.
Responsabilité, solidarité, proximité, ces trois valeurs mutualistes font partie du code génétique du Crédit Agricole du Languedoc. Ce dernier les conçoit avant tout comme des règles d'action pour être utile à tous.
Ces valeurs impliquent, en plus d'un comportement fondé sur une éthique irréprochable :
L'ambition de placer l'entreprise au service de l'humain : les sociétaires, bien sûr, mais plus généralement les clients, et même les collaborateurs intervenant à tous les niveaux du Crédit Agricole du Languedoc;
La recherche de la performance et de la solidité sur le long terme ;
La volonté de conjuguer utilité pour le client et développement des territoires. La clientèle comprend aussi bien les particuliers que les professionnels, les exploitants agricoles, les entreprises, les coopératives, les associations et les collectivités locales.
La responsabilité du Crédit Agricole est celle d'une banque leader qui s'engage aux côtés des particuliers, des agriculteurs, des entrepreneurs et des collectivités. En


finançant leurs projets, le Crédit Agricole du Languedoc se positionne comme le 1er partenaire financier du développement régional.
Cette valeur mutualiste conduit le Crédit Agricole du Languedoc à :
Une valeur qui contribue à "humaniser" les pratiques bancaires au quotidien pour accompagner nos sociétaires et clients dans les bons moments comme dans les difficultés de la vie
Exemples :
La densité du réseau garantit une proximité physique et relationnelle avec la clientèle, encore renforcée par le développement des moyens technologiques et des services à distance personnalisés. Cette proximité se manifeste aussi par une politique de soutien aux initiatives locales.

Par exemple, depuis 2014 Crédit Agricole du Languedoc a
lancé la « banque mobile », ce concept permet à nos clients des zones rurales, notamment en Lozère, de bénéficier des mêmes services qu'une véritable agence bancaire.
Autre exemple : les agences « Essentiel » présentes dans les zones reculées qui garantissent un service de qualité.
Les valeurs coopératives et mutualistes sont à la base même du fonctionnement de notre entreprise.
Le principe « Un homme = une voix » place l'humain au cœur des décisions et de nos actions.
Être sociétaire, c'est être plus qu'un client. Un sociétaire du Crédit Agricole du Languedoc est représentatif de son territoire ce qui donne du sens à son adhésion et valorise le pouvoir qui lui est accordé. Ainsi, Il est un coopérateur en étant à la fois acteur et copropriétaire de sa banque, grâce à la souscription de parts sociales du capital. Il peut à ce titre faire entendre sa voix lors des Assemblées Générales en élisant les administrateurs du Crédit Agricole


du Languedoc, c'est aussi une occasion d'échanger et de s'informer plus largement sur la vie économique locale et sur celle du Crédit Agricole du Languedoc.


Quel que soit le montant de capital social détenu, chaque sociétaire dispose d'une voix et d'une seule.
304 400 sociétaires
102 Assemblées générales
15 112 participants
1571 administrateurs
60 bénévoles Point Passerelle
Environ 35,37 % du total des clients du Crédit Agricole du Languedoc sont sociétaire. Ce chiffre est en progression constante depuis 2012, notamment grâce à une meilleure communication de l'entreprise sur les valeurs du mutualisme et du sociétariat.

2013 2014 2015 2016
Les Assemblées Générales des 102
Caisses Locales ont été une réussite historique, le fruit de la mobilisation de tous. Cette campagne 2016 a été marquée par la mise en place d'un format plus court, plus vivant avec un nouveau thème « les associations qui œuvrent en faveur des Jeunes ».
Les administrateurs portent une importante responsabilité, celle de
représenter les sociétaires et leur territoire. Ce sont des hommes et des femmes engagés dans l'animation locale, qui font remonter les interrogations du terrain auprès des Caisses Régionales. Ils forment un lien vivant entre sociétaires et Caisses régionales. Ce sont eux qui incarnent les Caisses Locales, et fondent la légitimité du Crédit Agricole du Languedoc. Ils s'engagent aussi sur des missions spécifiques comme les administrateurs « bénévoles Point Passerelle » pour accompagner les personnes en difficultés en cas de coups durs, ou comme les « correspondants de communication » pour intensifier la communication sur les actions de leur Caisse Locale.
175 Associations récompensées 113 150€
distribués
Un tiers de leur effectif est renouvelable chaque année. Quant aux Présidents des Caisses Locales, ils participent tous ensemble à l'Assemblée Générale du Crédit Agricole du Languedoc. Ils sont également conviés 4 fois par an aux Assemblées Départementales. Elles constituent pour le Crédit Agricole du Languedoc un moment clé pour la diffusion d'informations. Au niveau régional, les Présidents des Caisses Locales sont réunis tous les ans lors de l'Assemblée Générale du Crédit Agricole du Languedoc. C'est alors qu'ils désignent leurs représentants au Conseil d'Administration du Crédit Agricole du Languedoc. Comme au niveau local, le Conseil d'Administration du Crédit Agricole du Languedoc élit le Bureau du Conseil, le Comité d'Audit, le Comité d'Escompte Régional, le Comité des Risques.
Le Crédit Agricole du Languedoc encourage la diversité de ses administrateurs. Chacun d'entre eux joue un rôle important dans leur territoire en s'impliquant activement dans la vie locale. Afin d'assurer une représentativité efficace des sociétaires, le Crédit Agricole du Languedoc a décidé depuis 2009 de rapprocher le profil des administrateurs de celui des sociétaires et clients : mouvement de féminisation, rajeunissement et ouverture à des catégories socioprofessionnelles jusqu'ici moins représentées.



Dans le cadre de son projet « Préférence 2016 », le Crédit Agricole du Languedoc a mis en place deux indices de recommandation :
On soustrait le pourcentage de personnes ayant accordé une note comprise entre 0 et 6 (détracteurs) au pourcentage de personnes ayant accordé une note de 9 ou 10 (promoteurs). Cet indice est une donnée annuelle produite par le Crédit Agricole du Languedoc qui permet de mesurer la satisfaction des administrateurs et d'analyser leur propension à recommander le sociétariat aux clients, et sociétaires et plus généralement à leurs proches, de devenir administrateur du Crédit Agricole du Languedoc.

Cette enquête a été à l'origine le point de départ d'un vaste plan de formation déployé dès 2014 et renforcé ces trois dernières années, à destination de tous les élus du Crédit Agricole du Languedoc.
Le dispositif de formation en cours a été bâti pour proposer à chacun des élus, en fonction de leur mandat, une formation adaptée à leurs responsabilités. Parmi les thèmes couverts par le plan de formation 2016 :


‐ Formation des administrateurs au rôle de correspondant de communication au sein de leur Caisse locale respective. Assumer la fonction de correspondant, c'est apporter sa contribution en tant qu'élu afin
d'accroître la dynamique de la relation de la caisse locale avec ses sociétaires.

Le Crédit agricole du Languedoc organise chaque année dans le cadre du plan de formation des élus, une journée de formation à l'intention des administrateurs volontaires pour renforcer la communication du Crédit Agricole dans leur territoire.
Tout un programme a été prévu pour eux en 2016, de l'intervention du directeur du Crédit Agricole du Languedoc à la visite du journal le Midi Libre et l'Indépendant afin de leurs apporter toutes les informations utiles à l'exercice de leurs missions.
Ils sont plus de 80 parmi les 102 Caisses Locales et avec la session 2016, 50% d'entre eux auront pu bénéficier d'une formation pour les aider dans cette mission.
‐ Autres formations des administrateurs du Crédit Agricole du Languedoc et du Comité d'Audit :
« Comprendre les exigences en matière de risque et de contrôle permanent ».
« Régulation bancaire : origines et conséquences pour le PNB ».
« Etre membre du comité d'audit ».
C'est l'IFCAM (Institut de Formation du Crédit Agricole) qui est ainsi intervenu.
Proposé aux présidents des Caisses Locales le 8 octobre en journée plénière, Le Pacte
Coopératif et Territorial des Caisses Locales a été construit tout au long de l'année 2016 par les élus pour chaque Caisse Locale. Il a pour objectif de renforcer le rôle des élus sur le territoire de leur Caisse Locale afin de mieux valoriser les

différences et de contribuer à l'augmentation du nombre de sociétaires pour la longévité du modèle mutualiste du Crédit Agricole du Languedoc.
4 axes principaux ont guidé le travail de chacun:
Les réalisations menées par les Caisses Locales sont nombreuses dans chacun des 4 axes, voici quelques exemples :


Les élus se sont mobilisés sur tous les fronts :

Être sociétaire, c'est pouvoir bénéficier de nombreux avantages, parmi lesquels : le site internet des Sociétaires, la détention de Parts sociales rémunérées, des cartes bancaires sociétaires, et bien plus encore…

Le Crédit Agricole du Languedoc propose une Carte Bancaire « Sociétaire » sur laquelle sont imprimées nos valeurs Mutualistes : «responsabilité, solidarité, territoire, proximité, utilité». Pour chaque paiement auprès d'un commerçant, retrait dans nos distributeurs de billets ou retrait auprès des Points Verts, le Crédit
Agricole du Languedoc verse 2 centimes d'Euros à un Fonds Solidaire qui sert à réaliser des dons auprès d'associations.
99 949 sociétaires bénéficient de la carte sociétaire
Soit 32,83% des clients sociétaires
2014 : don pour la sauvegarde du Canal du Midi (100 000€).
2015 : don pour soutenir la Santé des Languedociens au travers de quatre associations, ARCOPRED, LA LIGUE CONTRE LE CANCER, TOUS OUVERTS AU MASSAGE CARDIAQUE (TOM) et SIMUH (ROBOT DE SIMULTEUR CHIRURGICAL) (460 000€).
2016 : Don au travers de 175 associations, organismes méritants qui œuvrent en faveur des JEUNES pour un montant de 113 150€.
Un sociétaire n'est pas un client comme les autres. En souscrivant des parts sociales, il devient copropriétaire du Crédit Agricole du Languedoc et s'associer ainsi à la vie démocratique de l'entreprise. Les sociétaires peuvent favoriser une initiative locale, un projet économique, participer à la restauration du Patrimoine de notre région...

Taux de rémunération des Parts Sociales versé : - en 2016 : 1,60% - en 2017 : 1,50% Le taux de rémunération de ces Parts Sociales en 2016 a été voté par les sociétaires lors des Assemblée Générale de Caisses Locales en 2016. C'est le taux maximum qui pouvait être proposé (les intérêts aux parts sociales ont été respectivement de : 2,75% en 2012, 2,40% en 2013, 1,89% en 2014, 1,89% en 2015, 1,60% en 2016, 1,50% en 2017).
Etre sociétaire, c'est réaffirmer son engagement mutualiste, c'est également profiter d'offres et de services spécifiques comme le Livret Sociétaire, qui est une solution d'épargne dédiée aux seuls sociétaires et rémunérée à un taux attractif. Les fonds collectés sur le Livret Sociétaire sont utilisés pour soutenir des projets du territoire.


Au 31/12/16, ce taux est de 0,45 % brut, plus élevé que le taux de rémunération des Comptes sur livrets classiques à 0,10% brut. Au 31/12/2016, 44 425 livrets sociétaires soit + 11% sur l'année et un taux d'équipement de nos sociétaires qui est passé à 14,59 %.
Le site en ligne « L'Espace des Sociétaires » a vu sa fréquentation augmenter en flèche. Il permet d'informer les sociétaires chaque semaine sur les différentes actions menées par les Caisses Locales, à chaque parution sur le blog un e-mail est envoyé systématiquement aux sociétaires. Des articles et des vidéos sont ainsi à leurs dispositions. De plus, d'autres canaux permettent de tenir informés les sociétaires comme les réseaux Twitter et YouTube sur les activités du Crédit Agricole du Languedoc.
…… ………………………………………………. 48000 visites sur le site des sociétaires 180 articles parus 25% de lecteurs fidèles




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La politique du Crédit Agricole du Languedoc vis-à-vis de ses 2734 salariés s'inscrit en cohérence avec la relation établie avec ses clients, fondée sur la confiance, l'écoute et la proximité. Le Crédit Agricole du Languedoc est attentif à ce que chaque collaborateur trouve sa place pour exercer ses talents et s'épanouir au travail, tout en satisfaisant aux besoins organisationnels de l'entreprise.
2734 salariés
L'ambition du Crédit Agricole du Languedoc et de promouvoir un programme de développement des compétences et de formation tout au long de la vie professionnelle, afin d'assurer une évolution constante des savoirs et garantir la meilleure satisfaction possible des clients.

Ces actions sont misent en œuvre à l'aide de différents outils pédagogiques (formations e-learning, présentielle, accompagnement de la mise en œuvre sur le terrain (monitorat des chargés de développement, des experts crédit, accompagnement managérial).
3 300 jours ont été consacrés à l'accompagnement de nouveaux collaborateurs dont :

111 personnes ont suivi un parcours de formation préparatoire ou d'accompagnement à une évolution professionnelle pour un total de 975 Jours de Formation :
NB : le parcours d'évolution sur le marché des professionnels est désormais réalisé au travers de l'inscription au parcours diplômant « Mastère Pro » organisé par L'IFCAM.
Au-delà des 1 383 Jours de formations réglementaires qui ont concerné l'ensemble des collaborateurs de la CR et ont permis de former 99% des collaborateurs ciblés, des actions de montées en compétences ont été menées dont les principales sont :
Dans le cadre du projet de transformation numérique et digital de la CR, un dispositif de formation a été mis en place pour sensibiliser les collaborateurs au digital, à ses enjeux et développer leurs connaissances des outils et des pratiques dans le domaine. Un format pédagogique innovant utilisant les techniques du web 2.0 a été proposé à l'ensemble des salariés de la CR : le « MOOC by CA »

(MOOC : formation en ligne, interactive et ouverte à tous).
Accessible à distance, cadencée sur 6 semaines, la formation composée d'activités pédagogiques variées (vidéos, quiz, exercices pratiques, travaux collaboratifs…) a été suivi par 95 % des salariés de la CR (2397 personnes) et 84 % d'entre eux ont obtenu leur « passeport digital ».
Pour les autres, des compléments de formation en ligne ont été proposés pour poursuivre leur montée en compétences.
L'ensemble de ce dispositif de formation a représenté en 2016 plus de 1500 Jours de formation.
Les Formations de développement de l'excellence relationnelle client :
Dans la continuité des actions menées en 2014 et 2015, 3 actions de formation visant à développer l'excellence relationnelle client ont été menées pour un total de 1 780 Jours :

L'ensemble des actions de formation a représenté pour l'année 2016, plus de 14 900 jours de formation, en baisse de près de 4% par rapport à 2015 (2014 : 16 600 J et 2015 : 15 550 J). La mise en œuvre, en 2015, de la nouvelle organisation distributive avait nécessité un investissement important en accompagnement des évolutions professionnelles et des recrutements induits.

Cet investissement qui représente un volume toujours significatif de 6,1 jours de formation par salarié démontre notre attachement au développement des compétences ainsi qu'aux évolutions professionnelles et à l'adaptation de l'entreprise aux évolutions.
NB : investissement formation en 2015 : 6,83% de la masse salariale (chiffre bilan social 2016 non arrêté à ce jour).
Depuis près de 25 ans, le Crédit Agricole du Languedoc accorde une part importante au dispositif d'apprentissage : Sa politique de formation en alternance (contrats d'apprentissage et de professionnalisation) permet chaque année à des étudiants de développer des compétences et de se former à ses différents métiers. Les principaux partenaires de la Caisse Régionale sont :

Chacun de ces partenariats permet au Crédit Agricole du Languedoc de recruter des futurs collaborateurs provenant de différents domaines (Commercial, Communication,

Ressources Humaines, Marketing, Crédits,…) ou dans des zones plus isolées (Lozère, Hauts cantons Hérault, Nord Gard, Ouest Aude).
En 2016, le Crédit Agricole du Languedoc a accueilli 40 nouveaux contrats en alternance.
Ces dispositifs d'apprentissage sont de formidables outils dans la formation des étudiants, ils permettent aux futurs collaborateurs d'être immergés dans la réalité de l'Entreprise et d'être confrontés à des situations professionnelles concrètes. Ces dispositifs constituent une source importante du recrutement en CDI : en 2016, sur 30 apprentis sortants, 13 embauches ont été réalisées en CDI, soit un taux de 43 % de recrutement.

| 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|---|
| Pourcentage d'apprentis recrutés |
50% | 48% | 50% | 43% |
La baisse du taux de titularisation en 2016 est le fait de la poursuite d'études de 2 apprentis en licence avec avis favorable à la titularisation. (S'ils avaient intégré le Crédit Agricole du Languedoc, le taux de titularisation aurait alors été de 50%).
Depuis fin 2015, un nouveau dispositif d'entretien annuel d'évaluation des compétences a été mis en place. Le dispositif déjà existant a été transformé pour intégrer les évolutions des compétences attendues métiers et intégrer les dispositifs réglementaires prévus dans la loi sur la formation professionnelle du 5 mars 2014.
L'entretien annuel est organisé entre le manager et chacun de ses collaborateurs, il se déroule en 2 temps :
1) Evaluation des compétences sur le métier exercé.
2) Un « entretien professionnel » qui vise à faire le point sur les évolutions professionnelles souhaitées par le collaborateur à court comme à moyen terme et sur ses souhaits de formation.
La campagne d'entretiens menée entre fin 2015 et mars 2016 a permis d'apprécier près de 98 % des collaborateurs. Ces entretiens ont ensuite permis de mener des actions RH (entretiens de collaborateurs, réponse à des demandes de formation, accompagnement et suivi de collaborateurs en difficultés, identification de potentiels d'évolution…)
La mise en œuvre du SIRH de gestion des compétences et des talents TALENTSOFT, démarré en 2015 (entretiens annuels, entretiens RH, revues d'effectifs et de potentiels), s'est poursuivie en 2016 avec la mise en œuvre des offres d'emploi interne en ligne.

Sur l'année 2016, 67 offres d'emploi ont été ainsi diffusées en interne dont 64 pour des postes à pourvoir et 3 pour des appels à candidature pour intégration à des

parcours de préparation à une évolution professionnelle (Chargés de Clientèle Particuliers, Conseillers en gestion de Patrimoine, Managers réseau).
Fin 2016, la fonctionnalité permettant le suivi des nouveaux recrutés (rapport d'étonnement en ligne, entretiens d'appréciations de fin de période probatoire) a été également activée.
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Nombre d'entretiens | 553 | 603 | 606 |
| individuels |
Le Crédit Agricole du Languedoc accompagne et guide l'évolution des carrières de ses salariés. En 2016, Plus de 600 entretiens individuels RH ont été menés.
Ces entretiens peuvent être à l'initiative des salariés lors d'un point professionnel, d'une demande d'évolution professionnelle, de mobilité géographique ou de candidatures à des offres d'emploi interne.
606 entretiens RH
Ils peuvent aussi être demandés par la DRH pour réaliser un entretien professionnel (prévu tous les 6 ans) avec les chargés d'emploi ou lors d'un point dans le cadre d'un parcours de formation. Des entretiens sont également tenus dans le cadre d'un programme relationnel RH permettant de cibler certains profils ou certaines populations.
La grande majorité des postes d'expertise et de responsabilité ouverts dans l'entreprise sont pourvus par promotion interne : cela responsabilise, donne des perspectives d'évolution de carrière aux entrants et renforce la culture d'entreprise. Cette politique conduit à favoriser le recrutement de collaborateurs de qualification élevée : 60% de BAC +4/5.
La promotion interne au Crédit Agricole du Languedoc est privilégiée : en 2015, 22% de l'effectif ont bénéficié d'une promotion1 , et 35% d'une augmentation individuelle de salaire liée aux compétences. Le taux de promotion a été doublé par rapport à l'année précédente en raison du déploiement de la nouvelle organisation distributive dans le réseau de proximité.
De plus, l'exigence toujours croissante des métiers de conseil en agence, comme de support en middle-office ou back-office, conduit au développement des métiers qualifiés ou très qualifiés dans l'entreprise, en particulier des postes de techniciens et
de cadres (Classes 2 et 3 au sens de la convention collective).
Ainsi, la part des salariés de Classe 1 parmi les contrats en CDI (agents d'application – employés) s'est réduite à 8,9% à décembre 2015, pour 69,4% de Classe 2 (Techniciens – Maîtrise) et 21,7% de Classe 3 (Cadres).

1 Augmentation de salaire liée au passage sur un métier de qualification supérieure, ou à une reconnaissance d'expertise particulière dans son emploi

Les barèmes de rémunération des emplois ont bénéficié en 2016 d'une augmentation de 0,6%. A cette augmentation s'ajoutent les augmentations individuelles pour 1,57% de la rémunération de la classification.
En complément de la rémunération fixe, les salariés de l'entreprise bénéficient d'une rémunération variable, qui privilégie la dimension collective : 60% de cette rémunération est liée aux performances de l'équipe et de l'entreprise.
Dans le but de répondre prioritairement aux besoins de ses clients, le dispositif de rémunération n'intéresse pas les collaborateurs à vendre un produit plutôt qu'un autre. Il favorise le développement de la relation client et sa fidélisation. Il n'y a pas de rémunération à l'acte ou au produit vendu.
La pérennité des emplois au service de nos clients est une priorité de la politique du Crédit Agricole du Languedoc.
L'effectif payé au 31/12/2016 est de 2563,7 équivalents temps plein (ETP). L'évolution des ETP par rapport à l'année précédente (-2,39%) concerne essentiellement des CDD (-46,9 ETP).
| Le Crédit Agricole du Languedoc a recruté sur les cinq dernières années 605 salariés | ||||
|---|---|---|---|---|
| en CDI. |
| Recrutements CDI |
2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre | 147 | 75 | 135 | 141 | 107 | |
| Départs CDI | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | ||
| Retraites | 29 | 58 | 62 | 72 | ||
| Démissions | 36 | 29 | 39 | 43 | ||
| Licenciements | 18 | 18 | 23 | 17 | ||
| Fin de contrats | 23 | 16 | 9 | 12 | ||
| Autres | 3 | 2 | 4 | 2 | ||
| Total | 109 | 123 | 137 | 146 |
En 2016, 142 départs de salariés en contrat CDI ont été enregistrés.
Donner à chaque collaborateur la place qu'il mérite, sans discrimination, s'inscrit dans la culture mutualiste du Crédit Agricole du Languedoc. Les processus de recrutement et de mobilité sont fondés sur des critères variés sans préjugés d'âge, de sexe ou d'origine.
Acteur engagé pour l'égalité professionnelle, le Crédit Agricole du Languedoc dispose d'un certain nombre de dispositifs dont certains ont été mis en œuvre par voie d'accord d'entreprise.

Pour faciliter l'embauche et l'insertion des personnes en situation de handicap, les Caisses régionales du Crédit Agricole ont

créé, depuis 2006, la mission HECA en s'engageant collectivement par 3 accords de branche successifs signés avec les partenaires sociaux et agréés par le Ministère du Travail (le dernier pour la période 2016-2018).
Fondé sur des valeurs humaines de respect et de diversité, le Crédit Agricole du Languedoc s'engage à ouvrir ses postes et ses formations en particulier aux personnes en situation de handicap, dans le respect de la loi sur l'égalité des chances pour accueillir « toutes les compétences, rien que les compétences », d'ici 2018 toutes les entités du groupe doivent se situer à un taux de 5% minimum.
Ainsi, l'objectif de la mission HECA est de mener et de coordonner la formation, le recrutement et le maintien dans l'emploi des personnes en situation de handicap ainsi que de développer la sous-traitance auprès du secteur protégé et adapté. Pour mener cette politique ambitieuse, le Crédit Agricole du Languedoc a mis en place une cellule handicap. Celle-ci est pilotée par un correspondant HECA de la région.
Le taux d'emploi de travailleurs handicapés du Crédit Agricole du Languedoc atteint à ce jour 4,81 % de nos collaborateurs, en progression de 73 % en 6 ans.
| 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | Evolution 2015 /2016 |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| % de travailleurs handicapés |
3,66% | 4% | 4.25% | 4,65% | 4,81% | +5,71% |
Cette hausse s'explique par la politique du Crédit Agricole du Languedoc en faveur des personnes handicapées déclinée en 3 points :

Depuis 2012, le Crédit Agricole du Languedoc a mis en place le Diplôme Universitaire « Banque et Assurance » en partenariat avec la faculté d'Economie de Montpellier. Celui-ci, adaptée aux étudiants en situation d'handicap, propose une formation à nos métiers qui se traduit par 15 jours à l'université et 15 jours en agence bancaire, étalée sur une période de 12 Mois. Ainsi, chaque année, 11 à 12 de ces étudiants sont accueillis dans notre structure avec un contrat de professionnalisation. En 2016, 3 d'entre eux ont vu leur statut transformé en CDI,

100% de la promotion ont eu leur diplôme et 80% ont trouvé un emploi à la suite de cette formation.



‐ Au niveau des ressources humaines, un entretien est systématiquement réalisé lorsqu'un salarié rentre d'un congé de longue maladie ou reprend un plein‐temps après un mi‐temps
Cet entretien permet d'accompagner au mieux les salariés dans leurs démarches et dans les dossiers de prise en charge.
thérapeutique.

‐ Des premières études ergonomiques de poste en 2014 ont été réalisées, ce qui
a permis depuis 53 aménagements de postes.
‐ La mise en œuvre d'un CESU handicap allant de 200 € à 750 € /an, en fonction du handicap et des revenus.
En 2016, 20 collaborateurs ont profité de cette mesure.

‐La mise à disposition de 2 demi‐journées de congés pour faire les démarches de reconnaissance « travailleur handicapé » auprès des différents acteurs.
‐Une meilleure identification et reconnaissance des travailleurs handicapés au sein même de nos salariés.
Le Crédit Agricole du Languedoc s'est dotée d'une cellule spécifique qui permet d'identifier les besoins internes pouvant faire appel au milieu adapté. Celle-ci a alors permis de cerner plusieurs activités (exemple : livraison de plateaux repas, mise sous enveloppe de plis, restauration, numérisation, enquêtes qualités etc…). De ce fait, des Établissements et services d'aide par le travail (ESAT) ainsi que des Entreprises Adaptées (EA) ont pu être contactées pour intervenir à nos côtés. Ainsi, les Unités Bénéficiaires (équivalent temps plein) liées à

4,33 Unités Bénéficiaires (ETP)
l'activité proposée au milieu protégé sont passées de1.27 à + de 4 depuis 2011.
L'ARESAT-LR, association regroupant 38 ESAT du Languedoc-Roussillon, a organisé avec l'aide du réseau GESAT, le 1er Salon Régional du Travail Protégé et Adapté le 14 avril 2016 au Corum de Montpellier. Le Crédit Agricole du Languedoc a ainsi participé à cette manifestation qui contribue à valoriser et faire connaitre les ESAT et les EA (entreprises adaptées). Ce salon s'inscrit dans une démarche de promotion la diversité, essence même des valeurs du Crédit Agricole du Languedoc (1ere partenaire de l'ARESAT).

Que se soient avec ses collaborateurs ou ses parties prenantes, le Crédit Agricole du Languedoc communique et sensibilise sur ses actions menées sur son territoire :
En interne : En 2016, via le blog du Crédit Agricole du Languedoc, 3 articles accompagnés de vidéos ont été diffusé afin de sensibiliser les collaborateurs :
Le 17 novembre, le célèbre sportif handisport Ryadh Sallem (3 fois champion d'Europe de basket fauteuil, recordman du monde en relais quatre nages, champion de rugby fauteuil, etc.) est venu animer une conférence débat en partenariat avec le

préfet Jean Christophe Parisot en charge de l'inclusion sociale et la lutte contre les discriminations, lui-même en situation de handicap sur le thème « Lever les préjugés liés au handicap au travail »
De plus le 12 décembre 2016 a été signé un nouvel accord en faveur de l'emploi des personnes en situation de handicap à l'unanimité des partenaires sociaux et cela pour 3 ans.
L'ensemble de ces différentes actions font du Crédit Agricole du Languedoc, un acteur important dans le cadre de la politique du Handicap au service de son territoire.
Au Crédit Agricole du Languedoc, la mixité femme/homme est une réalité au regard des 56,3% de femmes qui composent les effectifs au 31/12/2016.
En application de l'accord d'entreprise sur l'égalité professionnelle, le Crédit Agricole du Languedoc conduit une politique systématique de réduction des

écarts de salaires constatés entre hommes et femmes. En 2016, seules 2 catégories présentaient un écart de plus de 2% sur la rémunération de base de populations de salariés hommes et femmes d'ancienneté et de position de classification identiques. Les populations concernées ont ainsi bénéficié d'augmentations individuelles complémentaires.
Par ailleurs, afin de suivre ses efforts, le Crédit Agricole du Languedoc a mis en place des indicateurs de suivi portant sur les événements importants des parcours professionnels :
Les résultats de 2015 démontrent l'attention apportée par l'entreprise à l'égalité professionnelle. Seule la part des femmes


dans l'effectif des cadres reste en retrait, ce qui s'explique en partie par leur ancienneté sensiblement inférieure à celle des hommes (15 années contre 18 en moyenne).
Le Crédit Agricole du Languedoc mène une politique active d'encouragement des populations féminines à postuler dans des filières métiers qualifiantes conduisant à des métiers de cadres.
L'accord de contrat de génération, renouvelé en 2015 avec les organisations syndicales pour la période 2016-2018, a pour objectif d'accompagner les carrières des jeunes (- de 26 ans) et des seniors (plus de 45 ans selon la norme officielle).
Les jeunes de moins de 26 ans représentent une part prépondérante dans la politique des Ressources Humaines :
Pour les seniors, qui représentent 38,4% de l'effectif en CDI en 2015, un des objectifs majeur est leur maintien dans l'emploi, et ce malgré la mise en œuvre de la loi sur les départs retraites dès 60 ans pour carrière longue, qui a conduit certains salariés à anticiper leur départ.

Les jeunes
22 % des journées de formation
55 contrats en alternance en moyenne sur l'année
Les seniors
38% de l'effectif en CDI
Ainsi, les seniors ont la faculté d'aménager leur temps de travail global en fin de carrière par l'utilisation d'un travail à temps partiel de 90%. Ce dispositif permet au salarié, qui s'engage de manière irrévocable sur la date de son départ en retraite (3 ans maximum), de majorer son temps libre sans altérer la performance des organisations. En 2015, 4 salariés ont opté pour ce dispositif.
En outre, l'accord de l'entreprise sur le tutorat prévoit que les seniors représentent 50% des tuteurs des nouveaux embauchés et des salariés intégrant un nouveau métier, à l'issue de leur parcours de formation.
Enfin, la majoration du plafond du compte épargne temps est porté à 25 jours pour les salariés de plus de 55 ans.
| Effectif au 31/12/2016 par sexe/âge |
2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|---|
| Femmes | 1596 | 1572 | 1578 | 1539 |
| Hommes | 1233 | 1222 | 1229 | 1195 |
| Total | 2829 | 2794 | 2807 | 2734 |
| Moins de 30 ans | 582 | 569 | 568 | 479 |
| 30-40 ans | 839 | 756 | 877 | 882 |
| 40-50 ans | 577 | 853 | 643 | 676 |
| Plus de 50 ans | 831 | 616 | 719 | 697 |
| Age moyen | 41 | 40,8 | 40,6 | 41 |
Répartition des effectifs par tranche d'âge


Le Crédit Agricole du Languedoc s'engage à respecter les stipulations des conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail (OIT). Elle s'engage :

Le Crédit Agricole du Languedoc met à disposition de ses collaborateurs des équipements qui concourent à leur sécurité : détecteurs de perte de verticalité dans les agences de moins de 3 salariés (travailleurs isolés), 5 défibrillateurs cardiaques installés sur ses plus grands sites, formations des salariés secouristes,…
Des échanges réguliers sont réalisés avec les médecins du travail :
Le Crédit Agricole du Languedoc met en place des mesures pour accroître la protection de ses salariés contre les agressions:
En 2016, l'entreprise a recensé 45 accidents du travail reconnus par la MSA (vs. 53 en 2015), dont 24 accidents sur le trajet domicile-travail (vs. 18 en 2015). Ils ont généré 747 jours d'arrêt de travail, dont 379 jours pour les accidents du trajet.
| Année | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|---|
| Taux d'absentéisme |
4,3% | 4,1% | 4,3% | 4.5% |

En 2016, le taux d'absentéisme, s'élève à 4,54%, soit +0,21 points par rapport à 2015. Cette progression est liée à la fois à l'évolution des jours d'absences (+3,6%) et à la diminution du nombre de jours travaillés théoriques (-1%).
Ce dispositif innovant permet à tous les salariés de la Caisse Régionale de faire un don anonyme annuel de 5 jours de repos (congés payés, AJC, Compte Epargne Temps), au bénéfice d'autres salariés dont l'enfant ou le conjoint rencontrent de graves problèmes de santé nécessitant une présence soutenue.
Afin de participer à cet élan de solidarité, la Caisse Régionale du Languedoc abonde ces dons à hauteur de 10%.
La campagne 2016 a permis de recueillir 258,7 jours de repos, majorés par l'entreprise de 25,9 jours.
Le Crédit Agricole du Languedoc réalise depuis 2013 une enquête auprès de l'ensemble de ses salariés portant sur « Indice de Recommandation Collaborateurs », cette donnée permet de mesurer la satisfaction des collaborateurs.
Cette étude est réalisée à l'aide d'un questionnaire envoyé par mail et traitée par une société extérieure.
L'IRC s'appuie sur la note que les collaborateurs accordent à la question «Aujourd'hui, recommanderiez-vous à l'une de vos relations de devenir salarié(e) du Crédit Agricole du Languedoc, sur une échelle de 0 à 10 ?».
La différence est mesurée entre le pourcentage de personnes ayant accordé une note comprise entre 0 et 6 (détracteur) et le pourcentage de personnes ayant accordé une note de 9 ou 10 (promoteur).
L'enquête IRC collaborateurs 2016 s'inscrit en légère baisse par rapport aux 2 années précédentes. Le plan à moyen terme 2017-2020 intègrera l'analyse de cet IRC et définira des orientations afin de faire progresser cet indicateur.

Le dialogue social est considéré au sein du Crédit Agricole du Languedoc comme un facteur essentiel. Sa qualité se concrétise par de nombreuses réunions avec les représentants du personnel et par la signature d'accords.
| Année | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|---|
| Nombre de réunions avec les partenaires sociaux |
52 | 60 | 59 | 92 |
| Nombre d'accords signés | 7 | 4 | 13 | 13 |
En 2016, plusieurs accords ont été signés avec les représentants du personnel:
Avenant n°4 PERCO 24/02/2016 Avenant n° 2 PEE 24/02/2016 Avenant n°2 INT 24/02/2016 Avenant n°1 RSP 24/02/2016
Avenants signés suite à la loi Macron :
-une date limite unique de versement au 31 mai au plus tard -une même logique de versement par défaut sur le PEE -la gestion pilotée devient le mode de gestion par défaut -les fonds de gestion pilotée doivent investir à hauteur de 7 % au moins dans des titres de petites et moyennes entreprises ou de tailles intermédiaires, éligibles au PEA-PME.

L'organisation du temps de travail résulte de l'accord national de branche du 13 janvier 2000, repris dans la Convention Collective Nationale en Annexe II-Chapitre 1 et qui prévoit une durée hebdomadaire du travail de 35 heures en moyenne sur

l'année, soient 1 599 heures (plus la journée de solidarité) : les semaines de travail sont réalisées sur la base de 39h00 et des journées de récupération de temps de travail attribuées en compensation. Pour les responsables d'activité qui bénéficient d'un degré d'autonomie élevé dans l'organisation de leur temps de travail, la durée conventionnelle du travail s'exprime en jours sur l'année dans le cadre d'une convention de forfait, soit une durée de 205 jours plus la journée de solidarité.
205 jours de travail
1599 heures travaillées
35h/semaine
25 jours de congés annuels




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400 clients ont été accompagnés
Pour un
102 Crédits coup de pouces octroyés
2016
Les clients sont parfois confrontés à des situations de vie difficiles. Afin de les soutenir, le Crédit Agricole du Languedoc s'engage via la cellule Coups Durs à accompagner tous ses clients face à ces moments délicats.
Ce dispositif est matérialisé par une cellule d'accompagnement qui porte assistance aux conseillers afin de trouver les mesures adaptés d'accompagnement bancaire. Par exemple, le crédit coups de pouce : aucun frais de dossier, montant de 500 à 6000 € et un taux d'intérêt faible; le plafonnement de la facturation incident à 80 € par mois jusqu'à 3 mois.
montant total de 190 K€ Cette action est complétée par le dispositif test de soutien baptisé Point Passerelle mis en place en 2014 et déployé en 2016 sur l'ensemble du territoire du Crédit Agricole. Ce dispositif permet aux personnes fragilisées d'être épaulées pour effectuer un bilan complet de leur situation, d'être conseillées dans la gestion de leur budget et d'être guidées pour effectuer les démarches pour obtenir des aides sociales, etc., en complément de l'accompagnement bancaire mis en place avec la cellule Accompagnement Coups Durs.
60 élus ont souhaité devenir bénévoles Point Passerelle sur notre territoire.
Cet accompagnement Point Passerelle est assuré par des bénévoles (administrateurs de nos Caisses Locales ou anciens salariés du Crédit Agricole du Languedoc) qui vont à la rencontre de nos clients bénéficiaires.

Leur intervention « humaine » permet :
d'apporter une véritable dimension sociale en cohérence avec les valeurs de notre banque coopérative et mutualiste
de donner du sens au rôle des élus sur le territoire
de ré-affirmer la dynamique et l'efficacité du binôme Elu / Salarié dans notre modèle.
Depuis 2014, le dispositif « Point Passerelle » a permis d'accompagner 21 clients.
| Point Passerelle | 2014 | 2015 | 2016 | Total |
|---|---|---|---|---|
| Nombre d'accompagnement | 5 | 4 | 12 | 21 |

Répartition sur le territoire en 2016 :
106 jeunes agriculteurs installés
Pour montant global de 42 400€
THEME 2016 = LES JEUNES
Don du Crédit Agricole du Languedoc = 113 150€ à 175 associations
Les Caisses Locales accompagnent de nombreuses actions sur l'ensemble de son territoire, elles contribuent ainsi à son développement économique. Elles se concrétisent par des dotations financières ponctuelles ou par des soutiens humains et matériels (objets publicitaires, stands, etc …). Ces actions sont toutes relayées sur le site des Sociétaires qui offrent ainsi une vision globale du rayonnement des Caisses Locales.
Chaque année, les administrateurs des 102 Caisses Locales désignent le thème régional de mécénat suite aux assemblées générales. En 2016, c'est le thème des JEUNES qui a été élu, ainsi 175 associations ont été soutenues pour un don total de 113 150€, cet accompagnement a donné lieu à un rayonnement tout au long de l'année, les associations ont ainsi pu réaliser leurs projets et on fait un retour de communication en échange de leurs partenariats avec le Crédit Agricole du Languedoc.
Voici quelques exemples par régions :


de l'hébergement et à la réalisation d'un compte rendu de leur voyage.





jeunes de SESSAD et le 2nd en arts plastiques pour contribuer aux éléments du décor avec 4 jeunes de l'IME, en tout l'aide du Crédit Agricole du Languedoc s'est élèvée à 1200€.
En 2017, après une enquête réalisée après des 1577 administrateurs des Caisses Locales, le thème régional de mécénat élu sera l'INNOVATON, ainsi toutes les actions du Crédit Agricole du Languedoc convergeront vers ce sujet important de nos jours.
Née de la fusion de l'association CASD et de la Fondation Solidarité Mutualiste pour des moyens accrus et une meilleure lisibilité avec des domaines d'intervention élargis en cohérence avec le projet de Groupe


2 Les projets soutenus en 2016 :
Ce projet à forte dimension sociale et humaine intervient dans un contexte global de diminution de la densité et du vieillissement des médecins généralistes et des professionnels de santé sur le bassin de vie du Vigan avec à terme un risque réel de désertification médicale et para médicale. Il doit permettre de redynamiser le territoire en incitant de jeunes professionnels de santé à venir s'installer. Montant total de la subvention : 20 000 €

…Un projet axé sur l'optimisation du lien ville/hôpital particulièrement adapté à la spécificité de la population de ce territoire Montant total de la subvention : 20 000 €
Le Crédit Agricole du Languedoc intervient avec ses Caisses Locales aux côtés de la Fondation Crédit-Agricole Pays de France depuis 1979, date de création de la Fondation. Ce sont plus de 75 actions de restauration et de mise en valeur du patrimoine soutenus sur les 4 départements de son territoire depuis cette date

‐
Edifié entre 1837 et 1842, ce temple inscrit aux monuments historiques est un des éléments du paysage protestant Languedocien et l'un des plus grands d'Occitanie ; sa construction octogonale en fait un élément unique de l'architecture protestante. Il est aussi un lieu d'animation culturelle actif, faisant l'objet de nombreuses visites, expositions et concerts.


Située au cœur de la ville de Montpellier, la chapelle Sainte Foy dite des pénitents blancs a été fondée au XIIème siècle. Avec son style baroque, ce monument historique porte les traces de l'histoire Montpelliéraine.
Les fonds versés ont permis la restauration de la cloche de la chapelle qui n'avait pas fonctionné depuis 30 ans. Ce renouveau en fait la seule cloche en fonctionnement du département.

Montant total de la subvention : 10 000€
Projet de restauration porté par l'Association pour la sauvegarde du château de Flandry, association créée en 2013 pour redonner vie à ce Fleuron du patrimoine vinicole Limousin dont la situation et la prestance participent au patrimoine et à l'image de Limoux et de ses appellations viticoles.
Un projet qui allie culture viticole et patrimoine permettant à ce lieu de développer un programme d'activités culturelles, artistiques, touristiques et œnologiques. Montant total de la subvention : 16 000 €



| ) In fo io ia le 1 t rm a ns s oc s |
R f l G ie é ér t en R I |
In d ic te a ur s |
Pa g e |
|
|---|---|---|---|---|
| ) Em lo i a p |
L f fe i f l e la i io de 'e t to ta t ép t t c r ar n s la i és âg t p sa r p ar s ex e, p ar e e ar z on e éo h iq g g ra p ue |
L A 1 L A 1 3 |
E f fe i f m 2 0 1 5 t é c oy en p ay en = 2 5 6 3, 7 E T P 5 6, 3 % de fe m m es |
7 3 p. 7 6- 7 7 p. |
| Le ba he les l ice ie t ts s em uc s e nc m en |
L A 2 |
Re C D I te t 2 0 1 5 1 0 7 cr u m en = D C D I 2 0 1 1 4 2 ép t 5 ar = |
3 7 p. |
|
| Le ém ér t io t le év lu t io s r un a ns e ur s o ns |
L 2 E A 3 L A 1 C C 1 E 5 |
de Ta t io 2 0 1 5 2 2 % p ro m o n ux : |
7 2 p. |
|
| b ) du O is t io tr i l rg an a n av a |
isa io du de i l L t te tra 'o rg an n m p s va |
ip io du d isp i i f De t t sc r n os |
8 0- 8 1 p. |
|
| L bs t é ism 'a en e |
L A 7 |
Ta d bs t é ism 4, 5 4 % 'a en e ux = |
7 8- 7 9 p. |
|
| C Co I R l la bo te 2 0 1 6 ra ur s |
-4 | |||
| ) la io ia le Re t c ns s oc s |
isa io du d ia lo ia l, L t 'o rg an n g ue s oc les du ta t é no m m en p ro c re s d 'in fo io de l io du t t ta t rm a n e c on su n l e de ia io t ég t p er so nn e n oc n av ec lu i-c i ce |
L A 4 |
No br de io les éu m e r n n av ec ire ia 9 2 te p ar na s so c ux = |
9- 8 0 7 p. |
| Le b i la de ds l lec i fs t n s ac co r c o |
L A 5 |
No br d ds 1 3 'ac m e co r = |
7 9- 8 0 p. |
|
| ) d Sa é éc i é t t s t n e ur |
d i io de de i Le t t é t éc t é s co n ns s an e s ur du i l tra va |
L A 6 L A 9 |
ip io d isp i i f De t t sc r n os |
7 8- 7 9 p. |
| Le b i la de ds ig és les n s ac co r s n a ve c isa io d ica les Le t or g an ns s y n o u s és du l e ta ts re p r en n p er so nn e n de de t i èr t é t éc i t é m a e s an e s ur au tra i l va |
L A 9 |
d ig é i èr t au cu n ac co r s n en m a e de t é t s éc i t é tra i l s an e ur au va |
9 7 p. |

| Le i de du i l, ts tra ta t s ac c n va no m m en le fr éq le i é, in i t t ur ue nc e e ur g ra v a s les la d ies fe io l les q ue m a p ro ss nn e |
L A 7 |
En 2 0 1 6, 4 5 l la bo te t co ra ur s on d éc la é i de du i l t tra r un a cc n va 1 la d ie fe io l le m a p ro ss nn e |
7 8- 7 9 p. |
|
|---|---|---|---|---|
| ) Fo t io e rm a n |
Le l i iq ise t s p o ue s m s en œ uv re e n i èr de fo io t t m a e rm a n |
L A 1 1 |
P la de fo io t n rm a n |
6 8 à 7 1 p. |
| Le br l de j de fo io to ta t n om e ou rs rm a n |
L A 1 0 |
En 2 0 1 5 1 4 9 0 0 j ou rs : /c /a 6, 1 j l la bo te ou rs o ra ur s n |
7 0 p. |
|
| ) f Eg l i é de i t tr te t a a m en |
Le ise fa de s m es ur es p r s en ve ur l 'ég l i t é tre les fe t les a en m m es e ho m m es |
L A 1 4 |
De ip t io du d isp i t i f sc r n os |
7 6- 7 7 p. |
| Le ise fa de s m es ur es p r s en ve ur l lo i e de l 'in io de t t 'e m p se r n s ha d ica ée p er so nn es n p s |
L A 1 3 |
de bo 4, 8 1 % l la te c o ra ur s en i io de ha d ica tu t s a n n p |
7 4 p. |
|
| l i iq de lu La t t te tre Le p o ue c on s d isc im in io t r a ns |
L A 1 3 |
l i iq d ive i de Po t R H t é ue rs n os : l la bo le ha d ica te co ra ur s, n p i d l l i ér é, 'ég t é co ns a fe io l le ho p ro ss nn e m m e fe m m es |
7 3 à 7 7 p. |
|
| ) Pr io de t t r t g om o n e es p ec s ip la io de io t t t s u ns s co nv en ns fo da le de l 'O I T ta n m en s |
de la l i be d ia io Au t t é t 'as re sp ec r so c n du dr i de ia io l lec ive t t ég t t e o n oc n co |
H R 5 L A 4 L A 5 |
l i iq Po t R H ue |
7 8 à 8 1 p. |
| À l l im in io de d isc im in io 'é t t a n s r a ns e n i d lo i e de fe io t èr 'e t m a e m p p ro ss n |
H R 4 L A 1 3 L A 1 4 |
Po l i iq R H t ue |
7 3 7 7 à p. |
|
| À l l im in io du i l fo 'é t tra é a n va rc ou b l ig ire to o a |
H R 6 H R 7 |
l i iq Po t R H ue |
7 8 p. |
|
| À l bo l i io f fe ive du i l de t t tra 'a n e c va s fa ts en n |
H R 6 |
l i iq Po t R H ue |
7 8 p. |

| ) fo io iro le 2 In t ta rm a ns e nv nn em en s |
f ie l R é ér t en G R I |
d ic In te a ur s |
Pa g e |
|
|---|---|---|---|---|
| ) Po l i iq le i t én ér t èr a ue g a e n m a e iro le ta en v nn em en |
L isa io de la i 'o t é t é rg an n so c p ou r dr les io te t p re n e en c om p q ue s ns iro les le ta t, en v nn em en e ca s éc h éa les d ém he d 'év lu io t, t n ar c s a a n de i f ica io i èr t t t ou c er n en m a e d iro 'e t nv nn em en |
E N E N 1 6 1 7 F S 8 |
Pr d b le és 'u en ce n re sp on sa R S E |
3 3 9 7 à p. 4 7 5 5 à p. |
| io de fo io Le t t t s ac ns rm a n e d 'in fo io de la i t és ée rm a n s sa r m en s i de io de t èr te t en m a e p ro c n l iro 'e t nv nn em en |
S F 4 |
ive ic les b l i da D t és rs a r p u ns l 'in du Cr d i Ag ico le du tra t é t ne r La do ng ue c |
5 1- 5 2 p. |
|
| Le és à La s m oy en s co ns ac r év io de isq t p r en n s r ue s iro de l lu io ta t t en nn em en e s p o ns v ux |
D i f f ér io l les te t te en s ac ns q ue le lag ie te re cy c e p ap rs ca r , ba ire nc a …. |
3 7 à 3 9 p. 4 7 à 5 3 p. |
||
| de is io Le ta t t m on n s p ro v ns e ies isq i t t èr g ar an p ou r r ue s en m a e d iro 'e t, és nv nn em en so us r er ve q ue in fo io i de t te t t p ce rm a n ne s o as j d ice ie tu à é ér na re ca us er u n p r u s ux à la i é é da l i ig t t so c ns u n e en c ou rs |
/ N A |
9 7 p. |
||
| ) b l lu io Po t n |
de io de Le év t s m es ur es p r en n, du io de io de j é t ép t ts r c n ou r ar a n re e da l ir, l le l a f fe t ta t 'a 'e ns au e so c n l iro t 'e t g ra ve m en nv nn em en |
E N 2 2 |
ir ie i la Ca bo Vo t B p ar n r ne |
4 7 à 5 3 p. |
| La ise de isa te p r e n co m p s nu nc es de fo de t to te tre so no re s e u a u rm e l lu io éc i f iq à iv i é t t t p o n sp ue un e ac |
/ N A |
9 7 p. |
||
| ) ie irc la ire Ec c on om c u |
de io de Le év t s m es ur es p r en n, lag d fo de tre 'a re cy c e, u s rm es lo isa io d l im in io de t t 'é t va r n e a n s d he d l im in io de d he éc ts t 'é t éc ts e a n s |
E N 2 2 |
ir ie i la Ca bo Vo t B p ar n r ne – lag ie Re to cy c e p ap r, ca r ns , b les in fo iq t co ns om m a rm a ue s, d he éc ts ta t re s ur an d ise 'e tre n p r |
4 7 à 5 3 p. |
| Le io de lu le t t te tre s ac ns c on i l lag l im ire ta g as p e a en |
/ N A |
9 7 p. |

| La io d t 'e t c on so m m a n au e l is io 'a t e p p ro v nn em en n ea u en fo io de in lo les t tra te nc n s co n s ca |
E N 8 |
2 8 3 3 7 5 m |
9 4 p. |
|
|---|---|---|---|---|
| La t io de t i èr c on so m m a n s m a es i les ise èr t p re m es e m es ur es p r s l io l f f ica i da le é t é 'e p ou r a m re r c ns ur i l isa io t t u n |
E N 1 E N 2 |
/ N A |
9 7 p. |
|
| La io d ie les t 'é c on so m m a n ne rg , ise é l io m es ur es p r s p ou r a m re r l f f ica i é én é iq le 'e t t t c er g ue e re co ur s én ies la b les au x er g re no uv e |
E N 3 |
E lec ic i 2 2 3 k W h tr t é 1 6 1 4 5 = F io l = 2 4 6 4 2 L u Ga 1 0 0 1 3 5 3 k W h z = |
9 4 7 à 4 p. |
|
| i l isa io de ls L t t 'u n s so |
E N 1 1 |
/ N A |
9 7 p. |
|
| ) d C ha l im iq t c t ng em en a ue |
Le ig i f ica i fs de f fe te t à t s p os s s n g az e de du fa i de l iv i én ér és t 'a t t é s er re g c de la i é é, l t ta t 'u so c n o m m en sa g e de b ie ice l le du i t s 'e t s ns e er v s q u p ro |
E N E N 1 6 1 7 E N 1 8 E N 1 9 |
2 3 3 2 do 1 5 t c t : o eq n D lac 2 % 6 4 2 ép ts 5 5 t em en : |
2 4 7 à 5 p. |
| da du L ta t io éq 'a p n au co ns ue nc es x ha l im iq t c t c ng em en a ue |
E N 1 6 E N 1 7 E N 1 8 E N 1 9 |
/ N A |
P. 9 7 |
|
| ) Pr io de la b io d iv i te t t é e o c n er s |
Le ise és s m es ur es p r s p ou r p r er ve r d lo la b io d ive i év t é ou e p p er rs |
N / A |
9 7 p. |
| In fo io i é le t ta rm a ns s oc s |
R é f ér ie t en l G R I |
In d ic te a ur s |
Pa g e |
|
|---|---|---|---|---|
| ) de Im t te i to ia l, éc iq t s ia l a p ac rr r on om ue e oc l iv i de la i t t é é t é 'a c s oc |
d de En t i èr lo i e t 'e m a e m p d lo io l év t r ég e p p em en na |
C E 1 |
Co d En l lec te 2 5, 2 M € co ur s = ( ) % 3, 1 + d i d En é ts 1 7, 7 M € co ur s cr = ( ) 2, % 5 + |
3 5- 3 6 p. |
| De i é du R és t ns ea u Co ia l m m er c |
2 1 0 1 8 B P 1 9 4 P V ag en ce s; ; 4 6 4 D A B t e |
2 5- 2 6 p. |
||
| Su les la io t r p op ns u ive in loc les r ra es o u a |
S S F 1 3 F 1 4 |
l isa io Cr d i icu l R éa t é t Ag tu n r re ( ) % 2 0 0 M € 6, 4 + = l isa io Cr d i b i R éa t é t Ha ta t : n (- ) M % 1, 7 2 € 5, 1 |
3 5- 3 6 t 4 0 à 4 5 p. e 3 5- 3 6 p. |

| ) b Re la io le t tr te ns e n e nu es a ve c s p er so nn es o u le is io in l iv i de la t t ér ée 'a t t é s or g an a ns es s s p ar c i é é, le ia io t ta t t so c n o m m en s as so c ns d 'in io le é b l is d ig t ta ts 'e t, se r n, s se m en ns e ne m en le ia io de d é fe de t s as so c ns ns e l iro t, le ia t io de 'e nv nn em en s as so c ns te co ns om m a ur |
Le d i io du d ia lo t s co n ns g ue av ec c es p er so nn es o u isa io t or g an ns |
F S 5 |
Su iv i de la la io l ie t t re n c n ( ) d ia lo les l ie ts g ue a ve c c n Pa ie ha b les t ts r ac re sp on sa ( d ia lo les g ue a ve c ) fo iss ur n eu rs Go l is tu te uv er na nc e m u a ( ) d ia lo les i é ta ire g ue a ve c s oc s ia lo les lu D é g ue a ve c s |
Pa ie 1 t r Pa ie 2 t r Pa t ie 3 r |
|---|---|---|---|---|
| Le io de ia t te t s ac ns p ar na r de éc én t ou m a Fo ds Mu tu l is te n a |
E C 1 |
Do io 2 0 1 6 du fo ds 1 1 3 ta t n n = 1 5 0 € à 1 7 5 ia io t as so c ns |
6 1 6 5 t p. e 8 5 à 8 7 p. |
|
| ) So i fo is -t ta t c us ra nc e e ur n se ur s |
La ise da la te p r e n co m p ns l i iq d ha de t 'a t p o ue c s j ia t en eu x so c ux e iro ta en v nn em en ux |
H R 2 |
Ev lu io R S E de t a a n s fo iss ia A fn ur n eu rs v or i f ica io t t ce r n |
3 3 9 7 à p. |
| 'im de la L ta p or nc e so us i la ise tra ta t nc e e p r e n da les la io te t co m p ns re ns les fo iss les t av ec ur n eu rs e i de le -tr ta ts so us a n ur b i l i ia le t é t re sp on sa so c e iro le ta en v nn em en |
H R 2 |
lu io S de Ev t R E a a n s fo iss ia fn A ur n eu rs v or i f ica io t t ce r n |
3 7 à 3 9 p. |
|
| ) d de iq Lo t é t au s p ra ue s y |
io Le t ée s ac ns e ng ag s p ou r ir la io év t p r en co rr up n |
S O S O 2 3 S O 4 |
io l la bo Fo t te rm a n co ra ur s |
3 0 à 3 2 p. |
| Le ise s m es ur es p r s en fa de la de la t é t ve ur sa n e i de éc t é s ur s te co ns om m a ur s |
P R F S 3 5 F S 1 5 F S 1 6 |
Pr ise da te e n co m p ns l l le de la la io 'ex t ce nc e re n |
Pa ie t 1 r |
|
| ) ), Le tr t io ée t i tr du és t 3 fa de dr i ts de l 'h e s au es a c ns e ng ag s, a e p r en e n ve ur s o om m e u |

| In fo io l ir lo le l ig d ir ic du G R I t é t t rm a ns c o m p m e n a e s s e n s ne s e c r e s |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| du C is io le du C d i ic le Le t R é é t A s e ng a g e m e n s g ro u p e a s e g na r g r o |
/ N A |
||||||
| La G ou ve rn a nc e |
Co i io de de t t m p os n s or g an es g ou ve rn an ce e fo io t t nc nn em en Le br de i é ire ta n om e s oc s No br de ic ip b l ée G én ér les t ts m e p ar an a ux a ss em s a de Ca iss loc les es a F ém in isa t io de dm in is tra te n s a ur s de dm in is Ag tra te e s a ur s la iss de ies io fe io l les E t t ég rg em en s ca or s oc -p ro ss nn e L de lu t é 'e ng ag em en s s |
L A 3 F S 1 1 |
De ip io du d isp i i f t t sc r n os 3 0 4 4 0 0 i ire é ta so c s 1 5 1 1 2 ic ip A G t ts p ar an a u 1 5 7 1 dm in is tra te a ur s 2 3 % t de s on s dm in is tra tr ice a s 5 1 an s en m oy en ne % ico les 4 0 t n s on on -a g r I R C lu 4 0 é s : + |
P. 5 6 à 6 5 |

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Certains indicateurs de l'article 225 de la loi Grenelle II ne sont pas évoqués dans le rapport RSE 2016 du Crédit Agricole du Languedoc. Ces indicateurs sont en effet jugés non-pertinents par rapport à l'activité du Crédit Agricole du Languedoc. Ce sont les domaines suivants :

La présente note résume les principaux aspects méthodologique ayant permis la réalisation de ce rapport RSE :


| 1. | Présentation des états de synthèse 3 | |||
|---|---|---|---|---|
| 1.1 L'activité 3 La collecte 3 Les crédits 3 Les services 4 1.2 Les résultats financiers 4 Le Produit Net Bancaire 4 Les charges de fonctionnement 5 Le résultat brut d'exploitation s'établit à 278,8 M€ sur l'exercice 2016. 5 Le coût du risque 6 Le résultat net 6 |
||||
| 2. | Information sur les délais de paiement et sur les avoirs en déshérence 6 | |||
| 3. | Le capital social et sa rémunération 7 | |||
| Parts Sociales 7 Certificats Coopératifs d'Investissement 7 Certificats Coopératifs d'Associes 7 |
||||
| 4. | Événements significatifs de l'exercice 7 | |||
| 4.1 Opération de simplification du groupe Crédit Agricole 7 4.2 Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) 8 4.3 Gestion du risque crédit 9 4.4 Gestion du risque opérationnel 9 4.5 Relations internes au Groupe 9 4.6 Dotation au FRBG (comptabilité sociale) 10 Impacts 2016 des nouvelles mesures fiscales 11 4.7 4.8 Baisse du taux d'imposition sur les sociétés pour les exercices clos à compter du 31/12/2020 (ou 31/12/2019), impacts dans les comptes consolidés 11 |
||||
| 5. | Information spécifique sur les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de CCI autorisé par l'Assemblée Générale du 31 mars 2016 (article L. 225-211 du Code de Commerce) 12 |
|||
| 6. | Liste des principaux mandats des administrateurs de la Caisse Régionale 13 | |||
| 7. | Tableau des résultats des cinq derniers exercices 15 | |||
| 8. | Les comptes consolidés 15 | |||
| 9. | Perspectives 2017 16 | |||
| 10. | Événements postérieurs à la clôture 16 |
En 2016, dernière année de son projet d'entreprise Préférence 2016, le Crédit Agricole du Languedoc concrétise à nouveau son ambition de conquête de clients. En effet, près de 50 000 nouveaux clients ont fait confiance à la Caisse Régionale au cours de cette année.
La Caisse Régionale a également poursuivi son ambition d'accompagner tous ses clients dans leurs besoins de protection et dans leurs projets : l'activité commerciale particulièrement dynamique en 2016 en témoigne.
L'encours de collecte bilan et hors bilan, à 25,2 Md€, s'accroit de 3,1% sur un an grâce à la progression des dépôts à vue favorisés par les taux bas et aux flux sur l'épargne orientés principalement vers les plans épargne logement, les émissions obligataires et l'assurancevie. La part de marché en collecte bilan ressort à 30,5% (à fin novembre).
Les liquidités sur les dépôts à vue des clients, en position au 31 décembre, sont en augmentation de 12,8%, compensant ainsi le recul des encours de Dépôts à Terme et Certificats de Dépôts Négociables (-5,9%).
Les 3,1 milliards d'euros de crédits débloqués en 2016 marquent la volonté de la Caisse régionale d'être aux côtés de ses clients dans leurs projets, mais également d'être acteur de l'économie de son territoire.
Au global, les encours de crédits s'établissent à 17,7 Md€ au 31/12/2016, en progression de 2,5% sur un an. La part de marché relative aux crédits s'établit à 34,6% (à fin novembre).
Les nouveaux crédits à la consommation se sont élevés à 272M€, en progression de 37%.
Le montant des concours octroyés aux acteurs économiques, entreprises, professionnels, agriculteurs, collectivités locales, atteint 1,1 Md€ en 2016 (+6,2% / 2015).
La volonté de la Caisse Régionale de développer son fonds de commerce se traduit dans l'équipement de ses clients en services bancaires et produits d'assurances, qui couvrent toujours plus efficacement leurs besoins.
Au 31 décembre 2016, le PNB s'établit à 576,9 M€, en léger recul de 0,8% sur un an. Il enregistre les effets d'une activité commerciale dynamique et la hausse des dividendes sur les participations dans le Groupe Crédit Agricole, mais se trouve pénalisé par les marges négatives sur les produits d'épargne, l'effet des renégociations de crédits et une dotation de provision épargne-logement. Le PNB est également impacté par l'opération de simplification du groupe Crédit Agricole réalisée le 3 août 2016 (voir note 4.1), dont l'effet négatif est lié au démantèlement du Switch 1 et au coût de financement de l'investissement de la Caisse Régionale dans Sacam Mutualisation.
Evolution du PNB (en M€)

La ventilation du PNB présentée ci-dessous intègre le reclassement en marge d'intermédiation des revenus des titres auto-souscrits dans le cadre de la Titrisation de créances auprès du FCT CA Habitat 2015.
Hors impact des éléments particuliers mentionnés ci-dessus, la marge d'intermédiation affiche un léger repli de -0,7%. L'exercice enregistre les effets du contexte de taux historiquement bas : baisse de la marge sur les produits de collecte, impacts des renégociations des taux des prêts et des remboursements anticipés. Mais il bénéficie de l'activité crédits dynamique, de la progression des encours DAV et de la baisse des coûts de liquidité.
A 298,1 M€, les charges de fonctionnement sont en évolution maitrisée de +1,9% par rapport à 2015, traduisant les investissements de la Caisse Régionale dans la modernisation de son réseau d'agences et dans des projets technologiques au service de ses clients (tablettes et WIFI en agence, processus digitalisés).

Le coefficient d'exploitation à 51,7% se situe parmi les meilleurs des Caisses Régionales.
Les encours de créances douteuses et litigieuses sont en diminution de 7,4% à 624 M€ au 31/12/2016. Le taux de créances douteuses et litigieuses ressort à 3,51%, à nouveau en recul sur l'année 2016.

La Caisse Régionale conserve son niveau de provisionnement affecté avec un taux de couverture des créances douteuses et litigieuses à 81,3%.
Le coût du risque global s'établit à un niveau historiquement bas, soit 26,3 M€ au 31 décembre 2016, en baisse de 27,6% sur un an.
Après prise en compte de la charge fiscale (avec une baisse du taux d'imposition de 38% à 34,43%) et d'une dotation au Fonds pour Risques Bancaires Généraux, le Résultat Net des comptes individuels s'établit à 159,1 M€ en hausse de 1,9%.
Son solde net des versements d'intérêts aux parts sociales et rémunération des Certificats coopératifs d'associés et Certificats coopératifs d'Intérêts viendra renforcer les fonds propres de la Caisse Régionale.
La loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie dite loi « LME », complétée par le décret n° 2008-1492 du 30 décembre 2008, a introduit de nouvelles obligations en matière de délais de paiement. Ces deux textes ont été repris dans l'article L.441-6-1 alinéa 1 du code de commerce.
La Caisse Régionale du Languedoc respecte les obligations introduites par la loi dite « LME » en matière de délais de paiement. Au 31 décembre 2016, le solde des dettes à l'égard des fournisseurs s'élevait à 1 005 milliers d'euros; ces factures datées presque exclusivement de novembre ou décembre 2016, ont été réglées dans leur majorité en janvier 2017 (873 milliers d'euros), le reliquat (125 K€) étant réglé en février, à l'échéance ou constituant des factures en litige.
Au 31 décembre 2015, le solde des dettes à l'égard des fournisseurs s'élevait à 975 milliers d'euros; ces factures datées presque exclusivement de novembre ou décembre 2015, ont été réglées dans leur majorité en janvier 2016 (968 milliers d'euros), le reliquat étant réglé en février ou à l'échéance ou constituant des factures en litige.
La loi n°2014-617 du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires inactifs introduit dans le code monétaire et financier un nouveau dispositif encadrant l' « Inactivité bancaire » entrant en vigueur le 1er janvier 2016.
La Caisse Régionale du Languedoc a mis en œuvre les obligations introduites par la loi dite « Eckert ». Le nombre de comptes dont les dépôts et avoirs ont été déposés à la Caisse des Dépôts et Consignations s'élève à 9 904 pour un montant de 5 152 milliers d'euros. Au 31 décembre 2016, le nombre de comptes inactifs ouverts s'élève à 18 492 pour un montant de 12 299 milliers d'euros.
Elles représentent 64,0 % du capital et détiennent 100% des voix en Assemblée Générale. Le Conseil d'Administration a décidé de proposer à l'Assemblée Générale de rémunérer les parts sociales au taux de 1,50% pour l'exercice 2016.
La rémunération du CCI est calculée sur la base de 30% du résultat, proraté au poids des CCI dans le capital (10,4%).
Le dividende unitaire sera, cette année de 2,39 €, représentant un rendement de 4,25 % par rapport au cours du 31 décembre 2016.
Le dividende unitaire servi aux CCA est identique à celui versé aux détenteurs de CCI, soit 2,39 € par titre.
Ces titres, qui représentent 25,6 % du capital, sont exclusivement détenus par la SACAM Mutualisation.
L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur la base des bilans des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros. Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, Le Crédit Agricole du Languedoc a participé à l'augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour un montant de 762,714 millions d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « SACAM Mutualisation », dont 452,352 millions d'euros en faveur du Crédit Agricole du Languedoc.
Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, le Crédit Agricole du Languedoc conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses régionales et 210 133 milliers d'euros pour le Crédit Agricole du Languedoc).
Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses régionales pour lesquels Crédit Agricole S.A. a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.
Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.
La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.
Dans le contexte économique toujours incertain de l'année 2016, la Caisse Régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent (dont provisionnement spécifique de certaines filières économiques).
Au 31 décembre 2016, les provisions individuelles pour créances douteuses ou litigieuses s'élèvent ainsi à 507,4 M€, couvrant les encours douteux à hauteur de 81,3 %.
L'encours des provisions sectorielles sur les filières s'établit respectivement au 31 décembre 2016 à :
Au total, le montant des provisions sur les filières spécifiquement identifiées s'établit à 275,9 millions d'euros (contre 251,2 millions d'euros au 31/12/2015).
Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 38,0 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 50,0 millions d'euros au 31/12/2015).
Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse Régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 42,8 millions d'euros au 31 décembre 2016, en progression de 3,9 millions d'euros par rapport à celle du 31 décembre 2015.
La SACAM International est détenue par 38 Caisses régionales (4% de détention pour la Caisse Régionale du Languedoc) et détient les entités Cariparma (filiale italienne) et ACBA (filiale arménienne).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2016, la valeur du titre a été ajustée de 9,95 € à 9,94 €, ce qui a conduit à une dotation aux provisions en comptabilité sociale de 24 K€. Le titre étant déprécié durablement en IFRS, et la valorisation restant supérieure au niveau déprécié, il a été constaté au T1 une diminution de juste valeur dans les comptes IFRS pour un montant de 24 K€ avec un impact uniquement en réserves.
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2016 depuis cette date.
La participation de la Caisse régionale du Languedoc s'élève ainsi au 31/12/2016 à 38,8 M€ bruts, dépréciée durablement à hauteur de 15,0 M€.
La SACAM Développement est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales (4,04% de détention pour la Caisse Régionale du Languedoc) et par SACAM Participations ; elle détient des participations dans Amundi (1,38 %), LCL (4,90 %), et CACIB (2,23 %).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2016, la valeur du titre a été ajustée à 39,80 € contre 39,84 € au 31/12/2015, ce qui a conduit à une diminution de juste valeur dans les comptes consolidés pour un montant de 30 K€ (impact uniquement en réserves).
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2016 depuis cette date.
La participation de la Caisse régionale du Languedoc s'élève ainsi au 31/12/2016 à 30,7 M€ (incluant une plus-value latente de 1,2 M€).
Depuis le 31 décembre 2012, étant donné la difficulté de valoriser de manière fiable l'investissement pérenne des Caisses régionales ainsi que l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La BOETIE, les titres détenus dans la SAS Rue La BOETIE sont désormais comptabilisés au coût en application du paragraphe 46 de la norme IAS 39.
Le coût retenu correspond à la juste valeur des titres au dernier arrêté comptable, soit 14 euros par titre, valeur au 30 septembre 2012.
La valorisation des titres SAS Rue La BOETIE résulte de la valorisation des titres de Crédit Agricole SA obtenue par une approche multicritères :
Au 31 décembre 2012, cette valeur s'établissait à 13,64 euros par titre.
Au 31 décembre 2016, un test de dépréciation a été effectué dans le cadre de l'arrêté des comptes consolidé 2016 sur la valeur de l'action SAS Rue de La Boétie.
La valorisation de l'action Crédit Agricole SA effectuée dans ce cadre, en appliquant les mêmes méthodes qu'au 31/12/2015, a abouti à une valeur de 15,0 € contre 15 ,5 € l'an passé.
Il en résulte que la valeur de l'action SAS Rue de la Boétie est estimée à 17,63 € contre 17.74 € au 31/12/2015.
Dès lors aucune dépréciation complémentaire n'a été constatée par la Caisse Régionale dans ses comptes consolidés.
Par conséquent, la valeur au bilan consolidé des titres SAS Rue La Boetie est maintenue au coût unitaire de 13,64 €.
Par ailleurs, il n'est pas intervenu de modification dans la méthode de valorisation des titres de la SAS La Boetie dans les comptes sociaux de la Caisse Régionale : maintien de la valeur d'utilité, déterminée selon la méthode de l'actif net réévalué de CA.SA ; au 31 décembre 2016, elle s'établit à 20,45 € contre 19,73 € au 31/12/2015 (pour un prix de revient de 13,81€).
La Caisse Régionale du Languedoc a doté 12,0 millions d'euros au FRBG au cours de l'exercice 2016. Le montant total du FRBG au 31 décembre 2016 s'élève à 51,4 millions d'euros.
Cette taxe s'élève à 1 575 K€ en 2016.
− L'année 2015 avait également connu la création du Fonds de Résolution Unique. Le niveau cible du fonds est de 1% des dépôts garantis de la zone euro à horizon 2024 soit environ 55 Md€ dont 15 Md€ en France. Les contributions sont prévues à la fois sous forme de cotisations annuelles et d'engagements irrévocables de paiement collatéralisés. Pour la Caisse Régionale, cela a représenté en 2016 une charge de 2 083 K€.
Enfin, la Caisse régionale a acquitté en 2016 sa quote-part de contribution au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR), pour les trois mécanismes : garantie des dépôts, garantie des cautions et garantie de titres pour un montant total en charge de 1 900 K€.
Le projet de loi de finance 2017 prévoit une baisse du taux d'imposition pour les exercices clos à compter du 31/12/2020 (ou 31/12/2019 pour les entités dont le CA est ≤ à 1 Milliard d'euros). Le taux d'imposition courant sera alors de 28,92%.
Au 31 décembre 2016, l'impôt exigible 2016 reste donc calculé au taux courant de 34,43%.
S'agissant des passifs ou actifs d'impôts différés, ils doivent être évalués au montant que l'on s'attend à payer ou recouvrer auprès des administrations fiscales en utilisant les taux d'impôt (et les règlementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
En conséquence :
Les impôts différés dont le retournement doit intervenir au cours des exercices 2017 à
2019 (ou 2018 selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 34,43% et, Les impôts différés dont le retournement est prévu à compter de l'exercice 2020 (ou 2019 selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 28,92%.
L'impact du changement de taux d'ID sur les bases à l'ouverture est à comptabiliser par résultat de l'exercice du fait de la méthode du report variable pour les impôts différés sur les décalages comptable / fiscal ainsi que sur les retraitements par résultat et par réserves sur les retraitements en gains et pertes latents recyclables et non recyclables.
Pour la Caisse régionale du Languedoc, l'impact du changement de taux d'impôts différés sur les décalages comptable / fiscal s'est traduit par une charge d'IS de 21,8 M€ dans les comptes consolidés.
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse régionale au 31/12/2015 | 63 949 |
|---|---|
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de | 23 130 |
| liquidité | |
| Dont autres objectifs (3) | 40 819 |
| Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice 2016 | 99 905 |
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité |
37 206 |
| Dont autres objectifs (3) | 62 699 |
| Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi (1) | 137 946 |
| couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Contrat de liquidité | 75 247 |
| Autres objectifs (3) | 62 699 |
| Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs | 0 |
| Cours moyen d'achat des CCI acquis en 2016 | 54,31 € |
| Valeur des CCI acquis en 2016 évalués aux cours d'achat | 5 425 836 € |
| Montant des frais de négociation | 8 221 € |
| Nombre de titres cédés au cours de l'exercice 2016 | 38 051 |
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de | 38 051 |
| liquidité | |
| Cours moyen des CCI cédés en 2016 | 54,47 € |
| Nombre de titres annulés au cours de l'exercice 2016 Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse régionale au 31/12/2016 |
40 819 84 984 |
| Valeur nette comptable unitaire de l'action (2) | 55,05 € |
| CCI acquis en couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité | 56,20 € |
| CCI acquis en vue des autres objectifs (3) | 54,64 € |
| Valeur nette comptable globale des CCI | 4 678 338 € |
| Valeur nominale du CCI | 10 € |
| Pourcentage du capital social détenu par la Caisse régionale au 31/12/2016 | 4,02 % |
Les informations relatives à la rémunération des mandataires sociaux figurent dans le rapport du Président sur les procédures de contrôle interne.
| Administrateurs | Responsabilité professionnelle |
Principaux autres mandats professionnels |
||
|---|---|---|---|---|
| Jacques BOYER | Viticulteur | Syndicat des caves particulières | ||
| Bernard ANGELRAS | Viticulteur | Président du syndicat Appellation Costières de Nîmes et de l'Institut Français du Vin et de la Vigne |
||
| Pierre BORIES | Viticulteur | Président AOC Boutenac | ||
| Bernard CHAPON | Directeur d'entreprise | |||
| Daniel CONNART | Eleveur de poules pondeuses |
Administrateur Comité Agricole de la petite région du St Ponais |
||
| Jean-Marie CONSTANS |
Agriculteur-éleveur | - | ||
| Olivier COZON | Maraîcher | Administrateur Chambre d'Agriculture |
||
| Michel CROS-PELOT | Viticulteur | - | ||
| Dominique DEMOUY | Photographe | - | ||
| Marie-Ève DUMONS | Agricultrice | Membre Chambre Agriculture Aude |
||
| Alain EGEA | Dirigeant d'une société de distribution |
- | ||
| Jean-Luc EVESQUE | Viticulteur | Président section prud'homales d'Alès |
||
| Jacques FOURNIER | Retraité | - | ||
| Jean-François GLEIZES |
Céréalier | - | ||
| Yves GOUZE de SAINT MARTIN |
Viticulteur | Président LEAP |
| Administrateurs | Responsabilité professionnelle |
Principaux autres mandats professionnels |
|---|---|---|
| Dominique GRANIER | Viticulteur | Président Safer Languedoc Roussillon et Chambre d'Agriculture du Gard |
| Claude GUIGUE | Viticulteur | - |
| Xavier JEAN | Viticulteur | Administrateur coopérative viticole |
| Pascal JULIEN | Viticulteur | - |
| Jean-Claude LIMOUZY |
Viticulteur | Administrateur Chambre Agriculture régionale |
| Marie-Noëlle MAGNALDI |
Retraitée | Administrateur Société d'économie montagnarde de l'Hérault |
| Michel PONTIER | Céréalier | FRSEA & Chambre d'Agriculture de l'Hérault |
| Jean-Marc RIBES | Maraîcher | - |
| Brigitte ROBERT | Viticultrice | - |
| Martine VERDALE | Viticultrice | Vice-présidente MSA Grand Sud |
| Denis VERDIER | Viticulteur | Président de la Fédération départementale des Caves Coopératives du Gard |
| Philippe VERDIER | Viticulteur | - |
| François VIALLON | Retraité | - |
| Jean-François METGE (suppl. 11) |
Viticulteur | - |
| Chrystelle PAULUS (suppl. 30) |
Salariée | - |
| Jean-Pascal GALINIER (suppl. 34) |
Viticulteur | - |
| Michel BRUGERON (suppl.48) |
Eleveur | Administrateur Centre Économie Rurale de la Lozère |
| (en K€) | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|---|---|
| Capital social | 199 546 | 199 954 | 200 467 | 201 080 | 201 834 |
| Produit Net Bancaire | 576 934 | 581 776 | 582 138 | 610 904 | 633 405 |
| Résultat Brut d'Exploitation | 278 813 | 289 166 | 292 263 | 317 781 | 340 873 |
| Résultat courant avant impôts |
253 749 | 254 441 | 248 126 | 246 548 | 254 862 |
| Résultat après impôts | 159 063 | 156 067 | 153 416 | 157 046 | 165 122 |
| Montant de la masse salariale | 96 549 | 98 378 | 95 002 | 95 386 | 90 885 |
Les opérations de consolidation des comptes des 102 Caisses locales, du fonds dédié Force Languedoc et de la Société Technique de Titrisation (FCT CA Habitat 2015) avec ceux de la Caisse Régionale se traduisent par :
Un Résultat Brut d'Exploitation (RBE) qui passe de 278,8 millions d'euros en base individuelle à 280,7 millions d'euros en base consolidée.
Le RBE consolidé correspond à la somme du RBE de la Caisse Régionale, des Caisses locales, du fonds dédié Force Languedoc et de la Société Technique de Titrisation, déduction faite en particulier :
Le RBE consolidé 2016 intègre notamment (au-delà du RBE de la Caisse Régionale) les éléments suivants :
Le total du bilan consolidé s'élève à 23 695 millions d'euros à fin 2016, en augmentation de 2,0 % par rapport à l'exercice précédent.
Forte des succès portés par son projet d'entreprise Préférence 2016, développement de son fonds de commerce, renforcement de son modèle mutualiste avec plus de 300 000 sociétaires, transformation de son organisation distributive, mise en place d'un concept d'agence novateur, la Caisse Régionale prépare son nouveau projet d'entreprise à horizon 2020, en cohérence avec l'ambition stratégique du groupe Crédit Agricole : Toute une banque pour vous, 100% humaine et 100% digitale.
Néant

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu'établissement de crédit 492 826 417 RCS Montpellier Siège social : avenue de Montpelliéret – MAURIN 34977 LATTES Cedex Société de Courtage d'Assurance immatriculée sous le numéro ORIAS 07 025 828 Téléphone : 04 27 84 15 00 (prix d'un appel local à partir d'un poste fixe) Adresse internet : www.ca-languedoc.com
| Risques de crédit. _______________________ | ||
|---|---|---|
| Objectifs et politique | ||
| Gestion du risque de crédit | ||
| ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Exposition |
||
| 1.4 | Risque pays | |
| 2. Risques de marché --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- | ||
|---|---|---|
| 2.1 Objectifs et politique _____________________ | ||
| 2.2 Méthodologie de mesure et d'encadrement des risques de marché | ||
| 2.3 Exposition : activités de marché (Value at Risk) | ||
| 2.4 Risque Action | ||
| 2.5 La gestion du bilan - Les risques financiers structurels__________________ | ||
| 2.6 Le risque de taux d'intérêt global ___________________ | ||
| 2.7 Le risque de change ________________________ | ||
| 2.8 Les risques de liquidité et de financement | ||
| 2.9 Politique de couverture | ||
| 3. Risques opérationnels _______________________ | ||
|---|---|---|
| 3.1 Objectifs et politique _____________________ | ||
| 3.2 Gestion du risque : organisation, dispositif de surveillance. __________________ | ||
| 3.3 Méthodologie _________________________ | ||
| 3.4 Exposition____________________________ | ||
| 3.5 Assurance et couverture des risques opérationnels | ||
| 4. Risques de non-conformité _________________________ | ||
|---|---|---|
| 4.1 La prévention. _______________________ | ||
| 4.2 L'adaptation des procédures aux nouveautés réglementaires et au suivi | ||
| des risques de non-conformité ________________________ | ||
| 4.3 Les contrôles et les actions correctrices | ||
| 4.4 Le reporting _________________________ | ||
| 5. | diffes infrancies . |
||
|---|---|---|---|
| ---- | ------------------------ | -- | -- |
Le risque de crédit est le risque de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie n'est pas en mesure d'honorer sa dette vis-à-vis de la Caisse Régionale dans le délai imparti.
La maîtrise des risques de crédit est un enjeu majeur pour les établissements bancaires et financiers et à ce titre, l'une des missions fondamentales des organes exécutifs.
Au niveau du groupe Crédit Agricole, c'est la ligne Métier Risque et Contrôle permanent qui définit les normes, met en place et diffuse les outils de pilotage permettant d'identifier d'une part, et de maîtriser d'autre part, le risque inhérent à l'activité.
Au niveau de la Caisse Régionale, la mise en œuvre de ces outils de pilotage du risque relève du Comité de Direction avec l'appui du Département Contrôle Permanent et Risques et grâce à une mobilisation effective des différents acteurs concernés.
L'activité de crédit et de facto de maîtrise du risque de crédit est encadrée par la politique crédit mise à jour chaque année et validée en Conseil d'Administration. Elle est établie par la Direction des Crédits en concertation avec les Directions concernées et le Contrôle Central des Risques sous le contrôle du Responsable du Contrôle Permanent et des Risques (RCPR).
Depuis plusieurs années, la Caisse Régionale enrichit son dispositif de maîtrise et de prévention du risque crédit :
La politique crédit encadre la distribution crédit de la Caisse Régionale qui rassemble l'ensemble des règles pour accompagner et sécuriser la distribution du crédit.
C'est un outil au service du développement sécurisé du fonds de commerce de la Caisse Régionale tout en veillant à sa réputation et à son image avec
La Caisse Régionale a mis en œuvre le dispositif de valorisation des garanties à l'octroi sur les biens résidentiels. La valorisation initiale du bien financé est fondée sur la valeur de transaction. En cas d'incohérence constatée, c'est la valeur de marché qui est retenue. Dans le cas de financement de biens « atypiques », l'avis d'un expert indépendant de la chaîne délégataire sera recherché.
La Caisse Régionale a également défini un processus de valorisation des garanties des biens résidentiels et non résidentiels durant la vie du crédit pour les encours supérieurs à 3M€ avec intervention d'un expert indépendant de la chaîne délégataire.
La politique crédit intègre des règles générales relatives notamment à la territorialité, à la politique de traitement du risque, au schéma délégataire et à la politique de garantie. Elle est complétée de politiques sectorielles spécifiques aux marchés. Y sont également présentés le dispositif de contrôle et les limites d'intervention règlementaires et opérationnelles.
Dans une première partie, la politique crédit se décline autour de principes généraux et rappelle la nécessité de développer l'usage de Bâle II dans la distribution du crédit ainsi que celle d'avoir une approche de développement équilibré du crédit au regard du contexte de liquidité. Plus précisément, cette politique permet de clarifier les règles en matière d'intervention géographique, d'exclusions générales, de processus délégataire, de garanties, de tarification, de limites globales et de seuils d'alerte, de traitement du risque, de règles de provisionnement, d'intervention sur les financements complexes (LBO et syndications), de capital investissement, de prescription, de conflit d'intérêt et de suivi de la mise en œuvre de la politique. Elle précise enfin le dispositif de contrôle en place.
En 2016, la politique crédit a affirmé les trois principes majeurs de la Caisse Régionale :
Dans une deuxième partie, la politique crédit précise les règles spécifiques aux différents marchés de la Caisse Régionale : Particuliers, Professionnels et Associations, Agriculteurs, Entreprises, Coopératives, Promotion immobilière, Collectivités locales, Energies renouvelables.
En accord avec les principes généraux figurant dans la politique crédit, la Caisse Régionale du Languedoc a décliné des règles de délégations crédits par métier, par marché, par type de financement qui évoluent avec la politique crédits et selon les analyses risques réalisées.
Depuis la réforme BALE II, les notes BALE II sont intégrées dans les outils et usages de la Caisse Régionale et utilisées par l'ensemble des réseaux commerciaux comme outil de mesure du risque (et donc du niveau de délégation requis) mais aussi comme indicateur alertant sur une dégradation et donc sur un risque potentiel.
Ainsi, les principaux critères de délégations crédit sont :
L'application de ces différents critères de délégation permet d'avoir un « second regard » sur les dossiers présentant une caractéristique « sensible » en termes de risque. Ainsi, les dossiers les plus risqués ou les plus pondéreux relèvent d'une décision « Direction des Crédits » voire d'un Comité d'Escompte (Départemental ou Régional).
En parallèle, un avis risque indépendant est donné par le Contrôle Central du Risque sur des opérations ciblées ou pour tout dossier répondant aux critères de limites individuelles avant son passage en Conseil d'Administration, indépendamment du schéma délégataire.
A contrario, l'utilisation des notes Bâle et des scores (Simul CA, CARMIN) ou qualification SOPRANO permet
C'est ainsi qu'en 2016 ont été mis en place de nouveaux « parcours » clients sur les crédits habitat, professionnels, agricoles afin de construire des process de décision alliant profondeur d'analyse et rapidité de décision.
Globalement, le dispositif d'analyse et de prise de risque s'articule autour :
Fin 2016, la mise en place d'une unité chargée du double regard « instruction » sur les dossiers pondéreux corporate a été décidée.
Depuis fin 2007, l'ACPR a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, les Caisses régionales, à utiliser les systèmes de notation interne au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit pour la banque de détail.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a la responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse Régionale dispose de modèles Groupe pour évaluer le risque.
Depuis 2013, le recours à l'alimentation automatique des liasses fiscales dans ANADEFI via des intervenants extérieurs (INOVATIC, Jedeclare.com, BATICA) a été mis en place afin d'améliorer la notation des professionnels de la banque de détail.
Ces accès ont été étendus au périmètre des Entreprises gérées dans le réseau spécialisé fin 2014.
Sur le périmètre de la clientèle Corporate, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs. Contrairement à la banque de détail, cette notation corporate est réalisée par le gestionnaire.
En 2014, le modèle de notation Entreprise a été validé par l'ACPR. Des pistes d'amélioration mises en évidence par le régulateur tant sur le modèle lui-même que sur l'usage fait en Caisse Régionale ont fait l'objet de la déclinaison d'un plan d'actions national dès le second semestre 2014.
En 2015, une mission d'Audit déléguée a mis en évidence des axes prioritaires d'évolution en matière de validation indépendante de la notation. Les modalités d'organisation ont été validées en Comité de Direction au premier semestre 2015 pour être opérationnelles début 2016 afin de répondre aux exigences réglementaires du double regard. Depuis, la validation de la notation corporate est assurée par une unité indépendante des gestionnaires. A la Caisse Régionale, cette nouvelle mission a été confiée au Contrôle Central des Risques.
Le Guide des contrôles permanents a été complété en structurant les contrôles en lien avec la lettre jaune 2010-185 et en exigeant des contrôles sur pièces renforcés qui ont été réalisés en 2016 par le Contrôle Permanent.
Les règles de délégation crédits s'appuient sur l'approche en risques liés qui permet de consolider la totalité du risque de contrepartie pris par la Caisse Régionale sur un emprunteur à un moment donné.
La notion de Groupe de Risque apportée par la réforme Bâle II a permis d'automatiser ce regroupement des engagements qui est complété, éventuellement, par les gestionnaires qui consolident les engagements :
Sur la clientèle corporate, la Caisse Régionale s'appuie depuis plusieurs années sur le projet national « groupes » qui a permis d'harmoniser la constitution des groupes et l'unicité de notation au niveau de l'ensemble du groupe Crédit Agricole. Le suivi de la mise à jour de l'outil national (workflow) fait l'objet d'une attention particulière de la part du Contrôle Central des Risques et des Chargés d'Affaires. Le périmètre des groupes de risque sera désormais validé par le Contrôle Central des Risques dans le cadre de la mise en place du double regard.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
La mesure du risque est appréciée au travers du taux de Créances Douteuses et Litigieuses ainsi qu'au travers de différents indicateurs bâlois (taux de défaut et taux de sensible).
En 2014, une nouvelle gestion du « douteux » comptable, asservi au défaut Bâlois a été mise en place.
Depuis :
Les règles générales d'activation du défaut tiennent compte du nombre de jours consécutifs de retard constaté dans le règlement d'une échéance ou dans l'apurement d'un compte débiteur:
impayé, retard, situation débitrice de plus de 90 jours (tous les contrats sont depuis octobre 2016 soumis à cette règle)
En complément, le pilotage des risques crédit et leur prévention continue de s'effectuer sur la notion de nombre de jours de retard et/ou sur le suivi de la notation. Ainsi, depuis 2014, l'outil ATOURISK, disponible sur la plateforme NICE, a été paramétré selon ces indicateurs et en cohérence avec les objectifs risque de la Caisse régionale. Les gestionnaires disposent ainsi de la liste des clients de leur portefeuille (actualisée hebdomadairement) répondant aux critères suivants :
De même, les clients en risque fort au sens bâlois (c'est-à-dire notés K ou L ou E-) sont recensés et détectés dans Atourisk.
Ces différents clignotants permettent aux gestionnaires d'être alertés au plus vite afin d'anticiper un accroissement du risque ou de donner des perspectives sur le dossier.
De plus, en terme préventif, les revues de portefeuille des différents marchés recensent les clients ayant enregistré une dégradation mensuelle de leur note bâloise.
L'utilisation des concepts Bâle II pour la mesure et le pilotage du risque de crédit s'accentue chaque année :
générations de crédit au-delà de la vision du stock d'encours par niveaux de risque bâlois
En 2016, pour compléter sa communication et développer les usages Bâle II, la Caisse Régionale a proposé une déclinaison par secteur de la cartographie bâloise des crédits. Ce bagage, peut être présenté, sur demande, à chaque secteur en présence des Directeurs d'agence du secteur. Il fait un rapide historique de la règlementation bâloise, rappelle les applications pratiques faites de Bâle à la Caisse régionale puis donne la ventilation des encours de crédits ainsi que la qualité de la production annuelle de crédits du secteur et de ses agences selon les notes bâloises.
Le Conseil d'Administration du 27 mai 2016 a validé l'actualisation du dispositif de surveillance qui lui permet de suivre et contrôler l'évolution des encours de crédits
La Caisse Régionale répond strictement aux règles prudentielles fixées par le Comité de la Règlementation Bancaire et Financière (cf règlement CBF 93-05 du 21 décembre 1993 relatif au contrôle des Grands Risques) et rappelées dans la CRD4.
Elle respecte ainsi le seuil de 25% de fonds propres que ne doivent pas dépasser les engagements sur un seul bénéficiaire.
La Caisse Régionale procède également aux déclarations périodiques à Crédit Agricole S.A. à destination de l'ACPR :
En complément des règles prudentielles fixées par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, la Caisse Régionale s'est fixée des règles internes plus contraignantes qui ont vocation à sécuriser les équilibres fondamentaux en cas de défaillance des emprunteurs et à assurer un suivi strict des encours importants de la Caisse Régionale.
Ces règles prudentielles sont présentées et validées chaque année par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Languedoc.
En 2016 la Caisse du Languedoc a maintenu la fixation des règles internes suivantes :
Toujours fonction des fonds propres ou du résultat net et différenciées par marché, elles sont également définies au regard de la notation Bâle II (via la probabilité de Défaut).
| Probabilité défaut < 5% (notes très faibles et faibles) |
Probabilité défaut ≥ 5% (notes sensibles + défaut) |
|
|---|---|---|
| COL. Locales | 78 M€ | 39 M€ |
| ENT/PIM | 32 M€ | 16 M€ |
| PART/AGRI/PRO (+ autres segments gérés dans le réseau de proximité) |
16 M€ | 8 M€ |
| COOP (1) | 16 M€ | 8 M€ |
| ENR (2) | 5 M€ Corporate 45 M€ Projets |
(1) hors Coop en gestion Centre d'Affaires
(2) Maintien en 2016 d'un plafond spécifique pour les ENR distinguant les encours « projets » des encours « Corporate ».
Tout nouveau financement concernant les contreparties dont les encours liés sont supérieurs aux seuils ci-dessus relève d'une décision en Conseil d'Administration après avis risque indépendant.
Ce dispositif de limites est complété par la recherche d'un partage des encours par contrepartie au-delà d'un seuil d'encours risques liés défini par marché (à partir de 2,5M€ sur les PART, 5M€ sur les PRO et AGRI, 10M€ sur ENT/COOP/PIM ; sur les COLL PUB, selon la taille de la collectivité, c'est la part de marché financière de la Caisse régionale qui est plafonnée).
Les contreparties dont les encours sont supérieurs aux seuils suivants font l'objet d'une information annuelle en Comité d'Escompte Départemental ou Régional.
| Seuil Probabilité de défaut <5% |
Seuil Probabilité de défaut ≥5% |
|
|---|---|---|
| Collectivités Locales | 16 M€ | Quel que soit le montant |
| Entreprises/SEM /ENR et Promotion Immobilière |
8 M€ | 4 M€ |
| Coopératives (1) | 4 M€ | 2 M€ |
| Agriculteurs, Professionnels et Particuliers (+ autres segments gérés dans le réseau de proximité) |
4 M€ | 2 M€ |
(1) hors Coop en gestion Centre d'Affaires
Par ailleurs, le risque de concentration est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 30 juin 2016, la concentration individuelle de la Caisse Régionale est inférieure à la moyenne des Caisses régionales du Groupe.
2) Des seuils de production annuelle
Afin de suivre le niveau de distribution des crédits sur des activités ou des contreparties jugées sensibles par la Caisse régionale, des seuils d'alerte sont en place sur 4 secteurs d'activité:
Depuis 2015, un suivi semestriel sur les expositions LBO a été mis en place avec un seuil fixé à 1,5% des fonds propres
Un suivi de ces seuils est présenté semestriellement en Conseil d'Administration
En 2016, la production habitat apportée via des prescripteurs est restée soutenue. Une information dédiée a été faite au Conseil d'Administration en avril, septembre et octobre 2016.
Ces présentations ont été complétées d'éléments qualitatifs sur la production « prescrite ». Par ailleurs, une information a été faite au Conseil d'Administration de fin octobre sur l'atteinte par une contrepartie de qualité du seuil de production en matière de promotion immobilière.
Pour mémoire, en complément de sa politique interne de partage de risques, le conseil d'Administration de la Caisse Régionale a renouvelé, en juin 2015, le seuil d'éligibilité fixé à 25M€ en matière de couverture de ses grands risques auprès de FONCARIS.
A noter que cette couverture s'applique à toutes les contreparties de droit privé hors : Collectivités Publiques, SEM, SA HLM ; organismes de 1% logement ; Etablissements de crédit, promoteurs immobiliers.
Dans le cadre des contrôles de 2° degré, des revues de portefeuilles sont réalisées par la Direction des Crédits sur les Secteurs et Agences de proximité. Ces revues de portefeuille s'appuient depuis la bascule NICE sur l'outil Atourisk.
En complément, le Comité Retail, mis en place dès 2012, analyse la situation financière et bancaire des clients sélectionnés. Les critères d'éligibilité reposent sur les dégradations mensuelles de notes bâloises. Ce comité mensuel est composé de la Direction des Crédits, du RCPR, des Risques et Recouvrement et du Contrôle Central des Risques.
Des revues sont organisées pour les Directions des Réseaux spécialisés à travers les Comités Risques dédiés à ces marchés (CORENT et CORPIM).
D'autre part, l'analyse des filières à risque, présentée en Comité Risque et en Conseil d'Administration en septembre 2016, a confirmé les secteurs d'activité déjà identifiés en 2014 :
Auxquels se sont rajoutés (mise en jour en janvier 2017):
Ces activités font l'objet de délégations spécifiques afin d'assurer une meilleure maîtrise du Risque.
A ces filières identifiées statistiquement, la Caisse Régionale a également ajouté et mis sous surveillance les LBO et les pharmacies qui font l'objet de revues de portefeuilles régulières.
Enfin, le risque de concentration géo-sectorielle est également suivi dans le cadre du volet quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 30 juin 2016, la concentration est supérieure à la moyenne des Caisses Régionales.
La Caisse Régionale utilise divers outils de détection du risque adaptés à chaque niveau de traitement du risque. Ces outils permettent selon des fréquences quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles, le signalement aux agences du risque né, son traitement et la traçabilité des actions entreprises.
Parallèlement, en termes d'objectifs risque fixés pour le réseau, la Caisse Régionale a confirmé l'usage des notions bâloises avec la mesure de l'accroissement sur l'année du risque avéré et de l'encours porté par des partenaires ayant une anomalie de plus de 15 j.
Les contreparties défaillantes sont prises en charge dans un premier temps par les réseaux commerciaux, puis captées par le Recouvrement Commercial (RCO) selon des modalités qui ont été redéfinies depuis NICE :
Le Recouvrement Contentieux prend le relais pour les dossiers qui n'ont pu être résolus de manière amiable ou pour l'exécution des garanties.
Les responsables du recouvrement réalisent des revues de portefeuille sur les clients gérés afin de s'assurer du respect des procédures internes, de l'efficacité des actions menées et de la couverture des risques avérés et latents.
Deux Comités sont spécifiquement dédiés aux contreparties défaillantes ou sous surveillance :
Le risque crédit, mesuré au regard des paramètres Bâle II, fait l'objet de différents suivis
Trimestriellement le tableau de bord décrit plus haut complète la présentation usuelle.
Ces différentes données sont également utilisées pour une présentation semestrielle en Conseil d'Administration.
L'impact des stress macro-économiques a été décliné et analysé sur le portefeuille de la Caisse Régionale au 30/06/2016 selon les scenarii de Crédit Agricole SA. Il a été complété du stress sectoriel et du stress de concentrations individuelles (présentation annuelle faite en Comité Risque (ou Comité d'Audit) dans le cadre du Pilier 2 de Bâle II qualitatif)
L'application des 3 types de stress tests retenus par CA.SA (macro- économique, sectoriel, concentration individuelle) a conduit aux résultats suivants pour la Caisse :
Les résultats sont concluants: les Fonds Propres de la Caisse Régionale permettent d'absorber les effets du stress. Aucun besoin supplémentaire en fonds propres n'est requis.
Après avoir complété ses préconisations en matière de types de garanties selon la qualité du client et du projet, en s'appuyant sur la note Bâle II, le score habitat ou la qualification SOPRANO selon les marchés, la Caisse Régionale, dans sa politique crédit 2016, a mis l'accent sur l'examen périodique de la valeur des garanties.
Cet examen sera réalisé prioritairement sur les marchés des professionnels et des entreprises dans les cas suivants :
Le dispositif Bâle II a apporté un complément d'information en matière de valorisation des garanties et ainsi donné une bonne évaluation du risque de pertes attendues sur crédit.
La valorisation du stock a été réalisée par règles automatiques sur l'ensemble de la banque de détail et à dire d'expert pour la banque d'entreprise.
Pour la production nouvelle de crédit, la valorisation des garanties est automatique pour les cautions, les nantissements de comptes-titres Crédit Agricole et les hypothèques de 1° rang et PPD (habitat seulement) depuis décembre 2005.
En complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse Régionale a opté pour une couverture de ses grands risques éligibles auprès de FONCARIS à partir de 25 M€ d'encours en risques liés.
Sur les crédits habitat, la garantie caution CAMCA est privilégiée lorsque les conditions d'éligibilité et de qualité clients (prise en compte du score habitat et de la note bâloise) sont réunies afin d'améliorer le taux de couverture risque.
La Caisse Régionale du Languedoc n'utilise pas ce type de contrat.
La Caisse Régionale du Languedoc n'a pas recours aux dérivés de crédits dans le cadre de la gestion de son risque de crédit.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2016 | 31.12.2015 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors | 23 076 | 22 825 |
| titres à revenu variable et actifs représentatifs de | ||
| contrat en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 505 744 | 480 970 |
| Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu | 848 948 | 616 178 |
| variable) | ||
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 83 818 | 58 268 |
| (hors opérations internes) | ||
| Prêts et créances sur la clientèle | 17 558 777 | 16 983 138 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 701 477 | 697 794 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de | 19 721 840 | 18 859 173 |
| dépréciation) |
Rapport de gestion : Facteurs de Risques 11
| Engagements de financement donnés | 1 578 422 | 1 555 931 |
|---|---|---|
| Engagements de garantie financière donnés | 651 290 | 459 684 |
| Provisions - Engagements par signature | - 5 592 | - 7 501 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de | 2 224 120 | 2 008 114 |
| provisions) | ||
| TOTAL Exposition nette | 21 945 960 | 20 867 287 |
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institution financière, administrations et collectivités publiques). Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients sains hors banque de détail, soit 4.6 Milliards d'euros. La répartition par rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.
Répartition des crédits encours clientèle Corporate par plage de notation
| CORPORATE | ||
|---|---|---|
| NOTATIONS | Encours en M€ | % |
| AAA | 323.69 | 6.99% |
| AA | 721.87 | 15.60% |
| A | 1 198.39 | 25.90% |
| BBB | 742.04 | 16.04% |
| BB | 1247.93 | 26.97% |
| B | 233 | 5.04% |
| Sous surveillance | 160.70 | 3.47% |
| TOTAL | 4627.62 | 100% |
Les créances douteuses (en recouvrement ou pas) font l'objet d'une politique de provisions individualisées, affectées et prudentes, qui gradue le niveau de couverture des encours en fonction de la situation financière du client, sa solvabilité et la qualité des garanties détenues.
Une politique de dépréciation est également mise en œuvre en amont par la Direction Financière sous la forme de provisions collectives basées sur les notations Bâle II dégradées. La méthode de calcul de ces provisions est conforme aux normes en vigueur au sein du Groupe Crédit Agricole.
Deux types de provisions collectives sont mises en œuvre :
Dans les tableaux ci-dessous, l'exposition au défaut concerne tous les contrats sains par classe de notation ou par filière ayant servi au calcul de la provision. Pour les provisions « Filières », il s'agit des expositions au défaut après application des stress relatifs à chaque filière.
| Classe de Notation |
Exposition au défaut (en M€) |
Provision collective (en M€) |
|---|---|---|
| 1 ‐ DAV Part |
24 | 1,1 |
| 2 ‐ Crédit Habitat |
285 | 15,6 |
| 3 ‐ Crédits consommation |
21 | 1,1 |
| 4 ‐ Revolving | 3 | 0,3 |
| 5 ‐ Autres crédits bilan GR Part |
0 | 0,0 |
| 6 ‐ Engagement hors bilan des part |
2 | 0,1 |
| 7 ‐ Financements pro assoc |
202 | 8,8 |
| 8 ‐ Financements Agri |
53 | 2,0 |
| 9 ‐ Fiancement Asso |
2 | 0,2 |
| 10 ‐ Financement professionnel de l'immobilie |
0 | 0,0 |
| 11 ‐ Financement Coll Pub |
3 | 0,5 |
| 12 ‐ Financement ENT (13‐14‐18) |
107 | 8,4 |
| 701 | 38,0 |
Rapport de gestion : Facteurs de Risques 13
Encours de provisions collectives « Filières »
| Filière | Exposition au défaut (en M€) |
Provisionsfilières (en M€) |
|---|---|---|
| Professionnels de l'immobilier |
186 | 24,5 |
| LBO | 176 | 25,5 |
| Viticulture/Viniculture | 173 | 25,8 |
| Acquéreurs immobiliers |
239 | 33,8 |
| Construction/BTP | 270 | 34,0 |
| Cafés/Hôtels/Restaurants | 228 | 26,5 |
| Automobile | 59 | 9,1 |
| Commerce | 478 | 66,9 |
| Production végétale |
81 | 4,7 |
| Pharmacie | 116 | 9,7 |
| ENR | 126 | 15,4 |
| 2 132 |
275,9 |
(base provisionnable)
Les encours de prêts et créances bruts, les encours dépréciés, les dépréciations, le taux de couverture des encours dépréciés par agents économiques figurent dans les notes 3.1 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Le coût du risque au 31 décembre 2016 figure dans la note 4.8 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Le risque pays au 31 décembre 2016 figure dans la note 6.9 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Le risque de marché représente le risque d'incidence négative sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole s.a. est structuré sur deux niveaux distincts mais complémentaires
L'organisation mise en place permet un contrôle indépendant des valorisations.
Dans la suite du document, nous utiliserons le terme Comité Financier pour désigner le CFI ou le COTRE.
L'encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur des stress scénarios nationaux et locaux donnant lieu à encadrement par des limites et/ou seuils d'alerte.
Ces indicateurs font l'objet d'un suivi par le Contrôle Permanent au travers de contrôles SCOPE.
Par ailleurs :
— la notation des titres HTM fait l'objet de seuils d'alerte en comité financier et en Conseil d'Administration.
— Le portefeuille cantonné est arrivé à échéance
La mesure du risque en stress test s'applique à travers 2 scénarios :
Des seuils d'alerte et des limites sur les pertes du placement des excédents de fonds propres en cas de scénario catastrophe, font l'objet, en cas de dépassement, de déclenchement d'une alerte financière.
Au 30/11/2016, la perte en cas de scénario catastrophe sur le portefeuille de fonds propres est de :
La Caisse régionale a ajouté d'autres indicateurs de risques qui font également l'objet de seuils d'alerte : il s'agit de la perte de valeur mensuelle et annuelle du portefeuille de placement.
Les seuils d'alerte au Comité Financier et au Conseil d'Administration ont été fixés respectivement à :
— 8,4 M€ et 12,6 M€ soit 5,5% et 8,2% du résultat net de l'exercice précédent soit 0,4% et 0,5% des fonds propres CRD au 31/12 de l'exercice précédent sur la perte de valeur du portefeuille de placement sur le mois.
— 16,7 M€ et 21 M€ soit 10,9% et 13,7% du résultat net de l'exercice précédent soit 0,7% et 0,9% des fonds propres CRD au 31/12 de l'exercice précédent sur la perte de valeur du portefeuille depuis le début de l'année.
Sur l'année 2016, le portefeuille de placement de la Caisse régionale a affiché un gain de 9,4 M€. Les seuils d'alerte ne sont pas atteints.
Par ailleurs, la Caisse régionale a mis en place des seuils d'alerte sur le portefeuille de trading (au sens comptable et non prudentiel). Ce portefeuille contient les opérations de swaps client et leur adossement.
Les seuils d'alerte sont les suivants :
La Caisse régionale a également défini des scénarios de stress interne qui donnent lieu à reporting mais ne font pas l'objet d'alertes :
| Stress | Durée | Choc taux |
Choc action |
|---|---|---|---|
| Modéré | 1 mois | 30 bp | -10% |
| 1 an | 100 bp | -10% | |
| Significatif | 1 mois | 60 bp | -20% |
| 1 an | 200 bp | -20% | |
| Majeur | 1 mois | 100 bp | -35% |
| 1 an | 300 bp | -35% |
Au 31/12/2016, la Caisse Régionale ne détient pas de dérivés de crédit. Par ailleurs, la charte de gestion financière de la Caisse Régionale exclut ce type de produit.
La juste valeur des instruments dérivés de transaction figure dans la note 6.2 des Comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Risque sur actions provenant des portefeuilles de placement
Le portefeuille d'actions en titres de placement est de 18,9 M€ au 31/12/2016. Il représente 1,25% du portefeuille d'excédent de fonds propres (hors TTS).
Le portefeuille actions est composé de :
La politique financière 2016 prévoit que la Caisse Régionale peut investir dans des OPCVM sur la classe actions LCR via son fonds dédié géré par Amundi.
Les encours d'actifs financiers disponibles à la vente (part actions) et les gains et pertes latents figurent dans la note 6.4 des Comptes consolidés de la Caisse Régionale.
La Caisse Régionale a mis en place, depuis 2008, un programme de rachat partiel de ses Certificats Coopératifs d'Investissement limité à 10% de l'encours de CCI figurant au capital de la Caisse Régionale, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale de la Caisse Régionale en date du 28 mars 2008 et renouvelé par les Assemblées Générales de 2009 à 2016.
Par ailleurs, la Caisse Régionale délègue auprès de Kepler Cheuvreux la gestion de la liquidité de ses CCI.
Les encours concernés figurent dans la note 6.22 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Les principaux risques financiers issus du bilan de la Caisse Régionale sont le risque de taux d'intérêt et le risque de liquidité et de refinancement. Ces risques font l'objet d'un reporting régulier en Comité Financier et en Conseil d'Administration.
Le Conseil d'Administration valide les règles de gestion ainsi que les limites de risque sur proposition du Comité Financier.
Le Risque de Taux est "le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ("trading book")".
La Caisse Régionale a pour objectif la couverture du risque en cas de variation des taux d'intérêt sur l'ensemble de ses produits de bilan et de hors bilan.
La politique de la Caisse Régionale consiste à utiliser des instruments de couvertures « vanille » pour couvrir son risque de taux.
Les actifs à taux fixe sont couverts par des swaps emprunteurs de taux fixe contre EUR3M. Les passifs à taux fixe sont couverts par des swaps prêteurs de taux fixe contre EUR3M. Ces 2 types de couvertures sont classés en macro couverture de juste valeur.
Des opérations clientèle particulières présentant un risque de taux pour la Caisse Régionale peuvent également faire l'objet d'une couverture spécifique. Le classement de ce type d'instruments est de la micro couverture de juste valeur.
Au 31/12/2016 :
Nous mesurons chaque trimestre un gap de taux statique :
Sur l'impasse taux fixe :
Sur l'impasse inflation :
Sur l'impasse synthétique :
En cas de dépassement de limite, les positions doivent être coupées. Une alerte est effectuée au comité financier.
— La Caisse Régionale a ajouté des seuils d'alerte sur l'impasse stock taux fixe et sur l'impasse stock inflation. Les seuils s'appliquent sur le périmètre incluant un écoulement à un jour du portefeuille de placement obligataire. Les seuils d'alerte niveau Comité Financier sont les suivants :
Sur l'impasse taux fixe :
o la perte potentielle sur la première année glissante et l'année 2 en civil doit rester inférieure à 3% du PNB d'activité budgeté pour un choc de 200 bp soit une limite sur le GAP de 766 M€ pour 2016,
o la perte potentielle sur l'année 3 à l'année 10 en civil doit rester inférieure à 2% du PNB d'activité budgeté pour un choc de 200 bp soit une limite sur le GAP de 510 M€ pour 2016.
Sur l'impasse inflation :
o la perte potentielle sur la première année glissante et les années 2 à 10 en civil doit rester inférieure à 1% du PNB d'activité budgeté pour un choc de 200 bp soit une limite sur le GAP de 255 M€ pour 2016.
Sur l'impasse synthétique :
Les instruments financiers utilisés pour couvrir le risque de taux sont des swaps vanille (taux fixe ou inflation).
Le suivi du risque est effectué mensuellement par le Comité Financier présidé par le Directeur général.
Les limites Groupe sont bien respectées (cf Exposition). En cas de dépassement de cellesci, la Caisse Régionale a recours à la souscription de swaps de couverture.
Impact en valeur absolue d'un mouvement de taux de +200 bp sur l'impasse synthétique (sur chiffres au 31/12/2016) :
| Limite nationale | A1 glissante | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gap synthétique | -277 | -376 | 44 | 44 | -226 | -207 | -199 | -184 | -37 | 168 |
| Limites nationales (M€) | 1276 | 1276 | 1021 | 1021 | 1021 | 1021 | 1021 | 1021 | 1021 | 1021 |
| Limites nationales (% PNB) | 5% | 5% | 4% | 4% | 4% | 4% | 4% | 4% | 4% | 4% |
| Impact PNB | 1,09% | 1,47% | 0,17% | 0,17% | 0,89% | 0,81% | 0,78% | 0,72% | 0,14% | 0,66% |
| Respect de la limite | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui |
| Limite opérationnelle | A1 glissante | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gap taux fixe | -492 | -567 | -207 | -164 | -419 | -395 | -402 | -374 | -210 | 17 |
| Limites CR (M€) | 1 021 | 1 021 | 766 | 766 | 766 | 766 | 766 | 766 | 766 | 766 |
| Limites CR (% PNB) | 4% | 4% | 3% | 3% | 3% | 3% | 3% | 3% | 3% | 3% |
| Impact PNB | 1,93% | 2,22% | 0,81% | 0,64% | 1,64% | 1,55% | 1,58% | 1,46% | 0,82% | 0,07% |
| Respect de la limite | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui |
| Seuil d'alerte | A1 glissante | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gap taux fixe | -492 | -567 | -207 | -164 | -419 | -395 | -402 | -374 | -210 | 17 |
| Limites CR (M€) | 766 | 766 | 510 | 510 | 510 | 510 | 510 | 510 | 510 | 510 |
| Limites CR (% PNB) | 3% | 3% | 2% | 2% | 2% | 2% | 2% | 2% | 2% | 2% |
| Impact PNB | 1,93% | 2,22% | 0,81% | 0,64% | 1,64% | 1,55% | 1,58% | 1,46% | 0,82% | 0,07% |
| Respect de la limite | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui | oui |
Impact sur la VAN d'un choc de taux :
L'information financière sur les instruments dérivés figure dans les notes 3.2 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Afin de diminuer le risque de contrepartie sur les instruments dérivés, la Caisse Régionale a mis en place des accords de collatérisation avec les banques suivantes : CACIB, Natixis, Barclays, BNP et Société Générale.
Ces accords permettent d'échanger la valeur de marché des instruments dérivés avec chacune des contreparties au-delà d'un seuil fixé à 1M€. La valorisation des portefeuilles est effectuée quotidiennement par CACEIS pour le compte de la Caisse Régionale.
| Contrepartie | Débit | Crédit | ||
|---|---|---|---|---|
| Natixis | 59,8 M€ | |||
| Barclays | 1,7 M€ | |||
| Société générale | 6,6 M€ | |||
| BNP | 66,5 M€ | |||
| CACIB | 229,0 M€ | |||
| Total | 357,0 M€ | 6,6 M€ |
Montant de collatéral fin 2016 :
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
La Caisse Régionale a ajouté en 2014 une limite sur l'exposition au risque de change au travers la détention d'un portefeuille d'OPCVM obligataire.
L'analyse de l'exposition au risque de change est effectuée par transparence du portefeuille. La Caisse Régionale a fixé une limite sur l'exposition du portefeuille en devises à 2% des fonds propres CRD de A-1 soit 48 M€ pour 2016.
Au 31 décembre 2016, l'exposition en devise sur le portefeuille était de 14,6 M€ soit 0,61% des fonds propres CRD. La limite est bien respectée.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunt et de placement.
La Caisse Régionale met en place un dispositif d'identification, de mesure, d'analyse et de gestion du risque de liquidité, tel que défini au point h de l'article 4 du règlement 97- 02. Ce dispositif lui permet de disposer à tout moment des liquidités suffisantes pour honorer ses engagements exigibles.
Crédit Agricole S.A. assure la liquidité des Caisses régionales en leur donnant accès à différents instruments financiers : Compte Courant de Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1 semaine à 10 ans), Avances globales (50% des prêts MLT débloqués), Avances miroirs. Par ailleurs, la Caisse Régionale peut émettre des Titres de Créances Négociables (CDN, BMTN soumis à l'autorisation préalable de Crédit Agricole S.A.).
La politique de gestion de la liquidité de la Caisse Régionale repose sur l'adossement global des ressources aux actifs à financer en capitaux et en durées. Elle se concrétise, d'une part, par une politique de collecte clientèle et, d'autre part, par une politique de refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. et des marchés financiers pour les TCN interbancaires.
Le pilotage de la liquidité s'appuie sur :
Un reporting mensuel est effectué en Comité Financier. Celui-ci met en place la politique de couverture du risque dans le respect des règles édictées par le Conseil d'Administration.
La BCE a amendé en 2016 son programme d'achat de titres souverains en vue d'en augmenter les volumes et d'élargir le programme aux corporates. Ce programme a contribué à la poursuite de la baisse des taux et des spreads de liquidité.
Le spread de liquidité facturé par CASA aux Caisses régionales à 5 ans est passé de 92 bp au 31/12/2015 à 66 bp au 31 décembre 2016.
La Caisse régionale a bénéficié du TLTRO 2 de la BCE pour 132 M€ en septembre 2016.
Par ailleurs, la Caisse régionale a anticipé des besoins de liquidité MLT 2017 sur le 4T16 au travers 200 M€ de strates emprunteuses du DEA et 50 M€ d'emprunts en blanc.
La Caisse régionale est soumise dans la gestion de sa liquidité :
Crédit Agricole S.A a défini des règles de gestion sur la liquidité afin de prémunir le groupe d'un risque d'illiquidité. Les principes suivants permettent de limiter ce risque :
L'encours de dette à long terme arrivant à échéance sur un semestre doit être au maximum de 1,8% de l'encours des crédits de la Caisse régionale.
La stratégie de la Caisse régionale consiste à optimiser l'ensemble des contraintes afin de sécuriser le refinancement et de minimiser sur longue période le coût de liquidité.
La politique de gestion de la liquidité de la Caisse régionale se concrétise ainsi par :
Au 31 décembre 2016, le déficit crédit collecte (DCC) de la Caisse régionale est de -3,250 Md€, stable sur l'année.
La Caisse régionale cherche à éviter les « murs » de liquidité, c'est-à-dire à se retrouver à devoir souscrire un volume de cash long terme important sur une durée courte. En effet, le risque est de se refinancer de façon significative sur des spreads élevés en raison d'un environnement de marché dégradé.
o un refinancement sous forme d'avances bonifiées de marché
Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues de véhicules de covered bonds bénéficiant d'une garantie constituée par des créances du groupe des Caisses régionales. Il s'agit notamment de la CRH ou de CA HL SFH. La Caisse régionale a pour objectif de poursuivre sur 2017 l'amélioration de la qualité du gisement des créances servant de sous- jacents aux titrisations de CA HL SFH.
La Caisse régionale a fait le choix de ne plus replacer en blanc auprès de CASA les avances spécifiques reçues de CASA et donc de conserver le cash.
o un refinancement sous forme d'avances bonifiées liées à l'activité clientèle
Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues d'organismes de refinancement à vocation économique et sociale : Banque Européenne d'Investissement, Banque de Développement du Conseil de l'Europe, et Caisse des Dépôts et Consignations.
La Caisse régionale veille à la bonne utilisation des enveloppes BEI, BDCE et CDC proposées dès lors qu'elles répondent à l'activité de la clientèle.
Les programmes de refinancement de liquidité sont présentés mensuellement au comité financier pour validation et font l'objet d'un reporting trimestriel au conseil d'administration.
Il évalue la couverture des sorties de trésorerie nettes à un mois par des titres liquides de bonne qualité (essentiellement des titres d'état, des covered bonds, et des titres corporates de qualité). Les Caisses régionales doivent présenter depuis le 30/06/2016 un ratio LCR >= 80%.
Au 31/12/2016, le ratio de liquidité de la Caisse régionale était de 89,8%.
Au 31/12/2016, le déficit crédit collecte de la Caisse régionale s'établit à 3,25 Md€ dont 1,35 Md€ refinancés à court terme (durée initiale <= à 1 an) et 1,35 Md€ refinancés à MLT (durée initiale > 1 an).
Sur 2016, la Caisse Régionale a souscrit :
Par ailleurs, la note 3.3 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale présente les prêts et créances par durée résiduelle ainsi que les dettes représentées par un titre par durée résiduelle.
La Caisse régionale du Languedoc couvre ses positions de taux mesurés par les impasses de taux au travers de swaps de macro couverture de juste valeur. La justification de la macro couverture est effectuée chaque trimestre par l'utilisation de tests prospectifs.
Par ailleurs, certains crédits clientèle à taux fixe peuvent avoir fait l'objet d'une couverture spécifique du fait de leur montant. Le swap de couverture est alors classé en micro couverture de juste valeur.
Les crédits structurés sont également couverts pour éviter à la Caisse Régionale d'être en risque sur la structure. Dans ce cas, le swap est classé en trading.
Les données chiffrées de la politique de couverture de la Caisse Régionale figurent dans les notes 3.2 risque de marché (instruments dérivés de couverture par type d'instrument : valeur de marché) et 3.4 couverture des risques de flux de trésorerie, et couverture de juste valeur (instruments dérivés de couverture : valeur de marché et montants notionnels) du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devises.
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'événements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l'ensemble du Groupe :
L'organisation de la gestion des risques opérationnels s'intègre dans l'organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe : le responsable des risques opérationnels de la Caisse Régionale est rattaché au RCPR (Responsable des Risques et Contrôles Permanents) de la Caisse Régionale.
Le Manager du Risque Opérationnel rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d'exposition au risque dans le cadre du Comité de Contrôle Interne réuni trimestriellement dont la Présidence est assurée par la Direction Générale de la Caisse Régionale.
L'organe exécutif est ainsi informé trimestriellement des dernières collectes des incidents et pertes avérés du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse Régionale et des indicateurs-clés de suivi du coût du risque. Des éléments de benchmark sont également présentés périodiquement. Le Contrôle Périodique est destinataire de ces informations via le Comité de Contrôle Interne.
L'organe délibérant est informé régulièrement sur l'évolution du coût du risque et les événements marquants.
Un mécanisme d'alertes vient compléter le dispositif :
Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse Régionale. Les entités CA Technologies – CA Services, CAAGIS et CA TITRES sont dotées de leur propre dispositif de gestion et de surveillance.
Le dispositif a été adapté pour les filiales. Les entités DELTAGER, SOFILARO, CALEN, VALCOMEDIA Gestion, SCI Sud II, CALI PROMOTION, PATRI IMMO, SOGICO et ISC, signifient trimestriellement leurs risques opérationnels éventuels.
Le tableau de bord des risques opérationnels est remonté trimestriellement à Crédit Agricole S.A. qui en fait une consolidation au niveau du pôle Caisse Régionale.
La revue des cartographies a été poursuivie en 2016, sur les processus et les risques majeurs du référentiel Crédit Agricole S.A d'une part et de manière exhaustive pour certaines entités d'autre part.
La campagne de cartographie 2016 sera achevée le 20 février 2017, conformément au planning revu avec Crédit Agricole S.A.
La campagne de mise à jour des scénarii majeurs a été réalisée en tenant compte des évolutions de la Caisse Régionale et de son contexte, ce qui a permis d'en intégrer un supplémentaire par rapport à 2015.
Pour la Caisse Régionale du Languedoc, le périmètre des entités en méthode avancée comprend la Caisse Régionale, les Caisses locales, le fonds Force Languedoc et le Fonds Commun de Titrisation (FCT). Il n'y a pas d'entité en méthode standard.
La validation de l'ACPR pour utiliser la méthode avancée (AMA – Advanced Measurement Approach) a été actée en décembre 2007.
Méthodologie utilisée pour le calcul des exigences de fonds propres :
La Caisse Régionale met en œuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels.
Le dispositif défini par le Groupe et décliné dans la Caisse Régionale vise à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scénarios et de facteurs reflétant l'environnement).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type "Loss Distribution Approach" (LDA) qui est unique au sein du Groupe.
Ce modèle LDA est mis en œuvre d'une part sur les données internes collectées mensuellement dans la Caisse Régionale, ce qui constitue son historique de pertes, et d'autre part sur des scénarios majeurs qui permettent d'envisager des situations non observées dans l'entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de l'horizon d'un an. Ce travail d'analyse est mené dans la Caisse Régionale à partir d'une liste Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole SA. Cette liste de scénarios majeurs fait l'objet d'une révision annuelle et a pour but de couvrir l'ensemble des catégories de Bâle, ainsi que toutes les zones de risques majeurs susceptibles d'intervenir dans l'activité banque de détail.
Pour les Caisses régionales un principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du calcul de l'Exigence de Fonds Propres pour l'ensemble des Caisses régionales concerne la partie de l'exigence de Fonds Propres qui dépend de l'historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de l'ensemble des Caisses régionales sont concaténés ce qui permet de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrue et d'un profil de risque plus complet.
La mutualisation des données lors de la détermination de la charge en capital implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse Régionale. Ainsi, Crédit Agricole SA utilise une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques de la Caisse Régionale (coût du risque et PNB de l'année écoulée).
Un mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le modèle LDA du Groupe. Un travail d'experts est mené à Crédit Agricole S.A. afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et entre les scénarios majeurs.
A l'origine, la méthodologie « risques opérationnels » a été présentée et validée en Comité Normes et Méthodes (CNM) le 15 février 2007. Depuis lors, le calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel s'est inscrit dans un procédé industriel de calcul annuel pour le Groupe Crédit Agricole. Pour information, l'ensemble de la méthodologie Risques Opérationnels a été représenté au CNM de décembre 2011.
Répartition des pertes opérationnelles en % par types d'événements (cf. catégories bâloises) pour l'année 2016 :
| Fraude interne | Fraude externe | et de sécurité sur matière d'emploi le lieu de travail Pratiques en |
Clients, Produits commerciales et Pratiques |
occasionnés aux actifs physiques Dommages |
ystèmes Dysfonctionneme Interruption de l'activité nts des s |
Exécution, processus et gestion livraison, |
TOTAL | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Coût du risque (NET) Pur + Frontière Crédit |
0,7% | 20,2% | 0,8% | 5,4% | 1,3% | 0,4% | 71,2% | 100,0% |
Les catégories bâloises les plus représentées restent « Exécution, livraison et gestion des processus » fortement impactée par les assignations pour TEG erroné et « Fraude externe » (vol cartes/chèques, paiement sécurisé frauduleux, cavalerie, contrefaçon,…).
Les risques opérationnels suivants sont couverts par les polices d'assurances (souscrites auprès de la CAMCA) de la Caisse Régionale du Languedoc.
En méthode avancée, la Caisse Régionale peut prendre en compte les effets de l'assurance pour diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20% du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse Régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse Régionale, l'effet assurance est pris en compte au niveau d'un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l'Exigence en Fonds Propres prenant en compte l'effet réducteur de l'assurance, il est nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés par l'assureur à savoir le taux de couverture, le taux d'assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario majeur de la Caisse Régionale et les polices d'assurance susceptibles d'intervenir.
La prise en compte de la part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de pertes, de la part d'exigence en fonds propres relative aux scénarios majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds propres AMA.
Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité vise à prémunir la Caisse Régionale des risques liés au non-respect des lois, règlements ou normes professionnelles ainsi que des risques d'image et de réputation.
Le périmètre des contrôles porte notamment sur les réglementations liées aux activités d'investissement, sur les règles de commercialisation, la distribution des produits et services bancaires, la prévention du blanchiment des capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme et contre la fraude interne et externe, les sanctions internationales, les règles en matière de protection de la clientèle et sur la loi Informatique et Libertés.
Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre. A noter en 2016, un renforcement significatif des moyens alloués à la maitrise du risque de non-conformité avec l'embauche :
Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité s'articule autour de 4 volets :
La formation et la sensibilisation des collaborateurs sont un élément clef du dispositif de prévention des risques de non-conformité. Des modules de formation font partie intégrante du plan de formation obligatoire et régulier des collaborateurs. Ces formations concernent notamment :
Un effort particulier a été accompli en 2016 afin de s'assurer que l'ensemble des collaborateurs concernés ont bien suivi les formations règlementaires : définition des populations à former au trimestre, mise en place d'un processus d'escalade en cas de non réalisation des formations dans les délais impartis. Les résultats sont ainsi très satisfaisants puisqu'au 31/12/2016 :
Les autres formations règlementaires ont été poursuivies :
Certification en intermédiation Assurances avec intervention systématique auprès de nouveaux embauchés et lors de mobilités vers des fonctions de conseil,
Prévention des pratiques anti-concurrentielle,
Concernant la formation au risque de Blanchiment, 99.9 % des collaborateurs concernés ont été formés entre 2015 et 2016, respectant en cela la périodicité de formation biennale sur ce thème. Des formations en présentiel auprès de certaines des unités les plus sensibles au risque de blanchiment ont également été dispensées par la Sécurité Financière : Back Office crédits, Filiale immobilière Patri Immo, Réquisitions et Contentieux.
Le Service Sécurité Financière assure par ailleurs une formation-sensibilisation systématique des nouveaux embauchés au risque de non-conformité.
Avant leur lancement, les nouveaux produits ou activités donnent lieu à un avis préalable du Responsable de la Conformité. L'objectif poursuivi est de vérifier le respect des différentes réglementations et la couverture des éventuelles zones de risques par des procédures ou des contrôles adaptés. 89 avis ont été rendus en 2016 dans ce cadre (+62 % par rapport à 2015).
Pour rendre l'avis, les points suivants sont examinés : la finalité économique, les ciblages clientèles et les procédures de commercialisation, l'adéquation produit/client et la MIF, l'avertissement sur les risques, les aspects sécurité financière et fraude, la CNIL, la protection de la clientèle, la documentation à destination du réseau et des clients, les procédures et les points de contrôle interne, l'avis du RSSI, le respect des règlementations diverses (FATCA..), etc. Un volet sur les rémunérations perçues par la Caisse régionale dans le cadre de la commercialisation des instruments financiers et un volet sur les risques par rapport aux sanctions internationales, ont été rajoutés.
Outre les avis de conformité préalables au lancement des nouveaux produits et activités, les aspects règlementaires sont vus dans le cadre des avis de conformité (32 en 2016), et dans la remontée des dysfonctionnements (17 traités en 2016) et des conflits d'intérêt potentiels (13 étudiés en 2016).
Le dispositif de prévention des abus de marché a été renforcé avec l'application de la règlementation MAD2-MAR exigeant un formalisme renforcé dans la gestion des registres d'initiés permanents et d'initiés ponctuels, avec notamment le recueil des données personnelles auprès des dirigeants et initiés.
En matière de lutte contre la fraude externe, la prévention a porté comme les années précédentes sur la diffusion régulière, à l'ensemble du personnel, de messages de vigilance.
Des mesures visant à protéger la clientèle contre des risques de piratage ont également été adoptées : mise en place de plafonds pour les virements via EDI WEB personnalisés en fonctions des besoins des clients, blocages de certaines transactions via la Banque en Ligne…
La veille réglementaire est conjointement assurée par les services Juridique, Conformité et l'organe central du Groupe Crédit Agricole et les filiales spécialisées du groupe. Les nouveautés ou modifications réglementaires font l'objet de consignes Groupe et d'une transposition dans les processus et les procédures internes de la Caisse régionale.
En 2016, les nouveautés règlementaires ont encore essentiellement porté sur la protection de la clientèle avec la Charte d'Inclusion bancaire pour la clientèle en situation de fragilité, BLOCTEL et le démarchage téléphonique, l'échange automatique d'Information (EAI), la loi MACRON sur la mobilité bancaire, la loi SAPIN II sur le droit d'alerte, MAD2-MAR sur les abus de marché. Ces évolutions ont été prises en compte et font l'objet d'une modification des process au sein de la Caisse régionale.
La mise en œuvre des règlementations plus « anciennes » comme la Loi ECKERT sur les avoirs en déshérence, le décret MOSCOVICI sur les frais de dysfonctionnement, la commercialisation des parts sociales et les rémunérations dans le cadre de la commercialisation d'instruments financiers a été poursuivie en 2016. Même chose pour les sujets « internationaux » avec la mise en œuvre des réglementations FATCA/QI, EMIR et Volcker.
A noter particulièrement dans ce domaine, le démarrage d'un plan de remédiation prévu sur 3 ans sous le pilotage de Crédit Agricole S.A., en matière de respect des règles relatives aux Sanctions Internationales. Par exemple, les listes OFAC et ONU des personnes ou entités mises sous surveillance par les Etats Unis ou l'ONU ont été intégrées dans les criblages effectués quotidiennement par la Caisse régionale. 14 507 alertes ont ainsi été traitées en 2016 contre 862 en 2015.
Le dispositif de remontée des dysfonctionnements significatifs et des réclamations contribue également à la détection et à l'amélioration de la couverture des risques.
L'actualisation des procédures portant sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme a été poursuivie.
Le plan de contrôle des risques de non-conformité est intégré dans le plan de contrôle interne de la Caisse Régionale (le dispositif comprend des contrôles de 1er, 2nd et 3ème niveau).
Le plan de contrôle permanent de conformité continue d'être enrichi. Il s'articule toujours autour de 6 thèmes de risques de non-conformité, eux-mêmes déclinés désormais en 38 processus et plus de 230 points de contrôles de niveau 1, 2.1, 2.2 et 2.2C. Le renforcement des contrôles relatifs à la commercialisation des parts sociales, aux clients en situation de fragilité ont été les principales nouveautés en 2016.
Les contrôles permanents de conformité présentant des résultats insuffisants font l'objet de plan d'actions correctives. Les résultats insuffisants sont communiqués au Comité de Contrôle Interne
En 2016 l'amélioration de la connaissance des professionnels et personnes morales à travers la mise à jour du KYC de ces clients a été achevée au cours du 1er Trimestre 2016. Un nouvel outil baptisé Pratic' Conformité a été mis en place fin 2016 afin d'aider les équipes commerciales à améliorer la qualité des Entrées en relation sous l'angle de la Conformité et les managers à la contrôler.
L'ensemble de ces dispositifs et actions font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité et du Responsable des Contrôles Permanents et Risques de la Caisse Régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A.
Des axes d'intervention qui ont été retenus pour 2017 portent sur :
Les risques clefs de non-conformité font l'objet d'indicateurs suivis par un reporting régulier au RCPR, au Comité de Contrôle Interne et à l'organe délibérant et sont également communiqués trimestriellement à Crédit Agricole S.A.
Ces indicateurs clés définis par le Groupe Crédit Agricole sont :
Le service des Affaires Juridiques de la Caisse Régionale poursuit un double objectif à titre principal :
Optimiser la maîtrise du risque juridique potentiellement générateur de litiges et de responsabilités, tant civiles et pénales que disciplinaires pour l'entité, ses dirigeants et ses employés :
Apporter l'appui juridique nécessaire aux Services du Siège et aux Réseaux afin de leur permettre d'exercer et de développer leurs activités, produits et services, tout en minimisant les risques et les coûts juridiques.
Ce double objectif conditionne et implique l'exercice des missions suivantes :
Nota : Les problématiques liées à la Direction des Ressources Humaines (droit social), au périmètre relevant du Recouvrement amiable et/ou Contentieux (sauf exception cf supra) sont traitées directement par les Unités concernées.
Le risque juridique étant intégré aux risques opérationnels, une cartographie des risques juridiques a été réalisée et est mise à jour annuellement.
Afin de maitriser les risques juridiques, le service des Affaires Juridiques est doté de 5 personnes et d'un budget ad hoc, ainsi que d'une base documentaire et sollicite périodiquement des formations dans le cadre du plan de formation annuel.
En matière de reporting, le service des Affaires Juridiques :
L'année 2016 a été marquée par un maintien de la forte activité du Service notamment par :
une augmentation très importante du nombre de contrats soumis à sa validation (+54% par rapport à 2015), liée au dynamisme du réseau des marchés spécialisés et du Pôle ENR ;
l'accentuation de la veille juridique (+39% par rapport à 2015) et le suivi de plusieurs réformes législatives (ordonnance et décrets de réforme du crédit immobilier ; loi pour la République numérique ; loi Sapin 2) ;
l'accompagnement de la Caisse Régionale dans la mise en œuvre des projets de digitalisation et de passage au numérique (entrée en relation avec le client sous format dématérialisé ; bulletin de paie sous format numérique).
Au cours de l'année 2016, la Caisse Régionale n'a enregistré aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage ayant eu, ou susceptible d'avoir des effets significatifs sur son activité, son patrimoine, sa situation financière et ses résultats (tout comme ceux de ses filiales).

Ernst & Young et Associés Tour First TSA 14444 92037 Paris - La Défense cedex Tél. : +33 (0) 1 46 93 60 00 www.ev.com/fr
Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
En notre qualité d'organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-1050 et membre du réseau de l'un des commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2016, présentées dans le chapitre 1.1 « Responsabilité Sociale et Environnementale » du rapport de gestion, ci-après les « Informations RSE », en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce.
Il appartient au conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R. 225-105-1 du Code de commerce, conformément aux référentiels utilisés par la société, composés des fiches indicateurs 2016 (ci-après les « Référentiels ») dont un résumé figure à la fin du chapitre RSE dans le rapport de gestion et disponibles sur demande au siège de la société.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
1 Portée d'accréditation disponible sur www.cofrac.fr

Nos travaux ont mobilisé les compétences de deux personnes et se sont déroulés entre octobre 2016 et février 2017, sur une durée totale d'intervention d'environ deux semaines.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 30002.
Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R. 225-105-1 du Code de commerce.
En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L. 233-1 du Code de commerce et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233-3 du même code avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée à la fin du chapitre RSE du rapport de gestion.
Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.
Nous avons mené une dizaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
2 ISAE 3000 - Assurance engagements other than audits or reviews of historical information

Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les informations RSE que nous considérées les plus importantes 3 au niveau de l'entité consolidante, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions, etc.) et pour vérifier la correcte application des procédures. Nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion. Nous avons également procédé à des tests de détail, sur la base d'échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués ainsi que la consolidation des données et à rapprocher les données des pièces justificatives.
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de nondétection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
3 Informations sociales :
Informations environnementales et sociétales :
Indicateurs (informations quantitatives) : l'emploi (l'effectif total, les embauches et les départs), l'absentéisme, le nombre de jours de formation par an et par salarié ;
- Informations qualitatives : les politiques mises en œuvre en matière de formation.
Indicateurs (informations quantitatives) : le nombre de sociétaires, la répartition du PNB, le nombre de réclamations, le nombre de clients accompagnés par la cellule Coups Durs et par le dispositif Point Passerelle, le nombre et le montant des crédits coups de pouce octroyés, le montant des encours et des financements octroyés en 2016 par le pôle énergies renouvelables :
Informations qualitatives : la contribution au développement économique et durable des territoires, les relations avec les parties prenantes (le dispositif d'écoute client et de suivi des réclamations, la gouvernance coopérative et mutualiste), les mesures prises en faveur de la santé et la sécurité du consommateur (l'accompagnement des personnes fragilisées suite à un évènement de vie), la sécurité financière et la conformité, les actions de partenariat et de mécénat (l'accompagnement des initiatives et projets locaux).

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées de manière sincère conformément aux Référentiels.
Paris-La Défense, le 24 février 2017
L'Organisme Tiers Indépendant ERNST & YOUNG et Associés
Caroline Delerable Associée France développement durable
Abder Aouad Associé 0
Au titre de la Loi sur la Sécurité Financière (Code de commerce, art. L 225-37 et L 225-68 ; Code monétaire et financier art. L 621 -18-3)
En complément du rapport annuel et du rapport de gestion établi par le Conseil d'Administration, ce rapport rend compte des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc en 2016.
ll est précisé que le présent rapport a été établi sur la base des travaux des Responsables du Contrôle périodique, du Contrôle permanent, du Contrôle de la conformité, de la Filière « Risques » et de la Direction Financière. Il a été finalisé à partir de la documentation et des reportings disponibles au sein de la Caisse Régionale au titre du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre, des échanges réguliers, portant sur le contrôle interne et les risques de la Caisse Régionale sont intervenus en cours d'exercice, entre le Président du Conseil d'Administration, le Directeur Général et les responsables des fonctions de contrôles, notamment lors de séances du Conseil d'Administration, en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les risques.
Enfin, le projet de rapport a été présenté au Comité d'Audit le 26 janvier 2017 qui a communiqué au Conseil ses observations sur la base des travaux réalisés dans le cadre de sa mission de l'efficacité du système de gestion des risques et du contrôle interne.
Le présent rapport a ensuite été présenté pour approbation au Conseil d'Administration le 27 janvier 2017 et sera rendu public.
Les principes de gouvernance de la Caisse Régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de crédit agricole mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
La Caisse Régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport AFEP-
1
MEDEF en raison des spécificités tenant à son organisation ainsi qu'à sa structure, liée à son statut coopératif.
En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel répond à un corps de règles adapté à son double statut de société coopérative et d'établissement de crédit et notamment :
A titre d'exemples :
Ces informations sont communiquées en complément des éléments fournis dans le rapport de gestion conformément à l'article L 225-102-1 du Code de Commerce sur les rémunérations, les mandats et les fonctions des mandataires sociaux.
| PRESIDENT | Jacques BOYER | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| PRESIDENT DELEGUF | Denis VERDIER | |||||
| Jacques FOURNIER | ||||||
| VICE-PRESIDENTS | Jean-Claude LiMOUZY | |||||
| François VIALLON | ||||||
| Bernard ANGELRAS | ||||||
| Pierre BORJES | ||||||
| Bernard CHAPON | ||||||
| Daniel CONNART | ||||||
| Jean-Marie CONSTANS | ||||||
| Olivier COZON | ||||||
| Michel CROS-PELOT | ||||||
| Dominique DEMOUY | ||||||
| Marie-Éve DUMONS | ||||||
| Alain EGEA | ||||||
| Jean-Luc EVESQUE | ||||||
| ADMINISTRATEURS | Jean-François GLEIZES Yves GOUZE DE SAINT MARTIN |
|||||
| Dominique GRANIER | ||||||
| Claude GUIGUE | ||||||
| Xavier JEAN | ||||||
| Pascal JULIEN | ||||||
| Marie-Noëlle MAGNALDI | ||||||
| Michel PONTIER | ||||||
| Jean-Marc RIBES | ||||||
| Brigitte ROBERT | ||||||
| Martine VERDALE | ||||||
| Philippe VERDIER | ||||||
| Jean-Pascal GALINIER (Hérault) | ||||||
| ADMINISTRATEURS COMPLEMENTAIRES | Michel BRUGERON (Lozère) | |||||
| Chrystelle PAULUS (Gard) | ||||||
| Jean-François METGE (Aude) |
Le Conseil d'Administration, conformément à l'article 24 des statuts de la Caisse Régionale du Languedoc, est composé de 27 membres respectant une représentation équilibrée du territoire de la Caisse Régionale :
Le Président de la Caisse Régionale n'est pas concerné par cette règle de représentation départementale et constitue le 28ème administrateur.
3
En cas de pluralité de candidats au poste de Président, et à défaut de disposer de la majorité absolue des suffrages au premier scrutin, et le cas échéant au second scrutin, l'élection se fait à la majorité relative lors d'un troisième tour (art 24-8 des statuts de la Caisse Régionale).
Conformément aux statuts de la Caisse Régionale et notamment à son article 26, les Administrateurs sont nommés pour 3 ans et ils sont renouvelables par tiers chaque année.
La modification des statuts et la nomination des Administrateurs sont du ressort de l'assemblée générale où chaque sociétaire porteur de parts a un nombre de voix égal quel que soit le montant de sa souscription. Les titres susceptibles de faire l'objet d'une OPA (CCI) n'ont pas de droit de vote. Une OPA n'aura donc aucune conséquence sur la composition du Conseil.
Par ailleurs, les parts sociales dont la cession est soumise à agrément par le Conseil ne peuvent être acquises dans le cadre d'une OPA.
L'indépendance des Administrateurs de la Caisse Régionale résulte de leur mode d'élection démocratique :
La Caisse Régionale du Languedoc est sensible à la diversité de la composition des Conseils, même si le champ d'application de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011, modifiant l'article L.225-37 du Code de commerce et relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'administration et de surveillance, se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA et ne s'applique donc pas aux Caisses régionales de Crédit Agricole mutuel.
Toutefois, le Comité des Nominations (voir infra) a décidé, dans le cadre d'une démarche volontaire et progressive , de fixer un objectif chiffré à atteindre
1 L'ensemble des textes adoptés depuis 2011 (Loi du 27 janvier 2011, Loi du 31 juillet 2014 sur l'Economie Sociale et Solidaire, le dispositif CRD IV, etc.) traduit une exigence accrue en matière de représentation équilibrée des hommes et des femmes dans la composition des conseils d'administration des établissements des crédits et des sociétés coopératives (cotées ou non). Cette évolution exprime une volonté très claire du législateur, au plan européen et national, evolution exprime and volente de vaille du legein conseils d'administration des entités bancaires et coopératives, qui concerne directement les Caisses régionales et locales
dans un délai de 6 années, et ce afin de faire converger les pratiques de la Caisse en matière de féminisation du Conseil avec les pratiques qui deviendront la norme pour un grand nombre de sociétés à compter du 1° janvier 2017 (conformément à la loi n°2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance et à l'égalité professionnelle).
La Caisse Régionale du Languedoc s'est fixé une politique à mettre en œuvre en matière de féminisation.
Renouvellement des Administrateurs de Caisses Locales
La Caisse Régionale est, sur les 3 dernières années, plutôt dans la moyenne nationale en termes de féminisation des Conseils d'Administration de Caisses Locales,
L'indicateur du plan moyen terme de la Caisse Régionale du Languedoc Préférence 2016 « Nouveaux Élus : au moins 40 % doivent être des femmes ». En 2016, 45.6% des nouveaux élus sont des femmes. Elles représentent 23.4% du total administrateurs.
Définition d'un objectif de représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Languedoc
Conformément à l'article L. 511-99 du Code monétaire et financier (issu de la transposition de la CRD IV) et suite à la recommandation de la Fédération Nationale du Crédit Agricole en date du 23 septembre 2015 relative à la féminisation des Conseils d'Administration, le Comité des Nominations a fait, dans un premier temps, un état des lieux de la composition du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, pour permettre de proposer au Conseil d'Administration de se fixer un objectif en terme de féminisation.
A l'issue de l'assemblée générale du 31 mars 2016, la proportion de femmes dans le Conseil d'Administration est de 14 % (7% en 2015).
L'objectif à atteindre, proposé par le Comité des Nominations et validé par le Conseil d'Administration de décembre 2015 est le suivant :
Dans la mesure où le seuil de 40 % correspond à la nomination de 11 femmes et désireux de laisser la possibilité aussi à des hommes d'accéder à la fonction d'Administrateur Caisse Régionale, le Comité des Nominations propose d'atteindre la cible en 2022.
La durée des mandats est fixée par les statuts de la Caisse Régionale :
Par ailleurs, le Comité des Nominations, lors de sa séance du 11/12/2015, n'a fait aucune observation sur le cumul des mandats. Les règles de cumul sont bien respectées à la Caisse Régionale du Languedoc.
La définition et les principes du respect du conflit d'intérêt sont rappelés dans la politique crédit. La charte des élus, diffusée à tous les élus début 2015, précise la responsabilité et la déontologie des Elus dans le cadre de leur mandat.
Aux côtés du Conseil d'Administration, les administrateurs sont également réunis au sein du Bureau du Conseil d'Administration
| PRESIDENT | Jacques BOYER | |
|---|---|---|
| President Delegue | Denis VERDIER | |
| Jacques FOURNIER | ||
| VICE-PRESIDENTS | lean-Claude LIMOUZY | |
| François VIALLON | ||
| TRESORIER | Daniel CONNART | |
| SECRETAIRE | Claude GUIGUE | |
| ADMINISTRATEURS | Pierre BORIES | |
| Bernard CHAPON | ||
| Dominique DEMOUY | ||
| Alain EGEA | ||
| Jean-François GLEIZES | ||
| Yves GOUZE DE ST MARTIN | ||
| Brigitte ROBERT | ||
| Philippe VERDIER |
Dans le cadre des délégations consenties par le Conseil d'Administration, le Bureau est investi du pouvoir de décider, en engageant la Caisse Régionale, et de conduire les actions nécessaires à l'exécution de ses décisions (Art. 31 des statuts de la Caisse Régionale). Le Bureau est constitué de 15 membres (Art. 30 - 31 des statuts de la Caisse Régionale) et il se compose :
Comme le prévoit l'article 32 des statuts de la Caisse Régionale, un Comité d'Escompte Régional composé de cinq Administrateurs et de la Direction Générale, agit par délégation du Conseil d'Administration pour examiner les demandes de crédit les plus importantes.
Le Conseil d'Administration, conformément à l'article 34 des statuts de la Caisse Régionale du Languedoc, a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet.
Un règlement intérieur, remis à tout administrateur de la Caisse Régionale, précise les modalités de désignation et le rôle des Administrateurs complémentaires de la Caisse Régionale du Languedoc. Il complète notamment les dispositions des articles 19, 24 et 25 des statuts de la Caisse Régionale relatifs à la composition des Conseils Départementaux, du Conseil d'Administration et du collège des Administrateurs complémentaires de la Caisse Régionale.
Les articles 37, 38 et 40 des statuts de la Caisse Régionale du Languedoc précisent les modalités de participation des sociétaires à l'assemblée générale.
L'Assemblée Générale régulièrement constituée représente l'universalité des sociétaires ; ses décisions sont obligatoires pour tous, même pour les absents, dissidents ou incapables.
L'Assemblée Générale se compose de tous les sociétaires porteurs de parts à la date de convocation précédant la réunion.
L'Assemblée Générale doit être réunie chaque année conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier.
Elle peut être convoquée en dehors de l'Assemblée Générale annuelle
soit par le Conseil d'Administration chaque fois qu'il juge utile de prendre l'avis des associés ou d'obtenir un complément de pouvoir ;
soit sur la demande présentée au Conseil d'Administration pour des motifs bien déterminés, dans les conditions ci-dessus exposées à l'article 34, 3ème alinéa paragraphe (f) ;
soit d'urgence par les Commissaires aux Comptes, soit par la Commission de gestion provisoire nommée par Crédit Agricole SA dans le cas où le Conseil d'Administration cesserait ses fonctions ou prendrait des décisions contraires aux dispositions légales ou réglementaires ou aux instructions de Crédit Agricole SA.
Les convocations des sociétaires sont faites par tout moyen au moins quinze jours avant la réunion.
L'Assemblée Générale est convoquée au lieu fixé par le Conseil d'Administration ou par l'auteur de la convocation.
L'avis de convocation relate l'ordre du jour.
L'Assemblée Générale est présidée par le Président du Conseil d'Administration en exercice, et, en son absence, par le Président délégué, à défaut par un des Vice-présidents, à défaut par l'Administrateur que le Conseil désigne ; à défaut encore, l'Assemblée
nomme son Président. Deux assesseurs sont désignés par l'Assemblée. Le bureau ainsi composé désigne un secrétaire.
Le Président assure la police de l'Assemblée et veille à ce que les discussions ne s'écartent pas de leur objet spécial.
Une feuille de présence émargée par chacun des membres présents certifiée et arrêtée par le Bureau de l'Assemblée est déposée au siège social, pour être jointe aux procès-verbaux des délibérations, ainsi que les pouvoirs donnés par les sociétaires régulièrement représentés.
Les délibérations de l'Assemblée Générale sont constatées par les procès-verbaux inscrits sur un registre spécial et signés par les membres du bureau.
Les copies ou extraits de ces délibérations à produire en justice ou ailleurs sont signés par le Président ou un Administrateur.
Depuis 2015, le Conseil d'Administration a complété son dispositif de gouvernance avec deux nouveaux Comités : un Comité des risques et un Comités des Nominations.
La charte mutualiste Languedoc, dont la dernière actualisation avait été faite en 2012, a été revue en 2014 pour s'inscrire dans le cadre du projet d'entreprise Préférences 2016. Elle précise notamment les différents droits et devoirs des Elus ainsi que les principales règles de déontologie bancaire auxquelles ils sont soumis.
Cette charte, validée par le Conseil d'Administration dans sa séance du 29 septembre 2014, a été diffusée en 2015 aux membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, aux Présidents et Administrateurs de Caisses locales ainsi qu'en interne aux collaborateurs de la Caisse Régionale.
Un dispositif de formation, qui s'inscrit dans le plan de formation général et pluriannuel des élus mis en œuvre par la caisse régionale en 2016, a été spécifiquement dédié aux administrateurs.
Les Administrateurs de la Caisse Régionale ont ainsi été invités à diverses formations:
ses Administrateurs et dans le dispositif pluriannuel validé par le Conseil d'Administration.
Les Administrateurs de la Caisse Régionale sont considérés comme « personnes sensibles » susceptibles de disposer d'informations confidentielles et non publiques, notamment à travers la connaissance de projets ou des résultats de la Caisse Régionale, de Crédit Agricole SA ou éventuellement d'entreprises clientes cotées. C'est la raison pour laquelle le Responsable du Contrôle des Services d'Investissement (RCSI) communique trimestriellement un rappel de l'interdiction d'opérer sur les entreprises clientes cotées et des règles à observer sur les titres CAsa et CCI de la CR Languedoc, accompagné des périodes d'autorisation d'opérer, périodes pendant lesquelles il y a présomption d'absence d'informations privilégiées. Ceci porte sur :
Les règles de déontologie applicables aux Administrateurs sont précisées dans la charte des administrateurs et dans la charte de déontologie des personnes sensibles. Elles sont rappelées trimestriellement pour éviter les éventuels conflits d'intérêt.
Par ailleurs, le RCSI assure un contrôle sur les opérations passées et il effectue un reporting auprès de la Direction générale notamment sur le respect de ces règles par les Administrateurs et les autres personnes considérées comme « personnes sensibles » à la Caisse Régionale.
Comme le prévoient les statuts, le Conseil d'Administration a été régulièrement tenu informé au cours de l'exercice 2016 et il s'est prononcé sur :
D'autre part, le Conseil d'Administration a reçu des informations sur :
Assiduité des Administrateurs. Le tableau ci-dessous détaille la présence des Administrateurs lors des Conseils d'Administration de la Caisse Régionale du Languedoc tenus en 2016.
| Date des CA de 2016 | Nb d'Administrateurs présents y compris avec présence des Administrateurs complémentaires |
Nb d'Administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 29/01/2016 | 25 | 5 | 89 % |
| 15/02/2016 | 28 | 2 | 100 % |
| 14/03/2016 | 25 | 4 | 89 % |
| 22/04/2016 | 25 | 3 | 89 % |
| 27/05/2016 | 24 | 6 | 86 % |
| 24/06/2016 | 21 | 8 | 75 % |
| 25/07/2016 | 23 | 1 | 82 % |
| 30/09/2016 | 26 | 3 | 93 % |
| 26/10/2016 | 24 | 5 | 86 % |
| 25/11/2016 | 23 | 5 | 82 % |
| 16/12/2016 | 24 | 4 | 86 % |
| Date des BCA de 2016 |
Nb d'Administrateurs présents |
Nb d'Administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 10/06/2016 | 13 | 87 % |
| Administrateurs | Responsabilité professionnelle |
Age | Principaux autres mandats professionnels |
|---|---|---|---|
| Jacques BOYER | Viticulteur | 63 | Syndicat des caves particulières |
| Bernard ANGELRAS | Viticulteur | 56 | Président du syndicat Appellation Costières de Nîmes et de l'Institut Français du Vin et de la Vigne |
| Pierre BORIES | Viticulteur | 44 | Président AOC Boutenac |
| Bernard CHAPON | Directeur d'entreprise | 61 | |
| Daniel CONNART | Eleveur de poules pondeuses |
58 | Administrateur Comité Agricole de la petite région du St Ponais |
| Jean-Marie CONSTANS | Agriculteur-éleveur | 60 | |
| Olivier COZON | Maraîcher | દર્વ | Administrateur Chambre d'Agriculture |
| Michel CROS-PELOT | Viticulteur | ਦਰ | |
| Dominique DEMOUY | Photographe | 62 | |
| Marie-Ève DUMONS | Agricultrice | 57 | Membre Chambre Agriculture Aude |
| Alain EGEA | Dirigeant d'une société de distribution |
60 | |
| Jean-Luc EVESQUE | Viticulteur | 60 | Président section prud'homales d'Alès |
| Jacques FOURNIER | Retraité | 62 | |
| Jean-François GLEIZES | Céréalier | 64 | |
| Yves GOUZE de SAINT MARTIN |
Viticulteur | 65 | Président LEAP |
| Dominique GRANIER | Viticulteur | 55 | Président Safer Languedoc- Roussillon et Chambre d'Agriculture du Gard |
| Claude GUIGUE | Viticulteur | 59 | |
| Xavier JFAN | Viticulteur | 52 | Administrateur coopérative viticole |
| Pascal JULIEN | Viticulteur | 52 | |
| Jean-Claude LIMOUZY | Viticulteur | દેત્વ | Administrateur Chambre Agriculture régionale |
| Administrateurs | Responsabilité professionnelle |
Age | Principaux autres mandats professionnels |
|---|---|---|---|
| Marie-Noëlle MAGNALDI | Retraitée | 64 | Administrateur Société d'économie montagnarde de l'Hérault |
| Michel PONTIER | Céréalier | 60 | FRSEA & Chambre d'Agriculture de l'Hérault |
| Jean-Marc RIBES | Maraîcher | 59 | |
| Brigitte ROBERT | Viticultrice | 59 | |
| Martine VERDALE | Viticultrice | 63 | Vice-présidente MSA Grand Sud |
| Denis VERDIER | Viticulteur | 65 | Président de la Fédération départementale des Caves Coopératives du Gard |
| Philippe VERDIER | Viticulteur | 62 | |
| François VIALLON | Retraité | દર્ડ | |
| Jean-François METGE (suppl. 11) |
Viticulteur | 59 | |
| Chrystelle PAULUS (suppl. 30) |
Salariée | 46 | |
| Jean-Pascal GALINIER (suppl. 34) |
Viticulteur | 51 | |
| Michel BRUGERON (suppl.48) |
Eleveur | 58 | Administrateur Centre Economie Rurale de la Lozère |
Conseils d'Administration et de surveillance dont le champ d'application se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA.
Cependant, la Caisse Régionale est sensible à la diversité de représentation de son Conseil d'Administration ; à l'issue de l'assemblée générale du 31 mars 2016, la proportion de femmes dans le Conseil d'Administration est de 14 %.
A l'issue de cette même assemblée générale, le Conseil d'Administration a été renouvelé comme suit :
4 personnes, représentants des salariés, nommées par le Comité d'entreprise, siègent au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
Informations des Administrateurs
Les Administrateurs disposent dès la fin de l'année précédente, de l'ensemble des dates de Conseils d'Administration, de Bureaux, de Comités d'Audit, de Comités des Risques, de Comités de Nominations et de Comités d'Escompte Régionaux de l'année suivante. Ils sont en outre informés de l'ordre du jour de chaque instance dès que celui-ci est élaboré. Ils disposent enfin avant chaque séance suivante, du procèsverbal de chaque Conseil d'Administration, de chaque Bureau, de chaque Comité d'Audit, de chaque Comité des Risques et de chaque Comité de Nominations.
Suivi des décisions du Conseil d'Administration
Au-delà des approbations réglementaires, les Administrateurs sont régulièrement tenus informés de l'avancement des décisions prises par le Conseil d'Administration.
La Caisse Régionale se conforme strictement aux dispositions légales (articles L.225-38 et suivants du code de commerce) en matière de convention règlementée (qui comprend notamment toute convention intervenant directement ou par personne interposée entre la Caisse Régionale et l'un de ses Administrateurs - art. 35 des statuts de la Caisse Régionale). Ainsi, conformément aux dispositions légales, cette information est transmise aux Commissaires aux Comptes pour la présentation de leur rapport spécial à l'Assemblée Générale,
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc, lors de sa séance du 22 décembre 2008, a adhéré aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008 (Code de Gouvernement d'Entreprise des Sociétés Cotées) relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du Groupe Crédit Agricole.
Le groupe Crédit Agricole est notamment constitué de Caisses Régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale investie de prérogatives d'organe central. En cette qualité, Crédit Agricole S.A. est chargée, entre autres missions, du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué notamment par les Caisses Régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des Directeurs Généraux des Caisses Régionales. Les dirigeants, agréés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution en tant que dirigeants effectifs sont le Président du Conseil d'Administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux Adjoints. Depuis novembre 2014, cette prérogative a été confiée à la Banque centrale européenne.
Le capital des Caisses Régionales est majoritairement détenu par les Caisses locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées, et par SACAM Mutualisation.
Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses Régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des Directeurs Généraux et des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. Ces règles obéissent aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF, relatives aux rémunérations, exception faite de celles expliquées ci-après et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses Régionales de Crédit Agricole, sociétés coopératives.
Le Directeur Général est nommé par le Conseil d'Administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse Régionale ou une autre entité du Groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur Général doit être approuvée par le Conseil d'Administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur Général peut, à tout moment, être révoqué par le Conseil d'Administration de sa Caisse Régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur Général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son Conseil d'Administration. Le statut de Directeur Général de Caisse Régionale est régi par un corps
de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur dans l'ensemble des Caisses Régionales.
En cas de révocation, un Directeur Général de Caisse Régionale ne bénéficie d'aucune indemnité au titre de son mandat social.
Le Président de Caisse Régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé dans le cadre prévu par la loi de 1947. Cette indemnité est déterminée annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses Régionales. L'indemnité versée au Président en exercice de la Caisse Régionale du Languedoc est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 6 585 €. Dans le prolongement de ce régime indemnitaire, le Président bénéficie d'un dispositif d'indemnité viagère de temps passé qui concerne l'ensemble des Présidents et qui prévoit le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit agricole au moment de la liquidation de la pension. Afin de pouvoir disposer d'un niveau de pension à taux plein, le Président doit justifier d'une ancienneté minimale de 12 ans dans la fonction. La pension des Présidents est calculée au prorata du nombre d'années dans leur fonction avec un minimum de 5 années pleines en deçà desquelles aucun montant n'est perçu. Le Président de Caisse Régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule de fonction.
Lors du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale en date du 30 septembre 2011, le Président a rappelé la règlementation relative aux établissements de crédit d'importance significative obligeant ces derniers à créer un Comité des rémunérations en application des articles L. 511-89 et L. 511-102 du Code monétaire et financier.
Dans le souci de prendre en compte :
le Conseil d'administration a décidé que la Commission Nationale de Rémunération tienne lieu de Comité des rémunérations de la Caisse Régionale, sachant que la composition de cette Commission ainsi que ses missions ont évolué afin de tenir compte de ce dispositif législatif et de la notion d'indépendance de ses membres vis-à-vis des Caisses Régionales.
La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses Régionales est encadrée par des règles collectives communes afin d'assurer leur cohérence. Elle est proposée par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale et soumise à l'approbation du Directeur Général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération sur leur rémunération fixe et sur leur rémunération variable.
Comme précisé ci-dessus, la composition de cette commission a été modifiée en 2011, elle est désormais composée de trois membres ès qualité représentant le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., dont le Directeur Général Adjoint de Crédit Agricole S.A. en charge des Caisses régionales qui la préside, de trois Présidents de Caisse Régionale et du Directeur Général de la F.N.C.A.
Cette commission donne aussi un avis sur la rémunération fixe des Directeurs Généraux Adjoints de Caisses Régionales.
La rémunération fixe des Directeurs Généraux peut être complétée, comme pour l'ensemble des cadres de direction, d'une rémunération variable comprise, dans le cadre des règles collectives, entre 0 et 45% de sa rémunération fixe annuelle, sur 13 mois, et versée annuellement après l'assemblée générale. Cette rémunération variable, approuvée par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse Régionale, dont les risques. Le détail de ces critères de performance n'est pas publié pour des raisons de confidentialité.
L'approbation par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. de la rémunération variable intervient après celle des comptes individuels des Caisses Régionales et la tenue des assemblées générales ordinaires.
L'application des règles d'encadrement et de plafonnement de ces rémunérations, leur suivi par la Commission Nationale de Rémunération ainsi que leur agrément par l'organe central du groupe Crédit Agricole conduisent à leur modération à la fois dans le temps, mais aussi en valeur absolue.
La rémunération versée en 2016 à Mme Véronique FLACHAIRE, Directeur Général de la Caisse Régionale du Languedoc est de 307 113.69 € au titre de la rémunération fixe et de 120 000 € au titre de la rémunération variable versée en 2016 pour l'exercice 2015, et 2 186.67 € au titre du différé de rémunération variable 2014 versée en 2016. En outre, Mme Véronique FLACHAIRE, Directeur Général, a bénéficié d'avantages en nature : un véhicule de fonction et une indemnité logement (1 595 € par mois), soit 21 081.24 € sur l'exercice 2016.
Le Directeur Général bénéficie d'un régime de retraite supplémentaire souscrit au niveau national, concernant l'ensemble des Directeurs Généraux, des Directeurs Généraux Adjoints et des Directeurs. Ce régime prévoit le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le Groupe Crédit Agricole au moment de la liquidation de la retraite. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Directeur Général doit justifier d'une ancienneté minimale de 10 ans dans le statut de cadre de direction. En deçà de 5 ans d'expérience en tant que cadre de direction, aucun supplément de retraite n'est versé. Entre 5 et 10 ans, un coefficient de réfaction de 1/10e par année manquante est appliqué. Ces dispositions
sont plus contraignantes que les dispositions du code AFEP-MEDEF qui préconise simplement un minimum de 2 ans dans la fonction.
Les Directeurs Généraux ne peuvent bénéficier de ce régime que si les conditions légales de départ en retraite sont remplies. Ce régime de retraite spécifique applicable à l'ensemble des cadres de direction de Caisses Régionales n'ouvre pas de droit supplémentaire avant l'âge de départ et procure un supplément de pension de 1,5% par année d'ancienneté de cadre de direction (pour un plafond légal loi Macron de 3%) et dans la limite d'un plafond global de 70% du revenu de référence. Ce plafond englobe la retraite de base, les retraites complémentaires, toutes autres pensions perçues par ailleurs et le supplément de pension. Ce dernier est ainsi de fait nécessairement inférieur à la limite de 45% du revenu de référence préconisée par le Code AFEP-MEDEF.
Le Président et le Directeur Général de Caisse Régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
| Tableau de synthèse des rémunérations (1) et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
|||
|---|---|---|---|
| Exercice 2015 | Exercice 2016 | ||
| Président : M. Jacques BOYER | |||
| Rémunérations fixes (1) dues au titre de l'exercice | 78 660 € | 79 020 € | |
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | Néant | Néant | |
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | |
| Avantage en nature | 2010 € | 1 472 € | |
| Jetons de présence | Néant | Néant | |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
(1) Indemnité compensatrice du temps passé
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
|||
|---|---|---|---|
| Exercice 2015 | Exercice 2016 | ||
| Directeur Général : Mme Véronique FLACHAIRE | |||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | 287 613,69 | 307 113.69 | |
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice * | 126 550 dt 6 550 en différé |
Non disponible | |
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | |
| Avantage en nature | 20 961,24 | 21 081.24 | |
| Jetons de présence | Néant | Néant | |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
| Dirigeants mandataires sociaux |
Contrat de travail |
Régime de retraite Supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnités relatives à une clause de non concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| Président - Jacques BOYER - Date début Mandat : 28/10/2011 - Date de renouvellement du mandat d'Administrateur : mars 2016 |
Non | Oui (2) | Non | Non | ||||
| Directeur Général Véronique FLACHAIRE Date de prise de fonction dans la Caisse Régionale : 05/03/2012 |
Oui | Qui | Non | Non |
En application des dispositions du Code monétaire et financier issues de la transposition de la Directive CRD IV, les établissements bancaires ayant un total de bilan supérieur à cinq (5) milliards d'euros doivent constituer un comité des risques (distinct du comité d'audit), un comité des rémunérations (mission assurée par Crédit Agricole SA pour le compte des Caisses Régionales) et un comité des nominations.
Les textes CRDIV ne mentionnent pas l'existence du comité d'audit et l'arrêté du 3 novembre 2014 qui se substitue au Règlement CRBF 97-02 supprime toute référence au comité d'audit.
Toutefois, les textes du Code de Commerce relatifs au comité d'audit demeurent applicables aux établissements de crédit et aux sociétés cotées2.
Par conséquent. Ies Caisses Régionales avant constitué un comité d'audit avant la publication des dispositions CRD IV sont invitées à maintenir l'existence du comité d'audit, en veillant à le purger de toutes missions relatives au suivi des risques et au contrôle interne, celles-ci étant désormais dévolues au comité des risques.
· Le comité des Nominations
Conformément à l''article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale a créé un comité des nominations.
Le Comité des Nominations est composé des 4 Vice-présidents de la Caisse Régionale : Denis VERDIER, Jean-Claude LIMOUZY, Jacques FOURNIER et Francois VIALLON. Son Président est François VIALLON
2 Sauf cas d'exemptions prévues à l'article L823-20 C.com
Dans l'exercice de ses missions, le comité des nominations s'assure que le Conseil d'Administration n'est pas dominé par une personne ou un petit groupe de personnes dans des conditions préjudiciables aux intérêts de l'établissement de crédit. Il propose au Conseil d'Administration des orientations concernant la féminisation (cf la partie « Composition Conseil et des différents organes d'Administration » pages 5 et 6). Il s'est réuni à deux reprises en 2016 en février et en décembre. En décembre, des réflexions ont été menées visant à proposer lors d'un prochain Conseil d'Administration en 2017, des évolutions relatives au Conseil d'Administration.
· Le Comité des Risques
Conformément à l'article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale a créé un comité des risques. 3
Ce comité est exclusivement composé d'administrateurs de la Caisse Régionale du Languedoc « qui n'exercent pas de fonctions de direction au sein de l'établissement de crédit ».
ll a pour principales missions :
Le comité des risques a pour mission principale de conseiller le Conseil d'administration sur la stratégie globale de l'établissement et l'appétence en matière de risques actuels et futurs.
3 La création de ce Comité est obligatoire au sein des Caisses Régionales ayant un total de bilan supérieur à 5 milliards d'euros.
miniards d'euros.
4 L'article L.511-13 vise les « personnes assurant la direction effective de l'établissement »
5 Il s'agit des produits et services prévus par les Livres I et II du Code monétaire et financier
Le Président du comité des risques procède à la restitution des travaux de ce comité en Conseil d'Administration. Les thèmes suivants sont abordés :
| PRESIDENT | Jean-Claude LIMOUZY | ||
|---|---|---|---|
| Administrateurs | Jean-Marie CONSTANS | ||
| Jean-François GLEIZES | |||
| Brigitte ROBERT | |||
| Philippe VERDIER |
Le Comité des Risques s'est réuni à quatre reprises en 2016
| Date des Comités des Risques de 2016 |
Nb d'Administrateurs présents | Nb d'Administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 11/03/2016 | 4 | 80 % | |
| 26/05/2016 | 4 | 80 % | |
| 29/09/2016 | 3 | 2 | 60 % |
| 15/12/2016 | 5 | 0 | 100 % |
Le Comité d'Audit .
En 2009, la Caisse Régionale a mis en place un Comité d'Audit, conformément à l'ordonnance du 8 décembre 2008, transposant la directive 2006/43/CE du 17 mai 2006 relative au contrôle légal des comptes, qui dispose que :
« Au sein des personnes et entités dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, ainsi que dans les établissements de crédit mentionnés à l'article L. 511-1 du code monétaire et financier, les entreprises d'assurances et de réassurances, les mutuelles régies par le livre II du code de la mutualité et les institutions de prévoyance régies par le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale, un comité spécialisé agissant sous la responsabilité exclusive et collective des membres, selon le cas, de l'organe chargé de l'administration ou de l'organe de surveillance assure le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières. »
la création d'un seul Comité d'Audit conforme aux exigences résultant de l'Ordonnance et du Règlement 97-02 modifié,
1er septembre 2009,
l'impossibilité, pour les dirigeants responsables, Président et Directeur Général, de siéger dans ce Comité d'Audit.
| President | Jacques FOURNIER | |
|---|---|---|
| Administrateurs | Pierre BORIES | |
| Bernard CHAPON | ||
| Dominique DEMOUY | ||
| Yves GOUZE SAINT MARTIN |
Les missions légales incombant au Comité d'Audit sont inscrites dans l'article L823-19 du Code de commerce, tel que rapporté littéralement cidessous :
« Sans préjudice des compétences des organes chargés de l'administration, de la direction et de la surveillance, ce Comité est notamment chargé d'assurer le suivi :
a) du processus d'élaboration de l'information financière ;
b) de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques :
c) du contrôle légal des comptes annuels et, le cas échéant, des comptes consolidés par les commissaires aux comptes ;
d) de l'indépendance des commissaires aux comptes. Il émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l'assemblée générale ou l'organe exerçant une fonction analogue.
A noter : Au sein des établissements bancaires dits « significatifs », tel que la Caisse Régionale du Languedoc, la mission de suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, relève désormais de la compétence du comité des risques.
Le comité d'Audit de juillet 2016 a intégré les évolutions de la réforme de l'audit conformément à :
la Directive Audit 2014/56/UE qui définit le droit commun des règles applicables à l'exercice de la profession de commissaire aux comptes
le Règlement UE n°537/2014 relatif aux exigences spécifiques au contrôle légal des comptes des entités d'intérêt public (EIP dont les établissements de crédit)).
Ces nouveaux textes aménagent une place particulière au Comité d'Audit, dans le cadre d'un dispositif de renforcement de l'indépendance des auditeurs et de prévention des conflits d'intérêts.
Les principales dispositions concernent
Une liste de services explicitement interdits aux CAC
Une approbation par le Comité d'Audit des services autres que l'audit (entrant dans le cadre de ses nouvelles responsabilités et soumises à un dispositif de sanctions - contrôles effectués par le H3C et l'AMF)
La nécessité de s'assurer de la compatibilité des services fournis au cours des 12 mois précédant le premier exercice à auditer afin d'éviter tout risque d'auto-révision avant d'accepter un nouveau mandat de CAC :
Un plafond pour les missions non audit qui s'établit à 70% de la movenne des honoraires facturés par le CAC au cours des 3 dernières années, applicable à partir du 4è exercice ouvert postérieurement au 16/06/2016 (2020).
Une information par le CAC au Comité d'Audit lorsque les honoraires annuels réalisés auprès d'une entité donnée dépassent 15% de son chiffre d'affaires. Le Comité d'Audit décide alors la poursuite ou non de la mission du CAC, pour une durée qui ne pourra excéder 2 ans.
Un rapport d'audit plus étoffé , comportant notamment des informations sur la description des principaux risques et les diligences effectuées sur ces risques, les réponses d'audit face à ces risques, l'indépendance du cabinet d'audit, le détail des services « non audit » (Application après parution du décret)
6 Total de bilan supérieur à 5 milliards d'euros
Un rapport complémentaire du CAC auprès du Comité d'Audit, reprenant l'attestation d'indépendance des CAC, les résultats du contrôle légal des comptes en détail, ...
| Date des Comités d'Audit de 2016 |
Nb d'Administrateurs présents | Nb d'Administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 28/01/2016 | 3 | 2 | 60 % |
| 21/04/2016 | ব | 80 % | |
| 22/07/2016 | 5 | 0 | 100 % |
| 25/10/2016 | ব | 80 % |
Le Comité d'Audit s'est réuni à quatre reprises en 2016
Les ordres du jour prévisionnels des Comités d'Audit, établis à partir des recommandations de Crédit Agricole S.A., ont été présentés en Comité d'Audit.
Au cours de l'exercice 2016, conformément aux ordres du jour prévisionnels, le Comité d'Audit a été régulièrement informé :
Les Comités d'Audit des mois de janvier et juillet se sont déroulés en présence des commissaires aux comptes, qui sont eux-mêmes intervenus pour rendre compte de leurs travaux.
Lors du premier Conseil d'Administration suivant le Comité d'Audit, le Président de ce comité rend compte des travaux du comité à l'ensemble des administrateurs.
Le suivi de la distribution du crédit et des prêts en fonction des délégations définies par le Conseil d'Administration est assuré par :
■ un Comité d'escompte régional qui se réunit bi-mensuellement. La composition de ce Comité répond aux conditions statutaires de la
Caisse Régionale et ses membres sont élus chaque année par le Conseil d'Administration après l'Assemblée Générale Ordinaire de la Caisse Régionale,
Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d'Administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs.
Le Conseil d'Administration a conféré en date du 27 janvier 2012 à Mme Véronique Flachaire l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de l'entreprise avec faculté de subdéléguer. Ces pouvoirs sont néanmoins limités dans certains domaines et ils sont consignés notamment dans le recueil des délégations internes de la Caisse Régionale régulièrement mis à jour.
En accord avec les principes généraux figurant dans la politique crédit, la Caisse régionale du Languedoc a décliné des règles de délégations crédits par métier, par marché, par type de financement qui évoluent avec la politique crédits et selon les analyses risques réalisées.
Depuis la réforme BALE II, les notes BALE II sont intégrées dans les outils et usages de la Caisse régionale et utilisées par l'ensemble des réseaux commerciaux de la Caisse régionale comme outil de mesure du risque (et donc du niveau de délégation requis) mais aussi comme indicateur alertant sur une dégradation et donc sur un risque potentiel.
L'application de ces différents critères de délégation permet d'avoir un « second regard » sur les dossiers présentant une caractéristique « sensible » en termes de risque. Ainsi, les dossiers les plus risqués ou les plus pondéreux relèvent d'une décision « Direction des Crédits » voire d'un Comité d'Escompte (Départemental ou Régional).
En matière d'octroi de crédit, les pouvoirs accordés à certains collaborateurs de la Caisse Régionale du Languedoc (selon le recueil des délégations internes) sont limités à :
Au-delà de ces plafonds et en fonction de leurs délégations respectives, ce sont soit les Comités d'Escompte départementaux, soit le Comité d'Escompte Régional qui détiennent le pouvoir d'acceptation de ces crédits.
Afin de maitriser le risque de concentration, la Caisse du Languedoc a maintenu la fixation des règles internes suivantes pour 2016 :
Toujours fonction des fonds propres ou du résultat net et différentiées par marché, les limites d'encours par contrepartie sont également définies au regard de la notation Bâle II (via la probabilité de Défaut)

Au-delà de ces limites, la décision sur tout nouveau financement relève du Conseil d'Administration après avis du Comité d'Escompte Régional et avis risque indépendant.
Une ligne de financement peut être soumise à la décision du Conseil d'Administration dans le cadre d'un plan d'investissements à moyen terme programmé par la contrepartie. Sa validité ne peut dépasser 12 mois
Ce dispositif de limites est complété par la recherche d'un partage des encours par contrepartie au-delà d'un seuil d'encours risques liés défini par marché.
En matière de prise de participation, le Directeur Général ne dispose d'aucune délégation. Les décisions relatives aux prises de participation sont prises par le Conseil d'Administration.
Conformément à l'article 34 des statuts de la Caisse Régionale, le Conseil d'Administration a tous pouvoirs pour agir au nom de la Caisse et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet en exécution des articles 4 et 13 des statuts. Il peut donner toutes délégations avec faculté pour le délégué de subdéléguer.
&#e des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées sont fournies en note 6.21 "Provisions".
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l'exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.
Régimes à prestations définies
La Caisse Régionale détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies").
Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'està-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d'actualisation retenus pour évaluer l'obligation au titre de prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
Le montant de la provision est égal à :
la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;
diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale du Languedoc a souscrit des assurances auprès de Prédica et d'ADICAM.
Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.
Régimes à cotisations définies
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Néant
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par l'entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :
Les crédits d'impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Cependant, en raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.
Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d'entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Gros œuvre | 30 à 80 ans |
| Second œuvre | 8 à 40 ans |
| Installations techniques | 5 à 25 ans |
| Agencements | 5 à 15 ans |
| Matériel informatique | 4 à 7 ans |
| Matériel spécialisé | 4 à 5 ans |
Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.
Les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :
a) l'encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l'amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l'exercice ;
Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celuici.
En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.
Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.
Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées.
Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d'être amortis à compter de leur déclassement.
Si la juste valeur du groupe d'actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d'actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.
Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :
Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale dispose d'un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d'une influence notable.
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de … représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de … et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l'entité et si le pouvoir qu'elle détient sur cette dernière lui permet d'influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l'entité.
Le contrôle d'une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale contrôle généralement la filiale lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf s'il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l'existence d'accords contractuels, de l'importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d'autres faits et circonstances.
Le contrôle d'une entité structurée ne s'apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n'ont, par nature, pas d'incidence sur les rendements de l'entité. L'analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l'implication et des décisions de la Caisse Régionale lors de la création de l'entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale, des droits résultants d'accords qui confèrent à l'investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l'investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l'entité. Lorsqu'il existe un mandat de gestion, l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu'agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).
Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l'entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.
Le contrôle conjoint s'exerce lorsqu'il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l'entité requièrent l'unanimité des parties partageant le contrôle.
Dans les entités traditionnelles, l'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quotepart de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l'évolution de l'écart d'acquisition.
Lors d'acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l'influence notable, la Caisse régionale constate :
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :
conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l'environnement économique principal dans lequel opère la Caisse Régionale). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ;
conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l'entité. Dans le cas de la cession d'une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle.
Aucun regroupement d'entreprise n'est intervenu au cours de l'exercice.
Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2016 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016".
L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur un multiple des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros. Le financement de « Sacam Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, la Caisse régionale du Languedoc a participé à l'augmentation de capital de Sacam Mutualisation pour un montant de 762 714 milliers d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « Sacam Mutualisation », dont 452 352 milliers d'euros en faveur de la Caisse régionale du Languedoc.
Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, la Caisse régionale conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses régionales et 210 133 milliers d'euros pour la Caisse régionale).
Dans le contexte économique toujours incertain de l'année 2016, la Caisse Régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent (dont provisionnement spécifique de certaines filières économiques).
Au 31 décembre 2016, les provisions individuelles pour créances douteuses ou litigieuses s'élèvent ainsi à 507,4 M€, couvrant les encours douteux à hauteur de 81,3 %.
L'encours des provisions sectorielles sur les filières s'établit respectivement au 31 décembre 2016 à :
Au total, le montant des provisions sur les filières spécifiquement identifiées s'établit à 275,9 millions d'euros (contre 251,2 millions d'euros au 31/12/2015).
Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 38,0 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 50,0 millions d'euros au 31/12/2015).
Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse Régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 42,8 millions d'euros au 31 décembre 2016, en progression de 3,9 millions d'euros par rapport à celle du 31 décembre 2015.
La SACAM International est détenue par 38 Caisses régionales (4% de détention pour la Caisse Régionale du Languedoc) et détient les entités Cariparma (filiale italienne) et ACBA (filiale arménienne).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2016, la valeur du titre a été ajustée de 9,95 € à 9,94 €, ce qui a conduit à une dotation aux provisions en comptabilité sociale de 24 K€; Le titre étant déprécié durablement en IFRS, et la valorisation restant supérieure au niveau déprécié, il a été constaté au T1 une diminution de juste valeur dans les comptes IFRS pour un montant de 24 K€ avec un impact uniquement en réserves.
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2016 depuis cette date.
La participation de la Caisse régionale du Languedoc s'élève ainsi au 31/12/2016 à 38,8 M€ bruts, dépréciée durablement à hauteur de 15,0 M€.
La SACAM Développement est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales (4,04% de détention pour la Caisse Régionale du Languedoc) et par SACAM Participations ; elle détient des participations dans Amundi (1,38 %), LCL (4,90 %), et CACIB (2,23 %).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2016, la valeur du titre a été ajustée à 39,80 € contre 39,84 € au 31/12/2015, ce qui a conduit à une diminution de juste valeur dans les comptes consolidés pour un montant de 30 K€ (impact uniquement en réserves).
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2016 depuis cette date.
La participation de la Caisse régionale du Languedoc s'élève ainsi au 31/12/2016 à 30,7 M€ (incluant une plus-value latente de 1,2 M€).
Depuis le 31 décembre 2012, étant donné la difficulté de valoriser de manière fiable l'investissement pérenne des Caisses régionales ainsi que l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La BOETIE, les titres détenus dans la SAS La BOETIE sont désormais comptabilisés au coût en application du paragraphe 46 de la norme IAS 39.
Le coût retenu correspond à la juste valeur des titres au dernier arrêté comptable, soit 14 euros par titre, valeur au 30 septembre 2012.
La valorisation des titres SAS Rue La BOETIE résulte de la valorisation des titres de Crédit Agricole SA obtenue par une approche multicritères :
Au 31 décembre 2012, cette valeur s'établissait à 13,64 euros par titre.
Au 31 décembre 2016, un test de dépréciation a été effectué dans le cadre de l'arrêté des comptes consolidé 2016 sur la valeur de l'action SAS Rue de La Boétie.
La valorisation de l'action Crédit Agricole SA effectuée dans ce cadre, en appliquant les mêmes méthodes qu'au 31/12/2015, a abouti à une valeur de 15,0 € contre 15 ,5 € l'an passé.
Il en résulte que la valeur de l'action SAS Rue de la Boétie est estimée à 17,63 € contre 17.74 € au 31/12/2015.
Dès lors aucune dépréciation complémentaire n'a été constatée par la Caisse Régionale dans ses comptes consolidés.
Par conséquent, la valeur au bilan consolidé des titres SAS Rue La Boetie est maintenue au coût unitaire de 13,64 €.
Par ailleurs, il n'est pas intervenu de modification dans la méthode de valorisation des titres de la SAS La Boetie dans les comptes sociaux de la Caisse Régionale : maintien de la valeur d'utilité, déterminée selon la méthode de l'actif net réévalué de CA.SA ; au 31 décembre 2016, elle s'établit à 20,45 € contre 19,73 € au 31/12/2015 (pour un prix de revient de 13,81€).
− Le taux de la contribution exceptionnelle à l'Impôt sur les sociétés avait été porté de 5 % à 10,7 % (art 235 ter ZAA CGI) pour les entreprises dont le chiffre d'affaires excède 250 M€ ; cette disposition a pris fin pour les exercices ouverts à compter du 01/01/2016.
Le taux d'IS (majoré des contributions additionnelles) s'élève donc à 34,43 % au titre de l'exercice 2016 contre 38% au titre de l'exercice précédent, soit un impact de 8,7 M€ favorable.
− L'année 2015 avait également la création du Fonds de Résolution Unique (FRU). Le niveau cible du fonds est de 1% des dépôts garantis de la zone euro à horizon 2024 soit environ 55 Md€ dont 15 Md€ en France. Les contributions sont prévues à la fois sous forme de cotisations annuelles et d'engagements irrévocables de paiement collatéralisés. Pour la Caisse Régionale, cela a représenté en 2016 une charge de 2 083 K€.
Enfin, la Caisse régionale a acquitté en 2016 sa quote-part de contribution au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR), pour les trois mécanismes : garantie des dépôts, garantie des cautions et garantie de titres pour un montant total en charge de 1 900 K€.
Le projet de loi de finance 2017 prévoit une baisse du taux d'imposition pour les exercices clos à compter du 31/12/2020 (ou 31/12/2019 pour les entités dont le CA est ≤ à 1 milliard d'euros). Le taux d'imposition courant sera alors de 28, 92%.
Au 31 décembre 2016, l'impôt exigible 2016 reste donc calculé au taux courant de 34,43%.
S'agissant des passifs ou actifs d'impôts différés, ils doivent être évalués au montant que l'on s'attend à payer ou recouvrer auprès des administrations fiscales en utilisant les taux d'impôt (et les règlementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Les impôts différés dont le retournement doit intervenir au cours des exercices 2017 à 2019 (ou 2018 selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 34,43% et, Les impôts différés dont le retournement est prévu à compter de l'exercice 2020 (ou 2019 selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 28,92%.
L'impact du changement de taux d'ID sur les bases à l'ouverture est à comptabiliser par résultat de l'exercice du fait de la méthode du report variable pour les impôts différés sur les décalages
comptable / fiscal ainsi que sur les retraitements par résultat et par réserves sur les retraitements en gains et pertes latents recyclables et non recyclables.
Pour la Caisse régionale du Languedoc, l'impact du changement de taux d'impôts différés sur les décalages comptable / fiscal s'est traduit par une charge d'IS de 21,8 M€ dans les comptes consolidés.
Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale est assurée par la Direction des riques. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d'assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.
La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.
(cf. Rapport de gestion partie des risques)
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et | 23 076 | 22 825 |
| actifs représentatifs de contrats en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 505 744 | 480 970 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) | 848 948 | 616 178 |
| Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors | 83 818 | 58 268 |
| opérations internes au Crédit Agricole) | ||
| Prêts , créances et dépôts de garantie sur la clientèle | 17 558 777 | 16 983 138 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance | 701 477 | 697 794 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) | 19 721 840 | 18 859 173 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit | 1 578 422 | 1 555 931 |
| Agricole) | ||
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au | 651 290 | 459 684 |
| Crédit Agricole) | ||
| Provisions - Engagements par signature | -5 592 | -7 501 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 2 224 120 | 2 008 114 |
| Exposition maximale au risque de crédit | 21 945 960 | 20 867 287 |
Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes | 234 537 | 136 257 |
| au Crédit Agricole) | ||
| Prêts et créances sur la clientèle | 4 412 777 | 4 231 241 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit | ||
| Agricole) | ||
| Engagements de garantie donnés (hors opérations internes au Crédit | ||
| Agricole) |
La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.
Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)
| 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours x27; En 2016, maintien d'un plafond spécifique pour les ENR distinguant les encours projets des encours Corporate. |
Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne du fait notamment d'insuffisance de procédures ou de systèmes d'information, de défaillances techniques ou humaines.
Il se caractérise donc par les objectifs qui lui sont assignés :
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif prévoient un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil, à la Direction Générale et au Management. Ces moyens, outils et reportings permettent une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et le contrôle de leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctrices ... ).
Les effectifs du contrôle interne (Permanent - Contrôle Central des Risques -Conformité et Sécurité Financière - Périodique) s'élèvent à 46.3 etp (équivalent temps plein) au 31 décembre 2016, dont 12,8 ETP dédiés au Contrôle périodique et 1.7 en renfort ponctuel sur Sécurité Financière et Conformité.
Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par la Caisse Régionale du Languedoc s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous « références » et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du Groupe Crédit Agricole, afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
Références internationales, émises notamment par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire.
■ Code monétaire et financier, arrêté du 03/11/2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (qui remplace le règlement CRBF 97-02 modifié relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d'investissement), l'ensemble des textes réglementaires relatifs à l'exercice des activités bancaires et financières notamment ceux émis par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution ainsi que par l'Autorité des Marchés Financiers.
Références propres à la Caisse Régionale du Languedoc
Les principes d'organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière de :
Ces principes de contrôle sont complétés par :
Par ailleurs, les différents métiers, et par conséquent les objectifs et la stratégie de l'entreprise, sont bien pris en compte dans les évolutions du dispositif de contrôle interne au travers des Comités de Contrôle Interne et du dispositif NAP (Nouvelles Activités et nouveaux Produits).
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc, le dispositif de contrôle interne est organisé autour d'un directeur du Contrôle Général qui, en tant que RCPR (Responsable Contrôles Permanents et Risques), a sous sa responsabilité le Contrôle Permanent, le Contrôle Central des Risques, le contrôle Conformité et la Sécurité Financière et Fraude. Le directeur du Contrôle Général, ainsi que le responsable du Contrôle Périodique sont directement rattachés au Directeur Général de la
Caisse Régionale et rapportent notamment au Comité de Contrôle Interne, au Conseil d'Administration et au Comité d'Audit et au Comité des Risques.
Par ailleurs, un responsable de la gestion des « risques » est sous la responsabilité du directeur du Contrôle Général et est responsable du Contrôle Permanent et du Contrôle Central des Risques. Il a notamment vocation à alerter les organes exécutif et délibérant de toute situation pouvant avoir un impact significatif sur la maîtrise des risques.
La Caisse Régionale du Languedoc actualise sa démarche d'appétence au Risque. Elle est discutée et validée par le Conseil d'Administration de décembre 2016.
Cette démarche a été réalisée en cohérence avec la stratégie du Groupe et s'appuie sur les travaux de définition de l'appétence au risque menée par la Caisse Régionale du Languedoc sur son propre périmètre dans un cadre coordonné au niveau Groupe par l'organe central.
La définition de l'appétence et la tolérance au risque de la Caisse Régionale du Languedoc s'appuie sur des axes stratégiques quantitatifs et qualitatifs. Un suivi des indicateurs stratégiques transmis à la Gouvernance est prévu régulièrement
La cartographie des risques est actualisée annuellement et le document de synthèse 2016 cartographiant l'ensemble des risques de la Caisse Régionale du Languedoc a été présenté en Comité de Contrôle Interne de mai 2016. Le dispositif maîtrise des risques a été présenté en Comité d'Audit en octobre 2016, dans le cadre des travaux du Pilier 2 de Bâle 2. Les actions réalisées en 2016 ont porté notamment sur l'évolution de l'organisation de la Direction Crédits dans une démarche d'optimisation continue des process (exemple nouvelle procédure de financements aux professionnels et aux agriculteurs, mise en place d'une nouvelle offre crédit consommation pour la Banque Privée), la surveillance du risque avec par exemple l'intégration d'une vision géographique du risque, la mise en place du double regard sur la notation et sur l'instruction corporate Bâle II.
L'Organe Délibérant est informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement tenu informé des limites globales fixées comme niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
Le Conseil approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an, par l'Organe Exécutif et par les Responsables des fonctions de contrôles, de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant est le suivant :
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, le Conseil d'Administration et le Comité des Risques disposent du Rapport Annuel sur le Contrôle Interne qui leur est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du Groupe Crédit Agricole.
Au cours de l'exercice 2016, les réunions du Conseil d'Administration de janvier, mars, avril, mai, juin, juillet, septembre, octobre et décembre ont été notamment consacrées en partie au contrôle interne et à la mesure des différents risques : trésorerie et placement des excédents de fonds propres, risque de taux et sa couverture, risques de contreparties et utilisation des limites, évolution de la qualité des risques crédits et risques significatifs, rapport annuel de contrôle interne, mise à jour de la politique Crédit et des limites encadrant ce risque, etc.
Le Comité des Risques s'est réuni à quatre reprises en 2016. Le contrôle interne et la mesure des différents risques ont été abordés lors de chaque réunion.
Le Rapport Annuel sur le Contrôle Interne relatif à l'exercice 2016 sera :
L'exercice d'appétence au risque a été réalisé en décembre 2016. Il a pour objet de définir la tolérance aux différents risques que peut subir la Caisse Régionale. Cet exercice a été présenté au Comité des Risques de décembre 2016, au Conseil d'administration décembre 2016 et communiqué à Crédit Agricole SA en décembre 2016.
Le Directeur Général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'Organe Délibérant.
Le Directeur Général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, le Directeur Général fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et il lui attribue les moyens adéquats.
Le Directeur Général veille à ce que soient adoptés des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Le Directeur Général s'assure que le dispositif de contrôle interne fasse l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit trimestriellement sous sa présidence.
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités, à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée. Le périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc a été actualisé, avec information au Comité de Contrôle Interne de février 2016.
Ainsi, la Caisse Régionale du Languedoc et, le cas échéant les autres Caisses Régionales de Crédit Agricole adhérentes à des filiales ou GIE, s'assurent de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ces filiales porteuses de risques. Le rapport de contrôle interne de ces filiales permet une identification et une surveillance consolidée des activités, des principaux risques et de la qualité des contrôles au sein de ces entités. Le périmètre de contrôle interne intègre : Force Languedoc, CALI, Cali Promotion, Patri Immo, Sogico, ISC, CALEN, Générale Solaire, SFSI,SOLAR INVEST, SOFILARO, SOFILARO Gestion, VALCOMEDIA, VALCOMEDIA SERVICES, SAFER, DELTAGER, SCI SUD II, SNC CA Titres, GIE CAS/CAT (2,56%)
En 2016, ont été intégrés au périmètre de contrôle FCT TRUE SALE, CA CHEQUES, SAS DELTA, GIE COBALT, Village BY CA Languedoc
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Le périmètre de contrôle interne porte aussi sur l'ensemble des Caisses Locales affiliées, dont une liste nominative figure en annexe au présent rapport. L'organisation et le fonctionnement des Caisses Locales sont étroitement liés à la Caisse Régionale et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse Régionale et des Caisses Locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
La Caisse Régionale du Languedoc met en œuvre des processus et des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels). Ces processus sont adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation, et ils sont intégrés au dispositif de contrôle interne. Ces dispositifs ont été renforcés dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole sur le ratio international de solvabilité Bâle II et les compléments apportés par les ratios de liquidité Bâle III.
Les principaux facteurs de risques (crédits, financiers, opérationnels, de non-conformité) auxquels la Caisse Régionale est exposée ont fait l'objet en 2016 de suivis particuliers par des Comités spécialisés : le Comité mensuel des Risques (risques de crédit), le Comité mensuel Financier (risques financiers et de marché), le Comité trimestriel de Contrôle Interne (en particulier pour les risques opérationnels et de non-conformité), le Comité mensuel de Restitution des Audits qui présente aux Managers et à la Direction de la Caisse Régionale les comptes rendus des missions d'audit, et qui permet de suivre la bonne réalisation des plans d'actions définis et le Comité des Risques
Pour les principaux facteurs de risque, la Caisse Régionale du Languedoc a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner, de mesurer et de maîtriser ces risques. En outre, les principales expositions en matière de risques crédits bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.
Ainsi, pour ces principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :
■ Des limites globales, précisées dans la Politique Crédits et la Politique de Gestion Financière ; des règles de division des risques, un suivi des engagements par filière, par facteur de risque de marché. etc. Ces limites sont établies en référence aux fonds propres, au résultat et à l'activité de la Caisse Régionale, elles ont été validées par l'Organe Exécutif et sont présentées et suivies régulièrement par l'Organe Délibérant.
■ Des limites opérationnelles (engagements / contreparties / types d'opérations / famille de produits / niveaux de délégations) cohérentes avec les précédentes, accordées dans le cadre de procédures strictes : décisions sur la base d'analyses formalisées, notations, délégations, double regard ou remontée en Comité décisionnel lorsqu'elles atteignent des montants ou des niveaux de risque le justifiant, etc.
La Caisse Régionale du Languedoc mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c'est-à-dire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, hors-bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.
Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des « scénarios catastrophes » ou « pertes potentielles maximales », appliqués aux expositions réelles et aux limites des risques de marché et de taux.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus. La CR utilise la méthodologie et les outils du Groupe Crédit Agricole qui font l'objet de backtesting et d'adaptations régulières.
La Caisse Régionale du Languedoc assure continuellement la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe notamment par :
L'adéquation du niveau de provisions aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers par la Direction et la Direction Financière en relation avec les Directions de marchés (marchés des particuliers et professionnels et marchés spécialisés des Entreprises, IAA, Agriculture et Collectivités Publiques).
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non-respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux des directions concernées, en particulier à la Direction Financière, à la Direction du Contrôle Général et aux Comités spécialisés présidés par la Direction Générale.
Par ailleurs, la Caisse Régionale s'appuie pour mesurer les risques sur un système de contrôle des opérations et des procédures internes qui a pour objectif de vérifier :
Enfin, la Caisse Régionale identifie les incidents significatifs en fonction :
L'exposition au risque de liquidité de la Caisse Régionale est mesurée via des indicateurs de structure du bilan de liquidité (Déficit Crédit Collecte, Limite Court Terme, Position en Ressource Stable ...), le ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio) de la réglementation Bâle 3, des stress idiosyncratique, systémique et global, ainsi que l'échéancement du refinancement moyen et long terme.
Un dispositif de suivi quotidien est mis en place au niveau de la Direction Financière afin de limiter le déficit à un jour. Par ailleurs, un reporting mensuel en Comité Financier est effectué, en particulier sur les volumes de déficits historiques et prévisionnels, ainsi que sur les propositions de couverture du déficit (refinancement par des emprunts à CT et LT). Le Comité d'Audit et le Conseil d'Administration sont également informés chaque trimestre.
Le dispositif de contrôle permanent s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Au sein des Directions, Départements et Services, des guides de procédures décrivent les traitements à réaliser ainsi que les contrôles permanents opérationnels afférents ; ces contrôles portent notamment sur le respect des limites, de la politique risques, des règles de délégation, sur la validation des opérations et leur correct dénouement, et sur les principaux contrôles réglementaires.
Par ailleurs, des unités spécialisées de Contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, intervenant sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale du Languedoc, sont regroupées sous l'autorité du Responsable des Contrôles Permanents et Risques. Un Responsable du Contrôle de la Conformité est rattaché à celui-ci.
L'ensemble des agences bancaires et des services de la Caisse Régionale du Languedoc sont couverts par ces procédures qui sont fréquemment actualisées.
Les contrôles de 1ª degré sont régulièrement réalisés par les Responsables des Unités opérationnelles elles-mêmes (Agences ou Services), dans le but de vérifier l'application des réglementations et le respect des procédures.
Les contrôles 2eme degré sont, par définition, réalisés par des Services distincts n'ayant pas généré eux-mêmes les opérations : ils concernent le Contrôle Comptable et les principaux départements et services du siège.
Les contrôles permanents sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale du Languedoc sont pilotés par le Responsable Contrôles Permanents et Risques qui est indépendant des unités opérationnelles.
Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé, mis à jour régulièrement sous la responsabilité du Responsable Contrôles Permanents et Risques en collaboration avec les experts métiers.
Lorsqu'ils n'ont pas été intégrés dans les systèmes automatisés de traitement des opérations, les points essentiels à contrôler ont été recensés et sont régulièrement actualisés, en s'appuyant notamment sur la cartographie des risques opérationnels.
Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle informatisées et font l'objet de reporting de synthèse au niveau hiérarchique adéquat et dans les Comités dédiés : Comité de Contrôle Interne et Comité de Restitution des Audits pour les résultats des contrôles permanents et périodiques, la lutte contre le blanchiment, la conformité et la sécurité, dans le Comité Risques pour les crédits, et dans le comité Financier pour les risques financiers.
Les responsables du Contrôle Périodique, du Contrôle Permanent, du Contrôle Conformité, du Contrôle Central des Risques et de la Sécurité Financière et Fraude sont également destinataires des principaux reportings. Il en est fait un compte rendu dans le Rapport Annuel de Contrôle Interne destiné au Comité des Risques et au Conseil d'Administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires aux Comptes et à l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices.
Dans le cadre de la démarche Groupe, le plan d'action visant à renforcer le dispositif de contrôles permanents de la Caisse Régionale du Languedoc, a été mis en œuvre.
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses Locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse Régionale du Languedoc sur leur administration et leur gestion, pour vérifier le bon fonctionnement statutaire de la Caisse locale et de son comité d'escompte, l'animation de la vie locale et la souscription de parts sociales.
Les contrôles de premier degré sont assurés par le Directeur de Secteur. Les contrôles de deuxième degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse Régionale du Languedoc et ceux de 3000 de 3000 degré lors des inspections du Contrôle Périodique.
Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment :
Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité s'articule autour de 4 volets : la prévention, l'adaptation des procédures et processus aux nouveautés réglementaires et aux risques, les contrôles, le reporting.
Le dispositif s'appuie sur la formation et la sensibilisation du personnel, l'adaptation et la diffusion des procédures, des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations, les contrôles permanents de conformité sur les zones de risque, l'accomplissement des obligations déclaratives vis -à-vis des autorités de tutelle, les reportings en Comité de Contrôle Interne, auprès du Conseil d'Administration et auprès de CASA ... De manière transversale, le dispositif s'appuie sur la remontée des dysfonctionnements significatifs de non-conformité, des signalements communiqués par les réseaux et services du siège, des réclamations et des conflits d'intérêts potentiels. Le suivi régulier de ces points contribue à l'amélioration de la couverture des risques.
L'année 2016 a été marquée par un renforcement de ce dispositif au sein de la Caisse Régionale. Ce renforcement s'est notamment traduit par un accroissement des moyens alloués au Service Sécurité Financière et Conformité.
Des actions impliquant tous les acteurs de la Caisse Régionale ont été menées :
Ce dispositif des risques de non-conformité fait l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Sécurité financière et de la Conformité de la Caisse Régionale du Languedoc, sous l'animation de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A.
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Afin de conforter le dispositif de mise en œuvre des règlementations au sein de la Caisse Régionale, un ETP supplémentaire est venu renforcer le service Sécurité Financière-Conformité fin 2016.
Enfin, le dispositif de contrôle a été sensiblement complété : les avis NAP avant commercialisation de nouveaux produits ou services ont progressé. Les contrôles effectués en matière de lutte contre le Blanchiment et le financement du terrorisme, de contrôles des personnes sous embargo, de suivi des flux avec des pays à risque ont significativement progressé.
En outre, des dispositifs de contrôle interne particuliers recouvrent :
La Direction Comptable et Financière de la Caisse Régionale du Languedoc assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse Régionale du Languedoc se dote, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent de l'information comptable et financière, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le contrôle permanent de dernier niveau de l'information comptable et financière (contrôle 2ème degré 2nd niveau) est assuré par l'équipe contrôle permanent intégrée au Département Contrôle Permanent et Risque, directement rattaché hiérarchiquement au Responsable des Contrôles Permanents et Risques.
La charte du contrôle comptable, actualisée en Mars 2016, définit notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse Régionale du Languedoc (Direction Financière, Comptabilité Générale, unités comptables décentralisées), les procédures d'organisation et de fonctionnement des contrôles permanents (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle).
Le dispositif de contrôle permanent de l'information comptable et financière est complété par l'approbation des comptes des Caisses Régionales réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée Générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière est assurée par le livre des procédures comptables de la Caisse Régionale et par la cartographie des processus concourant à la production et au contrôle de l'information comptable et financière . La formalisation des procédures relatives à la piste d'audit doit également être réalisée.
L'information financière par la Caisse Régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.
La Caisse Régionale établit des comptes individuels selon les règles comptables françaises et des comptes consolidés selon les normes IFRS, selon les normes comptables du groupe Crédit Agricole diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A. La Caisse Régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse Régionale du Languedoc font l'objet de la mise en œuvre de contrôles comptables (notamment celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion.
Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Les objectifs du contrôle permanent de l'information comptable et financière visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière en termes de :
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse Régionale a décliné les recommandations générales émises par Crédit Agricole SA de déploiement du contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l'information comptable et financière.
Les actions mises en œuvre en 2016 ont porté notamment sur :
la mise à jour de la charte des contrôles comptables suite à une nouvelle organisation comptable (Création du service OCB regroupant la comptabilité des activités Fiduciaire, Monétique, Flux Virements, Epargne & Titres) et l'amélioration de la description de la procédure d'alerte
la mise en place d'un reporting trimestriel quantitatif et qualitatif sur les contrôles réalisés par le département Comptabilité et les Unités Comptables Décentralisés en CCI, aux responsables de services et aux responsables de départements
la réalisation des missions comptables, SOFILARO, SOGICO et DELTAGER
la création de la cartographie des processus et risques comptables conformément au Guide opératoire DRG de la Caisse Régionale
L'actualisation de la cartographie des Risques Opérationnels du département Comptabilité
la réalisation du rapprochement Comptabilité / risques
le respect des nouvelles règles édictées par le Groupe ou par un régulateur: la détermination du Périmètre de Surveillance sur base Consolidé, l'analyse des impacts du projet IFRS9
l'amélioration de la qualité du compte-rendu du rapprochement Comptabilité - Risques conformément à la nouvelle grille de cotation définie par la Direction des Risques Groupe
Le contrôle permanent de l'information comptable et financière s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Cette évaluation doit permettre au Contrôleur permanent de l'information comptable et financière de la Caisse Régionale du Languedoc de définir un plan de contrôles et la mise en place d'actions correctives afin de sécuriser l'ensemble du dispositif d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière.
Le Contrôleur permanent de l'information comptable et financière rend compte périodiquement au Directeur Général de la Caisse Régionale du Languedoc de l'avancement des travaux du Contrôle permanent de l'information comptable et financière et de l'évaluation de ce dispositif de Contrôle Permanent mis en place dans l'entité.
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :
■ lecture d'ensemble des supports de présentation de l'information financière publiée.
Dans le cadre de leur mission légale, les commissaires aux comptes présentent au Comité d'Audit et au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale les conclusions de leurs travaux.
Le service Audit, exerçant exclusivement son rôle de contrôle périodique (3ème degré), en application de la réglementation en vigueur, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur tous les domaines de la Caisse régionale (siège et réseaux), ainsi que sur toute entité relevant de son périmètre de contrôle interne (filiales notamment).
Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan annuel validé par la Direction générale.
Les missions visent à s'assurer du respect des règles externes et internes, de la maîtrise des risques, de la fiabilité et l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent en particulier sur les dispositifs de Contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne. Il intègre également les missions déléguées par l'Inspection Générale Groupe (IGL).
L'activité du Contrôle Périodique de la Caisse régionale s'effectue dans le cadre de l'Animation Audit Inspection exercée par l'Inspection Générale Groupe. De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux, et l'audit de la Caisse régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses, outils d'analyse de données, outil de gestion des missions et des suivis des recommandations).
Les missions réalisées par le Contrôle Périodique, ainsi que par l'Inspection Générale Groupe ou tout audit externe (autorités de tutelle) font l'objet d'un dispositif formalisé de suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l'issue de ces missions, ce dispositif permet de s'assurer de l'avancement des actions correctrices programmées dans des délais raisonnables, mises en œuvre selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité et au Responsable du Contrôle Périodique d'effectuer les retours nécessaires aux organes de direction et de surveillance. L'activité du contrôle et l'avancement des plans d'actions fait ainsi l'objet d'un reporting en CCI (Comité de Contrôle Interne), en Comité des Risques, et à l'Inspection Générale de CASA.
*********
Conformément aux modalités d'organisation communes aux entités du Groupe Crédit Agricole, décrites dans ce rapport, et conformément aux dispositifs et procédures existants au sein de la Caisse Régionale du Languedoc, le Conseil d'Administration, le Comité d'Audit, la Direction Générale et les Comités spécialisés sont tenus informés avec précision des résultats du contrôle interne. Ils peuvent ainsi mesurer le niveau d'exposition aux risques, ainsi que les éventuels axes de progrès enregistrés en la matière, et l'avancement des mesures correctrices adoptées dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue.
Cette information est retranscrite notamment dans le Rapport Annuel sur le Contrôle Interne et sur la mesure et la surveillance des risques, mais aussi dans tous les reportings réguliers sur l'activité, les risques et les contrôles réalisés auprès des instances.
Le 27 janvier 2017
Le Président du Conseil d'Administration,
Jacques BOYER
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | ||
|---|---|---|---|
| AOC DU LITTORAL | 58, avenue Jean Jaures | 11370 LEUCATE | |
| AIMARGUES | Avenue des Anciens Combattants | 30470 AlMARGUES | |
| ALARIC (L') | 7, avenue Louis Pasteur | 11800 TREBES | |
| ALES | 10, place Henri Barbusse | 30100 ALES | |
| ANDUZE | 3, plan de Brie | 30140 ANDUZE | |
| ARAMON | 27, boulevard Gambetta | 30390 ARAMON | |
| ARGENT DOUBLE (L') | 2, Avenue Victor Hugo | 11700 LA REDORTE | |
| BAGNOLS SUR CEZE | 2, cours Ladroit | 30200 BAGNOLS SUR CEZE | |
| BALCON DES GARRIGUES | Plan Nourrit | 30310 VERGEZE | |
| BARJAC | Rue Saint-Michel | 30430 BARJAC | |
| BASSES RIVES DE L'AUDE | 29, Avenue Jean Jaurès | 11110 COURSAN | |
| BEAUCAIRE | 28, quai Général de Gaulle | 30300 BEAUCAIRE | |
| BELCAIRE PAYS DE SAULT | Place de la Liberté | 11340 QUILLAN | |
| BELPECH | Route de Mazères | 11420 BELPECH | |
| BERANGE | 3, avenue de la Gare | 34740 VENDARGUES | |
| BEZIERS | 39, rue de la Font Neuve | 34500 BEZIERS | |
| CARCASSES | 8, place Carnot | 11000 CARCASSONNE | |
| CARCASSONNE PONT ROUGE | 445, rue Magellan | 11000 CARCASSONNE | |
| CASTELNAUDARY | 23, cours de la République | 11400 CASTELNAUDARY | |
| CAUNES MINERVOIS | 16, lace du Général Bousquet | 11160 CAUNES MINERVOIS | |
| CHALABRE | Cours d'Aguesseau | 11230 CHALABRE | |
| CHATEAUNEUF DE RANDON | 2, Boulevard des Capucins | 48300 LANGOGNE | |
| CŒUR D'HERAULT | 2, allée Roger Salengro | 34800 CLERMONT L'HERAULT | |
| CORBIERES II | 1, avenue Wilson | 11200 LEZIGNAN-CORBIERES | |
| COSTIERES-CAMARGUE | Place de la Chicanette | 30800 SAINT GILLES | |
| COTEAUX DE LA CITE | 78, avenue Bunau Varilla | 11000 CARCASSONNE | |
| CÔTES DE L'ORB | 140, avenue de la Plage | 34410 SERIGNAN |
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | ||
|---|---|---|---|
| CÖTES DE THONGUE | 28, avenue Jean Moulin | 34290 SERVIAN | |
| COUIZA QUILLAN HAUTE VALLEE | 11 Rue Gambetta | 11260 ESPERAZA | |
| DOMITIA-CAPITELLE | Cours Jean Jaures | 30129 MANDUEL | |
| DU FAOU, LOT ET CADES | Place du pré commun | 48500 LA CANOURGUE | |
| ENSERUNE | 2, Avenue de la promenade | 34440 NISSAN Lez Enserune | |
| ETANG DE L'OR | 297,Boulevard de la Démocratie | 34130 MAUGUIO | |
| FLORAC EN CEVENNES | 1, avenue Jean Monestier | 48400 FLORAC | |
| GARRIGUES-GARDONNENQUE | Zac le petit verger | 30190 LA CALMETTE | |
| GRANDRIEU | Place Saint Michel | 48600 GRANDRIEU | |
| HAUT LIBRON | 39, avenue de la Font neuve | 34500 BEZIERS | |
| HAUTE MARGERIDE - AUBRAC | 20, avenue de la République | 48200 SAINT CHELY d'APCHER | |
| HAUTE VALLE DE L'ORB | 43, rue République | 34600 BEDARIEUX | |
| HAUTES GARRIGUES | 10, avenue Pasteur | 34190 GANGES | |
| HAUTES-CORBIERES 2000 | 1, chemin de Saint Just | 11360 DURBAN CORBIERES | |
| LA GRAND'COMBE | 3, rue Saint-Eloi | 30110 LA GRAND'COMBE | |
| LA MARGERIDE | 20, avenue de la République | 48200 SAINT CHELY D APCHER | |
| LA MOSSON | Route de Saint Georges | 34990 JUVIGNAC | |
| LA VAUNAGE | 1, rue de Plaisance | 30420 CALVISSON | |
| LA VISTRENQUE-MILHAUD | Place Fréderic Mistral | 30540 MILHAUD | |
| LANGOGNE | 2, Boulevard des Capucins | 48300 LANGOGNE | |
| LAUDUN | Rue de la République | 30290 LAUDUN | |
| LE BLEYMARD | 5 bis, bd Théophile Roussel | 48000 MENDE | |
| LE CANAL DU MIDI | ZAE Pôle Méditerranée | 34500 BEZIERS | |
| LE GRAND MINERVOIS | 16, place du Général Bousquet | 11160 RIEUX MINERVOIS | |
| LE VIGAN | Avenue Emmanuel d'Alzon | 30120 LE VIGAN | |
| LEDIGNAN | Rue de Maruejols | 30350 LEDIGNAN | |
| LIBRON | 39, rue de la Font Neuve | 34500 BEZIERS | |
| LIMOUX II | 14, avenue du Pont de France | 11300 LIMOUX | |
| LODEVE | 23, boulevard de la Liberté | 34700 LODEVE |
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | |
|---|---|---|
| LOU ROC QUE MARCA | 32 bis, route de Montpellier | 34725 ST ANDRE DE SANGOUINS |
| LOT ET COLAGNE (fusion de Marvejols & Chanac) |
9, Place des Cordeliers | 48100 MARVEJOLS |
| MENDE | 5 bis, bd Théophile Roussel | 48000 MENDE |
| MEYRUEIS | Avenue E.A. Martel | 48150 MEYRUEIS |
| MINERVOIS | Avenue d'Homps | 34210 OLONZAC |
| MONTBLANC | 28, Avenue Jean Moulin | 34290 SERVIAN |
| MONTFRIN | 15, rue Gambetta | 30490 MONTFRIN |
| MONTPELLIER | 2, rue Jules Ferry | 34011 MONTPELLIER CEDEX |
| MONTPELLIER-MEDITERRANEE | Place Jacques d'Aragon | 34970 LATTES |
| MONTS DU HAUT LANGUEDOC | Place du Foirail | 34230 SAINT PONS |
| MOYENNE VALLEE DE L'HERAULT | 12, Avenue de Verdun | 34530 MONTAGNAC |
| MURVIEL / SCHISTES ET TAUROU | 1, place J. Durand | 34490 MURVIEL LES BEZIERS |
| NARBONNE 3000 | 28, rue Aristide Boucicaut - ZAC Bonne Source |
11101 NARBONNE CEDEX |
| NASBINALS | 9, place des Cordeliers | 48100 MARVEJOLS |
| NÎMES | 14, boulevard des Arènes | 30000 NIMES |
| NIMES-COSTIERES | Place de la Madone | 30230 BOUILLARGUES |
| OUEST BITERROIS- ST CHRISTOPHE | 6, rue de la république | 34620 PUISSERGUIER |
| PAYS D'AGDE | 1, rue Richelieu | 34300 AGDE |
| PAYS DE LUNEL | 181, avenue Victor Hugo | 34400 LUNEL |
| PAYS DE THAU | 15, Quai de Lattre de Tassigny | 34200 SETE |
| PIC ST LOUP-HORTUS | 33, Avenue Louis Cancel | 34270 ST MATHIEU DE TREVIERS |
| biscenois II | 20, avenue du Maréchal Leclerc | 34120 PEZENAS |
| PONT DU DIABLE II | 29 , boulevard de l'Esplanade | 34150 GIGNAC |
| PONT SAINT-ESPRIT | Place Saint-Michel | 30130 PONT SAINT ESPRIT |
| QUISSAC | 40, Avenue des Cévennes | 30260 QUISSAC |
| RAZES ET PAYS DE PROUILHE | 25, avenue du Général de Gaulle | 11150 BRAM |
| REMOULINS | Place des Grands Jours | 30210 REMOULINS |
| RIEUTORT DE RANDON | 5 bis bd Théophile Roussel | 48000 MENDE |
| ROCQUEVAQUIERE II | 27, boulevard Jean Jaurès | 11590 CUXAC-D'AUDE |
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | |
|---|---|---|
| ROQUEMAURE | 11, place de l'Hotel de Ville | 30150 ROQUEMAURE |
| SAINT-AMBROIX | Boulevard du Portalet | 30500 SAINT AMBROIX |
| SAINT CHINIANAIS | 32, Grand rue | 34360 SAINT CHINIAN |
| SAINT-HIPPOLYTE DU FORT | 13, bd des Remparts | 30170 SAINT HIPPOLYTE DU FORT |
| SAINT-JEAN DU GARD | Avenue René Boudon | 30270 SAINT JEAN DU GARD |
| SAISSAC | 126, Avenue Président F. Roosevelt |
11000 CARCASSONNE |
| SIGEAN | 10, avenue de Perpignan | 11130 SIGEAN |
| SOMMIERES | 6, place de la République | 30250 SOMMIERES |
| TERRE DE CAMARGUE | 6, rue Amiral Courbet | 30220 AIGUES MORTES |
| TUCHAN | 1, Avenue de Narbonne | 11350 TUCHAN |
| UZES | 1, avenue de la Libération | 30700 UZES |
| VAL DE CESSE III | Le Château | 11120 GINESTAS |
| VAL DE DAGNE | 29, Avenue Louis Pasteur | 11800 TREBES |
| VALLEE DE L'ORBIEU | 2, Place de la mairie | 11220 SAINT LAURENT de la CABRERISSE |
| VAUVERT | 29, rue de la République | 30600 VAUVERT |
| VILLEFORT | Place du Bosquet | 48800 VILLEFORT |
| VILLENEUVE LES AVIGNON | 15, rue Marcel Fabrigoule | 30400 VILLENEUVE LES AVIGNON |
| Présentations (hors points divers) | Conseil d'Administration |
Comité des Risques |
Comité d'Audit |
|---|---|---|---|
| Le projet de prise de participation dans une Sacam dans le cadre de la réorganisation du capital du groupe Crédit Agricole |
× | ||
| L'annulation de CCI dans le cadre du programme de rachat |
× | ||
| Le projet de titrisation des créances habitats |
× | ||
| résultats L'activité et les a de structure de Sofilaro |
× | ||
| L'activité et les résultats des filiales immobilières |
× | × | |
| La création d'une banque d'affaires entreprises |
× | ||
| Les filiales Crédits Agricole de Capital Investissement : CACIF, IDIA, CA Grands Crus et les métiers de SODICA |
× | ||
| L'évolution du réseau d'agences de la Caisse Régionale |
× | ||
| Le Village by CA | × | ||
| dispositif de double Le regard instruction corporate |
× | × | |
| marché collectivités des Le publiques |
× | × | |
| La revue annuelle de la filière ENR en caisse |
× | ||
| Le financement des opérateurs de promotion immobilière |
× | × | |
| Le bilan du pôle santé et son extension sur Nîmes |
× | ||
| Le bilan des assurances agricoles et professionnelles |
× | ||
| Les investissements projets et immobiliers |
× | ||
| Le bilan social | × | ||
| Le sujet de la protection de la |
|||
| clientèle Retour sur le test des « points passerelles » |
× | ||
| SOGICO | × | ||
| Les réglementations OFAC et EAI | × | × | |
| La fonction Conformité et ses actions |
× | × |
| Présentations (hors points divers) | Conseil d'Administration |
Comité des Risques |
Comité d'Audit |
|---|---|---|---|
| La prévention abus de sur les marché |
× | ||
| L'évolution des offres : offre aléas climatiques |
× | ||
| Plan collectif de restructuration du vignaoble : offre aux JA |
× | ||
| La ré internalisation de l'assurance décès emprunteur |
× | ||
| La filière laitière | × | ||
| Le bilan de la saison touristique | × | ||
| Le contexte viticole et un bilan sur les sinistres de l'été |
× | ||
| Le mécénat de la fondation CASD | × | ||
| Le Rapport Annuel de Contrôle Interne |
× | × | |
| Risque crédits | × | × | |
| Appétences aux risques | × | X | |
| Plan d'audit annuel | × | × | X |
| Actualisation seuil significativité |
|||
| risques opérationnels | × | × | |
| Synthèse des contrôles ROP | |||
| Charte financière | × | × | |
| Limites et seuils de production | × | × | |
| Pilier 2 BII quantitatif | × | × | |
| Pilier 2 Bll qualitatif | × | × | |
| Risques filière | × | × | |
| Conformité : OFAC EAI | × | × | |
| Charte audit | × | X | |
| Contrôles interne et PSEE | × | X | |
| Activité, résultats Comptes sociaux | × | × | |
| et comptes consolidés | |||
| Synthèse contrôle permanent | × | × | |
| Plan d'audit | × | × | |
| Réforme de l'audit | × | × | |
| Reporting participation et opérations de trésorerie |
× | X |
Exercice clos le 31 décembre 2016
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du président du conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
82 bis, rue de Paris 92100 Boulogne-Billancourt ERNST & YOUNG et Autres 1, place Alfonse Jourdain B.P. 98536 31685 Toulouse Cedex 06 S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du président du conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
En notre qualité de commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre caisse régionale relatif aux procédures de contrôle interne et gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-du Code monétaire et financier au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2016.
ll appartient au président d'établir un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Caisse Régionale du crédit Agricole Mutuel du Languedoc et donnant les autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Il nous appartient :
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d'administration.
Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier.
Boulogne-Billancourt et Toulouse, le 10 mars 2017
Les Commissaires aux Comptes
IFEC
Michel Galaine
ERNST & YOUNG et Autres Erank Astoux
Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 199 546 140,00 euros Siège social : Avenue du Montpellieret Maurin 34977 LATTES Cedex 492 826 417 R.C.S MONTPELLIER
Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole du Languedoc en date du 27 janvier 2017 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale Mixte en date du 28 mars 2017.
| BILAN AU 31 DECEMBRE 2016 5 | ||
|---|---|---|
| HORS‐BILAN AU 31 DECEMBRE 2016 7 | ||
| COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2016 8 | ||
| Note 1 | CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER ET FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE 9 | |
| Note 2 | PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES17 | |
| Note 3 | CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ‐ ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE34 | |
| Note 4 | OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 35 | |
| Note 5 | TITRES DE TRANSACTION, DE PLACEMENT, D'INVESTISSEMENT ET TITRES DE L'ACTIVITE DE | |
| PORTEFEUILLE37 | ||
| Note 6 | TITRES DE PARTICIPATION ET DE FILIALES 40 | |
| Note 7 | VARIATION DE L'ACTIF IMMOBILISE 42 | |
| Note 8 | ACTIONS PROPRES 44 | |
| Note 9 | COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS45 | |
| Note 10 | DEPRECIATIONS INSCRITES EN DEDUCTION DE L'ACTIF 45 | |
| Note 11 | DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ‐ ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE 46 | |
| Note 12 | COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE46 | |
| Note 13 | DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 47 | |
| Note 14 | COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS48 | |
| Note 15 | PROVISIONS49 | |
| Note 16 | EPARGNE LOGEMENT50 | |
| Note 17 | ENGAGEMENTS SOCIAUX, AVANTAGES POSTERIEURS A L'EMPLOI, REGIMES A PRESTATIONS | |
| DEFINIES51 | ||
| Note 18 | FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX54 | |
| Note 19 | DETTES SUBORDONNEES : ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE 54 | |
| Note 20 | VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (avant répartition)55 | |
| Note 21 | COMPOSITION DES FONDS PROPRES56 |
| Note 22 | OPERATIONS EFFECTUEES AVEC LES ENTREPRISES LIEES ET LES PARTICIPATIONS 56 | |
|---|---|---|
| Note 23 | TRANSACTIONS EFFECTUEES AVEC LES PARTIES LIEES 56 | |
| Note 24 | OPERATIONS EFFECTUEES EN DEVISES 57 | |
| Note 25 | OPERATIONS DE CHANGE, PRETS ET EMPRUNTS EN DEVISES57 | |
| Note 26 | OPERATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME58 | |
| Note 27 | INFORMATIONS RELATIVES AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR PRODUITS DERIVES 61 | |
| Note 28 | ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES 62 | |
| Note 29 | ACTIFS DONNES ET REÇUS EN GARANTIE 63 | |
| Note 30 | ENGAGEMENTS DONNES AUX ENTREPRISES LIEES63 | |
| Note 31 | ENGAGEMENTS DE CREDIT BAIL 63 | |
| Note 32 | OPERATIONS DE DESENDETTEMENT DE FAIT ET DE TITRISATION63 | |
| Note 33 | PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES64 | |
| Note 34 | REVENUS DES TITRES 65 | |
| Note 35 | PRODUIT NET DES COMMISSIONS 65 | |
| Note 36 | GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION 66 | |
| Note 37 | GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES 66 | |
| Note 38 | AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE687 | |
| Note 39 | CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 68 | |
| Note 40 | COUT DU RISQUE 70 | |
| Note 41 | RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES71 | |
| Note 42 | CHARGES ET PRODUITS EXCEPTIONNELS71 | |
| Note 43 | IMPOT SUR LES BENEFICES72 | |
| Note 44 | INFORMATIONS RELATIVES AUX RESULTATS DES ACTIVITES BANCAIRES 72 | |
| Note 45 | EXEMPTION D'ETABLIR DES COMPTES CONSOLIDES 73 | |
| Note 46 | EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE SUSCEPTIBLES DE REMETTRE EN CAUSE LA CONTINUITE DE | |
| L'EXPLOITATION74 | ||
| Note 47 | AFFECTATION DES RESULTATS 74 |
| IMPLANTATION DANS DES ETATS OU TERRITOIRES NON COOPERATIFS 74 | Note 48 |
|---|---|
| PUBLICITE DES HONORAIRES DE COMMISSAIRES AUX COMPTES 75 | Note 49 |
| ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET PUBLICITE75 | Note 50 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/2016 31/12/2015 | |
|---|---|---|---|
| OPERATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILEES | 732 835 | 770 440 | |
| Caisse, banques centrales | 130 257 | 134 737 | |
| Effets publics et valeurs assimilées | 5 | 532 223 | 593 154 |
| Créances sur les établissements de crédit | 3 | 70 355 | 42 549 |
| OPERATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE | 3 | 812 448 | 2 076 095 |
| OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE | 4 | 16 873 635 | 16 416 588 |
| OPERATIONS SUR TITRES | 1 420 616 | 1 117 141 | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 5 | 676 962 | 658 192 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 5 | 743 654 | 458 949 |
| VALEURS IMMOBILISEES | 1 716 346 | 926 325 | |
| Participations et autres titres détenus à long terme | 6‐7 | 1 620 505 | 827 333 |
| Parts dans les entreprises liées | 6‐7 | 36 651 | 35 205 |
| Immobilisations incorporelles | 7 | 12 689 | 12 703 |
| Immobilisations corporelles | 7 | 46 501 | 51 085 |
| CAPITAL SOUSCRIT NON VERSE | |||
| ACTIONS PROPRES | 8 | 4 678 | 3 404 |
| COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS | 1 060 689 | 780 452 | |
| Autres actifs | 9 | 888 225 | 606 981 |
| Comptes de régularisation | 9 | 172 464 | 173 471 |
| TOTAL ACTIF | 22 621 247 | 22 090 446 |
| Notes | 31/12/2016 31/12/2015 | ||
|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | |||
| OPERATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILEES | 52 415 | 21 163 | |
| Banques centrales | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 11 | 52 415 | 21 163 |
| OPERATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE | 11 | 12 473 679 | 12 695 608 |
| COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE | 12 | 5 908 224 | 5 510 303 |
| DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE | 13 | 12 004 | |
| COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS | 812 408 | 651 133 | |
| Autres passifs | 14 | 463 763 | 347 554 |
| Comptes de régularisation | 14 | 348 645 | 303 579 |
| PROVISIONS ET DETTES SUBORDONNEES | 537 609 | 513 401 | |
| Provisions | 15‐16‐17 | 449 453 | 424 723 |
| Dettes subordonnées | 19 | 88 156 | 88 678 |
| FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX (FRBG) | 18 | 51 400 | 39 400 |
| CAPITAUX PROPRES HORS FRBG | 20 | 2 785 512 | 2 647 434 |
| Capital souscrit | 199 546 | 199 954 | |
| Primes d'émission | 1 173 473 | 1 175 312 | |
| Réserves | 1 253 225 | 1 115 924 | |
| Ecarts de réévaluation | |||
| Provisions réglementées et subventions d'investissement | |||
| Report à nouveau | 205 | 176 | |
| Résultat de l'exercice | 159 063 | 156 067 | |
| TOTAL PASSIF | 22 621 247 | 22 090 446 |
| (En milliers d'euros) | Notes 31/12/2016 31/12/2015 | ||
|---|---|---|---|
| ENGAGEMENTS DONNES | 2 631 163 | 3 146 284 | |
| Engagements de financement | 28 | 1 582 242 | 1 666 041 |
| Engagements de garantie | 28 | 1 045 306 | 1 477 713 |
| Engagements sur titres | 28 | 3 615 | 2 531 |
| ENGAGEMENTS RECUS | 4 449 769 | 4 167 656 | |
| Engagements de financement | 28 | 110 611 | 134 450 |
| Engagements de garantie | 28 | 4 335 543 | 4 030 676 |
| Engagements sur titres | 28 | 3 615 | 2 531 |
Notes concernant le Hors‐bilan (autres informations) :
‐ Opérations de change au comptant et à terme : note 25
‐ Opérations sur instruments financiers à terme : note 26
| Notes 31/12/2016 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | |||
| Intérêts et produits assimilés | 33 | 581 641 | 651 727 |
| Intérêts et charges assimilées | 33 | ‐302 910 | ‐330 517 |
| Revenus des titres à revenu variable | 34 | 39 846 | 25 894 |
| Commissions Produits | 35 | 286 439 | 282 106 |
| Commissions Charges | 35 | ‐46 258 | ‐45 645 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation |
36 | 2 581 | ‐582 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés |
37 | 4 183 | ‐3 963 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 38 | 13 283 | 4 747 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | 38 | ‐1 871 | ‐1 992 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 576 934 | 581 776 | |
| Charges générales d'exploitation | 39 | ‐289 390 | ‐284 282 |
| Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles |
‐8 731 | ‐8 327 | |
| RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 278 813 | 289 166 | |
| Coût du risque | 40 | ‐26 310 | ‐36 341 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 252 503 | 252 825 | |
| Résultat net sur actifs immobilisés | 41 | 1 246 | 1 616 |
| RESULTAT COURANT AVANT IMPOT | 253 749 | 254 441 | |
| Résultat exceptionnel | 42 | ||
| Impôts sur les bénéfices | 43 | ‐82 686 | ‐90 374 |
| Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées | ‐12 000 | ‐8 000 | |
| RESULTAT NET DE L'EXERCICE | 159 063 | 156 067 |
Crédit Agricole du Languedoc est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512‐20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47‐1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération.
Sont affiliées au Crédit Agricole du Languedoc, 102 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
Crédit Agricole du Languedoc est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Au 31 décembre 2016, Crédit Agricole du Languedoc fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511‐30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle‐même 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 765 736 actions propres au 31 décembre 2016, soit 0,10 % de son capital, contre 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015.
Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,26 %.
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
L'appartenance du Crédit Agricole du Languedoc au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Comptes ordinaires des Caisses régionales
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole ‐ Comptes ordinaires ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne‐logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances‐miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles‐ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux‐ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015‐1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Le dispositif européen de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511‐31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512‐18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.
Par ailleurs, dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613‐57‐1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte. Cette garantie a été consentie en 1988 au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A. par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés.
Enfin, dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01‐453.
Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses régionales à l'issue de l'opération ; celle‐ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.
Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.
La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.
Comptablement, les garanties sont des engagements de hors‐bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.
Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui‐ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.
L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur la base des bilans des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros. Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, le Crédit Agricole du Languedoc a participé à l'augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour un montant de 762 714 milliers d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « SACAM Mutualisation », dont 452 352 milliers d'euros en faveur du Crédit Agricole du Languedoc.
Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, le Crédit Agricole du Languedoc conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses régionales et 210 133 milliers d'euros pour le Crédit Agricole du Languedoc).
Dans le contexte économique toujours incertain de l'année 2016, la Caisse Régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque de crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent (dont provisionnement spécifique de certaines filières économiques).
Au 31 décembre 2016, les provisions individuelles pour créances douteuses ou litigieuses s'élèvent ainsi à 507,4 M€, couvrant les encours douteux à hauteur de 81,3 %.
L'encours des provisions sectorielles sur les filières s'établit respectivement au 31 décembre 2016 à :
Au total, le montant des provisions sur les filières spécifiquement identifiées s'établit à 275,9 millions d'euros (contre 251,2 millions d'euros au 31/12/2015).
Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 38,0 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 50,0 millions d'euros au 31/12/2015).
Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse Régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 42,8 millions d'euros au 31 décembre 2016, en progression de 3,9 millions d'euros par rapport à celle du 31 décembre 2015.
La SACAM International est détenue par 38 Caisses régionales (4% de détention pour la Caisse Régionale du Languedoc) et détient les entités Cariparma (filiale italienne) et ACBA (filiale arménienne).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2016, la valeur du titre a été ajustée de 9,95 € à 9,94 €, ce qui a conduit à une dotation aux provisions en comptabilité sociale de 24 K€; Le titre étant déprécié durablement en IFRS, et la valorisation restant supérieure au niveau déprécié, il a été constaté au T1 une diminution de juste valeur dans les comptes IFRS pour un montant de 24 K€ avec un impact uniquement en réserves.
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2016 depuis cette date.
La participation de la Caisse régionale du Languedoc s'élève ainsi au 31/12/2016 à 38,8 M€ bruts, dépréciée durablement à hauteur de 15,0 M€.
La SACAM Développement est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales (4,04% de détention pour la Caisse Régionale du Languedoc) et par SACAM Participations ; elle détient des participations dans Amundi (1,38 %), LCL (4,90 %), et CACIB (2,23 %).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2016, la valeur du titre a été ajustée à 39,80 € contre 39,84 € au 31/12/2015, ce qui a conduit à une diminution de juste valeur dans les comptes consolidés pour un montant de 30 K€ (impact uniquement en réserves).
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2016 depuis cette date.
La participation de la Caisse régionale du Languedoc s'élève ainsi au 31/12/2016 à 30,7 M€ (incluant une plus‐value latente de 1,2 M€).
Depuis le 31 décembre 2012, étant donné la difficulté de valoriser de manière fiable l'investissement pérenne des Caisses régionales ainsi que l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La BOETIE, les titres détenus dans la SAS Rue La BOETIE sont désormais comptabilisés au coût en application du paragraphe 46 de la norme IAS 39.
Le coût retenu correspond à la juste valeur des titres au dernier arrêté comptable, soit 14 euros par titre, valeur au 30 septembre 2012.
14/76 La valorisation des titres SAS Rue La BOETIE résulte de la valorisation des titres de Crédit Agricole SA obtenue
par une approche multicritères :
Au 31 décembre 2012, cette valeur s'établissait à 13,64 euros par titre.
Au 31 décembre 2016, un test de dépréciation a été effectué dans le cadre de l'arrêté des comptes consolidé 2016 sur la valeur de l'action SAS Rue de La Boétie.
La valorisation de l'action Crédit Agricole SA effectuée dans ce cadre, en appliquant les mêmes méthodes qu'au 31/12/2015, a abouti à une valeur de 15,0 € contre 15 ,5 € l'an passé.
Il en résulte que la valeur de l'action SAS Rue de la Boétie est estimée à 17,63 € contre 17,74 € au 31/12/2015.
Dès lors aucune dépréciation complémentaire n'a été constatée par la Caisse Régionale dans ses comptes consolidés.
Par conséquent, la valeur au bilan consolidé des titres SAS La Boétie est maintenue au coût unitaire de 13,64 €.
Par ailleurs, il n'est pas intervenu de modification dans la méthode de valorisation des titres de la SAS La Boétie dans les comptes sociaux de la Caisse Régionale : maintien de la valeur d'utilité, déterminée selon la méthode de l'actif net réévalué de CA.SA ; au 31 décembre 2016, elle s'établit à 20,45 € contre 19,73 € au 31/12/2015 (pour un prix de revient de 13,81€).
La Caisse Régionale du Languedoc a doté 12,0 millions d'euros au FRBG au cours de l'exercice 2016. Le montant total du FRBG au 31 décembre 2016 s'élève à 51,4 millions d'euros.
‐ Enfin, la Caisse régionale a acquitté en 2016 sa quote‐part de contribution au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR), pour les trois mécanismes : garantie des dépôts, garantie des cautions et garantie de titres pour un impact total en charge de 1 900 K€.
Néant
Les états financiers du Crédit Agricole du Languedoc sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, le Crédit Agricole du Languedoc publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
La présentation des états financiers du Crédit Agricole du Languedoc est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
| Règlements | Date de | Date de 1ere | Applicable à la | |
|---|---|---|---|---|
| publication par | application : | CR Languedoc | ||
| l'Etat français | exercices | |||
| ouverts à | ||||
| compter du | ||||
| Règlement ANC N°2015‐04 relatif aux |
04 juin 2015 | 1er janvier 2016 | Non | |
| comptes annuels des organismes de |
||||
| logement social | ||||
| ‐ Chapitres 1 à 3 et chapitres 5 à 7 |
||||
| Règlement ANC N°2015‐05 Relatif aux |
02/07/2015 | 1er janvier 2017 | Non | |
| instruments financiers à terme et aux |
ou par | |||
| opérations de couverture | anticipation au | |||
| 1er janvier 2016 | ||||
| Règlement ANC N°2015‐06 modifiant le |
23 novembre | 1er janvier 2016 | Oui | |
| règlement ANC N°2014‐03 relatif aux plan | 2015 | |||
| comptable général | ||||
| Règlement ANC N°2016‐01 Relatif aux |
05 février 2016 | 1er janvier 2016 | Non | |
| comptes annuels de l'Association de |
||||
| Gestion du Fonds Paritaire National |
||||
| (AGFPN) | ||||
| Règlement de l'ANC n° 2016‐02 relatif aux | 11 mars 2016 | 1er janvier 2017 | Non | |
| comptes annuels des organismes de |
ou par | |||
| titrisation. | anticipation au | |||
| 1er janvier 2016 | ||||
| Règlement de l'ANC n° 2016‐03 relatif aux | 15 avril 2016 | 1er janvier 2017 | Non | |
|---|---|---|---|---|
| règles comptables applicables aux sociétés | ou par | |||
| civiles de placement immobilier (SCPI). | anticipation au | |||
| 1er janvier 2016 | ||||
| Règlement de l'ANC n° 2016‐04 Relatif aux | 01 juillet 2016 | 31/12 2016 | Non | |
| sociétés de libre partenariat. | ||||
| Règlement de l'ANC n° 2016‐06 relatif aux | 14/10/2016 | 1er janvier 2016 | Non | |
| règles comptables applicables aux |
||||
| organismes de placement collectif |
||||
| immobilier. | ||||
| Règlement de l'ANC n° 2016‐07 modifiant | 04/11/2016 | 1er janvier 2016 | Oui | |
| le règlement ANC N°2014‐03 relatif au plan | ||||
| comptable général. | ||||
| Règlement de l'ANC n° 2016‐12 modifiant | 12/12/2016 | 1er janvier 2016 | Non | |
| le règlement ANC N° 2015‐11 du 26 |
||||
| novembre 2015 relatif aux comptes |
||||
| annuels des entreprises d'assurance | ||||
| Version consolidée du règlement n° 99‐01 | 20/09/2016 | 1er janvier 2016 | Non | |
| rassemblant l'ensemble des textes |
||||
| comptables applicables au secteur |
||||
| associatif. |
Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211‐1 à 2251‐13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
‐ les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;
‐ les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;
‐ les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
En application de l'article 2131‐1 du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors‐bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.
Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :
La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés.
Le montant des créances restructurées détenues par le Crédit Agricole du Languedoc s'élève à 26 671 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 36 397 milliers d'euros au 31 décembre 2015. Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 41 milliers d'euros.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, le Crédit Agricole du Languedoc distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
‐ Créances douteuses non compromises :
Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
‐ Créances douteuses compromises :
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.
Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par le Crédit Agricole du Languedoc par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les pertes probables relatives aux engagements hors‐bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant
au passif du bilan.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt.
Par ailleurs, le Crédit Agricole du Languedoc a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non‐recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.
La Caisse régionale du Languedoc ne présente quasiment pas d'exposition directe dans les pays autre que la France et en particulier, n'est pas exposée directement sur le Portugal, l'Irlande, l'Italie, la Grèce et l'Espagne.
L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'expert, le Crédit Agricole le détermine en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité.
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311‐1 à 2391‐1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211‐1 à 2251‐13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
Ce sont des titres qui, à l'origine, sont :
Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sont également considérés comme des titres de transaction :
Hormis dans les cas prévus conformément aux articles 2381‐1 à 2381‐5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.
Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.
La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.
A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.
Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable».
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins‐value latente sans compensation avec les plus‐values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514‐1 du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus‐values potentielles ne sont pas enregistrées.
En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins‐values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.
Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.
Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels le Crédit Agricole du Languedoc dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.
Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus.
La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.
Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».
En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341‐2 du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014.
La Caisse régionale du Languedoc n'a aucun titre issu de l'activité de portefeuille au 31/12/2016.
Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.
A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.
Celle‐ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.
L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.
Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins‐values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus‐values latentes.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins‐values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».
Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :
pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
Le Crédit Agricole du Languedoc enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement‐livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.
Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.
Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan.
Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.
Conformément aux articles 2381‐1 à 2381‐5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :
Le Crédit Agricole du Languedoc n'a pas opéré, en 2016, de reclassement au titre du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014.
Les actions propres rachetées par le Crédit Agricole du Languedoc, y compris les actions et options sur actions détenues en couverture des plans de stock‐options, sont enregistrés à l'actif du bilan dans une rubrique spécifique, titres de transactions.
Elles font l'objet, le cas échéant, d'une dépréciation si la valeur d'inventaire est inférieure au prix d'achat.
Le Crédit Agricole du Languedoc applique le règlement ANC 2014‐03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.
Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Le règlement de l'ANC n° 2015‐06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous‐jacent.
Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est‐à‐dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.
Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.
A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le Crédit Agricole du Languedoc, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Immeubles | 20 ans |
| Agencements | 5 à 8 ans |
| Matériel informatique | 3 à 6 ans (dégressif ou linéaire) |
| Matériel spécialisé | 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
Enfin, les éléments dont dispose le Crédit Agricole du Languedoc sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.
Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».
Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».
Le Crédit Agricole du Languedoc applique le règlement ANC 2014‐03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions.
Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne‐logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne‐logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne‐logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne‐logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne‐logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas de participation dans des GIE d'investissement au 31/12/2016.
Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90‐02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par le Crédit Agricole du Languedoc à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.
Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.
Le fonds pour risques bancaires généraux de la Caisse régionale du Languedoc est de 51,4 millions d'euros au 31 décembre 2016.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors‐bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :
Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522‐1 du règlement ANC 2014‐07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.
Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522‐1 du règlement ANC 2014‐07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro‐couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Les opérations de marché regroupent :
‐ les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522‐1 du règlement ANC 2014‐07),
‐ la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014‐07).
Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.
Celle‐ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.
Pour les instruments :
‐ en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ;
‐ en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins‐values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ;
‐ faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé.
Conformément au règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014, le Crédit Agricole du Languedoc intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522‐1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA.
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du Crédit Agricole du Languedoc.
Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables.
Elle repose :
‐ prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels,
‐ en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.
Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors‐bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.
A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».
Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014, le Crédit Agricole du Languedoc a mis en place une comptabilité multi‐devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse régionale du Languedoc est détaillé dans la note 25.
La Caisse régionale du Languedoc n'est pas concernée.
Le hors‐bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.
Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour le Crédit Agricole du Languedoc.
Le hors‐bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.
Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 28 et 29.
La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.
L'intéressement est couvert par l'accord du 29 juin 2016.
La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel» note 39.
Le Crédit Agricole du Languedoc a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013‐02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014‐03 du 05 juin 2014.
En application de ce règlement, le Crédit Agricole du Languedoc provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Le Crédit Agricole du Languedoc a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.
Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.
La Caisse régionale du Languedoc a fait le choix d'étaler les écarts actuariels calculés en N sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime à compter de N+1. Le montant de la provision est égal à :
‐ la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,
‐ majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,
‐ diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux‐ci peuvent‐être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficie l'ensemble de ses salariés :
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.
Par conséquent, le Crédit Agricole du Languedoc n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ».
La Caisse régionale n'est pas concernée par la souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise.
Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes du Crédit Agricole du Languedoc.
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titre, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Le Crédit Agricole du Languedoc a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.
En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), le Crédit Agricole du Languedoc a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total |
| Établissements de crédit | ||||||||
| Comptes et prêts : | ||||||||
| à vue | 9 227 | 9 227 | 9 227 | 6 182 | ||||
| à terme | 9 700 | 9 700 | 9 700 | 15 653 | ||||
| Valeurs reçues en pension | ||||||||
| Titres reçus en pension livrée | 14 408 | 36 196 | 50 604 | 132 | 50 736 | 20 022 | ||
| Prêts subordonnés | 692 | 692 | 692 | 692 | ||||
| Total | 33 335 | 36 196 | 692 | 70 223 | 132 | 70 355 | 42 549 | |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 70 355 | 42 549 | ||||||
| Opérations internes au Crédit Agricole |
||||||||
| Comptes ordinaires | 59 404 | 59 404 | 10 | 59 414 | 63 457 | |||
| Comptes et avances à terme | 177 638 | 78 070 | 110 443 | 382 556 | 748 707 | 4 313 | 753 020 | 1 968 229 |
| Titres reçus en pension livrée | 13 | 13 | ||||||
| Prêts subordonnés | 44 408 | |||||||
| Total | 237 042 | 78 070 | 110 443 | 382 556 | 808 111 | 4 336 | 812 447 | 2 076 095 |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 812 447 | 2 076 095 | ||||||
| TOTAL | 882 802 | 2 118 644 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 692 milliers d'euros. Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 63 140 milliers d'euros.
Aucune créance sur les établissements de crédit n'est éligible au refinancement de la banque centrale.
Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.
| 31/12/2016 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total | |
| Créances commerciales | 26 202 | 329 | 26 531 | 26 531 | 30 886 | ||||
| Autres concours à la clientèle | 927 760 | 1 478 711 | 5 630 210 | 9 029 794 | 17 066 475 | 110 524 | 17 176 999 | 16 731 322 | |
| Valeurs reçues en pension livrée | |||||||||
| Comptes ordinaires débiteurs | 176 209 | 176 209 | 512 | 176 721 | 208 323 | ||||
| Dépréciations | ‐506 615 | ‐553 944 | |||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 16 873 636 | 16 416 587 |
Il n'y a pas de prêt subordonné et participatif consentis à la clientèle en 2015 et 2016.
Parmi les créances sur la clientèle, 3 323 844 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2016 contre 3 084 169 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2016 s'élève à 26 671 milliers d'euros contre 36 397 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM‐TOM) | 17 176 330 | 16 738 773 |
| Autres pays de L'U.E. | 49 983 | 57 813 |
| Autres pays d'Europe | 9 081 | 8 328 |
| Amérique du Nord | 8 165 | 9 230 |
| Amérique Centrale et Latine | 3 126 | 3 156 |
| Afrique et Moyen‐Orient | 11 927 | 14 758 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 10 358 | 9 472 |
| Japon | 244 | 260 |
| Non ventilés et organismes internationaux | ||
| Total en principal | 17 269 214 | 16 841 791 |
| Créances rattachées | 111 036 | 128 740 |
| Dépréciations | ‐506 615 | ‐553 944 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 16 873 635 | 16 416 587 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours brut Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
Encours brut Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
||
| France (y compris DOM‐TOM) | 17 286 534 | 614 976 | 476 087 | ‐506 615 | ‐404 688 | 16 933 098 | 669 452 | 512 401 | ‐553 944 | ‐437851 |
| Autres pays de L'U.E. | 50 684 | 7 013 | 5 618 | 37 434 | 4 651 | 3 716 | ||||
| Autres pays d'Europe | 9 092 | 12 | 12 | |||||||
| Amérique du Nord | 8 187 | 49 | 47 | |||||||
| Amérique Centrale et Latine | 3 141 | 115 | 114 | |||||||
| Afrique et Moyen‐Orient | 11 959 | 313 | 277 | |||||||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 10 409 | 363 | 361 | |||||||
| Japon | 245 | |||||||||
| Non ventilés et organismes internationaux |
||||||||||
| TOTAL | 17 380 251 | 622 841 | 482 516 | ‐506 615 | ‐404 688 | 16 970 532 | 674 103 | 519 117 | ‐553 944 | ‐437 851 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours brut Dont encours | douteux | Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
Encours brut Dont encours | douteux | Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
|
| Particuliers | 8 156 002 | 205 818 | 142 734 | ‐148 308 | ‐105 055 | 7 654 981 | 222 827 | 149 008 | ‐162 512 | ‐110 730 | |
| Agriculteurs | 1 185 693 | 65 390 | 56 088 | ‐58 686 | ‐51 101 | 1 178 946 | 74 450 | 64 929 | ‐66 080 | ‐58 618 | |
| Autres professionnels | 3 054 027 | 205 645 | 164 054 | ‐174 231 | ‐142 634 | 3 202 348 | 227 266 | 180 448 | ‐195 091 | ‐157 483 | |
| Clientèle financière | 277 897 | 17 571 | 9 498 | ‐15 252 | ‐8 929 | 232 942 | 10 143 | 9 300 | ‐9 387 | ‐8 560 | |
| Entreprises | 2 764 107 | 127 759 | 109 544 | ‐109 482 | ‐96 375 | 2 615 001 | 138 730 | 114 805 | ‐120 220 | ‐101 833 | |
| Collectivités publiques | 1 824 505 | 1 972 111 | |||||||||
| Autres agents économiques | 118 018 | 659 | 597 | ‐657 | ‐594 | 114 203 | 686 | 626 | ‐655 | ‐626 | |
| TOTAL | 17 380 249 | 622 842 | 482 515 | ‐506 616 | ‐404 688 | 16 970 532 | 674 102 | 519 116 | ‐553 945 | ‐437 850 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Transaction | Placement(2) | Titres de l'activité de portefeuille |
Investissement | Total | Total |
| Effets publics et valeurs assimilées : | 525 643 | 525 643 | 585 753 | |||
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | 6 580 | 6 580 | 7 401 | |||
| Dépréciations | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 532 223 | 532 223 | 593 154 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe (1): | ||||||
| Emis par organismes publics | 49 916 | 49 916 | 57 695 | |||
| Autres émetteurs | 3 840 | 620 069 | 623 909 | 598 756 | ||
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | 28 | 3 152 | 3 180 | 3 158 | ||
| Dépréciations | ‐44 | ‐44 | ‐1 417 | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 3 824 | 673 137 | 676 961 | 658 192 | ||
| Actions et autres titres à revenu variable | 743 659 | 743 659 | 463 112 | |||
| Créances rattachées | ||||||
| Dépréciations | ‐5 | ‐5 | ‐4 163 | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 743 654 | 743 654 | 458 949 | |||
| TOTAL | 747 478 | 1 205 360 | 1 952 838 | 1 710 296 | ||
| Valeurs estimatives | 776 764 | 1 275 093 | 2 051 857 | 1 797 703 |
(1) : dont 63 140 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2016 et 63 140 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
(2) : Titres de placement : dont titres négociables sur un marché actif 743 653 milliers d'euros dont autres 3 825 milliers d'euros
La valeur estimée des plus‐values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 29 314 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 28 576 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse connu au 31/12/2016.
La valeur estimée des plus‐values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 79 464 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 69 391 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
Le montant des créances représentatives des titres prêtés s'élève à 53 826 milliers d'euros pour les obligations et les autres titres à revenu fixe et à 199 600 milliers d'euros pour les titres d'organismes de titrisation.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Administration et banques centrales (y compris Etats) | 35 952 | 43 729 |
| Etablissements de crédit | 189 015 | 158 749 |
| Clientèle financière | 1 167 359 | 886 812 |
| Collectivités locales | 13 964 | 13 966 |
| Entreprises, assurances et autres clientèles | 11 194 | 16 307 |
| Divers et non ventilés | ||
| Total en principal | 1 417 484 | 1 119 563 |
| Créances rattachées | 3 180 | 3 158 |
| Dépréciations | ‐49 | ‐5 580 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 1 420 615 | 1 117 141 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Obligations et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimilées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total | Obligations et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimilées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total | |
| Titres à revenu fixe ou variable | 673 825 | 525 643 | 743 659 | 1 943 127 | 656 451 | 585 753 | 463 112 | 1 705 316 | |
| dont titres cotés | 246 285 | 525 643 | 771 928 | 176 911 | 585 753 | 762 664 | |||
| dont titres non cotés (1) | 427 540 | 743 659 | 1 171 199 | 479 540 | 463 112 | 942 652 | |||
| Créances rattachées | 3 180 | 6 580 | 9 760 | 3 158 | 7 401 | 10 559 | |||
| Dépréciations | ‐44 | ‐5 | ‐49 | ‐1 417 | ‐4 163 | ‐5 580 | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 676 961 | 532 223 | 743 654 | 1 952 838 | 658 192 | 593 154 | 458 949 | 1 710 296 |
(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :
OPCVM français : 743 654 milliers d'euros
dont OPCVM français de capitalisation : 743 654 milliers d'euros
Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 563 331 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2016 s'élève à 567 110 milliers d'euros.
La Caisse régionale du Languedoc ne détient pas d'OPCVM à l'étranger.
La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2016 :
| (En milliers d'euros) | Valeur d'inventaire |
Valeur liquidative |
||
|---|---|---|---|---|
| OPCVM monétaires | 152 000 | 151 988 | ||
| OPCVM obligataires | 28 322 | 53 828 | ||
| OPCVM actions | 19 901 | 19 930 | ||
| OPCVM autres | ||||
| TOTAL | 200 223 | 225 746 |
| 31/12/2016 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Total en principal |
Créances rattachées |
Total | Total |
| Obligations et autres titres à revenu fixe |
||||||||
| Valeur Brute | 3 999 | 38 400 | 166 030 | 465 395 | 673 824 | 3 180 | 677 004 | 659 610 |
| Dépréciations | ‐44 | ‐1 417 | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 3 999 | 38 400 | 166 030 | 465 395 | 673 824 | 3 180 | 676 960 | 658 192 |
| Effets publics et valeurs assimilées |
||||||||
| Valeur Brute | 85 860 | 247 455 | 192 329 | 525 644 | 6 580 | 532 224 | 593 154 | |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 85 860 | 247 455 | 192 329 | 525 644 | 6 580 | 532 224 | 593 154 |
La Caisse régionale détient un portefeuille d'effets publics émis en quasi exclusivité par l'Etat français.
| O AT O S AN C S IN F RM I N FIN IE RE ( i l l ier d 'eu ) En m s ros FIL I AL E S ET P AR TI C IP AT I O N S |
ise De v |
Ca ita l p |
Ca ita p ux tre p rop res au s le ita l q ue cap |
Qu ote art -p de ita l cap d éte (en nu e ) % |
leu Va rs co itre d t s |
b les de ta mp s éte nu s |
Pr êts et av anc es is nt co nse la p ar i ét é e t soc no n e nc ore bo és rem urs |
de Mo nta nt s ion t t cau s e ls do és av a nn la i ét é p ar soc |
C A PN B o u du HT der ier n ice ex erc l éco é u |
ésu lta du R t der ier n ice ex erc los ( 1 ) c |
iv i den de D s iss és en ca la p ar i ét é a soc u de cou rs l ice 'ex erc |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 0 1 5 |
2 0 1 5 |
Br ute s |
Ne tte s |
2 0 1 5 |
2 0 1 5 |
2 0 16 |
|||||
| PA IC IPA ON S D ON A V AL 'IN AI RT TI T L EU R D VE NT RE EX CE DE 1% DU CA PIT AL DE L' EN TI TE |
|||||||||||
| ées Au da les ise l i tre ts tre s p ar ns en p r s - |
2 9 6 3 8 |
2 9 6 3 8 |
6 8 8 7 |
||||||||
| S A S S O AR O FIL |
EU R O |
1 8 3 7 4 |
1 7 4 9 |
8 9, 1% |
17 4 9 4 |
17 4 9 4 |
1 2 |
5 2 5 |
3 7 7 |
||
| S A S C A L AN G U ED O C IM M O BI LI ER |
EU R O |
5 0 1 5 |
2 8 3 8 |
1 0 0, 0 % |
5 0 1 5 |
5 0 1 5 |
4 6 |
5 9 2 |
47 6 |
||
| S A S C AL EN |
EU R O |
5 0 0 0 |
5 2 2 |
1 0 0, 0 % |
5 0 0 0 |
5 0 0 0 |
2 7 9 8 |
1 4 3 |
5 1 1 |
||
| S A S V AL C O ME DI A IM M O BI LI ER |
O EU R |
4 0 0 |
4 -7 |
5 0, 0 % |
2 1 2 9 |
2 1 2 9 |
4 0 7 7 |
1 0 0 1 |
2 2 0 |
||
| Au itr de ic ip ion tre s t t at es p ar s - |
1 6 0 7 6 7 4 |
1 5 9 3 3 3 7 |
1 3 9 9 3 |
||||||||
| S A S RU E D E L A B O ET IE |
EU R O |
2 7 4 4 9 0 3 |
1 5 7 5 6 4 5 0 |
4, 0 % |
7 5 7 17 3 |
7 5 7 17 3 |
5 0 9 5 6 7 |
5 0 1 9 9 5 |
3 5 5 5 3 |
||
| S A S S A C AM AT O AL IN TE RN I N |
O EU R |
5 2 2 0 2 3 |
8 0 8 9 9 |
4, 0 % |
3 5 2 9 6 |
2 3 8 3 0 |
16 4 3 9 |
1 7 9 |
|||
| S A S S A C AM D EV EL O PP EM EN T |
EU R O |
7 2 5 47 1 |
6 2 0 7 1 |
4, 0 % |
2 9 5 0 1 |
2 9 5 0 1 |
1 3 7 9 7 |
27 5 8 0 |
1 2 3 2 |
||
| S A S G R AN D S C RU S IN V E S TI S S EM EN T S |
EU R O |
4 4 9 9 2 |
4, 7% |
3 9 0 6 |
3 9 0 6 |
||||||
| S A S A DE LT |
O EU R |
5 5 0 7 9 |
-1 5 8 7 |
4, 1% |
3 26 2 |
3 26 2 |
-1 5 0 7 |
||||
| S A S S A C AM AV EN IR |
EU R O |
1 4 5 9 3 0 |
-1 2 2 |
3, 5 % |
5 1 9 4 |
5 1 9 4 |
-27 | ||||
| S A S S A C AM IM M O BI LI ER |
EU R O |
1 3 9 5 8 8 |
4 0 3 6 |
3, 6 % |
5 0 9 1 |
5 0 9 1 |
4 1 8 0 |
1 3 7 |
|||
| S A S S A C AM FI A N ET EU R O PE |
EU R O |
47 1 8 4 |
-46 7 3 6 |
4, 7% |
5 2 2 0 |
0 | 1 9 6 |
5 -3 6 1 |
|||
| S N C S A C AM M U TU AL I S AT I O N |
EU R O |
1 8 5 5 6 6 7 7 |
4, 1% |
76 2 7 1 4 |
76 2 7 1 4 |
||||||
| S A S S A C AM AR C AT O P TI IP I N |
O EU R |
2 5 5 8 6 |
1 2 0 5 1 |
3, 6 % |
2 6 1 2 |
2 6 1 2 |
2 4 8 |
1 4 9 3 |
|||
| PA RT IC IPA TI ON S D ON T L A V AL EU R D 'IN VE NT AI RE ES T I NF ER IEU RE A 1% DU CA PIT AL DE L' EN TI TE |
|||||||||||
| Au itre de ic ip ion tre s t art at s p s - |
EU R O |
1 5 7 0 1 |
1 2 9 9 1 |
2 1 |
4 1 3 |
||||||
| T O T A L P A R T S D A N S L E S E N T R E P R I S E S L I E E S E T P A R T I C I P A T I O N S |
1 6 5 3 0 1 3 |
1 6 3 5 9 6 6 |
2 0 9 0 1 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur au bilan | Valeur estimative | Valeur au bilan | Valeur estimative | ||
| (En milliers d'euros) | |||||
| Parts dans les entreprises liées | |||||
| Titres non cotés | 29 668 | 34 855 | 29 638 | 34 457 | |
| Titres cotés | |||||
| Avances consolidables | 6 888 | 6 888 | 5 437 | 5 437 | |
| Créances rattachées | 96 | 96 | 130 | ||
| Dépréciations | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 36 652 | 41 839 | 35 205 | 30 894 | |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme |
|||||
| Titres de participation | |||||
| Titres non cotés | 1 619 908 | 1 979 283 | 823 817 | 1 127 265 | |
| Titres cotés | |||||
| Avances consolidables | 14 013 | 13 798 | 14 043 | 14 024 | |
| Créances rattachées | 195 | 195 | 196 | ||
| Dépréciations | ‐17 047 | ‐17 676 | |||
| Sous‐total titres de participation | 1 617 069 | 1 993 276 | 820 379 | 1 141 289 | |
| Autres titres détenus à long terme | |||||
| Titres non cotés | 3 437 | 3 437 | 6 954 | 6 954 | |
| Titres cotés | |||||
| Avances consolidables | |||||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| Sous‐total autres titres détenus à long terme | 3 437 | 3 437 | 6 954 | 6 954 | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 1 620 506 | 1 996 713 | 827 333 | 1 148 243 | |
| TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION | 1 657 158 | 2 038 552 | 862 537 | 1 188 137 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan | Valeur estimative | Valeur au bilan | Valeur estimative | |
| Total valeurs brutes | |||||
| Titres non cotés | 1 653 013 | 2 017 575 | 860 409 | 1 168 676 | |
| Titres cotés | |||||
| TOTAL | 1 653 013 | 2 017 575 | 860 409 | 1 168 676 |
Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle‐ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.
| (En milliers d'euros) | 01/01/2016 Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions, échéance) |
Autres mouvements |
31/12/2016 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Parts dans les entreprises liées | |||||
| Valeurs brutes | 29 638 | 30 | 29 668 | ||
| Avances consolidables | 5 437 | 1 800 | ‐349 | 6 887 | |
| Créances rattachées | 130 | 1 021 | ‐1 056 | 96 | |
| Dépréciations | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 35 205 | 2 851 | ‐1 405 | 36 651 | |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme |
|||||
| Titres de participation | |||||
| Valeurs brutes | 823 817 | 802 583 | ‐6 492 | 1 619 907 | |
| Avances consolidables | 14 043 | 1 | ‐31 | 14 013 | |
| Créances rattachées | 196 | 3 332 | ‐3 333 | 194 | |
| Dépréciations | ‐17 676 | ‐360 | 989 | ‐17 047 | |
| Sous‐total titres de participation | 820 379 | 805 556 | ‐8 867 | 1 617 067 | |
| Autres titres détenus à long terme | |||||
| Valeurs brutes | 6 954 | ‐3 517 | 3 437 | ||
| Avances consolidables | |||||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| Sous‐total autres titres détenus à long terme | 6 954 | ‐3 517 | 3 437 | ||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 827 333 | 805 556 | ‐12 384 | 1 620 504 | |
| TOTAL | 862 537 | 808 407 | ‐13 789 | 1 657 155 |
| 01/01/2016 | Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions, |
Autres mouvements |
31/12/2016 | |
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | échéance) | ||||
| Immobilisations corporelles | |||||
| Valeurs brutes | 270 349 | 15 474 | ‐13 402 | 272 421 | |
| Amortissements et dépréciations | ‐219 264 | ‐8 580 | 1 923 | ‐225 921 | |
| Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles |
|||||
| Valeurs brutes | |||||
| Amortissements et dépréciations | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 51 085 | 6 894 | ‐11 479 | 46 500 | |
| Immobilisations incorporelles | |||||
| Valeurs brutes | 85 566 | 198 | ‐60 | 85 703 | |
| Amortissements et dépréciations | ‐72 863 | ‐152 | ‐73 015 | ||
| Mali technique de fusion sur | |||||
| immobilisations incorporelles | |||||
| Valeurs brutes | |||||
| Amortissements et dépréciations | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 12 703 | 46 | ‐60 | 12 688 | |
| TOTAL | 63 788 | 6 940 | ‐11 539 | 59 188 |
| 31/12/2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Titres de Transaction |
Titres de Placement |
Valeurs immobilisées |
Total | Total | |
| Nombre | 22 285 | 62 699 | 84 984 | 63 949 | ||
| Valeurs comptables | 1 252 | 3 426 | 4 678 | 3 403 | ||
| Valeurs de marché | 1 252 | 3 524 | 4 776 | 3 197 |
Valeur nominale de l'action : 10 euros
Les titres de capital enregistrés dans la catégorie Titres de transaction concernent les flux réalisés dans le contrat de liquidité. Les actions propres enregistrées dans la catégorie Valeurs immobilisées concernent les actions détenues en vue d'une annulation.
| 31/12/2016 31/12/2015 | ||
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Autres actifs (1) | ||
| Instruments conditionnels achetés | 59 | 77 |
| Comptes de stock et emplois divers | 186 | 186 |
| Débiteurs divers (2) | 887 949 | 606 648 |
| Gestion collective des titres Livret de développement durable | ||
| Comptes de règlement | 30 | 70 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 888 224 | 606 981 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 41 857 | 42 850 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | ||
| Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers | ||
| Charges constatées d'avance | 81 | 352 |
| Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme | 45 897 | 48 488 |
| Autres produits à recevoir | 76 534 | 69 354 |
| Charges à répartir | ||
| Autres comptes de régularisation | 8 095 | 12 427 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 172 464 | 173 471 |
| TOTAL | 1 060 688 | 780 452 |
(1) Les montants incluent les créances rattachées.
(2) dont 5 679 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.
| (En milliers d'euros) | Solde au 01/01/2016 |
Dotations | Reprises et utilisations |
Désactualisation | Autres mouvement |
Solde au 31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Sur opérations interbancaires et assimilées | ||||||
| Sur créances clientèle | 553 944 | 85 692 | ‐128 922 | ‐4 098 | 506 615 | |
| Sur opérations sur titres (1) | 5 580 | 2 | ‐5 533 | 49 | ||
| Sur valeurs immobilisées | 18 073 | 360 | ‐989 | 17 444 | ||
| Sur autres actifs | 11 | 185 | ‐3 | 193 | ||
| TOTAL | 577 608 | 86 239 | ‐135 447 | ‐4 098 | 524 301 |
(1) Le montant des reprises et utilisations inclut notamment une reprise de provision sur l'OPCVM dédié Force Languedoc pour un montant de 4 160 milliers d'euros.
La valorisation de l'OPCVM Force Languedoc est déterminée en fonction de la valorisation des titres sous‐jacents qui la composent (obligations, OPCVM actions).
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total | |
| Établissements de crédit | ||||||||
| Comptes et emprunts : | ||||||||
| à vue | 277 | 277 | 277 | 1 | ||||
| à terme | 692 | 692 | 425 | 1 117 | 1 120 | |||
| Valeurs données en pension | ||||||||
| Titres donnés en pension livrée | 14 405 | 36 174 | 50 579 | 442 | 51 021 | 20 042 | ||
| VALEUR AU BILAN | 14 682 | 36 174 | 692 | 51 548 | 867 | 52 415 | 21 163 | |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 122 613 | 122 613 | 27 | 122 640 | 124 536 | |||
| Comptes et avances à terme | 2 592 617 | 2 666 843 | 2 910 752 | 4 123 755 | 12 293 967 | 46 987 | 12 340 954 | 12 571 071 |
| Titres donnés en pension livrée | 10 002 | 10 002 | 82 | 10 084 | ||||
| VALEUR AU BILAN | 2 725 232 | 2 666 843 | 2 910 752 | 4 123 755 | 12 426 582 | 47 096 | 12 473 678 | 12 695 608 |
| TOTAL | 2 739 914 | 2 703 017 | 2 910 752 | 4 124 447 | 12 478 130 | 47 963 | 12 526 093 | 12 716 770 |
Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier).
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total | |
| Comptes ordinaires créditeurs | 4 019 698 | 4 019 698 | 21 | 4 019 719 | 3 560 940 | |||
| Comptes d'épargne à régime spécial : | 57 325 | 57 325 | 57 325 | 49 319 | ||||
| à vue | 57 325 | 57 325 | 57 325 | 49 319 | ||||
| à terme | ||||||||
| Autres dettes envers la clientèle : | 953 838 | 220 898 | 558 814 | 78 313 | 1 811 863 | 19 317 | 1 831 180 | 1 900 044 |
| à vue | 34 618 | 34 618 | 34 618 | 40 764 | ||||
| à terme | 919 220 | 220 898 | 558 814 | 78 313 | 1 777 245 | 19 317 | 1 796 562 | 1 859 280 |
| Valeurs données en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 5 030 861 | 220 898 | 558 814 | 78 313 | 5 888 886 | 19 338 | 5 908 224 | 5 510 303 |
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Particuliers | 2 333 599 | 2 243 602 |
| Agriculteurs | 469 408 | 411 251 |
| Autres professionnels | 413 802 | 381 562 |
| Clientèle financière | 75 475 | 62 933 |
| Entreprises | 2 340 401 | 2 127 829 |
| Collectivités publiques | 36 498 | 45 452 |
| Autres agents économiques | 219 703 | 214 946 |
| Total en principal | 5 888 886 | 5 487 575 |
| Dettes rattachées | 19 338 | 22 728 |
| VALEUR AU BILAN | 5 908 224 | 5 510 303 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total | |
| Bons de caisse | ||||||||
| Titres du marché interbancaire | ||||||||
| Titres de créances négociables (1) | 12 004 | |||||||
| Emprunts obligataires | ||||||||
| Autres dettes représentées par un titre | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 12 004 |
(1) La caisse régionale du Languedoc n'a pas émis de Titres de créances négociables à l'étranger.
La caisse régionale du Languedoc n'a pas émis d'emprunts obligataires en 2016
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Autres passifs (1) | ||
| Opérations de contrepartie (titres de transaction) | ||
| Dettes représentatives de titres empruntés | ||
| Instruments conditionnels vendus | 59 | 77 |
| Comptes de règlement et de négociation | ||
| Créditeurs divers | 461 472 | 344 253 |
| Versements restant à effectuer sur titres | 2 232 | 3 224 |
| VALEUR AU BILAN | 463 763 | 347 554 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 31 704 | 5 105 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 5 | 5 |
| Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers | ||
| Produits constatés d'avance | 91 948 | 81 297 |
| Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme | 59 963 | 65 907 |
| Autres charges à payer | 129 374 | 130 141 |
| Autres comptes de régularisation | 35 651 | 21 125 |
| VALEUR AU BILAN | 348 645 | 303 579 |
| TOTAL | 812 408 | 651 134 |
(1) Les montants incluent les dettes rattachées.
| (En milliers d'euros) | Solde au 01/01/2016 |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Autres mouvements |
Solde au 31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour engagements de retraite et assimilés | 189 | ‐36 | 1 | 153 | ||
| Provisions pour autres engagements sociaux | 4 425 | 108 | 4 533 | |||
| Provisions pour risques d'exécution des engagements par signature | 7 501 | 1 002 | ‐113 | ‐2 799 | 1 | 5 591 |
| Provisions pour litiges fiscaux | 177 | ‐175 | ‐2 | |||
| Provisions pour autres litiges | 37 474 | 7 986 | ‐1 924 | ‐2 537 | 40 999 | |
| Provision pour risques pays | ||||||
| Provisions pour risques de crédit (1) | 301 135 | 25 558 | ‐12 766 | 313 928 | ||
| Provisions pour restructurations | ||||||
| Provisions pour impôts | ||||||
| Provisions sur participations | ||||||
| Provisions pour risques opérationnels (2) | 38 906 | 4 243 | ‐241 | ‐108 | 42 800 | |
| Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3) | 17 967 | 7 525 | 25 493 | |||
| Autres provisions (4) | 16 948 | 5 120 | ‐4 538 | ‐1 579 | 5 | 15 956 |
| VALEUR AU BILAN | 424 723 | 51 542 | ‐6 991 | ‐19 827 | 7 | 449 453 |
(1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II dont 24 775 milliers d'euros de dotations nettes sur provisions sectorielles et reprises de 11 982 milliers d'euros sur provisions collectives.
(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.
(3) Voir note 16 ci‐après
(4) Dotation de 966 milliers d'euros pour le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) et reprise de 1 541 milliers d'euros sur provision risques de contrepartie des instruments dérivés (CVA/DVA), utilisation et reprise de 1 042 milliers d'euros sur provision liée à l'utilisation des cartes bancaires Gold (Bonus Gold), dotation sur les provisions DAT de 1 006 milliers d'euros et reprise de 3 509 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| Plans d'épargne‐logement | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 1 016 276 | 956 457 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 938 707 | 804 191 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 982 928 | 906 773 |
| Total plans d'épargne‐logement | 2 937 911 | 2 667 422 |
| Total comptes épargne‐logement | 287 383 | 296 679 |
| TOTAL ENCOURS COLLECTES AU TITRE DES CONTRATS | 3 225 294 | 2 964 101 |
| EPARGNE‐LOGEMENT |
L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014‐07 du 26 novembre 2014.
Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| Plans d'épargne‐logement | 5 660 | 8 093 |
| Comptes épargne‐logement | 15 589 | 21 477 |
| TOTAL ENCOURS DE CREDIT EN VIE OCTROYES AU TITRE DES | 21 249 | 29 570 |
| CONTRATS EPARGNE‐LOGEMENT |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| Plans d'épargne‐logement | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 9 465 | 9 414 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 4 335 | 2 742 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 11 693 | 5 811 |
| Total plans d'épargne‐logement | 25 492 | 17 967 |
| Total comptes épargne‐logement | ||
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE‐LOGEMENT | 25 492 | 17 967 |
| (En milliers d'euros) | 01/01/2015 | Dotations | Reprises | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne‐logement | 17 967 | 7 525 | 25 492 | |
| Comptes épargne‐logement | 0 | |||
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE‐LOGEMENT | 17 967 | 7 525 | 0 | 25 492 |
La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2016 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte.
Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies.
Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/N‐1 | 42 129 | 43 860 |
| Coût des services rendus sur l'exercice | 2 582 | 2 889 |
| Coût financier | 848 | 643 |
| Cotisations employés | ||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ‐458 | |
| Variation de périmètre | ‐153 | ‐288 |
| Indemnités de cessation d'activité | ‐1 812 | ‐3 488 |
| Prestations versées (obligatoire) | 3 267 | ‐1 027 |
| (Gains) / pertes actuariels | ||
| DETTE ACTUARIELLE AU 31/12/N | 46 861 | 42 129 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus | 2 582 | 2 889 |
| Coût financier | 848 | 643 |
| Rendement attendu des actifs | ‐809 | ‐541 |
| Coût des services passés | ‐458 | |
| Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net | 287 | 377 |
| (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes | ||
| (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif | ||
| CHARGE NETTE COMPTABILISEE AU COMPTE DE RESULTAT | 2 908 | 2 910 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N‐1 | 38 297 | 38 302 |
| Rendement attendu des actifs | ||
| Gains / (pertes) actuariels | 809 | 541 |
| Cotisations payées par l'employeur | ‐5 | 284 |
| Cotisations payées par les employés | 2944 | 2 946 |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||
| Variation de périmètre | ‐153 | ‐288 |
| Indemnités de cessation d'activité | ||
| Prestations payées par le fonds | ‐1 812 | ‐3 488 |
| JUSTE VALEUR DES ACTIFS / DROITS A REMBOURSEMENT AU 31/12/N | 40 080 | 38 297 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/N | ‐46 861 | ‐42 129 |
| Impact de la limitation d'actifs | ||
| Gains et (pertes) actuariels restant à étaler | 6 647 | 3 662 |
| Juste valeur des actifs fin de période | 40 080 | 38 297 |
| POSITION NETTE (PASSIF) / ACTIFS AU 31/12/N | ‐134 | ‐170 |
La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficient l'ensemble de ses salariés :
Le rendement attendu des actifs des régimes pour l'année 2016 s'élève à :
Les taux d'actualisation utilisés (taux OAT + marge déterminée en fonction de la durée de l'engagement) sont :
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Fonds pour risques bancaires généraux | 51 400 | 39 400 |
| VALEUR AU BILAN | 51 400 | 39 400 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Total en principal |
Dettes rattachées |
Total | Total |
| Dettes subordonnées à terme | ||||||||
| Euro | ||||||||
| Autres devises de l'Union Europ. | ||||||||
| Franc Suisse | ||||||||
| Dollar | ||||||||
| Yen | ||||||||
| Autres devises | ||||||||
| Titres et emprunts participatifs | ||||||||
| Autres emprunts subordonnés à terme | ||||||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||||||||
| Euro | ||||||||
| Autres devises de l'Union Europ. | ||||||||
| Franc Suisse | ||||||||
| Dollar | ||||||||
| Yen | ||||||||
| Autres devises | ||||||||
| C/C bloqués des Caisses Locales | 88 152 | 88 152 | 4 | 88 156 | 88 673 | |||
| Dépôts de Garantie à caractère mutuel | 5 | |||||||
| VALEUR AU BILAN | 88 152 | 88 152 | 4 | 88 156 | 88 678 |
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 1 424 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 841 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
Cela est dû à la modification du support de placement des Caisses Locales, avec la mise en place de BMTN subordonnés et de Comptes courants bloqués.
| Capitaux propres | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Capital | Réserve légale |
Réserve statutaire |
Primes, autres réserves et report à nouveau |
Ecarts conversion / réévaluation |
Provisions réglementées & subventions d'investissement |
Résultat | Total des capitaux propres |
| Solde au 31/12/2014 | 200 467 | 736 054 | 245 351 | 1 177 742 | 153 416 | 2 513 030 | ||
| Dividendes versés au titre de N‐2 | ||||||||
| Variation de capital | ‐513 | ‐513 | ||||||
| Variation des primes et réserves | 100 889 | 33 630 | ‐2 185 | 132 334 | ||||
| Affectation du résultat social N‐2 | ‐153 416 | ‐153 416 | ||||||
| Report à nouveau | ‐68 | ‐68 | ||||||
| Résultat de l'exercice N‐1 | 156 067 | 156 067 | ||||||
| Autres variations | ||||||||
| Solde au 31/12/2015 | 199 954 | 836 943 | 278 981 | 1 175 489 | 156 067 | 2 647 434 | ||
| Dividendes versés au titre de N‐1 | ‐18 942 | ‐18 942 | ||||||
| Variation de capital | ‐408 | ‐408 | ||||||
| Variation des primes et réserves | ||||||||
| Affectation du résultat social N‐1 | 102 976 | 34 325 | ‐1 839 | ‐137 125 | ‐1 663 | |||
| Report à nouveau | 29 | 29 | ||||||
| Résultat de l'exercice N | 159 063 | 159 063 | ||||||
| Autres variations | ||||||||
| Solde au 31/12/2016 | 199 546 | 939 919 | 313 306 | 1 173 679 | 159 063 | 2 785 513 |
‐ Le montant des CCI échangés pendant l'exercice est de 13 088 milliers d'euros.
‐ Le montant des CCI auto détenus est de 850 milliers d'euros.
‐ Primes, autres réserves et report à nouveau : dont 1 173 473 milliers d'euros de primes de fusion.
| Répartition du capital de la Caisse régionale | Nombre de titres au 01/01/2016 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres remboursés Ou annulés |
Nombre de titres au 31/12/2016 |
% du capital | % des droits de vote |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'investissements | ||||||
| (CCI) | 2 115 852 | 21 035 | 61 854 | 2 075 033 | 10,40% | 0 |
| Dont part du Public | 2 051 903 | 61 854 | 1 990 049 | 9,97% | ||
| Dont part Sacam Mutualisation | ||||||
| Dont part auto détenue | 63 949 | 21 035 | 84 984 | 0,43% | ||
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) | 5 105 397 | 5 105 397 | 5 105 397 | 5 105 397 | 25.58% | 0 |
| Dont part du Public | ||||||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 5 105 397 | 5 105 397 | ||||
| Dont part Sacam Mutualisation | 5 105 397 | 5 105 397 | 25,58% | |||
| Parts sociales | 12 774 184 | 1 | 1 | 12 774 184 | 64.02% | 100,00% |
| Dont 102 Caisses Locales | 12 774 043 | 12 774 043 | 64.02% | 97,52% | ||
| Dont 28 administrateurs de la CR | 140 | 140 | 2,39% | |||
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | 1 | 0 | |||
| Dont Sacam Mutualisation | 0 | 1 | 1 | 0,09% | ||
| Dont Autres | ||||||
| Total | 19 995 433 | 5 126 433 | 5 167 252 | 19 954 614 | 100,00% | 100,00% |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 2 785 513 | 2 647 433 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | 51 400 | 39 400 |
| Dettes subordonnées et titres participatifs | 88 156 | 88 673 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | 5 | |
| TOTAL DES FONDS PROPRES | 2 925 069 | 2 775 511 |
| Solde N | Solde N‐1 | |
|---|---|---|
| Opérations avec les | Opérations avec les | |
| (En milliers d'euros) | entreprises liées et les participations |
entreprises liées et les participations |
| Créances | 1 235 796 | 2 504 278 |
| Sur les établissements de crédit et institutions financières | 808 249 | 2 076 787 |
| Sur la clientèle | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 427 547 | 427 491 |
| Dettes | 12 473 679 | 12 695 608 |
| Sur les établissements de crédits et institutions financières | 12 473 679 | 12 695 608 |
| Sur la clientèle | ||
| Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées | ||
| Engagements donnés | 390 048 | 1 013 278 |
| Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit | ||
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||
| Garanties données à des établissements de crédit | 390 048 | 1 013 278 |
| Garanties données à la clientèle | ||
| Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise | ||
| Autres engagements donnés |
La Caisse régionale n'a pas effectué de transaction avec les parties liées à des conditions anormales de marché.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Actif | Passif | Passif | ||
| Euro | 22 830 836 | 22 188 448 | 22 333 194 | 21 698 637 | |
| Autres devises de l'Union Europ. | 904 | 904 | 896 | 896 | |
| Franc Suisse | 421 | 421 | 1 023 | 1 023 | |
| Dollar | 13 644 | 13 800 | 14 032 | 14 032 | |
| Yen | 5 | 5 | 39 | 39 | |
| Autres devises | 1 720 | 1 720 | 1 503 | 1 503 | |
| Valeur brute | 22 847 530 | 22 205 298 | 22 350 687 | 21 716 130 | |
| Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation | 298 019 | 415 949 | 317 366 | 374 315 | |
| Dépréciations | ‐524 302 | ‐577 608 | |||
| TOTAL | 22 621 247 | 22 621 247 | 22 090 445 | 22 090 445 |
Les opérations réalisées dans une monnaie autre que l'euro ne sont pas significatives au regard du total du bilan.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | A recevoir | A livrer | A recevoir | A livrer | ||
| Opérations de change au comptant | ||||||
| ‐ Devises | ||||||
| ‐ Euros | ||||||
| Opérations de change à terme | 23 724 | 23 684 | 28 876 | 28 821 | ||
| ‐ Devises | 12 037 | 12 037 | 14 493 | 14 493 | ||
| ‐ Euros | 11 687 | 11 647 | 14 382 | 14 328 | ||
| Prêts et emprunts en devises | ||||||
| TOTAL | 23 724 | 23 684 | 28 876 | 28 821 |
| 31/12/2015 | ||||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations de couverture |
31/12/2016 Opérations autres que de couverture |
Total | Total |
| Opérations fermes | 9 482 712 | 501 312 | 9 984 024 | 10 352 438 |
| Opérations sur marchés organisés (1) | ||||
| Contrats à terme de taux d'intérêt | ||||
| Contrats à terme de change | ||||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | ||||
| Autres contrats à terme | ||||
| Opérations de gré à gré (1) | 9 482 712 | 501 312 | 9 984 024 | 10 352 438 |
| Swaps de taux d'intérêt | 9 482 712 | 501 312 | 9 984 024 | 10 352 438 |
| Autres contrats à terme de taux d'intérêt | ||||
| Contrats à terme de change | ||||
| FRA | ||||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | ||||
| Autres contrats à terme | ||||
| Opérations conditionnelles | 18 338 | 18 338 | 23 614 | |
| Opérations sur marchés organisés | ||||
| Instruments de taux d'intérêt à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Instruments sur action et indices boursiers à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Instruments de taux de change à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Autres instruments à terme conditionnels | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Opérations de gré à gré | 18 338 | 18 338 | 23 614 | |
| Options de swaps de taux | ||||
| Achetées | ||||
| Vendues | ||||
| Instruments de taux d'intérêts à terme | ||||
| Achetés | 9 169 | 9 169 | 11 807 | |
| Vendus | 9 169 | 9 169 | 11 807 | |
| Instruments de taux de change à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Autres instruments à terme conditionnels | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Dérivés de crédit | ||||
| Contrats de dérivés de crédit | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| TOTAL | 9 482 712 | 519 650 | 10 002 362 | 10 376 052 |
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swaps de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).
| dont opérations sur marchés organisés et Total 31/12/2016 dont opérations effectuées de gré à gré assimilés |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | ≤ 1an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | ≤ 1an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | |
| Futures | ||||||||||
| Options de change | ||||||||||
| Options de taux | ||||||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | ||||||||||
| F.R.A. | ||||||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 1 347 467 | 3 398 653 | 5 237 905 | 1 347 467 | 3 398 653 | 5 237 905 | ||||
| Caps, Floors, Collars | 18 338 | 18 338 | ||||||||
| Forward taux | ||||||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | ||||||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | ||||||||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | ||||||||||
| Dérivés de crédit | ||||||||||
| Sous total | 1 347 467 | 3 416 991 | 5 237 905 | 1 347 467 | 3 416 991 | 5 237 905 | ||||
| Swaps de devises | ||||||||||
| Opérations de change à terme | 40 556 | 6 853 | 40 556 | 6 853 | ||||||
| Sous total | 40 556 | 6 853 | 40 556 | 6 853 | ||||||
| TOTAL | 1 388 023 | 3 423 844 | 5 237 905 | 1 388 023 | 3 423 844 | 5 237 905 |
| Total 31/12/2015 | dont opérations effectuées de gré à gré | dont opérations sur marchés organisés et assimilés |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | ≤ 1an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | ≤ 1an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | |
| Futures | ||||||||||
| Options de change | ||||||||||
| Options de taux | ||||||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | ||||||||||
| F.R.A. | ||||||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 1 513 202 | 3 539 240 | 5 299 996 | 1 513 202 | 3 539 240 | 5 299 996 | ||||
| Caps, Floors, Collars | 19 797 | 3 817 | 19 797 | 3 817 | ||||||
| Forward taux | ||||||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | ||||||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | ||||||||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | ||||||||||
| Dérivés de crédit | ||||||||||
| Sous total | 1 513 202 | 3 559 037 | 5 303 813 | 1 513 202 | 3 559 037 | 5 303 813 | ||||
| Swaps de devises | ||||||||||
| Opérations de change à terme | 57 448 | 249 | 57 448 | 249 | ||||||
| Sous total | 57 448 | 249 | 57 448 | 249 | ||||||
| TOTAL | 1 570 650 | 3 559 286 | 5 303 813 | 1 570 650 | 3 559 286 | 5 303 813 |
| (En milliers d'euros) | Juste Valeur Positive au 31/12/2016 |
Juste Valeur Négative au 31/12/2016 |
Encours Notionnel au 31/12/2016 |
Juste Valeur Positive au 31/12/2015 |
Juste Valeur Négative au 31/12/2015 |
Encours Notionnel au 31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Futures | ||||||
| Options de change | ||||||
| Options de taux | ||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | ||||||
| F.R.A. | ||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 527 921 | 849 782 | 9 984 024 | 502 654 | 843 115 | 10 352 438 |
| Caps, Floors, Collars | 111 | 111 | 18 338 | 487 | 487 | 23 614 |
| Forward taux | ||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | ||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | ||||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | ||||||
| Dérivés de crédit | ||||||
| Sous total | 528 032 | 849 893 | 10 002 362 | 503 141 | 843 602 | 10 376 052 |
| Swaps de devises | ||||||
| Opérations de change à terme | 416 | 375 | 47 409 | 276 | 276 | 57 697 |
| Sous total | 416 | 375 | 47 409 | 276 | 276 | 57 697 |
| TOTAL | 528 448 | 850 268 | 10 049 771 | 503 417 | 843 878 | 10 433 749 |
| (En milliers d'euros) | Position ouverte isolée |
Micro‐couverture | Macro‐couverture | Swaps de transaction |
|---|---|---|---|---|
| Contrats d'échange de taux | 501 312 | 541 727 | 8 940 985 | |
| Contrats assimilés |
La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur :
• une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale.
• les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s'appliquant aux divers opérateurs de l'établissement. Ce principe de fixation d'une limite d'engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n'appartenant pas à l'OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d'opérations et d'interventions confondus. Ces « limites‐pays » sont révisables périodiquement.
• des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d'une limite maximale d'engagement incluant l'ensemble des opérations.
L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add‐on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.
Au 31 décembre 2016, la valeur de marché de ces instruments, après prise en compte (ou non prise en compte) des effets de la compensation et de la collatéralisation, s'élève à 21 808 milliers d'euros. Elle se décompose de la façon suivante par types de contreparties :
‐ gouvernements et banques centrales de l'OCDE : 0 milliers d'euros.
Le risque de crédit potentiel estimé sur la base des facteurs de majoration réglementaires s'élève à 20 942 milliers d'euros, réparti de la façon suivante sur les différents types de contreparties :
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) Engagements donnés |
||
| Engagements de financement | 1 582 242 | 1 666 041 |
| Engagements en faveur d'établissements de crédit | 3 820 | 110 109 |
| Engagements en faveur de la clientèle | 1 578 422 | 1 555 932 |
| Ouverture de crédits confirmés | 656 034 | 733 429 |
| Ouverture de crédits documentaires | 12 691 | 12 180 |
| Autres ouvertures de crédits confirmés | 643 343 | 721 249 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 922 388 | 822 503 |
| Engagements de garantie | 1 045 306 | 1 477 713 |
| Engagements d'ordre d'établissement de crédit | 493 522 | 1 018 233 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | 103 474 | 4 955 |
| Autres garanties (1) | 390 048 | 1 013 278 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 551 784 | 459 480 |
| Cautions immobilières | 178 776 | 142 225 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 373 008 | 317 255 |
| Engagements sur titres | 3 615 | 2 531 |
| Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise | ||
| Autres engagements à donner | 3 615 | 2 531 |
| Engagements reçus | ||
| Engagements de financement | 110 611 | 134 450 |
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 110 611 | 134 450 |
| Engagements reçus de la clientèle | ||
| Engagements de garantie | 4 335 543 | 4 030 676 |
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 270 821 | 176 152 |
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 270 821 | 176 152 |
|---|---|---|
| Engagements reçus de la clientèle | 4 064 722 | 3 854 524 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 811 526 | 730 023 |
| Autres garanties reçues | 3 253 196 | 3 124 501 |
| Engagements sur titres | 3 615 | 2 531 |
| Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise | ||
| Autres engagements reçus | 3 615 | 2 531 |
(1) dont 390 048 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 1 013 278 milliers d'euros (Switch Assurance et CCI /CCA).
Au cours de l'année 2016, la Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc a apporté 5 548 millions d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 521 millions d'euros en 2015. Crédit Agricole du Languedoc conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale a apporté :
‐ 3 382 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 3 349 millions d'euros en 2015 ;
‐ 910 millions d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif Crédit Agricole Home Loan SFH, contre 844 millions d'euros en 2015;
‐ 567 millions d'euros de créances hypothécaires à crédit Agricole S.A, dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de refinancement de l'Habitat) , contre 618 millions d'euros au 31 décembre 2015.
‐ 362 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif FCT Evergreen, contre 389 millions d'euros au 31 décembre 2015.
‐ 139 millions d'euros de créances mobilisées au profit d'Euro Secured Notes Issuer, contre 150 millions d'euros au 31 décembre 2015.
‐ 99 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A, dans le cadre du refinancement auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, contre 87 millions d'euros au 31 décembre 2015.
‐ 89 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A, dans le cadre du mécanisme de refinancement auprès de la Banque Européenne d'Investissement (BEI), contre 83 millions d'euros au 31 décembre 2015.
La Caisse régionale a donné une garantie à Crédit Agricole S.A. pour un montant total de 2 628 492 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
La Caisse régionale n'a pas pris d'engagement de crédit‐bail en 2016.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas effectué d'opération de désendettement de fait.
Il n'y a pas eu en 2016 d'autres opérations de titrisation que celle initiée par la Caisse régionale en 2015 intitulée « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » et portant sur les créances habitats des 39 Caisses régionales. Celle‐ci a continué à produire ses effets en 2016.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 1 230 | 997 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 44 499 | 47 404 |
| Sur opérations avec la clientèle | 507 286 | 568 431 |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | 28 284 | 33 744 |
| Produit net sur opérations de macro‐couverture | ||
| Sur dettes représentées par un titre | ||
| Autres intérêts et produits assimilés | 341 | 1 151 |
| Intérêts et produits assimilés | 581 640 | 651 727 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | ‐2 775 | ‐1 147 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | ‐175 575 | ‐187 065 |
| Sur opérations avec la clientèle | ‐58 234 | ‐72 728 |
| Charge nette sur opérations de macro‐couverture | ‐62 229 | ‐63 245 |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | ‐4 070 | ‐6 030 |
| Sur dettes représentées par un titre | ‐2 | ‐41 |
| Autres intérêts et charges assimilées | ‐24 | ‐261 |
| Intérêts et charges assimilées | ‐302 909 | ‐330 517 |
| TOTAL PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES (1) | 278 731 | 321210 |
(1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2016 est de 1 424 milliers d'euros ; il était de 842 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
Les opérations de macro‐couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme |
39 846 | 25 895 |
| Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille | ||
| Opérations diverses sur titres | ||
| TOTAL DES REVENUS DES TITRES A REVENUS VARIABLES | 39 846 | 25 895 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 814 | ‐46 | 768 | 801 | ‐228 | 573 |
| Sur opérations internes au crédit agricole | 19 932 | ‐28 271 | ‐8 339 | 22 116 | ‐27 682 | ‐5 566 |
| Sur opérations avec la clientèle | 83 630 | ‐1 079 | 82 551 | 79 203 | ‐985 | 78 218 |
| Sur opérations sur titres | ‐39 | ‐39 | ‐36 | ‐36 | ||
| Sur opérations de change | 171 | 171 | 192 | 192 | ||
| Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors‐bilan |
379 | ‐56 | 323 | 196 | ‐75 | 121 |
| Sur prestations de services financiers (1) | 180 471 | ‐15 952 | 164 519 | 178 586 | ‐15 528 | 163 057 |
| Provision pour risques sur commissions | 1 042 | ‐815 | 227 | 1 014 | ‐1 112 | ‐98 |
| TOTAL PRODUIT NET DES COMMISSIONS | 286 439 | ‐46 258 | 240 181 | 282 106 | ‐45 645 | 236 462 |
(1) dont prestations assurance‐vie : 30 971 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Solde des opérations sur titres de transaction | 169 | ‐47 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | 872 | 897 |
| Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme | 1 541 | ‐1 432 |
| GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATIONS | 2 582 | ‐582 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Titres de placement | ||
| Dotations aux dépréciations | ‐2 | ‐4 869 |
| Reprises de dépréciations | 5 533 | 446 |
| Dotations ou reprises nettes aux dépréciations | 5 531 | ‐4 423 |
| Plus‐values de cession réalisées | 11 | 460 |
| Moins‐values de cession réalisées | ‐1 360 | |
| Solde des plus et moins‐values de cession réalisées | ‐1 349 | 460 |
| Solde des opérations sur titres de placement | 4 182 | ‐3 963 |
| Titres de l'activité de portefeuille | ||
| Dotations aux dépréciations | ||
| Reprises de dépréciations | ||
| Dotations ou reprises nettes aux dépréciations | ||
| Plus‐values de cession réalisées | ||
| Moins‐values de cession réalisées | ||
| Solde des plus et moins‐values de cession réalisées | ||
| Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille | ||
| GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES | 4 182 | ‐3 963 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Produits divers | 13 273 | 4 736 |
| Quote part des opérations faites en commun | ||
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Reprises provisions | 10 | 11 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 13 283 | 4 747 |
| Charges diverses | ‐773 | ‐1 021 |
| Quote part des opérations faites en commun | ‐1 096 | ‐955 |
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Dotations provisions | ‐2 | ‐16 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | ‐1 871 | ‐1 992 |
| TOTAL AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE | 11 412 | 2 755 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Frais de personnel | ||
| Salaires et traitements | ‐99 435 | ‐98 573 |
| Charges sociales | ‐47 957 | ‐50 231 |
| ‐ dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies |
‐10 146 | ‐10 281 |
| Intéressement et participation | ‐23 324 | ‐23 492 |
| Impôts et taxes sur rémunérations | ‐16 841 | ‐16 611 |
| Total des charges de personnel | ‐187 557 | ‐188 908 |
| Refacturation et transferts de charges de personnel | 5 454 | 5 424 |
| Frais de personnel nets | ‐182 103 | ‐183 484 |
| Frais administratifs | ||
| Impôts et taxes (1) | ‐17 399 | ‐13 631 |
| Services extérieurs et autres frais administratifs | ‐91 900 | ‐89 221 |
| Total des charges administratives | ‐109 299 | ‐102 853 |
| Refacturation et transferts de charges administratives | 2 013 | 2 054 |
| Frais administratifs nets | ‐107 286 | ‐100 799 |
| CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION | ‐289 389 | ‐284 282 |
(1) dont 4 017 milliers d'euros au titre du fonds de résolution (1 934 pour le FGDR et 2 083 pour le FRU).
Au titre de l'exercice, un montant de 4 045 milliers d'euros a été accordé au Crédit Agricole du Languedoc au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé en 2016 pour les dépenses suivantes :
La mise en œuvre de process digitaux (entrée en relation, numérisation du traitement des factures,…)
L'installation du réseau wifi dans les agences et sièges,
La poursuite de la formation de l'ensemble des collaborateurs au digital.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| Cadres | 555 | 548 |
| Non cadres | 1 998 | 2 070 |
| Total de l'effectif moyen | 2 553 | 2 618 |
| Dont : ‐ France | 2 553 | 2 618 |
| ‐ Etranger | ||
| Dont : personnel mis à disposition | 25 | 28 |
Le montant global des rémunérations perçues en 2016 par le Comité de direction est de 2 486 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités perçues en 2016 par les Administrateurs est de 248 milliers d'euros. Le montant des crédits réalisés pour le compte des Cadres de direction durant l'exercice 2016 est de 309 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Administrateurs durant l'exercice 2016 est de 1 035 milliers d'euros.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | ||
| Dotations aux provisions et dépréciations | ‐120 682 | ‐138 670 |
| Dépréciations de créances douteuses | ‐81 755 | ‐89 200 |
| Autres provisions et dépréciations | ‐38 927 | ‐49 470 |
| Reprises de provisions et dépréciations | 130 851 | 143 554 |
| Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) | 111 186 | 120 356 |
| Autres reprises de provisions et dépréciations (2) | 19 665 | 23 199 |
| Variation des provisions et dépréciations | 10 169 | 4 884 |
| Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) | ‐1 013 | ‐7 070 |
| Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) | ‐37 519 | ‐44 589 |
| Décote sur prêts restructurés | ‐92 | ‐179 |
| Récupérations sur créances amorties | 2 146 | 4 949 |
| Autres pertes | ‐139 | |
| Autres produits | 5 802 | |
| COUT DU RISQUE | ‐26 309 | ‐36 341 |
(1) dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 30 979 milliers d'euros Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 4 668 milliers d'euros
(2) dont 1 872 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif
(3) dont 259 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
(4) dont 30 979 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) Immobilisations financières |
||
| Dotations aux dépréciations | ‐360 | ‐439 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | ‐360 | ‐439 |
| Reprises de dépréciations | 989 | 1 838 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 989 | 1 838 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | 629 | 1 399 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 629 | 1 399 |
| Plus‐values de cessions réalisées | 2 | 290 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 2 | 290 |
| Moins‐values de cessions réalisées | ‐318 | ‐6 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | ‐318 | ‐6 |
| Pertes sur créances liées à des titres de participation | ||
| Solde des plus et moins‐values de cessions | ‐316 | 284 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | ‐316 | 284 |
| Solde en perte ou en bénéfice | 313 | 1 683 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | ||
| Plus‐values de cessions | 1 167 | 20 |
| Moins‐values de cessions | ‐234 | ‐86 |
| Solde en perte ou en bénéfice | 933 | ‐67 |
| RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES | 1 246 | 1 616 |
La Caisse régionale n'a pas comptabilisé en 2016 de charge ou de produit exceptionnel.
| VENTILATION DE L'IMPOT | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | 2016 | 2015 | |||||
| Partie afférente au résultat ordinaire | 82 686 | 90 374 | |||||
| Charge d'impôt différé | 0 | 0 | |||||
| Partie afférente aux plus-values exceptionnelles de l'exercice | 0 | 0 | |||||
| TOTAL | 82 686 | 90 374 |
En 2016, le taux de l'impôt sur les sociétés s'élève à 34.43 % (y compris la cotisation sociale sur les bénéfices).
La charge d'impôt sur les sociétés de la Caisse régionale est impactée favorablement du montant de la réallocation d'impôt sur les sociétés à recevoir de Crédit Agricole S.A. du fait de l'intégration fiscale, qui s'élève à 1 249 milliers d'euros au titre de 2016.
| 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Banque de proximité en France |
Services financiers spécialisés |
Gestion de l'épargne |
Grandes clientèles |
Banque de proximité à l'international |
Activités hors métiers |
Ensemble des métiers |
|
| (En milliers d'euros) | |||||||
| Produits nets d'intérêts | 278 731 | 278 731 | |||||
| Revenus des titres à revenus variables | 39 846 | 39 846 | |||||
| Produits nets des commissions | 240 181 | 240 181 | |||||
| Produits nets sur opérations financières | 6 764 | 6 764 | |||||
| Autres produits nets d'exploitation | 11 412 | 11 412 | |||||
| PRODUIT NET BANCAIRE | 530 324 | 0 | 0 | 0 | 0 | 46 610 | 576 934 |
| 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Banque de proximité en France |
Services financiers spécialisés |
Gestion de l'épargne |
Grandes clientèles |
Banque de proximité à l'international |
Activités hors métiers |
Ensemble des métiers |
|
| (En milliers d'euros) | |||||||
| Produits nets d'intérêts | 321 210 | 321 210 | |||||
| Revenus des titres à revenus variables | 25 894 | 25 894 | |||||
| Produits nets des commissions | 236 462 | 236 462 | |||||
| Produits nets sur opérations financières | ‐4 545 | ‐4 545 | |||||
| Autres produits nets d'exploitation | 2 755 | 2 755 | |||||
| PRODUIT NET BANCAIRE | 560 427 | 0 | 0 | 0 | 0 | 21 349 | 581 776 |
Non significatif.
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
| 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Banque de proximité en France |
Services financiers spécialisés |
Gestion de l'épargne |
Grandes clientèles |
Banque de proximité à l'international |
Activités hors métiers |
Ensemble des métiers |
|
| (En milliers d'euros) | |||||||
| Produit net bancaire | 530 324 | 46 610 | 576 934 | ||||
| Charges d'exploitation | ‐289 390 | ‐289 390 | |||||
| Dotations aux amortissements | ‐8 731 | ‐8 731 | |||||
| Résultat brut d'exploitation | 232 203 | 46 610 | 278 813 | ||||
| Coût du risque | ‐26 310 | ‐26 310 | |||||
| Résultat d'exploitation | 205 893 | 46 610 | 252 503 | ||||
| Résultat net sur actifs immobilisés | 1 246 | 1 246 | |||||
| RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT | 207 139 | 0 | 0 | 0 | 0 | 46 610 | 253 749 |
| 31/12/2015 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Banque de proximité en France |
Services financiers spécialisés |
Gestion de l'épargne |
Grandes clientèles |
Banque de proximité à l'international |
Activités hors métiers |
Ensemble des métiers |
||
| Produit net bancaire | 560 427 | 21 349 | 581 776 | ||||||
| Charges d'exploitation | ‐284 282 | ‐284 282 | |||||||
| Dotations aux amortissements | ‐8 327 | ‐8 327 | |||||||
| Résultat brut d'exploitation | 267 817 | 21 349 | 289 166 | ||||||
| Coût du risque | ‐36 341 | ‐36341 | |||||||
| Résultat d'exploitation | 231 476 | 21 349 | 252 825 | ||||||
| Résultat net sur actifs immobilisés | 1 616 | 1 616 | |||||||
| RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT | 233 092 | 0 | 0 | 0 | 0 | 21 349 | 254 441 |
Non significatif.
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
La Caisse régionale du Languedoc établit des comptes consolidés et un rapport de gestion globalisé (individuel et consolidé).
Il n'y a pas eu d'événements n'ayant aucun lien direct prépondérant avec une situation existante à la clôture de l'exercice, intervenant entre la date de clôture et la date d'établissement des comptes susceptibles, par leurs influences sur le patrimoine et la situation financière de l'établissement, de remettre en cause la continuité de l'exploitation.
La Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc prévoit l'affectation de son résultat qui s'élève à : 159 063 milliers d'euros et de son report à nouveau au 31/12/2016 de 205 milliers d'euros par :
La Caisse régionale du Languedoc ne dispose d'aucune implantation directe ou indirecte détenue dans les Etats ou territoires n'ayant pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative permettant l'accès aux renseignements bancaires : succursales, filiales (y compris entités ad hoc) et participations dans d'autres entités faisant l'objet d'un contrôle exclusif ou conjoint (ou de fait) au sens de l'article 238‐0 A du Code général des impôts.
| (En milliers d'euros hors taxes) | Ernst & Young | Affectation des missions en % |
Ifec | Affectation des missions en % |
|---|---|---|---|---|
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (*) |
128 | 93% | 92 | 100% |
| Autres services | ||||
| Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes |
9 | 7% | ||
| Autres prestations | ||||
| Services autres que la certification des comptes | ||||
| TOTAL | 137 | 100% | 92 | 100% |
Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole du Languedoc :
(*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.
Le résultat des 5 derniers exercices est présenté dans le rapport de gestion de la Caisse régionale et celui‐ci est disponible sur le site internet de la Caisse régionale du Languedoc dans la rubrique « Informations règlementées » de « Votre Caisse régionale ».
L'information publiée au BALO comporte le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.
IFEC
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
82 bis, rue de Paris 92100 Boulogne-Billancourt ERNST & YOUNG et Autres 1, place Alfonse Jourdain B.P. 98536 31685 Toulouse Cedex 06 S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable , ue les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Boulogne-Billancourt et Toulouse, le 10 mars 2017
Les Commissaires aux Comptes
IFEC
Michel Galaine
ERNST & YOUNG of Autres Frank Astoux
SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS REGLEMENTES
ASSEMBLEE GENERALE D'APPROBATION
DES COMPTES
DE L'EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2016
INSTITUT FIDUCIAIRE D'EXPERTISE COMPTABLE 82 bis. rue de PARIS 92100 Boulogne-Billancourt
Commissaire aux Comptes Membre de la Compagnie Régionale de Versailles
ERNST & YOUNG et Autres 1. place Alfonse Jourdain B.P. 98536 31685 Toulouse Cedex 06 S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la Compagnie Régionale de Versailles
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Caisse Régionale, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la caisse régionale des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'Article R. 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'Article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS A L'APPROBATION DE L'ASSEMBLEE GENERALE
En application de l'Article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'Administration.
Le Crédit Agricole a initié un projet visant à simplifier et à rendre plus transparente la structure du Groupe et à renforcer le niveau de capital de Crédit Agricole S.A., au travers d'un reclassement de la participation détenue par Crédit Agricole S.A., sous forme de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d'Associés (CCA), dans le capital des Caisses régionales, à une entité intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation.
Le Conseil d'Administration de Crédit Agricole S.A. réuni le 16 février 2016, les Conseils d'Administration de chacune des Caisses régionales réunis le 15 février 2016 et celui de la SAS Rue La Boétie réuni le 16 février 2016, ainsi que le gérant de SACAM Mutualisation, ont autorisé la signature d'une lettre d'intention, qui décrit les principes directeurs de cette opération de simplification et précise l'état des discussions entre les parties.
Les Conseils d'Administration des Caisses régionales et de Crédit Agricole S.A. ont autorisé cette signature après avoir pris connaissance des travaux de leurs experts indépendants respectifs sur l'équité des conditions financières du projet d'opération, tant du point de vue de Crédit Agricole S.A. que de celui des Caisses régionales.
La lettre d'intention a été signée le 17 février 2016.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc, réuni le 15 février 2016, a autorisé Monsieur Jacques Boyer, Président, et Madame Véronique Flachaire, Directeur Général de la Caisse régionale et, en leur absence au lieu et date de signature indiqués par la FNCA, à Monsieur Bertrand Corbeau, Directeur Général de la FNCA, et à Madame Maya Atig, Directeur Général Adjoint de la FNCA, avec faculté d'agir séparément et de subdéléguér, à signer la lettre d'intention, telle que présentée en séance.
Aux termes de la lettre d'intention, le montant de l'opération alors envisagée était de 18 milliards d'euros correspondant, pour la quote-part de ces titres, à 17,2 fois la contribution au résultat net part du Groupe 2015 des Caisses régionales et à 1,05 fois leurs capitaux propres au 31 décembre 2015, sous réserve d'ajustements usuels en fonction de la date de réalisation.
Les conditions financières définitives de l'opération « Euréka » ont été fixées dans le protocole d'accord signé le 21 juillet 2016.
La signature de la lettre d'intention le 17 février 2016 a permis d'entamer les procédures de consultation des instances et autorités compétentes avant, le cas échéant, de conclure des accords définitifs.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc, réuni le 15 février 2016, a autorisé la signature, entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales, d'un avenant à la convention cadre de garantie Switch.
La convention cadre, conclue entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales le 16 décembre 2011 et modifiée le 19 décembre 2013, prévoit notamment que les Caisses régionales garantissent Crédit Agricole S.A. contre une baisse de la valeur de mise en équivalence des CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans le capital des Caisses régionales, afin d'éviter une requalification de ces titres au plan prudentiel.
Dans le cadre de l'opération de simplification décrite précédemment, qui prévoit notamment la cession des CCI/CCA, le mécanisme de garantie Switch CCI/CCA deviendrait sans objet et serait résilié, le Switch couvrant la valeur de mise en équivalence des activités d'assurances étant maintenu.
Aux termes de cette convention, la résiliation du Switch CCVCCA était susceptible d'intervenir dès l'annonce de l'opération projetée en raison du changement de méthode de comptabilisation des CCI et CCA dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. et de la cessation de leur comptabilisation par mise en équivalence à cette date.
En conséquence, le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc a autorisé la signature d'un avenant à cette convention à l'effet de maintenir le Switch CCI/CCA en place jusqu'à la réalisation éventuelle de l'opération projetée.
Le montant de la garantie apportée par la Caisse Régionale au titre de la garantie Switch (CCI/CCA et Assurances) s'élevait jusqu'au 3 août 2016, date de réalisation de l'opération « Euréka », à 1 013 278 milliers d'euros et son dépôt de garantie à 342 164 milliers d'euros.
Cette convention a été signée le 17 février 2016 et a produit ses effets jusqu'au 3 août 2016, date à laquelle l'opération « Euréka » a été réalisée.
La rémunération versée par Crédit Agricole S.A. à la Caisse Régionale au titre du contrat Switch pour la période du 16 janvier 2016 au 16 juillet 2016 s'élève à 9 715 milliers d'euros.
L'avenant à cette convention a pour but de maintenir l'ensemble du mécanisme de garantie Switch jusqu'à la réalisation éventuelle de l'opération projetée et ce, malgré l'annonce de l'opération qui était susceptible de mettre fin immédiatement à la partie Switch CCI/CCA de la convention.
Le protocole d'accord a pour objet la mise en œuvre de l'opération Euréka. Celle-ci consiste en une simplification de la structure du Groupe et le renforcement du niveau de capital de Crédit Agricole S.A., au travers d'un reclassement de la participation détenue par Crédit Agricole S.A., sous forme de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d'Associés (CCA), dans le capital des Caisses régionales (opération « Euréka »). Les CCI/CCA émis par les Caisses régionales et détenus par Crédit Agricole S.A. ont été transférés à SACAM Mutualisation, société en nom collectif intégralement détenue par les Caisses régionales.
Le protocole d'accord précise les dates de réalisation et confirme les conditions financières de l'opération « Euréka » contenues dans la lettre d'intention signée le 17 février 2016.
Après avoir pris connaissance du rapport définitif des experts indépendants désignés par les parties concluant au caractère équitable des conditions financières de l'opération de reclassement des CCI/CCA, la signature du protocole d'accord a eu lieu le 21 juillet 2016.
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Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc en date du 27 Janvier 2017 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 28 Mars 2017
| CADRE GENERAL 4 | |||
|---|---|---|---|
| PRESENTATION JURIDIQUE DE L'ENTITE 4 | |||
| PRESENTATION JURIDIQUE DE LA CAISSE REGIONALE 4 | |||
| ORGANIGRAMME SIMPLIFIE DU CREDIT AGRICOLE 5 | |||
| RELATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE 7 | |||
| ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 12 | |||
| COMPTE DE RESULTAT 12 | |||
| RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 13 | |||
| BILAN ACTIF 14 | |||
| BILAN PASSIF 15 | |||
| TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 16 | |||
| TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 17 | |||
| NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS 19 | |||
| 1 | PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISES. 19 | ||
| 1.1 | Normes applicables et comparabilité 19 | ||
| 1.2 | Format de présentation des états financiers 28 | ||
| 1.3 | Principes et méthodes comptables 28 | ||
| 1.4 | Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) 52 | ||
| 2 | PRINCIPALES OPERATIONS DE STRUCTURE ET EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE LA PERIODE 56 | ||
| 3 | GESTION FINANCIERE, EXPOSITION AUX RISQUES ET POLITIQUE DE COUVERTURE 60 | ||
| 3.1 | Risque de crédit 60 | ||
| 3.2 | Risque de marché 65 | ||
| 3.3 | Risque de liquidité et de financement 68 | ||
| 3.4 | Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêts et de change 69 | ||
| 3.5 | Risques opérationnels 70 | ||
| 3.6 | Gestion du capital et ratios réglementaires 70 | ||
| 4. | NOTES RELATIVES AU RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX | ||
| PROPRES 72 | |||
| 4.1 | Produits et charges d'intérêts 72 | ||
| 4.2 | Commissions nettes 72 | ||
| 4.3 | Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 73 | ||
| 4.4 | Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 74 | ||
| 4.5 4.6 |
Produits et charges nets des autres activités 74 Charges générales d'exploitation 74 |
||
| 4.7 | Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles . 75 | ||
| 4.8 | Coût du risque 76 | ||
| 4.9 | Gains ou pertes nets sur autres actifs 76 | ||
| 4.10 | Impôts 76 | ||
| 4.11 | Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 78 | ||
| 5 | INFORMATIONS SECTORIELLES 79 | ||
| 5.1 | Information par secteur opérationnel 79 | ||
| 5.2 | Information sectorielle par zone géographique 79 | ||
| 6 | NOTES RELATIVES AU BILAN 79 | ||
| 6.1 | Caisse, banques centrales 79 | ||
| 6.2 | Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat 80 | ||
| 6.3 | Instruments dérivés de couverture 81 | ||
| 6.4 | Actifs financiers disponibles à la vente 81 | ||
| 6.5 | Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 82 | ||
| 6.6 | Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 83 | ||
| 6.7 | Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue 84 | ||
| 6.8 | Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers 85 | ||
| 6.9 | Exposition au risque souverain 85 |
| 6.10 | Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 86 | |
|---|---|---|
| 6.11 | Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 87 | |
| 6.12 | Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers 87 | |
| 6.13 | Actifs et passifs d'impôts courants et différés 89 | |
| 6.14 | Comptes de régularisation actif, passif et divers 90 | |
| 6.15 | Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées 90 | |
| 6.16 | Co-entreprises et entreprises associées 91 | |
| 6.17 | Immeubles de placement 91 | |
| 6.18 | Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition) 91 | |
| 6.19 | Ecarts d'acquisition 92 | |
| 6.20 | Provisions techniques des contrats d'assurance 92 | |
| 6.21 | Provisions 92 | |
| 6.22 | Capitaux propres 94 | |
| 6.23 | Participations ne donnant pas le contrôle 96 | |
| 6.24 | Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle 97 | |
| 7 | AVANTAGES AU PERSONNEL ET AUTRES REMUNERATIONS 98 | |
| 7.1 | Détail des charges de personnel 98 | |
| 7.2 | Effectif fin de période 98 | |
| 7.3 | Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies 98 | |
| 7.4 | Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies 99 | |
| 7.5 | Autres avantages sociaux 101 | |
| 7.6 | Paiements à base d'actions 101 | |
| 7.7 | Rémunérations de dirigeants 101 | |
| 8 | ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES 101 | |
| 9 | RECLASSEMENTS D'INSTRUMENTS FINANCIERS 105 | |
| 10 | JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS 105 | |
| 10.1 | Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût 106 | |
| 10.2 | Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur 108 | |
| 11 | IMPACTS DES EVOLUTIONS COMPTABLES OU AUTRES EVENEMENTS 112 | |
| 12 | PERIMETRE DE CONSOLIDATION AU 31 DECEMBRE 2016 112 | |
| 12.1 | Information sur les filiales 112 | |
| 12.2 | Composition du périmètre 113 | |
| 13 | PARTICIPATIONS ET ENTITES STRUCTUREES NON CONSOLIDEES 113 | |
| 13.1 | Participations non consolidées 113 | |
| 13.2 | Entités structurées non consolidées 114 | |
| 14 | ÉVENEMENTS POSTERIEURS AU 31 DECEMBRE 2016 115 |
Présentation juridique de l'entité
Dénomination Sociale : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
Appellation Commerciale : CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC
Code NAF : 6419Z
Numéro SIRET : 492 826 417 000 15
Numéro SIREN : 492 826 417 RCS MONTPELLIER
Lieu de Cotation : EURONEXT PARIS
La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par les dispositions des articles L512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la règlementation bancaire contenue dans les articles L511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.
En outre, elle est soumise aux dispositions légales ou réglementaires contenues dans :
La Caisse Régionale a été constituée par acte sous seing privé en date du 26 Avril 2007 entre les personnes visées à l'article 512-2 du Code Monétaire et Financier, et inscrite sur la liste des établissements de crédit agrées en qualité de banque mutualiste et coopérative avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affectées.
L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.
Les Caisses locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 902 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.
La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.
La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses régionales.
Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l'article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») des Caisses régionales détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés dans une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales.
(Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole").
Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01- 453.
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe central, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.
L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L.613-57-I du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.
L'opération de simplification de la structure du Groupe s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation (Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole"). Crédit Agricole S.A. n'étant plus au capital des Caisses régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses régionales pour lesquels Crédit Agricole S.A. a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch.
Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.
A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s'engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d'indemnisation le cas échéant.
Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s'appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.
La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues.
Sur le plan prudentiel :
Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l'allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.
Sur le plan comptable :
Les garanties s'analysent en substance comme des contrats d'assurance du fait de l'existence d'un risque d'assurance au sens de la norme IFRS 4.
La norme IFRS 4 permet à l'émetteur d'un contrat d'assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d'effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.
Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d'une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d'hypothèse raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.
Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurance. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.
Les Caisses locales détiennent 12 774 043 parts sociales de la Caisse Régionale du Languedoc. Elles détiennent 56 114 k€ de BMTN subordonnés de Caisse Régionale au 31 décembre 2016 et 32 038 k€ sur des comptes courants bloqués.
Le fonds Force Languedoc est implanté en France, consolidé selon la méthode de l'intégration globale, contrôlé à 100% par la Caisse Régionale qui détient 99,99751% d'intérêts.
Dans le cadre d'une première opération de titrisation du Groupe Crédit Agricole portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales en date du 21 octobre 2015, la Caisse régionale consolide sa quote-part dans le Fonds Commun de Titrisation «FCT Crédit Agricole Habitat 2015».
Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse régionale du Languedoc a cédé, à l'origine, un portefeuille de crédits habitat pour un montant de 421,0 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 364,4 millions d'euros et des titres subordonnés pour 59,3 millions d'euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l'amortissement du portefeuille de crédits habitat.
En dehors des avantages de personnel et autres éléments de rémunération et à l'exclusion d'éventuelles opérations de crédits conclues à des conditions de marché ou aux conditions offertes à l'ensemble du personnel de la Caisse Régionale, aucune transaction n'a eu lieu entre les entités du groupe Caisse Régionale du Languedoc et les dirigeants de la Caisse Régionale.
| Notes | 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||
| Intérêts et charges assimilées | 4.1 | 297 766 | 333 002 |
| Commissions (produits) | 4.2 | 286 020 | 282 027 |
| Commissions (charges) | 4.2 | -46 626 | -45 869 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
4.3 | 8 146 | -333 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
4.4-6.4 | 33 795 | 20 440 |
| Produits des autres activités | 4.5 | 2 627 | 3 689 |
| Charges des autres activités | 4.5 | -2 526 | -2 822 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 579 202 | 590 134 | |
| Charges générales d'exploitation | 4.6-7.1-7.4-7.6 | -290 260 | -284 398 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
4.7 | -8 254 | -7 774 |
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 280 688 | 297 962 | |
| Coût du risque | 4.8 | -26 514 | -36 346 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 254 174 | 261 616 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence |
6.16 | ||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 4.9 | 1 088 | -72 |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | 6.19 | ||
| RESULTAT AVANT IMPOT | 255 262 | 261 544 | |
| Impôts sur les bénéfices | 4.10 | -95 465 | -91 199 |
| Résultat net d'impôt des activités abandonnées | 6.15 | ||
| RESULTAT NET | 159 797 | 170 345 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | |||
| RESULTAT NET PART DU GROUPE | 159 797 | 170 345 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|---|
| Résultat net | 159 797 | 170 345 | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi | 4.11 | -3 272 | 1 311 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | -3 272 | 1 311 | |
| propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence | |||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | 4.11 | ||
| propres non recyclables, des entreprises mises en équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | 4.11 | 608 | -451 |
| propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence | |||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | 4.11 | ||
| propres non recyclables des entreprises mises en équivalence | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
|||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | 4.11 | ||
| non recyclables | -2 664 | 860 | |
| Gains et pertes sur écarts de conversion | 4.11 | 0 | 0 |
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 4.11 | 7 097 | -11 790 |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 4.11 | -8 018 | 3 026 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence | -921 | -8 764 | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables part du Groupe, des entreprises mises en |
|||
| équivalence | 4.11 | ||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables hors entreprises mises en équivalence | 4.11 | 2 176 | 4 766 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres recyclables des entreprises mises en équivalence | 4.11 | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | |||
| recyclables sur activités abandonnées | 4.11 | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | 1 255 | -3 998 | |
| recyclables | 4.11 | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | |||
| 4.11 | -1 409 | -3 138 | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres | 158 388 | 167 207 | |
| Dont part du Groupe | 158 388 | 167 207 | |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 6.1 | 130 257 | 134 736 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2-6.9 | 23 076 | 22 825 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 505 744 | 480 970 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 6.4-6.7-6.8-6.9 | 2 515 879 | 1 469 326 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 3.1-3.3-6.5-6.7-6.9 | 887 858 | 2 121 817 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3.1-3.3-6.5-6.7-6.9 | 17 093 052 | 16 647 277 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 622 419 | 619 469 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 6.6-6.7-6.9 | 701 477 | 697 794 |
| Actifs d'impôts courants et différés | 6.13 | 153 138 | 247 952 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 6.14 | 1 011 218 | 724 953 |
| Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées | 6.15 | ||
| Participation aux bénéfices différée | 6.20 | ||
| Participations dans les entreprises mises en équivalence | 6.16 | ||
| Immeubles de placement | 6.17 | 5 595 | 6 553 |
| Immobilisations corporelles | 6.18 | 40 904 | 44 532 |
| Immobilisations incorporelles | 6.18 | 4 572 | 4 625 |
| Ecarts d'acquisition | 6.19 | ||
| TOTAL DE L'ACTIF | 23 695 189 | 23 222 829 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | 6.1 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2 | 27 223 | 28 593 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 835 391 | 825 566 |
| Dettes envers les établissements de crédit | 3.3-6.10 | 12 519 054 | 12 712 305 |
| Dettes envers la clientèle | 3.1-3.3-6.10 | 5 913 418 | 5 510 455 |
| Dettes représentées par un titre | 3.2-3.3-6.11 | 0 | 12 004 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 416 770 | 386 633 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 6.13 | 468 | 81 378 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 6.14 | 744 700 | 576 738 |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
6.15 | ||
| Provisions techniques des contrats d'assurance | 6.20 | ||
| Provisions | 6.21 | 137 525 | 121 376 |
| Dettes subordonnées | 3.2-3.3-6.11 | 0 | 5 |
| Total dettes | 20 594 549 | 20 255 053 | |
| Capitaux propres | 3 100 640 | 2 967 776 | |
| Capitaux propres - part du Groupe | 3 100 626 | 2 967 762 | |
| Capital et réserves liées | 1 399 168 | 1 405 903 | |
| Réserves consolidées | 1 510 050 | 1 358 494 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 31 611 | 33 020 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées |
|||
| Résultat de l'exercice | 159 797 | 170 345 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 6.23 | 14 | 14 |
| TOTAL DU PASSIF | 23 695 189 | 23 222 829 |
| Part du Groupe | Participations ne donnant pas le contrôle | |||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital et réserves liées | Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
||||||||||||||
| (en milliers d'euros) | Capital | Primes et Réserves consolidées liées au capital (1) |
Elimination des titres autodétenus |
Autres instruments de capitaux propres |
Total Capital et Réserves consolidées |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Résultat net |
Capitaux propres |
Capital réserves liées et résultat |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Capitaux propres |
Capitaux propres consolidés |
| Capitaux propres au 1er janvier 2015 | 231 316 | 2 562 379 | -3 588 | 2 790 107 | 41 037 | -4 881 | 36 156 | 2 826 263 | 15 | 0 | 15 | 2 826 278 | ||||
| Augmentation de capital Variation des titres autodétenus Emissions d'instruments de capitaux propres Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres |
2 389 | -2 185 | 112 | 204 112 0 0 |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
204 112 0 0 |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
204 112 0 0 |
||||||
| Dividendes versés en 2015 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Mouvements liés aux paiements en actions |
-26 202 | -26 202 0 0 0 |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
-26 202 0 0 0 |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
-26 202 0 0 0 |
||||||||
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires Variation des gains et pertes comptabilisés |
2 389 | -28 387 | 112 | 0 | -25 886 0 |
0 -3 998 |
0 860 |
0 -3 138 |
0 | -25 886 -3 138 |
0 -1 |
0 | 0 | 0 0 |
0 -1 |
-25 886 -3 139 |
| directement en capitaux propres Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |||||||||
| Résultat 2015 Autres variations |
176 | 0 176 |
2 | 0 2 |
170 345 | 170 345 178 |
0 0 |
0 0 |
170 345 178 |
|||||||
| Capitaux propres au 31 décembre 2015 | 233 705 | 2 534 168 | -3 476 | 0 | 2 764 397 | 37 041 | -4 021 | 33 020 | 170 345 2 967 762 | 14 | 0 | 0 | 0 | 14 | 2 967 776 | |
| Affectation du résultat 2015 | 170 345 | 170 345 | 0 | -170 345 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||
| Capitaux propres au 1er janvier 2016 | 233 705 | 2 704 513 | -3 476 | 0 | 2 934 742 | 37 041 | -4 021 | 33 020 | 0 2 967 762 | 14 | 0 | 0 | 0 | 14 | 2 967 776 | |
| Augmentation de capital | -3 231 | -3 231 | 0 | 0 | -3 231 | 0 | 0 | -3 231 | ||||||||
| Variation des titres autodétenus Emissions d'instruments de capitaux propres Rémunération des émissions d'instruments de capitaux |
-408 | -1 726 | -1 257 | -3 391 0 |
0 0 |
0 0 |
-3 391 0 |
0 0 |
0 0 |
-3 391 0 |
||||||
| propres Dividendes versés en 2016 Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle |
-19 416 | 0 -19 416 0 0 |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
0 -19 416 0 0 |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
0 -19 416 0 0 |
||||||||
| Mouvements liés aux paiements en actions Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires Variation des gains et pertes comptabilisés |
-3 639 | -21 142 | -1 257 | 0 | 0 -26 038 |
0 | 0 | 0 0 |
0 0 |
0 -26 038 |
0 | 0 | 0 | 0 0 |
0 0 |
0 -26 038 |
| directement en capitaux propres Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence |
0 0 |
1 255 | -2 664 | -1 409 0 |
0 | -1 409 0 |
0 0 |
0 0 |
-1 409 0 |
|||||||
| Résultat 2016 Autres variations (2) |
514 | 0 514 |
0 0 |
159 797 0 |
159 797 514 |
0 0 |
0 0 |
159 797 514 |
||||||||
| CAPITAUX PROPRES AU 31 DECEMBRE 2016 | 230 066 | 2 683 885 | -4 733 | 0 | 2 909 218 | 38 296 | -6 685 | 31 611 2 940 829 3 100 626 | 14 | 0 | 0 | 0 | 14 | 3 100 640 |
(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.
(2) Dans le cadre de l'augmentation de capital de Crédit Agricole SA réservée aux salariés, comptabilisation en charge de la décote accordée aux salariés minorée du coût d'incessibilité en contrepartie des réserves
Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.
Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 255 262 | 261 544 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles | 8 254 | 7 774 |
| et incorporelles | ||
| Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | ||
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 22 642 | 42 796 |
| Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence | ||
| Résultat net des activités d'investissement | -772 | -212 |
| Résultat net des activités de financement | 0 | 0 |
| Autres mouvements | 4 444 | 6 716 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt s et des | 34 568 | 57 074 |
| autres ajustements | ||
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | 1 046 528 | 292 626 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | -81 713 | -172 552 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers | -264 765 | -64 392 |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | -119 190 | -80 061 |
| Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence | ||
| Impôts versés | -78 799 | -87 191 |
| Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles | 502 061 | -111 570 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) | 791 891 | 207 048 |
| Flux liés aux participations (1) | -761 519 | -4 301 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -3 485 | -7 927 |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) | -765 004 | -12 228 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) | -25 997 | -23 007 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement | 0 | |
| Flux provenant des activités abandonnées | ||
| Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C ) | -25 997 | -23 007 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie | ||
| (D) | ||
| Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + | 890 | 171 813 |
| B + C + D) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 87 482 | -84 331 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 134 734 | 118 704 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | -47 252 | -203 035 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 88 371 | 87 482 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 130 257 | 134 734 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | -41 886 | -47 252 |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE | 889 | 171 813 |
* Composé du solde net du poste Caisse et banques centrales, hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées.
** Composé du solde des postes Comptes ordinaires débiteurs sains et Comptes et prêts au jour le jour sains tels que détaillés en note 6.5 et des postes Comptes ordinaires créditeurs et Comptes et emprunts au jour le jour tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ;
(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l'année 2016, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole s'élève à 761 519 milliers d'euros, portant notamment sur l'opération d'acquisition des titres de la SACAM Mutualisation pour un montant de 762 714 milliers d'euros dans le cadre de l'opération de simplification du groupe Crédit Agricole.
(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse régionale à ses actionnaires, à hauteur de 19 416 milliers d'euros pour l'année 2016.
En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2016 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macrocouverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2015.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2016 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2016. Celles-ci portent sur :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| Améliorations des IFRS cycle 2010- 2012 : - IFRS 2 Paiement fondé sur des |
17 décembre 2014 (UE n° 2015/28) |
1er février 2015 (1) | Oui |
| actions : Reformulation de la définition d'une condition d'acquisition de droits - IFRS 3 Regroupement d'entreprises : Harmonisation sur |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| la comptabilisation d'un ajustement éventuel du prix ; évaluation à la juste valeur des compléments de prix éventuels - IFRS 8 Secteurs opérationnels : |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs |
1er février 2015 (1) | Non | |
| - IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Clarification sur la méthode optionnelle de réévaluation des immobilisations corporelles et incorporelles - IAS 24 Information relative aux parties liées : Modification de la définition d'une partie liée |
1er février 2015 (1) |
Oui | |
|---|---|---|---|
| Amendement IAS 19 Avantages du personnel Régimes à prestations définies : précision sur la comptabilisation des cotisations des membres du personnel qui se rattachent aux services rendus mais qui ne dépendent pas du nombre d'années de service |
17 décembre 2014 (UE n°2015/29) |
1er février 2015 (1) |
Oui |
| Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 41 Agriculture Evaluation d'un actif biologique selon IAS 41 s'il ne correspond pas à une plante productrice |
23 novembre 2015 (UE 2015/2113) |
1er janvier 2016 |
Non |
| Amendement à IFRS 11 Partenariats Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans une activité conjointe selon IFRS 3 si les actifs acquis constituent un "business" au sens d'IFRS 3 et non un simple groupe d'actifs |
24 novembre 2015 (UE 2015/2173) |
1er janvier 2016 |
Oui |
| Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles Clarifications sur la méthode d'amortissement fondée sur le revenu (interdite sous IAS 16 et acceptable sous IAS 38) |
02 décembre 2015 (UE 2015/2231) |
1er janvier 2016 |
Oui |
| Améliorations des IFRS cycle 2012- 2014 : IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente : Précision sur les modifications apportées à un plan de cession lorsqu'un actif non courant destiné à être cédé doit être reclassé en actif non courant destiné à être distribué, et réciproquement |
15 décembre 2015 (UE 2015/2343) |
1er janvier 2016 |
Oui |
| - IFRS 7 Instruments financiers Informations à fournir : Clarification sur le maintien d'implication continue aux contrats de services dont la rémunération dépend de la performance des actifs transférés Informations non obligatoires pour les arrêtés intermédiaires sur la compensation des actifs et passifs financiers |
1er janvier 2016 |
Oui |
| - IAS 19 Avantages au personnel : Précision sur le taux de rendement des obligations d'Etat utilisé pour l'actualisation de la dette actuarielle IAS 34 Information financière intermédiaire : Clarification sur l'emplacement possible des autres |
1er janvier 2016 1er janvier 2016 |
Oui Oui |
|
|---|---|---|---|
| informations à fournir Amendement à IAS 1 Présentation des états financiers Objectif d'amélioration de la présentation d'informations |
18 décembre 2015 (UE 2015/2406) |
1er janvier 2016 |
Oui |
| Amendement IAS 27 Etats financiers individuels Autorisation à l'utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels |
18 décembre 2015 (UE 2015/2441) |
1er janvier 2016 |
Non |
| Amendement à IFRS 10-IFRS 12-IAS 28 Entités d'investissement : application de l'exception à la consolidation |
22 septembre 2016 (UE 2016/1703) |
1er janvier 2016 |
Non |
(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe.
Il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.
Ceci concerne en particulier :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d'IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d'IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires |
22 septembre 2016 (UE 2016/1905) |
1er janvier 2018 |
Oui |
| IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d'IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture |
22 novembre 2016 (UE 2016/2067) |
1er janvier 2018 |
Oui |
La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L'amendement « Clarification d'IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires est en cours d'adoption par l'Union européenne et devrait entrer en vigueur à la même date.
Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l'effet cumulatif au 01/01/2018, sans comparatif au niveau de l'exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.
La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.
Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d'assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.
Une étude d'impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole est en cours de réalisation, avec des premiers résultats attendus début 2017.
En l'état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.
La norme IFRS 9 Instruments Financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle a été adoptée par l'Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.
Les principales évolutions apportées par la norme
Sous IFRS 9, les critères de classement et d'évaluation dépendent de la nature de l'actif financier, selon qu'il est qualifié d'instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d'instruments de capitaux propres (i.e. action).
S'agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s'appuie sur le modèle de gestion d'une part et sur l'analyse des caractéristiques contractuelles d'autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.
Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l'éligibilité définitive de l'instrument à une catégorie comptable de classement et d'évaluation.
Lorsque l'instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test 'SPPI'.
Sur cet aspect, certains points d'interprétation sont encore à l'étude au niveau de l'IASB. Ainsi, le groupe Crédit Agricole suit attentivement les discussions à l'IASB relatives notamment à certaines indemnités de remboursement anticipé et prendra en compte le cas échéant les conclusions de ces discussions.
Sur la base des critères énoncés ci-dessus :
S'agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).
En synthèse, l'application du volet classement et évaluation d'IFRS 9 devrait conduire à une augmentation de la part des instruments financiers –OPCVM et instruments de capitaux propres– valorisés à la juste valeur par résultat. Globalement, les prêts et créances respectent le test SPPI et resteront au coût amorti.
La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues ('Expected Credit Losses' ou 'ECL') sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.
Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d'IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d'un événement objectif de perte avérée.
L'ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuelles et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).
La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut.
Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d'arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s'analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.
L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ('Loss Given Default' ou 'LGD').
Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :
Concernant la deuxième étape, le suivi et l'estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l'utilisation d'un large éventail d'informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.
Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème phase).
Afin d'apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale s'inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d'analyse :
Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d'un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l'ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayés de plus de trente jours.
En l'absence de modèle de notation interne, la Caisse Régionale retiendra le seuil absolu d'impayés supérieur à trente jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en deuxième phase.
Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.
Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :
En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d'IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.
Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s'appliquent au périmètre suivant :
Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d'IAS 39 (option).
Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :
Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale n'appliquera pas ce volet de la norme.
Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.
Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole
La Caisse Régionale fait partie intégrante du projet Groupe qui s'est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l'ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.
Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :
Après cette étape d'analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.
Par ailleurs, depuis le début de l'année 2016, la Caisse Régionale a été associée aux principales réalisations qui ont concerné :
L'ensemble de ces travaux de déploiement se poursuivront en 2017 et intègreront des chiffrages d'impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l'Autorité Bancaire Européenne (EBA).
Transition
La norme IFRS 9 est d'application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d'ouverture en date de première application, sans l'obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l'année 2018.
Les normes et interprétations publiées par l'IASB au 31 décembre 2016 mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2016.
Cela concerne en particulier la norme IFRS 16.
La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location,
SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d'un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.
La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d'une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l'actif un droit d'utilisation à amortir.
Une étude d'impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée en 2017 afin d'en évaluer les principaux enjeux.
Par ailleurs, trois amendements à des normes existantes ont été publiés par l'IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe : il s'agit des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie, à IAS 12 Impôts sur le résultat, applicables au groupe Crédit Agricole S.A. au 1er janvier 2017 tandis que l'amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions sera applicable au 1er janvier 2018, ces dates seront confirmées après adoption de ces textes par l'Union européenne.
En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.
Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
Cette liste n'est pas exhaustive.
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.
Classification des titres à l'actif
Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse Régionale.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.
La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
A ce titre, la Caisse Régionale n'a pas utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.
Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.
Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.
o Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
La catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :
Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.
La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Prêts et créances
La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.
Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Actifs financiers disponibles à la vente
La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
L'amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».
L'ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.
La fixation de paramètres permettant de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :
En conséquence, et en application de l'exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l'objet d'un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d'indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).
Dépréciation des titres
Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.
Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme etc.
Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.
Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l'objet d'un test de dépréciation annuel et en cas d'indices de pertes de valeurs.
A titres d'exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :
Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.
La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :
Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
Conformément à IAS 39, il est autorisé d'opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance en cas de changement d'intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.
Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d'opérer les reclassements suivants :
La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l'actif financier reclassé.
Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale en application de l'amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 "Reclassements d'instruments financiers".
Au sens de l'IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent pas les conditions de décomptabilisation d'IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.
Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant.
Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.
Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.
Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-tomarket.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Dépréciations de créances
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu'elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :
Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.
L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Le risque de perte avéré est tout d'abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.
Dans le cadre de la règlementation bâloise, la Caisse Régionale détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d'un an, en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.
L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.
Le montant de cette dépréciation est obtenu par l'application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d'un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu'au terme du contrat
Par ailleurs, la Caisse Régionale a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. Le détail des secteurs d'activité concernés est rappelé dans la note 2 consacrée aux événements significatifs de la période.
Restructurations de créances
Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine.
Elle est égale à l'écart constaté entre :
La perte constatée lors d'une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d'impayés.
Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s'ils étaient en défaut au moment de la restructuration).
Encours en souffrance
Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
Renégociations commerciales
Les créances renégociées pour raisons commerciales en l'absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur puis ultérieurement au coût amorti à partir du taux d'intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat.
Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20)
Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.
Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;
les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.
La distinction entre instrument de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.
Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :
Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n'est pas qualifié d'instrument de dette.
o Rachat d'actions propres
Les actions propres rachetées par la Caisse Régionale ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.
Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti.
Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d'épargne-logement et les comptes d'épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 "Provisions".
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils entrent dans une relation de couverture.
La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
La comptabilité de couverture
La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d'un investissement réalisé à l'étranger dans une monnaie autre que l'euro.
Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite carve out).
De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.
La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.
L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.
couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.
Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :
La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d'entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
La juste valeur s'applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l'objet d'une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu'un groupe d'actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C'est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.
La Caisse Régionale considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.
Risque de contrepartie sur les dérivés
La Caisse Régionale intègre dans la juste valeur l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
Hiérarchie de la juste valeur
La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l'observabilité des données d'entrée utilisées dans l'évaluation
o Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.
Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l'entité peut avoir accès à la date d'évaluation. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.
o Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.
o Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d'observabilité.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.
Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
« Conformément aux principes d'IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur.
Pour la Caisse Régionale du Languedoc, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d'une juste valeur fiable est difficile. »
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :
Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture.
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s'il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.
Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l'objet d'une compensation au bilan.
Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l'amendement d'IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d'actifs financiers et des passifs financiers.
Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.
Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :
La Caisse Régionale identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un événement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.
Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées sont fournies en note 6.21 "Provisions".
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l'exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.
Régimes à prestations définies
La Caisse Régionale détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies").
Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'està-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d'actualisation retenus pour évaluer l'obligation au titre de prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
Le montant de la provision est égal à :
la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;
diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale du Languedoc a souscrit des assurances auprès de Prédica et d'ADICAM.
Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.
Régimes à cotisations définies
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Néant
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par l'entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :
Les crédits d'impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Cependant, en raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.
Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d'entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Gros œuvre | 30 à 80 ans |
| Second œuvre | 8 à 40 ans |
| Installations techniques | 5 à 25 ans |
| Agencements | 5 à 15 ans |
| Matériel informatique | 4 à 7 ans |
| Matériel spécialisé | 4 à 5 ans |
Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.
Les éléments dont dispose la Caisse Régionale sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :
a) l'encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l'amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l'exercice ;
Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celuici.
En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.
Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.
Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées.
Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d'être amortis à compter de leur déclassement.
Si la juste valeur du groupe d'actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d'actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.
Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :
Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale dispose d'un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d'une influence notable.
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de … représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de … et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l'entité et si le pouvoir qu'elle détient sur cette dernière lui permet d'influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l'entité.
Le contrôle d'une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale contrôle généralement la filiale lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf s'il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l'existence d'accords contractuels, de l'importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d'autres faits et circonstances.
Le contrôle d'une entité structurée ne s'apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n'ont, par nature, pas d'incidence sur les rendements de l'entité. L'analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l'implication et des décisions de la Caisse Régionale lors de la création de l'entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale, des droits résultants d'accords qui confèrent à l'investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l'investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l'entité. Lorsqu'il existe un mandat de gestion, l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu'agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).
Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l'entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.
Le contrôle conjoint s'exerce lorsqu'il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l'entité requièrent l'unanimité des parties partageant le contrôle.
Dans les entités traditionnelles, l'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quotepart de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l'évolution de l'écart d'acquisition.
Lors d'acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l'influence notable, la Caisse régionale constate :
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :
conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l'environnement économique principal dans lequel opère la Caisse Régionale). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ;
conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l'entité. Dans le cas de la cession d'une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle.
Aucun regroupement d'entreprise n'est intervenu au cours de l'exercice.
Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2016 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016".
L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur un multiple des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros. Le financement de « Sacam Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, la Caisse régionale du Languedoc a participé à l'augmentation de capital de Sacam Mutualisation pour un montant de 762 714 milliers d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « Sacam Mutualisation », dont 452 352 milliers d'euros en faveur de la Caisse régionale du Languedoc.
Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, la Caisse régionale conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses régionales et 210 133 milliers d'euros pour la Caisse régionale).
Dans le contexte économique toujours incertain de l'année 2016, la Caisse Régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque crédit tant en matière de provisionnement affecté qu'en matière de provisionnement collectif dédié au risque latent (dont provisionnement spécifique de certaines filières économiques).
Au 31 décembre 2016, les provisions individuelles pour créances douteuses ou litigieuses s'élèvent ainsi à 507,4 M€, couvrant les encours douteux à hauteur de 81,3 %.
L'encours des provisions sectorielles sur les filières s'établit respectivement au 31 décembre 2016 à :
Au total, le montant des provisions sur les filières spécifiquement identifiées s'établit à 275,9 millions d'euros (contre 251,2 millions d'euros au 31/12/2015).
Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 38,0 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 50,0 millions d'euros au 31/12/2015).
Conformément à sa politique prudente de gestion des risques, la Caisse Régionale a actualisé ses encours de provisions pour risques opérationnels incluant la dernière mise à jour de sa cartographie des risques opérationnels. La provision totale s'élève à 42,8 millions d'euros au 31 décembre 2016, en progression de 3,9 millions d'euros par rapport à celle du 31 décembre 2015.
La SACAM International est détenue par 38 Caisses régionales (4% de détention pour la Caisse Régionale du Languedoc) et détient les entités Cariparma (filiale italienne) et ACBA (filiale arménienne).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2016, la valeur du titre a été ajustée de 9,95 € à 9,94 €, ce qui a conduit à une dotation aux provisions en comptabilité sociale de 24 K€; Le titre étant déprécié durablement en IFRS, et la valorisation restant supérieure au niveau déprécié, il a été constaté au T1 une diminution de juste valeur dans les comptes IFRS pour un montant de 24 K€ avec un impact uniquement en réserves.
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2016 depuis cette date.
La participation de la Caisse régionale du Languedoc s'élève ainsi au 31/12/2016 à 38,8 M€ bruts, dépréciée durablement à hauteur de 15,0 M€.
La SACAM Développement est détenue par l'ensemble des 39 Caisses régionales (4,04% de détention pour la Caisse Régionale du Languedoc) et par SACAM Participations ; elle détient des participations dans Amundi (1,38 %), LCL (4,90 %), et CACIB (2,23 %).
Les titres n'étant pas côtés, leur valorisation varie en fonction des résultats des tests de dépréciation.
Au 31/03/2016, la valeur du titre a été ajustée à 39,80 € contre 39,84 € au 31/12/2015, ce qui a conduit à une diminution de juste valeur dans les comptes consolidés pour un montant de 30 K€ (impact uniquement en réserves).
Il n'a pas été réalisé de test de dépréciation en 2016 depuis cette date.
La participation de la Caisse régionale du Languedoc s'élève ainsi au 31/12/2016 à 30,7 M€ (incluant une plus-value latente de 1,2 M€).
Depuis le 31 décembre 2012, étant donné la difficulté de valoriser de manière fiable l'investissement pérenne des Caisses régionales ainsi que l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La BOETIE, les titres détenus dans la SAS La BOETIE sont désormais comptabilisés au coût en application du paragraphe 46 de la norme IAS 39.
Le coût retenu correspond à la juste valeur des titres au dernier arrêté comptable, soit 14 euros par titre, valeur au 30 septembre 2012.
La valorisation des titres SAS Rue La BOETIE résulte de la valorisation des titres de Crédit Agricole SA obtenue par une approche multicritères :
Au 31 décembre 2012, cette valeur s'établissait à 13,64 euros par titre.
Au 31 décembre 2016, un test de dépréciation a été effectué dans le cadre de l'arrêté des comptes consolidé 2016 sur la valeur de l'action SAS Rue de La Boétie.
La valorisation de l'action Crédit Agricole SA effectuée dans ce cadre, en appliquant les mêmes méthodes qu'au 31/12/2015, a abouti à une valeur de 15,0 € contre 15 ,5 € l'an passé.
Il en résulte que la valeur de l'action SAS Rue de la Boétie est estimée à 17,63 € contre 17.74 € au 31/12/2015.
Dès lors aucune dépréciation complémentaire n'a été constatée par la Caisse Régionale dans ses comptes consolidés.
Par conséquent, la valeur au bilan consolidé des titres SAS Rue La Boetie est maintenue au coût unitaire de 13,64 €.
Par ailleurs, il n'est pas intervenu de modification dans la méthode de valorisation des titres de la SAS La Boetie dans les comptes sociaux de la Caisse Régionale : maintien de la valeur d'utilité, déterminée selon la méthode de l'actif net réévalué de CA.SA ; au 31 décembre 2016, elle s'établit à 20,45 € contre 19,73 € au 31/12/2015 (pour un prix de revient de 13,81€).
− Le taux de la contribution exceptionnelle à l'Impôt sur les sociétés avait été porté de 5 % à 10,7 % (art 235 ter ZAA CGI) pour les entreprises dont le chiffre d'affaires excède 250 M€ ; cette disposition a pris fin pour les exercices ouverts à compter du 01/01/2016.
Le taux d'IS (majoré des contributions additionnelles) s'élève donc à 34,43 % au titre de l'exercice 2016 contre 38% au titre de l'exercice précédent, soit un impact de 8,7 M€ favorable.
− L'année 2015 avait également la création du Fonds de Résolution Unique (FRU). Le niveau cible du fonds est de 1% des dépôts garantis de la zone euro à horizon 2024 soit environ 55 Md€ dont 15 Md€ en France. Les contributions sont prévues à la fois sous forme de cotisations annuelles et d'engagements irrévocables de paiement collatéralisés. Pour la Caisse Régionale, cela a représenté en 2016 une charge de 2 083 K€.
Enfin, la Caisse régionale a acquitté en 2016 sa quote-part de contribution au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR), pour les trois mécanismes : garantie des dépôts, garantie des cautions et garantie de titres pour un montant total en charge de 1 900 K€.
Le projet de loi de finance 2017 prévoit une baisse du taux d'imposition pour les exercices clos à compter du 31/12/2020 (ou 31/12/2019 pour les entités dont le CA est ≤ à 1 milliard d'euros). Le taux d'imposition courant sera alors de 28, 92%.
Au 31 décembre 2016, l'impôt exigible 2016 reste donc calculé au taux courant de 34,43%.
S'agissant des passifs ou actifs d'impôts différés, ils doivent être évalués au montant que l'on s'attend à payer ou recouvrer auprès des administrations fiscales en utilisant les taux d'impôt (et les règlementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Les impôts différés dont le retournement doit intervenir au cours des exercices 2017 à 2019 (ou 2018 selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 34,43% et, Les impôts différés dont le retournement est prévu à compter de l'exercice 2020 (ou 2019 selon le cas) doivent être calculés au taux courant de 28,92%.
L'impact du changement de taux d'ID sur les bases à l'ouverture est à comptabiliser par résultat de l'exercice du fait de la méthode du report variable pour les impôts différés sur les décalages
comptable / fiscal ainsi que sur les retraitements par résultat et par réserves sur les retraitements en gains et pertes latents recyclables et non recyclables.
Pour la Caisse régionale du Languedoc, l'impact du changement de taux d'impôts différés sur les décalages comptable / fiscal s'est traduit par une charge d'IS de 21,8 M€ dans les comptes consolidés.
Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale est assurée par la Direction des riques. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d'assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.
La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.
(cf. Rapport de gestion partie des risques)
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et | 23 076 | 22 825 |
| actifs représentatifs de contrats en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 505 744 | 480 970 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) | 848 948 | 616 178 |
| Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors | 83 818 | 58 268 |
| opérations internes au Crédit Agricole) | ||
| Prêts , créances et dépôts de garantie sur la clientèle | 17 558 777 | 16 983 138 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance | 701 477 | 697 794 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) | 19 721 840 | 18 859 173 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit | 1 578 422 | 1 555 931 |
| Agricole) | ||
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au | 651 290 | 459 684 |
| Crédit Agricole) | ||
| Provisions - Engagements par signature | -5 592 | -7 501 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 2 224 120 | 2 008 114 |
| Exposition maximale au risque de crédit | 21 945 960 | 20 867 287 |
Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes | 234 537 | 136 257 |
| au Crédit Agricole) | ||
| Prêts et créances sur la clientèle | 4 412 777 | 4 231 241 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit | ||
| Agricole) | ||
| Engagements de garantie donnés (hors opérations internes au Crédit | ||
| Agricole) |
La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.
Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)
| 31/12/2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administration générale | 1 885 682 | 178 | 1 885 504 | ||
| Banques centrales | 35 294 | 35 294 | |||
| Etablissements de crédit | 75 412 | 75 412 | |||
| Grandes entreprises | 3 063 106 | 143 351 | 122 257 | 150 360 | 2 790 489 |
| Clientèle de détail | 12 965 556 | 480 787 | 385 106 | 163 391 | 12 417 059 |
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
18 025 050 | 624 138 | 507 363 | 313 929 | 17 203 758 |
(1) Dont encours restructurés pour 26 671 milliers d'euros.
| 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total |
| Administration générale | 2 053 993 | 1 931 | 2 052 062 | ||
| Banques centrales | 28 990 | 28 990 | |||
| Etablissements de crédit | 48 662 | 48 662 | |||
| Grandes entreprises | 2 851 175 | 146 780 | 128 316 | 111 136 | 2 611 723 |
| Clientèle de détail | 12 597 219 | 527 386 | 425 659 | 188 068 | 11 983 492 |
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
17 580 039 | 674 166 | 553 975 | 301 135 | 16 724 929 |
(1) Dont encours restructurés pour 36 397 milliers d'euros.
Néant
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | |||||
| Administration générale | 97 596 | 120 859 | |||
| Grandes entreprises | 426 246 | 409 524 | |||
| Clientèle de détail | 1 054 580 | 1 025 548 | |||
| Total Engagements de financement | 1 578 422 | 1 555 931 | |||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | |||||
| Administration générale | 846 | 864 | |||
| Grandes entreprises | 453 184 | 354 287 | |||
| Clientèle de détail | 97 601 | 104 328 | |||
| Total Engagements de garantie | 551 631 | 459 479 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Administration générale | 37 566 | 46 211 |
| Grandes entreprises | 2 378 815 | 2 180 548 |
| Clientèle de détail | 3 497 037 | 3 283 696 |
| Total Dettes envers la clientèle | 5 913 418 | 5 510 455 |
| 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |
| France (y compris DOM-TOM) | 17 927 929 | 616 273 | 502 219 | 313 022 | 17 112 688 | |
| Autres pays de l'Union européenne | 52 747 | 7 012 | 4 440 | 539 | 47 768 | |
| Autres pays d'Europe | 9 469 | 13 | 8 | 95 | 9 366 | |
| Amérique du Nord | 8 287 | 49 | 39 | 25 | 8 223 | |
| Amériques centrale et du Sud | 3 221 | 115 | 115 | 6 | 3 100 | |
| Afrique et Moyen-Orient | 12 394 | 313 | 230 | 32 | 12 132 | |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 10 758 | 363 | 312 | 210 | 10 236 | |
| Japon | 245 | 245 | ||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
18 025 050 | 624 138 | 507 363 | 313 929 | 17 203 758 |
(1) Dont encours restructurés pour 26 671 milliers d'euros.
| 31/12/2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |
| France (y compris DOM-TOM) | 17 472 990 | 665 980 | 548 591 | 300 970 | 16 623 429 | |
| Autres pays de l'Union européenne | 60 305 | 6 845 | 4 338 | 155 | 55 812 | |
| Autres pays d'Europe | 8 709 | 264 | 167 | 9 | 8 533 | |
| Amérique du Nord | 9 397 | 299 | 261 | 9 136 | ||
| Amériques centrale et du Sud | 3 268 | 119 | 117 | 3 151 | ||
| Afrique et Moyen-Orient | 15 213 | 274 | 188 | 1 | 15 024 | |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 9 896 | 385 | 313 | 9 583 | ||
| Japon | 261 | 261 | ||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||
| Total Prêts et créances sur les | ||||||
| établissements de crédit et sur la | 17 580 039 | 674 166 | 553 975 | 301 135 | 16 724 929 | |
| clientèle (1) |
(1) Dont encours restructurés pour 36 397 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | |||||||
| France (y compris DOM-TOM) | 1 574 195 | 1 551 778 | |||||
| Autres pays de l'Union européenne | 2 301 | 2 792 | |||||
| Autres pays d'Europe | 657 | 504 | |||||
| Amérique du Nord | 210 | 230 | |||||
| Amériques centrale et du Sud | 60 | 61 | |||||
| Afrique et Moyen-Orient | 871 | 320 | |||||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 5 | 238 | |||||
| Japon | 123 | 8 | |||||
| Total Engagements de financement | 1 578 422 | 1 555 931 | |||||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | |||||||
| France (y compris DOM-TOM) | 535 178 | 457 793 | |||||
| Autres pays de l'Union européenne | 15 368 | 404 | |||||
| Autres pays d'Europe | 1 076 | 1 273 | |||||
| Amérique du Nord | |||||||
| Amériques centrale et du Sud | |||||||
| Afrique et Moyen-Orient | |||||||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 9 | 9 | |||||
| Japon | |||||||
| Total Engagements de garantie | 551 631 | 459 479 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM-TOM) | 5 831 903 | 5 450 602 |
| Autres pays de l'Union européenne | 57 580 | 35 523 |
| Autres pays d'Europe | 8 256 | 8 683 |
| Amérique du Nord | 6 101 | 6 941 |
| Amériques centrale et du Sud | 884 | 838 |
| Afrique et Moyen-Orient | 5 689 | 5 198 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 203 | 2 466 |
| Japon | 2 802 | 204 |
| Organismes supra-nationaux | ||
| Total Dettes envers la clientèle | 5 913 418 | 5 510 455 |
| 31/12/2016 | 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en | |||||||
| souffrance | Dépréciations | ||||||
| (en milliers d'euros) | ≤ 90 jours | > 90 jours ≤ 180 jours |
> 180 jours ≤ 1an |
> 1an | Valeur comptable des actifs financiers en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
d'actifs financiers individuellement et collectivement testés |
| Instruments de capitaux propres | 778 915 | 38 434 | |||||
| Instruments de dettes | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Administration générale | 0 | ||||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 0 | ||||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||
| Prêts et avances | 227 504 | 2 036 | 0 | 0 | 229 540 | 116 775 | 821 292 |
| Administration générale | 4 226 | 4 226 | 178 | ||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 93 142 | 298 | 93 440 | 21 094 | 272 617 | ||
| Clientèle de détail | 130 136 | 1 738 | 131 874 | 95 681 | 548 497 | ||
| Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement |
227 504 | 2 036 | 0 | 0 | 229 540 | 895 690 | 859 726 |
| 31/12/2015 | 31/12/2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en | |||||||
| souffrance | Dépréciations | ||||||
| (en milliers d'euros) | ≤ 90 jours | > 90 jours ≤ 180 jours |
> 180 jours ≤ 1an |
> 1an | Valeur comptable des actifs financiers en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
d'actifs financiers individuellement et collectivement testés |
| Instruments de capitaux propres | 748 657 | 39 553 | |||||
| Instruments de dettes | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Administration générale | 0 | ||||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 0 | ||||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||
| Prêts et avances | 222 540 | 4 442 | 0 | 0 | 226 982 | 120 191 | 855 110 |
| Administration générale | 7 955 | 7 955 | 1 931 | ||||
| Banques centrales | 0 | ||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||
| Grandes entreprises | 80 036 | 301 | 80 337 | 18 464 | 239 452 | ||
| Clientèle de détail | 134 549 | 4 141 | 138 690 | 101 727 | 613 727 | ||
| Total Actifs financiers en souffrance ou | 222 540 | 4 442 | 0 | 0 | 226 982 | 868 848 | 894 663 |
| dépréciés individuellement |
(cf. Rapport de gestion partie risque de marchés)
La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur marchés organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
valeur de marché |
| Instruments de taux d'intérêt | 0 | 0 | 0 | 14 755 | 62 984 | 428 005 | 505 744 | 480 970 |
| . Futures . FRA . Swaps de taux d'intérêts |
14 755 | 62 984 | 428 005 | 505 744 | 480 970 | |||
| . Options de taux . Caps - floors - collars . Autres instruments conditionnels |
||||||||
| Instruments de devises et or : . Opérations fermes de change . Options de change |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Autres instruments | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Dérivés sur actions et indices . Dérivés sur métaux précieux . Dérivés sur produits de base . Dérivés de crédits . Autres |
||||||||
| Sous-total | 0 | 0 | 0 | 14 755 | 62 984 | 428 005 | 505 744 | 480 970 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif |
0 | 0 | 0 | 14 755 | 62 984 | 428 005 | 505 744 | 480 970 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur marchés organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 | > 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 | > 5 ans | valeur de | valeur de |
| ans | ans | marché | marché | |||||
| Instruments de taux d'intérêt | 0 | 0 | 0 | 17 512 | 150 206 | 667 673 | 835 391 | 825 566 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 17 512 | 150 206 | 667 673 | 835 391 | 825 566 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps - floors - collars | ||||||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Dérivés sur actions et indices | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | ||||||||
| Sous-total | 0 | 0 | 0 | 17 512 | 150 206 | 667 673 | 835 391 | 825 566 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de couverture - Passif | 0 | 0 | 0 | 17 512 | 150 206 | 667 673 | 835 391 | 825 566 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur marchés organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
valeur de marché |
| Instruments de taux d'intérêt | 0 | 0 | 0 | 102 | 1 643 | 20 689 | 22 434 | 22 367 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 102 | 1 532 | 20 689 | 22 323 | 21 880 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps - floors - collars | 111 | 111 | 487 | |||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments | 0 | 0 | 0 | 226 | 0 | 0 | 226 | 182 |
| . Dérivés sur actions et indices | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | 226 | 226 | 182 | |||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 328 | 1 643 | 20 689 | 22 660 | 22 549 |
| . Opérations de change à terme | 416 | 416 | 276 | |||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de transaction - Actif | 0 | 0 | 0 | 744 | 1 643 | 20 689 | 23 076 | 22 825 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur marchés organisés | Opérations de gré à gré | Total en | Total en | |||||
| (en milliers d'euros) | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | ≤1 an | > 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
valeur de marché |
| Instruments de taux d'intérêt | 0 | 0 | 0 | 102 | 1 643 | 20 782 | 22 527 | 22 509 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 102 | 1 532 | 20 782 | 22 416 | 22 022 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps - floors - collars | 111 | 111 | 487 | |||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments | 0 | 0 | 0 | 4 321 | 0 | 0 | 4 321 | 5 862 |
| . Dérivés sur actions et indices | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | 4 321 | 4 321 | 5 862 | |||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 4 423 | 1 643 | 20 782 | 26 848 | 28 371 |
| . Opérations de change à terme | 375 | 375 | 222 | |||||
| Total Juste valeur des instruments | ||||||||
| dérivés de transaction - Passif | 0 | 0 | 0 | 4 798 | 1 643 | 20 782 | 27 223 | 28 593 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total encours notionnel |
Total encours notionnel |
| Instruments de taux d'intérêt | 10 160 914 | 10 419 514 |
| . Futures | 619 | |
| . FRA | ||
| . Swaps de taux d'intérêts | 10 142 576 | 10 395 281 |
| . Options de taux | ||
| . Caps - floors - collars | 18 338 | 23 614 |
| . Autres instruments conditionnels | ||
| Instruments de devises et or | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||
| . Options de change | ||
| Autres instruments | 0 | 0 |
| . Dérivés sur actions et indices boursiers | ||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||
| . Dérivés sur produits de base | ||
| . Dérivés de crédits | ||
| . Autres | ||
| Sous-total | 10 160 914 | 10 419 514 |
| . Opérations de change à terme | 47 409 | 57 697 |
| Total Notionnels | 10 208 323 | 10 477 211 |
(cf. Rapport de gestion partie risque de change)
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| EUR | 23 678 259 | 23 678 264 | 23 205 323 | 23 205 322 | |
| Autres devises de l'Union | |||||
| européenne | 900 | 904 | 911 | 897 | |
| USD | 13 882 | 13 874 | 13 939 | 14 038 | |
| JPY | 5 | 4 | 40 | 38 | |
| Autres devises | 2 143 | 2 143 | 2 616 | 2 534 | |
| Total bilan | 23 695 189 | 23 695 189 | 23 222 829 | 23 222 829 |
Néant
(cf. Rapport de gestion partie risque de liquiité et de financement)
| 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ≤ 3 mois | > 3 mois | > 1 an à |
> 5 ans | Indéterminée | Total | ||
| (en milliers d'euros) | à ≤ 1 an | ≤ 5 ans | |||||
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris | |||||||
| opérations internes au Crédit Agricole) | 278 917 | 114 498 | 110 442 | 383 248 | 753 | 887 858 | |
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) | 1 264 313 | 1 490 175 | 5 774 157 | 9 381 859 | 3 840 | 17 914 344 | |
| Total | 1 543 230 | 1 604 673 | 5 884 599 | 9 765 107 | 4 593 | 18 802 202 | |
| Dépréciations | -821 292 | ||||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
| 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | |
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) |
95 840 1 246 891 |
1 212 291 1 516 340 |
351 616 5 459 946 |
460 325 9 279 210 |
1 745 | 2 121 817 17 502 387 |
|
| Total Dépréciations |
1 342 731 | 2 728 631 | 5 811 562 | 9 739 535 | 1 745 | 19 624 204 -855 110 |
|
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
| 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ≤ 3 mois | > 3 mois | > 1 an | > 5 ans | Indéterminée | Total | ||
| (en milliers d'euros) | à ≤ 1 an | à ≤ 5 ans | |||||
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
2 778 240 | 2 705 190 | 2 910 752 | 4 124 872 | 12 519 054 | ||
| Dettes envers la clientèle | 5 050 238 | 220 937 | 558 903 | 83 340 | 5 913 418 | ||
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle | 7 828 478 | 2 926 127 | 3 469 655 | 4 208 212 | 0 | 18 432 472 |
| 31/12/2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
2 099 787 | 4 239 464 | 2 643 894 | 3 729 160 | 12 712 305 | |
| Dettes envers la clientèle | 4 494 243 | 160 639 | 766 058 | 89 515 | 5 510 455 | |
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle | 6 594 030 | 4 400 103 | 3 409 952 | 3 818 675 | 0 | 18 222 760 |
| 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | |
| Dettes représentées par un titre | |||||||
| Bons de caisse | 0 | ||||||
| Titres du marché interbancaire | 0 | ||||||
| Titres de créances négociables | NEANT | 0 | |||||
| Emprunts obligataires | 0 | ||||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | ||||||
| Total Dettes représentées par un titre | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Dettes subordonnées | |||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 0 | ||||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | ||||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 0 | ||||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | ||||||
| Total Dettes subordonnées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | |
| Dettes représentées par un titre | |||||||
| Bons de caisse Titres du marché interbancaire Titres de créances négociables Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre |
12 004 | 0 0 12 004 0 0 |
|||||
| Total Dettes représentées par un titre | 12 004 | 0 | 0 | 0 | 0 | 12 004 | |
| Dettes subordonnées | |||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dépôt de garantie à caractère mutuel Titres et emprunts participatifs |
0 0 0 0 |
||||||
| Total Dettes subordonnées | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Les montants présentés correspondent au montant attendu d'appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l'objet de provisions ou qui sont sous surveillance.
| 31/12/2016 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | ||
| Garanties financières données | NEANT | |||||||
| 31/12/2015 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total | ||
| Garanties financières données | NEANT |
Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 " Risque de marché".
(cf. Rapport de gestion partie risque de taux d'intérêts)
Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable.
Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur marché | Montant | Valeur marché | Montant | |||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Notionnel | positive | négative | Notionnel |
| Couverture de juste valeur | 505 744 | 823 853 | 9 560 941 | 480 761 | 822 238 | 9 879 601 |
| Taux d'intérêt | 505 744 | 823 853 | 9 560 941 | 480 761 | 822 238 | 9 879 601 |
| Instruments de capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture de flux de trésorerie | 0 | 11 538 | 79 900 | 209 | 3 328 | 75 000 |
| Taux d'intérêt | 11 538 | 79 900 | 209 | 3 328 | 75 000 | |
| Instruments de capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger | ||||||
| Total Instruments dérivés de couverture | 505 744 | 835 391 | 9 640 841 | 480 970 | 825 566 | 9 954 601 |
(cf. Rapport de gestion partie risques opérationnels)
Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s'appliquent de manière progressive jusqu'au 31 décembre 2017, de même pour l'exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019.
Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l'exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l'exigence Bâle 1).
Le niveau plancher a été supprimé. Cependant, l'information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévue jusqu'à la fin de la période transitoire prévue fin 2017.
Les fonds propres sont répartis en trois catégories :
Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d'inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l'objet d'une clause de « grand-père » qui s'étale sur 10 ans jusqu'à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.
Les déductions relatives aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent respectivement selon le type de l'instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s'appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l'établissement n'est pas soumis à l'application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d'assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.
En 2016 comme en 2015 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale a répondu aux exigences réglementaires.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 1 229 | 998 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 44 500 | 47 405 |
| Sur opérations avec la clientèle | 521 455 | 570 846 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la | ||
| vente | 14 805 | 20 472 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à | ||
| l'échéance | 14 717 | 16 824 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 186 869 | 96 921 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et produits assimilés | ||
| Produits d'intérêts (1) (2) | 783 575 | 753 466 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -2 817 | -1 149 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -174 151 | -185 630 |
| Sur opérations avec la clientèle | -41 338 | -49 920 |
| Sur dettes représentées par un titre | -2 | -41 |
| Sur dettes subordonnées | ||
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | -267 500 | -183 723 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et charges assimilées | -1 | -1 |
| Charges d'intérêts | -485 809 | -420 464 |
(1) Dont 9 335 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2016 contre 29 293 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
(2) Dont 1 048 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2016 contre 1 276 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 814 | -46 | 768 | 801 | -228 | 573 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 19 932 | -28 271 | -8 339 | 22 116 | -27 682 | -5 566 |
| Sur opérations avec la clientèle | 84 672 | -1 894 | 82 778 | 80 217 | -2 097 | 78 120 |
| Sur opérations sur titres | -378 | -378 | -245 | -245 | ||
| Sur opérations de change | 171 | 171 | 192 | 192 | ||
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
379 | -56 | 323 | 196 | -75 | 121 |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de | ||||||
| services bancaires et financiers | 176 828 | -15 906 | 160 922 | 175 223 | -15 443 | 159 780 |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 3 224 | -75 | 3 149 | 3 282 | -99 | 3 183 |
| Produits nets des commissions | 286 020 | -46 626 | 239 394 | 282 027 | -45 869 | 236 158 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | ||
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat par nature | 1 577 | -1415 |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat sur option | ||
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | ||
| (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à | ||
| l'étranger) | 827 | 916 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | 5 742 | 166 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
8 146 | -333 |
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 31/12/2016 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 183 542 | -177 787 | 5 755 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques | 94 468 | -86 910 | 7 558 |
| couverts | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de | 89 074 | -90 877 | -1 803 |
| couvertures) | |||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt | 2 231 886 | -2 231 899 | -13 |
| d'un portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 1 102 375 | -1 129 562 | -27 187 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 1 129 511 | -1 102 337 | 27 174 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille | 0 | 0 | 0 |
| d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | |||
| Total Résultat de la comptabilité de couverture | 2 415 428 | -2 409 686 | 5 742 |
| 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 93 787 | -93 594 | 193 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques | 86 449 | -7 145 | 79 304 |
| couverts | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de | 7 338 | -86 449 | -79 111 |
| couvertures) | |||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt | 2 433 017 | -2 433 044 | -27 |
| d'un portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 1 188 046 | -1 244 999 | -56 953 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 1 244 971 | -1 188 045 | 56 926 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille | 0 | 0 | 0 |
| d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | |||
| Total Résultat de la comptabilité de couverture | 2 526 804 | -2 526 638 | 166 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | 39 023 | 25 016 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) | -5 206 | -4 404 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) | -22 | -172 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et | ||
| sur prêts et créances | ||
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente | 33 795 | 20 440 |
(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 " Coût du risque".
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | ||
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats | ||
| d'assurance | ||
| Autres produits nets de l'activité d'assurance | ||
| Variation des provisions techniques des contrats d'assurance | ||
| Produits nets des immeubles de placement | -631 | -549 |
| Autres produits (charges) nets | 732 | 1 416 |
| Produits (charges) des autres activités | 101 | 867 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Charges de personnel | -182 330 | -183 106 |
| Impôts et taxes (1) | -17 523 | -13 821 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation | -90 407 | -87 471 |
| Charges générales d'exploitation | -290 260 | -284 398 |
(1) Dont 2 083 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution.
Le montant des charges générales d'exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale.
La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2016 est donnée ci-dessous :
Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale
| Ernst&Young | IFEC | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros hors taxes) | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | Total 2016 |
| Commissariat aux comptes, certification, examen des | |||||
| comptes individuels et consolidés | 128 | 128 | 92 | 92 | 220 |
| Emetteur | 128 | 128 | 92 | 92 | 220 |
| Filiales intégrées globalement | 0 | ||||
| Autres services | 9 | 10 | 0 | 0 | 9 |
| Autres diligences et prestations directement liées à la | |||||
| mission du Commissaire aux comptes (1) | 9 | 10 | 0 | 0 | 9 |
| Emetteur | 9 | 10 | 9 | ||
| Filiales intégrées globalement | 0 | ||||
| Autres prestations (1) | 0 | ||||
| Services autres que la certification des comptes (2) | 0 | ||||
| Total | 137 | 138 | 92 | 92 | 229 |
Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés de la Caisse Régionale, consolidées par intégration globale
| PWC SELLAM | Total | ||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros hors taxes) | 2016 | 2015 | 2016 |
| Commissariat aux comptes, certification, examen des | |||
| comptes individuels et consolidés | 3 | 2 | 3 |
| 0 | |||
| Autres services | 0 | 0 | 0 |
| Autres diligences et prestations directement liées à la |
0 | ||
| mission du Commissaire aux comptes (1) | |||
| 0 | |||
| Services autres que la certification des comptes (2) | 0 | ||
| Total | 3 | 2 | 3 |
(1) pour 2016, prestations du 1er janvier au 16 juin 2016
(2) pour 2016, prestations à partir du 17 juin 2016
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | -8 254 | -7 774 |
| Immobilisations corporelles | -8 103 | -7 713 |
| Immobilisations incorporelles | -151 | -61 |
| Dotations (reprises) aux dépréciations Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles |
0 | 0 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
-8 254 | -7 774 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -120 876 | -138 675 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances | -108 021 | -125 677 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | -2 | |
| Engagements par signature | -1 002 | -2 927 |
| Risques et charges | -11 853 | -10 069 |
| Reprises de provisions et de dépréciations | 93 321 | 98 827 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances | 88 306 | 95 764 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | 3 | 24 |
| Engagements par signature | 2 799 | 688 |
| Risques et charges | 2 213 | 2 351 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | -27 555 | -39 848 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers | ||
| disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés | ||
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -1 013 | -1 268 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 2 146 | 4 949 |
| Décotes sur crédits restructurés | -92 | -179 |
| Pertes sur engagements par signature | ||
| Autres pertes | ||
| Autres produits | ||
| Coût du risque | -26 514 | -36 346 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation Plus-values de cession |
1 088 1 166 |
-72 |
| Moins-values de cession | -78 | -72 |
| Titres de capitaux propres consolidés Plus-values de cession Moins-values de cession |
0 | 0 |
| Produits (charges) nets sur opérations de regroupement | ||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 1 088 | -72 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | -80 776 | -92 331 |
| Charge d'impôt différé (1) | -14 689 | 1 132 |
| Charge d'impôt de la période | -95 465 | -91 199 |
(1) Dont -21 804 milliers d'euros de charge d'impôt différés sur les décalages comptable fiscal au titre de l'exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 portant le taux d'imposition courant de 34 ,43% à 28,92%. Cette charge est relative aux impôts différés pour lesquels le retournement est prévu à compter de l'exercice 2020 (ou 2019 selon le cas).
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires Effet de l'imposition à taux réduit Effet des autres éléments |
255 262 | 34,43% | 87 887 -13 023 109 -195 20 687 |
| Taux et charge effectifs d'impôt | 37,40% | 95 465 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016.
Le total des impots différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s'élève à 2784k€.
Il n'y a pas de différences temporelles.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
261 544 | 38,00% | 99 387 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires Effet de l'imposition à taux réduit Effet des autres éléments |
735 1 -154 -8 770 |
||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 34,87% | 91 199 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2015.
Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | ||
| recyclables | ||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | 0 | 0 |
| Ecart de réévaluation de la période | ||
| Transferts en résultat | ||
| Autres variations | ||
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 7 097 | -11 790 |
| Ecart de réévaluation de la période | 750 | -16 194 |
| Transfert en résultat | 6 347 | 4 404 |
| Autres variations | ||
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | -8 018 | 3 026 |
| Ecart de réévaluation de la période | -8 018 | 3 026 |
| Transferts en résultat | ||
| Autres variations | ||
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des | ||
| entreprises mises en équivalence | ||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors | ||
| entreprises mises en équivalence | 2 176 | 4 766 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des | ||
| entreprises mises en équivalence | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités | ||
| abandonnées | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | 1 255 | -3 998 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non | ||
| recyclables | ||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi | -3 272 | 1 311 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des | ||
| entreprises mises en équivalence | ||
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | ||
| hors entreprises mises en équivalence | 608 | -451 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | ||
| des entreprises mises en équivalence | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur | ||
| activités abandonnées | ||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | -2 664 | 860 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres | -1 409 | -3 138 |
| Dont part du Groupe | -1 409 | -3 138 |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle |
| 31/12/2015 | Variation | 31/12/2016 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Brut | Impôt | Net d'impôt Net dont part Groupe |
Brut | Impôt | Net d'impôt Net dont part Groupe |
Brut | Impôt | Net d'impôt Net dont part Groupe |
|||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ||||||||||||
| recyclables | ||||||||||||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | 0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | -11 790 | 5 808 | -5 982 | -5 982 | 18 887 | -5 735 | 13 152 | 13 152 | 7 097 | 73 | 7 170 | 7 170 |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | 3 026 | -1 042 | 1 984 | 1 984 | -11 044 | 22 072 | 11 028 | 11 028 | -8 018 | 2 103 | -5 915 | -5 915 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors | ||||||||||||
| entreprises mises en équivalence | -8 764 | 4 766 | -3 998 | -3 998 | 7 843 | 16 337 | 24 180 | 24 180 | -921 | 2 176 | 1 255 | 1 255 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables | -8 764 | 4 766 | -3 998 | -3 998 | 7 843 | 16 337 | 24 180 | 24 180 | -921 | 2 176 | 1 255 | 1 255 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
||||||||||||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi | 1 311 | -451 | 860 | 860 | -4 583 | 1 059 | -3 524 | -3 524 | -3 272 | 608 | -2 664 | -2 664 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
1 311 | -451 | 860 | 860 | -4 583 | 1 059 | -3 524 | -3 524 | -3 272 | 608 | -2 664 | -2 664 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
0 | 0 | 0 | |||||||||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables | 1 311 | -451 | 860 | 860 | -4 583 | 1 059 | -3 524 | -3 524 | -3 272 | 608 | -2 664 | -2 664 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | -7 453 | 4 315 | -3 138 | -3 138 | 3 260 | 17 396 | 20 656 | 20 656 | -4 193 | 2 784 | -1 409 | -1 409 |
L'information financière fournie dans les reportings internes de la Caisse Régionale concerne l'activité bancaire dans son intégralité.
Néant
L'analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d'enregistrement comptable des activités.
La Caisse Régionale du Languedoc enregistre comptablement ses activités en France.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | ||
| Caisse | 94 963 | 105 746 | ||||
| Banques centrales | 35 294 | 28 990 | ||||
| Valeur au bilan | 130 257 | 0 | 134 736 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
23 076 | 22 825 |
| Valeur au bilan | 23 076 | 22 825 |
| Dont Titres prêtés |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Intruments de capitaux propres | 0 | 0 |
| Actions et autres titres à revenu variable | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||
| Prêts et avances | 0 | 0 |
| Créances sur la clientèle | ||
| Créances sur les établissements de crédit | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Instruments dérivés | 23 076 | 22 825 |
| Valeur au bilan | 23 076 | 22 825 |
Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l'entité est autorisée à redonner en garantie.
Néant
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 27 223 | 28 593 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||
| Valeur au bilan | 27 223 | 28 593 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes représentées par un titre | ||
| Dettes envers la clientèle | ||
| Dettes envers les établissements de crédit | ||
| Instruments dérivés | 27 223 | 28 593 |
| Valeur au bilan | 27 223 | 28 593 |
Néant
Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d'intérêt.
L'information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêt et de change.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan | Gains latents | Pertes latentes Valeur au bilan | Gains latents | Pertes latentes | |
| Effets publics et valeurs assimilées | 95 521 | 15 360 | 84 569 | 9 195 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 753 427 | 25 504 | -2 560 | 531 609 | 38 788 | -16 617 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 22 332 | 3 | -1 014 | 6 962 | 8 | -2 |
| Titres de participation non consolidés | 1 644 599 | 21 124 | -262 | 846 186 | 20 016 | -327 |
| Total des titres disponibles à la vente | 2 515 879 | 61 991 | -3 836 | 1 469 326 | 68 007 | -16 946 |
| Créances disponibles à la vente | ||||||
| Total des créances disponibles à la vente | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la | ||||||
| vente (1) | 2 515 879 | 61 991 | -3 836 | 1 469 326 | 68 007 | -16 946 |
| Impôts | -12 423 | 1 035 | -17 180 | 5 722 | ||
| Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la | ||||||
| vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt) |
49 568 | -2 801 | 50 827 | -11 224 |
(1) Dont 38 434 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2016 et 39 553 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
«Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 751 923 milliers d'euros au 31 décembre 2016 et 716 014 milliers d'euros au 31 décembre 2015.»
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Etablissements de crédit | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Prêts et avances | 75 412 | 48 662 |
| Comptes et prêts | 23 984 | 27 948 |
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | 14 284 | 12 295 |
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Titres reçus en pension livrée | 50 736 | 20 022 |
| Prêts subordonnés | 692 | 692 |
| Autres prêts et créances | ||
| Valeur brute | 75 412 | 48 662 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette des prêts et créances auprès des |
||
| établissements de crédit | 75 412 | 48 662 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Titres de dettes | 0 | 0 |
| Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Prêts et avances | 812 446 | 2073155 |
| Comptes ordinaires | 59 427 | 60 518 |
| Comptes et avances à terme | 753 019 | 1 968 229 |
| Prêts subordonnés | 44 408 | |
| Valeur brute | 812 446 | 2 073 155 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit | ||
| Agricole | 812 446 | 2 073 155 |
| Valeur au bilan | 887 858 | 2 121 817 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||||||
| Opérations avec la clientèle | ||||||
| Titres de dettes | 3 868 | 3 868 | ||||
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 868 | 3 868 | ||||
| Prêts et avances | 17 910 476 | 17 498 519 | ||||
| Créances commerciales | 26 531 | 30 886 | ||||
| Autres concours à la clientèle | 17 686 033 | 17 236 567 | ||||
| Titres reçus en pension livrée | ||||||
| Prêts subordonnés | ||||||
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | ||||||
| Créances nées d'opérations de réassurance | ||||||
| Avances en comptes courants d'associés | ||||||
| Comptes ordinaires débiteurs | ||||||
| Valeur brute | 17 914 344 | 17 502 387 | ||||
| Dépréciations | -821 292 | -855 110 | ||||
| Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle | 17 093 052 | 16 647 277 | ||||
| Opérations de location-financement | ||||||
| Location-financement immobilier | ||||||
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées | ||||||
| Valeur brute | 0 | 0 | ||||
| Dépréciations | ||||||
| Valeur nette des opérations de location-financement | 0 | 0 | ||||
| Valeur au bilan | 17 093 052 | 16 647 277 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | 452 062 | 517 782 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 249 415 | 180 012 |
| Total | 701 477 | 697 794 |
| Dépréciations | ||
| Valeur au bilan | 701 477 | 697 794 |

(1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral.
(2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l'accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)).
| Actifs transférés non décomptabilisés intégralement | ||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/2015 | ||||||||||||||
| Actifs transférés restant comptabilisés en totalité | Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité |
|||||||||||||
| Nature des actifs transférés | Actifs transférés | Passifs associés | Actifs et passifs associés |
Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert |
Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) |
Valeur comptable des passif associés |
||||||||
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable | Dont titrisation (non déconsolidante) |
Dont pensions livrées |
Dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable | Dont titrisation (non déconsolidante) |
Dont pensions livrées |
Dont autres (1) Juste valeur (2) | Juste valeur nette (2) |
||||||
| Détenus à des fins de | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| transaction | ||||||||||||||
| Instruments de capitaux propres | ||||||||||||||
| Titres de dette | ||||||||||||||
| Prêts et avances | ||||||||||||||
| Désignés à la juste valeur par | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| résultat sur option | ||||||||||||||
| Instruments de capitaux propres | ||||||||||||||
| Titres de dette | ||||||||||||||
| Prêts et avances | ||||||||||||||
| Disponibles à la vente | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Instruments de capitaux propres | ||||||||||||||
| Titres de dette | ||||||||||||||
| Prêts et avances | ||||||||||||||
| Prêts et créances | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Titres de dette | ||||||||||||||
| Prêts et avances | ||||||||||||||
| Détenus jusqu'à l'échéance | 20244 | 0 | 20244 | 0 | 21200 | 20020 | 0 | 20020 | 0 | 20020 | 1180 | 0 | 0 | 0 |
| Titres de dette | 20244 | 20244 | 21200 | 20020 | 20020 | 20020 | 1180 | |||||||
| Prêts et avances | ||||||||||||||
| Total Actifs financiers | 20244 | 0 | 20244 | 0 | 21200 | 20020 | 0 | 20020 | 0 | 20020 | 1180 | 0 | 0 | 0 |
| Opérations de location | ||||||||||||||
| financement | ||||||||||||||
| Total Actifs transférés | 20244 | 0 | 20244 | 0 | 21200 | 20020 | 0 | 20020 | 0 | 20020 | 1180 | 0 | 0 | 0 |
(1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral.
(2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l'accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)).
Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d'actifs au sens de l'amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs.
Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d'actif au sens de la norme IFRS 7.
Au titre de l'exercice, la Caisse Régionale n'a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement.
Au titre de l'exercice, la Caisse Régionale n'a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| Créances sur la clientèle | -855 110 | -111 975 | 145 795 | -2 | -821 292 | ||
| dont dépréciations collectives | -301 135 | -25 559 | 12 766 | -1 | -313 929 | ||
| Opérations de location-financement | 0 | ||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 0 | ||||||
| Actifs disponibles à la vente | -39 553 | -22 | 1 141 | -38 434 | |||
| Autres actifs financiers | -12 | 3 | -9 | ||||
| Total Dépréciations des actifs financiers | -894 675 | 0 | -111 997 | 146 939 | -2 | 0 | -859 735 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| Créances sur la clientèle | -866 466 | -146 229 | 157 583 | 3 | -1 | -855 110 | |
| dont dépréciations collectives | -281 150 | -36 460 | 16 473 | 2 | -301 135 | ||
| Opérations de location-financement | 0 | ||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 0 | ||||||
| Actifs disponibles à la vente | -39 387 | -172 | 6 | -39 553 | |||
| Autres actifs financiers | -34 | -2 | 24 | -12 | |||
| Total Dépréciations des actifs financiers | -905 887 | 0 | -146 403 | 157 613 | 3 | -1 | -894 675 |
Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l'État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.
L'exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.
Les expositions significatives de la Caisse Régionale au risque souverain sont les suivantes :
| 31/12/2016 | Expositions nettes de dépréciations | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Dont portefeuille bancaire | Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) |
Total activité banque brut de couvertures |
Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente |
Total activité banque net de couvertures |
|||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Actifs à la juste valeur par résultat |
Prêts et créances | |||||||||
| Allemagne | ||||||||||||
| Arabie Saoudite | ||||||||||||
| Chine | ||||||||||||
| Espagne | ||||||||||||
| Etats-Unis | ||||||||||||
| France | 431 289 | 95 521 | ||||||||||
| Grèce | ||||||||||||
| Hong Kong | ||||||||||||
| Irlande | ||||||||||||
| Italie | ||||||||||||
| Japon | ||||||||||||
| Maroc | ||||||||||||
| Portugal | ||||||||||||
| Royaume-Uni | ||||||||||||
| Russie | ||||||||||||
| Syrie | ||||||||||||
| Ukraine | ||||||||||||
| Total | 431 289 | 95 521 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| 31/12/2015 | Expositions nettes de dépréciations | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Dont portefeuille bancaire | Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) |
Total activité banque brut de couvertures |
Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente |
Total activité banque net de couvertures |
||||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Actifs à la juste valeur par résultat |
Prêts et créances | ||||||||
| Allemagne | |||||||||||
| Arabie Saoudite | |||||||||||
| Chine | |||||||||||
| Espagne | |||||||||||
| Etats-Unis | |||||||||||
| France | 496 784 | 84 569 | |||||||||
| Grèce | |||||||||||
| Hong Kong | |||||||||||
| Irlande | |||||||||||
| Italie | |||||||||||
| Japon | |||||||||||
| Maroc | |||||||||||
| Portugal | |||||||||||
| Royaume-Uni | |||||||||||
| Russie | |||||||||||
| Syrie | |||||||||||
| Ukraine | |||||||||||
| Total | 496 784 | 84 569 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Néant
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Etablissements de crédit | |||||
| Comptes et emprunts dont comptes ordinaires créditeurs dont comptes et emprunts au jour le jour Valeurs données en pension |
1 394 | 1 121 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 51 021 | 20 042 | |||
| Total | 52 415 | 21 163 | |||
| Opérations internes au Crédit Agricole | |||||
| Comptes ordinaires créditeurs | 125 685 | 120 070 | |||
| Comptes et avances à terme | 12 340 954 | 12 571 072 | |||
| Total | 12 466 639 | 12 691 142 | |||
| Valeur au bilan | 12 519 054 | 12 712 305 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 4 019 758 | 3 560 940 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 57 325 | 49 319 |
| Autres dettes envers la clientèle | 1 836 335 | 1 900 196 |
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | ||
| Dettes nées d'opérations de réassurance | ||
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et | ||
| rétrocessionnaires en représentation d'engagements | ||
| techniques | ||
| Valeur au bilan | 5 913 418 | 5 510 455 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Dettes représentées par un titre | ||
| Bons de caisse | ||
| Titres du marché interbancaire | ||
| Titres de créances négociables | 12 004 | |
| Emprunts obligataires | ||
| Autres dettes représentées par un titre | ||
| Valeur au bilan | 0 | 12 004 |
| Dettes subordonnées | ||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | ||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | |
| Titres et emprunts participatifs | ||
| Valeur au bilan | 0 | 5 |
| 31/12/2016 | Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants bruts des | Montants bruts des | Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Autres montants compensables sous conditions |
||||
| Nature des instruments financiers |
actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
passifs effectivement compensés comptablement |
Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | ||
| Dérivés (1) | 528 031 | 528 031 | 499 064 | 6 600 | 22 367 | ||
| Prises en pension de titres (2) |
222 880 | 172 131 | 50 749 | 50 645 | 104 | ||
| Prêts de titres | 0 | 0 | |||||
| Autres instruments financiers |
0 | 0 | |||||
| Total des actifs financiers soumis à compensation |
750 911 | 172 131 | 578 780 | 549 709 | 6 600 | 22 471 |
(1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté.
(2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté.
| 31/12/2015 | Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants bruts des | Montants bruts des | conditions Montants nets des Montants bruts des actifs financiers passifs financiers présentés dans les relevant de états de synthèse convention-cadre de compensation |
Autres montants compensables sous | Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
|||
| Nature des instruments financiers |
actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
passifs effectivement compensés comptablement |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie |
||||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | ||
| Dérivés (1) | 503 140 | 503 140 | 466 541 | 14 270 | 22 329 | ||
| Prises en pension de titres | |||||||
| (2) | 20 022 | 20 022 | 20 018 | 4 | |||
| Prêts de titres | 0 | 0 | |||||
| Autres instruments financiers |
0 | 0 | |||||
| Total des actifs financiers soumis à compensation |
523 162 | 0 | 523 162 | 486 559 | 14 270 | 22 333 |
(1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté.
(2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté.
| 31/12/2016 | Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants bruts des | Montants bruts des | Montants nets des | Autres montants compensables sous conditions |
|||||
| Nature des instruments financiers |
passifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
actifs effectivement compensés comptablement |
passifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation |
Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | |||
| Dérivés (1) | 857 840 | 857 840 | 499 064 | 344 740 | 14 036 | |||
| Mises en pension de titres (2) |
233 236 | 172 131 | 61 105 | 50 645 | 10 460 | |||
| Emprunts de titres | 0 | 0 | ||||||
| Autres instruments financiers |
0 | 0 | ||||||
| Total des passifs financiers soumis à compensation |
1 091 076 | 172 131 | 918 945 | 549 709 | 344 740 | 24 496 |
(1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté.
| 31/12/2015 | Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensés compensation |
Montants bruts des | Montants nets des | Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après | |||
| Nature des instruments financiers |
actifs effectivement comptablement |
passifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de |
Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt |
l'ensemble des effets de compensation |
||
| compensation | de garantie | ||||||
| (en milliers d'euros) | (a) | (b) | (c)=(a)-(b) | (d) | (e)=(c)-(d) | ||
| Dérivés (1) | 843 600 | 843 600 | 466 541 | 155 401 | 221 658 | ||
| Mises en pension de titres | |||||||
| (2) | 20 018 | 20 018 | 20 018 | ||||
| Emprunts de titres | 0 | 0 | |||||
| Autres instruments | |||||||
| financiers | 0 | 0 | |||||
| Total des passifs financiers soumis à compensation |
863 618 | 0 | 863 618 | 466 541 | 155 401 | 241 676 |
(1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés au passif à la date d'arrêté.
(2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | (1) | |
| Impôts courants | 5 996 | 90 971 |
| Impôts différés (1) | 147 142 | 156 981 |
| Total Actifs d'impôts courants et différés | 153 138 | 247 952 |
| Impôts courants | 360 | 81 247 |
| Impôts différés | 108 | 131 |
| Total Passifs d'impôts courants et différés | 468 | 81 378 |
(1) Dont diminution du stock d'impôts différés actifs sur décalage fiscal comptable de 20 191 milliers d'euros au titre de l'exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 portant le taux d'imposition courant de 34 ,43% à 28,92%. Cette diminution du stock d'impôts différés est relative aux impôts différés pour lesquels le retournement est prévu à compter de l'exercice 2020 (ou 2019, selon le cas).
Le net des actifs et passifs d'impôts différés se décompose comme suit :
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | ||
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Décalages temporaires comptables-fiscaux | 143 192 | 0 | 154 888 | 0 | |
| Charges à payer non déductibles | 1 779 | 1 669 | |||
| Provisions pour risques et charges non | |||||
| déductibles | 116 246 | 123 123 | |||
| Autres différences temporaires | 25 167 | 30 096 | |||
| Impots différés sur réserves latentes | 1 362 | 0 | -1 024 | 0 | |
| Actifs disponibles à la vente | -4 012 | -3 632 | |||
| Couvertures de Flux de Trésorerie | 3 448 | 1 345 | |||
| Gains et pertes sur écarts actuariels | 1 923 | 1 264 | |||
| Impots différés sur résultat | 2 480 | 2 986 | |||
| Total Impôts différés | 147 034 | 0 | 156 850 | 0 |
Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Autres actifs | 885 435 | 601 967 |
| Comptes de stocks et emplois divers | 186 | 186 |
| Gestion collective des titres Livret de développement durable | ||
| Débiteurs divers | 885 219 | 601 711 |
| Comptes de règlements | 30 | 70 |
| Capital souscrit non versé | ||
| Autres actifs d'assurance | ||
| Parts des réassureurs dans les provisions techniques | ||
| Comptes de régularisation | 125 783 | 122 986 |
| Comptes d'encaissement et de transfert | 41 857 | 42 850 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | ||
| Produits à recevoir | 75 737 | 67 338 |
| Charges constatées d'avance | 81 | 352 |
| Autres comptes de régularisation | 8 108 | 12 446 |
| Valeur au bilan | 1 011 218 | 724 953 |
(1) Dont 568 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | 457 118 | 340 286 |
| Comptes de règlements | ||
| Créditeurs divers | 454 886 | 337 062 |
| Versement restant à effectuer sur titres | 2 232 | 3 224 |
| Autres passifs d'assurance | ||
| Autres | ||
| Comptes de régularisation | 287 582 | 236 452 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 31 704 | 5 105 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 5 | 5 |
| Produits constatés d'avance | 91 948 | 81 297 |
| Charges à payer | 128 274 | 128 920 |
| Autres comptes de régularisation | 35 651 | 21 125 |
| Valeur au bilan | 744 700 | 576 738 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.
(2) Les montants sont indiqués en net.
Néant
Néant
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 13 000 | 7 | -613 | 12 394 | |||
| Amortissements et dépréciations | -6 447 | -476 | 124 | -6 799 | |||
| Valeur au bilan (1) | 6 553 | 0 | -469 | -489 | 0 | 0 | 5 595 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 13 126 | -1 026 | 900 | 13 000 | |||
| Amortissements et dépréciations | -5 873 | -554 | 144 | -164 | -6 447 | ||
| Valeur au bilan (1) | 7 253 | 0 | -554 | -882 | 0 | 736 | 6 553 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.
La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d'expert », s'élève à 13 346 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 13 695 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|---|
| Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Valorisation fondée sur des données observables Valorisation fondée sur des données non observables |
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 |
13 346 | 13 695 |
| Valeur de marché des immeubles de placement | 13 346 | 13 695 |
Tous les immeubles de placement font l'objet d'une comptabilisation au coût amorti au bilan.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 257 373 | 15 466 | -12 813 | 260 026 | |||
| Amortissements et dépréciations (1) | -212 841 | -8 103 | 1 822 | -219 122 | |||
| Valeur au bilan | 44 532 | 0 | 7 363 | -10 991 | 0 | 0 | 40 904 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 77 488 | 158 | -60 | 77 586 | |||
| Amortissements et dépréciations | -72 863 | -151 | -73 014 | ||||
| Valeur au bilan | 4 625 | 0 | 7 | -60 | 0 | 0 | 4 572 |
(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 251 058 | 13 628 | -6 413 | -900 | 257 373 | ||
| Amortissements et dépréciations (1) | -205 907 | -7 713 | 615 | 164 | -212 841 | ||
| Valeur au bilan | 45 151 | 0 | 5 915 | -5 798 | 0 | -736 | 44 532 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 77 462 | 44 | -19 | 1 | 77 488 | ||
| Amortissements et dépréciations | -72 802 | -61 | -72 863 | ||||
| Valeur au bilan | 4 660 | 0 | -17 | -19 | 0 | 1 | 4 625 |
(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.
Néant
Néant
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne-logement | 17 967 | 7 525 | 25 492 | |||||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 7 501 | 1 002 | -113 | -2 799 | 1 | 5 592 | ||
| Risques opérationnels | 38 906 | 4 243 | -241 | -108 | 42 800 | |||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 8 276 | 108 | -36 | 2 986 | 11 334 | |||
| Litiges divers | 37 651 | 7 986 | -2 098 | -2 539 | 41 000 | |||
| Participations | 0 | |||||||
| Restructurations | 0 | |||||||
| Autres risques | 11 075 | 4 793 | -4 538 | -23 | 11 307 | |||
| Total | 121 376 | 0 | 25 657 | -6 990 | -5 505 | 1 | 2 986 | 137 525 |
(1) Dont 6 798 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 4 533 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2014 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne-logement | 17 894 | 6 530 | -6 456 | -1 | 17 967 | |||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 8 297 | 2 927 | -3 036 | -688 | 1 | 7 501 | ||
| Risques opérationnels | 35 902 | 4 426 | -984 | -438 | 38 906 | |||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 9 686 | 315 | -36 | -1 689 | 8 276 | |||
| Litiges divers | 34 827 | 6 918 | -512 | -3 580 | -2 | 37 651 | ||
| Participations | 0 | |||||||
| Restructurations | 0 | |||||||
| Autres risques | 12 709 | 5 334 | -5 327 | -1 640 | -1 | 11 075 | ||
| Total | 119 315 | 0 | 26 450 | -9 859 | -12 838 | -3 | -1 689 | 121 376 |
(1) Dont 3 850 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 4425 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.
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| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 1 016 276 | 956 457 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 938 707 | 804 191 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 982 928 | 906 773 |
| Total plans d'épargne-logement | 2 937 911 | 2 667 421 |
| Total comptes épargne-logement | 287 383 | 296 679 |
| Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement | 3 225 294 | 2 964 100 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016 et à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 11 379 | 8 093 |
| Comptes épargne-logement | 28 935 | 21 477 |
| Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne logement |
40 314 | 29 570 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 9 465 | 9 414 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 4 335 | 2 742 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 11 692 | 5 811 |
| Total plans d'épargne-logement | 25 492 | 17 967 |
| Total comptes épargne-logement | ||
| Total Provision au titre des contrats épargne-logement | 25 492 | 17 967 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Dotations | Reprises | Autres mouvements |
31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement Comptes épargne-logement |
17 967 | 7 525 | 25 492 0 |
||
| Total Provision au titre des contrats épargne-logement | 17 967 | 7 525 | 0 | 0 | 25 492 |
L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».
La Caisse régionale du Languedoc est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d'Associés (CCA).
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du conseil d'administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse régionale | Nombre de titres au 01/01/2016 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres remboursés |
Nombre de titres au 31/12/2016 |
% du capital |
% des droits de vote |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) | 2 115 852 | 21 035 | 61 854 | 2 075 033 | 10,40% | 0 |
| Dont part du Public | 2 051 903 | 61 854 | 1 990 049 | 9,97% | ||
| Dont part Sacam Mutualisation | ||||||
| Dont part autodétenue | 63 949 | 21 035 | 84 984 | 0,43% | ||
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) Dont part du Public |
5 105 397 | 5 105 397 | 5 105 397 | 5 105 397 | 0 | 0 |
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 5 105 397 | 5 105 397 | ||||
| Dont part Sacam Mutualisation | 5 105 397 | 5 105 397 | 25,53% | |||
| Parts sociales | 12 774 184 | 1 | 1 | 12 774 184 | 0 | 100,00% |
| Dont 102 Caisses Locales | 12 774 043 | 12 774 043 | 97,52% | |||
| Dont 28 administrateurs de la CR | 140 | 140 | 2,39% | |||
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | 1 | 0 | 0,09% | ||
| Dont Sacam Mutualisation | 0 | 1 | 1 | |||
| Dont Autres | ||||||
| Total | 19 995 433 | 5 126 433 | 5 167 252 | 19 954 614 | 0 | 100,00% |
La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 199 546 d'euros
Néant
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de ... sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.
La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l'assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.
| Année de rattachement du |
Par CCI | Par CCA | Par Part Sociale |
|---|---|---|---|
| dividende | Montant Net | Montant Net | Montant Net |
| 2013 | 2,34 | 2,34 | 0,24 |
| 2014 | 2,30 | 2,30 | 0,19 |
| 2015 | 2,34 | 2,34 | 0,16 |
| Prévu 2016 | 2,39 | 2,39 | 0,15 |
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s'élèvent à 19 416 milliers d'euros en 2016.
L'affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2016 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d'administration à l'Assemblée générale de la Caisse Régionale du 28 mars 2017.
Le texte de la résolution est le suivant :
L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2016, correspondant au résultat net social de 159 062 994,40 €, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.
Elle constate par ailleurs le report à nouveau créditeur au bilan du 31 décembre 2016 pour 205 344,36 €.
Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :
Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 140 190 982,06 €.
Les trois quarts de ce résultat doivent obligatoirement être affectés à la réserve légale, soit 105 143 236,55 €.
Le Conseil d'Administration propose d'affecter le quart disponible à la réserve facultative, soit 35 047 745,51 €.
Néant
Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenues par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif.
| 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Pourcentage des droits de vote des détenteurs de paticipations ne donnant pas le contrôle |
Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle |
Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période |
Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période |
Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle |
||
| Force Languedoc | 0,0024900% | 0,0024900% | 14 | ||||
| Total | 0 | 14 | 0 |
| 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Pourcentage des droits de vote des détenteurs de paticipations ne donnant pas le contrôle |
Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle |
Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période |
Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période |
Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle |
||
| Force Languedoc | 0,0035000% | 0,0035000% | 14 | ||||
| Total | 0 | 14 | 0 |
Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives pour la Caisse Régionale sur la base des états financiers présentés en normes IFRS.
| 31/12/2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total bilan | PNB | Résultat net | Résultat global | |||
| Force Languedoc | |||||||
| Total | 0 | 0 | 0 | 0 |
| 31/12/2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total bilan | PNB | Résultat net | Résultat global | |||
| Force Languedoc | 402 231 | 174 | -2 289 | -6 203 | |||
| Total | 402 231 | 174 | -2 289 | -6 203 |
La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle.
L'échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.
Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ».
Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l'absence de maturité définie.
| 31/12/2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total |
| Caisse, banques centrales | 130 257 | 130 257 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 642 | 102 | 1 643 | 20 689 | 23 076 | |
| Instruments dérivés de couverture | 7 804 | 6 951 | 62 984 | 428 005 | 505 744 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 911 | 42 124 | 554 590 | 250 307 | 1 666 947 | 2 515 879 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 278 917 | 114 498 | 110 442 | 383 248 | 753 | 887 858 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 1 010 761 | 1 451 760 | 5 643 164 | 8 983 527 | 3 840 | 17 093 052 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 622 419 | 622 419 | ||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 5 432 | 105 982 | 385 636 | 204 427 | 701 477 | |
| Total Actifs financiers par échéance | 2 058 143 | 1 721 417 | 6 758 459 | 10 270 203 | 1 671 540 | 22 479 762 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 4 696 | 102 | 1 643 | 20 782 | 27 223 | |
| Instruments dérivés de couverture | 378 | 17 134 | 150 206 | 667 673 | 835 391 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 2 778 240 | 2 705 190 | 2 910 752 | 4 124 872 | 12 519 054 | |
| Dettes envers la clientèle | 5 050 238 | 220 937 | 558 903 | 83 340 | 5 913 418 | |
| Dettes représentées par un titre | 0 | |||||
| Dettes subordonnées | 0 | |||||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 416 770 | 416 770 | ||||
| Total Passifs financiers par échéance | 8 250 322 | 2 943 363 | 3 621 504 | 4 896 667 | 0 | 19 711 856 |
| 31/12/2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ≤ 3 mois | > 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans | Indéterminée | Total |
| Caisse, banques centrales | 134 736 | 134 736 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 458 | 7 | 1 040 | 21 320 | 22 825 | |
| Instruments dérivés de couverture | 2 031 | 4 257 | 73 418 | 401 264 | 480 970 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 334 | 26 510 | 308 265 | 120 363 | 1 013 854 | 1 469 326 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 95 840 | 1 212 291 | 351 616 | 460 325 | 1 746 | 2 121 818 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 944 935 | 1 223 635 | 5 346 237 | 9 132 471 | 16 647 278 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 619 469 | 619 469 | ||||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 16 177 | 74 571 | 366 980 | 240 066 | 697 794 | |
| Total Actifs financiers par échéance | 1 813 980 | 2 541 271 | 6 447 556 | 10 375 809 | 1 015 600 | 22 194 216 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 6 084 | 37 | 1 040 | 21 432 | 28 593 | |
| Instruments dérivés de couverture | 5 930 | 11 094 | 167 922 | 640 620 | 825 566 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 2 099 787 | 4 239 464 | 2 643 894 | 3 729 160 | 12 712 305 | |
| Dettes envers la clientèle | 4 494 244 | 160 639 | 766 058 | 89 515 | 5 510 456 | |
| Dettes représentées par un titre | 12 004 | 12 004 | ||||
| Dettes subordonnées Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
5 386 633 |
5 386 633 |
||||
| Total Passifs financiers par échéance | 7 004 687 | 4 411 234 | 3 578 914 | 4 480 727 | 0 | 19 475 562 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements (1) (2) | 94 495 | 93 149 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) | 10 146 | 10 281 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) | 1 695 | 2 591 |
| Autres charges sociales | 35 829 | 36 982 |
| Intéressement et participation | 23 324 | 23 492 |
| Impôts et taxes sur rémunération | 16 841 | 16 611 |
| Total Charges de personnel | 182 330 | 183 106 |
(1)Dont indemnités liées à la retraite pour 685 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 1 129 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
(2) Dont médailles du travail pour 83 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 101milliers d'euros au 31 décembre 2015.
| Effectifs | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| France | 2 734 | 2 807 |
| Etranger | ||
| Total | 2 734 | 2 807 |
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| Hors zone | Toutes | Toutes | ||
| (en milliers d'euros) | Zone euro | euro | zones | zones |
| Dette actuarielle au 31/12/N-1 | 42 148 | 42 148 | 43 879 | |
| Ecart de change | 0 | |||
| Coût des services rendus sur l'exercice | 2 582 | 2 582 | 2 889 | |
| Coût financier | 848 | 848 | 643 | |
| Cotisations employés | 0 | |||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | 0 | -458 | ||
| Variation de périmètre | -153 | -153 | -288 | |
| Prestations versées (obligatoire) | -1 812 | -1 812 | -3 488 | |
| Taxes, charges administratives et primes | 0 | |||
| (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) | -364 | -364 | 52 | |
| (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) | 3 631 | 3 631 | -1 081 | |
| Dette actuarielle au 31/12/N | 46 880 | 0 | 46 880 | 42 148 |
(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| Hors zone | Toutes | Toutes | ||
| (en milliers d'euros) | Zone euro | euro | zones | zones |
| Coût des services | 2 582 | 2 582 | 2 431 | |
| Charge/produit d'intérêt net | 38 | 38 | 102 | |
| Impact en compte de résultat au 31/12/N | 2 620 | 0 | 2 620 | 2 533 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| Hors zone | Toutes | Toutes | ||
| (en milliers d'euros) | Zone euro | euro | zones | zones |
| Réévaluation du passif (de l'actif) net | ||||
| Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global | ||||
| non recyclables au 31/12/N-1 | 6 129 | 6 129 | 7 443 | |
| Ecart de change | ||||
| Gains/(pertes) actuariels sur l'actif | 5 | 5 | -285 | |
| Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) | -364 | -364 | 52 | |
| Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) | 3 631 | 3 631 | -1 081 | |
| Ajustement de la limitation d'actifs | ||||
| Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au | ||||
| 31/12/N | 9 401 | 0 | 9 401 | 6 129 |
(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| Hors zone | Toutes | Toutes | ||
| (en milliers d'euros) | Zone euro | euro | zones | zones |
| Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 | 38 298 | 38 298 | 38 305 | |
| Ecart de change | ||||
| Intérêt sur l'actif (produit) | 810 | 810 | 541 | |
| Gains/(pertes) actuariels | -5 | -5 | 285 | |
| Cotisations payées par l'employeur | 2 944 | 2 944 | 2 945 | |
| Cotisations payées par les employés | ||||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||||
| Variation de périmètre | -153 | -153 | -289 | |
| Taxes, charges administratives et primes | ||||
| Prestations payées par le fonds | -1 812 | -1 812 | -3 489 | |
| Juste valeur des actifs au 31/12/N | 40 082 | 0 | 40 082 | 38 298 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| Zone euro | Hors zone | Toutes | Toutes | |
| (en milliers d'euros) | euro | zones | zones | |
| Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1 | ||||
| Ecart de change | ||||
| Intérêts sur les droits à remboursement (produit) | ||||
| Gains/(pertes) actuariels | ||||
| Cotisations payées par l'employeur | ||||
| Cotisations payées par les employés | ||||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | ||||
| Variation de périmètre | ||||
| Taxes, charges administratives et primes | ||||
| Prestations payées par le fonds | ||||
| Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N | 0 | 0 | 0 | 0 |
| 31/12/2015 | ||||
|---|---|---|---|---|
| Hors zone | Toutes | Toutes | ||
| (en milliers d'euros) | Zone euro | euro | zones | zones |
| Dette actuarielle fin de période | 46 880 | 46 880 | 42 148 | |
| Impact de la limitation d'actifs | ||||
| Juste valeur des actifs fin de période | -40 082 | -40 082 | -38 298 | |
| Position nette (passif) / actif fin de période | 6 798 | 0 | 6 798 | 3 850 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Zone euro | Hors zone euro |
Zone euro | Hors zone euro |
|
| Taux d'actualisation (1) Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement Taux attendus d'augmentation des salaires (2) Taux d'évolution des coûts médicaux Autres (à détailler) |
0,89% 1,58% 2,00% |
1,04% 2,08% 2,00% |
(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d'actualisation par référence à l'indice Iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres).
| Zone euro | Hors zone euro | Toutes zones | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En % | en montant | dont coté | En % | en montant | dont coté | En % | en montant dont coté | ||
| (en milliers d'euros) | |||||||||
| Actions | 9,6% | 3 847 | 9,6% | 3 847 | |||||
| Obligations | 84,1% | 33 709 | 84,1% | 33 709 | |||||
| Immobiliers | 0,0% | 0,0% | |||||||
| Autres actifs | 6,3% | 2 526 | 6,3% | 2 526 |
Les provisions constituées par la Caisse Régionale au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 4 533 millions d' euros à la fin de l'exercice 2016.
Néant
Le montant global des rémunérations perçues en 2016 par le Comité de direction est de 2 566 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités perçues en 2016 par les Administrateurs est de 248 milliers d'euros.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Engagements donnés | ||
| Engagements de financement | 1 582 512 | 1 666 040 |
| . Engagements en faveur des établissements de crédit | 3 820 | 110 109 |
| . Engagements en faveur de la clientèle | 1 578 692 | 1 555 931 |
| Ouverture de crédits confirmés | 656 304 | 733 429 |
| - Ouverture de crédits documentaires | 12 961 | 12 180 |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 643 343 | 721 249 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 922 388 | 822 502 |
| Engagements de garantie | 1 045 153 | 1 477 712 |
| . Engagements d'ordre des établissements de crédit | 493 522 | 1 018 233 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | 103 474 | 4 955 |
| Autres garanties (1) | 390 048 | 1 013 278 |
| . Engagements d'ordre de la clientèle | 551 631 | 459 479 |
| Cautions immobilières | 178 776 | 142 225 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 372 855 | 317 254 |
| Engagements reçus | ||
| Engagements de financement | 110 610 | 134 449 |
| . Engagements reçus des établissements de crédit | 110 610 | 134 449 |
| . Engagements reçus de la clientèle | ||
| Engagements de garantie | 4 684 417 | 4 407 830 |
| . Engagements reçus des établissements de crédit | 271 640 | 176 589 |
| . Engagements reçus de la clientèle | 4 412 777 | 4 231 241 |
| Garanties reçues des administrations publiques et | ||
| assimilées | 811 526 | 730 023 |
| Autres garanties reçues | 3 601 251 | 3 501 218 |
(1) Dont 390 048 milliers d'euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 1 013 278 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie | ||
| (dont actifs transférés) | ||
| Titres et créances apportées en garanties des |
||
| dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) |
5 547 686 | 5 521 344 |
| Titres prêtés | ||
| Dépôts de garantie sur opérations de marché | ||
| Autres dépôts de garantie | ||
| Titres et valeurs donnés en pension | 61 105 | 20 042 |
| Total de la valeur comptable des actifs financiers remis | ||
| en garantie | 5 608 791 | 5 541 386 |
| Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie | ||
| Autres dépôts de garantie | ||
| Juste valeur des instruments reçus en garantie |
||
| réutilisables et réutilisés | ||
| Titres empruntés | ||
| Titres et valeurs reçus en pension | 50 604 | 19 667 |
| Titres vendus à découvert | ||
| Total Juste valeur des instruments reçus en garantie | 50 604 | 19 667 |
| réutilisables et réutilisés |
L'opération de simplification capitalistique qui s'est traduite par la cession des parts CCI/CCA le 3 août 2016 s'est accompagnée de deux avenants au dispositif switch qui ont pris effet le 21 juillet 2016. Dans ce contexte, l'assiette de la garantie globale (switch) et le dépôt de gage espèces ont été en partie réduits. Ainsi, le montant plafond de la garantie a baissé à concurrence de la composante liées aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales (CCI/CCA) et la partie correspondante du dépôt de gage espèces a été remboursée. A l'issue de l'opération, l'entité conserve un dépôt de 132 031 milliers d'euros relatif aux exigences prudentielles liées à la mise en équivalence des participations dans Crédit Agricole Assurance détenues par Crédit Agricole S.A.
Au 31 décembre 2016 la Caisse Régionale n'a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement.
Au cours de l'année 2016, la Caisse Régionale a apporté 5 548 millions d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 521 millions d'euros en 2015. La Caisse Régionale conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale a apporté :
3 382 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 3 349 millions d'euros en 2015 ;
910 millions d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif Crédit Agricole Home Loan SFH, contre 844 millions d'euros en 2015;
567 millions d'euros de créances hypothécaires à crédit Agricole S.A, dans le cadre du refinancement aupres de la CRH (Caisse de refinancement de l'Habitat) , contre 618 millions d'euros au 31 décembre 2015.
362 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 389 millions d'euros au 31 décembre 2015.
-139 millions d'euros de créances mobilisées au profit d'Euro Secured Notes Issuer, contre 150 millions d'euros au 31 décembre 2015.
-99 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A, dans le cadre du refinancement auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, contre 87 millions d'euros au 31 décembre 2015.
-89 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A, dans le cadre du mécanisme de refinancement aupres de la Banque Européenne d'Investissement (BEI), contre 83 millions d'euros au 31 décembre 2015
La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.
A l 'exception des titres reçus en pension livrée, pour un montant de 50 604 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 20 022 milliers d'euros au 31 décembre 2015, et des valeurs reçues en garantie ou en nantissement, pour un montant de 1 millier d'euros au 31 décembre 2016 contre 1 millier d'euros au 31 décembre 2015 les garanties détenues par la Caisse Régionale et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale.
La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.
Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s'élèvent à 195 milliers d'euros, selon la répartition suivante :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 |
|---|---|---|
| Actifs non courants détenus en vue de la vente Immobilisations corporelles Immeubles de placement Instruments de capitaux propres et de dettes Autres |
195 | 195 |
| Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie | 195 | 195 |
Les reclassements hors de la catégorie "Actifs financiers détenus à des fins de transaction" ou hors de la catégorie "Actifs financiers disponibles à la vente" ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.
Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale n'a pas opéré en 2016 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.
La Caisse Régionale n'a pas opéré au cours de l'exercice de nouveau reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des participants de marché à la date d'évaluation.
La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d'exit price).
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d'hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique
Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d'observabilité des données d'entrées utilisées dans l'évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.
Le niveau 1 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif.
Le niveau 2 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s'agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.
Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n'existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s'agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.
Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :
Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2016 |
Juste valeur au 31 décembre 2016 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Prêts et Créances Créances sur les établissements de crédit Comptes ordinaires & prêts JJ Comptes et prêts à terme Valeurs reçues en pension |
17 980 910 887 858 73 698 762 719 |
18 199 949 883 390 73 688 758 406 |
0 0 |
1 033 672 883 390 73 688 758 406 |
17 166 277 0 |
| Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Titres non cotés sur un marché actif Autres prêts et créances |
50 749 692 |
50 604 692 |
50 604 692 |
||
| Créances sur la clientèle Créances commerciales Autres concours à la clientèle Titres reçus en pension livrée |
17 093 052 26 017 16 912 595 |
17 316 559 26 017 17 136 438 |
0 | 150 282 | 17 166 277 26 017 17 136 438 |
| Prêts subordonnés Titres non cotés sur un marché actif Créances nées d'opérations d'assurance directe Créances nées d'opérations de réassurance |
3 868 | 3 822 | 3 822 | ||
| Avances en comptes courants d'associés Comptes ordinaires débiteurs |
20 975 129 597 |
20 685 129 597 |
20 685 129 597 |
||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe |
701 477 452 062 249 415 |
748 559 490 310 258 249 |
748 559 490 310 258 249 |
0 | 0 |
| Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 18 682 387 | 18 948 508 | 748 559 | 1 033 672 | 17 166 277 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2015 |
Juste valeur au 31 décembre 2015 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Prêts et Créances | 18 769 094 | 18 930 052 | 0 | 2 298 831 | 16 631 221 |
| Créances sur les établissements de crédit | 2 121 817 | 2 117 196 | 0 | 2 117 196 | 0 |
| Comptes ordinaires & prêts JJ | 72 813 | 72 807 | 72 807 | ||
| Comptes et prêts à terme | 1 983 882 | 1 979 630 | 1 979 630 | ||
| Valeurs reçues en pension | |||||
| Titres reçus en pension livrée | 20 022 | 19 667 | 19 667 | ||
| Prêts subordonnés | 45 100 | 45 092 | 45 092 | ||
| Titres non cotés sur un marché actif | |||||
| Autres prêts et créances | |||||
| Créances sur la clientèle | 16 647 277 | 16 812 856 | 0 | 181 635 | 16 631 221 |
| Créances commerciales | 30 369 | 30 368 | 30 368 | ||
| Autres concours à la clientèle | 16 430 558 | 16 597 097 | 16 597 097 | ||
| Titres reçus en pension livrée | |||||
| Prêts subordonnés | |||||
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 868 | 3 756 | 3 756 | ||
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | |||||
| Créances nées d'opérations de réassurance | |||||
| Avances en comptes courants d'associés | 19 785 | 19 460 | 19 460 | ||
| Comptes ordinaires débiteurs | 162 697 | 162 175 | 162 175 | ||
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 697 794 | 748 144 | 748 144 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 517 782 | 558 607 | 558 607 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 180 012 | 189 537 | 189 537 | ||
| Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 19 466 888 | 19 678 196 | 748 144 | 2 298 831 | 16 631 221 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2016 |
Juste valeur au 31 décembre 2016 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Dettes envers les établissements de crédit Comptes ordinaires & emprunts JJ Comptes et emprunts à terme |
12 519 054 115 601 12 342 348 |
12 842 687 115 574 12 666 532 |
0 | 12 842 687 115 574 12 666 532 |
0 |
| Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée |
61 105 | 60 581 | 60 581 | ||
| Dettes envers la clientèle Comptes ordinaires créditeurs Comptes d'épargne à régime spécial Autres dettes envers la clientèle Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements Dettes représentées par un titre |
5 913 418 4 019 758 57 325 1 836 335 |
5 894 080 4 019 737 57 325 1 817 018 |
0 | 5 894 080 4 019 737 57 325 1 817 018 |
0 |
| Dettes subordonnées | |||||
| Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 18 432 472 | 18 736 767 | 0 | 18 736 767 | 0 |
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31 décembre 2015 |
Juste valeur au 31 décembre 2015 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan | |||||
| Dettes envers les établissements de crédit Comptes ordinaires & emprunts JJ Comptes et emprunts à terme Valeurs données en pension |
12 712 305 120 071 12 572 192 |
12 533 123 120 059 12 391 466 |
0 | 12 533 123 120 059 12 391 466 |
0 |
| Titres donnés en pension livrée | 20 042 | 21 598 | 21 598 | ||
| Dettes envers la clientèle Comptes ordinaires créditeurs Comptes d'épargne à régime spécial Autres dettes envers la clientèle Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
5 510 455 3 560 940 49 319 1 900 196 |
5 301 704 3 560 909 49 319 1 691 476 |
0 | 5 252 385 3 560 909 1 691 476 |
49 319 49 319 |
| Dettes représentées par un titre | 12 004 | 12 000 | 12 000 | ||
| Dettes subordonnées | 5 | 5 | 5 | ||
| Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée | 18 234 769 | 17 846 832 | 0 | 17 797 513 | 49 319 |
L'ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions déduction faite d'éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.
L'ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu'ils sont jugés suffisamment liquides.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 23 076 | 0 | 23 076 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | ||||
| Titres détenus à des fins de transaction | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Instruments dérivés | 23 076 | 23 076 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | 0 | |||
| Valeurs reçues en pension | ||||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 2 515 879 | 95 537 | 2 420 342 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 95 521 | 95 521 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 753 427 | 16 | 753 411 | |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 1 666 931 | 1 666 931 | ||
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 505 744 | 505 744 | ||
| 0 | ||||
| Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur | 3 044 699 | 95 537 | 2 949 162 | 0 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés | ||||
| actifs pour des instruments identiques | ||||
| Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données observables | ||||
| Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des | ||||
| données non observables | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.
(1) Y compris 751 922 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l'actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables").
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 22 825 | 0 | 22 825 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension |
0 0 0 |
|||
| Titres détenus à des fins de transaction Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe |
0 0 0 |
0 | 0 | 0 |
| Actions et autres titres à revenu variable Instruments dérivés |
0 22 825 |
22 825 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Actifs représentatifs de contrats en unités de compte |
0 0 0 0 |
0 | 0 | 0 |
| Valeurs reçues en pension Titres à la juste valeur par résultat sur option Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable |
0 0 0 0 |
0 | 0 | 0 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 469 326 | 84 585 | 1 384 741 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 84 569 | 84 569 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 531 609 | 16 | 531 593 | |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 853 148 | 853 148 | ||
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 480 970 | 480 970 | ||
| Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur | 1 973 121 | 84 585 | 1 888 536 | 0 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des |
||||
| données observables Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des |
||||
| données non observables | ||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
(1) Y compris 716 014 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l'actif note 1.3 "Principes et méthodes comptables").
| (en milliers d'euros) | 31/12/2016 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 27 223 | 0 | 27 223 | 0 |
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre |
0 0 |
|||
| Dettes envers la clientèle | 0 | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 0 | |||
| Instruments dérivés | 27 223 | 27 223 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 835 391 | 835 391 | ||
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 862 614 | 0 | 862 614 | 0 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables |
||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2015 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 28 593 | 0 | 28 593 | 0 |
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | |||
| Dettes représentées par un titre Dettes envers la clientèle |
0 0 |
|||
| Dettes envers les établissements de crédit | 0 | |||
| Instruments dérivés | 28 593 | 28 593 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 825 566 | 825 566 | ||
| Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur | 854 159 | 0 | 854 159 | 0 |
| Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables |
||||
| Total des transferts vers chacun des niveaux | 0 | 0 | 0 |
Néant
Néant
Néant
Néant
Analyse de sensibilité des instruments financiers valorisés sur un modèle de valorisation de niveau 3
Néant
Néant
Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe.
| Entités | Nature du contrôle | Date de clôture des états financiers utilisés |
Motivation |
|---|---|---|---|
| Caisse Régionale du Languedoc | Mère | 31/12/2016 | |
| Caisses Locales | Mère | 31/12/2016 | |
| Force Languedoc | Globale | 31/12/2016 | |
| FCT Crédit Agricole Habitat 2015 compartiment CR835 Languedoc |
Globale | 31/12/2016 |
Néant
La Caisse Régionale n'a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015.
Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l'indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.7 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue".
| Implantation | Type d'entité | % de contrôle | % d'intérêt | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Périmètre de consolidation | Méthode de consolidation |
Modification de périmètre |
(Siège social si et nature du différent de contrôle l'implantation) |
31/12/2016 31/12/2015 31/12/2016 31/12/2015 | ||||
| Caisse Régionale du Languedoc | Mère | Néant | France | Mère | 100 | 100 | 100 | 100 |
| Caisses Locales | Mère | Néant | France | Flilale | 100 | 100 | 100 | 100 |
| Force Languedoc | Globale | Néant | France | Flilale | 99,99751 | 99,99650 | 99,99751 | 99,99650 |
| FCT Crédit Agricole Habitat 2015 compartiment CR835 Languedoc |
Globale | Néant | France | Flilale | 100 | 100 | 100 | 100 |
Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.
Au 31 décembre 2016, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :
| Entités | Montant Participation (en milliers d'€) |
Taux participation au capital |
Motif de non consolidation |
|---|---|---|---|
| Crédit agricole Languedoc Immobilier | 5 015 | 100,00 | Holding, pas de lisibilité supérieure si consolidation |
| CALEN | 5 000 | 100,00 | Holding, pas de lisibilité supérieure si consolidation |
| SOFILARO | 17 493 | 89,11 | Pas de lisibilité supérieure si consolidation |
| Valcomédia Immobilier | 2 129 | 50,00 | Holding, pas de lisibilité supérieure si consolidation |
| SAFER | 901 | 22,46 | Participation non stratégique |
Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l'entité ; c'est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d'accords contractuels.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d'activité.
La Caisse Régionale investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d'une part, et dans le cadre du placement des primes d'assurance reçues des clients des sociétés d'assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d'autre part. Les placements des sociétés d'assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d'assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements.
Les valeurs comptables d'actifs transférés aux entités structurées non consolidées sponsorisées au cours de l'exercice s'élèvent à 0 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 55 millions d'euros en 2015.
Soutien financier apporté aux entités structurées
Néant
Néant
Au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015, l'implication de la Caisse régionale dans des entités structurées non consolidées, est présentée pour l'ensemble des familles d'entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale dans les tableeaux ci-dessous :
| 31/12/2016 | ||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Titrisation | Gestion d'actifs | Fonds de placement (1) | Financement structuré (1) | |||||||||||||
| Perte maximale | Perte maximale | Perte maximale | Perte maximale | |||||||||||||
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
NEANT | |||||||||||||||
| Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Instruments de capitaux propres Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dettes |
0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||||||
| Total des passifs reconnus vis-à-vis des | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| entités structurées non consolidées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres Provisions - Engagements par signature |
0 | |||||||||||||||
| Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total bilan des entités structurées non consolidées |
(1)Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de siques spécifiques liées à la natre de l'entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 « Exposition au risque de crédit » et dans la note 3.2 « Risque de marché ».
Il s'agit des fonds de palcement das lesquels le Groupe n'est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.
| 31/12/2015 | ||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Titrisation | Gestion d'actifs | Fonds de placement (1) | Financement structuré (1) | |||||||||||||
| Perte maximale | Perte maximale | Perte maximale | Perte maximale | |||||||||||||
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Valeur au bilan |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
| Actifs financiers détenus à des fins de Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
55 097 | 55 097 | 55 097 | |||||||||||||
| Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 55 097 | 55 097 | 0 | 55 097 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Instruments de capitaux propres Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dettes |
0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||||||
| Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres Provisions - Engagements par signature |
0 | |||||||||||||||
| Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total bilan des entités structurées non consolidées |
55 097 | 55 097 | 55 097 |
(1)Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de siques spécifiques liées à la nature de l'entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 « Exposition au risque de crédit » et dans la note 3.2 « Risque de marché ».
Il s'agit des fonds de palcement das lesquels le Groupe n'est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.
L'exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l'exception des dérivés de vente d'option et de credit default swap pour lesquels l'exposition correspond à l'actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L'exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan.
Néant

I. Partie relative à la modification des statuts
Modification de la composition et du fonctionnement du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale et du Bureau du Conseil du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport du Conseil d'Administration :
Constate qu'à ce jour, il apparaît nécessaire (i) de réduire le nombre des membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, (ii) de conformer son fonctionnement avec les préconisations des différents régulateurs et (iii) de mettre ce dernier en accord avec les règles de féminisation fixées par la loi.
Décide par conséquent :
Par exception à ce qui précède, dans l'hypothèse où un évènement particulier, tel qu'un décès ou une démission, devait conduire l'un des départements à avoir un nombre d'Administrateur de la Caisse Régionale inférieur à celui énoncé ci-après dans la Règle de Représentation, il sera alors procédé à son remplacement, de telle manière que le département retrouve son nombre d'Administrateur de la Caisse Régionale cible.
Le passage de 28 à 21 Administrateurs de la Caisse Régionale implique une modification corrélative de l'article 24 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
Cette Règle de Représentation devra être respectée à compter du jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura luimême atteint son nombre cible de 21 membres.
L'Assemblée Générale prend acte et accepte sans réserve que durant la période transitoire courant de la date de la présente Assemblée, au jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura atteint sa taille cible de 21 membres conformément à la Règle de Représentation, l'Equilibre de la Représentation départementale pourra être modifié au gré des démissions, décès, incompatibilités éventuels ou atteintes de la limite d'âge.
La modification de la Règle de Représentation implique une modification corrélative de l'article 24 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
Cette règle de composition des séries d'Administrateurs sortants devra être respectée à compter du jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura lui-même atteint sa taille cible de 21 membres. Par conséquent, le premier renouvellement par tiers des Administrateurs de la Caisse Régionale, conformément à l'article 25 des statuts, interviendra à l'occasion de la première Assemblée Générale Ordinaire Annuelle concomitante ou suivant l'atteinte du nombre cible de 21 Administrateurs de la Caisse Régionale.
L'Assemblée Générale prend acte et accepte sans réserve que durant la période transitoire courant de la date de la présente Assemblée, au jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura atteint sa taille cible de 21 membres conformément à la Règle de Représentation, (i) le nombre total d'Administrateurs de la Caisse Régionale est seulement déterminable et ne peut être d'ores et déjà déterminé, et (ii) que le renouvellement par tiers sortant se poursuivra conformément aux règles statutaires en vigueur avant la présente Assemblée Générale, ajustées le cas échéant afin de tenir compte de la diminution en cours du nombre d'Administrateurs.
La modification des règles de composition des séries d'Administrateurs de la Caisse Régionale sortants implique une modification corrélative de l'article 26 des statuts de la Société (avant la renumérotation proposée à la présente Assemblée), qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
Cette précision implique une modification de l'article 24 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
L'Assemblée Générale décide que cette modification n'entrera en vigueur qu'à compter du jour où le Conseil d'Administration aura atteint sa taille cible de 21 membres. Dans cette attente, et afin de préserver l'équilibre de la représentation départementale, le Président du Conseil d'Administration sortant de la représentation départementale est suppléé par un administrateur complémentaire issu du même département, élu par l'Assemblée Générale pour le temps du mandat du Président.
Cette modification implique une modification corrélative de l'article 24 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
Cette modification implique une modification corrélative de l'article 24 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
En tant que de besoin, il est rappelé que ces incompatibilités stipulées depuis le 13 mars 2017 au sein du Règlement Intérieur de la Société sont bien applicables depuis cette date, dans la mesure où elles n'étaient pas incompatibles avec les stipulations des statuts.
Cette modification implique une modification corrélative de l'article 24 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée.
Cette modification implique une modification corrélative de l'article 28 des statuts de la Société (avant la renumérotation proposée à la présente Assemblée), qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
Cette modification implique une modification corrélative de l'article 28 des statuts de la Société (avant la renumérotation proposée à la présente Assemblée), qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
Cette modification du nombre de membres du Bureau du Conseil d'Administration entrera en vigueur à compter du jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura lui-même atteint sa taille cible de 21 membres.
Le Bureau du Conseil d'Administration comprend quatre Vice-Présidents, un Secrétaire et un Trésorier. Les quatre postes de Vice-Président sont attribués aux Présidents des quatre Conseils Départementaux.
Cette modification de la liste et répartition des fonctions exerçables au sein du Bureau du Conseil d'Administration est décidée avec effet immédiat.
L'Assemblée Générale prend acte et accepte sans réserve que durant la période transitoire courant de la date de la présente Assemblée, au jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura atteint sa taille cible de 21 membres conformément à la Règle de Représentation, le nombre de membres du Bureau du Conseil d'Administration sera modifié au gré des démissions, décès, incompatibilités éventuels ou atteintes de la limite d'âge des Administrateurs de la Caisse Régionale, sans qu'il soit procédé au remplacement des Administrateurs partants au sein du Bureau.
Par exception à ce qui précède, dans l'hypothèse où un évènement particulier, tel qu'un décès ou une démission, devait conduire l'un des départements à avoir un nombre de représentants au sein du Bureau inférieur à celui énoncé ci-avant, il sera procédé à son remplacement, de telle manière que le département retrouve son nombre de représentants cible au sein du Bureau.
Ces modifications impliquent une modification corrélative de l'article 30 des statuts de la Société (avant la renumérotation proposée à la présente Assemblée), qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
fixation à effet immédiat du quorum des délibérations du Bureau du Conseil d'Administration à un nombre de membres du Bureau physiquement présents égal à au moins la moitié des membres dudit Bureau.
Cette modification implique une modification corrélative de l'article 31 des statuts de la Société (avant la renumérotation proposée à la présente Assemblée), qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité des 2/3 des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Fonctionnement des Conseils Départementaux
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport du Conseil d'Administration, décide de préciser les modalités d'élection des Présidents des Conseils Départementaux.
Ainsi, en cas de pluralité de candidats au poste de Président du Conseil Départemental, et à défaut de disposer de la majorité absolue des suffrages au premier, et le cas échéant, au second scrutin, l'élection se fera à la majorité relative lors d'un troisième tour. Le Règlement Intérieur de la Société précise ces différentes modalités électorales.
Par ailleurs, l'Assemblée Générale décide de préciser que ne sont pas éligibles au poste de Président du Conseil Départemental les sociétaires affectés par l'une des incompatibilités avec certaines activités professionnelles ou politiques stipulées dans le Règlement Intérieur de la Société.
En tant que de besoin, il est rappelé que ces incompatibilités stipulées depuis le 13 mars 2017 au sein du Règlement Intérieur de la Société sont bien applicables depuis cette date, dans la mesure où elles n'étaient pas incompatibles avec les stipulations des statuts.
Ces précisions impliquent une modification corrélative de l'article 20 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée.
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport du Conseil d'Administration, décide de modifier avec effet immédiat les modalités de suppléance des Présidents des Conseils Départementaux comme suit :
En cas d'absence temporaire du Président du Conseil Départemental, c'est le doyen d'âge présent qui présidera l'Assemblée Départementale ou le Conseil Départemental. En cas d'indisponibilité prolongée du Président du Conseil Départemental, ses fonctions seront assurées par le Président du Conseil d'Administration de la Société.
Cette modification implique une modification corrélative de l'article 20 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée.
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport du Conseil d'Administration, décide avec effet immédiat que les membres des Conseils Départementaux peuvent être élus parmi les sociétaires des Caisses Locales, et non plus seulement parmi les Administrateurs de Caisses Locales.
Cette modification implique une modification corrélative des articles 16 et 19 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée.
L'Assemblée Générale, en conséquence de l'adoption de la Première Résolution, précise que les membres des Conseils Départementaux sont élus pour 3 ans, sont renouvelables par tiers, et sont réputés démissionnaires d'office lors de l'Assemblée Départementale annuelle suivant leur 65ème anniversaire.
Cette modification implique une modification corrélative de l'article 21 des statuts de la Société, qui est l'objet de la troisième résolution de la présente Assemblée ;
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité des 2/3 des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
En conséquence de l'adoption des résolutions précédentes, après lecture du rapport du Conseil d'Administration, et en vue de supprimer certaines stipulations devenues obsolètes, l'Assemblée Générale décide de modifier les articles 16, 17, 18, 19, 20, 21, 24, 25, 26, 28, 30, et 31 des statuts de la Société comme suit :
« Chaque département est doté au sein de la Caisse Régionale du Languedoc d'une représentation départementale constituée respectivement d'une Assemblée départementale et d'un Conseil Départemental.
Chaque Assemblée départementale a pour mission :
« En vue de désigner les candidats au mandat d'Administrateur de la Caisse Régionale, ainsi que d'élire les membres du Conseil Départemental non Administrateurs de la Caisse Régionale, chaque Assemblée départementale doit être réunie, une fois par an, entre le 45ème et le 15ème jour avant l'Assemblée Générale annuelle de la Caisse Régionale. »
Le reste de l'article demeurant inchangé.
« Les candidatures au poste de membre du Conseil Départemental, ainsi que les demandes de candidature au mandat d'Administrateur de la Caisse Régionale, sont adressées, par lettre recommandée au Président du Conseil Départemental dix jours francs au moins avant la tenue de l'Assemblée Départementale. Il en est accusé réception par le Président du Conseil Départemental.
Le délai de jours francs correspond à un délai qui ne tient pas compte du jour qui sert de départ, ni du jour d'échéance, étant précisé que si le jour d'échéance arrive un samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé, le délai est prorogé jusqu'au jour ouvrable suivant. »
« Chaque département comprend un Conseil Départemental de 18 membres au plus, qui est composé :
Les membres de chaque Conseil Départemental, non Administrateurs de la Caisse Régionale, sont élus par l'Assemblée départementale parmi les sociétaires de Caisses Locales du même département.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale donne et retire son agrément aux membres des Conseils Départementaux.
En cas de refus ou de retrait d'agrément d'un membre d'un Conseil Départemental, non Administrateur de la Caisse Régionale, par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, celuici est remplacé par un autre membre choisi par les membres agréés du Conseil Départemental. Cette cooptation doit être ratifiée par la plus prochaine Assemblée départementale et agréée par le Conseil d'Administration. »
« Chaque Conseil Départemental élit annuellement parmi ses membres, Administrateurs de la Caisse Régionale, un Président.
En cas de pluralité de candidats au poste de Président du Conseil Départemental, et à défaut de disposer de la majorité absolue des suffrages au premier, et le cas échéant, au second scrutin, l'élection se fera à la majorité relative lors d'un troisième tour. Le Règlement Intérieur de la Société précise ces différentes modalités électorales.
Ne sont pas éligibles au poste de Président du Conseil du Conseil Départemental les sociétaires affectés par l'une des incompatibilités avec certaines activités professionnelles ou politiques stipulées dans le Règlement Intérieur de la Société.
Le Président élu est agréé par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale. A défaut d'agrément du Président du Conseil Départemental par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, cette dernière instance nomme le Président du Conseil Départemental.
En cas d'absence temporaire du Président du Conseil Départemental, c'est le doyen d'âge présent qui préside l'Assemblée Départementale ou le Conseil Départemental. En cas d'indisponibilité prolongée du Président du Conseil Départemental, c'est le Président du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale qui assure cette fonction. »
« La durée du mandat des membres des Conseils départementaux est la même que celle des Administrateurs de la Caisse Régionale : les membres des Conseil Départementaux sont élus pour 3 ans, sont renouvelables par tiers, et sont réputés démissionnaires d'office lors de l'Assemblée Départementale annuelle suivant leur 65ème anniversaire.
Pour chaque Conseil Départemental, la composition des premières séries de membres sortants est déterminée par application de la règle ci-après définie à l'article 25.
Les candidats et les membres sortants des Conseils Départementaux sont éligibles ou rééligibles, à la condition d'avoir moins de 65 ans à la date de l'Assemblée départementale statuant sur leur élection ou réélection. »
«
1. La Caisse Régionale est administrée par un Conseil d'Administration composé de 21 membres pris parmi les sociétaires de Caisse Locale et élus par l'Assemblée Générale sur la base d'une liste de candidats proposés par les Assemblées départementales puis soumise par le Conseil d'Administration au vote de l'Assemblée Générale.
Le nombre d'Administrateurs de la Caisse Régionale avant l'Assemblée Générale Mixte de la Société en date du 28 mars 2017 était fixé à 28. La taille cible de 21 Administrateurs de la Caisse Régionale est atteinte en cessant, à compter de l'Assemblée Générale Mixte du 28 mars 2017, de procéder au remplacement des membres du Conseil d'Administration dont le mandat s'achèvera pour cause de démission, de décès, d'incompatibilité avec certains mandats ou fonctions, ou d'atteinte de la limite d'âge précisée en alinéa 2.
Par exception à ce qui précède, dans l'hypothèse où un évènement particulier, tel qu'un décès ou une démission, devait conduire l'un des départements à avoir un nombre d'Administrateurs de la Caisse Régionale inférieur à celui énoncé ci-après en alinéa 8 dans la Règle de Représentation, il sera alors procédé à son remplacement, de telle manière que le département retrouve son nombre d'Administrateur de la Caisse Régionale cible.
| 1/ le département de l'Aude 4 Administrateurs | |
|---|---|
| 2/ le département du Gard 7 Administrateurs | |
| 3/ le département de l'Hérault 8 Administrateurs | |
| 4/ le département de la Lozère 2 Administrateurs |
Cette Règle de Représentation devra être respectée à compter du jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura lui-même atteint sa taille cible de 21 membres.
Durant la période transitoire courant de l'Assemblée Générale Mixte du 28 mars 2017 au jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura atteint sa taille cible de 21 membres conformément à la Règle de Représentation, l'Equilibre de la Représentation départementale pourra être modifié au gré des démissions, décès, incompatibilités éventuels ou atteintes de la limite d'âge.
9. Le Conseil d'Administration élit en son sein un Président. Jusqu'à ce que le Conseil d'Administration atteigne sa taille cible de 21 membres, le Président élu sort de la représentation départementale. A compter du jour où le Conseil d'Administration atteint sa taille cible de 21 membres, le Président élu est maintenu dans la représentation départementale. Dans cette attente, et afin de préserver l'équilibre de la représentation départementale, le Président du Conseil d'Administration sortant de la représentation départementale est suppléé par un administrateur complémentaire issu du même département, élu par l'Assemblée Générale pour le temps du mandat du Président.
En cas de pluralité de candidats au poste de Président, et à défaut de disposer de la majorité absolue des suffrages au premier, et le cas échéant, au second scrutin, l'élection se fera à la majorité relative lors d'un troisième tour. Le Règlement Intérieur de la société précise ces différentes modalités électorales.
Ne sont pas éligibles au poste de Président du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale les sociétaires affectés par l'une des incompatibilités avec certaines activités professionnelles ou politiques stipulées dans le Règlement Intérieur de la Société. »
Conformément à la Première Résolution, l'Assemblée Générale précise que la modification afférente au renvoi des modalités électorales du Président du Conseil d'Administration de la caisse Régionale au Règlement Intérieur est à effet immédiat, sous condition résolutoire de l'absence d'adoption dudit Règlement Intérieur par le Conseil d'Administration devant se tenir ce jour à cet effet ;
En conséquence, l'Assemblée Générale donne tout pouvoir au Président du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale pour procéder à l'annulation de cette modification statutaire précise, et aux formalités y afférentes, en cas d'absence d'adoption dudit Règlement Intérieur par le Conseil d'Administration devant se tenir ce jour à cet effet.
Conformément à la suppression des fonctions d'Administrateur Complémentaire de la Caisse Régionale, l'article 25 des statuts est supprimé.
Les articles suivants des statuts sont renumérotés en conséquence.
« Les Administrateurs de la Caisse Régionale sont nommés pour trois ans. Ils sont renouvelables par tiers chaque année.
A l'occasion de la première Assemblée Générale Ordinaire Annuelle concomitante ou suivant l'atteinte du nombre cible de 21 Administrateurs de la Caisse Régionale, et compte tenu de la composition du Conseil d'Administration résultant de l'Article 24, les séries d'Administrateurs de la Caisse Régionale sortants par tiers sont constituées de la façon suivante :
Pour la détermination des premières séries d'Administrateurs de la Caisse Régionale sortants, les Administrateurs sont classés, pour chaque département, en fonction de leur date de naissance, les plus jeunes arrivant en tête de liste.
Ainsi la première série ci-dessus, définie de 7 Administrateurs, est constituée des Administrateurs les plus jeunes de chaque département, la troisième, des plus âgés.
Durant la période transitoire courant de l'Assemblée Générale Mixte du 28 mars 2017 au jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura atteint sa taille cible de 21 membres conformément à la Règle de Représentation, les Administrateurs sont en principe renouvelés par tiers sortant selon les règles suivantes :
étant expressément précisé que cette règle de détermination du tiers sortant sera le cas échéant ajustée afin de tenir compte de la diminution en cours du nombre d'Administrateurs. »
Le reste de l'article demeurant inchangé.
« Chaque année, le Conseil élit son Président et constitue son Bureau. Celui-ci est composé de 9 membres :
Le nombre de membres du Bureau du Conseil d'Administration susvisé (9 membres) entrera en vigueur à compter du jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura lui-même atteint sa taille cible de 21 membres.
Le Bureau du Conseil d'Administration comprend quatre Vice-Présidents, un Secrétaire et un Trésorier. Les quatre postes de Vice-Président sont attribués aux Présidents des quatre Conseils Départementaux. Cette liste et répartition des fonctions exerçables au sein du Bureau du Conseil d'Administration entre en vigueur à compter de l'Assemblée Générale Mixte du 28 mars 2017.
La Direction générale de la Caisse Régionale participe de droit aux réunions des Conseils d'Administration et des Bureaux du Conseil. Elle peut s'y faire représenter et/ou y assister.
Durant la période transitoire courant de l'Assemblée Générale Mixte du 28 mars 2017 au jour où le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale aura atteint sa taille cible de 21 membres conformément à la Règle de Représentation, le nombre de membres du Bureau du Conseil d'Administration est modifié au gré des démissions, décès, incompatibilités éventuels ou atteintes de la limite d'âge des Administrateurs de la Caisse Régionale, sans qu'il soit procédé au remplacement des Administrateurs sortants au sein du Bureau.
Par exception à ce qui précède, dans l'hypothèse où un évènement particulier, tel qu'un décès ou une démission, devait conduire l'un des départements à avoir un nombre de représentants au sein du Bureau inférieur à celui énoncé ci-avant au titre de la nouvelle composition, il sera procédé à son remplacement, de telle manière que le département retrouve son nombre de représentants cible au sein du Bureau. »
« Le Bureau se réunit sur convocation du Président. Ses décisions sont prises à la majorité des voix ; en cas de partage égal, la voix du Président est prépondérante. La présence physique de la moitié au moins des membres du Bureau est nécessaire à la validité des décisions de celui-ci. Tout membre du Bureau peut donner à un autre membre pouvoir de le représenter. Un membre ne peut représenter qu'un seul de ses pairs. »
Le reste de l'article demeurant inchangé.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité des 2/3 des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Disparition des fonctions d'Administrateurs Complémentaires de la Caisse Régionale
Après lecture du rapport du Conseil d'Administration, en conséquence de l'adoption de la Première Résolution, et conformément à l'objectif de simplification et de féminisation du Conseil d'Administration de la Société, l'Assemblée Générale :
Constate la disparition des fonctions d'Administrateur Complémentaire de la Caisse Régionale, et en conséquence prend acte de la cessation corrélative des fonctions d'Administrateur Complémentaire de la Caisse Régionale, à effet immédiat et sans indemnité, de :
Jean-François Metge Jean-Pascal Galinier Chrystelle Paulus Michel Brugeron
Constate le maintien de Monsieur Michel PONTIER en qualité d'administrateur complémentaire suppléant le Président de la Société dans la représentation départementale, pour le temps du mandat de ce dernier.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité des 2/3 des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport général des Commissaires aux Comptes, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2016, tels qu'ils sont présentés.
Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports, ainsi que les actes de gestion accomplis par le Conseil au cours de l'exercice écoulé.
Elle donne en conséquence quitus aux membres du Conseil d'Administration pour leur gestion et l'exécution de leurs mandats au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2016.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport des Commissaires aux Comptes relatif aux comptes consolidés, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016, tels qu'ils sont présentés.
Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports, ainsi que les actes de gestion accomplis par le Conseil au cours de l'exercice écoulé.
Elle donne en conséquence quitus aux membres du Conseil d'Administration pour leur gestion et l'exécution de leurs mandats au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2016.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Approbation du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées à l'article L225-38 du code de commerce
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, prévu par l'article 225-40 du Code de Commerce sur les conventions visées aux articles 225-38 et suivants dudit code, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve les conclusions qui y sont mentionnées. Elle donne en tant que de besoin quitus aux Administrateurs à cet égard.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Distribution des résultats
L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2016, correspondant au résultat net social de 159 062 994,40 €, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.
Elle constate par ailleurs le report à nouveau créditeur au bilan du 31 décembre 2016 pour 205 344,36 €.
Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :
Lors de la mise en paiement des dividendes/intérêts, si la Caisse Régionale détient certaines de ces actions, le bénéfice correspondant aux dividendes non versés en raison de ces actions sera affecté au report à nouveau.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Affectation du résultat disponible
Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 140 190 982,06 €.
Les trois quarts de ce résultat doivent obligatoirement être affectés à la réserve légale, soit 105 143 236,55 €.
Le Conseil d'Administration propose d'affecter le quart disponible à la réserve facultative, soit 35 047 745,51 €.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Constatation de la variation du capital
L'Assemblée Générale, en application de l'article 43 des statuts, constate la variation de capital qui est passé de 199 954 330 € au 31 décembre 2015 à 199 546 140 € au 31 décembre 2016 et approuve les remboursements de parts opérés au cours de l'exercice.
Le capital au 31 décembre 2016 est composé de 19 954 614 titres d'une valeur nominale de 10 euros, soit 12 774 184 parts sociales et 7 180 430 certificats coopératifs associés et/ou certificats coopératifs d'investissement .
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Approbation des dépenses visées à l'article 39-4 du CGI
L'Assemblée Générale, sur le rapport du Conseil d'Administration statuant en application de l'article 223 quater du CGI, constate que les comptes de l'exercice 2016 ne font pas apparaître de charges non déductibles visées à l'article 39-4 de ce code, et qu'aucun impôt sur les sociétés n'a été acquitté au titre de ces dépenses.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance de la proposition faite par le Conseil d'Administration à ce sujet et en application de l'article 6 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée, décide de fixer à 350 000 € la somme globale allouée au titre de l'exercice 2017 au financement des indemnités des administrateurs et donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration de la Caisse pour déterminer l'affectation de cette somme conformément aux recommandations de la Fédération Nationale du Crédit Agricole.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Vote consultatif sur les éléments fixes et variables de la rémunération dus ou attribués au Directeur Général en 2016
L'Assemblée Générale, connaissance prise du rapport du Conseil d'Administration, émet dans le cadre de sa consultation un avis favorable relatif aux éléments fixes et variables de la rémunération dus ou attribués au Directeur général au titre de l'exercice 2016 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil d'administration et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Vote consultatif sur les éléments de l'indemnisation du président en 2016
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, émet un avis favorable relatif aux éléments d'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2016 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du Code AFEP-MEDEF.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Vote consultatif sur l'enveloppe globale des rémunérations versées en 2016 au Directeur Général, aux membres du Comité de direction et aux fonctions de contrôle de la Caisse régionale
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des indications du Conseil d'Administration à ce sujet, émet un avis favorable relatif à l'enveloppe globale de rémunérations de toutes natures versées au Directeur général, aux membres du Comité de direction et aux fonctions de contrôle à hauteur d'un montant égal à 2 603 132 € au titre de l'exercice 2016, en application de l'article L.511-73 du Code monétaire et financier.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, autorise le Conseil d'Administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement (CCI) de la Caisse régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 du Code de commerce.
La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'assemblée générale mixte du 31 mars 2016 dans sa 12ème résolution, est donnée au Conseil d'Administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine assemblée générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit (18) mois à compter de la date de la présente assemblée.
Les achats de certificats coopératifs d'investissement de la Caisse régionale qui seront réalisés par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de 10% des CCI composant son capital social.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement mis en place par la Caisse régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens autorisés par la règlementation en vigueur, sur les marchés réglementés ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le Conseil d'Administration ou la personne qui agira sur la délégation du Conseil d'Administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.
Les achats de certificats coopératifs d'investissement qui seront réalisés par le Conseil d'administration en vertu de la présente autorisation pourront porter sur un nombre de CCI qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, soit à titre indicatif au 31/12/2016, un plafond de 207 503 certificats coopératifs d'investissement. Toutefois, (i) le nombre de CCI acquis par la Caisse régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport, ne pourra excéder 5 % des CCI de la Caisse régionale et (ii) lorsque les titres rachetés pour favoriser la liquidité dans les conditions définies par le règlement général de l'Autorité des marchés financiers, le nombre de titres pris en compte pour le calcul de la limite de 10 % prévue ci-dessus correspond au nombre de CCI achetés, déduction faite du nombre de CCI revendus pendant la durée de l'autorisation.
Le Conseil d'administration veillera à ce que l'exécution de ces rachats soit menée en conformité avec les exigences prudentielles telles que fixées par la règlementation et par la Banque Centrale Européenne.
L'acquisition des certificats coopératifs d'investissement ne pourra être effectuée à un prix supérieur à 80 euros.
En tout état de cause, le montant maximum des sommes que la Caisse régionale pourra consacrer au rachat de ses CCI, dans le cadre de la présente résolution, ne pourra excéder 16 600 240 euros.
Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses certificats coopératifs d'investissement en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :
Ce programme est également destiné à permettre la mise en œuvre de toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement, la réalisation de toute autre opération conforme à la règlementation en vigueur. Dans une telle hypothèse, la Caisse régionale informera les porteurs de CCI par voie de communiqué.
Les opérations effectuées par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment, dans les limites autorisées par les dispositions légales et règlementaires en vigueur.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration, avec faculté de délégation dans les conditions prévues par la loi, pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalité dans les conditions légales et dans les conditions de la présente résolution et, notamment pour passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, affecter ou réaffecter les CCI acquis aux différents objectifs poursuivis, fixer les conditions et modalités suivant lesquelles sera assurée, s'il y a lieu, la préservation des droits des porteurs, en conformité avec les dispositions légales et règlementaires ou, le cas échéant, avec les dispositions contractuelles prévoyant d'autres cas d'ajustement, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de la Banque Centrale Européenne et de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Nomination des administrateurs sortants
L'Assemblée Générale décide de reconduire, dans leurs fonctions d'Administrateurs, les Administrateurs sortants, rééligibles et candidats pour un nouveau mandat.
POUR LE GARD
Denis VERDIER
POUR L'HERAULT
Yves GOUZE de SAINT MARTIN
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité simple des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
Autorisation à donner au Conseil d'Administration a l'effet de réduire le capital social par voie d'annulation de certificats coopératifs d'investissement
L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'administration, conformément aux articles L.225-209 et suivants du Code de commerce :
La présente autorisation est donnée pour une durée de vingt-quatre (24) mois à compter de la présente assemblée. Elle se substitue à l'autorisation conférée par la 15ème résolution de l'assemblée générale extraordinaire du 31 mars 2016 et la prive d'effet à partir de ce jour à hauteur, le cas échéant, de la partie non encore utilisée.
La présente autorisation est donnée au Conseil d'administration, avec faculté de subdélégation, à l'effet d'accomplir tous actes, formalités ou déclarations en vue d'annuler les certificats coopératifs d'investissement, de rendre définitive(s) la (ou les) réduction(s) de capital et d'en constater la réalisation.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité des 2/3 des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur de copies ou d'extraits du présent procès-verbal pour remplir toutes formalités de droit.
Cette résolution est adoptée à au moins la majorité des 2/3 des voix, ......... voix ayant voté pour, .......... voix ayant voté contre, ..... voix s'étant abstenues.
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