Annual Report • Apr 7, 2017
Annual Report
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Avenue de Kéranguen – 56956 Vannes Cedex 9 Tél : 02 97 01 77 77 – Fax : 02 97 01 75 04 www.ca-morbihan.fr
Responsable de la communication financière : Mr Georges Du Mesnil Du Buisson, Directeur du département des Finances et Risques
Crédit Photo : Manuel Dutrus
| Déclaration du Président du Conseil d'Administration et du Directeur Général | 5-7 |
|---|---|
| Chiffres Clés | 8-9 |
| Rapport de gestion | 11 |
| Contexte économique et financier | 12 |
| Faits marquants de l'exercice | 12-13 |
| Rapport Financier | 13-19 |
| Déclaration de la Caisse Régionale sur les risques | 20-21 |
| Les facteurs de risques | 21-36 |
| Certificats Coopératifs d'Associés et d'Investissement | 36-38 |
| Rapport Environnemental, social et sociétal de l'Entreprise | 39-61 |
| Evènements postérieurs à la date d'arrêté | 61 |
| Perspectives 2017 | 61 |
| Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion |
62-63 |
| Rapports sur le Gouvernement d'Entreprise et le Contrôle Interne | 65 |
| Rapport du Président sur le gouvernement d'entreprise et le contrôle interne | 66-83 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président du Conseil d'Administration de | |
| la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan relatif aux procédures de contrôle | |
| interne et de gestion des risques et aux autres informations requises | |
| par l'article L.621-18-3 du Code monétaire et financier | 84 |
| Comptes consolidés | 85 |
| Cadre général | 87-91 |
| Compte de Résultat | 92 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 93 |
| Bilan Actif | 94 |
| Bilan Passif | 95 |
| Tableau de variation des capitaux propres | 96 |
| Tableau des flux de trésorerie | 97-98 |
| Notes annexes aux états financiers | 99-169 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes | 170-171 |
| Comptes Sociaux | 173 |
| Bilan | 174-175 |
| Hors Bilan | 176 |
| Compte de Résultat | 177 |
| Notes annexes aux états financiers | 178-217 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes | 218-219 |
| Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les Conventions et Engagements réglementés | 220-223 |
| Projet des Résolutions | 225 |
| Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire | 226-230 |
| Rapport des Commissaires aux comptes sur la réduction du capital par annulation des Certificats | |
| Coopératifs d'Investissement achetés | 231 |
| Communiqués | 233 |
| Publications 2016 | 235 |
| Notes | 236 |
Conformément à l'article 8 de l'instruction de l'Autorité des Marchés Financiers n°2005-11 du 13 décembre 2005, vous trouverez ci-dessous, la déclaration de Messieurs Christian TALGORN et Pierre-Louis BOISSIERE, respectivement Président du Conseil d'Administration et Directeur Général de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan, sur la responsabilité du rapport financier annuel.
Nous déclarons assumer la responsabilité du rapport financier annuel et nous attestons qu'à notre connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables. Ils donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation. De plus le
présent rapport de gestion présente une image fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Caisse Régionale du Morbihan, de ses Caisses Locales et de l'entité Fonds dédié Morbihan Gestion, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 31 décembre 2016, le total des souscriptions s'élève à 251,8 millions d'euros, dont 43,4 millions au titre de l'année 2016. Le programme d'émission annuel a obtenu le visa de l'AMF sous le numéro 16-330 le 19 juillet 2016. Le montant prévisionnel d'émission est de 40 millions d'euros représentant environ 26 millions de parts sociales.
Conformément aux résolutions des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires des 27 mars 2009, 26 mars 2010, 29 mars 2012, 21 mars 2013, 20 mars 2014, 19 mars 2015 et 24 mars 2016, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu' au 31 décembre 2016, 195 274 titres ( soit 10,87 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 9,3 millions d'euros. Conformément aux décisions de son Conseil d'Administration en date des 17 décembre 2010, 25 novembre 2011, 30 novembre 2012, 29 novembre 2013, 28 novembre 2014 et 27 novembre 2015, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2015, soit 174 955 titres (dont 39 278 titres en 2010, 25 798 titres en 2011, 30 478 titres en 2012, 28 356 titres en 2013, 25 549 titres en 2014 et 25 496 titres en 2015) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 8,1 millions d'euros. Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale détient 20 319 titres (soit 1,25 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 1,21 million d'euros.
Dans le cadre du développement du Groupe, la Caisse Régionale a participé, au cours du 1er semestre 2016, à la mise en place d'un compte courant dans les comptes de la SAS Rue la Boétie pour un montant de +16,7 millions d'euros.
Au mois de juillet 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de la SAS Rue la Boétie à hauteur de 16,7 millions d'euros. Cette augmentation de capital a été réalisée par la capitalisation intégrale de l'avance en compte courant consentie par la Caisse Régionale à la SAS Rue la Boétie.
L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016.
L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. a été cédé dans une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses Régionales. Le prix de cession fixé initialement sur la base des bilans des Caisses Régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses Régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses Régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros.
Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses Régionales (souscription par chacune des Caisses Régionales à une
augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A.). Dans ce cadre, la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour un montant de 255,3 millions d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole S.A. à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses Régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « SACAM Mutualisation », dont 151,4 millions d'euros en faveur de la Caisse Régionale du Morbihan.
Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses Régionales et permet le maintien et le
III. Principaux risques et principales incertitudes sur l'année à venir
La Caisse Régionale a lancé un nouveau plan à moyen terme à horizon 2020. Ce plan de développement ambitionne de conforter la place de leader de la Caisse Régionale sur son territoire. Pour atteindre cet objectif, l'amélioration de la satisfaction des clients est une priorité qui passera par une adaptation aux évolutions
comportementales, technologiques et règlementaires. La Caisse Régionale va renforcer sa présence sur tous ses territoires et en proximité en développant une banque 100% humaine et 100% digitale.
Vannes, le 27 Janvier 2017
Le Président du Conseil d'Administration Le Directeur Général
Christian TALGORN Pierre-Louis BOISSIERE
renforcement de la solidarité économique entre les Caisses Régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, la Caisse Régionale du Morbihan conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole S.A. relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses Régionales et 93,1 millions d'euros pour la Caisse Régionale du Morbihan.
| Nature des informations | 2015 | Variation en % |
|
|---|---|---|---|
| Bilan consolidé (en milliers d'euros) | |||
| Total du bilan | 9 374 340 | 9 138 396 | 2,6 |
| Total des capitaux propres | 1 193 251 | 1 129 304 | 5,7 |
| Capital | 269 534 | 241 054 | 11,8 |
| Compte de résultat consolidé (en milliers d'euros) | |||
| Produit net bancaire | 221 044 | 230 512 | -4,1 |
| Résultat avant impôt | 67 131 | 82 930 | -19,1 |
| Résultat net part du groupe | 42 738 | 57 056 | -25,1 |
| Activités | |||
| Encours de créances (bruts en principal au 31/12 en milliers d'euros) | 7 168 914 | 7 101 068 | 1,0 |
| Encours de collecte (position au 31/12 en milliers d'euros) | 10 538 043 | 10 056 501 | 1,9 |
| Nombre de comptes chèques (comptes actifs) | 283 504 | 287 606 | -1,4 |
| Nombre d'autres comptes | 829 501 | 833 817 | -0,5 |
| Réseau de distribution | |||
| Nombre d'agences permanentes | 84 | 84 | / |
| dont nombre d'agences Entreprises | 4 | 4 | / |
| dont nombre d'agences Banque Privée | 2 | 2 | / |
| Nombre de points conseils | 5 | 5 | / |
| Nombre de points verts | 127 | 139 | -8,6 |
| Nombre de Distributeurs Automatiques de Billets | 188 | 207 | -9,2 |
| Sociétariat | |||
| Nombre de Caisses Locales | 44 | 44 | / |
| Nombre de sociétaires de Caisses Locales | 215 409 | 210 029 | +2,6 |
au cours des cinq derniers exercices
| Nature des informations | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 |
|---|---|---|---|---|---|
| Bilan social (en milliers d'euros) | |||||
| Total du bilan | 9 032 488 | 8 789 369 | 8 720 842 | 9 508 781 | 8 757 509 |
| Total des capitaux propres | 912 249 | 884 657 | 858 756 | 823 888 | 791 023 |
| Capital social | 80 143 | 80 143 | 80 532 | 80 921 | 81 354 |
| Nombre de titres ordinaires existants (parts sociales) | 2 756 782 | 2 756 782 | 2 756 782 | 2 756 782 | 2 756 782 |
| Nombre de titres à dividendes existants sans droit de vote CCI | 1 621 739 | 1 621 739 | 1 647 235 | 1 672 784 | 1 701 140 |
| Nombre de titres à dividendes existants sans droit de vote CCA | 876 760 | 876 760 | 876 760 | 876 760 | 876 760 |
| Nombre total de titres | 5 255 281 | 5 255 281 | 5 280 777 | 5 306 326 | 5 334 682 |
| Compte de résultat social (en milliers d'euros) | |||||
| Produit net bancaire | 205 190 | 210 675 | 214 602 | 213 376 | 221 297 |
| Résultat brut exploitation | 74 078 | 84 331 | 85 452 | 81 986 | 87 213 |
| Résultat courant avant impôt et exceptionnel | 51 932 | 65 484 | 67 086 | 64 110 | 70 232 |
| Impôt sur les bénéfices | 19 196 | 29 224 | 22 046 | 22 496 | 25 617 |
| Résultat net | 32 736 | 34 260 | 43 040 | 41 614 | 44 615 |
| Résultat social des opérations réduit à un titre | |||||
| Résultat brut exploitation | 14,10 | 16,05 | 16,18 | 15,45 | 16,35 |
| Résultat après impôt, amortissements et dépréciations | 6,23 | 6,52 | 8,15 | 7,84 | 8,36 |
| Rémunération des parts sociales, des CCI et des CCA |
|||||
| Montant des excédents distribués | 5 172 | 5 172 | 6 802 | 6 898 | 7 536 |
| Intérêt net versé à chaque part sociale (%) | 1,07 | 1,07 | 1,89 | 2,46 | 2,78 |
| Dividende net versé à chaque Certificat Coopératif d'Investissement |
1,89 | 1,89 | 2,38 | 2,30 | 2,47 |
| Dividende net versé à chaque Certificat Coopératif | 1,89 | 1,89 | 2,38 | 2,30 | 2,47 |
| d'Associés | |||||
| Personnel | |||||
| Effectif des salariés employés en contrat à durée | 1 046 | 1 051 | 1 054 | 1 082 | 1 077 |
| indéterminée Montant des salaires de l'exercice (1) |
41 751 | 42 218 | 45 496 | 47 734 | 46 004 |
| Montant versé au titre des charges sociales et | |||||
| assimilées de l'exercice | 28 807 | 28 356 | 28 056 | 29 337 | 29 463 |
(1) y compris intéressement et hors participation, et avant transfert de charges.
RAPPORT DE GESTION
de l'exercice 2016
du Conseil d'Administration du Crédit Agricole du Morbihan à l'Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire du 23 mars 2017
L'année 2016 aura été une année pleine de surprises. Sur le plan politique, les faits marquants resteront l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis, le vote des Britanniques en faveur du Brexit et la victoire du non au référendum constitutionnel italien.
Sur le plan économique, l'année 2016 aura été marquée principalement par la hausse des cours du pétrole suite à l'accord des pays de l'OPEP, la remontée des taux de
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 31 décembre 2016, le total des souscriptions s'élève à 251,8 millions d'euros, dont 43,4 millions au titre de l'année 2015. Le programme d'émission annuel a obtenu le visa de l'AMF sous le numéro 16-330 le 19 juillet 2016. Le montant prévisionnel d'émission est de 40 millions d'euros représentant environ 26 millions de parts sociales.
Conformément aux résolutions des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires des 27 mars 2009, 26 mars 2010, 29 mars 2012, 21 mars 2013, 20 mars 2014, 19 mars 2015 et 24 mars 2016, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2016, 195 274 titres ( soit 10,87 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 9,3 millions d'euros. Conformément aux décisions de son Conseil d'Administration en date des 17 décembre 2010, 25 novembre 2011, 30 novembre 2012, 29 novembre 2013, 28 novembre 2014 et 27 novembre 2015, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2015, soit 174 955 titres (dont 39 278 titres en 2010, 25 798 titres en 2011, 30 478 titres en 2012, 28 356 titres en 2013, 25 549 titres en 2014 et 25 496 titres en 2015) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 8,1 millions d'euros. Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale détient 20 319 titres (soit 1,25 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 1,21 million d'euros.
la Fed et l'annonce en fin d'année d'un assouplissement de la politique monétaire de la BCE sur 2017.
Les marchés se sont comme habitués à l'exceptionnel avec des conséquences assez difficiles à prévoir.
Les taux d'intérêt moyen long terme ont nettement fléchit durant l'année avant de reprendre un peu de vigueur sur la fin de l'année.
Dans le cadre du développement du Groupe, la Caisse Régionale a participé, au cours du 1er semestre 2016, à la mise en place d'un compte courant dans les comptes de la SAS Rue la Boétie pour un montant de + 16,7 millions d'euros.
Au mois de juillet 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de la SAS Rue la Boétie à hauteur de 16,7 millions d'euros. Cette augmentation de capital a été réalisée par la capitalisation intégrale de l'avance en compte courant consentie par la Caisse Régionale à la SAS Rue la Boétie.
L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016.
L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. a été cédé dans une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses Régionales. Le prix de cession fixé initialement sur la base des bilans des Caisses Régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses Régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses Régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros.
Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses Régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de
SACAM Mutualisation pour un montant de 255,3 millions d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole S.A. à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses Régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « SACAM Mutualisation », dont 151,4 millions d'euros en faveur de la Caisse Régionale du Morbihan.
Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses Régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses Régionales qui existait
déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, la Caisse Régionale du Morbihan conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole S.A. relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses Régionales et 93,1 millions d'euros pour la Caisse Régionale du Morbihan.
Le total du Bilan consolidé arrêté au 31 décembre 2016 s'établit à 9 374 millions d'euros, en progression de 2,6 % par rapport à décembre 2015.
Parmi les autres postes de l'actif, il convient de noter :
Les « prêts et créances sur les établissements de crédits » : le niveau au 31 décembre 2016 est de 572 millions d'euros, contre 858 millions d'euros fin 2015, sous l'effet des nouvelles modalités de refinancement et du remboursement du dépôt relatif à la garantie switch dans le cadre de l'opération de simplification du Groupe Crédit Agricole.
Les « actifs financiers disponibles à la vente » : ils atteignent 871 millions d'euros en augmentation de 263,3 millions d'euros, cette hausse traduisant d'une part des acquisitions (notamment la participation à l'augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour 255,3 millions d'euros) et des tombées d'échéance de titres, et d'autre part l'évolution des valorisations des participations et des placements de la Caisse Régionale.
En premier lieu, le poste « Dettes envers les établissements de crédits » : il atteint 4 910 millions d'euros, en progression de 3,3 %. Il comprend notamment :
les « avances miroirs », qui représentent 50 % des ressources d'épargne collectées par la Caisse Régionale et remontées à Crédit Agricole S.A.. Ce poste progresse en même temps que la collecte bancaire clientèle,
les emprunts en blanc que la Caisse Régionale souscrit auprès de Crédit Agricole S.A. avec notamment le prêt senior accordé par Crédit Agricole S.A. pour 151,4 millions d'euros dans le cadre de l'opération de simplification du Groupe Crédit Agricole.
En second lieu, les « Dettes envers la clientèle » : ce poste atteint 2 218 millions d'euros en hausse par
rapport à décembre 2015 (+ 4,7 %). Cette variation résulte de la progression des comptes créditeurs de la clientèle (DAV principalement, les DAT étant en repli).
Puis les « Passifs financiers à la juste valeur par résultat » : il s'agit principalement des BMTN structurés pour une valeur nominale égale à 210 millions d'euros.
Enfin, les « Dettes représentées par un titre » : ce poste représente 98,2 millions d'euros au 31 décembre 2016, en baisse de - 46,5 % en raison d'un recours moins important aux CDN interbancaires.
Cette progression, après la distribution du résultat 2015 (- 7,5 millions d'euros), provient principalement :
Le Produit Net Bancaire consolidé atteint 221,0 millions d'euros au 31 décembre 2016, en retrait de 4,1 % par rapport à décembre 2015.
Les « Intérêts et Produits ou charges nets assimilés » : sont en retrait de 13,4 % à 115,9 millions d'euros. Cette évolution résulte :
de la baisse des produits d'intérêts sur les prêts à la clientèle,
de la baisse des charges liées au refinancement des prêts qui subissent la variation des taux des marchés financiers.
Les « Produits nets des commissions » : il s'agit des commissions et facturations liées au développement commercial sur les activités de collecte, de services et assurances. Ce poste atteint 89,5 millions d'euros, en hausse de 4,6 % (+ 3,9 millions d'euros). Cette évolution résulte d'une augmentation des commissions et facturations majoré par une amélioration des commissions de liquidité.
Les « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » et « sur actifs financiers disponibles à la vente » s'améliorent de 4,8 millions d'euros, à +17,3 millions
Les charges générales d'exploitation consolidées atteignent 127,7 millions d'euros au 31 décembre 2016, en augmentation de 3,9 %. Cette évolution se partage entre :
les frais de personnel, quasiment stables à -0,5 %, ils ressortent à 69,7 millions d'euros : avec l'évolution courante des rémunérations, des charges sociales, de la comptabilisation du CICE. Depuis 2015, il bénéficie de l'élargissement des domaines sous-traités dans le cadre des coopérations bretonnes.
les autres frais administratifs, en progression de 13,6 % mais totalement en phase avec les prévisions, après la prise en compte de l'incidence d'une part des d'euros. Ces rubriques sont principalement impactées par les éléments suivants :
par la variation des plus-values d'OPCVM pour + 0,4 million d'euros.
Enfin, les « autres éléments du PNB » ne sont pas significatifs.
investissements dans les compétences de sa force commerciale, dans son réseau d'agences et dans des projets technologiques au service de la clientèle. Par ailleurs, la Caisse Régionale a comptabilisé différentes contributions dues au titre notamment du Fonds de Résolution Unique (FRU), du Fonds de Garantie des dépôts et Résolutions, de la taxe systémique, de l'ACPR, de la BCE.
Les dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles représentent 4,0 millions d'euros quasi-stables par rapport à décembre 2015.
et de dégager un Résultat net (part du Groupe) de 42,7 millions d'euros (contre 57,0 millions d'euros au 31 décembre 2015).
La variation du Résultat net consolidé - part du Groupe par rapport au résultat social de +10,0 millions d'euros s'explique notamment :
par les effets de la variation de valorisation des instruments financiers classés en « Actifs et Passifs à la juste valeur par résultat » pour + 8,0 millions d'euros,
Le total du Bilan social au 31 décembre 2016 est de 9 032 millions d'euros, soit 96,4 % du Bilan consolidé. Ainsi, les commentaires présentés ci-dessus valent aussi pour l'analyse du Bilan social.
Avec en particulier :
progression de comptes courants bloqués par les Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale, et d'autre part de l'augmentation des provisions pour risques et charges,
Au 31 décembre 2016, l'écart entre le total bilan social et le total bilan consolidé s'explique principalement par la valorisation des titres de participation, des OPCVM et des BMTN structurés minorée de l'effet des impôts différés.
Le Produit Net Bancaire s'établit à 205,2 millions d'euros au 31 décembre 2016 : par rapport au 31 décembre 2015, il est en repli de 2,6 %. La ventilation du PNB est la suivante :
le PNB d'activité s'établit à 184,0 millions d'euros en baisse de 3,6 % :
le PNB portefeuille ressort à 23,5 millions d'euros en hausse de 2,4 millions d'euros compte tenu principalement de la variation de l'acompte sur dividende de la SAS Rue La Boétie (+ 7,3 millions d'euros) , d'un dividende Unexo perçu en 2015 (- 1,0 million d'euros), et de la baisse des intérêts et commissions switch (- 4,3 millions d'euros) dans le cadre de l'opération de simplification du groupe Crédit Agricole.
Les « Charges de Fonctionnement » en progression de 3,8 % au 31 décembre 2015. Elles progressent mais restent maitrisées et parfaitement en ligne avec les prévisions. Elles intègrent les investissements de la Caisse Régionale dans les compétences de sa force commerciale, dans son réseau d'agences et dans des projets technologiques au service de sa clientèle. Par ailleurs, la Caisse Régionale a comptabilisé sa contribution au Fonds de Résolution Unique (FRU) qui s'inscrit dans le cadre du Mécanisme de Supervision Unique (MSU), au Fonds de Garantie des dépôts et Résolutions, de la taxe systémique, de l'ACPR, de la BCE.
le « Résultat Brut d'Exploitation » ressort à 74,1 millions d'euros (- 12,2 %) et le coefficient d'exploitation s'établit à 63,90 %.
Le « coût du risque » atteint - 22,1 millions d'euros. Les risques sont en repli par rapport au 31 décembre 2016 avec un taux de créances douteuses et litigieuses à 3,01 % (contre 3,14 % en décembre 2015), tandis que le taux de couverture fléchit légèrement à 60,0 % contre 62,4 % au 31 décembre 2015. Avec la comptabilisation de provisions filières, la Caisse Régionale a ainsi maintenu son taux de couverture globale des risques crédits (Encours des dépréciations individuelles, collectives, filières et Fonds pour Risques Bancaires Généraux sur Encours de Crédits Bruts) qui s'établit à 3,35 % contre 3,37 % au 31 décembre 2015.
La charge d'impôt sur les sociétés ressort à 19,2 millions d'euros, en lien avec l'incidence de la variation des gains et pertes latents sur OPCVM, des provisions non déductibles et des effets des lois de finances.
Le Résultat Net, en baisse de 4,4 % s'établit à 32,7 millions d'euros.
Le graphique suivant illustre les progressions comparables des soldes intermédiaires de gestion entre
les comptes sociaux et les comptes consolidés.
Sur base sociale, le Produit Net Bancaire 2016 atteint 205,2 millions d'euros, en repli de 2,6 % par rapport à 2015. Dans le même temps, les charges de fonctionnement s'établissent à 131,1 millions d'euros,
Le total Bilan évolue de + 2,8 %, à 9 032 millions d'euros. Ainsi, le ratio de rentabilité globale « ROA » (résultat / total bilan) est de 0,36 %.
en augmentation de 3,8 %. Ainsi, le coefficient d'exploitation passe de 59,97 % en décembre 2015 à 63,90 % en décembre 2016.
Les capitaux propres (hors résultat de l'année en cours et report à nouveau) augmentent de 3,4 %. Le ratio de rentabilité « ROE » est de 3,72 %.
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| ROE (Ratio de rentabilité des fonds propres) | 5,28 % | 4,03 % | 3,72 % |
| ROA (Ratio de rentabilité du total bilan) | 0,49 % | 0,39 % | 0,36 % |
Sur base sociale
Pour se conformer à la législation, nous vous informons que les dépenses, comptabilisées dans les comptes sociaux, non déductibles au titre de l'article 39-4 s'élèvent à 22,3 milliers d'euros.
60 milliers d'euros pour Ernst & Young et Autres, - 60 milliers d'euros pour PriceWaterhouseCoopers
7 milliers d'euros pour QANTALIS.
Sur base consolidée et conformément à la réglementation, nous informons que le montant des honoraires d'audit des Commissaires aux comptes comptabilisés au titre de 2016 s'est élevé à :
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas de frais significatifs à mentionner.
Dans le cadre de l'article L.441-6-1 du Code de Commerce, nous portons à votre connaissance que le total des dettes à l'égard des fournisseurs de la Caisse Régionale s'élève à 1 103 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Ce montant ne représente que 1,92 % du total des charges comptabilisées en 2016 dans l'agrégat « Autres frais administratifs ». Les échéances de ces dettes sont majoritairement inférieures à 30 jours.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a actuellement pas d'autorisation d'augmentation de capital en cours.
Audit,
Dans le cadre de l'article L.621-18-2 du Code monétaire et financier, nous portons à votre connaissance qu'aucune des personnes concernées par cet article n'a
Conformément à la loi ECKERT, mise en application depuis le 1er janvier 2016, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Compte tenu du niveau de ses risques par rapport à son Bilan, la Caisse Régionale n'est pas assujettie à la réglementation relative à la Surveillance des Risques de Marché (Adéquation des Fonds Propres).
opéré de transactions sur les Certificats Coopératifs d'Investissement de la Caisse Régionale au-delà du seuil de 20 000 euros.
Les interventions sur les marchés s'effectuent principalement dans le cadre d'opérations de couverture des principaux postes de Bilan et de placement de fonds propres.
(Déclaration établie en conformité avec l'article 435 (1) (F) du règlement UE n° 575/2013)
La Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan, a formulé une déclaration d'appétence au risque qui a été discutée et validée par le Conseil d'Administration du 16 décembre 2016 après examen du Comité des Risques. La déclaration d'appétence au risque est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale de la Caisse Régionale. Elle est cohérente avec les orientations stratégiques définies lors de l'élaboration du Plan à moyen terme, le processus budgétaire et l'allocation des ressources aux différents métiers.
L'appétence au risque (« Risk Appetite ») de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan, représente le type et le niveau agrégé de risque que la Caisse Régionale est prête à assumer, dans le cadre de ses objectifs stratégiques.
La détermination de l'appétence au risque de la Caisse Régionale s'appuie en particulier sur la politique financière et la politique crédit qui sont fondées sur :
La formalisation de l'appétence au risque permet à la Direction Générale et au Conseil d'Administration d'orienter la trajectoire de développement de la Caisse Régionale en cohérence avec son Plan Moyen Terme et de la décliner en stratégies opérationnelles. Elle résulte d'une démarche coordonnée et partagée entre la Direction Générale, la Direction Finances et des Risques et le Responsable des Risques, de la Conformité et des Contrôles Permanents.
Cette déclaration vise notamment à :
disposer d'indicateurs avancés et de seuils d'alertes permettant à la Direction d'anticiper les dégradations
excessives des indicateurs stratégiques et d'améliorer la résilience en activant des leviers d'action en cas d'atteinte de niveaux d'alerte par rapport à la norme d'appétit pour le risque,
améliorer la communication externe vis-à-vis des tiers sur la solidité financière et la maîtrise des risques.
L'appétence au risque de la Caisse Régionale s'exprime au moyen :
Les indicateurs clés sont déclinés en trois niveaux de risques :
Le profil de risque de la Caisse Régionale est suivi et présenté régulièrement en Comité des Risques et Conseil d'Administration. Le franchissement des niveaux tolérés des indicateurs ou des limites du dispositif conduisent à l'information et à la proposition d'actions correctrices au Conseil d'Administration. L'organe exécutif est régulièrement informé de l'adéquation du profil de risque avec l'appétence au risque.
Les indicateurs clefs 2017 du profil de risque de la Caisse Régionale par type de risque sont les suivants :
| Indicateurs de risque | Tolérance | Capacité | ||
|---|---|---|---|---|
| Ratio CET1 | 15,78 % | 12,92 % | 9,91 % | |
| Solvabilité | Evolution des parts sociales/CCI/CCA | 25,0 M€ | -3,34 M€ | -13,37 M€ |
| Jusqu'au | Jusqu'au | Jusqu'au | ||
| 30/06/2017 | 30/06/2017 | 30/06/2017 | ||
| 85 % | 80 % | 80 % | ||
| Liquidité | Ratio LCR | A partir du | A partir du | A partir du |
| 1/07/2017 | 1/07/2017 | |||
| 105% | 100% | 100% | ||
| Activité | Coefficient d'exploitation | 67 % | 68.3 % | NEANT |
| Résultat | Résultat net social | 32.3 M€ | 15.69 M€ | -192.15 M€ |
| Coût du Risque Risque de |
23,3 M€ | 52,83 M€ | 256,04 M€ | |
| Crédit | Taux de défaut (yc titrisation) | 3,07 % | 4,62 % | 8,61 % |
Au 31 décembre 2016, les principaux indicateurs de la Caisse Régionale sont satisfaisants et se situent dans la zone d'appétence définie par la Caisse Régionale. Ils
La gestion des risques, inhérente à l'exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif interne de la Caisse Régionale du Morbihan, mis en œuvre par tous les acteurs, intervenants de l'initiation des opérations jusqu'à leur maturité finale.
Les principales catégories de risques auxquelles la Caisse Régionale du Morbihan est exposée sont :
Le risque de crédit et de contrepartie désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s'acquitter de toute obligation financière.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan poursuit une politique rigoureuse de gestion des risques et un provisionnement prudent.
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse Régionale. L'engagement peut être constitué de prêts, de titres de créances ou de propriété ou de contrats d'échange de performance, de garanties données ou d'engagements confirmés non utilisés.
La politique de gestion et de suivi des risques de crédit s'inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la Caisse Régionale et dans le respect des réglementations en vigueur s'appliquant à la distribution du crédit et au suivi des risques.
La politique mise en œuvre par la Caisse Régionale en la matière est définie par le Conseil d'Administration et formalisée dans un document énonçant des principes d'actions clairement établis relatifs à la sélection des dossiers (politique d'intervention, instruction des crédits et système décisionnel), à la diversification des risques (division et partage des risques), à la sécurité des crédits (politique de garanties, réalisation et gestion des crédits), au suivi des risques, au contrôle interne et aux procédures d'information.
Au-delà de sa stratégie d'optimisation de la qualité de la gestion de ses risques, la Caisse Régionale applique notamment les exigences réglementaires du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, des règles internes au Groupe Crédit Agricole S.A. et les recommandations du Comité de Bâle.
n'ont pas atteint les seuils exprimant son niveau de tolérance.
o du risque de taux d'intérêt global, o du risque action.
Une partie développe spécifiquement les politiques de couverture mises en œuvre à la Caisse Régionale du Morbihan.
Ensuite, afin de couvrir l'ensemble des risques inhérents à l'activité bancaire, des informations complémentaires sont également fournies concernant les risques opérationnels, le risque juridique et les risques de non-conformité.
Principes généraux de prise de risque
L'organisation de la Caisse Régionale permet essentiellement, sous le contrôle des Organes Sociaux et de la Direction Générale, de surveiller étroitement les évolutions du portefeuille et des contreparties, et d'optimiser les processus de notation, de détection et de traitement des risques.
L'organisation du traitement du risque né mis en place permet de cadencer le traitement du risque de contrepartie en fonction de l'ancienneté de l'anomalie, et d'autres critères comme la notation du client, le montant, la nature de l'anomalie et les garanties.
L'organisation risque de la Caisse Régionale comprend un secteur risque regroupant le recouvrement amiable, contentieux et le pilotage des risques de contreparties sur la clientèle.
Le contrôle permanent de la Caisse Régionale au travers du contrôleur central des Risques crédit apporte un regard indépendant et supervise la bonne tenue du dispositif global.
Depuis fin 2007, l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de de Résolution (ACPR) a autorisé le Crédit Agricole et en particulier la Caisse Régionale, à utiliser les systèmes de notations internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d'entreprises.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques. Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a défini et mis en œuvre son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A..
Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant financiers que qualitatifs.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et pour partie les engagements confirmés non utilisés.
Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.
Pour les dérivés, l'assiette du risque correspond à la somme de la valeur positive du contrat et d'un coefficient de majoration appliqué au nominal. Ce coefficient add-on représente le risque de crédit potentiel lié à la variation de la valeur de marché des instruments dérivés sur leur durée de vie restant à courir.
La Caisse Régionale du Morbihan dispose d'une politique Crédit qui encadre les risques de crédit. En synthèse cette politique précise :
La Caisse Régionale développe son activité de crédits à la clientèle sur l'ensemble des marchés présents sur le département du Morbihan.
De manière ponctuelle et dans le respect des règles de territorialité définies par le groupe Crédit Agricole dans son guide réglementaire (IV-3-A - mise à jour mai 2003), ce cadre peut être dépassé (droit de suite, financement partagé avec une autre Caisse Régionale, zone de chalandise des agences limitrophes, lien étroit avec le territoire et fréquentant le département régulièrement) hors de son territoire.
La politique d'intervention de la Caisse Régionale est déclinée par marché :
L'organisation commerciale s'appuie sur la gestion par portefeuille des clients. Une analyse précise de la solvabilité, de la capacité de remboursement de l'emprunteur, ainsi que la cohérence du projet sont examinées systématiquement.
L'analyse de la solvabilité financière des contreparties est effectuée avec les outils référencés pour chaque marché par le groupe Crédit Agricole, conformément aux recommandations du Comité de Bâle.
Parallèlement, la Caisse Régionale développe des outils de score d'octroi et de pré-autorisation sur les différents marchés, dans la mesure où ces outils satisfont aux recommandations nationales.
Concernant les engagements détenus par la Caisse Régionale, les limites sont fixées par marché et par nature d'opérations.
Le principe de l'unicité de la relation commerciale est affirmé : toutes les entités appartenant à un même groupe de risques sont gérées dans une seule agence. Si une entité relève du marché des entreprises, l'ensemble du groupe de risques est géré en agence entreprise.
La Caisse Régionale ne pourra pas prendre sur une seule contrepartie un risque qui dépasse 5 % de ses Fonds Propres prudentiels consolidés (CRD - COREP) net de Foncaris.
Le bureau du Conseil d'Administration, décide, sur recommandation et après avis du Comité des Engagements ou du Comité des Grands Engagements pour des financements qui concerne :
La politique de division et de partage des risques crédit (actualisée au Conseil d'Administration une fois par an au moins) définit les règles en la matière. Une limite d'engagements par contrepartie est déterminée en tenant compte à la fois de l'encours porté par la Caisse Régionale, de sa proportion dans l'encours toutes banques et de la note Bâloise de la contrepartie.
Dès lors que la limite est atteinte, toute décision de nouveau financement relève d'une décision du bureau du Conseil d'Administration sur recommandation et après avis du Comité des Engagements ou du Comité des Grands Engagements (sauf si le montant sollicité est inférieur à 500 milliers d'euros pour les entreprises et 200 milliers d'euros pour les autres marchés).
Le total des grands risques (ceux qui dépassent 10 % des Fonds propres) ne doit pas dépasser 8 fois le montant des fonds propres.
Les grands risques concernés par les aspects réglementaires, ainsi que ceux qui dépassent 5 millions d'euros avant application des principes de pondération, font l'objet d'un rapport au moins annuel au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées, la Caisse Régionale présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A..
Après examen, au sein d'un Comité ad hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale du Morbihan (en général à 50 %).
La Caisse Régionale du Morbihan a déterminé pour une période de 3 ans (2015-2017) le seuil d'éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris. Ce seuil s'établit à 25 millions d'euros.
Tous les dossiers garantis par Foncaris, ou éligibles, sont présentés une fois par an au Bureau du Conseil d'Administration.
En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale du Morbihan est indemnisée sur sa perte résiduelle à hauteur de la quotité couverte (généralement 50 %) après mise en jeu des sûretés et épuisements de tous les recours. Les encours concernés par Foncaris s'élèvent à 101,5 millions d'euros pour une garantie à hauteur de 50,7 millions d'euros.
Processus des revues de portefeuille et suivi sectoriel
Un suivi des encours par filières est présenté trimestriellement au Comité Stratégique des Risques de la Caisse Régionale et annuellement au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
Sont concernées les filières agricoles (lait, porc,...) et professionnelles (santé, commerce, bâtiment,...).
Le système de surveillance des contreparties s'appuie sur des processus normalisés de traitement des risques avérés, par des spécialistes intégrés au sein de la Direction des Crédits, puis au-delà de seuils définis (ancienneté et encours au Crédit Agricole du Morbihan) par des spécialistes du service Risques.
Le portefeuille des risques de crédit bénéficie d'un pilotage issu des données extraites du système d'information. L'évolution de la situation des risques pour la Caisse Régionale, par marché (approche détaillée) et par secteur géographique (agences et secteurs d'agences) et le suivi des indicateurs clés sont mis en évidence dans les tableaux de bord mensuels analysés par la Direction Générale et par tous les acteurs concernés, notamment par les Directions chargées des Finances et des Risques, de la Distribution, des Crédits et des Contrôles Périodiques et Permanents. Les chiffres-clés de la situation des risques et les passages en pertes sont présentés au Conseil d'Administration semestriellement. A périodicité régulière, notamment après chaque arrêté de fin de trimestre civil, un Comité stratégique des Risques présidé par le Directeur Général examine l'évolution des indicateurs clés de la Caisse Régionale ainsi que ceux des zones de vulnérabilité et décide de toute action propre à corriger une dégradation ou à optimiser les résultats.
Les contreparties gérées au quotidien par le réseau ou par des services spécialisés du Siège, selon la typologie des dossiers, font l'objet notamment d'une surveillance. La surveillance s'exerce aussi lors :
A périodicité mensuelle, un Comité des Risques Crédits présidé par le Directeur des Finances et des Risques étudie et émet des recommandations sur les dossiers ciblés suivant des critères prédéfinis par le responsable des contrôles permanents et des risques en relation avec la Direction des Finances et des risques. Une synthèse des revues de portefeuille y est également régulièrement présentée.
A périodicité trimestrielle, un Comité des Grands Risques Crédits présidé par le Directeur Général étudie et émet des recommandations sur les dossiers dont les engagements sont supérieurs à 5 millions d'euros et selon des critères définis.
A périodicité trimestrielle, un Comité de pilotage et des usages Bâlois, présidé par le Directeur Adjoint, étudie les évolutions des notations et les impacts des évolutions éventuelles du domaine.
La Caisse Régionale optimise son action en s'appuyant sur les apports d'informations et d'usages Bâlois, et notamment sur les systèmes de notations internes. Une communication complète et régulière est effectuée auprès de la Direction Générale et du Conseil d'Administration sur le déploiement des outils et processus Bâlois.
Ainsi, la gestion des concepts constitués par les groupes de risques, les classes et segments de notation et le défaut, ainsi que la constitution des bases d'historisation sont opérationnels, sur la base des cahiers des charges validés avec Crédit Agricole S.A.. La Caisse Régionale actualise en permanence la cartographie de ses risques sur la banque de détail (notamment les particuliers, les agriculteurs, les professionnels).
La banque des entreprises bénéficie d'un système de notation spécifique fonctionnant en mode récurrent validé par Crédit Agricole S.A., s'appuyant sur un outil intégrant une note financière et une note qualitative corrigée par la taille du chiffre d'affaires et l'intégration dans un Groupe de Risques pour les entreprises, pour les professionnels de l'immobilier et pour les collectivités publiques.
Le système de surveillance des contreparties s'appuie aussi sur des processus normalisés de détection et de gestion des comptes et des crédits en anomalie, de détection des risques potentiels et de traitement des risques latents ou avérés, ou des services centraux.
La couverture des risques crédit est assurée au-delà de la couverture individualisée par la constitution :
La constitution des provisions collectives résulte de l'application stricte du modèle défini par Crédit Agricole S.A..
Un avis de la filière risque est porté à la connaissance de l'entité délégataire préalablement à sa décision pour les dossiers les plus significatifs.
Les demandes de crédit sur les contreparties les plus exposées font l'objet d'un avis préalable du Responsable des contrôles permanents et des risques ou de son représentant.
Tous les dossiers en dérogation à la politique crédit font l'objet d'un avis préalable du Responsable des contrôles permanents et des risques ou de son représentant.
Mécanismes de réduction du risque de crédit
La Caisse Régionale applique une politique de garantie différenciée suivant les marchés de financement :
La Caisse Régionale n'a aucune exposition à la vente ou à l'achat de CDS.
Concentration
Diversification du portefeuille par zone géographique
La Caisse Régionale exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité. Cela ne justifie donc pas la production d'une information par zone géographique.
L'encours brut des prêts et créances sur la clientèle par catégorie de créances (hors créances rattachées) s'élève à 7 169 millions d'euros au 31 décembre 2016 (contre 6 982 millions d'euros au 31 décembre 2015) en progression de 187,3 millions d'euros. La répartition par catégorie est présentée ci-dessous :
Ventilation des encours de prêts et créances par agent économique (Base sociale – hors créances rattachées)
La ventilation des encours bruts des créances par agent économique est la suivante :
Selon les normes applicables, un actif financier est en souffrance lorsqu'une contrepartie n'a pas effectué un paiement à la date d'échéance contractuelle.
Au 31 décembre 2016, le montant brut des actifs financiers en « prêts et avances » en souffrance ou dépréciés individuellement ressort à 264,2 millions d'euros pour un montant net déprécié à 86,9 millions d'euros. Au 31 décembre 2015, ces montants ressortaient respectivement à 303,6 millions d'euros et 82,7 millions d'euros, soit en recul brut de 13,0 %. Les dépréciations collectives d'actifs financiers ressortent à 78,3 millions d'euros (dont dépréciations sur risques sectoriels pour 55,4 millions d'euros), contre 66,5 millions au 31 décembre 2015 (cf paragraphe 3.1 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2016).
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institutions financières, administrations et collectivités publiques). Au 31 décembre 2016, tous les emprunteurs sont notés par les systèmes de notation interne, hors banque de détail.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients sains, hors banque de détail, soit 1 615 millions d'euros. La répartition du rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients, banque de détail, soit 6 434 millions d'euros.
L'encours des Créances Douteuses et Litigieuses est en repli, à 216,5 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 219,8 millions d'euros au 31 décembre 2015. Dans le même temps, l'encours total de créances en brut progresse de 2,16 %. En conséquence, le taux de Créances Douteuses et Litigieuses s'établit à 3,01 % à fin décembre 2016, contre 3,14 % à fin décembre 2015. Les créances douteuses et litigieuses sont dépréciées à hauteur de 130,0 millions d'euros. Le taux de couverture est en retrait à 60,0 % en décembre 2016,
La ventilation du taux de CDL et des provisions par agents économiques est la suivante :
contre 62,4 % en décembre 2015.
| Taux de CDL | Taux de couverture |
|||
|---|---|---|---|---|
| 12- | 12- | 12- | 12- | |
| 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | |
| Particuliers | 1,86 % | 1,57 % | 47,5 % | 45,8 % |
| Professionnels | 4,90 % | 4,79 % | 57,1 % | 53,6 % |
| Entreprises | 5,77 % | 5,74 % | 70,8 % | 69,4 % |
| Collectivités Publiques |
0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % |
| Agriculteurs | 3,16 % | 3,75 % | 68,9 % | 62,4 % |
| Total | 3,14 % | 3,01 % | 62,4 % | 60,0 % |
La Caisse Régionale comptabilise des dépréciations sur base collective dès lors que sur un ou plusieurs sousensembles homogènes de portefeuille de risques de crédit, des indices objectifs de dépréciation sont identifiés. Ces dépréciations sont calculées essentiellement sur des bases statistiques fondées sur le montant de pertes attendues jusqu'à maturité des transactions en utilisant les critères bâlois d'estimation des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD). Au 31 décembre 2016, le montant de la dépréciation collective Bâle II ressort à 28,9 millions d'euros complétée par une dépréciation sectorielle de 55,5 millions d'euros.
Afin de renforcer la résistance du secteur bancaire et sa capacité à absorber les chocs des crises économiques, un nouveau ratio de solvabilité a été mis en place au 1er janvier 2014. Son calcul est effectué dans un cadre réglementaire, issu de l'adoption des principes de Bâle III, communément désigné sous le terme de CRD (« Capital Requirement Directive »). Calculé sur base consolidée, il est de 15,96 % au 31 décembre 2016 contre 15,89 % au 31 décembre 2015 supportant les effets de l'opération de simplification du groupe Crédit Agricole.
La Caisse Régionale est assujettie à la déclaration des grands risques. Elle porte sur les contreparties bénéficiaires sur lesquels la banque présente une exposition en risque brut nette d'expositions déduites des fonds propres, de provisions et de CVA comptable supérieure à 10 % des fonds propres prudentiels. La limite d'exposition est fixée à 25 % par la réglementation bancaire.
Un dossier est à déclarer dans le cadre de ce dispositif, pour un montant correspondant à 24,9 % des fonds propres prudentiels de la Caisse Régionale.
Le Coût du Risque sur base consolidée atteint – 22,1 millions d'euros. (+ 9,8 % par rapport à décembre 2015). Les risques sont en léger retrait par rapport au 31 décembre 2015 avec un taux de créances douteuses et litigieuses à 2,97 % (contre 3,09 % en décembre 2015), tandis que le taux de couverture fléchit légèrement à 60,0 % contre 62,4 % au 31 décembre 2015. Avec la comptabilisation de provisions filières, la Caisse Régionale a ainsi maintenu son taux de couverture globale des risques crédits (Encours des dépréciations individuelles, collectives, et filières sur Encours de Crédits Bruts) qui s'établit à 3,30 % contre 3,31 % au 31 décembre 2015.
La Caisse Régionale du Morbihan dispose d'une politique annuelle qui encadre les risques de contrepartie sur titres et dérivés. Cette politique a été validée au Conseil d'Administration du 26 février 2016. En synthèse, cette politique précise :
Groupe dans une limite de durée initiale par contrepartie limitée à 20 ans.
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les capitaux propres.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires :
La Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marchés à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d'assurer l'homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.
Les principaux organes de suivi des risques de marchés de niveau Groupe sont :
Le principal organe de suivi des risques de marchés de niveau local est le Comité Financier.
il associe le Directeur Général, le Directeur Adjoint, le Directeur Financier, le Responsable du Secteur Pilotage-Gestion-Finances, le Responsable du secteur Comptable, le Responsable du Contrôle
o Limite par contrepartie : le total des risques pondérés d'une contrepartie doit être inférieur à 5 % de ses fonds propres.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale respecte les limites par contrepartie tandis que les limites globales hors Groupe cash et dérivés représentent environ 51,2 % des fonds propres prudentiels.
La Caisse Régionale n'est pas concernée par le risque pays.
Permanent, le Gestionnaire Actif/Passif, le Responsable du Pôle Gestion Financière et du Pôle Middle Office des Coopérations Bretonnes, le gestionnaire Middle Office du pôle des Coopérations Bretonnes et le contrôleur des risques financiers,
La Caisse Régionale détient les filiales suivantes :
o détenue à 99,89 % par la Caisse Régionale du Morbihan,
o le total Bilan au 31 décembre 2015 est de 21,9 millions d'euros,
Un reporting complet est réalisé lors de l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle de chaque filiale en présence du Commissaire aux comptes.
Le risque de marché résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions.
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
Les sources de l'exposition de la Caisse Régionale au risque de marché résident essentiellement dans l'activité du placement des excédents de fonds propres, après emplois en immobilisations et titres de participations.
Les objectifs de la gestion du risque de marché consistent, en respectant les besoins de constitution de réserves éligibles dans le cadre de la mise en œuvre du ratio LCR, à concilier une contribution cible de la gestion des excédents de fonds propres au Produit Net Bancaire de la Caisse Régionale, avec un niveau de risque pris encadré et suivi régulièrement.
Ainsi, la démarche de maîtrise des risques de marché repose sur les principales étapes suivantes :
Le Responsable des Contrôles Permanents et de la Conformité participe au Comité Financier.
L'encadrement des risques de prix de la Caisse Régionale du Morbihan repose sur la combinaison de trois dispositifs :
Les stress scénario (Changement de scénarios au 30 juin 2016) :
Le deuxième élément quantitatif, « stress scénarios », complète la mesure en VaR qui ne permet pas d'appréhender correctement l'impact de conditions extrêmes de marchés.
Ces calculs de scénarios de stress, conformément aux principes du Groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de trois approches complémentaires.
Les scénarios historiques consistent à répliquer sur le portefeuille actuel l'effet de crises majeures survenues dans le passé.
Les scénarios hypothétiques anticipent des chocs vraisemblables, élaborés en collaboration avec les économistes.
Les scénarios adverses consistent à adapter les hypothèses pour simuler les situations les plus défavorables en fonction de la structure du portefeuille au moment où le scénario est calculé.
Ces scénarios sont adaptés aux risques propres aux différents portefeuilles sur lesquels ils sont calculés.
La sensibilité par facteur de risque se mesure au travers du scénario de stress 1 mois utilisé dans le Groupe jusqu'au 30 juin 2016. Ce scenario avait été revu en mars 2011 prenant en compte les dernières crises (subprime / faillite de Lehman / dettes souveraines) : Actions : -35 % ; Taux : +238 bp ; Alternatif : -10 %, Convertible : -14 %.
Ce stress scénario 1 mois a été abandonné au profit de 2 scénarios : le Stress Groupe 2015 et le Stress adverse 1 an.
Ces scénarios sont sur des horizons de temps plus longs et sont plus contraignants.
La politique annuelle de gestion des excédents de fonds propres a défini les limites suivantes :
A l'arrêté au 31 décembre 2016, l'ensemble des limites a été respecté.
Un système de reporting et de suivi mensuel est mis en place pour surveiller l'évolution de ces actifs. Pour chaque limite ci-dessus un dispositif de seuils d'alerte a été défini, il comprend :
A compter du 30 juin 2016, la Caisse Régionale a défini un nouveau dispositif de limites présenté ci-dessous (limites sur le portefeuille Titres Placement dans sa globalité) :
Stress Groupe 2016 et le Stress adverse 1 an :
| Adverse 1 an | Adverse | Adverse | Adverse 1 an |
|---|---|---|---|
| AFS | Groupe AFS | Groupe HTM | TP |
| -15 M€ | -14 M€ | -27 M€ | -15 M€ |
Ce dispositif de mesure et d'encadrement des risques de prix donne lieu à des contrôles et reporting réguliers :
Le risque action trouve son origine dans les activités de trading et d'arbitrage sur actions, dans le portefeuille de placement investi en actions, ou encore dans les actions d'autocontrôle.
Risques sur actions provenant des activités de trading et d'arbitrage
Les encours d'actifs financiers détenus à des fins de transaction sont détaillés au paragraphe 6.2 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2016.
Enfin, les éléments clés (allocation, limites, rendement…) sont repris dans le Tableau de Bord du Pôle Middle Office des coopérations bretonnes, à destination de la Direction Générale et du Contrôle Permanent.
De plus, chaque trimestre, la Caisse Régionale procède au rapprochement formalisé du résultat de la gestion financière et du résultat intégré en comptabilité.
Ce rapprochement fait l'objet d'un reporting dédié lors du Comité Financier trimestriel, qui met en évidence, pour chaque classe de volatilité :
le résultat comptabilisé,
le stock de plus-values latentes au 1er janvier,
Enfin, depuis fin 2013, la Caisse Régionale applique les recommandations de la mission de l'ACPR (conduite par Mr CORDIER) sur les opérations de marché pour compte propre en ventilant ces titres en 4 portefeuilles :
Un reporting de cette ventilation est effectué lors de chaque fin de trimestre.
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur l'excédent de ses fonds propres après financement de ses immobilisations et de ses participations. Le montant moyen ainsi exposé ressort à 145,3 millions d'euros pour l'année 2016 (à rapprocher d'un total bilan supérieur à de 9,0 milliards d'euros).
Les encours d'actifs financiers disponibles à la vente sont détaillés au paragraphe 6.4 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2016. A l'intérieur de la rubrique « actions et autres titres à revenu variable », l'encours du portefeuille actions est de 5,9 millions d'euros au 31 décembre 2016.
Les encours concernés sont décrits au paragraphe F du présent rapport annuel, chapitre « Informations relatives à l'utilisation du programme de rachat CCI en application des articles L.225-209 et suivants du Code de Commerce et du règlement de la Commission Européenne du 22 décembre 2003 ».
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur deux niveaux distincts mais complémentaires :
La Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marchés à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d'assurer l'homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.
Les principaux organes de suivi des risques de marchés de niveau Groupe sont :
Le principal organe de suivi des risques de marchés de niveau local est le Comité Financier.
Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêts.
Les objectifs de la gestion du risque de taux d'intérêt global sont actualisés au minimum une fois par an dans le cadre de la politique annuelle de gestion du risque de taux. Il s'agit au final de s'assurer :
Les sources de l'exposition de la Caisse Régionale au risque de taux résident essentiellement dans l'activité crédit (qui représente plus de 80 % de l'actif du bilan) et dans les modes de refinancement mis en œuvre au passif, qui ne sont pas exactement adossés en termes de durée et /ou de nature de taux.
L'outil de mesure du risque de taux d'intérêt global est l'outil national CRISTAUX II, déployé dans la Caisse Régionale en cours d'année 2008. Les GAPs sont ainsi désormais calculés mensuellement (exception faite du Gap au 31 juillet qui n'est pas publié).
Le périmètre concerné par la gestion du risque de taux d'intérêt global est celui du portefeuille Bancaire (Banking Book).
La méthode utilisée pour le suivi du risque de taux d'intérêt global est la méthode de détermination des GAPs de taux, dans une approche GAPs statiques.
Les indicateurs de mesure utilisés sont les GAPs taux fixe, inflation et équivalent Delta.
Les hypothèses et modèles d'écoulement appliqués correspondent aux conventions d'écoulement nationales, conformément aux recommandations de Crédit Agricole S.A. et aux conventions locales validées par la Caisse Régionale.
Les sources des données sont pour l'essentiel directement ou indirectement les données comptables (interfaces éventuelles).
L'outil est alimenté par le Pôle Gestion Financière des coopérations Bretonnes. A cette occasion, les contrôles de premier degré sont effectués :
Les contrôles de second degré, second niveau sont réalisés par le service « Contrôle Permanent ».
Le dispositif de limites du risque de taux est révisé au minimum une fois par an.
Crédit Agricole S.A. demande que les Caisses Régionales prennent en compte de nouvelles recommandations en termes de limites, à savoir :
Cette évolution est intégrée aux présentations à la Direction Générale lors des Comités Financiers.
La gestion du risque de taux s'appuie sur les principales étapes suivantes :
à périodicité mensuelle, le gestionnaire actif-passif actualise le calcul des GAPs de taux, et confronte les résultats aux limites recommandées,
les résultats de chaque calcul de GAPs sont présentés et commentés en Comité Financier, en présence de la Direction Générale. Des opérations de couverture sont décidées en Comité Financier,
Le Comité Financier, qui procède à l'analyse régulière des résultats du risque de taux et à la validation des opérations proposées liées aux couvertures, se réunit à fréquence mensuelle (et plus souvent si besoin en fonction de l'actualité des marchés financiers).
Le Responsable des Contrôles Permanents et de la Conformité participe au Comité Financier.
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placements.
Les objectifs de la Caisse Régionale du Morbihan, en tant qu'établissement de crédit, sont de respecter prioritairement les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :
Ainsi, une politique de refinancement du déficit est définie chaque année, qui décrit notamment les besoins d'accès aux marchés interbancaires et les différentes formes de ressources autorisées, en cohérence avec le programme de notation interne actualisé chaque année : CDN interbancaires, Emprunts en Blancs, BMTN, …
La gestion du risque de liquidité repose sur l'intervention de :
Exposition au risque de taux
La dernière mesure du risque de taux présentée en Comité Financier en février 2017 correspond au calcul mensuel de fin décembre 2016.
Il s'agit du calcul des GAPs, synthétique, en approche statique, à partir de CRISTAUX II.
Les résultats obtenus pour les prochaines années sont les suivants :
| En M€ | 2017 | 2018 | Moyenne 2019 à 2022 |
|---|---|---|---|
| GAP EUR | -94 | -122 | -116 |
Ainsi, les calculs mettent en évidence le montant réduit des GAPs.
Sur la base du GAP au 31 décembre 2016, en cas de hausse de 2 % de la courbe des taux euros, l'impact de la valeur actuelle nette de la perte encourue mesurée par les GAPs des trente prochaines années ressort à -48,8 millions d'euros, soit 7,1 % des fonds propres prudentiels mesurés en décembre 2016 (pour une recommandation du Groupe Crédit Agricole S.A. inférieure à 10 %).
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par le risque de change.
L'arrêté du 05 mai 2009 met à jour le règlement 97-02 sur les points d'identification, de mesure, de gestion et de contrôle du risque de liquidité. Celui-ci permet aux établissements de crédit d'appliquer soit la méthode standard définie par l'ACPR, soit la méthode avancée basée sur les méthodes internes de l'entité.
Le Groupe Crédit Agricole a opté pour l'application de l'approche avancée et ce dispositif, avant de s'appliquer définitivement à l'ensemble du groupe Crédit Agricole, devra faire l'objet d'une validation par l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution).
Jusqu'à l'obtention de cette validation, et depuis le 30 juin 2010, l'approche standard s'applique. Le passage en approche avancée ne dispensera pas de continuer à calculer le ratio standard.
Elle repose sur 2 types d'obligations :
Les obligations prudentielles demandées par le régulateur :
Elles sont constituées des éléments définis par l'approche standard tels que mentionnés dans l'arrêté du 5 mai 2009 :
Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. pour que le groupe Crédit Agricole soit en approche avancée :
Les principaux indicateurs définis à ce stade par les normes internes constituant l'approche avancée (cf arrêté du 5 mai 2009) sont :
Il repose sur 4 types d'obligations :
Les obligations prudentielles demandées par le régulateur (approche standard) :
Le ratio LCR doit être supérieur à 70 %.
Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. (approche avancée) :
L'éligibilité des titres comptabilisés dans les portefeuilles titres de placement et d'investissement, constitue également des réserves pour la Caisse Régionale en cas de crise de liquidité.
Les limites fixées par la Caisse Régionale correspondent aux recommandations définies par le groupe Crédit Agricole S.A. :
Les obligations liées aux besoins de consolidation du Groupe de respecter les obligations d'Organe Central :
Afin de permettre à Crédit Agricole S.A. d'établir des limites globales pour l'ensemble du groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale transmet principalement via l'outil NEW DEAL les éléments nécessaires à la consolidation du Risque de liquidité.
Il repose sur 4 types d'obligations :
Les obligations prudentielles demandées par le régulateur :
La Caisse Régionale et/ou Crédit Agricole S.A. se sont dotés de dispositifs permettant de s'assurer en permanence du respect des procédures et limites fixées, de procéder à l'analyse des causes du non respect des procédures et limites (article 34 a) et b) du règlement 97-02 modifié du CRBF).
Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. :
Le suivi de ces limites se fait selon le système de reporting adapté à la fréquence de calcul de leurs consommations, selon les recommandations de Crédit Agricole S.A..
Les obligations liées aux besoins de consolidation du Groupe afin de respecter les obligations d'Organe Central :
Afin de permettre à Crédit Agricole S.A. d'effectuer le suivi du risque de liquidité pour l'ensemble du groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale lui transmet les éléments nécessaires à la consolidation.
Ces informations sont transmises a minima mensuellement essentiellement par l'intermédiaire de l'outil NEW DEAL (outil validé par Crédit Agricole S.A.).
La notion d'actifs grevés renvoie à celle d'actifs « mobilisés et utilisés pour lever de la liquidité », au sens entendu de la norme « Bilan de liquidité ». Ils correspondent à un apport de collatéral adossé à des émissions de dettes sécurisées au niveau du Groupe par l'intermédiaire de différents véhicules de refinancement (SFH, CRH, BEI…).
A l'inverse, les actifs grevés n'incluent pas les créances :
mobilisées dans le cadre de covered/titrisations auto-détenues,
pré-positionnées dans les pools de garantie mais non encore utilisées pour obtenir un refinancement auprès d'une banque centrale.
La mobilisation des actifs est mesurée et pilotée au niveau du groupe Crédit Agricole.
| L'évolution est la suivante : | |||
|---|---|---|---|
| ------------------------------- | -- | -- | -- |
| Véhicules de | 31/12/2015 | 31/12/2016 |
|---|---|---|
| refinancement (En M€) | ||
| SHF | 184 | 181 |
| CRH | 64 | 62 |
| SFEF | 0 | 0 |
| BEI | 14 | 13 |
| CDC | 90 | 94 |
| BDCE | 0 | 0 |
| Total | 352 | 351 |
La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à concilier les trois approches ci-dessous :
Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
En Fair Value Hedge, la Caisse Régionale a classé en micro-couverture les swaps sur crédits structurés sur crédits clientèles.
En Fair Value Hedge, la Caisse Régionale a classé en macro-couverture les swaps relatifs à la couverture du risque de taux.
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'évènements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l'ensemble du Groupe :
Le ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio)
Le ratio LCR évalue le montant de réserves de haute qualité dont doit disposer un établissement de crédit pour faire face à une crise de liquidité à horizon un mois. Le ratio LCR s'élève à 86,9 % au 31/12/2016 pour une norme fixée à 70 % pour cet arrêté.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale respecte la limite court terme fixée à 671 millions d'euros.
Concentration des échéances du refinancement long terme
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale respecte la limite interne fixée à 1,40 % des encours de crédits par semestre.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêts à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
La Caisse Régionale n'a aucun swap classé en Cash Flow Hedge.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devise.
L'organisation de la gestion des risques opérationnels s'intègre dans l'organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe : le responsable des risques opérationnels de la Caisse Régionale est rattaché au RCC (Responsable de Contrôle de la Conformité) de la Caisse Régionale, luimême rattaché au Responsable des Contrôles Permanents et des Risques.
Le Management du Risque Opérationnel rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d'exposition au risque dans le cadre du Comité Bâlois réuni trimestriellement dont la présidence est assurée par le Directeur Adjoint de la Caisse Régionale. Le
Management du Risque Opérationnel intervient ponctuellement auprès des Comités de Contrôle Interne et de Direction.
L'organe délibérant est informé trimestriellement sur l'évolution du coût du risque et les événements marquants du dispositif.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse Régionale. Les entités du périmètre prudentiel consolidé (Caisses Locales et Morbihan Gestion) sont pleinement intégrées dans le dispositif de gestion de la Caisse Régionale. Les entités GIE CA TECHNOLOGIES SERVICES, GIE ATTICA et SNC CA TITRES sont dotées de leurs propres dispositifs de gestion et de surveillance. Le déploiement d'un dispositif au sein des autres filiales entrant dans le périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale est en cours de mise en œuvre selon le calendrier et les recommandations émis par Crédit Agricole S.A..
Au cours de l'année 2016, une nouvelle campagne d'analyse des scénarii majeurs dans le domaine des risques opérationnels a débuté en juin 2016 et s'est terminée en novembre 2016.
La campagne de cartographie des risques opérationnels 2016 s'est déroulée du 02 mai 2016 au 31 janvier 2017.
Au cours de l'année 2016, la Caisse Régionale a mis en œuvre des formations d'une part à destination de ses déclarants afin de garantir la fiabilité de l'exhaustivité de la collecte, et d'autre part à destination des nouveaux responsables d'unité et de collaborateurs travaillant notamment dans les domaines du Risque afin de les sensibiliser aux risques opérationnels.
La méthode AMA de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :
Les dispositifs Groupe mis en place dans la Caisse Régionale visent à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel, …) et des critères quantitatifs Bâlois (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scenarii et de facteurs reflétant l'environnement ; prise en compte des facteurs de risque influençant la distribution statistique, …).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type « lost distribution approach » qui est unique au sein du Groupe. L'allocation du capital de la Caisse Régionale est prise en charge par celle-ci à partir de principes définis au niveau national.
Les principes qui ont gouverné la conception et la mise au point du modèle sont les suivants :
pragmatisme, la méthodologie devant s'adapter aux réalités opérationnelles,
caractère pédagogique, de manière à favoriser l'appropriation par la Direction Générale et les métiers,
Ce modèle a été régulièrement validé par le Comité des normes et méthodologies du groupe Crédit Agricole, présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe.
La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit, auprès de CAMCA, aux polices d'assurances suivantes dans la perspective d'une protection de bilan et du compte de résultat :
Assurance automobile mission collaborateurs
Objet du contrat : garantir les véhicules utilisés par les employés de la Caisse Régionale du Morbihan et de ses filiales au cours de leurs déplacements professionnels (véhicules n'appartenant pas à la Caisse Régionale du Morbihan).
Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.
Objet du contrat : garantir les véhicules appartenant à la Caisse Régionale du Morbihan ou dont elle a la garde, utilisés pour les besoins privés et/ou professionnels des conducteurs autorisés.
Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.
Objet du contrat : garantir les accidents résultant des faits d'agression, d'attentat et de hold-up causés au personnel de la Caisse Régionale du Morbihan et à toute personne se trouvant dans un point de vente ou à proximité immédiate au moment des faits.
Nature des garanties : couverture des décès accidentels, infirmités permanentes totales ou partielles et frais médicaux.
Objet du contrat : garantir les responsabilités pouvant incomber à la Caisse Régionale du Morbihan (par son propre fait ou en tant que commettant du fait de ses préposés permanents ou occasionnels) en raison des dommages corporels (sans franchise), matériels et immatériels causés à autrui par le fait de l'exploitation de l'entreprise, atteinte à l'environnement.
Objet du contrat : garantir l'indemnisation du préjudice subi par la Caisse Régionale du Morbihan à raison des pertes matérielles directes ou des dommages matériels causés aux matériels destinés au traitement de l'information, matériels d'alimentation électrique/de protection et de climatisation, automates bancaires, matériel bureautique et autres machines dont la Caisse Régionale du Morbihan a la jouissance.
Objet du contrat : indemnisation des préjudices financiers subis par la CRCAM consécutivement à la survenance de dommages sur les biens garantis et indemnisables au titre des contrats multirisques bureaux et tous risques machines.
Objet du contrat : garantir les immeubles, meubles, machines et matériels nécessaires au fonctionnement des immeubles ou à l'activité de la Caisse Régionale du Morbihan, agissant en sa qualité de propriétaire, locataire, occupant ou non occupant, contre les dommages matériels subis à l'occasion d'un incendie, d'une explosion, de dommages électriques, d'un dégât des eaux, d'un bris de glace, d'un vol ou de détériorations consécutives.
Objet du contrat : garantir à la Caisse Régionale du Morbihan l'indemnisation de la perte pécuniaire qui pourrait résulter :
Le risque juridique est le risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d'être imputable à l'entreprise au titre de ses opérations. Il recouvre essentiellement les deux risques suivants, potentiellement générateurs de litiges et de responsabilités, tant civiles que disciplinaires ou pénales pour l'entité, ses dirigeants et ses employés :
Ce risque fait l'objet d'un suivi effectué par le service juridique et contentieux, sous la responsabilité de la Direction Finances et Risques.
La veille juridique de la Caisse Régionale est assurée par le juriste bancaire. A cette fin, il dispose de :
Outre cette veille juridique, chaque collaborateur de la Caisse Régionale dispose de la possibilité de solliciter le service juridique et contentieux afin d'obtenir l'avis d'experts dans des situations commerciales complexes.
La prise en charge des dossiers litigieux dont les conflits relèvent du risque juridique est assurée également par
Le risque de non-conformité est le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d'atteinte à la réputation, qui
Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile encourue à l'égard d'autrui par :
Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la Caisse Régionale du Morbihan peut encourir au titre de sa responsabilité civile professionnelle, délictuelle ou contractuelle, en raison de ses activités de courtage d'assurance, conseil en assurance et conseil en gestion des risques.
le service juridique et contentieux qui pilote les actions engagées, avec l'appui des partenaires judiciaires de la Caisse Régionale. La couverture du risque d'appel en responsabilité, à raison d'une inexécution d'une obligation juridique à la charge de la banque, est assurée par un provisionnement individuel, réalisé et actualisé à dire d'expert, et comptabilisé en provisions.
Il est à noter que certains dossiers litigieux dont les conflits relèvent des opérations de recouvrement peuvent également présenter un risque juridique. La couverture du risque d'appel en responsabilité est également assurée par un provisionnement individuel, réalisé et actualisé à dire d'expert, et comptabilisé en provision pour risques et charges.
L'ensemble de ces provisions est revu a minima trimestriellement. Les provisions sont détaillées au paragraphe 6.21 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2016.
Aussi, dans le cadre des activités commerciales et financières de la Caisse Régionale, il n'existe, au 31 décembre 2016, aucun fait exceptionnel ou litige non provisionné susceptible d'avoir une incidence significative sur la situation financière, l'activité ou le patrimoine de l'entreprise.
Les principales procédures judiciaires en cours impliquant la Caisse Régionale sont :
Toutes sont traitées suivant les règles prudentielles d'usage prenant en compte les évolutions et les natures particulières des procédures.
naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu'elles soient de nature législative ou réglementaire, ou qu'il s'agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions de l'organe exécutif prises notamment en application des orientations de l'organe délibérant.
Les objectifs de la politique mise en œuvre par la Caisse Régionale visent à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la prévention du blanchiment de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme et la prévention et lutte contre la fraude interne et externe.
Le champ d'application de cette politique concerne la Conformité en priorité pour l'ensemble des lois et règlements qui concerne la relation clientèle et les règles déontologiques nécessaires à la bonne application de ces lois et règlements.
Les textes dont il s'agit sont édictés par le Code Monétaire et Financier notamment au regard de la lutte contre le blanchiment, la lutte contre le terrorisme, les embargos et gels des avoirs et la réglementation bancaire en matière de contrôle de la conformité dans le cadre du contrôle interne. Par ailleurs, cette politique prend en compte les textes règlementaires relatifs à la protection des individus et au consumérisme édictés par les Autorités Administratives telles que la CNIL, le Défenseur des Droits, l'Autorité de la Concurrence et plus généralement toute autorité publique habilitée.
La Caisse Régionale s'est ainsi dotée d'une politique de conflits d'intérêt qui s'appuie sur le dispositif de politique de conflits d'intérêts Groupe Crédit Agricole.
La charte de déontologie de la Caisse Régionale annexée au règlement intérieur formalise un certain nombre d'obligations s'imposant aux salariés en vue de prévenir les situations de conflits d'intérêt.
La charte de déontologie intègre également les procédures destinées à prévoir la transmission rapide à la hiérarchie des situations de conflits d'intérêts nécessitant un arbitrage ou une décision.
L'évaluation des risques de non-conformité s'appuie pleinement sur les outils déjà existants en matière de risques opérationnels.
Les outils de cartographie des risques et de collecte des pertes utilisent un référentiel national comportant différents types de risques, notamment : les risques d'interruption de processus, les risques opérationnels, les risques liés à la santé et à la sécurité des travailleurs, et les risques de non-conformité.
Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.
La Caisse Régionale s'est ainsi dotée d'une procédure NAP (nouvelles activités, nouveaux produits) qui permet, en amont de la mise en marché des nouveaux produits, d'en sécuriser la commercialisation. Ce dispositif contribue à favoriser le conseil du bon produit au bon client par une attention particulière portée sur :
Les nouveaux produits sont accompagnés, pour les plus complexes, d'un bagage de formation destiné aux vendeurs et dont la compréhension est le cas échéant validée par un quizz.
Chaque établissement bancaire et prestataire de services d'investissement doit s'assurer que son personnel bénéficie de formations adéquates et régulières. En outre, les connaissances des personnes concernées doivent être évaluées périodiquement. Dans ce cadre, la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. met à la disposition des Caisses Régionales un cycle de formations obligatoires, en elearning ou présentiel. Ce programme de formation à la conformité (FIDES) est donc déployé pour l'ensemble des nouveaux collaborateurs de la Caisse Régionale, mais aussi pour les salariés déjà présents dans l'entreprise, selon une fréquence déterminée, avec pour objectif de réactualiser les connaissances.
Ainsi au cours de l'année 2016, des formations ont été dispensés aux collaborateurs sur la réglementation relative aux sanctions internationales, l'accompagnement des clients en situation de fragilité financière, la commercialisation des parts sociales et les thématiques de la conformité (telles que la relation avec les tiers, la gestion des réclamations, le risque de réputation, les conflits d'intérêts, les opérations de marché, les nouvelles activités, les nouveaux produits, la protection des données à caractère personnel, la conformité aux règles de la concurrence, la remontée des dysfonctionnements, l'usage des messageries électroniques, la prévention de la corruption…)
Dans le cadre de l'application de la directive MIF, des procédures spécifiques destinées à la protection de la clientèle ont été mises en œuvre. Avant toute démarche de souscription d'instruments financiers, la recherche de la « connaissance et expérience du client » permet ainsi d'évaluer à travers un questionnaire le niveau du client de connaissance et d'expérience des marchés financiers. Le résultat de ce questionnaire est intégré dans le système d'information et permet aux conseillers de proposer des produits adéquats ou d'alerter le client lorsque ce dernier sollicite la Caisse Régionale pour la souscription d'un produit dont le profil de risques est supérieur à son niveau de « connaissance expérience ». Puis la phase de connaissance est une étape majeure. Ainsi, la situation financière et personnelle sera détaillée avec le client. Si la connaissance client a déjà été effectuée, une simple mise à jour sera effectuée, afin de disposer de « la connaissance actualisée » du client. L'étape suivante consiste à s'enquérir des objectifs, de l'horizon et du niveau de risques acceptés du placement. Le rappel du niveau de « connaissance expérience » du client est réalisé au travers de l'appréciation du couple « rendement / risque ».
Les procédures internes de la Caisse Régionale prévoient qu'un bilan conseil est systématiquement établi en cas de conseil en investissement pour :
les souscriptions d'assurance vie,
les souscriptions d'instruments financiers.
La Caisse Régionale a intégré dans son dispositif de contrôles permanents les vérifications relatives au respect des obligations professionnelles attachées à la fourniture du service de conseil en investissement afin de suivre la prise en compte de ces dispositions et des procédures internes liées par le réseau des agences.
Enfin, la nouvelle réglementation concernant la certification AMF des vendeurs a également été intégrée dans les procédures de la Caisse Régionale dès 2010 avec l'option choisie d'y inclure l'ensemble des
conseillers commerciaux en lien avec la clientèle. Chaque nouvel embauché concerné bénéficie donc systématiquement d'une formation interne, en vue de sa certification professionnelle au regard de la réglementation AMF.
La Caisse Régionale du Morbihan veille par ailleurs à assurer un strict respect des obligations réglementaires dans le domaine de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Dans le cadre de la surveillance, la Caisse Régionale du Morbihan utilise l'outil Norkom commun à tout le Groupe Crédit Agricole.
Conformément aux dispositions de la troisième directive européenne sur la lutte anti-blanchiment, la surveillance des flux et des opérations de la clientèle s'effectue selon une approche risque. A ce titre la Caisse Régionale a défini une classification des risques de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme attachés au client et aux opérations.
Les mesures de vigilance à mettre en œuvre sont adaptées au niveau de risque identifié par la matrice : vigilance allégée, standard ou renforcée. Cette vigilance s'exerce à l'entrée en relation et/ou au cours de la relation d'affaires. La politique d'entrée en relation repose sur un cadre procédural exhaustif et documenté ainsi que sur un dispositif de contrôle permanent correctement structuré. Un pilotage des exigences de connaissance client est assuré via un comité mensuel dédié à la conformité clientèle.
Les déclarations de soupçon à la cellule TRACFIN sont effectuées en moyenne dans les 30 jours qui suivent la détection de l'opération atypique.
Les collaborateurs sont régulièrement formés à la lutte anti blanchiment. Une formation de l'ensemble des collaborateurs est à nouveau planifiée en 2017.
La Caisse Régionale dispose en outre d'un corps procédural et d'un dispositif de contrôle interne développés en matière de sécurité financière. Le reporting aux instances de gouvernance du contrôle interne est assuré périodiquement.
Conformément aux engagements du groupe Crédit Agricole envers les Autorités américaines, la Caisse Régionale a déployé la Politique Groupe de conformité aux Sanctions Internationales. A ce titre, un plan d'action sur une durée de 3 ans est mis en œuvre. Il est organisé autour de 7 chantiers découpés en 20 projets et 118 actions. Il prévoit notamment une évaluation annuelle des risques de sanctions, le renforcement du filtrage des transactions, du criblage des clients, ainsi qu'un plan de formation adapté.
La prévention du risque de fraude fait l'objet d'un suivi trimestriel, suite aux préconisations du groupe, et le contrôle de conformité et sécurité financière est en charge des contrôles permanents y afférent. Ce risque est intégré au plan de formation des nouveaux embauchés. Une formation a été dispensée en septembre 2016 à l'ensemble des conseillers accueil en lien avec les services bancaires et la personne en charge de la sécurité du système d'information Des informations sont également régulièrement adressées aux collaborateurs afin de renforcer la vigilance sur la fraude.
Enfin, le responsable du Contrôle de la conformité centralise les dysfonctionnements significatifs de la Caisse Régionale du Morbihan, en prévention du risque de non-conformité.
Les notes du Crédit Agricole du Morbihan sont les suivantes pour 2016 :
| Standard and Poors-Adef | Moody's | |
|---|---|---|
| émissions à court terme | A-1 | P-1 |
| émissions à moyen et long terme | A | A2 |
| émissions à moyen et long terme subordonnées | BBB | Baa2 |
Cette notation traduit la solidité financière du Crédit Agricole du Morbihan accentuée par son appartenance au groupe Crédit Agricole.
En fin d'année 2001, la Caisse Régionale du Morbihan a émis 876.760 Certificats Coopératifs d'Associés, souscrits en totalité par Crédit Agricole S.A. au prix unitaire de 67,6 euros (dont 15,25 euros de nominal). Dans le cadre de l'opération de simplification de Groupe
Pour l'exercice 2016, sous réserve d'approbation par l'Assemblée Générale, il sera proposé aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Associés un dividende de 1,89 euro par titre.
Sur le cours d'émission de 67,6 euros, cette rémunération correspond à un rendement de 2,80 %.
Crédit Agricole, Crédit Agricole S.A. a cédé l'intégralité des CCA à SACAM Mutualisation.
Les CCA représentent 16,68 % des titres totaux constitutifs du capital social de la Caisse Régionale du Morbihan (Parts sociales, CCI et CCA).
Pour rappel, les dividendes versés au titre des trois derniers exercices sont :
au titre de 2015 : 1,89 euro par titre,
au titre de 2014 : 2,38 euros par titre,
au titre de 2013 : 2,30 euros par titre.
A l'issue des trois émissions (1988-1991-1994), la Caisse Régionale comptait 1.796.694 Certificats Coopératifs d'Investissement. Compte tenu de l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement achetés dans le cadre du programme de rachat – voir ci-dessous – le nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement ressort à 1.621.739, représentant
Au cours de l'année 2016, le cours du Certificat Coopératif d'Investissement est passé de 55,01 euros le 31 décembre 2015 à 61,20 euros le 31 décembre 2016, soit une hausse de +11,3 %.
Le cours le plus haut de l'année s'est élevé à 68,74 euros le 3 mars et le cours le plus bas s'est établi à 51,00 euros le 30 septembre.
Pour l'exercice 2016, sous réserve l'approbation par l'Assemblée Générale, il sera proposé aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Investissement un dividende de 1,89 euro par titre.
Sur le cours au 31 décembre 2016, le PER (rapport cours boursier du 31 décembre / bénéfice par action) ressort à 9,82.
30,86 % des titres constitutifs du capital social au 31 décembre 2016.
Au cours de l'année 2016, le nombre de CCI échangés a été de 106.147, soit une moyenne de 413 titres par séance de bourse, et des capitaux échangés de 6 375 milliers d'euros.
Le cours moyen de l'année 2016 s'établit à 59,66 euros, contre 62,35 euros en 2015.
Sur le cours de clôture à 61,20 euros, la capitalisation boursière des CCI du Crédit Agricole du Morbihan se situe à environ 99,2 millions d'euros. Avec un actif net comptable social à 172 euros par titre, le cours ne valorise la Caisse Régionale qu'à 0,35 fois l'actif net.
Le rendement servi par titre, calculé sur le cours au 31 décembre 2016, sera de 3,09 % en 2016 contre 3,44 % en 2015. Pour rappel, les dividendes versés au titre des trois derniers exercices sont :
Au titre du contrat de liquidité confié par la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan à Kepler Chevreux, les nombres de titres suivants figuraient au compte de liquidité au 31 décembre 2016 : 6 766 titres (soit 0,42 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour 414 079,20 euros. Le nombre de CCI achetés ressort à 18 416 titres pour un cours moyen de 58,30 €. Le nombre de CCI vendus ressort à 19 422 titres pour un cours moyen de 58,96 €.
Conformément aux résolutions des Assemblées Générale et Extraordinaire des 27 mars 2009, 26 mars 2010, 31 mars 2011, 29 mars 2012, 21 mars 2013, 20 mars 2014 et 19 mars 2015, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement.
Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2016, 195.274 titres (soit 10,87 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 9 349,1 milliers d'euros. Conformément aux décisions des Conseil d'Administration en date du 17 décembre 2010, du 16 décembre 2011, du 30 novembre 2012, du 29 novembre 2013, du 28 novembre 2014 et du 27 novembre 2015, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2015, soit 174.955 titres (soit 9,74 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 8 134,9 milliers d'euros.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale détient 20 319 titres (soit 1,67 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 1 214,2 milliers d'euros.
Conformément à l'article L 225-211 du Code de Commerce, le Conseil d'Administration porte à la connaissance de l'Assemblée Générale les informations ci-dessous concernant l'utilisation du programme de rachat de Certificats Coopératifs d'Investissement pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2016.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat ont été destinées :
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2015 | 11 009 |
|---|---|
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 7 772 |
| Dont objectif d'annulation | 3 237 |
| Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice 2016 | 35 498 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 18 416 |
| Dont objectif d'annulation | 17 082 |
| Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi | 27 085 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 6 766 |
| Dont objectif d'annulation | 20 319 |
| Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs | / |
| Cours moyen d'achat des CCI acquis en 2016 | 59,08 € |
| Valeur des CCI acquis en 2016 évalués au cours d'achat | 2 097 072,36 € |
| Montant des frais de négociation | / |
| Nombre de titres cédés en 2016 | 19 422 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 19 422 |
| Cours moyen des CCI cédés en 2016 | 58,96 € |
| Nombre de titres annulés au cours de l'exercice 2016 | / |
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2016 | 27 085 |
| Valeur nette comptable unitaire de l'action | |
| CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité | 58,30 € |
| CCI acquis en vue de leur annulation | 59,92 € |
| Valeur nette comptable globale des CCI | 1 628 257,54 € |
| Valeur nominale du CCI | 15,25 |
| Pourcentage du capital social détenu par la Caisse Régionale au 31/12/2016 | 1,67 % |
| Déclaration par l'émetteur des opérations réalisées sur ses propres titres |
|---|
| du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016 |
Le rapport environnemental, social et sociétal de l'entreprise a été élaboré à partir d'un référentiel de traitement des informations s'appuyant sur :
Seule banque de place dont le centre de décision se situe sur le Morbihan, la Caisse Régionale poursuit la relation durable qu'elle a nouée avec son territoire, au service des Morbihannais.
Elle s'inscrit, par les engagements pris par sa gouvernance, et en cohérence avec son territoire d'exercice, dans une démarche résolument contributive de consolidation des actions conduites par le réseau mutualiste du Groupe pour améliorer la performance extra-financière du groupe Crédit Agricole.
Elle fait sienne l'adhésion du groupe Crédit Agricole au Pacte Mondial des Nations Unies et aux Principes Climat, la signature des principes de l'Investissement Responsable par Amundi & Crédit Agricole Assurances, tandis qu'elle est signataire de la Charte de la Diversité depuis 2008.
Elle rend aujourd'hui compte de l'avancement de sa démarche et de son action avec le souci de la transparence et de la sincérité.
Janvier : Plus de 300 dossiers déposés par les associations et les écoles pour les Trophées de la Vie Locale. Dans le cadre du Morbihannais de l'année en partenariat avec Ouest France et le Département du Morbihan, le Crédit Agricole remet le prix de l'Entreprise à In Vivo NSA et son projet de centre mondial de l'innovation dans la nutrition et la santé animales.
Février : Rendez-vous incontournables avec le territoire et les Morbihannais : près de 10 000 personnes prennent part aux Assemblées Générales des Caisses Locales.
Mars : Le Crédit Agricole poursuit son action auprès des jeunes en soutenant le Printemps de l'entreprise à Vannes, Auray et Lorient. Diffusion du rapport RSE aux participants à l'Assemblée Générale de la Caisse Régionale.
Avril : La littorale 56 s'élance pour sa 3ème édition, le Crédit Agricole du Morbihan est à nouveau partenaire de l'évènement sportif qui rassemble plus de 3000 familles au profit de l'aide aux malades et la recherche sur le cancer.
Mai : La Caisse Régionale met à profit 8 ans d'expérience dans le soutien aux accidentés de la vie pour élargir les activités de Point Passerelle aux situations agricoles.
Juin : Le Crédit Agricole du Morbihan partenaire de la Chambre de Commerce et d'Industrie dans les Trophées de l'innovation.
Juillet & Août : Le cœur de la Bretagne bat au rythme de Brest 2016 et du Festival Interceltique de Lorient. Le Crédit Agricole est fier d'en être un mécène historique.
Septembre : Lancement du 1er challenge des initiatives, appel à projet interne pour améliorer la vie collective, mieux prendre en compte l'environnement ou encore s'adapter à la banque de demain. 35 dossiers déposés par des équipes ayant mobilisé près de 200 collaborateurs.
Octobre : Inauguration du Pain Perdu (collecte et transformation des produits invendus de boulangerie), un projet d'économie circulaire de la Banque Alimentaire et de l'ESAT du Prat avec le concours du Crédit Agricole.
Novembre : Première édition des « café du digital », espace d'information pour accompagner les clients dans l'utilisation de la banque digitale.
Décembre : Le Conseil d'Administration décide d'apporter son concours à Morbihan Energies pour la création d'une Société d'Economie Mixte dédiée aux Energies Renouvelables. L'année se clôt avec la présentation des orientations du Plan Moyen Terme « Morbihan 2020 » et sur un record : plus d'1,5 Mrd de réalisation de crédits en 2016.
| Intégrer la stratégie RSE dans les travaux du Plan à Moyen Terme |
les objectifs en matière de RSE nécessitent d'être intégrés dans les orientations du plan moyen terme adopté en fin d'année 2016 |
|---|---|
| Mettre en place un socle de formation pour les nouveaux administrateurs |
Réalisé |
| Lancer la démarche Esprit de servir | Test concluant, démarche étendue à l'ensemble de l'entreprise à partir de 2017 |
| Diffuser le rapport RSE et rencontrer les parties prenantes |
Réalisé, rapport diffusé en mars au moment de l'Assemblée Générale. Rencontre avec les parties prenantes à parfaire |
| Renouveler les conventions sur l'efficacité énergétique et la lutte contre l'habitat indigne |
Réalisé avec Lorient agglomération |
| Préparer un programme d'éducation budgétaire | Démarré, acquisition d'un bagage d'animation et test auprès des bénévoles du point Passerelle |
| Relancer la promotion de l'ISR | Ajourné, en attente d'un module d'animation en provenance d'Amundi |
| Reprendre les travaux sur le politique achat responsable | Réalisé partiellement, diffusion d'une nouvelle charte achats |
| Préparer un plan de mobilité entreprise | Reporté, nécessite de lancer une consultation pour retenir un prestataire |
La gouvernance coopérative s'articule autour de deux instances :
Les Administrateurs sont élus par les Présidents des 44 Caisses Locales.
Le Conseil élit chaque année son Président et constitue son bureau, composé en 2016 de 5 administrateurs, dont le Président du Conseil d'Administration.
Les fonctions de Présidence et de Direction sont dissociées.
Le Directeur Général, et son Comité de Direction, composé de 7 personnes, dont une femme, proposent au Conseil d'Administration la politique et la stratégie de la Caisse Régionale.
Le Conseil d'Administration valide la stratégie de l'entreprise sur son territoire et en contrôle l'exécution confiée au Comité de Direction qui a tout pouvoir de mise en œuvre.
| Conseil Administration Caisse Régionale | 2016 |
|---|---|
| nombre d'administrateurs | 18 |
| exploitants agricoles | 8 |
| chefs entreprise, artisans, commerçants, professions libérales |
2 |
| salariés | 3 |
| retraités & sans activité | 5 |
15 hommes – 3 femmes
| Conseil Administration Caisse Régionale |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| nombre de conseils | 12 | 12 | 13 |
| taux de participation | 94,4% | 94,4% | 94,4% |
Convaincue que le modèle bancaire coopératif, par son mode d'organisation et sa proximité fusionnelle avec le territoire, constitue un modèle de référence pour le développement de l'économie locale, la Caisse Régionale s'est engagée dans une politique de développement du sociétariat destinée à élargir son socle coopératif et légitimer le modèle qu'elle défend.
Après avoir franchi le seuil de 50 % en 2013, elle atteint désormais 57% de taux de sociétariat avec l'accueil en 2016 de 14 780 nouveaux sociétaires.
| Sociétariat | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| nombre de sociétaires au 31 décembre |
202 308 | 210 029 | 215 409 |
| taux de sociétariat | 53,6% | 55,6 % | 57,0 % |
Le Crédit Agricole du Morbihan se situe au 3ème rang des Caisses Régionales en taux de sociétariat.
Parallèlement à cette conquête de nouveaux sociétaires, la Caisse Régionale poursuit sa politique de renforcement de ses fonds propres visant à conforter sa capacité de développement au service du Morbihan.
Plus de 43 M€ de parts sociales nouvelles ont ainsi été souscrites en 2016.
Chaque année, les sociétaires sont appelés à élire, selon le principe coopératif « un homme = une voix », les
Conseils d'Administration des 44 Caisses Locales du Crédit Agricole du Morbihan.
Les Caisses Locales constituent le point d'ancrage du Crédit Agricole du Morbihan pour prendre le pouls du territoire.
L'accent est porté sur des Assemblées Générales attractives constituant un moment clé et un temps fort d'échanges avec les clients-sociétaires. Les sociétaires sont invités à évaluer la qualité des Assemblées Générales via des enquêtes en ligne.
| Assemblées Générales des Caisses Locales |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| nombre de sociétaires présents ou représentés |
6 760 | 6 503 | 6 880 |
Après un fléchissement de la participation en 2015, la participation des sociétaires s'est redressée pour atteindre un de ses meilleurs niveaux. Le taux moyen de participation ressort à 3,3%.
La dynamique des Caisses Locales repose sur un modèle de fonctionnement qui concilie qualité de représentativité des sociétaires et implication des administrateurs sur leurs territoires.
Il veille par ailleurs à maintenir une représentativité des catégories socio-professionnelles dans ses Conseils d'Administration conforme à celle de ses territoires.
| Composition des Caisses Locales | 2016 |
|---|---|
| nombre administrateurs | 452 |
| exploitants agricoles | 37 % |
| chefs entreprise, artisans, commerçants, prof. libérales |
22 % |
| salariés | 30 % |
| retraités & sans activité | 11 % |
L'âge moyen des administrateurs est de 52 ans.
Le Crédit Agricole du Morbihan affiche sa volonté de parfaire la représentativité féminine au sein des Conseils d'Administration et faciliter, à terme, leur prise de responsabilité. Les conseils sont constitués de 40 % de femmes (plus 2 points par rapport à 2015) et désormais 10 femmes exercent les fonctions de Présidentes de Caisse Locale (23% des Présidents).
Le taux de participation aux Conseils d'Administration des Caisses Locales (minimum 4/an) est de 84 %, supérieur à la moyenne nationale.
53% des administrateurs ont participé à au moins un des 17 thèmes inscrits au programme de formation.
Les administrateurs de la Caisse Régionale ont bénéficié de deux sessions spécifiques de formation, l'une sur les ratios financiers et prudentiels, l'autre sur le pilotage d'une Caisse Régionale (module StratégiCA).
Outre les formations relatives à l'acculturation dans les domaines de l'épargne, de la fiscalité et de la transmission, les formations dispensées ont porté sur, l'évolution et la gestion des taux, l'analyse financière et le financement des prêts aux clientèles professionnelles, la gestion des risques.
Les nouveaux Présidents de Caisse Locale suivent avec leurs homologues des autres Caisses Régionales bretonnes un cycle de formations sur 3 ans les préparant à l'exercice de leur mandat : communication, économie, connaissance du groupe Crédit Agricole.
En progression de 11 % par rapport à 2015 avec 1,5 Mrd € de crédits nouveaux, les réalisations de prêts atteignent un niveau jamais atteint.
Le contexte de taux bas et la volonté de se rééquiper a positivement alimenté la demande des ménages dans les crédits à la consommation (+18%), tandis que la très forte progression des prêts habitat provient d'une activité des rachats de crédit qui a pesé pour plus de 40 % dans l'activité crédit habitat de la Caisse Régionale et d'une reprise du marché de l'immobilier.
La tendance à une activité soutenue et en progression sur les autres marchés est observée, exceptée sur le marché de l'agriculture qui pâtit des incertitudes pesant sur les filières d'élevage.
Après deux années de fléchissement, les crédits aux collectivités repartent à la hausse, avec une progression dépassant les 40%.
| Réalisation de crédits 2016 | M€ |
|---|---|
| Agriculture | 153,8 |
| Artisanat, commerce et prof. lib. | 170,2 |
| Entreprises | 154,4 |
| Collectivités Publiques | 43,1 |
| Habitat | 834,1 |
| Consommation | 145,0 |
| Total | 1 500,6 |
Les encours de crédit progressent de 2.6% et avoisinent les 7,2 milliards d'euros.
| Encours crédits au 31/12 (M€) |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Totaux | 7 130,1 | 7 004,9 | 7 189,4 |
| Agriculteurs | 916,8 | 930,0 | 929,0 |
| Autres Professionnels | 967,0 | 940,9 | 954,4 |
| Entreprises | 1 225,6 | 1 284,1 | 1 210,1 |
| Collectivités publiques |
754,0 | 563,9 | 525,7 |
| Particuliers | 3 136,1 | 3 087,3 | 3 329,3 |
| Clientèle financière | 90,0 | 105,7 | 142,6 |
| Autres agents écon. | 40,6 | 38,5 | 98,3 |
Le Crédit Agricole du Morbihan demeure fidèle à sa volonté de concourir à la création de richesses, accompagnant financièrement et humainement la réalisation des projets portés par ses clients, conforme à son ambition de financeur leader de l'économie réelle du Département.
• Soutien à la création d'entreprises et à l'initiative économique
Lors de l'adoption de la politique de Responsabilité Sociétale, les dirigeants de la Caisse Régionale ont souhaité consacrer un engagement particulier vis-à-vis des acteurs du monde agricole : 20 ans après la perte du monopole sur la distribution de crédits à l'agriculture, le Crédit Agricole demeure de très loin le premier acteur bancaire, lui conférant ainsi une responsabilité toute particulière que ses origines ne font que renforcer. L'agriculture morbihannaise demeure un secteur clé de l'économie départementale et la Caisse Régionale réaffirme son attachement à demeurer le partenaire d'une agriculture plurielle, porteuse d'avenir, d'activité économique et d'emplois en cohérence avec son territoire et les écosystèmes locaux.
Bien qu'en retrait de près de 7% et malgré les tensions économiques inhérentes au contexte de crise touchant plus particulièrement la filière laitière, ce sont encore plus de 150 M€ de crédits d'investissement à l'agriculture, qui confirment la volonté des agriculteurs morbihannais à faire face et à continuer de moderniser leurs outils de production.
La Caisse Régionale met au service des candidats à l'installation un chargé d'activité expert JA (Jeune Agriculteur) pour créer les conditions optimisées de leur installation, ce d'autant que le faible taux de renouvellement, moins de 40 %, entraîne une concentration des exploitations avec une forte dimension capitalistique sur les filières traditionnelles. Plus accentuées sur la zone littorale, les organisations orientées vers les circuits courts et l'agriculture biologique trouvent leur place
| Agriculture | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Jeunes Agriculteurs installés par la Caisse Régionale |
46 | 43 | 64 |
Les chiffres correspondent aux installations dites « aidées ». En 2016, les installations réalisées par le Crédit Agricole du Morbihan concernent aussi bien des structures « classiques » que des activités organisées en circuit court et ventes directes.
Dans le cadre de la coopération qu'elle a créée avec ses homologues bretons en matière d'Economie de l'Environnement, la Caisse Régionale propose une expertise dédiée notamment à l'accompagnement et à l'émergence des projets de méthanisation agricole.
La Caisse Régionale cofinance également une chaire universitaire de recherche prospective sur l'agriculture bretonne.
Dans le domaine de l'initiative économique, la Caisse Régionale est un partenaire attentif et engagé auprès des structures économiques de soutien et d'accompagnement à la création d'entreprises.
Partenaire du réseau Initiative France, elle participe au fonds de développement breton BRIT tandis qu'elle est membre des conseils et comités d'agrément de projet de chacune des 5 plateformes du département.
Elle apporte annuellement une dotation à BRIT et prend part lorsque nécessaire aux appels de fonds des plateformes pour doter les enveloppes de prêts d'honneur qu'elles attribuent.
En 2016, la Caisse Régionale et le réseau morbihannais des 5 plateformes ont renforcé leur partenariat. Axe fort du partenariat, l'appel aux administrateurs des caisses locales de Crédit Agricole de venir compléter les équipes de parrainage d'Initiative Bretagne pour accompagner les porteurs de projet de création/reprise.
| dossiers agréés avec financement CA 56 | 45 |
|---|---|
| montant des prêts Crédit Agricole | 5,16 M€ |
Elle est également membre des comités des engagements morbihannais de Bretagne Active qui apporte les garanties du réseau France Active dans le financement de la création/reprise de TPE.
| dossiers agréés avec financement CA 56 | 19 |
|---|---|
| montant des prêts Crédit Agricole | 0,52 M€ |
La Caisse Régionale est le partenaire de référence retenu par la Chambre des Métiers dans l'accompagnement de la création/reprise des commerces et métiers de l'artisanat (Label Métier).
| Artisanat | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Nombre de projets financés convention Chambre des Métiers |
57 | 51 | 44 |
Les prêts Label Métiers de 2015 ont porté sur un financement total de 1,16 M€.
Dans le domaine du capital développement, le Crédit Agricole du Morbihan concourt à l'amorçage, la création, le développement et la transmission des entreprises performantes et innovantes.
Avec Unexo et Idia, il dispose de deux outils propres au groupe Crédit Agricole pour accompagner les besoins en fonds propres des entreprises morbihannaises.
Unexo est présente au capital de 8 entreprises morbihannaises, dont 3 prises de participation sur les deux dernières années pour plus de 5M€.
En 2015, la Caisse Régionale a décidé de renforcer sa stratégie d'intervention afin de mieux couvrir le champ des PME/PMI du territoire et amplifier sa capacité à les soutenir. Elle a ainsi porté sa participation à 9,2 % dans le capital de SFLD, une société de capital-risque locale dont elle est partenaire d'origine et apportera 1,5 M€ sur trois ans.
En 2016, SFLD a procédé à trois prises de participations pour 425 000 €.
• Faciliter l'accession à la propriété des primoaccédants
La Caisse Régionale cherche à faciliter les conditions d'accès au logement, son attention particulière se porte vers les primo-accédants et vise à faciliter l'accès à la propriété des ménages morbihannais.
L'offre « 0 % primo Breton », portée par les quatre Caisses Régionales Bretonnes, prévoit un prêt à 0 % pouvant atteindre 12 000 € pour les habitats dont la performance énergétique est supérieure à la RT 2012.
Le Crédit Agricole du Morbihan est partenaire dans les dispositifs de la ville de Lorient, de la ville de Lanester et de l'intercommunalité de Lorient agglomération, qui prévoient une démarche de conseil auprès de l'ADIL. Il a signé trois conventions avec ces collectivités pour la mise en place de crédits à 0 % en faveur des primoaccédants situés sur ces territoires.
Les résultats de 2016 illustrent un marché immobilier mieux orienté et des ménages motivés par les conditions attractives de taux et les nouvelles conditions d'accès au prêt à taux zéro.
| Prêt 0 % accession à la propriété réalisation en M€ |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Primo breton | 13,64 | 13,08 | 15,89 |
| Convention avec collectivités |
0,96 | 0,33 | 0,75 |
| PTZ+ | 10,47 | 11,70 | 33,67 |
| Total | 25,07 | 25,11 | 50,51 |
• Une épargne locale pour financer l'économie locale
L'encours d'épargne collectée auprès de la clientèle morbihannaise progresse de 2,3 % par rapport à 2015 pour atteindre 10,75 Mrds € au 31 décembre.
Répartition de l'épargne collectée par typologie de placement au 31/12/2016
L'épargne bancaire de bilan, en évolution de 3,5 % atteint 617 Mrds €, une épargne propice au financement de l'économie locale.
Malgré une rémunération de l'épargne au plus bas, elle trouve toujours un écho favorable auprès de la clientèle morbihannaise, encline à privilégier une épargne souple et disponible.
| Epargne de bilan au 31/12 |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Encours de la clientèle Mrd € |
5,82 | 5,95 | 6,17 |
| Livret Sociétaire au 31/12 |
2014 | 2015 | 2016 |
| En nombre | 10 388 | 11 092 | 10 966 |
Dans la large gamme des livrets d'épargne, le livret d'épargne réservé aux sociétaires a pour vocation de financer les initiatives économiques de proximité.
• Place de l'ISR dans la gestion d'actifs
La Caisse Régionale s'appuie sur l'expertise d'Amundi, leader français de l'Asset Management responsable et engagé dans un vaste mouvement de conversion et labellisation de ses FCP Fonds Communs de Placement en ISR depuis 2013.
En 2016, Amundi a été le 1er Asset Manager à présenter des fonds au comité du Label National de l'ISR et obtenir leur qualification.
Le contexte demeure favorable avec une clientèle encline à manifester son intérêt pour les produits de placement en OPCVM ; l'Investissement Socialement Responsable continue donc à prendre place dans les encours de la clientèle et des PEE Plans Epargne Entreprises.
| ISR | au 31 décembre | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|---|
| (M€) | Encours ISR de la clientèle | 95,8 | 125,0 | 141,3 |
| Encours ISR PEE clientèle (M€) | 47,7 | 46,2 | 47,2 |
Au 31 décembre, le poids de l'ISR dans les encours de valeurs mobilières de la clientèle atteignait 22 %, et 51 % dans les encours PEE.
• Qualité de la relation clientèle et protection du consommateur
Depuis 2012, la mesure de la satisfaction s'organise autour d'une méthodologie d'enquêtes harmonisées dans le réseau des Caisses Régionales de Crédit Agricole : les IRC.
Les enquêtes permettent de dégager deux types de résultats :
| 45 | スープー | - 8 - | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| . | ||||||||||||
| Détracteur | Neutre Promoteur |
Les enquêtes sont confiées à un prestataire externe en charge de les réaliser, d'assurer le traitement des résultats et de les communiquer à la Caisse Régionale.
| L'IRC stratégique | ||
|---|---|---|
| -- | ------------------- | -- |
| Enquête IRC stratégique | 2014 | 2015 |
|---|---|---|
| Note de satisfaction | 6,9 | 7,0 |
| IRC client | -13 | -14 |
Non prévu en 2016, l'IRC stratégique est programmé en 2017.
| Enquêtes IRC Agences « clients contactés » |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Note de satisfaction | 7,9 | 8,2 | 8,4 |
| IRC client | +33 | +41 | +50 |
Réalisées au fil de l'eau, les enquêtes sont menées sous forme de web-questionnaires et adressées dans les deux semaines qui suivent le contact avec le client.
Les questions sont adaptées en fonction du canal de contact et permettent de qualifier la perception des clients sur les pratiques commerciales et la qualité de la relation.
Deux questions ouvertes permettent aux clients de justifier leur appréciation et d'apporter des suggestions d'amélioration. Le traitement qualitatif de ces verbatim contribue à dégager les axes majeurs sur lesquels doit porter la démarche d'amélioration continue de la Caisse Régionale.
Parmi la clientèle ayant exprimé son mécontentement, les plus détracteurs font l'objet d'un appel téléphonique de la part des directeurs d'agence : 96% de la clientèle concernée a été contactée, permettant de réaliser 366 entretiens pour mieux comprendre les causes d'insatisfaction.
Les résultats des IRC Agences « clients contactés » sont en constante progression, avec un indice de recommandation multiplié par 1,9 en 3 ans, en corrélation avec le déploiement des engagements relationnels et des pratiques professionnelles associées (cf. point 3 à suivre).
| IRC Entreprises. | ||
|---|---|---|
| -- | ------------------ | -- |
| Enquête IRC Entreprises | 2014 | 2016 |
|---|---|---|
| Note de satisfaction | 7,12 | 8,08 |
| IRC client | -11 | +27 |
Réalisée sur les derniers mois de l'année 2016, l'analyse de l'RC Entreprises n'était pas totalement achevée.
Les résultats révèlent une sensible amélioration de la qualité perçue par la clientèle : indice de recommandation multipliée par 3,5 et note de satisfaction progressant de près d'un point.
Sur les dernières semaines de l'année, deux enquêtes, l'une sur le traitement des successions et l'autre sur la gestion des tutelles ont été réalisées. Les résultats seront présentés au cours de 1er trimestre 2017.
Une unité écoute-clients est en charge de l'animation du dispositif de traitement des réclamations. Dotée de 2,85 ETP, elle prend en charge les réclamations les plus complexes ainsi que celles qui s'appuient sur des notions sensibles tels que les défauts de conseil, de conformité et également l'ensemble des courriers réclamants adressés à la direction générale.
L'unité écoute-clients s'appuie par ailleurs sur une organisation dédiée dans chaque direction opérationnelle et un traitement partiellement décentralisé au niveau des points de vente avec des procédures de délégation pour le mécontentement en lien avec le tarifaire bancaire.
| Traitement des réclamations complexes (unité Ecoute Client) |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Nombre | 1 539 | 996 | 1 064 |
| Délai en jours ouvrés | 12 | 17 | 16 |
Le nombre des réclamations et les délais restent contenus à un niveau sensiblement équivalent à ceux de 2015.
En 2016, la Caisse Régionale a changé de médiateur et en optant pour celui de la FBF (Fédération Bancaire Française).
Le médiateur a été saisi à 11 reprises en 2016 :
La tarification des produits et services est révisée annuellement et fait l'objet d'une information avec diffusion des tarifaires à l'ensemble de la clientèle au moins deux mois avant leur entrée en vigueur.
Les tarifs font l'objet d'un affichage accessible à la clientèle dans chacun des points de vente de la Caisse Régionale.
L'intégralité des conditions tarifaires est accessible en permanence sur le site internet de la Caisse Régionale.
Relations avec les organisations de défense des consommateurs
Les principales organisations amenées à échanger avec la Caisse Régionale sont la CSF, Confédération Syndicale des Familles, et l'Union Fédérale des Consommateurs UFC ; les échanges sont ponctuels et constructifs, sur des situations particulières. La CSF fait partie du panel de parties prenantes externes que la Caisse Régionale entend rencontrer dans sa démarche de progrès en matière de responsabilité sociétale.
• Approche conseil et primauté de l'intérêt du client
La démarche commerciale de la Caisse Régionale est basée sur une approche conseil personnalisée avec des propositions de solutions à partir du recueil des demandes et des besoins du client, et en respectant ses propres sensibilités.
Elle s'appuie sur la connaissance des produits et services par les collaborateurs et une acquisition des savoir-faire nécessaires à travers un cursus de formation à plusieurs niveaux selon les métiers exercés et commun aux Caisses Régionales bretonnes.
Chaque client dispose d'un interlocuteur identifié. La démarche de contact et d'offres personnalisées à l'attention du client est basée sur ses moments de vie et la connaissance de ses attentes et non ciblée sur un produit ou service particulier.
La Caisse Régionale s'appuie sur plusieurs engagements relationnels déployés progressivement depuis 2012, et notamment 3 majeurs :
Le Crédit Agricole du Morbihan, dans sa démarche Relation Client 2.0, vise à mettre l'humain au cœur de l'entretien, nouer une relation de confiance dans un monde technologique en perpétuel mouvement avec des postures et des comportements qui se traduisent par 13 pratiques professionnelles au service d'une relation de proximité sur 3 domaines :
En 2016, le déploiement de Relation Client s'est poursuivi sur les segments prioritaires suivants :
Les expériences acquises par l'entreprise dans l'accompagnement des managers de proximité et dans la relation client, la démarche d'apprentissage par les expérimentations, ont permis de co-construire un modèle relationnel de la satisfaction client : L'esprit de Servir.
L'intention collective est de positionner sur une même ligne toute la chaîne de service pour travailler plus efficacement ensemble et tendre vers un seul et même objectif : celui de de mieux servir les clients.
Cette promesse de servir se traduira en actes et comportements professionnels qu'une charte de progrès décline autour de :
Et trois attitudes de service :
Dans une logique de symétrie des attentions, l'esprit de servir a vocation à faire appliquer en interne les mêmes engagements et attitudes de service dans les relations entre collaborateurs, notamment les relations faisant conjointement appel aux métiers du siège et du réseau commercial.
Notre réussite et notre réputation dépendent non seulement de la qualité de nos produits et du service offerts à nos clients, mais aussi de la manière dont nous exerçons notre métier. Cette dernière repose en partie sur la confiance que nos clients, collaborateurs, actionnaires, fournisseurs et partenaires placent en nous.
Au sens plus large, la conformité est le respect des dispositions législatives et réglementaires propres aux activités bancaires et financières et contribue à la confiance des parties prenantes à l'égard de la banque.
La Direction de la conformité de Crédit Agricole SA définit et met en œuvre une politique de prévention de risques de non-conformité afin d'éviter les risques de réputation, pouvant résulter :
Chaque collaborateur engage sa responsabilité et celle du Groupe en cas de non-respect des règles de conformité.
Chaque établissement bancaire et prestataire de services d'investissement doit s'assurer que son personnel bénéficie de formations adéquates et régulières. Les formations doivent être révisées en permanence. En outre, les connaissances des personnes concernées doivent être évaluées périodiquement.
Dans ce cadre, la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. met à la disposition des Caisses Régionales un cycle de formations obligatoires, en elearning ou présentiel.
Ce programme de formation à la conformité (FIDES) est donc déployé pour l'ensemble des nouveaux collaborateurs de la Caisse Régionale, mais aussi pour les salariés déjà présents dans l'entreprise, selon une fréquence déterminée, avec pour objectif de réactualiser les connaissances.
Ainsi au cours de l'année 2016, des formations ont été dispensées aux collaborateurs sur la réglementation relative aux sanctions internationales, l'accompagnement des clients en situation de fragilité financière, la commercialisation des parts sociales et les thématiques de la conformité (telles que la relation avec les tiers, la gestion des réclamations, le risque de réputation, les conflits d'intérêts, les opérations de marché, les nouvelles activités, les nouveaux produits, la protection des données à caractère personnel, la conformité aux règles de la concurrence, la remontée des dysfonctionnements, l'usage des messageries électroniques, la prévention de la corruption).
En 2016, le taux de suivi du programme de formation Fides ressort à 94,7%.
Les procédures suivantes sont mises en œuvre :
Avant toute démarche de souscription d'instruments financiers, la recherche de la « connaissance et expérience du client » permet d'évaluer à travers un questionnaire au client le niveau de connaissance et d'expérience des marchés financiers. Le résultat de ce questionnaire est intégré dans le système d'information et permet aux conseillers de proposer des produits adéquats ou d'alerter le client lorsque ce dernier sollicite la Caisse Régionale pour la souscription d'un produit dont le profil de risques est supérieur à son niveau de connaissance expérience.
La phase de connaissance est une étape majeure. Pour cela les conseillers utilisent l'outil Vente Personnalisée qui structure la démarche. Ainsi, la situation financière et personnelle est détaillée avec le client. Si la connaissance client a déjà été effectuée, une simple mise à jour suffit pour disposer de « la connaissance actualisée » du client.
L'étape suivante consiste à s'enquérir des objectifs, de l'horizon et du niveau de risques acceptés du placement. Le rappel du niveau de Connaissance Expérience du client est réalisé au travers de l'appréciation du couple «rendement / risque ».
Les procédures internes de la Caisse Régionale prévoient qu'un bilan conseil est systématiquement établi en cas de conseil en investissement pour :
La Caisse Régionale a intégré dans son dispositif de contrôles permanents les vérifications relatives au respect des obligations professionnelles attachées à la fourniture du service de conseil en investissement afin de suivre la prise en compte de ces dispositions et des procédures internes liées par le réseau des agences.
Enfin, la nouvelle réglementation concernant la certification AMF des vendeurs a également été intégrée dans les procédures de la Caisse Régionale dès 2010 et l'option choisie est d'y inclure l'ensemble des conseillers commerciaux en lien avec la clientèle. Chaque nouvel embauché concerné bénéficie donc systématiquement d'une formation interne, en vue de sa certification professionnelle au regard de la réglementation AMF.
Un suivi rapproché des résultats de ces contrôles réalisés au niveau des agences de proximité, mais également des services gestionnaires, est réalisé trimestriellement en comité de contrôle interne.
La politique de conflits d'intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan s'appuie sur le dispositif de politique de conflits d'intérêts du Groupe Crédit Agricole.
La charte de déontologie de la Caisse Régionale annexée au règlement intérieur formalise les obligations s'imposant aux salariés en vue de prévenir les situations de conflits d'intérêt. Elle intègre également les procédures destinées à prévoir la transmission rapide à la hiérarchie des situations de conflits d'intérêts nécessitant un arbitrage ou une décision.
• Conflit d'intérêts associé à la circulation d'informations non publiques
Pour prévenir les conflits d'intérêts associés à la circulation d'informations non publiques, la charte de déontologie dispose que le salarié ayant connaissance d'une information privilégiée en raison des fonctions qu'il occupe, ou de manière fortuite ou à l'extérieur de l'entreprise, à titre professionnel comme à titre non professionnel, est tenu à un double devoir d'abstention et de discrétion.
Par ailleurs, une procédure applicable aux équipes concernées en matière de gestion des portefeuilles clients sur le marché des entreprises, précise les règles déontologiques afin d'éviter la circulation et l'utilisation des informations confidentielles pouvant être éventuellement obtenues lors de l'analyse des dossiers d'engagements.
• Conflit entre le principe de primauté de l'intérêt du client et les intérêts financiers de l'entreprise
Il est expressément énoncé dans la charte de déontologie le principe de la défense des intérêts des clients qui implique que le salarié doit informer le client :
La procédure de validation des nouveaux produitsnouvelles activités (NAP) par le responsable de la conformité prévoit une analyse des risques des conflits d'intérêts que le produit est susceptible d'engendrer et les précautions prises pour les maîtriser.
Le mode de rémunération des commerciaux distribuant le produit doit être à cette occasion examiné.
Ainsi en 2016, 50 avis NAP ont été délivrés par le Responsable Conformité de la Caisse Régionale.
• Conflit entre la situation personnelle des collaborateurs et les fonctions qu'ils exercent au sein de la Caisse Régionale.
La Charte de déontologie de la Caisse Régionale prévoit que les opérations bancaires ou de crédits réalisées pour le compte des salariés doivent respecter les règles en vigueur pour l'ensemble de la clientèle.
Il est expressément indiqué que le salarié ne peut à la fois ordonner et exécuter une opération pour son compte propre ou pour le compte d'un tiers dont il a procuration. De même, le salarié ne peut utiliser la délégation de pouvoir dont il est titulaire à son propre bénéfice ou à celui d'un membre de sa famille.
Le salarié ne peut être gestionnaire de son propre compte.
Tout salarié doit obtenir l'accord exprès de la Direction Générale de la Caisse Régionale pour pouvoir exercer à titre individuel des fonctions de gestion, de direction ou d'administration dans une société commerciale. Le Responsable du Contrôle de la Conformité n'a pas été saisi de demande d'avis sur des situations de ce type en 2016.
Le dispositif précise les règles d'encadrement liées à l'acceptation de cadeaux et avantages que certains collaborateurs seraient susceptibles de se voir offrir de la part de certains fournisseurs.
• Vigilances à l'égard des Personnes Politiquement Exposées (PPE)
Dans le cadre des diligences effectuées en application des décrets français de mesures de gel des avoirs et en matière de PPE, la Caisse Régionale, utilise, pour la surveillance des listes terroristes et des PPE ou affiliées étrangères, l'outil informatique NORKOM couplé à des bases de données FACTIVA.
• Formation et sensibilisation au risque de fraude
Les actions de sensibilisation et de formation à la lutte contre la fraude interne et externe auprès du personnel sont coordonnées par l'unité conformité/sécurité en relation avec la Direction des Ressources Humaines. Une formation a été dispensée en septembre 2016 à l'ensemble des conseillers accueil en lien avec les services bancaires et la personne en charge de la sécurité du système d'information. Des rappels de vigilance sont régulièrement réalisés.
• Lutte Anti Blanchiment
Conformément aux dispositions de la troisième directive européenne, la surveillance des flux et des opérations
Le Crédit Agricole du Morbihan a installé un réseau d'accueil et de services qui maille les 21 cantons du département et apporte à ce jour à ses clients et aux Morbihannais l'offre la plus dense et la plus accessible de la communauté bancaire départementale :
| Au 31 décembre 2016 | nombre |
|---|---|
| Agences permanentes | 84 |
| dont Banque privée | 2 |
| dont Agences Entreprises | 4 |
| Points conseils | 5 |
| Services Point Vert | 127 |
| Distributeurs automatiques de billets | 188 |
Tous les points de vente de la Caisse Régionale ont fait l'objet d'un audit concernant l'accessibilité des personnes handicapées. Avec l'appui de l'APAVE, la Caisse Régionale a constitué et déposé son agenda de la clientèle s'effectue selon une approche risque. A ce titre la Caisse Régionale a défini une classification des risques de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme attachés au client et aux opérations.
Les mesures de vigilance à mettre en œuvre sont adaptées au niveau de risque identifié par la matrice : vigilance allégée, standard ou renforcée. Cette vigilance s'exerce à l'entrée en relation et/ou au cours de la relation d'affaires. La politique d'entrée en relation repose sur un cadre procédural exhaustif et documenté ainsi que sur un dispositif de contrôle permanent correctement structuré. Un pilotage des exigences de connaissance client est assuré via un comité dédié à la conformité clientèle mensuel.
Dans le cadre de la surveillance, la Caisse Régionale du Morbihan utilise l'outil Norkom commun à tout le Groupe Crédit Agricole. Le service Sécurité financière de la Caisse Régionale traite également dans les délais impartis les alertes transmises dans le cadre du dispositif de criblage, mis à jour récemment avec
l'intégration des listes OFAC. Enfin, la Caisse Régionale applique la stratégie risque pays liée aux sanctions internationales du Groupe et s'assure de sa correcte déclinaison par des contrôles permanents adaptés. Les messages (SWIFT ou autres) identifiés comme à risque par le pôle international de la coopération inter Caisses Régionales bretonnes ou CASA sont traités par la Caisse Régionale.
Les déclarations de soupçon à la cellule TRACFIN sont effectuées en moyenne dans les 30 jours qui suivent la détection de l'opération atypique.
Les collaborateurs sont régulièrement formés à la lutte anti-blanchiment. Une formation de l'ensemble des collaborateurs est à nouveau planifiée en 2017.
La Caisse Régionale dispose en outre d'un corps procédural et d'un dispositif de contrôle interne développés en matière de sécurité financière. Le reporting aux instances de gouvernance du contrôle interne est assuré périodiquement.
d'accessibilité (ADAP) qui prévoit des travaux échelonnés sur 3 ans qui conduiront l'ensemble des lieux d'accueil du Crédit Agricole à être aux normes à fin 2018.
En 2016, 1/3 des points de vente ont fait l'objet des travaux de mise aux normes, en cohérence avec l'agenda. Les demandes de certifications ou de dérogation associées à ces travaux étaient en cours d'élaboration en fin d'année.
Par ailleurs, 85% du parc d'automates est accessible aux personnes à mobilité réduite et est équipé de kit audio pour les personnes malvoyantes, tandis que la Caisse Régionale proposera à compter de janvier 2017 un service d'édition de relevés de compte en braille.
Au Siège de la Caisse Régionale, une agence multicanal complète les actions des collaborateurs en agences dans la gestion de la relation à distance, tandis que des managers experts interviennent en appui des points de vente dans des domaines spécialisés d'ingénierie de services et de banque.
Ce maillage sans égal est l'affirmation de sa volonté de satisfaire tous ses clients (particuliers, entreprises, collectivités et associations) sans distinction, et sur la totalité de son territoire, un point d'ancrage qui allie l'accessibilité aux services bancaires de base et la localisation des expertises en proximité avec la clientèle.
La Caisse Régionale dispose d'une organisation interne qui lui permet de répondre, quelles que soient les modalités d'entrée en relation, aux attentes spécifiques de toutes les catégories de clients avec un niveau d'expertise et de conseil reconnu et en leur affectant un conseiller dédié.
Elle s'appuie sur :
Le Crédit Agricole du Morbihan mène une politique de résultats durables fondée sur son métier de banquier, au service de la population morbihannaise et du département.
Son statut coopératif le préserve de la pression actionnariale et lui permet de cultiver la conservation des résultats pour renforcer ses fondamentaux et pérenniser sa capacité d'intervention sur le territoire.
| Base sociale en M€ | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| PNB Produit Net Bancaire 214,6 | 210,7 | 205,2 | |
| Salariés | 48,9 | 47,8 | 48,1 |
| Masse salariale | 43,2 | 42,8 | 43,1 |
| Intéressement+participation | 5,7 | 5,0 | 5,0 |
| Pouvoirs publics | 27,0 | 33,8 | 25,4 |
| Impôts sur les sociétés | 22,1 | 29,2 | 19,2 |
| Impôts et taxes locales | 4,9 | 4,6 | 6,2 |
| Résultat Net social distribuable (y compris report à nouveau) |
43,1 | 34,3 | 32,8 |
| Intérêts aux Caisses Locales Dividendes aux CCA Dividendes aux CCI |
0,8 2,1 3,9 |
0,6 1,7 3,1 |
0,4 1,7 3,1 |
| Résultat conservé pour le développement de la CR |
36,3 | 28,9 | 27,6 |
Sur base consolidée, le résultat conservé (après neutralisation des intérêts versés par la Caisse Régionale aux Caisses Locales et intégration des intérêts versés aux sociétaires par les Caisses Locales) ressort à 35,2 Millions d'euros au titre de 2016 contre 49,6 Millions d'euros au titre de 2015. Les Caisses Locales verseront 2,8 Millions d'euros à leurs sociétaires au titre de l'exercice 2016.
La Caisse Régionale rappelle qu'en 2014, elle a été le 1 er établissement bancaire français à faire procéder à la mesure de son empreinte économique et sociale en faisant appel à Utopies et son modèle Local footprint.
L'étude d'Utopies (se référer au rapport de gestion 2015) a démontré sans conteste la réalité du très fort ancrage du Crédit Agricole du Morbihan sur le territoire, mais aussi sa capacité à influer positivement sur l'emploi et l'économie, notamment par une distribution de crédits qui sert à plus de 90% des agents économiques locaux.
Tout en étant un des premiers employeurs du département, le Crédit Agricole du Morbihan, pour son fonctionnement et à travers sa position de donneur d'ordre, génère aussi nombre d'emplois indirects avec les différentes activités de sous-traitance liées à son activité et aux appels aux entreprises régionales pour l'équipement et la maintenance de son infrastructure immobilière.
Le site de Keranguen, où est implanté le Siège de la Caisse Régionale à Vannes, accueille une partie des équipes études du GIE informatique CA Technologies & Services. Les activités éditiques, de maintenance des automates et terminaux commerçants, de maintenance sécurité des locaux, de nettoyage, de gestion et transport des valeurs sont confiées à des entreprises qui favorisent l'emploi morbihannais et breton.
L'entreprise privilégie le recours aux entreprises participant au tissu économique local, et une main d'œuvre locale, notamment dans la réalisation des travaux immobiliers où les entreprises et artisans locaux du secteur du bâtiment sont systématiquement intégrés dans les procédures de consultation ou d'appels d'offres.
En 2016, 65% de la facturation relative aux dépenses d'investissements immobiliers réalisés par la Caisse Régionale provenait d'entreprises bretonnes.
Et la part des achats régionaux dans les achats de la Caisse Régionale était de 64 %.
L'entreprise fait appel au secteur protégé, notamment dans les travaux de reprographie, l'entretien des espaces verts du Siège de la Caisse Régionale, la prestation de nettoyage des baies vitrées de ses locaux, la gestion du courrier, le traitement d'une partie de ses déchets, notamment papier et gestion des DEEE.
La Caisse Régionale dispose d'une unité Achats qui s'appuie sur un processus de décision basé sur des procédures de consultation et de sélection des fournisseurs.
Les acheteurs internes veillent à la sécurité et la durabilité des achats par le choix de fournisseurs présentant un bilan économique stable et un portefeuille clients diversifié (un seuil de % de CA maximal est à respecter afin de ne pas créer de situation de dépendance).
La cartographie Achats synthétisée par la FNCA permet chaque année d'obtenir une vision plus globale des fournisseurs et besoins partagés.
Le dispositif a été rappelé à l'ensemble des Directions en octobre 2016, afin d'améliorer la prise en compte des procédures par les différents Acheteurs de l'entreprise.
Dans le même temps, une Charte Achats a été mise en œuvre qui rappelle clairement la nécessité d'intégrer les critères RSE dans le choix d'un fournisseur. Chaque Acheteur potentiel doit signer une Lettre d'Engagement dans laquelle il reconnait avoir pris connaissance de cette Charte.
En 2017, dans le cadre de l'amicale ouest développement durable, la Caisse Régionale participera et coordonnera les travaux complémentaires permettant de finaliser une politique cadre d'achats responsables pour une Caisse Régionale (cartographie achats élargie à la prise en compte des risques RSE, modalités d'évaluation des fournisseurs, formation des acheteurs).
La politique mutualiste de l'entreprise est fondée sur un principe de proximité, d'utilité et de solidarité vis-à-vis du territoire et vise à favoriser l'initiative économique, l'attention aux publics plus fragiles et le soutien aux initiatives culturelles, sportives et sociales.
• Au service des acteurs qui participent au renforcement de l'attractivité et de la notoriété du département.
Au-delà de son périmètre d'intervention naturelle (l'économie), le Crédit Agricole consacre chaque année une part significative de son résultat à ses différentes actions, aiguillonné par l'engagement de soutenir, à travers un fonds mutualiste (issu de l'activation des cartes sociétaires à raison de 0,02€ par transaction), les initiatives portées par les acteurs de la société civile locale, les administrateurs des Caisses Locales.
| Dépenses K€ de mécénat, sponsoring, engagements |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| mutualistes et soutien à l'animation et l'initiative économique, l'insertion sociale, (dont 449K€ issu du Fonds Mutualiste, hors actions de sponsoring décidées au niveau Groupe CA) |
574,4 | 796,6 611,2 |
"Détail des engagements 2016 1,87% du résultat de l'exercice"
| Soutien à l'animation et l'initiative économique | 140 821 |
|---|---|
| Soutien à l'agriculture | 91 029 |
| Culture & patrimoine | 103 024 |
| Environnement | 43 895 |
| Insertion & soutien domaine social | 103 364 |
| Sport | 129 100 |
La Caisse Régionale a six conventions de mécénat en cours avec :
Le Crédit Agricole du Morbihan est également partenaire de nombreux événements ou associations dans le domaine de :
Engagée avec ses homologues bretons, la Caisse Régionale participe au cofinancement de deux chaires de recherche, l'une sur l'agriculture au sein d'Agrocampus Rennes, l'autre sur la connaissance client au sein de l'Université de Bretagne Sud.
Les partenariats historiques demeurent, avec notamment une présence forte auprès du milieu agricole, les Jeunes Agriculteurs et les organisateurs du salon « Oh ! La vache ».
Printemps de l'entreprise, conférences de la Chambre des Métiers, association avec le Département et la presse régionale pour l'opération « Morbihannais de l'année », autant d'évènements pour lesquels le Crédit Agricole du Morbihan montre son attachement et sa fidélité.
Tandis que 2016 aura été marquée par un soutien davantage affirmé autour de la promotion et de la dynamique entrepreneuriale :
Le Crédit Agricole du Morbihan tire parti de l'implantation de son réseau de Caisses Locales et de la diversité de ses administrateurs pour conduire ou soutenir des actions mutualistes et initiatives de proximité.
En décembre, les administrateurs ont renouvelé l'opération « cafés sociétaires » et accueilli en agences les clients et sociétaires afin de faire valoir la coopérative Crédit Agricole du Morbihan, son utilité au territoire et l'engagement de ses acteurs, élus et salariés auprès des Morbihannais.
Les « cafés sociétaires » ont permis de toucher plus de 4300 personnes, constituant ainsi un nouveau lieu d'écoute et d'échange avec la clientèle.
Plusieurs Caisses Locales ont souhaité accompagner des projets d'intérêts généraux :
Emblématique de l'attachement immuable des élus à soutenir les acteurs associatifs et ceux de l'éducation, les TVL Trophées de la Vie Locale ont connu un nouveau succès avec près de 400 dossiers de participation.
Les administrateurs ont récompensé 214 lauréats pour leurs actions de promotion de la solidarité, la culture, le sport, le patrimoine ou la préservation environnementale (près de 100 000 € de dotations).
Le Bureau de la Caisse Régionale a porté 3 dossiers auprès de la Fondation Crédit Agricole Solidarité Développement :
animale avec la création d'un atelier employant 10 personnes handicapées.
Dans le domaine de l'inclusion bancaire et sociale, la Caisse Régionale s'appuie sur la dynamique du dispositif Point Passerelle qu'elle a mis en place en 2008.
Point Passerelle, avec ses deux conseillers, accueille les clients accidentés de la vie orientés principalement par les conseillers des agences et les demandeurs de financement dans le cadre des partenariats noués par la Caisse Régionale en matière de distribution du microcrédit personnel et de prêts en direction des propriétaires occupants modestes.
Depuis 2008, plus de 1 400 ménages ou personnes seules ont pu bénéficier des services du Point Passerelle.
2016 a confirmé le fort accroissement des entrées dans le dispositif (+24%).
| Point Passerelle | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Situations nouvelles instruites |
165 | 224 | 278 |
| Accompagnements en cours | 135 | 168 | 289 |
| Taux de sortie avec succès | 63% | 62% | 64% |
Le taux annuel de sortie avec succès s'installe durablement au-delà des 60%. Le temps de leur présence dans le dispositif, les clients suivis bénéficient d'un accompagnement pour les soutenir dans la conduite de leur budget familial. Cet accompagnement est assuré par les conseillers ou le réseau de bénévoles constitué d'administrateurs de Caisses Locales et d'anciens salariés au sein de l'association Passerelle Accompagnement.
ENGIE (ex GDF/SUEZ) et EDF ont reconnu l'expertise et l'accompagnement du dispositif Passerelle et confié aux conseillers du dispositif un rôle de médiation sociale énergie. Concrètement, les conseillers ont accès aux dispositifs solidarité des deux énergéticiens qui leur permettent de négocier des plans de paiement sur mesure et éviter ainsi des procédures contentieuses ou des ruptures d'approvisionnement.
La Caisse Régionale est le partenaire financier de plusieurs acteurs sociaux du département dans le cadre du microcrédit personnel adossé au fonds de cohésion sociale : Habitat & Humanisme, CIAS de Ploërmel, Mission locale de centre Bretagne, Restaurants du cœur. La Caisse Régionale intervient également auprès de sa clientèle en mettant en place des prêts coup de pouce permettant de faire face ponctuellement à des situations d'urgence, petits besoins d'équipement ou de consolidation de budgets
| Microcrédits | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Nbre dossiers réalisés | 57 | 75 | 149 |
| Montants réalisés (€) | 124 404 | 150 837 | 351 086 |
Total des réalisations des prêts adossés au fonds de cohésion sociale, des prêts coup de pouce et avance coup de main.
Point Passerelle dispose d'un cadre renforcé d'intervention avec une politique spécifique adoptée par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, notamment la mise en place de prêts Maxi coup de pouce permettant de solvabiliser et consolider des situations difficiles.
| Maxi coup de pouce | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Nbre dossiers réalisés | 17 | 41 | 50 |
| Montants réalisés (€) | 109 395 | 325 189 | 427 730 |
Dans le cadre de conventions, l'une avec le Conseil Général, l'autre avec Lorient Agglomération, relatives à la sortie de l'habitat indigne, la lutte contre la précarité énergétique et l'adaptation des logements au handicap et la dépendance, le Point Passerelle finance les besoins d'anticipation de subventions et les travaux à charge des Propriétaires Occupants impécunieux.
Depuis la signature de ces conventions, au 1er semestre 2013, Point Passerelle a examiné la situation de 72 ménages et donné son accord à 69 d'entre eux, permettant de mettre en place des travaux de rénovations pour un montant total des projets de 2,5M€ (les accords de financement en avances de subvention et en prêts travaux couvrant 89% des besoins d'investissement).
| Réalisation Prêts Lutte Habitat Dégradé en € |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| CT Av. subventions | 211 917 | 572 689 | 314 292 |
| Prêts Travaux | 68 702 | 229 846 | 185 973 |
Par ailleurs, l'année 2016 a été marquée par la préparation et le lancement d'un dispositif Passerelle élargi à la prise en comptes des difficultés sociales et familiales que peuvent rencontrer les exploitants agricoles, notamment dans un contexte de crise agricole.
Une équipe de bénévoles constituée d'anciens salariés et administrateurs connaissant les spécificités agricoles a été formée pour diagnostiquer et analyser les situations.
La Caisse Régionale s'inscrit dans une culture de dialogue interne soutenu et formalisé. Ses relations externes, avec les acteurs de son territoire, se matérialisent notamment par de nombreuses conventions de partenariat.
La Caisse Régionale a établi la cartographie de ses parties prenantes en 2013, déterminé sa sphère d'influence et s'enrichit d'un dialogue régulier avec son éco système local pour parfaire son action et son information en matière de responsabilité sociétale d'entreprise.
Ainsi en 2016, pour exemples, la Caisse Régionale a :
Les Organismes Professionnels Agricoles ont été rencontrés pour préparer la mise en place du dispositif Passerelle élargi à la prise en compte des difficultés sociales engendrées par les crises agricoles ou les aléas de santé.
Le rapport RSE de la Caisse Régionale a fait l'objet d'une diffusion accrue aux parties prenantes externes.
Parmi les démarches du chargé RSE en 2016 :
La question environnementale est intégrée dans la politique de l'entreprise et la Caisse Régionale est une partie prenante historiquement associée aux travaux de la direction du développement durable de Crédit Agricole S.A.
La démarche de l'entreprise repose sur une responsabilité environnementale assumée et organisée autour des principaux enjeux de son territoire tout en apportant sa contribution de banque de détail mutualiste à l'effort du Groupe.
La politique RSE adoptée par le Conseil d'Administration a conforté et précisé les orientations engagées :
Energies Renouvelables et Economies d'Energie
Le développement des compétences et des interventions en matière de financement des projets énergies renouvelables des clientèles agricoles, professionnelles et des collectivités locales se construit en synergie étroite avec les différentes entités du Groupe Crédit Agricole : Unifergie, direction du développement durable et marché de l'agriculture de Crédit Agricole S.A.
Depuis 2013, les Caisses Régionales bretonnes partagent une expertise commune avec la mise en place d'un pôle de coopération dans le domaine de l'économie de l'environnement. Renforcé en 2015, le pôle est doté de deux managers experts pour appréhender les enjeux bretons en matière d'efficacité énergétique et d'énergie renouvelable.
La synergie déployée entre le pôle, les Caisses Régionales bretonnes et les entités du Groupe Crédit Agricole trouvent l'adhésion des porteurs de projet. Le Crédit Agricole détient le leadership dans le financement des projets de méthanisation et de cogénération.
Cela se traduit concrètement en Morbihan par l'accompagnement et le financement de 8 des 10 projets de cogénération et méthanisation actuellement fonctionnelles et en phase de production.
2016 a été marqué par l'entrée en service de la station de méthanisation de LIGER à Locminé avec les premières productions du bio carburant Kargreen (intervention en contre-garantie & financement du réseau de chaleur bois/énergie déjà opérationnel), la Caisse Régionale s'étant associée à l'opération portes ouvertes qui a accueilli plusieurs milliers de visiteurs et la mise en service du projet collectif porté par une douzaine d'agriculteurs de l'est du département
Outre ces 2 projets en biomasse, la Caisse Régionale a financé 14 projets en photovoltaïque pour des réalisations de prêts de 0.8 M€ (4 M€ cumulés depuis 2012).
Par ailleurs, le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a validé le projet d'entrée au capital d'une Société d'Economie Mixte aux côtés de Morbihan Energies (syndicat départemental d'électricité) de la CDC et deux autres partenaires bancaires.
La SEM a pour ambition de porter 5 à 6 projets majeurs d'énergies renouvelables nécessitant une trentaine de millions d'euros d'investissement.
Pour la part de dossiers concernant le territoire morbihannais, le pôle économie de l'environnement a pris 9 dossiers en étude en 2016 (1 éolien, 2 solaires et 6 méthanisation) réalisé 8 expertises et concrétisé deux engagements pour 2,1 M€ sur des projets photovoltaïques.
Dans le domaine de l'efficacité énergétique, les réunions de concertation avec la Région Bretagne et les partenaires bancaires se sont poursuivies pour définir les modalités de collaboration et d'orientation des publics dans le cadre de la mise en place des PLRH (cité précédemment).
La convention cadre régionale devrait être effective début 2017, permettant la déclinaison opérationnelle avec les plateformes morbihannaises agréées.
Sans attendre cette convention, et à la faveur du nouveau programme local de l'habitat démarrant au 1er janvier, l'Espace Infos Habitat de Lorient Agglomération et la Caisse Régionale sont convenus des modalités de renouvellement du prêt Renov' qui a permis en 3 ans à 84 ménages modestes de financer leur projet de rénovation énergétique.
Pour autant, malgré l'orientation politique d'être un acteur majeur de la transition énergétique, concrétisée notamment par la création d'une gamme d'offres dédiée « Orizon », les résultats des réalisations de crédit en matière de prêts d'économies d'énergies sont en forts replis.
| Rénovation | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| énergétique habitat | M € | M € | M € |
| Eco PTZ | 3,92 | 3,13 | 2,20 |
| PEE | 1,08 | 1,18 | 1,04 |
| Renov' | 0,29 | 0,28 | 0,29 |
| Total | 5,29 | 4,59 | 3,53 |
Eco PTZ = Eco Prêt à taux zéro PEE = Prêt Economie Energie
Les résultats en matière de financements de véhicules « vert » sont modestes (11 prêts pour 120 000 €) avec un contexte de marché marqué par la forte croissance des offres de location dans les ventes de véhicules neufs au sein des concessions automobiles.
Faisant suite à un premier bilan carbone volontaire réalisé en 2010, le Crédit Agricole du Morbihan a pris l'engagement de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % d'ici 2020 sur son périmètre d'exploitation comprenant, les émissions relatives aux immobilisations l'énergie et les fluides, les déplacements professionnels du personnel et des administrateurs, les déplacements domicile-travail des salariés, les matériaux et services entrants, les frets amont et aval et les déchets.
En 2015, la Caisse Régionale s'est appuyée sur Ecoact pour réaliser son 3ème diagnostic de ses émissions de gaz à effet de serre.
Le diagnostic a fait l'objet d'une transmission au Préfet de Région et d'une publication sur le site internet du Crédit Agricole du Morbihan (rubrique informations réglementées).
| Gaz à Effet de Serre résultats des émissions sur données (périmètre exploitation) |
2009 | 2011 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Volumes en Teq CO2 | 8 500 | 7 500 | 7 800 |
| GES/salarié en ETP | 7,7 | 6,8 | 7,0 |
ETP CDI+CDD exercices 2009 et 2011 (sans alternants) – CDI+CDD+apprentis exercice 2014.
Le prochain diagnostic réglementaire de GES devra être réalisé avant le 31 décembre 2019.
S'agissant de l'élargissement des informations à publier en matière d'émission de gaz à effet de serre, en application de l'article R225-105-1 modifié par le décret 2016-1138 du 19 août 2016, la Caisse Régionale précise que le Groupe Crédit Agricole a mis en place une méthode d'estimation des émissions de GES dans le cadre de l'activité de sa banque de financement à l'international.
Cette méthode « open source » est reconnue par l'Ademe et présentée dans son guide sur les méthodologies de calcul des émissions de CO2. Cette méthodologie « Top/Down » n'est cependant pas assez fine pour appréhender le poids carbone des financements du secteur des entreprises dans la banque de détail.
Un groupe de travail constitué de CACIB/Crédit Agricole SA et 6 Caisses Régionales a été constitué en novembre 2016 avec pour objectif de faire évoluer la méthode en fixant des hypothèses tenant compte des données disponibles dans les Caisses Régionales.
Ce travail en lien avec des experts externes a pour objectif d'aboutir avant la fin d'année 2017 afin que toutes les Caisses régionales disposent d'une méthode unique et fiable pour rendre compte du poids carbone dans leur financement, en application de l'article 173 de la loi sur la transition énergétique.
La Caisse Régionale, par l'intermédiaire de son chargé RSE, fait partie du groupe de travail qui s'est réuni par deux fois en 2016.
En 2015 la Caisse Régionale a réalisé les audits énergétiques de son Siège et de plusieurs de ses points de vente, conformément à la directive sur l'efficacité énergétique.
Les audits ont été réalisés à l'issue d'un programme de travaux qui a permis de conduire une rénovation énergétique du Siège de Keranguen entamée en 2010 et qui s'est achevée en 2014 par le remplacement des Centrales de Traitement d'Air.
Dans le même temps, une enveloppe annuelle de 200 K€ est dédiée à la réduction des GES, consacrée à des travaux d'efficacité énergétique dans le réseau des agences, en commençant par les plus énergivores.
Un tiers des points de vente ont fait l'objet de travaux qui ont privilégié :
Les audits ont permis d'identifier les domaines dans lesquels des économies d'énergie demeurent possibles :
• Agir sur les usages :
Après 6 années d'investissements majeurs menés au siège et dans le réseau des points de vente, l'entreprise a fait une pause en 2016 dans les travaux consacrés à l'efficacité énergétique.
La fourniture d'électricité de la totalité des immeubles de la Caisse Régionale est réalisée par EDF dans le cadre d'un contrat « énergie verte ».
Les conditions d'abonnement garantissent qu'EDF injecte dans le réseau une production en énergie renouvelable au moins équivalente aux consommations du Crédit Agricole.
| Energie | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Electricité (MWh) | 5 265 | 5 024 | 5 104 |
| Gaz (MWh) | 2 718 | 2 922 | 3 399 |
| Fioul (litres) | 68 885 | 79 823 | 13 354 |
| Energie/ETP en MWh | 7,8 | 7,9 | 7,9 |
| GES Energie en Teq CO2 | 1 250 | 1 311 | 1 206 |
| GES Energie/ETP | 1,12 | 1,19 | 1,10 |
La Caisse Régionale a déployé la signature électronique contractuelle désormais étendue sur l'ensemble de son réseau d'agences et par internet, mais encore limitée dans la nature des opérations contractuelles concernées pour impacter plus puissamment les consommations de papier.
La promotion et la communication sur l'usage de la signature électronique auprès de la clientèle ont fortement contribué au développement des abonnements à l'e-relevé.
La clientèle continue à s'engager dans une relation « dématérialisée » dans la gestion de sa banque au quotidien.
En 2016 les utilisateurs de smartphones sont de plus fidèles à l'application MA BANQUE, ils « embarquent » leur banque dans leur poche. De plus ils se connectent régulièrement pour suivre leur compte bancaire.
L'abonnement au e-documents est maintenant un réflexe des clients qui demandent de moins en moins de papier et apprécient la sécurisation de l'archivage en ligne.
En novembre, les agences se sont mobilisées pour accueillir leurs clients autour d'un « café digital » et leur permettre de découvrir et les applications utiles développées pour faciliter le suivi et la gestion de leurs comptes.
| Services dématérialisés en nombre |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Clients actifs banque en ligne |
136 462 | 117 729 | 182 035 |
| Abonnés e-relevé | 69 252 | 68 557 | 115 316 |
Alors que le papier FSC ou PEFC est généralisé sur l'activité éditique, la Caisse Régionale, comme elle s'y était engagée, recourt désormais pour ses consommations à usage interne ou dédiées aux activités bancaires à un papier certifié PEFC (80% en grammage 75g, 20% en grammage 80g).
Les carnets de chèques sont désormais réalisés à partir de papiers labellisés 100% PEFC.
La déclaration Ecofolio réalisée en 2016 portait sur un volume de 70,9 tonnes de papier dont 84 % à partir de matière issue de forêts gérées durablement, cependant que le recours au papier recyclé demeure très limité.
| Consommations papier |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| usage interne et activités bancaires |
31 695 | 30 898 | 26 670 |
| activités éditiques | 16 670 | 13 535 | 13 138 |
| Total ramettes A4 | 48 365 | 44 433 | 39 808 |
| Tonnage | 120,9 | 111,1 | 99,5 |
| Conso /ETP en Kg | 108 | 101 | 91 |
La décrue des consommations de papier se poursuit avec une diminution > à 10%, elle devrait s'amplifier en 2017 avec l'entrée en relation digitalisée qui permettra l'enregistrement électronique des contrats d'ouverture de comptes.
L'entreprise veille à limiter l'impact environnemental de sa flotte :
Les déplacements nationaux sont effectués en TGV, le recours à l'avion contenu aux seules situations exceptionnelles empêchant le déplacement ferroviaire.
Le Siège de la Caisse Régionale est équipé de cinq salles de visioconférences, tous les postes téléphoniques des collaborateurs dotés de la fonctionnalité audioconférence et visiophonie avec le déploiement de Lync.
La généralisation du e-learning lorsque son usage est adapté pour la formation, un barème de remboursement incitatif au co-voiturage, complètent les actions entreprises par la Caisse Régionale pour limiter ses déplacements professionnels
| Déplacements professionnels en milliers km |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Véhicules de fonction & de service |
448,2 | 658,9 | 548,3 |
| Véhicules du personnel |
1 424,0 | 1 386,5 | 1 199,4 |
| Déplacements des administrateurs |
193,9 | 188,5 | 187,7 |
| Total Déplacement | 2 066,1 | 2 233,9 | 1 935,5 |
| GES en Teq CO2 GES dépl/ETP |
522,9 0,47 |
566.5 0,51 |
490,8 0,45 |
Après une hausse exceptionnelle des déplacements en 2015, l'année 2016 confirme les efforts consacrés pour maîtriser les déplacements.
La Caisse Régionale passe sous le seuil symbolique des deux millions de kilomètres.
Les critères d'éloignement du lieu de résidence sont pris en compte dans le cadre des mobilités professionnelles.
12 collaborateurs ont recours au télétravail à raison d'un jour par semaine.
Dans le cadre de la démarche concertée entre l'entreprise et le comité d'entreprise de promotion de l'éco-conduite, une session nouvelle session de formation a été proposée aux collaborateurs lors de la semaine de la mobilité : 47 personnes suivi la formation, plébiscitant à nouveau la qualité de celle-ci et portant à plus de 200 le nombre de salariés formés.
Dans le cadre de la réflexion sur la mise en place d'un plan de mobilité, des contacts ont été noués avec un prestataire. Les conditions de l'offre de service faites conduisent à élargir la consultation, en respect des procédures internes de l'entreprise relatives aux achats.
Les pratiques de traitement des déchets de la Caisse Régionale s'appuient sur deux axes :
Sur l'année 2016, cette volonté se traduit par 10 opérations d'enlèvement d'archives papier en agence, et par une opération massive de collecte des DEEE, en collaboration avec le service informatique.
Par ailleurs, un nouveau contrat ayant été passé avec la Société Brother pour l'approvisionnement en consommables, la question de la reprise pour recyclage a été traitée et inscrite au contrat.
Les collectes quotidiennes de papiers et cartons sont pris en charge par deux principaux prestataires pour être recyclés.
| Déchets en tonne | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Papiers | 68,2 | 73,3 | 92,0 |
| Carton | 2,6 | 2,6 | 2,6 |
| DEEE | nr | 1,3 | 2,1 |
| Microfilms | nr | 0,3 | 0 |
| Verre | 0,7 | 1,3 | 0,9 |
| DIB | 93,6 | 74,1 | 72,2 |
| Plastique | nr | 0,9 | 0,9 |
| Mobilier de bureau | 6,6 | 7,7 | 6,2 |
Au cours de l'année, la Caisse Régionale a poursuivi le stockage de son mobilier de bureau « réformé » afin d'organiser au printemps 2017 une campagne de distribution à l'attention de ses associations clientes.
La Caisse Régionale est associée à la démarche « carte environnement » lancée en 2014 au sein du groupe Crédit Agricole.
| Carte "Environnement" | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Cartes en support végétal | 26 676 | 53 009 | 23 189 |
| % cartes support végétal | 17,8 | 20,0 | 27,5 |
| Nbre de cartes recyclées | 29 231 | 44 231 | 37 115 |
| Matière recyclée en Kg | 152 | 230 | 193 |
La fabrication de 100 % de cartes bancaires sur un support végétal à fin 2017 est l'objectif du Groupe.
Le process de traitement de la matière recyclée permet de récupérer et valoriser la partie des métaux rares de la puce électronique.
Le Crédit Agricole du Morbihan est une banque de territoire qui compte parmi les tous premiers employeurs du département.
52 % de l'effectif est affecté dans le réseau des agences et 48 % des salariés travaillent sur le site du Siège social à Vannes.
A noter que 63 % de l'effectif est affecté dans des fonctions en relation directe avec la clientèle.
Les installations sanitaires du Siège sont équipées de procédés économiseurs d'eau et sans eau chaude. Les fontaines avec captation sur le réseau d'eau se sont substituées aux installations avec bonbonnes.
Les consommations du Siège intègrent des consommations liées aux espaces verts.
| Consommations d'eau (m3) | 2014 | 2014 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Siège social | 3 228 | 3 873 | 3 409 |
Les consommations des points de vente sont limitées aux usages sanitaires, le suivi, à partir des données de facturation, permet d'exercer la veille sur les fuites d'eau.
Le journal d'entreprise Vert & Bleu (3 parutions annuelles), diffusé à l'ensemble des salariés et des administrateurs, relate ponctuellement des actions engagées par l'entreprise, tandis qu'une information interne porte à la connaissance des collaborateurs la publication du rapport RSE.
La démarche de coresponsabilité, que la Caisse Régionale et le comité d'entreprise portent ensemble depuis 2011 à destination des salariés, se poursuit avec la formation à l'éco-conduite, déjà relatée précédemment.
Les moyens financiers, dégagés conjointement par l'entreprise et le comité d'entreprise pour sensibiliser les salariés à la sobriété énergétique et aux démarches respectueuses de l'environnement, ont permis de renouveler la dotation « écoresponsable » qui a bénéficié en 5 ans à près de 400 collaborateurs (formation éco conduite, participation financière pour : acquisition d'électroménager A+, rénovation énergétique, études thermiques, récupération d'eau, énergie renouvelable).
En 2016, 53 dossiers de salariés ont été validés dans le cadre de cette aide à l'équipement.
La nature des dépenses éligibles à la dotation écoresponsable s'est faite en concertation étroite avec un Espace Info Energie et à l'issue d'une séance de sensibilisation des membres du comité aux démarches de sobriété énergétique.
L'animation lors de la semaine de la mobilité a été annulée au profit du lancement du challenge interne des initiatives qui a conduit 35 équipes de collaborateurs (plus de 200 salariés) à proposer et défendre la mise en place de projet autour de la vie collective et le bien-être au travail, l'environnement, et la banque de demain.
| Effectif au 31 décembre | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Responsables de management |
266 | 271 | 271 |
| Techniciens Animateurs d'Unité |
723 | 732 | 738 |
| Agents d'application | 65 | 48 | 37 |
| Total CDI | 1 054 | 1 051 | 1 046 |
| Contrats à durée déterminée |
52 | 44 | 53 |
| Contrats en alternance | 62 | 63 | 46 |
Les effectifs sont majoritairement féminins.
| Répartition effectif CDI | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Femmes | 56,2 % | 55,8 % | 56,9 % |
| Hommes | 43,8 % | 44,2 % | 43,1 % |
L'âge moyen des collaborateurs est de 43 ans.
| Répartition effectif CDI/âge |
2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| < 35 ans | 22,9 % | 21,2 % | 22,0 % |
| de 35 à 55 ans | 60,0 % | 61,5 % | 62,0 % |
| ≥ 55 ans | 17,1 % | 17,3 % | 16,0 % |
L'entreprise mène sa politique de recrutement sur la recherche de profils divers visant à satisfaire ses besoins de compétences, tout en promouvant le recours aux contrats d'alternance comme facteur d'insertion professionnelle des jeunes.
Sur les cinq dernières années, la Caisse Régionale a recruté 241 collaborateurs en contrats à durée indéterminée.
En 2016 la Caisse Régionale a organisé son recrutement en s'appuyant sur son vivier d'alternants et de stagiaires et en développant le sourcing vers les réseaux sociaux. Près de 25 % des recrutements de CDI proviennent de personnes ayant occupé préalablement un emploi en contrat à durée déterminée au sein de l'entreprise.
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Nbre embauches CDI | 47 | 42 | 61 |
Les sorties d'effectifs, au nombre de 66, sont majoritairement constituées par les départs naturels, 43.
Les démissions, 8, les démissions liées à des mobilités dans le groupe, 4, les ruptures conventionnelles, 4, les non titularisations (rupture pendant la période d'essai à l'initiative de l'employeur), 3, sont limitées.
3 collaborateurs (2 pour cause d'inaptitude et 1 pour faute) ont fait l'objet d'une procédure de licenciement, tandis qu'1 salarié est décédé en cours d'année.
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Nbre licenciements | 5 | 4 | 3 |
Le turn-over (la Caisse Régionale a opté pour le calcul d'un taux de sortie) demeure contenu à un niveau bas, traduction de la bonne intégration des nouveaux collaborateurs et de la fidélité des salariés à l'égard de l'entreprise.
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Turn over | 2,7 % | 2,2 % | 2,2 % |
69,5 M€ ont été consacrés aux rémunérations et charges sociales, soit près de 34 % du PNB et un peu plus de 53 % des charges de la Caisse Régionale. La masse salariale brute ressort à 43,1 M€ et la Caisse Régionale a versé 5 M€ sous forme d'intéressement et de participation.
Les évolutions salariales se négocient dans le cadre d'une négociation nationale annuelle pour la Rémunération de la Classification de l'Emploi RCE et de la Rémunération des Compétences Individuelles RCI ; en 2016 un accord a donné lieu à une revalorisation des RCE de 0,6 %.
La négociation nationale se complète d'une négociation annuelle obligatoire au sein de chaque Caisse Régionale pour arrêter les niveaux et conditions de revalorisation en reconnaissance de l'expertise, des compétences individuelles et des prises de responsabilité. Par décision unilatérale, une enveloppe annuelle a été fixée à 35 500 € pour l'exercice 2016.
La Caisse Régionale du Morbihan s'attache à identifier et faire grandir les talents présents dans l'entreprise en s'appuyant sur des moments d'échanges réguliers (entretiens étape, évaluation) et sur une revue d'effectif annuelle, outil contribuant à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et qui permet de donner aux collaborateurs de la visibilité sur leurs perspectives de carrière.
De même, la communication interne en matière de ressources humaines encourage collaborateurs et managers à s'impliquer dans leur gestion des talents (intranet « itinéraires de carrières » qui donne de la visibilité et du sens aux parcours professionnels).
La communication des collaborateurs avec les gestionnaires RH a été une des priorités du projet d'entreprise 2014-2016, avec plus de 90% des salariés rencontrés individuellement sur la période de trois ans.
Les mobilités professionnelles sont nombreuses et variées, elles s'appuient sur une logique de long terme et de prise en compte des attentes du salarié tout au long de son parcours professionnel, allant de l'intégration dans l'entreprise des jeunes collaborateurs à une attention particulière en direction des salariés âgés, par des fins de carrière motivantes.
| Nombre de salariés promus | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Prise de responsabilité | 163 | 113 | 119 |
| Expertise, compétence | 490 | 284 | 291 |
| Total | 553 | 397 | 410 |
Les bénéficiaires au titre de la reconnaissance de l'expertise et des compétences individuelles sont arrêtés à partir des entretiens annuels d'appréciation et sur proposition des managers. 89% des salariés CDI ont fait l'objet d'un entretien d'appréciation en 2016.
La part de la rémunération extra-conventionnelle (part variable liée aux objectifs de performance) dans la rémunération globale reste inférieure à 13 %.
La Caisse Régionale est signataire depuis le 10 mars 2008 de la charte de la diversité en entreprise.
Parallèlement une charte interne des relations professionnelles a été adoptée, fixant les règles de tolérance, de respect et d'équité dans les relations manager-managé.
L'accord sur l'égalité professionnelle homme/femme au sein de la Caisse Régionale a été renouvelé en 2013. Il précise notamment le contenu du nouveau rapport annuel de situation comparée. Ce rapport, dont la forme innovante cherche à faciliter le travail de la commission dédiée du Comité d'Entreprise, doit permettre de vérifier que la situation satisfaisante de la Caisse Régionale sur ce sujet reste une réalité dans le futur.
Trois Responsables de Ressources Humaines sont en charge du recrutement des collaborateurs et des apprentis, de la gestion des carrières et de l'aide aux managers. Ils accomplissent leur mission avec le souci profond du respect des règles d'exigence de nondiscrimination et en portant les valeurs d'engagement
de la Caisse Régionale à travers son adhésion à la charte de la diversité.
Les pratiques mises en œuvre dans le cadre des processus de mobilité interne sont fondées sur les seuls éléments objectifs d'appréciation, relatifs aux qualités professionnelles et compétences attendues (savoir, savoir-faire et savoir-être).
L'apprentissage, l'accès à la formation des séniors, la volonté de satisfaire les demandes de temps partiel, l'accompagnement lié au retour à l'emploi après des absences longues, illustrent les valeurs d'intégration sociale de l'entreprise.
Les dynamiques de progression en matière d'égalité professionnelle homme-femme, d'intégration des personnes handicapées sont réaffirmées.
Les actions s'inscrivent d'une part dans la perspective de renforcer la représentativité féminine au sein du personnel d'encadrement, notamment dans le management du réseau de distribution.
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Taux encadrement féminin |
36,1 % | 37,6 % | 37,4 % |
Et d'autre part, de situer durablement la Caisse Régionale au-delà des seuils minimum légaux s'agissant des travailleurs handicapés.
La Caisse Régionale est engagée dans le programme HECA du Groupe Crédit Agricole destiné à renforcer les dispositifs d'insertion des travailleurs handicapés, à faciliter les conditions d'exercice des métiers au sein des Caisses Régionales et à performer le niveau de recours aux travailleurs handicapés.
En 2016, la Caisse Régionale a recruté 2 travailleurs handicapés en CDI et 8 en CDD de plus de trois mois.
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Taux de travailleurs handicapés |
6,68 % | 6,74 % | 6,67 % |
La Caisse Régionale poursuit sa politique de formation des personnes en situation de handicap en accueillant 3 alternants handicapés : deux alternants au Siège sur des fonctions supports et un alternant en agence.
Au cours de l'année 2016, la Caisse Régionale a organisé une action de sensibilisation aux troubles musculo-squelettiques. Cette action a dans un premier temps été réalisée sous forme de tests auprès des salariés du Siège avant d'être démultipliée, à l'occasion de la Semaine pour l'Emploi des Personnes en Situation de Handicap, à l'ensemble des collaborateurs du siège et du réseau. Cette action préventive, animée par deux ergothérapeutes, avait pour objectif de sensibiliser les salariés au « bon positionnement » au bureau. Ainsi, les salariés, inscrits sur la base du volontariat, ont pu prendre conscience des mauvaises habitudes adoptées et acquérir des « bonnes » pratiques pour mieux se positionner au poste de travail.
L'investissement en matière de formation est une politique constante développée historiquement au sein des Caisses Régionales de Crédit Agricole.
| Formation | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| % de la masse salariale | 5,6 % | 5,9 % | 5,8 % |
| nombre d'heures formation | 44 741 | 47 385 | 43 602 |
5 590 jours de formation ont ainsi été assurés en 2016, soit 40H/ETP.
La politique de la formation répond aux objectifs prioritaires suivants :
La politique de formation mise en place comprend, d'une part, des actions individuelles ou collectives rendues nécessaires par les orientations stratégiques de la Caisse Régionale et d'autre part, une gestion individuelle des compétences répondant au besoin de l'entreprise et intégrant l'initiative du salarié dans la réalisation de son projet professionnel.
La politique de formation vise ainsi à accompagner la stratégie de développement de la Caisse Régionale, dans le cadre d'un environnement multicanal et digital et avec une exigence d'expertise et de professionnalisme accrue.
La politique tient compte également d'un contexte en évolution :
Pour accompagner le développement du digital et du multicanal au niveau du monde bancaire, le format des formations évolue vers d'avantage de classes virtuelles de mise en situation avec manipulation d'outils. On assiste également au développement des MOOC (cours en ligne de nouvelle génération qui permettent de se former à son rythme, sans contrainte de temps ou de géographie).
Les grands axes de la formation répondent à trois enjeux : l'excellence relationnelle, l'excellence professionnelle, et l'accompagnement des évolutions professionnelles.
La politique vise par conséquent, à dispenser les formations nécessaires au développement en expertise des collaborateurs dans les activités de conseils et services à la clientèle, et à préparer les collaborateurs aux mobilités fonctionnelles et opérationnelles.
L'offre est diversifiée, couvrant l'acquisition des compétences techniques nécessaires, dans une logique de labellisation des compétences et complétée par des outils d'immersion professionnelle (apprentissage, pépinière).
L'accent est également porté sur le développement des compétences managériales.
La professionnalisation des collaborateurs repose sur l'implication des managers à participer au projet professionnel de son collaborateur. L'entretien professionnel encadré, mis en œuvre depuis 2015, est ainsi l'occasion d'un échange entre le manager et le collaborateur pour :
On peut citer parmi les formations phares de l'année 2016 :
RC 2.0 sur le marché des entreprises et de la banque patrimoniale
Formations sur les techniques de vente et la négociation
L'année 2016 a été marquée par le développement des formations sur le multicanal et le digital.
Par ailleurs de plus en plus de formation sont individualisées en fonction du niveau de connaissance des collaborateurs. Ce dispositif passe par un diagnostic préalable individuel des connaissances et compétences afin de proposer ensuite au collaborateur un parcours individuel optimisé. Un diagnostic individuel final permet de mesurer la progression.
Temps de travail
Le temps de travail se décline autour de trois modèles d'organisation :
L'effectif CDI à temps partiel est de 14,1 %, essentiellement féminin, et correspond à du temps partiel choisi.
Comme elle s'y était engagée, la Caisse Régionale, au vu de l'appréciation positive de la part des salariés testeurs et de leurs managers, a souhaité permettre à une partie des collaborateurs de pouvoir accéder au télétravail. A fin 2016, 12 salariés bénéficiaient du dispositif.
Absentéisme
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Jours d'absence pour maladie y.c accidents de travail ou de trajet |
9 636 | 8 933 | 9 093 |
| Taux d'absentéisme nombre de jours d'absence/nombre de jours théoriques de travail |
4,19 % | 3,94 % | 4,03% |
Santé et sécurité au travail
La Caisse Régionale souhaite proposer les meilleures conditions matérielles et sociales pour l'exercice de l'activité professionnelle des collaborateurs.
Elle cherche à améliorer les conditions de travail en s'appuyant notamment, dans une logique participative, sur les travaux du CHSCT et du groupe « conditions de travail » dans le cadre de son projet d'entreprise.
Elle porte une attention toute particulière à la prévention et la prise en compte des risques professionnels, la veille sur les risques psychosociaux, dans un contexte d'entreprise soumise à des adaptations permanentes.
| 2014 | 2015 | 2016 | |
|---|---|---|---|
| Accidents du travail | 10 | 9 | 3 |
Sur les 3 accidents de 2016, 2 accidents professionnels dont 1 avec arrêt pour un total de 22 jours d'absence et 1 accidents de trajet.
Aucune maladie professionnelle n'est à signaler.
Les réunions du CHSCT ont notamment porté sur l'accompagnement des équipes dans le cadre du déploiement des nouveaux outils de travail, du développement des coopérations bretonnes et des projets d'aménagement et de rénovation des espaces de travail, en agence comme au siège.
Le groupe de travail sur les conditions de travail a poursuivi ses travaux. Constitué d'élus du CHSCT, de collaborateurs de l'entreprise et de représentants de la Direction des Ressources Humaines, il a pour mission d'examiner et proposer des moyens pratiques et concrets pour améliorer les conditions de travail, notamment en matière de qualité de vie au travail, de conciliation vie privée – vie professionnelle.
En 2016, un sous-groupe conditions de travail a été constitué afin de contribuer au volet social du PMT 2017-2020 de la Caisse Régionale. Après avoir défini le périmètre d'intervention et la problématique, le sousgroupe de travail a identifié des pistes d'actions à mettre en œuvre au cours du prochain PMT.
.
En 2015, la Caisse Régionale a souhaité mesurer l'engagement et la satisfaction de ses collaborateurs en leur proposant de répondre à un baromètre social, le baromètre IER (Indice Engagement et Recommandation). L'IER a fait l'objet d'une forte mobilisation, avec une participation de 78% des collaborateurs.
Suite à ce baromètre, un plan d'actions a été élaboré avec pour objectif d'allier satisfaction clientèle et amélioration des conditions de travail des salariés.
Ainsi, sur l'ensemble de l'année 2016 des actions ont été réalisées telles que la simplification des process, l'augmentation des délégations sur les crédits habitats et professionnels, l'optimisation du fonctionnement avec les pôles de coopération entre caisses régionales bretonnes, le partage des bonnes pratiques et usages entre collègues, l'actualisation des cursus de formation.
La mise en œuvre du plan d'actions se poursuivra en 2017, avec par notamment l'instauration d'un outil de mesure des contreparties crédits et la mise en œuvre d'un réseau social d'entreprise.
Le droit à expression syndicale et à la liberté d'association et les règles de fonctionnement des Instances Représentatives du personnel sont régis par un accord à durée indéterminée conclu le 28 septembre 2007 et complété par un avenant en date du 25 septembre 2008.
L'accord prévoit les moyens alloués, les modes de communication et les règles de fonctionnement permettant aux organisations syndicales et aux instances représentatives du personnel d'exercer pleinement leurs missions.
L'entreprise met à disposition des salariés un portail internet dédié aux Ressources Humaines, qui permet notamment d'accéder en permanence à tous les accords collectifs nationaux et locaux, aux comptes rendus des réunions de délégués du personnel, aux procès-verbaux du CHSCT et du comité d'entreprise.
Les organisations syndicales, outre les panneaux légaux d'affichage, ont la capacité de publier leurs tracts dans les actualités du portail collaborateur. Le comité d'entreprise dispose de son site extranet spécifique et communique régulièrement une lettre d'information via la messagerie d'entreprise.
En 2016, le dialogue social a porté sur les grands projets d'organisation de l'entreprise et notamment le suivi de la mise en œuvre du nouvel élan des coopérations bretonnes (organisation de pôles de compétences au service des 4 Caisses de Crédit Agricole bretonnes), ainsi que sur les conditions de travail.
48 réunions ont été tenues, 13 du comité d'entreprise, 11 des délégués du personnel, 5 du CHSCT, 12 réunions de négociation et concertation avec les délégués syndicaux, 2 du groupe de travail « conditions de travail », 4 du sous-groupe « volet social du PMT », et 1 réunion d'échanges et de travail avec les organisations syndicales des 4 Caisses Régionales bretonnes.
4 accords d'entreprise ont été signés, portant notamment sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et l'accompagnement de la mobilité interne.
La communication interne concernant le don de congés, réalisée à quelques semaines de la fin d'année, a permis la mobilisation de 52 salariés, qui ont fait don de près de 44 jours de congés.
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| N° | Engagement | Objectif |
|---|---|---|
| 1 | Agir au quotidien de manière responsable | Amélioration annuelle de 10 % de la satisfaction client |
| 2 | Mettre au service de tous nos clients une organisation et une expertise de qualité adaptées à leurs attentes |
Amélioration de la note de recommandation globale |
| 3 | Enrichir la relation avec nos fournisseurs et partenaires à travers une approche responsable et partagée |
Sécuriser la politique d'achat de l'entreprise |
| 4 | Lutter contre le changement climatique et réduire l'impact environnemental de notre activité |
Réduire les émissions de GES et l'impact environnemental |
| 5 | Etre le financeur de référence de la transition énergétique du Morbihan et promouvoir des initiatives d'intérêt général en matière de protection de l'environnement |
Appropriation des offres et fort accroissement des volumes |
| 6 | Développer la compétence de nos collaborateurs au service de l'excellence relationnelle |
Appropriation des compétences avec un niveau élevé de formation |
| 7 | Permettre l'épanouissement de nos collaborateurs par une gestion motivante des carrières tout au long de la vie professionnelle et une qualité de vie au travail |
Cultiver notre modèle de promotion sociale et d'engagement des collaborateurs |
| 8 | Etre un employeur de référence en matière de diversité et d'égalité de traitement |
Accroissement de l'encadrement féminin et taux de travailleurs handicapés au-dessus du seuil légal. |
| 9 | Mettre notre leadership et notre ancrage territorial au service du développement du Morbihan |
Conforter notre leadership au service du Morbihan |
| 10 | Dynamiser nos actions mutualistes et notre offre de produits et services solidaires et socialement responsables |
Renforcer et flécher nos engagements mutualistes et socialement responsables |
| 11 | Accompagner les acteurs du monde agricole, entrepreneurs de territoire responsables et investisseurs environnementaux dans le Morbihan |
Le Crédit Agricole au service du monde agricole du département |
| 12 | Consolider notre modèle de gouvernance coopérative | Maintenir la dynamique de développement du sociétariat - Féminiser les Conseils |
Réaliser un diagnostic intermédiaire et réajuster les objectifs de la politique RSE
Rendre la communication RSE plus visible et mieux la faire connaître
Réaliser un nouvel IRC stratégique
Tester le programme d'éducation et de prévention budgétaire
Collaborer aux travaux sur les Achats responsables et à la mesure de l'intensité carbone des financements
Retenir un prestataire pour le plan de mobilité entreprise
| Gouvernance | Politique d'engagement en matière de Responsabilité Sociétale | I + synthèse |
|---|---|---|
| Organisation de la gouvernance | II | |
| l'effectif total et la répartition des salariés par sexe, âge et par zone géographique | VI.1 | |
| Emploi | les embauches et licenciements | VI.1 |
| les rémunérations et leur évolution | VI.2 | |
| Organisation du | l'organisation du temps de travail | VI.5 |
| travail | l'absentéisme | VI.5 |
| Relations sociales | l'organisation du dialogue social, les procédures d'information et de consultation du personnel et de négociation avec celui-ci |
VI.7 |
| le bilan des accords collectifs | VI.7 | |
| les conditions de santé et sécurité au travail | VI.6 et 7 | |
| Santé et sécurité | le bilan des accords signés avec les organisations syndicales en matière de santé et sécurité au travail |
VI.6 et 7 |
| les accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, et les maladies professionnelles |
VI.6 | |
| les politiques mises en œuvre en matière de formation | VI.4 | |
| Formation | le nombre total d'heures de formation | VI.4 |
| la politique et les mesures en faveur de l'égalité professionnelle hommes/femmes | VI.3 | |
| Diversité et égalité des chances/égalité de |
la politique et les mesures en faveur de l'emploi, l'insertion de personnes handicapées |
VI.3 |
| traitement | la politique et les mesures prises en faveur de lutte contre les discriminations | VI.3 |
| Promotion et | au respect de la liberté d'association et du droit de négociation collective | VI.7 |
| respect des stipulations des |
à l'élimination des discriminations en matière d'emploi et de profession | VI.3 |
| conventions fondamentales de |
à l'élimination du travail forcé ou obligatoire | NC |
| l'OIT relatives | à l'abolition effective du travail des enfants | NC |
| l'organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d'évaluation ou de certification en matière d'environnement |
V | |
| Politique générale en matière |
les actions de formation et d'information des salariés menées en matière de protection de l'environnement |
V.2 |
| environnementale | les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions | V |
| le montant des provisions et garanties pour risques en matière de protection de l'environnement |
NC | |
| les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement |
V.2 | |
| Pollution, économie |
la prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique |
V.2 |
| circulaire | Les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire | NC |
| Les mesures de prévention, de recyclage, de réutilisation, d'autres formes de valorisation et d'élimination des déchets |
V.2 + VI.6 |
| la consommation d'eau et l'approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales |
V.2 | |
|---|---|---|
| Utilisation durable des ressources |
la consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l'efficacité de leur utilisation |
V.2 |
| la consommation d'énergie, les mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique | V.2 | |
| l'utilisation des sols | NC | |
| Changement | les postes significatifs des émissions de gaz à effet de serre générés du fait de l'activité de la société, notamment par l'usage des biens et service qu'elle produit |
V.2 |
| climatique | l'adaptation aux conséquences du changement climatique | V |
| Protection de la biodiversité |
les mesures prises pour développer la biodiversité | NC |
| Impact économique et |
en matière d'emploi et de développement régional | III.1 + IV.1 |
| social de l'activité de la société |
sur les populations riveraines ou locales | III.1 + IV.1 et 3 |
| Relations entretenues avec |
les conditions de dialogue avec ces personnes ou les organisations | III et IV dt IV.4 |
| les personnes ou organisations intéressées par l'activité de l'entreprise |
les actions de partenariat ou de mécénat | IV |
| Sous-traitance et | la prise en compte dans les politiques d'achat des enjeux sociétaux et environnementaux |
IV.2 |
| fournisseurs | l'importance de la sous-traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs de la responsabilité sociétale et environnementale |
IV.1 et IV.2 |
| Loyauté des | les actions pour prévenir la corruption | III.4 |
| pratiques | les mesures prises en faveur de la santé et de la protection des consommateurs | III.2 et III.3 |
| Droits de l'homme | les actions engagées en faveur des droits de l'homme | NC |
NC=non concerné - voir Note méthodologique ci-après
La collecte et le traitement des informations reposent sur l'ensemble des activités du Crédit Agricole du Morbihan et prennent en compte le périmètre des comptes consolidés :
Le périmètre est étendu à la SCI Keranguen pour les données relatives aux investissements.
La période relatée couvre l'exercice du 1er janvier au 31 décembre 2016.
Les données relatives aux effectifs sont issues du Système d'Information HR Access, sur la base des effectifs présents au 31 décembre 2016 et des mouvements d'effectifs enregistrés dans l'année.
Le turn over est calculé sous la forme d'un taux de sortie, expression du rapport entre les sorties d'effectif CDI de l'année, non compris les départs en retraite, et la situation de l'effectif CDI en fin de période.
Le taux d'absentéisme se détermine par le rapport entre le nombre de jours d'absence pour arrêt de maladie, y compris les jours d'arrêt relatifs à un accident du travail ou de trajet, et le nombre de jours théorique de travail de l'exercice.
Le nombre de jours se calcule par le produit des ETP moyens CDI CDD & alternants pour une durée annuelle de travail de 206 jours.
Le nombre d'heures de formation est le produit du nombre de jours de formations de l'année multiplié par 7,8 heures.
Les coûts relatifs à la formation sont constitués des frais pédagogiques de formation, des frais de scolarité des alternants, des cotisations AGECIF/CAMA & FAFSEA, des frais de déplacement et des coûts salariaux sur la base d'un coût moyen d'une journée de formation/salarié arrêté à 214 € pour l'exercice 2016. Les salaires des animateurs ne sont pas pris en compte.
Le % de la masse salariale consacrée à la formation est calculé en prenant la masse salariale de l'exercice.
Les consommations de gaz, électricité et de fioul couvrent le périmètre du Siège social, des points de vente et des automates hors site.
Les données d'électricité sont les données de consommation de l'exercice, collectées à partir des accès en ligne du fournisseur d'énergie.
Les données de gaz naturel sont les données de consommation relevées sur les factures émises par le fournisseur d'énergie pour les exercices 2015 et 2016, les données collectées sur l'exercice 2014 sont celles issues de ses accès en ligne.
Les données de fioul Siège couvrent les consommations réelles issues des index des groupes électrogène de la Caisse Régionale. Les données de fioul et de gaz propane des points de vente sont constituées par les volumes commandés dans l'année.
Les données d'énergie communiquées, et les émissions de gaz à effet de serre associées, ont été retraitées pour neutraliser la part d'électricité consommée par CA Technologies et Services dans un bâtiment partagé avec la Caisse Régionale. Le retraitement s'est opéré sur 85 % des consommations d'électricité du bâtiment faisant l'objet d'une refacturation auprès de CA Technologies et Services.
Les données relatives aux émissions de gaz à effet de serre sont celles issues du dernier bilan carbone, calculées par le prestataire ayant réalisé le diagnostic GES. Les indications des GES Energies et Déplacements professionnels des exercices postérieurs au dernier bilan carbone sont produites selon les références de la base bilan carbone de l'Ademe.
Les autres données environnementales sont issues d'outils de suivi internes ou proviennent d'informations collectées auprès de nos différents prestataires ou fournisseurs.
Les données de consommation de papiers ont été retraitées pour neutraliser la part d'éditions réalisées pour le compte des autres caisses régionales dans le cadre du pôle de coopération sur le traitement des prêts aux clientèles professionnelles et agricoles. Le retraitement s'est opéré sur la base des consommations du pôle en proportion des activités servies à chacune des caisses régionales. L'exercice de retraitement a également été appliqué aux années 2014 et 2015 afin de permettre une lecture appropriée des résultats.
Elles sont issues du Système d'Information à partir de travaux de requêtes majoritairement constituées au sein du service infocentre de l'entreprise, de fichiers de suivi d'activité constitués au sein des unités opérationnelles, ou des comptes de résultats de la Caisse Régionale.
Informations non reportées : indication NC dans la table de concordance
Les activités de la Caisse Régionale sont exercées en complet respect des droits fondamentaux attachés à la personne humaine.
Le Crédit Agricole du Morbihan n'est en aucun cas directement concerné par le travail forcé obligatoire et par celui du travail des enfants.
La fréquence et le niveau de gravité relatifs aux accidents du travail ne sont pas reportés, données non significatives et peu pertinentes par rapport à la situation et l'activité directe de l'entreprise.
Le Crédit Agricole du Morbihan précise qu'il n'a constitué aucune provision ou garantie pour risques en matière d'environnement. La nature de son activité ne l'expose pas directement aux questions de l'utilisation des sols et à la prise de mesures spécifiques pour la protection de la biodiversité.
Les questions relatives aux possibles nuisances liées à l'éclairage et au bruit sont prises en compte dans la politique de prévention des risques professionnels.
A la date du 27 janvier 2016, date d'arrêté des comptes par le Conseil d'Administration, la Caisse Régionale du
La Caisse Régionale a lancé un nouveau plan à moyen terme à horizon 2020. Ce plan de développement ambitionne de conforter la place de leader de la Caisse Régionale sur son territoire. Pour atteindre cet objectif, l'amélioration de la satisfaction des clients est une priorité qui passera par une adaptation aux évolutions
Morbihan n'a pas identifié d'évènements postérieurs à la date d'arrêté et rattachables au 31 décembre 2016.
comportementales, technologiques et règlementaires. La Caisse Régionale va renforcer sa présence sur tous ses territoires et en proximité en développant une banque 100% humaine et 100% digitale.
Exercice clos le 31 décembre 2016
En notre qualité d'organisme tiers indépendant accrédité par le COFRAC1 sous le numéro 3-1050 et membre du réseau de l'un des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2016, présentées dans le chapitre G du rapport de gestion, ci-après les « informations RSE », en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du Code de commerce.
Il appartient au Conseil d'Administration d'établir un rapport de gestion comprenant les informations RSE prévues à l'article R.225-105-1 du Code de commerce, préparées conformément aux référentiels utilisés par la société, composés des fiches indicateurs 2016 et du protocole de reporting transmis aux contributeurs (ciaprès les « Référentiels ») dont un résumé figure à la fin du chapitre G du rapport de gestion et disponibles sur demande au siège de la société.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L.822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient sur la base de nos travaux :
Nos travaux ont mobilisé les compétences de trois personnes et se sont déroulés entre octobre 2016 et février 2017, sur une durée totale d'intervention d'environ deux semaines.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l'avis motivé de sincérité, à la norme internationale ISAE 30002 .
Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R. 225-105-1 du Code de commerce.
En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L. 233-1 du Code de commerce et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L. 233-3 du même code.
Sur la base de ces travaux, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.
1 Portée d'accréditation disponible sur www.cofrac.fr.
2 ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information
Nous avons mené neuf entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes3 , au niveau de l'entité consolidante, nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation, politiques, actions, etc.), et pour vérifier la correcte application des procédures. Nous avons mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion. Nous avons également procédé à des tests de détail, sur la base d'échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués ainsi que la consolidation des données et à rapprocher les données des pièces justificatives.
Pour les autres Informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels.
- indicateurs (informations quantitatives) : l'emploi (l'effectif total, et sa répartition par type de contrat, les embauches et les départs, dont les licenciements), le nombre de jours d'absence pour maladie et le taux d'absentéisme associé, le nombre total d'heures de formation ;
- informations qualitatives : l'emploi, les rémunérations et leur évolution, les politiques mises en œuvre en matière de formation.
- Indicateurs (informations quantitatives) : le nombre d'administrateurs et de sociétaires, le taux de présence des sociétaires aux AG, la répartition du PNB, le taux de participation aux formations réglementaires, le nombre de réclamations traitées, le nombre de dossiers Passerelle traités et de situations régularisées, les résultats de l'enquête satisfaction client ;
- Informations qualitatives : le financement de la transition énergétique, les relations avec les parties prenantes notamment dans le cadre de la relation clients (politique de satisfaction clients) et de la gouvernance mutualiste, la politique d'achats responsables, la description des actions de prévention de la corruption et de sécurité financière, les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs (l'accompagnement des clientèles fragiles via le dispositif Passerelle).
Paris-La Défense, le 27 février 2017
L'Organisme Tiers Indépendant
Caroline Delerable
Associée France développement durable Abder Aouad Associé
de l'exercice 2016
de l'exercice 2016
Mesdames, Messieurs les Sociétaires,
En complément du rapport de gestion établi par le Conseil d'Administration, je vous rends compte, dans le présent rapport annexe, des conditions de préparation et d'organisation des travaux de ce dernier ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan.
Il est précisé que le présent rapport a été établi sur la base, notamment, des travaux des responsables du Contrôle périodique, du Contrôle permanent, du Contrôle de la conformité, de la Filière « risques » et de la Direction financière.
Il a été finalisé sur la base de la documentation et des reportings disponibles au sein de la Caisse Régionale au titre du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre, des échanges réguliers portant sur le contrôle interne et les risques de la Caisse Régionale, sont intervenus en cours d'exercice, entre le Président du Conseil d'Administration, le Directeur général et les responsables des fonctions de contrôle, notamment au sein du Conseil d'Administration (en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les risques).
Le présent rapport a ensuite été présenté pour approbation au Conseil lors de sa séance du 27 janvier 2017 et sera rendu public.
Les principes de gouvernance de la Caisse Régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de Crédit Agricole Mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, telle que modifiée par la loi n° 2014- 856 du 31 juillet 2014 relative à l'Economie Sociale et Solidaire.
La Caisse Régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport AFEP-MEDEF en raison des spécificités tenant à leur organisation ainsi qu'à leur structure, liées au statut coopératif.
En effet, les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel répondent à un corps de règles adapté à leur double statut de société coopérative et d'établissement de crédit et notamment :
La Caisse Régionale du Morbihan est administrée par un Conseil d'Administration composé de dix-huit membres pris parmi les Sociétaires et nommés par l'Assemblée Générale. Au 31 décembre 2016, on comptait 15 hommes et 3 femmes. En outre, 4 salariés membres du Comité d'Entreprise participent aux séances du Conseil. Les administrateurs sont nommés pour trois ans. Ils sont renouvelables par tiers chaque année. Les deux
premières séries sont désignées par le sort ; le renouvellement se fait ensuite à l'ancienneté.
Les administrateurs sortants sont rééligibles. Toutefois, le Président et les Administrateurs de la Caisse Régionale ne peuvent rester en fonction au-delà de la date de l'Assemblée Générale qui suit leur soixanteseptième anniversaire.
Le Conseil d'Administration élit chaque année son Président et constitue son Bureau, composé de cinq membres dont le Président.
Le Bureau du Conseil d'Administration prend connaissance des principaux dossiers avant présentation en séance plénière du Conseil. Il est tenu informé de l'actualité et des dossiers en cours relatifs au fonctionnement de la Caisse Régionale. Il détient par ailleurs certaines délégations accordées par le Conseil d'Administration en matière d'octroi de crédits.
Le Bureau du Conseil d'Administration s'est doté en 2013 d'un règlement intérieur approuvé par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale lors de sa séance en date du 20 décembre 2013 et révisé lors de sa séance en date du 17 juin 2016.
Le Conseil d'Administration fixe par ailleurs la composition du comité des prêts chargé d'examiner les demandes de prêts et dont les décisions sont consignées sur un registre spécial. Ce Comité de trois membres au moins est notamment composé de deux Administrateurs spécialement délégués à cet effet. Il agit par délégation du Conseil d'Administration.
Afin de s'adapter au nouveau dispositif CRD IV encadrant la gouvernance des établissements de crédit, le Conseil d'Administration a nommé dans sa séance du 18 décembre 2015 plusieurs de ses membres dans les nouveaux comités institués : comité des risques et comité des nominations.
Les indemnités de temps passé allouées aux administrateurs sont déterminées dans les limites fixées par les recommandations de la Fédération Nationale du Crédit Agricole, applicables à l'ensemble des Caisses Régionales, et font l'objet d'une résolution chaque année de l'assemblée générale.
Concernant l'indépendance des administrateurs du conseil :
L'indépendance des administrateurs des Caisses Régionales résulte de leur mode d'élection démocratique (élus par l'Assemblée générale, selon le principe un homme = une voix, des mandats courts de 3 ans avec un renouvellement par tiers tous les ans), de leur qualité de sociétaire obligatoire (permet une convergence des intérêts : ils ont un intérêt commun à ce que leur société soit bien gérée) et de l'absence d'intérêt pécuniaire personnel au regard de la bonne marche de la société. En effet, dans les sociétés coopératives, les sociétaires même administrateurs n'ont aucun droit sur les réserves ni sur les résultats au-delà d'un intérêt légalement plafonné. Enfin, la fonction d'administrateur est bénévole (toute rémunération est légalement interdite par le Code monétaire et financier), ce qui démontre l'indépendance de ceux qui l'exercent.
A l'issue de l'Assemblée Générale du 24 mars 2016, la composition du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan a évolué ainsi qu'il suit :
| Administrateurs | Décision | Echéance du mandat |
|---|---|---|
| M Patrick GUERIZEC | Renouvellement | 2019 |
| Mme Elise PERON | Renouvellement | 2019 |
| M Alain DREANO | Renouvellement | 2019 |
| M Gilles LE PEIH | Renouvellement | 2019 |
| M Hervé LE FLOC'H | Renouvellement | 2019 |
| M Philippe RENIMEL | Renouvellement | 2019 |
| M J-Jacques GUILLERMIC | Renouvellement | 2019 |
Concernant la diversité du Conseil d'Administration :
La loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'Administration et de Surveillance dont le champ d'application se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA ne s'applique pas aux Caisses Régionales de Crédit Agricole mutuel qui ne sont ni des SA, ni des SCA et sont donc en dehors du champ d'application de ce texte.
En effet, la modification de l'article L.225-37 du code de commerce a été opérée par la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'Administration et de surveillance dont le champ d'application se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA.
La Caisse Régionale du Morbihan est en tout état de cause sensible aux principes de diversification dans la composition de son Conseil d'Administration.
Concernant le cumul des mandats :
En application des nouvelles dispositions du Code Monétaire et financier issues de la transposition de la Directive du 26 juin 2013 dite « CRD IV », les personnes assurant la direction effective, les administrateurs des établissements de crédit, des sociétés de financement et des entreprises d'investissement à l'exception des sociétés de gestion de portefeuille sont soumis à la règle de cumul des mandats suivante :
- soit un mandat de direction générale et deux mandats d'administration,
- soit quatre mandats d'administration
Pour l'application de cette règle, les mandats exercés au sein d'un même groupe compte pour un seul mandat et les mandats exercés dans les entités dont l'objet n'est pas principalement commercial ne doivent être pris en considération.
Il est par ailleurs prévu que les administrateurs des établissements bancaires précités doivent consacrer le temps nécessaire à l'exercice de leurs fonctions au sein de l'entreprise.
Le Conseil d'Administration a tous pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet. Tout ce qui n'est pas réservé aux Assemblées Générales, par la loi ou les statuts, est de sa compétence. Il représente la Caisse Régionale devant tous tiers et administrations publiques et privées et il règle les conditions générales de banque en se conformant aux dispositions réglementaires en vigueur. Par ailleurs, le Conseil d'Administration détermine les modalités d'approbation par la Caisse Régionale des comptes des Caisses Locales qui lui sont affiliées. Il agrée les nominations de Président de Conseil d'Administration des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale.
Le Conseil se réunit toutes les fois que les circonstances l'exigent et au moins une fois par trimestre.
Les délibérations du Conseil sont consignées sur un registre signé par le Président et le Secrétaire de séance.
Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents. En cas de partage égal des voix, celle du Président de séance est prépondérante. Le Conseil délibère valablement lorsque le nombre des Administrateurs présents est égal au moins à la moitié du nombre de ses membres.
Les titres susceptibles de faire l'objet d'une OPA (CCI) n'ont pas de droit de vote. Une OPA n'aura donc aucune conséquence sur la composition du conseil.
Les extraits ou copies des délibérations du Conseil d'Administration sont certifiés conformes par le Président, un Administrateur ou le Directeur Général de la Caisse Régionale.
D'une façon générale, l'action des Administrateurs s'inscrit dans le cadre de la Charte des Administrateurs du Crédit Agricole du Morbihan et de la Charte de Déontologie du groupe Crédit Agricole.
Les Administrateurs sont également clairement informés dès que les informations financières communiquées sont de nature sensible, impliquant ainsi de leur part une confidentialité totale et leur non-intervention pour compte propre, sur les titres des sociétés concernées.
Le Conseil d'Administration est informé de la situation financière, de la situation de trésorerie ainsi que des engagements de la société, de la mise en œuvre effective du droit de communication des administrateurs, de l'information sur les règles de déontologie applicables aux administrateurs, des règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d'Administration ainsi qu'à la modification des statuts.
Afin de s'adapter au nouveau dispositif CRD IV encadrant la gouvernance des établissements de crédit, le Conseil d'Administration a validé dans sa séance du 18 décembre 2015 la création d'un comité des risques distinct du comité d'audit, ainsi qu'un comité des nominations pour une mise en œuvre dès janvier 2016.
Il faut noter à cet égard que la modification des statuts et la nomination des administrateurs sont du ressort de l'assemblée générale où chaque sociétaire porteur de parts a un nombre de voix égal quel que soit le montant de sa souscription.
Par ailleurs, les parts sociales dont la cession est soumise à agrément par le conseil ne peuvent être acquises dans le cadre d'une OPA.
Les Administrateurs sont impliqués dans le fonctionnement du Conseil d'Administration, notamment :
Au sein du Bureau du Conseil d'Administration
Le Bureau du Conseil d'Administration s'est réuni 15 fois durant l'année 2016, en la présence du Directeur Général et/ou Directeur Adjoint.
Il a traité des principaux sujets suivants :
Le Conseil d'Administration a tenu 13 séances durant l'année 2016, traitant des principaux sujets suivants :
Présentation des Orientations Générales et des Plans d'Actions de l'Entreprise pour l'année suivante, des budgets de fonctionnement alloués et du budget d'investissement.
Point sur les coopérations renforcées entre les 4 Caisses Régionales bretonnes.
Présentation semestrielle des dossiers Crédits passés en pertes.
Présentation des principaux dossiers sur la Gestion Financière (gestion de bilan, gestion pour compte propre) :
Point sur les principaux dossiers d'actualité de l'Entreprise
Renouvellement du mandat des Commissaires aux comptes
L'implication des Administrateurs se retrouve dans les informations suivantes sur l'année 2016 :
| NOM | Prénom | Taux de présence sur 13 séances (%) |
|
|---|---|---|---|
| TALGORN | Christian | Président | 100 |
| BRULE | Hervé | Administrateur | 100 |
| DREANO | Alain | Administrateur | 69 |
| GAUTIER | Catherine | Administratrice | 92 |
| GUERIZEC | Patrick | Administrateur | 84 |
| GUILLERMIC | Jean-Jacques | Administrateur | 92 |
| LE COROLLER | Philippe | Administrateur | 100 |
| LE DOUR | Raymond | Vice-Président | 84 |
| LE FLOC'H | Hervé | Vice-Président | 100 |
| LE FOULER | Eric | Administrateur | 92 |
| LE PEIH | Gilles | Vice-Président | 100 |
| MAHEAS | Yannick | Administrateur | 100 |
| PERON | Elise | Administratrice | 100 |
| PERRAULT | Denis | Administrateur | 100 |
| RENIMEL | Philippe | Administrateur | 92 |
| ROBERT | Pierre-Yves | Administrateur | 92 |
| ROBIN | Joseph | Vice-Président | 100 |
| SAINT-JALMES | Catherine | Administratrice | 100 |
Cette organisation avec les modalités de fonctionnement en comités, bureaux et conseils, permet de vérifier que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues.
Les mandats les plus significatifs exercés par les administrateurs et mandataires sociaux sont les suivants :
Conformément aux dispositions des articles L. 225-38 à L. 225-43 du Code de commerce, en application de l'article L. 511-39 du Code monétaire et financier, toute convention intervenant directement ou par personne interposée entre la Caisse Régionale et l'un de ses
Administrateur de la Fondation CA GRAMEEN,
M. Pierre-Louis BOISSIERE (Directeur Général) : - Administrateur de la Société de capital risque des Caisses Régionales du Grand Ouest : SAS UNEXO,
administrateurs doit être soumise à l'autorisation préalable du Conseil d'Administration.
Il en est de même des conventions auxquelles une des personnes précitées est indirectement intéressée et des conventions intervenant entre la Caisse Régionale et une entreprise, si l'un des administrateurs de la Caisse Régionale est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, membre du conseil de surveillance, Directeur Général, Directeur Général délégué ou, de façon générale, dirigeant de cette entreprise.
L'administrateur concerné est tenu d'informer le Conseil d'Administration dès qu'il a connaissance d'une convention soumise à autorisation. Il ne peut prendre part au vote sur l'autorisation sollicitée.
Ces conventions sont soumises à l'approbation de l'Assemblée générale de la Caisse Régionale dans les conditions prévues par la loi.
De même, en application de l'ordonnance n°2014-863 du 31 juillet 2014, ces dispositions ne sont pas applicables aux conventions conclues entre deux sociétés dont l'une détient, directement ou indirectement, la totalité du capital de l'autre, le cas échéant déduction faite du nombre d'actions requis au respect du nombre minimum d'associés.
Les conventions ne nécessitant pas d'autorisation du Conseil d'Administration sont communiquées sans délai par l'administrateur concerné au Président du Conseil d'Administration et aux Commissaires aux Comptes, au plus tard le jour où le Conseil arrête les comptes de l'exercice écoulé. Sont dispensées de communication les conventions qui, en raison de leur objet ou de leurs implications financières, ne sont significatives pour aucune des parties.
Les conventions réglementées sont communiquées chaque année aux Commissaires aux comptes. La procédure d'autorisation préalable est bien respectée.
En 2016, les conventions précédentes se sont poursuivies et trois nouvelles conventions ont par ailleurs été conclues :
La Caisse Régionale se conforme strictement aux dispositions légales (articles L.225-38 et suivants du Code du Commerce) en matière de convention réglementée et ainsi, conformément aux dispositions légales, ces conventions ont été transmises aux Commissaires aux comptes qui présenteront leur rapport spécial sur ce point à l'Assemblée Générale.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, lors de sa séance du 19 décembre 2008 a adhéré aux recommandations AFEP/MEDEF (Code de Gouvernement d'Entreprises des Sociétés Cotées) relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du groupe Crédit agricole.
Le groupe Crédit Agricole est notamment constitué de Caisses Régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale investie de prérogatives d'organe central. En cette qualité, Crédit Agricole S.A. est chargée, entre autres missions, du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué notamment par les Caisses Régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des Directeurs Généraux des Caisses Régionales. Les dirigeants, agréés par l'Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution en tant que Dirigeants effectifs sont le Président du Conseil d'administration et le Directeur général. Depuis novembre 2014, cette prérogative a été confiée à la Banque centrale européenne.
Le capital des Caisses Régionales est majoritairement détenu par les Caisses Locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées, et par la SNC Sacam Mutualisation.
Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le Groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses Régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des Directeurs Généraux et des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. Ces règles obéissent aux recommandations du code AFEP/MEDEF, relatives aux rémunérations, exception faite de celles expliquées ciaprès et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses Régionales de Crédit Agricole, sociétés coopératives.
Les Directeurs Généraux sont nommés par le Conseil d'Administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse Régionale ou une autre entité du Groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur général doit être approuvée par le conseil d'Administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur général peut, à tout moment, être révoqué par le Conseil d'Administration de sa Caisse Régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son Conseil d'Administration.
Le statut de Directeur général de Caisse Régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur dans l'ensemble des Caisses Régionales.
En cas de révocation, un Directeur général de Caisse Régionale ne bénéficie d'aucune indemnité au titre de son mandat social.
Le Président de Caisse Régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé dans le cadre
prévu par la loi de 1947 portant statut de la coopération. Cette indemnité est déterminée annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses Régionales. L'indemnité versée au Président de la Caisse Régionale du Morbihan est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 6 585,00 €. Dans le prolongement de ce régime indemnitaire, le Président bénéficie d'un dispositif d'indemnité viagère de temps passé qui concerne l'ensemble des Présidents et qui prévoit le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit Agricole au moment de la liquidation de la pension. Afin de pouvoir disposer d'un niveau de pension à taux plein, le Président doit justifier d'une ancienneté minimale de 12 ans dans la fonction. La pension des Présidents est calculée au prorata du nombre d'années dans leur fonction avec un minimum de 5 années pleines en deçà desquelles aucun montant est perçu. Le Président de Caisse Régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule de fonction.
Lors du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale en date du 31 juillet 2015, le Président a rappelé la règlementation relative aux établissements de crédit d'importance significative obligeant ces derniers à créer un Comité des rémunérations en application des articles L.511-89 et L.511-102 du Code monétaire et financier.
Dans le souci de prendre en compte :
le Conseil d'Administration a décidé que la Commission Nationale de Rémunération tienne lieu de Comité des rémunérations de la Caisse Régionale, sachant que la composition de cette Commission ainsi que ses missions ont évolué afin de tenir compte de ce dispositif législatif et de la notion d'indépendance de ses membres vis-àvis des Caisses Régionales.
La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses Régionales est encadrée par des règles collectives communes afin d'assurer leur cohérence. Elle est proposée par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale et soumise à l'approbation du Directeur général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération sur leur rémunération fixe et sur leur rémunération variable.
Comme précisé ci-dessus, la composition de cette commission a été modifiée en 2011, elle est désormais composée de trois membres ès qualité représentant le Directeur général de Crédit Agricole S.A., dont le Directeur général Adjoint de Crédit Agricole S.A. en charge des Caisses Régionales qui la préside, de trois Présidents de Caisse Régionale et du Directeur général de la F.N.C.A.
Cette commission donne aussi un avis sur la rémunération fixe des Directeurs Généraux Adjoints de Caisses Régionales.
La rémunération fixe des Directeurs Généraux peut être complétée, comme pour l'ensemble des cadres de direction, d'une rémunération variable comprise, dans le cadre des règles collectives, entre 0 et 45% de sa rémunération fixe annuelle, sur 13 mois, et versée annuellement après l'assemblée générale. Cette rémunération variable approuvée par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse Régionale dont les risques. Le détail de ces critères de performance n'est pas publié pour des raisons de confidentialité.
L'approbation par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. de la rémunération variable intervient après celle des comptes individuels des Caisses Régionales et la tenue des assemblées générales ordinaires.
L'application des règles d'encadrement et de plafonnement de ces rémunérations, leur suivi par la Commission Nationale de Rémunération ainsi que leur agrément par l'Organe Central du Groupe Crédit Agricole conduisent à leur modération à la fois dans le temps mais aussi en valeur absolue.
La rémunération versée au Directeur Général de la Caisse Régionale du Morbihan en 2016 est de 264 602 € au titre de la rémunération fixe et de 105 900 € au titre de la rémunération variable versée en 2016 pour l'exercice 2015. En outre, le Directeur Général bénéficie d'avantages en nature : un véhicule de fonction et un logement de fonction.
Le Directeur Général bénéficie d'un régime de retraite supplémentaire souscrit au niveau national, concernant l'ensemble des Directeurs Généraux, des Directeurs Généraux Adjoints et des Directeurs. Ce régime prévoit le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit agricole au moment de la liquidation de la retraite. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Directeur Général doit justifier d'une ancienneté minimale de 10 ans dans le statut de cadre de direction. En deçà de 5 ans d'expérience en tant que cadre de direction, aucun supplément de retraite n'est versé. Entre 5 et 10 ans un coefficient de réfaction de 1/10ème par année manquante est appliqué. Ces dispositions sont plus contraignantes que les dispositions du code AFEP/MEDEF qui préconise simplement un minimum de 2 ans dans la fonction.
Les Directeurs Généraux ne peuvent bénéficier de ce régime que si les conditions légales de départ en retraite sont remplies. Ce régime de retraite spécifique applicable à l'ensemble des cadres de direction de Caisses Régionales n'ouvre pas de droit supplémentaire avant l'âge de départ et procure un supplément de pension de 1,5% par année d'ancienneté de cadre de direction (pour un plafond légal loi Macron de 3%) et dans la limite d'un plafond global de 70% du revenu de référence. Ce plafond englobe la retraite de base, les retraites complémentaires, toutes autres pensions perçues par ailleurs et le supplément de pension. Ce dernier est ainsi de fait nécessairement inférieur à la limite de 45% du revenu de référence préconisée par le Code AFEP-MEDEF.
Le Président et le Directeur Général de Caisse Régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
| Tableau de synthèse des rémunérations (1) et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
||||
|---|---|---|---|---|
| Exercice 2015 | Exercice 2016 | |||
| Président : M. Christian TALGORN | ||||
| Rémunérations fixes (1) dues au titre de l'exercice | 78 660 € | 79 020 € | ||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | Néant | Néant | ||
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | ||
| Avantage en nature | Véhicule de fonction |
Véhicule de fonction |
||
| Jetons de présence | Néant | Néant | ||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | ||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
(1) Indemnité compensatrice du temps passé
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
||||
|---|---|---|---|---|
| Exercice 2015 | Exercice 2016 | |||
| Directeur Général : M. Pierre-Louis BOISSIERE | ||||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice (1) | 264 163 € | 264 602 € | ||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | 105 900 € | En attente | ||
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | ||
| Avantage en nature | Logement et véhicule de fonction |
Logement et véhicule de fonction |
||
| Jetons de présence | Néant | Néant | ||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | ||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
(1) 2015 : rémunération variable 2015 payée en 2016 après l'Assemblée générale
2016 : rémunération variable 2016 à fixer par l'Assemblée générale et à payer en 2017
| Dirigeants mandataires sociaux |
Contrat de travail | Régime de retraite Supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnités relatives à une clause de non concurrence |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | ||
| Président - Chrisitian TALGORN - Date début Mandat : 31 mars 2006 - Date de renouvellement du mandat d'administrateur : 20 mars 2014 |
Non | Oui (2) | Non | Non | |||||
| Directeur Général Pierre-Louis BOISSIERE Date de prise de fonction dans la Caisse Régionale : 14 janvier 2013 |
Non (3) | Oui | Non | Non |
(2) Indemnité viagère de temps passé.
(3) Le contrat de travail est suspendu.
Les Administrateurs sont impliqués dans le fonctionnement des Comités issus du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale notamment :
Le Comité des Prêts (Comité d'Escompte Caisse Régionale – CECR) se compose des membres du Bureau du Conseil d'Administration avec la participation des autres membres suivants :
En 2016 se sont tenus 51 Comités des Prêts. Le nombre de dossiers présentés en 2016 pour décision du CECR
Les missions légales incombant au Comité d'audit (ou au Conseil d'Administration) sont inscrites dans l'article L823-19 du Code de commerce, tel que rapporté littéralement ci-dessous :
« Sans préjudice des compétences des organes chargés de l'administration, de la direction et de la surveillance, ce Comité est notamment chargé d'assurer le suivi :
a) Du processus d'élaboration de l'information financière ; b) De l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ;
c) Du contrôle légal des comptes annuels et, le cas échéant, des comptes consolidés par les commissaires aux comptes ;
d) De l'indépendance des commissaires aux comptes.
Il émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l'assemblée générale ou l'organe exerçant une fonction analogue.
Il rend compte régulièrement à l'organe collégial chargé de l'administration ou à l'organe de surveillance de l'exercice de ses missions et l'informe sans délai de toute difficulté rencontrée. ».
se répartissent comme suit :
soit un total de 1 190 dossiers traités.
A noter : Au sein des établissements bancaires dits « significatifs1 », la mission de suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, relève désormais de la compétence du comité des risques.
Ce comité spécialisé est exclusivement composé de membres du Conseil et agissant sous la responsabilité exclusive et collective des membres du Conseil.
Le Comité d'audit émet par ailleurs une recommandation sur les commissaires aux comptes
1 Total de bilan supérieur à 5 milliards d'euros
proposés à la désignation par l'Assemblée générale des sociétaires.
Il rend compte régulièrement au Conseil d'Administration de l'exercice de ses missions et l'informe sans délai de toute difficulté rencontrée.
Les membres du Conseil ont estimé qu'ils étaient indépendants et, par conséquent, éligibles au Comité d'audit.
Leur indépendance repose notamment sur les critères suivants :
Ces critères précités ont été rendus publics dans le bulletin des annonces légales obligatoires (BALO) dans le cadre de la publication des comptes de la Caisse Régionale du 2ème semestre 2009 et dans le rapport annuel du Président relatif à l'exercice 2009.
Selon l'Ordonnance, un membre au moins du Comité d'audit doit présenter des « compétences particulières en matière financière et comptable ».
Le Conseil a désigné un membre du Comité d'audit qu'il estime compétent en matière financière ou comptable :
Sur la définition et la publicité des critères de compétence par le Conseil
Les membres du Conseil ont estimé que Monsieur Patrick GUERIZEC présentait des compétences particulières en matière financière et comptable tenant à :
Caisse Régionale désigné par le Conseil d'Administration en raison de ses compétences particulières dans le domaine de l'information comptable et financière (cf. paragraphe ci-avant), étant précisé que tous ces administrateurs satisfont au critère d'indépendance et que Monsieur Patrick GUERIZEC répond au critère de compétence posé par l'Ordonnance.
Le Comité d'audit de la Caisse Régionale a été composé en 2016 de Messieurs Hervé LE FLOC'H (Président), Raymond LE DOUR, Gilles LE PEIH, Joseph ROBIN, Membres du Bureau du Conseil d'Administration et Patrick GUERIZEC, Administrateur de la Caisse Régionale désigné à raison de ses compétences spécifiques.
Les membres du Comité d'audit ont suivi en 2016 un plan de formation en matière d'information comptable, financière et réglementaire.
Outre les membres désignés ci-dessus du Comité d'audit, assistent à chaque séance le directeur des finances et des risques de la Caisse Régionale, le responsable du contrôle périodique et le responsable de contrôle permanent qui assure le secrétariat de la séance.
Le Comité d'audit se réunit chaque trimestre, sur invitation adressée à chaque membre.
Les Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale sont invités à participer à chaque séance du Comité.
Le Comité d'audit et des comptes a tenu 4 séances en 2016 et les travaux du Comité dont il s'agit ont porté sur les points suivants :
En application des dispositions du Code monétaire et financier issues de la transposition de la Directive CRD IV, les établissements bancaires ayant un total de bilan supérieur à cinq (5) milliards d'euros doivent constituer un comité des risques (distinct du comité d'audit), un comité des rémunérations et un comité des nominations.
Les textes CRDIV ne mentionnent pas l'existence du comité d'audit et l'arrêté du 3 novembre 2014 qui se substitue au Règlement CRBF 97-02 supprime toute référence au comité d'audit.
Toutefois, les textes du Code de Commerce relatifs au comité d'audit demeurent applicables aux établissements de crédit et aux sociétés cotées2 .
Par conséquent, la Caisse Régionale ayant constitué un comité d'audit avant la publication des dispositions CRD IV l'existence du comité d'audit est maintenue, en veillant à le purger de toutes missions relatives au suivi des risques et au contrôle interne, celles-ci étant désormais dévolues au comité des risques.
2 Sauf cas d'exemptions prévues à l'article L823-20 C.com
Conformément à l'article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale a créé un comité des nominations par décision du Conseil d'Administration du 18 décembre 2015.
Ce comité est composé des membres du Bureau du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale à l'exception du Président du Conseil d'Administration : Messieurs Raymond LE DOUR (Président), Hervé LE FLOC'H, Gilles LE PEIH et Joseph ROBIN.
La composition nominative sera arrêtée chaque année par le Conseil.
Le Président du comité des nominations est désigné par le Conseil d'Administration.
Pourront également assister au Comité sans être membres :
Conformément à l'article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale a créé un comité des risques par décision du Conseil d'Administration du 18 décembre 2015.3
Le Comité des risques de la Caisse Régionale est composé de Messieurs Hervé LE FLOC'H (Président), Raymond LE DOUR, Gilles LE PEIH, Joseph ROBIN, Membres du Bureau du Conseil d'Administration et Patrick GUERIZEC, Administrateur de la Caisse Régionale désigné à raison de ses compétences spécifiques.
hommes au sein du Conseil d'Administration, du Conseil de Surveillance ou de tout autre organe exerçant des fonctions équivalentes. Il élabore une politique ayant pour objet d'atteindre cet objectif,
il évalue périodiquement et au moins une fois par an la structure, la taille, la composition et l'efficacité du Conseil d'Administration au regard des missions qui lui sont assignées et soumet à ce conseil toutes recommandations utiles,
il évalue périodiquement et au moins une fois par an les connaissances, les compétences et l'expérience des membres du Conseil d'Administration, tant individuellement que collectivement, et lui en rend compte,
il examine périodiquement les politiques du Conseil d'Administration en matière de sélection et de nomination des dirigeants effectifs et du responsable de la fonction de gestion des risques et formule des recommandations en la matière,
Le Comité des nominations a tenu 2 séances en 2016:
Le 18 mars 2016, pour analyser le renouvellement du tiers sortant et la formation des administrateurs.
Le 9 décembre 2016, pour analyser la féminisation du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale et définir une proposition d'engagements pour la période 2017-2020. Celle-ci a été approuvée par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du 16 décembre 2016.
Le Comité des Risques a tenu 6 séances en 2016 et les travaux du Comité dont il s'agit ont porté sur les points suivants :
Séance du 28 janvier 2016
Suivi de l'appétence aux risques au 31/12/2015
3 La création de ce comité est obligatoire au sein des CR ayant un total de bilan supérieur à 5 Milliards d'euros.
4 L'article L.511-13 vise les « personnes assurant la direction effective de l'établissement »
5 Il s'agit des produits et services prévus par les Livres I et II du Code monétaire et financier
Cf. supra partie relative à la rémunération des dirigeants et mandataires sociaux.
Nomination des responsables des fonctions de contrôle.
La fonction de Directeur Général de la Caisse Régionale du Morbihan est dissociée de celle de Président du Conseil d'Administration.
Le Conseil d'Administration a conféré au Directeur Général l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de la Caisse Régionale du Morbihan.
Ces pouvoirs sont néanmoins limités dans le domaine des prises de participation et des programmes annuels d'investissement, notamment immobiliers, où le Conseil d'Administration est compétent pour décider.
Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant d'assurer la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances techniques ou humaines.
Il se caractérise par les objectifs qui lui sont assignés :
prévention et détection des fraudes et erreurs ;
exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et établissement en temps voulu d'informations comptables et financières fiables.
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil, à la Direction générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation (système de Contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctrices, …).
Les effectifs des trois fonctions de contrôle s'élèvent à 22 personnes au 31/12/2016 :
Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par le Crédit Agricole du Morbihan s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
charte d'audit interne, mise à jour en 2012,
au contrôle de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution),
gestion financière, aux risques et aux contrôles permanents,
Les principes d'organisation et les composantes du dispositif de contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière :
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan trois responsables distincts du Contrôle périodique (Audit-Inspection), du Contrôle permanent et du Contrôle de la conformité ont été désignés. Les Responsables du Contrôle Périodique et du Contrôle permanent sont directement rattachés au Directeur général de la Caisse Régionale et rapportent notamment à son Conseil d'Administration.
Par ailleurs, le responsable du contrôle permanent de la Caisse Régionale a été désigné responsable de la gestion des risques.
• de normes et procédures, notamment en matière comptable, formalisées et à jour.
Ces principes sont complétés par :
Il a notamment vocation à alerter les organes exécutif et délibérant de toute situation pouvant avoir un impact significatif sur la maîtrise des risques.
Le Crédit Agricole du Morbihan réitéré sa déclaration d'appétence au Risque qui a été discutée et validée par les Conseils d'Administration du 29 avril 2016 au titre de 2016 et du 16 décembre 2016 au titre de 2017 après examen et recommandation du Comité des Risques
Cette démarche a été réalisée en cohérence avec la stratégie du Groupe et s'appuie sur les travaux de définition de l'appétence au risque menée par le Crédit Agricole du Morbihan sur son propre périmètre dans un cadre coordonné au niveau Groupe par l'organe central.
La définition de l'appétence et la tolérance au risque du Crédit Agricole du Morbihan s'appuie sur des axes stratégiques quantitatifs et qualitatifs. Un suivi des indicateurs stratégiques transmis à la Gouvernance est prévu régulièrement, a minima semestriellement.
La Caisse Régionale du MORBIHAN a poursuivi en 2016 les travaux relatifs au renforcement de systèmes d'analyse et de mesure des risques via notamment la réalisation de cartographies des risques en les adaptant
L'organe de surveillance est informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
La Caisse Régionale a défini des procédures d'information de l'organe exécutif et le cas échéant, de l'organe délibérant sur le respect des limites de risques. En cas d'incident significatif, tels que définis par ces procédures, l'organe délibérant en est informé à partir du moment où les seuils ou critères définis sont atteints.
Il approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant est le :
Le Directeur général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'organe délibérant.
Le Directeur général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.
Il veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités et à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée.
La Caisse Régionale du Morbihan s'assure de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ses filiales porteuses de risques (Crédit Agricole Technologies et Services, Crédit Agricole Titres, SAS UNEXO, SAS Crédit Agricole Bretagne Habitat) afin de permettre une identification et une surveillance à la nature et au volume des opérations concernées (risques opérationnels, comptables et financiers, de crédit…). Ces systèmes, qui permettent également d'appréhender de manière transversale et prospective l'analyse et la mesure des risques, font l'objet d'évaluations régulières de la part de la fonction « contrôle périodique » de la Caisse Régionale.
d'information ont été mises en place pour assurer l'information des organes exécutifs et délibérants. Ces modalités sont fixées dans une procédure.
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, il dispose du rapport annuel sur le contrôle interne qui lui est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du groupe Crédit Agricole. Le Bureau du Conseil se réunit spécifiquement afin d'assister l'organe délibérant dans l'exercice de sa mission.
Le Bureau du Conseil s'est réuni 15 fois en 2016. Les principaux thèmes abordés sont identiques à ceux présentés en séances du Conseil d'Administration (cf. listes « I préparation et organisation des travaux du Conseil » - « présentation du Conseil » - « évaluation des performances du Conseil »). Certains sujets relevant de la responsabilité du Bureau ont également été abordés, notamment en matière d'acceptation de crédits hors politique CR.
Le rapport annuel sur le contrôle interne relatif à l'exercice 2015 a été présenté au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale en date du 29 avril 2016 et a été transmis aux Commissaires aux comptes. Une présentation semestrielle arrêtée au 30 juin 2016 a été réalisée devant le Comité des Risques de la Caisse Régionale du 27 octobre 2016.
l'organisation de l'entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Il s'assure que le dispositif de contrôle interne fait l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit trimestriellement sous la présidence du Directeur général.
consolidée des activités, des risques et de la qualité des contrôles au sein de ces filiales, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières.
Le périmètre de contrôle interne comprend également l'ensemble des Caisses Locales affiliées, dont une liste nominative figure en annexe au présent rapport, pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L'organisation et le fonctionnement des Caisses Locales sont étroitement liés à la Caisse Régionale du Morbihan et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse Régionale et des Caisses Locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
La Caisse Régionale du Morbihan met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels, comptables) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne.
Ces dispositifs ont fait l'objet d'un renforcement dans le cadre de la démarche du groupe Crédit Agricole sur le ratio international de solvabilité de Bâle .
Les principaux facteurs de risques auxquels est exposé la Caisse Régionale du Morbihan [filières crédit, par exemple], font l'objet d'un suivi particulier. En outre, les principales expositions en matière de risques de crédit bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.
Pour les principaux facteurs de risque mentionnés cidessus, la Caisse Régionale du Morbihan a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner a priori, de mesurer, surveiller et maîtriser les risques.
Ainsi, pour ces principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :
La Caisse Régionale du Morbihan mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c'est-à-dire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, horsbilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.
Les sociétaires et les investisseurs sont informés sur les risques significatifs et les éléments hors bilan dans le cadre des rapports financiers publiés par la Caisse Régionale.
Le dispositif de contrôles permanents s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Des contrôles permanents opérationnels sont réalisés au sein des services et des unités de chaque département. Ils portent notamment sur le respect des limites, de la Politique Crédit, de la Stratégie Risques, des règles de Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des « scénarios catastrophes », appliqués aux expositions réelles et aux limites.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.
La Caisse Régionale du Morbihan assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi permanent des dépassements de limites et de leur régularisation, du fonctionnement des comptes, par une revue périodique / trimestrielle des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les « affaires sensibles », et par une révision au moins annuelle de tous les autres. La correcte classification des créances fait l'objet d'un examen trimestriel au regard de la réglementation en vigueur (créances douteuses notamment). L'adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers.
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non-respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux hiérarchiques appropriés : organe exécutif, organe délibérant.
Enfin, le système de contrôle des opérations et des procédures internes a également pour objet :
Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan identifie les incidents significatifs en fonction :
Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan a mis en place un dispositif spécifique concernant la gestion et le contrôle du risque de liquidité conformément aux dispositions de l'arrêté du 5 mai 2009.
délégation ainsi que sur la validation des opérations et leur correct dénouement.
Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions réglementaires, des unités spécialisées de contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, intervenant sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale du Morbihan, sont regroupées sous l'autorité du Responsable de Contrôle Permanent et des Risques. Le Responsable du Contrôle de la Conformité est rattaché à celui-ci.
Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé, mis à jour régulièrement sous la responsabilité de l'équipe Risques et Contrôles permanents, en collaboration avec les experts métiers.
Lorsqu'ils n'ont pas été intégrés dans les systèmes automatisés de traitement des opérations (blocages de saisies, contrôles de cohérence, …), les points à contrôler ont été exhaustivement recensés et sont régulièrement actualisés en s'appuyant notamment sur la cartographie des risques opérationnels.
Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle informatisées et ils font l'objet d'un reporting de synthèse périodique au niveau hiérarchique adéquat (directeurs de secteurs d'agences, responsables de domaines, directeurs de Département, comité de coordination du contrôle interne, comité de contrôle interne).
Les responsables des fonctions de contrôle sont également destinataires des principaux reportings et il en est fait un compte rendu dans le rapport de Contrôle Interne destiné au Conseil d'Administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires aux Comptes et à
Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, au respect des sanctions internationales, à la prévention de la fraude externe et interne et à la protection de la clientèle. Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, contrôles permanents de conformité, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.
Les actions engagées au cours de l'année 2016 sont notamment :
l'Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices.
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses Locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse Régionale sur leur administration et leur gestion, en ce qui concerne : la distribution de crédits, l'activité de cautionnement, le fonctionnement statutaire de la Caisse locale, l'animation de la vie locale, la souscription de parts sociales. Les contrôles de premier degré sont assurés par le Directeur d'agence concerné, en qualité de Secrétaire de la Caisse locale du ressort de l'agence. Les contrôles de deuxième degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse Régionale.
la mise en œuvre de la mutualisation d'activités à travers notamment l'existence de pôles d'expertise uniques entre les quatre Caisses Régionales Bretonnes de Crédit Agricole (Côtes d'Armor, Ille-et-Vilaine, Finistère et Morbihan) s'est poursuivie en 2016. Dans ce contexte, une attention particulière a été donnée au maintien de la qualité, de la régularité et de la sécurité des opérations mises en commun et la mise en œuvre d'un dispositif de contrôle interne adéquat. Une convention cadre de contrôle interne applicable dans le schéma mis en place par les Caisses Régionales bretonnes a été signée le 16 novembre 2009 et actualisée en juillet 2014.
Ces dispositifs font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité sous le pilotage de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A.. Parmi les axes prioritaires identifiés pour 2017 figure le plan de remédiation requis par les accords passés entre le groupe Crédit Agricole et les autorités US en octobre 2015, au titre des sanctions internationales. Dans ce contexte, des mesures de renforcement seront mises en œuvre tant au plan des processus qu'au plan de la déclinaison opérationnelle.
et plans secours informatiques : un test a été conduit en 2016 par la Caisse Régionale.
La Direction comptable et financière de la Caisse Régionale assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées, nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse Régionale se dote, conformément aux recommandations du Groupe, en matière de Contrôle permanent de l'information comptable et financière, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le Contrôle permanent de l'information comptable et financière (contrôle 2ème degré 2nd niveau) est assuré par un expert dédié rattaché hiérarchiquement au responsable de la conformité et supervision des risques de la Caisse Régionale.
La charte comptable, régulièrement mise à jour, définit notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse Régionale (Direction Financière, Comptabilité Générale, centres comptables décentralisés, Contrôle Comptable), les procédures d'organisation et de fonctionnement des contrôles permanents (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle).
Le dispositif de contrôle permanent de l'information comptable et financière est complété par l'approbation des comptes des Caisses Régionales réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée Générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière est assurée par le livre des procédures comptables de la Caisse Régionale et par la cartographie des outils concourant à la production et au contrôle de l'information comptable et financière. La formalisation des procédures relatives à la piste d'audit doit également être réalisée.
L'information financière publiée par la Caisse Régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.
La Caisse Régionale établit des comptes individuels et consolidés selon les normes comptables du Groupe Crédit Agricole, diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A..
La Caisse Régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse Régionale du Morbihan font l'objet de la mise en œuvre de contrôles comptables (notamment pour celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion.
Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Les objectifs du Contrôle permanent de l'information comptable et financière visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière en termes de :
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse Régionale a décliné les recommandations générales de déploiement du Contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l'information comptable et financière (notamment cartographie des risques opérationnels étendue aux processus comptables et couvrant les risques de fraudes, déploiement de plans de contrôles comptables dans les services opérationnels (Unités comptables décentralisées, direction comptable et financière, PSEE comptables, coopérations et filiales…), mise en place d'une communication transverse via un Comité comptable, déploiement du Guide du contrôle comptable, déclinaison du dispositif de rapprochement comptabilitérisques selon la procédure définie par le groupe Crédit Agricole.
Le Contrôle permanent de l'information comptable et financière s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Cette évaluation doit permettre au Contrôleur permanent de l'information comptable et financière de la Caisse Régionale, de définir un plan de contrôles et la mise en place d'actions correctives, afin de renforcer, si besoin, le dispositif d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière.
Le Contrôleur permanent de l'information comptable et financière rend compte périodiquement au Directeur général de la Caisse Régionale des travaux du Contrôle permanent de l'information comptable et financière et de l'évaluation de ce dispositif de Contrôle permanent mis en place dans la Caisse Régionale.
Le service Inspection Générale / Audit, exerçant exclusivement son rôle de contrôle périodique (3ème degré), en application de la réglementation en vigueur, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur la Caisse Régionale (siège et réseaux) mais aussi sur toute entité relevant de son périmètre de contrôle interne.
Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan annuel validé par la Direction générale.
Les missions visent à s'assurer du respect des règles externes et internes, de la maîtrise des risques, de la fiabilité et l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent en particulier sur les dispositifs de Contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne.
L'activité du service Audit Inspection de la Caisse Régionale s'effectue dans le cadre de l'Animation Audit Inspection exercée par l'Inspection Générale Groupe (IGL). De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse Régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux et l'audit de la Caisse Régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses, outils d'analyse de données, outil de
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :
Dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux comptes présentent au Comité d'Audit et au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale les conclusions de leurs travaux.
gestion des missions et des suivis des recommandations).
Les missions réalisées par le service Inspection Générale / Audit, ainsi que par l'Inspection Générale Groupe ou tout audit externe (autorités de tutelle, cabinets externes) font l'objet d'un dispositif formalisé de suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l'issue de ces missions, ce dispositif permet de s'assurer de l'avancement des actions correctrices programmées dans des délais raisonnables, mises en œuvre selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité et au Responsable du service Audit-Inspection d'effectuer les retours nécessaires aux organes de direction et de surveillance.
Conformément aux modalités d'organisation communes aux entités du Groupe Crédit Agricole, décrites ci-avant, et aux dispositifs et procédures existants au sein de la Caisse Régionale du Morbihan, le Conseil d'Administration, la Direction générale et les composantes concernées de l'entreprise sont tenus informés avec précision du contrôle interne et du niveau d'exposition aux risques, ainsi que des éventuels axes de progrès enregistrés en la matière, et de l'avancement des mesures correctrices adoptées, dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue. Cette information est retranscrite notamment au moyen du rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques, mais aussi par des reportings réguliers d'activité, des risques et de contrôles
Fait à VANNES, le 27 janvier 2017 Le Président du Conseil d'Administration,
Christian TALGORN
| Caisses Locales | Adresse |
|---|---|
| Allaire | 7, Route de Redon 56350 Allaire |
| Auray | 1, rue Barré 56400 Auray |
| Baud | Place du Champ de Foire 56150 Baud |
| Belle Ile | 2, rue Carnot 56360 Le Palais |
| Belz | 35 Rue du Docteur Laennec 56550 Belz |
| Cléguérec | 9, rue du Stade 56480 Cléguérec |
| Elven | Place du Lurin 56250 Elven |
| Le Faouët | 2, rue Poher 56320 Le Faouët |
| La Gacilly | 6, place du Général de Gaulle 56200 La Gacilly |
| Gourin | 11, rue Jacques Rodallec 56110 Gourin |
| Grand-Champ | Place de la Mairie 56390 Grand-Champ |
| Guéméné-sur-Scorff | 1, rue du Palais 56160 Guémené-sur-Scorff |
| Guer | 19, avenue Général Leclerc 56380 Guer |
| Guiscriff | 1, rue du terrain des sports 56560 Guiscriff |
| Hennebont | 27, Avenue de la Libération 56700 Hennebont |
| Josselin | 1, rue Saint Michel 56120 Josselin |
| Locminé | 6, place Joseph Richard 56500 Locminé |
| Malestroit | 3, Faubourg St Julien 56140 Malestroit |
| Mauron | 10, place de la Mairie 56430 Mauron |
| Muzillac | 1, place du Marché 56190 Muzillac |
| Ploemeur | 10, rue Saint Bieuzy 56270 Plœmeur |
| Ploërmel | 22, place de la Mairie 56800 Ploërmel |
| Plouay | 3, place de la Mairie 56240 Plouay |
| Pluvigner | 9 et 11, place Saint Michel 56330 Pluvigner |
| Pontivy | 5, avenue Napoléon 1er 56300 Pontivy |
| Pont-Scorff/Quéven | 26 bis, rue Jean Jaurès 56530 Quéven |
| Riantec | 1, rue de Kerdurand 56670 Riantec |
| Questembert/Malansac | 2, place du Général de Gaulle 56230 Questembert |
| Quiberon | 19, rue de la Gare 56170 Quiberon |
| La Roche-Bernard | 6, rue des écoles 56130 La Roche-Bernard |
| Rohan | 4, place de la Mairie 56580 Rohan |
| Saint-Jean-Brévelay | 2 Place du Souvenir Français 56660 St Jean-Brévelay |
| Sarzeau | Place des Trinitaires 56370 Sarzeau |
| La Trinité Porhoët | 15, place du Martray 56490 La Trinité-Porhoët |
| Vannes | 22, rue Thiers 56000 Vannes |
| Theix | 4, rue du Général De Gaulle 56450 Theix |
| Saint-Avé/Ménimur | 2, place François Mitterrand 56890 Saint-Avé |
| Lanester | 164 bis, rue Jean Jaurès 56600 Lanester |
| Lorient | 34, rue du Port 56100 Lorient |
| Carnac | 50, rue Saint Cornely 56340 Carnac |
| Vannes-Ouest | Av. Général Borgnis Desbordes 56000 Vannes |
| Arradon | 2, rue des Frères Mithouard 56610 Arradon |
| Séné | 2, allée des Vosges Centre du Poulfanc 56860 Séné |
| Guidel | 7, place de Polignac 56520 Guidel |
En notre qualité de Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre Caisse Régionale relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L.621-18-3 du Code monétaire et financier au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2016.
Il appartient au Président d'établir et de soumettre à l'approbation du Conseil d'Administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Caisse Régionale et donnant les autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du code monétaire et financier relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil d'Administration, établi en application des dispositions de l'article L. 225-37 du code de commerce.
Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d'Administration comporte les autres informations requises à l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier.
Nantes et Paris-La-Défense, le 2 mars 2017
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG Audit
Séverine Machtelinck Luc Valverde
Comptes consolidés
au 31 décembre 2016
Arrêtés par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan en date du 27 janvier 2017 et soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire en date du 23 mars 2017
| Dénomination : | Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan |
|---|---|
| Adresse : | Avenue de Kéranguen |
| 56956 Vannes Cedex 9 | |
| Siège social : | Avenue de Kéranguen |
| 56956 Vannes Cedex 9 | |
| Registre du commerce et des sociétés : Vannes | |
| Numéro de Siret : | 777 903 816 00026 |
| NAF : | 6419Z |
La Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse Régionale du Morbihan, 44 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales, ainsi que ceux d'un Fonds dédié constitué en mars 2008 et d'un Fonds Commun de Titrisation constitué en octobre 2015. De par la loi bancaire, la Caisse Régionale du Morbihan est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.
Les Caisses Locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 902 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.
La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A.. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses Régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses Régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de
transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses Régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.
La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses Régionales.
Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l'article R. 512- 18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.
L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») des Caisses Régionales détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés dans une holding («
Pour sa part, le capital de la Caisse Régionale du Morbihan est détenu à 25,83 % par Sacam Mutualisation sous la forme de Certificats Coopératifs Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses Régionales. (Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole").
d'Investissement (pour 480.799 titres) et de Certificats Coopératifs d'Associés (pour 876.760 titres). L'organigramme simplifié du Crédit Agricole du Morbihan est le suivant :
Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. L'appartenance de la Caisse Régionale du
Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et Plans d'épargne-logement, Plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme assimilés, etc) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les
Crédit Agricole S.A. intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise
Morbihan au groupe Crédit Agricole se traduit par l'adhésion à un système de relations financières, dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole – Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».
les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances-miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A..
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A..
prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
leurs opérations de change.
« Dettes subordonnées ».
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès
titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou
de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l'ordonnance 2015- 1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.
L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57- du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.
Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses Régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses Régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses Régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.
Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.
A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s'engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d'indemnisation le cas échéant.
Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s'appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.
La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A, et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer (ou peut restituer) les indemnisations préalablement perçues.
Sur le plan prudentiel :
Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant des garanties accordées par les Caisses Régionales;
Les Caisses Régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.
Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l'allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales.
Sur le plan comptable :
Les garanties s'analysent en substance comme des contrats d'assurance du fait de l'existence d'un risque d'assurance au sens de la norme IFRS 4.
La norme IFRS 4 permet à l'émetteur d'un contrat d'assurance de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d'effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.
Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d'une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d'hypothèses raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.
Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurance. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses Régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses Régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.
Les Caisses Locales détiennent dans la Caisse Régionale :
La Caisse Régionale du Morbihan inclut également depuis 2008 dans son périmètre de consolidation un fonds dédié dénommé Morbihan Gestion. Ce fonds est consolidé selon la méthode de l'intégration globale avec un pourcentage de contrôle et d'intérêt de 99,99 %.
La Caisse Régionale inclut en outre depuis le 21 octobre 2015 un Fonds Commun de Titrisation consolidé selon la méthode d'intégration globale avec un pourcentage de contrôle et d'intérêt de 100 %.
Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan a apporté en garantie au 31 décembre 2016 à Crédit Agricole S.A. 2 020 millions d'euros de créances dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement. Le détail de ces opérations est donné en note 8.
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 4.1 | 257 517 | 272 072 |
| Intérêts et charges assimilées | 4.1 | -141 601 | -138 209 |
| Commissions (produits) | 4.2 | 108 338 | 106 195 |
| Commissions (charges) | 4.2 | -18 828 | -20 597 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
4.3 | -3 332 | -1 098 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente | 4.4 | 20 595 | 13 597 |
| Produits des autres activités | 4.5 | 1 962 | 1 312 |
| Charges des autres activités | 4.5 | -3 607 | -2 760 |
| Produit net bancaire | 221 044 | 230 512 | |
| Charges générales d'exploitation | 4.6-7.1- 7.4-7.6 |
-127 746 | -122 964 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
4.7 | -3 973 | -4 059 |
| Résultat brut d'exploitation | 89 325 | 103 489 | |
| Coût du risque | 4.8 | -22 127 | -20 149 |
| Résultat d'exploitation | 67 198 | 83 340 | |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 4.9 | -67 | -410 |
| Résultat avant impôt | 67 131 | 82 930 | |
| Impôts sur les bénéfices | 4.10 | -24 393 | -25 874 |
| Résultat net | 42 738 | 57 056 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | / | / | |
| Résultat net-part du Groupe | 42 738 | 57 056 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|
| Résultat net | 42 738 | 57 056 | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | -254 | -83 | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
-254 | -83 | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
/ | / | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
-140 | 28 | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
/ | / | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
/ | / | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
-394 | -55 | |
| Gains et pertes sur écarts de conversion | / | / | |
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 810 | 3 486 | |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | / | / | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
810 | 3 486 | |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe des entreprises mises en équivalence |
/ | / | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
804 | -28 | |
| Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
/ | / | |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux | / | / | |
| propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en |
1 614 | 3 458 | |
| capitaux propres recyclables | |||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres |
4.11 | 1 220 | 3 403 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
43 958 | 60 459 | |
| Dont part du Groupe | 43 958 | 60 459 | |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | / | / |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 6.1 | 34 917 | 28 767 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2-6.9 | 279 873 | 263 086 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 6.4-6.7-6.8- |
3 745 | 2 621 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 6.9 | 870 569 | 607 248 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 3.1-3.3-6.5- 6.7-6.9 |
572 044 | 858 287 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3.1-3.3-6.5- 6.7-6.9 |
7 111 891 | 6 943 548 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 64 818 | 67 702 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 6.6-6.7-6.9 | 127 710 | 128 530 |
| Actifs d'impôts courants et différés | 6.13 | 53 434 | 58 047 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 6.14 | 206 554 | 131 862 |
| Immeubles de placement | 6.17 | 1 940 | 2 011 |
| Immobilisations corporelles | 6.18 | 46 051 | 45 905 |
| Immobilisations incorporelles | 6.18 | 794 | 782 |
| Total de l'Actif | 9 374 340 | 9 138 396 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | 6.1 | / | / |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2 | 528 288 | 518 085 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 92 925 | 96 811 |
| Dettes envers les établissements de crédit | 3.3-6.10 | 4 909 938 | 4 751 426 |
| Dettes envers la clientèle | 3.1-3.3- 6.10 |
2 217 819 | 2 118 258 |
| Dettes représentées par un titre | 3.2-3.3- 6.11 |
98 150 | 183 350 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | / | / | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 6.13 | 1 495 | 8 046 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 6.14 | 247 050 | 216 140 |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
6.15 | / | / |
| Provisions techniques des contrats d'assurance | / | / | |
| Provisions pour risques et charges | 6.21 | 33 982 | 35 615 |
| Dettes subordonnées | 3.2-3.3- 6.11 |
51 442 | 81 361 |
| Total Dettes | 8 181 089 | 8 009 092 | |
| Capitaux Propres | 1 193 251 | 1 129 304 | |
| Capitaux propres – part du Groupe | 1 193 240 | 1 129 293 | |
| Capital et réserves liées | 347 162 | 319 800 | |
| Réserves consolidées | 787 715 | 738 032 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
15 625 | 14 405 | |
| Résultat de l'exercice | 42 738 | 57 056 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 11 | 11 | |
| Total du Passif | 9 374 340 | 9 138 396 |
| PA RT D U G RO UP E |
PA RT IC IP A TI ON S N E |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ca p |
és lié ita l e t r erv es es |
ins Ga et rte pe en |
és tab ilis di tem t s c om p rec en ita ca p pr op res ux |
DO NN AN T PA S L E |
Ca ita |
||||||
| ( illi d' ) En m ers eu ros |
Pr im et es |
Eli mi tio na n |
tal To ita l e Ca t p |
Ga ins et rte pe s |
Ga ins et rte pe s |
To tal de s ins et rte s |
ita Ca p ux |
CO NT RO LE |
p ux pro pre s |
||
| ita l Ca p |
rés erv es dé oli co ns es lié es au ita l ( 1) ca p |
de itr s t es to au dé ten us |
rés erv es dé oli co ns es |
és tab ilis co mp ita en ca p ux pro pre s lab les rec yc |
és tab ilis co mp ita en ca p ux pro pre s n on lab les rec yc |
ga pe és tab ilis co mp dir ect t em en ita en ca p ux pro pre s |
Ré lta t n et su |
pro pre s |
ita Ca p ux pro pre s |
dé oli co ns s |
|
| 1e r ja Ca pit nvi 20 15 aux pr op res au er |
21 6 7 89 |
82 7 3 48 |
-36 7 |
1 0 43 770 |
13 45 8 |
-2 45 6 |
11 00 2 |
/ | 1 0 54 77 2 |
11 | 1 0 54 78 3 |
| Va ria tio n d ita l e c ap |
24 26 5 |
-49 5 |
/ | 23 77 0 |
/ | / | / | / | 23 77 0 |
/ | 23 77 0 |
| éte n d d Va ria tio tit to es res au nu s |
/ | / | -1 14 |
-1 14 |
/ | / | / | / | -1 14 |
/ | -1 14 |
| és er s Div ide nd 1 20 15 est es ve rs au em re |
/ | -8 94 5 |
/ | -8 94 5 |
/ | / | / | / | -8 94 5 |
/ | -8 94 5 |
| és éra li les Mo ts tio em en au op ns a ve c uv x tio air ac nn es |
24 26 5 |
-9 44 0 |
-11 4 |
14 71 1 |
/ | / | / | / | 14 71 1 |
/ | 14 71 1 |
| és Va ria tio n d ins tab ilis et rte es ga pe s c om p dir ect t e ita em en n c ap pr op res ux |
/ | / | / | / | 3 4 58 |
-55 | 3 4 03 |
/ | 3 4 03 |
/ | 3 4 03 |
| és éce ult d mb R at 31 20 15 re au |
/ | / | / | / | / | / | / | 57 05 6 |
57 05 6 |
/ | 57 05 6 |
| Au tre ari ati s v on s |
/ | -64 9 |
/ | -64 9 |
/ | / | / | / | -64 9 |
/ | -64 9 |
| pit dé bre Ca 31 20 15 aux pr op res au cem |
24 1 0 54 |
81 7 2 59 |
-48 1 |
1 0 57 83 2 |
16 91 6 |
-2 51 1 |
14 40 5 |
57 05 6 |
1 1 29 29 3 |
11 | 1 1 29 30 4 |
| és Aff du ult 20 ect ati at 15 on r |
/ | 05 57 6 |
/ | 05 57 6 |
/ | / | / | 05 -57 6 |
/ | / | / |
| 1e r ja Ca pit nvi 20 16 aux pr op res au er |
24 1 0 54 |
87 4 3 15 |
-48 1 |
1 1 14 88 8 |
16 91 6 |
-2 51 1 |
14 40 5 |
/ | 1 1 29 293 |
11 | 1 1 29 304 |
| n d l Va ria tio ita e c ap |
28 48 0 |
/ | / | 28 48 0 |
/ | / | / | / | 28 48 0 |
/ | 28 48 0 |
| éte n d d Va ria tio tit to es res nu au s |
/ | / | -1 11 8 |
-1 11 8 |
/ | / | / | / | -1 11 8 |
/ | -1 11 8 |
| és Div ide nd 20 16 es ve rs en |
/ | 50 8 -7 |
/ | 50 8 -7 |
/ | / | / | / | 50 8 -7 |
/ | 50 8 -7 |
| és éra Mo li tio les ts uv em en au x op ns a ve c tio air ac nn es |
28 48 0 |
-7 50 8 |
-1 11 8 |
19 85 4 |
/ | / | / | / | 19 85 4 |
/ | 19 85 4 |
| és n d tab ilis Va ria tio ins et rte es ga pe s c om p dir ita ect t e em en n c ap ux pr op res |
/ | / | / | / | 1 6 14 |
-39 4 |
1 2 20 |
/ | 1 2 20 |
/ | 1 2 20 |
| és éce ult d mb R at 31 20 16 au re |
/ | / | / | / | / | / | / | 42 73 8 |
42 73 8 |
/ | 42 73 8 |
| Au tre ari ati s v on s |
/ | 13 5 |
/ | 13 5 |
/ | / | / | / | 13 5 |
/ | 13 5 |
| dé Ca ita 31 mb 20 16 p ux pr op res au ce re |
26 9 5 34 |
86 6 9 42 |
-1 59 9 |
1 1 34 87 7 |
18 53 0 |
-2 90 5 |
15 62 5 |
42 73 8 |
1 1 93 24 0 |
11 | 1 1 93 25 1 |
(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.
Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale du Morbihan y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.
Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille "Actifs financiers disponibles à la vente" sont compris dans ce compartiment.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| (En milliers d'euros) | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 67 131 | 82 930 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
3 972 | 4 058 |
| Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | / | / |
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 24 147 | 17 162 |
| Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence | / | / |
| Résultat net des activités d'investissement | 67 | 56 |
| Résultat net des activités de financement | 4 515 | 4 518 |
| Autres mouvements | -6 884 | -4 955 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements |
25 817 | 20 839 |
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit (2) (3) | 506 382 | -145 258 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | -104 228 | 39 978 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers (1) | -84 095 | 49 659 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | -42 917 | 100 559 |
| Impôts versés | -25 733 | -23 972 |
| Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles |
249 409 | 20 966 |
| Flux provenant des activités abandonnées | / | / |
| Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle | 342 357 | 124 735 |
| Flux liés aux participations (2) | -256 462 | -1 001 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -4 199 | -3 141 |
| Flux provenant des activités abandonnées | / | / |
| Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | -260 661 | -4 142 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (4) | 20 880 | 15 693 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (5) | -34 434 | -4 436 |
| Flux provenant des activités abandonnées | / | / |
| Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | -13 554 | 11 257 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie |
/ | / |
| Augmentation/diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie |
68 142 | 131 850 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 192 327 | 60 477 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales (6) | 28 761 | 28 348 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (7) |
163 566 | 32 129 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 260 469 | 192 327 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales (6) | 34 917 | 28 761 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (7) |
225 552 | 163 566 |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE |
68 142 | 131 850 |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a émis des certificats de dépôts négociables interbancaires couvrant des échéances pour un montant net de -85 millions d'euros, contre - 17 millions d'euros au 31 décembre 2015.
(2) Au cours de l'exercice 2016, le groupe Crédit Agricole a réalisé une opération de simplification capitalistique à laquelle la Caisse Régionale du Morbihan a participé comme toutes les Caisses Régionales (cf note 2 « principales opérations de structure et évènements significatifs de la période ».
(3) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a enregistré la tombée d'échéance d'un accord de refinancement avec Crédit Agricole S.A. pour un montant de 295 millions d'euros.
(4) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés
par la Caisse Régionale :
Il inclut en outre la variation au cours de l'exercice 2016 et de l'exercice 2015 du capital social des Caisses Locales pour respectivement 28 480 milliers d'euros et 24 654 milliers d'euros faisant suite à des souscriptions de parts sociales auprès de la clientèle dans le cadre du programme d'émission des parts sociales validé par l'AMF le 07 mai 2010.
(5) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé au remboursement à échéance d'un titre subordonné pour un montant de 30 000 milliers d'euros.
(6) Cette ligne est composée du solde net des postes « caisses et banques centrales », hors intérêts courus.
(7) Cette ligne est composée du solde des postes « Comptes ordinaires débiteurs sains » et « Comptes et prêts au jour le jour sains » tel que détaillés en note 6.5 et des postes « Comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour » tel que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).
En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2016 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macrocouverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante :
http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/ind ex_fr.htm.
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2015. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2016 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2016. Celles-ci portent sur :
| Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| Améliorations des IFRS cycle 2010- 2012 : |
17 décembre 2014 (UE n° 2015/28) |
||
| - IFRS 2 Paiement fondé sur des actions : Reformulation de la définition d'une condition d'acquisition de droits - IFRS 3 Regroupement d'entreprises : |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| Harmonisation sur la comptabilisation d'un ajustement éventuel du prix ; évaluation à la juste valeur des compléments de prix éventuels |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| - IFRS 8 Secteurs opérationnels : Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| - IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Clarification sur la méthode optionnelle de réévaluation des immobilisations corporelles et incorporelles |
1er février 2015 (1) | Non | |
| - IAS 24 Information relative aux parties liées : Modification de la définition d'une partie liée |
1er février 2015 (1) | Oui | |
| Amendement IAS 19 Avantages du | |||
| personnel Régimes à prestations définies : précision sur la comptabilisation des cotisations des membres du personnel qui se rattachent aux services rendus mais qui ne dépendent pas du nombre d'années de service |
17 décembre 2014 (UE n°2015/29) |
1er février 2015 (1) | Oui |
| Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 41 Agriculture Evaluation d'un actif biologique selon IAS 41 s'il ne correspond pas à une plante productrice |
23 novembre 2015 (UE 2015/2113) |
1er janvier 2016 | Non |
| Amendement à IFRS 11 Partenariats Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans une activité conjointe selon IFRS 3 si les actifs acquis constituent un "business" au sens d'IFRS 3 et non un simple groupe d'actifs |
24 novembre 2015 (UE 2015/2173) |
1er janvier 2016 | Oui |
| Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles Clarifications sur la méthode d'amortissement fondée sur le revenu (interdite sous IAS 16 et acceptable sous IAS 38) |
02 décembre 2015 (UE 2015/2231) |
1er janvier 2016 | Oui |
|---|---|---|---|
| Améliorations des IFRS cycle 2012- 2014 : |
15 décembre 2015 (UE 2015/2343) |
||
| - IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente : Précision sur les modifications apportées à un plan de cession lorsqu'un actif non courant destiné à être cédé doit être reclassé en actif non courant destiné à être distribué, et réciproquement - IFRS 7 Instruments financiers Informations à fournir : |
1er janvier 2016 | Oui | |
| Clarification sur le maintien d'implication continue aux contrats de services dont la rémunération dépend de la performance des actifs transférés Informations non obligatoires pour les arrêtés intermédiaires sur la compensation des actifs et passifs financiers |
1er janvier 2016 | Oui | |
| - IAS 19 Avantages au personnel : Précision sur le taux de rendement des obligations d'Etat utilisé pour l'actualisation de la dette actuarielle |
1er janvier 2016 | Oui | |
| IAS 34 Information financière intermédiaire : Clarification sur l'emplacement possible des autres informations à fournir |
1er janvier 2016 | Oui | |
| Amendement à IAS 1 Présentation des états financiers Objectif d'amélioration de la présentation d'informations |
18 décembre 2015 (UE 2015/2406) |
1er janvier 2016 | Oui |
| Amendement IAS 27 Etats financiers individuels Autorisation à l'utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels |
18 décembre 2015 (UE 2015/2441) |
1er janvier 2016 | Non |
| Amendement à IFRS 10-IFRS 12-IAS 28 Entités d'investissement : application de l'exception à la consolidation |
22 septembre 2016 (UE 2016/1703) |
1er janvier 2016 | Non |
(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe.
Il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.
Ceci concerne en particulier :
| Normes, Amendements ou Interprétations | Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Application dans le Groupe |
|---|---|---|---|
| IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d'IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d'IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires |
22 septembre 2016 (UE 2016/1905) |
er janvier 2018 1 |
Oui |
| IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d'IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture |
22 novembre 2016 (UE 2016/2067) |
er janvier 2018 1 |
Oui |
|---|---|---|---|
| ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ | ------------------------------------ | ---------------------- | ----- |
La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L'amendement « Clarification d'IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires est en cours d'adoption par l'Union européenne et devrait entrer en vigueur à la même date.
Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l'effet cumulatif au 01/01/2018, sans comparatif au niveau de l'exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.
La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.
Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n'entrent pas dans le champ d'application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d'assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.
Une étude d'impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole est en cours de réalisation, avec des premiers résultats attendus début 2017.
En l'état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale du Morbihan n'attend pas d'impacts significatifs sur son résultat.
La norme IFRS 9 Instruments Financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle a été adoptée par l'Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d'évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.
• Les principales évolutions apportées par la norme
Sous IFRS 9, les critères de classement et d'évaluation dépendent de la nature de l'actif financier, selon qu'il est qualifié d'instrument de dette (i.e. prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d'instruments de capitaux propres (i.e. action).
S'agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s'appuie sur le modèle de gestion d'une part et sur l'analyse des caractéristiques contractuelles d'autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.
Les trois modèles de gestion :
o Le modèle de pure collecte dont l'intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ;
Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l'éligibilité définitive de l'instrument à une catégorie comptable de classement et d'évaluation.
Lorsque l'instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d'intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test 'SPPI'.
Sur cet aspect, certains points d'interprétation sont encore à l'étude au niveau de l'IASB. Ainsi, le groupe Crédit Agricole suit attentivement les discussions à l'IASB relatives notamment à certaines indemnités de remboursement anticipé et prendra en compte le cas échéant les conclusions de ces discussions.
Sur la base des critères énoncés ci-dessus :
S'agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).
En synthèse, l'application du volet classement et évaluation d'IFRS 9 devrait conduire à une augmentation de la part des instruments financiers – OPCVM et instruments de capitaux propres– valorisés à la juste valeur par résultat. Globalement, les prêts et créances respectent le test SPPI et resteront au coût amorti.
La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues ('Expected Credit Losses' ou 'ECL') sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.
Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d'IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d'un événement objectif de perte avérée.
L'ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuelles et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).
La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut.
Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique.
La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d'arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macroéconomiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s'analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.
L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ('Loss Given Default' ou 'LGD').
Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :
Concernant la deuxième étape, le suivi et l'estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l'utilisation d'un large éventail d'informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.
Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème phase).
Afin d'apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale du Morbihan s'inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d'analyse :
Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d'un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l'ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayés de plus de trente jours.
Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.
Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu'au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :
En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d'IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.
Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s'appliquent au périmètre suivant :
Toutes les opérations de micro-couverture ;
Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement.
Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d'IAS 39 (option).
Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :
Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale du Morbihan n'appliquera pas ce volet de la norme.
Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.
La norme IFRS 9 permet d'appliquer de manière anticipée les dispositions relatives au risque de crédit propre des passifs financiers désignés en juste valeur par résultat sur option, à savoir la reconnaissance des variations de valeur liées au risque de crédit propre en autres éléments du résultat global non recyclables. A ce stade, conformément à l'orientation du Groupe, la Caisse Régionale du Morbihan n'envisage pas d'appliquer par anticipation ces dispositions.
• Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole
La Caisse Régionale du Morbihan fait partie intégrante du Groupe qui s'est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l'ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.
Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :
Après cette étape d'analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale du Morbihan a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.
Par ailleurs, depuis le début de l'année 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a été associée aux principales réalisations qui ont concerné :
Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ;
Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l'Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 31/12/2015 de niveau Groupe ;
L'ensemble de ces travaux de déploiement se poursuivront en 2017 et intègreront des chiffrages d'impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l'Autorité Bancaire Européenne (EBA).
La norme IFRS 9 est d'application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d'ouverture en date de première application, sans l'obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale du Morbihan ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l'année 2018.
Les normes et interprétations publiées par l'IASB au 31 décembre 2016 mais non encore adoptées par l'Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de la date prévue par l'Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2016.
Cela concerne en particulier la norme IFRS 16.
La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4, Déterminer si un accord contient un contrat de location,
SIC 15, Avantages dans les contrats de location et SIC 27, Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d'un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.
La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d'une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l'actif un droit d'utilisation à amortir.
Une étude d'impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée en 2017 afin d'en évaluer les principaux enjeux.
Par ailleurs, trois amendements à des normes existantes ont été publiés par l'IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe : il s'agit des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie, à IAS 12 Impôts sur le résultat, applicables au groupe Crédit Agricole S.A. au 1er janvier 2017 tandis que l'amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions sera applicable au 1er janvier 2018, ces dates seront confirmées après adoption de ces textes par l'Union européenne.
En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale du Morbihan utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse Régionale du Morbihan.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.
La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de
réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d'évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.
Au cours de l'exercice 2016 la Caisse Régionale n'a pas souscrit de titres de cette catégorie.
La catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale du Morbihan a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :
Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS39.
La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.
Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
L'amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».
Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :
L'ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus
Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs évènements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.
Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale du Morbihan utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale n'a pas souscrit de titres de cette catégorie.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciations des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A..
La fixation de paramètres permettant de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :
En conséquence, et en application de l'exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses Régionales. Les titres font l'objet d'un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d'indice de pertes de valeur (cf partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).
l'instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.
La Caisse Régionale du Morbihan prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme, etc.
Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale du Morbihan constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.
Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :
Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l'objet d'un test de dépréciation annuel et en cas d'indices de pertes de valeurs.
A titres d'exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :
Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a enregistré sur ses titres de capitaux propres des dépréciations durables pour un montant de 21 447 milliers d'euros contre 21 412 milliers d'euros au 31 décembre 2015. Ces dépréciations durables sont principalement constituées par le titre SAS Rue La Boétie pour 8 289 milliers d'euros et le titre Sacam International pour 6 962 milliers d'euros.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.
La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :
Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres
Conformément à IAS 39, il est autorisé d'opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance en cas de changement d'intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.
Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union Européenne en octobre 2008, il est également autorisé d'opérer les reclassements suivants :
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.
Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu'elles présentent une indication objective de
titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif),
La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas, de l'actif financier reclassé.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré, en 2016, de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39.
financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :
Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
Le risque de perte avéré est tout d'abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à
Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale du Morbihan a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.
Dans le cadre de la règlementation bâloise, la Caisse Régionale du Morbihan détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.
Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :
Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.
L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.
Au 31 décembre 2016, le montant des dépréciations sur base collective s'élève à 28,8 millions d'euros.
Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, il s'agit de dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. Au 31 décembre 2016, le montant des dépréciations sur base sectorielle s'élève à 55,5 millions d'euros.
La perte constatée lors d'une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d'impayés.
Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s'ils étaient en défaut au moment de la restructuration).
n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
Les créances renégociées pour raisons commerciales en l'absence de difficultés financières de la
contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés
coût amorti à partir du taux d'intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat.
Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de
La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
La distinction entre instrument de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.
Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :
- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou ;
Les Certificats Coopératifs d'Investissement rachetés par la Caisse Régionale du Morbihan ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont
Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
à cette date à leur juste valeur puis ultérieurement au
Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides. Depuis le 31 décembre 2007, la Caisse Régionale du Morbihan comptabilise dans cette rubrique sept BMTN structurés pour un montant en nominal de 210 millions d'euros,
La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre au Groupe.
- d'échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.
Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n'est pas qualifié d'instrument de dettes.
comptabilisés en déduction des capitaux propres. Ils ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.
L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.
Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 Provisions.
entrent dans une relation de couverture. La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d'un investissement réalisé à l'étranger dans une monnaie autre que l'euro.
Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite « carve out »).
De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.
La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.
L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :
Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.
La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d'entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d'évaluation.
La juste valeur s'applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l'objet d'une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu'un groupe d'actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C'est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.
La Caisse Régionale du Morbihan considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l'absence
de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des
Conformément à la norme IFRS 13, la Caisse Régionale du Morbihan valorise ses émissions structurées comptabilisées à la juste valeur en prenant comme
La Caisse Régionale du Morbihan intègre dans la juste valeur l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de nonexécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.
La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l'observabilité des données d'entrée utilisées dans l'évaluation
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale du Morbihan retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles ou accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
• les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tel que des méthodes d'actualisation de flux futurs, le modèle de Black données observables ou non observables.
référence le spread émetteur que les intervenants spécialisés acceptent de recevoir pour acquérir de nouvelles émissions du Groupe.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
& Scholes) et fondée sur des données de marché observables,
• Les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l'aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d'intérêt est généralement déterminée à l'aide de courbes de taux fondées sur les taux d'intérêt du marché observés à la date d'arrêté.
Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.
Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être
au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
Conformément aux principes d'IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale du Morbihan, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d'une juste valeur fiable est difficile.
La Caisse Régionale du Morbihan détaille dans la note 10.1 les niveaux de valorisation qu'elle a affectés à ses actifs et passifs financiers évalués à la juste valeur.
Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale du Morbihan compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.
Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les
Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :
Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce
les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture.
principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l'objet d'une compensation au bilan.
Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l'amendement d'IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d'actifs financiers et des passifs financiers.
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.
La Caisse Régionale du Morbihan identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un évènement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.
Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale du Morbihan a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres
Les engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies de la Caisse Régionale du Morbihan sont couverts par des fonds constitués auprès de deux assureurs : PREDICA et GENERALI.
Conformément à la norme IAS19 révisé, la Caisse Régionale du Morbihan impute la totalité des écarts
Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :
qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées selon le modèle prévu sont fournies en note 6.21 Provisions.
rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l'exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.
actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,
diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir
Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)
La Caisse Régionale n'a pas de plan de paiement fondé sur des actions.
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
la comptabilisation initiale de l'écart d'acquisition,
la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises, et n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.
Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour
Les différents régimes à prestations définies sont au nombre de trois :
Tous les engagements de la Caisse Régionale du Morbihan en matière de retraite, de pré-retraite, d'indemnités de fin de carrière au titre des régimes à prestations définies sont couverts depuis 2007 par des assurances auprès de PREDICA et GENERALI.
tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par la Caisse Régionale du Morbihan au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.
En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quotepart.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :
futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.
Les crédits d'impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Cependant, en raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale du Morbihan a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.
Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d'entreprises résultant de droits contractuels (accords de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale du Morbihan suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Gros œuvre | 30 ans |
| Second œuvre | 20 ans |
| Installations techniques | 5 à 20 ans |
| Agencements | 5 à 10 ans |
| Matériel informatique | 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
| Matériel spécialisé | 5 à 10 ans (dégressif ou linéaire) |
Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement de la Caisse Régionale du Morbihan. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
Les éléments dont dispose la Caisse Régionale du Morbihan sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ces activités.
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur. Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :
commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d'un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l'ensemble des conditions suivantes sont respectées :
les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.
la valeur nette comptable des immobilisations louées,
Dans les comptes du locataire, les contrats de locationfinancement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celui-ci. En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
La Caisse Régionale du Morbihan considère que toutes ses locations sont des opérations de location simple.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée.
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale du Morbihan et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des
normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale du Morbihan dispose d'un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d'une influence notable.
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole du Morbihan représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale du Morbihan, des 44 Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées, d'un fonds dédié et depuis le 21 octobre 2015 d'un Fonds Commun de Titrisation.
Les comptes de l'entité consolidante sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas évolué au cours de l'exercice 2016.
Le périmètre de consolidation est constitué par :
| Caisses Locales | Adresse | Président |
|---|---|---|
| Allaire | 7, Route de Redon 56350 Allaire | M. Pierre-Yves ROBERT |
| Auray | 1, rue Barré 56400 Auray | M. Jean-Claude GUERNEVE |
| Baud | Place du Champ de Foire 56150 Baud | M. Gilles LE PEIH |
| Belle Ile | 2, rue Carnot 56360 Le Palais | Mme Sylvie STRADI |
| Belz | 35 Rue du Docteur Laennec 56550 Belz | M. Jean-Jacques GUILLERMIC |
| Cléguérec | 9, rue du Stade 56480 Cléguérec | M. Jean-Pierre OLIVIERO |
| Elven | Place du Lurin 56250 Elven | M. Hervé LE MEYEC |
| Le Faouët | 2, rue Poher 56320 Le Faouët | Mme Elise PERON |
| La Gacilly | 6, place du Général de Gaulle 56200 La Gacilly | M. Yannick MAHEAS |
| Gourin | 11, rue Jacques Rodallec 56110 Gourin | M. Hervé LE FLOC'H |
| Grand-Champ | Place de la Mairie 56390 Grand-Champ | Mme Béatrice LEVEILLE |
| Guéméné-sur-Scorff | 1, rue du Palais 56160 Guémené-sur-Scorff | Mme Catherine GAUTIER |
| Guer | 19, avenue Général Leclerc 56380 Guer | M. Philippe RENIMEL |
| Guiscriff | 1, rue du terrain des sports 56560 Guiscriff | M. Jean-Claude HUIBAN |
| Hennebont | 27, Avenue de la Libération 56700 Hennebont | Mme Danielle LE MOING |
| Josselin | 1, rue Saint Michel 56120 Josselin | M. Hervé BRULE |
| Locminé | 6, place Joseph Richard 56500 Locminé | M. Roland LORIC |
| Malestroit | 3, Faubourg St Julien 56140 Malestroit | M. Christian LE GAL |
| Mauron | 10, place de la Mairie 56430 Mauron | M. Rémy LECOMTE |
| Muzillac | 1, place du Marché 56190 Muzillac | M. Alain DAVID |
| Ploemeur | 10, rue Saint Bieuzy 56270 Plœmeur | M. Jean-Claude ESVAN |
| Ploërmel | 22, place de la Mairie 56800 Ploërmel | M. Noël DANILO |
| Plouay | 3, place de la Mairie 56240 Plouay | M. Eric LE FOULER |
| Pluvigner | 9 et 11, place Saint Michel 56330 Pluvigner | Mme Catherine SAINT-JALMES |
| Pontivy | 5, avenue Napoléon 1er 56300 Pontivy | Mme Françoise LE PONNER |
| Pont-Scorff/Quéven | 26 bis, rue Jean Jaurès 56530 Quéven | M. Christian LE BRIZOUAL |
| Riantec | 1, rue de Kerdurand 56670 Riantec | M. Patrick GUERIZEC |
| Questembert/Malansac | 2, place du Général de Gaulle 56230 Questembert | M. Patrice LE PENHUIZIC |
| Quiberon | 19, rue de la Gare 56170 Quiberon | M. Gilbert BOURON |
| La Roche-Bernard | 6, rue des écoles 56130 La Roche-Bernard | M. Bernard LE ROUZIC |
| Rohan | 4, place de la Mairie 56580 Rohan | M. Paul DUCLOS |
| Saint-Jean-Brévelay | 2 Place du Souvenir Français 56660 St Jean-Brévelay | M. Joseph ROBIN |
| Sarzeau | Place des Trinitaires 56370 Sarzeau | M. Yannick CONAN |
| La Trinité Porhoët | 15, place du Martray 56490 La Trinité-Porhoët | M. Denis PERRAULT |
| Vannes | 22, rue Thiers 56000 Vannes | Mme Catherine GAUTIER |
| Theix | 4, rue du Général De Gaulle 56450 Theix | M. Claude MALLET |
| Saint-Avé/Ménimur | 2, place François Mitterrand 56890 Saint-Avé | M. Philippe RAULT |
| Lanester | 164 bis, rue Jean Jaurès 56600 Lanester | M. Bertrand HESNARD |
| Lorient | 34, rue du Port 56100 Lorient | Mme Emmanuelle LE BEVER |
| Carnac | 50, rue Saint Cornely 56340 Carnac | M. Alain DREANO |
| Vannes-Ouest | Av. Général Borgnis Desbordes 56000 Vannes | M. Christian TALGORN |
| Arradon | 2, rue des Frères Mithouard 56610 Arradon | M. Philippe LE COROLLER |
| Séné | 2, allée des Vosges Centre du Poulfanc 56860 Séné | M. Pascal BEROULE |
| Guidel | 7, place de Polignac 56520 Guidel | Mme Diane GOUJON |
Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le contrôle existe sur une entité lorsque la Caisse Régionale du Morbihan est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l'entité et si le pouvoir qu'elle détient sur cette dernière lui permet d'influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l'entité.
Le contrôle d'une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale du Morbihan la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale du Morbihan contrôle généralement la filiale lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf s'il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes.
Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale du Morbihan détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seule les activités pertinentes en raison notamment de l'existence d'accords contractuels, de l'importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d'autres faits et circonstances.
Le contrôle d'une entité structurée ne s'apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n'ont, par nature, pas d'incidence sur les rendements de l'entité. L'analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l'implication et des
Exclusions du périmètre de consolidation
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28-18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale du Morbihan sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
décisions de la Caisse Régionale du Morbihan lors de la création de l'entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale du Morbihan, des droits résultants d'accords qui confèrent à l'investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l'investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l'entité. Lorsqu'il existe un mandat de gestion, il convient de déterminer si le gérant agit en tant qu'agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l'entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.
Le contrôle conjoint s'exerce lorsqu'il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l'entité requièrent l'unanimité des parties partageant le contrôle.
Dans les entités traditionnelles, l'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. L'entité est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.
Aucune entité n'est consolidée à ce titre par la Caisse Régionale du Morbihan.
de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l'évolution de l'écart d'acquisition.
Lors d'acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l'influence notable la Caisse Régionale du Morbihan constate :
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
La Caisse Régionale du Morbihan ne détient pas de filiales étrangères.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par le traitement de ces écarts.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par des opérations de structure. Son périmètre de consolidation est détaillé dans la note 1.4.
L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses Régionales. Le prix de cession fixé initialement sur un multiple des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses Régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses Régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses Régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros. Le financement de « Sacam Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses Régionales (souscription par chacune des Caisses Régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de Sacam
Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)
Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses Régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses Régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses Régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.
Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses Régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond Mutualisation pour un montant de 255,26 millions d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d'euros au taux de 2,15% ont été consentis aux Caisses Régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « Sacam Mutualisation », dont 151,4 millions d'euros en faveur de la Caisse Régionale du Morbihan.
Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses Régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses Régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, la Caisse Régionale du Morbihan conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses Régionales 93,06 millions d'euros pour la Caisse Régionale du Morbihan).
contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.
La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.
Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale du Morbihan est assurée par la Direction Finances et Risques. Cette direction est rattachée au Directeur Général et a pour mission d'assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, paragraphe F « les facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS7.
Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.
(cf Rapport de gestion paragraphe E « les facteurs de risques » chapitre « le risque de crédit et de contrepartie).
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) |
279 873 | 263 086 |
| Instruments dérivés de couverture | 3 745 | 2 621 |
| Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) | 184 854 | 193 831 |
| Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
42 926 | 19 178 |
| Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle | 7 157 413 | 6 986 711 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 127 710 | 128 530 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciation) | 7 796 521 | 7 593 957 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) | 784 473 | 666 703 |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
152 473 | 138 889 |
| Provisions-Engagements par signature | -2 628 | -2 485 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 934 318 | 803 107 |
| Exposition maximale au risque de crédit | 8 730 839 | 8 397 064 |
Le montant des garanties et autres rehaussements de crédit reçus s'élève à :
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
/ | / |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3 432 438 | 3 195 543 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) | 192 482 | 136 284 |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
/ | / |
Les tableaux ci-après présentent l'exposition des différentes catégories d'actifs financiers ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.
| 31/12/16 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |
| Administration générale | 535 224 | / | / | / | 535 224 | |
| Banques centrales | / | / | / | / | / | |
| Etablissements de crédit | 43 632 | 787 | -787 | / | 42 845 | |
| Grandes entreprises | 1 341 086 | 79 593 | -55 775 | -26 473 | 1 258 838 | |
| Clientèle de détail | 5 450 210 | 137 702 | -74 577 | -57 804 | 5 317 829 | |
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
7 370 152 | 218 082 | -131 139 | -84 277 | 7 154 736 | |
| Valeur au bilan | 7 154 736 |
Les opérations internes au Crédit Agricole s'élèvent à 529 199 milliers d'euros.
(1) Dont encours clientèle restructurés pour 29 904 milliers d'euros.
| 31/12/15 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | dont encours bruts dépréciés Encours bruts sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |||
| Administration générale | 570 552 | / | / | / | 570 552 | ||
| Banques centrales | / | / | / | / | / | ||
| Etablissements de crédit | 19 931 | 787 | -787 | / | 19 144 | ||
| Grandes entreprises | 1 383 068 | 82 049 | -59 062 | -29 083 | 1 294 923 | ||
| Clientèle de détail | 5 193 718 | 137 979 | -78 217 | -37 428 | 5 078 073 | ||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
7 167 269 | 220 815 | -138 066 | -66 511 | 6 962 692 | ||
| Valeur au bilan | 6 962 692 |
Les opérations internes au Crédit Agricole s'élèvent à 839 143 milliers d'euros.
(1) Dont encours clientèle restructurés pour 30 454 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle : | ||
| Administration générale | 53 984 | 55 566 |
| Grandes entreprises | 256 754 | 174 773 |
| Clientèle de détail | 473 735 | 436 364 |
| Total Engagements de financement | 784 473 | 666 703 |
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle : | ||
| Administration générale | / | / |
| Grandes entreprises | 192 088 | 180 242 |
| Clientèle de détail | 14 613 | 18 657 |
| Total Engagements de garantie | 206 701 | 198 899 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Administration générale | 5 152 | 13 581 |
| Grandes entreprises | 801 302 | 748 244 |
| Clientèle de détail | 1 411 365 | 1 356 433 |
| Total Dettes envers la clientèle | 2 217 819 | 2 118 258 |
| 31/12/16 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 7 346 041 | 217 708 | -131 038 | -84 215 | 7 130 788 | ||
| Autres pays de l'Union |
|||||||
| Européenne | 16 294 | 347 | -89 | -36 | 16 169 | ||
| Autres pays d'Europe | 1 957 | 2 | -1 | -1 | 1 955 | ||
| Amérique du Nord | 472 | 11 | -10 | -20 | 442 | ||
| Amérique Centrale et du Sud | 287 | / | / | / | 287 | ||
| Afrique et Moyen Orient | 2 166 | 1 | / | -5 | 2 161 | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 2 935 | 13 | -1 | - | 2 934 | ||
| Japon | / | / | / | / | / | ||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
7 370 152 | 218 082 | -131 139 | -84 277 | 7 154 736 |
(1) Dont encours restructurés pour 29 904 milliers d'euros.
| 31/12/15 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 7 147 209 | 220 393 | -137 883 | -66 452 | 6 942 874 | ||
| Autres pays de l'Union Européenne |
14 181 | 305 | -85 | -58 | 14 038 | ||
| Autres pays d'Europe | 1 464 | 18 | / | / | 1 464 | ||
| Amérique du Nord | 477 | 13 | -12 | / | 465 | ||
| Amérique Centrale et du Sud | 369 | / | / | / | 369 | ||
| Afrique et Moyen Orient | 1 713 | 86 | -86 | / | 1 627 | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 856 | / | / | - | 1 855 | ||
| Japon | / | / | / | / | / | ||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
7 167 269 | 220 815 | -138 066 | -66 511 | 6 962 692 |
(1) Dont encours restructurés pour 30 454 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 | ||
|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle : | ||||
| France (y compris DOM-TOM) | 782 817 | 663 888 | ||
| Autres pays de l'Union Européenne | 1 457 | 2 574 | ||
| Autres pays d'Europe | 49 | 120 | ||
| Amérique du Nord | 33 | 34 | ||
| Amérique Centrale et du Sud | 6 | 8 | ||
| Afrique et Moyen Orient | 90 | 40 | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 21 | 39 | ||
| Japon | / | / | ||
| Total Engagements de financement | 784 473 | 666 703 | ||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle : | ||||
| France (y compris DOM-TOM) | 206 701 | 198 890 | ||
| Autres pays de l'Union Européenne | / | / | ||
| Autres pays d'Europe | / | 9 | ||
| Amérique du Nord | / | / | ||
| Amérique Centrale et du Sud | / | / | ||
| Afrique et Moyen Orient | / | / | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | / | / | ||
| Japon | / | / | ||
| Total Engagements de garantie | 206 701 | 198 899 |
| Dettes envers la clientèle par zone géographique | ||||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 2 199 229 | 2 100 408 | ||
| Autres pays de l'Union Européenne | 10 965 | 10 804 | ||
| Autres pays d'Europe | 1 776 | 1 931 | ||
| Amérique du Nord | 2 013 | 1 939 | ||
| Amérique Centrale et du Sud | 320 | 482 | ||
| Afrique et Moyen Orient | 2 323 | 1 682 | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 017 | 884 | ||
| Japon | 176 | 128 | ||
| Total Dettes envers la clientèle | 2 217 819 | 2 118 258 |
Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique
| 31/12/16 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance |
|||||||
| (En milliers d'euros) | <= 90 jours | > 90 jours <= 180 jours |
> 180 jours <= 1 an | > 1 an | des actifs financiers Valeur comptable en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
collectivement testées Dépréciations d'actifs individuellement et financiers |
| Instruments de capitaux | / | / | / | / | / | 362 991 | -21 447 |
| propres Instruments de dettes Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail |
/ / / / / / |
/ / / / / / |
/ / / / / / |
/ / / / / / |
/ / / / / / |
/ / / / / / |
-787 / / -787 / / |
| Prêts et avances Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail |
46 274 3 196 / / 12 601 30 477 |
66 / / / / 66 |
93 / / / 71 22 |
/ / / / / / |
46 433 3 196 / / 12 672 30 565 |
86 943 / / / 23 818 63 125 |
-214 629 / / / -82 248 -132 381 |
| Total Actif financiers en souffrance ou dépréciés individuellement |
46 274 | 66 | 93 | / | 46 433 | 449 934 | -236 863 |
| 31/12/15 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| en souffrance | Ventilation par ancienneté d'impayé des encours | ||||||||
| (En milliers d'euros) | <= 90 jours | > 90 jours <= 180 jours |
> 180 jours <= 1 an | > 1 an | des actifs financiers Valeur comptable en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
collectivement testées Dépréciations d'actifs individuellement et financiers |
||
| Instruments de capitaux | / | / | / | / | / | 346 273 | -21 412 | ||
| propres Instruments de dettes Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises |
/ / / / / |
/ / / / / |
/ / / / / |
/ / / / / |
/ / / / / |
/ / / / / |
-787 / / -787 / |
||
| Clientèle de détail Prêts et avances Administration générale Banques centrales Etablissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail |
/ 83 075 8 380 / 2 102 31 682 40 911 |
/ 470 / / / 61 409 |
/ 41 / / / / 41 |
/ / / / / / / |
/ 83 586 8 380 / 2 102 31 743 41 361 |
/ 82 749 / / / 22 987 59 762 |
/ -203 790 / / / -88 145 -115 645 |
||
| Total Actif financiers en souffrance ou dépréciés individuellement |
83 075 | 470 | 41 | / | 83 586 | 429 022 | -225 989 |
(cf Rapport de gestion paragraphe E « les facteurs de risques » chapitre « le risque de marché »).
La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.
| 31/12/16 | 31/12/15 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré | Total en | Total en | ||||
| <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
valeur de marché |
|
| Instruments de taux d'intérêts : | ||||||||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts | / | / | / | 176 | 225 | 3 344 | 3 745 | 2 621 |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Caps-Floors-Collars | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments conditionnels |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||||||||
| Opérations fermes de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Options de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments : Dérivés sur actions et indices boursiers |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Sous-Total | / | / | / | 176 | 225 | 3 344 | 3 745 | 2 621 |
| Opérations de change à terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif |
/ | / | / | 176 | 255 | 3 344 | 3 745 | 2 621 |
Instruments dérivés de couverture – juste valeur Actif :
Instruments dérivés de couverture – juste valeur Passif :
| 31/12/16 31/12/15 |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré | Total en valeur de |
Total en | ||||
| <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | marché | valeur de marché |
|
| Instruments de taux d'intérêts : | ||||||||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts | / | / | / | 4 848 | 33 150 | 54 811 | 92 809 | 96 671 |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Caps-Floors-Collars | / | / | / | / | 24 | 92 | 116 | 140 |
| Autres instruments conditionnels |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||||||||
| Opérations fermes de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Options de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments : | ||||||||
| Dérivés sur actions et indices boursiers |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Sous-Total | / | / | / | 4 848 | 33 174 | 54 903 | 92 925 | 96 811 |
| Opérations de change à terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif |
/ | / | / | 4 848 | 33 174 | 54 903 | 92 925 | 96 811 |
| 31/12/16 | 31/12/15 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré | Total en | Total en valeur de |
||||
| <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
marché | |
| Instruments de taux d'intérêts : | ||||||||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts | / | / | / | 141 | 246 159 | 32 120 | 278 420 | 261 610 |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Caps-Floors-Collars | / | / | / | 2 | / | 141 | 143 | 137 |
| Autres instruments conditionnels |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||||||||
| Opérations fermes de | / | / | / | / | / | / | / | / |
| change | ||||||||
| Options de change Autres instruments : |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur actions et | ||||||||
| indices boursiers | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | 36 | 40 | 91 |
| Sous-Total | / | / | / | 143 | 246 159 | 32 297 | 278 603 | 261 838 |
| Opérations de change à terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif |
/ | / | / | 143 | 246 159 | 32 297 | 278 603 | 261 838 |
| 31/12/16 31/12/15 |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré | Total en valeur de |
Total en valeur de |
||||
| <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | marché | marché | |
| Instruments de taux d'intérêts : | ||||||||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts | / | / | / | 141 | 942 | 2 321 | 3 404 | 3 354 |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Caps-Floors-Collars | / | / | / | 2 | / | 141 | 143 | 137 |
| Autres instruments conditionnels |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||||||||
| Opérations fermes de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Options de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments : | ||||||||
| Dérivés sur actions et indices boursiers |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | 2 933 | 2 933 | 4 654 |
| Sous-Total | / | / | / | 143 | 942 | 5 395 | 6 480 | 8 145 |
| Opérations de change à terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif |
/ | / | / | 143 | 942 | 5 395 | 6 480 | 8 145 |
| Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements | |||
|---|---|---|---|
| -- | -- | -- | -------------------------------------------------------------- |
| 31/12/16 | 31/12/15 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Total encours notionnel |
Total encours notionnel |
| Instruments de taux d'intérêts : | ||
| Futures | / | / |
| FRA | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts : | / | / |
| prêteur | 220 799 | 228 262 |
| emprunteur | 2 793 721 | 2 604 991 |
| Options de taux | / | / |
| Caps-Floors-Collars | 163 968 | 27 330 |
| Autres instruments conditionnels | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||
| Opérations fermes de change | / | / |
| Options de change | 12 998 | 12 302 |
| Autres instruments : | ||
| Dérivés sur actions et indices boursiers | / | / |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / |
| Autres | / | / |
| Sous-Total | 3 191 484 | 2 872 885 |
| Opérations de change à terme | 75 235 | 43 607 |
| Total notionnel | 3 266 721 | 2 916 492 |
Les montants indiqués correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses, ou au cumul des achats ou ventes de contrats.
(cf Rapport de gestion paragraphe E « les facteurs de risques » chapitre « le risque de change »).
| 31/12/16 | 31/12/15 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Euro | 9 368 320 | 9 368 320 | 9 130 354 | 9 130 353 | |
| Autres devises de l'Union Européenne | 800 | 800 | 882 | 882 | |
| Usd | 4 448 | 4 448 | 3 136 | 3 136 | |
| Jpy | / | / | / | / | |
| Autres devises | 772 | 772 | 861 | 862 | |
| Total bilan | 9 374 340 | 9 374 340 | 9 135 233 | 9 135 233 |
| 31/12/16 | 31/12/15 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Emprunts obligataires |
Dettes subordon nées à durée déterminée |
Dettes subordon nées à durée indétermi née |
Emprunts obligataires |
Dettes subordon nées à durée déterminée |
Dettes subordon nées à durée indétermi née |
|
| Euro | / | 51 442 | / | / | 81 361 | / | |
| Autres devises de l'Union Européenne |
/ | / | / | / | / | / | |
| Usd | / | / | / | / | / | / | |
| Jpy | / | / | / | / | / | / | |
| Autres devises | / | / | / | / | / | / | |
| Total en principal (1) | / | 51 442 | / | / | 81 361 | / |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé au remboursement à échéance d'un titre subordonné pour un montant de 30 000 milliers d'euros.
(cf Rapport de gestion paragraphe E « les facteurs de risques » chapitre « le risque de marché »).
(cf Rapport de gestion paragraphe E « les facteurs de risques » chapitre « le risque de liquidité et de financement»).
| 31/12/16 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | < = 3 mois |
> 3 mois à < = 1 an |
> 1 an à < = 5 ans |
> 5 ans | Total | |||
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
232 989 | 47 307 | 107 568 | 184 967 | 572 831 | |||
| Prêts et créances émis sur la clientèle | 415 357 | 759 542 | 2 639 523 | 3 512 098 | 7 326 520 | |||
| Total | 648 346 | 806 849 | 2 747 091 | 3 697 065 | 7 899 351 | |||
| Dépréciations | -215 416 | |||||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
7 683 935 |
| 31/12/15 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | < = 3 mois | > 3 mois à < = 1 an |
> 1 an à < = 5 ans |
> 5 ans | Total | |||
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
215 536 | 304 098 | 87 021 | 252 419 | 859 074 | |||
| Prêts et créances émis sur la clientèle | 432 010 | 825 014 | 2 514 441 | 3 375 873 | 7 147 338 | |||
| Total | 647 546 | 1 129 112 | 2 601 462 | 3 628 292 | 8 006 412 | |||
| Dépréciations | -204 577 | |||||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
7 801 835 |
| 31/12/16 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | < = 3 mois | > 3 mois à < = 1 an |
> 1 an à < = 5 ans |
> 5 ans | Total | ||
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
732 998 | 1 532 217 | 1 588 390 | 1 056 333 | 4 909 938 | ||
| Dettes envers la clientèle | 1 868 838 | 77 117 | 264 997 | 6 867 | 2 217 819 | ||
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle |
2 601 836 | 1 609 334 | 1 853 387 | 1 063 200 | 7 127 757 |
| 31/12/15 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | < = 3 mois | > 3 mois à < = 1 an |
> 1 an à < = 5 ans |
> 5 ans | Total | |||
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
793 795 | 1 470 745 | 1 703 103 | 783 783 | 4 751 426 | |||
| Dettes envers la clientèle | 1 639 089 | 86 043 | 369 823 | 23 303 | 2 118 258 | |||
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle |
2 432 884 | 1 556 788 | 2 072 926 | 807 086 | 6 869 684 |
| 31/12/16 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Dettes représentées par un titre : | |||||
| Bons de caisse | 144 | / | / | / | 144 |
| Titres du marché interbancaire | / | / | / | / | / |
| Titres de créances négociables | / | 98 006 | / | / | 98 006 |
| Emprunts obligataires | / | / | / | / | / |
| Autres dettes représentées par un titre | / | / | / | / | / |
| Dette représentées par un titre | 144 | 98 006 | / | / | 98 150 |
| Dettes subordonnées : | |||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée (1) | / | 1 599 | 49 843 | / | 51 442 |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | / | / | / | / | / |
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | / | / | / | / | / |
| Titres et emprunts participatifs | / | / | / | / | / |
| Dettes subordonnées | / | 1 599 | 49 843 | / | 51 442 |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé au remboursement à échéance d'un titre subordonné pour un montant de 30 000 milliers d'euros
| 31/12/15 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | > 3 mois | > 1 an | ||||
| <= 3 mois | à <= 1 an |
à <= 5 ans |
> 5 ans | Total | ||
| Dettes représentées par un titre : | ||||||
| Bons de caisse | 6 | / | 135 | / | 141 | |
| Titres du marché interbancaire | / | / | / | / | / | |
| Titres de créances négociables | 183 | 183 026 | / | / | 183 209 | |
| Emprunts obligataires | / | / | / | / | / | |
| Autres dettes représentées par un titre | / | / | / | / | / | |
| Dette représentées par un titre | 189 | 183 026 | 135 | / | 183 350 | |
| Dettes subordonnées : | ||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | / | 31 603 | 49 758 | / | 81 361 | |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | / | / | / | / | / | |
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | / | / | / | / | / | |
| Titres et emprunts participatifs | / | / | / | / | / | |
| Dettes subordonnées | / | 31 603 | 49 758 | / | 81 361 |
Les montants présentés correspondent aux montants attendus d'appel des garanties financières en risque, c'est-àdire qui ont fait l'objet de provision ou qui sont sous surveillance.
| 31/12/16 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total |
| Garanties financières données | / | / | 1 956 | / | / | 1 956 |
| 31/12/15 | ||||||
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Indéterminé | Total |
Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».
(cf Rapport de gestion paragraphe E « les facteurs de risques » chapitre « le risque de taux d'intérêt global » et « risque de change »)
Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
Couverture d'un investissement net en devise :
Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.
| 31/12/16 | 31/12/15 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur de marché | Montant | Valeur de marché | Montant | ||
| positive | négative | notionnel | positive | négative | notionnel | |
| Couverture de juste valeur : | 3 745 | 92 925 | 2 732 286 | 2 621 | 96 811 | 2 538 751 |
| Taux d'intérêt | 3 745 | 92 925 | 2 732 286 | 2 621 | 96 811 | 2 538 751 |
| Instruments de capitaux propres | / | / | / | / | / | / |
| Change | / | / | / | / | / | / |
| Crédit | / | / | / | / | / | / |
| Matières premières | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / |
| Couverture de flux de trésorerie : | / | / | / | / | / | / |
| Taux d'intérêt | / | / | / | / | / | / |
| Instruments de capitaux propres | / | / | / | / | / | / |
| Change | / | / | / | / | / | / |
| Crédit | / | / | / | / | / | / |
| Matières premières | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / |
| Couverture d'investissement net dans une activité à l'étranger : |
/ | / | / | / | / | / |
| Total des instruments dérivés de couverture |
3 745 | 92 925 | 2 732 286 | 2 621 | 96 811 | 2 538 751 |
La juste valeur correspond à la valeur Mark to Market des instruments financiers à terme, coupons courus inclus.
(cf Rapport de gestion paragraphe E « les facteurs de risques » chapitre « le risque opérationnel »).
Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale du Morbihan est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale du Morbihan est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque Centrale Européenne (BCE) et l'Autorité de contrôle prudentiel (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s'appliquent de manière progressive jusqu'au 31 décembre 2017, de même pour l'exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019.
Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l'exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l'exigence Bâle 1). Le niveau plancher a été supprimé. Cependant l'information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévue jusqu'à la fin de la période transitoire prévue fin 2017.
Les fonds propres sont répartis en trois catégories :
les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1),
les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d'instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l'émission de 5 ans.
Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d'inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l'objet d'une clause de « grand-père » qui s'étale sur 10 ans jusqu'à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.
Les déductions relatives aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent respectivement selon le type de l'instrument sur les montants du CET1, du Tier1 (AT1) et du Tier 2. Elles s'appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l'établissement n'est pas soumis à l'application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d'assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.
En 2016 comme en 2015 et selon la réglementation en vigueur, la Caisse Régionale du Morbihan a répondu aux exigences réglementaires.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 3 053 | 3 969 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 20 895 | 23 593 |
| Sur opérations avec la clientèle | 213 023 | 237 343 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente | 1 612 | 1 628 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
3 646 | 3 695 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 15 288 | 1 844 |
| Sur opérations de location-financement | / | / |
| Autres intérêts et produits assimilés | / | / |
| Produits d'intérêts (1) (2) | 257 517 | 272 072 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -2 833 | -3 141 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -64 292 | -76 518 |
| Sur opérations avec la clientèle | -24 104 | -21 616 |
| Sur dettes représentées par un titre | -317 | -492 |
| Sur dettes subordonnées | -4 432 | -4 434 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | -45 584 | -31 968 |
| Sur opérations de location-financement | / | / |
| Autres intérêts et charges assimilées | -39 | -40 |
| Charges d'intérêts | -141 601 | -138 209 |
(1) dont 5 082 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2016 contre 5 211 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
(2) dont 4 937 milliers d'euros correspondant à des rétrocessions de bonifications reçues de l'Etat notamment sur les prêts à taux zéro. Ce poste représentait 2 527 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
| 31/12/16 | 31/12/15 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 397 | -66 | 331 | 644 | -70 | 574 | |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 15 098 | -13 373 | 1 725 | 16 467 | -14 820 | 1 647 | |
| Sur opérations avec la clientèle | 27 620 | -1 104 | 26 516 | 26 391 | -985 | 25 406 | |
| Sur opérations sur titres | / | -2 | -2 | / | -2 | -2 | |
| Sur opérations de change | 53 | / | 53 | 46 | / | 46 | |
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
/ | / | / | / | / | / | |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers |
62 938 | -4 198 | 58 740 | 60 083 | -4 657 | 55 426 | |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 2 232 | -85 | 2 147 | 2 564 | -63 | 2 501 | |
| Produits nets des commissions | 108 338 | -18 828 | 89 510 | 106 195 | -20 597 | 85 598 |
Les commissions assimilables à des honoraires pour services rendus sont comptabilisées prorata temporis. Les commissions assimilées à des intérêts sont quant à elles calculées et comptabilisées également prorata temporis selon la durée et le montant de l'instrument concerné.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | / | / |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la Juste Valeur par résultat par nature (1) |
48 379 | 203 |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la Juste Valeur par résultat par option (1) |
-51 952 | -1 483 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) |
181 | 182 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | 60 | / |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
-3 332 | -1 098 |
(1) Cet agrégat intègre depuis 2008 les incidences des valorisations des BMTN émis structurés et de leur couverture. Au 31 décembre 2016 le montant correspondant à celles-ci est de + 5 320 milliers d'euros, contre + 8 073 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Profits | Pertes | Net | Profits | Pertes | Net | |
| Couvertures de juste valeur | ||||||
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts |
10 151 | 8 961 | 1 190 | 11 621 | 3 582 | 8 039 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) |
11 857 | 13 047 | -1 190 | 3 582 | 11 621 | -8 039 |
| Couvertures de flux de trésorerie Variations de juste valeur des dérivés de couverture – partie inefficace |
/ | / | / | / | / | / |
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger |
||||||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
/ | / | / | / | / | / |
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers |
||||||
| Variations de juste valeur des éléments couverts |
70 478 | 73 362 | -2 884 | 69 881 | 89 546 | -19 665 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture |
73 562 | 70 618 | 2 944 | 89 721 | 70 056 | 19 665 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments |
||||||
| financiers au risque de taux Variations de juste valeur de l'instrument de couverture – partie inefficace |
/ | / | / | / | / | / |
| Total résultat de la comptabilité de couverture |
166 048 | 165 988 | 60 | 174 805 | 174 805 | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | 17 848 | 11 897 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) |
2 782 | 2 276 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) |
-35 | -576 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances |
/ | / |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
20 595 | 13 597 |
(1) hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 « Coût du risque ».
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | / | / |
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance |
/ | / |
| Autres produits nets de l'activité assurance | / | / |
| Variation des provisions techniques des contrats d'assurance |
/ | / |
| Produits/charges nets des immeubles de placement | -87 | -120 |
| Autres produits/charges nets | -1 558 | -1 328 |
| Produits (charges) des autres activités | -1 645 | - 1 448 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Charges de personnel | 69 617 | 69 961 |
| Impôts et taxes (1) | 6 272 | 4 592 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation |
51 857 | 48 411 |
| Charges générales d'exploitation | 127 746 | 122 964 |
(1) dont 830 milliers d'euros au titre du Fonds de Résolution Unique et 947 milliers d'euros au titre du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution
Le montant des charges générales d'exploitation intègre les honoraires des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale du Morbihan.
La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2016 est donnée ci-dessous :
| (En milliers d'euros hors taxe) | ERNST & YOUNG Audit |
Price Waterhouse Coopers Audit |
Total | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | |
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
60 | 60 | 60 | 60 | 120 |
| Emetteur | 60 | 60 | 60 | 60 | 120 |
| Filiales intégrées globalement | / | / | / | / | / |
| Autres services | / | / | / | / | / |
| Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes |
/ | / | / | / | / |
| Emetteur | / | / | / | / | / |
| Filiales intégrées globalement | / | / | / | / | / |
| Autres prestations | / | / | / | / | / |
| Services autres que la certification des comptes |
/ | / | / | / | / |
| Total | 60 | 60 | 60 | 60 | 120 |
Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés du groupe, consolidées par intégration globale
| QANTALIS | MAZARS | Total | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros hors taxe) | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | |
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
7 | 7 | 2 | 2 | 9 | |
| Autres services Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaires aux comptes |
/ / |
/ / |
/ | / | / / |
|
| Services autres que la certification des comptes Total |
/ 7 |
/ 7 |
/ 2 |
/ 2 |
/ 9 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | 3 987 | 3 913 |
| - Immobilisations corporelles | 3 900 | 3 864 |
| - Immobilisations incorporelles | 87 | 49 |
| Dotations (reprises) aux dépréciations | -14 | 146 |
| - Immobilisations corporelles | -14 | 146 |
| - Immobilisations incorporelles | / | / |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
3 973 | 4 059 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -76 959 | -76 754 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | / | / |
| Prêts et créances | -74 858 | -70 499 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | / | / |
| Autres actifs | -432 | -444 |
| Engagements par signature | -817 | -1 469 |
| Risques et charges | -852 | -4 342 |
| Reprises de provisions et de dépréciations | 54 510 | 56 497 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | / | / |
| Prêts et créances | 47 054 | 45 751 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | / | / |
| Autres actifs | 27 | 131 |
| Engagements par signature | 644 | 1 361 |
| Risques et charges | 6 785 | 9 254 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | -22 449 | -20 257 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement |
/ | / |
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -315 | -452 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 706 | 741 |
| Décotes sur les crédits restructurés | -69 | -170 |
| Pertes sur engagements par signature | / | -1 |
| Autres pertes | / | -10 |
| Autres produits | / | / |
| Autres pertes nettes | 322 | 108 |
| Coût du risque | -22 127 | -20 149 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation | -67 | -410 |
| Plus-values de cession | 122 | 36 |
| Moins-values de cession | -189 | -446 |
| Titres de capitaux propres consolidés | / | / |
| Plus-values de cession | / | / |
| Moins-values de cession | / | / |
| Produits (charges) nets sur opérations de regroupement | / | / |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | -67 | -410 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant de l'exercice | -19 759 | -29 929 |
| Charge/Produit d'impôt différé (1) | -4 634 | 4 055 |
| Impôts sur les bénéfices consolidés | -24 393 | -25 874 |
(1) Dont 8 898 milliers d'euros de charge d'impôt différés au titre de l'exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 portant le taux d'imposition courant de 34 ,43% à 28,92%. Cette charge est relative aux impôts différés pour lesquels le retournement est prévu à compter de l'exercice 2020
| (En milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt |
Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 67 131 | 34,43% | -23 113 |
| Effet des différences permanentes | 805 | ||
| Effets des différences de taux d'imposition des entités étrangères | / | ||
| Effets des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
1 897 | ||
| Effets de l'imposition à taux réduit | 25 | ||
| Effets des autres éléments | -4 007 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 36,34 % | -24 393 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016.
le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres ;
la liste et le montant des différences temporelles pour lesquelles aucun actif d'impôt différé n'a été constaté.
| (En milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt |
Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 82 930 | 38,00 % | -31 513 |
| Effet des différences permanentes | -1 470 | ||
| Effets des différences de taux d'imposition des entités étrangères | / | ||
| Effets des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
5 660 | ||
| Effets de l'imposition à taux réduit | 25 | ||
| Effets des autres éléments | 1 424 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 31,20 % | -25 874 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
||
| Gains et pertes sur écarts de conversion | / | / |
| Ecart de réévaluation de la période | / | / |
| Transferts en résultat | / | / |
| Autres variations | / | / |
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | 810 | 3 486 |
| Ecart de réévaluation de la période | 3 592 | 5 670 |
| Transferts en résultat | -2 782 | -2 184 |
| Autres variations | / | / |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | / | / |
| Ecart de réévaluation de la période | / | / |
| Transferts en résultat | / | / |
| Autres variations | / | / |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés en capitaux propres recyclables des entreprises mise en équivalence |
/ | / |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
804 | -28 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur entreprises mises en équivalence |
/ | / |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
/ | / |
| Gains et pertes nets comptabilisés en capitaux propres recyclables |
1 614 | 3 458 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
||
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | -254 | -83 |
| Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
/ | / |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
-140 | 28 |
| Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
||
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
/ | / |
| Gains et pertes nets comptabilisés en capitaux propres non recyclables |
-394 | -55 |
| Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres (1) |
1 220 | 3 403 |
| Dont part Groupe | 1 220 | 3 403 |
| Dont participations ne donnant pas le contrôle | / | / |
(1) Les données « total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente » se décomposent comme ci-après :
Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d'impôt
| 3 1 / 1 2 / 1 5 |
Va ia io t r n |
3 1 / 1 2 / 1 6 |
||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ( i l l ie d 'e ) En m rs ur os |
Br t u |
ô Im t p |
Ne t d ô 'im t p |
Ne t do t n t p ar g ro up e |
Br t u |
ô Im t p |
Ne t d ô 'im t p |
Ne t do t n t p ar g ro up e |
Br t u |
ô Im t p |
Ne t d ô 'im t p |
Ne t do t n t p ar g ro up e |
| és in b i l is d ire Ga t p te ta te t e s e er s c om p c m en n i la b les ta ca p ux p ro p re s r ec y c |
||||||||||||
| éc Ga ins de ion t p te ts e er s s ur ar co nv er s |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| à Ga ins i fs d isp i b le la t p te t te e er s s ur ac on ve n |
9 2 3 1 7 |
-2 8 0 7 |
6 9 6 1 1 |
6 9 6 1 1 |
8 0 1 |
8 0 4 |
6 1 1 4 |
6 1 1 4 |
2 0 3 3 5 |
-2 0 0 3 |
8 3 0 1 5 |
8 3 0 1 5 |
| ér és d de Ga ins t p te ins tru ts iv tu e er s s ur me n co uv er re |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és à ê fs de Ga ins i in t te t ts t tre e p er s su r a c no n co ur an s é és d c |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és b l d Ga ins t te ts ta i is ire te t e p er s ne co mp c me n en és la b les ho i ta t i t ise ca p ux p ro p res r ec y c rs en m s en , éq len iva u ce |
1 9 7 2 3 |
-2 8 0 7 |
1 6 9 1 6 |
1 6 9 1 6 |
8 1 0 |
8 0 4 |
1 6 1 4 |
1 6 1 4 |
2 0 5 3 3 |
-2 0 0 3 |
1 8 5 3 0 |
1 8 5 3 0 |
| és b l d Ga ins t te ts ta i is ire te t e p er s ne co mp c me n en és la b les de i ta t i t ise ca p ux p ro p res rec y c s en m s en éq len iva u ce |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és Ga in b i l is d ire t p te ts ta te t e s e er s ne co m p c m en n i la b les ta ca p ux p ro p re s r ec y c |
9 2 3 1 7 |
-2 8 0 7 |
6 9 6 1 1 |
6 9 6 1 1 |
8 0 1 |
8 0 4 |
6 1 1 4 |
6 1 1 4 |
2 0 3 3 5 |
-2 0 0 3 |
8 3 0 1 5 |
8 3 0 1 5 |
| és Ga in b i l is d ire t p te ta te t e s e er s c om p c m en n i la b les ta ca p p ro p re s n on re cy c ux |
||||||||||||
| Ga ins ie ls lo i t p te tu ta t e e er n g es p os mp s a c ar su r a va à ê é és Ga ins i fs d t p te t ts tre e er no n c ou n s s ur ac ra c |
-3 8 2 8 |
1 3 1 7 |
-2 5 1 1 |
-2 5 1 1 |
-2 5 4 |
-1 4 0 |
-3 9 4 |
-3 9 4 |
-4 0 8 2 |
1 1 7 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
| ô és b l Ga ins t te t im t ta i is i ta e p er s av an p co mp e n ca p ux és la b les ho i ise t t p ro p res no n rec c rs en m s en y éq iva len ce u |
-3 8 2 8 |
1 3 1 7 |
-2 5 1 1 |
-2 5 1 1 |
-2 5 4 |
-1 4 0 |
-3 9 4 |
-3 9 4 |
-4 0 8 2 |
1 1 7 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
| ô és Ga ins im b i l is i t te t t ta ta e p er s av an p co mp e n ca p ux és éq la b les de i ise iva len t t p ro p res n on re cy c s e n m s e n ce u |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| és in b i l is d ire Ga t p te ts ta te t e s e er s ne co m p c m en n i la b les ta ca p ux p ro p re s n on re cy c |
-3 8 2 8 |
1 3 1 7 |
-2 5 1 1 |
-2 5 1 1 |
-2 5 4 |
-1 4 0 |
-3 9 4 |
-3 9 4 |
-4 0 8 2 |
1 1 7 7 |
-2 9 0 5 |
-2 9 0 5 |
| és in b i l is d ire Ga t te ts ta te t e s e p er s ne c om p c m en n i ta ca p ux p ro p re s |
8 1 5 9 5 |
-1 4 9 0 |
1 4 4 0 5 |
1 4 4 0 5 |
5 5 6 |
6 6 4 |
1 2 2 0 |
1 2 2 0 |
1 6 4 5 1 |
-8 2 6 |
1 5 6 2 5 |
1 5 6 2 5 |
Le secteur d'activité de la Caisse Régionale du Morbihan est celui de la banque de proximité en France.
La clientèle du Crédit Agricole du Morbihan comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. Le Crédit Agricole du Morbihan commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie.
| 31/12/16 | 31/12/15 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Caisse | 27 847 | / | 24 639 | / | |
| Banques centrales | 7 070 | / | 4 128 | / | |
| Valeur au bilan | 34 917 | / | 28 767 | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 278 603 | 261 838 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 1 270 | 1 248 |
| Valeur au bilan | 279 873 | 263 086 |
| dont titres prêtés | / | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / |
| Titres détenus à des fins de transaction | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / |
| Instruments dérivés | 278 603 | 261 838 |
| Valeur au bilan | 278 603 | 261 838 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Créances sur la clientèle | / | / |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes | / | / |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 1 270 | 1 248 |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / |
| Valeur au bilan | 1 270 | 1 248 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 6 480 | 8 145 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 521 808 | 509 940 |
| Valeur au bilan | 528 288 | 518 085 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / |
| Dettes représentées par un titre | / | / |
| Dettes envers la clientèle | / | / |
| Dettes envers les établissements de crédit | / | / |
| Instruments dérivés | 6 480 | 8 145 |
| Valeur au bilan | 6 480 | 8 145 |
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
||
| Dépôts d'établissements de crédit | / | / | / | / | ||
| Autres dépôts | / | / | / | / | ||
| Titres de dettes (1) | 521 808 | 311 808 | 509 940 | 299 940 | ||
| Passifs subordonnés | / | / | / | / | ||
| Autres passifs financiers | / | / | / | / | ||
| Total Passifs financiers à la juste valeur |
521 808 | 311 808 | 509 940 | 299 940 |
Depuis l'exercice 2007, la Caisse Régionale comptabilise ses BMTN émis structurés en « passifs financiers à la juste valeur par résultat ».
(1) La variation de la rubrique « Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat » résulte principalement de l'évolution de la valeur de marché des BMTN structurés émis et des swaps de couverture associés (+5,3 millions d'euros) au regard de l'évolution de la qualité de signature de Crédit Agricole S.A. et de la sécurisation du portefeuille des BMTN structurés.
L'information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêts et de change.
| 31/12/16 | 31/12/15 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
| Effets publics et valeurs assimilées | 42 699 | 670 | / | 43 055 | 605 | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 142 155 | 1 291 | / | 150 776 | 2 859 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | 5 945 | 1 690 | 65 | 7 854 | 1 625 | 69 |
| Titres de participation non consolidés (2) | 679 770 | 17 562 | 615 | 405 563 | 15 462 | 759 |
| Total des titres disponibles à la vente | 870 569 | 21 213 | 680 | 607 248 | 20 551 | 828 |
| Créances disponibles à la vente | / | / | / | / | / | / |
| Total des créances disponibles à la vente | / | / | / | / | / | / |
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) |
870 569 | 21 213 | 680 | 607 248 | 20 551 | 828 |
| Impôts | / | -2 100 | -97 | / | -2 915 | -108 |
| Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (net d'impôts) |
870 569 | 19 113 | 583 | 607 248 | 17 636 | 720 |
(1) dont 21,45 millions d'euros au 31 décembre 2016 comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances contre 21,41 millions d'euros au 31 décembre 2015.
(2) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a souscrit à l'augmentation de capital du titres SAS Rue La Boétie par acquisition de nouvelles parts. Par ailleurs, par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 349 340 milliers d'euros au 31 décembre 2016 et 323 657 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Titres de dettes | ||
| - Titres non cotés sur un marché actif | 787 | 5 810 |
| Prêts et avances | ||
| - Comptes et prêts | 9 400 | 14 121 |
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | 4 451 | 8 420 |
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | / | / |
| - Valeurs reçues en pension | / | / |
| - Titres reçus en pension livrée (1) | 33 445 | / |
| - Prêts subordonnés | / | / |
| Autres prêts et créances | / | / |
| Valeur brute | 43 632 | 19 931 |
| Dépréciations | 787 | 787 |
| Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit | 42 845 | 19 144 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Titres de dettes | ||
| - Titres non cotés sur un marché actif | / | / |
| Prêts et avances | ||
| - Comptes ordinaires | 221 158 | 197 554 |
| - Comptes et avances à terme (2) | 308 041 | 620 885 |
| - Prêts subordonnés (3) | / | 20 704 |
| Valeur brute | 529 199 | 839 143 |
| Dépréciations | / | / |
| Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole | 529 199 | 839 143 |
| Valeur au bilan | 572 044 | 858 287 |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé à une opération de cession temporaire de titres (reporeverse/repo) sur une période d'1 an dans le cadre de la gestion de son ratio LCR.
(2)La variation de cet agrégat est liée à la tombée d'échéance d'un accord de refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. pour un montant de 295 millions d'euros.
(3)Au cours de l'exercice 2016, Crédit Agricole S.A. a procédé au remboursement anticipé total du Prêt subordonné à durée indéterminée émis en 2001.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Créances commerciales | 14 986 | 14 656 |
| Autres concours à la clientèle | 7 263 665 | 7 081 402 |
| Titres reçus en pension livrée | / | / |
| Prêts subordonnés | 128 | 128 |
| Titres non cotés sur un marché actif | 367 | 367 |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | / | / |
| Créances nées d'opérations de réassurance | / | / |
| Avances en compte courants d'associés | 8 551 | 9 404 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 38 823 | 41 381 |
| Valeur brute | 7 326 520 | 7 147 338 |
| Dépréciations | 214 629 | 203 790 |
| Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle | 7 111 891 | 6 943 548 |
| Opérations de crédit bail | ||
| Location-financement immobilier | / | / |
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées | / | / |
| Valeur brute | / | / |
| Dépréciations | / | / |
| Valeur nette des opérations de location financement | / | / |
| Valeur au bilan | 7 111 891 | 6 943 548 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | 62 048 | 62 786 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 65 662 | 65 744 |
| Total | 127 710 | 128 530 |
| Dépréciations | / | / |
| Valeur au bilan | 127 710 | 128 530 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par cette opération.
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Varia tion de périmè tre |
Dotations | Reprises/ Utilisa tions |
Ecart de conversion |
Autres mouve ments/ Transferts |
31/12/16 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit |
787 | / | / | / | / | / | 787 |
| Créances sur la clientèle | 203 790 | / | 76 378 | 65 539 | / | / | 214 629 |
| dont dépréciations collectives | 66 511 | / | 35 530 | 17 764 | / | / | 84 277 |
| Opérations de crédit-bail | / | / | / | / | / | / | / |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Actifs disponibles à la vente | 21 413 | / | 35 | / | / | / | 21 448 |
| Autres actifs financiers | 490 | / | 433 | 550 | / | / | 373 |
| Total des dépréciations des actifs financiers |
226 480 | / | 76 846 | 66 089 | / | / | 237 237 |
6.8. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers
| (En milliers d'euros) | 31/12/14 Retraité |
Varia tion de périmè tre |
Dotations | Reprises/ Utilisa tions |
Ecart de conversion |
Autres mouve ments/ Transferts |
31/12/15 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit |
787 | / | / | / | / | / | 787 |
| Créances sur la clientèle | 191 339 | / | 72 369 | 59 918 | / | / | 203 790 |
| dont dépréciations collectives | 51 208 | / | 23 235 | 7 932 | / | / | 66 511 |
| Opérations de crédit-bail | / | / | / | / | / | / | / |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Actifs disponibles à la vente | 20 839 | / | 577 | 3 | / | / | 21 413 |
| Autres actifs financiers | 398 | / | 444 | 352 | / | / | 490 |
| Total des dépréciations des actifs financiers |
213 363 | / | 73 390 | 60 273 | / | / | 226 480 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas exposée au risque souverain sur les pays sous surveillance.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit : | ||
| Comptes et emprunts | 398 | 285 |
| dont comptes ordinaires créditeurs | 57 | 284 |
| dont comptes et emprunts au jour le jour | / | / |
| Valeurs données en pension | / | / |
| Titres donnés en pension livrée (1) | 33 513 | / |
| Total | 33 911 | 285 |
| Opérations internes au Crédit Agricole : | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | 160 | 42 178 |
| Comptes et avances à terme | 4 875 867 | 4 708 963 |
| Total | 4 876 027 | 4 751 141 |
| Valeur au bilan | 4 909 938 | 4 751 426 |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé à une opération de cession temporaire de titres (reporeverse/repo) sur une période d'1 an dans le cadre de la gestion de son ratio LCR
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Dettes représentées par un titre : | ||
| Bons de caisse | 144 | 141 |
| Titres du marché interbancaire | / | / |
| Titres de créances négociables | 98 006 | 183 209 |
| Emprunts obligataires | / | / |
| Autres dettes représentées par un titre | / | / |
| Valeur au bilan | 98 150 | 183 350 |
| Dettes subordonnées : | ||
| Dettes subordonnées à durée déterminée (1) | 51 442 | 81 361 |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | / | / |
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | / | / |
| Titres et emprunts participatifs | / | / |
| Valeur au bilan | 51 442 | 81 361 |
| Total | 149 592 | 264 711 |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé au remboursement à échéance d'un titre subordonné pour un montant de 30 000 milliers d'euros.
Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale du Morbihan.
La directive et le règlement européens sur les exigences de fonds propres des établissements de crédit et des entreprises d'investissement – CRD 4/CRR définissent les conditions selon lesquelles les instruments subordonnés peuvent bénéficier du statut de fonds propres réglementaires et prévoit les modalités et les conditions de la disqualification progressive entre le 1er janvier 2014 (date d'entrée en vigueur de la CRD 4 et du CRR) et le 1er janvier 2022 des anciens instruments qui ne remplissent pas ces conditions.
Toutes les émissions de dettes subordonnées, qu'il s'agisse des nouvelles émissions ou des émissions plus anciennes, sont susceptibles de faire l'objet d'absorption de pertes par renflouement interne ("bail-in") dans certaines circonstances et notamment en cas de résolution de la banque émettrice, conformément à l'ordonnance du 20 août 2015 portant diverses dispositions d'adaptation à la législation au droit de l'Union européenne en matière financière transposant, en droit français, la directive européenne sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (BRRD) du 15 mai 2014.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas procédé à l'émission de dettes subordonnées au titre de l'exercice 2016.
| 31/12/2016 | Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention cadre de compensation et autres accords similaires |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants | Montants | Montants | Autres montants compensables sous conditions |
|||||
| Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) |
bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
bruts des passifs effective ment compensés comptable ment |
nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des passifs financiers relevant de la convention cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôts de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
||
| Dérivés | 282 308 | / | 282 308 | 5 946 | / | 276 362 | ||
| Prises en pension de titres (1) |
145 653 | 112 208 | 33 445 | 33 399 | / | 46 | ||
| Prêts de titres | / | / | / | / | / | / | ||
| Autres instruments financiers |
/ | / | / | / | / | / | ||
| Total des actifs financiers soumis à compensation |
427 961 | 112 208 | 315 753 | 39 345 | / | 276 408 |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé à une opération de cession temporaire de titres (reporeverse/repo) sur une période d'1 an dans le cadre de la gestion de son ratio LCR
| 31/12/2015 | Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention cadre de compensation et autres accords similaires |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants Montants |
Autres montants compensables sous conditions |
||||||
| Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) |
Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
bruts des passifs effective ment compensés comptable ment |
nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des passifs financiers relevant de la convention cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôts de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
|
| Dérivés | 264 368 | / | 264 368 | 4 431 | / | 259 937 | |
| Prises en pension de titres |
/ | / | / | / | / | / | |
| Prêts de titres | / | / | / | / | / | / | |
| Autres instruments financiers |
/ | / | / | / | / | / | |
| Total des actifs financiers soumis à compensation |
264 368 | / | 264 368 | 4 431 | / | 259 937 |
| 31/12/2016 | Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention cadre de compensation et autres accords similaires |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants | Montants | Autres montants compensables sous conditions |
|||||
| Nature des instruments finaniciers (En milliers d'euros) |
Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
bruts des passifs effective ment compensés comptable ment |
nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des passifs financiers relevant de la convention cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôts de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
|
| Dérivés | 96 472 | / | 96 472 | 5 946 | / | 90 523 | |
| Prises en pension de titres (1) |
145 817 | 112 208 | 33 609 | 33 399 | / | 210 | |
| Prêts de titres | / | / | / | / | / | / | |
| Autres instruments financiers |
/ | / | / | / | / | / | |
| Total des passifs financiers soumis à compensation |
242 289 | 112 208 | 130 081 | 39 345 | / | 90 736 |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé à une opération de cession temporaire de titres (reporeverse/repo) sur une période d'1 an dans le cadre de la gestion de son ratio LCR
| 31/12/2015 | Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention cadre de compensation et autres accords similaires |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants Montants |
Autres montants compensables sous conditions |
|||||||
| Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) |
Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
bruts des passifs effective ment compensés comptable ment |
nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Montants bruts des passifs financiers relevant de la convention cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôts de garantie |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation |
||
| Dérivés | 100 302 | / | 100 302 | 4 431 | / | 95 871 | ||
| Prises en pension de titres |
/ | / | / | / | / | / | ||
| Prêts de titres | / | / | / | / | / | / | ||
| Autres instruments financiers |
/ | / | / | / | / | / | ||
| Total des passifs financiers soumis à compensation |
100 302 | / | 100 302 | 4 431 | / | 95 871 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Impôts courants | 2 644 | 1 940 |
| Impôts différés (1) | 50 790 | 52 938 |
| Total des actifs d'impôts courants et différés | 53 434 | 54 878 |
| Impôts courants | / | 4 846 |
| Impôts différés | 1 495 | 31 |
| Total des passifs d'impôts courants et différés | 1 495 | 4 877 |
(1) Dont diminution avant compensation, du stock d'impôts différés actifs de 28 299 milliers d'euros et d'impôts différés passifs de 19 711 milliers d'euros au titre de l'exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 portant le taux d'imposition courant de 34 ,43% à 28,92%. Cette diminution du stock d'impôts différés est relative aux impôts différés pour lesquels le retournement est prévu à compter de l'exercice 2020
Le net des actifs et passifs d'impôts différés se décompose comme suit :
| 31/12/16 | 31/12/15 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Impôts différés Actif |
Impôts différés Passif |
Impôts différés Actif |
Impôts différés Passif |
|
| Décalages temporaires comptables-fiscaux | 37 430 | / | 36 105 | / | |
| Charges à payer non déductibles | 8 650 | / | 7 036 | / | |
| Provisions pour risques et charges non déductibles | 31 526 | / | 32 039 | / | |
| Autres différences temporaires | -2 746 | / | -2 970 | / | |
| Impôts différés sur Réserves latentes | 792 | 2 003 | 961 | 2 806 | |
| Actifs disponibles à la vente | / | 2 003 | / | 2 806 | |
| Couvertures de Flux de Trésorerie | / | / | / | / | |
| Gains et pertes/écarts actuariels | 792 | / | 961 | / | |
| Impôts différés sur Résultat | 115 737 | 102 662 | 138 965 | 120 318 | |
| Effet des compensations | -104 664 | -104 665 | -123 124 | -123 124 | |
| Total Impôts différés | 49 295 | / | 52 907 | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Autres actifs : | 159 880 | 80 698 |
| Comptes de stock et emplois divers | 2 996 | 4 160 |
| Gestion collective des titres Livret développement durable | / | / |
| Débiteurs divers (1) | 156 630 | 76 405 |
| Comptes de règlements | 254 | 133 |
| Capital souscrit non versé | / | / |
| Autres actifs d'assurance | / | / |
| Parts des réassureurs dans les provisions techniques | / | / |
| Comptes de régularisation : | 46 674 | 51 164 |
| Comptes d'encaissement et de transfert | 4 396 | 15 780 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 12 | 19 |
| Produits à recevoir | 39 277 | 33 614 |
| Charges constatées d'avance | 245 | 385 |
| Autres comptes de régularisation | 2 744 | 1 366 |
| Valeur nette au bilan | 206 554 | 131 862 |
(1) Dont 182,7 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Autres passifs : (1) | 136 602 | 119 603 |
| Comptes de règlements | / | / |
| Créditeurs divers | 133 013 | 114 896 |
| Versement restant à effectuer sur titres | 3 589 | 4 707 |
| Autres passifs d'assurance | / | / |
| Autres | / | / |
| Comptes de régularisation : | 110 448 | 96 537 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 14 590 | 7 505 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | / | / |
| Produits constatés d'avance | 42 717 | 40 793 |
| Charges à payer | 44 194 | 40 373 |
| Autres comptes de régularisation | 8 947 | 7 866 |
| Valeur nette au bilan | 247 050 | 216 140 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.
(2) Les montants sont indiqués en nets.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
La Caisse Régionale du Morbihan ne possède pas d'intérêts dans des partenariats ou dans des entreprises associées.
| 6.17. Immeubles de placement |
|
|---|---|
| --------------------------------- | -- |
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/16 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 2 981 | / | / | / | / | 16 | 2 997 |
| Amortissements et dépréciations |
-970 | / | -87 | / | / | / | -1 057 |
| Valeur au bilan | 2 011 | / | -87 | / | / | 16 | 1 940 |
La valeur de marché des immeubles de placement correspond au coût amorti.
| (En milliers d'euros) | 31/12/14 Retraité |
Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/15 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 3 114 | / | 204 | -234 | / | -103 | 2 981 |
| Amortissements et dépréciations |
-967 | / | -92 | 89 | / | / | -970 |
| Valeur au bilan | 2 147 | / | 112 | -145 | / | -103 | 2 011 |
6.18. Immobilisations corporelles et incorporelles
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/16 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles |
|||||||
| Valeur brute | 89 333 | / | 4 250 | -2 642 | / | -2 | 90 939 |
| Amortissements et dépréciations |
-43 428 | / | -3 899 | 2 439 | / | / | -44 888 |
| Valeur au bilan Immobilisations incorporelles |
45 905 | / | 351 | -203 | / | -2 | 46 051 |
| Valeur brute | 972 | / | 99 | / | / | / | 1 071 |
| Amortissements et Dépréciations |
-190 | / | -87 | / | / | -277 | |
| Valeur au bilan | 782 | / | 12 | / | / | / | 794 |
| (En milliers d'euros) | 01/01/15 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/15 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations | |||||||
| corporelles Valeur brute |
91 160 | / | 3 120 | -5 048 | / | 101 | 89 333 |
| Amortissements et dépréciations |
-43 983 | / | -4 009 | 4 564 | / | / | -43 428 |
| Valeur au bilan | 47 177 | / | -889 | -484 | / | 101 | 45 905 |
| Immobilisations incorporelles |
|||||||
| Valeur brute | 6 432 | / | 95 | -5 555 | / | / | 972 |
| Amortissements et Dépréciations |
-5 696 | / | -49 | 5 555 | / | / | -190 |
| Valeur au bilan | 736 | / | 46 | / | / | / | 782 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ces écarts.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
| ( i l l ier d 'eu ) En m s ro s |
3 / 2 / 1 1 15 |
iat ion Va r s de ér èt im p re |
ion Do ta t s |
ise Re s ut p r ée i l is s |
ise Re p r s n on ée i l is ut s |
Ec de t ar ion co nv er s |
Au tre s mo ts uv em en |
3 / 2 / 6 1 1 1 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| és ép à és de de d la Pro is ion in i t t tra i te v s p ou r mn ar re co ng , èr é- é de f de da l les du l in i t tra i te i tra i c ar r e e p r re s, m va ér à ég à ( l 'em lo ta t ieu i, im ta t ion av an g es p os rs p r es p res s é d f ) ( ) in ies 1 |
8 0 5 7 |
/ | 0 1 5 |
8 4 |
9 1 |
/ | 0 1 5 |
9 9 5 5 |
| éc Pro is ion isq d 'ex ion de t ts s p ou ue s s e ng ag em en p ar v r r u ig tu s na re |
2 4 8 5 |
/ | 8 1 7 |
3 1 |
6 4 3 |
/ | / | 2 6 2 8 |
| f Pro is ion isq isc v s p ou r r ue s au x |
6 5 |
/ | 9 1 1 |
6 4 |
/ | / | / | 2 0 1 |
| Pro is ion isq de l i ig t s p ou ue s es v r r |
7 | / | / | / | / | / | / | 7 |
| d 'in Pro is ion isq G I E t iss t v s p ou r r ue s s ur ve s em en |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion t ic ip t ion v s s ur p ar a s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| ér ls Pro is ion isq t ion v s p ou r r ue s o p a ne |
3 9 3 4 |
/ | 0 8 9 1 |
3 2 5 |
9 5 7 |
/ | / | 3 2 3 7 |
| ép Pro vis ion isq les du its log ( 2 ) t s p ou r r ue s s ur p ro arg ne em en |
1 0 5 1 3 |
/ | 4 2 7 7 |
/ | / | / | / | 1 4 7 9 0 |
| ô is ion im Pro ts v s p ou r p |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion ion tru tu t s p ou es c ra s v r r |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Au is ion isq ha ( 3 ) tre t c s p rov s p ou ue s e rg es r r |
1 3 2 5 4 |
/ | 3 0 6 1 |
3 1 7 9 |
6 0 1 2 |
/ | / | 7 1 2 4 |
| l To ta |
3 6 1 5 5 |
/ | 9 0 5 4 |
3 6 9 2 |
6 3 1 7 |
/ | 1 0 5 |
3 3 9 8 2 |
(1) Les « autres mouvements » correspondent aux écarts actuariels sur avantages postérieurs à l'emploi régime à prestations définies, enregistrés en capitaux propres et détaillés en note 7.4
(2) Le détail de la provision épargne logement est présenté ci-après
(3) La dotation aux provisions intègre principalement des provisions sur créances clientèle.
| ( En i l l ier d 'eu ) m s ro s |
0 1 / 0 1 / 15 |
iat ion de Va r s ér èt im p re |
Do ion ta t s |
ise Re s ut p r ée i l is s |
ise Re p r s n on ée i l is ut s |
Ec de t ar ion co nv er s |
Au tre s mo ts em en uv |
3 1 / 1 2 / 15 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| és ép à és Pro is ion in de i de d la i t t tra te s p ou mn ar re co ng v r , èr é- é de f in de i i da i l les du i l t tra te tra e e p re m c ar r r s, va ér à ég à ( ieu l 'em lo i, im ion ta t ta t av an g es p os rs p r es p res s é d f ) in ies |
5 9 0 9 |
/ | 8 | 7 1 |
1 9 |
/ | -2 0 |
5 8 0 7 |
| éc Pro is ion isq d 'ex ion de t ts v s p ou r r ue s u s e ng ag em en p ar ig tu s na re |
2 3 7 7 |
/ | 1 4 6 9 |
/ | 1 3 6 1 |
/ | / | 2 4 8 5 |
| Pro is ion isq f isc s p ou ue s au v r r x |
5 8 |
/ | 5 3 |
/ | 5 5 |
/ | / | 5 6 |
| Pro is ion isq de l i ig t s p ou ue s es v r r |
7 | / | / | / | / | / | / | 7 |
| d 'in Pro is ion isq G I E iss t t v s p ou r r ue s s ur ve s em en |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion t ic ip t ion v s s ur p ar a s |
2 3 6 |
/ | 6 | 2 3 5 |
7 | / | / | / |
| ér is ion isq ion ls Pro t v s p ou r r ue s o p a ne |
2 8 1 0 |
/ | 1 6 0 4 |
6 0 4 |
3 1 7 |
/ | / | 3 9 3 4 |
| ép Pro vis ion isq les du its log ( 2 ) t s p ou ue s s p ro arg ne em en r r ur |
1 0 4 5 3 |
/ | 6 0 |
/ | / | / | / | 1 0 5 1 3 |
| ô Pro is ion im ts s p ou p v r |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion ion tru tu t s p ou es c ra s v r r |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| ha ( ) Au is ion isq 1 tre t c s p rov s p ou r r ue s e rg es |
2 0 1 5 4 |
/ | 5 2 3 3 |
2 9 5 7 |
9 1 7 6 |
/ | / | 1 3 2 5 4 |
| To l ta |
4 2 0 0 4 |
/ | 8 4 3 3 |
3 8 6 7 |
1 0 9 3 5 |
/ | -2 0 |
3 5 6 1 5 |
(1) La dotation aux provisions intègre principalement des provisions sur créances clientèle.
(2) Le détail de la provision épargne logement est le suivant :
| 31/12/16 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Encours crédits en |
Provision | |||||||
| (En milliers d'euros) | Encours (phase épargne) |
vie octroyés (phase crédit) |
Crédit | Engage ments |
Epargne | |||
| Plan d'épargne logement : | ||||||||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 481 527 | -29 | / | 3 360 | ||||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
270 780 | -23 | / | 2 205 | ||||
| Ancienneté de plus de 10 ans | 957 595 | -19 | / | 9 297 | ||||
| Total des plans d'épargne logement | 1 709 902 | 5 634 | -71 | / | 14 862 | |||
| Total des comptes épargne logement | 185 691 | 23 713 | / | / | / | |||
| Total encours collectés au titre des contrats épargne logement |
1 895 593 | 29 347 | -71 | / | 14 862 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte hors prime d'état sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016 et à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015.
| 31/12/15 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Encours crédits en |
Provision | |||||||
| (En milliers d'euros) | Encours (phase épargne) |
vie octroyés (phase crédit) |
Crédit | Engage ments |
Epargne | |||
| Plan d'épargne logement : | ||||||||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 544 715 | / | / | 2 988 | ||||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
80 690 | / | / | 468 | ||||
| Ancienneté de plus de 10 ans | 967 958 | -106 | / | 7 164 | ||||
| Total des plans d'épargne logement | 1 593 363 | 8 115 | -106 | / | 10 620 | |||
| Total des comptes épargne logement | 189 139 | 33 437 | / | / | / | |||
| Total encours collectés au titre des contrats épargne logement |
1 782 502 | 41 552 | -106 | / | 10 620 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Dotations | Reprises | Autres mouve ments |
31/12/16 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne logement | 10 513 | 4 277 | / | / | 14 790 |
| Comptes épargne logement | / | / | / | / | / |
| Total provision au titre des contrats épargne logement |
10 513 | 4 277 | / | / | 14 790 |
L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole – mécanismes financiers internes » de la partie « cadre général ».
La Caisse Régionale du Morbihan est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231- 1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d'Associés (CCA).
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du Conseil d'Administration de la Caisse
Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse Régionale |
Nombre de titres au 31/12/15 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres rembour sés |
Nombre de titres au 31/12/16 |
% du capital |
% des droits de vote |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) |
1 621 739 | / | 1 621 739 | 30,86 | / | |
| Dont part du public | 1 132 995 | / | 1 113 855 | 21,19 | / | |
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 480 799 | / | / | / | / | / |
| Dont part Sacam Mutualisation | / | 780 799 | 9,15 | |||
| Dont part auto-détenue | 7 945 | / | / | 27 085 | 0,52 | / |
| Certificats Coopératifs d'Associés (CCA) |
876 760 | / | / | 876 760 | 16,68 | / |
| Dont part du public | / | / | / | / | / | / |
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 876 760 | / | / | / | / | / |
| Dont part Sacam Mutualisation | / | 876 760 | 16,68 | / | ||
| Parts Sociales | 2 756 782 | 2 756 782 | 52,46 | 100 | ||
| Dont 44 Caisses Locales | 2 756 691 | / | / | 2 756 691 | 52,46 | 92,05 |
| Dont 18 administrateurs de la Caisse Régionale |
90 | / | / | 90 | / | 7,53 |
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | / | / | / | / | / |
| Dont part Sacam Mutualisation | / | 1 | / | 0,42 | ||
| Total | 5 255 281 | / | 5 255 281 | 100 | 100 |
La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant total du capital est 80,14 millions d'euros.
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale du Morbihan sont composés de parts sociales, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, le plafond de rémunération des parts sociales émises par les coopératives correspond à la moyenne du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publié par le ministre chargé de l'économie, sur les trois dernières années civiles précédent la date de l'Assemblée Générale annuelle, majorée de 200 points de base.
La rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement et des Certificats Coopératifs d'Associés est quant à elle fixée annuellement par l'Assemblée Générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action sont inappropriées.
Le montant de rémunération accordée est le suivant :
| (En euros) | 2013 | 2014 | 2015 | Prévisions 2016 |
|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) | 3 847 403,20 | 3 920 419,30 | 3 065 086,71 | 3 065 086,71 |
| Certificats Coopératifs d'Associés (CCA) | 2 016 548,00 | 2 086 688,80 | 1 657 076,40 | 1 657 076,40 |
| Parts Sociales | 1 034 206,77 | 794 573,49 | 449 837,90 | 449 837,90 |
| Total | 6 898 157,97 | 6 801 681,59 | 5 172 001,01 | 5 172 001,01 |
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.
Affectation du résultat et fixation du dividende 2016 L'affectation du résultat et la fixation du dividende 2016 sont proposés dans le projet de résolutions présenté par
Il s'agit des résolutions suivantes :
le Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale de la Caisse Régionale du Morbihan du 23 mars 2017.
Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale fixe à 1,07 % du nominal, le taux d'intérêt à verser aux parts sociales pour l'exercice 2016, ce qui correspond à une distribution globale de 449 837,90 €.
Cet intérêt sera payable à partir du 1er juin 2017.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
L'Assemblée Générale prend acte de la distribution des intérêts aux parts sociales réalisée au titre des trois exercices précédents :
| Exercice | Nombre de parts sociales | Distribution totale | Distribution par titre |
|---|---|---|---|
| 2013 | 2 756 782 | 1 034 206,77 € | 2,46 % |
| 2014 | 2 756 782 | 794 573,49 € | 1,89 % |
| 2015 | 2 756 782 | 449 837,90 € | 1,07 % |
Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale fixe à 1,89 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) au titre de l'exercice 2016, ce qui correspond à une distribution globale de 3 065 086,71 €. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2017.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
L'Assemblée Générale prend acte de la distribution des dividendes versés aux porteurs de CCI au titre des trois exercices précédents :
| Exercice | Nombre de CCI | Distribution totale | Distribution par titre |
|---|---|---|---|
| 2013 | 1 672 784 | 3 847 403,20 € | 2,30 € |
| 2014 | 1 647 235 | 3 920 419,30 € | 2,38 € |
| 2015 | 1 621 739 | 3 065 086,71 € | 1,89 € |
Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale fixe à 1,89 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés
(CCA) au titre de l'exercice 2016, ce qui correspond à une distribution globale de 1 657 076,40 €. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2017.
L'Assemblée Générale prend acte de la distribution des dividendes versés aux porteurs de CCA au titre des trois exercices précédents :
| Exercice | Nombre de CCA | Distribution totale | Distribution par titre |
|---|---|---|---|
| 2013 | 876 760 | 2 016 548,00 € | 2,30 € |
| 2014 | 876 760 | 2 086 688,80 € | 2,38 € |
| 2015 | 876 760 | 1 657 076,40 € | 1,89 € |
Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale décide d'affecter le résultat de l'exercice clos le 31 décembre 2016 ainsi qu'il suit :
| Résultat net comptable Report à nouveau créditeur |
32 735 500,48 € 28 329,21 € |
|---|---|
| Résultat à affecter | 32 763 829,69 € |
| Intérêts aux parts sociales | 449 837,90 € |
| Rémunération des CCI | 3 065 086,71 € |
| Rémunération des CCA | 1 657 076,40 € |
| Réserve légale | 20 693 871,51 € |
| Réserves facultatives | 6 897 957,17 € |
La Caisse Régionale du Morbihan ne détient pas de participations ne donnant pas le contrôle.
La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle. L'échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ».
Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l'absence de maturité définie.
| 31/12/16 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Indéter miné |
Total | |
| Caisse, banques centrales | 34 917 | / | / | / | / | 34 917 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
11 | 832 | 246 729 | 32 261 | 40 | 279 873 | |
| Instruments dérivés de couverture | 61 | 115 | 225 | 3 344 | / | 3 745 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente |
/ | 9 353 | 118 462 | 57 039 | 685 715 | 870 569 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
232 202 | 47 307 | 107 568 | 184 967 | / | 572 044 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 356 664 | 727 145 | 2 569 536 | 3 458 546 | / | 7 111 891 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
64 818 | / | / | / | / | 64 818 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
825 | 11 945 | 101 485 | 13 455 | / | 127 710 | |
| Total actifs financiers par échéance |
689 498 | 796 697 | 3 144 005 | 3 749 612 | 685 755 | 9 065 567 | |
| Banques centrales | / | / | / | / | / | / | |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat |
11 | 132 | 414 912 | 110 300 | 2 933 | 528 288 | |
| Instruments dérivés de couverture | 3 060 | 1 788 | 33 174 | 54 903 | / | 92 925 | |
| Dettes envers les établissements de crédit |
732 998 | 1 532 217 | 1 588 390 | 1 056 333 | / | 4 909 938 | |
| Dettes envers la clientèle | 1 868 838 | 77 117 | 264 997 | 6 867 | / | 2 217 819 | |
| Dettes représentées par un titre | 144 | 98 006 | / | / | / | 98 150 | |
| Dettes subordonnées | / | 1 599 | 49 843 | / | / | 51 442 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
/ | / | / | / | / | / | |
| Total passifs financiers par échéance |
2 605 051 | 1 710 859 | 2 351 316 | 1 228 403 | 2 933 | 7 898 562 |
| 31/12/15 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Indéter miné |
Total | |
| Caisse, banques centrales | 28 767 | / | / | / | / | 28 767 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
/ | 19 | 2 149 | 260 827 | 91 | 263 086 | |
| Instruments dérivés de couverture | / | 14 | / | 2 607 | / | 2 621 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente |
9 951 | 15 027 | 99 391 | 69 462 | 413 417 | 607 248 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
214 749 | 304 098 | 87 021 | 252 419 | / | 858 287 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 369 623 | 793 000 | 2 453 544 | 3 327 381 | / | 6 943 548 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
67 702 | / | / | / | / | 67 702 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
824 | 946 | 71 131 | 55 629 | / | 128 530 | |
| Total actifs financiers par échéance |
691 616 | 1 113 104 | 2 713 236 | 3 968 325 | 413 508 | 8 899 789 | |
| Banques centrales | / | / | / | / | / | / | |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat |
/ | 19 | 1 103 | 512 309 | 4 654 | 518 085 | |
| Instruments dérivés de couverture | 3 324 | 830 | 41 325 | 51 332 | / | 96 811 | |
| Dettes envers les établissements de crédit |
793 795 | 1 470 745 | 1 703 103 | 783 783 | / | 4 751 426 | |
| Dettes envers la clientèle | 1 639 089 | 86 043 | 369 823 | 23 303 | / | 2 118 258 | |
| Dettes représentées par un titre | 189 | 183 026 | 135 | / | / | 183 350 | |
| Dettes subordonnées | / | 31 603 | 49 758 | / | / | 81 361 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
/ | / | / | / | / | / | |
| Total passifs financiers par échéance |
2 436 397 | 1 772 266 | 2 165 247 | 1 370 727 | 4 654 | 7 749 291 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements | 45 095 | 44 152 |
| Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi | 5 989 | 5 656 |
| Autres charges sociales | 14 510 | 14 775 |
| Intéressement et participation | 5 003 | 5 003 |
| Impôts et taxes sur rémunérations | 8 206 | 7 826 |
| Dotations nettes aux provisions | 28 | 566 |
| Transfert de charges | -9 214 | -8 017 |
| Total charges de personnel | 69 617 | 69 961 |
| Effectifs | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| France | 1 065 | 1 059 |
| Etranger | / | / |
| Total de l'effectif fin de période (équivalent temps plein) en contrat à durée indéterminée et déterminée |
1 065 | 1 059 |
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir
tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
Il s'agit des engagements de retraite gérés par Prédica et Générali pour les membres du Comité de Direction, du Conseil d'Administration et les salariés de la Caisse Régionale du Morbihan. Ces engagements ont été externalisés en 2007.
| 31/12/2016 | 31/12/2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Zone euro | Hors zone euro |
Toutes zones |
Toutes zones |
| Dette actuarielle au 31/12/15 | 20 464 | / | / | 20 331 |
| Ecart de change | / | / | / | / |
| Coût des services rendus sur l'exercice | 2 029 | / | / | 1 163 |
| Coût financier | 606 | / | / | 166 |
| Cotisations employés | / | / | / | / |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | / | / | / | -231 |
| Variation de périmètre | -28 | / | / | -145 |
| Prestations versées | -2 612 | / | / | -967 |
| Taxes, charges administratives et primes | / | / | / | / |
| Gains/pertes actuariels liés aux hypothèses démographiques (1) |
-744 | / | / | -58 |
| Gains/pertes actuariels liés aux hypothèses financières (1) |
994 | / | / | 205 |
| Dette actuarielle au 31/12/16 | 20 709 | / | / | 20 464 |
(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||
|---|---|---|---|---|
| Coût des services | 2 029 | / | / | 932 |
| Charge/produit d'intérêt net | -459 | / | / | -10 |
| Impact en compte de résultat au 31/12/16 | 1 570 | / | / | 922 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||
|---|---|---|---|---|
| Réévaluation du passif (de l'actif) net | / | / | / | |
| Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables |
3 827 | / | / | 3 744 |
| Gains/(pertes) actuariels sur l'actif | 4 | / | / | -64 |
| Gains/pertes actuariels liés aux hypothèses démographiques |
-744 | / | / | -58 |
| Gains/pertes actuariels liés aux hypothèses financières |
994 | / | / | 205 |
| Ajustements de la limitation d'actifs | / | / | / | / |
| Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/16 |
254 | / | / | 83 |
| - | Variation de juste valeur des actifs : | |
|---|---|---|
| --- | -- | ---------------------------------------- |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||
|---|---|---|---|---|
| Juste valeur des actifs au 31/12/15 | 15 844 | / | / | 15 675 |
| Intérêt sur l'actif (produit) | 1 065 | / | / | 176 |
| Gains/(pertes) actuariels | -4 | / | / | 64 |
| Cotisations payées par l'employeur | 1 278 | / | / | 1 041 |
| Cotisations payées par les employés | / | / | / | / |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | / | / | / | / |
| Variation de périmètre | -28 | / | / | -145 |
| Taxes, charges administratives et primes | / | / | / | / |
| Prestations payées par le fonds | -2 194 | / | / | -967 |
| Juste valeur des actifs au 31/12/16 | 15 961 | / | / | 15 844 |
Les cotisations de l'employeur sont comptabilisées dans l'agrégat « frais de personnel ».
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||
|---|---|---|---|---|
| Juste valeur des droits à remboursement au |
/ | / | / | / |
| 31/12/15 | ||||
| Intérêt sur les droits à remboursement (produit) | / | / | / | / |
| Gains/(pertes) actuariels | / | / | / | / |
| Cotisations payées par l'employeur | / | / | / | / |
| Cotisations payées par les employés | / | / | / | / |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | / | / | / | / |
| Variation de périmètre | / | / | / | / |
| Taxes, charges administratives et primes | / | / | / | / |
| Prestations payées par le fonds | / | / | / | / |
| Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/16 |
/ | / | / | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | 31/12/2015 | ||
|---|---|---|---|---|
| Dette actuarielle fin de période | -20 709 | / | / | -20 464 |
| Impact de limitation d'actifs | / | / | / | / |
| Juste valeur des actifs fin de période | 15 961 | / | / | 15 844 |
| Position nette (passif)/actif fin de période (1) | -4 748 | / | / | -4 620 |
(1) Cette ligne intègre les écarts actuariels comptabilisés en capitaux propres.
La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit plusieurs polices d'assurances auprès de Prédica et Générali en couverture de ses engagements. Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles car émises par des compagnies d'assurances qui ne sont pas liées au Crédit Agricole du Morbihan.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Taux d'actualisation (1) | 1,21 % | 2,05 % |
| Taux de rendement effectif des actifs du régime et des droits à remboursement |
1,58 % | 1,53 % |
(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.
Compte tenu de l'externalisation de ses engagements en matière d'indemnité de départ à la retraite auprès de GENERALI, précédemment comptabilisés en gestion interne, la Caisse Régionale du Morbihan ne constate aucun engagement dans cette rubrique (cf note 7.4 ci-dessus).
Il s'agit principalement de la rémunération collective variable (participation et intéressement) et des médailles de travail.
Concernant la première partie, un accord d'intéressement et de participation a été signé le 29 juin 2011 en application des dispositions des articles L. 441- 1 et suivants du code du travail relatifs à l'intéressement des salariés de l'entreprise, et L. 442-1 et suivants du code du travail relatifs à la participation des salariés aux résultats de l'entreprise, pour une application sur 3 exercices allant du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2016.
La prime d'intéressement est déterminée en fonction du niveau de la participation et en fonction du résultat net de l'entreprise. L'enveloppe globale est déterminée par application d'une formule calculée selon le niveau du résultat net atteint au cours de l'exercice considéré. La prime globale d'intéressement correspond à l'enveloppe globale, déduction faite du montant de la participation de l'exercice considéré. La participation est calculée en application des articles L. 442-1 et suivants du Code du Travail, à partir du résultat fiscal réalisé par l'entreprise.
Compte tenu de ces critères, le montant de la participation sera à néant et celui de l'intéressement sera de 5,0 millions au titre de l'exercice 2016.
Concernant la seconde partie, la Caisse Régionale du Morbihan applique la Convention Collective Nationale du Crédit Agricole, qui prévoit le versement d'une prime de 872 euros, à tout agent à qui la médaille d'honneur agricole a été décernée. Le bénéfice de cette prime est attribué à l'occasion de l'obtention de chacune des médailles suivantes : argent, vermeil, or et grand-or. La Caisse Régionale du Morbihan a établi depuis plusieurs années des provisions pour couvrir ce type d'engagement. La méthode retient des données propres aux salariés pris individuellement, des données propres à l'entreprise et des paramètres généraux. Les provisions constituées par la Caisse Régionale du Morbihan au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 1 211 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2016.
La Caisse Régionale n'est pas concernée par ce type d'opérations.
| (En milliers d'euros) | Membres du Conseil d'Administration |
Membres du Comité de Direction |
|---|---|---|
| Avantages court terme | 194 | 1 614 |
| Avantages postérieurs à l'emploi | 54 | 1 231 |
| Autres avantages long terme | / | / |
| Indemnités de fin de contrat de travail | / | / |
| Paiement en actions | / | / |
| Total des rémunérations des Dirigeants | 248 | 2 845 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| 1- Engagements donnés : | 1 165 942 | 1 348 295 |
| Engagements de financement : | 786 096 | 699 915 |
| Engagements en faveur des établissements de crédit (1) (2) | 1 623 | 33 212 |
| Engagements en faveur de la clientèle | 784 473 | 666 703 |
| Ouverture de crédits confirmés | 433 857 | 367 307 |
| Ouverture de crédits documentaires | 10 347 | 866 |
| Autres ouvertures de crédits confirmés | 423 510 | 366 441 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 350 616 | 299 396 |
| Engagements de garantie : | 379 846 | 648 380 |
| Engagements d'ordre des établissements de crédit | 173 145 | 449 481 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | / | / |
| Autres garanties (1) | 173 145 | 449 481 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 206 701 | 198 899 |
| Cautions immobilières | 41 409 | 19 119 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 165 292 | 179 780 |
| 2 - Engagements reçus : | 1 627 922 | 1 580 503 |
| Engagements de financement : | 26 452 | 60 945 |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 26 452 | 60 945 |
| Engagements reçus de la clientèle | / | / |
| Engagements de garantie : | 1 601 470 | 1 519 558 |
| Engagements reçus des établissements de crédit | 171 163 | 116 077 |
| Engagements reçus de la clientèle | 1 430 307 | 1 403 481 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 145 514 | 134 001 |
| Autres garanties reçues (2) | 1 284 793 | 1 269 480 |
(1) Dont 172,8 millions d'euros relatifs à la garantie switch assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 448,7 millions d'euros (cf note 2 « garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. – switch »).
(2) Cet agrégat correspond à des garanties reçues de CAMCA au titre des crédits à l'habitat aux particuliers.
| (en milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1) |
/ | / |
| Titres et créances apportés en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) Titres prêtés |
2 020 048 / |
1 801 981 / |
| Dépôts de garantie sur opérations de marché | / | / |
| Autres dépôts de garantie | / | / |
| Titres et valeurs donnés en pension (1) | 33 609 | / |
| Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie |
2 053 657 | 1 801 981 |
| Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie | / | / |
| Autres dépôts de garantie | / | / |
| Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et | ||
| réutilisés | / | / |
| Titres empruntés | / | / |
| Titres et valeurs reçus en pension (1) | 33 399 | / |
| Titres vendus à découvert | / | / |
| Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
33 399 | / |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé à une opération de cession temporaire de titres (reporeverse/repo) sur une période d'1 an dans le cadre de la gestion de son ratio LCR.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a donné en garantie à Crédit Agricole S.A. 2 020 millions d'euros de créances dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 802 millions d'euros au 31 décembre 2015.
La Caisse Régionale du Morbihan conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale du Morbihan a apporté :
La Caisse Régionale n'est pas concernée par ce type d'opérations.
Les garanties détenues par la Caisse Régionale du Morbihan et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale du Morbihan.
Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré en 2016 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS39.
La juste valeur d'un instrument financier est le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des participants de marché à la date d'évaluation.
La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d'exit price).
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d'hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d'observabilité des données d'entrées utilisées dans l'évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.
Le niveau 1 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif.
Le niveau 2 de la hiérarchie s'applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s'agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.
Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n'existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s'agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.
Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/16 |
Juste valeur au 31/12/16 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |||
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan : |
|||||
| Prêts et créances | 7 683 935 | 7 817 296 | / | 499 111 | 7 318 185 |
| Créances sur les établissements de crédit |
572 044 | 499 111 | / | 499 111 | / |
| Comptes ordinaires & prêts JJ | 225 609 | 225 609 | / | 225 609 | / |
| Comptes et prêts à terme | 312 990 | 239 316 | / | 239 316 | / |
| Valeur reçues en pension | / | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | 33 445 | 33 399 | / | 33 399 | / |
| Prêts subordonnés | / | / | / | / | / |
| Titres non cotés sur un marché actif |
/ | 787 | / | 787 | / |
| Autres prêts et créances | / | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | 7 111 891 | 7 318 185 | / | / | 7 318 185 |
| Créances commerciales | 14 986 | 15 797 | / | / | 15 797 |
| Autres concours à la clientèle | 7 063 099 | 7 255 048 | / | / | 7 255 048 |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / | / |
| Prêts subordonnés | / | 128 | / | / | 128 |
| Titres non cotés sur un marché actif |
367 | 355 | / | / | 355 |
| Créances nées d'opérations |
/ | / | / | / | / |
| d'assurance directe | |||||
| Créances nées d'opérations de réassurance |
/ | / | / | / | / |
| Avances en comptes courants | |||||
| d'associés | 8 498 | 8 461 | / | / | 8 461 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 24 941 | 38 396 | / | / | 38 396 |
| Actifs financiers détenus |
|||||
| jusqu'à l'échéance | 127 710 | 138 786 | 138 786 | / | / |
| Effets publics et valeurs |
/ | / | |||
| assimilées Obligations et autres titres à |
62 048 | 66 936 | 66 936 | ||
| revenu fixe | 65 662 | 71 850 | 71 850 | / | / |
| Total actifs financiers dont la | |||||
| juste valeur est indiquée | 7 811 645 | 7 956 082 | 138 786 | 499 111 | 7 318 185 |
Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur :
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/15 |
Juste valeur au 31/12/15 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |||
| Actifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan : |
|||||
| Prêts et créances | 7 801 835 | 7 767 424 | / | 669 848 | 7 097 576 |
| Créances sur les établissements de crédit |
858 287 | 669 848 | / | 669 848 | / |
| Comptes ordinaires & prêts JJ | 205 974 | 8 420 | / | 8 420 | / |
| Comptes et prêts à terme | 626 586 | 635 607 | / | 635 607 | / |
| Valeur reçues en pension | / | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / | / |
| Prêts subordonnés | 20 704 | 20 696 | / | 20 696 | / |
| Titres non cotés sur un marché actif |
5 023 | 5 125 | / | 5 125 | / |
| Autres prêts et créances | / | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | 6 943 548 | 7 097 576 | / | / | 7 097 576 |
| Créances commerciales | 14 656 | 14 656 | / | / | 14 656 |
| Autres concours à la clientèle | 6 893 696 | 7 032 220 | / | / | 7 032 220 |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / | / |
| Prêts subordonnés | / | 128 | / | / | 128 |
| Titres non cotés sur un marché actif |
367 | 346 | / | / | 346 |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe |
/ | / | / | / | / |
| Créances nées d'opérations de réassurance |
/ | / | / | / | / |
| Avances en comptes courants d'associés |
9 404 | 9 303 | / | / | 9 303 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 25 425 | 40 923 | / | / | 40 923 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
128 530 | 140 411 | 140 411 | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées |
62 786 | 67 522 | 67 522 | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe |
65 744 | 72 889 | 72 889 | / | / |
| Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
7 930 365 | 7 907 835 | 140 411 | 669 848 | 7 097 576 |
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan au 31/12/16 |
Juste valeur au 31/12/16 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan : |
|||||
| Dettes envers les établissements de crédit Comptes ordinaires & |
4 909 938 121 |
3 428 950 57 |
/ / |
3 428 950 57 |
/ / |
| emprunts JJ Comptes et emprunts à terme Valeur données en pension Titres donnés en pension livrée |
4 876 208 / 33 609 |
3 396 695 / 32 198 |
/ / / |
3 396 695 / 32 198 |
/ / / |
| Dettes envers la clientèle Comptes ordinaires créditeurs Comptes d'épargne à régime spécial Autres dettes envers la clientèle Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
2 217 819 1 561 460 32 081 624 278 / / / / |
2 092 419 1 561 354 32 081 498 984 / / / / |
/ / / / / / / / |
2 092 419 1 561 354 32 081 498 984 / / / / |
/ / / / / / / / |
| Dettes représentées par un titre |
98 150 | 98 154 | / | 98 154 | / |
| Dettes subordonnées Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
51 442 7 277 349 |
49 843 5 669 366 |
/ / |
49 843 5 669 366 |
/ / |
| (En milliers d'euros) Passifs financiers non |
Valeur au bilan au 31/12/15 |
Juste valeur au 31/12/15 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|---|
| évalués à la juste valeur au bilan : |
|||||
| Dettes envers les établissements de crédit |
4 751 426 | 4 748 167 | / | 4 748 167 | / |
| Comptes ordinaires & emprunts JJ |
42 463 | 42 408 | / | 42 408 | / |
| Comptes et emprunts à terme | 4 708 963 | 4 705 759 | / | 4 705 759 | / |
| Valeur données en pension | / | / | / | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / | / |
| Dettes envers la clientèle | 2 118 258 | 1 982 422 | / | 1 982 422 | / |
| Comptes ordinaires créditeurs | 1 317 669 | 1 317 566 | / | 1 317 566 | / |
| Comptes d'épargne à régime spécial |
25 484 | 25 484 | / | 25 484 | / |
| Autres dettes envers la clientèle |
775 105 | 639 372 | / | 639 372 | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / | / |
| Dettes nées d'opérations |
/ | / | / | / | / |
| d'assurance directe Dettes nées d'opérations de |
|||||
| réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et |
/ | / | / | / | / |
| rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
/ | / | / | / | / |
| Dettes représentées par un titre |
183 350 | 183 537 | / | 183 537 | / |
| Dettes subordonnées | 81 361 | 80 000 | / | 80 000 | / |
| Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
7 134 395 | 6 994 126 | / | 6 994 126 | / |
Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).
L'ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions déduction faite d'éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.
L'ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d'expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu'ils sont jugés suffisamment liquides.
Les montants sont présentés y compris créances rattachées et nets de dépréciations.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction : |
278 603 | / | 278 603 | / |
| Créances sur les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / |
| Titres détenus à des fins de transaction | / | / | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Instruments dérivés | 278 603 | / | 278 603 | / |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : |
1 270 | / | 1 270 | / |
| Créances sur les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de | / | / | / | / |
| compte Valeurs reçues en pension |
/ | / | / | / |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 1 270 | / | 1 270 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 1 270 | / | 1 270 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Actifs financiers disponibles à la vente : | 870 569 | 42 814 | 827 755 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | 42 699 | 42 699 | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 142 155 | / | 142 155 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 685 715 | 115 | 685 600 | / |
| Créances disponibles à la vente | / | / | / | / |
| Instruments dérivés de couverture | 3 745 | / | 3 745 | / |
| Total actifs financiers valorisés à la juste valeur |
1 154 187 | 42 814 | 1 111 373 | / |
(1) y compris 349 340 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf Titres à l'actif note 1.3 Principes et méthodes comptables).
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de |
261 838 | / | 261 838 | / |
| transaction : Créances sur les établissements de crédit |
/ | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / |
| Titres détenus à des fins de transaction | / | / | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Instruments dérivés | 261 838 | / | 261 838 | / |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : |
1 248 | / | 1 248 | / |
| Créances sur les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte |
/ | / | / | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 1 248 | / | 1 248 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 1 248 | / | 1 248 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Actifs financiers disponibles à la vente : | 274 591 | 43 170 | 231 421 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | 43 055 | 43 055 | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 150 776 | / | 150 776 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 413 417 | 115 | 413 302 | / |
| Créances disponibles à la vente | / | / | / | / |
| Instruments dérivés de couverture | 2 621 | / | 2 621 | / |
| Total actifs financiers valorisés à la juste valeur |
872 955 | 43 170 | 829 785 | / |
(1) y compris 332 657 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf Titres à l'actif note 1.3 Principes et méthodes comptables).
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction : |
6 480 | / | 6 480 | / |
| Titres détenus à découvert | / | / | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / |
| Dettes représentées par un titre | / | / | / | / |
| Dettes envers la clientèle | / | / | / | / |
| Instruments dérivés | 6 480 | / | 6 480 | / |
| Dettes envers les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : |
521 808 | / | 521 808 | / |
| Instruments dérivés de couverture | 92 925 | / | 92 925 | / |
| Total passifs financiers valorisés à la juste valeur |
621 213 | / | 621 213 | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Passifs financiers détenus à des fins de |
8 145 | / | 8 145 | / |
| transaction : Titres détenus à découvert |
/ | / | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / |
| Dettes représentées par un titre | / | / | / | / |
| Dettes envers la clientèle | / | / | / | / |
| Instruments dérivés | 8 145 | / | 8 145 | / |
| Dettes envers les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
509 940 | / | 509 940 | / |
| Instruments dérivés de couverture | 96 811 | / | 96 811 | / |
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré de transfert de niveau de valorisation au titre de l'exercice 2016.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par des changements de méthode comptable au titre de l'exercice 2016.
Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas évolué au 31 décembre 2016. Son détail est présenté en note 1.4.
Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement
Au 31 décembre 2016, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % ou dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :
| 31/12/16 | 31/12/15 | |||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan |
% de capital détenu |
Valeur au bilan |
% de capital détenu |
| Rue La Boétie | 349 340 | 1,86 | 332 657 | 1,86 |
| Sacam International | 11 072 | 1,86 | 11 083 | 1,86 |
| Sacam Développement | 14 149 | 1,86 | 14 163 | 1,86 |
| Autres | 304 209 | 47 660 | ||
| Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1) | 678 770 | 405 563 | ||
| dont dépréciation durable sur titres et créances comptabilisée en résultat (2) |
20 541 | 20 506 |
(1) La valeur au bilan des titres de participation non consolidés est déterminée à la juste valeur.
(2) Cf note 1.3 principes et méthodes comptables, paragraphe « dépréciations des titres ».
Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l'entité ; c'est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d'accords contractuels.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées dont le groupe Crédit Agricole est sponsor. Le sponsor d'une entité structurée :
Support financier (seed money…)
ou il est à l'origine de la création de l'entité structurée : la structuration intervient à sa demande et il en est le principal utilisateur.
Au 31 décembre 2016, dans le cadre de ce sponsor, le bilan de la Caisse Régionale du Morbihan inclut dans la rubrique « actifs financiers disponibles à la vente » un montant de 115 milliers d'euros. Ces titres sont constitués par des Fonds de placement de type OPCVM.
Par ailleurs, le montant des revenus bruts d'entités sponsorisées dans lesquelles la Caisse Régionale du Morbihan ne détient plus d'intérêt au 31 décembre 2016 est à néant au titre de plus-values de cession.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas accordé de soutien financier à des entités structurées non consolidées.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a détecté aucun événement significatif postérieur à la clôture.
Exercice clos le 31 décembre 2016
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Comme indiqué dans la note 1.3 « Activité de crédits » de l'annexe, votre Caisse Régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif
aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations individuelles et collectives.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nantes et Paris-La-Défense, le 2 mars 2017
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG Audit
Séverine Machtelinck Luc Valverde
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 176 022 | 142 714 | |
| Caisse, banques centrales | 34 917 | 28 766 | |
| Effets publics et valeurs assimilées | 5 | 101 115 | 102 352 |
| Créances sur les établissements de crédit | 3 | 39 990 | 11 596 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 3 | 529 356 | 843 891 |
| Opérations avec la clientèle | 4 | 7 059 247 | 6 867 659 |
| Opérations sur titres | 319 049 | 334 100 | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 5 | 188 923 | 203 972 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 5 | 130 126 | 130 128 |
| Valeurs immobilisées | 725 690 | 456 447 | |
| Participations et autres titres détenus à long terme | 6.1-7 | 676 796 | 407 639 |
| Parts dans les entreprises liées | 6.1-7 | 107 | 110 |
| Immobilisations incorporelles | 7 | 794 | 782 |
| Immobilisations corporelles | 7 | 47 993 | 47 916 |
| Capital souscrit non versé | / | / | |
| Actions propres | 8 | 1 628 | 450 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 221 496 | 144 108 | |
| Autres actifs | 9 | 163 958 | 83 876 |
| Comptes de régularisation | 9 | 57 538 | 60 232 |
| Total de l'Actif | 9 032 488 | 8 789 369 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 33 902 | 285 | |
| Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit |
11 | / 33 902 |
/ 285 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 11 | 4 888 059 | 4 760 346 |
| Comptes créditeurs de la clientèle | 12 | 2 217 818 | 2 118 259 |
| Dettes représentées par un titre | 13 | 315 152 | 398 530 |
| Comptes de régularisation et passifs divers Autres passifs Comptes de régularisation |
14 14 |
267 776 139 783 127 993 |
244 577 127 247 117 330 |
| Provisions et dettes subordonnées Provisions Dettes subordonnées |
15-16-17 19 |
371 182 116 109 255 073 |
356 365 100 080 256 285 |
| Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) | 18 | 26 350 | 26 350 |
| Capitaux propres Capital souscrit Primes d'émission Réserves Ecarts de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement |
20 | 912 249 80 143 79 279 720 063 / / |
884 657 80 143 79 279 690 934 / / |
| Report à nouveau (+/-) Résultat de l'exercice |
28 32 736 |
41 34 260 |
|
| Total du Passif | 9 032 488 | 8 789 369 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|
| 1. Engagements donnés : | 1 167 762 | 1 348 961 | |
| Engagements de financement | 28 | 786 097 | 699 915 |
| Engagements de garantie | 28 | 379 846 | 648 380 |
| Engagements sur titres | 28 | 1 819 | 666 |
| 2. Engagements reçus : | 1 591 914 | 1 549 155 | |
| Engagements de financement | 28 | 26 452 | 60 945 |
| Engagements de garantie | 28 | 1 563 643 | 1 487 544 |
| Engagements sur titres | 28 | 1 819 | 666 |
Opérations de change au comptant et à terme : note 25
Opérations sur instruments financiers à terme : note 26
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 33 | 283 747 | 300 019 |
| Intérêts et charges assimilées | 33 | -188 097 | -186 576 |
| Revenus des titres à revenu variable | 34 | 18 132 | 11 933 |
| Commissions (produits) | 35 | 108 457 | 106 219 |
| Commissions (charges) | 35 | -19 836 | -21 555 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation |
36 | 434 | 429 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés |
37 | 46 | 58 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 38 | 5 091 | 1 759 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | 38 | -2 784 | -1 611 |
| Produit net bancaire | 205 190 | 210 675 | |
| Charges générales d'exploitation | 39 | -127 053 | -122 194 |
| Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles |
-4 059 | -4 150 | |
| Résultat brut exploitation | 74 078 | 84 331 | |
| Coût du risque | 40 | -22 066 | -20 145 |
| Résultat d'exploitation | 52 012 | 64 186 | |
| Résultat net sur actifs immobilisés | 41 | -80 | 1 298 |
| Résultat courant avant impôt | 51 932 | 65 484 | |
| Résultat exceptionnel | 42 | / | / |
| Impôt sur les bénéfices | 43 | -19 196 | -29 224 |
| Dotations/reprises nettes aux Fonds pour Risques Bancaires | / | -2 000 | |
| Généraux | |||
| Résultat net de l'exercice | 32 736 | 34 260 |
au 31 décembre 2016
La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération.
Sont affiliées à la Caisse Régionale du Morbihan 44 Caisses Locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
La Caisse Régionale du Morbihan est agréée, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédits.
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale du Morbihan fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A.. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S. Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la Bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,26 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 765 736 actions propres au 31 décembre 2016, soit 0,10 % de son capital, contre 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015.
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier, et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
L'appartenance de la Caisse Régionale du Morbihan au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières, dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit ».
les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de
Les ressources d'origine monétaire des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
caractéristiques sont celles des opérations
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les
Crédit Agricole S.A. intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise
leurs opérations de change.
interbancaires du marché monétaire.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015- 1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Le dispositif européen de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».
chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.
Par ailleurs, dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57-1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte. Cette garantie a été consentie en 1988 au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A. par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés.
Enfin, dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce
modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A..
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A..
protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses Régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses Régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses Régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.
Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.
La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A.. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 31 décembre 2016, le total des souscriptions s'élève à 251,8 millions d'euros, dont 43,4 millions au titre de l'année 2015. Le programme d'émission annuel a obtenu le visa de l'AMF sous le numéro 16-330 le 19 juillet 2016. Le montant prévisionnel d'émission est de 40 millions d'euros représentant environ 26 millions de parts sociales.
Conformément aux résolutions des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires des 27 mars 2009, 26 mars 2010, 29 mars 2012, 21 mars 2013, 20 mars 2014, 19 mars 2015 et 24 mars 2016, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2016, 195 274 titres ( soit
mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.
Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.
Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, cel ui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.
10,87 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 9,3 millions d'euros. Conformément aux décisions de son Conseil d'Administration en date des 17 décembre 2010, 25 novembre 2011, 30 novembre 2012, 29 novembre 2013, 28 novembre 2014 et 27 novembre 2015, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2015, soit 174 955 titres (dont 39 278 titres en 2010, 25 798 titres en 2011, 30 478 titres en 2012, 28 356 titres en 2013, 25 549 titres en 2014 et 25 496 titres en 2015) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 8,1 millions d'euros. Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale détient 20 319 titres (soit 1,25 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 1,21 million d'euros.
Dans le cadre du développement du Groupe, la Caisse Régionale a participé, au cours du 1er semestre 2016, à la mise en place d'un compte courant dans les comptes de la SAS Rue la Boétie pour un montant de + 16,7 millions d'euros.
Au mois de juillet 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de la SAS Rue la Boétie à hauteur de 16,7 millions d'euros. Cette augmentation de capital a été réalisée par la capitalisation intégrale de l'avance en compte courant consentie par la Caisse Régionale à la SAS Rue la Boétie.
L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016.
L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. a été cédé dans une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses Régionales. Le prix de cession fixé initialement sur la base des bilans des Caisses Régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses Régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses Régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros.
Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses Régionales (souscription par chacune des Caisses Régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui
La Caisse Régionale du Morbihan n'a aucun événement significatif postérieur à l'exercice à signaler.
Les états financiers de la Caisse Régionale du Morbihan sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses Locales, d'un fonds dédié et depuis octobre 2015 d'un Fonds Commun de Titrisation (cf note 2 des comptes consolidés) dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale du Morbihan publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A.). Dans ce cadre, la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour un montant de 255,3 millions d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « SACAM Mutualisation », dont 151,4 millions d'euros en faveur de la Caisse Régionale du Morbihan.
Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, la Caisse Régionale du Morbihan conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole S.A. relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses régionales et 93,1 millions d'euros pour la Caisse Régionale du Morbihan.
La présentation des états financiers de la Caisse Régionale du Morbihan est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
| Règlements | Date de publication par l'Etat français |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans la Caisse Régionale du Morbihan |
|---|---|---|---|
| Règlement ANC N°2015-04 relatif aux comptes annuels des organismes de logement social - Chapitres 1 à 3 et chapitres 5 à 7 |
04 juin 2015 | er janvier 2016 1 |
Non |
| Règlement ANC N°2015-05 relatif aux instruments financiers à terme et aux opérations de couverture |
02 juillet 2015 | 1er janvier 2017 ou par anticipation au er janvier 2016 1 |
Non |
| Règlement ANC N°2015-06 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général |
23 novembre 2015 |
1er janvier 2016 | Oui |
|---|---|---|---|
| Règlement ANC N°2016-01 Relatif aux comptes annuels de l'Association de Gestion du Fonds Paritaire National (AGFPN) |
05 février 2016 N°2016-01 |
1er janvier 2016 | Non |
| Règlement de l'ANC n° 2016-02 relatif aux comptes annuels des organismes de titrisation. |
11 mars 2016 | Non | |
| Règlement de l'ANC n° 2016-03 15 avril 2016 relatif aux règles comptables applicables aux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). |
15 avril 2016 | 1er janvier 2017 ou par anticipation au 1er janvier 2016 |
Non |
| Règlement de l'ANC n° 2016-04 Relatif aux sociétés de libre partenariat. |
01 juillet 2016 | 31 décembre 2016 |
Non |
| Règlement de l'ANC n° 2016-06 relatif aux règles comptables applicables aux organismes de placement collectif immobilier. |
14/10/2016 | 1er janvier 2016 | Non |
| Règlement de l'ANC n° 2016-07 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général. |
04/11/2016 | 1er janvier 2016 | Oui |
| Règlement de l'ANC n° 2016-12 modifiant le règlement ANC N° 2015-11 du 26 novembre 2015 relatif aux comptes annuels des entreprises d'assurance |
12/12/2016 | 1er janvier 2016 | Non |
| Version consolidée du règlement n° 99-01 rassemblant l'ensemble des textes comptables applicables au secteur associatif |
20/09/2016 | 1er janvier 2016 | Non |
L'application des nouveaux règlements n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale du Morbihan.
Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Pour la Caisse Régionale du Morbihan, ces commissions n'ont pas été étalées en raison de leur caractère non significatif.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
L'application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.
Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.
Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :
La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés.
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale du Morbihan s'élève à 29,9 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 30,5 millions d'euros au 31 décembre 2015. Au 31 décembre 2016, les décotes comptabilisées sont non significatives.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale du Morbihan distingue les créances douteuses compromises des créances douteuses non compromises.
Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.
Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale du Morbihan par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt.
Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.
Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à la mise à jour de sa provision sur base collective. Ainsi au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à une reprise de sa provision sur base collective de 14,9 millions d'euros, portant le total de la dépréciation à 28,3 millions d'euros.
Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers
de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).
Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d'origine.
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor
Ce sont des titres qui, à l'origine, sont :
Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sont également considérés comme des titres de transaction :
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.
Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
Au titre de 2016, la Caisse Régionale du Morbihan ne constate aucun risque-pays.
L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse Régionale du Morbihan le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité.
et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
Hormis dans les cas prévus conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.
Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.
La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.
A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».
Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de Bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la
valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.
Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale du Morbihan dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.
à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a procédé à aucune cession ni aucun transfert durant l'année 2016.
Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.
Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.
Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont
Le prix de marché auquel sont évaluées le cas échéant les différentes catégories de titres est déterminé de la façon suivante :
La Caisse Régionale du Morbihan enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».
lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.
Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :
Les opérations réalisées par la Caisse Régionale du Morbihan dans le cadre du programme de rachat de ses propres Certificats Coopératifs d'Investissement ont été destinées :
La Caisse Régionale du Morbihan applique le règlement ANC 2014-03 du 5 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.
Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Le règlement de l'ANC n°2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».
les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance,
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré en 2016 de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
milliers d'euros pour 6 766 titres au 31 décembre 2016.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale du Morbihan, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Gros œuvre | 30 ans |
| Second œuvre | 20 ans |
| Installations techniques | 5 à 20 ans |
| Agencements | 5 à 10 ans |
| Matériel informatique | 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
| Matériel spécialisé | 5 à 10 ans (dégressif ou linéaire) |
Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale du Morbihan sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
La Caisse Régionale du Morbihan applique le règlement ANC 2014-03 du 5 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques-pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.
La Caisse Régionale du Morbihan a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du
Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale du Morbihan constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation du Crédit Agricole du Morbihan à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des
Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à la mise à jour de sa provision sur les risques opérationnels courants. Ainsi, au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a effectué une
2.7. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (F.R.B.G.)
Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :
La Caisse Régionale du Morbihan applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».
contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne réglementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Au 31 décembre 2016, le montant de la provision s'élève à 14,8 millions d'euros.
opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter le Crédit Agricole du Morbihan au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.
reprise de provision au titre des risques opérationnels pour un montant de 220 milliers d'euros, portant le total de la provision à 3 273 milliers d'euros.
par la Caisse Régionale du Morbihan à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Au 31 décembre 2016 sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux » :
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :
Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Les opérations de marché regroupent :
Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.
A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés décembre 2016. Au cours de l'année 2016, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas doté ce FRBG.
Pour les instruments :
Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale du Morbihan intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1 du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA.
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse régionale.
Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose :
Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».
Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, le Crédit Agricole du Morbihan a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée.
Le hors bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale du Morbihan.
Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.
Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe, aux notes 28 et 29.
La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.
L'intéressement est couvert par l'accord du 25 juin 2014.
La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».
La Caisse Régionale du Morbihan a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 7 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.
En application de ce règlement, la Caisse Régionale du Morbihan provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
La Caisse Régionale a opté pour la méthode 2 de la recommandation 2013-02 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.
Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.
La Caisse Régionale a fait le choix de reconnaître les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :
par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Les différents régimes à prestations définies sont au nombre de trois :
Au cours du premier trimestre 2007, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à l'externalisation de ses engagements en matière d'indemnité de départ à la retraite auprès de GENERALI.
Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d'engagements « Retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes. Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan applique l'avis n° 2004-05, du 25 mars 2004, du Conseil National de la Comptabilité afférant à la modification des paragraphes 300 des règlements n° 99-02, n° 99-07, n° 00-05 et n° 02-08 du CRC concernant les dispositions relatives aux médailles du travail. Conformément à cet avis :
Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale du Morbihan constate un stock de provisions médailles qui s'élève à 1 211 milliers d'euros.
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ».
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale du Morbihan.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a réalisé aucune opération de ce type en 2016.
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale du Morbihan a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.
| Durée résiduelle | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois |
> 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
Créances ratta chées |
31/12/16 | 31/12/15 |
| Etablissements de crédit : | ||||||||
| Comptes et prêts : | ||||||||
| A vue | 1 596 | / | / | / | 1 596 | / | 1 596 | 5 895 |
| A terme | 2 587 | 97 | 977 | 1 287 | 4 948 | 1 | 4 949 | 5 701 |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée (1) |
/ | 33 399 | / | / | 33 399 | 46 | 33 445 | / |
| Prêts subordonnés | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Total | 4 183 | 33 496 | 977 | 1 287 | 39 943 | 47 | 39 990 | 11 596 |
| Dépréciations | ||||||||
| Valeurs nettes au bilan | 39 990 | 11 596 | ||||||
| Opérations internes au Crédit Agricole |
||||||||
| Comptes ordinaires | 221 315 | / | / | / | 221 315 | / | 221 315 | 202 303 |
| Comptes et avances à terme |
1 368 | 12 730 | 106 591 | 183 679 | 304 368 | 3 673 | 308 041 | 620 884 |
| Prêts subordonnés | / | / | / | / | / | / | / | 20 704 |
| Total | 222 683 | 12 730 | 106 591 | 183 679 | 525 683 | 3 673 | 529 356 | 843 891 |
| Dépréciations | / | / | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 569 346 | 855 487 |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé à une opération de cession temporaire de titres (reporeverse/repo) sur une période d'1 an dans le cadre de la gestion de son ratio LCR
La Caisse Régionale du Morbihan ne dispose pas de prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit, ni de titres subordonnés en portefeuille.
« Opérations internes au Crédit Agricole » : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des relations financières internes.
| 4.1. Opérations avec la clientèle – Analyse par durée résiduelle |
|
|---|---|
| --------------------------------------------------------------------- | -- |
| Durée résiduelle | Créances | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
ratta chées |
31/12/16 | 31/12/15 |
| Opérations avec la clientèle : |
||||||||
| Créances commerciales | 14 937 | 49 | / | / | 14 986 | / | 14 986 | 14 656 |
| Autres concours à la clientèle |
339 485 | 753 183 | 2 606 077 | 3 417 146 | 7 115 891 | 19 832 | 7 135 723 | 6 953 641 |
| Valeurs reçues en pension livrée |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Comptes ordinaires débiteurs |
38 241 | / | / | / | 38 241 | 427 | 38 668 | 36 632 |
| Dépréciations | -130 130 | 137 270 | ||||||
| Valeurs nettes au bilan |
7 059 247 | 6 867 659 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 128 milliers d'euros.
Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 18 149 milliers d'euros.
Parmi les créances sur la clientèle 1 300 707 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2016 contre 939 219 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
La Caisse Régionale du Morbihan exerce principalement son activité en France.
4.3. Opérations avec la clientèle – Encours douteux et dépréciations par zone géographique La Caisse Régionale du Morbihan exerce principalement son activité en France.
| 31/12/16 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours brut | Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciation sur encours douteux |
Dont dépréciation sur encours douteux compromis |
|||
| Particuliers | 3 329 273 | 53 330 | 33 511 | -25 010 | -16 999 | |||
| Agriculteurs | 928 970 | 36 379 | 19 753 | -23 324 | -14 578 | |||
| Autres professionnels | 954 399 | 46 932 | 31 955 | -25 781 | -19 002 | |||
| Clientèle financière | 142 625 | 7 186 | 2 916 | -5 150 | -2 318 | |||
| Entreprises | 1 210 129 | 72 267 | 54 268 | -50 572 | -42 194 | |||
| Collectivités publiques | 525 720 | / | / | / | / | |||
| Autres agents économiques | 98 261 | 556 | 523 | -293 | -268 | |||
| Total | 7 189 377 | 216 650 | 142 926 | -130 130 | -95 359 |
| 31/12/15 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours brut | Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciation sur encours douteux |
Dont dépréciation sur encours douteux compromis |
|||
| Particuliers | 3 087 281 | 58 705 | 34 882 | 28 593 | 18 055 | |||
| Agriculteurs | 929 981 | 31 124 | 21 516 | 22 028 | 16 615 | |||
| Autres professionnels | 940 885 | 47 507 | 30 639 | 27 812 | 19 903 | |||
| Clientèle financière | 105 663 | 5 778 | 4 074 | 4 832 | 3 290 | |||
| Entreprises | 1 284 084 | 76 272 | 56 057 | 53 854 | 42 526 | |||
| Collectivités publiques | 563 902 | / | / | / | / | |||
| Autres agents économiques | 93 133 | 544 | 533 | 151 | 141 | |||
| Total | 7 004 929 | 219 930 | 147 701 | 137 270 | 100 530 |
| (En milliers d'euros) | Titres de transac tion |
Titres de placement |
Titres de l'activité porte feuille |
Titres d'inves tissement |
31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées : | / | / | / | 99 922 | 99 922 | 101 162 |
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | / | / | / | 1 193 | 1 193 | 1 190 |
| Dépréciations | / | / | / | / | / | / |
| Valeur nette au bilan | / | / | / | 101 115 | 101 115 | 102 352 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe (1) : |
||||||
| Emis par organismes publics | / | / | / | / | / | / |
| Autres émetteurs | / | 2 349 | / | 185 935 | 188 284 | 203 369 |
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | / | 3 | / | 1 433 | 1 436 | 1 457 |
| Dépréciations | / | -797 | / | / | -797 | -854 |
| Valeur nette au bilan | / | 1 555 | / | 187 368 | 188 923 | 203 972 |
| Actions et autres titres à revenu variable |
/ | 130 190 | / | / | 130 190 | 130 190 |
| Créances rattachées | / | / | / | / | / | / |
| Dépréciations | / | -64 | / | / | -64 | -62 |
| Valeur nette au bilan | / | 130 126 | / | / | 130 126 | 130 128 |
| Total valeurs nettes | / | 131 681 | / | 288 483 | 420 164 | 436 452 |
| Valeurs estimatives | / | 144 250 | / | 304 571 | 448 821 | 462 334 |
(1) Dont 18 149 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2016 et 18 151 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Administrations et banques centrales (y compris Etats) | / | / |
| Etablissements de crédit | 53 786 | 69 665 |
| Clientèle financière | 251 890 | 251 890 |
| Collectivités locales | / | / |
| Entreprises, assurances et autres clientèles | 12 798 | 12 004 |
| Divers et non ventilés | / | / |
| Total en principal | 318 474 | 333 559 |
| Créances rattachées | 1 436 | 1 457 |
| Dépréciations | -861 | 916 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 319 049 | 334 100 |
| 31/12/16 | 31/12/15 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) |
Obliga tions et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimi lées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total | Obliga tions et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimi lées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total |
| Titres à revenu fixe ou variable |
188 284 | 99 922 | 130 190 | 418 396 | 203 369 | 101 162 | 130 190 | 434 721 |
| dont titres cotés | 64 235 | 99 922 | / | 164 157 | 64 318 | 101 162 | / | 165 480 |
| dont titres non cotés |
124 049 | / | 130 190 | 254 239 | 139 051 | / | 130 190 | 269 241 |
| Créances rattachées | 1 436 | 1 193 | / | 2 629 | 1 457 | 1 190 | / | 2 647 |
| Dépréciations | -797 | / | -64 | -861 | -854 | / | -62 | -916 |
| Valeurs nettes au bilan |
188 923 | 101 115 | 130 126 | 420 164 | 203 972 | 102 352 | 130 128 | 436 452 |
La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2016 :
| (En milliers d'euros) |
Valeur d'inventaire |
Valeur liquidative |
|---|---|---|
| OPCVM monétaires | / | / |
| OPCVM obligataires | / | / |
| OPCVM actions | 114 | 114 |
| OPCVM autres | 130 012 | 142 511 |
| Total | 130 126 | 142 625 |
L'OPCVM sous contrôle exclusif figure à l'actif du bilan pour 130 012 milliers d'euros. Sa valeur estimative au 31 décembre s'élève à 142 511 milliers d'euros.
La répartition par zone géographique est la suivante :
| (En milliers d'euros) |
Valeur d'inventaire |
Valeur liquidative |
|---|---|---|
| OPCVM français | 130 126 | 142 625 |
| OPCVM étrangers | / | / |
| Total | 130 126 | 142 625 |
| Durée résiduelle | Créances | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois |
> 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
ratta chées |
31/12/16 | 31/12/15 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe |
||||||||
| Valeur Brute | / | 11 697 | 40 284 | 136 303 | 188 284 | 1 436 | 189 720 | 204 826 |
| Dépréciations | -797 | -854 | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | / | 11 697 | 40 284 | 136 303 | 188 284 | 1 436 | 188 923 | 203 972 |
| Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute |
/ | / | 87 328 | 12 594 | 99 922 | 1 193 | 101 115 | 102 352 |
| Dépréciations | ||||||||
| Valeurs nettes au bilan | / | / | 87 328 | 12 594 | 99 922 | 1 193 | 101 115 | 102 352 |
La Caisse Régionale du Morbihan exerce principalement son activité en France.
Sauf mention spécifique, les données mentionnées sont au 31 décembre 2016.
| ( i l l ier d 'eu ) En m s ro s |
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Ca ita p ux ut p ro p re s a re s |
Q du te t uo -p ar ita l ca p |
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|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| le ita l q ue ca p ( ) a |
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||||
| Pa rt ic ip at ion do nt la leu d 'in nt ire s va r ve a è ég de du ita l de la iss ion le 1 % Ca R ex c ca p e a : |
||||||||
| O, b bo lev d de la d 'Au U NE X 7 is, To u ar ur ve rg ne , 3 5 0 0 1 R en ne s |
Eu ro |
1 3 4 1 1 3 |
4 7 0 1 8 |
9, 4 8 |
1 4 4 2 8 |
1 4 4 2 8 |
/ | |
| ét é I ère So i b i li de la Se ine c mm o , 9 1- 9 3, bo lev d Pa 7 5 0 15 Pa ris ste u ar ur, |
Eu ro |
8 3 2 1 7 |
8 1 1 |
2, 3 7 |
9 3 7 |
6 9 9 |
/ | |
| ét ét S.A .S. R La B ie, 4 8 r La B ie, 7 5 0 0 8 Pa ris ue o ue o |
Eu ro |
2 7 4 4 9 0 3 |
1 5 7 5 6 4 4 9 |
1, 8 6 |
3 4 8 9 7 8 |
3 4 8 9 7 8 |
/ | |
| év S.A .S. S D lop t, ac am e p em en ét 4 8 r La B ie, 7 5 0 0 8 Pa ris ue o |
Eu ro |
7 2 5 4 7 1 |
6 2 0 7 1 |
1, 8 6 |
1 3 6 1 6 |
1 3 6 1 6 |
6 3 6 7 |
|
| S.A .S. S l, In ter t ion ac am na a ét 4 8 r La B ie, 7 5 0 0 8 Pa ris ue o |
Eu ro |
2 2 0 2 3 5 |
8 9 9 0 8 |
8 6 1, |
6 0 8 1 7 |
0 2 1 1 7 |
/ | |
| é S.A .S. C d it A ric le Br eta r g o g ne é Ha b ita t H l d ing 5 F lix Le Da c I b le Le nte o rue mm eu , Ca Ve rt, 2 9 0 0 0 Qu im p p er |
Eu ro |
0 0 7 5 |
-2 6 0 3 |
2 0 0 5, |
0 0 0 5 |
2 6 1 4 |
2 2 1 5 |
|
| é S.A .S. Cr d le it Ag ric Br eta Pa rt ic ip at ion o g ne s, de K 5 6 95 6 Va de av en ue era ng ue n, nn es ce x |
Eu ro |
6 6 0 1 |
-3 5 4 |
2 0 0 5, |
0 1 5 4 |
0 1 5 4 |
/ | |
| ét S.A .S. S 8 r 0 0 8 A nir 4 La B ie, 7 5 Pa ris ac am ve ue o , |
Eu ro |
1 4 5 9 3 1 |
-1 2 2 |
1, 8 0 |
2 6 3 0 |
2 6 3 0 |
/ | |
| S.A .S. S Pa ic ip ion rt at ac am s, ét 4 8 r La B ie, 7 5 0 0 8 Pa ris ue o |
Eu ro |
6 2 5 5 8 |
1 2 0 5 1 |
2, 0 5 |
1 4 8 3 |
1 4 8 3 |
/ | |
| ét S.A .S. lta 8 r 0 0 8 D 4 La B ie, 7 5 Pa ris e ue o , |
Eu ro |
7 9 5 5 0 |
-1 5 7 8 |
1, 7 0 |
1 3 5 3 |
1 3 5 3 |
/ | |
| l d S.A .S. C H ing an sa o , éc bo lev d ha l L ler 2 Ma 5 6 1 0 0 Lo rie nt u ar r ec c, |
Eu ro |
3 3 5 8 5 |
1 0 5 |
8, 9 3 |
3 0 0 0 |
3 0 0 0 |
/ | |
| é L S.A .S. C 2M S, du l d 'O du Za V R Pr c a rso n – ue on g, 3 5 77 0 Ve r S ic he rn su e |
Eu ro |
3 0 3 5 5 |
2 0 1 7 |
0 3 5, |
2 6 6 8 |
2 6 6 8 |
/ | |
| ét S.A .S. S M lisa ion 4 8 L Bo ie, utu t ac am a rue a , 75 0 0 8 Pa ris |
Eu ro |
1 8 5 5 6 6 7 7 |
/ | 1, 3 8 |
2 5 5 2 6 5 |
2 5 5 2 6 5 |
/ | |
| ét S.A .S. S Im b i lie 4 8 L Bo ie, 7 5 0 0 8 ac am mo r, rue a Pa ris |
Eu ro |
1 3 9 5 8 8 |
4 0 3 6 |
2, 0 2 |
2 8 2 2 |
2 8 2 2 |
/ | |
| So l -to ta us |
6 7 0 4 6 4 |
6 6 0 8 1 8 |
7 5 9 2 |
|||||
| ic ip ion do la leu d 'in ire Pa rt at nt nt st s va r ve a e ér à in f ieu 1 % du ita l de la Ca iss re c ap e ég R ion le a : |
||||||||
| éta é da de b liss de d Pa rt ic ip at ion ts it s ns s em en cr |
7 | 7 | / | |||||
| ée da les li Au tre art tre ris s p s ns en p es s |
0 1 5 |
0 1 7 |
/ | |||||
| Au itr de ic ip ion tre s t art at es p s |
1 2 9 3 3 |
1 1 7 4 5 |
4 7 3 |
|||||
| ée To l da les ise l i ta ts tre et p ar ns en p r s s ic ip ion t at p ar s |
6 8 3 5 5 4 |
6 7 2 6 7 7 |
8 0 6 5 |
| ( i l l ier d 'eu ) En m s ro s |
t d Mo nt an es ion ut t ca s e és als do av nn ét é r l i pa a s oc |
és R ult at s én éf ( b ice ou ) du rte pe de ier rn cic los ex er e c ( ) a |
Div ide nd es és iss r l en ca pa a ét é a ci so u s d co ur e l'e rci xe ce |
|---|---|---|---|
| ic ip ion do la leu d 'in ire Pa rt at nt nt s va ve a r |
|||
| è ég de 1 % du ita l de la Ca iss R ion le ex c ca p e a : U NE X 7 b bo lev d de la To d 'Au |
|||
| O, is, u ar ur ve rg ne , 3 5 0 0 1 R en ne s |
1 5 0 8 |
/ | |
| ét é I ère So b li de la Se i i ine mm o c , |
8 0 |
2 | |
| 9 1- 9 3, bo lev d Pa 7 5 0 15 Pa ris ste u ar ur, |
1 | 2 | |
| ét ét S.A .S. R La B ie, 4 8 r La B ie, 7 5 0 0 8 Pa ris ue o ue o |
0 9 9 5 1 5 |
6 8 1 5 1 |
|
| év S.A .S. S lop D t, ac am e p em en ét 4 8 r La B ie, 7 5 0 0 8 Pa ris ue o |
2 8 0 7 5 |
6 9 5 |
|
| l, S.A .S. S In ter t ion ac am na a |
1 6 9 4 3 |
3 3 4 |
|
| ét 8 r 0 0 8 4 La B ie, 7 5 Pa ris ue o é S.A .S. C d it A ric le Br eta g o g ne r |
|||
| é Ha b ita t H l d ing 5 F lix Le Da c I b le Le nte o rue mm eu , |
2 -1 1 7 |
/ | |
| Ca Ve rt, 2 9 0 0 0 Qu im p p er |
|||
| é S.A .S. Cr d le it Ag ric Bre tag Pa rt ic ip at ion o ne s, de K 5 6 95 6 Va de av en ue era ng ue n, nn es ce x |
-5 | / | |
| ét S.A .S. S A nir 4 8 r La B ie, 7 5 0 0 8 Pa ris ac am ve ue o , |
-2 7 |
/ | |
| S.A .S. S Pa ic ip ion rt at ac am s, |
1 4 9 |
||
| ét 4 8 r La B ie, 7 5 0 0 8 Pa ris ue o |
3 | / | |
| ét S.A .S. lta 8 r 0 0 8 D 4 La B ie, 7 5 Pa ris e ue o , |
-1 5 7 0 |
/ | |
| S.A .S. C H l d ing an sa o , éc bo lev d ha l L ler 2 Ma 5 6 1 0 0 Lo rie nt u ar r ec c, |
1 0 8 |
/ | |
| é L 2M du l d 'O du S.A .S. C S, Za V R P c a rso n – ue r on g, |
3 2 7 1 |
9 1 |
|
| 3 5 77 0 Ve r S ic he rn su e |
4 | ||
| ét S.A .S. S M lisa ion 4 8 r La B ie, 7 5 0 0 8 utu t ac am a ue o , Pa ris |
/ | / | |
| ét S.A .S. S b lie 8 0 0 8 Im i 4 L Bo ie, 7 5 ac am mo r, rue a Pa ris |
8 0 4 1 |
6 7 |
|
| So l -to ta us |
1 7 7 1 3 |
||
| Pa ic ip ion do la leu d 'in ire rt at nt nt st s va r ve a e ér à in f ieu du ita l de la iss 1 % Ca re c ap e |
|||
| ég ion le R a : éta é da de b liss de d Pa rt ic ip at ion ts it s ns s em en cr |
/ | ||
| ée Au da les ris li tre art tre s ns en es s |
/ | ||
| s p p itr de ic ion Au tre s t art at |
1 4 0 |
||
| ip es p s ée l da les ise l i To ta ts tre et ar ns en s s r |
|||
| p p ic ip ion t at p ar s |
8 3 1 7 5 |
(a)Chiffres au 31 décembre 2015
| 31/12/16 | 31/12/15 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Valeur estimative |
Valeur au bilan |
Valeur estimative |
|
| Parts dans les entreprises liées : | |||||
| Titres non cotés | 150 | 107 | 150 | 110 | |
| Titres cotés | / | / | / | / | |
| Avances consolidables | / | / | / | / | |
| Créances rattachées | / | / | / | / | |
| Dépréciations | -43 | / | -40 | / | |
| Valeur nette | 107 | 107 | 110 | 110 | |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation : |
|||||
| Titres non cotés (1) | 675 093 | 851 350 | 403 100 | 503 713 | |
| Titres cotés | / | / | / | / | |
| Avances consolidables | 8 461 | 8 409 | 9 303 | 9 302 | |
| Créances rattachées | 90 | 90 | 101 | 101 | |
| Dépréciations | -11 032 | / | -11 015 | / | |
| Sous-total titres de participation | 672 612 | 859 849 | 401 489 | 513 116 | |
| Autres titres détenus à long terme : | |||||
| Titres non cotés | 5 048 | 5 829 | 7 020 | 7 738 | |
| Titres cotés | / | / | / | / | |
| Avances consolidables | / | / | / | / | |
| Créances rattachées | / | / | / | / | |
| Dépréciations | -864 | / | -870 | / | |
| Sous-total autres titres détenus à long terme |
4 184 | 5 829 | 6 150 | 7 738 | |
| Valeur nette | 676 796 | 865 678 | 407 639 | 520 854 | |
| Total des titres de participation | 676 903 | 865 785 | 407 749 | 520 964 |
(1) Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres, celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. L'agrégat « Titres de participation : titres non cotés » inclut notamment :
la participation détenue par la Caisse Régionale du Morbihan dans le capital de la S.A.S. Rue La Boétie. Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a souscrit à l'augmentation de capital pour un montant de 16,7 millions d'euros. Sa valeur au bilan d'un montant de 349,0 millions d'euros correspond à une valeur unitaire moyenne d'acquisition de 13,70 euros et une valeur d'utilité d'un montant de 449,2 millions d'euros correspondant à une valeur unitaire de 17,63 euros,
l'acquisition de titres Sacam Mutualisation pour un montant de 255,3 millions d'euros dans le cadre de l'opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole (cf note 2 des comptes consolidés).
| Valeurs immobilisées | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur en début d'exercice |
Augmentati ons(acquisit ions) |
Diminutions (cessions / échéances) |
Autres mouvement s |
Valeur à la fin de l'exercice |
|||
| Parts dans les entreprises liées | ||||||||
| Valeurs brutes | 150 | / | / | / | 150 | |||
| Avances consolidables | / | / | / | / | ||||
| Créances rattachées | / | / | / | / | / | |||
| Dépréciations | -40 | -3 | / | -43 | ||||
| Valeur nette au bilan parts entreprises liées |
110 | -3 | / | / | 107 | |||
| Titres de participations | 401 489 | 306 817 | -35 694 | / | 672 612 | |||
| Valeurs brutes (1) | 403 100 | 271 993 | / | 675 093 | ||||
| Avances consolidables | 9 303 | 16 798 | -17 640 | / | 8 461 | |||
| Créances rattachées | 101 | 18 153 | -18 164 | / | 90 | |||
| Dépréciations | -11 015 | -127 | 110 | / | -11 032 | |||
| Autres titres détenus à long terme | 6 150 | / | -1 966 | / | 4 184 | |||
| Valeurs brutes | 7 020 | / | -1 972 | / | 5 048 | |||
| Avances consolidables | / | / | / | / | ||||
| Créances rattachées | / | / | / | / | / | |||
| Dépréciations | -870 | / | 6 | / | -864 | |||
| Valeurs nettes au bilan titres de participations et autres titres détenus à long terme |
407 639 | 306 817 | -37 660 | / | 676 796 | |||
| TOTAL | 407 749 | 306 814 | -37 660 | / | 676 903 | |||
| Immobilisations incorporelles | ||||||||
| Valeurs brutes | 972 | 99 | / | / | 1 071 | |||
| Amortissements et dépréciations | -190 | -87 | / | / | -277 | |||
| Valeurs nettes au bilan des immobilisations incorporelles |
782 | 12 | / | / | 794 | |||
| Immobilisations corporelles | ||||||||
| Valeurs brutes | 92 314 | 4 260 | -2 642 | 5 | 93 937 | |||
| Amortissements et dépréciations | - 44 398 | -3 986 | 2 440 | / | -45 944 | |||
| Valeurs nettes au bilan des immobilisations corporelles |
47 916 | 274 | -202 | 5 | 47 993 | |||
| TOTAL | 48 698 | 286 | -202 | 5 | 48 787 |
Le poste « Immobilisations corporelles » net des amortissements et des dépréciations se compose pour l'essentiel comme suit au 31 décembre 2016 :
— S.C.I. d'exploitation pour 22,7 millions d'euros ;
— Constructions pour 11,9 millions d'euros ;
— Matériel et mobilier pour 4,7 millions d'euros ;
— Agencements, installations pour 7,3 millions d'euros.
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale :
a acquis des titres Sacam Mutualisation pour un montant de 255,3 millions d'euros dans le cadre de l'opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole (cf note 2 des comptes consolidés),
a souscrit à l'augmentation de capital de la SAS Rue La Boétie pour un montant de 16,7 millions d'euros.
| 31/12/15 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Titres de transaction (1) |
Titres de placement |
Valeurs immobilisées (2) |
Total | Total |
| Nombre | 6 766 | / | 20 319 | 27 085 | 7 945 |
| Valeur comptable | 414 | / | 1 214 | 1 628 | 450 |
| Valeur de marché | 414 | / | 1 244 | 1 658 | 437 |
Valeur nominale de l'action : 15,25 euros.
(1) Les Certificats Coopératifs d'Investissement détenus en titres de transaction concernent les opérations réalisées dans le cadre du contrat de liquidité.
(2) Les Certificats Coopératifs d'Investissement détenus en valeurs immobilisées concernent les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat en vue d'annulation des titres.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Autres actifs (1) : | 163 958 | 83 876 |
| Instruments conditionnels achetés | 12 | / |
| Comptes de stock et emplois divers | 2 996 | 4 159 |
| Débiteurs divers (2) | 160 697 | 79 584 |
| Gestion collective des titres livret de développement durable |
/ | / |
| Comptes de règlements | 253 | 133 |
| Comptes de régularisation : | 57 538 | 60 232 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (3) | 4 395 | 15 780 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 12 | 19 |
| Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers |
2 126 | 2 592 |
| Charges constatées d'avance | 245 | 385 |
| Produits à recevoir sur engagements sur instruments | 7 943 | 5 624 |
| financiers à terme | ||
| Autres produits à recevoir | 39 915 | 34 220 |
| Charges à répartir | 157 | 244 |
| Autres comptes de régularisation | 2 745 | 1 368 |
| Total comptes de régularisation et actifs divers | 221 496 | 144 108 |
(1)Les montants incluent les créances rattachées.
(2) Dont 2 242 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.
(3) Les montants sont indiqués en net.
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Dotations | Reprises et Utilisa tions |
Désactu alisation |
Autres mouve ments |
31/12/16 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dépréciations déduites de l'actif | ||||||
| Sur créances clientèle (1) | 137 270 | 40 625 | -45 303 | -2 462 | / | 130 130 |
| Opérations sur titres | 916 | 2 | -57 | / | / | 861 |
| Valeurs immobilisées | 12 116 | 129 | -130 | / | / | 12 115 |
| Autres actifs | 490 | 502 | -549 | / | / | 443 |
| Total des dépréciations déduites de l'actif |
150 792 | 41 258 | -46 039 | -2 462 | / | 143 549 |
(1) L'impact des conséquences du règlement CRC 2002-03 pour le calcul des dépréciations d'actifs en intégrant l'actualisation des flux futurs représente un produit net de 1,4 million d'euros au titre de 2016 qui se décompose entre une dotation aux provisions de -1,1 million d'euros au titre de l'actualisation (coût du risque) et une reprise de provisions de +2,5 millions d'euros au titre de la désactualisation (produit net bancaire).
| (En milliers | Durée résiduelle | Dettes | 31/12/15 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
rattachées | 31/12/16 | |
| Dettes envers les établissements de crédit : Comptes et emprunts : |
||||||||
| A vue | 389 | / | / | / | 389 | / | 389 | 285 |
| A terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Valeurs données en pension |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Titres donnés en pension livrée (1) |
/ | 33 399 | / | / | 33 399 | 114 | 33 513 | / |
| Valeur au bilan | 389 | 33 399 | / | / | 33 788 | 114 | 33 902 | 285 |
| Opérations internes au Crédit Agricole: |
||||||||
| Comptes ordinaires | 4 245 | / | / | / | 4 245 | 146 | 4 391 | 46 511 |
| Comptes et avances à terme |
729 073 | 1 498 608 | 1 596 095 | 1 056 333 | 4 880 109 | 3 463 | 4 883 572 | 4 713 835 |
| Titres donnés en pension livrée |
/ | / | / | / | / | 96 | 96 | / |
| Valeur au bilan | 733 318 | 1 498 608 | 1 596 095 | 1 056 333 | 4 884 354 | 3 705 | 4 888 059 | 4 760 346 |
| TOTAL | 733 707 | 1 532 007 | 1 596 095 | 1 056 333 | 4 918 142 | 3 819 | 4 921 961 | 4 760 631 |
(1) Au cours de l'exercice 2016, la Caisse Régionale a procédé à une opération de cession temporaire de titres (reporeverse/repo) sur une période d'1 an dans le cadre de la gestion de son ratio LCR
Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale (cf. cadre juridique et financier).
| Durée résiduelle | Dettes | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros ) |
<= 3 > 3 mois > 1 an mois <= 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
rattachées | 31/12/16 | 31/12/15 | ||
| Comptes ordinaires créditeurs |
1 561 354 | / | / | / | 1 561 354 | 106 | 1 561 460 | 1 317 669 |
| Comptes d'épargne à régime spécial : |
32 081 | / | / | / | 32 081 | / | 32 081 | 25 484 |
| A vue | 32 081 | / | / | / | 32 081 | / | 32 081 | 25 484 |
| A terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres dettes envers la clientèle : |
266 208 | 77 117 | 264 996 | 6 867 | 615 188 | 9 089 | 624 277 | 775 106 |
| A vue | 5 584 | / | / | / | 5 584 | / | 5 584 | 5 948 |
| A terme | 260 624 | 77 117 | 264 996 | 6 867 | 609 604 | 9 089 | 618 693 | 769 157 |
| Valeurs données en pension livrée |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Valeur au bilan | 1 859 643 | 77 117 | 264 996 | 6 867 | 2 208 623 | 9 195 | 2 217 818 | 2 118 259 |
La Caisse Régionale du Morbihan exerce principalement son activité en France.
| (En milliers d'euros ) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Particuliers | 1 052 051 | 1 015 388 |
| Agriculteurs | 127 741 | 124 587 |
| Autres professionnels | 144 738 | 134 836 |
| Clientèle financière | 75 659 | 17 739 |
| Entreprises | 727 704 | 731 511 |
| Collectivités publiques | 5 149 | 13 513 |
| Autres agents économiques | 75 581 | 70 672 |
| Total en principal | 2 208 623 | 2 108 246 |
| Dettes rattachées | 9 195 | 10 013 |
| VALEUR AU BILAN | 2 217 818 | 2 118 259 |
12.3. Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par agent économique
| Durée résiduelle | Dettes | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros ) | <= 3 mois |
> 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
ratta chées |
31/12/16 31/12/15 | |
| Bons de caisse | 135 | / | / | / | 135 | 9 | 144 | 141 |
| Titres du marché interbancaire |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Titres de créances négociables (1) |
/ | 98 000 | 150 000 | 60 000 | 308 000 | 7 008 | 315 008 | 398 389 |
| Emprunts obligataires | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres dettes représentées par un titre |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Valeur au bilan | 135 | 98 000 | 150 000 | 60 000 | 308 135 | 7 017 | 315 152 | 398 530 |
(1) Les émissions de titres de créances des Caisses Régionales sont réputées être en France.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas procédé à ce type d'opérations en 2016.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | 139 783 | 127 247 |
| Opérations de contrepartie (titres de transactions) | / | / |
| Dettes représentatives de titres empruntés | / | / |
| Instruments conditionnels vendus | 12 | / |
| Comptes de règlement et de négociation | / | / |
| Créditeurs divers | 136 182 | 122 540 |
| Versements restant à effectuer sur titres | 3 589 | 4 707 |
| Comptes de régularisation | 127 993 | 117 330 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 14 589 | 7 504 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | / | / |
| Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers |
1 816 | 2 232 |
| Produits constatés d'avance | 44 812 | 43 412 |
| Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme |
12 213 | 14 526 |
| Autres charges à payer | 45 615 | 41 790 |
| Autres comptes de régularisation | 8 948 | 7 866 |
| Total comptes de régularisation et passifs divers | 267 776 | 244 577 |
(1) Les montants incluent les dettes rattachées.
(2) Les montants sont indiqués en net.
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Autres mouve ments |
31/12/16 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour engagements de retraite et assimilés |
-19 | / | / | -19 | / | -38 |
| Provisions pour autres engagements sociaux | 3 477 | 105 | -83 | / | / | 3 499 |
| Provisions pour risques d'exécution des engagements par signature |
2 485 | 817 | -31 | -644 | / | 2 627 |
| Provisions pour litiges fiscaux (1) | 56 | 9 | -46 | / | / | 19 |
| Provisions pour autres litiges | 7 | 182 | / | / | / | 189 |
| Provision pour risques pays | / | / | / | / | / | / |
| Provisions pour risques de crédit (2) | 66 511 | 35 530 | / | -17 764 | / | 84 277 |
| Provisions pour restructurations | / | / | / | / | / | / |
| Provisions pour impôts | / | / | / | / | / | / |
| Provisions sur participations | / | / | / | / | / | / |
| Provisions pour risques opérationnels (3) | 3 493 | 1 088 | -352 | -957 | / | 3 272 |
| Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4) |
10 513 | 4 277 | / | / | / | 14 790 |
| Autres provisions (5) | 13 557 | 3 411 | -3 179 | -6 315 | / | 7 474 |
| Valeur au bilan | 100 080 | 45 419 | -3 691 | -25 699 | / | 116 109 |
(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.
(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.
(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.
(4) Voir note 16 ci-après.
(5) Y compris les provisions pour risques sur GIE d'investissement.
Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 481 527 | 544 715 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
270 780 | 80 690 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 957 595 | 967 958 |
| Total plans d'épargne logement | 1 709 902 | 1 593 363 |
| Total des comptes épargne logement |
185 691 | 189 139 |
| Total encours collectés au titre des contrats épargne logement |
1 895 593 | 1 782 502 |
L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Les encours de collecte sont des encours hors prime d'Etat.
Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne logement | 5 634 | 8 115 |
| Comptes épargne-logement | 23 713 | 33 437 |
| Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne logement |
29 347 | 41 552 |
Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 3 331 | 2 988 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
2 182 | 468 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 9 278 | 7 057 |
| Total plans d'épargne logement | 14 791 | 10 513 |
| Total comptes épargne logement | / | / |
| Total provision au titre des contrats épargne logement |
14 791 | 10 513 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/15 | Dotations | Reprises | 31/12/16 |
|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne logement | 10 513 | 4 278 | / | 14 791 |
| Comptes épargne logement | / | / | / | / |
| Total provision au titre des contrats épargne logement |
10 513 | 4 278 | / | 14 791 |
La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2016 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte.
Il s'agit des engagements de retraite gérés par Prédica et Générali pour les membres du Comité de Direction, du Conseil d'Administration et les salariés de la Caisse Régionale du Morbihan.
─ Variation de la dette actuarielle :
| (En milliers d'euros ) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/N-1 | 20 464 | 20 331 |
| Coût des services rendus sur l'exercice | 2 029 | 1 163 |
| Coût financier | 606 | 166 |
| Cotisations employés | / | / |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | / | -231 |
| Variation de périmètre | -28 | -145 |
| Indemnités de cessation d'activité | / | / |
| Prestations versées (obligatoire) | -2 612 | -967 |
| (Gains)/pertes actuariels | 250 | 147 |
| Dette actuarielle au 31/12/N | 20 709 | 20 464 |
─ Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :
| (En milliers d'euros ) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus | 2 029 | 1 163 |
| Coût financier | 606 | 166 |
| Rendement attendu des actifs | -1 065 | -176 |
| Coût des services passés | / | -231 |
| Gains/pertes actuariels nets | -312 | 99 |
| Gains/pertes sur réductions et liquidations de régimes | / | / |
| Gains/pertes du(e)s au changement de limitation d'actif | / | / |
| Charge nette comptabilisée au compte de résultat | 1 259 | 1 021 |
─ Variation de juste valeur des actifs des régimes :
| (En milliers d'euros ) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/N-1 | 15 843 | 15 675 |
| Rendement attendu des actifs | 1 065 | 176 |
| Gains/pertes actuariels | -4 | 64 |
| Cotisations payées par l'employeur | 1 279 | 1 041 |
| Cotisations payées par les employés | / | / |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | / | / |
| Variation de périmètre | -28 | -145 |
| Indemnités de cessation d'activité | / | / |
| Prestations payées par le fonds | -2 194 | -967 |
| Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/N | 15 960 | 15 844 |
Les cotisations de l'employeur sont comptabilisées dans l'agrégat « frais de personnel ».
—Composition des actifs des régimes :
La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit plusieurs polices d'assurances auprès de Prédica et Générali en couverture de ses engagements. Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles car émises par des compagnies d'assurances qui ne sont pas liées au Crédit Agricole du Morbihan.
─ Variation de la provision :
| (En milliers d'euros ) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/N | 20 709 | 20 464 |
| Impact de la limitation d'actifs | / | / |
| Gains/pertes actuariels restant à étaler à la clôture | 2 737 | 1 096 |
| Juste valeur des actifs fin de période | 15 960 | 15 844 |
| Position nette (passif)/actif au 31/12/N | -2 012 | -3 524 |
— Rendement des actifs des régimes : le rendement effectif des actifs ressort à 1,58 %.
— Hypothèses actuarielles utilisées : le taux d'actualisation retenu s'élève à 1,21 %.
| (En milliers d'euros ) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Fonds pour risques bancaires généraux | 26 350 | 26 350 |
| Valeur au bilan | 26 350 | 26 350 |
| (En milliers d'euros ) | <= 3 mois |
> 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Dettes rattachées |
TOTAL | 31/12/15 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes subordonnées à terme | |||||||
| Euro | / | / | 50 000 | / | 1 599 | 51 599 | 81 605 |
| Dollar | / | / | / | / | / | / | / |
| Titre et emprunts participatifs | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres emprunts subordonnés à terme |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée |
/ | / | / | / | / | / | / |
| C/C bloqués des Caisses Locales |
/ | / | / | 200 506 | 2 968 | 203 474 | 174 680 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Valeur au bilan | / | / | 50 000 | 200 506 | 4 567 | 255 073 | 256 285 |
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 7,4 millions d'euros au 31 décembre 2016 contre 7,1 millions d'euros au 31 décembre 2015. Les dettes subordonnées sont exclusivement en euros, et seuls les comptes courants bloqués des Caisses Locales ont des taux d'intérêts variables.
| Ca i ta p ux p ro p re s |
||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ( i l l ie d 'e ) En m rs ur os |
Ca i l ta p |
és R er ve l ég le a |
és R er ve s ire ta tu ta s s t e tra tu co n c l les e |
im Pr es , tre au s és t r er ve s e à t re p or no uv ea u |
Ec ts ar co nv er io / s n é év lu r a a io t n |
i Pr ov io s ns èg le r m en ée t t s e bv su en io t ns d 'in is t ve s t se m en |
és l R ta t u |
l de To ta s i ta ca p ux p ro p re s |
| éc l de d br So 3 1 2 0 1 4 a u em e |
8 0 5 3 2 |
4 6 5 0 5 8 |
1 8 6 7 4 6 |
8 3 3 8 0 |
/ | / | 4 3 0 4 0 |
8 5 8 7 5 6 |
| ér ê D iv i de de in t ts ts n ou p s au x ar és ia les i de 2 0 1 4 t tre so c v er s a u ia ion de i l Va t ta r ca p |
/ -3 8 9 |
/ / |
/ -7 1 4 |
/ 9 -4 5 |
/ / |
/ / |
-6 8 0 2 / |
-6 8 0 2 9 8 -1 5 |
| és Va ia ion de im t t r s p es e er ve s r r |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| és f fec A ion du l ia l 2 0 1 4 ta t ta t s r u oc |
/ | 2 7 2 2 0 |
9 0 7 3 |
/ | / | / | -3 6 2 9 3 |
/ |
| à é d Re i t te p or no uv ea u c r ur |
/ | / | / | -1 4 |
/ | / | 5 5 |
4 1 |
| és l de l 'ex R ta t ice 2 0 1 4 u er c |
/ | / | / | / | / | / | 3 4 2 6 0 |
3 4 2 6 0 |
| Au tre ia t ion s v ar s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| éc l de d br So 3 1 2 0 1 5 a u em e |
8 0 1 4 3 |
4 9 2 2 7 8 |
1 9 5 1 0 5 |
8 2 8 7 1 |
/ | / | 3 4 2 6 0 |
8 8 4 6 5 7 |
| ér ê D iv i de de in t ts ts n s ou au p ar x és ia les i de 2 0 1 5 t tre so c er s a v u |
/ | / | / | / | / | / | -5 1 7 2 |
-5 1 7 2 |
| Va ia ion de i l t ta r ca p |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| és de Va ia ion im t t r r s p r es e er ve s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| és f fec du l l A ta t ion ta t s ia 2 0 1 5 r u oc |
/ | 2 1 8 4 7 |
7 2 8 2 |
/ | / | / | -2 9 1 2 9 |
/ |
| à é d Re t i te p or no uv ea u c r ur |
/ | / | / | -1 3 |
/ | / | 4 1 |
2 8 |
| és l de l 'ex ice 2 0 6 R ta t 1 u er c |
/ | / | / | / | / | / | 3 2 3 6 7 |
3 2 3 6 7 |
| Au ia ion tre t s v ar s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| éc So l de 3 1 d br 2 0 1 6 a em e u |
8 0 1 4 3 |
5 1 4 1 2 5 |
2 0 2 3 8 7 |
8 2 8 5 8 |
/ | / | 3 2 7 3 6 |
9 1 2 2 4 9 |
Au 31 décembre 2016, le capital souscrit se décompose en capital appelé versé pour 42 041 milliers d'euros ainsi qu'en certificats coopératifs d'investissement et en certificats coopératifs d'associés pour un montant global de 38 102 milliers d'euros (le détail des certificats coopératifs d'investissement achetés et vendus pendant l'exercice est communiqué dans le Rapport de gestion paragraphe G « Certificats Coopératifs d'Associés et d'Investissement »).
Le poste « Primes et réserves » se ventile en :
primes d'émission et de fusion pour 79 279 milliers d'euros ;
réserve légale pour 514 125 milliers d'euros ;
réserves statutaires pour 202 387 milliers d'euros ;
autres réserves pour 3 551 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 912 249 | 884 657 |
| Fonds pour risques bancaires généraux |
26 350 | 26 350 |
| Dettes subordonnées et titres participatifs |
255 073 | 256 285 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | / | / |
| Total des fonds propres | 1 193 672 | 1 167 292 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas effectué ce type d'opérations au titre de 2016.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas effectué ce type de transactions au titre de 2016.
Contributions par devise au bilan
| 31/12/16 | 31/12/15 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Euro | 9 085 794 | 8 873 890 | 8 844 930 | 8 644 345 | |
| Autres devises de l'Union Europ. | 800 | 800 | 882 | 882 | |
| Franc Suisse | 769 | 769 | 860 | 860 | |
| Dollar | 4 440 | 4 440 | 3 133 | 3 133 | |
| Yen | / | / | / | / | |
| Autres devises | / | / | 1 | 1 | |
| Valeur brute | 9 091 803 | 8 879 899 | 8 849 806 | 8 649 221 | |
| Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation |
84 234 | 152 589 | 90 356 | 140 148 | |
| Dépréciations | -143 549 | -150 793 | |||
| Total | 9 032 488 | 9 032 488 | 8 789 369 | 8 789 369 |
| 31/12/16 | 31/12/15 | |||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | à recevoir | à livrer | à recevoir | à livrer |
| Opérations de change au comptant | / | / | / | / |
| Devises | / | / | / | / |
| Euro | / | / | / | / |
| Opérations de change à terme | 37 629 | 37 605 | 21 810 | 21 797 |
| Devises | 19 088 | 19 088 | 11 211 | 11 211 |
| Euro | 18 541 | 18 517 | 10 599 | 10 586 |
| Prêts et emprunts en devises | / | / | / | / |
| Total | 37 629 | 37 605 | 21 810 | 21 797 |
| (En milliers d'euros) | Opérations de couverture |
Opérations autres que de couverture |
31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|---|---|
| Opérations fermes : | 2 862 922 | 151 598 | 3 014 520 | 2 833 252 |
| Opérations sur marchés organisés | / | / | / | / |
| Contrats à terme de taux d'intérêt | / | / | / | / |
| Contrats à terme de change | / | / | / | / |
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | / | / | / | / |
| Autres contrats à terme | / | / | / | / |
| Opérations de gré à gré (1) | 2 862 922 | 151 598 | 3 014 520 | 2 833 252 |
| Swaps de taux d'intérêt : | 2 862 922 | 151 598 | 3 014 520 | 2 833 252 |
| Autres contrats à terme de taux d'intérêt | / | / | / | / |
| Contrats à terme de change | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / |
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | / | / | / | / |
| Autres contrats à terme | / | / | / | / |
| Opérations conditionnelles : | 14 364 | 162 602 | 176 966 | 39 633 |
| Opérations sur marchés organisés : | / | / | / | / |
| Instruments de taux d'intérêt à terme : | / | / | / | / |
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme : | / | / | / | / |
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Instruments de taux de change à terme : | / | / | / | / |
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Opérations de gré à gré : | 14 364 | 162 602 | 176 966 | 39 633 |
| Options de swap de taux : | / | / | / | / |
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Instruments de taux d'intérêt à terme : | ||||
| Achetés | 14 364 | 74 802 | 89 166 | 22 177 |
| Vendus | / | 74 802 | 74 802 | 5 154 |
| Instruments de taux de change à terme : | ||||
| Achetés | / | 6 499 | 6 499 | 6 151 |
| Vendus | / | 6 499 | 6 499 | 6 151 |
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Autres instruments à terme conditionnels : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Dérivés de crédit : | ||||
| Contrats de dérivés de crédit : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Total | 2 877 286 | 314 200 | 3 191 486 | 2 872 885 |
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).
| (En milliers d'euros) | 31/12/2016 | dont opérations effectuées de gré à gré |
dont opérations sur marchés organisés et assimilés |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| <= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans |
<= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans | |
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Options de change | 7 220 | 5 778 | / | 7 220 | 5 778 | / | / | / | / |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Opérations fermes en devises sur marchés organisés |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / |
| F.R.A. | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêt |
974 062 | 1 138 037 | 902 421 | 974 062 | 1 138 037 | 902 421 | / | / | / |
| Caps, floors, collars | 140 000 | 5 000 | 18 968 | 140 000 | 5 000 | 18 968 | / | / | / |
| Forward taux | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Opérations fermes sur actions et indices |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Opérations conditionnelles sur actions et indices |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Sous total | 1 121 282 | 1 148 815 | 921 389 | 1 121 282 | 1 148 815 | 921 389 | / | / | / |
| Swaps de devises | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
à terme 66 424 8 811 / 66 424 8 811 / / / / Total 1 187 706 1 157 626 921 389 1 187 706 1 157 626 921 389 / / /
Opérations de change
| 31/12/2015 | dont opérations | dont opérations sur marchés |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | effectuées de gré à gré | organisés et assimilés | |||||||
| <= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an |
de 1 à 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans | |
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Options de change | 9 494 | 2 808 | / | 9 494 | 2 808 | / | / | / | / |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Opérations fermes en devises sur marchés organisés |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / |
| F.R.A. | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêt |
676 698 | 1 247 353 | 909 201 | 676 698 | 1 247 353 | 909 201 | / | / | / |
| Caps, floors, collars | / | 6 250 | 21 081 | / | 6 250 | 21 081 | / | / | / |
| Forward taux | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Opérations fermes sur actions et indices |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Opérations conditionnelles sur actions et indices |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Sous total | 686 192 | 1 256 411 | 930 282 | 686 192 | 1 256 411 | 930 282 | / | / | / |
| Swaps de devises | / | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Opérations de change à terme |
35 654 | 7 953 | / | 35 654 | 7 953 | / | / | / | / |
| Total | 721 846 | 1 264 364 | 930 282 | 721 846 | 1 264 364 | 930 282 | / | / | / |
| 31/12/16 | 31/12/15 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Juste valeur positive |
Juste valeur négative |
Encours notionnel |
Juste valeur positive |
Juste valeur négative |
Encours notionnel |
|
| Futures | / | / | / | / | / | / | |
| Options de change | / | / | 12 998 | / | / | 12 302 | |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | |
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés |
/ | / | / | / | / | / | |
| F.R.A. | / | / | / | / | / | / | |
| Swaps de taux d'intérêt | 278 282 | 91 151 | 3 014 520 | 261 477 | 96 462 | 2 833 252 | |
| Caps, floors, collars | / | 116 | 163 968 | / | 140 | 27 331 | |
| Forward taux | / | / | / | / | / | / | |
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
/ | / | / | / | / | / | |
| Sous-total | 278 282 | 91 267 | 3 191 486 | 261 477 | 96 602 | 2 872 885 | |
| Swaps de devises | / | / | / | / | / | / | |
| Opérations de change à terme | / | / | 75 235 | / | / | 43 607 | |
| Total | 278 282 | 91 267 | 3 266 721 | 261 477 | 96 602 | 2 916 492 |
La juste valeur correspond à la valeur mark to market des instruments financiers à terme, coupon couru inclus.
Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt
| (En milliers d'euros) | Position ouverte isolée |
Micro couverture |
Macro couverture |
Autres que de couverture |
|---|---|---|---|---|
| Contrats d'échange de taux | / | 281 551 | 2 581 371 | 151 598 |
| Contrats assimilés (FRA clientèle) | / | / | / | / |
Il n'y a pas eu en 2016, de transfert de contrats d'échanges entre deux catégories de portefeuille.
Les engagements sur les contreparties interbancaires hors groupe Crédit Agricole représentent 6,3 % du total des swaps dont 4,6 % sur la plus forte contrepartie.
Les contreparties concernées, recommandées par les services spécialisés de Crédit Agricole S.A., ont toutes une notation supérieure à A, la durée moyenne résiduelle des engagements est légèrement inférieure à 3,9 ans pour les swaps.
| 28. | Engagements de financement et de garantie et autres garanties | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ----- | --------------------------------------------------------------- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | ||
| Engagements de financement | 786 097 | 699 915 |
| Engagements en faveur d'établissements de crédit (1) (2) | 1 624 | 33 212 |
| Engagements en faveur de la clientèle | 784 473 | 666 703 |
| Ouverture de crédits confirmés | 433 857 | 367 307 |
| - Ouverture de crédits documentaires | 10 347 | 866 |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 423 510 | 366 441 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 350 616 | 299 396 |
| Engagements de garantie | 379 846 | 648 380 |
| Engagements d'ordre d'établissements de crédit | 173 145 | 449 481 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | / | / |
| Autres garanties (1) | 173 145 | 449 481 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 206 701 | 198 899 |
| Cautions immobilières | 41 409 | 19 119 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 165 292 | 179 780 |
| Engagements sur titres | 1 819 | 666 |
| Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise | / | / |
| Autres engagements à donner | 1 819 | 666 |
| Engagements reçus | ||
| Engagements de financement | 26 452 | 60 945 |
| Engagements reçus d'établissements de crédit (2) | 26 452 | 60 945 |
| Engagements reçus de la clientèle | / | / |
| Engagements de garantie | 1 563 643 | 1 487 544 |
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 171 162 | 116 076 |
| Engagements reçus de la clientèle | 1 392 481 | 1 371 468 |
| Garanties reçues des administrations publiques et | 145 514 | 134 001 |
| assimilées Autres garanties reçues (4) |
1 246 967 | 1 237 467 |
| Engagements sur titres | ||
| Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise | 1 819 / |
666 / |
| Autres engagements reçus | 1 819 | 666 |
(1) dont 172,7 millions d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 448,7 millions d'euros (cf note 2 des comptes consolidés).
(2) Au cours de l'exercice 2011, la Caisse Régionale a conclu avec Crédit Agricole S.A. des accords de refinancement destinés à assurer son coefficient de liquidité.
(3) Cet agrégat correspond à des garanties reçues de CAMCA au titre des crédits à l'habitat aux particuliers.
La Caisse Régionale du Morbihan a apporté en garantie les éléments détaillés dans la note 30 ainsi que dans le rapport de gestion au paragraphe F « Le risque de liquidité et de financement »-« Actifs grevés ».
Ils concernent la convention de garantie qui a été signée en juin 1988 entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. au bénéfice de cette dernière, pour lui permettre d'obtenir les meilleures conditions de placement sur le marché : « aux termes de conventions de garantie par les Caisses Régionales actionnaires de Crédit Agricole S.A. et au profit de ce dernier, le Crédit Agricole du Morbihan est engagé dans la limite de ses fonds propres, à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. au bénéfice des tiers,
créanciers de celui-ci ». Au 31 décembre 2016, le montant de cet engagement s'élève à 879,5 millions d'euros.
Afin de couvrir le déficit en liquidités des Caisses Régionales, Crédit Agricole S.A. a créé une filiale à 100%, Crédit Agricole Covered Bonds, chargée de lever des ressources redistribuées aux Caisses Régionales par l'intermédiaire de Crédit Agricole S.A..
Au 31/12/2016 le montant de cet engagement s'élève à 181,4 millions d'euros contre 183,9 millions en 2015.
En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole Covered Bonds une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s'élève à 258,3 millions d'euros. Dans le cadre du dispositif « Switch assurance » mis en place le 2 janvier 2014 complété par un avenant signé le 1er juillet 2016, la Caisse Régionale du Morbihan a apporté en garantie à Crédit Agricole S.A. un montant total de 172,7 millions d'euros.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas effectué ce type d'opérations au titre de 2016.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 283 747 | 300 019 |
| sur opérations avec les établissements de crédit | 2 874 | 3 602 |
| sur opérations internes au Crédit Agricole | 20 896 | 23 591 |
| sur opérations avec la clientèle | 209 189 | 236 797 |
| sur obligations et autres titres à revenu fixe | 7 965 | 5 551 |
| produit net sur opérations de macro-couverture | / | / |
| sur dettes représentées par un titre | 42 344 | 30 298 |
| autres intérêts et produits assimilés | 479 | 180 |
| Intérêts et charges assimilées | -188 097 | -186 576 |
| sur opérations avec les établissements de crédit | -2 821 | -3 140 |
| sur opérations internes au Crédit Agricole | -69 786 | -83 796 |
| sur opérations avec la clientèle | -30 979 | -28 391 |
| sur obligations et autres titres à revenu fixe | -27 498 | -1 229 |
| charge nette sur opérations de macro-couverture | -3 301 | -27 709 |
| sur dettes représentées par un titre | -52 851 | -41 159 |
| autres intérêts et charges assimilées | -861 | -1 152 |
| Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) | 95 650 | 113 443 |
(1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2016 est de 7 400 milliers d'euros, il était de 7 088 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Parts dans les entreprises liées, titres de participation et titres à long terme |
18 131 | 11 930 |
| Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille | 1 | 3 |
| Opérations diverses sur titres | / | / |
| Total des revenus des titres à revenus variables | 18 132 | 11 933 |
| 31/12/16 | 31/12/15 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | ||
| Sur opérations avec les établissements de crédit |
397 | -67 | 330 | 644 | -70 | 574 | ||
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 15 098 | -14 388 | 710 | 16 467 | -15 780 | 687 | ||
| Sur opérations avec la clientèle | 27 194 | -631 | 26 563 | 26 016 | -591 | 25 425 | ||
| Sur opérations sur titres | / | -2 | -2 | / | -2 | -2 | ||
| Sur opérations de change | 53 | / | 53 | 46 | / | 46 | ||
| Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan |
/ | / | / | / | / | / | ||
| Sur prestations de services financiers (1) | 65 289 | -4 275 | 61 014 | 62 671 | -4 718 | 57 953 | ||
| Provision pour risques sur commissions | 426 | -473 | -47 | 375 | -394 | -19 | ||
| Total des produits nets des commissions | 108 457 | -19 836 | 88 621 | 106 219 | -21 555 | 84 664 |
(1) dont prestations assurance-vie : 13 673 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Solde des opérations sur titres de transaction | 63 | 10 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés |
205 | 330 |
| Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme |
166 | 89 |
| Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation |
434 | 429 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Titres de placement | ||
| Dotations aux dépréciations | -2 | 11 |
| Reprises de dépréciations | 58 | 64 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | 56 | 53 |
| Plus-values de cession réalisées | / | 5 |
| Moins-values de cession réalisées | -10 | / |
| Solde des plus et moins-values de cession réalisées | -10 | 5 |
| Frais d'acquisition | / | / |
| Solde des opérations sur titres de placement et assimilés |
46 | 58 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Produits divers | 4 986 | 1 726 |
| Quote part des opérations faites en commun | 88 | 33 |
| Refacturation et transfert de charges | / | / |
| Reprises provisions | 17 | / |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 5 091 | 1 759 |
| Charges diverses | -328 | -249 |
| Quote part des opérations faites en commun | -1 438 | -1 357 |
| Refacturation et transfert de charges | / | / |
| Dotations provisions | -1 018 | -5 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | -2 784 | -1 611 |
| Total autres produits et charges d'exploitation bancaire |
2 307 | 148 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Frais de personnel : | ||
| Salaires et traitements | -44 991 | -44 716 |
| Charges sociales : | -20 601 | -20 530 |
| dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies |
-6 092 | -5 755 |
| Intéressement et participation | -5 003 | -5 003 |
| Impôts et taxes sur rémunérations | -8 206 | -7 826 |
| Total des charges de personnel | -78 801 | -78 075 |
| Refacturation et transferts de charges de personnel | 9 275 | 8 078 |
| Frais de personnel nets | -69 526 | -69 997 |
| Frais administratifs : | ||
| Impôts et taxes (1) | -6 244 | -4 554 |
| Services extérieurs et autres frais administratifs | -53 408 | -48 998 |
| Total des charges administratives | -59 652 | -53 552 |
| Refacturation et transferts de charges administratives | 2 125 | 1 355 |
| Frais administratifs nets | -57 527 | -52 197 |
| Charges générales d'exploitation | -127 053 | -122 194 |
(1) dont 830 milliers d'euros au titre du Fonds de Résolution Unique et 947 milliers d'euros au titre du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution
Au titre de l'exercice 2015 un montant de 1,7 million d'euros a été accordé à la Caisse Régionale du Morbihan au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé en totalité au 31 décembre 2016 pour les dépenses suivantes :
Création d'emplois accompagnant le développement et l'innovation : 1,1 million d'euros,
Investissements technologiques innovants : 0,6 million d'euros.
Le montant des crédits restant à employer est de 1,7 million d'euros au 31 décembre 2016.
| Catégories de personnel | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Cadres | 262 | 263 |
| Non cadres | 771 | 782 |
| Total de l'effectif moyen utilisé (équivalent temps plein) en contrat à durée indéterminée et déterminée |
1 033 | 1 045 |
Le montant global des rémunérations allouées pendant l'exercice à l'ensemble des membres des organes de Direction en raison de leurs fonctions s'élève à 1 614 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et dépréciations | -76 905 | -76 749 |
| Dépréciations de créances douteuses | -39 117 | -47 256 |
| Autres provisions et dépréciations | -37 788 | -29 493 |
| Reprises de provisions et dépréciations | 68 877 | 66 035 |
| Reprise de dépréciations de créances douteuses (1) | 43 096 | 47 126 |
| Autres reprises de provisions et dépréciations (2) | 25 781 | 18 909 |
| Variation des provisions et dépréciations | -8 028 | -10 714 |
| Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) | -316 | -457 |
| Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) | -14 359 | -9 528 |
| Décote sur prêts restructurés | -69 | -170 |
| Récupérations sur créances amorties | 706 | 741 |
| Autres pertes | / | -17 |
| Autres produits | / | / |
| Coût du risque | -22 066 | -20 145 |
(1) dont 10 714 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses compromises dont 3 614 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises
(2) dont 31 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif
(3) dont 184 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
(4) dont 10 714 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Immobilisations financières | ||
| Dotations aux dépréciations | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long | -129 | -895 |
| terme | ||
| Reprises de dépréciations | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
115 | 1 231 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
-14 | -336 |
| Plus-values de cessions réalisées | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
/ | 1 701 |
| Moins-values de cessions réalisées | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
/ | -5 |
| Pertes sur créances liées à des titres de participation | / | -295 |
| Solde des plus et moins-values de cessions | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
/ | 1 401 |
| Solde en perte ou en bénéfice | -14 | 1 737 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles : | ||
| Plus-values de cession | 122 | 40 |
| Moins-values de cession | -188 | 479 |
| Solde en perte ou en bénéfice | -66 | -439 |
| Résultat net sur actifs immobilisés | -80 | 1 298 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'a effectué aucune opération de ce type en 2016.
L'impôt sur les sociétés est calculé au taux normal de l'exercice de 33,33% majoré de 3,3%. La loi de Finances 2017 mise en application au 31 décembre 2016 a supprimé la majoration de 10,70% présente au 31 décembre 2015.
─ Charge fiscale
Il n'est pas comptabilisé d'impôts différés dans les comptes sociaux.
─ Situation fiscale latente
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Charges à payer non déductibles | 8 316 | 7 036 |
| Provisions pour risques et charges non déductibles | 25 043 | 29 272 |
| Plus-values/moins-values latentes sur OPCVM | / | / |
| Actualisation du risque clientèle | 1 866 | 2 701 |
| Autres éléments | 5 397 | 4 992 |
| Total | 40 622 | 44 001 |
─ Ventilation de la charge d'impôt
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Impôts sur le résultat courant | 19 235 | 29 206 |
| Impôts sur le résultat exceptionnel | / | / |
| Total | 19 235 | 29 206 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
| Résultat comptable avant impôts | 51 971 | 63 465 |
| Retraitements divers | 6 536 | 16 268 |
| Résultat fiscal | 58 507 | 79 733 |
| Taux normal à 33,33 % | 19 502 | 26 578 |
| Taux réduit à 0 % | / | / |
| Contributions exceptionnelles (3,3 % et 10,7 %) | 618 | 3 703 |
| Avoirs fiscaux | -187 | -363 |
| Régularisations diverses | -698 | -712 |
| Impôts sur les sociétés | 19 235 | 29 206 |
| Provisions pour risques sur GIE d'investissement | / | / |
| Provisions pour risques fiscaux | -39 | 18 |
| Total | 19 196 | 29 224 |
La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France dans le secteur d'activité de la banque de proximité.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée.
La Caisse Régionale du Morbihan ne constate aucun événement postérieur à la clôture.
| (En milliers d'euros) | 31/12/16 | 31/12/15 |
|---|---|---|
| Intérêts versés aux parts sociales | 450 | 450 |
| Rémunération des CCI | 3 065 | 3 065 |
| Rémunération des CCA | 1 657 | 1 657 |
| Réserve légale | 20 694 | 21 847 |
| Réserves facultatives | 6 898 | 7 282 |
| Total | 32 764 | 34 301 |
En 2016, l'affectation du résultat est impactée du report à nouveau créditeur de 28 milliers d'euros, contre un report à nouveau créditeur de 41 milliers d'euros l'année précédente.
La Caisse Régionale du Morbihan ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire non coopératif.
| (En milliers d'euros) | ERNST & YOUNG Audit |
% | PRICEWATERHOUSE COOPERS Audit |
% |
|---|---|---|---|---|
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) |
60 | 100 | 60 | 100 |
| Autres services | / | / | / | / |
| Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes |
/ | / | / | / |
| Sous-total | 60 | 100 | 60 | 100 |
| Autres prestations | / | / | / | / |
| Services autres que la certification des comptes |
/ | / | / | / |
| Total | 60 | 100 | 60 | 100 |
(1) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des Commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.
Exercice clos le 31 décembre 2016
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues Erreur ! Nom de propriété de document inconnu.et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que Erreur ! Nom de propriété de document inconnu.les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre Caisse Régionale à la fin de cet exercice.
En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la Direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Nantes et Paris-La-Défense, le 2 mars 2017
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG Audit
Séverine Machtelinck Luc Valverde
Exercice clos le 31 décembre 2016
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Caisse Régionale, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant l'intérêt pour la Caisse Régionale des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R.225-31 du Code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'Assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'Administration.
M. Pierre-Louis BOISSIERE, Directeur Général de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan et Président du Conseil de Surveillance de Crédit Agricole Bretagne Habitat Holding.
Avance en compte courant et engagements de caution
La Caisse Régionale a consenti :
Ces conventions et engagements ont été autorisés par le Conseil d'Administration dans ses séances du 27 mars 2015, 24 avril 2015, 30 octobre 2015, 26 février 2016 et 25 novembre 2016.
Dans sa séance du 30 octobre 2015, le Conseil d'Administration a autorisé le regroupement de l'ensemble des avances consenties préalablement à la SAS CABHH en une seule convention aux conditions suivantes :
intérêts capitalisés chaque année,
Dans sa séance du 26 février 2016, le Conseil d'Administration a autorisé la Caisse Régionale à souscrire une nouvelle avance en compte courant au profit de CABHH aux conditions suivantes :
En conséquence, au 31 décembre 2016, le compte courant s'élève à 1 225 340,97 euros et a généré 9 473,68 euros d'intérêts.
Enfin, les engagements de caution vis-à-vis de la Caisse Régionale du Finistère ont évolué ainsi qu'il suit :
« Pour les besoins de trésorerie de CABHH, les Caisses Régionales Bretonnes ont été amenées à consentir des avances en compte courant, et la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Finistère a mis en place au profit de CABHT des financements garantis par les trois autres Caisses Régionales Bretonnes. La situation de trésorerie de CABHH et CABHT motive de regrouper la totalité des avances en compte courant sous une seule convention remboursable en 2020, et de renouveler la caution accordée à la Caisse Régionale du Finistère ».
L'intérêt pour la Caisse Régionale de procéder à la nouvelle avance de 60 000 euros réside dans la nécessité d'accompagner notre filiale afin de lui permettre d'améliorer son efficacité opérationnelle et d'accroître ainsi la qualité de ses prestations et sa productivité en vue de dégager de meilleurs résultats ».
M. Raymond LE DOUR, Vice-Président de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan et Gérant de la SCCV RESIDENCE PIE X.
Contrat de réservation préalable à la vente en l'état futur d'achèvement de deux locaux d'activités signé en date du 12 décembre 2016.
La Caisse Régionale a conclu un contrat de réservation avec la SCCV RESIDENCE PIE X portant sur :
Le Conseil d'Administration a autorisé cet engagement dans sa séance du 25 mars 2016.
« La nouvelle gare de Lorient se trouvera au cœur du Pôle d'Echanges Multimodal (PEM) en 2017. Ce projet constitue une opportunité immobilière de créer une agence « Nouveau Concept » à proximité de ce PEM et sur l'axe principal desservant la nouvelle gare au centre-ville ».
Personnes concernées
Le Crédit Agricole a initié un projet visant à simplifier et à rendre plus transparente la structure du Groupe et à renforcer le niveau de capital de Crédit Agricole S.A., au travers d'un reclassement de la participation détenue par Crédit Agricole S.A., sous forme de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) et Certificats Coopératifs d'Associés (CCA), dans le capital des Caisses Régionales, à une entité intégralement détenue par les Caisses Régionales, SACAM Mutualisation.
Les Conseils d'Administration de Crédit Agricole S.A. réuni le 16 février 2016, de chacune des Caisses Régionales réunis le 15 février 2016 et de la SAS Rue La Boétie réuni le 16 février 2016, ainsi que le gérant de SACAM Mutualisation, ont autorisé la signature d'une lettre d'intention, qui décrit les principes directeurs de cette opération de simplification et précise l'état des discussions entre les parties.
Les Conseils d'Administration des Caisses Régionales et de Crédit Agricole S.A. ont autorisé cette signature après avoir pris connaissance des travaux de leurs experts indépendants respectifs sur l'équité des conditions financières du projet d'opération, tant du point de vue de Crédit Agricole S.A. que de celui des Caisses Régionales.
La lettre d'intention a été signée le 17 février 2016.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, réuni le 15 février 2016, a autorisé M. Christian TALGORN, Président, et M. Pierre-Louis BOISSIERE, Directeur Général, avec faculté de subdéléguer, à signer la lettre d'intention, telle que présentée en séance.
Aux termes de la lettre d'intention, le montant de l'opération alors envisagée était de 18 milliards d'euros correspondant, pour la quote-part de ces titres, à 17,2 fois la contribution au résultat net part du Groupe 2015 des Caisses Régionales et à 1,05 fois leurs capitaux propres au 31 décembre 2015, sous réserve d'ajustements usuels en fonction de la date de réalisation.
Les conditions financières définitives de l'opération « Euréka » ont été fixées dans le protocole d'accord signé le 21 juillet 2016.
La signature de la lettre d'intention le 17 février 2016 a permis d'entamer les procédures de consultation des instances et autorités compétentes avant, le cas échéant, de conclure des accords définitifs.
• Signature du protocole d'accord relatif au reclassement des participations détenues par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales au sein de SACAM Mutualisation (« opération Euréka ») :
Le protocole d'accord a pour objet la mise en œuvre de l'opération Euréka. Celle-ci consiste en une simplification de la structure du Groupe et le renforcement du niveau de capital de Crédit Agricole S.A., au travers d'un reclassement de la participation détenue par Crédit Agricole S.A., sous forme de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) et Certificats Coopératifs d'Associés (CCA), dans le capital des Caisses Régionales (opération « Euréka »). Les CCI/CCA émis par les Caisses Régionales et détenus par Crédit Agricole S.A. ont été transférés à SACAM Mutualisation, société en nom collectif intégralement détenue par les Caisses Régionales.
Le protocole d'accord précise les dates de réalisation et confirme les conditions financières de l'opération « Euréka » contenues dans la lettre d'intention signée le 17 février 2016.
Après avoir pris connaissance du rapport définitif des experts indépendants désignés par les parties concluant au caractère équitable des conditions financières de l'opération de reclassement des CCI/CCA, la signature du protocole d'accord a eu lieu le 21 juillet 2016.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, réuni le 17 juin 2016, a autorisé M. Christian TALGORN, Président, et M. Pierre-Louis BOISSIERE, Directeur Général, avec faculté de subdéléguer, à signer le protocole d'accord, tel que présenté en séance.
Le montant de l'opération fixé dans le protocole d'accord s'élève à 18,025 milliards d'euros soit une valorisation globale de 1,05 fois la quote-part des CCI / CCA cédés dans les capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses Régionales de Crédit Agricole au 31 décembre 2015. Toutefois, le protocole d'accord a également précisé que serait effectué un ajustement égal à la quote-part des CCI/CCA cédés dans la variation des capitaux propres IFRS consolidés retraités entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. A la suite de cet ajustement, le montant de l'opération s'est élevé à 18,542 milliards d'euros.
L'opération « Euréka » vise à simplifier et rendre plus transparente la structure du Groupe. Elle permet en
particulier d'améliorer la lisibilité du Groupe par les marchés, d'améliorer la qualité du capital de Crédit Agricole S.A. par le débouclage du Switch 1 en conséquence du transfert intragroupe des CCI/CCA, et de renforcer le niveau de capital de Crédit Agricole S.A.
Cette opération préserve un niveau de solvabilité élevé pour les Caisses Régionales, y compris pour la Caisse Régionale.
Elle permet également à la Caisse Régionale, à ses sociétaires et à ses porteurs de CCI et de CCA, de bénéficier de l'ensemble des effets du renforcement du profil de Crédit Agricole SA qui est une composante importante du patrimoine de la Caisse Régionale.
Elle permet enfin aux Caisses Régionales :
Le protocole d'accord précise les dates de réalisation et confirme les conditions financières de l'opération « Euréka » contenues dans la lettre d'intention signée le 17 février 2016.
En application de l'article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'Assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
Le Président du Conseil d'Administration, M. Christian TALGORN.
Engagements au bénéfice du Président du Conseil d'Administration.
Suite aux décisions prises par le Conseil d'Administration dans ses séances des 28 avril et 21 juillet 2006, les engagements pour l'exercice 2016 sont les suivants :
Au titre de la mise à disposition d'un véhicule de fonction avec un avantage en nature égal, en base annuelle, à 4 651,74 euros.
Au titre de l'usage d'un téléphone avec un avantage en nature pour un montant égal à 1 289,93 euros.
Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, qui n'ont pas donné lieu à exécution au cours de l'exercice écoulé.
Personne concernée
Le Directeur Général, M. Pierre-Louis BOISSIERE.
Engagements au bénéfice du Directeur Général
Dans sa séance du 28 juin 2013, le Conseil d'Administration a nommé M. Pierre-Louis BOISSIERE en tant que Directeur Général, mandataire social, à compter du 14 janvier 2013.
L'engagement suivant a été approuvé par le Conseil d'Administration du 30 janvier 2015.
Le Directeur Général bénéficie d'un régime de retraite supplémentaire souscrit au niveau national et applicable à l'ensemble des cadres de direction des Caisses Régionales.
Ce régime peut procurer un supplément de pension dans la limite d'un plafond de 45 % du revenu de référence conformément à l'article 23.2.6 du code AFEP MEDEF.
Cependant, le versement d'une pension n'est possible que sous réserve de satisfaire les deux conditions suivantes :
Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans le statut de cadre dirigeant. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Directeur Général doit justifier d'une ancienneté minimale de 10 ans dans la fonction de cadre de direction. En deçà d'un minimum de 5 années pleines (contre 2 minimum fixés par le Code AFEP-MEDEF), aucun droit n'est ouvert. Entre 5 et 10 ans d'ancienneté, le droit à pension au titre de la retraite supplémentaire fait l'objet d'une réfaction de 1/10ème par année manquante.
Cet engagement n'a pas eu d'effet au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2016.
« L'intérêt pour la Caisse d'avoir souscrit un engagement en faveur de son Directeur Général au titre de sa retraite supplémentaire est justifié aux motifs que cet avantage :
Nantes et Paris-La-Défense, le 2 mars 2017 Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit ERNST & YOUNG Audit
Séverine Machtelinck Luc Valverde
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d'Administration et du rapport des commissaires aux comptes, approuve les comptes sociaux arrêtés au 31 décembre 2016. Elle approuve les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.
Elle donne aux administrateurs quitus entier et sans réserve de leur gestion au titre dudit exercice 2016.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d'Administration et du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, approuve les comptes consolidés
arrêtés au 31 décembre 2016. Elle approuve les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.
En application de l'article L 511-39 du code monétaire et financier, l'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions visées par l'article L 225- 38 et suivants du code de commerce, approuve ces conventions.
En application de l'article 223 quater du code général des impôts, l'Assemblée Générale approuve le montant des charges non déductibles visées à l'article 39-4 de ce code s'élevant à la somme de 22 281 €, ainsi que le montant de l'impôt sur les sociétés, soit 7 672 €, acquitté au titre de ces dépenses.
L'Assemblée Générale constate que le capital social s'établit ainsi qu'il suit :
| Décomposition du capital social |
Capital social au 31/12/2015 |
Capital social au 31/12/2016 |
Variation du capital social |
|---|---|---|---|
| Parts sociales * | 42 040 925,50 € | 42 040 925,50 € | Néant |
| CCI * | 24 731 519,75 € | 24 731 519,75 € | Néant |
| CCA * | 13 370 590,00 € | 13 370 590,00 € | Néant |
| TOTAL | 80 143 035,25 € | 80 143 035,25 € | Néant |
* Tous les titres ont une valeur nominale de 15,25 €.
Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale fixe à 1,07 % du nominal, le taux d'intérêt à verser aux parts sociales pour l'exercice 2016, ce qui correspond à une distribution globale de 449 837,90 €.
Cet intérêt sera payable à partir du 1er juin 2017.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
L'Assemblée Générale prend acte de la distribution des intérêts aux parts sociales réalisée au titre des trois exercices précédents :
| Exercice | Nombre de parts sociales | Distribution totale | Distribution par titre |
|---|---|---|---|
| 2013 | 2 756 782 | 1 034 206,77 € | 2,46 % |
| 2014 | 2 756 782 | 794 573,49 € | 1,89 % |
| 2015 | 2 756 782 | 449 837,90 € | 1,07 % |
Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale fixe à 1,89 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) au titre de l'exercice 2016, ce qui correspond à une distribution globale de
3 065 086,71 €. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2017.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
L'Assemblée Générale prend acte de la distribution des dividendes versés aux porteurs de CCI au titre des trois exercices précédents :
| Exercice | Nombre de CCI | Distribution totale | Distribution par titre |
|---|---|---|---|
| 2013 | 1 672 784 | 3 847 403,20 € | 2,30 € |
| 2014 | 1 647 235 | 3 920 419,30 € | 2,38 € |
| 2015 | 1 621 739 | 3 065 086,71 € | 1,89 € |
Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale fixe à 1,89 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés
(CCA) au titre de l'exercice 2016, ce qui correspond à une distribution globale de 1 657 076,40 €. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2017.
L'Assemblée Générale prend acte de la distribution des dividendes versés aux porteurs de CCA au titre des trois exercices précédents :
| Exercice | Nombre de CCA | Distribution totale | Distribution par titre |
|---|---|---|---|
| 2013 | 876 760 | 2 016 548,00 € | 2,30 € |
| 2014 | 876 760 | 2 086 688,80 € | 2,38 € |
| 2015 | 876 760 | 1 657 076,40 € | 1,89 € |
Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale décide d'affecter le résultat de l'exercice clos le 31 décembre 2016 ainsi qu'il suit :
| Résultat net comptable | 32 735 500,48 € |
|---|---|
| Report à nouveau créditeur | 28 329,21 € |
| Résultat à affecter | 32 763 829,69 € |
| Intérêts aux parts sociales | 449 837,90 € |
| Rémunération des CCI | 3 065 086,71 € |
| Rémunération des CCA | 1 657 076,40 € |
| Réserve légale | 20 693 871,51 € |
| Réserves facultatives | 6 897 957,17 € |
L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration, autorise le Conseil d'Administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement (CCI) de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 du Code de commerce.
La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'Assemblée Générale Ordinaire du 24 mars 2016, est donnée au Conseil d'Administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine Assemblée Générale Ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit (18) mois à compter de la date de la présente assemblée.
Les achats de CCI de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de 10% des CCI composant son capital social.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de CCI mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens autorisés par la règlementation en vigueur, sur les marchés réglementés ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le Conseil d'Administration ou la personne qui agira sur la délégation du Conseil d'Administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.
Les achats de CCI qui seront réalisés par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation pourront porter sur un nombre de CCI qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, soit à titre indicatif au 31/12/2016, un plafond de 162 173 CCI.
Toutefois, le nombre de CCI acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le
cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport, ne pourra excéder 5 % des CCI de la Caisse Régionale et lorsque les titres sont rachetés pour favoriser la liquidité dans les conditions définies par le règlement général de l'Autorité des marchés financiers, le nombre de titres pris en compte pour le calcul de la limite de 10 % prévue cidessus correspond au nombre de CCI achetés, déduction faite du nombre de CCI revendus pendant la durée de l'autorisation.
Le Conseil d'Administration veillera à ce que l'exécution de ces rachats soit menée en conformité avec les exigences prudentielles telles que fixées par la règlementation et par la Banque Centrale Européenne.
L'acquisition des certificats coopératifs d'investissement ne pourra être effectuée à un prix supérieur à soixantequinze (75) euros.
En tout état de cause, le montant maximum des sommes que la Caisse Régionale pourra consacrer au rachat de ses CCI, dans le cadre de la présente résolution, ne pourra excéder 12 162 975 euros.
Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses CCI en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :
Ce programme est également destiné à permettre la mise en œuvre de toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement, la réalisation de toute autre opération conforme à la règlementation en vigueur. Dans une telle hypothèse, la Caisse Régionale informera les porteurs de CCI par voie de communiqué.
Les opérations effectuées par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment, dans les limites autorisées par les dispositions légales et règlementaires en vigueur.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration, avec faculté de délégation dans les conditions prévues par la loi, pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalités dans les conditions légales et dans les conditions de la présente résolution et, notamment pour passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, affecter ou réaffecter les CCI acquis aux différents objectifs poursuivis, fixer les conditions et modalités suivant lesquelles sera assurée, s'il y a lieu, la préservation des droits des
porteurs, en conformité avec les dispositions légales et règlementaires ou, le cas échéant, avec les dispositions contractuelles prévoyant d'autres cas d'ajustement, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de la Banque Centrale Européenne et de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des Commissaires aux comptes, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve l'engagement réglementé visé à l'article L 225-42-1 du code de commerce au titre de la retraite supplémentaire, souscrit par la Caisse au bénéfice du Directeur Général.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Président du Conseil d'Administration, émet dans le cadre de sa consultation un avis favorable relatif aux éléments fixes et variables de la rémunération dus ou attribués au Directeur Général au titre de l'exercice 2016 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil d'Administration et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du code AFEP-MEDEF.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Président du Conseil d'Administration, émet un avis favorable relatif aux éléments d'indemnisation du Président au titre de l'exercice 2016 tels qu'ils sont exposés dans le rapport du Conseil d'Administration et conformément aux dispositions de l'article 24-3 du code AFEP-MEDEF.
L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance de la proposition faite par le Conseil d'Administration à ce sujet et en application de l'article 6 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée, décide de fixer à 256 000 € la somme globale maximale allouée au titre de l'exercice 2017 au financement des indemnités des administrateurs et donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration de la Caisse pour déterminer l'affectation de cette somme conformément aux recommandations de la FNCA.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance des indications du Conseil d'Administration à ce sujet, émet un avis favorable relatif à l'enveloppe globale de rémunérations de toutes natures versées au Directeur Général, aux membres du Comité de direction et aux fonctions de contrôle à hauteur d'un montant égal à 1 811 673 € au titre de l'exercice 2016.
L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, autorise le conseil d'administration, conformément aux articles L.225-209 et suivants du Code de commerce :
à annuler, en une ou plusieurs fois et sur ses seules décisions, aux époques et selon les modalités qu'il déterminera, tout ou partie des certificats coopératifs d'investissement acquis par la Caisse Régionale, dans la limite de 10 % du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social par période de vingt-quatre (24) mois à compter de la présente assemblée,
à réduire corrélativement le capital social.
La présente autorisation est donnée pour une durée de vingt-quatre (24) mois à compter de la présente assemblée. Elle se substitue à l'autorisation conférée par la 1ère résolution de l'Assemblée Générale Extraordinaire du 24 mars 2016 et la prive d'effet à partir de ce jour à hauteur, le cas échéant, de la partie non encore utilisée.
La présente autorisation est donnée au Conseil d'Administration, avec faculté de subdélégation, à l'effet d'accomplir tous actes, formalités ou déclarations en vue d'annuler les certificats coopératifs d'investissement, de rendre définitive(s) la (ou les) réduction(s) de capital et d'en constater la réalisation.
L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procèsverbal de la présente assemblée pour procéder à l'accomplissement de toutes formalités légales de dépôt et de publicité.
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue à l'article L. 225-209 du code de commerce en cas de réduction du capital par annulation de certificats coopératifs d'investissements achetés, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Votre Conseil d'Administration vous propose de lui déléguer, pour une durée de vingt-quatre mois, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant son capital, par période de vingt-quatre mois, les certificats coopératifs d'investissement achetés au titre de la mise en œuvre de l'autorisation d'achat par votre Caisse Régionale de ses propres certificats coopératifs d'investissement dans le cadre des dispositions de l'article précité.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n'est pas de nature à porter atteinte à l'égalité des actionnaires, sont régulières.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Nantes et Paris-La-Défense, le 2 mars 2017
Les Commissaires aux comptes
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| Communiqués financiers : | Dates de publication |
|---|---|
Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale à fin décembre 2015 Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale du 1er semestre 2016 |
29/01/2016 29/07/2016 |
| Autres publications : | |
Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du Crédit Agricole du Morbihan (au 31/12/2015) Rapport financier annuel Information financière trimestrielle (au 31/03/2016) |
09/02/2016 31/03/2016 29/04/2016 |
| Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du Crédit Agricole du Morbihan (au 30/06/2016) Rapport financier semestriel Information financière trimestrielle (au 30/09/2016) |
12/07/2016 30/08/2016 28/10/2016 |
| Communiqués financiers : | Dates de Publication |
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|---|---|---|---|
Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale à fin décembre 2015 Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale du 1er semestre 2016 |
29/01/2016 29/07/2016 |
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| Autres publications : | |||
Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du Crédit Agricole du Morbihan (au 31/12/2015) Avis de convocation à l'Assemblée Générale Mixte Avis rectificatif : convocation à l'Assemblée Générale Mixte Rapport financier annuel Information financière trimestrielle (au 31/03/2016) Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du Crédit Agricole du Morbihan (au 30/06/2016) Rapport financier semestriel |
08/02/2016 04/03/2016 16/03/2016 09/03/2016 29/04/2016 12/07/2016 30/08/2016 |
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Communiqué de presse : poursuite d'un contrat de liquidité Information financière trimestrielle (au 30/09/2016) |
03/10/2016 28/10/2016 |
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| Dates de publication |
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|---|---|
Avis de convocation à l'Assemblée Générale Mixte Avis rectificatif de convocation à l'Assemblée Générale Mixte |
04/03/2016 18/03/2016 |
Publication des comptes annuels 2015 après l'Assemblée Générale |
08/04/2016 |
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