Annual Report • Apr 19, 2017
Annual Report
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Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Exercice social : du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 1 sur 147
| Attestation du responsable du rapport financier 2016 3 |
|---|
| Rapport de gestion du conseil d'administration 5 |
| Rapport de l'organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion 63 |
| Comptes consolidés 2016 69 |
| Comptes annuels 2016 114 |
| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2016 140 |
| Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2016 144 |
Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Attestation du responsable du rapport financier 2016
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J'atteste conformément aux dispositions de l'article 222.3 du règlement général de l'AMF, qu'à ma connaissance, les comptes au 31 décembre 2016 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du Groupe STEF et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.
Paris, Le 19 avril 2017
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Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
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| SOMMAIRE | |||
|---|---|---|---|
| I. | ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE | page 7 | |
| II. | ACTIVITES DU GROUPE EN 2016 | page 9 | |
| a. | TRANSPORT France | page 11 | |
| b. | LOGISTIQUE France | page 13 | |
| c. | STEF INTERNATIONAL | page 15 | |
| d. | MARITIME | page 17 | |
| III. | PERSPECTIVES 2017 | page 18 | |
| IV. | AUTRES ACTIVITES | page 19 | |
| a. | Immobilier | page 19 | |
| b. | Systèmes d'information | page 21 | |
| V. | RESPONSABILITE SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE | page 22 | |
| a. | POLITIQUE SOCIALE | page 23 | |
| i. Effectifs |
page 23 | ||
| ii. Développement des ressources humaines |
page 26 | ||
| iii. Responsabilité sociale |
page 27 | ||
| iv. Santé et qualité de vie au travail |
page 28 | ||
| v. Relations sociales |
page 29 | ||
| vi. Actionnariat salarié |
page 29 | ||
| b. | ENVIRONNEMENT | page 30 | |
| i. Réduction des impacts du transport et de la logistique du froid |
page 31 | ||
| ii. Réduction des impacts liés aux moyens de production |
page 32 | ||
| c. | ENGAGEMENTS SOCIETAUX | page 40 | |
| VI. | FACTEURS DE RISQUES | page 42 | |
| a. | Risques liés aux activités du groupe | page 42 | |
| b. | Risques de marché | page 44 | |
| VII. | COMPTES CONSOLIDES | page 46 | |
| VIII. | RESULTATS DE LA SOCIETE MERE | page 49 | |
| IX. | GOUVERNANCE | page 52 | |
| a. | Le Conseil d'administration | page 52 | |
| b. | Rémunération des mandataires sociaux | page 55 | |
| X. | RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL | page 57 | |
| a. | Actionnariat et droits de vote | page 57 | |
| b. | Programme de rachat d'actions | page 59 | |
| Annexe 1 - Tableau de concordance RSE | page 61 |
En 2016, la zone euro a poursuivi sa croissance à un rythme modéré (+1,7%, contre +2% en 2015), malgré des incertitudes politiques internes et externes à l'Union Européenne.
La croissance du PIB de la zone euro est faible, mais réelle. En 2016, seule l'Espagne s'est démarquée de ses partenaires par une croissance soutenue (+3,2%), confirmant le redressement du pays après des années difficiles. En France, en Belgique et en Italie, les taux de croissance se sont maintenus par rapport à 2015 sans offrir de réel dynamisme.
Evolution du PIB (source : Commission européenne et instituts nationaux de statistiques)
| Zone Euro 19 pays |
FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| +1,7% | +1,1% | +1,2% | +0.9% | +3,2% | +1,4% | +2,1% | +1,3% |
En 2016, l'inflation dans la zone euro a très légèrement augmenté : +0,2% en moyenne annuelle contre +0,0% en 2015. Sous l'effet du redressement progressif des prix de l'énergie, l'inflation a entamé, en fin d'année, une remontée notable (+1,1% en décembre sur un an). La variation moyenne des prix des produits alimentaires s'est maintenue au même rythme qu'en 2015 à +0,7%.
| Zone Euro |
FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Total | +0,2% +0,3% | +1,8% | -0,1 % | -0,3 % | +0,6% | +0,1% | -0,5% | |
| Alimentaire | +0,7% +0,7% | +1,9% | +0,2% | +1,4% | +0,5% | +0,5% | +0,5% |
Après avoir atteint un niveau exceptionnellement bas en janvier 2016 (28,37€/baril), le cours du pétrole a augmenté de 81% sur un an. Il a dépassé les 50€/baril en décembre, suite à la conclusion, fin novembre, d'un accord de réduction de production entre les membres de l'OPEP. En moyenne annuelle, il reste inférieur à son niveau de 2009 (43,8€/baril). Ces variations ont eu un impact négatif sur le chiffre d'affaires réalisé dans tous les pays où STEF opère.
| Zone Euro |
FR | BE | IT | ES | PT | NL | CH | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Versus A-1 | +1,3% | +2,5% | -0,8% | +0,2% | +0,8% | +4,0% | +0,9% | -0,7% |
Même si les volumes de consommation des ménages dans la zone euro seront restés stables, la consommation en valeur a repris un rythme de croissance très modéré depuis trois ans, principalement en raison des améliorations sur le marché de l'emploi. Si sa progression a été particulièrement nette au Portugal, elle s'est en revanche contractée en Belgique et en Suisse.
| Zone Euro |
FR | BE | IT | ES | PT | NL | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Versus A-1 | +0,9% | -1,3% | +2,3% | +1,3% | +2,1% | -0,2% | +3,6% |
La production des industries agroalimentaires évolue, dans la zone euro, au même rythme qu'en 2015 poursuivant des dynamiques très hétérogènes selon les pays.
Les industries agroalimentaires françaises ont pâti d'une compétitivité insuffisante et d'une déflation alimentaire persistante (-1,1% sur un an). A l'inverse, les productions agroalimentaires en Espagne, en Belgique et aux Pays-Bas ont connu une belle dynamique de croissance.
L'année 2016 a été marquée par des restructurations dans les secteurs de la volaille et des produits laitiers.
La guerre des prix qui sévit depuis plusieurs années entre les enseignes ne faiblit pas. Les discounters se repositionnent en montant en gamme et en proposant de nouveaux produits tandis que les acteurs de la grande distribution traditionnelle poursuivent leur stratégie de développement multi-format en segmentant plus finement leur offre. Les villes voient ainsi apparaître un foisonnement de nouveaux concepts (magasins de proximité, magasins dédiés aux produits bio, magasins entrepôts, foodtrucks,...).
Parallèlement, sur le segment du e-commerce, les distributeurs sont confrontés à la concurrence de nouveaux acteurs : géants du web, start-ups et industriels de l'agroalimentaire. Les distributeurs et les commerçants indépendants s'adaptent et ripostent en greffant sur leur modèle des activités en ligne (démarche « click & mortar » : possibilité de commande en ligne, livraison en magasin ou à domicile), dans des délais de plus en plus restreints, faisant ainsi émerger de nouveaux standards de livraison à domicile pour les consommateurs.
Malgré un environnement complexe, marqué par les problématiques sécuritaires et par la lente sortie de crise, l'activité dans le secteur de la restauration s'est maintenue en 2016, bénéficiant de la hausse du pouvoir d'achat des consommateurs.
Motivés par les nouvelles attentes de leurs clients, les acteurs de ce marché proposent continuellement de nouveaux concepts et des façons innovantes de consommer. Les chaines de restaurants s'emparent des tendances basées sur la mise en avant d'aliments sains et les plus traditionnelles d'entre elles effectuent des repositionnements de marque pour relancer la fréquentation. De leur côté, les enseignes alimentaires aménagent des points de restauration « corners » tout en élargissant les linéaires dédiés à la restauration rapide.
En France, après trois années consécutives de recul, le marché de la Restauration hors domicile (RHD) retrouve la voie de la croissance. La fréquentation et les dépenses ont augmenté pour la première fois depuis 2012.
Le secteur du transport et de la logistique frigorifique reste fragilisé par l'absence de reprise des volumes. Dans ce contexte, plusieurs acteurs majeurs ont réalisé des opérations de croissance externe afin de consolider leur réseau. D'autres cherchent à diversifier leur portefeuille de clients en développant de nouveaux segments.
Tous cherchent de nouveaux relais de croissance et de nouvelles opportunités offertes par les évolutions des usages de consommation. La logistique du dernier kilomètre est ainsi devenue un des segments ciblés par de nombreux acteurs, qui cherchent à y développer un modèle économiquement viable.
En 2016, le trafic global, fret et passagers, maritime et aérien, entre le continent européen et la Corse a poursuivi sa croissance : +2,2 % pour le fret de Roll et + 3,3 % pour les passagers, avec un record absolu à plus de 7,7 millions de voyageurs. Pour autant, le trafic des passagers maritimes a moins progressé (+0,8 %) que l'aérien (+6,2 %) du fait du développement d'une concurrence accrue du transport aérien à bas coût.
Le groupe est organisé autour de quatre secteurs opérationnels :
Répartition des activités Transport et Prestations logistiques du groupe par gammes de température :
| Frais | Surgelé | Thermosensible, Sec et |
|---|---|---|
| 2°C/ 6°C | -18°C /-21°C | Ambiant |
| 5°C/15°C | ||
| 76% | 15% | 9% |
STEF est un opérateur exerçant majoritairement sur le segment des produits frais (2°C/6°C).
Le Pôle Maritime repose sur les activités de La Méridionale, la compagnie maritime qui assure le transport de passagers et de fret entre le continent et la Corse dans le cadre d'une délégation de service public.
STEF opère sur le marché de la livraison massifiée de produits alimentaires sous température dirigée, un marché régi par des contraintes de délais et de fraîcheur.
Pour répondre à ces enjeux, le groupe STEF se différencie par :
Grâce à son réseau, STEF propose à ses clients :
Au cours des dernières années, l'évolution du comportement des consommateurs et la fragmentation des canaux de distribution ont transformé durablement la nature des flux. A cette réalité s'ajoute l'émergence d'une chaine logistique toujours plus complexe qui requiert des réponses spécialisées, de sorte que STEF s'adapte en permanence aux mutations de son environnement.
En 2016, le chiffre d'affaires de STEF Transport a légèrement progressé de + 0,2%, malgré la baisse du prix du carburant qui a impacté de -1% sa croissance. L'environnement économique peu dynamique a freiné la croissance de la consommation alimentaire, pourtant favorisée par la baisse des prix dans les rayons de la GMS des produits agro-alimentaires.
Cependant, grâce à une dynamique commerciale orientée sur l'ensemble des filières et, en particulier, les clients mid-market des filières « bio », toutes les activités de STEF Transport ont contribué à faire légèrement progresser les volumes par rapport à 2015.
Par ailleurs, en juin 2016, STEF est devenu le premier réseau de transport frigorifique certifié en France après l'obtention de la certification ISO 9001-2015 pour sa démarche de management de la performance. Cette politique d'exigence s'est traduite par la bonne tenue des indicateurs de qualité de service durant toute l'année.
| Domestique | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Frais | Sec & tempéré | Surgelé | Produits de la mer |
Restauration (frais, surgelés, autres) |
|||||
| 76 % | 2 % | 12 % | 7 % | 3% |
Répartition du chiffre d'affaires de STEF Transport par filière :
Sur ce segment, STEF Transport tire pleinement partie de la dynamique de l'ensemble des activités du groupe et, en particulier, de la logistique et de la RHD.
L'épisode de grippe aviaire qui a touché la filière avicole dans le Sud-Ouest de la France a fortement impacté l'activité en termes de volumes.
L'activité commerciale est restée néanmoins soutenue, certaines filières plus dynamiques, comme la filière « bio » et les producteurs de produits labellisés ayant permis de maintenir un rythme de croissance des volumes satisfaisant.
Le groupe a ouvert, en décembre 2016, une nouvelle plateforme de massification à Chateaubourg, près de Rennes (Ile-et-Vilaine), associant les produits frais et les produits de la mer, qui vise à accélérer les flux au départ de la Bretagne et à destination de l'ensemble du territoire national.
L'activité de STEF Transport a légèrement progressé sur ce segment, surperformant un marché qui est resté stable en volumes. Toutefois, une dynamique émerge sur certaines typologies de produits : la boulangerie, viennoiserie et pâtisserie (BVP), les pizzas et les surgelés sucrés. Sur ce marché, le groupe bénéficie de la dynamique de la grande distribution et d'une offre globale logistique et transport adaptée aux grands acteurs du secteur de la BVP.
En 2016, le marché des Produits de la mer a été porté par le dynamisme de la filière. STEF a bénéficié de cette tendance, couronnée par une campagne de fin d'année réussie. De plus, une nouvelle collaboration avec un acteur majeur de la grande distribution a contribué au développement de l'activité sur l'exercice.
Création d'une business unit « Sea-Food » . Afin de renforcer le positionnement de STEF sur ce marché à forte identité et s'appuyant sur le constat que l'activité Produits de la mer met en œuvre un savoir-faire de spécialistes, le groupe a décidé de créer une business unit dédiée au pilotage de cette activité et dotée de sa propre organisation commerciale et opérationnelle. STEF Seafood apporte son expertise aux activités de la Supply Chain des produits de la mer en prenant en charge l'approvisionnement, la répartition sur plates-formes, la distribution et le pilotage des flux.
Dans le domaine de la logistique, STEF opère quatre types d'activités en France :
Le pôle Logistique France a affiché une croissance de chiffre d'affaires de +1.5% sur une année 2016 marquée par des réalités très contrastées :
L'activité frais et TSA révèle des performances opposées entre la logistique de massification des produits frais qui a progressé de + 9%, dans la continuité de celle observée ces dernières années et le fléchissement constaté dans la logistique des produits Tempéré Sec Alimentaire (-14%).
L'activité Frais a été tirée par la montée en puissance progressive sur l'année d'un nouveau site frais en région lyonnaise, destiné à héberger les flux en provenance d'un acteur majeur de ce marché.
L'activité TSA, bien qu'en croissance de volumes sur la partie logistique (+6%), a été ponctuellement pénalisée par le réorganisation des activités de transport du principal client de la filière.
Convaincu de la pertinence du développement de cette filière, STEF s'est engagé dans un important programme d'investissements immobiliers avec un site Frais de 15.000m2 à Nemours-Darvault et un site logistique de 19.300m2 , dédié au Tempéré sec alimentaire, à Artenay-Poupry (Orléans Nord). Les deux sites ont été mis en service au début de l'année 2017.
Ce segment, qui n'a enregistré, en 2016, qu'une croissance de +0.6%, a été pénalisé par la stabilité des volumes des produits alimentaires frais chez certains clients et par des volumes moindres en surgelé.
L'activité e-commerce a affiché une croissance proche de +10%.
La progression de +1,1% du chiffre d'affaires recouvre une grande hétérogénéité selon les enseignes clientes. Les arbitrages sélectifs opérés par STEF sur le portefeuille de clients ont été compensés par le développement soutenu de l'activité de restauration rapide avec, notamment, l'enseigne Burger King, suite au rachat de Quick, fin 2015 et par le démarrage d'un nouveau dossier.
A l'inverse, la restauration assise continue de subir des baisses de fréquentation, pouvant atteindre 10% par restaurant. Ces baisses de volume d'ensemble n'ont pas été compensées par la politique, pourtant volontariste, d'ouverture de nouveaux restaurants par ces mêmes enseignes.
Création d'une business unit « Restauration hors domicile »
Pour répondre aux besoins de ses clients désirant bénéficier d'une capacité d'accompagnement à l'échelle européenne, STEF s'est engagé, en 2016, dans un vaste plan de transformation de son activité Restauration, avec la création d'une organisation dédiée s'appuyant sur des systèmes d'information à la pointe du métier et sur un haut niveau de qualité de service. Le schéma directeur élaboré pour ce projet se traduira par un programme d'investissements soutenu pour les prochaines années, en termes d'immobilier, de ressources humaines, de systèmes d'information et en véhicules.
Ce périmètre aura connu une évolution contrastée sur l'année avec deux tendances opposées.
L'activité a été particulièrement soutenue au premier semestre, se traduisant par une croissance de +5.6%, notamment sur les activités d'entreposage de matières premières et de produits finis, conséquence directe d'une consommation atone. Toutefois, la tendance s'est inversée pendant l'été, ramenant la croissance sur l'année à +3%.
Le renforcement du dispositif immobilier s'est poursuivi, en 2016, avec la location d'un entrepôt sur le port de Lorient et trois projets d'extension de sites qui verront le jour en 2017. Le groupe STEF est résolument engagé dans une dynamique d'investissements et de déploiement de son offre logistique sur les segments à fort potentiel.
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Les activités menées par le groupe en Italie, en Espagne, au Portugal, en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas, de même que les activités de flux internationaux au départ de tous ces pays, ainsi qu'avec l'Allemagne et les pays d'Europe de l'Est sont regroupées au sein de STEF International.
A travers ses réseaux domestiques et avec l'appui de quelques réseaux partenaires, STEF est en capacité de traiter les flux de ses clients sur quinze pays en Europe.
En 2016, les activités de STEF International ont été décisives dans la croissance de l'activité et des performances du groupe STEF, avec une progression du chiffre d'affaires proche de 6,5% et une rentabilité désormais comparable à celle des activités en France.
STEF a poursuivi le déploiement de son réseau aux Pays-Bas avec l'acquisition de la société Vers-Express et l'achat d'une plateforme ainsi qu'une participation minoritaire dans la société Netko. En Italie, STEF a intégré quatre sites en TSA, acquis auprès d'un client majeur pour le groupe.
L'Italie, deuxième pays du groupe en termes de chiffre d'affaires, a enregistré, en 2016, une croissance de près de 10%.
Les performances ont été tirées par l'acquisition d'une branche d'activité logistique d'un des tous premiers clients internationaux du groupe dans le secteur des produits alimentaires tempérés et thermosensibles (+8°C à +15°C) et par le gain de parts de marché sur le segment du Mid-market, très dynamique.
La mise en performance opérationnelle, fruit de l'amélioration continue engagée sur l'ensemble des activités, a permis de contribuer significativement à l'amélioration des résultats.
Afin de mieux accompagner ses clients, STEF poursuit le déploiement de son dispositif immobilier avec la construction de deux plates-formes transport, l'une à Rome et l'autre à Bologne, bassin géographique privilégié pour l'industrie agroalimentaire.
Les activités de STEF en Espagne affichent une progression de chiffre d'affaires de 1,8%. La croissance a été tirée par le développement des activités de groupage domestique des produits frais qui compense l'évolution négative de l'Organisation transport et de la logistique dédiée.
Au cours de l'année, le groupe a finalisé son projet de spécialisation de ses sites d'exploitation par métiers et de transformation progressive de son fonds de commerce.
La logistique dédiée à la distribution a vu s'achever la première année d'exploitation d'une nouvelle plateforme, appartenant à un client, dotée d'un système de préparation des commandes mécanisé près de Madrid.
L'activité de logistique multi-clients a été affectée par des transformations de modèles d'exploitation chez certains d'entre eux, ce qui a conduit STEF à élaborer un plan de redressement dont la réussite représente un enjeu pour 2017.
Sur le segment de la RHD, STEF a renforcé sa conquête de parts de marché avec le démarrage d'un entrepôt dédié et la conquête d'un client emblématique.
Au Portugal, le Groupe détient désormais l'intégralité du capital de STEF Portugal, suite au rachat d'une participation minoritaire, intervenu en 2016.
STEF a affiché une croissance du chiffre d'affaires de plus de 5%, tirée par le fort développement des activités de groupage, de logistique des produits frais et de la restauration.
STEF a complété son dispositif immobilier avec l'ouverture d'une plateforme Transport à Coîmbra et l'extension du site de Porto, orientés sur le développement des activités de groupage et de logistique.
La signature d'un contrat avec un client européen spécialisé dans les produits laitiers a nécessité l'agrandissement du site d'Alverca. Enfin, STEF a prévu d'étendre ses capacités de stockage sur le segment du Surgelé à Lisbonne en 2017 afin de faire face à la demande du marché.
Pour le Benelux, l'exercice se solde par une progression du chiffre d'affaires de 15,6% (+8,8% à périmètre constant).
L'année 2016 a également été celle de la création d'un réseau de groupage Frais sur l'ensemble du territoire. Le groupe a préparé les fondations d'une présence multi-sites et multi-métiers, avec deux opérations de croissance externe :
Avec ces deux opérations, STEF dispose désormais d'un réseau de transport dense et performant, constitué de quatre plateformes cross-dock qui couvrent l'intégralité du territoire du Benelux.
En 2016, STEF a démarré la construction d'une nouvel entrepôt, jouxtant les bâtiments existants à Bodegraven, afin de pouvoir offrir une solution logistique aux industriels néerlandais.
En Belgique, STEF a mis l'accent sur le démarrage, en fin d'année, d'un important dossier logistique. Pour accueillir celui-ci, le groupe a réalisé de lourds travaux de transformation et a augmenté sa capacité de stockage frais.
En 2016, le chiffre d'affaires a subi une baisse du fait de la perte d'un client important.
Pour autant, le groupe confirme ses ambitions avec le démarrage de la construction d'une plateforme multi-températures en zone alémanique à Kölliken, près de l'agglomération de Zurich, dont la livraison interviendra en octobre 2017.
Cette nouvelle plate-forme sera le pivot d'un dispositif composé de deux sites en Suisse romande, un en Suisse alémanique, un en Suisse italienne. Elle permettra de proposer une offre complète, alliant le transport et la logistique dédiée aux produits alimentaires surgelés avec une offre pour les produits frais.
En parallèle, STEF a signé un accord de partenariat avec le premier groupe laitier de Suisse pour la création d'un réseau conjoint de logistique et de distribution dédié aux produits alimentaires frais (+2°C / +4°C).
Par ces deux initiatives, STEF entend se positionner comme un acteur de référence dans la massification de produits alimentaires frais en territoire helvète.
La Méridionale est la compagnie maritime du groupe qui assure un service public de transport maritime de passagers et de fret, basé sur l'exploitation de cargos mixtes, entre le port de Marseille et les ports de Corse, dans le cadre d'une délégation de service public.
Les liaisons maritimes entre le continent, la Corse et la Sardaigne, sont réalisées avec trois navires rouliers mixtes au départ de Marseille : PIANA, KALLISTE et GIROLATA, dont la capacité totale est de 6.800 mètres linéaires, soit l'équivalent de 500 remorques et de 1.900 passagers avec leurs voitures. L'activité courante représente un peu plus de 1 000 traversées annuelles vers la Corse.
Durant l'année 2016, trois évènements ont marqué l'environnement de La Méridionale :
Dans ce contexte instable, La Méridionale a affiché, en 2016, une bonne résistance de ses activités, à périmètre inchangé :
L'affrètement, à titre exceptionnel, du navire Monte d'Oro sur l'île Rousse, en période estivale, a permis d'atteindre 285.000 passagers transportés (+8%) et une activité fret stable sur l'année.
La cession du navire SCANDOLA, la baisse du coût de possession du PIANA et des économies générées dans l'organisation dédiée à l'entretien des navires ont nettement amélioré les résultats de La Méridionale.
Celle-ci se prépare aux prochaines échéances pour la desserte maritime de la Corse avec une ambition : assurer son service dans des conditions de qualité, de sécurité et de fiabilité optimales pour l'ensemble de ses clients et dans la continuité de son modèle économique.
La Méridionale a été désignée « Meilleure compagnie de ferry française » par le magazine Capital, fin 2016, après un sondage auprès de 20.000 passagers.
En 2017, le groupe axera sa stratégie de développement sur :
Pour l'exercice de ses métiers, le Groupe s'appuie sur deux pôles d'expertise :
Le groupe STEF privilégie une politique de détention en propre de ses actifs immobiliers. Il déploie ses activités en Europe en s'appuyant sur 225 entrepôts et plates-formes, pour un volume global d'entreposage de 7 262 000 m3 et une surface de quais transport de 452 200 m2 . La quasi-totalité de ces bâtiments est la propriété de STEF.
IMMOSTEF rassemble au sein de son organisation les compétences dédiées à la conception, à la construction des nouvelles installations, à la maintenance des bâtiments et installations, à la gestion énergétique des outils d'exploitation utilisés par les sociétés du groupe et ce, partout en Europe. IMMOSTEF intervient également dans la valorisation d'anciens sites d'exploitation, devenus obsolètes. Certains sont cédés après obtention de nouvelles autorisations de construire en vue d'être affectés à d'autres usages.
PRINCIPALES REALISATIONS EN 2016
IMMOSTEF accompagne la dynamique de développement du groupe par une politique d'adaptation permanente de son outil immobilier, en réalisant des acquisitions régulières et en menant de nombreux chantiers de reconfiguration et de rénovation.
En France, IMMOSTEF a conduit la construction et livré trois sites :
Le programme d'investissements du groupe en Europe prévoit la livraison des constructions suivantes en 2017 :
STEF IT conçoit des solutions logicielles, intègre et maintient les systèmes d'information sur lesquels le groupe s'appuie pour accompagner ses clients et améliorer la productivité des métiers.
STEF Information et Technologies (STEF IT) intervient sur trois volets :
Aide à la performance des métiers.
En 2016, STEF IT a déployé un outil permettant la traçabilité des livraisons via des smartphones auprès des conducteurs du réseau, des affrétés et des sous-traitants au niveau européen. De nouvelles fonctionnalités de traçabilité des horaires et des températures ont été mises à disposition via un portail collaboratif : brief/debrief des conducteurs, gestion des plans d'expédition, suivi d'exécution et de gestion des délais de livraison.
En logistique, des projets destinés à améliorer la performance d'exploitation ont été lancés : densification des stocks, optimisation des pickings, préparation vocale en temps réel.
Support à la productivité administrative au sein du groupe.
STEF IT a pour mission de sélectionner, d'adapter et de déployer les outils destinés à améliorer la productivité des opérations administratives internes au groupe. Il fournit les adaptations de l'outil SAP utilisé pour les fonctions support. En 2016, STEF IT a conduit différents chantiers, dont celui du déploiement de la construction du chiffre d'affaires dans l'outil d'élaboration budgétaire, le pilotage de la trésorerie, la sécurisation des flux financiers, la gestion de la maintenance des véhicules et du patrimoine immobilier.
Nouveaux services pour les clients.
STEF IT réalise des applications pour des clients de STEF, industriels et distributeurs. De nouvelles versions d'offres lancées en 2016 sont à signaler :
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Les informations relatives aux impacts environnementaux, sociaux et sociétaux des activités de STEF sont publiées conformément aux obligations issues de l'article 225 de la loi Grenelle 2 et de l'article R.225-105-1 du Code de commerce.
Toutes les informations identifiées par le signe 1 ont été vérifiées avec un niveau d'assurance raisonnable par l'Organisme tiers indépendant.
En 2016, les informations, tant quantitatives que qualitatives, concernant la partie environnementale sont fournies sur l'ensemble du périmètre du groupe.
En 2016, la partie sociale, incluant les effectifs au 31 décembre et leurs déclinaisons, est fournie sur le périmètre du groupe. Les particularités suivantes sont à noter :
En dehors de ces principes, les différences de périmètre sont précisées pour les indicateurs concernés.
Les informations ont été sélectionnées pour leur pertinence par rapport aux principaux impacts environnementaux et sociaux de STEF, eu égard à son cœur de métier et aux enjeux de responsabilité sociale et environnementale (RSE) identifiés comme stratégiques pour le groupe. Ces indicateurs permettent de mesurer les performances issues de ses plans d'actions.
Les activités exercées par STEF ne sont pas de nature à impacter les sols sur lesquels se trouvent les plateformes et ne justifient pas de comptabiliser des provisions pour risque environnemental.
Les modalités de remontée des informations sont définies au sein d'un protocole interne (base annuelle, réalisée sur les douze mois de l'année civile), à partir de fiches techniques décrivant les méthodes de calcul, de collecte et de contrôle des indicateurs RSE.
1 Le niveau d'assurance raisonnable, symbolisée par le logo , est une démarche volontaire du groupe STEF, celle-ci requiert des travaux plus poussés de la part de l'Organismes tiers indépendant (OTI) que ceux déployés dans le cadre d'une assurance modérée.
Les informations liées aux exigences de l'Art. 225 de la loi Grenelle 2 et de l'article R.225-105-1 du Code de commerce ont fait l'objet d'une vérification par un organisme tiers indépendant. Elles sont regroupées dans un tableau de correspondance (annexe 1) pour en faciliter la recherche.
Les engagements prioritaires de la politique de Ressources humaines du groupe STEF se déclinent autour de trois axes :
Au 31 décembre 2016, les effectifs sociaux groupe (CDI et CDD) représentent 15 759 personnes, en légère augmentation par rapport à 2015 (+ 169 personnes, soit +1.1%). Cette évolution provient majoritairement des pays européens (hors France), où les effectifs sont en croissance de 7,1 %. En Italie, la variation de périmètre résulte essentiellement de l'acquisition d'une branche d'activité logistique d'un client (44 salariés). Aux Pays-Bas, la variation de périmètre résulte de l'acquisition de la société Vers-Express (reprise de 32 salariés).
Ces chiffres ne prennent pas en compte les contrats aidés qui représentent 278 personnes au 31 décembre 2016 (principalement, les contrats d'apprentissage et de professionnalisation) et les intérimaires (4436 équivalents temps plein)2 . En incluant tous les types de contrats, l'augmentation est de 2,32% sur la période.
| CDI + CDD | 31/12/2014 | 31/12/2015 | 31/12/2016 |
|---|---|---|---|
| Transport France | 8096 | 7908 | 7805 |
| Logistique France | 3450 | 3628 | 3722 |
| STEF International | 2 886 | 2 899 | 3100 |
| Maritime (La Méridionale) | 557 | 543 | 537 |
| Autres activités et fonctions centrales | 567 | 612 | 595 |
| TOTAL GROUPE | 15 556 | 15590 | 15759 |
2 Nombre d'heures d'intérim au cours du mois de décembre 2016 / 151,67.
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 23 sur 147
| 31/12/2014 | 31/12/2015 | 31/12/2016 | Variation 2015 / 2016 |
|
|---|---|---|---|---|
| Effectifs France | 12 735 | 12 750 | 12 718 |
-0,25% |
| Effectifs hors France, dont | 2 821 | 2 840 | 3041 | 7.1% |
| Espagne | 1 249 | 1 250 | 1 301 | 4,1% |
| Portugal | 440 | 395 | 435 | 10,1% |
| Italie | 574 | 603 | 665 | 10,3% |
| Belgique | 312 | 326 | 343 | 5,2% |
| Pays-Bas | 158 | 167 | 205 | 22.7% |
| Suisse | 88 | 99 | 92 | -7,1% |
| TOTAL GROUPE | 15 556 | 15 590 | 15 759 | 1.1% |
Les effectifs du pôle STEF International ont augmenté dans leur globalité avec des évolutions particulièrement importantes aux Pays-Bas, en Italie et au Portugal.
La part de la population féminine est stable et représente, fin 2016, 20,1 % des effectifs. Elle est variable selon les pays :
| % des femmes dans les | France | Espagne | Portugal | Italie | Benelux | Suisse | Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| effectifs Périmètre groupe |
18,9% | 28,1% | 27,6% | 32,7% | 10,9% | 5,4% | 20,1% |
La structure des effectifs par catégories est stable sur les trois derniers exercices.
| Catégories (EUROPE) | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|
| Cadres | 11,2% | 11,0% | 11,0% |
| Maîtrises et Hautes Maîtrises |
17,8% | 17,3% | 17,2% |
| Employés | 14,4% | 14,5% | 14,6% |
| Ouvriers | 56,7% | 57,2% | 57,2% |
| - dont Ouvriers roulants | 22,2% | 21,6% | 21,% |
| - dont Ouvriers sédentaires | 32,6% | 33,4% | 34,1% |
| - dont Ouvriers navigants | 1,9% | 2,2% | 2,1% |
Les effectifs groupe, CDI et CDD, se répartissent de la façon suivante au 31 décembre 2016 :
Cette répartition, stable par rapport à l'année précédente, témoigne d'un renouvellement harmonieux des effectifs.
La situation est variable selon les pays. Ainsi, au Portugal, 60 % des effectifs ont moins de 40 ans, alors que cette catégorie représente 40 % des effectifs en France.
En 2016, le turn-over3 a été de 7,75%. Ce taux, modéré pour le secteur d'activité, s'explique par les nombreuses embauches et par la politique sociale conduite dans l'entreprise.
En complément de la rémunération de base, révisée annuellement dans chaque filiale, la politique de rémunération de STEF peut inclure des éléments de rémunération variable en fonction de l'atteinte d'objectifs qualitatifs et quantitatifs (intéressement et participation au sein de chaque filiale en France) ainsi que des éléments non salariaux, tels que la garantie complémentaire-maladie et la prévoyance.
3 CDI (embauches + sorties)/2/effectifs au 31 décembre 2016, y compris reprises et cessions. 4 Les reprises d'activité sont prises en compte, hormis celle de Vers-express
En 2016, par rapport à 2015, hors coûts non récurrents liés aux évolutions de périmètre, la masse salariale5 a augmenté de 1,24%, pour une progression de l'effectif social moyen de 1,03%.
Le groupe respecte les principes définis par les conventions de l'Organisation Internationale du Travail.
L'organisation du travail chez STEF est en corrélation avec l'activité. Ainsi, en 2016, 18,7 % des heures travaillées étaient des heures de nuit (contre 18,5 en 2015), notamment dans le transport où les livraisons doivent être réalisées avant l'ouverture des magasins6 .
| France | Espagne | Portugal | Italie | Belgique | Pays-Bas | Suisse | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Taux d'heures de nuit | 19,8% | 12.2% | 17,1% | 5,8% | 18,6% | 15,6 % | 1,6% | 18,7% |
Il n'existe aucun travail posté.
L'absentéisme pour cause de maladie ou d'accident du travail7 est stable, à 5,5%.
FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DES COLLABORATEURS ET PREPARER LE MANAGEMENT DE DEMAIN
Cet objectif est une réalité : 70 % des postes de cadres et d'agents de maîtrise sont pourvus par la promotion interne.
A tous niveaux, les collaborateurs sont accompagnés au cours de leur carrière. Cet accompagnement dans leur parcours professionnel veille à concilier leurs aspirations avec les besoins de STEF et crée les conditions d'un engagement fort.
STEF a mis en place des dispositifs de gestion des carrières : entretiens annuels de développement, bilans de compétences, bourse de l'emploi interne, mise en situation professionnelle et revues de postes-clés. Ces outils, déployés progressivement dans tous les pays, permettent de développer les aptitudes des collaborateurs, de détecter les talents à tous les niveaux de leur organisation afin que chacun puisse ainsi progresser au sein de l'entreprise.
Le goût d'entreprendre est une valeur forte du groupe STEF. Pour attirer de jeunes talents, STEF recrute chaque année, en Europe, plus de 80 jeunes diplômés issus de formations Bac + 5, dotés d'une personnalité de manager, motivés pour entreprendre et décider. Ils suivent un parcours de deux ans (programme « pépinières ») dans les sites du groupe et se familiarisent ainsi avec ses métiers, ce qui constitue un gage de réussite de leur avenir professionnel. De nombreux partenariats avec des universités et écoles ont été renouvelés dans les pays.
5 Compte « Rémunération du personnel », n°641 du Plan comptable général, qui inclut les salaires, congés, primes et gratifications et indemnités (hors indemnités de départ à la retraite)
6 Hors La Méridionale, car les temps de travail sont régis par des règles et des roulements spécifiques.
7 Dont maladies professionnelles et accidents de trajet, hors maternité/paternité ; tous les contrats sont pris en compte, sauf pour la Méridionale où les alternants (contrats aidés) sont exclus. Il s'agit du ratio : jours calendaires perdus par nombre de jours calendaires théoriques. A noter que pour l'Italie, le ratio est calculé à partir de jours ouvrés et non de jours calendaires.
Convaincu que la satisfaction du client doit guider l'ensemble des collaborateurs, STEF met en place des dispositifs de développement des compétences et d'intégration, garants du bon niveau de formation aux métiers et aux activités d'aujourd'hui et de demain.
Les axes majeurs de la formation :
STEF dispose d'un organisme de formation interne : l'Institut des Métiers du Froid. L'IMF est dédié à la transmission des compétences métiers aux salariés et aux intérimaires du Groupe. Il compte plus de 140 formateurs, agréés et labellisés, qui ont vocation à intervenir partout en Europe. En 2016, l'IMF a accueilli près de 2680 stagiaires et a dispensé plus de 23 200 heures de formation ;
En 2016, le nombre d'heures de formation dispensées dans le groupe s'est élevé à 182 000, soit 11,7 heures par collaborateur.
L'ambition de cette démarche est d'anticiper et de fournir des réponses aux enjeux sociaux et sociétaux liés à l'environnement du groupe.
STEF, conscient que la diversité est source de richesse et d'efficience, favorise une culture d'entreprise qui soit respectueuse de toutes les diversités, visibles et invisibles et qui permette à chacun d'avoir la même chance d'accéder à l'emploi et d'évoluer dans l'organisation et ce, dans tous les pays où le Groupe est présent.
Une équipe dédiée, au sein de la Direction des ressources humaines, s'assure du respect et de la promotion de ces principes.
L'intégration de salariés en situation de handicap est mesurable dans les pays où une législation spécifique existe (Espagne, France et Italie). Sur ce périmètre, le taux d'emploi atteint 4,3 % au 31 décembre 2016.
Dans les différents pays, bien que la législation soit différente, les actions menées démontrent que l'insertion et le maintien dans l'emploi des personnes en situation de handicap reste un enjeu partagé.
En France, l'accord handicap a été renouvelé pour la 3ème fois consécutive en 2016. Les objectifs poursuivis par ce nouvel accord sont axés sur l'employabilité des salariés en situation de handicap et sur le renforcement de l'animation de la politique.
Ces politiques ont permis d'atteindre un taux d'emploi satisfaisant, eu égard au domaine d'activité du groupe. La politique de STEF dans ce domaine a été saluée par l'obtention d'un trophée « F d'Or Handicap » de la part d'Opcalia en France.
En 2016, le groupe a souhaité mener une action européenne de sensibilisation sur le thème de la mixité et de l'égalité professionnelle avec comme objectifs de :
En Espagne, suite à la négociation d'un accord sur l'égalité professionnelle en 2015, des formations ont été déployées au niveau de l'encadrement et seront élargies au personnel en 2017.
En 2016, STEF a renforcé son engagement auprès des jeunes publics de 16 à 25 ans en recherche d'emploi, en ouvrant les portes de ses sites, dans toute l'Europe, et en proposant une découverte des métiers et des accompagnements personnalisés dans leur recherche d'emploi, via des ateliers CV et des simulations d'entretien.
En France, le groupe a signé la charte Entreprise et Quartiers qui formalise l'engagement de STEF en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes dans l'emploi, dans les domaines de l'éducation et de l'orientation scolaire, de l'insertion professionnelle et de la formation, avec un objectif de déclinaison de la charte dans les régions.
La démarche Santé, Sécurité au Travail (SST), mise en place au sein du Groupe, a pour ambition de contribuer à la performance de l'entreprise au travers d'actions d'amélioration des environnements de travail. La mise en place d'une coordination avec les relais SST présents dans les différents pays d'implantation permet d'affirmer que cette démarche est aujourd'hui déployée à l'échelle du groupe et qu'elle constitue un élément de différenciation à part entière de STEF dans son secteur d'activité.
Le principal objectif de la démarche SST est de développer une culture de prévention. Un comité de pilotage dédié, créé en 2016, anime cette action transverse, qui nécessite des transformations dans la culture, les pratiques, les infrastructures, les matériels.
En 2016, les travaux ont été principalement orientés autour des risques majeurs à travers la mise en place d'actions de prévention portant à la fois sur le matériel mis à disposition, la définition des processus de travail ou encore l'accompagnement des collaborateurs. Les interventions en ergonomie se sont poursuivies (aménagements d'espaces de travail, lignes de conditionnement…). En France, dans le prolongement de l'année 2015, l'accompagnement des filiales a été renforcé sur le volet de la mise en place des fondamentaux.
L'ambition est désormais d'intégrer les enjeux de SST dans les processus afin d'anticiper l'apparition de nouveaux risques (conception des bâtiments, sélection d'équipements et de vêtements).
Ces actions doivent permettre de poursuivre la réduction de l'accidentologie. En 2016, pour l'ensemble du Groupe, le taux de fréquence des accidents avec arrêt est de 44,9 (1 105 accidents avec arrêt), le taux de gravité est de 2.3.
Pour la France (hors Maritime), le taux de fréquence est en baisse à 44,4 (47 en 2015). L'on dénombre 837 accidents avec arrêt. Le taux de gravité est de 2,6 (stable par rapport à 2015).
La préservation de la Qualité de Vie au Travail (QVT) des collaborateurs représente un enjeu important. Le premier accord relatif à la prévention des risques psychosociaux est entré, en 2016, dans sa dernière année d'application. Des réflexions sur la mise en œuvre d'une démarche plus globale autour la QVT ont été lancées.
Les instances légales sont présentes dans les filiales et les établissements du groupe, suivant la réglementation propre à chaque pays.
A des niveaux supérieurs de l'organisation, des instances supra-légales - coordonnateurs syndicaux et comités de réseau, transport et logistique - complètent les dispositifs légaux que sont le comité d'entreprise européen et le comité de groupe pour favoriser un dialogue riche à chaque niveau pertinent de l'organisation. Chez STEF, la permanence du dialogue représente le socle des relations sociales. Les avenants à l'accord Frais de santé et à l'accord Prévoyance, pour le périmètre France, ont été signés, dans ce cadre, en 2016.
STEF fait du principe d'association des salariés à son capital, un modèle unique dans son secteur d'activité. Les salariés de STEF détiennent 16.38 % du capital par l'intermédiaire d'un Fonds Commun de Placement d'Entreprise.
Ce dispositif est indissociable de l'histoire et de la culture d'entreprise du groupe et le maintien d'un haut niveau d'actionnariat salarié est considéré comme un levier d'efficacité de STEF dans ses métiers. L'actionnariat salarié est devenu, au fil des années, un outil de motivation salariale et représente un élément fort de cohésion sociale.
69% des salariés, en France, sont actionnaires de STEF, via le FCPE STEF. Celui-ci est désormais déployé dans la quasi-totalité des pays où STEF est implanté. En 2016, le plan d'actionnariat salarié a été ouvert aux Pays Bas, avec un taux d'adhésion des salariés néerlandais de 24%.
La politique de Développement durable de STEF est coordonnée par la Direction du Développement durable, à partir des actions définies par un Comité stratégique.
Les engagements prioritaires de cette politique s'inscrivent dans le plan stratégique à moyen terme de l'entreprise et privilégient :
La politique mise en œuvre s'appuie sur l'évolution des réglementations, la maitrise de l'énergie consommée, tant par les équipements que par les bâtiments et le recours à des modes opératoires pour la réalisation des prestations ayant pour effet d'améliorer les performances économiques et environnementales des activités.
En 2016, STEF a été nominé dans les catégories Ressources Humaines et Environnement des Trophées de la Responsabilité Sociale et Environnementale « Défis RSE 2016 » et lauréate du Trophée pour l'Environnement.
STEF exploite des véhicules et des bâtiments sous température dirigée qui requièrent l'utilisation de technologies fonctionnant avec des énergies fossiles (carburants pour la traction et le fonctionnement des groupes frigorifiques), mais également des équipements de production du froid employant des fluides frigorigènes qui, pour certains, contribuent à l'effet de serre.
STEF, conscient des enjeux climatiques, a mis en place une politique volontariste de réduction des consommations d'énergie fossile par expérimentation de technologies alternatives (cryogénie…) et l'emploi de fluides naturels (ammoniac et dioxyde de carbone), en remplacement des fluides frigorigènes halogénés (HCFC et HFC) dans ses installations frigorifiques.
La densification des chargements et l'optimisation des tournées de distribution contribuent également à réduire le nombre de véhicules en circulation et, par conséquent, les émissions correspondantes.
Disposant de deux calculateurs CO2 attestés par Bureau Veritas Certification, STEF est en mesure de fournir à ses clients :
l'empreinte carbone pour les prestations de transport, quels que soient les points de chargement ou de déchargement au départ ou à destination des pays européens dans lesquels STEF opère,
l'empreinte carbone des prestations logistiques réalisées pour leur compte.
STEF a modifié son calculateur CO2 transport, afin de communiquer à ses clients, dès 2017, une information en CO2e (Gaz à Effet de Serre).
Depuis 2009, STEF Transport est engagé dans des programmes triennaux de réduction des émissions de CO2 « Charte d'engagements volontaires de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de marchandises » proposés par l'ADEME.
Afin de pérenniser sa démarche volontaire de réduction des impacts liés aux opérations de transport, STEF Transport s'est engagé et a obtenu, en juillet 2016, pour une période de trois ans, la labellisation « Objectif CO2 - Transporteurs éco-responsables » - (ADEME).
La mesure de l'émission de gCO2/t.km est l'un des indicateurs les plus pertinents pour STEF, compte tenu de la typologie de ses activités (hors maritime). Afin de prendre en compte l'ensemble de la supply chain, celle-ci intègre également les estimations d'émissions de CO2 liées à l'intégralité de la sous-traitance transport, et ce, pour l'ensemble des pays dans lesquels STEF opère.
STEF transporte principalement des marchandises relativement peu pondérales. Par ailleurs, en raison de la modification des conditionnements et des emballages, l'on observe une réduction constante du poids moyen des palettes transportées. Malgré ces éléments peu favorables en termes de tonnekilomètres calculées, STEF est parvenu, en 2016, à stabiliser le niveau de son indicateur en améliorant son taux de chargement et en adaptant son exploitation par une optimisation de la concentration de ses flux.
La Méridionale poursuit la réduction des impacts environnementaux de ses activités, notamment en adaptant les pas d'hélices de ses navires, permettant d'assurer une vitesse de navigation avec un rendement optimisé de ses moteurs.
Elle a mis en place un indicateur d'émission de kgeqCO2/km et vient de mettre en service la connexion électrique à quai de ses trois navires à Marseille, devenant ainsi, le premier armement à prendre cette initiative en France.
Dans le cadre de sa démarche de réduction de l'empreinte carbone liée à son activité STEF poursuit ses plans structurés de maitrise :
En 2016, STEF a obtenu la reconduction de la certification ISO 50 001 pour la mise en œuvre de son système de management de l'énergie, déployé sur l'ensemble de ses sites en France. Ce programme porte sur la maîtrise des consommations d'électricité dans la durée et sur l'amélioration continue des pratiques dans les modes opératoires. L'économie réalisée en 2016 est de 9 GWh, soit une baisse de 2.7% de la consommation globale des sites et l'équivalent de la consommation électrique d'environ 2 100 foyers. Dans ce cadre, le taux d'équipement des éclairages par LED des entrepôts et plateformes atteint plus de 50% des sites STEF en France. Cet équipement en LED permet une baisse de consommation de l'ordre de 50%.
Le renouvellement régulier de la flotte, la formation des conducteurs à l'éco-conduite et le suivi des consommations de carburants ont permis de stabiliser la consommation des tracteurs à 31,4 litres / 100 km en 2016. Des tests ont été menés pour améliorer le management de la consommation tout au long de l'année.
Le renouvellement régulier de son propre parc de tracteurs et de porteurs, permet à STEF de disposer d'une flotte de véhicules respectueuse de l'environnement.
L'ensemble de la flotte de tracteurs en exploitation à la norme Euro VI est désormais prépondérante. Seuls quelques véhicules de cour destinés à la mise à quai des remorques présentent une norme inférieure à la norme Euro V. Le taux de porteurs en Euro VI est nécessairement moindre, compte tenu d'un cycle de renouvellement plus long, du fait qu'ils effectuent moins de kilomètres.
La labellisation du parc français à la norme ISO 50 001, la généralisation du « Passeport énergie » et la réalisation régulière d'audits permettent de décliner une politique de maîtrise de l'énergie sur l'ensemble des sites du Groupe.
Indicateur « Evolution de la consommation d'énergie STEF » Consommation en GWh
Les consommations d'énergie au niveau groupe sont en baisse de -1,55%, en valeur brute non corrigée des variations de périmètre et de facteurs extérieurs, tels que températures, types d'activité. L'augmentation progressive de la consommation d'énergie à l'international résulte de l'évolution naturelle des activités.
L'eau est principalement utilisée pour le fonctionnement des tours aéro-réfrigérantes (TAR) nécessaires au fonctionnement des installations frigorifiques et pour le lavage des véhicules d'exploitation. Selon les sites, les besoins en eau sont assurés par le réseau de ville (78%) et par des forages et de la récupération des eaux de pluie (22%). La part de puisage est en nette amélioration,
d'autant plus que les températures estivales de 2016 ont été particulièrement élevées.
Lors du renouvellement des installations frigorifiques, des procédés destinés à optimiser les consommations sont privilégiés, dont notamment la condensation à air, en remplacement de la condensation à eau. La réduction des consommations d'eau observée en 2016 est de 3,3%.
Consommation en milliers de m3
En Europe, le plan de reconversion des installations frigorifiques de STEF fonctionnant avec des fluides HCFC est quasiment achevé au profit des :
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 36 sur 147
La généralisation de la politique de gestion des déchets sur l'ensemble de ses sites permet à STEF d'améliorer de façon continue le taux de recyclage et de valorisation des déchets non dangereux (DND) : papier/carton, films d'emballage, bois, métaux, verre, produits alimentaires valorisables. Ces actions permettent d'agir en faveur de l'économie circulaire.
Le traitement des déchets classés dangereux (DD)8 fait l'objet d'un traitement via des filières agréées.
Indicateur « Nombre de sites de STEF procédant au tri et au recyclage des déchets» % des entités du Groupe triant les déchets non dangereux
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 37 sur 147 8 Fluides frigorigènes, liquides de refroidissement, lubrifiants usagés, PCB/PCT
En 2016, le taux de recyclage-valorisation s'établit à 63% (soit 18.869 tonnes), contre 58% en 2015.
STEF a mis en place une charte éthique qui intègre les règles de bonne conduite des affaires applicable dans le groupe. Une charte d'achats responsables fixe les principaux engagements éthiques, sociaux et environnementaux auxquels les fournisseurs doivent adhérer.
STEF, partie prenante de la chaîne du froid, a pour obligation de garantir son respect ainsi que celui de la traçabilité des produits qui lui sont confiés. Pour répondre à ces exigences, STEF déploie sur ses sites :
STEF a mis en place un Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) en France, qui décrit les mesures permettant d'assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire des activités du groupe vis-à-vis d'éventuels risques biologiques, physiques et chimiques. Le déploiement de ce plan est conforté par des audits de conformité, suivis de plans d'actions dans le cadre d'une démarche de certification. Les sites en France disposent d'un agrément sanitaire, la démarche est systématiquement engagée pour ceux qui sont intégrés en cours d'année.
STEF choisit de s'impliquer sur le long terme dans les actions construites avec des partenaires implantés, comme lui, dans le tissu régional et qui correspondent à son expertise et ses valeurs.
STEF apporte son soutien à des associations ou institutions qui ont pour ambition d'aider les jeunes en difficulté à s'insérer dans le monde de l'entreprise. En France, en 2016, le groupe a souhaité réaffirmer son engagement en signant quatre conventions avec les EPIDE et les associations Sport dans la Ville, NQT et Tremplin.
Les acteurs portent, dans le même temps, les valeurs de solidarité et de persévérance qui caractérisent le groupe.
STEF coopère en France avec l'association les Restos du cœur dans le cadre d'une convention de mécénat : insertion professionnelle de bénéficiaires, formation de bénévoles (40 personnes), mécénat de compétences et aide logistique pour la campagne annuelle et les dons industriels (transport de 8600 palettes). Une action similaire est développée en Espagne, avec l'Association des fabricants et distributeurs (AECOC) afin de collecter des denrées vers les entrepôts de la banque alimentaire espagnole. STEF a acheminé 775 tonnes de denrées en 2016 pour cette mission.
STEF veille à maintenir des liens étroits avec les organismes et syndicats professionnels représentatifs de la profession à l'échelle européenne (ECSLA, AFF, TLF, Transfrigoroute, UNTF, USNEF).
En tant que spécialiste de la température dirigée en Europe, STEF participe également à des travaux et réflexions sur des projets d'évolution réglementaire et sur des expérimentations pratiques (Club Demeter).
Le groupe entretient, par ailleurs, dans les régions et différents pays d'implantation, des partenariats avec des universités.
Lors de ses projets de constructions de type ICPE (Installations classées pour la protection de l'environnement), nécessitant une autorisation préfectorale d'exploiter, STEF respecte les dispositions relatives aux études d'impact en matière de biodiversité, y compris les prescriptions relatives à la préservation des zones humides.
La Méridionale collabore à différentes projets en faveur de la protection des habitats marins et de la biodiversité : sensibilisation des passagers sur le plancton, actions sur les zones Natura 2000 au large et dans le parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate.
La Société a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats et considère, à sa meilleure connaissance, qu'il n'y a pas d'autres risques significatifs ou susceptibles d'avoir un tel effet, hormis ceux présentés.
La situation économique dans certains pays d'implantation pourrait se traduire par une baisse de chiffre d'affaires et de rentabilité des filiales concernées. Afin de limiter son exposition à ces risques macro-économiques, STEF oriente sa stratégie sur la recherche d'un équilibre entre, d'une part, les deux principaux pôles d'activité, le transport et la logistique, d'autre part, la diversification de son portefeuille de clients entre les grands comptes et le mid-market.
L'activité du groupe est centrée sur les denrées périssables et les produits à contrainte de température et de date. Il est donc exposé au risque de destruction des outils d'exploitation et à celui de la rupture de la chaîne du froid, avec leurs conséquences sur les marchandises confiées.
Pour pallier ces risques et réduire les conséquences dommageables d'une problématique de cet ordre, l'organisation du groupe et le maillage territorial de ses implantations lui permettraient de faire face, dans un délai rapide, à l'impossibilité d'utiliser un ou plusieurs de ses outils d'exploitation. Ainsi, les conséquences d'un risque incendie paraissent limitées à l'échelle du groupe, le nombre d'entrepôts et de plates-formes exploités permettant de transférer rapidement les flux affectés par le dommage vers un autre site.
La Direction d'exploitation a pour mission de prévoir et de mettre en œuvre des solutions pour assurer la continuité de l'exploitation en fonction des aléas qui se présentent (climatiques, sociaux ou d'ordre accidentel).
Par ailleurs, STEF a mis en place un programme de maintenance et investit chaque année dans la mise en sécurité de ses sites, de façon à réduire au maximum les risques de survenance d'un sinistre et pour en minimiser la portée, en cas de survenance. Une direction dédiée est en charge de ces actions et une politique harmonisée de prévention des risques immobiliers est déployée à l'échelle du groupe, s'appuyant sur des outils d'évaluation et de suivi des recommandations.
Le groupe a mis en place des procédures de sécurisation et de contrôle de la chaîne du froid.
Les outils immobiliers sont équipés de systèmes d'enregistrement de température pendant l'exploitation et de systèmes de télésurveillance pour les périodes hors exploitation.
Le groupe n'a pas identifié de risque caractérisé lié aux effets du changement climatique.
Le Plan de Maitrise Sanitaire (PMS) de STEF décrit les mesures permettant d'assurer l'hygiène et la sécurité sanitaire des activités du groupe vis à vis d'éventuels risques biologiques, physiques et chimiques. Le PMS s'inscrit dans le cadre de la réglementation européenne, dite « Paquet Hygiène ». En application de cette réglementation, STEF a mis en place au travers de son PMS des mesures de maîtrise de ce risque : Bonnes Pratiques d'Hygiène (BPH), des procédures basées sur l'HACCP (système d'identification, d'évaluation et de maîtrise des dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments), ainsi que des procédures de traçabilité et de gestion des produits non conformes.
Les sites du groupe doivent respecter les normes applicables en matière d'environnement. Les projets immobiliers sont réalisées dans le respect de la réglementation propre aux installations classées pour le respect de l'environnement (ICPE), prennent en compte les impacts environnementaux selon les prescriptions de la Charte AFILOG « plateforme logistique durable » et les préconisations du référentiel HQE (Haute Qualité Environnementale) propre aux entrepôts frigorifiques.
Le risque routier est inhérent à l'activité Transport. STEF fait de la sécurité routière une priorité. La maîtrise du risque routier s'effectue par un plan de formation à la sécurité (hors formation obligatoire), représentant 13.700 heures pour 2.274 conducteurs formés en 2016 et 19 formateurs spécialistes de la sécurité routière. Par ailleurs, un plan de prévention spécifique est déployé. Ces actions permettent une amélioration régulière de la fréquence de la sinistralité.
Du fait de sa dépendance aux flux d'informations qui circulent en permanence et à leur nécessaire sécurisation, la sauvegarde et la sécurité des données sont une priorité. C'est pourquoi, un pôle d'expertise dédié aux systèmes d'information est présent dans l'organisation, STEF Information et Technologies. La sécurisation des données, leur restauration rapide en cas d'incident affectant les unités centrales et le maintien de l'inviolabilité des systèmes d'information constituent un enjeu fondamental et constant de la relation avec les clients.
Le groupe dispose, au travers de ses programmes d'assurances, tant en dommages/pertes d'exploitation qu'en responsabilité civile, d'une couverture aussi adaptée que possible aux responsabilités qu'il assume. Une politique prudente en matière de garanties et de franchises, revalidée périodiquement pour répondre aux évolutions des marchés et à la croissance du groupe, doublée d'une politique volontariste de prévention et de formation, réduit l'exposition du groupe aux conséquences d'un important sinistre.
La Méridionale assure la desserte maritime de la Corse, via une convention de Délégation de Service Public (DSP), conclue avec la Collectivité Territoriale de Corse (CTC). Cette délégation, d'une durée d'un an, a démarré à compter du 1er octobre 2016. A terme, la DSP en cours pourrait être renouvelée par une nouvelle DSP d'une durée de 21 mois.
La Méridionale a démontré qu'elle dispose des atouts nécessaires pour répondre aux enjeux de
continuité territoriale et de service public pour la desserte de la Corse, en fret et en passagers, sur la base d'un dispositif économique équilibré.
Les besoins de trésorerie du groupe sont assurés, majoritairement, par :
La société STEF dispose également de crédits spot totalisant 32 M€, non utilisés au 31 Décembre 2016 et d'autorisations de découverts, sans échéances convenues, totalisant 99 M€, dont 38 M€ utilisées au 31 décembre 2016. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maison mère, via une convention de centralisation de trésorerie européenne.
Les lignes de crédit confirmées, non utilisées et les autorisations de découverts disponibles et crédits spot, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au Groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité.
Certaines lignes et emprunts sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 1,7. A cette date, le Groupe respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.
La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir.
La politique du Groupe est de conserver un équilibre entre la part de son endettement à taux fixe et à taux variable. Cette stratégie doit permettre au Groupe de bénéficier pour partie de la faiblesse des taux d'intérêts actuels tout en limitant les risques d'une augmentation future des taux.
Au 31 décembre 2016, la part de la dette à taux variable, après couverture, représentait 44% de la dette financière brute du groupe. Le détail de l'exposition du Groupe au risque de taux d'intérêts est présenté dans la note 4.25 de l'annexe aux comptes consolidés.
L'objectif du groupe, s'agissant de la gestion du risque de taux d'intérêt, est de poursuivre une logique de micro-couverture au fur et à mesure de la signature de nouveaux contrats de financements immobiliers. Cette politique de couverture doit permettre, à terme, d'optimiser l'adossement des instruments de couverture aux dettes sous-jacentes, tout en améliorant son efficacité et en respectant les obligations comptables en termes de comptabilité de couverture.
L'essentiel des flux en dehors de la zone euro concerne la Suisse, dont l'activité représente une faible part du chiffre d'affaires du Groupe. Sur ce périmètre, les revenus et les coûts associés sont comptabilisés en francs suisses, ce qui limite l'impact d'une variation du taux de change €/CHF sur les résultats du Groupe.
La politique de dépréciation des créances clients chez STEF est la suivante : les créances considérées comme douteuses, selon une approche juridique ou financière, sont dépréciées pour la totalité du montant jugé non recouvrable. Les créances jugées litigieuses ou incertaines et en particulier, toutes les créances âgées de plus de 6 mois, qui n'entrent pas dans la catégorie précédente, font l'objet d'une dépréciation de la totalité de leur montant hors taxes.
Le Groupe a souscrit un contrat d'assurance-crédit auprès d'un partenaire notoire, concernant les activités de transport routier et maritime en France et la totalité des activités des pays européens.
Par ailleurs, pour le transport, le mécanisme de « l'action directe » (loi Gayssot) du transporteur à l'égard de l'expéditeur et/ou du destinataire final de la marchandise et pour l'activité logistique, le droit de rétention sur les marchandises de l'entrepositaire permettent de réduire considérablement le risque de non recouvrement des créances commerciales.
Enfin, aucun client ne représente plus de 5% du chiffre d'affaires du groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux ait des effets significatifs sur les résultats du groupe.
En tant que consommateur important de gazole pour ses activités, STEF est exposé aux variations du prix de ce carburant. En France, un dispositif réglementaire permet de répercuter, en pied de facture, les variations de prix du gazole aux clients, limitant ainsi très fortement l'exposition résiduelle à ce risque. Aussi, la mise en place d'instruments de couverture sur ce produit n'est pas privilégiée à ce stade.
Le Groupe a mis en place un dispositif de contrôle interne, sur le périmètre de consolidation, destiné à améliorer la maîtrise des activités et l'efficacité de ses opérations. Comme tout système de contrôle, le système de contrôle interne, aussi complet soit-il, ne peut offrir qu'une assurance raisonnable, mais en aucun cas une garantie absolue que les risques auxquels est exposé le Groupe soient totalement éliminés. Pour l'exercice 2016, les audits réalisés n'ont pas révélé de défaillance du contrôle interne ayant pu entraîner des risques substantiels.
A la connaissance de la Société, il n'existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage, y compris toute procédure dont la société a connaissance, en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d'avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la société et/ou du groupe. L'évaluation des provisions constituées en date d'arrêté des comptes est jugée pertinente par la Société.
| (En M€) |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires annuel | 2016 | 2015 | Variation | ||||
| Activités du groupe | 2 482 | 2 438 | 1,8% | ||||
| Ventes réalisées pour compte de tiers(*) | 342 | 388 | -11,9% | ||||
| Chiffre d'affaires total du groupe | 2 825 | 2 826 | -0,1% |
(*) Les ventes réalisées pour compte de tiers représentent le chiffre d'affaires de négoce réalisé pour les clients de la logistique de restauration et trouvent leur contrepartie en « achat de marchandises ».
Le chiffre d'affaires du groupe est stable à 2 825 M€, (-0,1% par rapport à 2015 et -0,2% à périmètre comparable).
La croissance du chiffre d'affaires a été pénalisée par la baisse du prix des carburants (impact négatif de 17,6 M€ sur le chiffre d'affaires) et par la baisse significative des ventes réalisées pour compte de tiers, conséquence d'arbitrages sélectifs opérés sur le portefeuille de clients de la logistique restauration.
Hors impact des ventes réalisées pour compte de tiers, les activités du groupe progressent de 1,8%.
L'effet périmètre est limité et concerne essentiellement l'intégration de la société Vers-Express aux Pays-Bas depuis fin avril 2016 (+4,2 M€).
| Secteurs d'activité | Chiffre d'affaires | Résultat opérationnel | |||
|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 (**) | 2016 | 2015 (**) | ||
| Transport France |
1 215 | 1 213 | 60,5 | 59,4 | |
| Logistique France |
505 | 497 | 20,0 | 17,2 | |
| Activités Internationales |
635 | 596 | 27,6 | 27,3 | |
| Maritime |
106 | 109 | 15,4 | 7,0 | |
| Autres activités |
363 | 410 | -0,2 | - 0,8 | |
| Total |
2 825 | 2 826 | 123,3 | 110,1 |
(En M€)
(**) Les données de l'exercice 2015 ont été modifiées, début 2016, suite à des reclassements internes opérés entre les activités Transport et Logistique France.
En 2016, les performances du Transport en France se sont maintenues, malgré la baisse régulière de la surtaxe énergie et des circonstances spécifiques défavorables dans certaines régions (crise de la grippe aviaire dans le Sud-Ouest, effet des attentats sur le tourisme et la consommation dans le Sud-Est et à Paris).
L'activité de la Logistique en France a été particulièrement forte dans le domaine du Surgelé, avec une hausse des coefficients d'occupation. Le résultat opérationnel de ce secteur est également porté par le redressement progressif de l'activité restauration.
Les activités internationales ont été importantes dans la croissance de l'activité et des performances du groupe, avec une progression du chiffre d'affaires proche de 6% et une rentabilité désormais comparable à celles des activités en France.
Le déploiement du réseau s'est poursuivi aux Pays-Bas avec la prise de participation dans deux sociétés (Vers-Express et une participation minoritaire dans une autre société), et des constructions de nouveaux entrepôts sont en cours de réalisation pour accroître la densité de notre réseau européen.
La Méridionale a bénéficié en 2016 de la cession du Scandola (plus-value de 7 M€) et de l'ouverture d'une ligne temporaire entre Marseille et l'Ile-Rousse par l'affrètement d'un navire.
| 2016 | 2015 | Variation | |
|---|---|---|---|
| M€ | M€ | En % | |
| Chiffre d'affaires | 2 824,5 | 2 826,2 | -0,1 |
| Résultat opérationnel | 123,3 | 110,1 | 12 |
| Résultat financier | -11,8 | -14,5 | |
| Résultat avant impôt | 111,5 | 95,6 | 16,6 |
| Charge d'impôt | -24,9 | -23,3 | |
| Part des sociétés en équivalence | 0,8 | 3,0 | |
| Résultat net | 87,4 | 75,3 | 16,0 |
| - dont part du Groupe | 87,1 | 75,2 | 15,8 |
| - dont intérêts minoritaires | 0,3 | 0,1 | |
| Résultat par action en euros (de base) |
7,09 | 6,12 | 15,8 |
| Résultat par action en euros (dilué) | 7,09 | 6,12 | 15,8 |
Le résultat opérationnel du groupe a bénéficié de la marge opérationnelle de la logistique France et de produits exceptionnels dans le Maritime.
La marge opérationnelle est en hausse de 12% entre 2015 et 2016, à 5,0% du chiffre d'affaires (hors activité négoce pour compte de tiers).
Malgré la poursuite de la politique d'investissements principalement dans le patrimoine immobilier, la charge financière du Groupe est en diminution grâce à des taux d'intérêt toujours très bas et également à de nouvelles sources de financement (billets de trésorerie).
La charge d'impôts ressort à 22,3% du résultat imposable en 2016, contre 24,4% en 2015, grâce à l'utilisation de reports déficitaires et à une activité Maritime soumise à une réglementation fiscale spécifique.
Sur la base des éléments précédents, le résultat net est en hausse de 16 % par rapport à 2015.
En 2016, le groupe a poursuivi ses investissements dans son patrimoine immobilier et dans son programme de rénovation et d'extension de sites.
Le gearing ressort à 0,93 au 31 décembre 2016 contre 1,08 à fin décembre 2015.
La société STEF, holding pure, regroupe les directions fonctionnelles groupe et détient des ensembles immobiliers donnés en location aux sociétés d'exploitation. Le chiffre d'affaires, constitué de locations et de prestations essentiellement internes au groupe, s'élève à 14,1 M€, contre 13,4 M€ en 2015, suite à des compléments de refacturation de main d'œuvre. Les produits imputables à des tiers, reprises sur dépréciations et autres produits, représentent 43,1 M€, à comparer à 41,3 M€ pour 2015. Il s'agit principalement des frais de groupe facturés à l'ensemble des filiales.
Les produits financiers, essentiellement composés de revenus de participations, s'élèvent à 50,4 M€ contre 25,9 M€ en 2015. La variation des produits financiers sur l'exercice s'explique par la reprise de dépréciation de la créance liée au financement du navire « Le Piana » et la hausse des dividendes versés par les filiales. Les produits et charges financières assimilés représentent une charge nette de 2,7 M€, contre 4,2 M€ en 2015.
Le résultat exceptionnel s'élève à -0,3 M€, contre 2,4 M€ en 2015. Le résultat exceptionnel intègre notamment l'amortissement dérogatoire des dépenses de conceptions de logiciels.
En 2016, la société a constaté une économie d'impôt de 2,2 M€ (STEF est tête de groupe fiscal), contre 4,3 M€ au titre de 2015. En effet, le régime de l'intégration fiscale prévu par l'article 223 A du CGI permet notamment, du fait du principe de compensation entre les différents résultats des sociétés du groupe, d'obtenir un produit d'impôt.
Le résultat net de la maison mère est bénéficiaire de 19,9 M€ contre 23,2 M€ en 2015.
Proposition d'affectation :
| Résultat de l'exercice | 19 890 764 € |
|---|---|
| Report à nouveau | 66 883 799 € |
| formant un total disponible de 86 774 563 € | |
| Qui sera affecté de la façon suivante : |
Distribution d'un dividende de 2,25 € par action,
| soit une distribution théorique globale de | 29 622 710 € |
|---|---|
| Au report à nouveau à hauteur de | 57 151 853 € |
La société détenant certaines de ses propres actions lors de la mise en paiement du dividende, la somme correspondant au montant du dividende qui ne serait pas versée au titre de ces actions, sera affectée au compte de report à nouveau.
La mise en paiement du dividende aura lieu à partir du mercredi 17 mai 2017.
| Exercice | Nombre d'actions | Dividende distribué par action (a) |
|---|---|---|
| 2013 | 13.515.649 | 1,50 |
| 2014 | 13.515.649 | 1,70 |
| 2015 | 13.165.649 | 1,95 |
(a) Distribution intégralement éligible à l'abattement fiscal de 40 %.
Conformément à l'article 223 quinquies du CGI, il est indiqué qu'il n'y a pas eu de frais généraux ayant donné lieu à réintégration dans le bénéfice imposable au titre de l'article 39-5 du CGI. Par ailleurs, la Société n'a pas enregistré de charges visées à l'article 39-4 du même code.
Le tableau des résultats des cinq derniers exercices de STEF figure en annexe aux comptes sociaux.
Les conventions antérieures sont examinées par le Conseil d'administration conformément à la loi.
Les projets innovants concernent essentiellement la politique de développement durable du Groupe (carburant alternatif au gazole pour les véhicules, systèmes pour réduire la consommation d'énergie destinée au fonctionnement des plateformes ; cf. chapitre portant sur l'Environnement) et les évolutions des systèmes d'information et de management utilisés par le Groupe.
Le groupe n'a pas retenu de projet spécifique au titre du crédit impôt recherche pour 2016, les dépenses exposées éligibles à ce titre n'étant pas significatives.
| dont échéance | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde Fournisseurs | Total | échue | de 1 à 31 jours | de 32 à 61 jours | au-delà | |
| 31.12.2016 | 2.964.121 | 246.237 | 2.653.567 | 64.317 | 0 | |
| 31.12.2015 | 4.931.357 | 1.204.529 | 3.593.769 | 131.058 | 2.001 |
En août, STEF IT France a créé une filiale au Portugal, dénommée STEF IT Portugal.
Fin avril, le Groupe a acquis la totalité des titres de la société VERS EXPRESS aux Pays-Bas par l'intermédiaire de sa filiale STEF Nederland.
En juillet, la société SCI PPI a fait l'objet d'une transmission universelle de patrimoine dans la société IMMOSTEF.
Fin décembre, les sociétés NAVALE STEF et SATA MINFOS ont fait l'objet d'une transmission universelle de patrimoine dans la société STIM D'ORBIGNY.
Le détail des filiales et participations figure en annexe aux comptes consolidés.
Les fonctions de Président et de Directeur Général sont dissociées. Le choix de ce mode de gouvernance a été déterminé compte tenu de l'évolution des activités du groupe, notamment au niveau européen et de sa structure opérationnelle décentralisée. La Présidence de STEF est assurée par M. Francis Lemor. La Direction Générale est confiée à M. Jean-Pierre Sancier.
Deux Directeurs Généraux Délégués complètent cette organisation :
M. Jean-François Laurain a été coopté par le Conseil d'administration le 28 janvier 2016. Sa nomination a été confirmée par l'assemblée générale du 18 mai 2016. Mme Dorothée Pineau a été nommée à cette même date. M. Gilles Bouthillier a démissionné en décembre 2016. A la date d'émission du présent rapport, le Conseil d'administration est composé de 13 membres.
M. Francis Lemor, Président du Conseil d'administration, administrateur depuis 1983
Président Directeur Général de la société Union Economique et Financière (UEF), Représentant légal de la société UEF, Président de la Société Européenne de Logistique du Froid Administrateur d'Atlantique Management, Président du Conseil d'administration d'Immostef, Administrateur de La Méridionale, Administrateur de STEF Iberia (Espagne).
M. Gilles Bouthillier, administrateur depuis 1997 – fin de mandat décembre 2016. Administrateur de Worms Services Maritimes.
M. Alain Bréau, administrateur depuis 2004 – fin de mandat mai 2016. Président de Superga Invest et de SST, Directeur général de Temis Movimoda, administrateur de Superga Lux et de Manifesto, Directeur de Manifesto UK, Gérant de la SCI du 4, rue du Hoguet.
M. Jean-Michel Delalande, administrateur depuis 2015.
Gérante de Holding Thuasne, Présidente de Thuasne Management, mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Thuasne en Europe, associé gérant de la SCI Val du Parc, administratrice d'Universcience et Museal Luxembourg.
Administrateur d'Atlantique Management,
Administrateur de La Méridionale,
Administrateur de STEF Iberia (Espagne), de STEF Italia S.P.A (Italie) et de Stef International Italia S.R.L. jusqu'en avril 2016 (Italie),
Représentant permanent de STEF Transport au Conseil d'administration de Froidcombi et de Prim@ever,
Représentant permanent de STEF au Conseil d'administration d'Immostef.
M. Alain Georges, administrateur depuis 2015.
M. Emmanuel Hau, administrateur depuis 2007.
Mme Estelle Hensgen-Stoller, administratrice depuis 2013.
M. Bernard Jolivet, Vice-président de STEF, administrateur depuis 1996. Président Directeur Général d'Atlantique Management, Représentant de STEF au Conseil d'administration de STEF Logistique Plouenan jusqu'à juin 2016.
M. Jean-François Laurain, administrateur depuis janvier 2016.
Directeur Général Délégué d'Unigrains, mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Unigrains (administrateur et Directeur général d'Unigrains Diversification et d'Unigrains Credit, Unigrains Développement, administrateur et Président de Messis Finances), Administrateur d'Atlantique Management et de SAIAM.
Mme Murielle Lemoine, administratrice depuis 2011. Administratrice d'Immostef.
Mme Dorothée Pineau, administratrice depuis mai 2016. Membre du Conseil de Surveillance Chevrillon et associés et de Financière Miro SAS, Administrateur de Axa Iard SA, Co-gérant de la société DP Conseil Sarl, Gérant des SCI Vérigny et Heyrault.
Allianz Vie, représentée par M. Peter Etzenbach, administrateur depuis 1997.
M. Etzenbach exerce des mandats de présidence et de direction dans des sociétés membres du groupe Allianz ; représentant permanent d'Allianz France au Conseil de surveillance d'Oddo et de Cie SCA.
Atlantique Management, représentée par M. François de Cosnac, administrateur depuis 2010.
M. François de Cosnac est administrateur d'Immostef et d'UEF, représentant permanent de la société UEF, administrateur d'Atlantique Management,
Président de Gerignac SAS et de Géribourg, gérant de FDC Conseil Patrimoine, Vice-Président du Conseil de surveillance d'Auris Gestion Privée.
La Société a adopté le code de gouvernance Middlenext. A la date d'émission du présent rapport, le Conseil d'administration comprend cinq administrateurs indépendants au sens des critères du code Middlenext. Il s'agit de Mesdames Lemoine, Ducottet et Pineau et de Messieurs Hau et Laurain.
Le Conseil d'administration comprend quatre administratrices, Mesdames Ducottet, Hensgen-Stoller, Lemoine et Pineau. Avec la nomination d'une nouvelle administratrice lors de l'assemblée générale des actionnaires du 10 mai 2017, la Société répondra aux exigences de l'article L225-17, al.2 du code de commerce relatives à la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des conseils d'administration.
M. Jean-Pierre Sancier, Directeur Général.
Président de STEF Transport, Administrateur de STEF Italia S.P.A. (Italie), Président de STEF Iberia (Espagne), Gérant de Stef Portugal-Logistica e Transporte LDA, Administrateur d'Atlantique Management.
M. Serge Capitaine, Directeur Général Délégué.
Président du Conseil d'administration de STEF Logistics Courcelles, de STEF Logistics Saintes et de STEF Transport Saintes (Belgique) .
Administrateur de STEF Transport Saintes, de STEF Logistics Saintes et de STEF Logistics Courcelles à compter de juin 2016 (Belgique), Président de STEF Italia Holding S.R.L., de STEF Logistics Italia S.R.L., de STEF Italia S.P.A. et administrateur de STEF International Italia S.P.A (Italie), Administrateur de STEF Iberia (Espagne), Représentant permanent de STEF au Conseil d'administration de GEFA Administrateur de STEF Suisse, Administrateur de Prim@ever et de Prim@ever IMMO (à compter de décembre 2016), Administrateur d'UEF.
REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX
La rémunération du Président du Conseil d'administration, du Directeur général et celle des Directeurs généraux délégués sont fixées par le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des rémunérations des mandataires sociaux. Ce comité, composé de Mme Lemoine et de MM. Laurain et Etzenbach, se détermine chaque année en fonction des performances d'ensemble du groupe et d'éléments objectifs de mesure et de comparaison.
Les administrateurs exerçant des fonctions dans l'entreprise sont rémunérés dans le cadre de leur contrat de travail : il s'agit de Mme Hensgen Stoller, Directrice Comptes-Clés Logistique France, de M. Georges, Directeur du développement durable et de M. Delalande, conducteur.
Les membres du Conseil d'Administration reçoivent des jetons de présence dont l'enveloppe globale a été fixée à 85.000 € par l'Assemblée générale des actionnaires. Une quote-part supplémentaire de 12.000 € est réservée aux administrateurs, membres du Comité d'audit.
| Jetons de présence |
Rémunération fixe |
Rémunération variable |
Rémunération exceptionnelle |
Avantages en nature |
|
|---|---|---|---|---|---|
| En euros | 2016 | 2016 | 2016 (1) | 2016 (2) | 2016 |
| Administrateurs | |||||
| Francis Lemor, Président du Conseil d'administration |
11089 | 176 928 | 90 073 | 4 020 | |
| Bernard Jolivet, Vice-président |
9 267 | 55 000 | 3 981 | ||
| Gilles Bouthillier | 1 177 | ||||
| Alain Bréau | 2 355 | ||||
| Jean-Michel Delalande | 5 887 | 25 079 | |||
| Elisabeth Ducottet | 3 532 | ||||
| Jean-Charles Fromage | 14 262 | 45 000 | |||
| Alain Georges | 5 887 | 68 201 | 6 034 | 2 734 | |
| Emmanuel Hau | 9 267 | ||||
| Estelle Hensgen-Stoller | 5 887 | 50 732 | 7 814 | 2 627 | |
| Jean-François Laurain | 4 170 | ||||
| Murielle Lemoine | 9 678 | ||||
| Dorothée Pineau | 3 532 | ||||
| Allianz Vie, représentée par Peter Etzenbach |
8 180 | ||||
| Atlantique Management, représentée par François de Cosnac |
9 678 | ||||
| Direction générale | |||||
| Jean-Pierre Sancier, Directeur Général (3) |
249 842 | 133 248 | 6 900 | ||
| Serge Capitaine, Directeur Général Délégué (3) |
204 892 | 120 694 | 5 031 | ||
| Stanislas Lemor, Directeur Général Délégué (3) |
4 912 | 204 422 | 106 300 | 3 042 |
(1) versée en 2016 au titre de l'exercice 2015. Ces rémunérations variables sont fixées en fonction des performances globales du groupe STEF et d'éléments objectifs de comparaison.
(3) MM. Sancier, Capitaine et S. Lemor ont bénéficié chacun d'une attribution maximale de 1 872 actions de performance dans le cadre de la politique générale d'intéressement à long terme du groupe, sous réserve de l'atteinte de critères relatés dans le paragraphe «Plans d'intéressement à long terme ».
Aucun des mandataires sociaux ne bénéficie d'engagements de retraites complémentaires à prestations définies au sens de l'article L137-11 du code de la sécurité sociale.
(2) le Conseil d'administration a alloué à MM. Jolivet et Fromage une rémunération exceptionnelle au titre des missions de conseil qui leur ont été confiées et qui sont détaillées ci-dessous.
Les informations relatives à la politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux figurent dans un rapport spécial, établi en application de l'article L.225-37-2 du Code de commerce.
Les contrats de travail de Messieurs Sancier, Capitaine et S. Lemor contiennent des dispositions relatives aux indemnités à leur verser en cas de rupture du contrat de travail, entrant dans le champ des conventions et engagements réglementés relevant de l'article L.225-42-1 du Code de commerce. Conformément à la loi, les engagements excédant les limites conventionnelles ont été soumis au respect de critères de performances, appréciés au regard de celles de la Société et qui sont la réalisation d'une croissance annuelle du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel consolidés au moins égale à 3 %. Ces engagements ont été approuvés par l'assemblée générale des actionnaires de la Société.
Des conventions ont été conclues avec MM. Jolivet et Fromage, anciens directeurs généraux délégués :
M. Jolivet a pour mission de conseiller le Président et d'assurer, le cas échéant, la présidence du Conseil d'administration en cas d'empêchement du Président. Il peut se voir confier des missions de représentation des intérêts du groupe auprès des administrations, des pouvoirs publics et des instances professionnelles.
M. Fromage a assisté le groupe en matière de stratégie et de politique d'achat de matériel roulant.
Au 31 décembre 2016, le capital social s'élève à 13 165 649 €, composé de 13 165 649 actions d'une valeur nominale de 1€, sans modification au cours de l'exercice.
9 442 839 actions bénéficiaient d'un droit de vote double en vertu des dispositions de l'article 18 des statuts de la Société.
| Actions | % capital | Droits de vote théoriques |
% droits de vote théoriques |
Droits de vote exerçables (*) |
% droits de vote exerçables |
|
|---|---|---|---|---|---|---|
| Atlantique Management (1) | 3 998 697 | 30,37% | 7 997 394 | 35,37% | 7 997 394 | 36,81% |
| FCPE STEF (2) | 2 156 130 | 16,38% | 4 300 842 | 19,02% | 4 300 842 | 19,79% |
| Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique (S.P.F.A) (1) |
1 221 239 | 9,29% | 2 442 478 | 10,81% | 2 442 478 | 11,24% |
| Union Economique et Financière (UEF) (3) | 950 459 | 7,22% | 1 900 918 | 8,41% | 1 900 918 | 8,75% |
| Société Européenne de Logistique du Froid (4) |
737 809 | 5,60% | 1 475 618 | 6,53% | 1 475 618 | 6,79% |
| M. Francis Lemor (5) | 63 787 | 0,48% | 127 574 | 0,56% | 127 574 | 0,59% |
| Sous/total – action de concert | 9 128 121 | 69,34% | 18 244 824 | 80,70% | 18 244 824 | 83,97% |
| Auto-détention | 879 475 | 6,68% | 879 475 | 3,89% | 0 | 0,00% |
| Autres (actionnaires détenant moins de 5% du capital) |
3 158 053 | 23,98% | 3 484 189 | 15,41% | 3 484 189 | 16,03% |
| Total | 13 165 649 | 100,00% | 22 608 488 | 100,00% | 21 729 013 | 100,00% |
(*) Hors les droits de vote attachés aux actions privées de droit de vote (auto-détention, etc.)
(1) SA contrôlée par des dirigeants et cadres de STEF,
(2) Le FCPE STEF est géré par Natixis Interépargne et regroupe des salariés de STEF,
(3) SA contrôlée par la famille Lemor,
(4) SAS détenue à 52,3 % par la société Union Economique et Financière et détenue pour le reste par des dirigeants et cadres de STEF,
(5) Président du Conseil d'administration.
La société anonyme Sycomore Asset Management, agissant pour le compte de fonds dont elle assure la gestion, a franchi, à la hausse, le 18 avril 2016, le seuil de 5% du capital de STEF par acquisition d'actions STEF sur le marché. Cette même société a franchi, à la baisse, le 30 août 2016 le seuil de 5% du capital de STEF par cession d'actions STEF sur le marché.
Les statuts de la Société ne contiennent pas de dispositions qui auraient pour effet de retarder, différer ou entraver un changement de contrôle.
L'Assemblée générale des actionnaires du 18 mai 2016 a décidé de l'attribution d'actions de performance au profit de salariés et/ou de dirigeants mandataires sociaux du groupe STEF et a fixé à 1,5% le pourcentage maximal du capital affecté à ce plan. Elle a délégué sa compétence au Conseil d'administration pour mettre en œuvre la décision dans un délai de 38 mois.
En date du 1er septembre 2016, le Conseil d'administration a mis en œuvre ce plan et a attribué, dans un premier volet, un nombre maximal de 42 744 actions de performance à des collaborateurs du Groupe, représentant 0,32 % du capital, par rapport au capital au 31 décembre 2016.
L'acquisition définitive des actions de performance dépend de l'atteinte de critères de performance basés sur l'évolution annuelle du chiffre d'affaires du groupe STEF et sur celle du résultat net part du groupe STEF après impôt. Ces deux conditions sont complétées d'une condition de présence à compter de la date d'attribution par le Conseil d'administration. Les mandataires sociaux ont l'obligation de conserver un pourcentage minimal des actions acquises jusqu'à la fin de leur mandat.
| Plan « Performance 2016 » | |
|---|---|
| Date d'Assemblée générale | 18/05/2016 |
| Date de Conseil d'administration | 01/09/2016 |
| Nombre total maximal d'actions de performance attribuées | 42 744 |
| Dont nombre d'actions attribuées aux dirigeants mandataires sociaux exécutifs |
5 616 |
| Date d'acquisition effective – Résidents fiscaux français | 01/09/2017 |
| Fin de période d'indisponibilité - Résidents fiscaux français | 01/09/2019 |
| Date d'acquisition effective – Non-résidents fiscaux français | 01/09/2019 |
| Fin de période d'indisponibilité – Non-résidents fiscaux français | 01/09/2019 |
| Valeur de l'action au 1er septembre 2016 (date du Conseil d'administration) | 70,97 € |
| Nombre d'actions ayant fait l'objet d'une acquisition au 31/12/2016 | 0 |
| Nombre de bénéficiaires à la date d'attribution (01/09/2016) | 64 |
| Nombre cumulé d'actions annulées ou caduques | 0 |
| Actions de performance attribuées restantes en fin d'exercice | 42 744 |
| Destination des titres détenus en autocontrôle |
Comptes annuels au 31/12/2015 |
Titres acquis en 2016 |
Titres cédés en 2016 |
Titres transférés en 2016 |
Comptes annuels au 31/12/2016 |
|---|---|---|---|---|---|
| Animation du cours par l'intermédiaire d'un contrat de liquidité |
14 595 | 131 888 | -139 420 | 7 063 | |
| Couverture d'attribution d'actions aux salariés dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise |
54 022 | -8 514 (1) |
45 508 | ||
| Remise en paiement ou en échange dans le cadre d'une acquisition |
650 000 | 650 000 | |||
| Autres | 176 904 | 176 904 | |||
| Total | 895 521 | 131 888 | -139 420 | -8 514 | 879 475 |
(1) lors de l'attribution d'actions aux salariés dans le cadre du plan d'épargne d'entreprise (4 684 actions) et du renforcement du compartiment STEF Italia du FCPE STEF (3 830 actions).
Durant l'exercice 2016, deux programmes de rachat d'actions se sont succédés. Chaque programme, d'une durée maximale de 18 mois, a fait l'objet d'un descriptif de ses finalités et modalités, en application de l'article 241-2 du Règlement général de l'AMF.
Un contrat de liquidité sur Euronext Paris a été confié à la société de bourse Gilbert Dupont.
Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l'Association française des entreprises d'investissement approuvée par la décision de l'AMF du 22 mars 2005.
Au 31 décembre 2016, le solde d'auto-détention au titre du contrat de liquidité s'établit à 7 063 actions.
Entre le 4 janvier et le 30 décembre 2016, le cours a évolué entre 56,65 € au plus bas et 82,80 € au plus haut.
Sur la même période, la moyenne des titres échangés quotidiennement s'établit à 3 421, pour un cours moyen annuel de 67,72 €.
EVENEMENTS IMPORTANTS INTERVENUS DANS LE GROUPE ENTRE LA DATE DE CLOTURE ET LA DATE D'ETABLISSEMENT DU PRESENT RAPPORT
Néant
| Informations sociales | |||
|---|---|---|---|
| a) Emploi : - effectif total, répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique ; - embauches et licenciements ; –- rémunérations et évolution ; |
p. 23-25 | ||
| b) Organisation du travail - organisation du temps de travail ; absentéisme ; - respect de la liberté d'association et du droit de négociation collective ; - élimination des discriminations en matière d'emploi et de profession ; |
p.26-28 | ||
| c) Relations sociales : - organisation du dialogue social ; - bilan des accords collectifs ; |
p.29 | ||
| d) Santé et sécurité au travail : - conditions de santé et de sécurité au travail ; - bilan des accords avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel dans ce domaine ; - accidents du travail ; |
P.28-29 | ||
| e) Formation : - Politique en matière de formation ; - nombre d'heures de formation ; |
p.26-27 | ||
| f) Egalité de traitement : - mesures prises en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes ; - mesures prises en faveur de l'emploi et de l'insertion des personnes handicapées ; - politique de lutte contre les discriminations |
p.26-28 | ||
| g) Respect des stipulations des conventions fondamentales de l'OIT : | p.26 | ||
| Informations environnementales | |||
| a) Politique générale en matière environnementale : – organisation de la démarche RSE dans le groupe ; – actions de formation et d'information des salariés menées en matière de protection de l'environnement ; – moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions ; – provisions et garanties pour risques en matière d'environnement ; - engagements en faveur de l'économie circulaire - lutte contre le gaspillage alimentaire |
p.30 néant p.40 p.40 |
||
| b) Pollution et gestion des déchets : – mesures de prévention, de réduction de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement ; – mesures de prévention, de recyclage et d'élimination des déchets ; – prise en compte des nuisances sonores ; |
p.31-38 | ||
| c) Utilisation durable des ressources : – consommation d'eau et approvisionnement en eau ; – consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l'efficacité dans leur utilisation ; – consommation d'énergie, mesures prises pour améliorer l'efficacité énergétique et recours aux énergies |
p.31-36 | ||
| renouvelables ; - utilisation des sols ; |
N/A | ||
| d) Changement climatique : – rejets de gaz à effet de serre ; - adaptation aux conséquences du changement climatique ; |
p.32-35 p.30 |
||
| e) Protection de la biodiversité : mesures prises pour préserver et développer la biodiversité ; | p.41 |
| Engagements sociétaux | |
|---|---|
| a) Impact territorial, économique et social de l'activité de la société : – en matière d'emploi et de développement régional sur les populations riveraines ou locales ; |
p.40 |
| b) Relations entretenues avec les parties prenantes ; - conditions du dialogue avec les parties prenantes ; - actions de partenariat, de soutien ou de mécénat ; |
p.40 |
| c) Sous-traitance et fournisseurs : – prise en compte dans la politique d'achat des enjeux sociaux et environnementaux ; - prise en compte dans les relations avec les fournisseurs de leur responsabilité RSE ; |
p.39 |
| d) Loyauté des pratiques : – actions engagées pour prévenir la corruption ; – mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs ; |
p.39 p.40 |
| e) Autres actions engagées en faveur des droits de l'homme. | N/A |
Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Rapport de l'organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
Rapport de l'organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
Exercice clos le 31 décembre 2016
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 64 sur 147
Rapport de l'organisme tiers indépendant, sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion
Aux actionnaires,
En notre qualité d'organisme tiers indépendant, membre du réseau Mazars, commissaire aux comptes de la société STEF, accrédité par le COFRAC Inspection sous le numéro 3-10589 , nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2016, présentées dans le rapport de gestion (ci-après les « Informations RSE »), en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du code de commerce.
Il appartient au Conseil d'administration d'établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l'article R.225-105-1 du code de commerce, préparées conformément aux référentiels utilisés par la société (ci-après les « Référentiels »), dont un résumé figure dans le rapport de gestion et disponibles sur demande au siège de la société.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L.822-11 du code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention et des textes légaux et règlementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 65 sur 147 9 dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr
Nos travaux ont été effectués par une équipe de 4 personnes entre janvier et mars 2017 pour une durée d'environ 3 semaines.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention et à l'arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l'organisme tiers indépendant conduit sa mission et, concernant l'avis motivé de sincérité et le rapport d'assurance raisonnable, à la norme internationale ISAE 300010.
Nous avons pris connaissance, sur la base d'entretiens avec les responsables des directions concernées, de l'exposé des orientations en matière de développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l'activité de la société et de ses engagements sociétaux et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l'article R.225-105-1 du code de commerce.
En cas d'absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l'article R.225-105 alinéa 3 du code de commerce.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l'article L.233-1 et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article L.233-3 du code de commerce avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée au paragraphe « Méthodologie de reporting » du rapport de gestion.
Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises.
Nous avons mené une quinzaine d'entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE, auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, afin :
Nous avons déterminé la nature et l'étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l'importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles.
Pour les Informations RSE que nous avons considérées les plus importantes11 :
L'échantillon ainsi sélectionné représente 81 % des effectifs et entre 78 % et 93 % des informations quantitatives environnementales.
Pour les autres Informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas échéant, à l'absence totale ou partielle de certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d'échantillonnage et tailles d'échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d'assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Du fait du recours à l'utilisation de techniques d'échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d'information et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément aux Référentiels
Informations environnementales et sociétales : site de Gerland (Lyon) pour les données France, STEF Italie.
11 Informations sociales : effectifs fin de période, répartition par sexe et par âge, turn-over, taux d'absentéisme, nombre d'heures de formation.
Informations environnementales : consommation d'eau, consommation d'électricité, consommation de gazole au 100km en parc propre, émission de CO2 – gCO2/tonne.kilomètre, répartition du parc propre selon la Norme Euro, part d'entités en tri sélectif et part de tonnages triés pour recyclage.
Informations sociétales : mesures prises en faveur de la santé et la sécurité des consommateurs.
12 Informations sociales : Siège social (Paris) pour les données France, STEF Italie.
Concernant les informations sélectionnées par la société et identifiées par le signe , nous avons mené des travaux de même nature que ceux décrits dans le paragraphe 2 ci-dessus pour les Informations RSE considérées les plus importantes mais de manière plus approfondie, en particulier en ce qui concerne le nombre de tests.
L'échantillon sélectionné représente ainsi 81 % des effectifs et entre 78 % et 93 % des informations environnementales identifiées par le signe
Nous estimons que ces travaux nous permettent d'exprimer une assurance raisonnable sur les informations sélectionnées par la société et identifiées par le signe
A notre avis, les informations sélectionnées par la société et identifiées par le signe ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux Référentiels.
Fait à Paris La Défense, le 18 avril 2017
L'organisme tiers indépendant
MAZARS SAS
Edwige REY
Associée RSE & Développement Durable
Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Comptes consolidés 2016
(En milliers d'euros)
| note | Exercice 2016 | Exercice 2015 | variation | |
|---|---|---|---|---|
| CHIFFRE D'AFFAIRES | 4.1 | 2 824 476 | 2 826 230 | (0,1% ) |
| Consommations en provenance des tiers | 4.2 | (1 800 286) | (1 817 680) | (1,0% ) |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (59 510) | (60 957) | (2,4% ) | |
| Charges de personnel | 4.3 | (744 350) | (734 850) | 1,3% |
| Dotations aux amortissements et dépréciations d'immobilisations | 4.10 4.11 | (106 902) | (101 484) | 5,3% |
| (Dotations) Reprises nettes aux dépréciations et provisions | 4.4 | (618) | (5 603) | |
| Autres produits et charges opérationnels | 4.5 | 10 451 | 4 412 | |
| RESULTAT OPERATIONNEL | 123 261 | 110 068 | 12,0% | |
| Charges financières | 4.6 | (12 537) | (14 877) | |
| Produits financiers | 4.6 | 689 | 408 | |
| Résultat Financier | (11 848) | (14 469) | 18,1% | |
| RESULTAT AVANT IMPÔT | 111 413 | 95 599 | 16,5% | |
| Charge d'impôt | 4.7 | (24 867) | (23 332) | |
| Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence | 4.13 | 820 | 3 019 | |
| RESULTAT | 87 366 | 75 286 | 16,0% | |
| * dont part du Groupe | 87 052 | 75 186 | 15,8% | |
| * dont intérêts minoritaires | 314 | 100 | ||
| EBITDA | 4.8 | 230 781 | 217 155 | 6,3% |
| Résultat par action : | (en euros) | (en euros) | ||
| - de base : | 4.20 | 7,08 | 6,12 | 15,6% |
| - dilué : | 4.20 | 7,08 | 6,12 | 15,6% |
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 70 sur 147
(En milliers d'euros)
| A C T I FS | note | 31 décembre 2016 | 31 décembre 2015 |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | |||
| Ecarts d'acquisition | 4.9 | 137 018 | 134 686 |
| Autres immobilisations incorporelles | 4.10 | 20 919 | 22 069 |
| Immobilisations corporelles | 4.11 | 1 000 304 | 949 950 |
| Actifs financiers non courants | 4.12 | 28 475 | 27 591 |
| Participations dans les entreprises associées | 4.13 | 22 906 | 23 411 |
| Actifs d'impôt différé | 4.14 | 23 482 | 30 422 |
| Total de l'actif non courant | 1 233 104 | 1 188 129 | |
| Actifs courants | |||
| Stocks et en cours | 4.15 | 36 677 | 36 372 |
| Clients | 4.16 | 455 263 | 438 281 |
| Autres créances et actifs financiers courants | 4.17 | 122 308 | 141 280 |
| Actif d'impôt courant | 20 596 | 13 500 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) | 4.18 | 51 526 | 42 457 |
| Total de l'actif courant | 686 370 | 671 890 | |
| Total des actifs | 1 919 474 | 1 860 019 | |
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS | |||
| Capitaux propres | |||
| Capital | 4.19 | 13 166 | 13 166 |
| Primes Réserves |
- 543 866 |
- 479 198 |
|
| Capitaux propres part du Groupe | 557 032 | 492 364 | |
| Intérêts minoritaires | 2 327 | 2 026 | |
| Total des Capitaux propres | 559 359 | 494 390 | |
| Passifs non courants | |||
| Provisions non courantes | 4.22 4.23 | 45 095 | 37 178 |
| Passifs d'impôt différé | 4.14 | 39 945 | 47 488 |
| Dettes financières non courantes (b) | 4.21 | 329 374 | 462 600 |
| Total du passif non courant | 414 414 | 547 266 | |
| Passifs courants | |||
| Dettes fournisseurs | 356 802 | 357 138 | |
| Provisions courantes | 4.23 | 13 000 | 14 177 |
| Autres dettes courantes | 4.26 | 333 247 | 331 428 |
| Dette d'impôt courant Dettes financières courantes (c ) |
4.21 | 1 305 241 347 |
796 114 824 |
| Total du passif courant | 945 701 | 818 363 | |
| Total des capitaux propres et passifs | 1 919 474 | 1 860 019 | |
| Endettement net (b) + (c ) - (a) | 519 195 | 534 967 | |
| Ratio Endettement net /Total des capitaux propres | 0,93 | 1,08 |
(En milliers d'euros)
| note | Exercice 2016 | Exercice 2015 | |
|---|---|---|---|
| RESULTAT DE LA PERIODE | 87 366 | 75 286 | |
| Gains ou pertes actuariels sur régimes de retraite | 4.22 | (2 573) | 1 273 |
| Charge d'impôt sur les éléments non recyclables | 4.14 | 520 | (455) |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui ne sont pas | |||
| reclassés ultérieurement en résultat | (2 053) | 818 | |
| Ecart de change résultant des activités à l'étranger | 229 | 1 057 | |
| Part efficace des variations de juste valeur des dérivés de | |||
| couverture de flux de trésorerie | 1 904 | 3 592 | |
| Charge d'impôt sur les éléments recyclables | 4.14 | (1 019) | (953) |
| Autres éléments du résultat global, nets d'impôt qui sont | |||
| reclassés ultérieurement en résultat | 1 114 | 3 696 | |
| Résultat Global de la période | 86 426 | 79 800 | |
| * dont part du Groupe | 86 112 | 79 700 | |
| * dont intérêts minoritaires | 314 | 100 |
| note | Capital | Primes | Réserves consolidées |
Réserves de conversion |
Actions propres |
Réserve de juste valeur |
Total attribuable aux actionnaires de STEF |
Part des minoritaires |
Total Capitaux Propres |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres au 31 décembre 2014 | 13 516 | 4 284 | 484 265 | (363) | (54 633) | (10 026) | 437 043 | 3 525 | 440 568 | |
| Dividendes versés | (20 973) | (20 973) | (1 301) | (22 274) | ||||||
| Achats et ventes d'actions propres | (3 541) | (3 541) | (3 541) | |||||||
| Opération d'annulation d'actions propres | (350) | (4 284) | (11 116) | 15 750 | 0 | 0 | ||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | 135 | 135 | (298) | (163) | ||||||
| Total des transactions avec les actionnaires | (350) | (4 284) | (31 954) | 0 | 12 209 | 0 | (24 379) | (1 599) | (25 978) | |
| Résultat global de la période | 76 004 | 1 057 | 2 639 | 79 700 | 100 | 79 800 | ||||
| Capitaux propres au 31 décembre 2015 | 13 166 | 0 | 528 315 | 694 | (42 424) | (7 387) | 492 364 | 2 026 | 494 390 | |
| Dividendes versés | (23 925) | (23 925) | (23 925) | |||||||
| Achats et ventes d'actions propres | 1 072 | 1 072 | 1 072 | |||||||
| Autres opérations | 1 588 | 1 588 | 1 588 | |||||||
| Opérations avec les intérêts minoritaires | 3.2.2 | (179) | (179) | (13) | (192) | |||||
| Total des transactions avec les actionnaires | 0 | 0 | (22 516) | 0 | 1 072 | 0 | (21 444) | (13) | (21 457) | |
| Résultat global de la période | 0 | 0 | 84 999 | 229 | 885 | 86 112 | 314 | 86 426 | ||
| Capitaux propres au 31 décembre 2016 | 13 166 | 0 | 590 798 | 923 | (41 352) | (6 502) | 557 032 | 2 327 | 559 359 |
| note | Exercice 2016 | Exercice 2015 | |
|---|---|---|---|
| Résultat de la période | 87 366 | 75 286 | |
| +/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non courants | 112 349 | 108 555 | |
| et provisions | |||
| +/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants | 4.5 | (9 049) | 565 |
| +/- Quote-part de résultat des entreprises associées | 4.13 | (820) | (3 019) |
| +/- Variation de juste valeur des instruments dérivés | 4.6 | 68 | (49) |
| - Impôts différés | 4.14 | (2 087) | (4 072) |
| Capacité d'autofinancement (A) | 187 827 | 177 266 | |
| Elimination de la charge (produit) d'impôt | 4.7 | 24 867 | 23 332 |
| Impôts payés | (33 444) | (13 314) | |
| Variations des autres éléments du BFR | 1 187 | (41 993) | |
| +/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) | (7 390) | (31 975) | |
| FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE (C )=(A+B) | 180 437 | 145 291 | |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles | 4.10 | (8 889) | (5 939) |
| - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles | 4.11 | (145 956) | (137 180) |
| +/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers | (2 302) | (4 907) | |
| - Différés de paiement liés aux acquisitions d'immobilisations financières | 0 | (601) | |
| -/+ Encaissements et décaissements liés aux acquisitions et cessions d'entreprises nets de la trésorerie acquise (**) |
3.2.1 | (2 271) | (6 798) |
| + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 14 966 | 14 042 | |
| + Dividendes reçus des entreprises associées | 1 647 | 1 319 | |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT | (142 805) | (140 064) | |
| (D ) | |||
| +/- Achats et ventes d'actions propres | 1 072 | (3 541) | |
| - Dividendes versés aux actionnaires de STEF | (23 925) | (20 973) | |
| - Dividendes versés aux minoritaires des filiales | 0 | (1 892) | |
| + Encaissements liés aux nouveaux emprunts | 243 370 | 120 390 | |
| - Remboursements d'emprunts | (251 386) | (107 420) | |
| FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT (E) | (30 869) | (13 436) | |
| Trésorerie nette à l'ouverture * | 7 171 | 15 381 | |
| Trésorerie nette à la clôture * | 13 934 | 7 171 | |
| = VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) (*) | 6 763 | (8 210) | |
| Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : * | 31/12/2016 | 31/12/2015 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 4.18 | 51 526 | 42 457 |
| Découverts bancaires et crédits spot | 4.21 | (37 592) | (35 286) |
| 13 934 | 7 171 | ||
| 31/12/2016 | 31/12/2015 |
Paiements sur acquisitions d'entreprises 3.2.1 (2 324) (10 683) Trésorerie acquise 53 3 885 Décaissement net ** (2 271) (6 798)
| 1 | Référentiel comptable 76 | |
|---|---|---|
| 2 | Principes comptables 77 | |
| 2.1 | Règles et modalités de consolidation 77 | |
| 2.2 | Écarts d'acquisition 77 | |
| 2.3 2.4 |
Acquisition d'intérêts minoritaires 78 Autres immobilisations incorporelles 78 |
|
| 2.5 | Immobilisations corporelles 78 | |
| 2.6 | Actifs financiers non dérivés 79 | |
| 2.7 | Dépréciation des écarts d'acquisition et des immobilisations 79 | |
| 2.8 | Stocks 79 | |
| 2.9 | Actifs non courants détenus en vue de la vente 80 | |
| 2.10 | Impôt sur les bénéfices 80 | |
| 2.11 | Avantages au personnel 80 | |
| 2.12 | Actions de performance 80 | |
| 2.13 | Passifs financiers non dérivés 81 | |
| 2.14 | Instruments dérivés 81 | |
| 2.15 | Provisions 81 | |
| 2.16 | Actions propres 81 | |
| 2.17 | Subventions d'investissements 81 | |
| 2.18 | Contrats de location 81 | |
| 2.19 | Conversion monétaire 82 | |
| 2.20 | Produits des activités ordinaires 82 | |
| 2.21 | Information sectorielle 82 | |
| 2.22 | Options en matière de présentation 82 | |
| 2.23 | Indicateurs non comptables 83 | |
| 3 | Périmètre de consolidation 83 | |
| 3.1 | Évolution du périmètre 83 | |
| 3.2 | Changements intervenus en 2016 83 | |
| 3.2.1 | Acquisitions, créations 83 | |
| 3.2.2 | Acquisition d'intérêts minoritaires 84 | |
| 3.2.3 | Cessions, liquidations, TUP 84 | |
| 3.3 | Changements intervenus en 2015 (rappel) 84 | |
| 3.3.1 | Acquisitions, créations 84 | |
| 3.3.2 | Acquisition d'intérêts minoritaires 84 | |
| 3.3.3 | Cessions, liquidations, TUP 84 | |
| 3.3.4 | Montée au capital 85 | |
| 4 | Notes explicatives sur les comptes 85 | |
| 4.1 | Information sectorielle 85 | |
| 4.1.1 | Informations par secteurs 85 | |
| 4.1.2 | Informations par zones géographiques 86 | |
| 4.2 | Consommations en provenance des tiers 86 | |
| 4.3 | Charges de personnel 87 | |
| 4.4 | Dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions 87 | |
| 4.5 | Autres produits et charges opérationnels 87 | |
|---|---|---|
| 4.6 | Produits et charges financiers 88 | |
| 4.7 | Charge d'impôt sur les bénéfices 88 | |
| 4.8 | EBITDA 89 | |
| 4.9 | Écarts d'acquisition 89 | |
| 4.10 | Immobilisations incorporelles 91 | |
| 4.11 | Immobilisations corporelles 92 | |
| 4.12 | Actifs financiers non courants 93 | |
| 4.13 | Entreprises associées 93 | |
| 4.14 | Actifs et passifs d'impôt différé 94 | |
| 4.15 | Stocks 95 | |
| 4.16 | Clients 96 | |
| 4.17 | Autres créances 96 | |
| 4.18 | Trésorerie et équivalents de trésorerie 96 | |
| 4.19 | Capitaux propres 96 | |
| 4.20 | Résultat par action 97 | |
| 4.21 | Dettes financières 97 | |
| 4.22 | Avantages au personnel 98 | |
| 4.23 | Provisions 100 | |
| 4.24 | Instruments dilutifs 101 | |
| 4.25 | Gestion des risques financiers 101 | |
| 4.26 | Autres dettes 106 | |
| 4.27 | Locations simples 106 | |
| 4.28 | Opérations avec des parties liées 106 | |
| 4.29 | Gestion du capital 107 | |
| 4.30 | Honoraires des Commissaires aux comptes 107 | |
| 4.31 | Passifs éventuels 107 | |
| 4.32 | Convention de délégation de service public 108 | |
| 4.33 | Événements postérieurs à la clôture 108 | |
| 5 | Liste des sociétés consolidées 109 |
La société STEF et ses filiales (ci-après STEF ou le Groupe) ont pour principales activités le transport routier et la logistique sous température contrôlée ainsi que le transport maritime.
La société mère, STEF S.A. est une société de droit français dont le siège situé à Paris 8ème – 93, boulevard Malesherbes et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris.
Ces états financiers ont été arrêtés par le conseil d'administration de la société réuni le 16 mars 2017. Ils ne seront définitifs qu'à l'issue de leur approbation par l'assemblée générale ordinaire des actionnaires qui se tiendra le 10 mai 2017. Sauf indication contraire, les états financiers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de STEF, arrondi au millier le plus proche.
Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2016 de la société STEF sont établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu'adopté dans l'Union Européenne et applicable à l'exercice clos le 31 décembre 2016.
Le référentiel IFRS est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l'adresse suivante : htpp://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.
Les états financiers consolidés sont préparés sur la base du coût historique, à l'exception des instruments financiers dérivés, des actifs financiers classés comme disponibles à la vente et des équivalents de trésorerie qui sont évalués en juste valeur.
Les principes comptables retenus sont identiques à ceux utilisés pour la préparation des comptes consolidés annuels de l'exercice clos au 31 décembre 2015.
Toutefois, le Groupe a appliqué les amendements et révisions des normes et interprétations suivants dont l'application au sein de l'Union Européenne est devenue obligatoire au 1er janvier 2016 :
IFRS 11 Amendement : Comptabilisation d'acquisition d'intérêts dans une activité conjointe ;
IAS 19 – Amendement : Avantages du personnel - Régimes à prestations définies : cotisations des membres du personnel ;
IAS 27 Amendement : Utilisation de la méthode de la mise en équivalence
Ces amendements n'ont pas d'impact sur les comptes consolidés du groupe au 31 décembre 2016.
Le Groupe n'a pas appliqué par anticipation les normes et amendements suivants dont l'application obligatoire est postérieure au 31 décembre 2016 :
Concernant la norme IFRS 15, les contrats opérés par le groupe ont été analysés. Les travaux en cours se concentrent sur les effets éventuels des contrats de la logistique RHD.
Au regard de la norme IFRS 16, le groupe a commencé à établir, en collaboration avec les services concernés, un état des lieux des contrats de location mobiliers et immobiliers.
La préparation des états financiers selon les normes IFRS nécessite, de la part de la Direction, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables, sur les montants comptabilisés de certains actifs, passifs, produits et charges ainsi que sur certaines informations données en notes annexes. Les estimations et hypothèses retenues sont celles que la Direction considère comme étant les plus pertinentes et réalisables, compte tenu de l'environnement du Groupe et des retours d'expérience disponibles.
En raison du caractère incertain inhérent à ces estimations, les montants définitifs peuvent se révéler différents de ceux initialement estimés. Pour limiter ces incertitudes, les estimations et hypothèses font l'objet de revues périodiques et les modifications apportées sont immédiatement comptabilisées.
L'utilisation d'estimations et hypothèses revêt une importance particulière dans les domaines suivants :
Les méthodes comptables, présentées ci-après, ont été appliquées de manière constante à l'ensemble des exercices présentés dans les états financiers.
Les comptes des entités contrôlées sont consolidés suivant la méthode de l'intégration globale. Le contrôle sur une entité est acquis lorsque STEF dispose, d'une manière directe ou indirecte, du droit de prendre les décisions d'ordre opérationnel et financier sur une entité, de manière à bénéficier de ses activités. Le contrôle sur une entité est présumé lorsque STEF détient, d'une manière directe ou indirecte, le pouvoir sur l'entité et est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité. STEF a également la capacité d'exercer son pouvoir sur l'entité de manière à influer sur le montant des rendements qu'elle obtient. L'appréciation de l'existence du contrôle se fonde sur les droits de vote dont dispose le Groupe. L'intégration des comptes d'une entité débute à la date de prise de contrôle et prend fin lorsque celui-ci cesse.
La mise en équivalence est appliquée aux titres des entités contrôlées conjointement ou dans lesquelles le Groupe dispose d'une influence notable sans pouvoir en exercer le contrôle. L'influence notable est présumée lorsque le Groupe dispose, directement ou indirectement, d'au moins 20 % des droits de vote. La mise en équivalence débute lorsque l'influence notable est obtenue et cesse lorsqu'elle disparaît.
Les créances, dettes et transactions entre entités consolidées, sont intégralement éliminées. Les profits internes, réalisés à l'occasion de cessions d'actifs, sont également éliminés de même que les pertes internes. L'existence de pertes internes est un indice de dépréciation.
Les profits et pertes internes entre le Groupe et les entreprises associées sont éliminés en proportion de la participation du Groupe dans ces entreprises.
Les acquisitions de filiales et de participations dans des entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de l'acquisition.
Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi de ne pas retraiter les regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2004. Pour ces regroupements, les écarts d'acquisition correspondent aux montants comptabilisés selon le référentiel comptable antérieur du Groupe.
Les écarts d'acquisition provenant d'acquisitions postérieures au 1er janvier 2004 et antérieures au 1er janvier 2010 sont égaux à la différence existant, à la date d'acquisition, entre le coût d'acquisition et la part acquise dans la juste valeur des actifs, des passifs et des passifs éventuels identifiables.
Le groupe évalue l'écart d'acquisition à la date d'acquisition comme :
la juste valeur de la contrepartie transférée, plus
le montant comptabilisé pour toute participation minoritaire de l'entreprise acquise ; plus, si l'acquisition est réalisée par étapes, la juste valeur de toute participation précédemment détenue dans la société ; moins
le montant net comptabilisé (généralement à la juste valeur) au titre des actifs et des passifs, et de certains passifs éventuels identifiables.
Quand la différence est négative, un profit au titre de l'acquisition avantageuse, est comptabilisé immédiatement en résultat.
Les écarts d'acquisition sont évalués ultérieurement, à leur coût, diminué du cumul des dépréciations. Ils font l'objet, a minima, d'un test de dépréciation annuel ou dès survenance d'un événement indicatif d'une perte de valeur.
Les acquisitions d'intérêts minoritaires sont comptabilisées comme des transactions avec les propriétaires agissant en cette qualité et il ne résulte, en conséquence, aucun écart d'acquisition de telles transactions. Les ajustements de participations minoritaires sont déterminés sur la base de la quote-part dans les actifs nets de la filiale.
Les immobilisations incorporelles, autres que les écarts d'acquisition, sont principalement constituées de logiciels informatiques, créés de manière interne ou acquis. Ils figurent au bilan à leur coût d'acquisition ou de production. Ils sont amortis linéairement sur leur durée estimée d'utilisation qui actuellement n'excède pas cinq ans.
Les coûts de développement des logiciels à usage interne ou destinés à être commercialisés, sont immobilisés à partir du jour où certaines conditions sont réunies, en particulier lorsqu'il est démontré que ces logiciels génèreront des avantages économiques futurs probables du fait d'une amélioration significative des processus d'exploitation, et que le Groupe dispose des ressources techniques et financières suffisantes pour les mener à bien et a l'intention de les utiliser ou de les commercialiser.
Les immobilisations corporelles sont principalement constituées par des entrepôts frigorifiques, des plates-formes, des véhicules de transport, des navires transbordeurs et des immeubles de bureau. S'agissant des immobilisations réévaluées antérieurement au 1er janvier 2004, date de transition aux normes IFRS, leurs valeurs réévaluées ont été présumées correspondre à leur coût d'acquisition à cette date.
Les amortissements sont déterminés de manière linéaire sur la durée d'utilité estimée des immobilisations corporelles. La base amortissable est leur coût, à l'exception des entrepôts et plates-formes récents, pour lesquels la base amortissable est égale à 90 % du coût. Lorsque certains éléments des constructions ont des durées d'utilité inférieures à la durée d'utilité de l'ensemble de la construction, ils sont amortis sur leur durée d'utilité propre. Les terrains ne sont pas amortis. Les durées d'utilité, estimées à compter de la livraison à neuf sont les suivantes :
| Entrepôts et plates-formes : | 25 – 30 ans |
|---|---|
| Extensions ultérieures : | 20 ans |
| Immeubles de bureaux : | 40 ans |
| Matériel et installation de production : | 10 ans |
| Agencements et installations : | 6 à 10 ans |
| Navires : | 20 ans |
| Matériel de transport : | 5 à 9 ans |
| Mobilier de bureau : | 7 à 10 ans |
| Matériel informatique : | 3 à 5 ans |
Les coûts d'emprunts directement attribuables à l'acquisition, la construction et la production d'un actif éligible sont incorporés au coût de l'actif. Les actifs éligibles sont les navires acquis à neuf, dont la durée de construction excède largement 12 mois.
Les actifs financiers comprennent les créances liées à l'exploitation, la trésorerie, les équivalents de trésorerie, les titres de participation classés comme disponibles à la vente, les prêts et les dépôts et cautionnements. Ils sont comptabilisés, initialement, à la juste valeur augmentés des coûts d'acquisition sauf dans le cas des actifs évalués à la juste valeur par résultat.
Les créances clients et les autres créances d'exploitation ayant des échéances courtes figurent à l'actif à leur valeur nominale qui est proche de leur juste valeur. En cas de défaillance des débiteurs et d'indication objective de perte de valeur, les créances clients font l'objet de dépréciations pour que leurs montants nets reflètent les flux de trésorerie espérés.
Les prêts sans intérêt, consentis à des organismes dans le cadre de la contribution obligatoire des employeurs à l'effort de construction, sont enregistrés initialement à la juste valeur qui correspond à leur montant actualisé à la date du versement. La différence avec le montant versé est enregistrée en charges au moment du versement.
Les instruments de capitaux propres (titres de participation non consolidés) sont classés comme disponibles à la vente et évalués à leur juste valeur, les variations de juste valeur ultérieures étant comptabilisées dans les autres éléments du résultat global, à l'exception des dépréciations qui sont inscrites en résultat. Les instruments de capitaux propres non cotés, dont la juste valeur ne peut être déterminée de manière sûre, sont évalués initialement à leur coût, diminué le cas échéant du cumul des dépréciations ultérieures.
Les équivalents de trésorerie sont des investissements à court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de variation de valeur. Le groupe STEF a opté pour une gestion de ces actifs à leur juste valeur, les variations de juste valeur ultérieures étant portées en résultat.
La norme IAS 36 prescrit de s'assurer que la valeur comptable des immobilisations incorporelles (y compris les écarts d'acquisition) et corporelles, n'excède pas leur valeur recouvrable.
Cette vérification a lieu systématiquement, une fois par an, pour les écarts d'acquisition, les éléments incorporels à durée de vie indéterminée et ceux en cours de développement. Elle est effectuée pour les autres immobilisations lorsqu'il existe un indice de perte de valeur.
La valeur recouvrable d'une immobilisation est la valeur la plus élevée entre sa valeur d'utilité et sa juste valeur, nette des coûts de la vente. La valeur d'utilité d'une immobilisation est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs attendus de son utilisation. Les immobilisations qui ne produisent pas des flux de trésorerie suffisamment autonomes sont regroupées en unités génératrices de trésorerie qui correspondent aux plus petits groupes d'immobilisations produisant des flux de trésorerie autonomes. Les écarts d'acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie qui bénéficient des synergies des regroupements d'entreprises correspondants.
Les flux de trésorerie futurs attendus d'une immobilisation ou d'une unité génératrice de trésorerie sont établis sur la base d'une projection budgétaire à 5 ans et d'une valeur terminale déterminée par capitalisation d'un flux normatif, obtenu par extrapolation du dernier flux de l'horizon explicite du plan d'affaires, affecté d'un taux de croissance spécifique à l'activité concernée, exception faite de l'UGT Maritime pour laquelle les navires sont évalués à dire d'expert. Les flux ainsi obtenus sont actualisés à un taux déterminé, sur la base du coût moyen pondéré du capital.
Une dépréciation est constatée si la valeur comptable d'une immobilisation ou d'une unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur recouvrable. Cette dépréciation est d'abord affectée à la réduction de la valeur comptable de tout écart d'acquisition attaché à l'unité génératrice de trésorerie, puis à celle de la valeur comptable des autres actifs de l'unité. Une dépréciation constatée au titre d'un écart d'acquisition ne peut pas être reprise.
Les principaux stocks sont constitués de carburants, de pièces détachées, d'emballages commerciaux et de matières consommables et de marchandises de l'activité restauration. Ils sont évalués à leur coût d'acquisition et, pour la plupart, valorisés selon la méthode premier entré/premier sorti (FIFO). Les stocks endommagés font l'objet d'une dépréciation, évaluée sur la base de leur valeur probable de réalisation.
Les actifs non courants (ou groupes d'actifs et de passifs détenus en vue de la vente), dont la valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par leur utilisation continue, sont classés au bilan comme actifs détenus en vue de la vente. A compter de leur classement sous cette rubrique, ils sont comptabilisés pour le montant le plus faible entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Les immobilisations incorporelles et les immobilisations corporelles amortissables ne sont plus amorties à compter de leur classement en actifs détenus en vue de la vente.
La charge (ou le produit) d'impôt sur les bénéfices comprend, d'une part, l'impôt exigible au titre de l'exercice, d'autre part, la charge ou le produit d'impôts différés. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés en résultat sauf s'ils se rattachent à un regroupement d'entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global, auxquels cas ils sont comptabilisés en capitaux propres, ou en autres éléments du résultat global.
Des impôts différés sont calculés par entité fiscale lorsqu'il existe des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs valeurs fiscales. Ils sont évalués en appliquant les taux d'impôt qui seront en vigueur au moment du dénouement des différences temporelles, sur la base de législations fiscales adoptées ou quasiment adoptées à la date de clôture.
Les actifs d'impôt différé ne sont comptabilisés au titre des différences temporaires déductibles et des pertes fiscales reportables et crédits d'impôt non utilisés que dans la mesure où il est probable que les entités fiscales concernées disposeront de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces actifs pourront s'imputer. Ils sont examinés à chaque date de clôture. Le taux d'impôt retenu pour le calcul des impôts différés est celui connu à la date de clôture. Les effets de changement de taux sont enregistrés en résultat sur la période au cours de laquelle la décision de ce changement est prise.
Le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi accordé aux entreprises par le gouvernement français au 1er janvier 2013 est établi sur la base annuelle des rémunérations inférieures ou égales à 2,5 fois le SMIC. Ce produit est comptabilisé en minoration des charges de personnel. Il représente 6% de la base annuelle éligible en 2016.
Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le Groupe sont comptabilisés au passif au fur et à mesure de l'acquisition des droits. Ils sont évalués selon la méthode actuarielle des unités de crédit projetées, appliquée à une estimation des salaires au moment du versement des indemnités. Les écarts actuariels provenant des changements d'hypothèses et des différences entre les prévisions et les montants versés sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.
La juste valeur des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurance pour couvrir l'engagement, est déduite du passif. Les différences entre le rendement réel des fonds cantonnés et le produit financier comptabilisé en résultat, sur la base du taux actuariel retenu pour calculer la dette actuarielle, sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.
Les autres avantages à long terme sont des rémunérations versées plus d'un an après le terme de la période au cours de laquelle la prestation a été rendue par le salarié. Ils sont comptabilisés au fur et à mesure de l'acquisition des droits par les salariés, et évalués selon les mêmes modalités que les indemnités de fin de carrière. Toutefois, les écarts actuariels qui en résultent sont immédiatement constatés en résultat.
Les engagements avantages post-emploi et les autres avantages à long terme sont évalués par un actuaire indépendant.
Les modalités d'évaluation et de comptabilisation des plans d'attribution d'actions de performance sont définies par la norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des actions ». L'attribution d'actions de performance en France et à l'international représentent un avantage consenti à leurs bénéficiaires et constituent à ce titre un complément de rémunération supporté par STEF. Leur évaluation est directement liée aux performances du Groupe. En conséquence, STEF a inclus la charge correspondante dans le résultat opérationnel dans la rubrique charges de personnel.
Les passifs financiers comprennent les emprunts, les dettes financières ainsi que celles engendrées par les opérations d'exploitation (fournisseurs et autres). Lors de leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur juste valeur, nette des coûts de transaction. Dans le cas des dettes d'exploitation, du fait de leurs échéances très courtes, leur juste valeur correspond à leur valeur nominale. Les passifs financiers sont ultérieurement évalués au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Le groupe ne possède pas d'instrument composé au 31 décembre 2016.
Des instruments dérivés sont mis en place par le Groupe pour gérer son exposition au risque de taux d'intérêt lié à son endettement. Ces instruments sont initialement comptabilisés à la juste valeur. Même lorsque l'objectif du Groupe est de couvrir économiquement un risque, certains instruments dérivés ne remplissent pas les conditions imposées par la norme IAS 39 pour être qualifiés de couverture comptable. Dans ce cas, les variations de valeur ultérieures sont enregistrées en résultat.
Lorsqu'un dérivé a pu être qualifié d'instrument de couverture, les variations ultérieures de la juste valeur sont comptabilisées comme suit:
Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant comporte un certain degré d'incertitude. Elles sont comptabilisées lorsque le Groupe doit faire face à une obligation actuelle, juridique ou implicite, résultant d'événements passés, que l'obligation peut être estimée de façon fiable et qu'il est probable qu'il en résultera une sortie de ressource. Elles sont évaluées pour le montant le plus probable de décaissement à effectuer.
Les provisions pour litiges commerciaux consécutifs à des avaries survenues lors de l'exécution des prestations de transport et de logistique sont évaluées au cas par cas sur la base des réclamations reçues ou connues à la clôture de l'exercice.
Les montants décaissés par le Groupe pour l'acquisition d'actions STEF (actions propres) sont présentés en déduction des capitaux propres. Lorsque les actions propres sont vendues ou remises en circulation, les montants encaissés ont pour contrepartie les capitaux propres. Les cessions d'actions propres en tant qu'opération entre actionnaires n'engendrent aucun résultat.
Les subventions d'investissements sont des aides reçues d'autorités publiques pour contribuer au financement de certains investissements. Conformément à l'option offerte par la norme IAS 20, le groupe a choisi de présenter les subventions d'investissements en déduction du coût des immobilisations financées, ce qui a pour effet de réduire les bases d'amortissement et les dotations aux amortissements.
STEF utilise des contrats de location pour financer une partie de ses immobilisations corporelles, telles que des véhicules "porteurs", des "semi-remorques" et de l'immobilier d'exploitation (entrepôts, plates-formes). Ces locations sont considérées comme des financements lorsqu'elles transfèrent au groupe l'essentiel des risques et des avantages procurés par les actifs loués; tel est notamment, le cas lorsque les contrats donnent au Groupe la faculté de devenir propriétaire en fin de location, dans des conditions suffisamment incitatives à la date de signature des contrats, pour qu'il soit très probable que le Groupe exerce son option d'achat en fin de contrat.
Lorsqu'un contrat de location a, lors de sa mise en place, les caractéristiques d'un financement, les immobilisations corporelles sont inscrites à l'actif pour un montant égal à leur juste valeur ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des loyers futurs minimaux; en contrepartie, une dette est comptabilisée au passif et se réduit au fur et à mesure du paiement des loyers, pour la part correspondant à l'amortissement de la dette.
Les loyers dus au titre des locations simples sont pris en charge au cours des périodes au titre desquelles ils sont appelés. En cas de loyers dégressifs, STEF procède à leur étalement de manière linéaire sur la durée du contrat et constate les excédents de loyers, à l'actif, en charges constatées d'avance.
Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les écarts de conversion correspondants sont enregistrés en résultat, à l'exception de ceux relatifs à des créances et dettes qui font partie, en substance, des investissements nets dans les filiales étrangères et qui sont comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.
Les actifs et les passifs des filiales étrangères, dont la monnaie de fonctionnement n'est pas l'euro, sont convertis au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les charges et les produits sont convertis au cours moyen de l'exercice qui, sauf fluctuations importantes des cours, est considéré comme approchant les cours en vigueur aux dates des transactions. Les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.
Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie à recevoir, nette des remises et rabais accordés. Ils sont enregistrés lorsqu'il est probable que la contrepartie soit recouvrée et lorsque le degré d'accomplissement des prestations et les coûts associés peuvent être mesurés de façon fiable, quel que soit le type d'activité concernée.
Les produits des activités de transport sont reconnus lorsque la prestation est achevée.
Les produits des activités logistiques sont reconnus au fur et à mesure de l'exécution des prestations convenues.
Les produits provenant des activités maritimes incluent les contributions de l'Office des Transports de Corse prévues au contrat de délégation de service public.
Un secteur opérationnel est une composante du Groupe :
Le Groupe a choisi de présenter, par nature, les charges opérationnelles au compte de résultat.
La charge de l'exercice au titre des régimes de retraite à prestations définies est incluse dans les charges opérationnelles pour son montant total y compris la composante financière.
Les « autres produits et charges opérationnels » comprennent les plus et moins-values sur cessions d'actifs non courants, les dépréciations d'actifs non courants ainsi que les produits et charges opérationnels de montants significatifs, liés à des événements ou opérations inhabituels et qui sont de nature à altérer la comparabilité des exercices.
Le résultat net de change, est présenté en produits financiers (gain net) ou en charges financières (perte nette).
Les flux de trésorerie engendrés par l'activité sont présentés, selon la méthode indirecte, dans le tableau des flux de trésorerie.
Le Groupe présente dans ses états financiers les indicateurs de performance suivants :
EBITDA : cet indicateur est égal au bénéfice opérationnel avant dotations aux amortissements des immobilisations, dépréciations des immobilisations y compris les pertes de valeur des éléments incorporels, dotations/(reprises) sur provisions et écarts d'acquisition négatifs.
Endettement net : cet indicateur est égal au total des dettes financières courantes et non courantes, diminué de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.
| Filiales | Entreprises associées |
Total | |
|---|---|---|---|
| Nombre de sociétés au 31 décembre 2015 : | 223 | 8 | 231 |
| Acquisition VERS EXPRESS (Pays-Bas) | 1 | ||
| Création STEF IT Portugal | 1 | ||
| Participation à 40 % dans NETKO (Pays-bas) | 1 | ||
| Liquidation Brigantine de Navigation | -1 | ||
| TUP SCI PPI 45 | -1 | ||
| TUP SATA MINFOS | -1 | ||
| TUP Naval STEF | -1 | ||
| Nombre de sociétés au 31 décembre 2016 : | 222 | 8 | 230 |
Fin avril, le Groupe a acquis la totalité des titres de la société VERS EXPRESS aux Pays-Bas par l'intermédiaire de sa filiale STEF Nederland.
L'impact de cette opération se détaille comme suit :
| Noms des entités acquises | VERS EXPRESS |
|---|---|
| Description de l'activité Localisation |
Transport et distribution Eindhoven (PAYS -BAS) |
| Date d'acquisition | 1er mai 2016 |
| Pourcentage d'instruments de capitaux propres acquis conférant droits de vote |
100,00% En milliers d'euros |
| Prix du regroupement payé en liquidités | 2 100 K€ |
| Juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés | (232 K€) |
| Ecart d'acquisition (Profit sur acquisition) | 2 332 K€ du 01/05 au 31/12/2016 |
| Chiffre d'affaires depuis l'acquisition | 4 155 K€ |
| Résultat Opérationnel depuis l'acquisition | (150) K€ |
Fin septembre, le groupe a acquis 0,9% du capital de la société STEF Portugal et porte ainsi sa participation à 100%.
En juin, la société Suisse, Brigantine de navigation (sans activité) a fait l'objet d'une liquidation.
En juillet, la société SCI PPI a fait l'objet d'une transmission universelle de patrimoine dans la société IMMOSTEF.
Fin décembre, les sociétés NAVAL STEF et SATA MINFOS ont fait l'objet d'une transmission universelle de patrimoine dans la société STIM D'ORBIGNY.
Le Groupe a acquis :
En juin, le groupe a acquis 5,18 % de la société STEF LOGISTIQUE PLOUENAN ce qui porte sa participation dans le capital de cette société à 100%.
En décembre, une augmentation du capital de STEF Portugal de 5 M€, non suivie par les minoritaires, a provoqué la dilution de ces derniers. Le Groupe détient désormais 99,1 % du capital.
Fin juin, la société SCI Bruges détenue à 51 % par le Groupe et dont tous les actifs immobiliers avaient été vendus en 2014, a été liquidée.
Fin août, la société STEF Transport Toussieu a fait l'objet d'une Transmission Universelle de Patrimoine dans la société STEF Transport Lyon Feyzin.
Fin décembre, la société STEF Transport Allonnes a fait l'objet d'une Transmission Universelle de Patrimoine dans la société STEF Transport.
En mai, le Groupe a augmenté sa participation dans sa filiale Primever par l'acquisition d'actions complémentaires pour passer d'une détention de 33,33% à 49 % du capital.
L'information sectorielle consiste en une analyse des données consolidées par activités et par zones géographiques. L'information sectorielle, fournie ci-dessous, résulte de l'organisation du Groupe et de son mode de « Reporting » interne.
Il est rappelé que le Groupe identifie et présente, en application d'IFRS 8 « Secteurs opérationnels », quatre secteurs opérationnels basés sur l'information transmise, en interne, à la Direction Générale qui est le principal décideur opérationnel du Groupe.
Ces quatre secteurs représentent les quatre principales activités du Groupe qui opère chacune de ses activités en France au travers de 2 entités distinctes, STEF Logistique pour la logistique et STEF Transport pour le transport. Le développement international du Groupe se fait sous des entités juridiques regroupant le transport et la logistique. L'activité maritime est, elle, très distincte. Les informations concernant les résultats des secteurs sont incluses dans les tableaux ci-après. La performance de chacun des secteurs présentés est évaluée par la direction générale sur la base de leur résultat opérationnel.
| Activités | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Internationale | Données | |||||
| 2016 | Transport | Logistique | s | Maritime | Autres | consolidées |
| Chiffre d'affaires des activités | 1 215 352 | 505 011 | 635 160 | 106 385 | 362 568 | 2 824 476 |
| Résultat d'exploitation courant | 59 146 | 19 882 | 27 225 | 6 370 | 186 | 112 810 |
| Autres charges et produits opérationnels | 1 337 | 139 | 326 | 9 070 | (421) | 10 451 |
| Résultat opérationnel des activités | 60 483 | 20 021 | 27 552 | 15 440 | (235) | 123 261 |
| Charges financières nettes | (3 065) | (1 684) | (3 052) | (6 342) | 2 295 | (11 848) |
| Charges d'impôt sur les bénéfices | (15 576) | (4 996) | (6 812) | (654) | 3 171 | (24 867) |
| Quote-part du résultat net des | ||||||
| entreprises associées | 0 | (2 305) | 296 | 0 | 2 829 | 820 |
| RESULTAT | 41 842 | 11 037 | 17 984 | 8 444 | 8 059 | 87 366 |
| Actifs des activités | 726 651 | 479 409 | 517 050 | 143 301 | 53 063 | 1 919 474 |
| Actifs non affectés | - | |||||
| Total des actifs | 1 919 474 | |||||
| dont écarts d'acquisition | 85 754 | 3 646 | 37 948 | 8 128 | 1 542 | 137 018 |
| dont entreprises associées | 698 | 6 341 | 2 900 | 0 | 12 967 | 22 906 |
| Passifs des activités | 355 770 | 253 975 | 184 505 | 13 249 | (18 105) | 789 394 |
| Passifs non affectés et capitaux propres | 1 130 080 | |||||
| Total des passifs | 1 919 474 | |||||
| Montant des amortissements | ||||||
| comptabilisés au cours de l'exercice | 39 486 | 23 943 | 24 227 | 6 918 | 12 328 | 106 902 |
Le chiffre d'affaires du secteur « Autres activités » inclut le négoce de marchandises pour le compte de tiers, pour 342,3 M€ en 2016 contre 388,4 M€ en 2015. Cette diminution de 12% s'explique principalement par des arbitrages sélectifs opérés par le groupe sur son portefeuille de clients de la RHD (Restauration Hors Domicile).
Le résultat du secteur maritime doit être analysé en tenant compte de la réalisation d'une plus-value nette en résultat opérationnel sur la cession du navire du Scandola de 7 M€.
Les actifs des activités sont constitués de la totalité des actifs du bilan. Les passifs non affectés sont les dettes financières. Ces dernières, dans la mesure où le financement du Groupe est assuré par une structure centrale, ne peuvent être raisonnablement affectées.
| Activités | Données | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | Transport (1) Logistique (1) | Internationales | Maritime | Autres | consolidées | |
| Chiffre d'affaires des activités | 1 213 289 | 497 273 | 596 283 | 108 991 | 410 394 | 2 826 230 |
| Résultat d'exploitation courant | 58 592 | 14 039 | 27 400 | 6 803 | (1 178) | 105 656 |
| Autres charges et produits opérationnels | 85 | 3 884 | (87) | 176 | 354 | 4 412 |
| Résultat opérationnel des activités | 59 377 | 17 223 | 27 313 | 6 979 | (824) | 110 068 |
| Charges financières nettes | (3 169) | (2 129) | (3 418) | (6 473) | 720 | (14 469) |
| Charges d'impôt sur les bénéfices | (16 584) | (5 538) | (4 811) | (81) | 3 682 | (23 332) |
| Quote-part du résultat net des | ||||||
| entreprises associées | 0 | (72) | 224 | 0 | 2 867 | 3 019 |
| RESULTAT | 39 624 | 9 484 | 19 309 | 425 | 6 445 | 75 286 |
| Actifs des activités | 712 220 | 447 720 | 492 751 | 158 190 | 49 137 | 1 860 019 |
| Actifs non affectés | - | |||||
| Total des actifs | 1 860 019 | |||||
| dont écarts d'acquisition | 85 754 | 3 646 | 35 616 | 8 128 | 1 542 | 134 686 |
| dont entreprises associées | 698 | 8 646 | 2 540 | 0 | 11 527 | 23 411 |
| Passifs des activités | 371 041 | 210 520 | 196 228 | 27 423 | (17 007) | 788 205 |
| Passifs non affectés et capitaux propres | 1 071 814 | |||||
| Total des passifs | 1 860 019 | |||||
| Montant des amortissements | ||||||
| comptabilisés au cours de l'exercice | 37 358 | 23 063 | 20 105 | 8 466 | 12 492 | 101 484 |
(1) Les données du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel de l'année 2015 ont été modifiées suite à des reclassements internes opérés en 2016 entre les activités Transport France et Logistique France.
| France | Autres régions | Données consolidées |
|---|---|---|
| 2 168 436 | 656 040 | 2 824 476 |
| 909 786 | 323 318 | 1 233 104 |
| 2 225 194 | 601 036 | 2 826 230 |
| 873 422 | 314 707 | 1 188 129 |
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 86 sur 147
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Achats hors énergie (dont marchandises RHD) | 375 902 | 425 484 |
| Achats de gazole et autres carburants | 106 814 | 114 214 |
| Achats d'autres énergies | 44 099 | 45 690 |
| Sous-traitance transport | 828 758 | 802 300 |
| Loyers et charges locatives | 75 079 | 75 332 |
| Entretien et maintenance | 78 642 | 80 010 |
| Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires | 168 486 | 156 111 |
| Assurances et avaries | 49 163 | 50 656 |
| Services extérieurs et divers | 73 343 | 67 883 |
| Total : | 1 800 286 | 1 817 680 |
La variation de ce poste s'explique principalement par la baisse des achats de marchandises de la Restauration Hors Domicile suite à des fins de contrats, par la baisse des charges de carburant et par la hausse de la sous-traitance Transport liée au développement de nos activités.
| 2016 2015 |
|---|
| 509 987 505 384 |
| 207 475 206 312 |
| 3 158 2 852 |
| 23 730 20 302 |
| 744 350 734 850 |
Les charges sociales incluent les charges de l'exercice au titre des médailles du travail. Les éléments relatifs aux engagements en matière d'indemnités de départ à la retraite sont analysés en note 4.22.
Le produit de CICE positionné en minoration des charges sociales représente 18,7 millions d'euros en 2016 (18,6 millions d'euros en 2015).
Les caractéristiques du plan d'attribution d'actions de performance sont décrites dans la partie « renseignements à caractère général » du rapport de gestion. La charge liée à ces actions s'élève à 0,65 M€ au titre de 2016.
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Dépréciation nette des reprises des créances clients | 2 118 | (555) |
| Dépréciation d'autres actifs financiers | (3) | (136) |
| Mouvements nets sur provisions | (2 733) | (4 912) |
| Total : | (618) | (5 603) |
Les mouvements de provisions sont analysés en note 4.23.
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Plus-values de cessions immobilières | 1 036 | 3 774 |
| Plus value cession Navire | 9 108 | |
| Plus ou moins values sur cessions de titres | 0 | 4 |
| Autres | 307 | 634 |
| Total | 10 451 | 4 412 |
Les plus ou moins-values immobilières nettes réalisées en 2016 comprennent la cession partielle du site d'Ostwald pour 1 million d'euros.
La plus-value sur navire correspond à la cession du Scandola réalisée au premier semestre 2016 avant impôt et participation.
Les plus ou moins-values immobilières nettes réalisées en 2015 comprenaient principalement la cession des sites immobiliers liée à l'opération NORFRIGO pour 4 M€ et des moins-values sur les cessions d'anciens sites EBREX.
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Produits financiers | ||
| Autres produits financiers | 358 | 394 |
| Dividendes perçus de participations non consolidées | 331 | 14 |
| Charges financières | ||
| Charges d'intérêts sur passifs financiers au coût amorti | (12 469) | (14 913) |
| Part inefficace des intruments qualifiés de couverture | (68) | 36 |
| Total | (11 848) | (14 469) |
La dette du groupe est en majeure partie à taux fixe (voir note 4.25).
Le résultat financier profite de la baisse des taux (Euribor 3M à -0,26% en moyenne sur 2016 contre -0,02% en 2015) malgré la hausse des besoins de financement du Groupe consécutifs à des investissements immobiliers.
Analyse de la charge d'impôt sur les bénéfices au compte de résultat :
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | ||
| - Taxe de 3% sur les dividendes | (718) | (629) |
| - Autres | (26 236) | (26 775) |
| Sous-total charge d'impôt courant | (26 954) | (27 404) |
| Charge/ produit d'impôt différé (note 4.14) | 2 087 | 4 072 |
| Total | (24 867) | (23 332) |
Analyse de la différence entre la charge théorique d'impôt calculée sur la base des taux d'imposition applicables à la société mère et la charge effective :
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 111 413 | 95 599 |
| 34,43% | 38,00% | |
| Impôt théorique au taux de (impôt courant): | (38 359) | (36 328) |
| Produit de CICE non soumis à l'impôt | 6 434 | 7 094 |
| Incidence des résultats de l'activité maritime soumis à la taxe au | ||
| tonnage * | 2 537 | 173 |
| Incidence fiscale du financement du Piana | 635 | 1 033 |
| Utilisation de déficits antérieurs non activés | 888 | 2 219 |
| Déficits activés dans la période | 217 | 1 459 |
| Différentiel de taux d'impôt à l'étranger | 1 003 | 1 419 |
| Changement taux d'IS France en 2020 (28,92%) | 3 086 | |
| Taxe de 3 % sur les dividendes | (718) | (629) |
| Autres différences permanentes | (589) | 227 |
| Impôt effectif | (24 867) | (23 332) |
| Taux effectif d'impôt | 22,3% | 24,4% |
En 2016, l'effet des changements de taux d'impôt sur les impôts différés résulte essentiellement de la réduction du taux d'impôt en France votée dans la Loi de finances 2017, qui porte le taux d'impôt à 28,92 % à partir de 2020.
* La fiscalité supportée sur la plus-value de cession du Scandola s'élève à 0,6 M€.
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Bénéfice opérationnel | 123 261 | 110 068 |
| Dotations nettes aux amortissements et | ||
| aux dépréciations des immobilisations | 106 902 | 101 484 |
| Dotations nettes sur dépréciations et provisions (note 4.4) | 618 | 5 603 |
| Total | 230 781 | 217 155 |
| 31 décembre 2016 31 décembre 2015 | ||
|---|---|---|
| Valeur nette au 1er janvier | 134 686 | 132 259 |
| Acquisition de filiales et d'activités | 2 332 | 2 427 |
| Cession de filiales | - | |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette au 31 décembre | 137 018 | 134 686 |
L'acquisition de filiales et activités en 2016 comprend l'écart d'acquisition, en cours d'affectation, dégagé lors de l'acquisition de la société VERS EXPRESS aux Pays Bas pour 2,3 M€.
Des tests de dépréciation ont été effectués à la clôture de l'exercice 2016, conformément à la méthodologie décrite en note 2.7. Pour ce besoin, les écarts d'acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie (UGT) qui correspondent aux quatre secteurs opérationnels du Groupe.
Les valeurs d'utilité des UGT, qui correspondent aux flux de trésorerie futurs actualisés, ont été déterminées sur la base des principales hypothèses suivantes :
Transport Logistique International Maritime
| - Taux d'actualisation | 7 % | 7% | 7% | 7% |
|---|---|---|---|---|
| - Taux de croissance à long terme | 1,5% | 2,3% | 2,4% | - |
Le taux d'actualisation correspond au coût moyen pondéré du capital incluant les paramètres généralement admis (bêta, prime de risque du marché). Ce taux tient compte de l'effet d'impôt.
Pour ce qui concerne l'UGT Maritime, la valeur d'utilité est historiquement déterminée par la somme, d'une part des flux actualisés à horizon de la fin de la DSP et d'autre part de la valeur vénale des navires à dire d'experts utilisée comme valeur terminale. En conséquence du fait de l'échéance de la DSP transitoire à fin 2017, l'essentiel de la valeur est constituée par la valeur de marché des navires au 31 décembre 2016.
| Activités | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Transport | Logistique | Maritime | Internationales | Autres | Total | |
| Ecarts d'acquisition et actifs | ||||||
| incorporels à durée d'utilité | 96 161 | 5 717 | 8 398 | 40 931 | 6 730 | 157 937 |
| indéterminée |
Le tableau ci-dessous indique, pour chacune des unités génératrices de trésorerie, la marge des tests correspondant à la différence entre la valeur recouvrable et la valeur comptable résultant d'une part d'une variation des taux de croissance (baisse d'1pt), d'autre part d'une variation du taux d'actualisation (hausse d'1pt). :
Les taux de croissance nominatifs varient de :
| Transport | 1,5% | à | 0,5% | |
|---|---|---|---|---|
| Logistique | 2,3% | à | 1,3% | |
| International | 2,4% | à | 1,4% | |
| Le taux d'actualisation (WACC) varie de | 7% | à | 8% |
Le taux d'actualisation qui conduirait à des valeurs recouvrables égales aux valeurs nettes comptables se situe à 18,9 %.
| en millions d'euros | Marge de résistance à la variation des taux | |||
|---|---|---|---|---|
| 31/12/2016 | de croissance (baisse de 1pt) |
d'actualisation (hausse de 1pt) |
||
| Transport | 807 | 770 | ||
| Logistique | 358 | 338 | ||
| Maritime | 61 | 61 | ||
| Activités Internationales | 532 | 507 | ||
| TOTAL | 1 758 | 1 676 |
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| Autres | |||
|---|---|---|---|
| Valeurs brutes | Logiciels | immobilisations | Total |
| incorporelles | |||
| Au 31 décembre 2014 | 112 031 | 23 391 | 135 422 |
| Acquisitions | 5 363 | 576 | 5 939 |
| Mouvements de périmètre | 49 | 49 | |
| Autres variations | 2 952 | (1 593) | 1 359 |
| Cessions et mises au rebut | (2 476) | (353) | (2 829) |
| Au 31 décembre 2015 | 117 919 | 22 021 | 139 940 |
| Acquisitions | 5 654 | 3 235 | 8 889 |
| Mouvements de périmètre | (229) | (229) | |
| Autres variations | 479 | (462) | 17 |
| Cessions et mises au rebut | (3 366) | (3 366) | |
| Au 31 décembre 2016 | 120 686 | 24 565 | 145 251 |
| Autres | |||
| Amortissements et dépréciations | Logiciels | immobilisations | Total |
| incorporelles | |||
| Au 31 décembre 2014 | 96 403 | 11 524 | 107 927 |
| Dotations | 9 946 | 1 182 | 11 128 |
| Mouvements de périmètre | 49 | 49 | |
| Autres mouvements | 1 276 | (31) | 1 245 |
| Reprises et cessions | (2 477) | (1) | (2 478) |
| Au 31 décembre 2015 | 105 197 | 12 674 | 117 871 |
| Dotations | 9 412 | 442 | 9 854 |
| Mouvements de périmètre | (229) | (229) | |
| Autres mouvements | 3 | (82) | (79) |
| Reprises et cessions | (3 085) | (3 085) | |
| Au 31 décembre 2016 | 111 527 | 12 805 | 124 332 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2015 | 12 722 | 9 347 | 22 069 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2016 | 9 159 | 11 760 | 20 919 |
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| Valeurs brutes | Terrains et constructions |
Matériel de transport |
Navires | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 31 décembre 2014 | 995 259 | 101 476 | 308 545 | 482 624 | 1 887 904 |
| Acquisitions | 51 893 | 18 407 | 3 413 | 57 075 | 130 788 |
| Mouvements de périmètre | 12 047 | 5 634 | 17 681 | ||
| Cessions et mises au rebut | (27 034) | (4 886) | (43) | (11 290) | (43 253) |
| Autres variations (y compris immobs.en cours) | 31 270 | 214 | (28 089) | 3 395 | |
| Au 31 décembre 2015 | 1 063 435 | 115 211 | 311 915 | 505 954 | 1 996 515 |
| Acquisitions | 59 807 | 23 936 | 1 985 | 66 833 | 152 561 |
| Mouvements de périmètre | 16 | 568 | 117 | 701 | |
| Cessions et mises au rebut | (3 689) | (4 061) | (35 336) | (15 915) | (59 001) |
| Autres variations (y compris immobs.en cours) | 15 739 | 16 | 2 133 | (14 520) | 3 368 |
| Au 31 décembre 2016 | 1 135 308 | 135 670 | 280 697 | 542 469 | 2 094 144 |
| Amortissements et dépréciations | Terrains et | Matériel de | Navires | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| constructions | transport | ||||
| Au 31 décembre 2014 | 396 805 | 77 606 | 201 640 | 299 909 | 975 960 |
| Augmentations | 44 446 | 9 384 | 8 238 | 28 319 | 90 387 |
| Mouvements de périmètre | 1 987 | 2 385 | 4 372 | ||
| Cessions et mises au rebut | (14 498) | (3 816) | (43) | (13 206) | (31 563) |
| Autres variations | 1 510 | 156 | 5 743 | 7 409 | |
| Au 31 décembre 2015 | 430 250 | 83 330 | 209 835 | 323 150 | 1 046 565 |
| Augmentations | 40 148 | 12 038 | 6 683 | 38 179 | 97 048 |
| Mouvements de périmètre | 13 | 404 | 103 | 520 | |
| Cessions et mises au rebut | (2 863) | (3 038) | (33 445) | (14 028) | (53 374) |
| Autres variations | 1 777 | 10 | 1 294 | 3 081 | |
| Au 31 décembre 2016 | 469 325 | 92 744 | 183 073 | 348 698 | 1 093 840 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2015 | 633 185 | 31 881 | 102 080 | 182 804 | 949 950 |
| Valeur nette comptable au 31 décembre 2016 | 665 983 | 42 926 | 97 624 | 193 771 | 1 000 304 |
Les mouvements de périmètre, en 2015, comprenaient principalement les immobilisations provenant de l'acquisition des sociétés SPEKSNIJDER En 2016, il s'agit du patrimoine de VERS EXPRESS.
Par ailleurs, les valeurs nettes comptables ci-dessus incluent des immobilisations en cours pour un montant de 36,4 millions d'euros (contre 26,2 millions d'euros au 31 décembre 2015)
Les commandes fermes d'immobilisations corporelles au 31 décembre 2016, non encore exécutées, s'élèvent à 45,5 millions d'euros (contre 23 millions d'euros au 31 décembre 2015).
La valeur nette comptable des immobilisations utilisées par le Groupe, par le biais de contrats de location financement, s'analyse comme suit :
| 31 décembre 2016 | 31 décembre 2015 | |
|---|---|---|
| - Véhicules | 6 924 | 2 841 |
| - Installations techniques | 77 | 1 126 |
| - Plate-formes et entrepôts | 88 061 | 98 625 |
| - Terrains attachés | 30 412 | 31 516 |
| Total : | 125 474 | 134 108 |
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 92 sur 147
| 31 décembre 2016 | 31 décembre 2015 | |
|---|---|---|
| Participations non consolidées | 3 080 | 2 897 |
| Prêts et créances | 25 389 | 23 655 |
| Autres actifs financiers non courants | 6 | 1 039 |
| Total : | 28 475 | 27 591 |
Les prêts et créances comprennent principalement les prêts versés dans le cadre de la participation à l'effort de construction pour 20,4 millions d'euros en 2016 (18,7 millions d'euros en 2015).
Les autres actifs financiers non courants en 2015 comprenaient principalement une créance relative à la restitution par les banques prêteuses d'un avantage fiscal propre au financement d'un navire.
Les sociétés, dans lesquelles le Groupe détient des participations mises en équivalence, sont citées au paragraphe 5. Les données en milliers d'euros issues des états financiers des sociétés dont les titres sont mis en équivalence sont les suivantes :
| part du | Total chiffre | Total des | Total des | Actif net de | Valeur de mise | Résultat | Quote part | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | groupe | d'affaires | actifs | passifs | la société | en équivalence | net | résultat |
| BRIGANTINE DE NAVIGATION (1) | 100,00% | ( 3 ) ( |
3 ) | |||||
| FROIDCOMBI | 25,50% | 15 391 | 6 773 | 4 427 | 2 346 | 598 | 761 | 194 |
| MESSAGERIES LAITIERES | 38,69% | 76 025 | 42 757 | 27 396 | 15 361 | 7 316 | 2 709 | 1 048 |
| OLANO SEAFOOD IBERICA | 32,00% | 27 812 | 12 339 | 7 488 | 4 851 | 1 898 | 647 | 207 |
| OLANO VALENCIA (2) | 20,00% | 1 787 | 778 | 445 | 89 | |||
| NETKO (2) | 40,00% | 557 | 223 | |||||
| STEFOVER TUNISIE (2) | 49,00% | 150 | 132 | 8 | 4 | |||
| GROUPE PRIMEVER (2) | 49,00% | 10 044 | 5 620 | 3 237 | 1 586 | |||
| NORFRIGO (2) | 37,65% | 24 484 | 6 341 | 6 122 ) ( | 2 305 ) ( | |||
| TOTAL | 119 228 | 61 869 | 39 311 | 59 580 | 22 906 | 1 681 | 820 | |
| (1) société liquidée en 2016 | 0 |
(2) données chiffre d'affaires et bilancielles non communiquées
Le groupe n'est partie prenante dans aucune co-entreprise.
| part du | Total chiffre | Total des | Total des | Actif net de | Valeur de mise | Résultat | Quote part | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | groupe | d'affaires | actifs | passifs | la société | en équivalence | net | résultat |
| BRIGANTINE DE NAVIGATION (1) | 100,00% | 4 | 4 | 1 ) ( | 1 ) ( | |||
| FROIDCOMBI | 25,50% | 16 839 | 2 382 | 607 | 1 016 | 259 | ||
| MESSAGERIES LAITIERES | 38,69% | 71 918 | 41 560 | 25 940 | 15 620 | 7 372 | 2 869 | 1 110 |
| OLANO SEAFOOD IBERICA | 32,00% | 27 331 | 12 172 | 7 468 | 4 704 | 1 851 | 519 | 166 |
| OLANO VALENCIA | 20,00% | 1 341 | 689 | 135 | 27 | |||
| SDR SUD (2) | 20,00% | 1 937 | - | 155 | 31 | |||
| STEFOVER TUNISIE | 49,00% | 214 | 267 | 115 | 152 | 132 | 39 ) ( | 19 ) ( |
| GROUPE PRIMEVER | 49,00% | 103 213 | 62 957 | 55 996 | 6 961 | 4 109 | 3 100 | 1 519 |
| NORFRIGO | 37,65% | 30 605 | 8 646 | 194 ) ( | 73 ) ( | |||
| TOTAL | 219 515 | 116 956 | 89 519 | 63 706 | 23 411 | 7 560 | 3 019 |
(1) société sans activité ou en cours de liquidation - 520 455
(2) société liquidée en 2015
Les principales natures d'impôt différé, ainsi que leurs variations au cours de l'exercice sont les suivantes :
| 2016 | 1er janvier 2016 |
Variations au compte de |
Autres variations |
Variations du résultat net |
31 décembre 2016 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs d'impôt différé | résultat | global | |||
| Impots différés nets provenant des comptes sociaux | 851 | 524 | (603) | (100) | 672 |
| Différences temporaires fiscales | 6 588 | (793) | 11 | 5 806 | |
| Actualisation des prêts à l'effort construction | 1 749 | (597) | 1 152 | ||
| Ecarts actuariels IAS 19 R | 2 074 | (267) | (494) | 520 | 1 833 |
| Application IFRIC 21 sur les charges de C3S | 566 | (566) | 0 | ||
| Juste valeur des instruments de couverture | 4 966 | 32 | (346) | (919) | 3 733 |
| Déficits reportables | 5 140 | (3 430) | 350 | 2 060 | |
| Prestations internes immobilisées | 2 322 | (114) | 2 208 | ||
| Résultats internes | 551 | (171) | 380 | ||
| Levées d'option crédit bail | 4 938 | 534 | 5 472 | ||
| Lease back | 29 | (18) | 11 | ||
| Provisions retraite | 716 | (624) | 181 | 273 | |
| Autres | (68) | (50) | (118) | ||
| Total actifs d'impôt différé | 30 422 | (4 974) | (1 467) | (499) | 23 482 |
| Passifs d'impôt différé | |||||
| Amortissements dérogatoires | (19 134) | 980 | (18 154) | ||
| Différentiel d'amortissement d'immobilisations corp. | (200) | 139 | (61) | ||
| Immobilisations corporelles en location-financement | (17 670) | 3 797 | 423 | (13 450) | |
| Réévaluation d'immobilisations | (8 088) | 1 830 | (6 258) | ||
| Impôt de fusion | (2 409) | 404 | 19 | (1 986) | |
| Ecarts de conversion | (13) | (47) | 37 | (23) | |
| Autres | 26 | (42) | 3 | (13) | |
| Total passifs d'impôt différé | (47 488) | 7 061 | 482 | 0 | (39 945) |
| Impact net | (17 066) | 2 087 | (985) | (499) | (16 463) |
En 2016, les variations au compte de résultat comprennent l'effet du changement de taux d'impôt en France à compter de 2020 de 34,43% à 28,92 %.
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 94 sur 147
| 2015 | 1er janvier 2015 |
Variations au compte de résultat |
Autres variations |
Variations du résultat net global |
31 décembre 2015 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs d'impôt différé | |||||
| Impots différés nets provenant des comptes sociaux | 733 | (85) | 252 | (49) | 851 |
| Différences temporaires fiscales | 4 707 | 1 413 | 468 | 6 588 | |
| Actualisation des prêts à l'effort construction | 2 821 | (1 072) | 1 749 | ||
| Ecarts actuariels IAS 19 R | 2 529 | (455) | 2 074 | ||
| Application IFRIC 21 sur les charges de C3S | 566 | 566 | |||
| Juste valeur des instruments de couverture | 5 987 | 35 | (152) | (904) | 4 966 |
| Déficits reportables | 4 114 | 1 026 | 5 140 | ||
| Prestations internes immobilisées | 2 198 | 124 | 2 322 | ||
| Résultats internes | 535 | 16 | 551 | ||
| Levées d'option crédit bail | 4 172 | 775 | (9) | 4 938 | |
| Lease back | 59 | (30) | 29 | ||
| Provisions retraite | 331 | 385 | 716 | ||
| Autres | (202) | 71 | 63 | (68) | |
| Total actifs d'impôt différé | 27 984 | 3 224 | 622 | (1 408) | 30 422 |
| Passifs d'impôt différé | |||||
| Amortissements dérogatoires | (17 071) | -1 710 | (353) | (19 134) | |
| Différentiel d'amortissement d'immobilisations corp. | (512) | 312 | (200) | ||
| Immobilisations corporelles en location-financement | (18 176) | 1 062 | (556) | (17 670) | |
| Réévaluation d'immobilisations | (6 453) | 965 | (2 600) | (8 088) | |
| Opérations sur actions propres | (39) | 39 | 0 | ||
| OBSAAR | 47 | 26 | 73 | ||
| Impôt de fusion | (2 686) | 277 | (2 409) | ||
| Ecarts de conversion | 30 | (6) | (37) | (13) | |
| Autres | 70 | (117) | (47) | ||
| Total passifs d'impôt différé | (44 790) | 848 | (3 546) | 0 | (47 488) |
| Impact net | (16 806) | 4 072 | (2 924) | (1 408) | (17 066) |
Les autres variations comprennent les impacts des entrées de périmètre et des reclassements par nature.
Le Groupe estime que, sur la base des plans d'actions engagés localement et des prévisions de résultat qui en découlent et qui ont été établies sur la base d'hypothèses prudentes, les filiales porteuses de ces actifs disposeront dans un avenir prévisible de bénéfices imposables suffisants sur lesquels les actifs d'impôts différés reconnus pourront s'imputer.
L'ensemble des bases d'impôts différés non reconnues, au titre des pertes reportables, s'élève à fin 2016 à 27 millions d'euros principalement sur la France (identique au 31 décembre 2015)
Les positions nettes d'impôts différés par pays se présentent comme suit :
| 2016 | France | Bénélux | Espagne | Italie | Portugal | Suisse | Total groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés | (15 581) | (1 179) | 483 | (689) | 332 | 171 | (16 463) |
| 2015 | France | Bénélux | Espagne | Italie | Portugal | Suisse | Total groupe |
| Impôts différés | (18 636) | (1 457) | 803 | 2 108 | 116 | 0 | (17 066) |
| 31 décembre 2016 | 31 décembre 2015 | |
|---|---|---|
| Matières premières et fournitures | 18 227 | 16 589 |
| Marchandises RHD | 18 371 | 19 669 |
| Autres | 88 | 145 |
| Total | 36 686 | 36 403 |
| Dépréciations | (9) | (31) |
| Total | 36 677 | 36 372 |
Les stocks de marchandises RHD résultent des activités de négoce pour le compte de certaines enseignes de la restauration.
| 31 décembre 2016 | 31 décembre 2015 | |
|---|---|---|
| Montant brut des créances clients | 466 170 | 451 192 |
| Dépréciations | (10 907) | (12 911) |
| Total | 455 263 | 438 281 |
Les mouvements de dépréciations des créances clients, constatés en résultat en 2016 et 2015 sont mentionnés en note 4.4. Il n'y a pas de client important au sens d'IFRS 8.
| 31 décembre 2015 | |
|---|---|
| 31 374 | |
| 2 189 | |
| 65 360 | 64 621 |
| 2 730 | 3 859 |
| 9 657 | 8 121 |
| 17 268 | 31 116 |
| 122 308 | 141 280 |
| 31 décembre 2016 25 236 2 057 |
| 31 décembre 2016 | 31 décembre 2015 | |
|---|---|---|
| VMP et placements | 2 275 | 3 461 |
| Trésorerie active | 49 251 | 38 996 |
| Total | 51 526 | 42 457 |
Certaines VMP ne remplissant pas les critères de « Cash Equivalent » au sens IFRS ont été reclassées, à hauteur de 1,1 M€ en autres créances et actifs financiers courants.
Le nombre d'actions composant le Capital social est de 13 165 649 actions de valeur nominale de 1€ au 31 décembre 2016 inchangé par rapport à 2015.
Le Conseil d'Administration réuni le 16 mars 2017 a fixé à 2,25 euro par action le dividende à verser au titre de l'exercice 2016 (1,95 euro au titre de l'exercice 2015). Ce dividende n'a pas été comptabilisé dans les états financiers consolidés 2016 et constituera une dette de la société s'il est approuvé par l'Assemblée Générale des actionnaires.
Pour assurer un certain volume d'échange sur le titre, le Groupe a conclu un contrat de liquidité avec un établissement financier.
Le résultat non dilué par action est déterminé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires de STEF par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice.
Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est déterminé en tenant compte des actions émises à la suite de l'exercice d'options de souscription par les bénéficiaires de ces options, des actions propres acquises par le Groupe qui sont déduites et des actions propres attribuées aux bénéficiaires d'options d'achat d'actions qui exercent leurs options d'achat.
Le calcul du résultat dilué par action est effectué sur la base d'un nombre d'actions majoré par l'effet de l'exercice de l'ensemble de ces instruments.
Le rapprochement entre les actions existantes au début de l'exercice et le nombre moyen pondéré d'actions retenu dans les calculs des résultats par action est le suivant :
| exercice 2016 | exercice 2015 | |
|---|---|---|
| RESULTAT part de Groupe | 87 052 | 75 186 |
| Nombre d'actions de capital au 31 décembre (a) | 13 165 649 | 13 165 649 |
| Nombre d'actions propres à fin de période (b) | 879 475 | 895 521 |
| Nombre d'actions propres affecté au plan d'action de performance (d) | (26 304) | |
| Pondération des mouvements d'actions propres de l'exercice (c) | (10 320) | 24 335 |
| Nombre moyen pondéré d'actions au cours de l'exercice pour le calcul | ||
| du résultat non dilué (a) - (b) + (c )-(d) | 12 302 158 | 12 294 463 |
| Nombre de BSAAR au 31 décembre | ||
| Pondération des mouvements des BSAAR de l'exercice | (447) | (9 506) |
| Nombre moyen pondéré d'actions retenu pour le calcul du résultat par | ||
| action dilué | 12 301 711 | 12 284 957 |
| Résultat par action en Euro : | ||
| - Non dilué : | 7,08 | 6,12 |
| - Dilué : | 7,08 | 6,12 |
Le détail des mouvements sur les instruments dilutifs figure en note 4.24.
| 31 décembre 2016 31 décembre 2015 | ||
|---|---|---|
| Dettes financières non courantes | ||
| Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit | ||
| confirmées à plus d'un an | 279 533 | 406 378 |
| Dettes liées à des locations financement | 40 392 | 45 337 |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 9 449 | 10 885 |
| Total | 329 374 | 462 600 |
| Dettes financières courantes | ||
| Part à moins d'un an des : | ||
| - Emprunts bancaires et de lignes de crédit spot | 38 996 | 62 509 |
| - Dettes liées à des locations financement | 10 081 | 10 205 |
| - Autres dettes financières diverses | 2 992 | 2 237 |
| - Billets de trésorerie | 147 500 | |
| Juste valeur des instruments financiers dérivés | 4 186 | 4 587 |
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 37 592 | 35 286 |
| Total | 241 347 | 114 824 |
| TOTAL DES DETTES FINANCIERES | 570 721 | 577 424 |
Pour financer ses investissements, le groupe a fait appel principalement à des emprunts bancaires et à l'émission de billets de trésorerie.
L'exigibilité des dettes financières se présente, comme suit, au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015 :
| 2016 | Total | Moins d'un an |
Échéances plus d'un an et moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts bancaires et tirages sur lignes de | ||||
| crédits (y compris juste valeur des dérivés) | 332 164 | 43 182 | 202 991 | 85 991 |
| Location financement | 50 473 | 10 081 | 34 049 | 6 343 |
| Billets de trésorerie | 147 500 | 147 500 | ||
| Découverts bancaires | 37 592 | 37 592 | ||
| Dettes financières diverses | 2 992 | 2 992 | ||
| Total | 570 721 | 241 347 | 237 040 | 92 334 |
| 2015 | Total | Moins d'un an |
Échéances plus d'un an et moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
| Emprunts bancaires et tirages sur lignes de | ||||
| crédits (y compris juste valeur des dérivés) | 484 359 | 67 096 | 324 714 | 92 549 |
| Location financement | 55 542 | 10 205 | 36 706 | 8 631 |
| Découverts bancaires | 35 286 | 35 286 | ||
| Dettes financières diverses | 2 237 | 2 237 |
L'exposition du Groupe aux risques de change, de taux et de liquidité du fait de son endettement financier sont analysés en note 4.25.
La présente note concerne d'une part, les avantages post-emploi à prestations définies qui incluent les indemnités de départ à la retraite en France et en Suisse et les indemnités de fin de contrat de travail en Italie, d'autre part, les autres avantages à long terme qui incluent les médailles du travail en France et en Suisse.
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Dette actuarielle | 54 838 | 46 705 |
| Actifs de couverture | (32 838) | (28 929) |
| s/total Indemnités de départ à la retraite | 22 000 | 17 776 |
| Médailles du travail | 9 817 | 9 380 |
| Total | 31 817 | 27 156 |
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Montant au 1er janvier | 17 776 | 17 821 |
| Charge de l'exercice | 3 158 | 2 852 |
| Variation de périmètre | 494 | |
| Variation des écarts actuariels | 2 668 | (1 202) |
| (Prime versée) / remboursement reçu des compagnies | ||
| d'assurance | 80 | 168 |
| Prestations payées | (2 176) | (1 863) |
| Montant au 31 décembre | 22 000 | 17 776 |
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Montant au 1er janvier |
46 705 | 46 073 |
| Droits acquis au cours de l'exercice et coût financier lié à la | ||
| désactualisation de la dette actuarielle | 3 365 | 2 852 |
| Prestations payées | (2 176) | (1 863) |
| Projection de la dette actuarielle au 31 décembre | ||
| sur la base des hypothèses en début d'exercice | 47 894 | 47 062 |
| Intégration pension Suisse | 4 054 | 0 |
| Variation de périmètre | 494 | |
| Ecarts actuariels liés à : | ||
| - des hypothèses démographiques | (1 114) | 0 |
| - des hypothèses financières | 2 743 | (949) |
| - des ajustements d'expérience | 767 | 592 |
| Montant au 31 décembre | 54 838 | 46 705 |
| 31 décembre 2016 | 31 décembre 2015 | |
|---|---|---|
| Droits acquis au cours de l'exercice | 2 480 | 2 585 |
| Coût financier lié à la désactualisation de la dette actuarielle | 885 | 762 |
| Rendement prévu des fonds cantonnés | (579) | (495) |
| Intégration pension Suisse | 372 | 0 |
| 3 158 | 2 852 |
L'échéancier des versements des prestations théoriques est le suivant :
| Années | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
|---|---|---|---|---|---|
| Versements des prestations théoriques | 2 772 | 1 809 | 2 029 | 2 464 | 3 497 |
| Juste valeur des actifs au 31 décembre 2014 | 28 252 |
|---|---|
| Rendement financier attendu pour 2015 | 495 |
| Ecarts actuariels | 350 |
| Remboursements sur prestations reçus des fonds | (168) |
| Juste valeur des actifs au 31 décembre 2015 | 28 929 |
| Rendement financier attendu pour 2016 | 579 |
| Ecarts actuariels | (271) |
| Remboursements sur prestations reçus des fonds | (80) |
| Intégration Pension Suisse | 3 681 |
| Juste valeur des actifs au 31 décembre 2016 | 32 838 |
La charge de l'exercice a été comptabilisée en charges opérationnelles. Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d'investisseurs institutionnels en France et en Suisse. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l'essentiel, d'une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d'assurances sont composés d'actifs en euros (part principale) et d'actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital.
Les principales hypothèses retenues pour évaluer la dette actuarielle, au titre des indemnités de départ à la retraite, sont les suivantes :
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Taux d'actualisation | 1,5% (Suisse 0,75%) | 2,00% |
| Taux prévu d'augmentation des salaires | 2,25 % ou 1,75 % (Suisse 0%) |
2 ou 2,5 % |
| Taux de rendement attendu des fonds cantonnés | 2% | 3% |
| Age de départ à la retraite | De 60 à 66 ans | De 58 à 62 ans |
| Table de mortalité | TGH 05 et TGF 05 RGM/RGF 48 BVG 2015 |
TGH 05 et TGF 05 |
L'âge de départ en retraite dépend de la qualification des salariés et des secteurs d'activité au sein desquels ils sont employés. Il est, par ailleurs, retenu, comme hypothèse, que les salariés quittent le Groupe sur la base d'une demande de départ volontaire. Par conséquent, les indemnités qui leur sont versées en France sont assujetties à charges sociales conformément à la loi Fillon de 2003 et aux lois ultérieures de financement de la sécurité sociale.
Un test de sensibilité a été effectué avec un taux d'actualisation variant de 0,25% par rapport au taux ci-dessus. Il conduit à une diminution de l'engagement de 2,9 % ou à une augmentation de 3,3 % selon le sens de la variation du taux d'actualisation.
Le détail des provisions pour risques et charges au bilan est le suivant :
| 31 décembre | 31 décembre | |
|---|---|---|
| 2016 | 2015 | |
| Indemnités de départ à la retraite | ||
| (cf note 4.22) | 22 000 | 17 776 |
| Médailles du travail | 9 817 | 9 380 |
| Provisions litiges | 12 370 | 13 232 |
| Autres provisions | 13 908 | 10 967 |
| Total | 58 095 | 51 355 |
La variation des provisions pour risques et charges s'explique principalement par des provisions pour coûts de démantèlement d'actifs immobiliers et des charges non récurrentes liées à des réorganisations de sites.
L'évolution des provisions, autres que celles relatives aux indemnités de départ à la retraite se présente comme suit :
| Medailles du travail |
Litiges | Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2016 | 9 380 | 13 231 | 10 968 | 33 579 |
| Mouvements de périmètre | 0 | |||
| Autres variations | (40) | (756) | (796) | |
| Dotations | 917 | 10 349 | 8 353 | 19 619 |
| Reprises | (480) | (11 170) | (4 657) | (16 307) |
| Au 31 décembre 2016 | 9 817 | 12 370 | 13 908 | 36 095 |
| Non courantes | 9 817 | 3 067 | 10 211 | 23 095 |
| Courantes | 0 | 9 303 | 3 697 | 13 000 |
| Au 31 décembre 2016 | 9 817 | 12 370 | 13 908 | 36 095 |
| Medailles | ||||
|---|---|---|---|---|
| du travail | Litiges | Autres | Total | |
| Au 1er janvier 2015 | 9 154 | 12 764 | 5 924 | 27 842 |
| Mouvements de périmètre | 624 | 624 | ||
| Autres variations | (4) | (2) | (6) | |
| Dotations | 947 | 11 244 | 6 133 | 18 324 |
| Reprises | (717) | (10 777) | (1 711) | (13 205) |
| Au 31 décembre 2015 | 9 380 | 13 231 | 10 968 | 33 579 |
| Non courantes | 9 380 | 2 861 | 12 241 | |
| Courantes | 0 | 10 370 | 10 968 | 21 338 |
| Au 31 décembre 2015 | 9 380 | 13 231 | 10 968 | 33 579 |
La provision pour litiges couvre, pour la part courante, les coûts engendrés par les avaries intervenues pendant les prestations de transport, manutention ou entreposage et pour la part non courante la prise en compte de risques dans des contentieux divers.
Les autres provisions couvrent des risques fiscaux et sociaux ainsi que des risques liés à l'activité maritime.
| exercice 2016 | exercice 2015 | |
|---|---|---|
| Nombre | Nombre | |
| Nombre d'actions existantes en début de période | 19 719 | |
| Options sur BSAAR exercées dans la période | (19 719) | |
| NOMBRE D'OPTIONS EXISTANTES EN FIN DE PERIODE | 0 | 0 |
Aucun client ne représente plus de 5 % du chiffre d'affaires du Groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux puisse avoir des effets significatifs sur les résultats et la situation financière du Groupe. Le groupe dispose également d'un contrat d'assurance contre le risque de défaillance de ses clients qui est renouvelé de manière régulière. Les placements financiers sont constitués de titres de premier rang et sont négociés avec des banques, elles-mêmes de premier rang.
Le Groupe souscrit des dérivés de gré à gré avec des banques de première catégorie dans le cadre de conventions qui prévoient de compenser les montants dus et à recevoir en cas de défaillance de l'une des parties contractantes.
Ces accords de compensation conditionnels ne respectent pas les critères de la norme IAS 32 pour permettre la compensation des dérivés actifs et passifs au bilan.
L'endettement financier consolidé du Groupe est aujourd'hui pour partie à taux variable et pour partie à taux fixe.
La structure de la dette financière par type de taux, après prise en compte des instruments de couverture en place, est la suivante :
| 2016 | 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Taux fixes | Taux variables | Taux fixes | Taux variables | ||
| Emprunts bancaires | 270 675 | 195 352 | 268 075 | 200 812 | |
| Dettes liées à des locations-financement | 45 337 | 5 136 | 35 614 | 19 928 | |
| Dettes financières diverses | 2 992 | 13 636 | 2 237 | 15 472 | |
| Découverts bancaires et crédits à court terme | 37 592 | 35 286 | |||
| Total des dettes financières après couverture | 319 004 | 251 717 | 305 926 | 271 498 |
L'objectif du Groupe en termes de gestion du risque de taux d'intérêt est de poursuivre une logique de micro-couverture au fur et à mesure de la signature de nouveaux contrats de financements immobiliers tout en maintenant une veille active de l'évolution des taux d'intérêts afin de couvrir, lorsque les conditions de marché sont favorables, les autres financements du Groupe. Cette politique de couverture du Groupe doit permettre d'optimiser l'adossement des instruments de couverture aux dettes sous-jacentes tout en améliorant son efficacité et en respectant les obligations comptables en termes de comptabilité de couverture.
En France, 28 swaps ont été souscrits entre 2007 et 2016, totalisant un notionnel cumulé couvert de 248 millions d'euros au 31 décembre 2016. En 2014 le groupe avait profité de la baisse des taux d'intérêt afin de convertir une partie de la dette à taux fixe en souscrivant deux swaps adossés aux lignes de crédit moyen terme pour un nominal de 80 millions d'euros, sur une durée de trois ans.
Les autres swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs en termes de durée et de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sous-jacent, soit entre 9 et 15 ans à l'origine.
En Espagne, deux swaps couvrent une partie de la dette en crédit-bail pour un montant de près de 5 millions d'euros. Par ailleurs un swap de taux d'intérêts permet de couvrir le financement de la plateforme de Torrejon, pour un notionnel couvert de 6 millions d'euros sur une durée résiduelle de 4 ans.
En Italie, la filiale STEF ITALIA dispose d'un swap de taux parfaitement adossé au financement de la plateforme de Tavazzano, pour un nominal de 7 millions d'euros arrivant à échéance en 2022.
En Belgique, la filiale STEF LOGISTICS SAINTES dispose d'un swap de taux parfaitement adossé au financement de sa plateforme de Saintes, pour un nominal d'environ 3 millions d'euros arrivant à échéance en 2024.
Au Pays-Bas, la filiale Speksnijder acquise en septembre 2014 dispose d'un swap de taux pour un nominal de 0,7 million d'euros arrivant à échéance en 2020.
Une variation de 50 points de base des taux d'intérêts, à la date de clôture, aurait eu pour conséquence une augmentation (diminution) des capitaux propres et du résultat (avant impôt) à hauteur des montants indiqués ci-dessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables sont supposées constantes.
| (-) Débit / (+) Crédit | Impact sur le Compte de résultat | Impact sur le résultat global | ||
|---|---|---|---|---|
| Hausse de 50 bps |
Baisse de 50 bps |
Hausse de 50 bps |
Baisse de 50 bps |
|
| Charges d'intérêt sur actifs/passifs à taux variable Variation de JV des dérivés |
1 190 | (1 190) | 4 083 | (4 530) |
| Impact net | 1 190 | (1 190) | 4 083 | (4 530) |
| Au 31 décembre 2016 | Courant | Non courant | ||
|---|---|---|---|---|
| Taux fixe | Taux variable | Taux fixe | Taux variable | |
| Dettes financières* | 10 247 | 226 915 | 39 466 | 280 457 |
| Actifs financiers non courants (note 4.12) | (25 395) | (3 080) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 4.18) | (51 526) | |||
| Exposition nette avant prise en compte des dérivés | 10 247 | 175 389 | 14 071 | 277 377 |
| Notionnels des dérivés | 119 527 | (119 527) | 150 035 | (150 035) |
| Exposition nette après prise en compte des dérivés | 129 774 | 55 862 | 164 106 | 127 342 |
* Hors juste valeur des instruments dérivés
| Au 31 décembre 2015 | Courant | Non courant | ||
|---|---|---|---|---|
| Taux fixe | Taux variable | Taux fixe | Taux variable | |
| Dettes financières* | 9 351 | 100 885 | 28 014 | 423 701 |
| Actifs financiers non courants (note 4.12) | (24 694) | (2 897) | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 4.18) | (42 457) | |||
| Exposition nette avant prise en compte des dérivés | 9 351 | 58 428 | 3 320 | 420 804 |
| Notionnels des dérivés | 21 067 | (21 067) | 247 494 | (247 494) |
| Exposition nette après prise en compte des dérivés | 30 418 | 37 361 | 250 814 | 173 310 |
* Hors juste valeur des instruments dérivés
L'essentiel des flux en dehors de la zone euro concerne la Suisse, dont l'activité représente moins de 1 % du chiffre d'affaires du Groupe. Sur ce périmètre, les revenus et les coûts associés sont majoritairement comptabilisés en francs suisses, ce qui limite l'impact d'une variation du taux de change €/CHF sur les résultats du Groupe.
Le Groupe dispose d'une gestion centralisée de trésorerie qui lui assure la maîtrise de l'ensemble des disponibilités de ses filiales.
Les besoins de trésorerie du Groupe sont assurés, majoritairement, par les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère.
STEF dispose au 31 décembre 2016, de 15 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 185 millions d'euros. Elles sont utilisées à hauteur de 86 millions au 31 décembre 2016. Les tirages sont effectués pour des périodes comprises entre un et trois mois et portent intérêt au taux du jour du tirage. La durée de vie initiale de ces lignes varie entre 4 et 5 ans.
En février 2016, afin de compléter et diversifier sa base de prêteurs et de réaliser des économies de charges financières, le Groupe a mis en place un programme de billets de trésorerie d'un montant plafond de 250 M€. Ces billets sont émis par STEF SA sur des maturités allant de 1 jour à 1 an. L'encours du programme au 31 décembre 2016 était de 148 M€.
La société STEF dispose également de crédits spot totalisant 32 millions d'euros, utilisés en totalité au 31 décembre 2016 et d'autorisations de découverts, sans échéance convenue, totalisant 99 millions d'euros dont 38 utilisées au 31 décembre 2016. Les besoins de trésorerie courants des filiales sont assurés principalement par la maison mère via une convention de centralisation de trésorerie européenne.
Les lignes de crédit confirmées, non utilisées, et les autorisations de découverts disponibles et crédits spot, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au Groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité.
Certaines lignes et emprunts sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 1,7. Au 31 décembre 2016, le Groupe respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.
Les flux de trésorerie contractuels attachés aux passifs financiers et aux dettes de locations financement s'analysent comme suit :
| 2016 | Échéances des flux de trésorerie contractuels | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur comptable |
Moins d'un an | Plus d'un an et moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
||
| Emprunts bancaires | 318 528 | 38 995 | 194 654 | 84 879 | |
| Location financement | 50 473 | 10 081 | 34 049 | 6 343 | |
| Découverts bancaires | 37 592 | 37 592 | |||
| Billets de trésorerie | 147 500 | 147 500 | |||
| Passifs financiers dérivés | 13 636 | 4 187 | 8 337 | 1 112 | |
| Dettes financières diverses | 2 992 | 2 992 | |||
| s/total dettes financières | 570 721 | 241 347 | 237 040 | 92 334 | |
| Fournisseurs | 356 802 | 356 802 | |||
| Autres dettes courantes | 334 552 | 334 552 | |||
| Total | 1 262 075 | 932 701 | 237 040 | 92 334 |
En tant que consommateur important de gazole, STEF qui est exposé aux variations du prix de ce carburant n'envisage pas, pour le moment, de procéder à des achats d'instruments de couverture. Outre les mécanismes de répercussion de cette charge, le Groupe privilégie surtout l'optimisation des achats avec des acheteurs dédiés ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les consommations des véhicules.
| Valeur au bilan 31/12/2016 |
Juste valeur par résultat |
Actifs disponibles à la vente |
Prêts et Créances | Actifs non qualifiés de financiers |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Titres de participation non consolidés | 203 | 203 | |||
| Autres actifs financiers non courants | 7 809 | 7 809 | |||
| Prêts et créances des activités de financement | 20 369 | 20 369 | |||
| Titres de placement | 94 | 94 | |||
| s/total : actifs financiers non courants | 28 475 | - | 297 | 28 178 | - |
| Clients | 455 263 | 455 263 | |||
| Autres débiteurs | 142 904 | 142 904 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 51 526 | 51 526 | - | ||
| Actifs | 678 168 | 51 526 | 297 | 626 345 | - |
| Valeur au bilan 31/12/2016 |
Juste valeur par résultat |
Dettes au coût amorti |
Instruments dérivés qualifiés de couverture |
Passifs non qualifiés de financiers |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non courants | 13 636 | 13 636 | |||
| Dettes des activités de financement | 519 493 | 469 020 | 50 473 | ||
| Passifs financiers courants | 37 592 | 37 592 | |||
| s/total : dettes financières | 570 721 | - | 506 612 | 13 636 | 50 473 |
| Fournisseurs | 356 802 | 356 802 | |||
| Autres créanciers | 334 552 | 334 552 | |||
| Passifs | 1 262 075 | - | 1 197 966 | 13 636 | 50 473 |
| Valeur au bilan 31/12/2015 |
Juste valeur par résultat |
Actifs disponibles à la vente |
Prêts et Créances | Actifs non qualifiés de financiers |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Titres de participation non consolidés | 347 | 347 | |||
| Autres actifs financiers non courants | 8 462 | 8 462 | |||
| Prêts et créances des activités de financement | 18 689 | 18 689 | |||
| Titres de placement | 93 | 93 | |||
| s/total : actifs financiers non courants | 27 591 | - | 440 | 27 151 | - |
| Clients | 438 281 | 438 281 | |||
| Autres débiteurs | 154 780 | 154 780 | |||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 42 457 | 42 457 | |||
| Actifs | 663 109 | 42 457 | 440 | 620 212 | - |
| Valeur au bilan 31/12/2015 |
Juste valeur par résultat |
Dettes au coût amorti |
Instruments dérivés qualifiés de couverture |
Passifs non qualifiés de financiers |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers non courants | 15 472 | 15 472 | |||
| Dettes des activités de financement | 526 666 | 471 124 | 55 542 | ||
| Passifs financiers courants | 35 286 | 35 286 | |||
| s/total : dettes financières | 577 424 | - | 506 410 | 15 472 | 55 542 |
| Fournisseurs | 357 138 | 357 138 | |||
| Autres créanciers | 332 224 | 332 224 | |||
| Passifs | 1 266 786 | - | 1 195 772 | 15 472 | 55 542 |
Les actifs et passifs financiers n'entrant pas dans le champ d'application de la norme IAS 39 sont principalement constitués de dettes de location financement.
Les instruments financiers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :
Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;
Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;
Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
|---|---|---|---|
| Actifs financiers disponibles à la vente | 297 | ||
| Trésorerie et équivalent de trésorerie | 51 526 | ||
| Actifs | - | 51 823 | |
| Instruments dérivés | 13 636 | ||
| Passifs | 13 636 |
| Part efficace | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| comptabilisée en | |||||||
| Résultat Net Global | Nominal | Maturité | Taux de | ||||
| Juste valeur | A l'actif | Au passif | de la période | couvert | moyenne | référence | |
| Swaps | (13 636) | (13 636) | 1 904 | 269 292 | 3-4 ans | Euribor |
La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Sholes).
La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement.
La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable au risque de crédit près.
| 31 décembre 2016 | 31 décembre 2015 | |
|---|---|---|
| Avances et acomptes versés | 34 202 | 31 740 |
| Dettes sociales | 170 363 | 169 311 |
| Dettes fiscales | 95 490 | 94 681 |
| Produits constatés d'avance | 15 624 | 14 958 |
| Comptes courants passifs | 935 | 1 917 |
| Dettes sur acquis. d'actifs | 12 871 | 6 211 |
| Autres dettes | 3 762 | 12 610 |
| Total | 333 247 | 331 428 |
Les loyers comptabilisés en charge au titre des contrats de locations simples sur immobilier, matériels de transports et autres matériels se sont élevés, en 2016, à 75,1 millions d'euros (75,3 millions d'euros en 2015).
Les parties liées par rapport à STEF sont les entreprises associées, ses administrateurs et ses dirigeants. Sont également dans cette position les structures d'actionnariat de cadres et de dirigeants ainsi que le fonds commun de placement des salariés qui, en agissant de concert, contrôlent 84,6 % des droits de vote à l'assemblée de STEF.
Les rémunérations nettes et autres avantages versés aux administrateurs et aux dirigeants ont été les suivants, en euros :
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Traitements et salaires | 1 572 414 | 1 514 546 |
| Jetons de présence | 109 300 | 118 324 |
| Total | 1 681 714 | 1 632 870 |
| Avantages à court terme : | 1 681 714 | 1 632 870 |
| Avantages postérieurs à l'emploi : | - | - |
| Avantages à long terme : | Néant | Néant |
| Indemités de fin de contrat de travail : | Néant | Néant |
| Paiements en actions | Néant | Néant |
Les salaires et traitements présentés donnent, sur une base annuelle, le cumul des rémunérations nettes ainsi que les avantages versés aux anciens et nouveaux administrateurs et dirigeants.
Les soldes et transactions avec les entreprises associées s'analysent comme suit :
| Soldes au 31 décembre 2016 | Transactions de l'exercice | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Compte - | Ventes de | Achats de | ||||||
| Clients | Fournisseurs | Prêts LT courant |
biens ou de | biens ou de | ||||
| services | services | |||||||
| Groupe Primever | 318 | (221) | 2 338 | (8 870) | ||||
| Froid Combi | ||||||||
| Messageries Laitières | 3 156 | (1) | 2 459 | 2 442 | 26 913 | (44) | ||
| Olano Seafood Iberica | ||||||||
| Olano Valencia | 6 | |||||||
| Stefover Tunisie | 8 |
| Soldes au 31 décembre 2015 | Transactions de l'exercice | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Clients | Fournisseurs | Prêts LT | Compte - courant |
Ventes de biens ou de services |
Achats de biens ou de services |
||
| Brigantine de Navigation (1) Groupe Primever Froid Combi |
245 | (236) | 1 | 1 640 | (7 059) | ||
| Messageries Laitières Olano Seafood Iberica |
3 191 | (1) | 2 459 | 2 469 | 28 152 | (54) | |
| Olano Valencia Stefover Tunisie |
7 | 4 |
(1) Société sans activité ou en cours de liquidation.
Toutes les transactions effectuées avec les parties liées sont facturées aux conditions normales du marché. Il n'est pas intervenu de transaction significative, en 2016 et 2015, entre le Groupe, d'une part, et les structures d'actionnariat de cadres et de dirigeants et le fonds commun de placement des salariés d'autre part.
La politique du Groupe consiste à maintenir une base de capital solide, afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers, du marché, de soutenir le développement futur de l'activité et d'assurer la liquidité du titre.
| Cabinet Mazars | Cabinet KPMG | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montants | % | Montants | % | |||||
| En K€ | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 |
| AUDIT | ||||||||
| I) Commissariat aux comptes, certification, | ||||||||
| examen des comptes individuels et consolidés | 908 | 805 | 92% | 92% | 773 | 751 | 100% | 100% |
| a) Émetteur | 107 | 106 | 11% | 12% | 155 | 153 | 20% | 20% |
| b) Filiales intégrées globalement | 801 | 699 | 81% | 80% | 618 | 598 | 80% | 80% |
| II) Autres diligences et prestations | ||||||||
| directement liées à la mission du commissaire | 77 | 69 | 8% | 8% | 0% | 0% | ||
| aux comptes | ||||||||
| a) Émetteur | 24 | 21 | 2% | 2% | 0% | 0% | ||
| b) Filiales intégrées globalement | 53 | 48 | 5% | 5% | 0% | 0% | ||
| TOTAL | 985 | 874 | 100% | 100% | 773 | 751 | 100% | 100% |
Les honoraires des autres cabinets s'élèvent à 112 K€ pour l'année 2016 (154 K€ en 2015).
Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe peut être défendeur dans des litiges et contentieux. Il comptabilise une provision à chaque fois qu'il estime probable un dénouement défavorable devant se traduire par une sortie de ressources dont le montant peut être estimé de manière fiable. Au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015, il n'existait aucun litige ou contentieux susceptible d'avoir des incidences significatives sur la situation financière du Groupe et ses résultats futurs.
L'activité maritime de STEF est essentiellement exercée par la Méridionale qui assure la desserte de la Corse en vertu d'une convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse (OTC). Dans le cadre de la précédente délégation de service public qui a pris fin le 31 décembre 2013, il subsiste une créance de 15,2 M€ vis-à-vis de l'Office des Transports Corse qui s'est engagée à la rembourser en 2017.
Une nouvelle convention signée le 24 septembre 2013 avait pris effet le 1er janvier 2014 pour une durée de 10 ans. Cette convention autorisait la Méridionale à assurer l'exploitation de trois cargos mixtes rouliers dans le cadre de la continuité territoriale.
Dans un jugement rendu le 7 avril 2015, le tribunal administratif de Bastia a résilié la convention de Délégation de Service Public (DSP) maritime Corse-continent attribuée au groupement des compagnies La Méridionale et SNCM par la Collectivité territoriale de Corse (CTC) qui couvrait la période du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2023. La résiliation a pris effet le 1er octobre 2016.
Le 6 janvier 2016, la CMN a conclu avec Mr Rocca, repreneur de la SNCM renommée MCM, une convention de subdélégation pour la desserte de la Corse.
Le 25 juillet 2016, la Méridionale a déposé sa candidature auprès de l'OTC pour l'attribution d'une Délégation de Service Public transitoire entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2017.
La méridionale participe à un appel d'offres pour une nouvelle DSP qui prendra effet à compter du 1er octobre 2017 pour une durée de 21 mois.
Néant.
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 108 sur 147
En application des règles énoncées au paragraphe 2.1 ci-dessus les sociétés suivantes sont comprises dans les états SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT Pourcentage de contrôle
| 31-déc-16 | 31-déc-15 | ||
|---|---|---|---|
| Société STEF-SA (Mère) | |||
| Atlantique SA (Espagne) | 100% | 100% | |
| Bretagne Frigo | 100% | 100% | |
| Entrepôts Frigorifiques de Nord et de l'Est (EFNE) | 100% | 100% | |
| Entrepôts Frigorifiques du Sud-Ouest (EFSO) | 100% | 100% | |
| FSD | 100% | 100% | |
| GIE STEF Geodis | 50% | 50% | |
| Institut des métiers du froid | 100% | 100% | |
| SLD Aix-en-Provence | 100% | 100% | |
| SNC Navale STEF-TFE | - | 100% | |
| SNC PIANA | 100% | 100% | |
| SNC STEF-TFE Services | 100% | 100% | |
| STEF Information et Technologies | 100% | 100% | |
| STEF IT Portugal | 100% | - | |
| STEF Logistics Courcelles (Belgique) | 100% | 100% | |
| STEF Logistics Saintes (Belgique) | 100% | 100% | |
| STEF Logistique Plouénan | 100% | 100% | |
| STEF Suisse | 99% | 99% | |
| STEF Nederland (Pays-Bas) | 100% | 100% | |
| Vers Express | 100% | - | |
| Speksnijder Transport BV et ses filiales | 100% | 100% | |
| Speksnijder Bodegraven | 100% | 100% | |
| Speksnijder Transport DHZ BV | 100% | 100% | |
| Société des Glacières et frigorifiques de St Nazaire (SGN) | |||
| et sa filiale : | 100% | 100% | |
| SNC Loudéac Froid | 100% | 100% | |
| Immostef et ses filiales : | 100% | 100% | |
| Entrepôts Frigorifiques de Normandie Loire (EFNL) | 100% | 100% | |
| Frigaurice | 100% | 100% | |
| Les Frigorifiques du Périgord | 100% | 100% | |
| GEFA | 100% | 100% | |
| Normandie Souchet | 100% | 100% | |
| SCI BV 18 | 100% | 100% | |
| SCI des Vallions | 100% | 100% | |
| SCI Fresh 5 | 100% | 100% | |
| SCI Fresh 7 | 100% | 100% | |
| SCI Immo | 100% | 100% | |
| SCI Immotrans 42 | 100% | 100% | |
| SCI PPI 45 | - | 100% | |
| SNC Adour Cap de Gascogne | 100% | 100% | |
| SNC Agen Champs de Lassalle | 100% | 100% | |
| SNC Allonnes Entrepôts | 100% | 100% | |
| SNC Atton Logistique | 100% | 100% | |
| SNC Bondoufle La Haie Fleurie | 100% | 100% | |
| SNC Brignais Charvolin | 100% | 100% | |
| SNC Burnhaupt Les Mulhouse | 100% | 100% | |
| SNC Carros La Manda | 100% | 100% | |
| SNC Cavaillon Le Castanie | 100% | 100% | |
| SNC Cergy Frais | 100% | 100% | |
| SNC Cergy Froid | 100% | 100% | |
| SNC de la Vesvroise | 100% | 100% | |
| SNC Donzenac Entrepôts | 100% | 100% | |
| SNC Donzenac La Maleyrie | 100% | 100% | |
| financiers consolidés: |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| 31-déc-16 | 31-déc-15 | |
| SNC France Plateformes | 100% | 100% |
| SNC Gap Plan de Lardier | 100% | 100% |
| SNC Immotrans 49 | 100% | 100% |
| SNC Immotrans 56 | 100% | 100% |
| SNC Immotrans 69 | 100% | 100% |
| SNC La Pointe de Pessac | 100% | 100% |
| SNC Le Mans Faraday (ex FIM) | 100% | 100% |
| SNC Les Essarts Sainte-Florence | 100% | 100% |
| SNC Louverne Les Guicherons | 100% | 100% |
| SNC Mâcon Est Replonges | 100% | 100% |
| SNC Mions La Perrinnière | 100% | 100% |
| SNC Plan d'Orgon sur Durance | 100% | 100% |
| SNC Reims La Pompelle | 100% | 100% |
| SNC Saran Les Champs Rouges | 100% | 100% |
| SNC St Herblain Chasseloire | 100% | 100% |
| SNC Strasbourg Pont de L'Europe | 100% | 100% |
| SNC Toussieu Chabroud | 100% | 100% |
| SNC Trangé Le Bois Chardon | 100% | 100% |
| SNC Valence Pont des Anglais | 100% | 100% |
| STEF Logistique et ses filiales : | 100% | 100% |
| KL Services (KLS) | 100% | 100% |
| STEF Logistique Aix | 100% | 100% |
| STEF Logistique Alsace | 100% | 100% |
| STEF Logistique Arnage | 100% | 100% |
| STEF Logistique Atton | 100% | 100% |
| STEF Logistique Aurice | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bain de Bretagne | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bondoufle | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bourgogne | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bretagne Nord | 100% | 100% |
| STEF Logistique Bretagne Sud | 100% | 100% |
| STEF Logistique Cergy | 100% | 100% |
| STEF Logistique Darvault | 100% | - |
| STEF Logistique Distribution Cergy | 100% | 100% |
| STEF Logistique Distribution Montsoult | 100% | 100% |
| STEF Logistique Distribution Vitry | 100% | 100% |
| STEF Logistique Fuveau | 100% | - |
| STEF Logistique Givors | 100% | 100% |
| STEF Logistique Tigery | 100% | 100% |
| STEF Logistique Le Plessis Belleville | 100% | 100% |
| STEF Logistique Lesquin | 100% | 100% |
| STEF Logistique Lorraine Surgelés | 100% | 100% |
| STEF Logistique Mediterranée | 100% | 100% |
| STEF Logistique Midi-Pyrénées Limousin | 100% | 100% |
| STEF Logistique Montbartier | 100% | 100% |
| STEF Logistique Montsoult | 100% | 100% |
| STEF Logistique Moulins-Les-Metz | 100% | 100% |
| STEF Logistique Nemours | 100% | 100% |
| STEF Logistique Niort | 100% | 100% |
| STEF Logistique Nord | 100% | 100% |
| STEF Logistique Normandie | 100% | 100% |
| STEF Logistique Pays de Loire | 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | |||
|---|---|---|---|---|
| 31-déc-16 | 31-déc-15 | |||
| STEF Logistique Pessac | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Rhône-Alpes | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Rouen | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Saint-Dizier | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Saint-Sever | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Santé | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Sorgues | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Tours | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Toussieu | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Vénissieux | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Vitry | 100% | 100% | ||
| STEF Restauration France | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Montsoult | 100% | 100% | ||
| STEF TSA | 100% | 100% | ||
| STEF TSA Orléans Nord | 100% | - | ||
| STEF TSA Rhône Alpes | 100% | 100% | ||
| Stim D'Orbigny et ses filiales : | 100% | 100% | ||
| Atlantique Développement | 100% | 100% | ||
| Sata-Minfos | - | 100% | ||
| Compagnie Méridionale de Participation (CMP) et sa filiale : | 100% | 100% | ||
| Compagnie Méridionale de Navigation (CMN) | ||||
| et ses filiales : | 98% | 98% | ||
| A.M.C | 98% | 98% | ||
| Cie Méridionale de Manutention (CMM) | 98% | 98% | ||
| STEF Transport et ses filiales : | 100% | 100% | ||
| Dispack | 100% | 100% | ||
| Ebrex France et sa filiale : | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Salon de Provence | 100% | 100% | ||
| Immotrans 35 | 100% | 100% | ||
| STEF Eurofrischfracht | 100% | 100% | ||
| STEF International Strasbourg | 100% | 100% | ||
| STEF International Paris | 100% | 100% | ||
| STEF International Ouest | 100% | 100% | ||
| STEF International Lyon | 100% | 100% | ||
| STEF International Bordeaux | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Caen | 100% | 100% | ||
| STEF Logistique Vannes | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Agen | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Alpes | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Angers | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Avignon | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Bordeaux Bègles | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Boulogne | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Bourges | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Brive STEF Transport Caen |
100% 100% |
100% 100% |
||
| STEF Transport Cavaillon | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Chaulnes | 100% | 100% | ||
| STEF Transport Clermont-Ferrand | 100% | 100% | ||
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | ||
|---|---|---|---|
| 31-déc-16 | 31-déc-15 | ||
| STEF Transport Côte d'Azur | 100% | 100% | |
| STEF Transport Dijon | 100% | 100% | |
| STEF Transport Epinal | 100% | 100% | |
| STEF Transport Saint Lô | 100% | 100% | |
| STEF Transport Investissement | 100% | 100% | |
| STEF Transport Landivisiau | 100% | 100% | |
| STEF Transport Langres | 100% | 100% | |
| STEF Transport Laval | 100% | 100% | |
| STEF Transport Le Mans | 100% | 100% | |
| STEF Transport Le Rheu | 100% | 100% | |
| STEF Transport Lesquin | 100% | 100% | |
| STEF Transport Lille | 100% | 100% | |
| STEF Transport Limoges | 100% | 100% | |
| STEF Transport Lorient | 100% | 100% | |
| STEF Transport Lyon | 100% | 100% | |
| STEF Transport Lyon Est | 100% | 100% | |
| STEF Transport Mâcon | 100% | 100% | |
| STEF Transport Marseille | 100% | 100% | |
| STEF Transport Metz | 100% | 100% | |
| STEF Transport Metz Nord | 100% | 100% | |
| STEF Transport Montpellier | 100% | 100% | |
| STEF Transport Mulhouse | 100% | 100% | |
| STEF Transport Nantes Carquefou | 100% | 100% | |
| STEF Transport Narbonne | 100% | 100% | |
| STEF Transport Niort 1-La Crèche | 100% | 100% | |
| STEF Transport Niort 2-La Crèche | 100% | 100% | |
| STEF Transport Orléans | 100% | 100% | |
| STEF Transport Paris Athis | 100% | 100% | |
| STEF Transport Paris Plessis Belleville | 100% | 100% | |
| STEF Transport Paris Rungis | 100% | 100% | |
| STEF Transport Paris Vitry | 100% | 100% | |
| STEF Transport Pilotage France | 100% | 100% | |
| STEF Transport Plan d'Orgon | 100% | 100% | |
| STEF Transport Quimper | 100% | 100% | |
| STEF Transport Reims | 100% | 100% | |
| STEF Transport Rennes | 100% | 100% | |
| STEF Transport Chateaubourg | 100% | 100% | |
| STEF Transport Rethel | 100% | 100% | |
| STEF Transport Rouen | 100% | 100% | |
| STEF Transport Saint Amand | 100% | 100% | |
| STEF Transport Saint Brieuc | 100% | 100% | |
| STEF Transport Saintes (Belgique) | 100% | 100% | |
| STEF Transport Saint-Sever | 100% | 100% | |
| STEF Transport Strasbourg | 100% | 100% | |
| STEF Transport Tarbes | 100% | 100% | |
| STEF Transport Toulouse | 100% | 100% | |
| STEF Transport Tours | 100% | 100% | |
| STEF Transport Valence | 100% | 100% | |
| SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENT | Pourcentage de contrôle | ||
|---|---|---|---|
| 31-déc-16 | 31-déc-15 | ||
| STEF Transport Vannes | 100% | 100% | |
| STEF Transport Velaines | 100% | 100% | |
| STEF Transport Vendée | 100% | 100% | |
| STEF Transport Vire | 100% | 100% | |
| Epsilon | 100% | - | |
| Eta | 100% | - | |
| Zeta | 100% | - | |
| Stefover | 100% | 100% | |
| TFE International Ltd (Royaume-Uni) | 100% | 100% | |
| Tradimar Bordeaux | 100% | 100% | |
| Transport Frigorifique Normandie | 100% | 100% | |
| Transports Frigorifiques des Alpes (TFA) | 100% | 100% | |
| Transports Frigorifiques Spadis et sa filiale : | 100% | 100% | |
| STEF Transport St-Etienne | 100% | 100% | |
| STEF Italia Holding et ses filiales : | 100% | 100% | |
| STEF Logistics Italia Srl | 100% | 100% | |
| Immostef Italia (détenue à 49% par Immostef France) | 100% | 100% | |
| STEF Italia SpA et ses filiales : | 100% | 100% | |
| Calabria Dist Log | 51% | 51% | |
| SLF Sicilia | 97% | 97% | |
| STEF Trento | 51% | 51% | |
| STEF International Italia Slr | 100% | 100% | |
| STEF Seafood Italia Srl | 100% | 100% | |
| STEF Logistica e Distribuzione Srl | 100% | - | |
| STEF Iberia et ses filiales : | 100% | 100% | |
| Immostef Portugal | 100% | 100% | |
| Logirest Slu | 100% | 100% | |
| STEF Los Olivos | 100% | 100% | |
| STEF Portugal-Logistica E Transporte, Lda | 100% | 99% | |
| Immostef Espana et sa filiale : | 100% | 100% | |
| Friomerk et sa filiale: | 100% | 100% | |
| Euromerk | 100% | 100% |
| SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE | Pourcentage de contrôle | |
|---|---|---|
| 31-déc-16 | 31-déc-15 | |
| Participation de STEF SA : | ||
| Société Brigantine de Navigation | - | 100% |
| Participations de STEF Transport : | ||
| Froidcombi | 25% | 25% |
| Messageries Laitières | 39% | 39% |
| Olano Valencia (Espagne) | 20% | 20% |
| Stefover Tunisie (filiale de Stefover) | 49% | 49% |
| Groupe Primever (ex Transcosatal Developpement) | 49% | 49% |
| Olano Seafood Iberica | 32% | 32% |
| Participation d'Immostef : | ||
| Norfrigo | 38% | 38% |
| Participation de STEF Nederland : | ||
| Netko | 40% | - |
Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Comptes Annuels 2016
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 114 sur 147
| EXERCICE 2016 | EXERCICE 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| ACTIF | BRUT | AMORTISSEMENTS | NET | NET | |
| & DEPRECIATIONS | |||||
| Immobilisations incorporelles | |||||
| I | Logiciels et licences informatiques | 46 209 438 | 42 615 877 | 3 593 561 | 3 824 122 |
| M | Fonds commercial | 1 682 842 | 1 590 518 | 92 324 | 92 324 |
| M | Mali de fusion | 0 | 815 661 | ||
| O | |||||
| B | |||||
| I | Immobilisations corporelles | ||||
| L | Terrains | 15 534 126 | 455 261 | 15 078 865 | 15 135 671 |
| I | Constructions | 104 038 065 | 46 725 815 | 57 312 250 | 57 196 791 |
| S | Matériel et installations spécifiques | 57 760 864 | 39 182 389 | 18 578 475 | 16 469 721 |
| A | Matériel de transport | 283 476 | 196 395 | 87 081 | 71 450 |
| T | Mobilier,matériel et agencements de bureau | 3 562 416 | 3 358 906 | 203 511 | 263 031 |
| Autres immobilisations corporelles | 815 661 | 85 847 | 729 814 | 0 | |
| I | Immobilisations en cours | 1 035 686 | 1 035 686 | 5 672 890 | |
| O | |||||
| N | Immobilisations financières | ||||
| S | Participations | 245 599 849 | 40 936 441 | 204 663 408 | 199 782 149 |
| Créances rattachées | 40 000 771 | 0 | 40 000 771 | 42 285 751 | |
| Prêts | 1 384 750 | 1 384 750 | 1 338 315 | ||
| Autres titres Immobilisés | 517 078 | 0 | 517 078 | 963 270 | |
| Autres immobilisations financières | 3 129 452 | 1 500 000 | 1 629 452 | 1 635 158 | |
| Total I | 521 554 476 | 176 647 448 | 344 907 027 | 345 546 303 | |
| A | |||||
| C | |||||
| T | Créances d'exploitation | ||||
| I | Clients et comptes rattachés | 9 748 027 | 944 833 | 8 803 194 | 5 046 488 |
| F | Autres créances | 27 273 584 | 450 000 | 26 823 584 | 25 013 951 |
| C | Comptes-courants avec les sociétés du groupe | 472 302 965 | 703 778 | 471 599 187 | 419 259 195 |
| I | |||||
| R | Valeurs mobilières de placement | 38 657 088 | 38 657 088 | 38 883 901 | |
| C | |||||
| U | Disponibilités | 12 231 467 | 12 231 467 | 11 349 062 | |
| L | |||||
| A | Charges constatées d'avance | 395 608 | 395 608 | 398 291 | |
| N | |||||
| T | Ecart de conversion | 675 | 675 | 366 | |
| Total II | 560 609 414 | 2 098 611 | 558 510 803 | 499 951 254 | |
| TOTAL I + II | 1 082 163 890 | 178 746 059 | 903 417 831 | 845 497 557 |
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 115 sur 147
| P A S S I F | Avant affectation | |||
|---|---|---|---|---|
| Exercice 2016 | Exercice 2015 | |||
| S | Capital social | 13 165 649 | 13 165 649 | |
| I | Prime d'émission d'apport et de fusion | 0 | 0 | |
| T | Réserve légale | 1 396 485 | 1 396 485 | |
| U | Réserve réglementée ………… | |||
| A | Réserves facultatives………………………………. | 8 837 672 | 8 837 672 | |
| T | Report à nouveau | 66 883 799 | 67 601 859 | |
| I | Résultat de l'exercice | 19 890 764 | 23 207 531 | |
| O | ||||
| N | Situation nette | 110 174 369 | 114 209 197 | |
| Subventions d'investissements | 336 481 | 370 501 | ||
| N | Provisions réglementées | 10 199 100 | 7 479 150 | |
| E | ||||
| T | Capitaux propres Total I |
120 709 950 | 122 058 848 | |
| T | ||||
| E | ||||
| PROVI- | Provisions pour risques et charges | 18 985 554 | 11 944 249 | |
| SIONS | Total II | 18 985 554 | 11 944 249 | |
| Dettes financières | ||||
| Emprunt obligataire | 0 | 0 | ||
| Emprunts auprès des établissements de crédit | 152 540 160 | 297 844 780 | ||
| Emprunts et dettes financières divers | 147 507 666 | 8 480 | ||
| D | Comptes-courants avec les sociétés du groupe ……… | 445 241 654 | 391 548 379 | |
| E | 745 289 480 | 689 401 638 | ||
| T T |
Dettes d'exploitation | |||
| E | Fournisseurs et comptes rattachés | 4 394 651 | 6 130 192 | |
| S | Dettes fiscales et sociales | 8 861 424 | 8 059 936 | |
| Dettes diverses | ||||
| Fournisseurs d'immobilisations …………………… | 696 756 | 907 751 | ||
| Autres dettes ………………………………………… | 4 413 291 | 6 958 908 | ||
| Compte | ||||
| de ré- | Ecart de conversion…………………………………… | 66 724 | 36 034 | |
| gulari | ||||
| sation | Total III | 763 722 326 | 711 494 460 | |
| TOTAL I + II + III | 903 417 831 | 845 497 557 |
| EXPLOITATION Produits d'exploitation Montant du chiffre d'affaires : 14 109 414 13 426 628 . Entrepôts prestations de services 14 109 414 13 426 628 Production de l'exercice 14 109 414 13 426 628 Charges d'exploitation Consommations en provenance des tiers : 16 337 867 17 347 320 . Achats de sous-traitance 12 453 465 205 . Achats non stockés 423 935 723 773 . Services extérieurs : - personnel extérieur 703 086 287 607 - Autres services extérieurs 15 198 393 15 870 735 Valeur ajoutée (2 228 453) (3 920 692) Charges imputables à des tiers refacturés 34 291 003 33 296 808 Impôts, taxes et versements assimilés : 3 249 848 3 155 877 Charges de personnel : 23 427 263 23 477 929 . Salaires et traitements 14 905 529 15 031 462 . Charges sociales 8 521 734 8 446 467 Excédent brut d'exploitation 5 385 439 2 742 311 Reprises sur dépréciations et transferts de charges 3 916 536 2 691 005 Autres produits 4 892 106 5 331 552 Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions : 18 620 047 13 049 626 . Sur immobilisations 9 769 528 9 213 840 . Sur actif circulant 453 983 1 348 716 . Pour risques et charges 8 396 536 2 487 070 Résultat d'exploitation (4 425 967) (2 284 759) |
DESIGNATION | EXERCICE 2016 | EXERCICE 2015 | |
|---|---|---|---|---|
| DESIGNATION | EXERCICE 2016 | EXERCICE 2015 | |
|---|---|---|---|
| FINANCIER | |||
| Produits financiers | 50 370 483 | 25 941 238 | |
| . De participations | 24 483 921 | 19 775 479 | |
| . Autres intérêts et produits assimilés…… | 6 112 838 | 5 960 819 | |
| . Reprises sur provisions et dépréciations | 19 773 724 | 204 940 | |
| Charges financières | 27 952 094 | 7 106 434 | |
| . Dotations aux provisions et dépréciations | 24 213 676 | 1 856 295 | |
| . Intérêts et charges assimilées | 3 738 418 | 5 250 139 | |
| Résultat financier | 22 418 389 | 18 834 804 | |
| Résultat courant avant impôt | 17 992 422 | 16 550 045 | |
| EXCEPTIONNEL | |||
| Produits exceptionnels | 8 879 781 | 7 987 598 | |
| . Sur opérations de gestion | 1 822 359 | 2 609 200 | |
| . Sur opérations de capital : | |||
| - produits de cessions d'éléments d'actifs immobilisés | 6 266 149 | 3 707 748 | |
| - quote part subventions d'investissements… | 50 702 | 115 344 | |
| . Reprises sur provisions et amortissements | |||
| - sur provisions réglementées | 740 571 | 1 555 306 | |
| Charges exceptionnelles | 9 134 722 | 5 617 322 | |
| . Sur opérations de gestion | 80 895 | 100 101 | |
| . Sur opérations de capital : | |||
| - valeurs comptables des éléments immobilisés cédés | 5 593 307 | 3 487 763 | |
| - charges exceptionnelles diverses………… | 0 | 0 | |
| . Dotations aux amortissements et aux provisions : - aux provisions réglementées |
3 460 521 | 2 029 457 | |
| Résultat exceptionnel | -254 941 | 2 370 276 | |
| Impôts sur les bénéfices : | (2 153 283) | (4 287 209) | |
| - Intégration fiscale - charge | 24 075 173 | 24 390 178 | |
| - Intégration fiscale - produit | (26 228 456) | (28 677 387) | |
| Résultat net | 19 890 764 | 23 207 531 | |
L'exercice social clos le 31 décembre 2016 a une durée de 12 mois. Il n'y a pas de modification substantielle dans les méthodes d'évaluation, les principes et règles comptables ni dans les activités opérationnelles qui altèrent la comparabilité des comptes annuels par rapport à l'exercice précédent.
Les comptes annuels de la société ont été établis en conformité avec les dispositions du Code de Commerce (article L123-12 à L123-28) et les règlements de l'Autorité des Normes Comptables (ANC n° 2016-07).
Sauf indication explicite contraire, les montants mentionnés dans la présente annexe sont exprimés en milliers d'euros.
La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
Les immobilisations incorporelles, qui comprennent principalement :
sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires, hors frais d'acquisition) ou à leur coût de production. Les licences et logiciels sont amortis sur leur durée d'utilité (maximum 5 ans).
Conformément à la règlementation comptable, les fonds commerciaux sont présumés à durée non limitée. Ils font alors l'objet d'un test de dépréciation annuel systématique visant à comparer la valeur nette comptable à la valeur actuelle. La valeur actuelle est la plus élevée de la valeur vénale et de la valeur d'usage. A défaut de pouvoir isoler la valeur actuelle de cet actif pris isolément, l'approche se fonde sur la valeur actuelle du groupe d'actifs auquel il appartient.
Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est alors constatée.
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition ou à leur coût de production, à l'exclusion de toutes charges financières.
Les amortissements figurant à l'actif sont calculés, suivant le mode linéaire, sur la durée d'utilisation estimée pour chaque catégorie d'immobilisations :
| Immeuble du siège social : | 40 ans |
|---|---|
| Constructions d'origine : | 25 ans sur la base de 90 % de la valeur brute. |
| Constructions postérieures : | 20 ans sur la base de 90 % de la valeur brute. |
| Installations spécifiques : | 10 ans |
| Installations, agencements, aménagements : | 6 à 10 ans |
| Outillage industriel : | 5 ans |
| Matériel industriel : | 4 ans |
| Matériel de bureau : | 8 ans |
| Matériels informatiques : | 3 ou 4 ans |
| Matériels de transport : | 5 ou 9 ans |
Les immobilisations corporelles sont soumises à un test de dépréciation en cas d'indice de perte de valeur.
Les titres de participation et les autres titres immobilisés sont inscrits au bilan à leur coût d'acquisition y compris les honoraires et frais d'actes liés à l'acquisition des titres. A la clôture, une dépréciation est constatée lorsque la valeur d'utilité des participations est inférieure à la valeur comptable. La valeur d'utilité est estimée en fonction de la quote-part de capitaux propres de la société ainsi que de ses perspectives d'activité, de rentabilité et des plus-values latentes immobilières.
Les créances, dont les créances clients, sont valorisées à leur valeur nominale. Les créances sur les clients font l'objet le cas échéant, d'une dépréciation calculée sur la base du risque de non recouvrement:
les créances douteuses sont dépréciées en totalité de leur valeur hors taxe.
les créances jugées incertaines sont également dépréciées de la totalité de leur valeur hors taxe dès lors que leur ancienneté excède 6 mois sauf si une partie de la créance bénéficie d'une transaction, d'un concordat ou d'une réelle possibilité de récupération.
Les autres créances comprennent essentiellement une créance d'IS, les avoirs fournisseurs et la TVA à récupérer.
Les valeurs mobilières de placement autres que les actions propres sont comptabilisées à leur prix d'acquisition et donnent lieu, le cas échéant, à des dépréciations pour les ramener à leur valeur de marché ou à leur valeur liquidative.
Les actions de la société, acquises dans le cadre des programmes de rachat, sont classées en Autres Titres Immobilisés ou en Valeurs Mobilières de Placement en fonction de leur affectation d'origine ou ultérieure.
Les actions explicitement destinées à être attribuées aux dirigeants et cadres dans le cadre des plans d'options ou de bons d'acquisition d'actions en cours sont classées en Valeurs Mobilières de Placement, de même que celles acquises dans le cadre d'un Plan d'Epargne Européen et celles destinées à être remises en paiement ou échangées dans le cadre d'une opération de croissance externe.
Les titres acquis dans le cadre du contrat de liquidité pour l'animation boursière du titre sont portés en Autres Titres Immobilisés.
Une dépréciation est constatée à la clôture de l'exercice lorsque leur valeur d'inventaire, déterminée par référence au cours de bourse moyen du dernier mois de l'exercice, est inférieure à leur coût d'acquisition, sauf en ce qui concerne les actions destinées à être annulées. La méthodologie d'évaluation est au coût moyen pondéré.
Des actions de performance ont été attribuées à certains salariés et aux cadres dirigeants du Groupe. L'acquisition définitive des actions est subordonnée à la réalisation de critères financiers. Cette attribution d'actions de performance représente un avantage consenti à leurs bénéficiaires et constitue à ce titre un complément de rémunération supporté par STEF. Les avantages des attributions d'actions de performance sont octroyés sur décision du Conseil d'administration de STEF SA après approbation en assemblée générale.
Les dividendes sont affectés comptablement à la date de l'assemblée générale ayant décidé des distributions, étant observé qu'en fin d'exercice sont également pris en compte les coupons détachés avant le 31 décembre et qui seraient effectivement encaissés au début de l'exercice suivant.
STEF SA est la tête de groupe fiscal. A ce titre, elle comptabilise, d'une part, le produit d'impôt en provenance des filiales intégrées au groupe fiscal et, d'autre part, la charge d'impôt calculée au niveau du groupe fiscal.
Les impôts différés ne sont pas comptabilisés.
La société applique depuis 2014 la recommandation n° 2013-02 du 7 novembre 2013 de l'Autorité des Normes Comptables relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises. La société a fait le choix d'appliquer la méthode 2 décrite dans cette recommandation ce qui implique qu'elle reconnaîtra désormais immédiatement en résultat de l'exercice les écarts actuariels nés sur cette même période.
Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le groupe sont constitués des indemnités de fin de carrière versées lors du départ à la retraite et dont le montant est fonction du dernier salaire et de l'ancienneté acquise.
L'engagement correspondant est géré dans le cadre d'un contrat groupe, par STEF, qui par ailleurs a versé des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurances.
Le calcul des engagements est effectué par un actuaire indépendant en application de la méthode actuarielle.
Les droits acquis à la clôture de l'exercice sont définis par la Convention Collective dont relève chaque société et refacturés à celles-ci par STEF qui rembourse en contrepartie les indemnités réellement versées. Ces droits sont évalués sur la base du départ volontaire du salarié et sont ainsi calculés charges sociales comprises.
Ils sont évalués en conformité avec les dernières évolutions législatives.
Les principales données actuarielles sont les suivantes :
La provision destinée à couvrir les droits conventionnels des salariés, liés à l'attribution de médailles du travail, est calculée selon les mêmes méthodes et les mêmes hypothèses actuarielles que celles retenues en matière d'indemnités de fin de carrière. Les écarts actuariels sont immédiatement comptabilisés en résultat. Les règles d'attribution des médailles, propres à la société, ont été prises en compte. Le montant de l'engagement, ainsi calculé, figure en provisions pour risques et charges, à la clôture de l'exercice
Les provisions réglementées comprennent, à la clôture de l'exercice, les amortissements dérogatoires. Les amortissements dérogatoires résultent des différences existantes entre les bases et entre les durées d'amortissement fiscal et comptable des immobilisations.
La société utilise des instruments dérivés de taux pour réduire son exposition à la variation des taux d'intérêts, principalement à raison de ses emprunts bancaires et lignes de crédit à taux variables.
Les produits et charges résultant de l'utilisation de ces instruments sont constatés en résultat, de manière symétrique à l'enregistrement des charges et des produits des opérations couvertes, lorsqu'ils sont comptablement qualifiés de couverture.
Les dérivés qui ne sont pas qualifiés de couverture sur le plan comptable suivent le mode de comptabilisation suivant :
Les moins-values latentes sont provisionnées (les plus-values latentes ne sont pas reconnues en résultat)
Les plus / moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat.
Les frais liés à l'émission d'emprunts sont comptabilisés en résultat.
Valeurs brutes
| 31/12/2015 | Acquisitions | Sorties | Transferts | 31/12/2016 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Fonds commercial Mali de fusion |
1 683 816 |
(816) | 1 683 0 |
||
| Logiciels | 44 473 | 1 739 | (2) | 46 210 | |
| Total | 46 971 | 1 739 | (2) | (816) | 47 892 |
Selon la nouvelle règlementation (ANC 2015-06) applicable à compter du 01/01/2016, le mali technique de fusion relatif à une construction provenant de la TUP CEFO est reclassé en autre immobilisation corporelle (affectation comptable au bilan selon la nature de l'actif sous-jacent auquel il se rapporte). Il est amorti sur la même durée que l'actif sous-jacent.
Amortissements et dépréciations
| 31/12/2015 | Reprises | Dépréciations | Dotations | 31/12/2016 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Fonds commercial Logiciels |
1 591 40 648 |
(2) | 1 970 | 1 591 42 616 |
|
| Total | 42 239 | (2) | 0 | 1 970 | 44 206 |
| Valeurs nettes | 4 732 | 3 686 |
| 31/12/2015 | Acquisitions | Transferts | Cessions/ mises au rebut |
31/12/2016 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Terrains et aménagements terrains | 15 528 | 6 | 15 534 | ||
| Constructions | 99 873 | 2 234 | 2 065 | (134) | 104 038 |
| Matériel et installations | 52 979 | 1 966 | 3 550 | (734) | 57 761 |
| Autres | 4 014 | 88 | 816 | (256) | 4 662 |
| Immobilisations en cours | 5 673 | 978 | (5 615) | 1 036 | |
| Total | 178 067 | 5 272 | 816 | (1 124) | 183 030 |
Les transferts traduisent principalement la mise en service des immobilisations en cours ainsi que l'affectation du mali technique de fusion provenant de la TUP CEFO.
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 124 sur 147
| 31/12/2015 | Reprises | Dépréciations | Dotations | 31/12/2016 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Terrains et aménagements terrains Constructions Matériel et installations Autres |
392 42 676 36 510 3 680 |
(72) (727) (253) |
5 | 58 4 059 3 463 215 |
455 46 663 39 245 3 642 |
| Total | 83 257 | (1 052) | 5 | 7 795 | 90 005 |
| Valeurs nettes | 94 809 | 93 026 |
Valeurs brutes
| 31/12/2015 | Augmentations | Diminutions | 31/12/2016 | |
|---|---|---|---|---|
| Participations Créances rattachées à des participations Autres Titres immobilisés Autres |
216 985 61 577 966 4 474 |
34 137 1 038 0 64 |
(5 522) (22 615) (449) (23) |
245 600 40 001 517 4 514 |
| Total | 284 001 | 35 239 | (28 608) | 290 632 |
Les principales variations des immobilisations financières ont porté sur :
Titres de participations :
Créances rattachées :
L'augmentation de 1.038 milliers d'euros correspond à la remontée des bénéfices de l'exercice 2016 des SNC/SCI.
Autres Titres immobilisés
Ils sont constitués de 7.063 actions STEF auto détenues (voir notes 2.6 et 3.5).
Montant essentiellement constitué d'une créance au titre de l'appel en garantie à première demande dans le domaine du maritime (3.000 milliers d'euros) et de prêts au titre de l'aide à la construction (1.375 milliers d'euros).
Les mouvements ayant affecté les provisions au cours de l'exercice s'établissent comme suit :
| Reprises | Provisions | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions au 31/12/15 |
Dotations | Utilisation | Non utilisation |
au 31/12/16 | ||
| -Provisions réglementées (amort dérogatoires) - Provisions pour Médailles du Travail - Autres provisions pour risques (1) |
7 479 343 11 601 |
3 461 16 8 380 |
(741) (1 355) |
10 199 359 18 626 |
||
| - Autres provisions pour charges (1) | 0 | 0 | ||||
| Dépréciations - Autres immobilisations - Titres de participation - Créances de participation - Autres titres immobilisés - Autres immobilisations financières - Clients comptes rattachés - Titres de placement - Comptes courants - Autres créances d'exploitation |
(2) (3) (4) (5) (6) |
0 17 203 19 291 2 1 500 1 841 0 704 450 |
24 117 454 |
(383) (19 291) (2) (484) |
(866) | 0 40 936 0 0 1 500 945 0 704 450 |
| Total | 60 414 | 36 427 | (22 256) | (866) | 73 720 | |
| Résultat d'exploitation | 8 850 | (2 221) | ||||
| Résultat Financier | 24 117 | (19 677) | ||||
| Résultat Exceptionnel | 3 461 | (741) |
(1) Autres provisions pour risques et charges, principalement :
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| valeur actuarielle des engagements fonds versés aux fonds d'assurances |
41 973 (29 154) |
39 318 (28 828) |
38 589 (27 988) |
| écarts actuariels différés provision à la clôture de l'exercice (*) |
12 819 | 10 490 | 10 601 |
| (*) EVOLUTION DE LA PROVISION | |
|---|---|
| Provision à l'ouverture (31 déc. 2015) | 10 490 |
| Charge / Produit de l'exercice | 3 637 |
| Prestations payées | (1 308) |
| Retrait du fond | - |
| Provision au 31 déc. 2016 | 12 819 |
Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d'investisseurs institutionnels en France. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l'essentiel, d'une garantie de rendement minimal. Les fonds cantonnés auprès des contrats d'assurances sont composés d'actifs en euros (part principale) et d'actifs diversifiés, offrant pour certains une garantie minimale de taux et dans tous les cas une garantie en capital.
Provision pour démolition et remise en état du site de Gerland pour 2.178 milliers d'euros, dont les travaux sont en cours et pour lequel le terrain a été restitué.
Provision correspondante à la charge d'attribution d'actions aux salariés, soumise à des conditions de présence et de performance, pour 804 milliers d'euros. Les caractéristiques du plan d'actions de performance sont décrites dans le rapport de gestion dans la partie relative à la Gouvernance.
(2) Dépréciations des titres de participation :
Dépréciation des titres SNC PIANA pour 18.474 milliers d'euros, STEF Nederland pour 4.592 milliers d'euros et SGN pour 1.050 milliers d'euros.
Reprise de dépréciation des titres Brigantine de Navigation pour 375 milliers d'euros et de la SNC Navale pour 8 milliers d'euros.
(3) Dépréciation des créances de participation :
(4) Dépréciation des autres immobilisations financières :
(5) Dépréciation des comptes courants :
(6) Dépréciation des autres créances d'exploitation :
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 128 sur 147
| Au 31/12/15 |
Variation | Affectation du résultat de l'exercice précédent |
Dividende versé |
Résultat de l'exercice |
Au 31/12/16 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital | 13 166 | 13 166 | ||||
| Prime d'émission et d'apport | 0 | 0 | ||||
| Réserve légale | 1 396 | 1 396 | ||||
| Autres réserves | 8 838 | 8 838 | ||||
| Report à nouveau | 67 602 | 23 208 | (23 926) | 66 884 | ||
| Résultat | 23 208 | (23 208) | 19 891 | 19 891 | ||
| Sous total Situation nette | 114 209 | 0 | 0 | (23 926) | 19 891 | 110 175 |
| Provisions réglementées | 7 479 | 2 720 | 10 199 | |||
| Subventions | 370 | (34) | 336 | |||
| Capitaux propres | 122 059 | 2 686 | 0 | (23 926) | 19 891 | 120 710 |
Les capitaux propres de la société ont évolué, comme suit, durant l'exercice :
Le capital social est composé de 13.165.649 actions d'une valeur nominale de 1 euro. Aucun mouvement sur le capital n'est intervenu en 2016.
La répartition du capital au 31 décembre 2016 est la suivante :
| Pourcentage | |
|---|---|
| Atlantique Management | 30,37% |
| FCPE des salariés du groupe | 16,38% |
| Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique | 9,29% |
| Union Economique et Financière | 7,22% |
| Société Européenne de Logisitique du Froid | 5,60% |
| Autres membres de l'action de concert | 0,48% |
| Auto-détention | 6,68% |
| Autres (actionnaires détenant moins de 5% du capital) | 23,98% |
| Total | 100,00% |
Actions propres :
Au 31.12.2016, la société STEF détenait 879.475 actions propres pour un montant brut de 39.175 milliers d'euros, détaillé comme suit :
| Détention en | |||
|---|---|---|---|
| Nature de l'opération | Nombre d'actions | Autres titres Immobilisés (K€) |
V.M.P. (K€) |
| - Contrat de liquidité | 7 063 | 517 | |
| - Actions détenues dans le cadre d'un contrat de rachat affectées à des plans déterminés non encore affectées |
45 508 0 |
1 672 | |
| - Actions détenues au titre des BSAAR personnes physiques identifiées non identifiés |
0 0 |
||
| - Actions affectées au paiement ou à l'échange dans le cadre de croissance externe |
650 000 | 29 073 | |
| - Autres actions | 176 904 | 7 913 | |
| TOTAL | 879 475 | 517 | 38 658 |
| Dépréciation des titres Dépréciation des titres non encore affectés (comparaison au cours moyen du dernier mois de 73,50€/action) |
0 | 0 |
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 130 sur 147
| Total | Dont à moins d'un an |
Dont à plus d'un an |
Dont avec les entreprises liées |
|
|---|---|---|---|---|
| Créances rattachées à des participations | 40 001 | 4 330 | 35 671 | 40 001 |
| Autres créances financières | 0 | 0 | 0 | |
| Créances d'exploitation (clients) Créances d'exploitation (autres) Comptes courants avec les sociétés du groupe |
9 748 27 274 472 303 |
9 748 27 274 472 303 |
4 206 26 472 303 |
|
| Total | 549 325 | 513 654 | 35 671 | 516 536 |
| Total | Moins d'un an |
Plus d'un an moins de cinq ans |
Plus de cinq ans |
Dont avec les entreprises liées |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Dettes auprès des établissements de crédit Autres emprunts (Billets de Trésorerie) |
120 772 147 500 |
20 725 147 500 |
86 518 | 13 529 | |
| Dettes financières diverses Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales |
8 4 395 8 861 |
8 4 395 8 861 |
4 2 353 |
||
| Comptes courants avec les sociétés du groupe Dettes diverses |
445 242 5 110 |
445 242 5 110 |
445 242 4 240 |
||
| Total | 731 887 | 631 841 | 86 518 | 13 529 | 451 838 |
Les comptes courants se composent essentiellement d'avances de trésorerie, accordées aux filiales ou consenties par celles-ci et pour lesquelles aucune échéance n'est arrêtée.
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Emprunt Obligataire | 0 | 0 |
| Emprunt à long terme | 35 272 | 39 881 |
| Tirage sur des lignes de crédit à moyen terme | 85 500 | 200 370 |
| Crédit Spot | 0 | 32 000 |
| Découverts bancaires | 31 768 | 25 594 |
| Billets de trésorerie | 147 500 | 0 |
| Total | 300 040 | 297 845 |
L'ensemble des emprunts à long terme sont assortis de sûretés.
Les lignes de crédit moyen-terme au 31 décembre 2016 s'élèvent à 184.525 milliers d'euros dont une part non utilisée de 99.025 milliers d'euros. Les dates d'échéance de ces lignes s'échelonnent sur plusieurs années.
Au 31 décembre 2016, la quasi-totalité des emprunts bancaires et lignes de crédit est à taux variable. Au 31 décembre 2016 la totalité des dettes financières est libellée en euros.
La stratégie de couverture opérée par le groupe se traduit par la souscription de swaps de taux d'intérêts. Ces swaps de taux sont parfaitement adossés aux financements longs, que ce soit en terme de durée ou de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sousjacent, soit entre 9 et 12 ans.
Le total couvert par les 20 swaps en cours au 31/12/2016 est de 158,1 M€. La valeur « Mark to Market » au 31.12.2016 de ces instruments est de – 4.031 K€.
Lorsque les éléments couverts sont portés par les filiales, des contrats miroirs sont conclus entre STEF et les filiales concernées.
Elles correspondent principalement à des charges diverses précomptées.
Les produits à recevoir et charges à payer s'élèvent respectivement à 8.982 et 8.636 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 132 sur 147
| Charges à payer | Montant |
|---|---|
| Emprunts et dettes financières divers | 476 |
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 1 614 |
| Dettes fiscales et sociales | 6 442 |
| Autres dettes | 104 |
| TOTAL | 8 636 |
| Produits à recevoir | Montant |
|---|---|
| Créances clients et comptes rattachés | 1 615 |
| Créances rattachées à des participations | |
| Autres immobilisations financières | |
| Autres créances | 7 367 |
| TOTAL | 8 982 |
| Activités | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Locations matériels et autres Locations immobilières |
2 139 11 970 |
1 624 11 802 |
1 820 12 458 |
| Total | 14 109 | 13 427 | 14 278 |
L'Etat a assigné aux vendeurs d'énergie et de carburants (« obligés ») des quotas d'économies d'énergie à réaliser sous peine de devoir payer une pénalité. Les actions qui donnent droit à l'octroi de Certificats d'Economie d'Energie (CEE) sont définies par la loi comme « toute action additionnelle par rapport à l'activité habituelle » qui « permet la réalisation d'économies d'énergie ». Le Groupe bénéficie d'un transfert des droits versés aux entreprises obligées via les investissements. Ces droits ont été analysés comme des subventions d'investissement indirectes accordées par l'Etat et sont comptabilisés en subventions d'investissement. La quote-part de subvention virée au résultat est constatée sur la durée d'amortissement des biens sous-jacents.
Le montant des « primes d'énergie » cumulées fin 2016 s'élève à 502 milliers d'euros dont 51 milliers d'euros comptabilisés en résultat de cette année.
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 134 sur 147
| Produits | ||
|---|---|---|
| Main d'œuvre et frais de déplacements Mise à disposition immobilière Facturation de frais communs de Groupe Redevances de concessions et de licences Revenus de titres de participations Intérêts des comptes - courants Autres produits Total |
2 076 11 956 28 472 1 909 24 480 2 189 6 472 ---------- 77 555 |
|
| Charges | ||
| Honoraires mandat de gestion immobilier Locations immobilières |
743 511 |
|
| Coûts informatiques métier | 4 381 | |
| Personnel détaché | 652 | |
| Frais communs de groupe | 105 | |
| Intérêts sur comptes courants | 258 | |
| Autres charges | 1 816 | |
| Total | --------- 8 467 |
|
| Créances avec les entreprises liées | en milliers d'euros |
|---|---|
| Créances rattachées à des participations | 40 001 |
| Travaux et charges à refacturer | 849 |
| Comptes courants débiteurs | 472 303 |
| Créances clients | 3 358 |
| Autres créances (Avoirs à Recevoir) | 26 |
| Total | 516 536 |
| Dettes avec les entreprises liées | |
| Dettes rattachés à des participations | 4 |
| Dettes fournisseurs | 2 170 |
| Comptes courants créditeurs | 445 242 |
| Factures non parvenues | 183 |
| Autres dettes | 4 240 |
| Total | 451 838 |
La liste des transactions effectuées par la société avec des parties liées (au sens de l'article R123- 199-1 du code de commerce) n'est pas indiquée car ces transactions sont, soit conclues à des conditions normales de marché, soit exclues du champ d'application du règlement n°2010-02.
Le résultat financier est positif et s'élève à 22.418 milliers d'euros. Il se compose des éléments suivants :
De dividendes encaissés pour 23.445 milliers d'euros et de bénéfices de l'exercice des SNC/SCI à hauteur de 1.038 milliers d'euros.
D'autres produits financiers pour 25.887 milliers d'euros dont 19.291 milliers d'euros de reprise de la dépréciation de créance SNC Piana, 2.189 milliers d'euros d'intérêts sur les comptes-courants, 3.924 milliers d'euros de produits financiers sur les prêts accordés aux filiales, principalement à la SNC Piana, 386 milliers d'euros de reprise de dépréciation des comptes financiers et titres immobilisés.
Une dotation aux dépréciations sur titres de participation pour 24.117 milliers d'euros, et pour 97 milliers d'euros sur actifs financiers.
Les intérêts et charges assimilées pour 3.738 milliers d'euros.
Les principaux éléments qui composent le résultat exceptionnel sont :
En charges :
Des dotations aux amortissements dérogatoires pour 3.461 milliers d'euros (dont 1.668 milliers d'euro au titre de dépense de conception de logiciel).
De la valeur nette des immobilisations cédées pour 5.593 milliers d'euros.
En produits :
Des remises exceptionnelles au titre de la rétrocession par les sociétés d'Intérim d'une quote-part du CICE pour 1.771 milliers d'euros.
Des produits de cessions d'immobilisations à hauteur de 6.266 milliers d'euros.
Des reprises d'amortissements dérogatoires pour 741 milliers d'euros.
Les mouvements sur amortissements dérogatoires constituent une charge nette de 2.720 milliers d'euros.
STEF s'est porté caution de certaines de ses filiales au titre de contrats de financements immobiliers. Ces cautions s'élèvent à 116.060 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
Par ailleurs STEF a délivré une caution bancaire de 3 millions d'euros pour garantir la bonne exécution de la convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse.
De plus, STEF s'est porté caution pour un montant de 4.459 milliers d'euros dans le cadre du créditbail d'un navire.
| Crédit-bail | Terrains | Constructions | Installations Matériels et outillages |
Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| VALEURS D'ORIGINE | 709.392 | 18.216.788 | 0 | 0 | 18.926.180 | |
| AMORTISSEMENTS | ||||||
| Cumuls des exercices antérieurs | 14.689.364 | 14.689.364 | ||||
| Dotation de l'exercice | 736.574 | 736.574 | ||||
| TOTAL | 0 | 15.425.938 | 0 | 0 | 15.425.938 | |
| REDEVANCES PAYEES | ||||||
| Cumuls des exercices antérieurs | ||||||
| Exercice | ||||||
| TOTAL | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| REDEVANCES RESTANT A PAYER | ||||||
| A 1 an au plus | ||||||
| A plus d'1 an et à moins de 5 ans | ||||||
| A plus de 5 ans | ||||||
| TOTAL | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| VALEUR RESIDUELLE | ||||||
| A 1 an au plus | 450.004 | 450.004 | ||||
| A plus d'1an et à moins de 5 ans | 948.739 | 948.739 | ||||
| A plus de 5 ans | 1.392.107 | 1.392.107 | ||||
| TOTAL | 2.790.850 | 2.790.850 | ||||
| Montants pris en charge dans l'exercice |
Depuis 1997, la société est tête de groupe d'intégration fiscale. Le Groupe fiscal se compose de 157 filiales.
Les conventions passées avec les filiales du groupe fiscal d'intégration mentionnent expressément qu'il n'y a pas d'obligation pour la société tête de groupe de reverser, pendant la période d'intégration comme en cas de sortie du groupe d'une filiale, les déficits fiscaux réalisés par cette dernière et utilisés par le groupe. De ce fait, la société n'a constaté aucune provision à ce titre. La charge d'impôt au titre de l'intégration fiscale s'élève à 4.469 milliers d'euros, après imputation des crédits d'impôt. Le produit d'impôt correspondant à l'impôt versé par les filiales de STEF SA comme si elles avaient été imposées séparément s'élève à 7.101 milliers d'euros soit une économie d'impôt de 2.632 milliers d'euros.
Le solde de déficits utilisés par la société mère et potentiellement restituable aux filiales s'élève à 123,9 millions d'Euros.
En l'absence d'intégration fiscale, STEF SA (seule) a un produit d'impôt s'élevant à 205 milliers d'euros et des déficits reportables d'un montant de 44.317 milliers d'euros.
Le CICE (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité des Entreprises) au titre de l'exercice 2016 s'élève à 123 milliers d'euros et a été porté au crédit des charges de personnel de la société. Ce montant s'imputera sur l'Impôt sur les sociétés dont elle est redevable au titre du résultat d'ensemble.
Les effectifs moyens de la société se répartissent comme suit :
| Permanents | |
|---|---|
| Cadres Hautes Maîtrises Maîtrises Employés |
161 5 17 13 |
| Total | 196 |
Au titre de l'exercice précédent, les effectifs permanents étaient de 198.
Les rémunérations nettes totales et les jetons de présence versés aux membres du Conseil d'Administration se sont élevés à 1.654 milliers d'euros en 2016 contre 1.733 milliers d'euros en 2015.
STEF SA est l'entreprise qui établit les états financiers consolidés pour l'ensemble du Groupe.
Aucun événement significatif n'est survenu depuis le 31 décembre 2016.
| LISTE DES FILIALES ET PARTICIPATIONS | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CAPITAL | CAPITAUX PROPRES | QUOTE‐PART | VALEUR COMPTABLE DES TITRES DETENUS | PRETS ET AVANCES | MONTANT DES CAUTIONS | CHIFFRE D'AFFAIRE HT | RESULTATS | DIVIDENDES | |||
| STEF SA AU 31/12/2016 | AUTRES QUE LE CAPITAL | DE CAPITAL | BRUTE | NETTE | CONSENTIS ET NON REMB | ET AVALS DONNES | DU DERNIER EXERCICE | (bénéfice ou perte | ENCAISSES/COMPTABILISES | ||
| (en euros) | DETENUE | PAR LA SOCIETE | ECOULE | du dernier exercice clos) | AU COURS DE L'EXERCICE | ||||||
| A‐ Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital | |||||||||||
| 1 ‐ Filiales (détenues à + de 50%) | |||||||||||
| 1 | STEF TRANSPORT(PARIS) | 15 000 000 | 71 401 296 | 100,00% | 84 105 892 | 84 105 892 | 165 212 549 | 50 235 910 | 22 313 197 | 22 041 990 | |
| 300 | BRETAGNE FRIGO(PARIS) | 7 597 550 | 11 276 005 | 100,00% | 16 559 386 | 16 559 386 | 1 369 552 | (203 115 ) | |||
| 340 | ENTR. FRIGORIFIQUE NORD E(PARIS) | 686 250 | 378 922 | 100,00% | 2 212 585 | 2 212 585 | 473 402 | 72 180 | |||
| 620 | STIM D'ORBIGNY(PARIS) | 1 800 000 | 10 765 159 | 100,00% | 11 223 243 | 11 223 243 | 38 732 517 | 0 | 15 690 | ||
| 330 | ENTR. FRIGO DU SUD‐OUEST(PARIS) | 2 821 250 | 1 301 378 | 100,00% | 3 333 110 | 3 333 110 | 290 868 | 496 587 | 6 309 | ||
| 350 | F.S.D.(PARIS) | 16 663 005 | 9 004 002 | 100,00% | 28 483 634 | 28 483 634 | 3 230 442 | 69 044 | |||
| 552 | SGN GLACIERES FRIGO ST NA(PARIS) | 2 000 000 | (1 225 814 ) | 100,00% | 4 958 450 | 763 999 | 0 | (1 040 967 ) | |||
| 581 | STEF LOGISTIQUE(PARIS) | 8 000 000 | 8 212 415 | 100,00% | 9 545 687 | 9 545 687 | 6 190 102 | 2 455 954 | 800 000 | ||
| 610 | STEF Information et Techn(PARIS) | 400 000 | 6 046 376 | 100,00% | 2 076 687 | 2 076 687 | 53 457 043 | 1 203 017 | 600 000 | ||
| 695 | SLD AIX EN PROVENCE(AIX‐EN‐PROVENCE | 300 000 | 3 048 514 | 100,00% | 19 170 020 | 6 777 520 | 794 947 | 383 232 | (77 639 ) | ||
| 00L1 | STEF NEDERLAND | 5 018 000 | (469 667 ) | 100,00% | 5 000 001 | 407 451 | 435 392 | 4 175 371 | 50 278 | ||
| 766 | STEF LOGISTICS COURCELLES(COURCELLES | 264 000 | 746 202 | 99,99% | 770 000 | 770 000 | 7 049 766 | 144 509 | |||
| 765 | STEF LOGISTICS SAINTES(SAINTES) | 1 052 000 | 1 773 901 | 99,98% | 1 315 000 | 1 315 000 | 3 260 907 | 4 000 000 | 39 941 707 | 121 328 | |
| 900 | STEF SUISSE(SATIGNY) | 2 661 421 | 29 374 091 | 99,60% | 22 988 257 | 22 988 257 | 1 100 225 | 20 540 606 | 716 353 | ||
| 673 | ATLANTIQUE SA | 601 000 | n/a | 99,60% | 805 375 | (0 ) | 703 778 | n/a | n/a | ||
| 528 | IMMOSTEF(PARIS) | 6 800 000 | 34 419 163 | 88,37% | 12 949 138 | 12 949 138 | 96 110 055 | 53 963 320 | 14 474 173 | (3 697 032 ) | |
| 583 | STEF LOGISTIQUE PLOUENAN | 820 000 | 2 141 603 | 79,11% | 1 011 557 | 1 011 557 | 2 206 424 | 358 669 | |||
| 679 | SNC PIANA | 41 054 428 | (34 954 406 ) | 100,00% | 18 474 493 | 450 | 24 203 893 | 4 459 173 | 13 350 310 | (6 095 926 ) | |
| 2 ‐ Participations (détenues entre 10 et 50%) | |||||||||||
| n/a | |||||||||||
| B ‐ Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital | |||||||||||
| Sociétés du groupe | 29 436 | 29 436 | 70 015 953 | 10 528 536 | 31 439 497 | 1 038 455 | |||||
| Divers hors groupe | 348 564 | 4 | 0 | 0 | 3 476 | ||||||
Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2016
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 140 sur 147
KPMG AUDIT IS Immeuble Le Palatin 3 cours du Triangle CS 80039 92939 Paris La Défense Cedex France
MAZARS Exaltis 61 rue Henri Regnault 92 400 Courbevoie France
STEF S.A.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes
consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2016 STEF S.A. 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 141 sur 147
STEF S.A Rapport des commissaires aux comptes Sur les comptes consolidés 18 avril 2017
Siège social : 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris Capital social : €.13 165 649
Exercice clos le 31 décembre 2016
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicable en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Lors de la préparation de ses comptes consolidés, STEF S.A. procède à des estimations qui ont des incidences sur certains actifs, passifs, produits et charges, dans les domaines indiqués en note 1 de l'annexe aux comptes consolidés tels que l'estimation des durées d'utilisation des immobilisations et l'estimation de la valeur recouvrable des immobilisations. Nous avons, pour l'ensemble de ces domaines, vérifié le caractère approprié des méthodes comptables suivies, examiné la cohérence des hypothèses retenues, leur documentation et leur traduction chiffrée, et nous avons, sur ces bases, procédé à l'appréciation du caractère raisonnable des estimations effectuées et vérifié le caractère approprié de l'information donnée dans les notes de l'annexe.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 18 avril 2017
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit IS MAZARS
Benoît Lebrun Olivier Thireau Associé Associé
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 143 sur 147
Société anonyme au capital de 13.165.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2016
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 144 sur 147
KPMG AUDIT IS Immeuble Le Palatin 3 cours du Triangle CS 80039 92939 Paris La Défense Cedex France
MAZARS Exaltis 61 rue Henri Regnault 92 400 Courbevoie France
STEF S.A.
Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2016 STEF S.A. 93, boulevard Malesherbes ‐ 75008 Paris
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 145 sur 147
STEF S.A Rapport des commissaires aux comptes Sur les comptes annuels 18 avril 2017
Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 Paris Capital social : €.13 165 649
Exercice clos le 31 décembre 2016
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux Actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
Fait à Paris La Défense et Courbevoie, le 18 avril 2017
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit IS MAZARS Benoît Lebrun Olivier Thireau Associé Associé
2017 04 19 Rapport Financier Annuel 2016 Page 147 sur 147
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